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Incompatibilités ouest-est.

Chemins d'un accord par l'anthroposophie.

(conférences du Congrès ouest-est à Vienne, juin 1922) - GA 83

Westliche und östliche Weltgegensätzlichkeit

Wege zu ihrer Verständigung durch Anthroposophie

(Vorträge West-Ost Kongress in Wien, Juni 1922) - GA 83

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Première partie
ANTHROPOSOPHIE ET SCIENCES
ANTHROPOSOPHIE UND WISSENSCHAFTEN
PREMIÈRE CONFÉRENCE,
Vienne, 1er juin 1922
                                     17
Anthroposophie et science de la nature

La science de la nature comme éducatrice de l'humanité moderne. Le caractère d'image de sa pensée. Possibilité de douter, défi à la force d'âme. Science de la nature et liberté : négation théorique mais éducation pratique à la liberté par la science de la nature. Elargissement du domaine de science de la  nature en opposition aux anciennes voies.
La voie de la connaissance du joga ; le rythme de la respiration et de la pensée ; la Bhagavad Gita. La voie de l'ascése. L'inadéquation actuelle de ces deux voies. Aujourd'hui : l'énergétisation de la vie de la pensée en soi, sa libération des processus corporels ; son lien avec le rythme du monde. - La nécessaire garantie de la réalité spirituelle dans la pensée par l'exercice de la volonté. La vie de connaissance et l'expérience intériorisée de la douleur. La transformation de l'être entier de l'âme en organe de perception de l'esprit. Science de la nature, mathématiques et clairvoyance exacte.



DEUXIÈME CONFÉRENCE,
2 juin 1922 
                                           50
Anthroposophie et psychologie

L'énigme de l'âme. Expérience de l'impuissance de l'âme avant le seuil du sommeil et de la mort ; de l'éclipse de l'âme avant l'immersion de l'âme dans le corps. Psychologie moderne ; Richard Wähle ; Franz Brentano. L'idée de la capacité d'évolution de l'âme comme condition de la connaissance d'elle-même. La nécessité d'une formation exacte et réfléchie. Trois étapes de la formation de la vie de la pensée ; l'expérience de la réalité de l'âme de son éternité en tant que non-née. L'entraînement de la volonté ; la connaissance par l'âme de son éternité en tant qu'immortalité. - La possibilité pour la psychologie, dans ce sens, d'être la base d'une nouvelle compréhension du destin et d'une vie sociale et religieuse renouvelée.




TROISIEME CONFERENCE,
3 juin 1922  
                                 79
Anthroposophie et orientation mondiale (Est-Ouest dans l'histoire)

La conscience historique encore relativement jeune de l'humanité ; saisissabilité seulement symptomatologique de l'histoire. La clairvoyance orientale comme continuation de l'ancienne pensée onirique, liée au corps, mémorisable ; la clairvoyance moderne qualitativement différente de la pensée scientifique : sans corps, sans durée et mémorisation se déroulant uniquement dans la présence d'esprit. La pensée qui se détache du langage comme préparation à la nouvelle vision. Encore dans le monde grec, l'unité artistique de la parole et de la pensée. La nécessité de relier à nouveau la science et l'art afin de saisir le vivant.
Goethe. - Le lien entre la religion, l'art et la science dans l'Orient ancien. L'être lié entre la pensée et le souffle/la respiration. L'écho de cela dans l'Orient d'aujourd'hui. Solovjeff. La religiosité de l'Orient et la scientificité de l'Occident devraient trouver leur équilibre dans une culture artistique du centre. Goethe. K.J. Schröer.
La mission de la science de l'esprit.

QUATRIÈME CONFERENCE,
4 juin 1922     
                                      108
Anthroposophie et évolution du monde (Du point de vue géographique)

La vie spirituelle onirique et mobile de l'Orient ancien ; la dévotion au monde ; la parenté intérieure avec la végétation orientale. La vie spirituelle occidentale qui, par ses méthodes analytiques, a perdu la rencontre directe avec le monde. Le centre. - Ambiance en Orient : expérience réelle de l'intérieur spirituel et du monde extérieur comme son image (Maja) ; de l'homme spirituel comme archétype et de l'homme physique et sensuel comme son image ; le rejet du monde qui en résulte n'apparaît que dans le bouddhisme. La possibilité aujourd'hui, par une formation réfléchie, de produire à nouveau l'expérience directe du spirituel dans le sensible ; éviter le danger de la fuite du monde. - La vie culturelle orientale comme une fin ; la culture occidentale actuelle comme un début ; le monde des faits matériels comme réalité - la vie spirituelle comme "idéologie" (maja) ; libération de l'homme de la dépendance instinctive vis-à-vis du monde spirituel ; possibilité d'un libre pouvoir spirituel. Le bouddhisme et le christianisme.

CINQUIEME CONFÉRENCE,
5 juin 1922 
                                             135
Anthroposophie et cosmologie

Le chemin de la connaissance vers la cosmologie ; l'accrochage de la prudence scientifique ; la reconnaissance des limites de la connaissance de la conscience ordinaire. La limite de connaissance au monde extérieur et la capacité d'amour de l'homme ; la limite à l'intérieur et la capacité de mémoire individuelle. La transformation possible du rapport de connaissance abstrait au monde en un rapport réel à l'être par l'amour. Le sentiment du moi et la connaissance de soi à partir du lien spirituel réel avec l'immensité du monde. - L'entraînement des forces de la volonté ; la transformation de l'âme en organe de l'esprit. Connaissance de l'organisation corporelle comme image du cosmos. L'organisme comme mémoire cosmique du monde. Le pont entre l'homme anatomique solide et l'intériorité de l'âme : en "dé-solidifiant" le physique et en "densifiant" l'âme. Erreur de raisonnement de la conception matérialiste du monde. Le savoir et la croyance. Le mouvement de balancier de la connaissance du monde et du soi qui se soutiennent mutuellement.


Deuxième partie
ANTHROPOSOPHIE ET SOCIOLOGIE

SIXIEME CONFERENCE, 7 juin 1922

Le temps et ses revendications sociales. Utopies sociales non programmatiques, mais compréhension et impulsion du social de positionnements conformes à la réalité de la vie d’ensemble. L'émergence de revendications sociales et de théories avec le déploiement de l'intellect ; fin de l’être lié instinctif avec les autres humains. L'intellect orienté sur la mort ; son incapacité à saisir la vie et l’animé/ce qui est d'âme du social. Intellect et expérience de la liberté. Nécessaire vivification du penser. - Les fossés entre les humains. Développement de l'enfant en rapport à la vie des concepts dans les trois premiers stades de la vie. Fossés sociaux : parce que l’humain intellectuel ne trouve plus sa place dans le monde et le pont à l'autre. Rosa Luxembourg. La conversion de ce qui était anciennement instinctif en forces de connaissance. La perception réelle du Je de l'autre humain. La nécessité de perspectives sociales conformes à la réalité à partir de l'impulsion de liberté. L’éducation Waldorf. - Avec la liberté par l’intellect, le monde de la nature est dominé et de lui l’inspiration à la technique ; de notre propre initiative spirituelle doit être atteinte l'intuition morale à partir du monde de l'esprit.
Science de l’esprit et nécessité sociale du présent.

 

 

SEPTIEME CONFERENCE, 8 juin 1922 ......... 196

Les époques et leur organisation sociale (Culture atlantique et pacifique)

Nécessaire compréhension pour les perspectives globales du social aujourd'hui. La différenciation de la mise en forme sociale en Europe d'Ouest en Est. Karl Marx. La collaboration masquée d'anciennes formes de l'Est avec de nouvelles se formant de l'Ouest. - Les théocraties orientales : action vers le dedans d’impulsions spirituelles par des savants prêtres dirigeants. « Socialisme » théocratique en Chine au 11ème siècle. – L’entrée du principe juridique dans le temps de la culture gréco-romaine. Inclure le rapport d’humain à humain. « Sophia » orientale et « Logos » occidental. - L'émancipation de la vie de l’économie du religieux et juridique. Motif à des conflits :  effets du pendant entre la théocratie et l'agriculture dans la confrontation avec des formations sociales nouvelles par l'économie technicisée de l'industrialisme. L'action du juridique dans l’économique. - La juxtaposition de structures sociales apparues l’une après l’autre dans le temps. La nécessité pour la vie de l'économie émancipée de trouver encore les impulsions d’idées formant le social.

 

 

HUITIÈME CONFÉRENCE, 9 juin 1922 ................... 223

L’époque et ses carences sociales (Asie - Europe)

De la compréhension des racines de manques sociaux dans l’histoire, trouver le chemin au renouvellement. L'État idéal de Platon, écho de la culture orientale : règne de l’idée de communauté sur l’humanité avec encore un sens étouffé du Je. « Connais-toi toi-même » : idéal oriental pour le peu de dirigeants du peuple. Le rapport d'origine de la vie de l’esprit la plus haute et de la guérison. L’affunement par les cultes des mystères comme condition préalable à l’action sociale. Écho dans le concept de « catharsis » d'Aristote. – La tâche des peuples germaniques de relier la culture jadis onirique avec l'éveil de la conscience-Je. Le rôle du travail humain dans l'histoire. Objectif social de l'Orient : détacher le Je de la communauté. Tâche de l'Europe : en-articuler la capacité Je, devenue forte, dans l'ordre social. L'incapacité à cela comme racine de presque tous les besoins sociaux. – Rattacher au rapport entre connaissance, art de la guérison et culture populaire (Exemple : pédagogie Waldorf). La nécessité d'une en-articulation pleine de sens du travail humain. Le chemin-Je dans la communauté.

 

NEUVIEME CONFERENCE, 10 Juin 1922 .................... 251

Le temps et ses espérances sociales (Europe - Amérique) Aspirations sociales légitimes seulement dans le rapprochement d’humain à humain. La nécessité de ne pas seulement comprendre le prolétaire, mais d’être compris de lui. Seule une clarification pénétrant au cœur sur le sens global de l’être-là humain peut gagner le prolétaire à la collaboration à l'ordre social. Expériences de Rudolf Steiner à l'école pour l'éducation des travailleurs à Berlin. - Le développement de la clairvoyance orientale en intellect moderne ; à côté l'écoulement se formant en courant souterrain  sous forme de volonté  particulièrement dans les masses du peuple. Assombrissement des profondeurs de la volonté par la science matérialisante : croyance moderne fantomatique. Le psychique-spirituel, dans le caractère cosmique fondamental de base corporelle de l’intériorité humaine. Le sentiment prophétique vivant dans le prolétaire d'élever cela à la compréhension est une condition préalable pour un changement plein de sens dans les formes sociales externes. Tâche de la science de l’esprit. Pédagogie du 19ème siècle en Europe centrale : par la force de penser atteindre la volonté ; autrement en Amérique : la volonté l'origine réelle, l'intellect seulement son serviteur. Seulement par un lien fécondé entre l'Europe et l'Amérique une rencontre pleine de sens avec la spiritualité de l'Orient est à nouveau possible.

 

DIXIÈME CONFÉRENCE, 11 juin 1922

Les points clés de la question sociale Genèse du livre « Les points clés de la question sociale. » - Le sens démocratique se développant. Obstacles sociaux. La croyance en l'état comme une panacée. - Un organisme est soumis à des forces de construction et déconstruction. La provenance de la vie de l’esprit de la productivité de l’individu ; la vie étatique-juridique : de l’accord des humains les uns avec les autres (sur droit rationnel, respectivement naturel et droit historique); la vie de l’économie pleine de sens : à partir du « jugement collectif ». - forces de développement et de déclin dans le déploiement de la vie de l’esprit en Orient, en quoi repose la racine des fossés entre les classes ; dans l'élément-étatique-juridique dans lequel repose la racine de l'abstraction dans tous les domaines sociaux (Exemples : éducation programmatique ; détachement du capitalisme des conditions concrètes de la vie ; formation de crises). Réorganisation de la vie de l’économie en associations. - Non tripartition, mais tri-articulation d'un organisme social formant un tout. -Liberté, Égalité, Fraternité en rapport aux vies de l’esprit, de droit et de l'économie.

ERSTER VORTRAG,
Wien, 1. Juni 1922                   17
Anthroposophie und Naturwissenschaft

Naturwissenschaft als Erzieher der modernen Menschheit. Der Bildcharakter ihres Denkens. Möglichkeit des Zweifels, Herausforderung zu seelischer Stärke. Naturwissenschaft und Freiheit: theoretische Leugnung aber praktische Erziehung zur Freiheit durch Naturwissenschaft. Erweiterung des naturwissenschaftlichen Gebietes in Absetzung gegen alte Wege.
Der Joga-Erkenntnisweg; Atem- und Gedankenrhythmus; die Bhagavad Gita. Der Weg der Askese. Die heutige Unangemessenheit beider Wege. Heute: Energisieren des Gedankenlebens in sich, seine Befreiung von leiblichen Vorgängen; seine Verbindung mit dem Weltenrhythmus. - Das notwendige Verbürgen der. geistigen Wirklichkeit im Gedanken durch übende Willenserkraftung. Erkenntnisleben und verinnerlichte Schmerzerfahrung. Die Umgestaltung des ganzen Seelenwesens zum Wahrnehmungsorgan des Geistes. Naturwissenschaft, Mathematik und exaktes Hellsehen.

ZWEITER VORTRAG,
2. Juni 1922                                      50
Anthroposophie und Psychologie

Das Rätsel der Seele. Erlebnis der Seelenohnmacht vor der Schwelle von Schlaf und Tod; der Seelenfinsternis vor dem Eintauchen der Seele in den Leib. Moderne Psychologie; Richard Wähle; Franz Brentano. Der Gedanke der Entwickelungsfähigkeit der Seele als Bedingung der Erkenntnis ihrer selbst. Die Notwendigkeit exakter und besonnener Schulung. Drei Stufen der Schulung des Gedankenlebens; die Realitätserfahrung der Seele von ihrer Ewigkeit als Ungeborenheit. Die Schulung des Willens; Erkenntnis der Seele von ihrer Ewigkeit als Unsterblichkeit. - Die Möglichkeit der Psychologie in diesem Sinne, Grundlage für ein neues Verständnis des Schicksals und für ein sich erneuerndes soziales und religiöses Leben zu sein.

D R I T T E R VORTRAG, 
3. Juni 1922                                79
Anthroposophie und Weltorientierung (Ost-West in der Geschichte)

Das verhältnismäßig noch junge Geschichtsbewußtsein der Menschheit; nur symptomatologische Erfaßbarkeit der Geschichte. Das orientalische Hellsehen als Fortsetzung des alten traumhaften Denkens, leibgebunden, erinnerbar; das moderne Hellsehen qualitativ anders als das naturwissenschaftliche Denken: leibfrei, ohne Dauer und Erinnerbarkeit, nur in Geistesgegenwart sich vollziehend. Das sich von der Sprache loslösende Denken als Vorbereitung für das neue Schauen. Noch im Griechentum künstlerische Einheit von Wort und Gedanke. Die Notwendigkeit, Wissenschaft und Kunst wieder zu verbinden, um das Lebendige zu erfassen.
Goethe. - Die Verbindung von Religion mit Kunst und Wissenschaft im alten Orient. Das Verbundensein des Gedankens mit dem Atem. Der Nachklang davon im heutigen Osten. Solovjeff. Die Religiosität des Ostens und die Wissenschaftlichkeit des Westens müßten ihren Ausgleich in einer künstlerischen Kultur der Mitte finden. Goethe. K.J. Schröer.
Die Aufgabe der Geisteswissenschaft.

VIERTER V O R T R A G ,
4. Juni 1922                                           108
Anthroposophie und Weltentwickelung (Vom geographischen Standpunkt)

Das traumhaft bewegliche Geistesleben des alten Orient; Hingabe an die Welt; innere Verwandtschaft mit der orientalischen Vegetation. Das westliche Geistesleben, das durch seine analytischen Methoden die unmittelbare Weltbegegnung verloren hat. Die Mitte. - Stimmung im Osten: reales Erleben des geistig Inneren und der äußeren Welt als dessen Abbild (Maja); des geistigen Menschen als Urbild und des physisch-sinnlichen als dessen Abbild; daraus entspringende Weltabkehr erst im Buddhismus. Die Möglichkeit heute, durch besonnene Schulung die unmittelbare Erfahrung des Geistigen im Sinnlichen wieder zu erzeugen; Vermeidung der Gefahr der Weltflucht. - Orientalisches Kulturleben als ein Ende; heutige westliche Kultur als ein Anfang; die materielle Tatsachenwelt als Wirklichkeit - das Geistesleben als «Ideologie» (Maja); Befreiung des Menschen aus der instinktiven Abhängigkeit von der geistigen Welt; Möglichkeit zu freier geistiger Erkraftung. Buddhismus und Christentum.

F ü N F T E R VORTRAG,
5. Juni 1922                                            135
Anthroposophie und Kosmologie

Der Erkenntnisweg zur Kosmologie; Einhakung der naturwissenschaftlichen Besonnenheit; Anerkennung der Erkenntnisgrenzen des gewöhnlichen Bewußtseins. Die Erkenntnisgrenze an der Außenwelt und die Liebefähigkeit des Menschen; die Grenze im Innern und die individuelle Erinnerungsfähigkeit. Die mögliche Verwandlung des abstrakten Erkenntnisverhältnisses zur Welt in ein reales Seinsverhältnis durch Liebe. Ich-Gefühl und Selbsterkenntnis aus der realen geistigen Verbindung mit den Weiten der Welt. - Die Schulung der Willenskräfte; Verwandlung der Seele zum Geistorgan. Erkenntnis der leiblichen Organisation als Abbild des Kosmos. Der Organismus als kosmisches Weltengedächtnis. -Die Brücke zwischen dem festen anatomischen Menschen und der Seeleninnerlichkeit: durch «Entfestigen» des Physischen und «Verdichten» des Seelischen. Denkfehler materialistischer Weltauffassung. Wissen und Glauben. Der Pendelschlag der sich gegenseitig tragenden Erkenntnis von Welt und Selbst.



ANTHROPOSOPHIE UND SOZIOLOGIE

 SECHSTERVORTRAG, 7. Juni 1922           167

Die Zeit und ihre sozialen Forderungen. Nicht programmatische Sozialutopien, sondern Verständnis und Impulsierung des Sozialen aus wirklichkeitsgemäßer Einstellung auf das Gesamtleben. Die Entstehung sozialer Forderungen und Theorien mit der Entfaltung des Intellekts; Ende des instinktiven Verbundenseins mit dem andern Menschen. Der auf das Tote gerichtete Intellekt; seine Unfähigkeit, das Lebendige und Beseelte des Sozialen zu erfassen. Intellekt und Freiheitserlebnis. Notwendige Belebung des Denkens. - Die Klüfte zwischen den Menschen. Entwickelung des Kindes in bezug auf das Begriffsleben in den drei ersten Lebensstufen. Soziale Klüfte: weil der intellektuelle Mensch nicht mehr seinen Platz in der Welt und die Brücke zum andern findet. Rosa Luxemburg. Die Umwandlung des ehemals Instinktiven in Erkenntniskräfte. Die reale Ich Wahrnehmung des andern Menschen. Die Notwendigkeit wirklichkeitsgemäßer sozialer Perspektiven aus dem Freiheitsimpuls. Waldorferziehung. - Mit der Freiheit durch den Intellekt ist die Naturwelt erobert und aus ihr die Inspirierung
zur Technik; aus eigener geistiger Initiative muß für das Moralische die Intuition aus der Geistwelt errungen werden.
Geisteswissenschaft und die soziale Not der Gegenwart.

 

SIEBENTERVORTRAG, 8. Juni 1922 ...............196

Die Zeit und ihre soziale Gestaltung (Atlantische und Pazifische Kultur)
Notwendiges Verständnis für die weltweite Perspektive des Sozialen heute. Die Differenzierung der sozialen Gestaltung in Europa von Westen nach Osten. Karl Marx. Das maskierte Zusammenwirken alter Formen des Ostens mit sich neu bildenden des Westens. - Die orientalischen Theokratien: Hereinwirken geistiger Impulse durch führende Priestergelehrte. Theokratischer «Sozialismus» im China des 11. Jahrhunderts. - Der Einzug des juristischen Prinzips in der griechischrömischen Kulturzeit. Einbeziehen des Verhältnisses von Mensch zu Mensch. Orientalische «Sophia» und westlicher
«Logos». - Emanzipation des Wirtschaftslebens aus dem Religiösen und Juristischen. Anlaß zu Konflikten: Nachwirken des Zusammenhangs von Theokratie und Agrarwirtschaft in Konfrontation mit sozialen Neubildungen durch die technisierte Wirtschaft des Industrialismus. Das Hereinwirken des
Juristischen ins Wirtschaftliche. - Das Nebeneinanderstehen von zeitlich nacheinanderentstandenen Sozialstrukturen. Die Notwendigkeit, für das emanzipierte Wirtschaftsleben die sozial gestaltenden Ideenimpulse noch zu finden

 


ACHTERVORTRAG, 9. Juni 1922 .........................223

Die Zeit und ihre sozialen Mängel (Asien - Europa)

Aus dem Verständnis der Wurzeln der sozialen Mängel in der Geschichte den Weg zur Erneuerung finden. Platons Staatsideal, Nachklang orientalischer Kultur: Herrschen der Gemeinschaftsidee über die Menschheit mit noch gedämpftem Ich-Gefühl. «Erkenne dich selbst»: orientalisches Ideal für die wenigen Führer des Volkes. Der ursprüngliche Zusammenhang von höherem Geistesleben und Heilung. Die Läuterung durch die Mysterienkulte als Voraussetzung für soziales Wirken. Nachklang in Aristoteles' Begriff der «Katharsis». - Aufgabe der Germanenvölker: die ehemals traumhafte Kultur mit dem erwachten Ich-Bewußtsein zu verbinden. Die Rolle der menschlichen Arbeit in der Geschichte. Soziales Ziel des Orients: das Ich aus der Gemeinschaft zu lösen. Aufgabe Europas: die starkgewordene Ichheit in die soziale Ordnung einzugliedern. Die Unfähigkeit dazu als Wurzel fast aller sozialen Nöte. - Anknüpfen an den Zusammenhang von Erkenntnis, Heilkunst und Volkskultur (Beispiel: Waldorfpädagogik). Die Notwendigkeit sinnvoller Eingliederung der menschlichen Arbeit. Der Ich-Weg in die Gemeinschaft.

 

NEUNTERVORTRAG, 10. Juni 1922....................251

Die Zeit und ihre sozialen Hoffnungen (Europa - Amerika) Berechtigte soziale Hoffnungen nur aus der Näherung von Mensch zu Mensch. Die Notwendigkeit, den Proletarier nicht nur zu verstehen, sondern von ihm verstanden zu werden. Nur eine zum Herzen dringende Aufklärung über den Gesamtsinn des Menschseins kann den Proletarier zum Mitarbeiter an der sozialen Ordnung gewinnen. Rudolf Steiners
Erfahrungen an der Arbeiter-Bildungsschule in Berlin. – Die Entwicklung des orientalischen Hellsehens zum modernen Intellekt; daneben sich ausbildende willensartige Untergrundströmung, besonders in den Volksmassen. Verdunklung der Willenstiefen durch die materialisierende Wissenschaft: moderner Gespensteraberglaube. Der geistigseelische, in der Leibesgrundlage kosmische Charakter des
menschlichen Innern. Die im Proletarier lebende prophetische Empfindung dafür; diese zum Verstehen zu erheben, ist Voraussetzung für eine sinnvolle Änderung der äußeren Sozialformen. Aufgabe der Geisteswissenschaft. Pädagogik des 19. Jahrhunderts in Mitteleuropa: durch die Denkkraft den Willen erreichen; anders in Amerika: der Wille das ursprünglich Reale, der Intellekt nur sein Diener. Erst aus einer befruchteten Verbindung von Europa und Amerika ist eine sinnvolle Begegnung mit der Geistigkeit des Orients wieder möglich.


ZEHNTERVORTRAG, 11. Juni 1922

Die Kernpunkte der sozialen Frage Entstehung des Buches «Die Kernpunkte der sozialen Frage». - Der sich entwickelnde demokratische Sinn. Soziale Hemmnisse. Der Glaube an den Staat als Allheilmittel. – Ein Organismus unterliegt auf- und abbauenden Kräften. Das Hervorgehen des Geisteslebens: aus der Produktivität des Individuums; des staatlich-rechtlichen Lebens: aus der Verständigung der Menschen untereinander (über Vernunft- bzw. Naturrecht und historisches Recht); des sinnvollen Wirtschaftslebens: aus dem «Kollektivurteil». - Auf- und Niedergangskräfte in der Entfaltung des Geisteslebens im Orient, in dem die Wurzel für die Klüfte zwischen den Klassen liegt; im juristisch-staatlichen Element, in dem die Wurzel zur Abstraktion in allen sozialen Bereichen liegt (Beispiele: programmatische Erziehung; Loslösung des Kapitalismus von den konkreten Lebensverhältnissen; Krisenbildung). Neugestaltung des Wirtschaftslebens in Assoziationen. – Nicht Drei-Teilung, sondern Drei-Gliederung eines ganzheitlichen sozialen Organismus. - Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit im Zusammenhang mit Geistes-, Rechts- und Wirtschaftsleben

 

ANNEXES

Notes de Rudolf Steiner sur les conférences du
Congrès Ouest-Est                              314

Invitation au congrès avec programme (fac-similé).                                    339

Fac-similés du projet de Rudolf Steiner et de la carte de participant imprimée                       354

Extrait du rapport de Rudolf Steiner à Dornach le 18 juin 1922 sur le Congrès de Vienne du mouvement anthroposophique                       356

Aphorismes ouest-est de Rudolf Steiner          361

25 ans plus tard - Quelques réflexions sur la publication de la 2e édition, par Marie Steiner (1947)                                               371

Indications                                            373

Aperçu de l'édition complète de Rudolf Steiner 387

ANHANG

Notizen von Rudolf Steiner zu den Vorträgen am
West-Ost-Kongreß                          314

Einladung zum Kongreß mit Programm (Faksimile).                                    339

Faksimiles des Entwurfs Rudolf Steiners und der gedruckten Teilnehmerkarte             354

Aus dem Bericht Rudolf Steiners in Dornach am 18. Juni 1922 über den Wiener Kongreß der anthroposophischen Bewegung           356

West-Ost-Aphorismen von Rudolf Steiner      361

25 Jahre später - Einige Gedanken zur Herausgabe der 2. Auflage, von Marie Steiner (1947)                                       371

Hinweise                                    373

Übersicht über die Rudolf Steiner Gesamtausgabe                      387

 

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