Collection
c331 :
Conseils
d'entreprise et socialisation /
Betriebsräte und Sozialisierung
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 331 289-302 (1989)
00/00/1989 |
Les éventuelles
mises en évidence sont à usage interne,
veuillez nous en excuser.
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Traducteur:
FG v. 01 - 01/10/2021 |
Éditeur: SITE |
I
Session
plénière des
conseils
ouvriers du Grand-Stuttgart
le 7 mai
1919
1.
Demande
à l'Assemblée
générale du
Conseil des
travailleurs du
Grand-Stuttgart
2.
Rapport
du «Social
Democrat» du
13 mai 1919
3.
Présentation
de Rudolf
Steiner,
résumé
Remarque
préliminaire (éditeur)
: le
29 avril
1919, un cercle
de travailleurs,
qui n'est plus à
déterminer, a adressé
une demande
à
l'assemblée plénière du
Conseil des travailleurs du
Grand-Stuttgart pour
inviter Rudolf
Steiner
à une conférence
sur la question
de
socialisation. La
demande a été
immédiatement
incluse dans la
liste des
tractants et
acceptée à la «
session plénière
» qui a encore
eu lieu le même
jour. Si
et sous quelle
forme a été
discutée la
demande qui a
été citée au
troisième point
de la liste des
tractants sous
le mot-clé "conférence
du
Dr
Steiner", n'est
plus à établir.
Le
rapport sur
cette session,
publié dans le
"Korrespondenzblatt
des Landesausschusses
der
Arbeiter-
und Bauernräte
Württembergs",
nr. 2, mai 1919,
contient
simplement une
note sur la
conférence de
Rudolf Steiner,
et d'ailleurs à
l'intérieur
d'une motion
du
camarade Schmitt,
un représentant
du "Conseil des
travailleurs
spirituels". Là,
il s'agit
littéralement :
"J'étais
fier d'être dans
un parlement de
travailleurs.
Nous avons fondé
une fraction de
travailleurs
spirituels.
Aujourd'hui,
personne n'a
besoin d'avoir
honte de nous. Moi
aussi j'étais
aussi membre de
la Commission
des dépourvus
d'activité professionnelle...
des conditions/rapports
tristes existent
sur le pays, là
sont encore des
circonstances,
et nous avons dû
faire
l'expérience
qu'il y avait
des
fonctionnaires
de l'État qui
n'avaient même
pas lu les
décrets du
gouvernement. Ainsi
reposent les choses.
Conseils
des travailleurs, ne vous
trompez
pas
! Il n'y a plus
de
12 janvier
! Des
districts
entiers en
Allemagne sont résolument
passés
à
l'U.S.P.
L'évolution
nous pousse
à cela, car
le gouvernement
n'a pas fourni
ce que la masse
attend à travers
son travail.
Rien n'a été
fait ! Tout le
système est
morsch (pourri)
! Je vous
demande/prie,
revenez sur
leurs demandes/exigences
originelles
et mettez-vous
sur le sol du
programme
d'Erfurt et du
marxisme et
ne freinez
pas
plus
loin.
Le
travailleur doit
gagner
l'influence sur
le capital ! Chercher
à représenter
les véritables
intérêts de
l'internationale
et les
travailler pour
le bien du
peuple.
Considérez mes exposés
actuels et
décidez de
parler pour la tripartition
sur laquelle
vous
entendrez la conférence
du Dr.
Steiner
à la prochaine
session. »
(Cité
d'après
E. Kolb
and
K. Schönhoven,
«Organisation
régionale et locale des
conseils
en Wurtemberg
1918/19», publié
par la
Commission pour
l'histoire du
parlementarisme
et des partis
politiques, Bonn,
II, Düsseldorf
1976.)
La
prochaine
session a eu
lieu le 7. Mai
1919. Le
point
1 de l'ordre du
jour
était: présentation
par Dr
Steiner.
Le
rapport suivant
du journal
le
«Social
Democrat», sur
lequel a été
écrite
à la main comme
remarque, la
date de
publication du
13. 5. 1919, est
citée selon la
documentation entre
autres
de E. Kolb
et K. Schönhoven
p. 252 s.
Cet article est
presque
identique au
rapport écrit à
la machine sur
la réunion, qui
se
trouve
dans l'archive principale
d'état
à
Stuttgart.
Alors que, dans
le rapport, les
motions
des participants
au débat sont reproduites
exhaustivement,
elles ont été
résumées dans le
«Sozialdemokrat».
En outre, il est
encore remarqué
à la fin du rapport
que « la demande
d'appeler Steiner
est adoptée
». Pour
des
renseignements
plus détaillés
sur cette
demande voir
dans le résumé
de la conférence
de Rudolf
Steiner
(3) du mai
1919,
troisième
dernier
paragraphe, et
appendice III.
|
01
|
I
Vollsitzung
der Arbeiterräte
Groß-Stuttgarts
am 7. Mai 1919
1.
Antrag an die
Vollversammlung
des Arbeiterrats
Groß-Stuttgarts
2. Bericht aus dem
«Sozialdemokrat»
vom 13. Mai 1919
3. Vortrag von
Rudolf Steiner,
Zusammenfassung
Vorbemerkung
(Hrsg.): Am
29. April 1919
wurde von einem
namentlich nicht
mehr
festzustellenden
Kreis von
Arbeitern an die
«Vollversammlung
des Arbeiterrats
Groß-Stuttgarts»
der Antrag (s.
u.) gerichtet,
Rudolf Steiner
zu einem Vortrag
über die
Sozialisierungs-Frage
einzuladen. Der
Antrag wurde
umgehend in die
Traktandenliste
aufgenommen und
an der noch am
selben Tag
abgehaltenen
«Vollsitzung»
angenommen. Ob
und in welcher
Form über diesen
Antrag, der an
dritter Stelle
der
Traktandenliste
unter dem
Stichwort
«Vortrag des
Herrn Dr
Steiner»
angeführt war,
diskutiert
wurde, ist nicht
mehr
festzustellen.
Der Bericht über
diese Sitzung,
publiziert im
«Korrespondenzblatt
des
Landesausschusses
der Arbeiter-
und Bauernräte
Württembergs»,
Nr. 2, Mai 1919,
enthält
lediglich an
einer Stelle
einen Hinweis
auf den Vortrag
Rudolf Steiners,
und zwar
innerhalb eines
Votums des
Genossen
Schmitt, einem
Vertreter des
«Rates der
geistigen
Arbeiter».
Wörtlich heißt
es dort:
«Ich
war stolz, in einem
Arbeiterparlament zu
sein. Wir haben eine
Fraktion der geistigen
Arbeiter gegründet.
Heute braucht sich
niemand von uns zu
schämen. Auch ich war
Mitglied der
Erwerbslosenkommission
... Traurige
Verhältnisse bestehen
auf dem Lande, dort sind
noch Zustände, und wir
mußten die Erfahrung
machen, daß dort
Staatsbeamte in
Oberämtern fungieren,
die nicht einmal die
Verfügungen und
Verordnungen der
Regierung gelesen haben.
So liegen die Dinge.
Arbeiterräte, täuschen
Sie sich nicht! Es ist
kein 12. Januar mehr!
Ganze Bezirke in
Deutschland sind
geschlossen zur U.S.P.
übergetreten. Die
Entwicklung treibt uns
dazu, denn die Regierung
hat durch ihre Arbeit
nicht das geleistet, was
die Masse erwartet.
Nichts wurde getan! Das
ganze System ist morsch!
Ich bitte Sie, kommen
Sie zurück auf Ihre
Urforderungen und
stellen Sie sich auf den
Boden des Erfurter
Programms und des
Marxismus und bremsen
Sie nicht weiter ab. Der
Arbeiter muß den Einfluß
auf das Kapital
gewinnen! Suchen Sie die
wahren Interessen der
Internationale zu
vertreten und arbeiten
Sie für das Volkswohl.
Überlegen Sie meine
heutigen Ausführungen
und entschließen Sie
sich für die
Dreiteilung, über die
Sie in nächster Sitzung
den Vortrag des Herrn
Dr. Steiner hören
werden.»
(Zitiert
nach E. Kolb und K.
Schönhoven, «Regionale
und lokale
Räteorganisation in
Württemberg 1918/19»,
herausgegeben von der
Kommission für
Geschichte des
Parlamentarismus und der
politischen Parteien,
Bonn, II, Düsseldorf
1976.)
Die
nächste Sitzung fand am 7.
Mai 1919 statt. Punkt 1
der Tagesordnung lautete:
Vortrag von Dr Steiner.
Der nachfolgende Bericht
aus der Zeitung
«Sozialdemokrat», auf der
handschriftlich als
Erscheinungsdatum der 13.
5. 1919 vermerkt wurde,
ist zitiert nach der o. a.
Dokumentation von E. Kolb
und K. Schönhoven S. 252f.
Dieser Artikel ist nahezu
identisch mit dem
maschinenschriftlichen
Bericht über die
Versammlung, der sich im
Hauptstaatsarchiv in
Stuttgart befindet.
Während in dem Bericht die
Voten der
Diskussionsteilnehmer
ausführlich wiedergegeben
sind, wurden diese im
«Sozialdemokrat»
summarisch zusammengefaßt.
Ferner ist am Schluß des
Berichtes noch vermerkt:
«Antrag, Steiner zu
berufen, wird angenommen.»
Näheres über diesen Antrag
siehe in der
Zusammenfassung von Rudolf
Steiners Vortrag (3) vom
7. Mai 1919, drittletzter
Abschnitt, und ANHANG III.
|
1
Demande
à
l’Assemblée plénière
des Conseils de
travailleurs du
Grand-Stuttgart.
Feuerbach,
29 avril 1919
Les
soussignés posent la
demande suivante
:
la
réunion plénière
siégeant
dans la salle du
dôme, le
29.4.1919,
conclu d'inviter
Monsieur le Dr Steiner
qui a parlé dans
diverses
assemblées la
semaine dernière
devant des
travailleurs et
aussi d'autres
couches de la
population sur
les "points
clés
de la question
sociale" et son
problème
de la tripartition
de la
socialisation, à
parler, dans une
assemblée
plénière,
sur
la question de
socialisation.
Celle-là même,
en tenant compte
de l'importance
de cette
question,
devrait avoir
lieu aussitôt
que possible.
2.
Rapport
tiré du «Social
Democrat» du
13 mai 1919
Rapport
de
la
session plénière
des conseils
de travailleurs du Grand-Stuttgart
le
7 mai 1919
à
la
maison
des syndicats.
À
l'ordre du
jour sont
inscrits trois
points : la conférence
du Dr Steiner, rapport
du congrès des
conseils et
demandes.
Gehring
ouvre la session
à 2 heures 30
avec un court
préavis sur la
stagnation et
donne la
parole au Dr Steiner.
Dr
Steiner
rappelle l'appel
qu'il a publié
il y a quelque temps
« Au peuple
allemand et au
monde culturel »
qui serait
basé sur une conférence.
Il ne serait
pas un jeune
parmi les
prolétaires,
mais se
tiendrait
bientôt cinq
décennies dans
la lutte
politique. Au printemps
de 1914, il
aurait expliqué
dans un rassemblement
à Vienne
: celui qui saisit
la vie sociale
et a suivi
attentivement l'évolution
doit avoir de
sérieuses
craintes pour
l'avenir, car
toute la
situation est
comme un ulcère
qui viendra
bientôt à la rupture.
Jagov expliquait
à ce moment-là
que la détente
augmenterait, que
les relations avec
la Russie
seraient
bonnes, etc. Peu
après démarra la
terrible guerre.
La question
sociale entre
clairement dans
une
triarticulation
: spirituelle,
politique et
économique. Beaucoup
comparent le
socialisme
toujours seulement
avec
une répartition
et en ont calculé
que seulement
50 pfennige
viendraient
par
tête. C'est naturellement
un non-sens.
Une
tout autre
science économique
doit prendre
place.
Ce n'est pas
seulement à la technique
économique, mais
aussi à la force
économique que
doit être
accordée une
beaucoup plus
grande
attention. La
vie de l'esprit
doit être
construite sur
une autre base,
car
tous les
dirigeants émanent
de cercles
dans lesquels
règne
peu de
compréhension pour
le
peuple. Cela
crée un profond
fossé entre le
peuple
travailleur et
la vie de
l'esprit.
Une économie synthétiquement
raisonnable
doit prendre
place.
Au cours
de/avant la
guerre, une
quantité
déraisonnable de
substances
économiques a
été gaspillée
qui aurait été
épargnée dans un
processus
économique correct.
Cela
a
été
gardé secret
pour les
prolétaires,
mais, pour cela,
d'autres choses
leur ont été
montrées,
musées, théâtre,
etc. Ces
dernières, nées
de toute autre
vie de
l'esprit
bourgeoise,
n'avaient aucun
rapport avec le
prolétaire. Non
seulement la
force de travail
est vendue à
l'entrepreneur,
mais aussi à
l'âme de
l'ouvrier. Déjà
à cause de cela,
il se
donne qu'ici
du
changement doit
être créé.
La
vie de
l'esprit
doit être construite
sur la confiance
de
toute
l'humanité.
Elle
doit devenir
indépendante de
l'État
et un professeur
n'a
plus la permission d'expliquer
que la science serait
la troupe
de
protection des Hohenzollern.
Les
actifs
dans la vie de
l'esprit doivent
avoir un
sentiment étroit
avec le travail,
avec lequel un aller
vers
et un
venir de
à
constamment
lieu. Plus
loin,
la vie de
l'économie doit
être
complètement
séparée de la
politique et de
l'État,
seulement alors
une
socialisation
peut être
réalisée. Aussi
les conseils
d'entreprise
peuvent alors
seulement agir
correctement
quand ils ne
sont pas en
tutelle de
l'État.
Seulement dans
la vie de
l'esprit,
est
actuellement une
conception
dans une certaine mesure
juste de la
propriété, en ce
que, après 30
ans, la
propriété passe
à la collectivité.
Cela
doit aussi
devenir ainsi
avec le
capitalisme,
par une
circulation
continue de l'argent.
Par la
triarticulation
se réalisera la
liberté dans
l'esprit,
l'égalité dans
l'État et la
fraternité dans
l'économie.
Engelhardt
exprime dans la
discussion que
le Dr Steiner a
apporté peu de
nouveautés avec
son idéalisme.
La question
centrale, comme
pour nous, repose
aussi dans
l'élimination/la
mise de côté du
capitalisme. Il
a posé la question
au Dr Steiner :
comment le Dr
Steiner se
représente-t-il
le démantèlement
de la vie
économique
actuelle ? Il
aimerait lui
demander de
répondre
uniquement à
cette question.
Il aimerait
également
répondre à la
question de
savoir quelle
puissance le
prolétariat
devrait utiliser
pour être en
mesure de
réaliser
immédiatement
les objectifs de
la triarticulation.
Tous les
intervenants qui
ont pris part à
la discussion
ont également
abordé les
questions posées
par le camarade
Engelhardt et
ont souhaité
qu'il y soit
répondu.
Dans son
discours de
clôture, le Dr
Steiner
n'a pas abordé
les questions
posées ; au
contraire, il
était évident
pour lui qu'il
devait résoudre
un problème
difficile avec
ces questions.
Il a indiqué
qu'il avait écrit
une brochure et
qu'elle
contenait tout.
3.
Conférence
de Rudolf
Steiner (résumé)
Comme il l'a
souvent fait ces
derniers temps
devant de
grandes
assemblées de
travailleurs, le
Dr Steiner a
donné mercredi
dernier une
conférence pour
le Conseil des
travailleurs du
Grand Stuttgart
dans la salle de
banquet de la
Maison des
syndicats sur
ses propositions
pour la
réalisation du
socialisme. Ses
explications,
qui ont été exposées
avec une grande
force
de pensée et
chaleur, ont
montré une
profonde
compréhension de
la
nostalgie
du prolétariat à
venir
à
une autre
position sociale,
et ont prouvé
que le Dr
Steiner ne sait
pas seulement
penser sur
le
prolétariat,
mais avec
lui.
Parmi la richesse
de pensées,
seules les
principales
peuvent être
distinguées. La
première
revendication du
prolétariat est
souvent
considérée comme
une pure
revendication
stomacale par
ceux qui ne
comprennent rien
à la situation
de vie du
travailleur.
C'est une
demande de
l'estomac et à
juste titre.
Mais derrière
elle se cache
quelque chose de
bien plus
profond : le
désir brûlant
d'une existence
véritablement
digne de
l'humain. Ce
n'est pas
seulement
l'estomac qui a
faim, le
spirituel en
l'homme a faim
d'une vraie
nourriture. La
vie spirituelle
purement
bourgeoise des
derniers siècles
est devenue sans
vie, incapable
de comprendre et
de guider
l'essence
vivante de la
réalité. Pas
plus que ce qui
a été légué par
la science
bourgeoise au
prolétariat en
tant que
science.
Les
cours au
peuple,
les
événements/manifestations
pour le peuple,
les maisons du peuple
sont un mensonge
de
vie. À quelques
exceptions près,
la vie de
l'esprit
et ses porteurs
sont devenus
dépendants de
l'État. Ils sont
élevés par
l'État pour les
besoins de
l'État, depuis
les écoles
primaires
jusqu'à
l'université.
Ainsi, la vie de
l'esprit
ne pouvait pas tenir
le pas
de l'industrie
qui se
développait
puissamment.
Nous n'avions
pas de science
industrielle qui
aurait pu guider
l'ordre, la
distribution et
l'utilisation
bénéfiques de la
production. Ce
manque nous a
conduits à la
misère.
La
vie de
l'esprit
doit
s'affranchir de
l'État, se
développer à
partir de ses
propres besoins.
De l'école
unifiée à
l'université,
elle doit rendre
justice à toutes
les réalités,
être accessible
à tous. C'est
alors
qu'émergera une
vie de
l'esprit
en
état
de guider la vie
de l'économie.
La
deuxième
revendication
prolétarienne
s'étend
sur
la vie de
l'État. Qu'a
trouvé le
prolétaire
jusqu'à présent
lorsqu'il contemplait
l'État de droit
? Il a trouvé
la lutte des
classes, les
avantages et les
discriminations
de
classe. Le
nouvel organisme
politique de
l'État doit être
construit sur
les droits des
humains
universels et
égaux qui sont
innés de la même
manière à
chaque
âme saine. Seuls
ces droits tombent
dans son domaine
; il doit
libérer la vie de
l'esprit
et libérer la
vie de
l'économie.
La
troisième revendication
éclaire comme un
rayon d’éclair
une parole
de Karl Marx :
la force de
travail humaine
est devenue une
marchandise. - C'est
un reste
de l'ancien
esclavage, car
le prolétaire
est contraint de
vendre sa force
de travail sur
le marché du
travail en
fonction de la
conjoncture et
de la
concurrence
économique et
lui-même avec.
Et la vie
économique
existante doit partir
de
consommer sans
reste la marchandise
force de travail.
La
force de travail
doit être
arrachée hors de
la vie de
l'économie. Le
prolétaire exige
le
droit
du travail.
L'État
constitutionnel
indépendant/autonome
doit déterminer
la façon
et la mesure du
travail et la
mesure du repos.
Fort de/avec ses
droits, le
travailleur
s'adresse au
dirigeant du
travail
et conclut avec
lui un contrat
juridique, et
non économique.
La vie de
l'économie est
évidemment
dépendante
d'un côté,
de la base
naturelle ; de l'autre
côté,
elle doit justement
ainsi
être limitée par
la base de
droit.
Ces
trois exigences
peuvent
seulement être satisfaites
si l'organisme
social ne reste
pas comme un
état unitaire,
mais est
véritablement
divisé/partagé
en trois membres
indépendants :
en l'organisme de
droit
respectivement
étatique, en
l'organisme de
l'économie
et l'organisme
de culture.
L'organisme de
l'État doit être
construit sur la
liberté.
L'organisme
économique doit
être construit
sur la
fraternité au
sens le plus
large.
Seulement
avec
de grands moyens
englobants
peut
maintenant,
à la douzième heure, être
apportée une
aide.
L'orateur a dit
qu'il sait en
détail comment
mettre en
pratique ces
idées
fondamentales.
La
conférence a été
accueillie par
de grands applaudissements,
car les
personnes
présentes ont eu
le sentiment que
le Dr Steiner
sait vraiment
indiquer les
voies qui conduisent
hors
de la détresse
sociale
actuelle, et
qu'il ne veut
pas seulement ébouler,
mais qu'il peut
aussi faire des
suggestions qui
doivent vraiment
être prises à
cœur quant à la
manière dont la
réorganisation
de la vie
sociale doit
prendre forme.
La
résolution
adoptée presque
chaque fois à
l'unanimité dans
les autres
assemblées
ouvrières,
exigeant la
nomination du Dr
Steiner au
gouvernement
afin de mettre
en œuvre la
tripartition de
l'organisme
social, a
également été
adoptée par le
conseil des
travailleurs
du Grand-Stuttgart
contre peu
de
voix.
Il
doit
être
ajouté que les
pensées du Dr
Steiner ne sont
pas du tout
contraires aux
programmes de
notre parti et
ne représentent
en aucun cas le
point de vue
d'un autre
parti. On ne
peut donc que se
réjouir lorsque
des propositions
sérieuses
parviennent à
nos oreilles, et
l'on doit
s'attendre à ce
que chacun
étudie ces
impulsions de la
manière la plus
approfondie
possible, afin
de voir si elles
sont capables
d'apporter les
innovations
auxquelles nous
aspirons tous.
Le Dr Steiner
est convaincu
que sa
triarticulation
est la seule
base pour une
socialisation
complète
et
qu'il n'existe
pas de meilleure
solution à la
question
sociale, d'où
qu'elle vienne.
Il dit, bien
sûr, qu'il
pousserait
immédiatement
ses propositions
de côté si de
meilleures
propositions
étaient faites
par d'autres.
Mais si ce n'est
pas le cas, il
pense pouvoir
s'attendre à ce
que ces
propositions ne
restent pas
lettre morte,
mais qu'elles
soient traitées
avec sérieux.
En
ce qui concerne
les conseils
d'entreprise à
venir, l'orateur
est d'avis
qu'ils doivent
être mis en
place de manière
totalement
indépendante de
l'État, car
sinon ils
seraient à
nouveau la
cinquième roue
du carrosse
économique. Les
conseils
d'entreprise
doivent se
familiariser
aussi vite avec
les activités de
leur entreprise
ainsi
qu'ils
puissent
intervenir dans
sa
gestion/direction,
avant
toutes choses
qu'ils
comprennent
quelque chose
lorsqu'il s'agit
de promouvoir
l'entreprise
dans un avenir
proche. Il
suggère de créer
le plus grand
nombre possible
de conseils
d'entreprise,
mais insiste à
plusieurs
reprises sur le
fait que l'État
n'a
pas la permission
d'intervenir,
parce
que
les conseils
d'entreprise
sont une affaire
purement
économique qui
doit purement
être fondée sur
confiance et
contrat et qui n'a
pas la
permission
d'être
patronnée/mise
en tutelle respectivement
inhibée par des
lois.
|
02
|
1
Antrag
an die Vollversammlung
des Arbeiterrats
Groß-Stuttgart
Feuerbach,
den 29. April 1919
Unterzeichnete
stellen folgenden
Antrag:
die
am 29.4.1919 im
Kuppelsaal
tagende
Vollversammlung
beschließt,
Herrn Dr
Steiner, welcher
in vergangener
Woche in
verschiedenen
Versammlungen
vor Arbeitern
und auch
sonstigen
Schichten der
Bevölkerung über
den «Kernpunkt
der sozialen
Frage» und
seines Problems
der Dreiteilung
der
Sozialisierung
gesprochen hat,
einzuladen, in
einer
Vollversammlung
über die
Sozialisierungs-Frage
zu sprechen.
Dieselbe sollte
in Anbetracht
der Wichtigkeit
dieser Frage
sobald als
irgend . möglich
stattfinden.
2.
Bericht
aus dem
«Sozialdemokrat»
vom 13. Mai 1919
Bericht
über die
Vollsitzung der
Arbeiterräte
Groß-Stuttgarts
am 7.
Mai
1919 im
Gewerkschaftshaus
Auf
der Tagesordnung stehen
drei Punkte: Vortrag von
Dr. Steiner, Bericht vom
Rätekongreß und Anträge.
Gehring
eröffnet
2 Uhr 30 die
Sitzung mit
kurzem Hinweis
auf die
Vertagung und
erteilt Dr.
Steiner das
Wort.
Dr
Steiner erinnert
an den vor einiger
Zeit von ihm
herausgegebenen
Aufruf «An das
deutsche Volk und
an die
Kulturwelt», dem
ein Vortrag
zugrunde gelegt
sei. Er sei kein
Junger unter den
Proletariern,
sondern stehe
schon bald fünf
Jahrzehnte im
politischen Kampf.
Im Frühjahr 1914
habe er in einer
Versammlung in
Wien erklärt: Wer
das soziale Leben
erfaßt und die
Entwicklung
aufmerksam
verfolgt hat, muß
schlimme
Befürchtungen
hegen für die
Zukunft, denn die
ganze Lage gleicht
einem Geschwür,
das bald zum
Aufbruch kommen
wird. Jagow
erklärte damals,
die Entspannung
nehme zu, mit
Rußland seien die
Beziehungen gut
usw. Kurz darauf
ging der
schreckliche Krieg
los. Die soziale
Frage tritt
deutlich in einer
Dreigliederung
auf: geistig,
politisch und
wirtschaftlich.
Viele vergleichen
den Sozialismus
immer nur mit
einer Aufteilung
und haben
ausgerechnet, daß
hierbei auf den
Kopf nur 50
Pfennig kämen.
Dies ist natürlich
Unsinn. Eine ganz
andere
Wirtschaftswissenschaft
muß Platz greifen.
Nicht nur der
Wirtschaftstechnik,
sondern auch der
Wirtschaftskraft
muß eine viel
größere
Aufmerksamkeit
geschenkt werden.
Das Geistesleben
muß auf anderer
Grundlage
aufgebaut werden,
denn alle Führer
entstammen
Kreisen, in denen
für das Volk wenig
Verständnis
herrscht. Dadurch
wird eine tiefe
Kluft zwischen dem
arbeitenden Volk
und dem
Geistesleben
geschaffen. Eine
vernünftige
Wirtschaft muß
Platz greifen. Vor
dem Kriege sind
eine Unmenge
Wirtschaftsstoffe
vergeudet worden,
die bei einem
richtigen
Wirtschaftsprozeß
erspart geblieben
wären. Dies wurde
den Proletariern
geheimgehalten,
dafür aber wurden
ihnen andere Dinge
gezeigt, Museen,
Theater usw.
Letzteres,
hervorgegangen aus
ganz anderem
bürgerlichen
Geistesleben,
hatte keine
Beziehung zum
Proletarier. Nicht
nur die
Arbeitskraft wird
dem Unternehmer
verkauft, sondern
auch die Seele des
Arbeiters. Schon
daraus ergibt
sich, daß hier
Wandel geschaffen
werden muß. Das
Geistesleben muß
auf dem Vertrauen
der ganzen
Menschheit
aufgebaut werden.
Es muß unabhängig
werden vom Staate,
und ein Professor
darf nicht mehr
erklären, daß die
Wissenschaft die
Schutztruppe der
Hohenzollern sei.
Die im
Geistesleben
Tätigen müssen
enge Fühlung haben
mit der Arbeit,
womit ein Hinüber
und Herüber
fortwährend
stattfindet.
Ferner muß das
Wirtschaftsleben
von der Politik
und vom Staate
vollständig
getrennt werden,
nur dann kann eine
Sozialisierung
vorgenommen
werden. Auch die
Betriebsräte
können nur richtig
tätig sein, wenn
sie durch den
Staat nicht
bevormundet
werden. Nur im
Geistesleben ist
gegenwärtig eine
einigermaßen
gerechte
Eigentumsauffassung
vorhanden, indem
nach 30 Jahren das
Eigentum an die
Allgemeinheit
übergeht. So muß
es auch beim
Kapitalismus
werden, durch eine
fortwährende
Zirkulation des
Geldes. Durch
Dreigliederung
wird sich
verwirklichen: die
Freiheit im
Geiste, Gleichheit
im Staate und
Brüderlichkeit in
der Wirtschaft.
Engelhardt
bringt
in der Diskussion
zum Ausdruck, daß
Dr. Steiner mit
seinem Idealismus
wenig Neues
gebracht hat. Der
Kernpunkt liegt
auch wie bei uns
in der Beseitigung
des Kapitalismus.
Er stellte an
Herrn Dr. Steiner
die Frage: Wie
stellt sich Herr
Dr. Steiner den
Abbau des heutigen
Wirtschaftslebens
vor? Er möchte ihn
bitten, nur auf
diese Frage
eingehen zu
wollen. Ebenfalls
möchte er
beantworten,
welche Macht das
Proletariat
anwenden sollte,
um die Ziele der
Dreigliederung
sofort zur
Ausführung bringen
zu können.
Sämtliche
Redner, die in der
Diskussion sprachen,
schnitten ebenfalls die
vom Genossen Engelhardt
gestellten Fragen an und
wünschten deren
Beantwortung.
In
seinem Schlußwort
ging Dr
Steiner nicht
auf die gestellten
Fragen ein, im
Gegenteil, man
merkte es ihm an,
daß er mit diesen
Fragen ein
schweres Problem
lösen müßte. Er
wies darauf hin,
er hätte ja eine
Broschüre
geschrieben und
dort wäre alles
enthalten.
3.
Vortrag
von Rudolf Steiner
(Zusammenfassung)
Wie
in letzter Zeit
öfters vor
großen
Arbeiterversammlungen,
hielt Herr Dr.
Steiner am
letzten Mittwoch
auch für den
Arbeiterrat
Groß-Stuttgarts
einen Vortrag im
Festsaale des
Gewerkschaftshauses
über seine
Vorschläge zur
Verwirklichung
des Sozialismus.
Seine mit großer
Gedankenkraft
und Wärme
vorgetragenen
Ausführungen
zeigten tiefes
Verständnis für
die Sehnsucht
des
Proletariats, zu
einer anderen
sozialen
Stellung zu
kommen, und
bewiesen, daß
Dr. Steiner
nicht nur über,
sondern
mit
dem
Proletariat zu
denken versteht.
Aus
dem Reichtum der
Gedanken seien nur die
leitenden herausgehoben.
Die erste Forderung des
Proletariats wird oft
als eine bloße
Magenforderung
betrachtet von solchen,
die nichts verstehen von
der Lebenslage des
Arbeiters. Sie ist eine
Magenforderung und mit
Recht. Aber dahinter
liegt etwas viel
Tieferes: das brennende
Verlangen nach einem
wahrhaft
menschenwürdigen Dasein.
Nicht nur der Magen
hungert, mehr hungert
das Geistige im Menschen
nach wirklicher Nahrung.
Das rein bürgerliche
Geistesleben der letzten
Jahrhunderte ist
unlebendig geworden,
kann das lebendige Wesen
der Wirklichkeit nicht
verstehen und nicht
leiten. Auch das, was
von der bürgerlichen
Wissenschaft dem
Proletariat als
Wissenschaft vererbt
wurde, kann es nicht.
Die
Volkskurse,
Volksveranstaltungen,
Volkshäuser sind eine
Lebenslüge. Das
Geistesleben und seine
Träger sind, mit wenigen
Ausnahmen, vom Staate
abhängig geworden. Sie
werden vom Staat für die
Zwecke des Staates
herangezüchtet, von der
Volksschule an bis
hinauf zur Hochschule.
So konnte das
Geistesleben nicht
Schritt halten mit der
mächtig sich
entwickelnden Industrie.
Wir hatten keine
Industriewissenschaft,
welche die nutzbringende
Ordnung, Verteilung und
Verwendung der
Produktion hätte leiten
können. Dieser Mangel
hat uns mit ins Elend
getrieben.
Das
Geistesleben muß frei
werden vom Staat, muß
sich aus seinen eigenen
Bedürfnissen heraus
entfalten. Von der
Einheitsschule bis zur
Hochschule muß es aller
Wirklichkeit gerecht
werden, allen zugänglich
sein. Dann wird ein
Geistesleben entstehen,
das imstande ist, das
Wirtschaftsleben zu
leiten.
Die
zweite prolatarische
Forderung bezieht sich
auf das Staatsleben. Was
fand der Proletarier
bisher, wenn er den
Rechtsstaat betrachtete?
Den Klassenkampf fand
er, Klassenvorteile und
Klassenbenachteiligung.
Der neue politische
Staatsorganismus muß
aufgebaut werden auf den
allgemeinen, gleichen
Menschenrechten, die
jeder gesunden Seele in
gleicher Weise
eingeboren sind. Nur
diese Rechte fallen in
sein Gebiet; er muß
freigeben das
Geistesleben und
freigeben das
Wirtschaftsleben.
Die
dritte Forderung
beleuchtet wie ein
Blitzstrahl ein Wort von
Karl Marx: Die
menschliche Arbeitskraft
ist Ware geworden. — Da
ist ein Rest der alten
Sklaverei, denn der
Proletarier ist
genötigt, seine
Arbeitskraft auf dem
Arbeitsmarkt nach der
wirtschaftlichen
Konjunktur und
Konkurrenz zu verkaufen
und sich selbst mit. Und
das bestehende
Wirtschaftsleben muß
darauf ausgehen, die
Ware Arbeitskraft
restlos zu verbrauchen.
Die
Arbeitskraft muß
herausgerissen
werden aus dem
Wirtschaftsleben.
Der Proletarier
fordert das Arbeitsrecht.
Der
selbständige
Rechtsstaat hat
festzusetzen Art
und Maß der
Arbeit und das
Maß der
Arbeitsruhe. Mit
seinen Rechten
tritt der
Arbeiter an den
Arbeitsleiter
heran und
schließt mit ihm
einen
rechtlichen,
nicht einen
wirtschaftlichen
Vertrag. Das
Wirtschaftsleben
ist
selbstverständlich
abhängig
einerseits von
der
Naturgrundlage;
ebenso muß es
auf der anderen
Seite begrenzt
sein von der
Rechtsgrundlage.
Die
drei Forderungen können
nur erfüllt werden, wenn
der soziale Organismus
nicht als Einheitsstaat
bestehen bleibt, sondern
wirklich geteilt wird in
die drei selbständigen
Glieder: in den Rechts-
bzw. Staatsorganismus,
in den
Wirtschaftsorganismus
und in den
Kulturorganismus. Auf
Freiheit muß aufgebaut
werden der
Staatsorganismus. Auf
Brüderlichkeit im
weitesten Sinn muß
aufgebaut werden der
Wirtschaftsorganismus.
Nur
mit großen, umfassenden
Mitteln kann jetzt, in
zwölfter Stunde, noch
geholfen werden. Der
Redner sagte, daß er bis
in die Einzelheiten die
praktische Durchführung
dieser tragenden Ideen
anzugeben weiß.
Der
Vortrag wurde mit großem
Beifall aufgenommen,
weil die Anwesenden das
Gefühl hatten, daß Dr.
Steiner wirklich die
Wege zu weisen versteht,
die aus der heutigen
sozialen Not
hinausführen, und daß er
nicht nur einstürzen
will, sondern daß er
auch wirklich zu
beherzigende Vorschläge
machen kann, wie die
Neuordnung des sozialen
Lebens sich gestalten
muß.
Die
in anderen
Arbeiterversammlungen
fast jedesmal einstimmig
angenommene Resolution,
die die Berufung Dr.
Steiners in die
Regierung zwecks
Durchführung der
Dreiteilung des sozialen
Organismus verlangt,
wurde auch von dem
Arbeiterrate
Groß-Stuttgarts gegen
wenige Stimmen
angenommen.
Es
muß hinzugefügt werden,
daß die Gedanken Dr.
Steiners durchaus nicht
gegen unsere
Parteiprogramme
verstoßen und
keinesfalls den
Standpunkt irgendeiner
anderen Partei
darstellen. Daher ist es
nur zu begrüßen, wenn
einmal ernsthafte
Vorschläge an unser Ohr
dringen, und es müßte
erwartet werden, daß
jedermann sich möglichst
eingehend mit diesen
Impulsen befaßt, um zu
prüfen, ob sie die
Neuerungen zu bringen
imstande sind, die unser
aller Streben sind. Dr.
Steiner ist der
Überzeugung, daß seine
Dreigliederung die
einzige Grundlage für
eine durchgreifende
Sozialisierung ist, und
daß eine bessere Lösung
der sozialen Frage von
keiner Seite vorliegt.
Er sagt freilich, daß er
seine Vorschläge sofort
auf die Seite schieben
würde, wenn von anderer
Seite bessere Vorschläge
gemacht würden. Wenn
dies aber nicht der Fall
ist, so glaubt er,
erwarten zu können, daß
man diese Vorschläge
nicht ungeprüft liegen
läßt, sondern sich
ernsthaft mit ihnen
auseinandersetzt.
Wegen
der kommenden
Betriebsräte ist der
Redner der Ansicht, daß
diese vollständig
unabhängig vom Staate
gegründet werden müßten,
weil sie sonst wieder
das fünfte Rad am
Wirtschaftswagen wären.
Die Betriebsräte müssen
sich so rasch in den
Geschäftsgang ihres
Betriebes einarbeiten,
daß sie in kurzer Zeit
bei der Leitung
desselben mitsprechen
können, vor allen
Dingen, daß sie etwas
verstehen, wenn es in
Bälde dazu kommen wird,
den Betriebsgang zu
fördern. Er regt an,
möglichst viele
Betriebsräte zu gründen,
betont aber wiederholt,
daß vom Staate aus nicht
eingegriffen werden
darf, weil die
Betriebsräte eine rein
wirtschaftliche
Angelegenheit sind, die
rein auf Vertrauen und
Vertrag aufgebaut sein
müssen und . die von
Gesetzen nicht
bevormundet werden bzw.
gehemmt werden dürfen.
|
II
Commission de
socialisation du
Wurtemberg.
Stuttgart, le
28 avril
1919
N° S. K.
145
O Beil.
Sur proposition
du Kommerzienrat
Mott, je vous prie
d'assister
à la session
de la
sous-commission
IV de la
Commission de
socialisation du
Wurtemberg
(participation
aux bénéfices
des travailleurs),
le
mercredi 30 mars,
à 15 heures,
dans la salle de
réunion du
ministère de
l'Intérieur,
Dorotheenstr. 1,
premier étage.
Le président du
sous-comité.
M.
Dr S t e i n e r
S t u t t g a r
t .
Landhausatr. 79
|
03
|
II
|
III
R é s o l u t i
o n
Lors des
réunions
d'entreprise qui
se sont tenues
ces dernières
semaines dans de
nombreuses
entreprises
industrielles du
Wurtemberg,
parmi lesquelles
Daimler et
Bosch, ainsi que
l'usine de
machines
d'Esslingen, et
auxquelles ont
participé plus
de 10 000
ouvriers et
employés, la
résolution
suivante a été
adoptée à
l'unanimité sous
l'impression des
conférences
données par le
Dr Rudolf
Steiner.
"La Comission de
travail pour la
triarticulation
de l'organisme
social aimerait
exiger
que le Dr Rudolf
Steiner soit
nommé sans délai
pour promouvoir
la triarticulation
de l'organisme
social,
qui
semble être le
seul moyen de se
sauver de la
menace de
déclin".
Travailleurs et
travailleuses !
Soutenez cette
résolution et
déclarez votre
accord avec elle
en signant cette
feuille.
Continuez à
faire campagne
pour la
triarticulation
(économie,
politique,
culture), car elle
nous apporte
la
solution au
besoin
social !
L'unification du
prolétariat est
possible sur
cette base seule
!
Le comité de
travail pour la
triarticulation
sociale :
Benzinger,
Dorfner,
Gönnewein,
Hammer,
Hüttelmeyer,
Mössel, Lohrmann
Stuttgart, mai
1919
Champignystr. 17
Nom
: Lieu :
Profession
: Logement :
|
04
|
III
R
e s o l u t i o n
|
IV
Aux commissions
de travailleurs
et de préposés
tout
comme
aux
Conseils
d'entreprise des
grandes
entreprises de
Stuttgart
La
prochaine soirée
de discussion,
prévue le
mercredi, ne
pourra avoir
lieu que le
jeudi S juin,
dans la salle de
fête
de la maison
des
syndicats, à 19
heures. Nous
demandons à
nouveau une
forte
participation,
car la question
de
l'établissement
des conseils
d'entreprise,
qui a été
discutée la
dernière fois,
doit être
poursuivie.
Pour ces
commissions
qui n'étaient
pas présentes la
dernière fois,
il convient de
répéter qu'une
résolution a été
adoptée (contre
une
voix), demandant
que des
conseils
d'entreprise
soient mis en
place dans
l'ensemble de
l'industrie le
plus rapidement
possible avant
que la
législation
attendue du
gouvernement ne
soit publiée, ce
qui aurait pour
conséquence que
les conseils
d'entreprise
deviennent une
cinquième roue
du carrosse et
ne reçoivent
pas de réelle
influence sur le
cours des
affaires. Si, en
revanche, les conseils
d'entreprise
sont élus
immédiatement
par les
travailleurs et
les préposés
sur invitation
de la direction,
et d'ailleurs de
telle sorte que
chaque candidat
doit être élu
par l'ensemble
de l'entreprise,
et que
l'ensemble du
conseil
d'entreprise
doit être
composé de pas
moins de 3 et
généralement de
pas plus de 8
membres au
maximum, de
tels
conseils
d'entreprise de
nombreuses
entreprises pourront
être réunis en
une compagnie
de
conseils
d'entreprise.
Cette
compagnie
de conseils
d'entreprise
peut, lors d'une
première réunion
plénière,
déterminer sa
propre
organisation et
définir ses
pouvoirs et ses
droits. Si la
direction ne
veut pas être
représentée dans
de
telles
entreprises, ou
ne jouit pas de
la confiance des
travailleurs et
des employés,
les travailleurs
et les employés
ne sont pas
responsables de
cela. En
général, il est
souhaitable que
les travailleurs
spirituels
soient
impliqués.
Camarades
et collègues
! Depuis le
début de la
révolution, on
crie
après
socialisation,
mais vous savez
vous-mêmes ce
qui a été
réalisé jusqu'à
présent. Il
n'est jamais
possible de
socialiser des
entreprises particulières
par l'État, car
alors l'État
lui-même devient
le plus grand
capitaliste de
tous. L'ensemble
de l'industrie
du Wurtemberg
doit être
socialisé en
même temps, et
cela doit
d'ailleurs être
fait parce que
la compagnie des
travailleurs elle-même
prend
les choses en
main ; à cette
fin, la
compagnie des
conseils d'entreprise
est
nécessaire et
appropriée pour
réaliser
aussitôt la
socialisation
partout à la
fois.
N'attendez pas sur
des
demi-mesures
d'en haut, mais
saisissez
l'occasion qui s'offre
maintenant de
prendre en main
le destin de
l'industrie l'appel
à la vie
immédiate d'une
compagnie de
conseils
d'entreprise !
Il
est maintenant
grand temps de
procéder à une
socialisation
complète.
Si votre
direction n'est
pas assez
progressiste
pour s'y
joindre, sera
procédé
sans elle.
La Fédération
pour la triarticulation
de l'organisme
social
Pour la
commission de
travail pour
l'Allemagne
Benzinger,
Dorfner,
Gönnewein,
Hammer, Huth,
Hüttelmeyer,
Lohrmann,
Mittwich,
Mössel, Roser
|
05
|
IV
An
die Arbeiter-
und
Angestelltenausschüsse
sowie die
Betriebsräte
der großen
Betriebe
Stuttgarts
Der
auf Mittwoch
angesetzte
nächste
Diskussionsabend
kann erst am
Donnerstag, den
5. Juni,
im
Festsaale des
Gewerkschaftshauses
um 7 Uhr abends
stattfinden. Wir
bitten wieder um
zahlreiches
Erscheinen, weil
die das letzte
Mal besprochene
Frage über die
Errichtung von
Betriebsräten
ihren Fortgang
nehmen soll.
Für
diejenigen
Ausschüsse, die
das letzte Mal
nicht anwesend
waren, sei
wiederholt, daß
eine
Entschließung
(gegen eine
Stimme)
angenommen
wurde, die
fordert, daß so
schnell wie
möglich in der
gesamten
Industrie
Betriebsräte
gegründet
werden, bevor
das von der
Regierung zu
erwartende
Gesetz
herauskommt, das
wiederum dazu
führen würde,
daß die
Betriebsräte das
fünfte Rad am
Wagen werden und
keinen
tatsächlichen
Einfluß
auf den
Geschäftsgang
bekämen. Werden
hingegen von den
Arbeitern und
Angestellten
unter Einladung
der Leitung
Betriebsräte
sofort gewählt
und zwar so, daß
jeder Kandidat
vom gesamten
Betriebe gewählt
werden muß, und
daß der gesamte
Betriebsrat aus
nicht weniger
als 3 und im
allgemeinen
nicht mehr als 8
Mitgliedern
bestehen soll,
so können solche
Betriebsräte
vieler Betriebe
zu einer Betriebsräteschaft
zusammengeschlossen
werden.
Diese
Betriebsräteschaft
kann
in einer ersten
Voll-Sitzung
ihre
Organisation
selbst bestimmen
und ihre
Befugnisse und
Rechte
festlegen. Wenn
die Leitung in
solchen
Betrieben nicht
vertreten sein
will, oder das
Vertrauen der
Arbeiter und
Angestellten
nicht genießt,
so sind die
Arbeiter und
Angestellten
dafür nicht
verantwortlich.
Im allgemeinen
ist es
wünschenswert,
daß die
geistigen
Arbeiter
hinzugezogen
werden.
Genossen
und Kollegen! Seit
Beginn der
Revolution
schreit man nach
Sozialisierung,
aber was bis
jetzt
verwirklicht
worden ist, wißt
Ihr selbst. Es
ist niemals
möglich,
einzelne
Betriebe von
Staatswegen zu
sozialisieren,
denn dann wird
der Staat selbst
zum allergrößten
Kapitalisten.
Die ganze
württembergische
Industrie muß
gleichzeitig
sozialisiert
werden und zwar
dadurch, daß die
Arbeiterschaft
die Sache selbst
in die Hand
nimmt; dazu ist
die
Betriebsräteschaft
notwendig und
geeignet, die
Sozialisierung
allerorts sofort
durchzuführen.
Wartet
nicht auf halbe
Maßnahmen von oben,
sondern ergreift die
sich jetzt bietende
Gelegenheit, die
Geschicke der Industrie
selbst in die Hand zu
nehmen durch sofortiges
Ins-Leben-Rufen einer
Betriebsräteschaft!
Jetzt
wird es höchste Zeit,
eine umfassende
Sozialisierung
durchzuführen.
Wenn
Eure Leitung nicht
fortschrittlich genug
ist, mitzumachen, so
wird ohne die Leitung
gehandelt werden.
Der
Bund für Dreigliederung
des sozialen Organismus
Für
den Arbeitsausschuß für
Deutschland
Benzinger,
Dorfner, Gönnewein,
Hammer,
Huth, Hüttelmeyer,
Lohrmann, Mittwich,
Mössel, Roser
|
V
Aux travailleurs
manuels ! - Aux
travailleurs spirituels
!
Aux fabricants
!
Les négociations
de paix
touchent à leur
fin. Qu'elles
soient acceptées
ou rejetées :
Le Reich allemand
se
tient devant sa
chute ! Le
malheur pèse sur
nous et inhibe
la joie créative
et la force
d'entreprise.
Nous sommes donc
en train de
périr corporellement
et par
l'âme
- nous et nos
descendants. Aucun
geste,
aucune lamentation
peut nous
sauver. Seule
une grande
action commune,
une véritable socialisation
globale de
grand style,
elle
emplit toute
la compagnie
des
travailleurs de
nouvelle
motivation et
éveille des
forces de
vie dans tout le peuple
laborieux qui sont
insurmontables.
Elle nous préserve
de la servitude
du capital
anglo-américain,
qui menace
d'entrer et dissout
une véritable
socialisation pour
des décennies.
Elle crée des
conditions qui
nous permettent
une
entente
avec l'Est. Reliés
de manière saine
avec l'étranger,
nous y trouvons
de la
nourriture, des
ventes et une
protection
contre
l'oppression
occidentale !
Ce
n'est que par la
mise en place de
conseils d'entreprise
corrects
que
nous
atteindrons
notre grand
objectif ! De
vous le fabricant
Bruckmann
dit
à l'assemblée du
pays/Land
: "il avait
la
création de conseils
d'entreprise
comme seul moyen
de rendre notre
économie
efficace/capable
de prestation".
En guise de
tâche, il
présente les
éléments
suivants :
"Possibilité
d'avoir un
aperçu plus
précis des
conditions des
entreprises.
Création d'un
droit de
co-détermination.
Traiter les
questions de
matières
premières, de la
formation de
prix, de bilan/d'équilibrage".
Les choses
doivent devenir
différentes avec
les anciennes
conditions, dont
parle le même
orateur :
"Dans de très
rares cas, la
compagnie des
travailleurs a
reçu les bonnes
informations de
la part de la
direction
d'usine."
Fini la
vieille
non-véracité,
laissez
la confiance
s'établir ! Seul
cela
aide à la
reconstruction !
Le nouveau
projet de loi du
gouvernement a
l'effet inverse
- il approfondit
la
distinction de
classe et
détruit l'image
des véritables
conseils
d'entreprise. Si
cette loi est
adoptée, tous
les espoirs de
progrès humain
sont enterrés.
Choisissez/élisez
vos propres conseils
d'entreprise à
partir des
besoins de
l'époque et de
la vie
économique
elle-même.
Limitez-vous à
un minimum de 3,
à un maximum de
7 têtes.
Ne prenez que
les gens
les plus
capables des
travailleurs
de tête
et de
mains !
N'oubliez pas
les travailleurs
spirituels -
nous en avons besoin
!
Sinon, ce sera
comme en Russie,
où ils ont été
stupidement
éliminés au
détriment de la
révolution.
Faites appel à
vos dirigeants,
s'ils ont le
cœur et le sens
d'un grand
mouvement
d'humanité !
Unissez-vous
en
une
grande
compagnie de
conseils d'entreprise,
qui comprend
toutes les
professions,
tous les humains
qui travaillent,
qu'ils soient de
mains ou de
tête,
et qui se donne
lui-même
sa
propre
constitution.
Les expériences
pratiques y sont
échangées, les problèmes
résolus en
commun, la vie
économique
globale est
régulée et les
décisions
nécessaires sont
prises du
côté d'un
conseil central.
Et
avec votre aide, une
véritable
socialisation
s'effectue sans
délai, à
laquelle un vrai
travailleur,
même s'il est dirigeant,
n'a pas besoin
de s'effaroucher.
Ce
n'est
pas un
renversement, c'est
l'adaptation
de toutes les
forces laborieuses
disponibles dans
l'intérêt de
l'ensemble du
peuple. Et avec
elle, la
reconstruction !
Elle
nous relie aux
humains
travailleurs de
l'étranger
actuellement hostile/ennemi,
elle
est notre allié
naturel et nous
donne l'occasion
d'une
coopération
fraternelle des
peuples !
Travailleurs ! Ainsi
l'avenir
se
tient
devant vous ! Vous
le réaliserez
vous-même, si
seulement vous
le voulez
! Le premier pas
dans cette
direction est les
conseils
d'entreprise.
Debout,
aux actes
!
F
a b r i c a n t
s ! Votre leader
Bruckmann a pris
la parole devant
l'assemblée du
Land :
En ce qui
concerne notre
influence sur
les employeurs,
nous ferons tout
ce qui est en
notre pouvoir
pour les
informer et les
influencer
pour
aider ces vues à
la victoire !"
Tenez votre
parole sans
délai ! L'heure
est grave et
amère. Pas les
mots, seuls les
actes peuvent
nous sauver du chaos.
C'est
pourquoi : debout
à l'élection
immédiate de conseils
d'entreprise !
Pour
la commission de
travail de la
Fédération pour
la
triarticulation
de l'organisme
social.
Bureau
Champignystrasse
17.
|
06
|
V
|
VI
Assemblée
publique
du peuple
Dr
R. Steiner
parle
le
lundi 30 juin
1919, dans la
soirée 1|2 8
heures
dans
l'ancienne
salle de
théâtre
(Harmonie) sur
"Socialisation
et conseils
d'entreprise".
Tous actifs
dans la vie
économique, en
particulier
les travailleurs
et les employés,
apparaissez
résolus
et prenez
position sur
cette question
brûlante pour
notre présent et
notre avenir.
Ouverture de la
salle à 1/2 7 h.
Débat libre.
Frais de salle
30 Pfg.
Pour les employés
: Comité
local des
employés privés
de Heilbronn.
Pour les
travailleurs :
Gg. Bartelmäs chez
S. Weipert
& Söhne
Hermann Faber
chez Carl
Berberich
Richart Gimmi
chez
Maschinenbaugesellschaft
Heilbronn U.-G.
E. Reisser chez
P. Bruckmann
& fils
Karl Roth chez
Ernst Mayer
L'ensemble de la
commission des
travailleurs de
Carl Hagenbucher
& Fils.
U. Stegmaier.
Groupe local
Association
libre de toutes
les professions,
Syndicalistes.
U. : Wacker.
Fédération
pour la triarticulation de
l'organisme social,
groupe local
Heilbronn.
|
07
|
VI
|
VII
Socialisation par
des conseils
d'entreprise !
Lorsque
l'impérialisme
capitaliste
d'Europe
centrale s'est
effondré à la
fin de l'automne
1918, le
prolétariat
allemand a cru
que le moment
était venu pour
lui de réaliser
sa demande de
socialisation de
la vie
économique. Aujourd'hui,
elle se voit
spoliée des
fruits de la
révolution.
Comment
cela est-il devenu
possible ? C'est la
question que doit se
poser le prolétaire qui
réfléchit. Pour y
répondre, il ne suffit
pas de blâmer les
anciens dirigeants. Les
raisons sont plus
profondes :
Les
pensées
des programmes
des partis
socialistes, qui
avaient suffi à
critiquer le
capitalisme
privé, se sont
révélées
insuffisantes au
moment où un
nouvel ordre
social devait
être construit
avec leur aide.
En conséquence
de quoi, nous
voyons aujourd'hui
les
personnalités
portées au
pouvoir par le prolétariat,
cherchant appui
chez
ce
même capitalisme
qu'ils avaient
combattu
auparavant.
En
revanche, le
prolétariat
allemand voit
dans le
système des conseils
d'entreprise un
organe approprié
pour la
socialisation
de la vie
économique. Le
gouvernement se
sent obligé de
faire enfin
quelque chose
pour répondre à
la demande de
création de conseils
d'entreprise.
Mais
qu'offre-t-il à
travers le "Projet
de loi sur les
conseils
d'entreprise" ?
-
Une
extension
formelle très
modeste, mais en
pratique assez
inefficace, des
droits des
travailleurs
et
des employés
au sein des
entreprises,
mais qui doivent
eux-mêmes rester
entièrement au
service du capital
privé. Les "travailleurs
salariés"
et les "entrepreneurs"
devraient avoir
les mêmes
droits. C'est
l'idéal d'un
gouvernement
socialiste !
Il semble que la
révolution n'ait
pas été faite
dans le but de
réaliser le
socialisme, mais
de le mettre sur
un pied
d'égalité à
côté
du
capitalisme
!!
Comment
vont-ils bien
s'entendre sur
la durée
?!
-
Selon
le projet de
loi, les conseils
d'entreprise ont
également pour
mission de
"protéger
l'entreprise
(NB.
Capitaliste)"
des ébranlements."
- Cette
disposition
devrait sans
doute
s'avérer
très bénéfique
dans ses
conséquences
(interdiction
des grèves,
etc.) - pour le
capitalisme.
Dans ce projet
de loi, ce n'est
pas l'esprit de
la "socialisation"
qui s'exprime,
mais plutôt
celui de la
"politique
sociale"
avec ses lois
sur le bien-être
et l'aide
sociale. Ces
conseils
d'entreprise ne
seraient rien
d'autre que des
commissions de travailleurs
et d'employés
réchauffées et,
tout
de suite
pour cela,
ne
pourraient pas
être un
organe
pour
la
transformation
de l'ordre
capitaliste
privé en un
socialiste.
Ils seraient absolument
appropriés pour
empêcher
la socialisation
et aider le
capitalisme
privé (avec
l'aide de
l'Entente) à
s'épanouir à
nouveau.
Comment peut
être effectuée
une
socialisation de
notre vie
économique ?
Non
pas par la loi
d'un parlement politique,
mais
seulement
par les mesures
de corporations/corps
qui se
forment
des
actifs
dans la vie
économique eux-mêmes
et comprenant
donc les
choses.
Non
pas par des
dispositions
relatives aux
rapports entre
"entrepreneurs"
et
"travailleurs",
mais par des
propositions
montrant comment
l'opposition
entre
"entrepreneurs"
et
"travailleurs"
peut être abolie
et les moyens de
production
transférés de la
possession des
capitalistes
privés à
l'administration
de la collectivité.
À cette fin,
nous demandons
l'élection de conseils
d'entreprise
dans les
entreprises
particulières,
qui devraient
s'unir pour
former un
corps/une
compagnie de conseils
d'entreprise pour,
en tant que telle,
se saisir de
la tâche, non
pas de socialiser
l'entreprise
particulière
ou
la branche
d'activité, mais
de réorganiser l'ensemble
de l'économie
sur un espace
économique fermé
de telle sorte
que la
production ne
soit plus
réalisée dans un
but de profit,
mais que la
production soit
mise au service
de sa tâche
réelle : servir
à la meilleure
satisfaction
possible des
besoins de tous
les humains.
Dans une telle
vie de
l'économie, le
pouvoir et les
privilèges des
individus ne seront
plus disponibles.
Par contre, les
talents
spirituels et
les capacités
individuelles
qui sont
développés à
partir d'une
vie de l'esprit libre pourront
affluer
dans cette vie
de l'économie.
Ce n'est qu'à
cette condition
qu'il sera
possible
d'organiser la
production d'une
manière vraiment
fructueuse et
d'éviter le
gaspillage de la
force de travail
humaine que
l'économie
désordonnée de
la concurrence
capitaliste
privée entraîne
nécessairement.
Ce n'est
qu'alors qu'il
sera possible de
parvenir à une formation
saine des prix,
sans laquelle
tous les efforts
de socialisation
resteront vains.
La manière dont
les conseils
d'entreprise
doivent naître
dans les
entreprises particulières
et comment ils
doivent s'unir
sur un
territoire
économique fermé
pour former une
compagnie de
conseils
d'entreprise ; plus
loin,
quelles
fonctions et
quelles tâches
auront ces conseils
d'entreprise, ne
doit pas être
décidé de
manière
théorique-bureaucratique
par une loi
dictée à
l'organisme
économique de
l'extérieur ou
par des
directives de
partis
politiques qui
ne seront jamais
d'accord là-dessus,
mais par une assemblée
originelle
de la compagnie
de conseils
d'entreprise.
Tous les
travailleurs de
main et de
tête
qui sont prêts à
travailler à la
transformation
de notre vie
économique dans
le sens d'une
socialisation
réelle et qui
sont soutenus
par la confiance
de leurs
camarades de
travail doivent
être élus à
cette assemblée
originelle
de la compagnie
des conseils
d'entreprise de
la manière la
plus libre
possible. Les
dirigeants des
entreprises
aussi
devraient être
élus à cette
assemblée originelle,
à condition
qu'ils puissent
se libérer des
préjugés
capitalistes et
qu'ils soient
prêts à
travailler à la
réorganisation
de notre vie
économique dans
le sens de la
justice sociale.
De
cette manière un
corps d'humains,
comprenant
les choses, verra
le jour,
dont les
propositions se
donneront
d'une pratique
vivante et
seront à cause
de cela non
seulement
véritablement
pratiques, mais
auront aussi du
poids par
la
signification
de la grande
masse de tous
les acteurs de
la vie
économique, qui
ne sont pas
désunis par les
querelles de
partis, mais
sont unis
derrière elle.
Le
23 juillet,
les conseils
d'entreprise de
Gross-Stuttgart,
fondés sur la
pensée
de
triarticulation
de l'organisme social,
ont décidé à
l'unanimité de
se constituer en
compagnie de
conseils
d'entreprise
préparatoire du
Wurtemberg.
Promouvez
le rattachement
! Réclamez
du matériel
d'information et
des intervenants
!
Fédération pour
la
triarticulation
de l'organisme
social
Compagnie de
conseils
d'entreprise
préparatoire du
Wurtemberg.
Bureau :
Stuttgart,
Champignysfrasse
17
Téléphone 2555.
|
08
|
VII
|
Français seulement
01
|
I
Session
plénière des conseils
ouvriers du Grand-Stuttgart
le 7 mai 1919
1.
Demande
à l'Assemblée
générale du Conseil
des travailleurs du Grand-Stuttgart
2.
Rapport
du «Social Democrat»
du 13 mai 1919
3.
Présentation
de Rudolf
Steiner,
résumé
Remarque
préliminaire (éditeur)
: le 29 avril
1919, un cercle de
travailleurs, qui
n'est plus à
déterminer, a adressé
une demande
à
l'assemblée plénière du Conseil
des travailleurs du
Grand-Stuttgart pour
inviter Rudolf
Steiner
à une conférence
sur la question de
socialisation. La
demande a été
immédiatement incluse
dans la liste des
tractants et acceptée
à la « session plénière
» qui a encore eu lieu
le même jour. Si
et sous quelle forme a
été discutée la
demande qui a été
citée au troisième
point de la liste des
tractants sous le
mot-clé "conférence
du
Dr
Steiner", n'est plus à
établir.
Le
rapport sur cette
session, publié dans
le "Korrespondenzblatt
des Landesausschusses
der
Arbeiter-
und Bauernräte
Württembergs", nr. 2,
mai 1919, contient
simplement une
note sur la conférence
de Rudolf Steiner,
et d'ailleurs à
l'intérieur d'une motion
du
camarade Schmitt,
un représentant du
"Conseil des
travailleurs
spirituels". Là,
il s'agit
littéralement :
"J'étais
fier d'être dans un
parlement de
travailleurs. Nous
avons fondé une
fraction de
travailleurs
spirituels.
Aujourd'hui, personne
n'a
besoin d'avoir
honte de nous. Moi
aussi j'étais
aussi membre de la
Commission des dépourvus
d'activité professionnelle...
des conditions/rapports
tristes existent sur
le pays, là
sont encore des circonstances,
et nous avons dû faire
l'expérience qu'il y
avait des
fonctionnaires de
l'État qui n'avaient
même pas lu les
décrets du
gouvernement. Ainsi
reposent les choses.
Conseils
des travailleurs, ne vous trompez
pas
! Il n'y a plus de
12 janvier ! Des
districts entiers en
Allemagne sont résolument
passés
à
l'U.S.P.
L'évolution
nous pousse
à cela, car
le gouvernement n'a
pas fourni
ce que la masse attend
à travers son travail.
Rien n'a été fait !
Tout le système est
morsch (pourri) ! Je vous
demande/prie, revenez
sur
leurs demandes/exigences
originelles
et mettez-vous
sur le sol du
programme d'Erfurt et
du marxisme et
ne freinez
pas
plus
loin.
Le
travailleur doit
gagner l'influence sur
le capital ! Chercher
à représenter les
véritables intérêts de
l'internationale et
les travailler pour le
bien du peuple.
Considérez mes exposés
actuels et décidez de
parler pour la tripartition
sur laquelle
vous
entendrez la conférence
du Dr.
Steiner
à la prochaine
session. »
(Cité
d'après
E. Kolb
and
K. Schönhoven, «Organisation
régionale et locale des conseils
en Wurtemberg
1918/19», publié par
la Commission pour
l'histoire du
parlementarisme et des
partis politiques, Bonn,
II, Düsseldorf
1976.)
La
prochaine session a eu
lieu le 7. Mai 1919. Le
point
1 de l'ordre du
jour
était: présentation
par Dr
Steiner.
Le
rapport suivant du journal
le
«Social Democrat», sur
lequel a été
écrite
à la main comme
remarque, la date de
publication du 13. 5.
1919, est citée selon
la documentation entre
autres
de E. Kolb
et K. Schönhoven
p. 252 s.
Cet article est
presque identique au
rapport écrit à
la machine sur la
réunion, qui se
trouve
dans l'archive principale
d'état
à
Stuttgart.
Alors que, dans le
rapport, les motions
des participants au
débat sont reproduites
exhaustivement,
elles ont été résumées
dans le «Sozialdemokrat».
En outre, il est
encore remarqué à la
fin du rapport
que « la demande
d'appeler Steiner
est adoptée
». Pour
des
renseignements plus
détaillés sur cette
demande voir
dans le résumé de la conférence
de Rudolf
Steiner
(3) du mai
1919,
troisième dernier
paragraphe, et
appendice III.
|
02
|
1
Demande
à
l’Assemblée plénière
des Conseils de
travailleurs du
Grand-Stuttgart.
Feuerbach,
29 avril 1919
Les
soussignés posent la
demande suivante :
la
réunion plénière
siégeant
dans la salle du dôme,
le 29.4.1919, conclu d'inviter
Monsieur le Dr Steiner
qui a parlé dans
diverses assemblées la
semaine dernière
devant des
travailleurs et aussi
d'autres couches de la
population sur les "points
clés
de la question
sociale" et son
problème
de la tripartition
de la socialisation, à
parler, dans une assemblée
plénière,
sur
la question de
socialisation.
Celle-là même, en
tenant compte de l'importance
de cette question,
devrait avoir lieu aussitôt
que possible.
2.
Rapport
tiré du «Social Democrat» du
13 mai 1919
Rapport
de
la
session plénière des
conseils
de travailleurs du Grand-Stuttgart
le
7 mai 1919 à
la
maison
des syndicats.
À
l'ordre du
jour sont inscrits
trois points : la conférence
du Dr Steiner, rapport
du congrès des
conseils et
demandes.
Gehring
ouvre la session
à 2 heures 30
avec un court préavis
sur la stagnation et
donne la
parole au Dr Steiner.
Dr
Steiner
rappelle l'appel qu'il
a publié il y a
quelque temps
« Au peuple allemand
et au monde culturel »
qui serait
basé sur une conférence.
Il ne serait
pas un jeune parmi les
prolétaires, mais se
tiendrait
bientôt cinq décennies
dans la lutte
politique. Au printemps
de 1914, il aurait expliqué
dans un rassemblement
à Vienne
: celui qui saisit
la vie sociale et a
suivi attentivement l'évolution
doit avoir de
sérieuses craintes
pour l'avenir, car
toute la situation est
comme un ulcère qui viendra
bientôt à la rupture.
Jagov expliquait à ce
moment-là que la détente
augmenterait, que
les relations avec
la Russie
seraient
bonnes, etc. Peu
après démarra la
terrible guerre. La
question sociale entre
clairement dans
une
triarticulation
: spirituelle,
politique et
économique. Beaucoup
comparent le
socialisme toujours
seulement
avec
une répartition
et en ont calculé
que seulement
50 pfennige
viendraient
par
tête. C'est naturellement
un non-sens.
Une
tout autre science économique
doit prendre
place.
Ce n'est pas seulement
à la technique
économique, mais aussi
à la force économique
que doit être accordée
une beaucoup plus grande
attention. La
vie de l'esprit
doit être construite
sur une autre base,
car
tous les dirigeants émanent
de cercles
dans lesquels
règne
peu de compréhension pour
le
peuple.
<<<<<<
Cela crée un profond
fossé entre le peuple
travailleur et la vie
de
l'esprit.
Une économie synthétiquement
raisonnable
doit prendre
place.
Au cours de/avant la
guerre, une quantité
déraisonnable de
substances économiques
a été gaspillée qui
aurait été épargnée
dans un processus
économique correct.
Cela
a
été
gardé secret pour les
prolétaires, mais,
pour cela, d'autres
choses
leur ont été
montrées,
musées, théâtre, etc.
Ces
dernières, nées de
toute autre vie de
l'esprit
bourgeoise, n'avaient
aucun rapport avec le
prolétaire. Non
seulement la
force de travail
est vendue à
l'entrepreneur, mais
aussi à l'âme de
l'ouvrier. Déjà
à cause de cela,
il se
donne qu'ici
du
changement doit
être créé.
La
vie de
l'esprit
doit être construite
sur la confiance
de
toute
l'humanité.
Elle
doit devenir
indépendante de l'État
et un professeur n'a
plus la permission d'expliquer
que la science serait
la troupe
de
protection des Hohenzollern.
Les
actifs
dans la vie de
l'esprit doivent avoir
un sentiment étroit
avec le travail, avec
lequel un aller
vers
et un
venir de
à
constamment lieu. Plus
loin,
la vie de l'économie
doit être complètement
séparée de la
politique et de l'État,
seulement alors une
socialisation peut
être réalisée. Aussi
les conseils
d'entreprise peuvent
alors seulement agir
correctement quand ils
ne sont pas en
tutelle de
l'État. Seulement dans
la vie de
l'esprit,
est
actuellement une conception
dans une certaine mesure
juste de la propriété,
en ce que, après 30
ans, la propriété passe
à la collectivité.
Cela
doit aussi devenir
ainsi avec le
capitalisme,
par une circulation
continue de l'argent.
Par la triarticulation
se réalisera la
liberté dans l'esprit,
l'égalité dans l'État
et la fraternité dans
l'économie.
Engelhardt
exprime dans la
discussion que le Dr
Steiner a apporté peu
de nouveautés avec son
idéalisme. La question
centrale, comme pour
nous, repose
aussi dans
l'élimination/la mise
de côté du
capitalisme. Il a posé
la question
au Dr Steiner :
comment le Dr Steiner
se
représente-t-il
le démantèlement de la
vie économique
actuelle ? Il aimerait
lui demander de
répondre uniquement à
cette question. Il
aimerait également
répondre à la question
de savoir quelle
puissance le
prolétariat devrait
utiliser pour être en
mesure de réaliser
immédiatement les
objectifs de
la triarticulation.
Tous les intervenants
qui ont pris part à la
discussion ont
également abordé les
questions posées par
le camarade Engelhardt
et ont souhaité qu'il
y soit répondu.
Dans son discours de
clôture, le Dr
Steiner
n'a pas abordé les
questions posées ; au
contraire, il était
évident pour lui qu'il
devait résoudre un
problème difficile
avec ces questions. Il
a indiqué
qu'il avait écrit
une brochure et
qu'elle contenait
tout.
3.
Conférence
de Rudolf Steiner
(résumé)
Comme
il l'a souvent fait
ces derniers temps
devant de grandes
assemblées de
travailleurs, le Dr
Steiner a donné
mercredi dernier une
conférence pour le
Conseil des
travailleurs du Grand
Stuttgart dans la
salle de banquet de la
Maison des syndicats
sur ses propositions
pour la réalisation du
socialisme. Ses explications,
qui ont été exposées
avec une grande force
de pensée et
chaleur, ont montré
une profonde
compréhension de la
nostalgie
du prolétariat à venir
à
une autre position sociale,
et ont prouvé que le
Dr Steiner ne sait pas
seulement penser sur
le
prolétariat, mais avec
lui.
Parmi la richesse
de pensées, seules les
principales peuvent
être distinguées. La
première revendication
du prolétariat est
souvent considérée
comme une pure
revendication
stomacale par ceux qui
ne comprennent rien à
la situation de vie du
travailleur. C'est une
demande de l'estomac
et à juste titre. Mais
derrière elle se cache
quelque chose de bien
plus profond : le
désir brûlant d'une
existence
véritablement digne de
l'humain. Ce n'est pas
seulement l'estomac
qui a faim, le
spirituel en l'homme a
faim d'une vraie
nourriture. La vie
spirituelle purement
bourgeoise des
derniers siècles est
devenue sans vie,
incapable de
comprendre et de
guider l'essence
vivante de la réalité.
Pas plus que ce qui a
été légué par la
science bourgeoise au
prolétariat en tant
que science.
Les
cours au
peuple,
les
événements/manifestations
pour le peuple,
les maisons du peuple
sont un mensonge de
vie. À quelques
exceptions près, la
vie de
l'esprit
et ses porteurs sont
devenus dépendants de
l'État. Ils sont
élevés par l'État pour
les besoins de l'État,
depuis les écoles
primaires jusqu'à
l'université. Ainsi,
la vie de
l'esprit
ne pouvait pas tenir
le pas
de l'industrie qui se
développait
puissamment. Nous
n'avions pas de
science industrielle
qui aurait pu guider
l'ordre, la
distribution et
l'utilisation
bénéfiques de la
production. Ce manque
nous a conduits à la
misère.
La
vie de
l'esprit
doit s'affranchir de
l'État, se développer
à partir de ses
propres besoins. De
l'école unifiée à
l'université, elle
doit rendre justice à
toutes les réalités,
être accessible à
tous. C'est alors
qu'émergera une vie de
l'esprit
en
état
de guider la vie de
l'économie.
La
deuxième revendication
prolétarienne s'étend
sur
la vie de l'État. Qu'a
trouvé le prolétaire
jusqu'à présent
lorsqu'il contemplait
l'État de droit ? Il a
trouvé
la lutte des classes,
les avantages et les discriminations
de
classe. Le nouvel
organisme politique de
l'État doit être
construit sur les
droits des humains
universels et égaux
qui sont innés de la
même manière à
chaque
âme saine. Seuls ces
droits tombent
dans son domaine ; il
doit libérer la vie de
l'esprit
et libérer la vie de
l'économie.
La
troisième revendication
éclaire comme un rayon
d’éclair une parole
de Karl Marx : la
force de travail
humaine est devenue
une marchandise. - C'est
un reste
de l'ancien esclavage,
car le prolétaire est
contraint de vendre sa
force de travail sur
le marché du travail
en fonction de la
conjoncture et de la
concurrence économique
et lui-même avec. Et
la vie économique
existante doit partir
de
consommer sans reste
la marchandise
force de travail.
La
force de travail doit
être arrachée hors de
la vie de l'économie.
Le prolétaire exige le
droit
du travail.
L'État constitutionnel
indépendant/autonome
doit déterminer la façon
et la mesure du
travail et la mesure
du repos. Fort de/avec
ses droits, le
travailleur s'adresse
au dirigeant du
travail
et conclut avec lui un
contrat juridique, et
non économique. La vie
de l'économie est
évidemment
dépendante
d'un côté,
de la base naturelle ;
de l'autre
côté,
elle doit justement
ainsi
être limitée par la
base de
droit.
Ces
trois exigences
peuvent seulement être
satisfaites
si l'organisme social
ne reste pas comme un
état unitaire, mais
est véritablement
divisé/partagé en
trois membres
indépendants : en
l'organisme de
droit
respectivement
étatique, en
l'organisme de
l'économie
et l'organisme de
culture. L'organisme
de l'État doit être
construit sur la
liberté. L'organisme
économique doit être
construit sur la
fraternité au sens le
plus large.
Seulement
avec
de grands moyens englobants
peut
maintenant,
à la douzième heure, être apportée
une
aide.
L'orateur a dit
qu'il sait en détail
comment mettre en
pratique ces idées
fondamentales.
La
conférence a été
accueillie par de
grands applaudissements,
car les personnes
présentes ont eu le
sentiment que le Dr
Steiner sait vraiment
indiquer les voies qui
conduisent
hors
de la détresse sociale
actuelle, et qu'il ne
veut pas seulement ébouler,
mais qu'il peut aussi
faire des suggestions
qui doivent vraiment
être prises à cœur
quant à la manière
dont la réorganisation
de la vie sociale doit
prendre forme.
La
résolution adoptée
presque chaque fois à
l'unanimité dans les
autres assemblées
ouvrières, exigeant la
nomination du Dr
Steiner au
gouvernement afin de
mettre en œuvre la
tripartition de
l'organisme social, a
également été adoptée
par le conseil des
travailleurs
du Grand-Stuttgart
contre peu
de
voix.
Il
doit
être
ajouté que les pensées
du Dr Steiner ne sont
pas du tout contraires
aux programmes de
notre parti et ne
représentent en aucun
cas le point de vue
d'un autre parti. On
ne peut donc que se
réjouir lorsque des
propositions sérieuses
parviennent à nos
oreilles, et l'on doit
s'attendre à ce que
chacun étudie ces
impulsions de la
manière la plus
approfondie possible,
afin de voir si elles
sont capables
d'apporter les
innovations auxquelles
nous aspirons tous. Le
Dr Steiner est
convaincu que sa
triarticulation
est la seule base pour
une socialisation
complète
et
qu'il n'existe pas de
meilleure solution à
la question sociale,
d'où qu'elle vienne.
Il dit, bien sûr,
qu'il pousserait
immédiatement ses
propositions de côté
si de meilleures
propositions étaient
faites par d'autres.
Mais si ce n'est pas
le cas, il pense
pouvoir s'attendre à
ce que ces
propositions ne
restent pas lettre
morte, mais qu'elles
soient traitées avec
sérieux.
En
ce qui concerne les conseils
d'entreprise à venir,
l'orateur est d'avis
qu'ils doivent être
mis en place de
manière totalement
indépendante de
l'État, car sinon ils
seraient à nouveau la
cinquième roue du
carrosse économique.
Les conseils
d'entreprise doivent
se familiariser aussi
vite avec les
activités de leur
entreprise ainsi
qu'ils
puissent
intervenir dans sa
gestion/direction, avant
toutes choses
qu'ils
comprennent
quelque chose
lorsqu'il s'agit de
promouvoir
l'entreprise dans un
avenir proche. Il
suggère de créer le
plus grand nombre
possible de conseils
d'entreprise, mais
insiste à plusieurs
reprises sur le fait
que l'État n'a
pas la permission
d'intervenir,
parce
que
les conseils
d'entreprise sont une
affaire purement
économique qui doit
purement être fondée sur
confiance et
contrat et qui n'a
pas la permission
d'être patronnée/mise
en tutelle respectivement
inhibée par des lois.
|
03
|
II
Commission de
socialisation du
Wurtemberg. Stuttgart,
le 28 avril 1919
N° S. K. 145
O Beil.
Sur proposition du
Kommerzienrat Mott, je
vous prie
d'assister
à la session
de la sous-commission
IV de la Commission de
socialisation du
Wurtemberg
(participation aux
bénéfices des travailleurs),
le
mercredi 30 mars,
à 15 heures, dans la
salle de réunion du
ministère de
l'Intérieur,
Dorotheenstr. 1,
premier étage.
Le président du
sous-comité.
M.
Dr S t e i n e r
S t u t t g a r t .
Landhausatr. 79
|
04
|
III
R é s o l u t i o n
Lors des réunions
d'entreprise qui se
sont tenues ces
dernières semaines
dans de nombreuses
entreprises
industrielles du
Wurtemberg, parmi
lesquelles Daimler et
Bosch, ainsi que
l'usine de machines
d'Esslingen, et
auxquelles ont
participé plus de 10
000 ouvriers et
employés, la
résolution suivante a
été adoptée à
l'unanimité sous
l'impression des
conférences données
par le Dr Rudolf
Steiner.
"La Comission de
travail pour la
triarticulation de l'organisme
social aimerait
exiger
que le Dr Rudolf
Steiner soit nommé
sans délai pour
promouvoir la triarticulation
de l'organisme social,
qui
semble être le seul
moyen de se sauver de
la menace de
déclin".
Travailleurs et
travailleuses !
Soutenez cette
résolution et déclarez
votre accord avec elle
en signant cette feuille.
Continuez à faire
campagne pour la
triarticulation
(économie, politique,
culture), car elle
nous apporte
la
solution au
besoin
social ! L'unification
du prolétariat est
possible sur cette
base seule
!
Le comité de travail
pour la
triarticulation
sociale :
Benzinger, Dorfner,
Gönnewein, Hammer,
Hüttelmeyer, Mössel,
Lohrmann
Stuttgart, mai 1919
Champignystr. 17
Nom
: Lieu :
Profession
: Logement :
|
05
|
IV
Aux commissions de
travailleurs et de préposés
tout
comme
aux
Conseils
d'entreprise des
grandes entreprises de
Stuttgart
La
prochaine soirée de
discussion, prévue le
mercredi, ne pourra
avoir lieu que le
jeudi S juin, dans la
salle de fête
de la maison
des
syndicats, à 19
heures. Nous demandons
à nouveau une forte
participation, car la
question de
l'établissement des conseils
d'entreprise, qui a
été discutée la
dernière fois, doit
être poursuivie.
Pour ces
commissions
qui n'étaient pas
présentes la dernière
fois, il convient de
répéter qu'une
résolution a été
adoptée (contre une
voix), demandant que des
conseils
d'entreprise soient
mis en place dans
l'ensemble de
l'industrie le plus
rapidement possible
avant que la
législation attendue
du gouvernement ne
soit publiée, ce qui
aurait pour
conséquence que les conseils
d'entreprise
deviennent une
cinquième roue du
carrosse et ne reçoivent
pas de réelle
influence sur le cours
des affaires. Si, en
revanche, les conseils
d'entreprise sont élus
immédiatement par les
travailleurs et les préposés
sur invitation de la
direction, et
d'ailleurs de telle
sorte que chaque
candidat doit être élu
par l'ensemble de
l'entreprise, et que
l'ensemble du conseil
d'entreprise doit être
composé de pas
moins de 3 et
généralement de pas
plus de 8 membres au
maximum, de
tels
conseils
d'entreprise de
nombreuses entreprises
pourront
être réunis en une compagnie
de
conseils d'entreprise.
Cette
compagnie
de conseils
d'entreprise peut,
lors d'une première
réunion plénière,
déterminer sa propre
organisation et
définir ses pouvoirs
et ses droits. Si la
direction ne veut pas
être représentée dans
de
telles
entreprises, ou ne
jouit pas de la
confiance des
travailleurs et des
employés, les
travailleurs et les
employés ne sont pas
responsables de cela.
En général, il est
souhaitable que les
travailleurs spirituels
soient impliqués.
Camarades
et collègues
! Depuis le début de
la révolution, on
crie
après
socialisation, mais
vous savez vous-mêmes
ce qui a été réalisé
jusqu'à présent. Il
n'est jamais possible
de socialiser des
entreprises particulières
par l'État, car alors
l'État lui-même devient
le plus grand
capitaliste de tous.
L'ensemble de
l'industrie du
Wurtemberg doit être
socialisé en même
temps, et cela doit
d'ailleurs être fait
parce que la compagnie
des
travailleurs elle-même
prend
les choses en main ; à
cette fin, la
compagnie des
conseils d'entreprise
est
nécessaire et
appropriée pour
réaliser aussitôt la
socialisation partout
à la fois.
N'attendez pas sur
des
demi-mesures d'en
haut, mais saisissez
l'occasion qui s'offre
maintenant de prendre
en main le destin de
l'industrie l'appel
à la vie
immédiate d'une
compagnie de conseils
d'entreprise !
Il
est maintenant grand
temps de procéder à
une socialisation
complète.
Si votre direction n'est
pas assez progressiste
pour s'y joindre, sera
procédé
sans elle.
La Fédération
pour la triarticulation
de l'organisme social
Pour la commission de
travail pour
l'Allemagne
Benzinger,
Dorfner, Gönnewein,
Hammer, Huth,
Hüttelmeyer, Lohrmann,
Mittwich, Mössel,
Roser
|
06
|
V
Aux travailleurs
manuels ! - Aux
travailleurs spirituels
!
Aux fabricants
!
Les négociations
de paix
touchent à leur fin.
Qu'elles
soient acceptées ou
rejetées :
Le Reich allemand
se
tient devant sa chute
! Le malheur pèse sur
nous et inhibe la joie
créative et la force
d'entreprise. Nous
sommes donc en train
de périr corporellement
et par
l'âme
- nous et nos
descendants. Aucun
geste,
aucune lamentation
peut nous sauver.
Seule une grande
action commune,
une véritable
socialisation globale
de
grand style,
elle
emplit toute
la compagnie
des
travailleurs de
nouvelle motivation et
éveille des forces de
vie dans tout le peuple laborieux
qui sont
insurmontables.
Elle nous préserve
de la servitude du
capital
anglo-américain, qui
menace d'entrer et dissout
une véritable
socialisation pour
des décennies.
Elle crée des
conditions qui nous
permettent une
entente
avec l'Est. Reliés
de manière saine avec
l'étranger,
nous y trouvons de la
nourriture, des ventes
et une protection
contre l'oppression
occidentale !
Ce
n'est que par la mise
en place de conseils
d'entreprise corrects
que
nous atteindrons notre
grand objectif ! De
vous le fabricant
Bruckmann
dit
à l'assemblée du
pays/Land
: "il avait
la
création de conseils
d'entreprise comme
seul moyen de rendre
notre économie
efficace/capable de
prestation". En guise
de tâche, il présente
les éléments suivants
:
"Possibilité d'avoir
un aperçu plus précis
des conditions des
entreprises.
Création d'un droit de
co-détermination.
Traiter les questions
de matières premières,
de la formation de
prix, de bilan/d'équilibrage".
Les choses doivent devenir
différentes avec les
anciennes conditions,
dont parle le même
orateur :
"Dans de très rares
cas, la compagnie des
travailleurs a
reçu les bonnes
informations de la
part de la direction
d'usine."
Fini la
vieille
non-véracité,
laissez
la confiance s'établir !
Seul
cela
aide à la reconstruction
!
Le nouveau projet de loi
du gouvernement a
l'effet inverse - il approfondit
la
distinction de classe et
détruit l'image des
véritables conseils
d'entreprise. Si cette
loi est adoptée, tous
les espoirs de progrès
humain sont enterrés.
Choisissez/élisez vos
propres conseils
d'entreprise à partir
des besoins de l'époque
et de la vie économique
elle-même.
Limitez-vous à un
minimum de 3, à un
maximum de
7 têtes.
Ne prenez que les gens
les plus capables des
travailleurs
de tête
et de
mains !
N'oubliez pas les
travailleurs spirituels
- nous en avons besoin
!
Sinon, ce sera comme en
Russie, où ils ont été
stupidement éliminés au
détriment de la
révolution.
Faites appel à vos
dirigeants, s'ils ont le
cœur et le sens d'un
grand mouvement
d'humanité !
Unissez-vous
en
une
grande
compagnie de conseils d'entreprise,
qui comprend toutes les
professions, tous les humains
qui travaillent,
qu'ils soient de mains
ou de
tête,
et qui se donne lui-même
sa
propre constitution. Les
expériences pratiques y
sont échangées, les problèmes
résolus en commun, la
vie économique globale
est régulée et les
décisions nécessaires
sont prises du
côté d'un
conseil central. Et
avec votre aide, une
véritable socialisation
s'effectue sans délai, à
laquelle un vrai
travailleur, même s'il
est dirigeant,
n'a pas besoin de s'effaroucher.
Ce
n'est
pas un renversement, c'est
l'adaptation
de toutes les forces laborieuses
disponibles dans
l'intérêt de l'ensemble
du peuple. Et avec elle,
la reconstruction ! Elle
nous relie aux humains
travailleurs de l'étranger
actuellement hostile/ennemi,
elle
est notre allié naturel
et nous donne l'occasion
d'une coopération
fraternelle des peuples
!
Travailleurs ! Ainsi
l'avenir
se
tient
devant vous ! Vous
le réaliserez
vous-même, si seulement
vous le voulez
! Le premier pas dans
cette direction est les
conseils
d'entreprise.
Debout,
aux actes
!
F
a b r i c a n t s !
Votre leader Bruckmann
a pris la parole
devant l'assemblée du
Land :
En ce qui concerne
notre influence sur
les employeurs, nous
ferons tout ce qui est
en notre pouvoir pour
les informer et les
influencer
pour
aider ces vues à la
victoire !"
Tenez votre parole
sans délai ! L'heure
est grave et amère.
Pas les mots, seuls
les actes peuvent nous
sauver du chaos.
C'est
pourquoi : debout
à l'élection immédiate
de conseils
d'entreprise !
Pour
la commission de
travail de la
Fédération pour la
triarticulation de
l'organisme
social.
Bureau
Champignystrasse 17.
|
07
|
VI
Assemblée publique
du peuple
Dr
R. Steiner
parle
le
lundi 30 juin
1919, dans la soirée
1|2 8 heures
dans l'ancienne salle
de théâtre (Harmonie)
sur
"Socialisation et conseils
d'entreprise".
Tous actifs
dans la vie
économique, en
particulier
les travailleurs
et les employés, apparaissez
résolus
et prenez position sur
cette question
brûlante pour notre
présent et notre
avenir.
Ouverture de la salle
à 1/2 7 h. Débat
libre. Frais de salle
30 Pfg.
Pour les employés
: Comité local des
employés privés de
Heilbronn.
Pour les travailleurs
:
Gg. Bartelmäs chez
S. Weipert &
Söhne
Hermann Faber chez
Carl Berberich
Richart Gimmi chez
Maschinenbaugesellschaft
Heilbronn U.-G.
E. Reisser chez P.
Bruckmann & fils
Karl Roth chez Ernst
Mayer
L'ensemble de la
commission des
travailleurs de Carl
Hagenbucher & Fils.
U. : Stegmaier.
Groupe local
Association libre de
toutes les
professions,
Syndicalistes.
U. : Wacker.
Fédération
pour la triarticulation de
l'organisme social,
groupe local
Heilbronn.
|
08
|
VII
Socialisation par
des conseils
d'entreprise !
Lorsque l'impérialisme
capitaliste d'Europe
centrale s'est
effondré à la fin de
l'automne 1918, le
prolétariat allemand a
cru que le moment
était venu pour lui de
réaliser sa demande de
socialisation de la
vie économique.
Aujourd'hui, elle se
voit spoliée des
fruits de la
révolution.
Comment
cela est-il devenu possible ?
C'est la question que doit se
poser le prolétaire qui
réfléchit. Pour y répondre, il
ne suffit pas de blâmer les
anciens dirigeants. Les
raisons sont plus profondes :
Les
idées des programmes
des partis
socialistes, qui
avaient suffi à
critiquer le
capitalisme privé, se
sont révélées
insuffisantes au
moment où un nouvel
ordre social devait
être construit avec
leur aide.
En conséquence de
quoi, nous voyons aujourd'hui
les
personnalités portées
au pouvoir par le prolétariat,
cherchant appui
chez
ce
même capitalisme
qu'ils avaient
combattu auparavant.
En
revanche, le
prolétariat allemand
voit dans le
système des conseils
d'entreprise un organe
approprié pour la
socialisation
de la vie économique.
Le gouvernement se
sent obligé de faire
enfin quelque chose
pour répondre à la
demande de création de
conseils
d'entreprise. Mais
qu'offre-t-il à
travers le "Projet
de loi sur les
conseils
d'entreprise" ? -
Une
extension formelle
très modeste, mais en
pratique assez
inefficace, des droits
des travailleurs
et
des employés
au sein des
entreprises, mais qui
doivent eux-mêmes
rester entièrement au
service du capital
privé. Les "travailleurs
salariés"
et les "entrepreneurs"
devraient avoir les
mêmes droits. C'est
l'idéal d'un
gouvernement
socialiste !
Il semble que la
révolution n'ait pas
été faite dans le but
de réaliser le
socialisme, mais de le
mettre sur un pied
d'égalité à
côté
du
capitalisme
!!
Comment
vont-ils bien
s'entendre sur
la durée
?!
-
Selon
le projet de loi, les
conseils
d'entreprise ont
également pour mission
de "protéger
l'entreprise (NB.
Capitaliste)" des ébranlements."
- Cette disposition
devrait sans doute
s'avérer
très bénéfique dans
ses conséquences
(interdiction des
grèves, etc.) - pour
le capitalisme.
Dans ce projet de loi,
ce n'est pas l'esprit
de la "socialisation"
qui s'exprime, mais
plutôt celui de la
"politique
sociale"
avec ses lois sur le
bien-être et l'aide
sociale. Ces
conseils
d'entreprise ne
seraient rien d'autre
que des commissions de
travailleurs
et d'employés
réchauffées et, tout
de suite
pour cela,
ne
pourraient pas
être un
organe
pour
la transformation de
l'ordre capitaliste
privé en un
socialiste.
Ils seraient absolument
appropriés pour
empêcher
la socialisation
et aider le
capitalisme privé
(avec l'aide de
l'Entente) à
s'épanouir à nouveau.
Comment peut
être effectuée
une socialisation de
notre vie économique ?
Non
pas par la loi d'un
parlement politique,
mais
seulement
par les mesures de
corporations/corps
qui se
forment
des
actifs
dans la vie économique
eux-mêmes
et comprenant
donc les
choses.
Non
pas par des
dispositions relatives
aux rapports entre
"entrepreneurs" et
"travailleurs", mais
par des propositions
montrant comment
l'opposition entre
"entrepreneurs" et
"travailleurs" peut
être abolie et les
moyens de production
transférés de la
possession des
capitalistes privés à
l'administration de la
collectivité.
À cette fin, nous
demandons l'élection
de conseils
d'entreprise dans les
entreprises
particulières, qui
devraient s'unir pour
former un corps/une
compagnie de conseils
d'entreprise pour,
en tant que telle,
se saisir de
la tâche, non pas de socialiser
l'entreprise
particulière
ou
la branche d'activité,
mais
de réorganiser l'ensemble
de l'économie
sur un espace
économique fermé de
telle sorte que la
production ne soit
plus réalisée dans un
but de profit, mais
que la production soit
mise au service de sa
tâche réelle : servir
à la meilleure
satisfaction possible
des besoins de tous
les humains.
Dans une telle vie de
l'économie, le pouvoir
et les privilèges des
individus ne seront
plus disponibles.
Par contre, les
talents spirituels et
les capacités
individuelles qui sont
développés à partir d'une
vie de l'esprit libre pourront
affluer
dans cette vie de l'économie.
Ce n'est qu'à cette
condition qu'il sera
possible d'organiser
la production d'une
manière vraiment
fructueuse et d'éviter
le gaspillage de la
force de travail
humaine que l'économie
désordonnée de la
concurrence
capitaliste privée
entraîne
nécessairement. Ce
n'est qu'alors qu'il
sera possible de
parvenir à une formation
saine des prix,
sans laquelle tous les
efforts de
socialisation
resteront vains.
La manière dont les conseils
d'entreprise
doivent naître dans
les entreprises particulières
et comment ils doivent
s'unir sur un
territoire économique
fermé pour former une
compagnie de conseils
d'entreprise ; plus
loin,
quelles fonctions et
quelles tâches auront
ces conseils
d'entreprise, ne doit
pas être décidé de
manière
théorique-bureaucratique
par une loi dictée à
l'organisme économique
de l'extérieur ou par
des directives de
partis politiques qui
ne seront jamais
d'accord là-dessus,
mais par une assemblée
originelle
de la compagnie
de conseils
d'entreprise.
Tous les travailleurs
de main et de
tête
qui sont prêts à
travailler à la
transformation de
notre vie économique
dans le sens d'une
socialisation réelle
et qui sont soutenus
par la confiance de
leurs camarades de
travail doivent être
élus à cette assemblée
originelle
de la compagnie des conseils
d'entreprise de la
manière la plus libre
possible. Les
dirigeants des
entreprises
aussi
devraient être élus à
cette assemblée originelle,
à condition qu'ils
puissent se libérer
des préjugés
capitalistes et qu'ils
soient prêts à
travailler à la
réorganisation de
notre vie économique
dans le sens de la
justice sociale.
De
cette manière un
corps d'humains,
comprenant
les choses, verra
le jour,
dont les propositions
se
donneront
d'une pratique vivante
et seront à cause de
cela non seulement
véritablement
pratiques, mais
auront aussi du poids
par
la
signification
de la grande masse de
tous les acteurs de la
vie économique, qui ne
sont pas désunis par
les querelles de
partis, mais sont unis
derrière elle.
Le
23 juillet, les
conseils
d'entreprise de
Gross-Stuttgart,
fondés sur la
pensée
de triarticulation de
l'organisme social,
ont décidé à
l'unanimité de se
constituer en
compagnie de conseils
d'entreprise
préparatoire du
Wurtemberg.
Promouvez
le rattachement
! Réclamez
du matériel
d'information et des
intervenants !
Fédération pour la
triarticulation de
l'organisme social
Compagnie de conseils
d'entreprise
préparatoire du
Wurtemberg.
Bureau : Stuttgart,
Champignysfrasse 17
Téléphone 2555.
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