Collection
c331 :
Conseils
d'entreprise et socialisation /
Betriebsräte und Sozialisierung
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DEUXIÈME
SOIRÉE DE DISCUSSION
Stuttgart,
28 mai 1919
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ZWEITER
DISKUSSIONSABEND
Stuttgart,
28. Mai 1919 |
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 331 088-108 (1989)
28/05/1919 |
Les éventuelles
mises en évidence sont à usage interne,
veuillez nous en excuser.
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Traducteur:
FG |
Éditeur: SITE |
Mots
d'introduction par Rudolf
Steiner
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01
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Einleitende
Worte von Rudolf Steiner
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Mes
très chers
présents
! Lors de notre
dernière réunion,
nous avons
longuement parlé
de la triarticulation
de l'organisme
social, et je
crois que vous
essentiellement connu
en
quoi devrait
consister
cet organisme
triarticulé
et que dans cet
organisme triarticulé
repose
la seule
possibilité de
parvenir à une
véritable
socialisation. Car
voyez, actuellement
la
chose principale
est donc
volontiers que
d’aucun
côté, notamment
d’aucuns donnant
encore ainsi la
mesure, quelque
chose soit
correctement su sur
l’essence
de
la socialisation.
On
le voit bien
le mieux aux
lois qui sont
sorties
et qui devraient
donc
aussi être
de
l'esprit de la
socialisation.
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02
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Meine
sehr verehrten Anwesenden! An
unserer letzten Zusammenkunft
haben wir ausführlich über die
Dreigliederung des sozialen
Organismus gesprochen, und ich
glaube, daß Ihnen im
wesentlichen bekannt ist, worin
dieser dreigliedrige Organismus
bestehen soll und daß in diesem
dreigliedrigen Organismus die
einzige Möglichkeit liegt, zu
einer wirklichen Sozialisierung
zu kommen. Denn, sehen Sie,
gegenwärtig ist die Hauptsache
ja wohl diese, daß von keiner
Seite so recht, namentlich von
keiner heute noch so
maßgeblichen Seite, etwas gewußt
wird über das Wesen der
Sozialisierung. Das sieht man
wohl am besten an den Gesetzen,
die herausgekommen sind und die
ja auch aus dem Geiste der
Sozialisierung sein sollen.
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Je
pense là
en
particulier à la
loi sur les conseils
d'entreprises.
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03
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Ich
meine da insbesondere das Gesetz
über die Betriebsräte.
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Vous
savez peut-être que
notamment à
Berlin, le mot/le
slogan
[...] a été formé
: la socialisation
est en marche ! -
Je ne crois pas
qu'aujourd'hui on
peut
prétendre
que la
socialisation est
en marche.
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04
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Sie
wissen vielleicht, daß
namentlich in Berlin das Wort
[...]"geprägt wurde: Die
Sozialisierung marschiert! — Ich
glaube nicht, daß man heute
behaupten kann, daß die
Sozialisierung marschiert.
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Il
ne piétine
même pas ! On
pourrait même avoir
la vue
que la
socialisation se
cacherait.
Maintenant,
à l'avenir, il
s'agira d’envisager
réellement
comment, dans les
impulsions de
l'organisme
triarticulé,
ne
repose
pas quelque chose
d'utopique,
quelque chose
d'idéologique,
mais qu'en lui
reposent
absolument
les
germes à
ce qui peut
devenir des actes.
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05
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Sie
trippelt nicht einmal! Man
könnte sogar die Ansicht
haben,die Sozialisierung
verstecke sich. Nun, es wird in
der Zukunft darum gehen,
wirklich einzusehen, wie in den
Impulsen des drei gliedrigen
Organismus nicht irgend etwas
Utopistisches, etwas
Ideologisches liegt, sondern daß
in ihnen durchaus die Keime
liegen zu dem, was Taten werden
können.
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L'essentiel
de cet organisme
triarticulé
est donc
que la vie
économique, la vie
de
droit
et la vie
spirituelle soient
véritablement purement
posées
l’une en dehors de
l’autre.
Seulement
comme nous nous
trouvons donc
dans un temps
de transition, doit
n’importe comment
être
trouvé
un début. Celui-ci
peut
aujourd'hui, vous
le reconnaîtrez
bien des
circonstances, être
trouvé tout
d'abord dans la
vie économique, et
d’ailleurs pour
les
raisons
suivantes
: le prolétaire se
tient
à l'intérieur de
la vie de
l’économie,
le prolétaire connaît
de par ce qu'il a
vécu dans son
corps et dans son
âme la nécessité
de la
socialisation. On
peut vraiment dire
qu'en
dehors du
prolétaire, à
peine quelqu’un
peut se faire une
idée vraiment
valable de ce
qu'est la
socialisation.
Certes,
quelques-uns
de
l'intelligentsia
le peuvent
donc
aussi.
Il
peut aussi être
compté avec
ceux-là.
Mais à
cause de cela, il
ne peut s’agir
aujourd'hui que
quelques personnes
envisagent
que ceci
ou cela
serait correct
; mais
il s’agit
aujourd'hui qu’un
nombre le plus
grand possible d’humains
reconnaisse
ce qui est
à faire
et instaurent un
nouvel ordre
social qui soit
social au vrai
sens du terme.
C'est pourquoi j’aimerais
dire quelque chose
aujourd'hui en
introduction sur
ce qui est de
signification
pour notre progrès
en la chose.
D'autres éléments
pourront alors
être dégagés de la
discussion, à la
suite de ces
questions qui, je
l'espère, seront
posées en grand
nombre par vos
soins. J’aimerais
donc faire
quelques brèves
suggestions dans
l'introduction. Ce
qui doit se
passer, c'est que,
avant tout, nous
devons obtenir des
humains
avec lesquelles la
socialisation est
possible. Mais ces
humains
doivent vraiment
être de véritables
représentants des
larges masses du
prolétariat. D'une
certaine manière,
ils doivent avoir
un mandat de ces
larges masses du
prolétariat. Or,
ce qui est donc
l'impulsion
de l'organisme
social triarticulé
jusqu’au
directement
pratique, c'est
qu'il peut
être rattaché
partout. On peut
commencer à
travailler à
partir de
n'importe quel
point. La question
des conseils
d'entreprise est
aujourd'hui un
point de départ
très important. Et
c'est de cette
question, dont
vous avez déjà
entendu parler par
l'orateur
précédent, que
nous voudrions
discuter de
manière exhaustive
aujourd'hui.
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06
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Das
Wesentliche dieses
dreigliedrigen Organismus ist
ja, daß wirklich reinlich
auseinandergelegt werden das
wirtschaftliche Leben, das
Rechtsleben und das geistige
Leben. Nur muß, da wir uns ja in
einer Übergangszeit befinden,
irgendwie ein Anfang gefunden
werden. Dieser kann heute, das
werden Sie aus den Verhältnissen
heraus gut erkennen, zunächst im
Wirtschaftsleben gefunden
werden, und zwar aus folgendem
Grunde: Der Proletarier steht im
Wirtschaftsleben drinnen, der
Proletarier kennt aus dem, was
er an seinem Leib und seiner
Seele erfahren hat, die
Notwendigkeit der
Sozialisierung. Man kann
wirklich sagen, daß außer dem
Proletarier kaum jemand einen so
wirklich vollgültigen Begriff
sich von dem machen kann, was
Sozialisierung ist. Gewiß,
einige aus der Intelligenz
können das auch. Mit denen kann
ja auch gerechnet werden. Aber
darum kann es sich ja heute
nicht handeln, daß einige Leute
einsehen, dieses oder jenes sei
richtig, sondern es kommt heute
darauf an, daß eine möglichst
große Anzahl von Menschen
erkennt, was zu tun ist, und
eine neue Gesellschaftsordnung
herbeiführt, die im wirklichen
Sinne eine soziale ist. Darum
möchte ich heute in der
Einleitung etwas sagen über das,
was für unser Fortschreiten in
der Sache von Bedeutung ist.
Weiteres kann dann, anknüpfend
an diejenigen Fragen, die, wie
ich hoffe, sehr zahlreich aus
Ihrer Mitte gestellt werden, in
der Diskussion zum Vorschein
kommen. Daher möchte ich in der
Einleitung nur ganz kurz einige
Anregungen geben. Dasjenige, was
geschehen muß, das ist, daß wir
vor allen Dingen Menschen
bekommen, mit denen die
Sozialisierung möglich ist.
Diese Menschen müssen aber
wirklich echte Vertreter der
breiten Massen des Proletariats
sein. Sie müssen in einer
gewissen Weise ein Mandat dieser
breiten Massen des Proletariats
haben. Nun ist ja dasjenige, was
der Impuls des drei gliedrigen
sozialen Organismus ist, bis zu
dem Grade praktisch, daß überall
angeknüpft werden kann. Man kann
von jedem Punkte aus beginnen zu
arbeiten. Nun ergibt sich heute
als sehr wichtiger Ausgangspunkt
die Frage der Betriebsräte. Und
über diese Frage, über die Sie
ja schon einiges von meinem
verehrten Vorredner gehört
haben, möchten wir uns heute
erschöpfend unterhalten.
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Lors
du traitement de
la question des conseils
d'entreprise il
s’agit seulement de ce
que
la première chose à
faire est de mettre en
place ces conseils,
j’aimerais
dire,
de telle manière qu'ils
puissent seulement
apparaître
à partir de
la vie de
l’économie.
Nous devons notamment
aborder
l'organisme triarticulé
de manière à ce que nous
fassions d'abord quelque
chose de vraiment
pratique dans l'un des
trois membres. Il
devra alors
naturellement se passer
quelque chose de
pratique en parallèle aussi
dans les deux autres
membres. Pratiquement,
nous
pouvons seulement
faire quelque chose quand
nous avons d'abord mis
sur pied dans
une certaine mesure ces
humains
qui sont capables d'agir
concrètement. Pour cela,
nous avons besoin des conseils
d'entreprise, qui
doivent provenir
des entreprises particulières.
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07
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Bei
der Behandlung der
Betriebsräte-Frage geht es nun
darum, daß diese Betriebsräte
zunächst, ich möchte sagen, auf
die Beine gestellt werden so,
daß sie nur aus dem
Wirtschaftsleben heraus
entstehen. Wir müssen nämlich
den dreigliedrigen Organismus in
der Weise in Angriff nehmen, daß
wir zunächst in einem der drei
Glieder etwas wirklich
Praktisches tun. Es muß dann
natürlich auch parallel hierzu
in den anderen beiden Gliedern
etwas Praktisches geschehen.
Praktisch können wir nur etwas
tun, wenn wir zunächst
diejenigen Menschen, die
geeignet sind, praktisch zu
wirken, gewissermaßen auf die
Beine gestellt haben. Dazu
brauchen wir die Betriebsräte,
die hervorgehen müssen aus den
einzelnen Betrieben.
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Maintenant, c'est ainsi que ces
conseils d'entreprise peuvent
provenir des manières les plus
différentes des entreprises
particulières. Il
est donc seulement nécessaire
que
les conseils d'entreprise qui
proviennent d'entreprises
particulières aient la confiance
absolue de la compagnie des travailleurs
et jusqu’à un certain degré des
travailleurs spirituels des
entreprises concernées. Il
s'agira que les véritables
travailleurs d'une entreprise et
ceux des positions dirigeantes
qui peuvent aller vraiment avec,
mettent tout d'abord sur pied ce
conseil d'entreprise à partir
des conditions de l'entreprise
particulière. Les rapports
peuvent être très différents
dans les différentes
entreprises. Ainsi, cela peut
être par exemple ainsi que dans
une entreprise on décide un
conseil d'entreprise à la
manière d'un vote ou d'une
nomination – ou comme on veut le
nommer. La chose principale
reste que ceux qui seront
désignés aient la confiance de
la compagnie des travailleurs
physiques et spirituels.
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08
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Nun
ist es so, daß diese
Betriebsräte aus den einzelnen
Betrieben in der
allerverschiedensten Weise
hervorgehen können. Notwendig
ist ja nur, daß die
Betriebsräte, die aus den
einzelnen Betrieben hervorgehen,
das absolute Vertrauen der
Arbeiterschaft und, bis zu einem
gewissen Grade, soweit es
möglich ist, auch das Vertrauen
der geistigen Arbeiter des
betreffenden Betriebes haben.
Daher wird es sich darum
handeln, daß die wirklichen
Arbeiter eines Betriebes und aus
den leitenden Stellen
diejenigen, die nun wirklich
mitgehen können, zunächst aus
den Verhältnissen des einzelnen
Betriebes heraus, diesen
Betriebsrat auf die Beine
stellen. Die Verhältnisse können
in den verschiedensten Betrieben
sehr verschieden sein. So kann
es zum Beispiel so sein, daß man
in dem einen Betrieb auf die
eine Weise die Wahl oder
Ernennung — oder wie man es
nennen will — eines
Betriebsrates durchführt, in
einem anderen Betrieb auf eine
andere Weise. Die Hauptsache
bleibt, daß diejenigen, die
aufgestellt werden, das
Vertrauen der physischen und
geistigen Arbeiterschaft der
betreffenden Betriebe haben.
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Alors,
nous avons, mais
pour
la première fois, la
base dont nous avons besoin
pour du
travail pratique. Ces conseils
d'entreprise seront alors là
comme tels et formeront une
compagnie de conseils
d'entreprise. Alors cette
compagnie de conseil
d'entreprise doit être claire
sur ce qu'elle doit être cette
collectivité dont doit tout
d'abord provenir la guérison
de notre vie de l'économie. Il
ne s'agit pas actuellement de
ce que nous prenions des
moitiés ou quarts de
dispositions, mais il sera
travaillé à la base. Cela peut
seulement se passer quand nous
avons les humains qui sont
enclins à travailler de la
base. Ne vous laissez pas
envoûter parce qu'il sera dit
qu'il n'y aurait pas assez de
gens instruits dans la
compagnie des travailleurs.
Cela s’avérera comme la plus
grande erreur peut être aussi
comme le plus grand non-sens.
Car il ne s’agit tout d'abord
pas de ce que nous recevions
des gens avec une formation
professionnelle spéciale, mais
de ce que nous recevions des
humains à partir de
l'immédiate pratique de la vie
de l'économie qui ont la
confiance de ceux qui font
l'économie. Alors, la suite se
donnera déjà quand dans les
faits sera disponible le
sérieux et dans les faits sera
disponibles la bonne volonté
avec comme base de créer
quelque chose de nouveau.
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09
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Dann
haben wir zunächst aber erst den
Grundstock, den wir zur
praktischen Arbeit brauchen.
Diese Betriebsräte werden dann
als solche dasein und werden
eine Betriebsräteschaft bilden.
Dann muß sich diese
Betriebsräteschaft klar darüber
sein, daß sie diejeni ge
Körperschaft sein muß, aus der
zunächst die Gesundung unseres
Wirtschaftslebens hervorgehen
muß. Es geht heute nicht darum,
daß wir halbe oder
Viertelsmaßregeln treffen,
sondern darum, daß tatsächlich
von Grund auf gearbeitet wird.
Das kann nur geschehen, wenn wir
die Menschen haben, die geneigt
sind, von Grund auf zu arbeiten.
Lassen Sie sich nicht betören
dadurch, daß gesagt wird, es
gäbe in der Arbeiterschaft nicht
genügend vorgebildete Leute. Das
wird sich als der größte Irrtum,
vielleicht auch als der größte
Unsinn erweisen. Denn es handelt
sich zunächst nicht darum, daß
wir Leute mit einer speziellen
Fachbildung bekommen, sondern
darum, daß wir aus der
unmittelbaren Praxis des Wirt
schaftslebens heraus Menschen
bekommen, die das Vertrauen der
Wirtschaftenden haben. Dann wird
sich das Weitere schon erge ben,
wenn tatsächlich vorhanden sein
wird der Ernst und tatsächlich
vorhanden sein wird der gute
Wille, von Grund auf etwas Neues
zu schaffen.
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Nous
avons donc alors, quand nous
avons mis sur pieds à partir des
entreprises particulières les
conseils d'entreprise, la
compagnie des conseils
d'entreprise. Alors, nous avons
besoin comme à la suite d'une
assemblée générale, dans une
certaine mesure une assemblée
plénière de cette compagnie des
conseils d'entreprise. Et cette
compagnie de conseils
d'entreprise doit, sans faire
attention à ce qui de certaines
positions sera fabriqué de lois
sur les conseils d'entreprise,
mais bien à partir des
expériences de la vie de
l'économie se donner elle-même
une constitution. Elle doit se
considérer comme une assemblée
originelle. Dans cette compagnie
de conseils d'entreprise, il
doit être traité sur les
habilitations, sur les tâches,
sur l'entière position de la
compagnie des conseils
d'entreprise elle-même. Cela
peut seulement se passer par ce
que, dans cette assemblée
plénière, sera tout d'abord
parlé sur ce qui est en fait à
faire en vue d'une guérison de
la vie de l'économie. Il ne
s'agit donc pas que maintenant
nous théorisions beaucoup sur ce
que les conseils d'entreprise
ont à faire. Cela doit se
montrer soi-même de l'assemblée
plénière de la compagnie des
conseils d'entreprise.
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10
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Wir
haben also dann, wenn wir aus
den einzelnen Betrieben. heraus
die Betriebsräte auf die Beine
gestellt haben, die
Betriebsräteschaft. Dann
brauchen wir als nächstes eine
Vollversammlung, gewissermaßen
eine Plenarversammlung dieser
Betriebsräteschaft. Und diese
Betriebsräteschaft muß sich,
ungeachtet dessen, was von
gewissen Stellen her als Gesetz
über die Betriebsräte fabriziert
wird, aus den Erfahrungen des
Wirtschaftslebens heraus selbst
eine Konstitution geben. Sie muß
sich als eine Urversammlung
ansehen. In dieser
Betriebsräteschaft muß
verhandelt werden über die
Befugnisse, über die Aufgaben,
über die ganze Stellung der
Betriebs räteschaft selber. Das
kann nur geschehen dadurch, daß
in dieser Vollversammlung
zunächst über das gesprochen
wird, was eigent lich
hinsichtlich einer Gesundung
unseres Wirtschaftslebens zu tun
ist. Es geht also nicht darum,
daß wir jetzt viel
theoretisieren über dasjenige,
was die Betriebsräte zu tun
haben. Das muß sich aus der
Vollversammlung der
Betriebsräteschaft selber
ergeben.
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Retenons
tout d'abord : on ne peut pas
socialiser une entreprise
particulière. Cela est une
pleine absurdité, là, on peut
seulement individualiser en
entreprise. Socialiser on ne
peut que dans un domaine
économique fermé. C'est pourquoi
aussi nous n'avons pas besoin
d'une quelconque prescription
générale sur la fonction des
conseils d'entreprise dans les
entreprises particulières comme
aussi maintenant cela vient à
nouveau à l'expression dans les
lois, mais nous avons besoin
d'une constitution
interentreprise de la compagnie
des conseils d'entreprise. Une
compagnie des conseils
d'entreprise sur un domaine
économique fermé doit être un
tout. Quand alors cette
assemblée plénière, cette
assemblée d'origine s'est donné
une constitution, alors elle
agira en retour sur les
entreprises.
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Halten
wir zunächst fest: Man kann
nicht einen einzelnen Betrieb
sozialisieren. Das ist völliger
Unsinn, da kann man nur
betrieblich individualisieren.
Sozialisieren kann man nur ein
geschlossenes Wirtschaftsgebiet.
Daher brauchen wir auch nicht
irgendwelche allgemeinen
Vorschriften über die Funktion
der Betriebsräte in einzelnen
Betrieben, wie es auch jetzt
wiederum in den Gesetzen zum
Ausdruck kommt, sondern wir
brauchen eine
zwischenbetriebliche
Konstitution der
Betriebsräteschaft. Eine
Betriebsräteschaft über ein
geschlossenes Wirtschaftsgebiet
muß ein Ganzes sein. Wenn dann
diese Vollversammlung, diese
Urver Sammlung, sich eine
Konstitution gegeben hat, dann
wird das zurückwirken können auf
die Betriebe.
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En
un prochain pas, on devra
alors choisir une commission
de cette assemblée plénière de
la compagnie des conseils
d'entreprise qu'on pourrait
nommer directoire de la
compagnie des conseils
d'entreprise ou conseil
central de la compagnie des
conseils d'entreprise. Devrait
être choisi d'après un mode de
choix qui provient entièrement
à nouveau de la compagnie des
conseils d'entreprise
elle-même. Quand ce conseil
central de la compagnie des
conseils d'entreprises est là,
alors est fait un pas
essentiel. Car ce dont dans le
futur nous avons besoin à
l'intérieur du corps
économique est quelque chose
de tel comme une
représentation économique ou
ma foi quand nous voulons
utiliser l'ancien mot, une
chose comme un ministère de
l'économie. Ces choses ne
peuvent se montrer d'aucune
autre manière tout d'abord
dans la période de transition
que comme nous cherchons la
représentation sur le chemin
par l'assemblée d'origine,
cette assemblée plénière de la
compagnie des conseils
d'entreprise. Et nous devons
pour avoir une base dans les
temps à venir compte tenu d'un
ordre de société socialiste,
avoir créer à partir de cette
compagnie des conseils
d'entreprise une position
centrale qui est à tout moment
en mesure de former ce qui
pourrait être nommé un
ministère de l'économie. Donc,
nous devons préparer dans
cette direction ce qui peut
être une représentation
vraiment conforme aux choses
de la vie de
l’économie
à partir de la société
sociale. Si nous ne
travaillons pas de cette
manière alors nous abordons,
non préparés, le moment qui interviendra
donc très certainement,
auquel la socialisation
devrait être attaquée, et cela
n'a pas la
permission
de nous aborder non préparés !
Cela est aujourd'hui une
question fondamentale. Le
moment ne doit pas nous
aborder non préparés.
Celui qui a le pouvoir, il
doit – et vous voyez, il
s'agit toutefois, en un sens
raisonnable, d'une question de
pouvoir -, de savoir ce qu'il
a à faire. Cela a donc tout de
suite été le caractéristique,
le signe distinctif du
9 novembre que les gens
qui sont parvenus au sommet
n'ont pas su ce qui est à
faire. Il doit pour cela être
veillé, que les humains soient
là qui savent ce qu'ils ont à
faire. 04331090092198928051919
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12
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In
einem nächsten Schritt muß dann
aus dieser Vollversammlung der
Betriebsräteschaft heraus ein
Gremium gewählt werden, das man
nennen könnte:
Betriebsräteschaft-Direktorium
oder Zentral rat der
Betriebsräteschaft. Gewählt
werden müßte nach einem
Wahlmodus, der wiederum ganz aus
der Betriebsräteschaft selbst
hervorgeht. Wenn dieser
Zentralrat der
Betriebsräteschaft da ist, dann
ist ein wesentlicher Schritt
getan. Denn was wir in der
Zukunft innerhalb des
Wirtschaftskörpers brauchen, ist
so etwas wie eine
Wirtschaftsvertretung oder
meinetwillen, wenn wir das alte
Wort gebrauchen wollen, so etwas
wie ein Wirtschaftsministerium.
Diese Dinge können sich auf
keine andere Weise zunächst in
der Übergangszeit ergeben, als
daß wir die Vertretung suchen
auf dem Weg über jene
Urversammlung, jene
Plenarversammlung der
Betriebsräteschaft. Und wir
müssen, um für künftige Zeiten
im Hinblick auf eine
sozialistische
Gesellschaftsordnung eine
Grundlage zu haben, aus dieser
Betriebsräteschaft heraus eine
Zentralstelle geschaffen haben,
die jederzeit imstande ist, das
zu bilden, was ein
Wirtschaftsministerium genannt
werden könnte. Also, wir müssen
in dieser Richtung dasjenige
vorbereiten, was eine wirklich
sachgemäße Verwaltung des
Wirtschaftslebens aus der
sozialen Gesellschaft heraus
sein kann. Arbeiten wir nicht in
dieser Weise, dann wird uns der
Zeitpunkt, der doch ganz gewiß
eintreten wird, zu dem die
Sozialisierung in Angriff
genommen werden soll,
unvorbereitet treffen, und er
darf uns nicht unvorbereitet
treffen! Das ist heute eine
fundamentale Frage. Der
Zeitpunkt darf uns nicht
unvorbereitet treffen. Es muß
derjenige, der die Macht hat —
und Sie sehen, es handelt sich,
allerdings in vernünftigem
Sinne, um eine Machtfrage —,
wissen, was er zu tun hat. Das
ist ja gerade das
Charakteristische, das
Kennzeichnende des 9. November
gewesen, daß die Leute, die an
die Spitze gekommen sind, nicht
gewußt haben, was zu tun ist. Es
muß dafür gesorgt werden, daß
die Menschen da sind, die
wissen, was sie zu tun haben.
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J'ai
déjà souligné à plusieurs
reprises lors de mes conférences
que les conseils d'entreprise ne
suffisent pas aujourd'hui à eux
seuls. D'autres conseils seront
nécessaires. Mais nous n'avons
pas besoin de nous en préoccuper
aujourd'hui, car ce qui importe,
c'est que nous commencions à
travailler pratiquement en
premier sur un point. L'élan de
l'organisme triarticulé n'est pas là pour être
théorisé encore et encore, mais
pour avancer, pour passer
directement au travail vraiment
pratique. Le moment où ce
travail pratique est nécessaire
n'est pas si lointain. Car si
certains cercles se représentent aujourd'hui qu'avec
une sorte de
traité de
paix - une sorte de traité de paix doit
finalement voir le jour - il y
aurait une fin, alors c'est
complètement absurde. Un traité
de paix aujourd'hui n'est pas la
fin, mais le début d'une période
que nous allons traverser et
dans laquelle la socialisation
devra se faire dans le monde
civilisé à
partir d’une simple nécessité
intérieure, mais par les
peuples.
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13
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Verschiedentlich
schon habe ich in meinen
Vorträgen betont, daß es heute
allein mit Betriebsräten nicht
getan ist. Man wird noch andere
Räteschaften brauchen. Aber
darum brauchen wir uns heute
nicht zu kümmern, denn es geht
ja darum, daß wir zunächst an
einem Punkt praktisch zu
arbeiten beginnen. Der Impuls
zum dreigliedrigen Organismus
ist nicht dazu da, um im mer
wiederum darüber zu
theoretisieren, sondern
überzugehen, unmittelbar
überzugehen zu einer wirklich
praktischen Arbeit. Der
Zeitpunkt, wo man diese
praktische Arbeit braucht, der
braucht nicht mehr gar so ferne
zu liegen. Denn wenn sich heute
gewisse Kreise vorstellen, daß
mit irgendeinem Friedensschluß —
irgendein Friedensschluß muß ja
doch zustande kommen — ein Ende
da wäre, so ist das ein völliger
Unsinn. Mit einem Friedensschluß
ist heute kein Ende da, sondern
es ist ein Anfang gemacht für
eine Zeit, durch die wir
durchgehen werden und in der
sich über die zivilisierte Welt
einfach aus einer inneren
Notwendigkeit heraus, aber
gemacht durch die Menschen, die
Sozialisierung vollziehen muß.
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Nous
devons tenir compte de deux
choses, et ces deux points j’aimerais les placer aujourd'hui encore devant vous en guise
d'introduction. Voyez-vous,
dans de nombreuses réunions
aujourd'hui - et j'ai participé
à un certain nombre de réunions
et de discussions - on parle diversement du capitalisme de la
même manière qu'on en parlait
avant cette catastrophe de la
guerre mondiale. Bien sûr, tous
les dommages du capitalisme sont
toujours aussi valables
aujourd'hui qu'ils l'étaient
avant la guerre, mais le fait du
capitalisme est devenu tout à
fait différent à la suite de
cette catastrophe de la guerre
mondiale. Il suffit de
considérer les conditions en
Allemagne même. Le capitalisme
a, après tout, subi un
changement suite à l'économie de
guerre. L'économie de guerre a,
d'une certaine manière, élevé le
capitalisme à son plus haut
niveau. Et il a pu le faire en
ignorant complètement les
besoins réels des humains, en ne gérant économiquement que pour la guerre.
Mais parce que le capitalisme a
été entraîné dans cette crise
par la création de rien d'autre
que des choses improductives,
l'ensemble du capitalisme est en
fait entré dans un rapport aux
classes ouvrières tout à fait
différent de ce qui était le cas
auparavant. Aujourd'hui, le
capitalisme n'est plus ce qu'il
était avant la catastrophe de la
guerre mondiale. Et ce qui est
réellement présent, c'est qu'il
faut prendre conscience que ce
capitalisme n'est plus dans une
telle position. Car ce
capitalisme a simplement ruiné
la vie économique d'une grande
partie du monde civilisé, il a
sapé la vie économique.
Aujourd'hui, il a déjà tellement
fait, pour sa propre destruction
que cette destruction doit
venir, non pas dans "un certain
temps", comme on disait dans les
milieux socialistes, non pas
dans "un avenir lointain", mais
dans un avenir immédiat, le
capitalisme montrera au monde
civilisé qu'il était en état de continuer à
travailler sous l'ancien régime
et de se placer dans le rapport
au travail salarié que vous
connaissez suffisamment. Mais ce
rapport ne peut pas du tout être établi de nouveau. C'est pourquoi la
question est si brûlante
aujourd'hui : que fait le
prolétariat au moment où, par
l'autodestruction du
capitalisme, la tâche de
remodeler le monde lui incombe ?
Le capitalisme pourrait
continuer à fonctionner sous les anciennes
conditions. Il
ne le peut plus. Il ne le peut plus du tout. Le chaos
total, la confusion totale
s'ensuivrait si le capitalisme
continuait à fonctionner de
cette manière.
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14
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Zweierlei
müssen wir ja berücksichtigen,
und diese zwei Punkte möchte ich
heute noch einleitungsweise vor
Sie hinstellen. Sehen Sie, es
wird heute vielfach in
Versammlungen — und ich habe ja
nun jetzt recht viele
Versammlungen und Diskussionen
mitgemacht — über Kapitalismus
geredet, und zwar so, wie
geredet worden ist vor dieser
Weltkriegskatastrophe.
Selbstverständlich gelten all
die Schäden des Kapitalismus
heute noch genauso wie vor dem
Kriege, aber die Tatsache des
Kapitalismus ist durch diese
Weltkriegskatastrophe eine ganz
andere geworden. Bedenken Sie
nur die Verhältnisse in
Deutschland selbst. Der
Kapitalismus hat ja eine
Veränderung durchgemacht durch
die Kriegswirtschaft. Die
Kriegswirtschaft hat in einer
gewissen Weise den Kapitalismus
bis zu seiner höchsten Höhe
erhoben. Und sie konnte das
dadurch, daß völlig an den
wirklichen Bedürfnissen der
Menschen vorbeigewirtschaftet
wurde, indem nur für den Krieg
gewirtschaftet wurde. Dadurch
aber, daß der Kapitalismus in
diese Krisis hineingetrieben
worden ist, indem nur
Unproduktives geschaffen wurde,
dadurch ist tatsächlich der
ganze Kapitalismus in ein ganz
anderes Verhält nis zur
Arbeiterschaft getreten, als
dies früher der Fall war. Heute
steht der Kapitalismus nicht so
da wie vor der
Weltkriegskatastrophe. Und
dasjenige, was eigentlich
vorliegt, ist, daß man sich
bewußt werden müßte, daß dieser
Kapitalismus nicht mehr so
dasteht. Denn dieser
Kapitalismus hat, wenn das auch
heute noch nicht so stark
hervortritt, das
Wirtschaftsleben über einen
großen Teil der zivilisierten
Welt einfach ruiniert, er hat
das Wirtschaftsleben unterhöhlt.
Er hat heute schon so viel getan
zu seiner eigenen Vernichtung,
daß diese Vernichtung kommen
muß, nicht in «irgend einer
Zeit», wie man früher in
sozialistischen Kreisen
gesprochen hat, nicht in «einer
fernen Zukunft», sondern in
unmittelbarer Zukunft wird der
Kapitalismus über die
zivilisierte Welt hin zeigen,
daß er imstande war, unter dem
alten Regime fortzuarbeiten und
sich in das Ihnen ja genügend
bekannte Verhältnis zur
Lohnarbeiterschaft zu setzen.
Aber dieses Verhältnis, das kann
gar nicht wieder hergestellt
werden. Daher ist heute die
Frage so brennend: Was tut das
Proletariat in dem Augenblick,
in dem ihm durch die
Selbstvernichtung des
Kapitalismus die Aufgabe
zufällt, die Welt neu zu
gestalten? Der Kapitalismus
konnte unter den alten
Verhältnissen fortwirtschaften.
Er kann dies jetzt nicht mehr.
Er kann es gar nicht. Es würde
ein völliges Chaos, eine völlige
Wirrnis eintreten, wenn der
Kapitalismus so fortwirtschaften
würde.
|
Supposons
qu'une quelque paix viendrait en l’état, aussi quand ceux qui veulent
maintenant la rejeter la
rejettent. Une quelque chose doit quand même venir
en l’état.
Mais ce qui vient toujours en
l’état, cela pourrait quand même seulement consister en ce que -
je vous demande de retenir cela
- avec l'aide du
capitalisme
de
l'Entente, qui n'est pas encore
complètement brisé, l'Europe
centrale et orientale sera
piétinée à mort, nous aurions
l'esclavage jusqu'au Rhin, en particulier pour les humains travaillant. Cela pourrait alors seulement être si
le capitalisme de l'Entente
n'était pas mis à mal. Car que
pourrait-il alors se présenter ? Tout homme pratique
peut se le dire clairement. Il
se produirait notamment ce qui suit : supposons que la paix
se réalise, cette paix qui,
après tout, est une paix du
capitalisme de l'Europe centrale
et orientale, qui s'est en fait
déjà effrité avec le capitalisme
de l'Entente, car le prolétariat
n'a été appelé nulle part,
malgré le gouvernement
socialiste, à participer de
quelque façon que ce soit aux
destinées du monde. Supposons
donc que cette paix se réalise,
alors elle n'aurait de sens que
si le prolétariat allemand était
prêt à reconstruire le
capitalisme en se contentant
d'un salaire terriblement bas.
S'il acceptait ce salaire
terriblement bas, avec lequel il
mourrait progressivement de
faim, alors, par ce bas salaire, le
capitalisme allemand pourrait à
nouveau se relever, et il
pourrait être payé aux dépens de
la classe ouvrière, pour ainsi
dire, ce que demande le
capitalisme de l'Entente. C'est
un des
cas.
|
15
|
Nehmen
wir einmal an, irgendein Friede
käme zustande, auch dann, wenn
diejenigen, die ihn jetzt
ablehnen wollen, ihn ablehnen.
Irgend etwas muß doch zustande
kommen. Was immer aber zu stande
kommt, das könnte doch nur darin
bestehen — das bitte ich
durchaus festzuhalten —, daß mit
Hilfe des noch nicht völlig
geknickten Entente-Kapitalismus
totgetreten würden Mittel- und
Osteuropa, daß wir eine
Versklavung bis zum Rhein,
insbesondere für die arbeitenden
Menschen, haben würden. Das
könnte nur dann sein, wenn der
Entente-Kapitalismus nicht
geknickt würde. Denn was könnte
dann eintreten? Das kann sich
jeder praktische Mensch klar
sagen. Es würde nämlich
folgendes eintreten: Nehmen wir
an, der Friede käme zustande,
dieser Friede, der ja ein Friede
des eigentlich schon
abgewirtschafteten Kapitalismus
von Mittel-und Osteuropa mit dem
Entente-Kapitalismus ist, denn
das Proletariat ist bis jetzt
nirgends, trotz der
sozialistischen Regierung,
irgendwie aufgerufen worden,
teilzunehmen an den Geschicken
der Welt. Nehmen wir also an,
dieser Friede kommt zustande,
dann würde er nur einen Sinn
haben, wenn sich das deutsche
Proletariat dazu bereit fände,
den Kapitalismus wieder
aufzubauen dadurch, daß es sich
mit einem furchtbar niedrigen
Lohn begnügen würde. Würde es
diesen furchtbar niedrigen Lohn,
bei dem es allmählich verhungern
würde, akzeptieren, dann könnte
durch diesen niederen Lohn der
deutsche Kapitalismus sich
wieder erheben, und es könnte
auf Kosten der Arbeiterschaft
sozusagen bezahlt werden, was
der Entente-Kapitalismus
verlangt. Das ist der eine Fall.
|
L'autre
cas est, ce que vous ne croirez
probablement pas, qu'il arrive
que, par exemple, le prolétariat
américain et anglais décide de
travailler le moins cher
possible, avec les salaires les
plus bas possibles, afin de
pouvoir livrer à l'Allemagne des
moyens de production, que
l'Allemagne ne peut d'abord
payer que si, à son tour, le
prolétariat travaille presque
pour rien. Pour le prolétaire
allemand, le résultat dans les
deux cas est qu'il se trouve
dans une situation terrible. La
libération de cette situation ne
peut être obtenue que par une
véritable socialisation qui
place la vie sociale sur une
base entièrement différente. Si
vous amenez le capitalisme hors de l'ordre social comme cela a souvent été décrit, alors ce qui peut venir
en l’état
comme paix, compensation ou accord ne peut pas être
quelque chose qui se conclut
entre les capitalistes d'Europe
centrale et orientale et les
capitalistes occidentaux, mais
seulement quelque chose qui
émerge de la société devenant de plus en plus
socialiste. Et cela seul peut
créer des conditions saines dans
les relations internationales.
Car alors
ce sera ainsi, que tout
de suite
par le traité de paix, le
capitalisme d'Europe centrale et
orientale, qui n'est plus en
mesure de se tenir sur ses deux
pieds, devra effectivement
quitter la scène. Et cela aura
pour conséquence que le
capitalisme pourra aussi être combattu de
manière réelle dans les États de
l'Entente. Car s'il n'y a aucun capital en un endroit
et que la vie productive prévaut
pourtant, la puissance
productive prévaut, alors on doit se comporter à une telle économie
productive d'une manière tout à
fait autre que si l'on a l'espoir
que le capitalisme reprenne des
forces et verse une indemnité de
guerre ou du
genre.
Vous voyez, je dis cette dernière chose seulement pour la raison que
vous ne pouvez pas croire que
quoi que ce soit est reporté à
un avenir lointain. C'est une
question de
l'avenir
très proche, il s’agit de ce que le temps qui commence par
le nécessaire accord des peuples ou par le traité de paix, soit ou bien le début d'une
situation terrible pour le
prolétariat d'Europe centrale et
orientale, ou bien le début d'une
véritable socialisation qui doit
naître de votre courage, de
votre force, de votre
clairvoyance/vue juste dans la nécessité. C'est ce
que je voulais indiquer à l'avance.
|
16
|
Der
andere Fall ist der, daß, was
Sie wahrscheinlich nicht glauben
werden, es eintritt, daß sich
zum Beispiel das amerikanische
und das englische Proletariat
dazu entschließt, möglichst
billig, mit möglichst niedrigen
Löhnen zu arbeiten, damit an
Deutschland Produktionsmittel
geliefert werden können, die
Deutschland zu nächst ja nur
dann zahlen kann, wenn wiederum
das Proletariat fast umsonst
arbeitet. Für den deutschen
Proletarier ergibt sich in
beiden Fällen, daß er in eine
furchtbare Lage kommt. Befreiung
aus dieser Lage bringen kann nur
eine wirkliche Sozialisierung,
welche das soziale Leben auf
eine ganz andere Basis stellt.
Wenn Sie auf die Weise, wie es
oftmals geschildert wurde, den
Kapitalismus herausbringen aus
der sozialen Ordnung, dann kann
dasjenige, was als Friede oder
Ausgleich oder Verständigung
zustande kommt, nicht irgend
etwas sein, was abgeschlossen
wird zwischen den Kapitalisten
Mittel- und Osteuropas und den
westlichen Kapitalisten, sondern
es kann nur etwas sein, was
hervorgeht aus der immer
sozialistischer werdenden
Gesellschaft. Und das allein
kann gesunde Verhältnisse in den
internationalen Beziehungen
herbei führen. Denn dann wird es
so sein, daß gerade durch den
Friedensschluß der heute nicht
mehr auf seinen Beinen stehende
mittel- und osteuropäische
Kapitalismus tatsächlich von der
Bildfläche abtreten muß. Und das
wird im Gefolge haben, daß auch
in den Entente-Staaten der
Kapitalismus in einer wirklichen
Weise bekämpft werden kann. Denn
wenn es an irgendeinem Orte kein
Kapital gibt und dennoch
produktives Leben herrscht,
produktive Kraft herrscht, dann
muß man in ganz anderer Weise zu
einer solchen produktiven
Wirtschaft sich verhalten, als
wenn man die Hoffnung hat, daß
der Kapitalismus wieder erstarkt
und einem die
Kriegsentschädigung zahlt oder
dergleichen. Sie sehen, ich sage
das letztere nur aus dem Grunde,
damit Sie nicht glauben, daß
irgend etwas in eine ferne
Zukunft geschoben wird. Es geht
um die allernächste Zukunft, es
geht darum, daß die Zeit, die
beginnt mit der notwendigen
Verständigung der Völker oder
mit dem Friedensschluß, entweder
der Anfang einer furchtbaren
Lage des mittel- und
osteuropäischen Proletariats
sein wird oder der Anfang sein
wird einer wirklichen
Sozialisierung, die hervorgehen
muß aus Ihrem Mut, aus Ihrer
Kraft, aus Ihrer Einsicht in die
Notwendigkeit. Das ist es, was
ich vorausschicken wollte.
|
Je
crois qu'aujourd'hui, nous
devrions parler sur la compagnie des conseils d'entreprise, mais de
manière à ce que cela
débouche sur une action réelle,
afin que nous ne
parlions
pas simplement, mais que nous voyions
comment l'impulsion pour la
triarticulation de l'organisme social
consiste en
ce
qu'il contiennne des pensées qui
peuvent être mises sur pied, qui
peuvent venir à des faits.
|
17
|
Ich
glaube, daß wir uns heute über
die Betriebsräteschaft unter
halten sollen, aber so, daß das
zu einem wirklichen Tun führt,
damit wir nicht bloß reden,
sondern sehen, wie der Impuls
zur Dreigliederung des sozialen
Organismus darin besteht, daß er
Gedanken enthält, die auf die
Beine gestellt werden können,
die zur Tat werden können.
|
Discussion
|
18
|
Diskussion
|
L’orateur
de la discussion
Biel s'oppose au projet de
loi sur les conseils d'entreprise proposé
par le gouvernement et à un
article paru dans la Feuille du jour sur le gouvernement de
coalition.
|
19
|
Diskussionsredner
Biel wendet sich gegen das von
der Regierung vorgeschlagene
Gesetz über die Betriebsräte und
gegen einen Artikel im Tagblatt
über die Koalitionsregierung.
|
04331096105198928051919 L'orateur
de la discussion Lang demande :
si les conseils d'entreprise
devraient être nommés ou élus,
s'il est pensé que des préposés/employés et des directeurs, des
directeurs techniques ou
commerciaux ont à voter avec ? Il est quand même important que les lois
ou règlements qui seront faits
soient aussi faits vraiment par
des gens qui voient le contexte d’ensemble.
|
20
|
Diskussionsredner
Lange fragt: Ist, wenn die
Betriebsräte gewählt oder
ernannt werden sollen, daran
gedacht, daß Angestellte und
Direktoren, technische oder
kaufmännische Direktoren,
mitzuwählen sind? Es ist doch
wichtig, daß die Gesetze oder
Bestimmungen, die gemacht
werden, auch wirklich von Leuten
gemacht werden, die den gesamten
Zusammenhang überblicken.
|
Rudolf
Steiner : la question est
extraordinairement importante.
Il s'agit donc que nous mettions
quelque chose sur pied, qui peut
travailler. N'est-ce pas,
travailler dans les actuelles
formes économiques sans les
directeurs spirituels on ne le
peut évidemment pas. L'économie
serait poussée dans une impasse.
La production se trouverait
silencieuse après un temps
relativement court, si on ne
gagnait pas la direction
technique pour cela. Vous savez
donc qu'en Russie par les
différents rapports – sur
lesquels il serait intéressant
de s'entretenir aussi une fois –
il n'a pas été possible,
de gagner les directeurs
techniques correspondants pour
le véritable concept de
socialisation, ainsi qu'on se
tenait devant le fait que d'un
côté, il était peut être là, un prolétariat de
travailleurs manuels même
suffisamment grand, lesquels
auraient pu accueillir le
concept de socialisation, et de
l'autre côté ce n'était pas
possible, de gagner la masse des
travailleurs spirituels ainsi
nommés pour le concept de
socialisation. La conséquence de
cela était ce qui pour la Russie
devra être le plus souvent
regretté : le sabotage de cette
compagnie de travailleurs
spirituels. Ce sabotage de la
compagnie de travailleurs
spirituels doit absolument être
évité, cela signifie : il est
nécessaire que tous les leviers
soient mis en mouvement
maintenant pour surmonter ce qui
est là comme obstacle à
l'intérieur de la compagnie des
travailleurs spirituels. Ne
méconnaissons pas quels lourds
obstacles sont là.
|
21
|
Rudolf
Steiner: Die Frage ist
außerordentlich wichtig. Es
handelt sich ja eben darum, daß
wir etwas zustande bringen, was
arbeiten kann. Nicht wahr,
arbeiten in der gegenwärtigen
Wirtschaftsform ohne die
geistigen Leiter kann man
selbstverständlich nicht. Die
Wirtschaft würde in eine
Sackgasse hineingetrieben
werden. Die Produktion würde
nach verhältnismäßig kurzer Zeit
stillestehen, wenn man nicht die
technische Leitung dafür
gewänne. Sie wissen ja, daß in
Rußland durch die verschiedenen
Verhältnisse — über die es ja
interessant wäre, sich auch
einmal zu unterhalten -- es
nicht möglich gewesen ist, die
technischen Leiter entsprechend
für den wirklichen
Sozialisierungsgedanken zu
gewinnen, so daß man also dort
vor der Tatsache stand, daß auf
der einen Seite ein vielleicht
sogar genügend großes
Handarbeiterproletariat da war,
welches den
Sozialisierungsgedanken hätte
aufnehmen können, und auf der
anderen Seite es nicht möglich
war, die Masse der sogenannten
geistigen Arbeiter für den
Sozialisierungsgedanken zu
gewinnen. Die Folge davon war
dasjenige, was für Rußland am
meisten bedauert werden muß: die
Sabotage dieser geistigen
Arbeiterschaft. Diese Sabotage
der geistigen Arbeiterschaft muß
unbedingt vermieden werden, das
heißt: Es ist notwendig, daß
alle Hebel in Bewegung gesetzt
werden müssen, um dasjenige zu
überwinden, was als Hindernis
innerhalb der geistigen
Arbeiterschaft da ist. Verkennen
wir eben nicht, welche schweren
Hindernisse da sind.
|
Voyez-vous,
j'ai donc aussi déjà parlé là
dessus ici. N'est-ce pas, nous
nous tenons donc aujourd'hui une
fois devant le fait que le
prolétariat par une longue
formation est formé
politiquement à un certain
degré. La formation politique ne
consiste donc pas que l'on sache
jusque dans le détail l'un ou
l'autre, mais qu'on ait une
constitution de base de l'âme
qui est politique. Cela a le
prolétariat, mais pas ceux qui
appartiennent aux cercles de la
compagnie des travailleurs
spirituels ainsi nommés. Cette
compagnie des travailleurs
spirituels, elle s'est habituée
à soigner en elle ce qu'on
pourrait nommer une mentalité
d'autorité. Si cette autorité
est maintenant une autorité
d’État ou une autorité de
fabrique n'est pas décisif. Il
est important de savoir que dans
ces cercles règne une profonde
mentalité d'autorité.
Certainement, l'individu
aimerait se révolter
intérieurement, la plupart le
font avec le poing dans la poche
du pantalon. Mais il n'est pas à
se passer de la compagnie des
travailleurs spirituels pour la
véritable socialisation. C'est
pourquoi je dis : il est
nécessaire de gagner les
préposés et les directeurs de
fabrique et avant tout parmi eux
ceux qui ont un sens et un cœur
pour une véritable
socialisation.
|
22
|
Sehen
Sie, ich habe ja auch über dies
hier schon gesprochen. Nicht
wahr, wir stehen ja heute einmal
vor der Tatsache, daß das
Proletariat durch eine lange
Schulung in einem gewissen Grade
politisch geschult ist. Das
Proletariat ist, wenn das
vielleicht auch nicht für jeden
einzelnen gilt, politisch
geschult. Politische Schulung
besteht ja nicht darin, daß man
bis in die Einzelheiten das eine
oder andere weiß, sondern darin,
daß man eine gewisse
Grundverfassung der Seele hat,
die politisch ist. Das hat das
Proletariat, das haben aber
diejenigen nicht, die den
Kreisen der sogenannten
geistigen Arbeiterschaft
angehören. Diese geistige
Arbeiterschaft, die hat sich
daran gewöhnt, in sich zu
pflegen, was man nennen könnte
Obrigkeitsgesinnung. Ob diese
Obrigkeit nun eine
Staatsobrigkeit oder eine
Fabrikobrigkeit ist, ist nicht
entscheidend. Wichtig ist zu
wissen, daß in diesen Kreisen
eine tiefe Obrigkeitsgesinnung
herrscht. Gewiß, der einzelne
mag innerlich revoltieren,
meistens tut er es aber mit der
Faust in der Hosentasche. Aber
zu entbehren für die wirkliche
Sozialisierung ist die geistige
Arbeiterschaft nicht. Deshalb
sage ich: Es ist nötig, die
Angestellten und auch die
Betriebsleiter zu gewinnen und
vor allem unter ihnen diejenigen
zu gewinnen, welche einen Sinn
und ein Herz haben für wirkliche
Sozialisierung.
|
Nous
n’aurions pas la permission de le laisser venir à
ce qu’alors, quand le moment
est là, soit fondé
une sorte de ministère de
l'économie, que ce ministère soit nécessaire, de se
placer cinq ou six ou douze
sièges comme sommet supérieur et
de continuer à travailler tout
l'appareil dans la vieille
mentalité. Mais aussi nous n'aurions
pas la permission de laisser venir
quelque chose d'autre. Monsieur
Biel a très bien évoqué de quoi
il s'agirait, si
devenait réalité quelque chose comme ce qui repose dans cette
malheureuse loi sur la compagnie
des conseils
d'entreprises, qui maintenant
doit sortir.
|
23
|
Wir
dürfen es nicht dahin kommen
lassen, dann, wenn der Zeitpunkt
da ist, eine Art
Wirtschaftsministerium so zu
begründen, daß dieses
Ministerium genötigt ist, sich
fünf oder sechs oder zwölf
Sessel hinzustellen als obere
Spitze, und der ganze Apparat in
der alten Gesinnung
weiterarbeitet. Aber noch zu
etwas anderem dürfen wir es auch
nicht kommen lassen. Herr Biel
hat es ganz gut angedeutet, um
was es sich handeln würde, wenn
so etwas Wirklichkeit würde wie
das, was über die
Betriebsräteschaft in diesem
unglücklichen Gesetz liegt, das
jetzt herauskommen soll.
|
Je
vous ai donc dit que c'est un
fait essentiel que nous nous
tenons tout de suite maintenant
en un instant où le capitalisme
s'est en fait ruiné et ne peut
pas à nouveau se reconstruire de
lui-même. Si une reconstruction devait
se passer, elle doit se passer
par les humains qui travaillent.
Les capitalistes ne peuvent pas
continuer. Mais c'est ce qui
prouve qu'on doit saisir le
moment. Des lois telles que celle
qui devrait là devenir réalité,
elles sont appropriées à ce qu'avec l'aide de
la compagnie des travailleurs
conduite dans l'erreur du
capitalisme, qui ne peut pas
s'aider lui-même, il sera à
nouveau retapé et accédera à la
vieille domination. La compagnie
des travailleurs devrait former
des conseils d'entreprise
tels que par toute leur
manière, comme ils sont
aménagés, ils
aident
de nouveau à mettre debout le
capitalisme. À l'encontre de
cela nous pouvons seulement
travailler quand à partir de
l'humanité travaillant vraiment,
une compagnie de conseils
d'entreprise sera créée de bas
en haut et qu'elle se donne
elle-même une constitution, cela
signifie, ne se soucie pas de ce
qui au fond veut être une
poursuite de l'ancien
capitalisme parce ce que cela ne
peut se penser le monde
autrement qu'aménagé
capitalistement.
|
24
|
Ich
habe Ihnen ja gesagt, daß es
eine wesentliche Tatsache ist,
daß wir gerade jetzt in einem
Zeitpunkte stehen, wo sich
eigentlich der Kapitalismus
ruiniert hat und sich nicht
wiederum aus sich selber
aufbauen kann. Wenn ein Aufbau
geschehen soll, muß er von den
arbeitenden Menschen her
geschehen. Die Kapitalisten
können nicht weitermachen. Das
ist dasjenige, was aber beweist,
daß man den Zeitpunkt ergreifen
muß. Solche Gesetze wie das, was
da Wirklichkeit werden soll, die
sind dazu geeignet, daß mit
Hilfe der irregeführten
Arbeiterschaft der Kapitalismus,
der sich selbst nicht helfen
kann, wiederum aufgepäppelt wird
und zur alten Herrschaft
gelangt. Die Arbeiterschaft soll
solche Betriebsräte bilden, die
durch ihre ganze Art, wie sie
eingerichtet sind, dem
Kapitalismus wieder aufhelfen.
Dem können wir nur
entgegenarbeiten, wenn aus der
wirklich arbeitenden Menschheit
heraus eine Betriebsräteschaft
von unten herauf geschaffen wird
und sich selbst eine
Konstitution gibt, das heißt
sich nicht kümmert um das, was
im Grunde eine Fortsetzung des
alten Kapitalismus sein will,
weil es sich die Welt nicht
anders als kapitalistisch
eingerichtet denken kann.
|
Nous
devons être entièrement clairs
vis-à-vis de nous-mêmes que nous
avons comme première tâche, de
mettre absolument sur pied les
conseils d'entreprise et que,
aussi loin ça va, dans cette
compagnie des conseils
d'entreprise, nous avons aussi
besoin des travailleurs
spirituels. Ceux-là qui n'ont
aucun sens et aucun cœur pour la
socialisation, nous ne pouvons
donc pas les utiliser là.
|
25
|
Wir
müssen uns ganz klar darüber
sein, daß wir als erste Aufgabe
haben, die Betriebsräte
überhaupt auf die Beine zu
stellen, und daß wir, soweit es
geht, in dieser
Betriebsräteschaft auch die
geistigen Arbeiter brauchen.
Diejenigen, die keinen Sinn und
kein Herz haben für die
Sozialisierung, die können wir
dort nicht brauchen.
|
Il
s'agirait aussi à peine d'avoir
le plus de directeurs ou
pointures là-dedans, mais avant
toutes choses ceux qui doivent
vraiment travailler
spirituellement. Alors, il est
possible, à partir d'une telle
compagnie de conseils
d'entreprise, de venir à bout de
quelque chose comme une
socialisation. Mais
prononcez-vous à une telle loi,
comme elle est maintenant
projetée, alors vous n'avez rien
d'autre que la vieille
commission des travailleurs
rebaptisée. Ce n'est qu'un
rebaptême, et évidemment – parce
qu'on ne peut avoir les deux
l'un à côté de l'autre – les
vieilles commissions de
travailleurs doivent être
supprimées. Les vieilles
commissions de travailleurs ne
pouvaient pas supprimer le
capitalisme, les nouveaux
conseils d'entreprise fondés
d'après la loi ne le feront pas
non plus.
|
26
|
Es
würde sich auch kaum darum
handeln, möglichst viele
Direktoren oder Spitzen darin zu
haben, sondern vor allen Dingen
diejenigen, die geistig wirklich
arbeiten müssen. Dann ist es
möglich, aus einer solchen
Betriebsräteschaft heraus, so
etwas wie die Sozialisierung zu
bewältigen. Bekennen Sie sich
aber zu einem solchen Gesetz,
wie es jetzt projektiert wird,
dann haben Sie nichts anderes
als die alten Arbeitsausschüsse
umgetauft. Es ist nur eine
Umtaufung, und
selbstverständlich — weil man
die beiden nicht nebeneinander
haben kann — sollen die alten
Arbeiterausschüsse abgeschafft
werden. Die alten
Arbeiterausschüsse konnten den
Kapitalismus nicht beseitigen,
die nach dem Gesetz zu
begründenden neuen Betriebsräte
werden es auch nicht tun.
|
Donc,
nous devons aussi loin que
possible mettre sur pied une
compagnie de conseils
d'entreprise, et
celle-là doit pouvoir activer
les entreprises à partir
d'elle-même. Nous n'avons pas la permission en cela de penser
purement à de l'agitation, mais
nous devons penser au travail
pratique duquel les entreprises
pourront être formées à nouveau.
Là il ne suffit pas qu'on
représente la conception que la
production devrait être
socialisée, mais il s'agit qu'on
sache le plus exactement
possible comment elle devra être
socialisée. Cela se passera par
ce que nous obtenions vraiment
la compagnie des travailleurs
spirituels dans la compagnie des
conseils d'entreprise. Là-dessus
doit être orienté notre effort.
C'est pourquoi la mentalité
apolitique des travailleurs
spirituels devra être mise de
côté. Et aussi ce sur quoi sera
aujourd'hui attendu, nous
n'aurions pas le droit de le
perdre des yeux.
|
27
|
Also,
wir müssen so weit wie möglich
eine Betriebsräteschaft zustande
bringen, und die muß aus sich
selbst heraus die Betriebe
betreiben können. Wir dürfen
dabei nicht bloß an Agitation
denken, sondern wir müssen an
die praktische Arbeit denken,
aus der heraus die Betriebe neu
gestaltet werden können. Da
reicht es nicht aus, daß man die
Auffassung vertritt, daß die
Produktion sozialisiert werden
soll, sondern es kommt darauf
an, daß man möglichst genau
weiß, wie sie sozialisiert
werden muß. Das wird dadurch
geschehen, daß wir wirklich die
geistige Arbeiterschaft in die
Betriebsräteschaft
hereinbekommen. Darauf muß unser
Bestreben gerichtet sein. Daher
muß die unpolitische Gesinnung
der geistigen Arbeiter beseitigt
werden. Und auch dasjenige,
worauf heute gewartet wird,
dürfen wir nicht aus dem Auge
verlieren.
|
Aujourd'hui,
il sera donc, sous les conditions
que vous connaissez peut-être
assez, attendu du
non-prolétariat que pas
seulement quelque socialisation
se constitue, mais que le
prolétariat pourra être
surmonté. N'oubliez pas, il y a
des expressions telles que celle d'un grand industriel
allemand qui a dit : nous,
grands industriels, nous pouvons
attendre, et nous attendrons,
jusqu'à ce que les travailleurs
viennent à la porte de nos
fabriques et prient après du
travail ! - Cette mentalité
n'est pas rare. On attend sur ce que les
travailleurs se laissent
quand même abattre. Et cela est
ce qui devra être empêché par la
réalité. C'est de cela qu'il
s'agit. Il vaut aussi de penser
à ce quand on s'occupe avec la
question comment les
travailleurs spirituels sont à
gagner pour notre chose. Au
début de ce qui devrait s'animer
parmi nous comme fait, il doit
premièrement se tenir que des
conseils d'entreprise seront
établis, et deuxièmement
qu'aussi loin que cela va
aujourd'hui, les travailleurs
spirituels devraient en être
aussi.
04331096105198928051919 (…)
|
28
|
Heute
wird ja unter Verhältnissen, die
Sie vielleicht genügend kennen,
von dem Nichtproletariat darauf
gewartet, daß nicht etwa nur
irgendeine Sozialisierung
zustande kommt, sondern daß das
Proletariat überwunden werden
kann. Vergessen Sie nicht, es
gibt solche Aussprüche wie die
eines deutschen
Großindustriellen, der gesagt
hat: Wir Großindustriellen, wir
können warten, und wir werden
warten, bis die Arbeiter an die
Tore unserer Fabriken kommen und
um Arbeit bitten! — Diese
Gesinnung ist nicht selten. Man
wartet darauf, ob sich die
Arbeiter nicht doch unterkriegen
lassen. Und das ist dasjenige,
was durch die Wirklichkeit
verhindert werden muß. Darauf
kommt es an. Hieran gilt es auch
zu denken, wenn man sich mit der
Frage beschäftigt, wie die
geistigen Arbeiter für unsere
Sache zu gewinnen sind. Am
Anfang dessen, was als Tat unter
uns aufleben soll, muß erstens
stehen, daß Betriebsräte
aufgestellt werden, und
zweitens, daß, soweit es heute
geht, auch die geistigen
Arbeiter mit dabei sein müssen.
|
|
29
|
|
Un
intervenant dans la discussion a
demandé : "Qu’est-ce qu'alors
les conseils d'entreprise ont à
faire en réalité ? Et qu’est-ce qui doit être fait
dans un temps très proche ?
|
30
|
Ein
Diskussionsredner fragt: Was
haben denn die Betriebsräte
eigentlich zu tun? Und was muß
in der allernächsten Zeit getan
werden?
|
Rudolf
Steiner : j’aimerais accentuer que ce que j'ai dit
n'est pas pour le proche avenir,
mais pour l’encore plus proche avenir. J'ai
déjà souligné que ce n'est pas
le moment aujourd'hui de
réfléchir beaucoup à la manière
dont nous pouvons mettre en
place des conseils d'entreprise, mais
qu'il s'agit avant tout de
mettre les conseils d'entreprise sur pied
et de venir à une réunion
complète du conseil d'entreprise. Ce qui
est nécessaire avant tout, c'est
que nous ayons des gens de la vie de l’économie
même
qui font alors
le
supplémentaire. Il ne peut s’agir aujourd'hui de dire de
manière exactement circonscrite, en
rapport à des situations particulières, que les conseils d'entreprise ont à faire ceci ou cela,
mais je
me représente que la chose tout à fait pratique.
Certes, parmi ces conseils d'entreprise, il y en
aura qui sauront déjà comment
procéder dans tel ou tel cas en
matière de socialisation,
d'autres ne le sauront pas. Mais
il n'est pas du tout difficile,
s'il y a vraiment de la bonne
volonté, de reconnaître les
vraies tâches à accomplir dans
un avenir très proche.
|
31
|
Rudolf
Steiner: Ich möchte durchaus
betonen, daß das, was ich gesagt
habe, nicht für die nächste,
sondern für die allernächste
Zukunft ist. Ich habe schon
betont: Es kann heute nicht an
der Zeit sein, daß wir viel
herumdenken darüber, wie wir
gebildete Betriebsräte bekommen,
sondern es geht zu allererst
darum, daß wir die Betriebsräte
auf die Beine stellen und zu
einer
Betriebsräte-Vollversammlung
kommen. Was vor allem notwendig
ist: daß wir Leute aus dem
Wirtschaftsleben selbst haben,
die dann das Weitere tun. Es
kann heute nicht darum gehen,
daß man in bezug auf einzelne
Situationen genau abgezirkelt
sagt, die Betriebsräte haben
dieses oder jenes zu tun,
sondern ich stelle mir die Sache
ganz praktisch vor. Gewiß, unter
diesen Betriebsräten werden
einzelne sein, die schon wissen,
wie man in dem oder jenem Fall
in bezug auf die Sozialisierung
vorgehen kann, andere werden es
nicht wissen. Es ist aber gar
nicht so schwer, wenn wirklich
guter Wille herrscht, die
wirklichen Aufgaben für die
allernächste Zeit zu erkennen.
|
Il
y a naturellement différents chemins en rapport à la
manière
de procéder. Supposons une fois, la socialisation ne peut pas se limiter à
Stuttgart, c'est-à-dire,
supposons une
fois seulement
le Wurtemberg. Un des chemins serait de parcourir
tout le pays, en allant de
cercle de travailleurs en cercle
de travailleurs, et de parler
aux différents groupes de ce qui
est le plus nécessaire dans le
sens de
la triarticulation, ce en quoi vous est
habituellement répliqué : Ce sont des
objectifs, mais pas des chemins ! - Bien que cela veuille indiquer sur des chemins
corrects.
Ce serait donc un des chemins, car aujourd'hui nous
ne pouvons rien obtenir sans que nous ayons un très grand nombre
d’humains sur lesquels on peut s'appuyer. Mais nous
n'avons pas le temps d'aller ce chemin, si l’on pense qu'il ne
s'agit pas de travailler pour le
proche avenir, mais pour le très
proche avenir. Ainsi nous devons donc
absolument penser à l'autre chemin. Nous devons obtenir
ces personnes, et la compagnie
des conseils d'entreprise veut
être ce qui, en s'étant laissé élire ou nommer
comme conseils d'entreprise, se place
pleinement et complètement dans
le travail de socialisation.
Alors je ne me représente pas si
difficile ce qu’il y a à faire avec une telle
compagnie fermée, mais possédant
la confiance des plus larges masses.
|
32
|
Es
gibt natürlich in bezug auf die
Vorgehensweise verschiedene
Wege. Nehmen wir einmal an, die
Sozialisierung kann sich nicht
auf Stuttgart beschränken, also
nehmen wir einmal nur
Württemberg an. Der eine Weg
wäre, daß man im ganzen Lande
herum zieht und von
Arbeiterkreis zu Arbeiterkreis
geht und vor den einzelnen
Gruppierungen über das spricht,
was im Sinne der Dreigliederung
das Allernotwendigste ist, wobei
einem gewöhnlich erwidert wird:
Das sind Ziele, aber nicht Wege!
— Obwohl es gerade eben auf den
richtigen Weg hindeuten will.
Das also wäre der eine Weg, denn
heute können wir nichts
erreichen, ohne daß wir eine
wirklich große Anzahl von
Menschen haben, auf die man sich
stützen kann. Diesen Weg zu
gehen, haben wir aber nicht die
Zeit, wenn man daran denkt, daß
es nicht darum geht, für die
nächste Zukunft zu arbeiten,
sondern für die allernächste
Zeit. So müssen wir also
unbedingt an den anderen Weg
denken. Wir müssen diejenigen
Personen bekommen, und das will
die Betriebsräteschaft sein, die
sich dadurch, daß sie sich zu
Betriebsräten haben wählen oder
ernennen lassen, voll und ganz
in die Arbeit der Sozialisierung
hineinstellen. Dann stelle ich
mir dasjenige, was mit einer
solchen geschlossenen, aber das
Vertrauen breitester Massen
besitzender Körperschaft zu tun
hat, wahrhaftig nicht so
schwierig vor.
|
Si
nous avons maintenant ces conseils d'entreprise, alors la question ne vient plus tant en
considération si les gens savent
déjà exactement ce qu'ils ont à faire. Au bout de huit
jours, ils le sauront. Ob doit seulement d'abord avoir les gens.
Le problème aujourd'hui n'est
pas qu'il soit si terriblement
difficile de savoir ce qui est à faire en premier, mais
que si peu de gens ont la bonne volonté
et le désir de faire ce qui doit
être fait. Donc, si nous avons
ces humains qui se sentent la
responsabilité intérieure de
travailler sur la socialisation,
parce qu'ils ont été élus/choisit par la confiance de
leurs collègues, alors nous
aurons créé la base pour le tout
prochain travail pratique.
|
33
|
Wenn
wir nun diese Betriebsräte
haben, dann kommt gar nicht mehr
so sehr die Frage in Betracht,
ob die Leute schon ganz genau
wissen, was sie zu tun haben.
Nach acht Tagen werden sie es
wissen. Man muß nur erst die
Leute haben. Das Problem heute
besteht ja nicht darin, daß es
so furchtbar schwer ist, zu
wissen, was zunächst zu tun ist,
sondern darin, daß so wenig
Leute den guten Willen und die
Lust haben, das zu tun, was
getan werden muß. Also, haben
wir diejenigen Menschen, die in
sich die innere Verantwortung
fühlen, an der Sozialisierung zu
arbeiten, weil sie durch das
Vertrauen ihrer Mitarbeiter
gewählt worden sind, dann werden
wir dadurch die Basis geschaffen
haben für die allernächste
praktische Arbeit.
|
Le
tout
prochain
travail pratique, ne nous ne le laissons pas
contrarier
en disant : nous devons d'abord
créer de
l'information/des
explications. Ceux qui disent que
la socialisation prendra
beaucoup, beaucoup de temps que
chaque individu doive d'abord
être éclairé, sont vraiment sur
la mauvaise voie (/le chemin de bois) aujourd'hui. Il ne s’agit pas de
cela,
mais que
soit crée d'abord
un ensemble d’humains qui ont la confiance
de leurs collègues. Il sera
alors possible de continuer à
travailler avec eux, et alors,
parce qu'ils ont un sens direct
des responsabilités, nous ne
serons pas constamment
confrontés au problème qu'il est
difficile d'atteindre les
masses. Car voyez, quel que soit
le nombre de réunions tenues, il
y en aura toujours qui auront
des réserves sur ces réunions :
aujourd'hui, le soleil brille si
fort, allons-nous promener, ou
le jour de l'Ascension, il n'est
pas possible d'assister à une
réunion - et ainsi de suite. Le
travail qui nous attend est
immense. Il ne réussira pas si
nous procédons de manière à
éclairer, en quelque sorte,
chaque individu. Nous devons
avoir des personnes responsables
qui assumeront ensuite
complètement les tâches. Avec
eux, dans un avenir très, très
proche, il sera possible de
réaliser le travail.
|
34
|
Die
allernächste praktische Arbeit,
lassen wir sie uns nicht da
durch verdrießen, daß wir sagen:
Wir müssen erst Aufklärung
schaffen. Diejenigen sind heute
wirklich auf dem Holzweg, die
sagen: Die Sozialisierung nimmt
lange, lange Zeit in Anspruch,
da muß erst jeder einzelne
aufgeklärt werden. Darum handelt
es sich nicht, sondern darum,
daß zunächst eine Gesamtheit von
Menschen geschaffen wird, die
das Vertrauen ihrer Mitarbeiter
haben. Dann wird mit diesen
weitergearbeitet werden können,
dann wird man eben, weil diese
das unmittelbare
Verantwortungsgefühl haben,
nicht ständig vor dem Problem
stehen, daß man an die breite
Masse nur schwer herankommen
kann. Denn sehen Sie, man kann
noch so viele Versammlungen
abhalten, es werden immer einige
gegenüber solchen Versammlungen
Vorbehalte haben wie: Heute
scheint die Sonne so schön, da
machen wir einen Spaziergang,
oder: Am Himmelfahrtstag geht es
nicht, an einer Versammlung
teilzunehmen — und so weiter.
Die Arbeit, die auf uns zukommt,
ist ungeheuerlich. Sie wird
nicht gelingen, wenn wir in der
Weise vorgehen, daß wir
gewissermaßen jeden einzelnen
aufklären. Wir müssen
verantwortliche Personen haben,
die dann ganz die Aufgaben
ergreifen. Mit denen wird sich
in aller-, aller nächster
Zukunft die Arbeit durchführen
lassen.
|
04331096105198928051919 Orateur
de discussion Mittwich fait la
proposition que le choix du
conseil d'entreprise sera
effectué préposés et
travailleurs séparés,
et des deux côtés seront choisis
des délégués.
|
35
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Diskussionsredner
Mittwich macht den Vorschlag,
daß die Betriebsratswahl
getrennt nach Angestellten und
Arbeitern vorgenommen wird und
daß von jeder Seite Delegierte
gewählt werden.
|
Rudolf Steiner : Je veux
seulement dire quelques mots, je
peux donc là être essentiellement
d'accord avec tout ce que le cher
orateur précédent a dit. Mais
j'aimerais revenir sur une question
importante qu'il a posée, et d’ailleurs
il s'agit de la façon et la manière dont
le conseil d'entreprise qui donc
consistera en conseils
d'entreprise particuliers se
constituera. Moi aussi je crois
que le nombre qu'il a donné pour
les entreprises particulières en
est un suffisamment grand.
Là-dessus se laisse donc
naturellement gagner l'un ou
l'autre avis à partir des
conditions pratiques différentes.
Mais, ce que je tiens pour
important, c'est comment ce
conseil d'entreprise sera
absolument placé sur ses jambes.
Ne croyez pas qu’en ce que j'ai
dit « par vote ou nomination »
j'ai pensé à une nomination d'en
haut ou du genre. Mais je pensais
naturellement à ce que tout
d'abord aujourd'hui existent donc
les différentes conditions dans
les entreprises particulières et
il est très certainement très
juste qu'il y a aujourd'hui de
très nombreuses entreprises dans
lesquelles la compagnie des
travailleurs sait exactement :
c'est pour nous le conseiller
d'entreprise correct -, où on n’a
donc pas besoin de débattre
d'abord trop longtemps, mais où on
sait purement par la confiance,
c'est le correct. Et j'aimerais rendre
attentif à l'extraordinaire
importance que la confiance vienne
tout de suite à l'expression lors
du choix ainsi que dans le conseil
d'entreprise rentrent justement de
telles personnes qui ont la
confiance de leurs collaborateurs.
Cela serait semblable à une
nomination.
|
36
|
Rudolf
Steiner: Ich will nur ein paar
Worte sagen, da ich ja mit allem
Wesentlichen einverstanden sein
kann, was der verehrte Vorredner
gesagt hat. Aber auf eine
wichtige Frage, die er gestellt
hat, möchte ich zurückkommen,
und zwar handelt es sich um die
Art und Weise, wie der
Betriebsrat, der ja aus
einzelnen Betriebsräten bestehen
wird, zustande kommt. Auch ich
glaube, daß die Zahl, die er
angegeben hat, für die einzelnen
Betriebe eine hinreichend große
ist. Darüber läßt sich ja
natürlich aus den unter
schiedlichen praktischen
Verhältnissen heraus die eine
oder andere Ansicht gewinnen.
Was ich aber für wichtig halte,
das ist, wie dieser Betriebsrat
überhaupt auf die Beine gestellt
wird. Glauben Sie nicht, daß
ich, indem ich gesagt habe
«durch Wahl oder Ernennung», daß
ich an eine Ernennung von oben
oder dergleichen gedacht habe.
Sondern ich dachte natürlich
daran, daß zunächst heute ja die
verschiedensten Verhältnisse in
den einzelnen Betrieben
bestehen, und es ist ganz gewiß
sehr richtig, daß es heute
zahlreiche Betriebe gibt, in
denen die Arbeiterschaft genau
weiß: das ist für uns der rechte
Betriebsrat —, wo man also nicht
erst lange zu debattieren
braucht, sondern wo man rein
durch das Vertrauen weiß: das
ist der rechte. Und ich möchte
auf die außeordentliche
Wichtigkeit hinweisen, daß
dieses schon bestehende
Vertrauen gerade bei der Wahl
der Betriebsräte zum Ausdruck
kommt, so daß in den Betriebsrat
eben solche Leute hineinkommen,
die das Vertrauen ihrer
Mitarbeiter haben. Das würde
einer Ernennung ähnlich sein.
|
On
doit naturellement exécuter le vote pratiquement techniquement, mais il devrait être
empêché que se constitue par le
vote un quelque assemblage de
hasard. Il devrait seulement
être choisi dans le conseil
d'entreprise des
personnalités telles qu’elles ont la confiance de
leurs collaborateurs. Cela est
nécessaire parce que nous avons
besoin avant toutes choses de
gens qui se sentent responsables
pour ce qu'elles ont à faire.
Cela est une chose.
|
37
|
Man
muß natürlich
praktisch-technisch die Wahl
durchführen, aber es sollte
verhindert werden, daß durch die
Wahl irgendwelche
Zufallszusammensetzungen
zustande kommen. Es sollten nur
solche Persönlichkeiten in den
Betriebsrat gewählt werden, die
das Vertrauen ihrer Mitarbeiter
haben. Das ist notwendig, weil
wir vor allen Dingen Leute
brauchen, die sich für das, was
sie zu tun haben, verantwortlich
fühlen. Das ist das eine.
|
L'autre
est que je ne crois pas que
c'est juste de demander :
comment doit être réparti le
nombre entre employé et
travailleur ? Je ne tiens pas
pour possible du tout qu'on
établisse aujourd'hui un quelque
régulateur. Je suis cependant
pleinement d'accord avec ce que
Monsieur l'intervenant précédant
a dit que
notamment
pas d'un côté les employés
choisissent quelque peu leur
conseil d'entreprise et de
l'autre les travailleurs – cela
conduirait donc à quelque chose
de monstrueux. Là nous obtiendrions du début une compagnie
de conseils d'entreprise
incapable de travailler. Elle
devra beaucoup plus être choisie
comme une collectivité unitaire
d'employés et de
travailleurs. Et alors, combien
proviennent d'un côté du cercle
des employés et de l'autre côté
de la compagnie des
travailleurs, cela nous voulons
alors laisser au choix. Il est
évident que celui de la
compagnie des travailleurs
spirituels qui par exemple entre
dans le conseil d'entreprise
doit être un humain tel qu’il
a la confiance, pas seulement
des employés, mais aussi la
confiance de la compagnie des
travailleurs. La compagnie des
travailleurs doit l'accepter
justement ainsi comme
travailleur spirituel. Ainsi,
doit donc, quand par exemple,
dans une quelque entreprise,
disons, cinq travailleurs
manuels et un travailleur
spirituel seront choisit, être
justement ainsi possible qu'à un
autre endroit trois travailleurs
spirituels et trois travailleurs
manuels seront choisis. Cela
doit être laissé à la confiance.
Les travailleurs spirituels et
physiques doivent choisir à
partir de leur confiance, comme
un groupe unitaire, ceux qui
doivent être conseils
d'entreprise. Déjà
lors
de
ce choix originel doit tomber chaque
différence sociale entre
travailleurs spirituels et
physiques.
|
38
|
Das
andere ist, daß ich nicht
glaube, daß es richtig ist zu
fragen: Wie soll die Zahl der
Betriebsräte verteilt werden
nach Angestellten und Arbeitern?
Ich halte es gar nicht für
möglich, daß man heute irgendein
Regulativ aufstellt. Ich bin
deshalb völlig einverstanden mit
dem, was der Herr Vorredner
gesagt hat, daß nämlich nicht
etwa — das würde ja zu etwas
Ungeheuerlichem führen -- auf
der einen Seite die Angestellten
ihren Betriebsrat und auf der
anderen Seite die Arbeiter ihren
Betriebsrat wählen. Da würden
wir von vorneherein eine nicht
arbeitsfähige Betriebs
räteschaft bekommen. Sie muß
vielmehr als eine einheitliche
Körperschaft von Angestellten
und Arbeitern gemeinsam gewählt
werden. Und wie viele dann auf
der einen Seite aus dem Kreis
der Angestellten und auf der
anderen Seite aus der
Arbeiterschaft her vorgehen, das
wollen wir dann der Wahl
überlassen. Es ist selbst
verständlich, daß derjenige, der
zum Beispiel aus der geistigen
Arbeiterschaft in den
Betriebsrat hineinkommt, ein
solcher Mensch sein muß, welcher
das Vertrauen nicht etwa bloß
der Angestellten hat, sondern
welcher auch das Vertrauen der
Arbeiterschaft haben muß. Die
Arbeiterschaft muß ihn als
geistigen Arbeiter ebenso
akzeptieren. So muß also, wenn
zum Beispiel in irgendeinem
Betrieb, sagen wir, fünf
Handarbeiter und ein geistiger
Arbeiter gewählt werden, es
ebenso möglich sein, daß
andernorts drei geistige und
drei Handarbeiter gewählt
werden. Es muß das durchaus dem
Vertrauen überlassen sein. Als
eine einheitliche Gruppe müssen
geistige und physische Arbeiter
aus ihrem Vertrauen heraus dieje
nigen wählen, die Betriebsräte
sein sollen. Es muß schon bei
dieser Urwahl jeder soziale
Unterschied zwischen geistigen
und physischen Arbeitern
wegfallen.
|
Je ne peux pas me penser
que l'exigence que nous
choisissions ensemble,
travailleurs physiques et
spirituels, devrait conduire à
autre chose que justement, celui
qui sera choisi comme travailleur
spirituel a aussi la confiance de
la compagnie d'ensemble des
travailleurs, indifféremment si
elle est une compagnie de
travailleurs physiques ou
spirituels. Formerions-nous le
choix ainsi que nous deviendrons
contraints de choisir tant et tant
de conseils d'entreprise des rangs
de la compagnie des travailleurs
spirituels et tant de la compagnie
des travailleurs physiques, alors
cela ne serait plus un libre choix
qui est construit sur la
confiance. Pensons que dans les
entreprises nous n'aurions pas
tant de travailleurs spirituels
qui gagnent la confiance, alors
entreraient donc dans l'assemblée
originelle des gens qui ne sont
pas à utiliser ! Le choix lui-même
doit se dérouler seulement ainsi
que travailleurs spirituels et
physiques viennent en
considération sans différence,
mais qu'ils aient ensemble le
pouvoir de choisir et choisir
ensemble ceux qu'ils veulent, et
autant d'un côté que de l'autre,
comme ils veulent. Les
travailleurs spirituels doivent
être clairs sur ce qu’ils peuvent
entrer dans le conseil
d'entreprise parce qu'ils ont la confiance
de l'ensemble de la compagnie des
travailleurs. C'est ce que je
considère comme une question très
essentielle. À cette façon de
voir, je suis venu sur la base
d'expériences variées.
04331096105198928051919 Aujourd'hui,
nous devons vraiment mettre en
place les conseils d'entreprise. Dans huit
jours, ils auront atteint le point
où ils fourniront une base solide
pour la socialisation grâce à la
confiance de toute la classe
ouvrière, sinon complètement, du
moins de la manière que j'ai
décrite.
|
39
|
Ich
kann mir nicht denken, daß die
eine Forderung, daß wir
gemeinsam physische und geistige
Arbeiter wählen, zu etwas ande
rem führen sollte, als daß eben
derjenige, der als geistiger
Arbeiter gewählt wird, das
Vertrauen auch der gesamten
Arbeiterschaft hat,
gleichgültig, ob sie eine
physische oder geistige
Arbeiterschaft ist. Würden wir
die Wahl so gestalten, daß wir
gezwungen werden, soundso viele
Betriebsräte aus den Reihen der
geistigen Arbeiter und soundso
viele aus der physischen
Arbeiterschaft zu wählen, dann
würde das keine freie Wahl mehr
sein, die auf Vertrauen gebaut
ist. Denken wir, in den
Betrieben hätten wir unter den
geistigen Arbeitern nicht so
viele, die Vertrauen verdienen,
dann würden ja Leute in diese
Urversammlung hineinkommen, die
nicht zu brauchen sind! Die Wahl
selbst muß sich nicht nur so
vollziehen, daß geistige und
physische Arbeiter ohne
Unterschied in Betracht kommen,
sondern daß sie gemeinsam die
Macht haben zu wählen und
gemeinsam denjenigen wählen, den
sie wollen, und so viele von der
einen oder der anderen Seite,
wie sie wollen. Die geistigen
Arbeiter müssen sich klar
darüber sein, daß sie nur
dadurch in den Betriebsrat
hineinkommen können, daß sie das
Vertrauen der gesamten
Arbeiterschaft haben. Das ist
dasjenige, was ich als sehr
wesentliche Frage ansehe. Zu
dieser Auffassung bin ich
aufgrund reichhaltiger
Erfahrungen gekommen. Heute
müssen wir es wirklich so weit
bringen, daß die Betriebsräte
auf die Beine gestellt werden.
In acht Tagen werden sie so weit
sein, daß sie eine gesunde
Grundlage für die Sozialisierung
aus dem Vertrauen der gesamten
Arbeiterschaft heraus abgeben,
wenn auch nicht restlos, so doch
in der Weise, wie ich es
geschildert habe.
|
Plénum
: Avec une seule voix
contre, l'assemblée a adopté une
résolution demandant que des conseils d'entreprise soient
formés partout le plus
rapidement possible, avant que
la loi, qui est seulement une demi-chose, n'entre
en vigueur.
|
40
|
Plenum:
Es wird mit nur einer
Gegenstimme von der Versammlung
eine Resolution angenommen, die
die Forderung enthält, daß so
schnell wie möglich allerorts
Betriebsräte gegründet werden,
bevor das Gesetz, das nur eine
halbe Sache ist, in Kraft tritt.
|
Rudolf
Steiner : Je dois avouer que je
n'associe pas vraiment de sens
pratique à la question très
fréquente : quels moyens de
pouvoir avez-vous à votre
disposition ou voulez-vous
donner ? - Je ne peux pas
vraiment y associer un sens
pratique. Car, voyez-vous, il
doit s'agir, comme je l'ai déjà
dit, de conseils d'entreprise qui se
forment réellement dans un
conseil central ou autre, ce qui
peut vraiment être une sorte de
ministère de l'économie au sein
de la vie économique émancipée.
Je demande maintenant : si ce
ministère peut être un vrai
ministère de l'économie, il ne
peut l'être que parce qu'il a le
soutien des masses. J'aimerais
savoir qui peut résister à un
tel conseil central ou ministère
de l'économie quand il a le
soutien des masses, quand il est
vraiment issu de la confiance
des masses. C'est ainsi que vous
lui donnez du pouvoir. Le
pouvoir aujourd'hui ne peut
consister en rien d'autre que le
fait que tous veulent la même
chose et la fassent réaliser par
des individus qu'il y a vraiment
quelque chose derrière un tel
ministère qui rend impossible
qu'il soit abattu et du genre, et qui permet en même
temps de s'appuyer sur des bases
solides, basées sur la confiance
des masses les plus larges.
Sinon, nous n'atteindrons pas le
pouvoir. Mais ce pouvoir est là
de lui-même quand le corps est
là. La question de savoir quels
moyens de pouvoir je veux donner
à un tel corps, je ne peux la
considérer que comme
extraordinairement abstraite. Je
ne sais pas à quoi on pense dans
une telle question. Pense-t-on
que des régiments doivent être
constitués, ou qu'il faille
proposer que tel ou tel nombre
de personnes soit élevé, afin
que lorsque cet organe se
réunira, il puisse fonctionner
contre la volonté des autres ?
Je ne sais pas ce qui se cache
derrière une telle question. Car
si ce qui entre dans le comité
d'entreprise sort de la
confiance de la grande masse,
que se passera-t-il ? Le Conseil
central, ou le ministère de
l'économie sera alors en mesure
de provoquer une véritable
socialisation, et les larges
masses seront alors d'accord
avec elle, car elle est, après
tout, de la chair de leur chair.
|
41
|
Rudolf
Steiner: Ich muß gestehen, daß
ich mit der ja sehr häufig
auftretenden Frage: Was für
Machtmittel stehen zur Verfügung
oder willst du geben? — einen
praktischen Sinn eigentlich
nicht so recht verbinden kann.
Denn sehen Sie, es muß sich ja
darum handeln, daß diese
Betriebsräteschaft, wie ich
schon sagte, wirklich dazu
kommt, in irgendeinem Zentralrat
oder dergleichen das zu bilden,
was wirklich eine Art eines im
emanzipierten Wirtschaftsleben
drinnenstehenden
Wirtschaftsministeriums sein
kann. Nun frage ich: Wenn das
ein wirkliches
Wirtschaftsministerium sein
kann, so doch nur dadurch, daß
es gerade die Massen hinter sich
hat. Ich möchte wissen, wer
einem solchen Zentralrat
beziehungsweise
Wirtschaftsministerium
widerstehen kann, wenn es die
Massen hin ter sich hat, wenn es
wirklich aus dem Vertrauen der
Masse her vorgegangen ist.
Dadurch geben Sie ihm ja die
Macht. Die Macht kann heute in
nichts anderem bestehen, als daß
alle das gleiche wollen und es
durch einzelne ausführen lassen,
daß also wirklich hinter einem
solchen Ministerium etwas steht,
was verunmöglicht, daß es
zusammengeschossen wird und
dergleichen, und zugleich
ermöglicht, auf festem Boden zu
stehen, basierend auf dem Ver
trauen der breitesten Massen.
Anders kommen wir nicht zur
Macht. Diese Macht aber, die ist
dann von selbst da, wenn die
Körperschaft da ist. Die Frage,
welche Machtmittel ich einer
solchen Körperschaft geben will,
die kann ich nur als
außerordentlich abstrakt
ansehen. Ich weiß nicht, woran
man bei einer solchen Frage
denkt. Meint man, man solle
Regimenter aufmarschieren lassen
oder man solle Vorschläge
machen, daß soundso viele Leute
ausgehoben werden, damit, wenn
diese Körperschaft zusammen
tritt, sie funktionieren kann
gegen den Willen der anderen?
Ich weiß nicht, was hinter einer
solchen Frage steckt. Denn wenn
dasjenige, was in die
Betriebsräteschaft hineinkommt,
aus dem Vertrauen der großen
Masse hervorgeht, was geschieht
dann? Dann wird der Zentralrat
beziehungsweise das
Wirtschaftsministerium eine
wirkliche Sozialisierung
herbeiführen können, und mit der
werden die breiten Massen dann
einverstanden sein, denn es ist
ja Fleisch von ihrem Fleisch.
|
Donc,
je pense
qu'en
plaçant vraiment quelque chose
de factuel sur un sol sain, le pouvoir se donne entièrement de
lui-même.
Il
ne se donna pas le 9 novembre,
car ce qui là voulait monter n'était
pas le fruit de la confiance des
masses, et qu’aussi on ne savait pas quoi
faire là-haut. Là aussi, tout autre
pouvoir ne vaut pas. Il n'y a pas d'autres
moyens de pouvoir que ceux qui reposent dans la chose
elle-même. C'est pourquoi j'ai
toujours considéré comme une
question philosophique des plus
étranges et des plus abstraites
le fait que l'on dise
aujourd'hui : vous ne nous dites
rien sur la manière dont nous
atteignons le pouvoir. - C'est justement le
chemin
au pouvoir, de trouver
une représentation de par la
confiance et de façonner ensuite
à partir de la représentation ce
qui trouve la faveur de ceux qui
ont donné leur confiance à cette
représentation. Ce serait un chemin pratique.
L'autodésignation et autres ne
peuvent que mener à ce que la gloire soit à
sa
fin.
|
42
|
Also,
ich meine, indem man wirklich
etwas Tatsächliches auf einen
gesunden Boden stellt, ergibt
sich die Macht ganz von selbst.
Sie ergab sich am 9. November
aus dem Grunde nicht, weil das,
was da heraufkommen wollte,
nicht aus dem Vertrauen der
Massen hervorgegangen ist und
man auch nicht wußte, was man da
oben tun soll. Da gilt auch alle
andere Macht nichts. Es gibt
keine anderen Machtmittel als
die, die in der Sache selber
liegen. Daher habe ich es immer
als eine höchst sonderbare, ganz
abstrakte philosophische Frage
betrachtet, wenn man heute sagt:
Du sagst uns nichts über den
Weg, wie wir zur Macht gelangen.
— Das ist eben der Weg zur
Macht, aus dem Vertrauen heraus
eine Vertretung zu finden und
aus der Vertretung dann
dasjenige zu gestalten, was
Anklang findet bei denjenigen,
die das Vertrauen dieser
Vertretung gegeben haben. Das
würde ein praktischer Weg sein.
Selbsternennung und dergleichen
kann nur dazu führen, daß die
Herrlichkeit bald zu Ende ist.
|
De
la façon et
de la manière dont nous
parlons aujourd'hui,
nous discutons donc
de
la question du pouvoir,
et ce serait vraiment
une grosse
erreur si nous devions à
nouveau sortir du sujet
en soulevant la question
de savoir quels moyens
de pouvoir sont donnés à
ceux qui ont déjà le
pouvoir en vertu du fait
qu'ils se mettent en
place sur la base de la
confiance et non sur une
autre base. Je vous
demande de garder cela à
l'esprit, parce que je
peux voir comment,
pendant des semaines, la
confusion continue de
naître du fait que les
gens disent d'une part :
oui, c'est bien. Ces
objectifs peuvent être
atteints, mais nous
avons d'abord besoin de
pouvoir. - Nous devons
gagner en puissance en
nous plaçant avec ces
objectifs à l'endroit
où, lorsque nous
entreprendrons de les
réaliser, nous
obtiendrons
effectivement la
compréhension des masses
les plus larges. C'est
la voie vers un
véritable pouvoir, vers
une véritable
socialisation. Une autre
conduira à la déception,
à une répétition de ce
qui s'est passé le
9 novembre et dans
la période qui a suivi.
|
43
|
In
der Art und Weise, wie wir heute
sprechen, besprechen wir ja die
Machtfrage mit, und es wäre
wirklich ein großer Irrtum, wenn
man wiederum die Sache auf
Nebengleise führt, indem man
wieder die Frage aufwirft,
welche Machtmittel denjenigen
gegeben werden, die ja schon die
Macht haben dadurch, daß sie auf
der Grundlage des Vertrauens und
nicht auf irgendwelchen anderen
Grundlagen in ihre Position
hineinkommen. Das bitte ich zu
berücksichtigen, denn ich sehe,
wie durch Wochen hindurch immer
wieder die Konfusion dadurch
entsteht, daß man auf der einen
Seite sagt: Ja, das ist ja alles
recht. Solche Ziele, die mögen
mal erreicht werden, wir
brauchen aber zuerst die Macht.
— Wir müssen die Macht dadurch
erringen, daß wir uns mit diesen
Zielsetzungen an den
betreffenden Ort stellen, an dem
wir, wenn wir an ihre Ausführung
gehen, tatsächlich das
Verständnis der breitesten
Massen gewinnen. Das ist der Weg
zur wirklichen Macht, zur
wirklichen Sozialisierung. Ein
anderer wird zu Enttäuschungen
führen, zur Wiederholung
desjenigen, was sich am 9.
November und in der Folgezeit
ergeben hat.
|
L'orateur
de
discussion Funk
demande : comment
devrions-nous nous
comporter lorsque les conseils
d'entreprise sont
ignorés ou non reconnus
par les employeurs ?
Rudolf Steiner : On peut
certainement se poser la
question de savoir
comment on va se
comporter en la matière
si les conseils
d'entreprise sont là et
ne sont pas reconnus par
les entrepreneurs. Mais
vous voyez, vu la façon
dont l'affaire vous a
été présentée ce soir,
ce qui est possible
contre une telle
éventualité s'est en
fait déjà produit. Nous
ne pensons pas à cette
compagnie de
conseils
d'entreprise de manière
à ce que cela dépende de
la reconnaissance ou non
de l'employeur. C'est
pourquoi il ne devrait
pas être
créé
ce terrible changelin/monstre
de compagnie
de conseils
d'entreprise, qui devrait
consister en
ce que les conseils
d'entreprise des
différentes entreprises
jettent du sable dans
les yeux des gens afin
de rassurer les
travailleurs en disant :
nous avons donc
des conseils
d'entreprise. Nous
voulons une
compagnie
de conseils
d'entreprise qui
s'étende sur tout
l'espace économique et
d'où émergera
progressivement un
pouvoir central. Cette
autorité centrale sera
fondée sur une majorité
ou, comme je l'ai dit à
maintes reprises, sur
les larges
masses.
|
44
|
Diskussionsredner
Funk fragt: Wie sollen wir uns
verhalten, wenn die Betriebsräte
von den Unternehmern ignoriert
oder nicht anerkannt werden?
Rudolf Steiner: Gewiß, man kann
diese Frage aufwerfen, wie man
sich zu der Sache verhalten
wird, wenn die Betriebsräte da
sind und von den Unternehmern
nicht anerkannt werden. Aber
sehen Sie, so wie die Sache
heute abend vor Sie hingetreten
ist, ist ja eigentlich schon das
Mögliche gegen eine solche
Eventualität geschehen. Wir
denken uns diese
Betriebsräteschaft gar nicht so,
daß es darauf ankommt, ob der
Unternehmer sie nun anerkennt
oder nicht. Deshalb soll ja
nicht dieser schauderhafte
Wechselbalg von
Betriebsräteschaft geschaffen
werden, die darin bestehen soll,
daß die Betriebsräte in den
einzelnen Betrieben wiederum den
Leuten Sand in die Augen
streuen, um die Arbeiter damit
zu beruhigen, daß man sagt: Wir
haben ja Betriebsräte. Wir
wollen eine Betriebsräteschaft,
die sich über das ganze
Wirtschaftsgebiet erstreckt und
aus der heraus nach und nach
eine Zentralgewalt entsteht.
Diese Zentralgewalt wird sich
stützen auf eine Majorität oder,
wie ich immer wieder gesagt
habe, auf die breite Masse.
|
Je
vous demande maintenant
: si cette
compagnie de conseils
d'entreprise conduit à
ce que le futur
gouvernement économique
soit basé sur lui,
quelle importance aura
encore l'opposition des
différents entrepreneurs
? Ces différents
entrepreneurs seront
tout simplement des
chefs d'entreprise qui
seront relevés
de leur pêche
par cette
compagnie de conseils
d'entreprise en tant
qu'entrepreneurs ! La
compagnie des
conseils
d'entreprise devrait
donc
faire quelque chose. Si
elle atteint son
objectif, elle ne pourra
plus tenir tête aux
entrepreneurs
d'aujourd'hui. C'est une
chose que j'ai souvent
constatée lors de
discussions récentes,
que d'un côté
on veut
socialiser et que de
l'autre
côté
on
dit : si maintenant
nous avons
socialisé, qu’en
diront les capitalistes
? Oui, si nous nous
impliquons dans cette
question, alors nous
n'arriverons jamais à
une véritable
socialisation. Mais si
nous prenons la
socialisation au
sérieux, alors la
position des
capitalistes n'a pas
d'importance. C'est ce
que "socialiser"
signifie, qu'à l'avenir,
il n'est pas question
d'eux, des capitalistes.
Ils sont éliminés par le
fait que nous ne
continuons pas à écouter
les murmures
de conseils
d'entreprise particuliers
qui sont reconnus par
les autorités
capitalistes. Nous ne
voulons pas continuer à
travailler avec eux.
C'est pourquoi nous
devons lutter contre
cette loi. Nous devons
vraiment prendre au
sérieux ce qu'est la
socialisation. Si nous
sommes sérieux, alors
cette question
disparaîtra d'elle-même.
Si la question : que
disent les capitalistes
? - continuait
d’exister, nous
n'aurions pas de
socialisation. Mais
c'est tout
de suite
la socialisation que
nous voulons faire mettre
sur pieds
! C’est
pourquoi, nous
ne devons donc pas nous
laisser décourager par
de telles questions,
mais nous devons obtenir
de la clarté, nous
devons générer en nous
une volonté qui puisse
s'imposer parce qu'elle
est fondée sur des
impulsions saines.
Alors, posons-nous
seulement la question
suivante : comment
faire, pour faire passer
cette volonté, sans
tenir compte de ceci ou
de cela ? - et non : Que
pourrait-il arriver ? -
Que voulons-nous faire ?
-, c'est de
cela
dont il s’agit.
|
45
|
Nun
frage ich Sie: Wenn diese
Betriebsräteschaft dazu führt,
daß aus ihr heraus die künftige
Wirtschaftsregierung auf die
':eine gestellt wird, was soll
dann der Widerspruch der
verschiedenen Unternehmer noch
für eine Bedeutung haben? Diese
verschiedenen Unternehmer werden
ja von dieser Betriebsräteschaft
als Unternehmer einfach aus
ihren Angeln gehoben! Die
Betriebsräteschaft soll ja etwas
tun. Sie wird, wenn sie zum Ziel
kommt, der Unternehmerschaft von
heute gar nicht mehr
gegenüberstehen. Das ist mir in
der letzten Zeit überhaupt in
den verschiedensten Diskussionen
häufig entgegengekommen, daß man
auf der einen Seite
sozialisieren will und auf der
anderen Seite sagt: Wenn wir nun
sozialisiert haben, was werden
die Kapitalisten dazu sagen? Ja,
wenn wir uns auf diese Frage
einlassen, dann kommen wir nie
zu einer wirklichen
Sozialisierung. Wenn wir aber
die Sozialisierung ernsthaft in
Angriff nehmen, dann kommt es
auf die Stellung der
Kapitalisten nicht an. Das heißt
ja gerade «sozialisieren», daß
es in der Zukunft nicht auf sie
ankommt, auf die Kapitalisten.
Sie werden dadurch aus der Welt
geschaffen, daß wir uns nicht
weiterhin das Geflunker von
einzelnen Betriebsräten, die von
der kapitalistischen Obrigkeit
anerkannt werden, anhören. Mit
denen wollen wir ja gar nicht
weiterarbeiten. Deshalb muß ja
dieses Gesetz bekämpft werden.
Wir müssen tatsächlich Ernst
machen mit dem, was
Sozialisierung ist. Machen wir
Ernst, dann fällt diese Frage
ganz von selbst weg. Würde die
Frage: Was sagen die
Kapitalisten dazu? — weiter
bestehen, dann hätten wir eben
nicht sozialisiert. Aber wir
wollen doch gerade die
Sozialisierung auf die Beine
stellen! Deshalb dürfen wir uns
nicht mutlos machen lassen durch
solche Fragen, sondern wir
müssen uns Klarheit verschaffen,
müssen in uns einen Willen
erzeugen, der durchgreifen kann,
weil er auf gesunden Impulsen
beruht. Dann wollen wir nur
fragen: Wie machen wir es, um
diesen Willen, ohne Rücksicht
auf dieses oder jenes zu nehmen,
durchzudrücken? — und nicht: Was
könnte kommen? — Was wollen wir
tun? —, das ist es, worauf es
ankommt.
|
Français seulement
|
DEUXIÈME
SOIRÉE DE DISCUSSION
|
|
Stuttgart,
28 mai 1919
|
01
|
Mots
d'introduction par Rudolf
Steiner
|
02
|
Mes
très chers
présents
! Lors de notre
dernière réunion,
nous avons
longuement parlé
de la triarticulation
de l'organisme
social, et je
crois que vous
essentiellement connu
en
quoi devrait
consister
cet organisme
triarticulé
et que dans cet
organisme triarticulé
repose
la seule
possibilité de
parvenir à une
véritable
socialisation. Car
voyez, actuellement
la
chose principale
est donc
volontiers que
d’aucun
côté, notamment
d’aucuns donnant
encore ainsi la
mesure, quelque
chose soit
correctement su sur
l’essence
de
la socialisation.
On
le voit bien
le mieux aux
lois qui sont
sorties
et qui devraient
donc
aussi être
de
l'esprit de la
socialisation.
|
03
|
Je
pense là
en
particulier à la
loi sur les conseils
d'entreprises.
|
04
|
Vous
savez peut-être que
notamment à
Berlin, le mot/le
slogan
[...] a été formé
: la socialisation
est en marche ! -
Je ne crois pas
qu'aujourd'hui on
peut
prétendre
que la
socialisation est
en marche.
|
05
|
Il
ne piétine
même pas ! On
pourrait même avoir
la vue
que la
socialisation se
cacherait.
Maintenant,
à l'avenir, il
s'agira d’envisager
réellement
comment, dans les
impulsions de
l'organisme
triarticulé,
ne
repose
pas quelque chose
d'utopique,
quelque chose
d'idéologique,
mais qu'en lui
reposent
absolument
les
germes à
ce qui peut
devenir des actes.
|
06
|
L'essentiel
de cet organisme
triarticulé
est donc
que la vie
économique, la vie
de
droit
et la vie
spirituelle soient
véritablement purement
posées
l’une en dehors de
l’autre.
Seulement
comme nous nous
trouvons donc
dans un temps
de transition, doit
n’importe comment
être
trouvé
un début. Celui-ci
peut
aujourd'hui, vous
le reconnaîtrez
bien des
circonstances, être
trouvé tout
d'abord dans la
vie économique, et
d’ailleurs pour
les
raisons
suivantes
: le prolétaire se
tient
à l'intérieur de
la vie de
l’économie,
le prolétaire connaît
de par ce qu'il a
vécu dans son
corps et dans son
âme la nécessité
de la
socialisation. On
peut vraiment dire
qu'en
dehors du
prolétaire, à
peine quelqu’un
peut se faire une
idée vraiment
valable de ce
qu'est la
socialisation.
Certes,
quelques-uns
de
l'intelligentsia
le peuvent
donc
aussi.
Il
peut aussi être
compté avec
ceux-là.
Mais à
cause de cela, il
ne peut s’agir
aujourd'hui que
quelques personnes
envisagent
que ceci
ou cela
serait correct
; mais
il s’agit
aujourd'hui qu’un
nombre le plus
grand possible d’humains
reconnaisse
ce qui est
à faire
et instaurent un
nouvel ordre
social qui soit
social au vrai
sens du terme.
C'est pourquoi j’aimerais
dire quelque chose
aujourd'hui en
introduction sur
ce qui est de
signification
pour notre progrès
en la chose.
D'autres éléments
pourront alors
être dégagés de la
discussion, à la
suite de ces
questions qui, je
l'espère, seront
posées en grand
nombre par vos
soins. J’aimerais
donc faire
quelques brèves
suggestions dans
l'introduction. Ce
qui doit se
passer, c'est que,
avant tout, nous
devons obtenir des
humains
avec lesquelles la
socialisation est
possible. Mais ces
humains
doivent vraiment
être de véritables
représentants des
larges masses du
prolétariat. D'une
certaine manière,
ils doivent avoir
un mandat de ces
larges masses du
prolétariat. Or,
ce qui est donc
l'impulsion
de l'organisme
social triarticulé
jusqu’au
directement
pratique, c'est
qu'il peut
être rattaché
partout. On peut
commencer à
travailler à
partir de
n'importe quel
point. La question
des conseils
d'entreprise est
aujourd'hui un
point de départ
très important. Et
c'est de cette
question, dont
vous avez déjà
entendu parler par
l'orateur
précédent, que
nous voudrions
discuter de
manière exhaustive
aujourd'hui.
|
07
|
Lors
du traitement de
la question des conseils
d'entreprise il
s’agit seulement de ce
que
la première chose à
faire est de mettre en
place ces conseils,
j’aimerais
dire,
de telle manière qu'ils
puissent seulement
apparaître
à partir de
la vie de
l’économie.
Nous devons notamment
aborder
l'organisme triarticulé
de manière à ce que nous
fassions d'abord quelque
chose de vraiment
pratique dans l'un des
trois membres. Il
devra alors
naturellement se passer
quelque chose de
pratique en parallèle aussi
dans les deux autres
membres. Pratiquement,
nous
pouvons seulement
faire quelque chose quand
nous avons d'abord mis
sur pied dans
une certaine mesure ces
humains
qui sont capables d'agir
concrètement. Pour cela,
nous avons besoin des conseils
d'entreprise, qui
doivent provenir
des entreprises particulières.
|
08
|
04331090092198928051919
Maintenant, c'est ainsi que ces
conseils d'entreprise peuvent
provenir des manières les plus
différentes des entreprises
particulières. Il
est donc seulement nécessaire
que
les conseils d'entreprise qui
proviennent d'entreprises
particulières aient la confiance
absolue de la compagnie des travailleurs
et jusqu’à un certain degré des
travailleurs spirituels des
entreprises concernées. Il
s'agira que les véritables
travailleurs d'une entreprise et
ceux des positions dirigeantes
qui peuvent aller vraiment avec,
mettent tout d'abord sur pied ce
conseil d'entreprise à partir
des conditions de l'entreprise
particulière. Les rapports
peuvent être très différents
dans les différentes
entreprises. Ainsi, cela peut
être par exemple ainsi que dans
une entreprise on décide un
conseil d'entreprise à la
manière d'un vote ou d'une
nomination – ou comme on veut le
nommer. La chose principale
reste que ceux qui seront
désignés aient la confiance de
la compagnie des travailleurs
physiques et spirituels.
|
09
|
Alors,
nous avons, mais
pour
la première fois, la
base dont nous avons besoin
pour du
travail pratique. Ces conseils
d'entreprise seront alors là
comme tels et formeront une
compagnie de conseils
d'entreprise. Alors cette
compagnie de conseil
d'entreprise doit être claire
sur ce qu'elle doit être cette
collectivité dont doit tout
d'abord provenir la guérison
de notre vie de l'économie. Il
ne s'agit pas actuellement de
ce que nous prenions des
moitiés ou quarts de
dispositions, mais il sera
travaillé à la base. Cela peut
seulement se passer quand nous
avons les humains qui sont
enclins à travailler de la
base. Ne vous laissez pas
envoûter parce qu'il sera dit
qu'il n'y aurait pas assez de
gens instruits dans la
compagnie des travailleurs.
Cela s’avérera comme la plus
grande erreur peut être aussi
comme le plus grand non-sens.
Car il ne s’agit tout d'abord
pas de ce que nous recevions
des gens avec une formation
professionnelle spéciale, mais
de ce que nous recevions des
humains à partir de
l'immédiate pratique de la vie
de l'économie qui ont la
confiance de ceux qui font
l'économie. Alors, la suite se
donnera déjà quand dans les
faits sera disponible le
sérieux et dans les faits sera
disponibles la bonne volonté
avec comme base de créer
quelque chose de nouveau.
|
10
|
Nous
avons donc alors, quand nous
avons mis sur pieds à partir des
entreprises particulières les
conseils d'entreprise, la
compagnie des conseils
d'entreprise. Alors, nous avons
besoin comme à la suite d'une
assemblée générale, dans une
certaine mesure une assemblée
plénière de cette compagnie des
conseils d'entreprise. Et cette
compagnie de conseils
d'entreprise doit, sans faire
attention à ce qui de certaines
positions sera fabriqué de lois
sur les conseils d'entreprise,
mais bien à partir des
expériences de la vie de
l'économie se donner elle-même
une constitution. Elle doit se
considérer comme une assemblée
originelle. Dans cette compagnie
de conseils d'entreprise, il
doit être traité sur les
habilitations, sur les tâches,
sur l'entière position de la
compagnie des conseils
d'entreprise elle-même. Cela
peut seulement se passer par ce
que, dans cette assemblée
plénière, sera tout d'abord
parlé sur ce qui est en fait à
faire en vue d'une guérison de
la vie de l'économie. Il ne
s'agit donc pas que maintenant
nous théorisions beaucoup sur ce
que les conseils d'entreprise
ont à faire. Cela doit se
montrer soi-même de l'assemblée
plénière de la compagnie des
conseils d'entreprise.
|
11
|
Retenons
tout d'abord : on ne peut pas
socialiser une entreprise
particulière. Cela est une
pleine absurdité, là, on peut
seulement individualiser en
entreprise. Socialiser on ne
peut que dans un domaine
économique fermé. C'est pourquoi
aussi nous n'avons pas besoin
d'une quelconque prescription
générale sur la fonction des
conseils d'entreprise dans les
entreprises particulières comme
aussi maintenant cela vient à
nouveau à l'expression dans les
lois, mais nous avons besoin
d'une constitution
interentreprise de la compagnie
des conseils d'entreprise. Une
compagnie des conseils
d'entreprise sur un domaine
économique fermé doit être un
tout. Quand alors cette
assemblée plénière, cette
assemblée d'origine s'est donné
une constitution, alors elle
agira en retour sur les
entreprises.
|
12
|
En
un prochain pas, on devra
alors choisir une commission
de cette assemblée plénière de
la compagnie des conseils
d'entreprise qu'on pourrait
nommer directoire de la
compagnie des conseils
d'entreprise ou conseil
central de la compagnie des
conseils d'entreprise. Devrait
être choisi d'après un mode de
choix qui provient entièrement
à nouveau de la compagnie des
conseils d'entreprise
elle-même. Quand ce conseil
central de la compagnie des
conseils d'entreprises est là,
alors est fait un pas
essentiel. Car ce dont dans le
futur nous avons besoin à
l'intérieur du corps
économique est quelque chose
de tel comme une
représentation économique ou
ma foi quand nous voulons
utiliser l'ancien mot, une
chose comme un ministère de
l'économie. Ces choses ne
peuvent se montrer d'aucune
autre manière tout d'abord
dans la période de transition
que comme nous cherchons la
représentation sur le chemin
par l'assemblée d'origine,
cette assemblée plénière de la
compagnie des conseils
d'entreprise. Et nous devons
pour avoir une base dans les
temps à venir compte tenu d'un
ordre de société socialiste,
avoir créer à partir de cette
compagnie des conseils
d'entreprise une position
centrale qui est à tout moment
en mesure de former ce qui
pourrait être nommé un
ministère de l'économie. Donc,
nous devons préparer dans
cette direction ce qui peut
être une représentation
vraiment conforme aux choses
de la vie de
l’économie
à partir de la société
sociale. Si nous ne
travaillons pas de cette
manière alors nous abordons,
non préparés, le moment qui interviendra
donc très certainement,
auquel la socialisation
devrait être attaquée, et cela
n'a pas la
permission
de nous aborder non préparés !
Cela est aujourd'hui une
question fondamentale. Le
moment ne doit pas nous
aborder non préparés.
Celui qui a le pouvoir, il
doit – et vous voyez, il
s'agit toutefois, en un sens
raisonnable, d'une question de
pouvoir -, de savoir ce qu'il
a à faire. Cela a donc tout de
suite été le caractéristique,
le signe distinctif du
9 novembre que les gens
qui sont parvenus au sommet
n'ont pas su ce qui est à
faire. Il doit pour cela être
veillé, que les humains soient
là qui savent ce qu'ils ont à
faire. 04331090092198928051919
|
13
|
J'ai
déjà souligné à plusieurs
reprises lors de mes conférences
que les conseils d'entreprise ne
suffisent pas aujourd'hui à eux
seuls. D'autres conseils seront
nécessaires. Mais nous n'avons
pas besoin de nous en préoccuper
aujourd'hui, car ce qui importe,
c'est que nous commencions à
travailler pratiquement en
premier sur un point. L'élan de
l'organisme triarticulé n'est pas là pour être
théorisé encore et encore, mais
pour avancer, pour passer
directement au travail vraiment
pratique. Le moment où ce
travail pratique est nécessaire
n'est pas si lointain. Car si
certains cercles se représentent aujourd'hui qu'avec
une sorte de
traité de
paix - une sorte de traité de paix doit
finalement voir le jour - il y
aurait une fin, alors c'est
complètement absurde. Un traité
de paix aujourd'hui n'est pas la
fin, mais le début d'une période
que nous allons traverser et
dans laquelle la socialisation
devra se faire dans le monde
civilisé à
partir d’une simple nécessité
intérieure, mais par les
peuples.
|
14
|
Nous
devons tenir compte de deux
choses, et ces deux points j’aimerais les placer aujourd'hui encore devant vous en guise
d'introduction. Voyez-vous,
dans de nombreuses réunions
aujourd'hui - et j'ai participé
à un certain nombre de réunions
et de discussions - on parle diversement du capitalisme de la
même manière qu'on en parlait
avant cette catastrophe de la
guerre mondiale. Bien sûr, tous
les dommages du capitalisme sont
toujours aussi valables
aujourd'hui qu'ils l'étaient
avant la guerre, mais le fait du
capitalisme est devenu tout à
fait différent à la suite de
cette catastrophe de la guerre
mondiale. Il suffit de
considérer les conditions en
Allemagne même. Le capitalisme
a, après tout, subi un
changement suite à l'économie de
guerre. L'économie de guerre a,
d'une certaine manière, élevé le
capitalisme à son plus haut
niveau. Et il a pu le faire en
ignorant complètement les
besoins réels des humains, en ne gérant économiquement que pour la guerre.
Mais parce que le capitalisme a
été entraîné dans cette crise
par la création de rien d'autre
que des choses improductives,
l'ensemble du capitalisme est en
fait entré dans un rapport aux
classes ouvrières tout à fait
différent de ce qui était le cas
auparavant. Aujourd'hui, le
capitalisme n'est plus ce qu'il
était avant la catastrophe de la
guerre mondiale. Et ce qui est
réellement présent, c'est qu'il
faut prendre conscience que ce
capitalisme n'est plus dans une
telle position. Car ce
capitalisme a simplement ruiné
la vie économique d'une grande
partie du monde civilisé, il a
sapé la vie économique.
Aujourd'hui, il a déjà tellement
fait, pour sa propre destruction
que cette destruction doit
venir, non pas dans "un certain
temps", comme on disait dans les
milieux socialistes, non pas
dans "un avenir lointain", mais
dans un avenir immédiat, le
capitalisme montrera au monde
civilisé qu'il était en état de continuer à
travailler sous l'ancien régime
et de se placer dans le rapport
au travail salarié que vous
connaissez suffisamment. Mais ce
rapport ne peut pas du tout être établi de nouveau. C'est pourquoi la
question est si brûlante
aujourd'hui : que fait le
prolétariat au moment où, par
l'autodestruction du
capitalisme, la tâche de
remodeler le monde lui incombe ?
Le capitalisme pourrait
continuer à fonctionner sous les anciennes
conditions. Il
ne le peut plus. Il ne le peut plus du tout. Le chaos
total, la confusion totale
s'ensuivrait si le capitalisme
continuait à fonctionner de
cette manière.
|
15
|
Supposons
qu'une quelque paix viendrait en l’état, aussi quand ceux qui veulent
maintenant la rejeter la
rejettent. Une quelque chose doit quand même venir
en l’état.
Mais ce qui vient toujours en
l’état, cela pourrait quand même seulement consister en ce que -
je vous demande de retenir cela
- avec l'aide du
capitalisme
de
l'Entente, qui n'est pas encore
complètement brisé, l'Europe
centrale et orientale sera
piétinée à mort, nous aurions
l'esclavage jusqu'au Rhin, en particulier pour les humains travaillant. Cela pourrait alors seulement être si
le capitalisme de l'Entente
n'était pas mis à mal. Car que
pourrait-il alors se présenter ? Tout homme pratique
peut se le dire clairement. Il
se produirait notamment ce qui suit : supposons que la paix
se réalise, cette paix qui,
après tout, est une paix du
capitalisme de l'Europe centrale
et orientale, qui s'est en fait
déjà effrité avec le capitalisme
de l'Entente, car le prolétariat
n'a été appelé nulle part,
malgré le gouvernement
socialiste, à participer de
quelque façon que ce soit aux
destinées du monde. Supposons
donc que cette paix se réalise,
alors elle n'aurait de sens que
si le prolétariat allemand était
prêt à reconstruire le
capitalisme en se contentant
d'un salaire terriblement bas.
S'il acceptait ce salaire
terriblement bas, avec lequel il
mourrait progressivement de
faim, alors, par ce bas salaire, le
capitalisme allemand pourrait à
nouveau se relever, et il
pourrait être payé aux dépens de
la classe ouvrière, pour ainsi
dire, ce que demande le
capitalisme de l'Entente. C'est
un des
cas.
|
16
|
L'autre
cas est, ce que vous ne croirez
probablement pas, qu'il arrive
que, par exemple, le prolétariat
américain et anglais décide de
travailler le moins cher
possible, avec les salaires les
plus bas possibles, afin de
pouvoir livrer à l'Allemagne des
moyens de production, que
l'Allemagne ne peut d'abord
payer que si, à son tour, le
prolétariat travaille presque
pour rien. Pour le prolétaire
allemand, le résultat dans les
deux cas est qu'il se trouve
dans une situation terrible. La
libération de cette situation ne
peut être obtenue que par une
véritable socialisation qui
place la vie sociale sur une
base entièrement différente. Si
vous amenez le capitalisme hors de l'ordre social comme cela a souvent été décrit, alors ce qui peut venir
en l’état
comme paix, compensation ou accord ne peut pas être
quelque chose qui se conclut
entre les capitalistes d'Europe
centrale et orientale et les
capitalistes occidentaux, mais
seulement quelque chose qui
émerge de la société devenant de plus en plus
socialiste. Et cela seul peut
créer des conditions saines dans
les relations internationales.
Car alors
ce sera ainsi, que tout
de suite
par le traité de paix, le
capitalisme d'Europe centrale et
orientale, qui n'est plus en
mesure de se tenir sur ses deux
pieds, devra effectivement
quitter la scène. Et cela aura
pour conséquence que le
capitalisme pourra aussi être combattu de
manière réelle dans les États de
l'Entente. Car s'il n'y a aucun capital en un endroit
et que la vie productive prévaut
pourtant, la puissance
productive prévaut, alors on doit se comporter à une telle économie
productive d'une manière tout à
fait autre que si l'on a l'espoir
que le capitalisme reprenne des
forces et verse une indemnité de
guerre ou du
genre.
Vous voyez, je dis cette dernière chose seulement pour la raison que
vous ne pouvez pas croire que
quoi que ce soit est reporté à
un avenir lointain. C'est une
question de
l'avenir
très proche, il s’agit de ce que le temps qui commence par
le nécessaire accord des peuples ou par le traité de paix, soit ou bien le début d'une
situation terrible pour le
prolétariat d'Europe centrale et
orientale, ou bien le début d'une
véritable socialisation qui doit
naître de votre courage, de
votre force, de votre
clairvoyance/vue juste dans la nécessité. C'est ce
que je voulais indiquer à l'avance.
|
17
|
Je
crois qu'aujourd'hui, nous
devrions parler sur la compagnie des conseils d'entreprise, mais de
manière à ce que cela
débouche sur une action réelle,
afin que nous ne
parlions
pas simplement, mais que nous voyions
comment l'impulsion pour la
triarticulation de l'organisme social
consiste en
ce
qu'il contiennne des pensées qui
peuvent être mises sur pied, qui
peuvent venir à des faits.
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18
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Discussion
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19
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L’orateur
de la discussion
Biel s'oppose au projet de
loi sur les conseils d'entreprise proposé
par le gouvernement et à un
article paru dans la Feuille du jour sur le gouvernement de
coalition.
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20
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04331096105198928051919 L'orateur
de la discussion Lang demande :
si les conseils d'entreprise
devraient être nommés ou élus,
s'il est pensé que des préposés/employés et des directeurs, des
directeurs techniques ou
commerciaux ont à voter avec ? Il est quand même important que les lois
ou règlements qui seront faits
soient aussi faits vraiment par
des gens qui voient le contexte d’ensemble.
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21
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Rudolf
Steiner : la question est
extraordinairement importante.
Il s'agit donc que nous mettions
quelque chose sur pied, qui peut
travailler. N'est-ce pas,
travailler dans les actuelles
formes économiques sans les
directeurs spirituels on ne le
peut évidemment pas. L'économie
serait poussée dans une impasse.
La production se trouverait
silencieuse après un temps
relativement court, si on ne
gagnait pas la direction
technique pour cela. Vous savez
donc qu'en Russie par les
différents rapports – sur
lesquels il serait intéressant
de s'entretenir aussi une fois –
il n'a pas été possible,
de gagner les directeurs
techniques correspondants pour
le véritable concept de
socialisation, ainsi qu'on se
tenait devant le fait que d'un
côté, il était peut être là, un prolétariat de
travailleurs manuels même
suffisamment grand, lesquels
auraient pu accueillir le
concept de socialisation, et de
l'autre côté ce n'était pas
possible, de gagner la masse des
travailleurs spirituels ainsi
nommés pour le concept de
socialisation. La conséquence de
cela était ce qui pour la Russie
devra être le plus souvent
regretté : le sabotage de cette
compagnie de travailleurs
spirituels. Ce sabotage de la
compagnie de travailleurs
spirituels doit absolument être
évité, cela signifie : il est
nécessaire que tous les leviers
soient mis en mouvement
maintenant pour surmonter ce qui
est là comme obstacle à
l'intérieur de la compagnie des
travailleurs spirituels. Ne
méconnaissons pas quels lourds
obstacles sont là.
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22
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Voyez-vous,
j'ai donc aussi déjà parlé là
dessus ici. N'est-ce pas, nous
nous tenons donc aujourd'hui une
fois devant le fait que le
prolétariat par une longue
formation est formé
politiquement à un certain
degré. La formation politique ne
consiste donc pas que l'on sache
jusque dans le détail l'un ou
l'autre, mais qu'on ait une
constitution de base de l'âme
qui est politique. Cela a le
prolétariat, mais pas ceux qui
appartiennent aux cercles de la
compagnie des travailleurs
spirituels ainsi nommés. Cette
compagnie des travailleurs
spirituels, elle s'est habituée
à soigner en elle ce qu'on
pourrait nommer une mentalité
d'autorité. Si cette autorité
est maintenant une autorité
d’État ou une autorité de
fabrique n'est pas décisif. Il
est important de savoir que dans
ces cercles règne une profonde
mentalité d'autorité.
Certainement, l'individu
aimerait se révolter
intérieurement, la plupart le
font avec le poing dans la poche
du pantalon. Mais il n'est pas à
se passer de la compagnie des
travailleurs spirituels pour la
véritable socialisation. C'est
pourquoi je dis : il est
nécessaire de gagner les
préposés et les directeurs de
fabrique et avant tout parmi eux
ceux qui ont un sens et un cœur
pour une véritable
socialisation.
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23
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Nous
n’aurions pas la permission de le laisser venir à
ce qu’alors, quand le moment
est là, soit fondé
une sorte de ministère de
l'économie, que ce ministère soit nécessaire, de se
placer cinq ou six ou douze
sièges comme sommet supérieur et
de continuer à travailler tout
l'appareil dans la vieille
mentalité. Mais aussi nous n'aurions
pas la permission de laisser venir
quelque chose d'autre. Monsieur
Biel a très bien évoqué de quoi
il s'agirait, si
devenait réalité quelque chose comme ce qui repose dans cette
malheureuse loi sur la compagnie
des conseils
d'entreprises, qui maintenant
doit sortir.
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24
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Je
vous ai donc dit que c'est un
fait essentiel que nous nous
tenons tout de suite maintenant
en un instant où le capitalisme
s'est en fait ruiné et ne peut
pas à nouveau se reconstruire de
lui-même. Si une reconstruction devait
se passer, elle doit se passer
par les humains qui travaillent.
Les capitalistes ne peuvent pas
continuer. Mais c'est ce qui
prouve qu'on doit saisir le
moment. Des lois telles que celle
qui devrait là devenir réalité,
elles sont appropriées à ce qu'avec l'aide de
la compagnie des travailleurs
conduite dans l'erreur du
capitalisme, qui ne peut pas
s'aider lui-même, il sera à
nouveau retapé et accédera à la
vieille domination. La compagnie
des travailleurs devrait former
des conseils d'entreprise
tels que par toute leur
manière, comme ils sont
aménagés, ils
aident
de nouveau à mettre debout le
capitalisme. À l'encontre de
cela nous pouvons seulement
travailler quand à partir de
l'humanité travaillant vraiment,
une compagnie de conseils
d'entreprise sera créée de bas
en haut et qu'elle se donne
elle-même une constitution, cela
signifie, ne se soucie pas de ce
qui au fond veut être une
poursuite de l'ancien
capitalisme parce ce que cela ne
peut se penser le monde
autrement qu'aménagé
capitalistement.
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25
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Nous
devons être entièrement clairs
vis-à-vis de nous-mêmes que nous
avons comme première tâche, de
mettre absolument sur pied les
conseils d'entreprise et que,
aussi loin ça va, dans cette
compagnie des conseils
d'entreprise, nous avons aussi
besoin des travailleurs
spirituels. Ceux-là qui n'ont
aucun sens et aucun cœur pour la
socialisation, nous ne pouvons
donc pas les utiliser là.
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26
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Il
s'agirait aussi à peine d'avoir
le plus de directeurs ou
pointures là-dedans, mais avant
toutes choses ceux qui doivent
vraiment travailler
spirituellement. Alors, il est
possible, à partir d'une telle
compagnie de conseils
d'entreprise, de venir à bout de
quelque chose comme une
socialisation. Mais
prononcez-vous à une telle loi,
comme elle est maintenant
projetée, alors vous n'avez rien
d'autre que la vieille
commission des travailleurs
rebaptisée. Ce n'est qu'un
rebaptême, et évidemment – parce
qu'on ne peut avoir les deux
l'un à côté de l'autre – les
vieilles commissions de
travailleurs doivent être
supprimées. Les vieilles
commissions de travailleurs ne
pouvaient pas supprimer le
capitalisme, les nouveaux
conseils d'entreprise fondés
d'après la loi ne le feront pas
non plus.
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27
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Donc,
nous devons aussi loin que
possible mettre sur pied une
compagnie de conseils
d'entreprise, et
celle-là doit pouvoir activer
les entreprises à partir
d'elle-même. Nous n'avons pas la permission en cela de penser
purement à de l'agitation, mais
nous devons penser au travail
pratique duquel les entreprises
pourront être formées à nouveau.
Là il ne suffit pas qu'on
représente la conception que la
production devrait être
socialisée, mais il s'agit qu'on
sache le plus exactement
possible comment elle devra être
socialisée. Cela se passera par
ce que nous obtenions vraiment
la compagnie des travailleurs
spirituels dans la compagnie des
conseils d'entreprise. Là-dessus
doit être orienté notre effort.
C'est pourquoi la mentalité
apolitique des travailleurs
spirituels devra être mise de
côté. Et aussi ce sur quoi sera
aujourd'hui attendu, nous
n'aurions pas le droit de le
perdre des yeux.
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28
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Aujourd'hui,
il sera donc, sous les conditions
que vous connaissez peut-être
assez, attendu du
non-prolétariat que pas
seulement quelque socialisation
se constitue, mais que le
prolétariat pourra être
surmonté. N'oubliez pas, il y a
des expressions telles que celle d'un grand industriel
allemand qui a dit : nous,
grands industriels, nous pouvons
attendre, et nous attendrons,
jusqu'à ce que les travailleurs
viennent à la porte de nos
fabriques et prient après du
travail ! - Cette mentalité
n'est pas rare. On attend sur ce que les
travailleurs se laissent
quand même abattre. Et cela est
ce qui devra être empêché par la
réalité. C'est de cela qu'il
s'agit. Il vaut aussi de penser
à ce quand on s'occupe avec la
question comment les
travailleurs spirituels sont à
gagner pour notre chose. Au
début de ce qui devrait s'animer
parmi nous comme fait, il doit
premièrement se tenir que des
conseils d'entreprise seront
établis, et deuxièmement
qu'aussi loin que cela va
aujourd'hui, les travailleurs
spirituels devraient en être
aussi.
04331096105198928051919 (…)
|
29
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30
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Un
intervenant dans la discussion a
demandé : "Qu’est-ce qu'alors
les conseils d'entreprise ont à
faire en réalité ? Et qu’est-ce qui doit être fait
dans un temps très proche ?
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31
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Rudolf
Steiner : j’aimerais accentuer que ce que j'ai dit
n'est pas pour le proche avenir,
mais pour l’encore plus proche avenir. J'ai
déjà souligné que ce n'est pas
le moment aujourd'hui de
réfléchir beaucoup à la manière
dont nous pouvons mettre en
place des conseils d'entreprise, mais
qu'il s'agit avant tout de
mettre les conseils d'entreprise sur pied
et de venir à une réunion
complète du conseil d'entreprise. Ce qui
est nécessaire avant tout, c'est
que nous ayons des gens de la vie de l’économie
même
qui font alors
le
supplémentaire. Il ne peut s’agir aujourd'hui de dire de
manière exactement circonscrite, en
rapport à des situations particulières, que les conseils d'entreprise ont à faire ceci ou cela,
mais je
me représente que la chose tout à fait pratique.
Certes, parmi ces conseils d'entreprise, il y en
aura qui sauront déjà comment
procéder dans tel ou tel cas en
matière de socialisation,
d'autres ne le sauront pas. Mais
il n'est pas du tout difficile,
s'il y a vraiment de la bonne
volonté, de reconnaître les
vraies tâches à accomplir dans
un avenir très proche.
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32
|
Il
y a naturellement différents chemins en rapport à la
manière
de procéder. Supposons une fois, la socialisation ne peut pas se limiter à
Stuttgart, c'est-à-dire,
supposons une
fois seulement
le Wurtemberg. Un des chemins serait de parcourir
tout le pays, en allant de
cercle de travailleurs en cercle
de travailleurs, et de parler
aux différents groupes de ce qui
est le plus nécessaire dans le
sens de
la triarticulation, ce en quoi vous est
habituellement répliqué : Ce sont des
objectifs, mais pas des chemins ! - Bien que cela veuille indiquer sur des chemins
corrects.
Ce serait donc un des chemins, car aujourd'hui nous
ne pouvons rien obtenir sans que nous ayons un très grand nombre
d’humains sur lesquels on peut s'appuyer. Mais nous
n'avons pas le temps d'aller ce chemin, si l’on pense qu'il ne
s'agit pas de travailler pour le
proche avenir, mais pour le très
proche avenir. Ainsi nous devons donc
absolument penser à l'autre chemin. Nous devons obtenir
ces personnes, et la compagnie
des conseils d'entreprise veut
être ce qui, en s'étant laissé élire ou nommer
comme conseils d'entreprise, se place
pleinement et complètement dans
le travail de socialisation.
Alors je ne me représente pas si
difficile ce qu’il y a à faire avec une telle
compagnie fermée, mais possédant
la confiance des plus larges masses.
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33
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Si
nous avons maintenant ces conseils d'entreprise, alors la question ne vient plus tant en
considération si les gens savent
déjà exactement ce qu'ils ont à faire. Au bout de huit
jours, ils le sauront. Ob doit seulement d'abord avoir les gens.
Le problème aujourd'hui n'est
pas qu'il soit si terriblement
difficile de savoir ce qui est à faire en premier, mais
que si peu de gens ont la bonne volonté
et le désir de faire ce qui doit
être fait. Donc, si nous avons
ces humains qui se sentent la
responsabilité intérieure de
travailler sur la socialisation,
parce qu'ils ont été élus/choisit par la confiance de
leurs collègues, alors nous
aurons créé la base pour le tout
prochain travail pratique.
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34
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Le
tout
prochain
travail pratique, ne nous ne le laissons pas
contrarier
en disant : nous devons d'abord
créer de
l'information/des
explications. Ceux qui disent que
la socialisation prendra
beaucoup, beaucoup de temps que
chaque individu doive d'abord
être éclairé, sont vraiment sur
la mauvaise voie (/le chemin de bois) aujourd'hui. Il ne s’agit pas de
cela,
mais que
soit crée d'abord
un ensemble d’humains qui ont la confiance
de leurs collègues. Il sera
alors possible de continuer à
travailler avec eux, et alors,
parce qu'ils ont un sens direct
des responsabilités, nous ne
serons pas constamment
confrontés au problème qu'il est
difficile d'atteindre les
masses. Car voyez, quel que soit
le nombre de réunions tenues, il
y en aura toujours qui auront
des réserves sur ces réunions :
aujourd'hui, le soleil brille si
fort, allons-nous promener, ou
le jour de l'Ascension, il n'est
pas possible d'assister à une
réunion - et ainsi de suite. Le
travail qui nous attend est
immense. Il ne réussira pas si
nous procédons de manière à
éclairer, en quelque sorte,
chaque individu. Nous devons
avoir des personnes responsables
qui assumeront ensuite
complètement les tâches. Avec
eux, dans un avenir très, très
proche, il sera possible de
réaliser le travail.
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35
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04331096105198928051919 Orateur
de discussion Mittwich fait la
proposition que le choix du
conseil d'entreprise sera
effectué préposés et
travailleurs séparés,
et des deux côtés seront choisis
des délégués.
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36
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Rudolf Steiner : Je veux
seulement dire quelques mots, je
peux donc là être essentiellement
d'accord avec tout ce que le cher
orateur précédent a dit. Mais
j'aimerais revenir sur une question
importante qu'il a posée, et d’ailleurs
il s'agit de la façon et la manière dont
le conseil d'entreprise qui donc
consistera en conseils
d'entreprise particuliers se
constituera. Moi aussi je crois
que le nombre qu'il a donné pour
les entreprises particulières en
est un suffisamment grand.
Là-dessus se laisse donc
naturellement gagner l'un ou
l'autre avis à partir des
conditions pratiques différentes.
Mais, ce que je tiens pour
important, c'est comment ce
conseil d'entreprise sera
absolument placé sur ses jambes.
Ne croyez pas qu’en ce que j'ai
dit « par vote ou nomination »
j'ai pensé à une nomination d'en
haut ou du genre. Mais je pensais
naturellement à ce que tout
d'abord aujourd'hui existent donc
les différentes conditions dans
les entreprises particulières et
il est très certainement très
juste qu'il y a aujourd'hui de
très nombreuses entreprises dans
lesquelles la compagnie des
travailleurs sait exactement :
c'est pour nous le conseiller
d'entreprise correct -, où on n’a
donc pas besoin de débattre
d'abord trop longtemps, mais où on
sait purement par la confiance,
c'est le correct. Et j'aimerais rendre
attentif à l'extraordinaire
importance que la confiance vienne
tout de suite à l'expression lors
du choix ainsi que dans le conseil
d'entreprise rentrent justement de
telles personnes qui ont la
confiance de leurs collaborateurs.
Cela serait semblable à une
nomination.
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37
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On
doit naturellement exécuter le vote pratiquement techniquement, mais il devrait être
empêché que se constitue par le
vote un quelque assemblage de
hasard. Il devrait seulement
être choisi dans le conseil
d'entreprise des
personnalités telles qu’elles ont la confiance de
leurs collaborateurs. Cela est
nécessaire parce que nous avons
besoin avant toutes choses de
gens qui se sentent responsables
pour ce qu'elles ont à faire.
Cela est une chose.
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38
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L'autre
est que je ne crois pas que
c'est juste de demander :
comment doit être réparti le
nombre entre employé et
travailleur ? Je ne tiens pas
pour possible du tout qu'on
établisse aujourd'hui un quelque
régulateur. Je suis cependant
pleinement d'accord avec ce que
Monsieur l'intervenant précédant
a dit que
notamment
pas d'un côté les employés
choisissent quelque peu leur
conseil d'entreprise et de
l'autre les travailleurs – cela
conduirait donc à quelque chose
de monstrueux. Là nous obtiendrions du début une compagnie
de conseils d'entreprise
incapable de travailler. Elle
devra beaucoup plus être choisie
comme une collectivité unitaire
d'employés et de
travailleurs. Et alors, combien
proviennent d'un côté du cercle
des employés et de l'autre côté
de la compagnie des
travailleurs, cela nous voulons
alors laisser au choix. Il est
évident que celui de la
compagnie des travailleurs
spirituels qui par exemple entre
dans le conseil d'entreprise
doit être un humain tel qu’il
a la confiance, pas seulement
des employés, mais aussi la
confiance de la compagnie des
travailleurs. La compagnie des
travailleurs doit l'accepter
justement ainsi comme
travailleur spirituel. Ainsi,
doit donc, quand par exemple,
dans une quelque entreprise,
disons, cinq travailleurs
manuels et un travailleur
spirituel seront choisit, être
justement ainsi possible qu'à un
autre endroit trois travailleurs
spirituels et trois travailleurs
manuels seront choisis. Cela
doit être laissé à la confiance.
Les travailleurs spirituels et
physiques doivent choisir à
partir de leur confiance, comme
un groupe unitaire, ceux qui
doivent être conseils
d'entreprise. Déjà
lors
de
ce choix originel doit tomber chaque
différence sociale entre
travailleurs spirituels et
physiques.
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39
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Je ne peux pas me penser
que l'exigence que nous
choisissions ensemble,
travailleurs physiques et
spirituels, devrait conduire à
autre chose que justement, celui
qui sera choisi comme travailleur
spirituel a aussi la confiance de
la compagnie d'ensemble des
travailleurs, indifféremment si
elle est une compagnie de
travailleurs physiques ou
spirituels. Formerions-nous le
choix ainsi que nous deviendrons
contraints de choisir tant et tant
de conseils d'entreprise des rangs
de la compagnie des travailleurs
spirituels et tant de la compagnie
des travailleurs physiques, alors
cela ne serait plus un libre choix
qui est construit sur la
confiance. Pensons que dans les
entreprises nous n'aurions pas
tant de travailleurs spirituels
qui gagnent la confiance, alors
entreraient donc dans l'assemblée
originelle des gens qui ne sont
pas à utiliser ! Le choix lui-même
doit se dérouler seulement ainsi
que travailleurs spirituels et
physiques viennent en
considération sans différence,
mais qu'ils aient ensemble le
pouvoir de choisir et choisir
ensemble ceux qu'ils veulent, et
autant d'un côté que de l'autre,
comme ils veulent. Les
travailleurs spirituels doivent
être clairs sur ce qu’ils peuvent
entrer dans le conseil
d'entreprise parce qu'ils ont la confiance
de l'ensemble de la compagnie des
travailleurs. C'est ce que je
considère comme une question très
essentielle. À cette façon de
voir, je suis venu sur la base
d'expériences variées.
04331096105198928051919 Aujourd'hui,
nous devons vraiment mettre en
place les conseils d'entreprise. Dans huit
jours, ils auront atteint le point
où ils fourniront une base solide
pour la socialisation grâce à la
confiance de toute la classe
ouvrière, sinon complètement, du
moins de la manière que j'ai
décrite.
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40
|
Plénum
: Avec une seule voix
contre, l'assemblée a adopté une
résolution demandant que des conseils d'entreprise soient
formés partout le plus
rapidement possible, avant que
la loi, qui est seulement une demi-chose, n'entre
en vigueur.
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41
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Rudolf
Steiner : Je dois avouer que je
n'associe pas vraiment de sens
pratique à la question très
fréquente : quels moyens de
pouvoir avez-vous à votre
disposition ou voulez-vous
donner ? - Je ne peux pas
vraiment y associer un sens
pratique. Car, voyez-vous, il
doit s'agir, comme je l'ai déjà
dit, de conseils d'entreprise qui se
forment réellement dans un
conseil central ou autre, ce qui
peut vraiment être une sorte de
ministère de l'économie au sein
de la vie économique émancipée.
Je demande maintenant : si ce
ministère peut être un vrai
ministère de l'économie, il ne
peut l'être que parce qu'il a le
soutien des masses. J'aimerais
savoir qui peut résister à un
tel conseil central ou ministère
de l'économie quand il a le
soutien des masses, quand il est
vraiment issu de la confiance
des masses. C'est ainsi que vous
lui donnez du pouvoir. Le
pouvoir aujourd'hui ne peut
consister en rien d'autre que le
fait que tous veulent la même
chose et la fassent réaliser par
des individus qu'il y a vraiment
quelque chose derrière un tel
ministère qui rend impossible
qu'il soit abattu et du genre, et qui permet en même
temps de s'appuyer sur des bases
solides, basées sur la confiance
des masses les plus larges.
Sinon, nous n'atteindrons pas le
pouvoir. Mais ce pouvoir est là
de lui-même quand le corps est
là. La question de savoir quels
moyens de pouvoir je veux donner
à un tel corps, je ne peux la
considérer que comme
extraordinairement abstraite. Je
ne sais pas à quoi on pense dans
une telle question. Pense-t-on
que des régiments doivent être
constitués, ou qu'il faille
proposer que tel ou tel nombre
de personnes soit élevé, afin
que lorsque cet organe se
réunira, il puisse fonctionner
contre la volonté des autres ?
Je ne sais pas ce qui se cache
derrière une telle question. Car
si ce qui entre dans le comité
d'entreprise sort de la
confiance de la grande masse,
que se passera-t-il ? Le Conseil
central, ou le ministère de
l'économie sera alors en mesure
de provoquer une véritable
socialisation, et les larges
masses seront alors d'accord
avec elle, car elle est, après
tout, de la chair de leur chair.
|
42
|
Donc,
je pense
qu'en
plaçant vraiment quelque chose
de factuel sur un sol sain, le pouvoir se donne entièrement de
lui-même.
Il
ne se donna pas le 9 novembre,
car ce qui là voulait monter n'était
pas le fruit de la confiance des
masses, et qu’aussi on ne savait pas quoi
faire là-haut. Là aussi, tout autre
pouvoir ne vaut pas. Il n'y a pas d'autres
moyens de pouvoir que ceux qui reposent dans la chose
elle-même. C'est pourquoi j'ai
toujours considéré comme une
question philosophique des plus
étranges et des plus abstraites
le fait que l'on dise
aujourd'hui : vous ne nous dites
rien sur la manière dont nous
atteignons le pouvoir. - C'est justement le
chemin
au pouvoir, de trouver
une représentation de par la
confiance et de façonner ensuite
à partir de la représentation ce
qui trouve la faveur de ceux qui
ont donné leur confiance à cette
représentation. Ce serait un chemin pratique.
L'autodésignation et autres ne
peuvent que mener à ce que la gloire soit à
sa
fin.
|
43
|
De
la façon et
de la manière dont nous
parlons aujourd'hui,
nous discutons donc
de
la question du pouvoir,
et ce serait vraiment
une grosse
erreur si nous devions à
nouveau sortir du sujet
en soulevant la question
de savoir quels moyens
de pouvoir sont donnés à
ceux qui ont déjà le
pouvoir en vertu du fait
qu'ils se mettent en
place sur la base de la
confiance et non sur une
autre base. Je vous
demande de garder cela à
l'esprit, parce que je
peux voir comment,
pendant des semaines, la
confusion continue de
naître du fait que les
gens disent d'une part :
oui, c'est bien. Ces
objectifs peuvent être
atteints, mais nous
avons d'abord besoin de
pouvoir. - Nous devons
gagner en puissance en
nous plaçant avec ces
objectifs à l'endroit
où, lorsque nous
entreprendrons de les
réaliser, nous
obtiendrons
effectivement la
compréhension des masses
les plus larges. C'est
la voie vers un
véritable pouvoir, vers
une véritable
socialisation. Une autre
conduira à la déception,
à une répétition de ce
qui s'est passé le
9 novembre et dans
la période qui a suivi.
|
44
|
L'orateur
de
discussion Funk
demande : comment
devrions-nous nous
comporter lorsque les conseils
d'entreprise sont
ignorés ou non reconnus
par les employeurs ?
Rudolf Steiner : On peut
certainement se poser la
question de savoir
comment on va se
comporter en la matière
si les conseils
d'entreprise sont là et
ne sont pas reconnus par
les entrepreneurs. Mais
vous voyez, vu la façon
dont l'affaire vous a
été présentée ce soir,
ce qui est possible
contre une telle
éventualité s'est en
fait déjà produit. Nous
ne pensons pas à cette
compagnie de
conseils
d'entreprise de manière
à ce que cela dépende de
la reconnaissance ou non
de l'employeur. C'est
pourquoi il ne devrait
pas être
créé
ce terrible changelin/monstre
de compagnie
de conseils
d'entreprise, qui devrait
consister en
ce que les conseils
d'entreprise des
différentes entreprises
jettent du sable dans
les yeux des gens afin
de rassurer les
travailleurs en disant :
nous avons donc
des conseils
d'entreprise. Nous
voulons une
compagnie
de conseils
d'entreprise qui
s'étende sur tout
l'espace économique et
d'où émergera
progressivement un
pouvoir central. Cette
autorité centrale sera
fondée sur une majorité
ou, comme je l'ai dit à
maintes reprises, sur
les larges
masses.
|
45
|
Je
vous demande maintenant
: si cette
compagnie de conseils
d'entreprise conduit à
ce que le futur
gouvernement économique
soit basé sur lui,
quelle importance aura
encore l'opposition des
différents entrepreneurs
? Ces différents
entrepreneurs seront
tout simplement des
chefs d'entreprise qui
seront relevés
de leur pêche
par cette
compagnie de conseils
d'entreprise en tant
qu'entrepreneurs ! La
compagnie des
conseils
d'entreprise devrait
donc
faire quelque chose. Si
elle atteint son
objectif, elle ne pourra
plus tenir tête aux
entrepreneurs
d'aujourd'hui. C'est une
chose que j'ai souvent
constatée lors de
discussions récentes,
que d'un côté
on veut
socialiser et que de
l'autre
côté
on
dit : si maintenant
nous avons
socialisé, qu’en
diront les capitalistes
? Oui, si nous nous
impliquons dans cette
question, alors nous
n'arriverons jamais à
une véritable
socialisation. Mais si
nous prenons la
socialisation au
sérieux, alors la
position des
capitalistes n'a pas
d'importance. C'est ce
que "socialiser"
signifie, qu'à l'avenir,
il n'est pas question
d'eux, des capitalistes.
Ils sont éliminés par le
fait que nous ne
continuons pas à écouter
les murmures
de conseils
d'entreprise particuliers
qui sont reconnus par
les autorités
capitalistes. Nous ne
voulons pas continuer à
travailler avec eux.
C'est pourquoi nous
devons lutter contre
cette loi. Nous devons
vraiment prendre au
sérieux ce qu'est la
socialisation. Si nous
sommes sérieux, alors
cette question
disparaîtra d'elle-même.
Si la question : que
disent les capitalistes
? - continuait
d’exister, nous
n'aurions pas de
socialisation. Mais
c'est tout
de suite
la socialisation que
nous voulons faire mettre
sur pieds
! C’est
pourquoi, nous
ne devons donc pas nous
laisser décourager par
de telles questions,
mais nous devons obtenir
de la clarté, nous
devons générer en nous
une volonté qui puisse
s'imposer parce qu'elle
est fondée sur des
impulsions saines.
Alors, posons-nous
seulement la question
suivante : comment
faire, pour faire passer
cette volonté, sans
tenir compte de ceci ou
de cela ? - et non : Que
pourrait-il arriver ? -
Que voulons-nous faire ?
-, c'est de
cela
dont il s’agit.
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