Collection
c331 :
Conseils
d'entreprise et socialisation /
Betriebsräte und Sozialisierung
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PREMIÈRE
SOIRÉE DE DISCUSSION
Stuttgart, 22 mai 1919
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ERSTER
DISKUSSIONSABEND
Stuttgart, 22. Mai 1919 |
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 331 053-087 (1989)
22/05/1919 |
Les éventuelles
mises en évidence sont à usage interne,
veuillez nous en excuser.
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Traducteur:
FG v.01 - 06/06/2021 |
Éditeur: SITE |
Paroles
d’introduction par Rudolf
Steiner
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01
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Einleitende
Worte von Rudolf Steiner
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Mes
très
chers présents
! Vous avez justement
ainsi entendu comment
devrait
se
dérouler cette soirée.
Nous ferons les
meilleurs progrès dans
l'ensemble du
mouvement, qui doit
servir la
reconstruction
sociale, si nous
essayons de nous
mettre d'accord sur ce
qui doit se passer par
le biais de questions
et d'un libre débat.
Comme j’aurai
donc
à
m'informer d’abord
sur
ce qui sera discuté ce
soir à travers vos
contributions
ultérieures à la
discussion, je me
permets, seulement en
quelques mots,
d'attirer votre
attention sur une
chose : il
serait peut-être
bon
qu'elles
soient envoyées à
l'avance de nos discussions.
Avant
toute chose, je
voudrais accentuer
encore
une
fois que cette "Union
pour la
triarticulation
de l'organisme social"
se distingue en
certaines relations
d'autres mouvements de
type partisan, sans
que ces mouvements de
type partisan soient
en aucune façon
perturbés ou entravés
par cette "Union
pour la
triarticulation".
Si l’"Union
pour la
triarticulation
de l'organisme social"
croit
devoir être active
aujourd'hui,
cela
se passe donc pour une
raison bien déterminée.
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02
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Meine
sehr verehrten Anwesenden! Sie
haben soeben gehört, in welcher
Weise der heutige Abend
verlaufen soll. Wir werden in
der ganzen Bewegung, die dem
sozialen Neuaufbau dienen soll,
am besten vorwärtskommen, wenn
wir auf diesem Weg der
Fragestellung und freien
Aussprache versuchen, uns über
das zu verständigen, was
geschehen soll. Da ich mich ja
erst durch Ihre späteren
Diskussionsbeiträge über das,
was heute abend verhandelt
werden soll, zu unterrichten
haben werde, erlaube ich mir,
nur mit ein paar Worten auf
einiges aufmerksam zu machen, da
es vielleicht gut ist, wenn es
unseren Disputationen
vorausgeschickt wird. Vor allen
Dingen möchte ich noch einmal
besonders betonen, daß sich
dieser «Bund für Dreigliederung
des sozialen Organismus» in
gewisser Beziehung
unterscheidet von anderen, von
parteimäßigen Bewegungen, ohne
daß diese parteimäßigen
Bewegungen durch diesen «Bund
für Dreigliederung» irgendwie
gestört oder beeinträchtigt
werden sollen. Wenn der «Bund
für Dreigliederung des sozialen
Organismus» glaubt, heute tätig
werden zu müssen, so geschieht
es ja aus einem ganz bestimmten
Grund heraus.
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Vous
tous savez bien
depuis
combien de temps
l'appel à la
socialisation traverse
le monde de façon plus
émotionnelle. Vous tous
savez aussi
que cet appel à la
socialisation a pris
une forme
particulièrement pressante
aujourd'hui. Vous
savez que nous ne
pouvons pas sortir de
la confusion et du
chaos si nous ne
prenons pas en compte
ce que contient
l'appel à la
socialisation, si nous
ne nous efforçons pas
sérieusement, par
l'action, de réaliser
ce qui
peut réellement être
appelé
socialisation.
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03
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Sie
alle wissen gut, wie lange schon
in einer mehr gefühlsmäßigen
Weise der Ruf nach
Sozialisierung durch die Welt
geht. Sie alle wissen auch, daß
dieser Ruf nach Sozialisierung
heute eine besonders drängende
Gestalt angenommmen hat. Sie
wissen, daß wir aus Wirrnis und
Chaos nicht herauskommen können,
wenn wir nicht dem Rechnung
tragen, was in der Forderung
nach Sozialisierung enthalten
ist, wenn wir nicht ernsthaft
durch die Tat das anstreben, was
wirklich Sozialisierung genannt
werden kann.
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De
l'autre
côté, nous voyons
que, depuis le début
de la révolution
allemande, tout de
suite se
montre
diversement
combien
l'appel à la
socialisation était là,
mais qu'en même temps,
combien
manque de
représentations
sur ce qu'on
devrait en fait faire
maintenant,
sur comment
maintenant simplement
devrait être transposé
dans le fait
ce qui est
demandé comme
socialisation. En ce
moment même, on
reçoit
chaque jour de
nouvelles preuves de
combien sont peu clairs
les humains sur
ce qui
devrait se passer
pour amener
la socialisation. Et
nous voyons ainsi
que toujours
plus clairement, toujours
plus justifié,
résonne
l'appel à la
socialisation, mais
que du
côté du
gouvernement, rien de
significatif, pas même
une
fois d’insignifiant,
ne se
passe
pour une véritable
socialisation. Oui,
nous
pouvons même dire -
vous voudrez peut-être
discuter de cette
question plus en
détail plus tard au
cours du débat - qu'il
est clair d'après ce
qui se passe qu'aucune
représentation
d’une
véritable
socialisation n’est
là.
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04
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Auf
der anderen Seite sehen wir, daß
sich ja gerade seit dem Beginn
der Deutschen Revolution so
vielfach zeigt, wie zwar der Ruf
nach Sozialisierung da ist, wie
es aber zugleich an
Vorstellungen darüber fehlt,
was man nun eigentlich tun soll,
wie das nun eigentlich in die
Tat umgesetzt werden soll, was
als Sozialisierung verlangt
wird. Gerade jetzt bekommt man
jeden Tag aufs neue Beweise
dafür, wie wenig sich die
Menschen klar darüber sind, was
geschehen soll, um die
Sozialisierung herbeizuführen.
Und so sehen wir, daß immer
deutlicher und deutlicher, immer
berechtigter und berechtigter
der Ruf nach Sozialisierung
ertönt, daß aber von seiten der
Regierung für eine wahre
Sozialisierung nichts
Erhebliches, ja nicht einmal
Unerhebliches geschieht. Ja, wir
können sogar sagen — vielleicht
werden Sie sich nachher im
Verlauf der Disputation gerade
über diese Frage näher
aussprechen oder auch genauer
unterrichten wollen —, daß man
aus dem, was geschieht,
deutlich ablesen kann, daß keine
Vorstellung von einer wirklichen
Sozialisierung da ist.
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- Vous aurez peut-être
lu cette ébauche de
loi, qui doit donc
guider dans les
chemins – ainsi dit-on
volontiers dans la
langue bureaucratique
– l’institution des
ainsi nommés conseils
d’entreprise.
Naturellement, on
pense tout d’abord aux
endroits auxquels on
veut aujourd’hui
guider de telles
choses dans les
chemins de faire des
lois sur ce que les
conseils d’entreprises
devraient faire, ce
que seront leurs
droits et ainsi de
suite. Mais prenez le
tout qui là, comme
ébauche, est allé
maintenant dans le
monde, ainsi vous
devrez vous dire :
oui, cela ne porte,
pour le moins, aussi
pas le tampon d’une
vraie socialisation.
On la nomme même «
socialisation des
entreprises », comme
si on pouvait en
réalité socialiser les
entreprises
particulières ! Ce qui
est contenu dans cette
ébauche pour la
constitution des
conseils d’entreprise,
cela n’est pas autre
chose, j’aimerai dire,
que le laisser couler
dans les entreprises
particulières un
certain principe
démocratique du
parlementarisme nous
étant connu à
satiété.
On nomme donc la chose
aujourd’hui déjà
diversement «
démocratisation des
entreprises
». Le principe
parlementaire doit
étendre certains
stolons, de tels
golfes, qui seront
introduits dans les
entreprises, dans
lesquelles devrait
être parlementarisé
plus avant. Oui, aussi
peu jusqu’à présent le
parlementarisme, dans
lequel il fut pratiqué
dans le confinement en
toutes sortes de «
maisons », a pu
contribuer en quoi que
ce soit à la
socialisation, tout
aussi peu cette
extension des golfes
parlementaires aux
entreprises pourra
apporter quelque chose
de ce qu’est une
socialisation. Vous le
voyez donc le mieux à
ce que dans cette
ébauche est parlé
partout dans la toute
vieille manière «
d’employeur » et «
d’employé » (NDT lit.
« donneur de travail »
et « preneur de
travail ») Quand aussi
ce ne sera pas dit
ouvertement, c’est
ainsi que derrière
tout cela le vieux
capitalisme continue
aussi à guetter. Tout
est pensé dans les
vieilles formes
capitalistes. Tout
devrait au fond rester
à l’ancienne, et les
employeurs devraient
être tranquillisés par
là que maintenant des
conseils d’entreprises
pourront être élus qui
ont toutes sortes de
négociations
théoriques à soigner
avec l’employeur. Mais
en rapport à la
formation sociale
particulière tout
devrait finalement
rester à l’ancienne.
Cela, celui qui a un
sens pour
lire absolument
quelque chose comme
cela peut le lire
clairement d’une telle
ébauche. Il n’a aussi
pas été pris le
moindre élan pour
vraiment déconstruire
le capitalisme. Et
ainsi, nous voyons que
déjà la toute première
exigence de
socialisation, la
suppression du
capitalisme, ne sera
pas prise en
considération par ce
qui maintenant si
diversement sera
nommé socialisation. 04331054055198922051919
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05
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Sie
werden vielleicht jenen
Gesetzesentwurf gelesen haben,
der ja in die Wege leiten soll —
so sagt man ja wohl in der
bürokratischen Sprache — die
Institution der sogenannten
Betriebsräte. Natürlich denkt
man zunächst an den Stellen, an
denen man solche Dinge heute in
die Wege leiten will, daran,
Gesetze zu machen darüber, was
Betriebsräte tun sollen, was
ihre Rechte sein werden und so
weiter. Aber nehmen Sie das
Ganze, was da als Entwurf jetzt
in die Welt gegangen ist, so
werden Sie sich sagen müssen:
Ja, das trägt auch nicht im
geringsten den Stempel einer
wahren Sozialisierung. Man nennt
es sogar «Sozialisierung der
Betriebe», als ob man die
einzelnen Betriebe in
Wirklichkeit sozialisieren
könnte! Was in diesem Entwurf
für die Konstituierung der
Betriebsräte enthalten ist, das
ist ja nichts anderes als, ich
möchte sagen, das
Hineinfließenlassen eines
gewissen demokratischen
Prinzips des uns sattsam
bekannten Parlamentarismus in
die einzelnen Betriebe. Man
nennt die Sache ja heute schon
vielfach «Demokratisierung der
Betriebe». Das parlamentarische
Prinzip soll gewisse Ausläufer,
solche Meerbusen ausstrecken,
die in die Betriebe
hineingeleitet werden, in denen
dann weiter parlamentarisiert
werden soll. Ja, so wenig der
bisherige Parlamentarismus,
indem er in der
Abgeschlossenheit in allerlei
«Häusern» praktiziert wurde,
irgend etwas zur Sozialisierung
hat beitragen können,
ebensowenig wird dieses
Ausstrecken der
parlamentarischen Meerbusen den
Betrieben etwas bringen können
von dem, was Sozialisierung ist.
Sie sehen es ja am besten daran,
daß in diesem Entwurf überall in
der ganz alten Weise geredet
wird vom «Arbeitgeber» und
«Arbeitnehmer». Wenn es auch
nicht offen ausgesprochen wird,
so ist es doch so, daß hinter
all dem der alte Kapitalismus
auch weiterhin lauert. Es ist
alles in der alten
kapitalistischen Form gedacht.
Es soll im Grunde genommen alles
beim alten bleiben, und die
Arbeitnehmer sollen dadurch
beruhigt werden, daß nun
irgendwie Betriebsräte gewählt
werden können, die allerlei
theoretische Verhandlungen zu
pflegen haben mit den
Unternehmern. Aber mit Bezug auf
die eigentliche soziale
Gestaltung soll doch letztlich
alles beim alten bleiben. Das
kann derjenige aus einem solchen
Entwurf deutlich herauslesen,
der einen Sinn dafür hat, so
etwas überhaupt zu lesen. Es ist
auch nicht der allergeringste
Anlauf genommen worden, um den
Kapitalismus wirklich abzubauen.
Und so sehen wir, daß schon die
allererste Forderung der
Sozialisierung, der Abbau des
Kapitalismus, nicht in Angriff
genommen wird durch das, was
jetzt so vielfach Sozialisierung
genannt wird.
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Face
à un tel gouvernement,
quelles autres
réflexions peuvent
être développées ?
Aujourd'hui, on ne
peut quand
même plus vraiment
arriver
à une autre
pensée
autrement qu’à
celle que
le seul salut consiste
en ce que la grande
masse des travailleurs
s'informe maintenant
réellement sur ce que
les dégâts de l'ordre
social ont produit
jusqu'à présent, et
qu'elle s'informe sur
ce qui peut maintenant
réellement apporter
une amélioration. C’est
d’explication dont il
s’agit avant toutes
choses.
En
ce pendant,
il est important que ne
soit plus entendus ceux
qui ne cessent de dire
: "oui, mais l’explication
prend
beaucoup de temps. - Elle
n’a pas besoin de
durer
longtemps
si nous voulons
seulement nous donner
un peu de peine
pour voir les choses
sans masques et sans
illusions, si nous
nous efforçons de voir
les choses telles
qu'elles sont et
telles qu'elles
doivent se
passer.
Nous n'avons plus le
temps d'attendre des
années sur
la socialisation. Il
faut que quelque chose
se passe
immédiatement. Mais
quelque chose peut seulement
se
produire si une masse
décidée
d’humains
porte
ce qui devrait
se produire. Les gens
demandent sans cesse :
oui, où sont les
instructions pratiques
de ce qui est écrit,
par exemple, dans mon
livre "Les points clés
de la question sociale
dans les nécessités
vitales du présent et
du futur" ? - Ce qui
se rapproche le plus
de la pratique, c'est
qu'il y ait le plus
grand nombre possible
de personnes qui
réclament ce qui est
dans mon livre, de
sorte qu'il sera tout
à fait impossible de
gouverner davantage
contre ces demandes.
C'est en cela que
consiste le pouvoir
futur, qu'il se
forcera à faire ce dont
il s’agit.
Sinon, un pouvoir
ne saura jamais
comment utiliser ce
pouvoir, ce qu'il devrait
faire. Ce dont
il s’agit
vraiment, c'est de
savoir ce qu'on
doit
faire. C'est pourquoi
il doit y avoir une explication
appropriée dans les
cercles les plus
larges, et on
doit pouvoir
se faire une représentation
de la manière dont
quelque chose comme le
démantèlement du
capital privé et
l'abolition du système
salarial peut avoir
lieu.
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06
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Was
soll man eigentlich angesichts
einer solchen Regierung noch an
Gedanken entwickeln können? Man
kann doch heute wahrhaftig
nicht mehr zu einem anderen
Gedanken kommen als zu dem, daß
die einzige Rettung darin
besteht, daß sich die große
Masse der Arbeiter nun wirklich
unterrichtet über das, was die
Schäden der sozialen Ordnung
bisher hervorgebracht hat, und
daß sie sich unterrichtet über
das, was nun wirklich eine
Besserung bringen kann. Es ist
schon die Aufklärung dasjenige,
um was es sich vor allen Dingen
handelt. In diesem Zusammenhang
ist es wichtig, daß jetzt nicht
mehr auf die gehört werden
sollte, die immer wieder sagen:
Ja, die Aufklärung dauert aber
lang. — Sie braucht nicht lange
zu dauern, wenn wir uns nur ein
wenig Mühe geben wollen, die
Dinge ohne Masken und Illusionen
zu sehen, wenn wir uns bemühen,
die Dinge so zu sehen, wie sie
sind und wie sie geschehen
müssen. Wir haben nicht mehr die
Zeit, jahrelang auf eine
Sozialisierung zu warten. Es muß
unmittelbar etwas geschehen.
Aber es kann nur etwas
geschehen, wenn eine
geschlossene Masse von Menschen
dasjenige, was geschehen soll,
trägt. Immer wieder fragen die
Leute: Ja, wo ist denn die
praktische Anweisung zu dem, was
zum Beispiel in meinem Buch «Die
Kernpunkte der sozialen Frage
in den Lebensnotwendigkeiten der
Gegenwart und Zukunft» steht? —
Das nächstliegende Praktische
ist, daß möglichst viele Leute
da sind, die das fordern, was in
meinem Buch steht, so daß es
ganz unmöglich wird, gegen diese
Forderungen noch weiter zu
regieren. Darin besteht die
zukünftige Macht, daß sie sich
dasjenige erzwingen wird, um was
es sich handelt. Sonst wird eine
Macht eben niemals wissen, wie
sie eben diese Macht ausnützen
soll, was sie tun soll. Es kommt
wirklich darauf an, zu wissen,
was man tun soll. Deshalb muß in
den weitesten Kreisen eine
sachgemäße Aufklärung
stattfinden, und man muß sich
eine Vorstellung machen können
von dem, wie so etwas vor sich
gehen kann wie der Abbau des
Privatkapitals und die
Abschaffung des Lohnsystems.
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Avant
tout, il faut pouvoir
se faire une représentation
précise de ce qui
suit. Voyez-vous,
la vraie question
économique, où
se montre-t-elle
donc ?
On
doit
pouvoir la
voir au bon endroit. On
ne doit pas se laisser
assombrir
les faits par des
théories grises. Il
faut voir la question
économique là
où
elle est
et partir de là. Où est-elle
? Qu’est-elle
comme fait
? Maintenant,
elle est
là que je dois sortir
mon porte-monnaie
de ma poche et il
doit y
avoir l'argent pour
lequel je dois me
procurer quelque chose
pour satisfaire mes
besoins de la vie dans
un magasin. Et il doit
y avoir suffisamment
dans mon porte-monnaie,
grâce au processus
économique, pour me
permettre de me
procurer les choses
nécessaires à la vie.
C'est la réalité de
base de toute vie
économique. Tout le
reste aujourd'hui
n'est en fait là que
pour masquer ce fait.
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07
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Vor
allen Dingen muß man sich von
folgendem eine gründliche
Vorstellung machen können. Sehen
Sie, die eigentliche
Wirtschaftsfrage, wo zeigt sie
sich denn? Man muß sie am
richtigen Ort sehen können. Man
muß sich nicht durch graue
Theorien die Tatsachen
verdunkeln lassen. Man muß die
Wirtschaftsfrage da sehen, wo
sie ist, und von dort ausgehen.
Wo ist sie? Wo ist sie als
Tatsache? Nun, sie ist da, wo
ich mein Portemonnaie aus der
Tasche herausnehmen muß und in
ihr das Geld haben soll, für das
ich mir etwas zur Befriedigung
meiner Lebensbedürfnisse in
einem Laden besorgen soll. Und
es muß durch den
Wirtschaftsvorgang so viel in
meinem Portemonnaie sein können,
daß ich mir die
lebensnotwendigen Dinge besorgen
kann. Das ist die Grundtatsache
allen Wirtschaftslebens. Alles
übrige ist heute im Grunde
genommen nur dazu da, um diese
Tatsache zu verdunkeln.
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Pourquoi
l'organisme social
triarticulé
promeut-il
que la vie économique
soit détachée de la
vie de
droit
et de la vie de
l’esprit
? Elle promeut
ce détachement afin
que la vie économique
puisse
vraiment
être socialisée en
elle-même, de sorte
que nous l'ayons enfin
devant nous sous sa
forme réelle, sous la
forme réelle qui se joue
comme un processus
entre les marchandises
dans le magasin et le
contenu du porte-monnaie.
Ce n'est qu'alors,
lorsque nous séparons
de l'ensemble du
processus social ce
qui doit se passer
entre le porte-monnaie
et le magasin, que
nous nous mettons en situation
de penser correctement
en termes socialistes.
Mais qu'est-ce que
cela signifie ? Cela
signifie beaucoup.
Mais si l'on ne part
pas du fait correct,
on ne peut pas arriver
aussi à des vues
correctes en rapport
à
toutes les choses restantes.
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08
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Warum
fordert der dreigliedrige
soziale Organismus eine
Loslösung des Wirtschaftslebens
vom Rechtsleben und vom
Geistesleben? Er fordert diese
Loslösung aus dem Grunde, damit
das Wirtschaftsleben in sich
wirklich sozialisiert werden
kann, so daß man es endlich in
seiner wahren Gestalt vor sich
hat, in der wahren Gestalt, die
sich als Vorgang abspielt
zwischen der Ware im Laden und
dem Inhalt des Geldbeutels. Nur
dann, wenn wir aus dem ganzen
übrigen Gesellschaftsprozeß das
herauslösen, was sich zwischen
Portemonnaie und Laden abspielen
muß, versetzen wir uns in die
Lage, richtig sozialistisch zu
denken. Was heißt das aber? Das
heißt sehr viel. Wenn man aber
nicht von der richtigen
Tatsache ausgeht, dann kann man
auch mit Bezug auf alle übrigen
Dinge nicht zu richtigen
Ansichten kommen.
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Je
m'informerai de votre
discussion
sur ce
qu'il faut dire sur
les détails. Mais
d'abord j’aimerais
indiquer
les lignes directrices
nécessaires, ce
en quoi je
partirais
du fait économique de
base que je viens de
décrire. Voyez-vous, quand
dans
un magasin se
trouve quelque chose
dont j'ai besoin pour
satisfaire mes besoins
vitaux, et que je
vienne avec mon porte-monnaie
et que je donne
l'argent pour les
marchandises de ce porte-monnaie,
alors on
doit
être clair avec
soi-même que là-dedans
en
premier lieu, est
contenu
un processus qui
dissimule déjà quelque
peu l’état
de fait
réel. Je reçois des marchandises,
je donne de l'argent.
L'argent est-il une
marchandise ? L'argent
peut-il être une
marchandise ? Vous
n'avez vraiment pas
besoin de faire des
études approfondies,
mais les études
approfondies prouvent
précisément ce que je
vais dire.
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09
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Ich
werde mich aus Ihrer Disputation
unterrichten über das, was über
die Einzelheiten zu sagen ist.
Aber zuvor möchte ich notwendige
Richtlinien angeben, wobei ich
von der eben geschilderten
wirtschaftlichen Grundtatsache
ausgehen werde. Sehen Sie, wenn
sich in einem Laden irgend etwas
befindet, was ich zur
Befriedigung meiner
Lebensbedürfnisse brauche, und
ich komme mit meinem
Portemonnaie und gebe aus diesem
Portemonnaie das Geld für die
Ware hin, dann muß man sich klar
darüber sein, daß darin zunächst
ein Vorgang enthalten ist, der
schon etwas den wahren
Tatbestand vertuscht. Ich
bekomme Ware, ich gebe Geld hin.
Ist das Geld eine Ware? Kann das
Geld jemals eine Ware sein? Sie
brauchen wirklich keine
tiefsinnigen Studien zu machen,
aber die tiefsinnigen Studien
beweisen gerade das, was ich
jetzt sagen werde.
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05331058061198914061919
Vous avez seulement
besoin
d’avoir un sens vivant
de
ce qu’est un bout de
papier, et vous vous
direz : un bout de
papier ne peut jamais
être de la même
manière une
marchandise comme par
exemple une miche de
pain, que vous achetez
dans un magasin. Je
pense, c’est quelque
chose que le plus
humble entendement
peut comprendre,
aucune science ne peut
prétendre autre chose.
Ce
que vous sortez comme
papier monnaie de
votre porte-monnaie ne
peut être une
marchandise, mais
seulement un ordre (de
paiement ?)
pour l’obtention d’une
marchandise, rien
d’autre. Mais
c’est pourquoi cela
doit provenir
de la
marchandise. Il
doit une fois avoir
été produit, donc
fournit quelque chose.
Des
prestations sont,
dans ce sens, aussi des
marchandises.
Ce morceau de papier
doit avoir été créé
par un tel processus,
qui produit des
marchandises,
des
prestations,
et ainsi le bout de
papier représente seulement
le pont entre la
marchandise, que vous
achetez dans le
magasin, et cette
marchandise qui doit
être une fois
produite, afin qu’on
ait pu obtenir sur
cette marchandise
l’ordre de paiement en
papier. C’est, dis sobrement,
le processus
économique. Chaque
autre élément dans le
processus économique
est malsain. Rien
d’autre ne peut être
échangé dans le
processus économique,
quand il doit être
sain, que marchandise
contre marchandise.
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10
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Sie
brauchen nur einen wirklichen
Lebenssinn dafür zu haben, was
ein Stück Papier ist, und Sie
werden sich sagen: Ein Stück
Papier kann niemals in derselben
Weise Ware sein wie zum
Beispiel ein Laib Brot, den Sie
im Laden kaufen. Ich meine, das
ist etwas, was der schlichteste
Verstand einsehen kann, und
etwas anderes kann keine
Wissenschaft behaupten. Das, was
Sie als Geldzettel aus Ihrem
Portemonnaie herausnehmen, kann
keine Ware sein, sondern nur
eine Anweisung auf den Erhalt
einer Ware, nichts anderes.
Deshalb muß es aber herkommen
von der Ware. Es muß einmal eine
Ware erzeugt, also etwas
geleistet worden sein.
Leistungen sind in diesem Sinne
auch Ware. Dieses Papierstück
muß geschaffen worden sein durch
einen solchen Vorgang, der Ware,
der Leistung hervorbringt, und
so bildet das Papierstück nur
die Brücke zwischen der Ware,
die Sie im Laden kaufen, und
jener Ware, die einmal erzeugt
sein muß, damit man auf diese
Ware die Papieranweisung hat
erhalten können. Das ist,
schlicht gesagt, der
Wirtschaftsprozeß. Jedes andere
Element im Wirtschaftsprozeß
ist ungesund. Es kann im
Wirtschaftsprozeß nichts anderes
getauscht werden, wenn er gesund
sein soll, als Ware gegen Ware.
|
Mais
maintenant, nous demandons :
marchandises contre
marchandises seront-elles
aujourd’hui purement échangées
dans le processus économique ?
Non, et aussitôt que l’on
considère cela convenablement,
on vient sur ce dont il
s’agit. Aujourd’hui, dans le
processus économique ne seront
pas échangé purement des
marchandises contre des
marchandises, mais aujourd’hui
dans le processus économique
sera échangé aussi peut-être,
représenté par l’argent, alors
marchandise ou argent contre
travail. La force de travail
sera aujourd’hui payée dans le
processus économique tout
comme une marchandise. Mais
par cela la force de travail
est placée dedans le processus
économique.
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11
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Nun
fragen wir aber: Wird heute im
Wirtschaftsprozeß bloß Ware
gegen Ware getauscht? Nein, und
sobald man sich das ordentlich
überlegt, kommt man auf das, um
was es sich handelt. Heute wird
im Wirtschaftsprozeß nicht bloß
Ware gegen Ware getauscht,
sondern heute wird im
Wirtschaftsprozeß noch Ware,
wenn auch vielleicht
repräsentiert durch das Geld,
also Ware oder Geld getauscht
gegen Arbeit. Die Arbeitskraft
wird heute im Wirtschaftsprozeß
ebenso bezahlt wie Ware. Dadurch
aber ist die Arbeitskraft in
den Wirtschaftsprozeß
hineingestellt.
|
Voyez-vous,
cela
donne
une toute simple réflexion,
qui peut vous montrer que la
force de travail n’appartient
pas du tout dans le processus
économique, parce qu’en
sa sorte,
elle
ne peut, en fait, jamais être
comparée avec une marchandise.
On doit seulement en rapport à
telle chose remettre
aujourd’hui à leur place les
représentations tout à fait détraquées
des
humains.
On doit arriver à
comment les humains ont appris
à penser de
travers
sur ces choses.
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12
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Sehen
Sie, es gibt eine ganz schlichte
Überlegung, die Ihnen zeigen
kann, daß die Arbeitskraft gar
nicht in den Wirtschaftsprozeß
hineingehört, weil sie in ihrer
Art eigentlich niemals mit
irgendeiner Ware verglichen
werden kann. Man muß nur mit
Bezug auf solche Dinge heute die
ganz vertrackten Vorstellungen
der Menschen zurechtrücken. Man
muß darauf kommen, wie die
Menschen gelernt haben, über
diese Dinge verkehrt zu denken.
|
Voyez
une fois, une prestation de
travail quand
même liée
avec un certain effort de
l’organisme humain.
Maintenant, l’humain peut
même, aussi quand ce ne lui
est pas nécessaire, par
exemple, fendre du bois, avoir
le besoin de travailler
cependant. Alors, il fait du
sport par exemple. Et la
quantité de travail que l’un
utilise pour
le sport, elle pourrait sous
d’autres conditions justement
tout autant user le corps –
quand elle
s’applique particulièrement au
sport – comme le travail qui
use le corps de celui qui fend
du bois. Le travail n’a rien à
voir avec le processus
économique, mais le travail à
voir avec le processus
économique seulement par là
qu’il est appliqué sur quelque
chose d’économiquement plein
de valeur. Le sport est
quelque chose sans valeur
économiquement, est purement
là pour l’égoïsme de l’humain.
Fendre du bois est plein de
valeur. Parce
que le travail est plein de
valeur économiquement, il
devient une partie composant
le processus économique. Mais
ce qui dans
le
travail est l’essentiel, c’est
qu’en rapport à l’application
de mon travail, je dois être
un humain libre, que je ne
puisse pas être poussé, par
une contrainte économique, à
placer mon travail d’une
manière quelconque au service
du capitalisme. Quand il
s’agit de l’application de la
force de travail, là
interviennent liberté et
non-liberté et contrainte.
Comment le travail doit être
un objet du droit et non un
objet de la vie économique,
c'est ce qu’on doit se rendre
clair de manière toute simple
à
cause de cela.
|
13
|
Sehen
Sie einmal, es ist doch
Arbeitsleistung verbunden mit
einer gewissen Anstrengung des
menschlichen Organismus. Nun,
der Mensch kann sogar, auch wenn
er es nicht nötig hat, zum
Beispiel Holz zu hacken, das
Bedürfnis haben, dennoch zu
arbeiten. Dann treibt er zum
Beispiel Sport. Und die
Arbeitsmenge, die einer auf den
Sport verwendet, die könnte
unter Umständen gerade
ebensoviel den Körper abnutzen
-- wenn er sich beim Sport
besonders anstrengt — wie die
Arbeit dessen, der Holz hackt,
den Körper abnutzt. Die Arbeit
hat nichts zu tun mit dem
wirtschaftlichen Prozeß, sondern
die Arbeit hat nur dadurch mit
dem Wirtschaftsprozeß etwas zu
tun, daß sie auf etwas
wirtschaftlich Wertvolles
angewendet wird. Sport ist etwas
wirtschaftlich Wertloses, ist
bloß für den Egoismus des
Menschen da. Holzhacken ist
wertvoll. Dadurch, daß die
Arbeit wirtschaftlich wertvoll
ist, wird sie Bestandteil des
Wirtschaftsprozesses. Aber das,
was bei der Arbeit das
Wesentliche ist, das ist, daß
ich in bezug auf die Verwendung
meiner Arbeit ein freier Mensch
sein muß, daß ich nicht durch
einen wirtschaftlichen Zwang
dazu veranlaßt werden kann,
meine Arbeit in einer beliebigen
Weise in den Dienst des
Kapitalismus zu stellen. Wenn es
sich um die Verwendung der
Arbeitskraft handelt, da greifen
Freiheit und Unfreiheit und
Zwang ein. Wie die Arbeit als
solche ein Gegenstand des Rechts
sein muß und nicht ein
Gegenstand des
Wirtschaftslebens, ist daher
dasjenige, was man sich in ganz
einfacher Weise klarmachen muß.
|
Dans
la vie économique, seul a une
signification ce qui sera
fabriqué, produit par du
travail
; cela doit être payé. Mais un
entrepreneur ne doit pas être
là, qui paie sa force de
travail au travailleur.
Comment se comportent
vis-à-vis l’un de l’autre le
dirigeant du travail
et le
travailleur,
cela doit être défini sur un
tout autre sol, sur le sol du
droit. En rapport à la vie
économique, quand un
véritable
droit est disponible, le
travailleur et le dirigeant
peuvent seulement
être
des
associés
qui se partagent entre eux de
manière correcte le résultat
de la prestation. À l’avenir,
il ne pourra plus y avoir de
paiements de la force de
travail, cela signifie : le
rapport de rémunération doit
dégager, le rapport de
rémunération n’a pas le droit
d’exister plus longtemps.
|
14
|
Im
Wirtschaftsleben hat nur das
eine Bedeutung, was durch Arbeit
erzeugt, hervorgebracht wird;
das muß bezahlt werden. Nicht
aber muß da sein ein
Unternehmer, der einem Arbeiter
seine Arbeitskraft bezahlt. Wie
sich der Arbeitsleiter und der
Arbeiter zueinander verhalten,
das muß auf einem ganz anderen
Boden, auf dem Boden des
Rechts, ausgemacht werden. In
bezug auf das Wirtschaftsleben
können, wenn wirkliches Recht
vorhanden ist, der Arbeiter und
der Arbeitsleiter nur
Gesellschafter sein, die den
Ertrag der Leistung in gerechter
Weise unter sich verteilen. In
Zukunft darf es keine Bezahlung
der Arbeitskraft mehr geben, das
heißt: Das Lohnverhältnis muß
weg, das Lohnverhältnis darf
ferner nicht existieren.
|
Un
contexte devra être amené, et
c’est alors un contexte
social, où le dirigeant
du travail
et le travailleur fabriquent
les marchandises conjointement
et ce qu’ils fabriquent
ensemble comme libres associés
est partagé ensemble d’une
manière correcte d’après le
contrat de marchandises, pas
le contrat de travail.
Seulement quand une telle
transformation des rapports de
production sera amenée, on
pourra parler de
socialisation. Mais par là
alors on cessera aussi
d’utiliser dans un programme
de socialisation tous les
vieux concepts encore basés
sur le capitalisme. On doit
tout à fait fondamentalement
transformer son penser (NDT
umdenken). On doit vraiment
jeter au tas les vieilles
représentations, pas à peu
près purement parce que ce
sont des représentations, mais
parce qu’elles sont fichées
dans la vie.
|
15
|
Es
muß ein Zustand herbeigeführt
werden, und das ist dann ein
sozialer Zustand, in dem der
Arbeitsleiter und der Arbeiter
die Waren gemeinschaftlich
erzeugen und das, was sie als
freie Gesellschafter miteinander
erzeugen, in einer gerechten
Weise nach dem Warenvertrag,
nicht nach dem Arbeitsvertrag,
miteinander teilen. Erst wenn
eine solche Umgestaltung der
Produktionsverhältnisse
herbeigeführt wird, kann man von
Sozialisierung sprechen. Dann
hört man aber auch damit auf, in
einem Sozialisierungsprogramm
alle die alten Begriffe, die
noch auf dem Kapitalismus
basieren, zu verwenden. Man muß
ganz gründlich umdenken. Man muß
wirklich die alten Vorstellungen
über den Haufen werfen, nicht
etwa bloß weil sie Vorstellungen
sind, sondern weil sie im Leben
drinnenstecken.
|
Mais
maintenant encore quelque
chose d’autre doit être pris
en compte.
Quand la force de travail
devrait
être placée à l’intérieur du
processus économique, alors
quelque chose
doit être là. Et qu’est-ce ?
Voyez-vous, là je dois de
nouveau revenir sur le fait
primordial du processus
économique, sur le
porte-monnaie et le magasin.
Quand le feuillet, que j’ai
dans le porte-monnaie, n’est
vraiment rien d’autre que le
bon à valoir sur une
marchandise, alors ne peut
régner fondamentalement aucune
contrainte au travail, car
alors d’une manière quelconque
ce billet doit toujours
reconduire sur quelque chose,
qui a été placé dans le monde
comme prestation. Et il s’agit
seulement qu’alors cette
prestation circule, circule
ainsi que la consommation
règle la production à chaque
instant. Mais ainsi la chose
n’est
donc pas
aujourd’hui. Ce que je porte
dans le porte-monnaie, c’est
devenu aujourd’hui toute autre
chose par le processus
économique des temps récents
qu’un ordre de paiement sur la
marchandise. Cela est devenu
marchandise en soi, est devenu
quelque chose qui dans l’ordre
social a une valeur autonome.
Mais c’est seulement devenu
cela par ce qu’une sorte de
marchandise – qui au fond
pourrait tout à fait être
déconnectée, si seulement
aussi l’État commerçant
dirigeant, l’Angleterre
le déconnectait aussi,
alors ce
pourrait être entièrement
déconnecté du processus
économique, dans un processus
économique interne cela
peut toujours être déconnecté,
on aurait alors seulement
encore besoin de prendre un
autre égard vis-à-vis de
l’étranger -, que ce billet,
que je porte dans le
porte-monnaie, a une autre
signification qu’être un pur
à-valoir sur marchandise. Cela
vient
seulement de ce que par les
conditions d’État a été créée
une marchandise, qui en fait
n’est pas une marchandise,
notamment l’or ou l’argent.
Les deux ne sont en réalité
pas marchandise, mais sont
représentés par le billet. Par
là le processus de l’argent
sera détaché du processus
économique, sera tiré hors du
processus économique, par là
l’argent
sera fait marchandise
lui-même, et par là l’argent
peut, qui en réalité n’a pas
le droit d’être marchandise,
devenir dans le processus
économique pour lui
entièrement autonome. Mais
c’est le fondement du
capitalisme.
|
16
|
Nun
muß aber noch etwas beachtet
werden. Wenn die Arbeitskraft
innerhalb des
Wirtschaftsprozesses in ein
Zwangsverhältnis gestellt werden
soll, dann muß etwas dasein. Was
ist denn das? Sehen Sie, da muß
ich wieder zurückkommen auf die
Urtatsache des
Wirtschaftsprozesses, auf das
Portemonnaie und den Laden. Wenn
der Zettel, den ich im
Portemonnaie habe, wirklich
nichts anderes ist als die
Anweisung auf eine Ware, dann
kann im Grunde genommen gar kein
Arbeitszwang herrschen, denn
dann muß in irgendeiner Weise
dieser Schein immer zurückführen
auf etwas, was als Leistung in
die Welt gesetzt worden ist. Und
es handelt sich nur darum, daß
dann diese Leistung in der
entsprechenden Weise zirkuliert,
zirkuliert so, daß der Verbrauch
die Produktion jederzeit regelt.
Aber so ist die Sache ja heute
nicht. Das, was ich da im
Portemonnaie trage, das ist
nämlich durch den
Wirtschaftsprozeß der neueren
Zeit etwas ganz anderes geworden
als eine Anweisung auf die Ware.
Das ist nämlich selber Ware
geworden, ist etwas geworden,
was in der sozialen Ordnung
einen selbständigen Wert hat.
Das ist es aber nur dadurch
geworden, daß eine Warenart —
die im Grunde genommen ganz
ausgeschaltet werden könnte,
wenn sie nur der führende
Handelsstaat England auch mit
ausschalten würde, dann könnte
sie ganz aus dem
Wirtschaftsprozeß ausgeschaltet
werden, in einem inneren
Wirtschaftsprozeß kann sie
immer ausgeschaltet werden, man
würde dann nur noch gegenüber
dem Ausland eine andere
Rücksicht zu nehmen brauchen —,
daß dieser Schein, den ich im
Portemonnaie trage, eine andere
Bedeutung hat, als eine bloße
Anweisung auf Ware zu sein. Dies
rührt nun daher, daß durch die
Staatsverhältnisse eine Ware
geschaffen worden ist, die
eigentlich keine Ware ist,
nämlich das Gold oder Silber.
Beide sind ja in Wirklichkeit
keine Ware, werden aber
repräsentiert durch den Schein.
Dadurch wird der Geldprozeß
losgelöst vom Wirtschaftsprozeß,
wird herausgezogen aus dem
Wirtschaftsprozeß, dadurch wird
das Geld selber zur Ware
gemacht, und dadurch kann das
Geld, das in Wahrheit keine Ware
sein darf, im Wirtschaftsleben
für sich ganz selbständig
werden. Das ist aber die
Grundlage des Kapitalismus.
|
[
Quand on peut gérer indépendamment
avec l’argent, qu'est-ce qui
apparaît là ? Parce
que là, l’argent
ne peut jamais être créé
autrement que par ce
que des marchandises seront
fabriquées, mais que
des marchandises
ne
peuvent
jamais être fabriquées
autrement dans la vie
économique de la division du
travail que par du
travail,
ainsi apparaît de
pouvoir
sur la force de travail par le
capital. Le
capital
n’est rien d’autre que du
pouvoir
sur force de travail humain.]*
On reçoit la possibilité de se
procurer de la force de
travail humain, en ce qu’on
détache l’argent comme
marchandise indépendante
du processus économique tandis
que l’argent devrait être en
fait purement
un
billet sans valeur dans le
sens d’un à valoir sur ce
qu’on échange comme
marchandise par l’argent. Mais
par ce détachement de
l’argent, la force de travail
est devenue valet du pouvoir «
capital ». Par là, règne
aujourd’hui dans le processus
économique quelque chose qui
par exemple le fausse
continuellement en rapport à
la formation des prix. Car
pendant que je ne devrais que
payer les marchandises, je
dois payer avec la force de
travail. Mais parce que sur la
force de travail règne le
pouvoir du capital, la force
de travail sera payée aussi
peu cher que possible parce
que, naturellement, le pouvoir
qui règne a la tendance à
acheter si peu cher que
possible. La force de travail
est-elle contenue elle-même
dans le processus économique,
ainsi sera-t-elle rendue peu
chère par le capitalisme.
|
17
|
[Wenn
man mit dem Geld selbständig
wirtschaften kann, was entsteht
da? Da Geld niemals anders
geschaffen werden kann als
dadurch, daß Waren erzeugt
werden, Ware aber im
arbeitsteiligen Wirtschaftsleben
nie anders erzeugt werden kann
als durch Arbeit, so entsteht
Macht über die Arbeitskraft
durch das Kapital. Kapital ist
nichts anderes als Macht über
menschliche Arbeitskraft.]* Man
bekommt die Möglichkeit, sich
menschliche Arbeitskraft zu
verschaffen, indem man das Geld
als selbständige Ware loslöst
von dem Wirtschaftsprozeß,
während das Geld eigentlich bloß
ein wertloser Schein sein sollte
im Sinne einer Anweisung auf
das, was man als Ware durch das
Geld eintauscht. Durch diese
Loslösung des Geldes aber ist
die Arbeitskraft zum Knecht der
Macht «Kapital» geworden.
Dadurch waltet heute etwas in
dem Wirtschaftsprozeß, was ihn
zum Beispiel in bezug auf die
Preisbildung fortwährend
verfälscht. Denn während ich nur
die Ware bezahlen sollte, muß
ich mitbezahlen die
Arbeitskraft. Aber weil über die
Arbeitskraft die Macht des
Kapitals herrscht, wird die
Arbeitskraft so billig wie
möglich bezahlt, weil natürlich
eine Macht, die herrscht, die
Tendenz hat, so billig wie
möglich einzukaufen. Ist die
Arbeitskraft im
Wirtschaftsprozeß selbst
enthalten, so wird sie durch den
Kapitalismus verbilligt.
|
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/
F003331061062198922051919
- Ce
dont il s’agit
maintenant, c’est que
la force de travail
doit sortir du
processus économique.
Seule la marchandise a
le droit d’être dans
le processus
économique. Mais parce
que le processus
économique sera
falsifié ainsi, autre
chose peut aussi
encore être en lui.
Voyez-vous, les
socialistes ont, à
travers de nombreuses
années, toujours à
nouveau laissé
adresser l’appel après
la socialisation des
moyens de production.
Mais aujourd’hui il
est exigé que l’on
sache, comment cette
socialisation des
moyens de production
doit être exercée. Il
ne suffit pas qu’on
laisse adresser
l’appel en forme
abstraite, mais on
doit savoir comment
cela peut être
accompli. Aujourd’hui,
nous sommes si loin
que nous pouvons déjà
réaliser de telles
choses, si seulement
nous voulons, si nous
avons vraiment le
courage pour cela.
|
18
|
Worauf
es nun ankommt, das ist, daß die
Arbeitskraft aus dem
Wirtschaftsprozeß heraus muß. Im
Wirtschaftsprozeß darf nur Ware
sein. Dadurch aber, daß der
Wirtschaftsprozeß so verfälscht
wird, kann in ihm auch noch
anderes sein. Sehen Sie, die
Sozialisten haben durch viele
Jahrzehnte hindurch immer wieder
den Ruf nach der
Vergesellschaftung der
Produktionsmittel ergehen
lassen. Heute aber ist es
erforderlich, daß man weiß, wie
diese Vergesellschaftung der
Produktionsmittel bewirkt werden
muß. Es genügt nicht, daß man in
abstrakter Form bloß den Ruf
nach Vergesellschaftung ergehen
läßt, sondern man muß wissen,
wie diese vollzogen werden kann.
Heute sind wir so weit, daß wir
solche Dinge schon verwirklichen
können, wenn wir nur wollen,
wenn wir nur wirklich den Mut
dazu haben.
|
Voyez-vous,
avant que nous nous
entretenions très exactement
sur la position particulière
des moyens de production dans
la vie actuelle de l'économie
– ils sont donc, pour
l'essentiel, le capital -, il
est bon quand nous regardons
en premier encore vers autre
chose.
|
19
|
Sehen
Sie, bevor wir uns ganz genau
unterrichten über die
eigentümliche Stellung der
Produktionsmittel im heutigen
Wirtschaftsleben — im
wesentlichen sind sie ja das
Kapital —, ist es gut, wenn wir
zuerst noch auf etwas anderes
sehen.
|
Aujourd’hui,
des marchandises ne peuvent
donc pas simplement être
achetées, cela signifie ce qui
dans l’organisme social de
division du travail sera
produit, mais on peut encore
acheter quelque chose de tout
à fait autre, qu’aucun humain
ne produit, mais ce qui est là
par la nature, ce
sont fonds et sols,
le foncier. Mais cet acheter
de fonds
et sols,
respectivement de
prendre des hypothèques sur le
foncier, est donc seulement un
processus de falsification de
l’ordre économique. C’est donc
quelque chose de tout à fait
autre, que ce que les gens se
représentent en fait
là-dessous. On ne peut en
réalité pas acheter le
foncier, car fonds
et sols
sont aussi alors
seulement de
valeur, quand il
sera
travaillé dessus. Ce que l’on
acquiert par le soi-disant
achat, cela signifie, ce que
l’on reçoit, c’est le droit
exclusif d’utiliser le
foncier. Il s’agit seulement
de cela, de ce droit exclusif,
à utiliser le foncier.
|
20
|
Es
können ja heute nicht bloß Waren
gekauft werden, das heißt
dasjenige, was im
arbeitsteiligen sozialen
Organismus durch menschliche
Arbeitskraft erzeugt wird,
sondern man kann heute noch
etwas ganz anderes kaufen, was
kein Mensch erzeugt, sondern
was da ist von Natur aus, das
ist der Grund und Boden. Aber
dieses Kaufen von Grund und
Boden beziehungsweise das
Hypotheken-Nehmen auf Grund und
Boden ist ja nur ein
Verfälschungsprozeß der
wirtschaftlichen Ordnung. Das
ist ja etwas ganz anderes, als
sich die Leute darunter
eigentlich vorstellen. Man kann
nämlich in Wirklichkeit den
Grund und Boden nicht kaufen,
denn Grund und Boden sind auch
erst ein Wert, wenn darauf
gearbeitet wird. Was man kauft,
das heißt, was man durch den
sogenannten Kauf erwirbt, das
ist das ausschließliche Recht,
den Grund und Boden zu benützen.
Darauf kommt es nur an, auf
dieses ausschließliche Recht,
den Grund und Boden zu benützen.
|
Vous
n’achetez donc pas une
marchandise, en ce que vous
achetez fonds et sols, mais un droit. Et
ce sont les dégâts cancéreux
de l’ordre social actuel que
l’on ne peut pas acheter
purement des marchandises à
l’intérieur de ce processus
économique, mais aussi du
travail et des droits. En ce
que l'on peut acheter du
travail, on reçoit la
possibilité de tirer ce
travail dans le processus
économique, cela signifie le
mettre à mal. F003331061062198922051919
05331064064198922051919
Et en ce qu’on peut acheter le
droit d’utilisation de
foncier, on reçoit du pouvoir.
|
21
|
Sie
kaufen also nicht eine Ware,
indem Sie Grund und Boden
kaufen, sondern ein Recht. Und
das sind die Krebsschäden der
heutigen sozialen Ordnung, daß
man innerhalb des
Wirtschaftsprozesses nicht bloß
Waren kaufen kann, sondern auch
Arbeit und Rechte kaufen kann.
Indem man Arbeit kaufen kann,
erwirbt man die Möglichkeit,
diese Arbeit in den
Wirtschaftsprozeß
hineinzuziehen, das heißt zu
vergewaltigen. Und indem man das
Nutzungsrecht an Grund und Boden
kaufen kann, erwirbt man Macht.
|
On
doit être au clair là-dessus,
que l’on ne sort absolument
pas de cette calamité, quand
on ne pousse pas radicalement
la chose au corps. Mais très
exactement la même valeur qu'a
le foncier dans le processus
économique, ou mieux dit, la
même signification, ont des
moyens de production terminés,
pas des moyens de production,
qui sont d’abord en train
d’être faits, mais les moyens
de production terminés mis à
disposition (NDT : «
fertiggestellt » littéralement
« placés terminés ») qui alors
servent à ce qu’avec eux sera
continué à produire. Ces
moyens de production placés
terminés, ceux-là, on ne peut,
en réalité, aussi pas les
acheter. Mais si on les
achète, alors on reçoit en
vérité le droit de les
utiliser exclusivement. Donc
on achète à nouveau un droit.
Et maintenant, vous voyez au
mieux à ces moyens de
production, que quand ils sont
terminés, ils n'auraient
simplement pas la permission
d'être vendus, cela doit
cesser que les moyens de
production aient une valeur
sur le marché économique.
Quand ils sont placés
terminés, alors ils sont tout
de suite comme fonds et sols.
Maintenant se pose la question
qui contient donc vraiment une
exigence sociale : comment
obtenons-nous que les moyens
de production n’aient pas plus
longtemps une valeur
économique, quand ils sont
finis ? Nous l’obtenons
seulement – je l’ai donc déjà
dit auparavant -, parce que
tout ce qui n’appartient pas
au processus économique, on le
laisse passer dans des membres
autonomes de l’organisme
social.
|
22
|
Man
muß sich klar darüber sein, daß
man aus dieser Kalamität
überhaupt nicht herauskommt,
wenn man der Sache nicht radikal
zu Leibe rückt. Ganz genau
denselben Wert, den im
Wirtschaftsprozeß der Grund und
Boden hat, oder besser gesagt
dieselbe Bedeutung, haben aber
fertiggestellte
Produktionsmittel, nicht
Produktionsmittel, die erst
gemacht werden, sondern die
fertiggestellten
Produktionsmittel, die dann dazu
dienen, daß mit ihnen weiter
produziert wird. Diese
fertiggestellten
Produktionsmittel, die kann man
in Wirklichkeit eigentlich auch
nicht kaufen. Kauft man sie
aber, dann erwirbt man in
Wahrheit das Recht, sie
ausschließlich zu benutzen.
Also, man kauft wiederum ein
Recht. Und nun sehen Sie am
allerbesten an diesen
Produktionsmitteln, daß, wenn
sie fertig sind, sie einfach
nicht verkäuflich sein dürfen,
daß aufhören müssen die
Produktionsmittel auf dem
Wirtschaftsmarkt einen Wert zu
haben. Wenn sie fertiggestellt
sind, dann sind sie gerade so
wie Grund und Boden. Jetzt
stellt sich die Frage, die ja
eine wirklich soziale Forderung
beinhaltet: Wie schaffen wir es,
daß die Produktionsmittel nicht
mehr länger einen
Wirtschaftswert haben, wenn sie
fertig sind? Wir schaffen es nur
dadurch — ich habe es vorhin ja
schon gesagt —, daß man alles
das, was nicht in den
Wirtschaftsprozeß hineingehört,
in selbständige Glieder des
sozialen Organismus übergehen
läßt.
|
Qu’est-il
alors nécessaire
pour
la production ? Un
capital est-il en
réalité
nécessaire ? Non ! Il est
absurde que du
capital soit nécessaire. Pour
que les moyens de production
puissent être servis,
il est nécessaire que
du travail
spirituel
soit
là.
Chaque
travailleur
comprend naturellement cela,
que
de la prestation spirituelle,
du
travail spirituel
doit être là.
Et il comprend aussi qu'il
devrait bientôt cesser de
travailler s'il n’était
disponible
de la
direction
spirituelle, du
travail spirituel. Mais
aujourd'hui, il ne s'agit pas
de direction spirituelle, mais
de propriété privée des moyens
de production et de la
rentabilité, de la capacité à
investir à
nouveau le
capital contenu dans les
moyens de production. Il est
donc nécessaire de détacher
les moyens de production du
processus économique, afin
qu'à travers l'ordre social
lui-même, ils puissent
toujours atteindre ceux qui
ont les capacités appropriées
et en qui les travailleurs ont
confiance. C’est pourquoi la
triarticulation de l’organisme
social veut l’organisme
spirituel autonome. C’est
simplement un
non-sens,
quand il est dit [que, par là,
de nouveaux
rapports
de possession
seront créés…] Dans cette vie
de l’esprit, qui est donc en
liens étroits avec les autres
branches de la vie, sera donc
veillé à ce que les moyens de
production fassent leur chemin
de par le monde autrement que
par l’achat. Et dans ce que je
nomme : l’État de droit – il
n’a en vérité plus rien à voir
avec le vieil État – il sera
veillé, que la force de
travail puisse recevoir son
droit. Dans la vie économique
elle-même ne resteront alors
plus que la fabrication de
marchandise, la répartition de
marchandises et la
consommation de marchandises.
|
23
|
Was
ist denn notwendig für die
Produktion? Ist in Wirklichkeit
Kapital notwendig? Nein! Es ist
eben ein Unsinn, daß Kapital
notwendig ist. Damit die
Produktionsmittel bedient werden
können, ist notwendig, daß
geistige Arbeit da ist. Das
versteht natürlich jeder
Arbeiter, daß geistige Leitung,
geistige Arbeit da sein muß. Und
er versteht auch, daß er bald
aufhören müßte zu arbeiten,
wenn nicht eine geistige
Leitung, geistige Arbeit,
vorhanden wäre. Aber heute geht
es nicht um geistige Leitung,
sondern um den Privatbesitz an
den Produktionsmitteln und um
die Rentabilität, um die
Anlagefähigkeit wiederum des im
Produktionsmittel steckenden
Kapitals. Deshalb ist es
notwendig, daß man die
Produktionsmittel herauslöst
aus dem Wirtschaftsprozeß, so
daß sie durch die soziale
Ordnung selbst immer an den
gelangen können, der die
entsprechenden Fähigkeiten hat
und zu dem die Arbeiter
Vertrauen haben. Deshalb will
die Dreigliederung des sozialen
Organismus den selbständigen
Geistesorganismus. Es ist
einfach Unsinn, wenn gesagt
wird, [daß dadurch neue
Besitzverhältnisse geschaffen
werden ...] In diesem
Geistesleben, das ja mit den
anderen Zweigen des Lebens in
enger Verbindung steht, wird
dann dafür gesorgt, daß die
Produktionsmittel ihren Weg
durch die Welt anders machen als
durch Kauf. Und in dem, was ich
den Rechtsstaat nenne — er hat
ja wahrhaftig nichts mehr mit
dem alten Staat zu tun —, wird
dafür gesorgt werden, daß die
Arbeitskraft ihr Recht bekommen
kann. Im Wirtschaftsleben selbst
bleiben dann nur noch die
Warenerzeugung, die
Warenverteilung und die
Warenkonsumtion.
|
Alors,
lorsque nous avons devant nous
un tel processus économique,
nous pourrons nous décider à
réclamer qu’il doive y avoir
un gouvernement de
liquidation. Celui-là se dit
alors : maintenant bien, je
dois me maintenir un certain
temps, parce que le vieux doit
se poursuivre.
|
24
|
Dann,
wenn wir einen solchen
Wirtschaftsprozeß vor uns haben,
werden wir uns aufraffen können,
zu verlangen, daß es eine
Liquidierungsregierung geben
muß. Diese sagt sich dann: Nun
gut, ich muß eine Zeitlang
bestehen, weil das Alte sich
fortsetzen muß.
|
Mais
je dois retenir
au plus seulement
quelque
chose comme un ministère de la
police, un ministère de
l’intérieur, plus loin, un
ministère de la justice, qui amènera
aux conditions de droit par la
représentation démocratique
appropriée.
|
25
|
Aber
ich muß zurückbehalten höchstens
nur so etwas wie ein
Polizeiministerium, ein
Ministerium des Inneren, ferner
ein Justizministerium, das die
Rechtsverhältnisse durch die
entsprechende demokratische
Vertretung herbeiführen wird.
|
C’est
une calomnie à nouveau quand
il est dit qu’alors, sur le
sol du droit, seuls les érudits
de droit régneront.
|
26
|
Es
ist wiederum eine Verleumdung,
wenn gesagt wird, daß dann auf
dem Rechtsboden nur die
Rechtsgelehrten herrschen
werden.
|
Non,
c’est le peuple qui régnera,
il y aura une vraie
démocratie, qui se déploiera.
Le gouvernement doit être un
gouvernement de liquidation
vers la gauche et vers la
droite, qui d’un côté
transfère la vie spirituelle
dans sa propre administration
et de l’autre côté transfère
la vie économique dans sa
propre administration. Le
gouvernement de liquidation
aura à saisir l’initiative
ainsi qu’elle crée un sol
libre pour la vie économique,
ainsi que puisse apparaître
une véritable socialisation
dans la vie économique à
partir des
forces des valeurs qui
régulent des marchandises,
cela signifie les prix
nécessaires pour un sain
maintien de la vie.
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|
27
|
Nein,
es wird das Volk herrschen, es
wird eine wirkliche Demokratie
geben, die sich ausdehnen wird.
Nach links und nach rechts muß
die Regierung eine
Liquidierungsregierung sein, die
nach der einen Seite hin das
Geistesleben in seine eigene
Verwaltung über führt und nach
der anderen Seite hin das
Wirtschaftsleben in seine eigene
Verwaltung überführt. Die
Liquidierungsregierung wird die
Initiative zu ergreifen haben
so, daß sie den freien Boden für
das Wirtschaftsleben schafft, so
daß im Wirtschaftsleben aus den
Kräften, die die jeweiligen
Werte der Waren, das heißt die
für die gesunde Lebenserhaltung
notwendigen Preise, regulieren,
eine wirkliche Sozialisierung
eintreten kann.
|
Voyez-vous,
je sais, évidemment,
que lorsque je discute de
quelque chose comme ça, les
gens disent toujours, de
toutes sortes de points de vue
différents, "Oui, il s'exprime
si vaguement. - Je’aimerais
juste savoir comment quelqu'un
devrait
s'exprimer de façon précise
sur quelque chose qui est un domaine
infini. On peut donc
seulement attirer
l'attention sur ce qui repose
en fait
réellement à
la base des
choses. Mais j'ai toujours
l'espoir que – tout
de suite
pour ceux qui ont acquis un
certain sentiment intérieur de
la vérité sur cette question à
travers les difficultés de
leur vie – aimeraient
voir,
que ce qui est présenté ici
soit basé sur une vision
vraiment approfondie de
l'ensemble du processus de
production et de consommation.
Et seulement
à
partir d'une telle vue,
on
peut progresser
à l'action. À cause de cela,
cela seul est le
vraiment pratique, tandis
que ne sont de vraiment
pratiques
ceux
qui font toujours des lois ainsi
ou
qui façonnent
des
institutions ainsi
qu'un trou est fermé et un
autre est ouvert par cela.
|
28
|
Sehen
Sie, ich weiß
selbstverständlich, daß, wenn
ich so etwas auseinandersetze,
immer wieder von den
verschiedensten Gesichtspunkten
her die Leute sagen: Ja, er
drückt sich so unbestimmt aus. —
Ich möchte bloß wissen, wie sich
jemand bestimmt ausdrükken soll
über etwas, was ein unendliches
Gebiet ist. Man kann ja nur
aufmerksam machen auf das, was
den Dingen eigentlich zugrunde
liegt. Aber ich habe immer die
Hoffnung, daß gerade diejenigen,
die aus ihren Lebensnöten heraus
sich eine gewisse innere
Empfindung für die Wahrheit
dieser Sache erworben haben,
sehen möchten, daß dem, was hier
vorgetragen wird, eine wirklich
gründliche Einsicht in den
gesamten Produktions- und
Konsumtionsprozeß zugrunde
liegt. Und nur aus einer solchen
Einsicht heraus kann man zur Tat
fortschreiten. Das allein ist
daher das wirklich Praktische,
während das keine Praktiker
sind, die die Gesetze immer so
machen oder Einrichtungen so
gestalten, daß das eine Loch zu
und ein anderes dadurch wieder
aufgemacht wird.
|
05331065066198922051919
On
peut donc très bien aménager
une entreprise économique,
quand on la laisse
capitaliste, cela signifie,
laisse toute l’économie
capitaliste. Alors, il sera
peut-être possible dans les
entreprises économiques
uniques, qu'arrive même pour
les travailleurs, ce que si
joliment on nomme un plein
contrat de travail, mais
qu’alors aucune plus-value ne
sera plus
produite.
Là viendra cependant Walter
Rathenau, et il dira : la
plus-value n’est là pour rien
d’autre que pour la réserve,
donc pour l’amélioration
continue des moyens de
production et l’agrandissement
de l’entreprise. Tout ce
qui de
plus-value
est produit va
de nouveau dans l’entreprise.
– J’aimerais
alors purement savoir de quoi
vivent ceux qui ne collaborent
pas, mais perçoivent quelques
tantième ou semblable, quand
tout retourne dans
l’entreprise. Maintenant oui,
on peut donc laisser parler de
telles gens. Mais bien plus
importante est encore toute
autre chose.
|
29
|
Man
kann ja einen Wirtschaftsbetrieb
recht schön einrichten, wenn man
ihn kapitalistisch läßt, das
heißt die ganze Wirtschaft
kapitalistisch läßt. Dann wird
es vielleicht in den einzelnen
Wirtschaftsbetrieben möglich
sein, daß sogar das für den
Arbeiter zustande kommt, was
man so schön einen vollen
Arbeitsertrag nennt, daß dann
aber kein Mehrwert mehr erzeugt
wird. Da wird zwar Walther
Rathenau kommen und sagen: Der
Mehrwert ist zu nichts anderem
da als für die Rücklage, also
für die fortlaufende
Verbesserung der
Produktionsmittel und die
Vergrößerung des Betriebes. Es
geht alles, was an Mehrwert
erzeugt wird, wiederum in den
Betrieb hinein. — Ich möchte
dann bloß wissen, wovon
diejenigen leben, die nicht
mitarbeiten, sondern
irgendwelche Tantiemen oder
dergleichen beziehen, wenn alles
wiederum in den Betrieb
hineingeht. Nun ja, solche
Leute kann man ja reden lassen.
Aber viel wichtiger ist noch
etwas ganz anderes.
|
Supposons
que
toute la plus-value soit
répartie entre les
travailleurs. Croyez-vous
qu’alors, si le vieil ordre
capitaliste demeurait et que
dans une entreprise la
plus-value était répartie
entre ceux
qui travaillent,
qu’alors sans plus-value est
besoin d’être travaillé ? On
peut, quand on ne socialise
pas l’économie, malgré tout en
extraire
une plus-value. Alors, elle ne
sera seulement pas retirée du
salaire des travailleurs, mais
alors les consommateurs
devront la payer. Il
ne s’agit pas qu’aucune
plus-value ne soit produite,
mais de ce que le producteur
ne la paie pas…, le
consommateur doit la payer.
I
|
30
|
Nehmen
wir an, es würde der ganze
Mehrwert einfach unter den
Arbeitenden aufgeteilt. Glauben
Sie, daß dann, wenn die alte
kapitalistische Ordnung bliebe
und wenn in einem Betrieb der
Mehrwert unter den Arbeitenden
aufgeteilt würde, daß dann ohne
Mehrwert gearbeitet werden
braucht? Man kann, wenn man die
Wirtschaft nicht sozialisiert,
trotzdem einen Mehrwert
herausschlagen. Dann wird er nur
nicht dem Lohn der Arbeiter
abgezogen, sondern dann muß ihn
der Konsument bezahlen. Es kommt
nicht darauf an, daß kein
Mehrwert erzeugt wird, sondern
darauf, daß ihn der Produzent
nicht zahlt ..., der Konsument
ihn zahlen muß.
|
Mais
qui est-ce ? de nouveau aussi
le travailleur. Si
vous prenez
aussi la plus-value donc avec
votre salaire, ainsi vous
devez à nouveau payer comme
consommateur ce que vous vous
êtes obtenu. Vous bouchez
un trou, vous ouvrez de
nouveau l’autre.
|
31
|
Wer
ist das aber? Auch wieder der
Arbeiter. Nehmen Sie sich also
zu Ihrem Lohn auch den Mehrwert
dazu, so müssen Sie wiederum
dasjenige, was Sie sich errungen
haben, als Konsument bezahlen.
Ein Loch stopfen Sie zu, das
andere machen Sie wieder auf.
|
De
ce cycle non naturel de la vie
de l’économie, on ne peut
jamais sortir, quand on n’a
pas écarté la cinquième roue
de la voiture, qui n’est là
que pour que les gens qui
n’ont pas travaillé puissent
extraire quelque chose.
Cette
cinquième roue porte donc le
nom de capital. Et l’on ne
sort pas de ce cycle, quand on
n’institue pas un rapport
immédiat entre les moyens de
production et les travailleurs
spirituels d’un côté et les
travailleurs corporels de
l’autre côté. Quand on ne veut
pas cela, quand on ne jette
pas dehors cette cinquième
roue de la voiture, qui sert
seulement à ceux qui ne
travaillent pas, ainsi on
n’arrive à aucune
socialisation.
|
32
|
Aus
diesem unnatürlichen Kreislauf
des Wirtschaftslebens kann man
niemals herauskommen, wenn man
nicht das fünfte Rad am Wagen,
das nur dazu da ist, damit sich
die Leute, die nicht gearbeitet
haben, etwas herausschlagen
können, beseitigt. Dieses fünfte
Rad trägt ja den Namen Kapital.
Und man kommt aus diesem
Kreislauf nicht heraus, wenn man
nicht ein unmittelbares
Verhältnis herstellt zwischen
den Produktionsmitteln und dem
geistigen Arbeiter auf der einen
Seite und dem körperlichen
Arbeiter auf der anderen Seite.
Wenn man das nicht will, wenn
man nicht herauswirft dieses
fünfte Rad am Wagen, das nur
denjenigen dient, die nicht
arbeiten, so kommt man zu keiner
Sozialisierung.
|
Comme
vous trouverez que la chose
principale qui est décrite
dans mon livre est que soit
vraiment ambitionné de purger
ce qui est capital
de
la vie de
l’économie,
et ce qui est un rapport de
contrainte du travail. Cela,
on ne le peut pas autrement,
qu’en
ce
qu’on
crée un sol de droit, sur
lequel, indépendamment de la
vie de
l’économie,
le travail sera réglé/réglementé,
et que l’on crée un sol de
l’esprit,
sur lequel les facultés
humaines individuelles seront
réglées/régulées
indépendamment de la vie de
l’économie.
Alors,
elles s’écouleront de la
manière correcte dans la vie
économique. 05331065066198922051919
|
33
|
Wie
Sie finden werden, ist die
Hauptsache dessen, was in meinem
Buch geschildert ist, daß dort
wirklich angestrebt wird, das
aus dem Wirtschaftsleben zu
tilgen, was Kapital ist, und
das, was ein Zwangsverhältnis
der Arbeit ist. Das kann man
nicht anders, als daß man einen
Rechtsboden schafft, auf dem,
vom Wirtschaftsleben unabhängig,
die Arbeit geregelt wird, und
daß man einen Geistesboden
schafft, auf dem die
menschlichen individuellen
Fähigkeiten unabhängig vom
Wirtschaftsleben geregelt
werden. Dann werden sie in der
richtigen Weise in das
Wirtschaftsleben hineinfließen.
|
Celui
qui envisage
cela
ne sera pas très impressionné
lorsque les gens viendront et
diront : Oui, tu
veux
détruire l'unité de la vie
sociale en ce
que tu veux la
diviser
en trois parties. —
|
34
|
Wer
das einsieht, dem wird nicht
sehr imponieren, wenn dann Leute
kommen und sagen: Ja, Du willst
ja die Einheit des sozialen
Lebens zerstören, indem Du es in
drei Teile zerteilen willst. —
|
Non,
je veux tout
de suite établir
cette unité, et ces
humains
qui parlent de la
division
de
cette unité, comme l'auteur
idiot de l'article d'hier dans
le Süddeutsche Zeitung, ils croient
que je veux
découper
un
canasson.
Je ne veux pas découper
le canasson,
mais ils croient
que je découpe
le
canasson quand
je ne le mets pas sur un seul
pied. Ce dont
il s’agit
pour les gens, c'est que le canasson
est
seulement
alors une
unité lorsqu'il se tient sur
une patte.
Mais le canasson
doit se tenir sur quatre
pattes. Je ne veux pas découper
l'organisme social, mais le
placer sur ses trois pattes
saines. Par
cela,
je veux tout
de suite le façonner à quelque
chose d’entier.
C'est de
cela
qu’il
s’agit.
|
35
|
Nein,
ich will gerade diese Einheit
herstellen, und diejenigen
Menschen, die von der Zerteilung
dieser Einheit sprechen, wie der
törichte Artikelschreiber
gestern in der Süddeutschen
Zeitung, die glauben, ich will
einen Gaul zerschneiden. Ich
will nicht den Gaul
zerschneiden, sie glauben aber,
daß ich den Gaul zerschneide,
wenn ich ihn nicht auf einen
einzelnen Fuß stelle. Den Leuten
kommt es darauf an, daß der Gaul
nur dann eine Einheit ist, wenn
er auf einem Bein steht. Aber
der Gaul muß auf vier Beinen
stehen. Ich will den sozialen
Organismus nicht zerschneiden,
sondern auf seine drei gesunden
Beine stellen. Dadurch will ich
ihn gerade zu etwas Ganzem
gestalten. Das ist es, worauf es
ankommt.
|
Maintenant,
je vous ai de
nouveau
dit quelques choses sur la
façon dont il faut saisir
les choses, mais d'un autre
côté que
celui que j'avais déjà
utilisé
sinon
dans les conférences. Je
voulais seulement
introduire
l'actuelle soirée,
et j'espère que beaucoup de
choses seront dites parmi vous
qui pourront nous faire
avancer ce soir. Nous devons
progresser précisément dans le
sens d'un véritable
démantèlement du capitalisme
et d'un véritable
démantèlement du travail
forcé.
|
36
|
Nun
habe ich Ihnen wieder einiges
darüber gesagt, wie die Dinge
aufzufassen sind, aber von einer
anderen Seite her, als ich es
sonst schon in Vorträgen gesagt
habe. Ich wollte nur den
heutigen Abend einleiten, und
ich hoffe, daß jetzt aus Ihrer
Mitte viel gesagt wird, was uns
heute abend vorwärtsbringen
kann. Wir müssen vorwärtskommen
gerade in bezug auf einen
wirklichen Abbau des
Kapitalismus und einen
wirklichen Abbau der
Zwangsarbeit.
|
Discussion
|
37
|
Diskussion
|
05331067071198922051919
Monsieur
Biel pose 2 questions
: 1.
À
la mise en œuvre d’une
nouvelle forme de vie
économique de la
sorte, la démocratie
est-elle une
nécessité, ou est-ce
correct,
sous condition que
justement un contexte
de la sorte n’est pas
à introduire par la
démocratie, d’utiliser
le pouvoir/la
violence
? Le pouvoir peut-il
dans ce cas, être
aussi un droit ? - 2.
La triarticulation ou
la socialisation est
elle possible sans
considération des
rapports
internationaux, donc
sans que tous les
peuples culturellement
développés, qui là
entrent en question,
fassent simultanément
partie du plan avec
les mêmes idées et
exigences ?
|
38
|
Herr
Biel stellt zwei Fragen: 1. Ist
zur Durchführung einer
derartigen neuen Form des
Wirtschaftslebens die Demokratie
eine Notwendigkeit, oder ist es
unter Umständen richtig, wenn
eben durch die Demokratie ein
derartiger Zustand nicht
herbeizuführen ist, Gewalt
anzuwenden? Kann die Gewalt in
diesem Falle auch ein Recht
sein? — 2. Ist diese
Dreigliederung oder
Sozialisierung ohne
Berücksichtigung der
internationalen Verhältnisse,
also ohne daß alle kulturell
entwickelten Völker, die da in
Frage kommen, gleichzeitig mit
denselben Ideen und Forderungen
auf den Plan treten, möglich?
|
Rudolf
Steiner : en
rapport avec la question si
pour la mise en œuvre d’une
véritable socialisation la
démocratie est une nécessité,
j’aimerais
dire ce qui suit : on peut
dans un certain sens vraiment
dire que jusqu'à présent une
majorité d’humains n’ont pas
encore pu se réchauffer pour
de nouvelles pensées, mais,
comme mon vénéré
orateur précédent l’a déjà
dit, seulement de petits
groupes. Seul, on devra tout
de suite être clair sur ce
point, qu’aujourd’hui nous
nous tenons justement devant
non pas des petites, mais de
grandes factures de l’histoire
mondiale. Beaucoup doit
devenir autre, et cela
deviendra seulement autre, si
nous nous
consentons
justement, en rapport avec ces
choses les
plus
importantes, à aspirer à
quelque chose d’autre, que ce
qui a été existant jusqu’à
présent. Qui aujourd’hui ne
regarde pas purement
sur les
sillons tracés dans des temps
passés, mais peut voir
aujourd’hui, ce que les
humains veulent, celui-là
comptera avec les plus
différents facteurs réels.
|
39
|
Rudolf
Steiner: In
bezug auf die Frage, ob
zur Durchführung einer
wirklichen
Sozialisierung die
Demokratie eine
Notwendigkeit ist,
möchte ich das Folgende
sagen: Man
kann in einem gewissen Sinne
wirklich sagen, daß sich
bisher eine Mehrzahl von
Menschen noch nicht für neue
Gedanken erwärmen konnte,
sondern, wie mein verehrter
Vorredner schon gesagt hat,
immer nur kleine Gruppen.
Allein, man wird sich gerade
in diesem Punkt darüber klar
sein müssen, daß wir heute
eben nicht vor kleinen,
sondern vor großen
Abrechnungen der
Weltgeschichte stehen. Es muß
vieles anders werden, und es
wird nur anders werden, wenn
wir uns gerade in bezug auf
die allerwichtigsten Dinge
dazu bequemen, etwas anderes
anzustreben, als was bisher
vorhanden war. Wer heute nicht
bloß auf die Gepflogenheiten
früherer Zeiten zurückblickt,
sondern heute sehen kann, was
die Menschen wollen, der wird
mit den verschiedensten realen
Faktoren rechnen.
|
Voyez-vous,
le Monsieur, orateur
précédent, a par exemple dit,
qu’une petite caste d’humain a
poussé dans la guerre mondiale
. Maintenant, par moi, dans
les prochains jours, va
paraître une petite brochure
sur le déclenchement de la
Première Guerre mondiale, dans
laquelle il va être montré,
combien petit fût le nombre,
qui par exemple, du côté
allemand, a mené la chose. Ce
petit groupe a, à sa manière,
entièrement agi à partir des
rapports de la grise époque
originelle. Là ont simplement
été importés dans le présent
de vieux rapports. C'est avec
cela, d’après l’attitude,
pas avec les moyens
techniques, qu'il pouvait
être gouverné à Berlin comme
il a
été
gouverné, si
n’était
par exemple aucun art de
l’impression de livre, par
lequel la formation et
capacité de jugement a été
introduite dans les plus
larges masses. Mais ce qui a
simplement toujours seulement
été géré ainsi plus loin,
n’a-t-il alors pas vraiment
sombré dans l’abîme par cette
catastrophe guerrière mondiale
?
|
40
|
Sehen
Sie, der Herr Vorredner hat zum
Beispiel gesagt, daß eine kleine
Kaste die Menschen in den
Weltkrieg hineingetrieben hat.
Nun, es wird durch mich in den
nächsten Tagen eine kleine
Broschüre über den Ausbruch des
Ersten Weltkrieges erscheinen,
in der gezeigt werden wird, wie
klein die Zahl derer war, die
zum Beispiel von deutscher Seite
her die Sache betrieben haben.
Diese kleine Gruppe hat in ihrer
Art ganz aus den Verhältnissen
aus grauer Urzeit heraus
gewirkt. Da sind einfach die
alten Verhältnisse in die
Gegenwart hineingetragen worden.
Damit der Gesinnung nach, nicht
mit den technischen Mitteln, in
Berlin so regiert werden konnte,
wie regiert worden ist, hätte es
zum Beispiel gar keiner
Buchdruckkunst bedurft, durch
die die Bildung und
Urteilsfähigkeit in die
breitesten Massen hineingetragen
worden ist. Aber ist dann nicht
wirklich durch diese
Weltkriegskatastrophe das in
den Abgrund gesunken, was
einfach immer nur so weiter
fortgewirtschaftet hat?
|
Nous
nous tenons aujourd’hui sur un
autre sol, et aujourd’hui les
humains ne sont justement pas
ainsi qu’ils veulent se
laisser dicter, par de petits
groupes, ce qu'ils
ont à faire, et qu’ils veulent
purement échanger un petit
groupe contre un autre petit
groupe. Aujourd’hui, tout
un chacun
veut participer.
Aujourd’hui est le temps, dans
lequel on doit apprendre la
différence entre régner et
gouverner. Il semble donc
toutefois
que cette différence n’ait pas
encore été suffisamment
reconnue. Régner doit
aujourd’hui le peuple, un
gouvernement a seulement le
droit de gouverner. C’est de
cela qu’il s’agit. Et avec
cela est aussi donné, que dans
un sens sain, aujourd’hui,
la démocratie est aussi
nécessaire. C’est
pourquoi
je n’ai aussi aucun
espoir
qu’avec les plus belles idées
on puisse atteindre quelques
choses, si l’on veut les
réaliser par de petits groupes
et lorsque l’on n’est pas
porté par la connaissance et
la raison de la véritable
majorité de la population. La
tâche la plus importante,
est aujourd’hui, de gagner la
grande majorité de la
population pour ce que l’on a
reconnu possible comme
changement. Ainsi nous
tenons-nous aujourd’hui devant
la nécessité d’avoir, de
manière démocratique, la
majorité de la population pour
ce qui
finalement
sera vraiment atteint de
véritable socialisation.
|
41
|
Wir
stehen heute auf einem anderen
Boden, und heute sind eben die
Menschen nicht so, daß sie sich
von kleinen Gruppen dasjenige
diktieren lassen wollen, was sie
zu tun haben, und daß sie bloß
eine kleine Gruppe gegen eine
andere kleine Gruppe austauschen
wollen. Heute will schon ein
jeder mittun. Heute ist die
Zeit, in der man lernen muß den
Unterschied zwischen herrschen
und regieren. Es scheint ja
allerdings so, als ob dieser
Unterschied noch nicht
gründlich genug erkannt worden
ist. Herrschen muß heute das
Volk, eine Regierung darf nur
regieren. Das ist es, worauf es
ankommt. Und damit ist auch
gegeben, daß in einem gesunden
Sinne heute die Demokratie
notwendig ist. Deshalb habe ich
auch keine Hoffnung, daß man mit
den schönsten Ideen etwas
erreichen kann, wenn man sie
durch kleine Gruppen
verwirklichen will und wenn man
nicht getragen wird von der
Erkenntnis und Einsicht der
wirklichen Majorität der
Bevölkerung. Die wichtigste
Aufgabe heute ist, die große
Mehrheit der Bevölkerung für
das zu gewinnen, was man als
Möglichkeit zur Veränderung
erkannt hat. So stehen wir heute
vor der Notwendigkeit, für das,
was zuletzt wirklich an wahrer
Sozialisierung erreicht werden
wird, in demokratischer Weise
die Mehrheit der Bevölkerung zu
haben.
|
Il
pourrait naturellement y avoir
des temps de transition, dans
lesquels un petit groupe
réaliserait une chose
quelconque, qui ne serait pas
reconnue par la majorité. Mais
ce ne serait donc que de
courte durée. Justement, on
doit devenir clair sur ce
point, que même aujourd’hui
déjà l’époque est là, dans
laquelle par la
démocratisation les humains
sont à regarder comme égaux,
et à cause de cela nous devons
fabriquer
le sol, sur lequel tous les
humains peuvent être égaux
dans leur jugement, que nous détachons
de ce en quoi les humains ne
peuvent être égaux dans leur
jugement. Pensez quand
même
une fois, lorsqu’un quelque
enfant à l’école est
particulièrement doué,
d’apprendre à calculer, et
vous voulez le faire musicien,
ainsi vous en
retirez
en
ce
que vous formez faussement
l’enfant, une force toute
particulière à la vie sociale.
Le sain développement de
l’individualité doit justement
être soigné dans l’organisme
social. Là, vous ne pouvez pas
démocratiser, là, vous ne
pouvez que laisser régner la
raison dans la véritable
connaissance humaine. Sur le
sol de l’éducation, du système
d’enseignement, quelque chose
de tout à fait neuf doit
apparaître.
|
42
|
Es
könnte natürlich Übergangszeiten
geben, in denen eine kleine
Gruppe irgend etwas
verwirklichen würde, was von der
Mehrheit nicht erkannt wird.
Aber das würde doch nur von
kurzer Dauer sein. Gerade in
diesem Punkt muß man sich klar
darüber werden, daß sogar heute
bereits die Zeit da ist, in der
durch die Demokratisierung die
Menschen als Gleiche zu
betrachten sind, und deshalb
müssen wir den Boden schaffen,
auf dem alle Menschen in ihrem
Urteil gleich sein können, den
wir loslösen von dem, worin die
Menschen nicht gleich sein
können in ihrem Urteil. Denken
Sie doch einmal, wenn irgendein
Kind in der Schule besonders
dazu begabt ist, rechnen zu
lernen, und Sie wollen es zum
Musiker machen, so entziehen Sie
ja dadurch, daß Sie das Kind
falsch ausbilden, dem sozialen
Leben eine ganz besondere Kraft.
Die gesunde Entwicklung der
Individualität muß gerade im
sozialen Organismus gepflegt
werden. Da können Sie nicht
demokratisieren, da können Sie
nur die Einsicht in die
wirkliche Menschenkenntnis
walten lassen. Auf dem Boden der
Erziehung, des
Unterrichtswesens muß etwas
ganz Neues eintreten.
|
Et
dans la vie économique,
voulez-vous décider
démocratiquement ? Quelque chose
comme fabriquer des bottes ou
des soupapes ? Là, on doit
former des corporations à partir
de connaissance factuelle en
rapport à la production et la
consommation ; là, des intérêts factuels
doivent donner la mesure. À
gauche comme à droite
les purs intérêts factuels
doivent être isolés, alors reste
au milieu le sol de la
démocratie sur lequel rien
d’autre ne rentre en
considération que chaque humain
mûr, qui a grandi, à a exiger de
chaque humain qui a grandi, mûr,
comme égal, et d’où alors le
droit rayonne dans la vie de
l’esprit et dans la vie de l’économie. Tout de suite
parce qu’aujourd’hui l’appel
après la démocratie est si
justifié, nous devons
reconnaître, comment la
démocratie peut être faite. Cela
n’était pas nécessaire dans la
société capitaliste. Là les gens
se sont aussi nommés démocrates,
mais là ce n’était pas encore si
nécessaire, que l’on aille si
fondamentalement à l’œuvre avec
le concept démocratie comme
aujourd’hui. Aujourd’hui nous
sommes parvenus à un point, où
nous devons nous demander :
parce que la démocratie doit
venir, comment pouvons-nous la
réaliser. – La réponse doit
résonner : seulement parce que
nous la plaçons sur son propre
sol, et ce qui ne peut être
administré démocratiquement, ce
que tous les humains ne peuvent
pas juger, cela sera
factuellement isolé vers
la gauche et la droite.
|
43
|
Und
im Wirtschaftsleben, wollen Sie
da demokratisch entscheiden?
Etwa wie man Stiefel fabrizieren
muß oder Ventile? Da muß man aus
sachlicher Kenntnis heraus
Korporationen bilden in bezug
auf Produktion und Konsumtion;
da müssen sachliche Interessen
maßgebend sein. Nach links und
nach rechts müssen die rein
sachlichen Interessen
abgesondert werden, dann bleibt
in der Mitte der Boden der
Demokratie übrig, auf dem nichts
anderes in Betracht kommt als
das, was jeder reife,
ausgewachsene Mensch von jedem
ausgewachsenen, reifen Menschen
als gleichem zu fordern hat, und
von wo dann das Recht in das
Geistesleben und
Wirtschaftsleben hineinstrahlt.
Gerade weil heute der Ruf nach
Demokratie so berechtigt ist,
müssen wir erkennen, wie die
Demokratie durchgeführt werden
kann. Das war nicht notwendig in
der kapitalistischen
Gesellschaft. Da haben sich die
Leute auch Demokraten genannt,
aber da war es noch nicht
notwendig, daß man so gründlich
zu Werke ging mit dem Begriff
Demokratie wie heute. Heute sind
wir an dem Punkt angelangt, wo
wir uns fragen müssen: Weil die
Demokratie kommen muß, wie
können wir sie praktisch
verwirklichen? — Die Antwort muß
lauten: Nur dadurch, daß wir sie
auf ihren eigenen Boden stellen,
und was nicht demokratisch
verwaltet werden kann, was nicht
alle Menschen beurteilen
können, das wird nach links und
rechts sachlich abgesondert.
|
Il
est
si
facile de
comprendre, pourquoi cet
organisme social triarticulé
est
nécessaire que l’on doit en
fait toujours s’étonner que
les gens aient tant contre. Si
vous demandez : qui est ouvert
et sincère, par exemple vis-à-vis
de
la démocratie, ainsi c’est
justement l’organisme social
triarticulé, parce qu’il veut
chercher après comment on peut
réaliser la démocratie et ne
veut pas tout
mélanger
et mettre
en désordre,
afin
qu’aucune
démocratie ne puisse
être dans l’état unitaire.
Ceux qui laissent toujours
résonner l’appel : « Pour
le
trône et l’autel
! » n’ont naturellement fait aucune
démocratie. – Mais, mes très
chers participants, ne feront
pas non plus de démocratie,
ceux qui siègent à la place du
Trône : au comptoir, et à la
place de l’Autel
: à la caisse. Une démocratie,
la feront seulement ceux, qui
sincèrement pensent avec la
société humaine et ne veulent
pas porter la démocratie, là
où la
connaissance
factuelle peut être la seule à
donner
la
mesure. À cause de cela les
humains devront déjà consentir
à reconnaître, ce que toujours
ont du reste dit les
socialistes raisonnables, qu’à
l’avenir il devra y avoir de
l'administration factuelle/objective
et aucune
administration
d’apparence par élection et
semblable. Certes,
il doit être voté, mais
au-delà la technique du vote,
on devra encore apprendre des
choses autres, que celles
que
l’on connaît déjà aujourd’hui.
Je veux seulement rendre
attentif sur
ce que la démocratie
doit venir, mais nous devons
avoir un organisme social tel
qu’il
rend fondamentalement possible
la démocratie.
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|
44
|
Es
ist so einfach zu verstehen,
warum dieser dreigliedrige
soziale Organismus notwendig
ist, daß man sich eigentlich
immer wundern muß, daß die
Leute so viel dagegen haben.
Wenn sie fragen: Wer ist offen
und ehrlich zum Beispiel in der
Demokratie, so ist es gerade der
dreigliedrige soziale
Organismus, weil er danach
suchen will, wie man die
Demokratie verwirklichen kann
und nicht vermischen und
verwirren will alles, damit
keine Demokratie im
Einheitsstaat sein kann.
Diejenigen haben natürlich keine
Demokratie gemacht, die immer
den Ruf ertönen lassen: «Für
Thron und Altar!» — Aber, meine
sehr verehrten Anwesenden, die
werden auch keine Demokratie
machen, die an die Stelle des
Thrones das Kontor setzen und an
die Stelle des Altars die Kasse.
Eine Demokratie werden nur
diejenigen machen, die es
ehrlich meinen mit der
menschlichen Gesellschaft und
nicht das Demokratische dorthin
tragen wollen, wo Sachkenntnis
das einzig Maßgebende sein kann.
Deshalb werden sich die Menschen
schon dazu bequemen müssen,
einzusehen, was übrigens die
vernünftigen Sozialisten immer
schon gesagt haben, daß es in
der Zukunft sachliche
Verwaltungen und keine
Scheinverwaltungen durch Wahlen
und dergleichen geben muß.
Gewiß, es muß gewählt werden,
aber über die Technik des
Wählens hinaus wird man noch
andere Dinge lernen müssen, als
man heute schon kennt. Ich will
nur darauf aufmerksam machen:
Demokratie muß kommen, aber wir
müssen einen solchen sozialen
Organismus haben, der Demokratie
gründlich möglich macht.
|
Maintenant,
en ce qui concerne les
relations internationales, je
dirai seulement que pendant
que cette guerre mondiale
faisait rage, c'est
précisément pour des raisons
d'internationalité que j'ai
élaboré cette triarticulation,
car je voyais seulement
dans la triarticulation
un remède pour sortir d'une
manière ou d'une autre des
terribles dévastations et des
ravages de cette guerre
mondiale. Car si l'on avait
été un observateur attentif à
travers
des décennies, on aurait alors
reconnu très clairement que
cette catastrophe moderne, la
plus grande de l'histoire du
monde, qui, soit dit en
passant, est encore loin
d'être surmontée, devait se
produire par le
jet l’un dans l’autre
de tout le
possible.
|
45
|
Was
nun die internationalen
Beziehungen betrifft, so will
ich nur sagen, daß, während
dieser Weltkrieg wütete, gerade
wegen der Internationalität
diese Dreigliederung von mir
aufgestellt wurde, weil ich nur
in der Dreigliederung ein
Heilmittel sah, um aus den
furchtbaren Verwüstungen und
Verheerungen dieses Weltkrieges
irgendwie herauszukommen. Denn
wenn man schon durch Jahrzehnte
hindurch ein aufmerksamer
Beobachter war, dann erkannte
man ganz deutlich, daß durch das
Durcheinanderwerfen von allem
möglichen diese moderne
Katastrophe, die größte der
Weltgeschichte, die übrigens
noch lange nicht überwunden
ist,kommen mußte.
|
Illustrons-nous
une fois
l'histoire avec un seul
phénomène, la question du
chemin de fer de
Bagdad. Vous savez donc
volontiers
que cette question du chemin
de fer de Bagdad a joué un grand
rôle
à
l’intérieur des
processus
qui ont alors
conflué en
cette guerre mondiale.
|
46
|
Verdeutlichen
wir uns die Geschichte einmal an
einer einzigen Erscheinung, der
Bagdadbahn-Frage. Sie wissen ja
wohl vielleicht, daß diese
Bagdadbahn-Frage eine große
Rolle gespielt hat innerhalb der
Vorgänge, die dann eingemündet
sind in diesen Weltkrieg.
|
Quiconque
étudie les négociations
relatives à la question du
chemin de fer de Bagdad sait à
quel point sont
intriqués là des
intérêts économiques de
l'impérialisme de
capital
ou des impérialismes de
capital
et des
préjugés nationaux, chauvins,
étatiques, juridiques/légaux.
Ainsi, un consortium financier
allemand quelconque croyait
déjà avoir la chose, parce
qu'il avait attiré à lui
certaines gens
en
Angleterre, aussi
des consortiums financiers,
c'est-à-dire des personnes
imprégnées d'intérêts de
capital
économique, puis ce qui est de
l’ordre de l'État émergea et embrouilla
tout ainsi
que les Anglais tombèrent.
Alors
tombèrent
les Français des mêmes
intérêts. Alors
à nouveau ce fut
contre les
intérêts étatiques
allemands, et cela
alla donc ainsi de par
toutes les négociations.
Quiconque connaît la vie
réelle sait justement
comment,
dans
la vie moderne, les trois domaines
de la vie, la vie de
l’esprit,
à laquelle appartient
également la vie nationale, la
vie de
l’économie
et la vie étatique ou de
droit,
se
sont toujours emmêlées
les
unes dans les autres.
|
47
|
Wer
die Verhandlungen im
Zusammenhang mit der Bagdadbahn
Frage studiert, der weiß, wie da
ineinander verwoben sind
wirtschaftliche Interessen des
Kapital-Imperialismus oder der
Kapital Imperialismen und
nationale, chauvinistische,
staatliche, rechtliche
Vorurteile. So glaubte irgendein
deutsches Finanzkonsortium die
Sache schon zu haben, weil es
gewisse Leute in England, auch
Finanzkonsortien, das heißt von
kapitalwirtschaftlichen
Interessen durchdrungene Leute,
an sich gezogen hatte, da
tauchte das Staatsmäßige auf und
verwirrte alles so, daß die
Engländer wieder abfielen. Dann
fielen die Franzosen ab aus
gleichen Interessen. Dann
wiederum war es gegen die
deutschen staatlichen
Interessen, und so ging das
durch die ganzen Verhandlungen
durch. Wer das wirkliche Leben
kennt, der weiß eben, wie sich
im modernen Leben immer wieder
ineinander verknotet haben die
drei Lebensgebiete, das
Geistesleben, zu dem auch das
nationale Leben gehört, das
Wirtschaftsleben und das Staats-
oder Rechtsleben.
|
Voyez-vous,
quand je suis venu un jour à
Vienne pendant cette guerre
mondiale - les gens ont jugé
cette guerre mondiale et leur
sort/destin
à l'intérieur de celle-ci
selon les points de vue les
plus divers - certains m'ont
dit : toute cette guerre est donc
une
guerre de cochons. - Non pas
de manière condamnatoire, mais
plutôt de manière caractérisante,
ils voulaient
exprimer que l'une des causes
les plus importantes était le
refus de la Hongrie de
laisser introduire
des porcs serbes. Donc,
une affaire
purement économique qui s'est
amalgamée
avec
des
questions nationales,
c'est-à-dire spirituelles.
C'est ainsi que se sont formés
divers chaudrons de sorcières
dans lesquels s'est brassé ce
qui est alors devenu la guerre
mondiale : toutes sortes de
rapports juridiques, de
rapports prélégaux, de
rapports de classe et autres.
C'est pourquoi celui qui se
tourne vers l'international
doit souligner que le seul
salut qu'il y a dans l'avenir
est de particulariser
les trois domaines
de la vie pour former un
organisme social triarticulé.
Alors,
les trois
domaines particuliers
se soutiendront mutuellement,
alors
l'un pointera/indiquera
vers l'autre.
|
48
|
Sehen
Sie, als ich während dieses
Weltkrieges einmal nach Wien kam
— die Leute haben ja von den
verschiedensten Gesichtspunkten
aus diesen Weltkrieg und ihr
Schicksal in ihm beurteilt —, da
haben mir einige gesagt: Dieser
ganze Krieg ist ja ein
Schweinekrieg. — Nicht
verurteilend, sondern
kennzeichnend wollten sie zum
Ausdruck bringen, daß eine der
wichtigsten Ursachen die war,
daß Ungarn sich geweigert hat,
die serbischen Schweine
einführen zu lassen. Also eine
rein wirtschaftliche
Angelegenheit, die sich
verquickte mit nationalen, das
heißt geistigen Fragen. So
bildeten sich verschiedene
Hexenkessel, in denen das
gebraut wurde, was dann zum
Weltkrieg geworden ist: allerlei
rechtliche Verhältnisse,
vorrechtliche Verhältnisse,
klassenrechtliche Verhältnisse
und dergleichen mehr. Deshalb
mußte gerade derjenige, der auf
das Internationale sieht, darauf
hinweisen, daß das einzige Heil,
das es in der Zukunft gibt,
darin besteht, die drei
Lebensgebiete zu sondern, so daß
ein dreigegliederter sozialer
Organismus sich bildet. Dann
werden die einzelnen Gebiete
sich untereinander stützen,
dann wird das eine auf das
andere hinweisen.
|
Les
humains
sont parfois d’un
entêtement sur lequel on
pourrait s'étonner. Voyez-vous,
j'ai parlé une
fois
avec
un humain qui
est un
érudit du droit,
qui est même directeur
ministériel, et je lui ai fait
remarquer que lorsque
l'organisme social est triarticulé,
les conflits ne peuvent plus
surgir aux frontières, parce
que l'un n'interfère pas avec
l'autre, et j'ai dit que les
conflits d'État ne surgissent
pas aussi vite à travers les
conflits économiques quand
tout n'est pas aggloméré
l’un dans l’autre.
C'est là que les bonnes
relations économiques, par
exemple, aideront à régler les
conflits entre États et du
genre.
- Oui, a-t-il dit, mais si
vous faites cela, vous violez
quelque chose qui a toujours
été dans l'histoire, à savoir
que les guerres les plus
importantes de l'histoire sont
en fait des guerres pour les
matières premières. Si vous
voulez introduire ce système,
vous éliminerez les conflits
sur les matières premières, et
nous savons par expérience que
ces conflits sur les matières
premières ont toujours existé.
- Je devais lui répondre :
oui, si vous vouliez me
confirmer que j'ai raison,
alors cela aurait un sens pour
moi. Mais je ne comprends pas
pourquoi vous me dites cela
comme une réfutation. - C'est
ainsi que les gens sont
aujourd'hui. Lorsque les gens
pensent clairement et
naturellement, ils ne pensent
pas à l'accepter, parce que
leurs idées ont déjà été
déformées.
|
49
|
Die
Menschen sind ja manchmal von
einer Verstocktheit, über die
man staunen könnte. Sehen Sie,
ich habe einmal mit einem
Menschen gesprochen, der ein
Rechtsgelehrter ist, der sogar
Ministerialdirektor ist, und
ich habe ihn darauf aufmerksam
gemacht, daß dann, wenn der
soziale Organismus
dreigegliedert ist, die
Konflikte nicht mehr an den
Grenzen entstehen können, weil
das eine nicht in das andere
eingreift, habe gesagt, daß
nicht so schnell Staatskonflikte
entstehen durch wirtschaftliche
Konflikte, wenn nicht alles
durcheinandergemengt ist. Da
werden die guten
wirtschaftlichen Beziehungen
zum Beispiel helfen bei den
Staatskonflikten und
dergleichen. — Ja, sagte er,
wenn man das aber durch führt,
dann verstößt man ja gegen
etwas, was immer in der
Geschichte war, nämlich daß die
wichtigsten Kriege in der
Geschichte ja eigentlich
Rohstoffkriege sind. Wenn Sie
das einführen wollen, schaffen
Sie ja die Rohstoff-Konflikte
aus der Welt, und es ist doch
unsere Erfahrung, daß diese
Rohstoff-Konflikte immer da
waren. — Ich mußte ihm
antworten: Ja, wenn Sie mir eine
Bestätigung hätten liefern
wollen, daß ich recht habe, dann
würde mir das einleuchten. Daß
Sie mir es als Widerlegung
sagen, das kann ich nicht
begreifen. — So sind die Leute
heute. Wenn gerade und natürlich
gedacht wird, kommen sie nicht
darauf, das hinzunehmen, denn
die Vorstellungen der Menschen
sind schon verrenkt worden.
|
C'est
en référence à l'international
en tant que tel que la triarticulation
a été conçue. Elle
est
la base pour
une
véritable socialisation de la
vie internationale. Mais elle
a encore
une
autre caractéristique
particulière. Car il n'y a
aucun mal à ce qu'un organisme
social devienne triarticulé
et que les autres ne
veuillent pas encore. Car si
les autres ne le veulent pas
encore, ceux qui l'ont
introduit peuvent profiter
des bénédictions de
l'organisme triparti. Vers
dehors,
si cela devait les gêner, ils
peuvent donc
agir comme une
unité.
Si
trois parlements sont
là,
ils peuvent s'associer pour
négocier avec l’étranger,
car les autres ne le
permettent pas encore. Mais
ils seront toujours en avance
sur les autres, car ils
réalisent la triarticulation
dans leur propre région. C'est
tout
de suite
ce qui est important, que l'on
ne pense
pas vouloir
révolutionner
le monde entier, mais que l'on
peut commencer dans une
région déterminée.
Alors
cela
aura
un effet très contagieux, et
j'en suis certain, lorsque des
conditions vraiment saines se
présenteront dans une région.
Cela aura un effet très
contagieux. C'est ce qui
contribuera à
l'internationalisation. Il
faut juste penser de manière
pratique. La seule chose qui
pourrait arriver maintenant
serait que l'Entente nous
empêche d'introduire ces
bénédictions, afin que nous ne
puissions pas donner
l'exemple. Mais nous devons
faire preuve de courage et
d'énergie précisément dans ce
que nous sommes en
état
de créer comme
nouveau. C'est peut-être grâce
à quelque chose comme cela que
nous pourrons combattre les fortes
puissances impérialistes
capitalistes.
|
50
|
Also,
mit Bezug auf das Internationale
als solches ist ja gerade die
Dreigliederung zuerst gedacht
worden. Sie ist die Grundlage
für eine wirkliche
Sozialisierung auch des
internationalen Lebens. Aber sie
hat noch eine besondere
Eigenschaft. Es schadet nämlich
gar nichts, wenn der eine
soziale Organismus sich
dreigliedert und die anderen
noch nicht wollen. Denn, wenn
die anderen noch nicht wollen,
so können ja diejenigen die
Segnungen des dreigeteilten
Organismus genießen, die ihn
eingeführt haben. Nach außen,
wenn es sie hindern sollte,
können sie ja als Einheit
auftreten. Wenn drei Parlamente
da sind, so können sich die ja
in Verhandlungen mit dem
Ausland zusammentun, weil die
anderen es noch nicht anders
zulassen. Aber sie werden immer
noch den anderen voraus sein,
weil sie die Dreigliederung in
ihrem Gebiete verwirklichen.
Das ist gerade dasjenige, was
wichtig ist, daß man gar nicht
meint, die ganze Welt
revolutionieren zu wollen,
sondern daß man anfangen kann in
einem bestimmten Gebiet. Dann
wird das — und das glaube ich
ganz bestimmt — sehr ansteckend
wirken, wenn wirklich heilsame
Zustände in einem Gebiete
auftreten. Das wird gehörig
ansteckend wirken. Gerade das
wird dann beitragen zur
Internationalisierung. Man muß
nur praktisch denken. Das
einzige, was jetzt passieren
könnte, das wäre, daß uns die
Entente daran hindert, diese
Segnungen einzuführen, damit wir
kein Beispiel geben können.
Aber wir müssen gerade in dem,
was wir imstande sind, neu zu
schaffen, Mut und Tatkraft
zeigen. Vielleicht werden wir
gerade durch so etwas gegen die
stark kapitalistisch
imperialistischen Mächte
ankämpfen können.
|
L'orateur
Mittwich demande : 1. Comment
l’imposition
des
humains
sera-t-elle
possible à
l'avenir dans la
manière économique
socialiste ? - 2. Comment
allons-nous nous socialiser ?
|
51
|
Diskussionsredner
Mittwich fragt: 1. Wie wird in
Zukunft in der sozialistischen
Wirtschaftsweise die Besteuerung
des Menschen möglich sein? — 2.
Wie werden wir sozialisieren?
|
05331074076198922051919
Rudolf Steiner : avec
l’indication sur la
démocratisation et sa
signification dans le temps de
transition, je ne crois pas
que les deux précédents
orateurs vénérés ont vraiment
apporté quelque chose se
différenciant vraiment de mes
explications. Peuvent
naturellement pénétrer des
malentendus dans l’un ou
l’autre cercle, mais vraiment,
quelque chose de différent, de
ce que j’ai dit, n’a pas été
présenté en fait.
|
52
|
Rudolf
Steiner: Mit dem Hinweis auf die
Demokratisierung und ihre
Bedeutung in der Übergangszeit
glaube ich nicht, daß die
verehrten beiden Vorredner etwas
von meinen Ausführungen sich
wirklich Unterscheidendes
vorgebracht haben. Es könnten
natürlich in dem einen oder
anderen Kreise .Mißverständnisse
eintreten, aber wirklich etwas
von dem, was ich gesagt habe,
Verschiedenes, ist eigentlich
nicht vorgebracht worden.
|
Voyez-vous,
vous devez considérer comme
justement un fondement de
toute l’impulsion de
triarticulation, qu’elle vise
notamment partout sur la
réalité, qu’elle ne théorise
pas du tout. C’est en fait que
ce qui se trouve dans mon
livre sur la question sociale
– si j’ai maintenant la
permission de
m’exprimer un peu
paradoxalement -, n’est pas
une fois si
important
que ce qui immédiatement se
tient dedans, mais ce qui se
passe, lorsque l’on y va, de
réaliser, ce qui se tient
là-dedans., les gens
remarqueront que toutes sortes
de choses en sortent,
desquelles ils ne se sont fait
aucune représentation avant,
justement les choses, qui
aujourd’hui sont promues
inconsciemment par les humains
véritablement au
travail et productifs. Et dans
un cas spécial, c’est le cas
avec la démocratie.
Naturellement, pour l’époque
de transition une très
significative question sera
celle-ci : si nous obtenons
maintenant vraiment une
majorité suffisante, et je la
tiens pour l’unique saine, car
avec de petits groupes, ne se
laisse justement rien
maintenir dans la durée, si
nous recevons une majorité
suffisante pour quelque chose
de vraiment réalisable, alors
la question apparaît
naturellement à partir des rapports
concrets
concernés, elle ne peut qu’en
venir : de quelle manière
complimente-t-on alors plus ou
moins clairement – vous savez
donc, ce que je peux penser
avec cela -, comment
remercie-t-on ceux dont on
souhaite qu’ils ne soient
maintenant plus là comme
dirigeants ? Cela est
naturellement une question de
transition significative et je
crois, quand une majorité
vraiment relative – je veux
même dire, une majorité
suffisante, il dépend
davantage de ce que ce soit un
nombre d’humains, qui donne le
décisif
et peut porter la chose, qui y
est de conviction, de raison
et pas par suivisme, pas sur
autorité – est là, alors on
trouvera aussi la forme, dans
laquelle peut être atteint le
neuf.
|
53
|
Sehen
Sie, das müssen Sie als eine
Grundlage gerade des ganzen
Impulses der Dreigliederung
ansehen, nämlich daß er überall
auf die Wirklichkeit hinzielt,
daß er gar nicht theoretisiert.
Es ist eigentlich bei dem, was
in meinem Buche über die soziale
Frage steht — wenn ich mich
jetzt ein bißchen paradox
ausdrücken darf —, nicht einmal
so sehr das wichtig, was da
unmittelbar drinnen steht,
sondern das, was geschieht, wenn
man darangeht, das zu
verwirklichen, was da
drinnensteht. Da werden die
Leute merken, daß allerlei Dinge
herauskommen, von denen sie sich
vorher gar keine Vorstellung
gemacht haben, gerade die Dinge,
die heute unbewußt gefordert
werden von den wirklich
arbeitenden und produktiven
Menschen. Und in einem
speziellen Falle ist das mit der
Demokratie der Fall. Natürlich,
für die Übergangszeit wird ja
eine sehr bedeutende Frage diese
sein: Wenn wir nun wirklich eine
ausreichende Mehrheit bekommen,
und die halte ich für das einzig
Gesunde, denn mit kleinen
Gruppen läßt sich eben nichts
auf die Dauer halten, wenn wir
eine ausreichende Mehrheit
bekommen für etwas wirklich
praktisch Ausführbares, dann
entsteht natürlich die Frage aus
den betreffenden tatsächlichen
Verhältnissen heraus, sie kann
nur daraus kommen: Auf welche
Weise komplimentiert man dann
mehr oder weniger deutlich — Sie
wissen ja, was ich damit meinen
kann —, wie komplimentiert man
diejenigen, von denen man
wünscht, daß sie nun nicht mehr
da sind als Regierende, heraus?
Das ist natürlich eine
bedeutsame Übergangsfrage, und
ich glaube, daß, wenn eine
wirklich relative Mehrheit —
ich will sogar sagen, eine
ausreichende Mehrheit, es kommt
nur darauf an, daß es eine
Anzahl von Menschen ist, die den
Ausschlag gibt und die Sache
tragen kann, die aus Überzeugung
dabei ist, aus Einsicht und
nicht durch Nachlaufen, nicht
auf Autorität hin — da ist, dann
wird man auch die Form finden,
in der das Neue erreicht werden
kann.
|
Mais
voyez-vous, la question que
donc déjà très joliment
Monsieur Mittwich a discutée
ici, m’apparaît ne pas être
traitée si pratiquement, en
particulier quand je me
représente, que donc les
choses doivent justement se
jouer dans l’espace, pas
dans nos têtes, pas dans nos
pensées. Monsieur Mittwich a
dit avec droit : aux
questions de destin de
l’Allemagne, parmi les
grandes, sérieuses questions
du présent, n’ont le droit de
participer que ceux qui sont
des travailleurs productifs,
ceux qui d’une manière
quelconque sont vraiment
actifs productivement. – Je
suis parfaitement d’accord.
Mais voyez-vous, la société
humaine se tiendrait mal là,
si la majorité des humains
n’était pas productive, si
elle était inactive. La
majorité est bien active
productive. Et si l’on avait
seulement toute la majorité
active productive, si celle-ci
formait seulement vraiment une
majorité, alors nous serions
subtilement dehors. Alors,
seraient fortement
dans la minorité, ceux
qui
sont productivement inactifs :
les parasites de la société.
|
54
|
Aber
sehen Sie, die Frage, die ja
sehr schön Herr Mittwich hier
erörtert hat, erscheint mir doch
nicht so ganz praktisch
behandelt zu sein, insbesondere
wenn ich mir vorstelle, daß sich
ja die Dinge eben im Raum und
nicht in unserem Kopfe, nicht in
unseren Gedanken abspielen
sollen. Herr Mittwich hat mit
Recht gesagt: Bei den
Schicksalsfragen Deutschlands,
bei den großen, ernsten Fragen
der Gegenwart dürfen nur
diejenigen mitsprechen, welche
produktive Arbeiter sind, welche
in irgendeiner Weise wirklich
produktiv tätig sind. — Ich bin
vollständig einverstanden. Aber
sehen Sie, die menschliche
Gesellschaft würde schlecht
dastehen, wenn die Mehrzahl der
Menschen nicht produktiv, wenn
sie untätig wäre. Die Mehrzahl
ist schon produktiv tätig. Und
wenn man all die produktiv
Tätigen nur hätte, wenn die nur
wirklich eine Mehrzahl.
bildeten, dann wären wir ja fein
heraus. Dann wären diejenigen
stark in der Minderheit, die
produktiv untätig sind: die
Parasiten der Gesellschaft.
|
Maintenant
la chose est ainsi
avec l’organisme triparti
que tout certainement
seulement les actifs
productifs, donc ceux qui
produisent vraiment quelque
chose et qui
signifient
quelque chose pour la société,
s’approprieraient ce qui repose
dans ses impulsions. S’ils se
l’appropriaient, nous pouvons
nous reposer sur ces gens, et
la minorité qui ne se
l’approprie pas ne rentre pas
en considération. Par
l’adoption d’un vraiment synthétiquement
raisonnable,
nous recevons justement dans
la pratique une majorité, sur
laquelle on peut compter.
|
55
|
Nun
ist die Sache mit dem
dreigeteilten Organismus so, daß
ganz gewiß nur die produktiv
Tätigen, also diejenigen, die
wirklich etwas hervorbringen und
etwas bedeuten für die
Gesellschaft, sich das aneignen
werden, was in seinen Impulsen
liegt. Wenn die es sich
aneignen, können wir uns auf
diese Leute verlassen, und die
Minorität, die es sich nicht
aneignet, kommt nicht in
Betracht. Durch das Annehmen
eines wirklich Vernünftigen
bekommen wir eben in der Praxis
eine Majorität, auf die man sich
verlassen kann.
|
Eh
bien, je pense que la chose
elle-même agira, que si elle
est adoptée, la majorité
d’actifs productifs se fera
valoir. Mais comment veut-on
faire passer une chose
quelconque sans que l’on
puisse s’appuyer sur la
majorité des actifs
productifs, cela je ne le vois
pas encore dans la pratique.
Avec ce que l’on érige
l’exigence que seuls les
actifs productifs doivent
prendre part au destin de
l’Allemagne, avec cela ce
n’est pas encore fait. La
chose ne devient pratique que
lorsqu’on remarque par quoi
les actifs productifs peuvent
seuls former une majorité. Les
parasites seront déjà
éliminés, si nous pouvons nous
tenir à l’organisme social
triarticulé. Car celui-ci
amènera une véritable
socialisation, et ceux qui
sont les parasites
improductifs de la société –
ceux-là peuvent être
entièrement sûrs -, ils ne
pourront pas trouver de goût à
cette socialisation. Ils
devront retomber dans leur
inactivité – maintenant, ils
sont déjà dedans – mais aussi
dans l’inactivité en rapport à
leur voix et ainsi de suite.
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|
56
|
Also
ich meine, die Sache selbst wird
bewirken, daß, wenn sie
angenommen wird, die Mehrheit
der produktiv Tätigen sich
Geltung verschaffen wird. Wie
man aber irgend etwas
durchbringen will, ohne daß man
sich auf die Mehrheit der
produktiv Tätigen stützen kann,
das sehe ich in der Praxis noch
nicht. Damit, daß man die
Forderung aufstellt, es sollen
an dem Schicksal Deutschlands
nur die produktiv Tätigen
teilnehmen, damit ist es noch
nicht getan. Praktisch wird die
Sache erst dann, wenn man
bedenkt, wodurch denn die
produktiv Tätigen allein eine
Mehrheit bilden können. Die
Parasiten werden schon
ausgemerzt, wenn wir uns an den
dreigliedrigen sozialen
Organismus halten können. Denn
der wird eine wirkliche
Sozialisierung herbeiführen, und
diej enigen, die unproduktive
Gesellschaftsparasiten sind —
dessen können Sie ganz sicher
sein —, die werden keinen
Geschmack finden können an
dieser Sozialisierung. Die
werden in die Untätigkeit — nun,
da sind sie ja schon drinnen —,
aber auch in die Untätigkeit in
bezug auf ihre Stimme und so
weiter zurückfallen müssen.
|
N'est-ce
pas, économiquement,
c'est de la contrainte qui se
laisse toutefois exercer
par
le capitalisme, je l'ai
suffisamment expliqué. Mais
cette coercition cesse
d'exister lorsque nous la
rendons inoffensive en
assurant le démantèlement du
capitalisme. C'est pourquoi je
ne comprends pas comment les
gens continuent à mélanger ce
qui est bon pour le présent et
ce qui est bon pour l'avenir,
qui doit vraiment être tout
proche, car nous n'avons pas
beaucoup de temps. Pour le
présent,
on
peut
donc
parler de ce
que
les capitalistes peuvent
nous lier la gorge, mais c'est
tout
de suite
ce que nous voulons empêcher.
Ainsi
nous
ne pouvons pas nous
penser
les conditions que nous
essayons de
mettre de côté.
C'est pourquoi il n'est pas exact
que,
soit objecté, que
les capitalistes auront le
pouvoir. Ils ne l'auront justement
pas
si nous allons de l'avant de
la manière indiquée par
l'organisme social triarticulé.
Par
cela il leur sera justement
pris.
Et finalement,
pour qui y regarde de plus
près aujourd'hui, la question
se pose ainsi : oui, le
capital en tant que tel,
principalement en tant que pouvoir
économique, est-il vraiment
encore si extraordinairement
puissant aujourd'hui sur de
vastes territoires/domaines
?
|
57
|
Nicht
wahr, wirtschaftlich läßt sich
allerdings durch den
Kapitalismus Zwang ausüben, das
habe ich ja genügend ausgeführt.
Aber dieser Zwang fällt eben
dann fort, wenn wir ihn
unschädlich machen dadurch, daß
wir für den Abbau des
Kapitalismus sorgen. Deshalb
kann ich eigentlich immer nicht
begreifen, wie fortwährend
durcheinandergemischt wird
dasjenige, was so paßt für die
Gegenwart und was so paßt für
die Zeit, die da kommen soll,
die aber wirklich schon vor der
Türe stehen muß, denn wir haben
nicht lange Zeit. Für die
Gegenwart kann man ja davon
sprechen, daß einem die
Kapitalisten die Gurgel
zuschnüren können, aber das
wollen wir gerade verhindern,
daß sie das machen können. So
können wir uns nicht Zustände
ausdenken, die wir ja gerade
beseitigen wollen. Deshalb ist
es nicht richtig, daß
eingewendet wird, die
Kapitalisten werden die Macht
haben. Sie werden sie eben nicht
haben, wenn wir so
vorwärtsschreiten, wie es der
dreigliedrige soziale
Organismus andeutet. Dadurch
wird sie ihnen eben genommen.
Und schließlich, wer heute
genauer hinsieht, für den stellt
sich die Frage so: Ja, ist denn
eigentlich heute noch das
Kapital als solches, in der
Hauptsache als wirtschaftliche
Macht, über weite Gebiete
wirklich ein so außerordentlich
Mächtiges?
|
Voyez-vous,
je veux
vous éclairer quelque
chose par
une comparaison. J'étais une
fois
dans une famille qui avait un
bien
gros chien. Et soudain, après
que la femme de la famille eut
longuement regardé ce chien
d'un air très pensif, elle vint
à
une étrange pensée. Elle dit
que si ce chien prenait
soudainement conscience de sa
force
maintenant, et qu'il
l'utilisait, alors il pourrait
tous nous déchirer. Mais il
est tellement apprivoisé, et
nous ne sommes vraiment sauvés
que par le fait qu'il s'est
habitué à l'apprivoisement. -
Voyez-vous,
une grande partie de la force
du vieux capitalisme est déjà
très
minée aujourd'hui.
|
58
|
Sehen
Sie, da will ich Ihnen doch an
einem Vergleich etwas
verdeutlichen. Ich war einmal in
einer Familie, die hatte einen
recht großen Hund. Und
plötzlich, nachdem sich die Frau
der Familie lange Zeit sehr
bedächtig diesen Hund angeschaut
hatte, kam sie auf einen
merkwürdigen Gedanken. Sie
sagte, wenn sich dieser Hund
jetzt plötzlich seiner Kraft
bewußt würde und er würde sie
anwenden, dann könnte er uns
alle zerfleischen. Aber der ist
so zahm, und wir sind eigentlich
nur durch das, daß er sich an
die Zahmheit gewöhnt hat,
gerettet. — Sehen Sie, von der
Kraft des alten Kapitalismus ist
heute schon sehr viel
unterhöhlt.
|
On
ne pense seulement
pas
à tout ce qui est
déjà sapé, tout ce qui est
encore maintenu aujourd'hui à
l’apparence
que les anciens
rapports
sont perpétués. Oui,
voyez-vous, si après la
révolution allemande - et les
comparaisons sont toujours
trompeuses, la comparaison ne
devait être qu'une expression
des rapports de force - ceux
qui sont alors arrivés avaient
fait apparaître en eux-mêmes
qu'ils avaient pris conscience
de la puissance qui réside
dans le bulldog, s'ils ne
s'étaient pas laissés
hypnotiser en s'embrouillant
dans les anciennes méthodes,
alors nous serions déjà plus
avancés aujourd'hui.
|
59
|
Man
denkt nur nicht daran, wieviel
schon unterhöhlt ist, wieviel
heute nur noch dadurch zum
Schein aufrechterhalten wird,
daß die alten Verhältnisse
fortgepflanzt werden. Ja, sehen
Sie, hätten nach der deutschen
Revolution — nicht wahr,
Vergleiche hinken ja immer, der
Vergleich soll nichts anderes
sein als ein Ausdruck für die
Kraftverhältnisse — diejenigen,
die dann heraufgekommen sind,
das in sich hervorgebracht, daß
sie sich bewußt geworden wären
der Kraft, die in dem Bulldoggen
liegt, hätten sie sich nicht
hypnotisieren lassen von einem
Fortwursteln in alten Bahnen,
dann wären wir heute schon
weiter.
|
05331077080198922051919 Maintenant,
des questions spéciales sont
donc, tout
de suite
chez les humains pratiques,
pas toujours si faciles à
répondre. Je veux vous dire
pour quelles raisons. Aux
questions spéciales est à
répondre notamment d’après les
conditions une fois comme ci,
une fois comme ça.
|
60
|
Nun,
spezielle Fragen sind ja gerade
bei den praktischen Menschen
nicht immer so ganz leicht zu
beantworten. Ich will Ihnen
sagen, aus welchem Grunde. Die
speziellen Fragen sind nämlich
je nach den Verhältnissen mal so
und mal so zu beantworten.
|
Les
choses peuvent être manipulées
tout à fait différemment, et
il n’est pas toujours
nécessaire qu’elles soient
toujours faites de la même
manière. L'humain-programme,
le théoricien, il est
habituellement si intelligent
qu’il invente un programme
socialiste jusqu’au
point sur
le
"i". Il y a toujours eu de
tels humains. Mais il ne
s’agit pas de cela, mais de ce
que l’on montre comment le sol
doit être formé, pour que les
humains eux-mêmes puissent
socialiser, afin qu’ils
puissent se retrouver dans le
socialiser.
|
61
|
Die
Dinge können ganz verschieden
gehandhabt werden, und es ist
nicht immer notwendig, daß sie
immer auf dieselbe Art gemacht
werden. Der Programm-Mensch, der
Theoretiker, der ist gewöhnlich
so gescheit, daß er bis aufs
1-Tüpfelchen hin ein
sozialistisches Programm
ausdenkt. Solche Leute hat es
immer gegeben. Aber darauf kommt
es nicht an, sondern darauf, daß
man zeigt, wie der Boden
gestaltet sein muß, damit die
Menschen selber sozialisieren
können, damit sie sich
zusammenfinden im Sozialisieren.
|
Je
dois toujours de nouveau accentuer
: je ne me sens pas plus
intelligent que les autres en
rapport aux particularités, mais
j’essaye de donner des
suggestions sur comment, de
chaque humain, peut sortir ce
qui peut contribuer à la
socialisation. À cause de cela,
j’aimerais que les humains se
placent sur trois sols. Les
humains ne seront donc pas
articulés en trois états, mais
eux tous se tiendront dans
chaque domaine. Et ce sont les
humains qui formeront l’unité. À
cause de cela, j’aimerais tant
pénétrer dans la communauté
d’idées des forces, que la
socialisation puisse vraiment
être vraiment faite par les
humains. Alors, nous
découvrirons aussi sous les
nouvelles conditions un système
d’imposition juste. Nous n’avons
pas le droit d’oublier : nous ne
pouvons pas découvrir des
statistiques d’actifs actuelles
un juste principe pour
l’imposition, afin que nous travaillions quand
même à le mettre sur un tout
autre sol. N’est-ce pas,
toutes ces choses comme l’impôt
sur les revenus, la taxe à la consommation
et ainsi de suite, elles seront
posées sur un tout autre sol à
l’avenir.
|
62
|
Ich
muß immer wieder betonen: Ich
fühle mich nicht gescheiter als
andere mit Bezug auf die
Einzelheiten, aber ich versuche,
Anregungen zu geben, wie aus
jedem Menschen das herauskommen
kann, was zur Sozialisierung
beitragen kann. Deshalb möchte
ich, daß sich die Menschen auf
drei Böden stellen. Die Menschen
werden ja nicht in Stände
gegliedert, sondern sie alle
werden in jedem Gebiete
drinnenstehen. Und die Menschen
sind es, die die Einheit bilden
werden. Deshalb möchte ich so in
die Ideengemeinschaft der Kräfte
hineinkommen, daß die
Sozialisierung durch die
Menschen wirklich bewirkt werden
kann. Dann werden wir unter den
neuen Verhältnissen auch ein
gerechtes System der Besteuerung
herausfinden. Wir dürfen nicht
vergessen: Wir können nicht aus
der heutigen Vermögensstatistik
ein gerechtes Prinzip für die
Besteuerung herausfinden, da wir
doch daran arbeiten, sie auf
einen ganz anderen Boden zu
stellen. Nicht wahr, alle diese
Dinge wie Einkommenssteuer,
Verbrauchssteuer und so weiter,
die werden ja auf einen ganz
anderen Boden in der Zukunft
gestellt.
|
Lisez
une fois dans mon écrit sur la
question sociale. Là vous
verrez que donc dans l’avenir,
maint sera tout autrement.
|
63
|
Lesen
Sie in meiner Schrift über die
soziale Frage nach. Da werden
Sie sehen, daß ja in der Zukunft
manches ganz anders sein wird.
|
Ainsi,
par exemple, le père de
famille se tient de toute
autre manière dans l’organisme
social que le célibataire, et
d’ailleurs parce que, si
l’État de droit se forme
vraiment comme je le suppose,
alors chaque enfant possédera
un droit à l’éducation.
|
64
|
So
zum Beispiel steht der
Familienvater in ganz anderer
Art im sozialen Organismus als
der Ledige, und zwar deshalb,
weil, wenn der Rechtsstaat sich
wirklich so ausbildet, wie ich
es annehme, dann jedes Kind das
Recht auf Erziehung besitzt.
|
Alors,
la situation n’est pas celle
que le père de famille doit
partager son maigre salaire
sur une grande famille,
pendant que le célibataire
peut utiliser tout pour lui.
Les conditions deviendront
tout autres.
|
65
|
Dann
ist die Situation nicht die, daß
der Familienvater seinen
kärglichen Lohn auf eine große
Familie verteilen muß, während
der Ledige alles für sich
verbrauchen kann. Die
Verhältnisse werden ganz andere.
|
[
Interpellation : Et les autres
articles de consommation
courante/de besoin ?] Le droit
aux articles de consommation
courante en est un qui va de
soi. C’est donc assuré parce
que le processus économique en
est un réel. Chacun qui
produit quelque chose aura
simplement par le processus
économique la possibilité, qui
est bien plus sûre qu’un droit
abstrait, de se procurer les
articles de nécessité. Ce qui
doit être suscité par
l’émancipation de la vie
économique est que l’on a tant
que cela suffit. Le besoin
sera mieux satisfait que l’on
ait un droit à l’article de
nécessité et en cela assez
dans le porte-monnaie. C’est
ce qui concerne le droit aux
articles de nécessité. Cela
n’est en fait pas une
expression utilisable, car
elle est non significative
dans la réalité, quand on
pense vraiment à une
réalisation d’un organisme
social triarticulé. Car il
sera fabriqué notamment ce
qui, à partir d’un certain
âge, place aussi vraiment à
égalité avec un autre humain.
|
66
|
[Zwischenruf:
Und die anderen Bedarfsartikel?]
Das Recht auf Bedarfsartikel ist
ja ein selbstverständliches. Das
ist ja dadurch, daß der
Wirtschaftsprozeß ein realer
ist, gesichert. Jeder, der etwas
produziert, wird einfach durch
den Wirtschaftsprozeß die
Möglichkeit haben, die viel
sicherer ist als ein abstraktes
Recht, die Bedarfsartikel zu
beschaffen. Das, was durch die
Emanzipierung des
Wirtschaftslebens hervorgerufen
werden soll, ist, daß man so
viel hat, daß es reicht. Der
Bedarf wird besser befriedigt
dadurch, daß man ein Recht auf
Bedarfsartikel und damit genug
im Portemonnaie hat. Das ist
dasjenige, was das Recht auf
Bedarfsartikel betrifft. Es ist
das eigentlich kein brauchbarer
Ausdruck, weil es in der
Realität nicht von Bedeutung
ist, wenn man wirklich an eine
Realisierung des dreigliedrigen
sozialen Organismus denkt. Dann
nämlich wird ja hergestellt das,
was den Menschen von einem
gewissen Lebensalter an auch
wirklich gleichstellt mit einem
anderen Menschen.
|
N’est-ce
pas,
le revenu en tant que tel,
cela n’a pas besoin du tout
sous conditions, justement
dans une communauté vraiment
socialisée, d’être donnant la
mesure de ce que l’on peut
utiliser. Car il est absolument
possible,
que l’humain parce qu’il a
maintenant fourni un, nommons
cela un travail de qualité,
encaisse plus qu’un autre ; il
n’a pour cela pas plus pour sa
consommation qu’un autre, il
doit le débourser à nouveau de
la manière appropriée. Il ne
s’agit pas de considérer
particulièrement à l’avenir ce
concept d’encaissement et de
consommation, mais il s’agit –
parce qu’un humain doit être
placé économiquement
équitablement en rapport des
autres humains -, de ce qu’il
deviendra possible à l’avenir,
qu’absolument l’État aussi
comme encaissant l’impôt, soit
déconnecté du processus
économique.
|
67
|
Nicht
wahr, das Einkommen als solches,
das braucht unter Umständen
gerade in einem wirklich
sozialisierten Gemeinwesen gar
nicht maßgebend zu sein für
dasjenige, was man verbrauchen
kann. Denn es ist durchaus
möglich, daß der Mensch dadurch,
daß er irgendwie eine, nun,
nennen wir es Qualitätsarbeit,
zu leisten hat, daß er scheinbar
gerade im sozialistischen
Gemeinwesen mehr einnimmt als
ein anderer; er hat deshalb
nicht mehr für seinen Verbrauch
als ein anderer, er muß es
wiederum ausgeben in der
entsprechenden Weise. Darauf
kommt es nicht an, diesen
Begriff von Einnahmen und
Verbrauch in der Zukunft
besonders ins Auge zu fassen,
sondern es kommt darauf an, daß
— weil ein Mensch wirtschaftlich
gerecht in bezug auf den anderen
Menschen gestellt sein wird —,
daß es in der Zukunft möglich
sein wird, überhaupt den Staat
auch als Steuereinnehmer aus dem
Wirtschaftsprozeß auszuschalten.
|
Voyez-vous,
un concept devra disparaître
complètement dans l’avenir, le
concept de personnalité
juridique, aussi la personnalité
juridique économique. Il devra
en fait ce qui devra être payé
comme impôts, être à payer par
des humains individuels, car
dans l’État, dans l’État
démocratique, sur le sol, sur
lequel le droit doit vivre,
l’humain individuel se tient en
face de l’humain individuel. Les
humains peuvent seulement être
égaux, lorsqu’un humain se tient
en face d’un autre comme
individuel. Sur le sol de la vie
économique et sur le sol de la
vie spirituelle, il doit y avoir
des corporations. Sur le sol de
l’État, il peut seulement y
avoir un droit qui est le même
pour tous les humains, cela
chaque humain majeur peut aussi
le deviner. L’équivalent de
cela est aussi que chaque
personne privée, que chaque
individu est seulement le
porteur de l’impôt. Cela peut
être institué
proportionnellement ainsi que
jamais ne se produit
d’injustice, mais cette
proportionnalité ne sera pas
nécessaire, si vraiment la
compensation entre les humains
est là. La question fiscale sera
alors quelque chose de tout
différent. À cause de cela les
choses, desquelles il s’agit et
qui peuvent être demandées
aujourd’hui, valent plus pour le
stade de transition. Là il
s’agit naturellement de ce que
l’on prépare progressivement la
route vers l’imposition de
l’humain individuel, non à
l’imposition de complexes […]
Naturellement doit aussi être
faite une taxe sur la
consommation, avec laquelle je
ne pense pas aux impôts
indirects, qui sont injustes.
Donc, une taxe sur la
consommation doit être faite,
cela signifie qu’à celui qui
consomme beaucoup d’argent, doit
être naturellement plus tiré
qu’a celui qui ne consomme pas
beaucoup, car quand l’un se met
l’argent dans le sac de paille,
il n’a pas de
signification pour la vie
sociale. Il obtient de la signification
seulement quand il est déboursé.
|
68
|
Sehen
Sie, ein Begriff wird in der
Zukunft ganz verschwinden
müssen, der Begriff der
juristischen Persönlichkeit,
auch der
wirtschaftlich-juristischen
Persönlichkeit. Es wird
tatsächlich das, was an Steuern
zu bezahlen ist, von einzelnen
Menschen zu zahlen sein, weil im
Staate, im demokratischen
Staate, auf dem Boden, auf dem
das Recht leben soll, der
einzelne Mensch dem einzelnen
Menschen gegenübersteht. Die
Menschen können nur dann gleich
sein, wenn ein Mensch dem
anderen als Einzelner
gegenübersteht. Auf dem Boden
des Wirtschaftslebens und auf
dem Boden des Geisteslebens muß
es Korporationen geben. Auf dem
Boden des Staates kann es nur
Recht geben, das ist für alle
Menschen dasselbe, das kann
auch jeder erwachsene Mensch
durchschauen. Davon ist aber das
Äquivalent, daß jede
Privatperson, daß jeder einzelne
nur der Steuerträger ist. Das
kann proportional so
eingerichtet werden, daß nie
Ungerechtigkeit vorkommt, aber
diese Proportionalität wird
nicht notwendig sein, wenn
wirklich ein Ausgleich unter den
Menschen da ist. Die Steuerfrage
wird dann etwas ganz anderes
sein. Deshalb gelten die Dinge,
um die es sich handelt und die
heute gefragt werden können,
mehr für das Übergangsstadium.
Da muß man oftmals ja Dinge
machen, die nicht bleiben. Da
handelt es sich natürlich darum,
daß man allmählich die Wege
schafft zu der Besteuerung des
einzelnen Menschen, nicht zur
Besteuerung von Komplexen {...]
Natürlich muß auch eine
Verbrauchssteuer geschaffen
werden, womit ich nicht die
indirekten Steuern meine, die
ungerecht sind. Also, eine
Verbrauchssteuer muß geschaffen
werden, das heißt, daß
derjenige, der viel Geld
verbraucht, natürlich mehr
herangezogen werden muß als
derjenige, der nicht viel
verbraucht, denn wenn sich einer
das Geld in den Strohsack legt,
so hat das für das soziale Leben
keine Bedeutung. Bedeutung
erlangt es erst dann, wenn es
ausgegeben wird.
|
Ce
sont naturellement de telles
questions spéciales, qui
aujourd’hui, parce qu’elles sont
des questions pratiques
particulières peuvent seulement
recevoir des réponses toujours très
insuffisantes, parce qu’aussi
les institutions ne peuvent pas
encore être bonnes dans la phase
de transition. Quand nous
trouvons une manière de penser qui rend possible de
partager justement ce qui
revient à l’État, alors nous
trouverons aussi un chemin où
nous imposerons alors plus celui
qui aujourd’hui encore a un haut
revenu que celui qui a moins. Et
ce que Monsieur Mittwich a dit
en rapport avec le futur, cela
peut seulement être
réalisé quand tout sera là qui peut
être créé par la
triarticulation.
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|
69
|
Das
sind natürlich so spezielle
Fragen, die heute, weil sie ganz
einzelne praktische Fragen sind,
im Grunde genommen immer nur
mangelhaft beantwortet werden
können, weil auch die
Einrichtungen im
Übergangsstadium noch nicht gut
sein können. Wenn wir eine
Denkweise finden, die es
ermöglicht, das gerecht zu
verteilen, was dem Staate
zukommt, so werden wir auch
einen Weg finden, daß wir den,
der heute noch ein großes
Einkommen hat, mehr besteuern
als den, der weniger hat. Und
das, was Herr Mittwich in bezug
auf die Zukunft gesagt hat, das
kann nur verwirklicht werden,
wenn alles das da sein wird, was
durch die Dreigliederung
geschaffen werden kann.
|
Une
question très réelle est
comment est
à penser
la réalisation de la
socialisation. Maints
disent qu'elle
pourrait
seulement
être recherchée
par
un accroissement de
la production. Oui, mais là
viennent
vraiment d'autres choses en
considération.
À cet égard, il n'y a pas
encore beaucoup de clarté dans
l'humanité actuelle. Voyez-vous,
j'ai dit un jour dans une
conférence - devant
les ouvriers de Daimler, je
crois - que la particularité
du développement récent de
l'humanité est que, par le
biais des machines, le nombre
de travailleurs sur la Terre
entière ne correspond pas au
nombre de personnes donné dans
l'encyclopédie comme
population de la Terre.
Cela donne environ 1500
millions de personnes, mais en
réalité, si l'on compte la
population active, c'est 2000
millions, soit 500 millions de
plus. C'est un fait
particulier. Je
ne prétends
naturellement
pas qu'il y a des fantômes qui
courent partout, qui
aussi ne travailleraient
pas s'ils couraient partout,
mais c'est ainsi
parce
que nous avons des machines et
que nous pouvons comparer ce
qui est produit économiquement
avec l'utilisation de
machines, contrairement à
l'Orient, par exemple, où il
n'y a pas encore autant de
machines, où l'homme met
plus la main.
Par
cela, on est déplacé dans la
possibilité
de calculer que ce
qui est fourni
sur la terre entière depuis
l'avènement de la machine
correspond justement
à 500
millions de personnes. Pensez
seulement à la quantité de
travail et de puissance
productive qui pourrait être
économisée si elle était
réellement utilisée de manière
sensée. Mais, curieusement, on
m'a répondu : oui, j'aurais eu
raison de dire que la machine
aurait créé 500 millions de
personnes imaginaires,
c'est-à-dire 500 millions de
personnes de plus qu'en
réalité, que le travail serait
effectué par 2 milliards de
personnes, mais que les
besoins des gens auraient
augmenté à l'ère de la
machine, et que cela serait à
nouveau égal à ce que ce fût
dans le passé. - C'est une
objection qui est très souvent
formulée, à savoir que lorsque
la puissance productive est
augmentée, les besoins
augmentent également. Un trou
est fermé, un autre est
ouvert. Mais en réalité, c'est
différent. Tout ce qui peut
conduire à la rationalisation,
à la riche structuration du
processus de production, doit
être pris en considération.
|
70
|
Eine
sehr reale Frage ist die, wie
die Durchführung der
Sozialisierung zu denken ist.
Manche sagen, sie könne nur
durch eine Steigerung der
Produktion angestrebt werden.
Ja, da kommen aber wirklich noch
ganz andere Dinge in Betracht.
Diesbezüglich ist noch keine
große Klarheit in der
gegenwärtigen Menschheit
anzutreffen. Sehen Sie, ich
sagte einmal in einem Vortrag —
ich glaube vor Daimler-Arbeitern
—, daß das Eigentümliche in der
neueren Menschheitsentwicklung
das sei, daß durch die Maschinen
die Anzahl der Arbeitenden auf
der ganzen Erde nicht
übereinstimmt mit der Anzahl der
Menschen, die im
Konversationslexikon als
Bevölkerungszahl der Erde
angegeben ist. Da werden
ungefähr 1500 Millionen Menschen
angegeben, aber in Wahrheit,
wenn wir die arbeitende
Bevölkerung zählen, sind es 2000
Millionen, also 500 Millionen
mehr. Das ist eine eigentümliche
Tatsache. Ich behaupte
natürlich nicht, daß Gespenster
herumlaufen, die ja auch nicht
arbeiten würden, wenn sie
herumliefen, sondern das ist so,
weil wir Maschinen haben und
vergleichen können, was
wirtschaftlich produziert wird
unter Anwendung der Maschinen
etwa im Gegensatz zum Orient, wo
noch nicht so viele Maschinen
vorhanden sind, wo der Mensch
mehr Hand anlegt. Dadurch ist
man in die Möglichkeit versetzt,
zu berechnen, daß das, was seit
der Herrschaft der Maschine auf
der ganzen Erde mehr geleistet
wird, eben 500 Millionen
Menschen entspricht. Denken Sie
sich einmal, wieviel da an
Arbeit, an Produktionskraft
erspart werden könnte, wenn das
wirklich in vernünftiger Weise
verwertet würde. Aber darauf ist
mir merkwürdigerweise erwidert
worden: Ja, ich hätte ja ganz
richtig gesagt, daß durch die
Maschine 500 Millionen
imaginärer Menschen da seien,
also 500 Millionen Menschen mehr
als in Wirklichkeit, daß also
die Arbeit geleistet würde von
2000 Millionen Menschen, aber
dafür seien auch die Bedürfnisse
der Menschen gestiegen während
des Maschinenzeitalters und das
gleiche sich wiederum aus
gegenüber früher. — Das ist ein
Einwand, den man sehr häufig
gemacht bekommt, daß einfach,
wenn die Produktionskraft
gesteigert wird, sich auch die
Bedürfnisse steigern. Ein Loch
wird zugemacht, ein anderes geht
auf. Aber in Wirklichkeit ist es
doch anders. Da ist es doch so,
daß alles zu Hilfe genommen
werden muß, was zur
Rationalisierung, zur rich
Ausgestaltung des
Produktionsprozesses führen
|
Il
faut notamment éviter de faire
des erreurs de production
comme celles qui ont été
commises, disons, en
Allemagne. L'une d'entre elles
- et il y en a eu beaucoup -
est que dans les années bien
avant le déclenchement de la
guerre mondiale, deux fois
plus de charbon a été utilisé
pour l'industrie allemande
qu'il n'aurait été nécessaire.
Tant de ressources ont été
utilisées inutilement, alors
qu'elles auraient pu être
utilisées à d'autres fins.
C'est précisément sur ce point
qu'il est important que nous
ayons des humains
dans le processus économique
qui ont
grandi
à la situation actuelle. Mais
nous ne
les
avons pas. Les humains
sont peut-être capables de
penser en termes techniques
très avancés en
grand style,
par
contre
nous n'avons pas vraiment de
personnalités dirigeantes
économiquement
; nous en manquons. Le
processus économique n'est pas
vraiment organisé comme il
devrait l'être, car les gens
n'ont aucun présentiment
de combien
il s’agit tant
que les forces productives ne
soient pas inutilement claquées
dans l'air.
|
71
|
Das,
was notwendig ist, das ist
namentlich, daß gerade in der
Produktion nicht solche Fehler
gemacht werden, die, sagen wir,
in Deutschland gemacht worden
sind. Einer davon — es sind ja
viele gemacht worden — ist der,
daß in den Jahren lange Zeit vor
Ausbruch des Weltkrieges für die
deutsche Industrie doppelt so
viele Kohlen gebraucht worden
sind, als erforderlich gewesen
wäre. Da sind einfach soundso
viele Kräfte nutzlos verbraucht
worden, die eigentlich ganz
anderem hätten dienen können.
Gerade darauf kommt es an, daß
wir im Wirtschaftsprozeß
Menschen haben, die der
gegenwärtigen Situation
gewachsen sind. Die haben wir
aber nicht. Die Menschen können
zwar im großen Stil sehr
fortgeschritten technisch
denken, hingegen wirklich
wirtschaftlich leitende
Persönlichkeiten haben wir
nicht, an denen fehlt es uns.
Der wirtschaftliche Prozeß ist
gar nicht in der Weise wirklich
organisiert, wie er sein müßte,
denn die Leute haben gar keine
Ahnung davon, wie sehr es darauf
ankommt, daß nicht unnötig
Produktivkräfte in die Luft
verpulvert werden.
|
J'ai
déjà
souvent
utilisé un exemple grotesque
dans ces conférences. Il n'est
pas rare aujourd'hui qu'un
jeune blaireau doit écrire sa
thèse de doctorat après avoir
accompli
l’université.
Je décris
maintenant
un exemple concret. Un jeune humain
a été chargé par son
professeur d'écrire sa thèse
de doctorat sur les virgules chez
Homère
- que,
du
reste,
il
n’y a
pas. C’est
naturellement un
travail qui ne contribue pas la
moindre chose
au processus social. Les gens
qui sont hypnotisés par la
pensée scientifique prennent
mal que
l’on
dise une
telle chose. Mais cette
question doit être poussée
sous
la
lumière économique. Économiquement,
cela vient en considération,
que
ce jeune homme a besoin d'un
an et demi pour faire le
travail. Pendant ce temps, il
doit manger, boire et
s'habiller. Qu'il
le
puisse
rend nécessaire que
tant et
tant
d’humains
fournissent
du travail pour
sa nourriture et sa boisson,
mais il gaspille/claque/pulvérise
sa
force
productive,
il ne fournit
rien
pour la société. Il devient un
parasite de la vie sociale par
ce
que les gens appellent "la
science libre et
indépendante". Ce n'est qu'un
exemple. Mais
de telles choses
où l'on peut être très appliqué,
mais
finalement improductif, de
telles choses abondent dans
notre processus de production,
dans toute notre vie sociétale.
La question se pose donc :
comment obtenons-nous
donc cela sorti ?
Nous ne l’obtenons
pas
sorti sans placer
la vie spirituelle sur son
propre sol.
Se
tient
-elle
aujourd'hui
sur son propre fond
et sol
? Là
où on
l’attaque,
là
on sent le
sol malsain. D’où viennent
donc les nombreux humains qui
seront lâchés là sur la
population travailleuse
et
qui là devraient diriger et
régir ceux qui là
travaillent ?
|
72
|
Ich
habe öfter schon in diesen
Vorträgen ein groteskes Beispiel
gebraucht. Es kommt ja heute
nicht selten vor, daß ein junger
Dachs, nachdem er die
Universität absolviert hat,
seine Doktorarbeit schreiben
muß. Ich schildere jetzt ein
konkretes Beispiel. Ein junger
Mensch bekam von seinem
Professor die Aufgabe, seine
Doktorarbeit zu schreiben über
die Beistriche bei Homer — die
es übrigens nicht gibt. Das ist
natürlich eine Arbeit, die zum
sozialen Prozeß nicht das
Geringste beiträgt. Die Leute,
die vom Wissenschaftsdenken
hypnotisiert sind, die nehmen es
einem übel, wenn man so etwas
sagt. Aber diese Sache muß in
das wirtschaftliche Licht
gerückt werden. Wirtschaftlich
kommt das in Betracht, daß
dieser junge Mann eineinhalb
Jahre für die Arbeit braucht. In
dieser Zeit muß er doch essen,
trinken, sich kleiden. Daß er
das kann, macht notwendig, daß
soundso viele Menschen für sein
Essen und Trinken Arbeit leisten
müssen, er aber verpulvert seine
Produktivkraft, er leistet für
die Gesellschaft nichts. Er wird
durch dasjenige, was die Leute
«freie selbständige
Wissenschaft» nennen, zum
Parasiten des
Gesellschaftslebens. Das ist nur
ein Beispiel. Solche Dinge aber,
wo man sehr fleißig sein kann,
aber letztlich unproduktiv,
solche Dinge gibt es viele in
unserem Produktionsprozeß, in
unserem ganzen
gesellschaftlichen Leben. Da
entsteht die Frage: Wie bekommen
wir denn das heraus? Wir
bekommen es nicht heraus, ohne
daß wir das geistige Leben auf
seinen eigenen Grund und Boden
stellen. Steht es denn heute auf
seinem Grund und Boden? Wo man
es angreift, da spürt man den
ungesunden Boden. Wo kommen denn
die zahlreichen Menschen her,
die da losgelassen werden auf
die arbeitende Bevölkerung und
die da leiten oder regieren
sollen diejenigen, die da
arbeiten?
|
Dans
mes conférences, j'ai déjà
souvent
cité l'exemple d'un certain
conseiller de gouvernement,
M. Kolb. Ce Regierungsrat
Kolb, il ne
faisait
pas comme beaucoup d'autres,
qui se
laissent pensionner
après un certain temps, mais
il est allé en Amérique et y a
travaillé parmi des
ouvriers, d'abord dans une
usine de vélos, puis dans une
brasserie. Puis il a écrit un
livre, "Comme
travailleur en
Amérique"
(«Als Arbeiter
in Amerika»).
Dans ce livre, vous lisez la
belle phrase suivante : "Dans
le passé, quand je voyais une
personne dans la rue qui ne
travaillait pas, je me disais
: "Pourquoi cette crapule
ne travaille-t-elle pas ?
Aujourd'hui, je vois les
choses tout à fait
différemment. Aujourd'hui, je
sais que les choses
inconfortables de la vie sont
encore assez confortables dans
la
chambre d'étude.
- Maintenant,
voyez-vous,
cet homme a atteint le rang de
conseiller du gouvernement. Il
a donc très
certainement
étudié dans nos ateliers
actuels de
l’esprit,
mais il n'avait aucun pressentiment
de la vie, aucun pressentiment
du travail. La vie est
aujourd'hui dirigée
par de telles gens
! On n'a pas idée à quel point
nos conditions de vie en
dépendent ! Mais ces
conditions ne devraient-elles
pas être malsaines ? Oui, je
vous demande seulement de
considérer que l'humain
est vraiment dépendant de ses
pensées. Ce qui est dans la
tête
n'est pas indifférent, c'est
contagieux, cela infecte l'humain
tout entier, surtout quand il
s'agit de lui dans les années
de développement. Et
maintenant, je voudrais vous
dire quelque chose : les
établissements d'enseignement
d'aujourd'hui veillent-ils à
former des humains
qui comprennent ensuite
quelque chose de la vie sur le
sol de laquelle le travail est
effectué ? Non, ce sont des
conditions toutes
différentes. Et dans les
têtes
de ceux qui sont aujourd'hui libérés
de nos établissements
d'enseignement, quelles sont
les pensées qui y vivent ? Il
y vit les pensées
que les gens absorbent, par
exemple, par le biais de la
langue grecque. Mais une
langue est le reflet clair de
la vie extérieure. La
grammaire, la formation des
mots, même le ton de la voix,
et tout le reste sont tirés de
la vie. La langue grecque,
quand je m'en imprègne, fait que
je me
retrouve dans la vie grecque.
À cette époque, seuls ceux qui
pratiquaient la politique,
l'art ou la science, ou qui
géraient peut-être même
l'agriculture, étaient
autorisés à être des hommes
libres. Tous les autres
n'étaient pas libres.
Maintenant, en reprenant le
grec, tout est orienté vers
cela. Les personnes qui
sortent des établissements
d'enseignement aujourd'hui en
ressortent avec des pensées
qui ne peuvent s'appliquer
qu'à un tel ordre social, dans
lequel seules quelques
personnes sont libres, mais la
plupart ne sont pas libres.
Les gens ne réalisent pas ce
qui se passe inconsciemment,
ce qui les submerge. C'est
pourquoi la vie de
l’esprit
doit être libérée, afin que
nous n'ayons pas de
capitalistes et leurs
serviteurs/valets
comme dirigeants
spirituels, mais que la
direction
spirituelle
aille à
la vie économique. N'est-il alors
en fait pas
absurde – il
s’agit donc maintenant
affaire de
la
"grande
addition/facture"
– n’est-il
alors pas absurde que
nos dirigeants
spirituels ne le
fassent
pas comme les Grecs ? Les
Grecs ont appris pour leur vie
dans leurs établissements
d'enseignement. On peut
critiquer cela aujourd'hui
comme on veut, mais c'était justement
la
vie à l'époque. Aujourd'hui,
cela
n’a pas permission d’être
la vie ! Nous
n'apprenons pas ce qui est
nécessaire pour notre vie,
mais nous laissons notre
jeunesse apprendre ce qui
était nécessaire pour la Grèce
antique.
|
73
|
Ich
habe in meinen Vorträgen schon
öfter das Beispiel angeführt
eines gewissen Regierungsrates
Kolb. Dieser Regierungsrat Kolb,
er machte es nicht wie viele
andere, die sich nach einer
gewissen Zeit pensionieren
lassen, sondern er ging nach
Amerika und arbeitete dort
unter Arbeitern, zuerst in einer
Fahrradfabrik, dann in einer
Brauerei. Dann hat er ein Buch
geschrieben: «Als Arbeiter in
Amerika». In diesem Buch lesen
Sie den folgenden schönen Satz:
Früher, wenn ich auf der Straße
einen Menschen sah, der nicht
arbeitete, dachte ich: Warum
arbeitet denn der Lump nicht?
Heute sehe ich die Sache ganz
anders an. Heute weiß ich, daß
sich die unbehaglichen Dinge des
Lebens in der Studierstube noch
ganz behaglich ausnehmen. — Nun,
sehen Sie, dieser Mensch hat es
bis zum Regierungsrat gebracht.
Er hat also ganz gewiß da
drinnen studiert in unseren
heutigen Geisteswerkstätten,
aber er hat keine Ahnung gehabt
vom Leben, keine Ahnung von der
Arbeit. Von solchen Leuten wird
heute das Leben geleitet! Man
ahnt gar nicht, wie sehr von
solchen Dingen unsere
Lebensverhältnisse abhängig
sind! Müssen aber diese
Verhältnisse nicht ungesund
sein? Ja, ich bitte Sie doch nur
zu berücksichtigen, daß der
Mensch wirklich von seinen
Gedanken abhängig ist. Was da im
Kopfe drinnen ist, das ist nicht
gleichgültig, das steckt an, das
steckt, besonders wenn es in den
Entwicklungsjahren an den
Menschen herankommt, den ganzen
Menschen an. Und jetzt will ich
Ihnen etwas sagen: Sorgen die
heutigen Lehranstalten dafür,
daß Menschen ausgebildet werden,
die dann etwas verstehen vom
Leben, auf dessen Boden sich
die Arbeit abspielt? Nein, das
sind ganz andere Verhältnisse.
Und in den Köpfen derjenigen,
die heute von unseren
Lehranstalten entlassen werden,
was leben in ihnen für Gedanken?
Es leben in ihnen die Gedanken,
die die Leute zum Beispiel durch
die griechische Sprache
aufnehmen. Aber eine Sprache ist
das deutliche Spiegelbild des
äußeren Lebens. Grammatik,
Wortbildung, selbst der Tonfall
und alles andere ist dem Leben
entnommen. Die griechische
Sprache, wenn ich mich mit ihr
durchdringe, die macht mich so,
daß ich mich in das griechische
Leben hineinfinde. Damals war es
so, daß nur der ein freier
Mensch sein durfte, der Politik
oder Kunst oder Wissenschaft
trieb oder vielleicht noch den
Ackerbau verwaltete. Alle
anderen waren Unfreie. Auf
dieses nun ist alles, indem man
das Griechische aufnimmt,
hingerichtet. Die Menschen, die
da heute aus den Lehranstalten
herauskommen, die kommen heraus
mit Gedanken, die nur anwendbar
sind auf eine solche
Gesellschaftsordnung, in der nur
wenige Menschen freie, die
meisten aber unfreie sind. Das
merken die Leute nicht, was da
unbewußt vorgeht, was da in sie
einfließt. Deshalb muß das
Geistesleben befreit werden,
damit wir nicht Kapitalisten und
ihre Knechte als geistige Leiter
haben, sondern damit die
geistige Leitung zum
Wirtschaftsleben paßt. Ist es
denn eigentlich nicht absurd —
es handelt sich ja jetzt um die
«große Abrechnung» —, ist es
denn nicht absurd, daß unsere
geistigen Leiter es nicht so
machen wie die Griechen? Die
Griechen haben in ihren
Lehranstalten für ihr Leben
gelernt. Man mag das heute
kritisieren wie man will, aber
es war eben das Leben damals.
Heute darf das das Leben nicht
sein! Wir lernen aber nicht
dasjenige, was für unser Leben
erforderlich ist, sondern wir
lassen unsere Jugend das lernen,
was für das alte Griechenland
war.
|
Oui,
voyez-vous, à
ces bases pour une
socialisation saine, les
humains
d'aujourd'hui ne pensent pas
encore. Mais c'est nécessaire,
avant
toutes choses
quand il sera
parlé
d’une
correcte
organisation
de la production, qui est bien
compliquée aujourd'hui. Ainsi,
nous devons apprendre aujourd'hui
à envisager,
par exemple, combien
grande une
usine de production à
la permission d’être.
Car
voyez-vous,
ce qu'a dit M. Mittwich
est tout à fait vrai pour une
usine de production trop
petite. Elle
ne peut naturellement
pas
subsister,
parce qu'il appartient à un
ancien ordre économique. Mais
nous ne devons pas permettre
que les usines de production
deviennent trop grandes pour
des raisons purement
économiques, et
d’ailleurs parce que
les exploitations trop petites
- et je dois le dire
aujourd'hui en tant que loi
économique - les exploitations
trop petites feront à l'avenir
mourir de faim ceux qui y
travaillent. Les trop grandes
exploitations
entraîneront
une
famine de ceux qui devraient
acheter ce qui sera
produit dans ces exploitations.
L'usine/l’exploitation
de production doit avoir une
certaine taille, et cette
taille peut seulement
être
établie si, à l'avenir, une
juste balance
est trouvée entre la
consommation et la production
par des humains
qui comprennent quelque chose.
Les intérêts de la
consommation sont toujours
tels qu'ils veulent s'étendre.
Les coopératives de
consommation, vous le verrez
toujours, ont intérêt à
devenir grandes. Les
coopératives de production
veulent toujours devenir plus
petites. La
compensation correcte
est créée
par ce que la production et la
consommation effectuent
ensemble. De telles
entreprises verront alors le
jour, qui
auront une grandeur appropriée
ainsi que vraiment l’humain
actif spirituellement puisse
œuvrer au salut avec l’humain
travaillant avec lui
corporellement et
il en proviendra une aisance
naturelle qui pourra assurer
aux larges masses un
être-là/une existence digne de
l’humain.
|
74
|
Ja,
sehen Sie, an diesen Grundlagen
für eine gesunde Sozialisierung
denken eben die Menschen heute
noch nicht. Das ist aber
notwendig, vor allen Dingen,
wenn von einer richtigen
Gestaltung der Produktion, die
ja heute recht kompliziert ist,
gesprochen wird. So muß man
heute lernen einzusehen, zum
Beispiel wie groß ein
Produktionsbetrieb sein darf.
Denn sehen Sie, auf einen zu
kleinen Produktionsbetrieb
trifft durchaus das zu, was Herr
Mittwich gesagt hat. Er kann
natürlich nicht bestehen, weil
er einer alten
Wirtschaftsordnung angehört.
Aber wir dürfen die
Produktionsbetriebe aus rein
wirtschaftlichen Gründen nicht
zu groß werden lassen, und zwar
deshalb: Zu kleine Betriebe --
das muß ich als wirtschaftliches
Gesetz heute aussprechen —, zu
kleine Betriebe werden in der
Zukunft dazu führen, daß
diejenigen, die in ihnen
arbeiten, verhungern. Zu große
Betriebe werden ein Verhungern
derjenigen bewirken, die das
kaufen sollen, was in diesen
Betrieben produziert wird. Der
Produktionsbetrieb muß eine ganz
bestimmte Größe haben, und diese
Größe wird nur festgestellt
werden können, wenn in Zukunft
durch die Menschen, die etwas
verstehen, eine richtige Balance
zwischen Konsumtion und
Produktion geschaffen wird. Die
Konsumtionsinteressen sind immer
so, daß sie sich ausdehnen
wollen.
Konsumtionsgenossenschaften, das
werden Sie immer sehen, haben
ein Interesse, groß zu werden.
Produktionsgenossenschaften
wollen immer kleiner werden. Der
richtige Ausgleich wird
geschaffen durch dasjenige, was
Produktion und Konsumtion
zusammen bewirken. Dann werden
solche Betriebe entstehen, die
eine entsprechende Größe haben
werden, so daß wirklich der
geistig tätige Mensch zum Heil
der mit ihm körperlich
Arbeitenden wirken kann, und
daraus wird ein natürlicher
Wohlstand hervorgehen, der den
breiten Massen ein
menschenwürdiges Dasein sichern
können wird.
|
Donc,
voyez-vous, la question n'est
pas si simple. Il est
nécessaire qu'on
envisage qu’il
est malsain quand
quelqu’un
dit
que si toute la production est
fournie
par la machine - comme le
monsieur me l'a dit cette
fois là
- qu’alors
aussi
les
besoins augmentent.
C’est
une
question, si c'est une
situation saine, si les
besoins ont
la permission de grimper,
ou si on ne devrait pas
envisager la possibilité de
soulager l'homme du travail,
afin qu'il puisse trouver
quelque tranquillité.
Cela peut aussi
contribuer à une
correcte régulation
des prix. Souvent, les humains
ne voient pas les choses les
plus simples. J’aimerais
vous donner un exemple : une
fois, je
vins en
une dispute amicale avec
quelqu'un à propos du
gribouillage
de
cartes postales. Je
disais
: "Je n'aime pas écrire des
cartes postales, parce que la
plupart du temps, elles ne
sont qu'un caprice et quelque
chose d'inutile. Et je pense
que je peux sauver tous ces
facteurs qui doivent monter et
descendre les escaliers qui
montent et descendent les
escaliers. Je veux leur
épargner ce travail. L'autre a
dit : "Ce n'est pas juste,
parce que d'abord j'ai un
plaisir quand je peux donner
du plaisir à quelqu'un d'autre
avec la carte. - Eh bien, cela
peut toujours s’entendre.
Mais il a ensuite déclaré :
"Ensuite, les postiers actuels
ne suffiront bientôt plus et
il faudra en employer
davantage. Ainsi, quelqu'un
aura à nouveau du pain grâce
au fait que j'écris beaucoup
de cartes postales. - J'ai
alors dit : "Mais réfléchissez
à ce que vous êtes en train de
dire maintenant. Pensez-vous
que vous pouvez augmenter la
quantité de pain, ne serait-ce
que d'un gramme, en employant
des personnes pour transporter
des cartes postales ? La
quantité de biens de
consommation nécessaires pour
le même nombre de personnes
n'est pas augmentée en
transportant les cartes ! On
doit quand même
distinguer
entre la force
de production,
qui doit être transformée en
travail, et les
forces
entièrement
improductives.
Et cette phrase horrible qui
est souvent utilisée, selon
laquelle nous devons créer du
travail pour que les humains
puissent être employés, n'a
aucun sens si nous créons
quelque chose d'entièrement
improductif.
|
75
|
Also,
Sie sehen, so einfach ist die
Frage nicht. Es ist notwendig,
daß man einsieht, daß es
ungesund ist, wenn jemand sagt,
daß, wenn die gesamte Produktion
durch die Maschine geleistet
wird — wie der Herr mir dazumal
sagte —, daß dann auch die
Bedürfnisse steigen. Es ist
eine Frage, ob das ein gesunder
Zustand ist, wenn die
Bedürfnisse steigen dürfen, oder
ob nicht die Möglichkeit ins
Auge gefaßt werden muß, dem
Menschen Arbeit abzunehmen,
damit er etwas Ruhe finden kann.
Das kann auch beitragen zur
richtigen Regulierung der
Preise. Die Menschen sehen oft
das Allereinfachste nicht. Ich
möchte Ihnen ein Beispiel geben:
Ich kam einmal mit jemandem in
einen freundschaftlichen Streit
über das Bekritzeln von
Ansichtspostkarten. Ich sagte:
Ich schreibe nicht gerne
Ansichtskarten, denn meistens
sind sie doch nur einer Laune
entsprungen und eigentlich etwas
Unnötiges. Und ich glaube, daß
ich all den Briefträgern, die da
treppab und treppauf laufen
müssen, dieses Treppab- und
Treppauflaufen ersparen kann.
Ich möchte ihnen diese Arbeit
ersparen. Der andere sagte: Das
ist nicht richtig, denn erstens
habe ich eine Freude, wenn ich
einem anderen eine Freude machen
kann mit der Karte. — Nun, das
ließ sich noch anhören. Dann
sagte er aber: Dann werden
zweitens die bisherigen
Briefträger bald nicht mehr
ausreichen, und man muß weitere
einstellen. So kommt dann wieder
jemand in Brot dadurch, daß ich
viele Ansichtskarten schreibe. —
Daraufhin sagte ich: Aber
bedenken Sie doch, was Sie jetzt
eigentlich sagen. Glauben Sie
denn, daß Sie die Menge des
Brotes dadurch auch nur um ein
Gramm vermehren können, daß
Leute angestellt werden, um
Ansichtskarten herumzutragen?
Die Menge von Verbrauchsgütern,
die für die gleiche Anzahl
Menschen notwendig ist, wird
doch nicht erhöht dadurch, daß
die Karten herumgetragen werden!
Man muß doch unterscheiden
zwischen der Produktionskraft,
die eben in Arbeit verwandelt
werden muß, und ganz
unproduktiven Kräften. Und
diese schauderhafte Phrase, die
oftmals benutzt wird, daß man
Arbeit schaffen müsse, damit die
Menschen eingestellt werden
können, die hat gar keinen Sinn,
wenn man etwas ganz
Unproduktives schafft.
|
Il
s’agit donc
que tout
de suite par une socialisation
synthétiquement raisonnable la
production ne soit pas
simplement augmentée
aveuglément, mais qu'un
équilibre adéquat soit établi
entre la consommation et la
production. Vous voyez, il est
tout aussi nécessaire que nous
développions aujourd'hui la
bonne volonté de nous éduquer
sur ces choses. Car si nous
continuons à penser en ces concepts
terribles, qui sont utilisés
pour penser en termes d'ordre
capitaliste, alors nous
n'arriverons justement
pas plus loin.
On
doit
toujours de
nouveau
demander : une
quelque chose est-elle
toujours
encore
pensé capitalistement,
ou est-ce une pensée germinale
conforme
à la réalité
pour l'avenir ? C'est pourquoi
on
doit déjà se
dire : on
doit aujourd'hui
retourner deux fois une pensée
afin d'être sûrs qu'il s'agit
d'une pensée pour une nouvelle
construction et non d'une
pensée qui a été apprise de ce
qui est mûr pour le
démantèlement. C'est ce que je
voulais dire aux questions.
|
76
|
Also,
es kommt darauf an, daß gerade
durch eine vernünftige
Sozialisierung die Produktion
nicht einfach blind gesteigert
wird, sondern darauf, daß ein
richtiges Gleichgewicht zwischen
Konsumtion und Produktion
hergestellt wird. Sehen Sie, es
ist eben so sehr notwendig, daß
wir heute den guten Willen
entwickeln, uns über diese Dinge
zu unterrichten. Denn wenn wir
fortfahren, in diesen
schauderhaften Begriffen zu
denken, mit denen man aus der
kapitalistischen Ordnung heraus
denkt, dann kommen wir eben
nicht weiter. Man muß sich immer
wieder fragen: Ist irgend etwas
noch kapitalistisch gedacht,
oder ist es ein
wirklichkeitsgemäßer
Keimgedanke für die Zukunft?
Deshalb muß man sich schon
sagen: Man muß heute einen
Gedanken schon zweimal
umkehren, um sicher zu gehen,
daß es ein Gedanke für den
Neuaufbau ist und nicht ein
Gedanke, der gelernt ist aus dem
heraus, was für den Abbau reif
ist. Das ist dasjenige, was ich
zu den Fragen sagen wollte.
|
05331087087198922051919
La question
suivante
est posée
: sous les circonstances
actuelles, nous aurons à peine
une majorité pour la
triarticulation, car pas une
fois les prolétaires ne
sont
unis entre
eux.
Que fait-on, pour amener cette
unification ?
|
77
|
Es
wird folgende Frage gestellt:
Unter den heutigen Umständen
bekommen wir kaum eine Majorität
für die Dreigliederung, weil
nicht einmal die Proletarier
unter sich einig sind. Was tut
man, um diese Einigung
herbeizuführen?
|
Rudolf
Steiner : oui,
cela est une des questions qui
toujours concourent à ce que
d’ailleurs on envisage,
ce qui est exact,
mais se représente, que de
quelconques
raisons
on ne pourrait l’atteindre. On
ne devrait en fait pas lancer
la question ainsi, avec cela
on n’arrive vraiment pas plus
loin. La question doit devenir
une question de volonté. Je ne
peux pas me prononcer
là-dessus. On doit justement
faire quelque chose. On doit
porter d’humain à humain ce
que l’on a
envisagé comme correct.
On ne doit pas se demander :
obtenons-nous une majorité ou
non ? -, mais on doit tout
faire, pour atteindre cette
majorité. Alors, nous faisons
notre devoir vis-à-vis de
nous-mêmes et vis-à-vis de
toute l’humanité. Une question
de volonté doit être lancée et
pas purement une question
théorique comme : comment
obtenons-nous la majorité ? –
Je dis : nous devons l’avoir !
Et à cause de cela nous devons
travailler, pour l’avoir.
Ce doit être une question de
volonté. Autrement ça ne va
pas. 05331087087198922051919
|
78
|
Rudolf
Steiner: Ja, das ist eine von
den Fragen, die immer darauf
hinauslaufen, daß man zwar
einsieht, was richtig ist, sich
aber vorstellt, daß man es aus
irgendwelchen Gründen nicht
erreichen könne. Diese Frage
sollte man so eigentlich nicht
aufwerfen, damit kommt man
wirklich nicht weiter. Die Frage
muß eine Willensfrage werden.
Ich kann mich darüber nicht
aussprechen. Man muß eben etwas
tun. Man muß das, was man als
richtig eingesehen hat, von
Mensch zu Mensch tragen. Man muß
sich nicht fragen: Erlangen wir
eine Majorität oder nicht? —,
sondern man muß alles tun, um
diese Majorität zu erlangen.
Dann tun wir unsere Pflicht
gegenüber uns selbst und
gegenüber der ganzen Menschheit.
Eine Willensfrage muß
aufgeworfen werden und nicht
bloß eine theoretische Frage
wie die: Wie bekommen wir die
Majorität? — Ich sage: Wir
müssen sie haben! Und deshalb
müssen wir arbeiten, um sie zu
bekommen. Eine Willensfrage muß
es sein. Anders geht es nicht.
|
Français
seulement
|
PREMIÈRE
SOIRÉE DE DISCUSSION
|
|
|
01
|
Paroles
d’introduction par Rudolf
Steiner
|
02
|
Mes
très
chers présents
! Vous avez justement
ainsi entendu comment devrait
se
dérouler cette soirée.
Nous ferons les
meilleurs progrès dans
l'ensemble du mouvement,
qui doit servir la
reconstruction sociale,
si nous essayons de nous
mettre d'accord sur ce
qui doit se passer par
le biais de questions et
d'un libre débat. Comme
j’aurai
donc
à
m'informer d’abord
sur
ce qui sera discuté ce
soir à travers vos
contributions
ultérieures à la
discussion, je me
permets, seulement en
quelques mots, d'attirer
votre attention sur une
chose : il
serait peut-être
bon
qu'elles
soient envoyées à
l'avance de nos discussions.
Avant
toute chose, je
voudrais accentuer
encore
une
fois que cette "Union
pour la
triarticulation
de l'organisme social"
se distingue en
certaines relations
d'autres mouvements de
type partisan, sans que
ces mouvements de type
partisan soient en
aucune façon perturbés
ou entravés par cette "Union
pour la
triarticulation".
Si l’"Union
pour la
triarticulation
de l'organisme social" croit
devoir être active
aujourd'hui,
cela
se passe donc pour une
raison bien déterminée.
|
03
|
Vous
tous savez bien
depuis
combien de temps l'appel
à la socialisation
traverse le monde de
façon plus émotionnelle.
Vous tous
savez aussi
que cet appel à la
socialisation a pris une
forme particulièrement pressante
aujourd'hui. Vous savez
que nous ne pouvons pas
sortir de la confusion
et du chaos si nous ne
prenons pas en compte ce
que contient l'appel à
la socialisation, si
nous ne nous efforçons
pas sérieusement, par
l'action, de réaliser ce
qui
peut réellement être
appelé
socialisation.
|
04
|
De
l'autre
côté, nous voyons
que, depuis le début de
la révolution allemande,
tout de suite se
montre
diversement
combien
l'appel à la
socialisation était là,
mais qu'en même temps, combien
manque de
représentations
sur ce qu'on
devrait en fait faire
maintenant,
sur comment
maintenant simplement
devrait être transposé
dans le fait
ce qui est
demandé comme
socialisation. En ce
moment même, on
reçoit
chaque jour de nouvelles
preuves de
combien sont peu clairs
les humains sur
ce qui
devrait se passer
pour amener
la socialisation. Et
nous voyons ainsi
que toujours
plus clairement, toujours
plus justifié,
résonne
l'appel à la
socialisation, mais que
du
côté du
gouvernement, rien de
significatif, pas même une
fois d’insignifiant,
ne se
passe
pour une véritable
socialisation. Oui,
nous
pouvons même dire - vous
voudrez peut-être
discuter de cette
question plus en détail
plus tard au cours du
débat - qu'il est clair
d'après ce qui se passe
qu'aucune représentation
d’une
véritable socialisation
n’est
là.
|
05
|
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/ 06331054055198922051919
- Vous aurez peut-être
lu cette ébauche de loi,
qui doit donc guider
dans les chemins – ainsi
dit-on volontiers dans
la langue bureaucratique
– l’institution des
ainsi nommés conseils
d’entreprise.
Naturellement, on pense
tout d’abord aux
endroits auxquels on
veut aujourd’hui guider
de telles choses dans
les chemins de faire des
lois sur ce que les
conseils d’entreprises
devraient faire, ce que
seront leurs droits et
ainsi de suite. Mais
prenez le tout qui là,
comme ébauche, est allé
maintenant dans le
monde, ainsi vous devrez
vous dire : oui, cela ne
porte, pour le moins,
aussi pas le tampon
d’une vraie
socialisation. On la
nomme même «
socialisation des
entreprises », comme si
on pouvait en réalité
socialiser les
entreprises
particulières ! Ce qui
est contenu dans cette
ébauche pour la
constitution des
conseils d’entreprise,
cela n’est pas autre
chose, j’aimerai dire,
que le laisser couler
dans les entreprises
particulières un certain
principe démocratique du
parlementarisme nous
étant connu à
satiété.
On nomme donc la chose
aujourd’hui déjà
diversement «
démocratisation des
entreprises
». Le principe
parlementaire doit
étendre certains
stolons, de tels golfes,
qui seront introduits
dans les entreprises,
dans lesquelles devrait
être parlementarisé plus
avant. Oui, aussi peu
jusqu’à présent le
parlementarisme, dans
lequel il fut pratiqué
dans le confinement en
toutes sortes de «
maisons », a pu
contribuer en quoi que
ce soit à la
socialisation, tout
aussi peu cette
extension des golfes
parlementaires aux
entreprises pourra
apporter quelque chose
de ce qu’est une
socialisation. Vous le
voyez donc le mieux à ce
que dans cette ébauche
est parlé partout dans
la toute vieille manière
« d’employeur » et «
d’employé » (NDT lit. «
donneur de travail » et
« preneur de travail »)
Quand aussi ce ne sera
pas dit ouvertement,
c’est ainsi que derrière
tout cela le vieux
capitalisme continue
aussi à guetter. Tout
est pensé dans les
vieilles formes
capitalistes. Tout
devrait au fond rester à
l’ancienne, et les
employeurs devraient
être tranquillisés par
là que maintenant des
conseils d’entreprises
pourront être élus qui
ont toutes sortes de
négociations théoriques
à soigner avec
l’employeur. Mais en
rapport à la formation
sociale particulière
tout devrait finalement
rester à l’ancienne.
Cela, celui qui a un
sens pour
lire absolument quelque
chose comme cela peut le
lire clairement d’une
telle ébauche. Il n’a
aussi pas été pris le
moindre élan pour
vraiment déconstruire le
capitalisme. Et ainsi,
nous voyons que déjà la
toute première exigence
de socialisation, la
suppression du
capitalisme, ne sera pas
prise en considération
par ce qui maintenant si
diversement sera
nommé socialisation. 04331054055198922051919
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|
06
|
Face
à un tel gouvernement,
quelles autres
réflexions peuvent être
développées ?
Aujourd'hui, on ne peut
quand
même plus vraiment
arriver
à une autre
pensée
autrement qu’à
celle que
le seul salut consiste
en ce que la grande
masse des travailleurs
s'informe maintenant
réellement sur ce que
les dégâts de l'ordre
social ont produit
jusqu'à présent, et
qu'elle s'informe sur ce
qui peut maintenant
réellement apporter une
amélioration. C’est
d’explication dont il
s’agit avant toutes
choses.
En
ce pendant,
il est important que ne
soit plus entendus ceux
qui ne cessent de dire :
"oui, mais l’explication
prend
beaucoup de temps. - Elle
n’a pas besoin de
durer
longtemps
si nous voulons
seulement nous donner un
peu de peine
pour voir les choses
sans masques et sans
illusions, si nous nous
efforçons de voir les
choses telles qu'elles
sont et telles qu'elles
doivent se
passer.
Nous n'avons plus le
temps d'attendre des
années sur
la socialisation. Il
faut que quelque chose
se passe immédiatement.
Mais quelque chose peut
seulement
se
produire si une masse décidée
d’humains
porte
ce qui devrait
se produire. Les gens
demandent sans cesse :
oui, où sont les
instructions pratiques
de ce qui est écrit, par
exemple, dans mon livre
"Les points clés de la
question sociale dans
les nécessités vitales
du présent et du futur"
? - Ce qui se rapproche
le plus de la pratique,
c'est qu'il y ait le
plus grand nombre
possible de personnes
qui réclament ce qui est
dans mon livre, de sorte
qu'il sera tout à fait
impossible de gouverner
davantage contre ces
demandes. C'est en cela
que consiste le pouvoir
futur, qu'il se forcera
à faire ce dont
il s’agit.
Sinon, un pouvoir
ne saura jamais comment
utiliser ce pouvoir, ce
qu'il devrait
faire. Ce dont
il s’agit
vraiment, c'est de
savoir ce qu'on
doit
faire. C'est pourquoi il
doit y avoir une explication
appropriée dans les
cercles les plus larges,
et on
doit pouvoir
se faire une représentation
de la manière dont
quelque chose comme le
démantèlement du capital
privé et l'abolition du
système salarial peut
avoir lieu.
|
07
|
Avant
tout, il faut pouvoir se
faire une représentation
précise de ce qui suit.
Voyez-vous,
la vraie question
économique, où
se montre-t-elle
donc ?
On
doit
pouvoir la
voir au bon endroit. On
ne doit pas se laisser
assombrir
les faits par des
théories grises. Il faut
voir la question
économique là
où
elle est
et partir de là. Où est-elle
? Qu’est-elle
comme fait
? Maintenant,
elle est
là que je dois sortir
mon porte-monnaie
de ma poche et il
doit y
avoir l'argent pour
lequel je dois me
procurer quelque chose
pour satisfaire mes
besoins de la vie dans
un magasin. Et il doit y
avoir suffisamment dans
mon porte-monnaie,
grâce au processus
économique, pour me
permettre de me procurer
les choses
nécessaires à la vie.
C'est la réalité de base
de toute vie économique.
Tout le reste
aujourd'hui n'est en
fait là que pour masquer
ce fait.
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08
|
Pourquoi
l'organisme social
triarticulé
promeut-il
que la vie économique
soit détachée de la vie
de
droit
et de la vie de
l’esprit
? Elle promeut
ce détachement afin
que la vie économique puisse
vraiment
être socialisée en
elle-même, de sorte que
nous l'ayons enfin
devant nous sous sa
forme réelle, sous la
forme réelle qui se joue
comme un processus entre
les marchandises dans le
magasin et le contenu du
porte-monnaie.
Ce n'est qu'alors,
lorsque nous séparons de
l'ensemble du processus
social ce qui doit se
passer entre le porte-monnaie
et le magasin, que nous
nous mettons en situation
de penser correctement
en termes socialistes.
Mais qu'est-ce que cela
signifie ? Cela signifie
beaucoup. Mais si l'on
ne part pas du fait correct,
on ne peut pas arriver
aussi à des vues
correctes en rapport
à
toutes les choses restantes.
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09
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Je
m'informerai de votre discussion
sur ce
qu'il faut dire sur les
détails. Mais d'abord j’aimerais
indiquer
les lignes directrices
nécessaires, ce
en quoi je
partirais
du fait économique de
base que je viens de
décrire. Voyez-vous, quand
dans
un magasin se
trouve quelque chose
dont j'ai besoin pour
satisfaire mes besoins
vitaux, et que je vienne
avec mon porte-monnaie
et que je donne l'argent
pour les marchandises de
ce porte-monnaie,
alors on
doit
être clair avec
soi-même que là-dedans en
premier lieu, est
contenu
un processus qui
dissimule déjà quelque
peu l’état
de fait
réel. Je reçois des marchandises,
je donne de l'argent.
L'argent est-il une
marchandise ? L'argent
peut-il être une
marchandise ? Vous
n'avez vraiment pas
besoin de faire des
études approfondies,
mais les études
approfondies prouvent
précisément ce que je
vais dire.
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10
|
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Vous avez seulement
besoin
d’avoir un sens vivant de
ce qu’est un bout de
papier, et vous vous
direz : un bout de
papier ne peut jamais
être de la même manière
une marchandise comme
par exemple une miche de
pain, que vous achetez
dans un magasin. Je
pense, c’est quelque
chose que le plus humble
entendement peut
comprendre, aucune
science ne peut
prétendre autre chose. Ce
que vous sortez comme
papier monnaie de votre
porte-monnaie ne peut
être une marchandise,
mais seulement un ordre
(de
paiement ?)
pour l’obtention d’une
marchandise, rien
d’autre. Mais
c’est pourquoi cela
doit provenir
de la
marchandise. Il
doit une fois avoir été
produit, donc
fournit quelque chose. Des
prestations sont,
dans ce sens, aussi des
marchandises.
Ce morceau de papier
doit avoir été créé par
un tel processus, qui
produit des
marchandises,
des
prestations,
et ainsi le bout de
papier représente seulement
le pont entre la
marchandise, que vous
achetez dans le magasin,
et cette marchandise qui
doit être une fois
produite, afin qu’on ait
pu obtenir sur cette
marchandise l’ordre de
paiement en papier.
C’est, dis sobrement,
le processus économique.
Chaque autre élément
dans le processus
économique est malsain.
Rien d’autre ne peut
être échangé dans le
processus économique,
quand il doit être sain,
que marchandise contre
marchandise.
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11
|
Mais
maintenant, nous demandons :
marchandises contre marchandises
seront-elles aujourd’hui
purement échangées dans le
processus économique ? Non, et
aussitôt que l’on considère cela
convenablement, on vient sur ce
dont il s’agit. Aujourd’hui,
dans le processus économique ne
seront pas échangé purement des
marchandises contre des
marchandises, mais aujourd’hui
dans le processus économique
sera échangé aussi peut-être,
représenté par l’argent, alors
marchandise ou argent contre
travail. La force de travail
sera aujourd’hui payée dans le
processus économique tout comme
une marchandise. Mais par cela
la force de travail est placée
dedans le processus économique.
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12
|
Voyez-vous,
cela
donne
une toute simple réflexion, qui
peut vous montrer que la force
de travail n’appartient pas du
tout dans le processus
économique, parce qu’en sa sorte, elle ne peut, en fait,
jamais être comparée avec une
marchandise. On doit seulement
en rapport à telle chose
remettre aujourd’hui à leur
place les représentations tout à
fait détraquées des humains.
On doit arriver à
comment les humains ont appris à
penser de
travers
sur ces choses.
|
13
|
Voyez
une fois, une prestation de
travail quand
même liée
avec un certain effort de
l’organisme humain. Maintenant,
l’humain peut même, aussi quand
ce ne lui est pas nécessaire,
par exemple, fendre du bois,
avoir le besoin de travailler
cependant. Alors, il fait du
sport par exemple. Et la
quantité de travail que l’un
utilise pour le sport, elle
pourrait sous d’autres
conditions justement tout autant
user le corps – quand elle s’applique
particulièrement au sport –
comme le travail qui use le
corps de celui qui fend du bois.
Le travail n’a rien à voir avec
le processus économique, mais le
travail à voir avec le processus
économique seulement par là
qu’il est appliqué sur quelque
chose d’économiquement plein de
valeur. Le sport est quelque
chose sans valeur
économiquement, est purement là
pour l’égoïsme de l’humain.
Fendre du bois est plein de
valeur. Parce
que le travail est plein de
valeur économiquement, il
devient une partie composant le
processus économique. Mais ce
qui dans
le
travail est l’essentiel, c’est
qu’en rapport à l’application de
mon travail, je dois être un
humain libre, que je ne puisse
pas être poussé, par une
contrainte économique, à
placer mon travail d’une manière
quelconque au service du
capitalisme. Quand il s’agit de
l’application de la force de
travail, là interviennent
liberté et non-liberté et
contrainte. Comment le travail
doit être un objet du droit et
non un objet de la vie
économique, c'est ce qu’on doit
se rendre clair de manière toute
simple à
cause de cela.
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14
|
Dans
la vie économique, seul a une
signification ce qui sera
fabriqué, produit par du travail ; cela doit
être payé. Mais un entrepreneur
ne doit pas être là, qui paie sa
force de travail au travailleur.
Comment se comportent vis-à-vis
l’un de l’autre le dirigeant du travail et le travailleur, cela doit
être défini sur un tout autre
sol, sur le sol du droit. En
rapport à la vie économique,
quand un
véritable
droit est disponible, le
travailleur et le dirigeant peuvent seulement être des associés qui se
partagent entre eux de manière
correcte le résultat de la
prestation. À l’avenir, il ne
pourra plus y avoir de paiements
de la force de travail, cela
signifie : le rapport de
rémunération doit dégager, le
rapport de rémunération n’a pas
le droit d’exister plus
longtemps.
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15
|
Un
contexte devra être amené, et
c’est alors un contexte social,
où le dirigeant
du travail
et le travailleur fabriquent les
marchandises conjointement et ce
qu’ils fabriquent ensemble comme
libres associés est partagé
ensemble d’une manière correcte
d’après le contrat de
marchandises, pas le contrat de
travail. Seulement quand une
telle transformation des
rapports de production sera
amenée, on pourra parler de
socialisation. Mais par là alors
on cessera aussi d’utiliser dans
un programme de socialisation
tous les vieux concepts encore
basés sur le capitalisme. On
doit tout à fait
fondamentalement transformer son
penser (NDT umdenken). On doit
vraiment jeter au tas les
vieilles représentations, pas à
peu près purement parce que ce
sont des représentations, mais
parce qu’elles sont fichées dans
la vie.
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16
|
Mais
maintenant encore quelque chose
d’autre doit être pris en compte. Quand la force de
travail devrait
être placée à l’intérieur du
processus économique, alors
quelque chose
doit être là. Et qu’est-ce ?
Voyez-vous, là je dois de
nouveau revenir sur le fait
primordial du processus
économique, sur le porte-monnaie
et le magasin. Quand le
feuillet, que j’ai dans le
porte-monnaie, n’est vraiment
rien d’autre que le bon à valoir
sur une marchandise, alors ne
peut régner fondamentalement aucune contrainte au travail,
car alors d’une manière
quelconque ce billet doit
toujours reconduire sur quelque
chose, qui a été placé dans le
monde comme prestation. Et il
s’agit seulement qu’alors cette
prestation circule, circule
ainsi que la consommation règle
la production à chaque instant.
Mais ainsi la chose n’est donc pas
aujourd’hui. Ce que je porte
dans le porte-monnaie, c’est
devenu aujourd’hui toute autre
chose par le processus
économique des temps récents
qu’un ordre de paiement sur la
marchandise. Cela est devenu
marchandise en soi, est devenu
quelque chose qui dans l’ordre
social a une valeur autonome.
Mais c’est seulement devenu cela
par ce qu’une sorte de
marchandise – qui au fond
pourrait tout à fait être
déconnectée, si seulement aussi
l’État commerçant dirigeant, l’Angleterre
le déconnectait aussi, alors ce
pourrait être entièrement
déconnecté du processus
économique, dans un processus
économique interne cela peut toujours être
déconnecté, on aurait alors
seulement encore besoin de
prendre un autre égard vis-à-vis
de l’étranger -, que ce billet,
que je porte dans le
porte-monnaie, a une autre
signification qu’être un pur
à-valoir sur marchandise. Cela vient seulement de ce que
par les conditions d’État a été
créée une marchandise, qui en
fait n’est pas une marchandise,
notamment l’or ou l’argent. Les
deux ne sont en réalité pas
marchandise, mais sont
représentés par le billet. Par
là le processus de l’argent sera
détaché du processus économique,
sera tiré hors du processus
économique, par là l’argent
sera fait marchandise lui-même,
et par là l’argent peut, qui en
réalité n’a pas le droit d’être
marchandise, devenir dans le
processus économique pour lui
entièrement autonome. Mais c’est
le fondement du capitalisme.
|
17
|
[
Quand on peut gérer indépendamment avec l’argent,
qu'est-ce qui apparaît là ? Parce que là, l’argent ne peut jamais être
créé autrement que par ce
que des marchandises seront
fabriquées, mais que des marchandises ne peuvent jamais être
fabriquées autrement dans la vie
économique de la division du
travail que par du travail, ainsi apparaît
de
pouvoir
sur la force de travail par le
capital. Le
capital
n’est rien d’autre que du pouvoir sur force de
travail humain.]* On reçoit la
possibilité de se procurer de la
force de travail humain, en ce
qu’on détache l’argent comme
marchandise indépendante du processus
économique tandis que l’argent devrait
être en fait purement un billet sans valeur
dans le sens d’un à valoir sur
ce qu’on échange comme
marchandise par l’argent. Mais
par ce détachement de l’argent,
la force de travail est devenue
valet du pouvoir « capital ».
Par là, règne aujourd’hui dans
le processus économique quelque
chose qui par exemple le fausse
continuellement en rapport à la
formation des prix. Car pendant
que je ne devrais que payer les
marchandises, je dois payer avec
la force de travail. Mais parce
que sur la force de travail
règne le pouvoir du capital, la
force de travail sera payée
aussi peu cher que possible
parce que, naturellement, le
pouvoir qui règne a la tendance
à acheter si peu cher que
possible. La force de travail
est-elle contenue elle-même dans
le processus économique, ainsi
sera-t-elle rendue peu chère par
le capitalisme.
|
18
|
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/
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- Ce
dont il s’agit
maintenant, c’est que la
force de travail doit
sortir du processus
économique. Seule la
marchandise a le droit
d’être dans le processus
économique. Mais parce
que le processus
économique sera falsifié
ainsi, autre chose peut
aussi encore être en
lui. Voyez-vous, les
socialistes ont, à
travers de nombreuses
années, toujours à
nouveau laissé adresser
l’appel après la
socialisation des moyens
de production. Mais
aujourd’hui il est exigé
que l’on sache, comment
cette socialisation des
moyens de production
doit être exercée. Il ne
suffit pas qu’on laisse
adresser l’appel en
forme abstraite, mais on
doit savoir comment cela
peut être accompli.
Aujourd’hui, nous sommes
si loin que nous pouvons
déjà réaliser de telles
choses, si seulement
nous voulons, si nous
avons vraiment le
courage pour cela.
|
19
|
Voyez-vous,
avant que nous nous entretenions
très exactement sur la position
particulière des moyens de
production dans la vie actuelle
de l'économie – ils sont donc,
pour l'essentiel, le capital -,
il est bon quand nous regardons
en premier encore vers autre
chose.
|
20
|
Aujourd’hui,
des marchandises ne peuvent donc
pas simplement être achetées,
cela signifie ce qui dans
l’organisme social de division
du travail sera produit, mais on
peut encore acheter quelque
chose de tout à fait autre,
qu’aucun humain ne produit, mais
ce qui est là par la nature, ce sont fonds et sols, le foncier. Mais cet
acheter de fonds
et sols, respectivement de
prendre des hypothèques sur le
foncier, est donc seulement un
processus de falsification de
l’ordre économique. C’est donc
quelque chose de tout à fait
autre, que ce que les gens se
représentent en fait là-dessous.
On ne peut en réalité pas
acheter le foncier, car fonds
et sols sont aussi alors seulement de valeur, quand il sera travaillé dessus.
Ce que l’on acquiert par le
soi-disant achat, cela signifie,
ce que l’on reçoit, c’est le
droit exclusif d’utiliser le
foncier. Il s’agit seulement de
cela, de ce droit exclusif, à
utiliser le foncier.
|
21
|
Vous
n’achetez donc pas une
marchandise, en ce que vous
achetez fonds et sols, mais un droit. Et ce
sont les dégâts cancéreux de
l’ordre social actuel que l’on
ne peut pas acheter purement des
marchandises à l’intérieur de ce
processus économique, mais aussi
du travail et des droits. En ce
que l'on peut acheter du
travail, on reçoit la
possibilité de tirer ce travail
dans le processus économique,
cela signifie le mettre à mal.
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05331064064198922051919
Et en ce qu’on peut acheter le
droit d’utilisation de foncier,
on reçoit du pouvoir.
|
22
|
On
doit être au clair là-dessus,
que l’on ne sort absolument pas
de cette calamité, quand on ne
pousse pas radicalement la chose
au corps. Mais très exactement
la même valeur qu'a le foncier
dans le processus économique, ou
mieux dit, la même
signification, ont des moyens de
production terminés, pas des
moyens de production, qui sont
d’abord en train d’être faits,
mais les moyens de production
terminés mis à disposition (NDT
: « fertiggestellt »
littéralement « placés terminés
») qui alors servent à ce
qu’avec eux sera continué à
produire. Ces moyens de
production placés terminés,
ceux-là, on ne peut, en réalité,
aussi pas les acheter. Mais si
on les achète, alors on reçoit
en vérité le droit de les
utiliser exclusivement. Donc on
achète à nouveau un droit. Et
maintenant, vous voyez au mieux
à ces moyens de production, que
quand ils sont terminés, ils
n'auraient simplement pas la
permission d'être vendus, cela
doit cesser que les moyens de
production aient une valeur sur
le marché économique. Quand ils
sont placés terminés, alors ils
sont tout de suite comme fonds
et sols. Maintenant se pose la
question qui contient donc
vraiment une exigence sociale :
comment obtenons-nous que les
moyens de production n’aient pas
plus longtemps une valeur
économique, quand ils sont finis
? Nous l’obtenons seulement – je
l’ai donc déjà dit auparavant -,
parce que tout ce qui
n’appartient pas au processus
économique, on le laisse passer
dans des membres autonomes de
l’organisme social.
|
23
|
Qu’est-il alors nécessaire pour la production ? Un
capital est-il en réalité nécessaire ? Non ! Il
est absurde que du
capital soit nécessaire. Pour
que les moyens de production
puissent être servis, il est nécessaire que du travail spirituel soit là. Chaque
travailleur
comprend naturellement cela, que de la prestation
spirituelle,
du travail spirituel doit être là. Et il comprend aussi
qu'il devrait bientôt cesser de
travailler s'il n’était disponible de la direction spirituelle,
du travail spirituel.
Mais aujourd'hui, il ne s'agit
pas de direction spirituelle,
mais de propriété privée des
moyens de production et de la
rentabilité, de la capacité à
investir à
nouveau le
capital contenu dans les moyens
de production. Il est donc
nécessaire de détacher les
moyens de production du
processus économique, afin qu'à
travers l'ordre social lui-même,
ils puissent toujours atteindre
ceux qui ont les capacités
appropriées et en qui les
travailleurs ont confiance. C’est pourquoi la
triarticulation de l’organisme
social veut l’organisme
spirituel autonome. C’est
simplement un non-sens, quand il est
dit [que, par là, de nouveaux rapports
de possession seront créés…] Dans
cette vie de l’esprit, qui est
donc en liens étroits avec les
autres branches de la vie, sera
donc veillé à ce que les moyens
de production fassent leur
chemin de par le monde autrement
que par l’achat. Et dans ce que
je nomme : l’État de droit – il
n’a en vérité plus rien à voir
avec le vieil État – il sera
veillé, que la force de travail
puisse recevoir son droit. Dans
la vie économique elle-même ne
resteront alors plus que la
fabrication de marchandise, la
répartition de marchandises et
la consommation de marchandises.
|
24
|
Alors,
lorsque nous avons devant nous
un tel processus économique,
nous pourrons nous décider à
réclamer qu’il doive y avoir un
gouvernement de liquidation.
Celui-là se dit alors :
maintenant bien, je dois me
maintenir un certain temps,
parce que le vieux doit se
poursuivre.
|
25
|
Mais
je dois retenir au plus seulement quelque chose comme un
ministère de la police, un
ministère de l’intérieur, plus
loin, un ministère de la
justice, qui amènera aux conditions de
droit par la représentation
démocratique appropriée.
|
26
|
C’est
une calomnie à nouveau quand il
est dit qu’alors, sur le sol du
droit, seuls les érudits de droit régneront.
|
27
|
Non,
c’est le peuple qui régnera, il
y aura une vraie démocratie, qui
se déploiera. Le gouvernement
doit être un gouvernement de
liquidation vers la gauche et
vers la droite, qui d’un côté
transfère la vie spirituelle
dans sa propre administration et
de l’autre côté transfère la vie
économique dans sa propre
administration. Le gouvernement
de liquidation aura à saisir
l’initiative ainsi qu’elle crée
un sol libre pour la vie
économique, ainsi que puisse
apparaître une véritable
socialisation dans la vie
économique à partir des forces des valeurs
qui régulent des marchandises,
cela signifie les prix
nécessaires pour un sain
maintien de la vie.
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|
28
|
Voyez-vous,
je sais, évidemment, que lorsque je
discute de quelque chose comme
ça, les gens disent toujours, de
toutes sortes de points de vue
différents, "Oui, il s'exprime
si vaguement. - Je’aimerais juste savoir comment
quelqu'un devrait s'exprimer de façon
précise sur quelque chose qui
est un domaine infini. On peut donc seulement attirer l'attention sur
ce qui repose
en fait
réellement à la base des choses. Mais j'ai
toujours l'espoir que – tout de suite pour ceux qui ont
acquis un certain sentiment
intérieur de la vérité sur cette
question à travers les
difficultés de leur vie – aimeraient voir, que ce qui est
présenté ici soit basé sur une
vision vraiment approfondie de
l'ensemble du processus de
production et de consommation.
Et seulement
à
partir d'une telle vue, on peut progresser à l'action. À cause de
cela, cela seul est le
vraiment pratique, tandis que ne sont de vraiment pratiques ceux qui font toujours des
lois ainsi
ou
qui façonnent
des
institutions ainsi qu'un trou est fermé
et un autre est ouvert par cela.
|
29
|
05331065066198922051919 On peut donc très bien
aménager une entreprise
économique, quand on la laisse
capitaliste, cela signifie,
laisse toute l’économie
capitaliste. Alors, il sera
peut-être possible dans les
entreprises économiques uniques,
qu'arrive même pour les
travailleurs, ce que si joliment
on nomme un plein contrat de
travail, mais qu’alors aucune
plus-value ne sera plus produite. Là viendra
cependant Walter Rathenau, et il
dira : la plus-value n’est là
pour rien d’autre que pour la
réserve, donc pour
l’amélioration continue des
moyens de production et
l’agrandissement de
l’entreprise. Tout ce
qui de plus-value
est produit va
de nouveau dans l’entreprise. –
J’aimerais alors purement savoir
de quoi vivent ceux qui ne
collaborent pas, mais perçoivent
quelques tantième ou semblable,
quand tout retourne dans
l’entreprise. Maintenant oui, on
peut donc laisser parler de
telles gens. Mais bien plus
importante est encore toute
autre chose.
|
30
|
Supposons
que toute la plus-value
soit répartie entre les
travailleurs. Croyez-vous
qu’alors, si le vieil ordre
capitaliste demeurait et que
dans une entreprise la
plus-value était répartie entre
ceux
qui travaillent, qu’alors sans
plus-value est besoin d’être
travaillé ? On peut, quand on ne
socialise pas l’économie, malgré
tout en
extraire
une plus-value. Alors, elle ne
sera seulement pas retirée du
salaire des travailleurs, mais
alors les consommateurs devront
la payer. Il
ne s’agit pas qu’aucune
plus-value ne soit produite,
mais de ce que le producteur ne
la paie pas…, le consommateur
doit la payer.
|
31
|
Mais
qui est-ce ? de nouveau aussi le
travailleur. Si vous prenez aussi la
plus-value donc avec votre salaire, ainsi
vous devez à nouveau payer comme
consommateur ce que vous vous
êtes obtenu. Vous bouchez
un trou, vous ouvrez de nouveau
l’autre.
|
32
|
De
ce cycle non naturel de la vie
de l’économie, on ne peut jamais
sortir, quand on n’a pas écarté
la cinquième roue de la voiture,
qui n’est là que pour que les
gens qui n’ont pas travaillé
puissent extraire quelque chose.
Cette
cinquième roue porte donc le nom
de capital. Et l’on ne sort pas
de ce cycle, quand on n’institue
pas un rapport immédiat entre
les moyens de production et les
travailleurs spirituels d’un
côté et les travailleurs
corporels de l’autre côté. Quand
on ne veut pas cela, quand on ne
jette pas dehors cette cinquième
roue de la voiture, qui sert
seulement à ceux qui ne
travaillent pas, ainsi on
n’arrive à aucune socialisation.
|
33
|
Comme
vous trouverez que la chose
principale qui est décrite dans
mon livre est que soit vraiment
ambitionné de purger ce qui est
capital
de
la vie de
l’économie,
et ce qui est un rapport de
contrainte du travail. Cela, on
ne le peut pas autrement, qu’en
ce
qu’on
crée un sol de droit, sur
lequel, indépendamment de la vie
de l’économie, le travail
sera réglé/réglementé, et que l’on crée un
sol de
l’esprit,
sur lequel les facultés humaines
individuelles seront réglées/régulées indépendamment de la
vie de
l’économie.
Alors,
elles s’écouleront de la manière
correcte dans la vie économique.
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|
34
|
Celui
qui envisage
cela
ne sera pas très impressionné
lorsque les gens viendront et
diront : Oui, tu veux détruire l'unité de la
vie sociale en ce que tu veux la diviser
en trois parties. —
|
35
|
Non,
je veux tout
de suite établir cette unité, et ces humains qui parlent de la division de cette unité, comme
l'auteur idiot de l'article
d'hier dans le Süddeutsche
Zeitung, ils croient que je veux découper
un canasson. Je ne veux pas découper
le canasson, mais ils croient que je découpe
le
canasson quand je ne le mets pas sur
un seul pied. Ce dont il s’agit pour les gens, c'est
que le canasson est seulement
alors une
unité lorsqu'il se tient sur une
patte. Mais le canasson doit se tenir sur
quatre pattes. Je ne veux pas découper
l'organisme social, mais le
placer sur ses trois pattes saines. Par cela, je veux tout de suite le
façonner à quelque chose
d’entier.
C'est de
cela
qu’il
s’agit.
|
36
|
Maintenant,
je vous ai de nouveau dit quelques choses
sur la façon dont il faut saisir les choses, mais d'un
autre
côté que
celui que j'avais déjà utilisé sinon dans les conférences.
Je voulais seulement introduire
l'actuelle soirée, et j'espère que
beaucoup de choses seront dites
parmi vous qui pourront nous
faire avancer ce soir. Nous
devons progresser précisément
dans le sens d'un véritable
démantèlement du capitalisme et
d'un véritable démantèlement du
travail forcé.
|
37
|
Discussion
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38
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05331067071198922051919
Monsieur
Biel pose 2 questions
: 1.
À
la mise en œuvre d’une
nouvelle forme de vie
économique de la sorte,
la démocratie est-elle
une nécessité, ou est-ce
correct,
sous condition que
justement un contexte de
la sorte n’est pas à
introduire par la
démocratie, d’utiliser
le pouvoir/la
violence
? Le pouvoir peut-il
dans ce cas, être aussi
un droit ? -
2.
La triarticulation ou la
socialisation est elle
possible sans
considération des
rapports internationaux,
donc sans que tous les
peuples culturellement
développés, qui là
entrent en question,
fassent simultanément
partie du plan avec les
mêmes idées et
exigences ?
|
39
|
Rudolf
Steiner : en rapport avec la
question si pour la mise en
œuvre d’une véritable
socialisation la démocratie est
une nécessité, j’aimerais dire ce qui suit : on
peut dans un certain sens
vraiment dire que jusqu'à
présent une majorité d’humains
n’ont pas encore pu se
réchauffer pour de nouvelles
pensées, mais, comme mon vénéré orateur précédent l’a
déjà dit, seulement de petits
groupes. Seul, on devra tout de
suite être clair sur ce point,
qu’aujourd’hui nous nous tenons
justement devant non pas des
petites, mais de grandes
factures de l’histoire mondiale.
Beaucoup doit devenir autre, et
cela deviendra seulement autre,
si nous nous
consentons
justement, en rapport avec ces
choses les
plus
importantes, à aspirer à quelque
chose d’autre, que ce qui a été
existant jusqu’à présent. Qui
aujourd’hui ne regarde pas purement sur les sillons tracés dans
des temps passés, mais peut voir
aujourd’hui, ce que les humains
veulent, celui-là comptera avec
les plus différents facteurs
réels.
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40
|
Voyez-vous,
le Monsieur, orateur précédent,
a par exemple dit, qu’une petite
caste d’humain a poussé dans la
guerre mondiale . Maintenant,
par moi, dans les prochains
jours, va paraître une petite
brochure sur le déclenchement de
la Première Guerre mondiale,
dans laquelle il va être montré,
combien petit fût le nombre, qui
par exemple, du côté allemand, a
mené la chose. Ce petit groupe
a, à sa manière, entièrement agi
à partir des rapports de la
grise époque originelle. Là ont
simplement été importés dans le
présent de vieux rapports. C'est
avec cela, d’après l’attitude, pas avec les moyens
techniques, qu'il pouvait être gouverné à Berlin
comme il a
été
gouverné, si
n’était
par exemple aucun art de
l’impression de livre, par
lequel la formation et capacité
de jugement a été introduite
dans les plus larges masses.
Mais ce qui a simplement
toujours seulement été géré
ainsi plus loin, n’a-t-il alors
pas vraiment sombré dans l’abîme
par cette catastrophe guerrière
mondiale ?
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41
|
Nous
nous tenons aujourd’hui sur un
autre sol, et aujourd’hui les
humains ne sont justement pas
ainsi qu’ils veulent se laisser
dicter, par de petits groupes,
ce qu'ils ont à faire, et
qu’ils veulent purement échanger
un petit groupe contre un autre
petit groupe. Aujourd’hui, tout un chacun veut participer. Aujourd’hui est le
temps, dans lequel on doit
apprendre la différence entre
régner et gouverner. Il semble donc toutefois que cette
différence n’ait pas encore été
suffisamment reconnue. Régner
doit aujourd’hui le peuple, un
gouvernement a seulement le
droit de gouverner. C’est de
cela qu’il s’agit. Et avec cela
est aussi donné, que dans un
sens sain, aujourd’hui, la démocratie est
aussi nécessaire. C’est pourquoi je n’ai aussi aucun espoir qu’avec les plus
belles idées on puisse atteindre
quelques choses, si l’on veut
les réaliser par de petits
groupes et lorsque l’on n’est
pas porté par la connaissance et
la raison de la véritable
majorité de la population. La tâche la plus
importante,
est aujourd’hui, de gagner la
grande majorité de la population
pour ce que l’on a reconnu
possible comme changement. Ainsi
nous tenons-nous aujourd’hui
devant la nécessité d’avoir, de
manière démocratique, la
majorité de la population pour
ce qui
finalement
sera vraiment atteint de
véritable socialisation.
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42
|
Il
pourrait naturellement y avoir
des temps de transition, dans
lesquels un petit groupe
réaliserait une chose
quelconque, qui ne serait pas
reconnue par la majorité. Mais
ce ne serait donc que de courte
durée. Justement, on doit
devenir clair sur ce point, que
même aujourd’hui déjà l’époque
est là, dans laquelle par la
démocratisation les humains sont
à regarder comme égaux, et à
cause de cela nous devons
fabriquer le sol, sur lequel
tous les humains peuvent être
égaux dans leur jugement, que
nous détachons de ce en quoi les
humains ne peuvent être égaux
dans leur jugement. Pensez quand même une fois, lorsqu’un
quelque enfant à l’école est
particulièrement doué,
d’apprendre à calculer, et vous
voulez le faire musicien, ainsi
vous en
retirez
en
ce
que vous formez faussement
l’enfant, une force toute
particulière à la vie sociale.
Le sain développement de
l’individualité doit justement
être soigné dans l’organisme
social. Là, vous ne pouvez pas
démocratiser, là, vous ne pouvez
que laisser régner la raison
dans la véritable connaissance
humaine. Sur le sol de
l’éducation, du système
d’enseignement, quelque chose de
tout à fait neuf doit
apparaître.
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43
|
Et dans la vie
économique, voulez-vous décider
démocratiquement ? Quelque chose
comme fabriquer des bottes ou des
soupapes ? Là, on doit former des
corporations à partir de
connaissance factuelle en rapport
à la production et la consommation
; là, des intérêts factuels
doivent donner la mesure. À
gauche comme à droite
les purs intérêts factuels doivent
être isolés, alors reste au milieu
le sol de la démocratie sur lequel
rien d’autre ne rentre en
considération que chaque humain
mûr, qui a grandi, à a exiger de
chaque humain qui a grandi, mûr,
comme égal, et d’où alors le droit
rayonne dans la vie de
l’esprit et dans la vie de l’économie. Tout de suite
parce qu’aujourd’hui l’appel après
la démocratie est si justifié,
nous devons reconnaître, comment
la démocratie peut être faite.
Cela n’était pas nécessaire dans
la société capitaliste. Là les
gens se sont aussi nommés
démocrates, mais là ce n’était pas
encore si nécessaire, que l’on
aille si fondamentalement à
l’œuvre avec le concept démocratie
comme aujourd’hui. Aujourd’hui
nous sommes parvenus à un point,
où nous devons nous demander :
parce que la démocratie doit
venir, comment pouvons-nous la
réaliser. – La réponse doit
résonner : seulement parce que
nous la plaçons sur son propre
sol, et ce qui ne peut être
administré démocratiquement, ce
que tous les humains ne peuvent
pas juger, cela sera factuellement
isolé vers
la gauche et la droite.
|
44
|
Il
est
si facile de
comprendre, pourquoi cet
organisme social triarticulé est nécessaire que l’on
doit en fait toujours s’étonner
que les gens aient tant contre.
Si vous demandez : qui est
ouvert et sincère, par exemple vis-à-vis de la démocratie, ainsi
c’est justement l’organisme
social triarticulé, parce qu’il
veut chercher après comment on
peut réaliser la démocratie et
ne veut pas tout mélanger et mettre en désordre, afin qu’aucune démocratie ne puisse être dans l’état
unitaire. Ceux qui laissent
toujours résonner l’appel : « Pour
le trône et l’autel
! » n’ont naturellement fait aucune démocratie. – Mais,
mes très chers participants, ne
feront pas non plus de
démocratie, ceux qui siègent à
la place du Trône : au comptoir,
et à la place de l’Autel
: à la caisse. Une démocratie,
la feront seulement ceux, qui
sincèrement pensent avec la
société humaine et ne veulent
pas porter la démocratie, là où
la
connaissance
factuelle peut être la seule à donner la mesure. À cause de
cela les humains devront déjà
consentir à reconnaître, ce que
toujours ont du reste dit les
socialistes raisonnables, qu’à
l’avenir il devra y avoir de
l'administration factuelle/objective et aucune administration
d’apparence par élection et
semblable. Certes,
il doit être voté, mais au-delà
la technique du vote, on devra
encore apprendre des
choses autres, que celles que l’on connaît déjà
aujourd’hui. Je veux seulement
rendre attentif sur ce que la démocratie doit venir,
mais nous devons avoir un
organisme social tel qu’il
rend fondamentalement possible
la démocratie.
05331067071198922051919
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45
|
Maintenant,
en ce qui concerne les relations
internationales, je dirai
seulement que pendant que cette
guerre mondiale faisait rage,
c'est précisément pour des
raisons d'internationalité que
j'ai élaboré cette triarticulation, car je voyais seulement dans la triarticulation un remède pour sortir
d'une manière ou d'une autre des
terribles dévastations et des
ravages de cette guerre
mondiale. Car si l'on avait été
un observateur attentif à travers des décennies, on
aurait alors reconnu très
clairement que cette catastrophe
moderne, la plus grande de
l'histoire du monde, qui, soit
dit en passant, est encore loin
d'être surmontée, devait se
produire par le jet l’un dans
l’autre
de tout le possible.
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46
|
Illustrons-nous une fois l'histoire avec un
seul phénomène, la question du chemin de fer de Bagdad. Vous savez donc volontiers que cette question du
chemin de fer de Bagdad a joué
un grand
rôle
à
l’intérieur des processus qui ont alors conflué en cette guerre mondiale.
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47
|
Quiconque
étudie les négociations
relatives à la question du
chemin de fer de Bagdad sait à
quel point sont intriqués là des intérêts économiques
de l'impérialisme de capital ou des
impérialismes de capital
et des préjugés nationaux,
chauvins, étatiques, juridiques/légaux. Ainsi, un consortium
financier allemand quelconque croyait déjà avoir la chose,
parce qu'il avait attiré à lui
certaines gens
en
Angleterre, aussi des consortiums
financiers, c'est-à-dire des
personnes imprégnées d'intérêts
de
capital
économique, puis ce qui est de
l’ordre de l'État émergea et embrouilla tout ainsi que les Anglais tombèrent. Alors tombèrent les Français des mêmes
intérêts. Alors
à nouveau ce fut contre les intérêts étatiques allemands, et cela alla donc ainsi de
par
toutes les négociations.
Quiconque connaît la vie réelle
sait justement comment,
dans
la vie moderne, les trois domaines de la vie, la vie de l’esprit, à laquelle appartient
également la vie nationale, la
vie de
l’économie
et la vie étatique ou de droit, se
sont toujours emmêlées
les
unes dans les autres.
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48
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Voyez-vous,
quand je suis venu un jour à
Vienne pendant cette guerre
mondiale - les gens ont jugé
cette guerre mondiale et leur
sort/destin à l'intérieur de
celle-ci selon les points de vue
les plus divers - certains m'ont
dit : toute cette guerre est donc une guerre de cochons.
- Non pas de manière
condamnatoire, mais plutôt de
manière caractérisante, ils voulaient exprimer que l'une des
causes les plus importantes
était le refus de la Hongrie de laisser introduire des porcs serbes. Donc, une affaire purement économique
qui s'est amalgamée
avec
des
questions nationales,
c'est-à-dire spirituelles. C'est ainsi que se
sont formés divers chaudrons de
sorcières dans lesquels s'est
brassé ce qui est alors devenu
la guerre mondiale : toutes
sortes de rapports juridiques,
de rapports prélégaux, de
rapports de classe et autres.
C'est pourquoi celui qui se
tourne vers l'international doit
souligner que le seul salut
qu'il y a dans l'avenir est de particulariser les trois domaines de la vie pour former
un organisme social triarticulé. Alors, les trois domaines
particuliers se soutiendront
mutuellement, alors l'un pointera/indiquera vers l'autre.
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49
|
Les
humains sont parfois d’un entêtement sur
lequel on
pourrait s'étonner. Voyez-vous,
j'ai parlé une fois avec
un humain qui
est un
érudit du droit, qui est même
directeur ministériel, et je lui
ai fait remarquer que lorsque
l'organisme social est triarticulé, les conflits ne
peuvent plus surgir aux
frontières, parce que l'un
n'interfère pas avec l'autre, et
j'ai dit que les conflits d'État
ne surgissent pas aussi vite à
travers les conflits économiques
quand tout n'est pas aggloméré l’un dans
l’autre.
C'est là que les bonnes
relations économiques, par
exemple, aideront à régler les
conflits entre États et du genre. - Oui, a-t-il dit,
mais si vous faites cela, vous
violez quelque chose qui a
toujours été dans l'histoire, à
savoir que les guerres les plus
importantes de l'histoire sont
en fait des guerres pour les
matières premières. Si vous
voulez introduire ce système,
vous éliminerez les conflits sur
les matières premières, et nous
savons par expérience que ces
conflits sur les matières
premières ont toujours existé. -
Je devais lui répondre : oui, si
vous vouliez me confirmer que
j'ai raison, alors cela aurait
un sens pour moi. Mais je ne
comprends pas pourquoi vous me
dites cela comme une réfutation.
- C'est ainsi que les gens sont
aujourd'hui. Lorsque les gens
pensent clairement et
naturellement, ils ne pensent
pas à l'accepter, parce que
leurs idées ont déjà été
déformées.
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50
|
C'est
en référence à l'international
en tant que tel que la triarticulation a été conçue. Elle est la base pour une véritable
socialisation de la vie
internationale. Mais elle a encore une autre
caractéristique particulière.
Car il n'y a aucun mal à ce
qu'un organisme social devienne
triarticulé et que les autres ne
veuillent pas encore. Car si les
autres ne le veulent pas encore,
ceux qui l'ont introduit peuvent
profiter des bénédictions de
l'organisme triparti. Vers dehors, si cela devait les
gêner, ils peuvent donc agir comme une unité. Si
trois parlements sont là, ils peuvent
s'associer pour négocier avec l’étranger,
car les autres ne le permettent
pas encore. Mais ils seront
toujours en avance sur les
autres, car ils réalisent la triarticulation dans leur propre
région. C'est tout de suite ce qui est important,
que l'on ne pense pas vouloir révolutionner le monde
entier, mais que l'on peut
commencer dans une région déterminée. Alors
cela
aura
un effet très contagieux, et
j'en suis certain, lorsque des
conditions vraiment saines se
présenteront dans une région.
Cela aura un effet très
contagieux. C'est ce qui
contribuera à
l'internationalisation. Il faut
juste penser de manière
pratique. La seule chose qui
pourrait arriver maintenant
serait que l'Entente nous
empêche d'introduire ces
bénédictions, afin que nous ne
puissions pas donner l'exemple.
Mais nous devons faire preuve de
courage et d'énergie précisément
dans ce que nous sommes en état de créer comme nouveau. C'est
peut-être grâce à quelque chose
comme cela que nous pourrons
combattre les fortes puissances
impérialistes capitalistes.
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51
|
L'orateur
Mittwich demande : 1. Comment
l’imposition
des
humains sera-t-elle
possible à
l'avenir dans la manière économique
socialiste ? - 2. Comment
allons-nous nous socialiser ?
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52
|
05331074076198922051919 Rudolf
Steiner : avec
l’indication sur la
démocratisation et sa
signification dans le temps de
transition, je ne crois pas que
les deux précédents orateurs
vénérés ont vraiment apporté
quelque chose se différenciant
vraiment de mes explications.
Peuvent naturellement pénétrer
des malentendus dans l’un ou
l’autre cercle, mais vraiment,
quelque chose de différent, de
ce que j’ai dit, n’a pas été
présenté en fait.
|
53
|
Voyez-vous,
vous devez considérer comme
justement un fondement de toute
l’impulsion de triarticulation,
qu’elle vise notamment partout
sur la réalité, qu’elle ne
théorise pas du tout. C’est en
fait que ce qui se trouve dans
mon livre sur la question
sociale – si j’ai maintenant la permission de m’exprimer un peu
paradoxalement -, n’est pas une
fois si
important
que ce qui immédiatement se
tient dedans, mais ce qui se
passe, lorsque l’on y va, de
réaliser, ce qui se tient
là-dedans., les gens
remarqueront que toutes sortes
de choses en sortent, desquelles
ils ne se sont fait aucune
représentation avant, justement
les choses, qui aujourd’hui sont
promues inconsciemment par les
humains véritablement au
travail et productifs. Et dans
un cas spécial, c’est le cas
avec la démocratie.
Naturellement, pour l’époque de
transition une très
significative question sera
celle-ci : si nous obtenons
maintenant vraiment une majorité
suffisante, et je la tiens pour
l’unique saine, car avec de
petits groupes, ne se laisse
justement rien maintenir dans la
durée, si nous recevons une
majorité suffisante pour quelque
chose de vraiment réalisable,
alors la question apparaît
naturellement à partir des rapports concrets concernés, elle ne
peut qu’en venir : de quelle
manière complimente-t-on alors
plus ou moins clairement – vous
savez donc, ce que je peux
penser avec cela -, comment
remercie-t-on ceux dont on
souhaite qu’ils ne soient
maintenant plus là comme
dirigeants ? Cela est
naturellement une question de
transition significative et je
crois, quand une majorité
vraiment relative – je veux même
dire, une majorité suffisante,
il dépend davantage de ce que ce
soit un nombre d’humains, qui
donne le décisif et peut porter la
chose, qui y est de conviction,
de raison et pas par suivisme,
pas sur autorité – est là, alors
on trouvera aussi la forme, dans
laquelle peut être atteint le
neuf.
|
54
|
Mais
voyez-vous, la question que donc
déjà très joliment Monsieur
Mittwich a discutée ici,
m’apparaît ne pas être traitée
si pratiquement, en particulier
quand je me représente, que donc
les choses doivent justement se
jouer dans l’espace, pas dans nos têtes, pas
dans nos pensées. Monsieur
Mittwich a dit avec droit :
aux questions de destin de
l’Allemagne, parmi les grandes,
sérieuses questions du présent,
n’ont le droit de participer que
ceux qui sont des travailleurs
productifs, ceux qui d’une
manière quelconque sont vraiment
actifs productivement. – Je suis
parfaitement d’accord. Mais
voyez-vous, la société humaine
se tiendrait mal là, si la
majorité des humains n’était pas
productive, si elle était
inactive. La majorité est bien
active productive. Et si l’on
avait seulement toute la
majorité active productive, si
celle-ci formait seulement
vraiment une majorité, alors
nous serions subtilement dehors.
Alors, seraient fortement dans la minorité, ceux qui sont productivement
inactifs : les parasites de la
société.
|
55
|
Maintenant
la chose est ainsi avec l’organisme triparti que tout certainement
seulement les actifs productifs,
donc ceux qui produisent
vraiment quelque chose et qui signifient quelque
chose pour la société,
s’approprieraient ce qui repose dans ses impulsions.
S’ils se l’appropriaient, nous
pouvons nous reposer sur ces
gens, et la minorité qui ne se
l’approprie pas ne rentre pas en
considération. Par l’adoption
d’un vraiment synthétiquement raisonnable, nous
recevons justement dans la
pratique une majorité, sur
laquelle on peut compter.
|
56
|
Eh
bien, je pense que la chose
elle-même agira, que si elle est
adoptée, la majorité d’actifs
productifs se fera valoir. Mais
comment veut-on faire passer une
chose quelconque sans que l’on
puisse s’appuyer sur la majorité
des actifs productifs, cela je
ne le vois pas encore dans la
pratique. Avec ce que l’on érige
l’exigence que seuls les actifs
productifs doivent prendre part
au destin de l’Allemagne, avec
cela ce n’est pas encore fait.
La chose ne devient pratique que
lorsqu’on remarque par quoi les
actifs productifs peuvent seuls
former une majorité. Les
parasites seront déjà éliminés,
si nous pouvons nous tenir à
l’organisme social triarticulé.
Car celui-ci amènera une
véritable socialisation, et ceux
qui sont les parasites
improductifs de la société –
ceux-là peuvent être entièrement
sûrs -, ils ne pourront pas
trouver de goût à cette
socialisation. Ils devront
retomber dans leur inactivité –
maintenant, ils sont déjà dedans
– mais aussi dans l’inactivité
en rapport à leur voix et ainsi
de suite.
05331074076198922051919
|
57
|
N'est-ce
pas, économiquement,
c'est de la contrainte qui se
laisse toutefois exercer par le capitalisme, je
l'ai suffisamment expliqué. Mais
cette coercition cesse d'exister
lorsque nous la rendons
inoffensive en assurant le
démantèlement du capitalisme.
C'est pourquoi je ne comprends
pas comment les gens continuent
à mélanger ce qui est bon pour
le présent et ce qui est bon
pour l'avenir, qui doit vraiment
être tout proche, car nous
n'avons pas beaucoup de temps.
Pour le
présent,
on peut
donc
parler de ce
que
les capitalistes peuvent nous lier la gorge,
mais c'est tout de suite ce que nous voulons
empêcher. Ainsi
nous
ne pouvons pas nous penser les conditions que
nous essayons de mettre de côté. C'est pourquoi il
n'est pas exact que,
soit objecté, que les capitalistes
auront le pouvoir. Ils ne
l'auront justement
pas
si nous allons de l'avant de la
manière indiquée par l'organisme
social triarticulé. Par cela il leur sera
justement pris. Et finalement, pour qui y regarde de
plus près aujourd'hui, la
question se pose ainsi : oui, le
capital en tant que tel,
principalement en tant que pouvoir économique, est-il
vraiment encore si
extraordinairement puissant
aujourd'hui sur de vastes
territoires/domaines ?
|
58
|
Voyez-vous,
je veux vous éclairer quelque chose par une comparaison.
J'étais une
fois
dans une famille qui avait un bien gros chien. Et
soudain, après que la femme de
la famille eut longuement
regardé ce chien d'un air très
pensif, elle vint à une étrange pensée.
Elle dit que si ce chien prenait
soudainement conscience de sa
force maintenant, et qu'il
l'utilisait, alors il pourrait
tous nous déchirer. Mais il est
tellement apprivoisé, et nous ne
sommes vraiment sauvés que par
le fait qu'il s'est habitué à
l'apprivoisement. - Voyez-vous,
une grande partie de la force du
vieux capitalisme est déjà très minée aujourd'hui.
|
59
|
On ne pense seulement pas à tout ce qui est déjà sapé, tout ce qui
est encore maintenu aujourd'hui
à
l’apparence
que les anciens
rapports sont perpétués. Oui,
voyez-vous, si après la
révolution allemande - et les
comparaisons sont toujours
trompeuses, la comparaison ne
devait être qu'une expression
des rapports de force - ceux qui
sont alors arrivés avaient fait
apparaître en eux-mêmes qu'ils
avaient pris conscience de la
puissance qui réside dans le
bulldog, s'ils ne s'étaient pas
laissés hypnotiser en
s'embrouillant dans les
anciennes méthodes, alors nous
serions déjà plus avancés
aujourd'hui.
|
60
|
05331077080198922051919 Maintenant,
des questions spéciales sont
donc, tout
de suite
chez les humains pratiques, pas
toujours si faciles à répondre.
Je veux vous dire pour quelles
raisons. Aux questions spéciales
est à répondre notamment d’après
les conditions une fois comme
ci, une fois comme ça.
|
61
|
Les
choses peuvent être manipulées
tout à fait différemment, et il
n’est pas toujours nécessaire
qu’elles soient toujours faites
de la même manière.
L'humain-programme, le
théoricien, il est
habituellement si intelligent
qu’il invente un programme
socialiste jusqu’au
point sur
le
"i". Il y a toujours eu de tels
humains. Mais il ne s’agit pas
de cela, mais de ce que l’on
montre comment le sol doit être
formé, pour que les humains
eux-mêmes puissent socialiser,
afin qu’ils puissent se
retrouver dans le socialiser.
|
62
|
Je dois toujours de
nouveau accentuer : je ne me sens pas plus
intelligent que les autres en
rapport aux particularités, mais
j’essaye de donner des suggestions
sur comment, de chaque humain,
peut sortir ce qui peut contribuer
à la socialisation. À cause de
cela, j’aimerais que les humains
se placent sur trois sols. Les
humains ne seront donc pas
articulés en trois états, mais eux
tous se tiendront dans chaque
domaine. Et ce sont les humains
qui formeront l’unité. À cause de
cela, j’aimerais tant pénétrer
dans la communauté d’idées des
forces, que la socialisation
puisse vraiment être vraiment
faite par les humains. Alors, nous
découvrirons aussi sous les
nouvelles conditions un système
d’imposition juste. Nous n’avons
pas le droit d’oublier : nous ne
pouvons pas découvrir des
statistiques d’actifs actuelles un
juste principe pour l’imposition,
afin que nous travaillions quand
même à le mettre sur un tout
autre sol. N’est-ce pas,
toutes ces choses comme l’impôt
sur les revenus, la taxe à la consommation et
ainsi de suite, elles seront
posées sur un tout autre sol à
l’avenir.
|
63
|
Lisez
une fois dans mon écrit sur la
question sociale. Là vous verrez
que donc dans l’avenir, maint
sera tout autrement.
|
64
|
Ainsi,
par exemple, le père de famille
se tient de toute autre manière
dans l’organisme social que le
célibataire, et d’ailleurs parce
que, si l’État de droit se forme
vraiment comme je le suppose,
alors chaque enfant possédera un
droit à l’éducation.
|
65
|
Alors,
la situation n’est pas celle que
le père de famille doit partager
son maigre salaire sur une
grande famille, pendant que le
célibataire peut utiliser tout
pour lui. Les conditions
deviendront tout autres.
|
66
|
[
Interpellation : Et les autres
articles de consommation
courante/de besoin ?] Le droit
aux articles de consommation
courante en est un qui va de
soi. C’est donc assuré parce que
le processus économique en est
un réel. Chacun qui produit
quelque chose aura simplement
par le processus économique la
possibilité, qui est bien plus
sûre qu’un droit abstrait, de se
procurer les articles de
nécessité. Ce qui doit être
suscité par l’émancipation de la
vie économique est que l’on a
tant que cela suffit. Le besoin
sera mieux satisfait que l’on
ait un droit à l’article de
nécessité et en cela assez dans
le porte-monnaie. C’est ce qui
concerne le droit aux articles
de nécessité. Cela n’est en fait
pas une expression utilisable,
car elle est non significative
dans la réalité, quand on pense
vraiment à une réalisation d’un
organisme social triarticulé.
Car il sera fabriqué notamment
ce qui, à partir d’un certain
âge, place aussi vraiment à
égalité avec un autre humain.
|
67
|
N’est-ce
pas,
le revenu en tant que tel, cela
n’a pas besoin du tout sous
conditions, justement dans une
communauté vraiment socialisée,
d’être donnant la mesure de ce
que l’on peut utiliser. Car il
est absolument
possible,
que l’humain parce qu’il a
maintenant fourni un, nommons
cela un travail de qualité,
encaisse plus qu’un autre ; il
n’a pour cela pas plus pour sa
consommation qu’un autre, il
doit le débourser à nouveau de
la manière appropriée. Il ne
s’agit pas de considérer
particulièrement à l’avenir ce
concept d’encaissement et de
consommation, mais il s’agit –
parce qu’un humain doit être
placé économiquement
équitablement en rapport des
autres humains -, de ce qu’il
deviendra possible à l’avenir,
qu’absolument l’État aussi comme
encaissant l’impôt, soit
déconnecté du processus
économique.
|
68
|
Voyez-vous, un concept
devra disparaître complètement
dans l’avenir, le concept de
personnalité juridique, aussi la
personnalité juridique économique.
Il devra en fait ce qui devra être
payé comme impôts, être à payer
par des humains individuels, car
dans l’État, dans l’État
démocratique, sur le sol, sur
lequel le droit doit vivre,
l’humain individuel se tient en
face de l’humain individuel. Les
humains peuvent seulement être
égaux, lorsqu’un humain se tient
en face d’un autre comme
individuel. Sur le sol de la vie
économique et sur le sol de la vie
spirituelle, il doit y avoir des
corporations. Sur le sol de
l’État, il peut seulement y avoir
un droit qui est le même pour tous
les humains, cela chaque humain
majeur peut aussi le deviner. L’équivalent
de cela est aussi que
chaque personne privée, que chaque
individu est seulement le porteur
de l’impôt. Cela peut être
institué proportionnellement ainsi
que jamais ne se produit
d’injustice, mais cette
proportionnalité ne sera pas
nécessaire, si vraiment la
compensation entre les humains est
là. La question fiscale sera alors
quelque chose de tout différent. À
cause de cela les choses,
desquelles il s’agit et qui
peuvent être demandées
aujourd’hui, valent plus pour le
stade de transition. Là il s’agit
naturellement de ce que l’on
prépare progressivement la route
vers l’imposition de l’humain
individuel, non à l’imposition de
complexes […] Naturellement doit
aussi être faite une taxe sur la
consommation, avec laquelle je ne
pense pas aux impôts indirects,
qui sont injustes. Donc, une taxe
sur la consommation doit être
faite, cela signifie qu’à celui
qui consomme beaucoup d’argent,
doit être naturellement plus tiré
qu’a celui qui ne consomme pas
beaucoup, car quand l’un se met
l’argent dans le sac de paille, il
n’a pas de signification pour la
vie sociale. Il obtient de la signification
seulement quand il est déboursé.
|
69
|
Ce sont naturellement de
telles questions spéciales, qui
aujourd’hui, parce qu’elles sont
des questions pratiques
particulières peuvent seulement
recevoir des réponses toujours très
insuffisantes, parce qu’aussi les institutions ne
peuvent pas encore être bonnes
dans la phase de transition. Quand
nous trouvons une manière de penser qui rend possible de
partager justement ce qui revient
à l’État, alors nous trouverons
aussi un chemin où nous imposerons alors
plus celui qui aujourd’hui encore
a un haut revenu que celui qui a
moins. Et ce que Monsieur Mittwich
a dit en rapport avec le futur,
cela peut seulement être réalisé quand tout
sera là qui peut être créé par la triarticulation.
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Une
question très réelle est comment
est
à penser
la réalisation de la
socialisation. Maints disent qu'elle pourrait
seulement
être recherchée
par
un accroissement de la production. Oui,
mais là
viennent
vraiment d'autres choses en considération. À cet égard, il n'y a
pas encore beaucoup de clarté
dans l'humanité actuelle. Voyez-vous,
j'ai dit un jour dans une
conférence - devant
les ouvriers de Daimler, je
crois - que la particularité du
développement récent de
l'humanité est que, par le biais
des machines, le nombre de
travailleurs sur la Terre
entière ne correspond pas au
nombre de personnes donné dans
l'encyclopédie comme population
de la Terre. Cela donne
environ 1500 millions de
personnes, mais en réalité, si
l'on compte la population
active, c'est 2000 millions,
soit 500 millions de plus. C'est
un fait particulier. Je
ne prétends
naturellement pas qu'il y a des
fantômes qui courent partout, qui aussi ne
travailleraient pas s'ils couraient
partout, mais c'est ainsi parce que nous avons
des machines et que nous pouvons
comparer ce qui est produit
économiquement avec
l'utilisation de machines,
contrairement à l'Orient, par
exemple, où il n'y a pas encore
autant de machines, où l'homme met plus la main. Par
cela, on est déplacé dans la
possibilité
de calculer que ce qui est fourni sur la terre entière
depuis l'avènement de la machine
correspond justement à 500 millions de
personnes. Pensez seulement à la
quantité de travail et de
puissance productive qui
pourrait être économisée si elle
était réellement utilisée de
manière sensée. Mais,
curieusement, on m'a répondu :
oui, j'aurais eu raison de dire
que la machine aurait créé 500
millions de personnes
imaginaires, c'est-à-dire 500
millions de personnes de plus
qu'en réalité, que le travail
serait effectué par 2 milliards
de personnes, mais que les
besoins des gens auraient
augmenté à l'ère de la machine,
et que cela serait à nouveau
égal à ce que ce fût dans le
passé. - C'est une objection qui
est très souvent formulée, à
savoir que lorsque la puissance
productive est augmentée, les
besoins augmentent également. Un
trou est fermé, un autre est
ouvert. Mais en réalité, c'est
différent. Tout ce qui peut
conduire à la rationalisation, à
la riche structuration du
processus de production, doit
être pris en considération.
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Il
faut notamment éviter de faire
des erreurs de production comme
celles qui ont été commises,
disons, en Allemagne. L'une
d'entre elles - et il y en a eu
beaucoup - est que dans les
années bien avant le
déclenchement de la guerre
mondiale, deux fois plus de
charbon a été utilisé pour
l'industrie allemande qu'il
n'aurait été nécessaire. Tant de
ressources ont été utilisées
inutilement, alors qu'elles
auraient pu être utilisées à
d'autres fins. C'est précisément
sur ce point qu'il est important
que nous ayons des humains dans le processus
économique qui ont grandi à la situation
actuelle. Mais nous ne les avons pas. Les humains sont peut-être
capables de penser en termes
techniques très avancés en grand style, par contre nous n'avons pas
vraiment de personnalités dirigeantes économiquement ; nous en manquons. Le
processus économique n'est pas
vraiment organisé comme il
devrait l'être, car les gens
n'ont aucun présentiment de combien il s’agit tant que les forces
productives ne soient pas
inutilement claquées dans l'air.
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J'ai
déjà
souvent
utilisé un exemple grotesque
dans ces conférences. Il n'est
pas rare aujourd'hui qu'un jeune
blaireau doit écrire sa thèse de
doctorat après avoir accompli l’université.
Je décris
maintenant
un exemple concret. Un jeune humain a été chargé par son
professeur d'écrire sa thèse de
doctorat sur les virgules chez Homère - que,
du
reste,
il
n’y a
pas. C’est
naturellement un travail qui ne
contribue pas la moindre chose au processus social.
Les gens qui sont hypnotisés
par la pensée scientifique prennent mal que l’on dise une telle chose. Mais
cette question doit être poussée sous la lumière économique. Économiquement, cela
vient en considération, que ce jeune homme a
besoin d'un an et demi pour
faire le travail. Pendant ce
temps, il doit manger, boire et
s'habiller. Qu'il
le
puisse
rend nécessaire que tant et tant d’humains fournissent
du travail pour sa nourriture et
sa boisson, mais il gaspille/claque/pulvérise sa
force
productive, il ne fournit rien pour la société. Il
devient un parasite de la vie
sociale par
ce
que les gens appellent "la
science libre et indépendante".
Ce n'est qu'un exemple. Mais de telles choses où l'on peut être très
appliqué,
mais
finalement improductif, de
telles choses abondent dans
notre processus de production,
dans toute notre vie sociétale.
La question se pose donc :
comment obtenons-nous
donc cela sorti ? Nous ne l’obtenons pas sorti sans placer la vie spirituelle sur
son propre sol. Se tient -elle
aujourd'hui
sur son propre fond et sol ? Là
où on
l’attaque,
là on sent le sol malsain. D’où
viennent donc les nombreux
humains qui seront lâchés là sur
la population travailleuse et
qui là devraient diriger et
régir ceux qui là
travaillent ?
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Dans
mes conférences, j'ai déjà souvent cité l'exemple
d'un certain conseiller de
gouvernement, M. Kolb. Ce
Regierungsrat Kolb, il ne faisait pas comme beaucoup
d'autres, qui se laissent pensionner après un certain
temps, mais il est allé en
Amérique et y a travaillé parmi
des ouvriers, d'abord
dans une usine de vélos, puis
dans une brasserie. Puis il a
écrit un livre, "Comme travailleur en Amérique"
(«Als Arbeiter in
Amerika»). Dans ce livre, vous
lisez la belle phrase suivante :
"Dans le passé, quand je voyais
une personne dans la rue qui ne
travaillait pas, je me disais :
"Pourquoi cette crapule ne travaille-t-elle
pas ? Aujourd'hui, je vois les
choses tout à fait différemment.
Aujourd'hui, je sais que les
choses inconfortables de la vie
sont encore assez confortables
dans la
chambre d'étude.
- Maintenant,
voyez-vous,
cet homme a atteint le rang de
conseiller du gouvernement. Il a
donc très
certainement
étudié dans nos ateliers actuels
de
l’esprit,
mais il n'avait aucun pressentiment de la vie, aucun pressentiment du travail. La vie est
aujourd'hui dirigée par de telles gens ! On n'a pas idée à
quel point nos conditions de vie
en dépendent ! Mais ces
conditions ne devraient-elles
pas être malsaines ? Oui, je
vous demande seulement de
considérer que l'humain est vraiment dépendant
de ses pensées. Ce qui est dans
la
tête
n'est pas indifférent, c'est
contagieux, cela infecte l'humain tout entier, surtout
quand il s'agit de lui dans les
années de développement. Et
maintenant, je voudrais vous
dire quelque chose : les
établissements d'enseignement
d'aujourd'hui veillent-ils à
former des humains qui comprennent
ensuite quelque chose de la vie
sur le sol de laquelle le
travail est effectué ? Non, ce
sont des conditions toutes différentes. Et dans les têtes de ceux qui sont
aujourd'hui libérés de nos établissements
d'enseignement, quelles sont les
pensées qui y vivent ? Il y vit les pensées que les gens
absorbent, par exemple, par le
biais de la langue grecque. Mais
une langue est le reflet clair
de la vie extérieure. La
grammaire, la formation des
mots, même le ton de la voix, et
tout le reste sont tirés de la
vie. La langue grecque, quand je
m'en imprègne, fait que je me retrouve dans la vie
grecque. À cette époque, seuls
ceux qui pratiquaient la
politique, l'art ou la science,
ou qui géraient peut-être même
l'agriculture, étaient autorisés
à être des hommes libres. Tous
les autres n'étaient pas libres.
Maintenant, en reprenant le
grec, tout est orienté vers
cela. Les personnes qui sortent
des établissements
d'enseignement aujourd'hui en
ressortent avec des pensées qui
ne peuvent s'appliquer qu'à un
tel ordre social, dans lequel
seules quelques personnes sont
libres, mais la plupart ne sont
pas libres. Les gens ne
réalisent pas ce qui se passe
inconsciemment, ce qui les
submerge. C'est pourquoi la vie
de
l’esprit
doit être libérée, afin que nous
n'ayons pas de capitalistes et
leurs serviteurs/valets comme dirigeants spirituels, mais que la direction spirituelle aille à la vie économique.
N'est-il alors
en fait pas
absurde – il
s’agit donc maintenant affaire de la "grande addition/facture" – n’est-il alors pas
absurde que
nos dirigeants spirituels ne le fassent pas comme les
Grecs ? Les Grecs ont appris
pour leur vie dans leurs
établissements d'enseignement.
On peut critiquer cela
aujourd'hui comme on veut, mais
c'était justement
la
vie à l'époque. Aujourd'hui, cela n’a pas permission
d’être
la vie ! Nous n'apprenons pas ce
qui est nécessaire pour notre
vie, mais nous laissons notre
jeunesse apprendre ce qui était
nécessaire pour la Grèce
antique.
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Oui,
voyez-vous, à ces bases pour une
socialisation saine, les humains d'aujourd'hui ne
pensent pas encore. Mais c'est
nécessaire, avant toutes choses quand il sera parlé
d’une correcte organisation de la
production, qui est bien compliquée
aujourd'hui. Ainsi, nous devons apprendre
aujourd'hui à envisager, par exemple, combien grande une usine de production
à
la permission d’être. Car voyez-vous,
ce qu'a dit M. Mittwich est
tout à fait vrai pour une usine
de production trop petite. Elle ne peut naturellement pas subsister, parce qu'il
appartient à un ancien ordre
économique. Mais nous ne devons
pas permettre que les usines de
production deviennent trop
grandes pour des raisons
purement économiques, et d’ailleurs parce que les exploitations trop
petites - et je dois le dire
aujourd'hui en tant que loi
économique - les exploitations
trop petites feront à l'avenir
mourir de faim ceux qui y
travaillent. Les trop grandes exploitations entraîneront une famine de ceux qui devraient acheter ce qui sera produit dans ces exploitations. L'usine/l’exploitation de production doit
avoir une certaine taille, et
cette taille peut seulement être établie si, à
l'avenir, une
juste balance est trouvée entre la
consommation et la production
par des humains qui comprennent
quelque chose. Les intérêts de
la consommation sont toujours
tels qu'ils veulent s'étendre.
Les coopératives de
consommation, vous le verrez
toujours, ont intérêt à devenir
grandes. Les coopératives de
production veulent toujours
devenir plus petites. La compensation correcte est créée
par ce que la production et la
consommation effectuent ensemble. De telles
entreprises verront alors le
jour, qui
auront une grandeur appropriée
ainsi que vraiment l’humain
actif spirituellement puisse
œuvrer au salut avec l’humain
travaillant avec lui
corporellement et il en proviendra une
aisance naturelle qui pourra
assurer aux larges masses un
être-là/une existence digne de
l’humain.
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Donc,
voyez-vous, la question n'est
pas si simple. Il est nécessaire qu'on envisage qu’il est malsain quand quelqu’un dit
que si toute la production est fournie par la machine - comme
le monsieur me l'a dit cette fois là - qu’alors aussi les besoins augmentent.
C’est
une
question, si c'est une situation
saine, si les besoins ont la permission de
grimper,
ou si on ne devrait pas
envisager la possibilité de
soulager l'homme du travail,
afin qu'il puisse trouver
quelque tranquillité. Cela peut aussi contribuer à une correcte régulation des prix.
Souvent, les humains ne voient pas les
choses les plus simples. J’aimerais vous donner un exemple
: une fois, je vins en une dispute amicale
avec quelqu'un à propos du
gribouillage
de
cartes postales. Je
disais : "Je n'aime pas
écrire des cartes postales,
parce que la plupart du temps,
elles ne sont qu'un caprice et
quelque chose d'inutile. Et je
pense que je peux sauver tous
ces facteurs qui doivent monter
et descendre les escaliers qui
montent et descendent les
escaliers. Je veux leur épargner
ce travail. L'autre a dit : "Ce
n'est pas juste, parce que
d'abord j'ai un plaisir quand je
peux donner du plaisir à
quelqu'un d'autre avec la carte.
- Eh bien, cela peut toujours s’entendre. Mais il a ensuite
déclaré : "Ensuite, les postiers
actuels ne suffiront bientôt
plus et il faudra en employer
davantage. Ainsi, quelqu'un aura
à nouveau du pain grâce au fait
que j'écris beaucoup de cartes
postales. - J'ai alors dit :
"Mais réfléchissez à ce que vous
êtes en train de dire
maintenant. Pensez-vous que vous
pouvez augmenter la quantité de
pain, ne serait-ce que d'un
gramme, en employant des
personnes pour transporter des
cartes postales ? La quantité de
biens de consommation
nécessaires pour le même nombre
de personnes n'est pas augmentée
en transportant les cartes ! On doit quand même distinguer entre la force de production,
qui doit être transformée en
travail, et les
forces
entièrement
improductives.
Et cette phrase horrible qui est
souvent utilisée, selon laquelle
nous devons créer du travail
pour que les humains puissent être
employés, n'a aucun sens si nous
créons quelque chose d'entièrement improductif.
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Il
s’agit donc
que tout
de suite par une socialisation
synthétiquement raisonnable la production ne soit
pas simplement augmentée
aveuglément, mais qu'un
équilibre adéquat soit établi
entre la consommation et la
production. Vous voyez, il est
tout aussi nécessaire que nous
développions aujourd'hui la
bonne volonté de nous éduquer
sur ces choses. Car si nous
continuons à penser en ces concepts terribles, qui sont
utilisés pour penser en termes
d'ordre capitaliste, alors nous
n'arriverons justement pas plus loin. On doit toujours de nouveau demander : une quelque chose est-elle toujours encore pensé capitalistement, ou est-ce une pensée
germinale conforme
à la réalité
pour l'avenir ? C'est pourquoi on doit déjà se dire : on doit aujourd'hui retourner deux fois
une pensée afin d'être sûrs
qu'il s'agit d'une pensée pour
une nouvelle construction et non
d'une pensée qui a été apprise
de ce qui est mûr pour le
démantèlement. C'est ce que je
voulais dire aux questions.
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05331087087198922051919 La question suivante est posée : sous les
circonstances actuelles, nous
aurons à peine une majorité pour
la triarticulation, car pas une
fois les prolétaires ne sont unis entre eux. Que fait-on, pour
amener cette unification ?
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Rudolf
Steiner : oui, cela est une des
questions qui toujours
concourent à ce que d’ailleurs
on envisage, ce qui est exact, mais se représente,
que de quelconques
raisons on ne pourrait
l’atteindre. On ne devrait en
fait pas lancer la question
ainsi, avec cela on n’arrive
vraiment pas plus loin. La
question doit devenir une
question de volonté. Je ne peux
pas me prononcer là-dessus. On
doit justement faire quelque
chose. On doit porter d’humain à
humain ce que l’on a envisagé comme
correct.
On ne doit pas se demander :
obtenons-nous une majorité ou
non ? -, mais on doit tout
faire, pour atteindre cette
majorité. Alors, nous faisons
notre devoir vis-à-vis de
nous-mêmes et vis-à-vis de toute
l’humanité. Une question de
volonté doit être lancée et pas
purement une question théorique
comme : comment obtenons-nous la
majorité ? – Je dis : nous
devons l’avoir ! Et à cause de
cela nous devons travailler,
pour l’avoir. Ce doit être une
question de volonté. Autrement
ça ne va pas. 05331087087198922051919
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