Conseils d’entreprise et socialisation
Soirées de discussion avec les comités de
travailleurs des grandes entreprises de Stuttgart
Mots d’introduction, discussions et mots de
conclusion sur neuf réunions à Stuttgart du 8 mai au
23 juillet 1919 et une annexe documentaire
1989
Rudolf Steiner VERLAG
DORNACH / SUISSE
D’après des transcriptions non revues par les
locuteurs
édité par la gestion de la succession de Rudolf
Steiner
La publication a été réalisée par Walter Kugler
1re édition, 1989, Édition complète Dornach
Bibliographie nº 331
Marques sur la couverture d’après un dessin original
de Rudolf Steiner
Tous droits réservés par l'administration de la
succession de Rudolf Steiner, Dornach / Suisse
© 1989 par l'administration de la succession de Rudolf
Steiner, Dornach / Suisse
Composition : Coopérative Dürnau, Dürnau
Imprimé en Allemagne par Greiserdruck, Rastatt
ISBN 3-7274-3310-8
TABLE DES MATIÈRES
Observations préliminaires de l'éditeur
- Sur l'histoire du mouvement des conseils
d’entreprise
15
- Rudolf Steiner et le mouvement des conseils
d’entreprise de Stuttgart
17
RASSEMBLEMENT
des comités de travailleurs des grosses entreprises
de Stuttgart , Stuttgart, 8 mai 1919
25
La position du droit du travail à l’intérieur de
l’organisme social tri-articulé. Commentaires sur le
mouvement social dans le 19ème siècle et mots
d'avertissement de Thünen. Sur la nécessité du
socialisme et l’irréfutabilité des plus importantes
théses de Karl Marx. Les préoccupations de Bruno
Hildebrand sur le socialisme. Point de vue posant des
bases pour la constitution de conseils d’entreprise au
sein d’entreprises particulières et la création d'un
corps de conseils d'entreprise au sein d'un secteur
économique fermé sur lui-même. Sur la nécessité des
lois économiques qui doivent provenir de la vie de
l’économie elle-même, clarifiée entre autres choses à
la façon de voir problématique des physiocrates.
Discussion 34
Les tâches d'un « gouvernement de
liquidation » dans la période de transition et sa
relation avec les conseils d’entreprise. La différence
entre régner et gouverner. Commentaires sur la façon
de voir représentée par les socialistes Adler et
Pernerstorfer de l'auto-destruction de l’ordre de
société capitaliste. Sur le problème de l'effondrement
et de la reconstruction. Le droit de participation des
conseils d’entreprise dans le domaine de la formation
des prix. La nécessité de la fondation de coopératives
par les conseils d’entreprises. De l'union des
« travailleurs spirituels » et du corps de
travailleurs restant. Sur la manière de penser des
entrepreneurs qui ont signé l’« appel » et
la nécessité de la coopération avec tous les
signataires de « l'appel ».
SOIRÉES DE DISCUSSION AVEC LES COMITÉS DE
TRAVAILLEURS DES GRANDES USINES DE STUTTGART
PREMIÈRE
SOIRÉE DE DISCUSSION,
Stuttgart, 22 mai 1919
53
Commentaires critiques sur le projet de loi sur la
socialisation des entreprises, en particulier sur la
question de la démocratisation. De la déconstruction
du capitalisme comme première exigence dans le
contexte des mesures de socialisation. La nécessité
d'une explication appropriée. Sur la relation entre
argent et marchandise. L'échange de marchandise contre
marchandises comme fondement d'un processus économique
sain. Sur la relation de travail et marchandise.
Travail comme un objet de la vie de droit. La
nécessité de l'abolition des rapports de salaire
existants. Les contremaîtres et les travailleurs en
tant que libres sociétaires. Le frelatage actuel du
processus économique par le caractère de marchandise
non justifié de l'argent et la force de travail ainsi
que l'achat et la vente de sol et moyens de
production. Les tâches d'un « gouvernement de
liquidation ». Sur valeur ajoutée et capital.
Discussion 67
La différence entre régner et gouverner. La
réalisation de la démocratie dans l'organisme social
tri-articulé. Sur la question de l'obtention d'une
majorité pour la mise en œuvre de la tri-articulation.
La position des capitalistes. Sur le système
d'imposition dans l’organisme social tri-articulé. De
la nécessité d'une correcte compensation entre
production et consommation plutôt qu’augmentation
unilatérale de la production. Rationalisation du
processus de production. Sur la question de l’ordre de
grandeur conforme aux choses des entreprises en tenant
compte de l'équilibre entre consommation et
production. La mise en œuvre de la tri-articulation
comme une question de volonté.
DEUXIÈME
SOIRÉE DE DISCUSSION, 28 mai 1919
88
Sur la nécessité de la socialisation et le gain de
larges masses du prolétariat pour la réorganisation
sociale. L'élan de l'organisme social tri-articulé. La
question des conseils d’entreprise comme point de
départ pratique pour la réalisation de la
tri-articulation. Réflexions concernant le choix des
conseils d’entreprise. Les tâches de la
« l'Assemblée générale ou originelle » du
corps de conseils d’entreprise. Le « Conseil
central » du corps des conseils d’entreprise en
tant que cellule primordiale gestion adéquate de la
vie de l’économie. Sur la crise actuelle du
capitalisme. Les conditions prévisibles en Allemagne
après le traité de paix particulièrement à l'égard de
la situation du prolétariat de l'Europe centrale et
orientale. La nécessité d'une véritable socialisation
comme contre-mesures.
Discussion
Sur le gain des dirigeants technique et spirituel
pour la pensée de socialisation. Le manque de
formation politique et la croyance aux autorités comme
obstacles à la socialisation. Remarques critiques le
contreprojet de loi sur les conseils d'entreprise. Les
tâches des conseils d’entreprise dans le tout proche
avenir. Responsabilité et confiance comme condition
préalable pour le choix des conseils d’entreprise. Le
conseil d'entreprise comme un corps unitaire,
constitué de « travailleurs manuels » et
« travailleurs spirituels ». Sur la question
du pouvoir du futur ministère de l'Économie et du
rapport des conseils d’entreprise au corps des
entrepreneurs.
TROISIÈME
SOIRÉE DE DISCUSSION, 5 juin 1919
Sur le rapport entre l’organisation de conseils
d’entreprise et les tâches de socialisation de la
période d'après-guerre et la contribution de
l'impulsion de la tri-articulation pour résoudre le
problème du temps. Commentaires sur les griefs retenus
contre les tracts de « l’Union pour la
tri-articulation », en particulier concernant le
recours à leurs propres moyens des travailleurs. Sur
diverses conceptions en ce qui concerne l’institution
de conseils d’entreprise et la nécessité de
l'abolition du concept d’« employeur » (NDT
lit. Donneur de travail) et les vieux rapports
de salaire. Remarques critiques des représentations de
socialisation représentées par les scientifiques
experts ainsi nommés et les entrepreneurs ainsi que
leur critique des points de vue représentés par
l’« Union pour la tri-articulation ».
Discussion
Appel à la volonté et au courage pour la
socialisation. Sur la différence entre régner et
gouverner. Les tâches futures du gouvernement.
Socialisation du règner. L'assemblée primaire des
conseils d’entreprise comme une sorte d'Assemblée
législative. La tentative de socialisation de Abbe.
Sur la nécessité de socialisation de par un domaine
économique fermé sur lui-même. La formation d'une
cellule économique d'origine. Propositions formation
de prix appropriée au sens d'une véritable
satisfaction des besoins. Produire pour consommer
comme idéal. L'invendabilité des moyens de production
comme un prérequis pour une solution d'avenir au
problème de la juste répartition des biens.
Commentaires critiques sur les représentations issues
de la pensée capitaliste de Walter Rathenau dans son
essai « La fin ». L’ordre économique a
ambitionner par la population active et l'avenir des
rapports de l'Entente au capitalisme. Sur la formation
d'une base d’humains pensants social par la
réalisation de la pensée germe de la tri-articulation.
Le corps des conseils d’entreprise comme premier pas
sur le chemin de la socialisation.
QUATRIÈME SOIR DE DISCUSSION, 14
juin 1919
Sur la critique et la résistance du côté des partis à
l'égard des activités de l’« Union pour la
tri-articulation ». La justification des conseils
d’entreprise du point de vue de la tri-articulation de
l'organisme social. La tragédie du système de parti.
L'échec des expériences sociales en Russie et ses
raisons. Revendications au sens de la tri-articulation
dans un article de Heuser, membre du DKP, dans le
« conseil des travailleurs ». Le système de
conseil dans la vie de l’économie : conseil
d’entreprise - Production ; conseils de
circulation - circulation des marchandises ;
conseils économiques - consommation. Sur la dynamique
de l’« Union pour la triarticulation » pour aider
le prolétariat à une position vraiment sociale.
Discussion
Vote de différents participants aux discussions sur
les problèmes sociaux et politiques et à l'idée de
tri-articulation. Sur la nécessité de choix des
conseils d'entreprises et la résistance des partis.
Adoption d'une résolution. Les arrières plans de
mentalité et constitutions d’âme des groupes de partis
luttant contre la tri-articulation, exposé à l’aide
d’un article dans le « social-démocrate »
sur la fondation du « Journal usine
Daimler ». Sur la future procédure du
prolétariat. L’organisation de conseils d’entreprise
construction d'ouvrages comme affaire nationale et
internationale.
CINQUIEME
SOIR DE DISCUSSION, 24 juin 1919
La transition de l’état unitaire à un organisme
social triarticulé comme résultat de l'évolution
historique et comme nécessité pour la guérison des
conditions actuelles. Le principe du contrat,
basé sur la prestation et la contre-prestation
comme élément fondamental de la vie de l'économie. Le
droit du travail comme partie des droits humains. Loi
et arrêté comme éléments de base de la vie de droit.
Le conseil comme élément fondamental de la vie de
l’esprit. Commentaires critiques sur le marxisme,
concernant la question des capacités et des besoins,
ainsi que la conscience du droit. Socialisation à la
place de fiscalisation. Conditions pour une formation
de prix équitable. La conversion de la relation
salariale en une relation contractuelle. L’argent
comme « une sorte de comptabilité
déambulante ». La justification des conseils
d'entreprise comme premier pas vers la socialisation
de la vie de l’économie.
Discussion 177
Vote des différents participants aux discussions sur
les problèmes économiques et politiques actuels ainsi
que sur la tri-articulation. Les conseils d'entreprise
comme nouveau facteur de puissance dans la vie de
l’économie. Le corps des conseils d’entreprise comme
« gestionnaire réel » des entreprises. Sur
l'effondrement du capitalisme. L'utilisation du
capital et de l'intérêt dans l’organisme social
tri-articulé. Problèmes dans la mise en œuvre des
conseils d’entreprise et de leurs tâches. Le choix des
comités d'entreprise dans le Wurtemberg comme un début
fructueux. La nécessité de la tri-articulation de
l'organisme social. Sur idéalistes et praticiens.
Rejet du pessimisme d’un orateur de la discussion.
Surmonter les programmes des partis par l'activité des
conseils d’entreprise.
SIXIÈME
SOIR DE DISCUSSION, 2 juillet 1919
204
Commentaires critiques de la conception de Lujo
Brentano sur l’entrepreneuriat et de l’essai de Gustav
Seegers « Dr. Steiner et le prolétariat ».
Sur la nécessité d'un repenser à fond face des
conditions tragiques si imminentes en Europe centrale.
Discussion 214
Vote des participants à la discussion sur des
questions de socialisation, entre autres de Emil
Leinhas sur un essai de Deutsch (AEG), concernant
l’insatisfaction des travailleurs. À une prise de
position de fonctionnaires sur la question des
conseils d'entreprise. Sur le rapport des comités de
travailleurs existants aux conseils d’entreprise. Le
conseil d’entreprise comme dirigeant d’entreprise et
l’abrogation du statut d'entrepreneur existant jusqu’à
présent. Conseils d’entreprise au sein des entreprises
d’État. Sur la socialisation des entreprises
étatiques, comme poste, chemins de fer, etc. L'argent
comme moyen de circulation dans le sens de
« comptabilité volante ». Objections contre
la tri-articulation, exposée à l’aide d’un article de
Philip v. Heck sur « La tri-articulation du corps
social ». Sur le problème, si d’abord de
meilleurs humains doivent être-là pour améliorer les
conditions, ou inversement. La crise actuelle de
l'humanité à l’intérieur des vies de l’esprit, de
droit et de l’économie. La création de conseils
d'entreprise comme un acte de signification
historique.
SEPTIÈME
SOIR DE DISCUSSION, 17 juillet 1919
L'esprit politique des classes dirigeantes jusqu'ici,
illustré par un extrait d'un discours prononcé par le
linguiste Gustav Roethe. L'attitude du Parti
communiste et d'autres groupements de partis vis-à-vis
de la tri-articulation. Symptômes pour
l'affaiblissement du mouvement social en Europe
centrale par entrepreneuriat se sentant de nouveau
plus sûr. Indication sur la signification d’un futur
corps de conseils d’entreprise wurtembergeois et la
socialisation commençant ainsi pour le développement
de la situation générale du monde. Le nécessaire
dépassement de l'ancien état unitaire par la
tri-articulation. Appel pour une pensée nouvelle.
Discussion
Le rapport des travailleurs à la tri-articulation.
Sur la question de la sociétarisation des moyens de
production, en particulier la terre. Vote de Emil Molt
sur son engagement en tant qu'entrepreneur et
conseiller au commerce pour la fondation de conseils
d’entreprise. Vote de Hans Kuhn sur des préjugés
contre la tri-articulation. L'essence du syndicalisme
et ses aspirations ainsi que les similitudes en lui
avec les aspirations de la tri-articulation. Le
mouvement ouvrier en France, en Angleterre, en
Amérique et en Allemagne. L’indolence des
masses et l'esprit social de l'avenir. Sur la
nécessité de surmonter la phrase et la transition vers
ce qui peut devenir acte.
RASSEMBLEMENT
DE CONSEILS D’ENTREPRISE, Stuttgart, 23 juillet 1919
pour la formation du corps de conseil d’entreprise
wurtembergeois en préparation
La fondation des conseils d'entreprise comme point de
départ pour une socialisation englobante.
Caractéristiques de base des trois membres de
l'organisme social. Essence et tâche des conseils
d’entreprise. Les conseils d’entreprise comme une
collectivité, dans laquelle chacun est justifié
également et vaut autant qu’il comprend dans la vie de
l’économie dans son domaine. La nécessité de la
formation de conseils d’entreprise à l’intérieur de
toutes les entreprises d'un même espace économique
fermé. Fondamental sur l’« assemblée
originelle » du corps des conseils d’entreprise.
Création d'une vue d'ensemble précise de l'ensemble de
l'économie de la zone concernée ; fixation d'une
échelle de prix et finalement de prix équitables pour
tous les biens ; détachement du contrat de
travail par un contrat de partage entre les
travailleurs spirituels et physiques ; la
nécessaire formation de conseils de trafic et
d'économie pour la régulation de la circulation des
biens et la consommation ; élaboration d'une loi
des conseils d’entreprise.- La constitution d'un
gouvernement de liquidation et ses tâches. La prise de
contrôle de la gestion des entreprises par les
conseils d'entreprise. Commentaires critiques sur
différentes façons de voir sur la socialisation, en
particulier celle de George W. Schiele sur le
« vrai socialisme purifié ». Invitation à
accélérer le choix des conseils d’entreprise avant que
commence le contrôle des entreprises d’Europe centrale
avec le capital anglo-américain.
ANNEXE
289
I. réunion plénière des conseils ouvriers du Grand
Stuttgart le 7 mai 1919: Proposition à l'Assemblée
générale ; rapport du
« Social-démocrate » ; résumé de la
conférence de Rudolf Steiner. -. II Invitation de la
Commission de socialisation Wurtembergeoise. -
III.Résolution. -. IV Rédaction de l’ « Union
pour la tri-articulation » adressée « aux
comités ouvriers et employés ainsi qu’aux conseils
d’entreprise de grandes entreprises de
Stuttgart. » - V. Tract « Aux travailleurs
manuels ! Aux travailleurs spirituels ! Aux
fabricants ! » - VI. Annonce d'une Assemblée du
peuple publique et une conférence de Rudolf Steiner,
Heilbronn, le 30 juin 1919. – VII Tract «
Socialisation par les conseils d’entreprise ».
Notes
À propos de cette édition
303
Notes sur le texte
305
Littérature supplémentaire. 315
Index des noms
317
Vue d'ensemble de l’Édition Complete de Rudolf
Steiner
319
|
Betriebsräte und Sozialisierung
Diskussionsabende mit den Arbeiterausschüssen der
großen Betriebe Stuttgarts
Einleitende Worte, Diskussionsbeiträge und
Schlußworte auf neun Versammlungen in Stuttgart vom 8.
Mai bis 23. Juli 1919 und ein dokumentarischer Anhang
1989
RUDOLF STEINER VERLAG
DORNACH/SCHWEIZ
Nach von Vortragenden nicht
durchgesehenen Mitschriften
herausgegeben von der Rudolf Steiner-Nachlaßverwaltung
Die Herausgabe besorgte Walter Kugler
1. Auflage, Gesamtausgabe Dornach 1989
Bibliographie-Nr. 331
Zeichen auf dem Einband nach einer Originalzeichnung
von Rudolf Steiner
Alle Rechte bei der Rudolf
Steiner-Nachlaßverwaltung, Dornach/Schweiz
© 1989 by Rudolf Steiner-Nachlaßverwaltung,
Dornach/Schweiz
Satz: Kooperative Dürnau, Dürnau
Printed in Germany by Greiserdruck, Rastatt
ISBN 3-7274-3310-8
INHALT
Vorbemerkungen des Herausgebers
- Zur Geschichte der Betriebsrätebewegung
............................... 15
- Rudolf Steiner und die Stuttgarter
Betriebsrätebewegung.17
VERSAMMLUNG der Arbeiterausschüsse der großen
Betriebe Stuttgarts, Stuttgart, 8. Mai 1919
25
Die Stellung des Arbeitsrechts innerhalb des
dreigliedrigen sozialen Organismus. Bemerkungen zur
sozialen Bewegung im 19. Jahrhundert und Thünens
warnende Worte. Über die Notwendigkeit des Sozialismus
und die Unwiderlegbarkeit der wichtigsten Thesen von
Karl Marx. Bruno Hildebrands Bedenken gegenüber dem
Sozialismus. Grundlegende Gesichtspunkte für die
Konstituierung von Betriebsräten innerhalb einzelner
Betriebe und die Begründung einer Betriebsräteschaft
innerhalb eines in sich geschlossenen
Wirtschaftsgebietes. Über die Notwendigkeit von
Wirtschaftsgesetzen, die aus dem Wirtschaftsleben
selbst hervorgehen müssen, verdeutlicht unter anderem
an der problematischen Anschauung der Physiokraten.
Diskussion
34
Die Aufgaben einer «Liquidierungsregierung» in der
Übergangszeit und ihr Verhältnis zu den Betriebsräten.
Der Unterschied zwischen herrschen und regieren.
Anmerkungen zu der von den Sozialisten Adler und
Pernerstorfer vertretenen Anschauung von der
Selbstvernichtung der kapitalistischen
Gesellschaftsordnung. Zum Problem des Zusammenbruchs
und des Neuaufbaues. Das Mitbestimmungsrecht der
Betriebsräte auf dem Gebiet der Preisbildung. Die
Notwendigkeit der Begründung von Genossenschaften
durch die Betriebsräte. Von der Zusammengehörigkeit
«geistiger Arbeiter» und der übrigen Arbeiterschaft.
Über die Gesinnung der Unternehmer, die den «Aufruf»
unterzeichnet haben, und die Notwendigkeit der
Zusammenarbeit mit allen Unterzeichnern des
«Aufrufes».
DISKUSSIONSABENDE MIT DEN ARBEITERAUSSCHÜSSEN
DER GROSSEN BETRIEBE STUTTGARTS
ERSTER DISKUSSIONSABEND, Stuttgart, 22. Mai
1919
53
Kritische Anmerkungen zu dem Gesetzesentwurf über die
Sozialisierung der Betriebe, insbesondere zum Problem
der Demokratisierung. Der Abbau des Kapitalismus als
erste Forderung im Rahmen der
Sozialisierungsmaßnahmen. Die Notwendigkeit einer
sachgemäßen Aufklärung. Über das Verhältnis von Geld
und Ware. Der Austausch von Ware gegen Ware als
Grundlage eines gesunden Wirtschaftsprozesses. Über
das Verhältnis Arbeit und Ware. Arbeit als Gegenstand
des Rechtslebens. Die Notwendigkeit der Abschaffung
der bestehenden Lohnverhältnisse. Arbeitsleiter und
Arbeiter als freie Gesellschafter. Die heutige
Verfälschung des Wirtschaftsprozesses durch den
unberechtigten Warencharakter des Geldes und der
Arbeitskraft sowie durch Kauf und Verkauf von Grund
und Boden und der Produktionsmittel. Die Aufgaben
einer «Liquidierungsregierung». Über Mehrwert und
Kapital.
Diskussion
67
Der Unterschied zwischen herrschen und
regieren. Die Verwirklichung der Demokratie im
dreigliedrigen sozialen Organismus. Über die Frage der
Gewinnung einer Majorität für die Durchführung der
Dreigliederung. Die Stellung der Kapitalisten. Über
das Besteuerungssystem im dreigliedrigen sozialen
Organismus. Von der Notwendigkeit eines richtigen
Ausgleiches zwischen Produktion und Konsumtion
anstelle einseitiger Produktionssteigerung.
Rationalisierung des Produktionsprozesses. Über die
Frage der sachgemäßen Größenordnung von Betrieben
unter Berücksichtigung des Gleichgewichtes zwischen
Konsumtion und Produktion. Die Durchführung der
Dreigliederung als Willensfrage.
ZWEITER DISKUSSIONSABEND, 28. Mai 1919
88
Über die Notwendigkeit der
Sozialisierung und der Gewinnung breiter Massen des
Proletariats für die soziale Neugestaltung. Der Impuls
des dreigliedrigen sozialen Organismus. Die
Betriebsräte-Frage als praktischer Ausgangspunkt für
die Verwirklichung der Dreigliederung. Überlegungen
die Wahl der Betriebsräte betreffend. Die Aufgaben der
«Ur oder Vollversammlung» der Betriebsräteschaft. Der
«Zentralrat» der Betriebsräteschaft als Urzelle einer
sachgemäßen Verwaltung des Wirtschaftslebens. Über die
gegenwärtige Krise des Kapitalismus. Die
voraussichtlichen Verhältnisse in Deutschland nach dem
Friedensschluß insbesondere in bezug auf die Situation
des mittel- und osteuropäischen Proletariats. Die
Notwendigkeit einer wirklichen Sozialisierung als
Gegenmaßnahme.
Diskussion
Über die Gewinnung der technischen und
geistigen Leiter für den Sozialisierungsgedanken.
Mangelnde politische Schulung und
Obrigkeitsgläubigkeit als Hindernisse für die
Sozialisierung. Kritische Bemerkungen zum
Betriebsräte-Gesetzentwurf. Die Aufgaben der
Betriebsräte in der allernächsten Zukunft.
Verantwortung und Vertrauen als Voraussetzung für die
Wahl von Betriebsräten. Der Betriebsrat als
einheitliche Körperschaft, bestehend aus
«Handarbeitern» und «geistigen Arbeitern». Über die
Frage der Macht des zukünftigen
Wirtschaftsministeriums und das Verhältnis der
Betriebsräte zur Unternehmerschaft.
DRITTER DISKUSSIONSABEND, 5. Juni 1919
Über den Zusammenhang zwischen der
Einrichtung von Betriebsräten und den
Sozialisierungsaufgaben der Nachkriegszeit und den
Beitrag des Impulses der Dreigliederung zur Lösung der
Zeitprobleme. Anmerkungen zu den Einwänden gegen die
Flugblätter des «Bundes für Dreigliederung»,
insbesondere die Selbsthilfe der Arbeiter betreffend.
Über verschiedene Auffassungen hinsichtlich der
Einsetzung von Betriebsräten und die Notwendigkeit der
Abschaffung des Begriffes «Arbeitgeber» sowie der
alten Lohnverhältnisse. Kritische Bemerkungen über die
von sogenannten Sachverständigen, Wissenschaftlern und
Unternehmern vertretenen Sozialisierungsvorstellungen
sowie deren Kritik an den vom «Bund für
Dreigliederung» vertretenen Gesichtspunkten.
Diskussion
Appell an den Willen und an den Mut zur
Sozialisierung. Über den Unterschied zwischen
herrschen und regieren. Die künftigen Aufgaben der
Regierung. Sozialisierung des Herrschens. Die
Urversammlung der Betriebsräte als eine Art
gesetzgebende Versammlung. Der Sozialisierungsversuch
von Abbe. Über die Notwendigkeit der Sozialisierung
über ein in sich geschlossenes Wirtschaftsgebiet hin.
Die Bildung einer wirtschaftlichen Urzelle. Vorschläge
zu einer sachgerechten Preisbildung im Sinne einer
wirklichen Bedürfnisbefriedigung. Produzieren um zu
konsumieren als Ideal. Die Unverkäuflichkeit der
Produktionsmittel als Voraussetzung für eine künftige
Lösung des Problems der gerechten Güterverteilung.
Kritische Bemerkungen zu den aus kapitalistischem
Denken heraus gebildeten Vorstellungen Walter
Rathenaus in seinem Aufsatz «Das Ende». Die von der
werktätigen Bevölkerung anzustrebende wirtschaftliche
Ordnung und das zukünftige Verhältnis zum Kapitalismus
der Entente. Über die Bildung eines Grundstockes
sozial denkender Menschen durch die Verwirklichung der
Keimgedanken der Dreigliederung. Die
Betriebsräteschaft als erster Schritt auf dem Wege zur
Sozialisierung.
VIERTER DISKUSSIONSABEND, 14. Juni 1919
Über die Kritik und den Widerstand von
seiten der Parteien gegenüber den Aktivitäten des
«Bundes für Dreigliederung». Die Begründung von
Betriebsräten aus der Sicht der Dreigliederung des
sozialen Organismus. Die Tragik des Parteienwesens.
Das Scheitern der sozialen Experimente in Rußland und
seine Gründe. Forderungen im Sinne der Dreigliederung
in einem Aufsatz von Heuser, Mitglied der DKP, im
«Arbeiterrat». Das Rätesystem im Wirtschaftsleben:
Betriebsräte — Produktion; Verkehrsräte —
Güterzirkulation; Wirtschaftsräte — Konsum. Über den
Impuls des «Bundes für Dreigliederung», dem
Proletariat zu einer wirklich sozialen Stellung zu
verhelfen.
Diskussion
Voten verschiedener
Diskussionsteilnehmer zu sozialen und politischen
Problemen und zur Dreigliederungsidee. Über die
Notwendigkeit der Wahl von Betriebsräten und den
Widerstand der Parteien. Annahme einer Resolution. Die
Gesinnungsuntergründe und die Seelenverfassung der
gegen die Dreigliederung kämpfenden
Parteigruppierungen, dargestellt anhand eines Artikels
im «Sozialdemokrat» über die Gründung der
«Daimler-Werkzeitung». Über die zukünftige
Vorgehensweise des Proletariats. Die Errichtung von
Betriebsräten als nationale und internationale
Angelegenheit.
FÜNFTER DISKUSSIONSABEND, 24. Juni 1919
Der Übergang vom Einheitsstaat zum
dreigliedrigen sozialen Organismus als Ergebnis der
geschichtlichen Entwicklung und als Notwendigkeit zur
Gesundung der gegenwärtigen Verhältnisse. Das
Vertragsprinzip, beruhend auf Leistung und
Gegenleistung, als Grundelement des Wirtschaftslebens.
Das Arbeitsrecht als Bestandteil der Menschenrechte.
Gesetz und
Verordnung als Grundelemente des
Rechtslebens. Der Ratschlag als Grundelement des
Geisteslebens. Kritische Anmerkungen zum Marxismus,
die Frage der Fähigkeiten und Bedürfnisse sowie das
Rechtsbewußtsein betreffend. Sozialisierung statt
Fiskalisierung. Voraussetzungen für eine gerechte
Preisbildung. Die Umwandlung des Lohnverhältnisses in
ein Vertragsverhältnis. Das Geld als «eine Art
wandelnde Buchführung». Die Begründung von
Betriebsräten als erster Schritt zur Sozialisierung
des Wirtschaftslebens.
Diskussion
177
Voten verschiedener
Diskussionsteilnehmer zu aktuellen wirtschaftlichen
und politischen Problemen sowie zur Dreigliederung.
Die Betriebsräte als neuer Machtfaktor im
Wirtschaftsleben. Die Betriebsräteschaft als
«eigentlicher Verwalter» der Betriebe. Über den
Zusammenbruch des Kapitalismus. Der Umgang mit Kapital
und Zins im dreigliedrigen sozialen Organismus.
Probleme bei der Einführung der Betriebsräte und deren
Aufgaben. Die Wahl der Betriebsräte in Württemberg als
ein fruchtbarer Anfang. Die Notwendigkeit der
Dreigliederung des sozialen Organismus. Über
Idealisten und Praktiker. Zurückweisung des
Pessimismus eines Diskussionsredners. Die Überwindung
der Parteiprogramme durch die Aktivität der
Betriebsräte.
SECHSTER DISKUSSIONSABEND, 2. Juli
1919 204
Kritische Anmerkungen zu Lujo Brentanos
Auffassung über das Privatunternehmertum und zu Gustav
Seegers Aufsatz «Dr. Steiner und das Proletariat».
Über die Notwendigkeit eines gründlichen Umdenkens
angesichts der sich anbahnenden tragischen
Verhältnisse in Mitteleuropa.
Diskussion
214
Voten einzelner Diskussionsteilnehmer zu
Sozialisierungsfragen u. a. von Emil Leinhas über
einen Aufsatz von Deutsch (AEG), die Unzufriedenheit
der Arbeiter betreffend. Zu einer Stellungnahme von
Beamten zur Betriebsräte-Frage. Über das Verhältnis
der bestehenden Arbeiterausschüsse zu den
Betriebsräten. Der Betriebsrat als Leiter der Betriebe
und die Aufhebung des bisherigen Unternehmerstatus.
Betriebsräte innerhalb von Staatsbetrieben. Über die
Sozialisierung staatlicher Unternehmen wie Post,
Eisenbahn usw. Das Geld als Zirkulationsmittel im
Sinne einer «fliegenden Buchhaltung». Einwände gegen
die Dreigliederung, dargestellt anhand eines Aufsatzes
von Philipp v. Heck über «Die Dreigliederung des
sozialen Körpers». Über das Problem, ob erst bessere
Menschen dasein müssen, um die Verhältnisse zu
bessern, oder umgekehrt. Die gegenwärtige Krise der
Menschheit innerhalb des Geistes-, Rechts- und
Wirtschaftslebens. Die Gründung von Betriebsräten als
eine Tat von geschichtlicher Bedeutung.
SIEBENTER DISKUSSIONSABEND, 17. Juli 1919
Der politische Geist der bisher
führenden Klassen, veranschaulicht an einem Auszug aus
einer Rede des Sprachwissenschaftlers Gustav Roethe.
Die Haltung der Kommunistischen Partei und anderer
Parteigruppierungen gegenüber der Dreigliederung.
Symptome für die Schwächung der sozialen Bewegung in
Mitteleuropa durch das sich wieder sicherer fühlende
Unternehmertum. Hinweise auf die Bedeutung einer
zukünftigen Württemberger Betriebsräteschaft und der
damit beginnenden Sozialisierung für die Entwicklung
der allgemeinen Weltlage. Die notwendige Überwindung
des alten Einheitsstaates durch die Dreigliederung.
Appell für ein neues Denken.
Diskussion
Das Verhältnis der Arbeiterschaft zur
Dreigliederung. Zur Frage der Vergesellschaftung der
Produktionsmittel, insbesondere von Grund und Boden.
Votum von Emil Molt über sein Engagement als
Unternehmer und Kommerzienrat für die Begründung von
Betriebsräten. Votum von Hans Kühn zu Vorurteilen
gegenüber der Dreigliederung. Das Wesen des
Syndikalismus und seine Bestrebungen sowie die in ihm
veranlagten Ähnlichkeiten mit den Bestrebungen der
Dreigliederung. Die Arbeiterbewegung in Frankreich,
England, Amerika und Deutschland. Das Phlegma der
Massen und der soziale Geist der Zukunft. Über
die Notwendigkeit der Überwindung der Phrase und des
Übergehens zu dem, was Tat werden kann.
BETRIEBSRÄTE-VERSAMMLUNG, Stuttgart, 23. Juli 1919
zur Bildung der vorbereitenden Württemberg.
Betriebsräteschaft
Die Begründung von Betriebsräten als
Ausgangspunkt einer umfassenden Sozialisierung.
Grundmerkmale der drei Glieder des sozialen
Organismus. Wesen und Aufgabe der Betriebsräte. Die
Betriebsräte als eine Körperschaft, in der jeder
gleichberechtigt ist und so viel gilt, wie er im
Wirtschaftsleben auf seinem Gebiet versteht. Die
Notwendigkeit der Bildung von Betriebsräten innerhalb
sämtlicher Betriebe eines in sich geschlossenen
Wirtschaftsgebietes. Grundlegendes über die
«Urversammlung» der Betriebsräteschaft. Die Aufgaben
der Betriebsräte: Schaffung einer genauen Übersicht
über die gesamte Wirtschaft des betreffenden Gebietes;
Festsetzung eines Preismaßstabes und schließlich
gerechter Preise für alle Güter; Ablösung des
Arbeitsvertrages durch einen Verteilungsvertrag
zwischen geistigen und physischen Arbeitern; die
notwendige Bildung von Verkehrs- und Wirtschaftsräten
für die Regelung der Güterzirkulation und des Konsums;
Ausarbeitung eines Betriebsräte-Gesetzes. — Die
Konstituierung einer Liquidierungsregierung und ihre
Aufgaben. Die Übernahme der Leitung der Betriebe durch
die Betriebsräte. Kritische Bemerkungen zu
verschiedenen Anschauungen über die Sozialisierung,
insbesondere die von Georg W. Schiele über den
«wahren, gereinigten Sozialismus». Aufforderung zur
Beschleunigung der Wahl der Betriebsräte, ehe die
Durchsetzung der Betriebe Mitteleuropas mit
anglo-amerikanischem Kapital beginnt.
ANHANG
289
Vollsitzung der Arbeiterräte Groß-Stuttgarts am 7.
Mai 1919: Antrag an die Vollversammlung; Bericht aus
dem «Sozialdemokrat»; Zusammenfassung des Vortrages
von Rudolf Steiner. — II. Einladung der
Württembergischen Sozialisierungskommission. — III.
Resolution. — IV. Schreiben des «Bundes für
Dreigliederung», gerichtet «An die Arbeiter- und
Angestelltenausschüsse sowie die Betriebsräte der
großen Betriebe Stuttgarts». — V. Flugblatt «An die
Handarbeiter! An die geistigen Arbeiter! An die
Fabrikanten!» — VI. Ankündigung einer öffentlichen
Volksversammlung und eines Vortrages von Rudolf
Steiner, Heilbronn, 30. Juni 1919. — VII. Flugblatt
«Sozialisierung durch Betriebsräte».
Hinweise
Zu dieser Ausgabe
303
Hinweise zum
Text
305
Ergänzende
Literatur
315
Namenregister
317
Übersicht über die Rudolf Steiner
Gesamtausgabe
319
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