PREMIÈRE CONFÉRENCE,
Vienne, 1er juin 1922
17
Anthroposophie et science de la nature
La science de la nature comme éducatrice de l'humanité
moderne. Le caractère d'image de sa pensée. Possibilité
de douter, défi à la force d'âme. Science de la nature
et liberté : négation théorique mais éducation pratique
à la liberté par la science de la nature. Elargissement
du domaine de science de la nature en opposition
aux anciennes voies.
La voie de la connaissance du joga ; le rythme de la
respiration et de la pensée ; la Bhagavad Gita. La voie
de l'ascése. L'inadéquation actuelle de ces deux voies.
Aujourd'hui : l'énergétisation de la vie de la pensée en
soi, sa libération des processus corporels ; son lien
avec le rythme du monde. - La nécessaire garantie de la
réalité spirituelle dans la pensée par l'exercice de la
volonté. La vie de connaissance et l'expérience
intériorisée de la douleur. La transformation de l'être
entier de l'âme en organe de perception de l'esprit.
Science de la nature, mathématiques et clairvoyance
exacte.
DEUXIÈME
CONFÉRENCE,
2 juin 1922
50
Anthroposophie et psychologie
L'énigme de l'âme. Expérience de l'impuissance de l'âme
avant le seuil du sommeil et de la mort ; de l'éclipse
de l'âme avant l'immersion de l'âme dans le corps.
Psychologie moderne ; Richard Wähle ; Franz Brentano.
L'idée de la capacité d'évolution de l'âme comme
condition de la connaissance d'elle-même. La nécessité
d'une formation exacte et réfléchie. Trois étapes de la
formation de la vie de la pensée ; l'expérience de la
réalité de l'âme de son éternité en tant que non-née.
L'entraînement de la volonté ; la connaissance par l'âme
de son éternité en tant qu'immortalité. - La possibilité
pour la psychologie, dans ce sens, d'être la base d'une
nouvelle compréhension du destin et d'une vie sociale et
religieuse renouvelée.
TROISIEME
CONFERENCE,
3 juin 1922
79
Anthroposophie et orientation mondiale (Est-Ouest dans
l'histoire)
La conscience historique encore relativement jeune de
l'humanité ; saisissabilité seulement symptomatologique
de l'histoire. La clairvoyance orientale comme
continuation de l'ancienne pensée onirique, liée au
corps, mémorisable ; la clairvoyance moderne
qualitativement différente de la pensée scientifique :
sans corps, sans durée et mémorisation se déroulant
uniquement dans la présence d'esprit. La pensée qui se
détache du langage comme préparation à la nouvelle
vision. Encore dans le monde grec, l'unité artistique de
la parole et de la pensée. La nécessité de relier à
nouveau la science et l'art afin de saisir le vivant.
Goethe. - Le lien entre la religion, l'art et la science
dans l'Orient ancien. L'être lié entre la pensée et le
souffle/la respiration. L'écho de cela dans l'Orient
d'aujourd'hui. Solovjeff. La religiosité de l'Orient et
la scientificité de l'Occident devraient trouver leur
équilibre dans une culture artistique du centre. Goethe.
K.J. Schröer.
La mission de la science de l'esprit.
QUATRIÈME
CONFERENCE,
4 juin 1922
108
Anthroposophie et évolution du monde (Du point de vue
géographique)
La vie spirituelle onirique et mobile de l'Orient ancien
; la dévotion au monde ; la parenté intérieure avec la
végétation orientale. La vie spirituelle occidentale
qui, par ses méthodes analytiques, a perdu la rencontre
directe avec le monde. Le centre. - Ambiance en Orient :
expérience réelle de l'intérieur spirituel et du monde
extérieur comme son image (Maja) ; de l'homme spirituel
comme archétype et de l'homme physique et sensuel comme
son image ; le rejet du monde qui en résulte n'apparaît
que dans le bouddhisme. La possibilité aujourd'hui, par
une formation réfléchie, de produire à nouveau
l'expérience directe du spirituel dans le sensible ;
éviter le danger de la fuite du monde. - La vie
culturelle orientale comme une fin ; la culture
occidentale actuelle comme un début ; le monde des faits
matériels comme réalité - la vie spirituelle comme
"idéologie" (maja) ; libération de l'homme de la
dépendance instinctive vis-à-vis du monde spirituel ;
possibilité d'un libre pouvoir spirituel. Le bouddhisme
et le christianisme.
CINQUIEME
CONFÉRENCE,
5 juin 1922
135
Anthroposophie et cosmologie
Le chemin de la connaissance vers la cosmologie ;
l'accrochage de la prudence scientifique ; la
reconnaissance des limites de la connaissance de la
conscience ordinaire. La limite de connaissance au monde
extérieur et la capacité d'amour de l'homme ; la limite
à l'intérieur et la capacité de mémoire individuelle. La
transformation possible du rapport de connaissance
abstrait au monde en un rapport réel à l'être par
l'amour. Le sentiment du moi et la connaissance de soi à
partir du lien spirituel réel avec l'immensité du monde.
- L'entraînement des forces de la volonté ; la
transformation de l'âme en organe de l'esprit.
Connaissance de l'organisation corporelle comme image du
cosmos. L'organisme comme mémoire cosmique du monde. Le
pont entre l'homme anatomique solide et l'intériorité de
l'âme : en "dé-solidifiant" le physique et en
"densifiant" l'âme. Erreur de raisonnement de la
conception matérialiste du monde. Le savoir et la
croyance. Le mouvement de balancier de la connaissance
du monde et du soi qui se soutiennent mutuellement.
Deuxième
partie
ANTHROPOSOPHIE ET SOCIOLOGIE
SIXIEME
CONFERENCE, 7 juin 1922
Le temps et ses revendications sociales. Utopies
sociales non programmatiques, mais compréhension et
impulsion du social de positionnements conformes à la
réalité de la vie d’ensemble. L'émergence de
revendications sociales et de théories avec le
déploiement de l'intellect ; fin de l’être lié
instinctif avec les autres humains. L'intellect
orienté sur la mort ; son incapacité à saisir la
vie et l’animé/ce qui est d'âme du social. Intellect
et expérience de la liberté. Nécessaire vivification
du penser. - Les fossés entre les humains.
Développement de l'enfant en rapport à la vie des
concepts dans les trois premiers stades de la vie.
Fossés sociaux : parce que l’humain intellectuel
ne trouve plus sa place dans le monde et le pont à
l'autre. Rosa Luxembourg. La conversion de ce qui
était anciennement instinctif en forces de
connaissance. La perception réelle du Je de l'autre
humain. La nécessité de perspectives sociales
conformes à la réalité à partir de l'impulsion de
liberté. L’éducation Waldorf. - Avec la liberté par
l’intellect, le monde de la nature est dominé et de
lui l’inspiration à la technique ; de notre
propre initiative spirituelle doit être atteinte
l'intuition morale à partir du monde de l'esprit.
Science de l’esprit et nécessité sociale du présent.
SEPTIEME
CONFERENCE, 8 juin 1922 ......... 196
Les époques et leur organisation sociale (Culture
atlantique et pacifique)
Nécessaire compréhension pour les perspectives
globales du social aujourd'hui. La différenciation de
la mise en forme sociale en Europe d'Ouest en Est.
Karl Marx. La collaboration masquée d'anciennes formes
de l'Est avec de nouvelles se formant de l'Ouest. -
Les théocraties orientales : action vers le
dedans d’impulsions spirituelles par des savants
prêtres dirigeants. « Socialisme »
théocratique en Chine au 11ème siècle. – L’entrée du
principe juridique dans le temps de la culture
gréco-romaine. Inclure le rapport d’humain à humain.
« Sophia » orientale et « Logos »
occidental. - L'émancipation de la vie de l’économie
du religieux et juridique. Motif à des
conflits : effets du pendant entre la
théocratie et l'agriculture dans la confrontation avec
des formations sociales nouvelles par l'économie
technicisée de l'industrialisme. L'action du juridique
dans l’économique. - La juxtaposition de structures
sociales apparues l’une après l’autre dans le temps.
La nécessité pour la vie de l'économie émancipée de
trouver encore les impulsions d’idées formant le
social.
HUITIÈME
CONFÉRENCE, 9 juin 1922 ................... 223
L’époque et ses carences sociales (Asie - Europe)
De la compréhension des racines de manques sociaux
dans l’histoire, trouver le chemin au renouvellement.
L'État idéal de Platon, écho de la culture
orientale : règne de l’idée de communauté sur
l’humanité avec encore un sens étouffé du Je.
« Connais-toi toi-même » : idéal
oriental pour le peu de dirigeants du peuple. Le
rapport d'origine de la vie de l’esprit la plus haute
et de la guérison. L’affunement par les cultes des
mystères comme condition préalable à l’action sociale.
Écho dans le concept de « catharsis »
d'Aristote. – La tâche des peuples germaniques de
relier la culture jadis onirique avec l'éveil de la
conscience-Je. Le rôle du travail humain dans
l'histoire. Objectif social de l'Orient :
détacher le Je de la communauté. Tâche de
l'Europe : en-articuler la capacité Je, devenue
forte, dans l'ordre social. L'incapacité à cela comme
racine de presque tous les besoins sociaux. –
Rattacher au rapport entre connaissance, art de la
guérison et culture populaire (Exemple :
pédagogie Waldorf). La nécessité d'une en-articulation
pleine de sens du travail humain. Le chemin-Je dans la
communauté.
NEUVIEME
CONFERENCE, 10 Juin 1922 ....................
251
Le temps et ses espérances sociales (Europe -
Amérique) Aspirations sociales légitimes seulement
dans le rapprochement d’humain à humain. La nécessité
de ne pas seulement comprendre le prolétaire, mais
d’être compris de lui. Seule une clarification
pénétrant au cœur sur le sens global de l’être-là
humain peut gagner le prolétaire à la collaboration à
l'ordre social. Expériences de Rudolf Steiner à
l'école pour l'éducation des travailleurs à Berlin. -
Le développement de la clairvoyance orientale en
intellect moderne ; à côté l'écoulement se
formant en courant souterrain sous forme de
volonté particulièrement dans les masses du
peuple. Assombrissement des profondeurs de la volonté
par la science matérialisante : croyance moderne
fantomatique. Le psychique-spirituel, dans le
caractère cosmique fondamental de base corporelle de
l’intériorité humaine. Le sentiment prophétique vivant
dans le prolétaire d'élever cela à la compréhension
est une condition préalable pour un changement plein
de sens dans les formes sociales externes. Tâche de la
science de l’esprit. Pédagogie du 19ème siècle en
Europe centrale : par la force de penser
atteindre la volonté ; autrement en
Amérique : la volonté l'origine réelle,
l'intellect seulement son serviteur. Seulement par un
lien fécondé entre l'Europe et l'Amérique une
rencontre pleine de sens avec la spiritualité de
l'Orient est à nouveau possible.
DIXIÈME
CONFÉRENCE, 11 juin 1922
Les points clés de la question sociale Genèse du
livre « Les points clés de la question
sociale. » - Le sens démocratique se développant.
Obstacles sociaux. La croyance en l'état comme une
panacée. - Un organisme est soumis à des forces de
construction et déconstruction. La provenance de la
vie de l’esprit de la productivité de
l’individu ; la vie étatique-juridique : de
l’accord des humains les uns avec les autres (sur
droit rationnel, respectivement naturel et droit
historique); la vie de l’économie pleine de
sens : à partir du « jugement
collectif ». - forces de développement et de
déclin dans le déploiement de la vie de l’esprit en
Orient, en quoi repose la racine des fossés entre les
classes ; dans l'élément-étatique-juridique dans
lequel repose la racine de l'abstraction dans tous les
domaines sociaux (Exemples : éducation
programmatique ; détachement du capitalisme des
conditions concrètes de la vie ; formation de
crises). Réorganisation de la vie de l’économie en
associations. - Non tripartition, mais
tri-articulation d'un organisme social formant un
tout. -Liberté, Égalité, Fraternité en rapport aux
vies de l’esprit, de droit et de l'économie.
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ERSTER VORTRAG,
Wien, 1. Juni 1922
17
Anthroposophie und Naturwissenschaft
Naturwissenschaft als Erzieher der modernen
Menschheit. Der Bildcharakter ihres Denkens.
Möglichkeit des Zweifels, Herausforderung zu
seelischer Stärke. Naturwissenschaft und Freiheit:
theoretische Leugnung aber praktische Erziehung zur
Freiheit durch Naturwissenschaft. Erweiterung des
naturwissenschaftlichen Gebietes in Absetzung gegen
alte Wege.
Der Joga-Erkenntnisweg; Atem- und Gedankenrhythmus;
die Bhagavad Gita. Der Weg der Askese. Die heutige
Unangemessenheit beider Wege. Heute: Energisieren des
Gedankenlebens in sich, seine Befreiung von leiblichen
Vorgängen; seine Verbindung mit dem Weltenrhythmus. -
Das notwendige Verbürgen der. geistigen Wirklichkeit
im Gedanken durch übende Willenserkraftung.
Erkenntnisleben und verinnerlichte Schmerzerfahrung.
Die Umgestaltung des ganzen Seelenwesens zum
Wahrnehmungsorgan des Geistes. Naturwissenschaft,
Mathematik und exaktes Hellsehen.
ZWEITER VORTRAG,
2. Juni
1922
50
Anthroposophie und Psychologie
Das Rätsel der Seele. Erlebnis der Seelenohnmacht
vor der Schwelle von Schlaf und Tod; der
Seelenfinsternis vor dem Eintauchen der Seele in den
Leib. Moderne Psychologie; Richard Wähle; Franz
Brentano. Der Gedanke der Entwickelungsfähigkeit der
Seele als Bedingung der Erkenntnis ihrer selbst. Die
Notwendigkeit exakter und besonnener Schulung. Drei
Stufen der Schulung des Gedankenlebens; die
Realitätserfahrung der Seele von ihrer Ewigkeit als
Ungeborenheit. Die Schulung des Willens; Erkenntnis
der Seele von ihrer Ewigkeit als Unsterblichkeit. -
Die Möglichkeit der Psychologie in diesem Sinne,
Grundlage für ein neues Verständnis des Schicksals und
für ein sich erneuerndes soziales und religiöses Leben
zu sein.
D R I T T E R VORTRAG,
3. Juni
1922
79
Anthroposophie und Weltorientierung (Ost-West in der
Geschichte)
Das verhältnismäßig noch junge Geschichtsbewußtsein
der Menschheit; nur symptomatologische Erfaßbarkeit
der Geschichte. Das orientalische Hellsehen als
Fortsetzung des alten traumhaften Denkens,
leibgebunden, erinnerbar; das moderne Hellsehen
qualitativ anders als das naturwissenschaftliche
Denken: leibfrei, ohne Dauer und Erinnerbarkeit, nur
in Geistesgegenwart sich vollziehend. Das sich von der
Sprache loslösende Denken als Vorbereitung für das
neue Schauen. Noch im Griechentum künstlerische
Einheit von Wort und Gedanke. Die Notwendigkeit,
Wissenschaft und Kunst wieder zu verbinden, um das
Lebendige zu erfassen.
Goethe. - Die Verbindung von Religion mit Kunst und
Wissenschaft im alten Orient. Das Verbundensein des
Gedankens mit dem Atem. Der Nachklang davon im
heutigen Osten. Solovjeff. Die Religiosität des Ostens
und die Wissenschaftlichkeit des Westens müßten ihren
Ausgleich in einer künstlerischen Kultur der Mitte
finden. Goethe. K.J. Schröer.
Die Aufgabe der Geisteswissenschaft.
VIERTER V O R T R A G ,
4. Juni
1922
108
Anthroposophie und Weltentwickelung (Vom
geographischen Standpunkt)
Das traumhaft bewegliche Geistesleben des alten
Orient; Hingabe an die Welt; innere Verwandtschaft mit
der orientalischen Vegetation. Das westliche
Geistesleben, das durch seine analytischen Methoden
die unmittelbare Weltbegegnung verloren hat. Die
Mitte. - Stimmung im Osten: reales Erleben des geistig
Inneren und der äußeren Welt als dessen Abbild (Maja);
des geistigen Menschen als Urbild und des
physisch-sinnlichen als dessen Abbild; daraus
entspringende Weltabkehr erst im Buddhismus. Die
Möglichkeit heute, durch besonnene Schulung die
unmittelbare Erfahrung des Geistigen im Sinnlichen
wieder zu erzeugen; Vermeidung der Gefahr der
Weltflucht. - Orientalisches Kulturleben als ein Ende;
heutige westliche Kultur als ein Anfang; die
materielle Tatsachenwelt als Wirklichkeit - das
Geistesleben als «Ideologie» (Maja); Befreiung des
Menschen aus der instinktiven Abhängigkeit von der
geistigen Welt; Möglichkeit zu freier geistiger
Erkraftung. Buddhismus und Christentum.
F ü N F T E R VORTRAG,
5. Juni 1922
135
Anthroposophie und Kosmologie
Der Erkenntnisweg zur Kosmologie; Einhakung der
naturwissenschaftlichen Besonnenheit; Anerkennung der
Erkenntnisgrenzen des gewöhnlichen Bewußtseins. Die
Erkenntnisgrenze an der Außenwelt und die
Liebefähigkeit des Menschen; die Grenze im Innern und
die individuelle Erinnerungsfähigkeit. Die mögliche
Verwandlung des abstrakten Erkenntnisverhältnisses zur
Welt in ein reales Seinsverhältnis durch Liebe.
Ich-Gefühl und Selbsterkenntnis aus der realen
geistigen Verbindung mit den Weiten der Welt. - Die
Schulung der Willenskräfte; Verwandlung der Seele zum
Geistorgan. Erkenntnis der leiblichen Organisation als
Abbild des Kosmos. Der Organismus als kosmisches
Weltengedächtnis. -Die Brücke zwischen dem festen
anatomischen Menschen und der Seeleninnerlichkeit:
durch «Entfestigen» des Physischen und «Verdichten»
des Seelischen. Denkfehler materialistischer
Weltauffassung. Wissen und Glauben. Der Pendelschlag
der sich gegenseitig tragenden Erkenntnis von Welt und
Selbst.
ANTHROPOSOPHIE UND SOZIOLOGIE
SECHSTERVORTRAG, 7. Juni 1922
167
Die Zeit und ihre sozialen Forderungen. Nicht
programmatische Sozialutopien, sondern Verständnis und
Impulsierung des Sozialen aus wirklichkeitsgemäßer
Einstellung auf das Gesamtleben. Die Entstehung
sozialer Forderungen und Theorien mit der Entfaltung
des Intellekts; Ende des instinktiven Verbundenseins
mit dem andern Menschen. Der auf das Tote gerichtete
Intellekt; seine Unfähigkeit, das Lebendige und
Beseelte des Sozialen zu erfassen. Intellekt und
Freiheitserlebnis. Notwendige Belebung des Denkens. -
Die Klüfte zwischen den Menschen. Entwickelung des
Kindes in bezug auf das Begriffsleben in den drei
ersten Lebensstufen. Soziale Klüfte: weil der
intellektuelle Mensch nicht mehr seinen Platz in der
Welt und die Brücke zum andern findet. Rosa Luxemburg.
Die Umwandlung des ehemals Instinktiven in
Erkenntniskräfte. Die reale Ich Wahrnehmung des andern
Menschen. Die Notwendigkeit wirklichkeitsgemäßer
sozialer Perspektiven aus dem Freiheitsimpuls.
Waldorferziehung. - Mit der Freiheit durch den
Intellekt ist die Naturwelt erobert und aus ihr die
Inspirierung
zur Technik; aus eigener geistiger Initiative muß für
das Moralische die Intuition aus der Geistwelt
errungen werden.
Geisteswissenschaft und die soziale Not der Gegenwart.
SIEBENTERVORTRAG, 8. Juni 1922 ...............196
Die Zeit und ihre soziale Gestaltung (Atlantische und
Pazifische Kultur)
Notwendiges Verständnis für die weltweite Perspektive
des Sozialen heute. Die Differenzierung der sozialen
Gestaltung in Europa von Westen nach Osten. Karl Marx.
Das maskierte Zusammenwirken alter Formen des Ostens
mit sich neu bildenden des Westens. - Die
orientalischen Theokratien: Hereinwirken geistiger
Impulse durch führende Priestergelehrte.
Theokratischer «Sozialismus» im China des 11.
Jahrhunderts. - Der Einzug des juristischen Prinzips
in der griechischrömischen Kulturzeit. Einbeziehen des
Verhältnisses von Mensch zu Mensch. Orientalische
«Sophia» und westlicher
«Logos». - Emanzipation des Wirtschaftslebens aus dem
Religiösen und Juristischen. Anlaß zu Konflikten:
Nachwirken des Zusammenhangs von Theokratie und
Agrarwirtschaft in Konfrontation mit sozialen
Neubildungen durch die technisierte Wirtschaft des
Industrialismus. Das Hereinwirken des
Juristischen ins Wirtschaftliche. - Das
Nebeneinanderstehen von zeitlich
nacheinanderentstandenen Sozialstrukturen. Die
Notwendigkeit, für das emanzipierte Wirtschaftsleben
die sozial gestaltenden Ideenimpulse noch zu finden
ACHTERVORTRAG, 9. Juni 1922
.........................223
Die Zeit und ihre sozialen Mängel (Asien - Europa)
Aus dem Verständnis der Wurzeln der sozialen Mängel
in der Geschichte den Weg zur Erneuerung finden.
Platons Staatsideal, Nachklang orientalischer Kultur:
Herrschen der Gemeinschaftsidee über die Menschheit
mit noch gedämpftem Ich-Gefühl. «Erkenne dich selbst»:
orientalisches Ideal für die wenigen Führer des
Volkes. Der ursprüngliche Zusammenhang von höherem
Geistesleben und Heilung. Die Läuterung durch die
Mysterienkulte als Voraussetzung für soziales Wirken.
Nachklang in Aristoteles' Begriff der «Katharsis». -
Aufgabe der Germanenvölker: die ehemals traumhafte
Kultur mit dem erwachten Ich-Bewußtsein zu verbinden.
Die Rolle der menschlichen Arbeit in der Geschichte.
Soziales Ziel des Orients: das Ich aus der
Gemeinschaft zu lösen. Aufgabe Europas: die
starkgewordene Ichheit in die soziale Ordnung
einzugliedern. Die Unfähigkeit dazu als Wurzel fast
aller sozialen Nöte. - Anknüpfen an den Zusammenhang
von Erkenntnis, Heilkunst und Volkskultur (Beispiel:
Waldorfpädagogik). Die Notwendigkeit sinnvoller
Eingliederung der menschlichen Arbeit. Der Ich-Weg in
die Gemeinschaft.
NEUNTERVORTRAG, 10. Juni 1922....................251
Die Zeit und ihre sozialen Hoffnungen (Europa -
Amerika) Berechtigte soziale Hoffnungen nur aus der
Näherung von Mensch zu Mensch. Die Notwendigkeit, den
Proletarier nicht nur zu verstehen, sondern von ihm
verstanden zu werden. Nur eine zum Herzen dringende
Aufklärung über den Gesamtsinn des Menschseins kann
den Proletarier zum Mitarbeiter an der sozialen
Ordnung gewinnen. Rudolf Steiners
Erfahrungen an der Arbeiter-Bildungsschule in Berlin.
– Die Entwicklung des orientalischen Hellsehens zum
modernen Intellekt; daneben sich ausbildende
willensartige Untergrundströmung, besonders in den
Volksmassen. Verdunklung der Willenstiefen durch die
materialisierende Wissenschaft: moderner
Gespensteraberglaube. Der geistigseelische, in der
Leibesgrundlage kosmische Charakter des
menschlichen Innern. Die im Proletarier lebende
prophetische Empfindung dafür; diese zum Verstehen zu
erheben, ist Voraussetzung für eine sinnvolle Änderung
der äußeren Sozialformen. Aufgabe der
Geisteswissenschaft. Pädagogik des 19. Jahrhunderts in
Mitteleuropa: durch die Denkkraft den Willen
erreichen; anders in Amerika: der Wille das
ursprünglich Reale, der Intellekt nur sein Diener.
Erst aus einer befruchteten Verbindung von Europa und
Amerika ist eine sinnvolle Begegnung mit der
Geistigkeit des Orients wieder möglich.
ZEHNTERVORTRAG, 11. Juni 1922
Die Kernpunkte der sozialen Frage Entstehung des Buches
«Die Kernpunkte der sozialen Frage». - Der sich
entwickelnde demokratische Sinn. Soziale Hemmnisse. Der
Glaube an den Staat als Allheilmittel. – Ein Organismus
unterliegt auf- und abbauenden Kräften. Das Hervorgehen
des Geisteslebens: aus der Produktivität des
Individuums; des staatlich-rechtlichen Lebens: aus der
Verständigung der Menschen untereinander (über Vernunft-
bzw. Naturrecht und historisches Recht); des sinnvollen
Wirtschaftslebens: aus dem «Kollektivurteil». - Auf- und
Niedergangskräfte in der Entfaltung des Geisteslebens im
Orient, in dem die Wurzel für die Klüfte zwischen den
Klassen liegt; im juristisch-staatlichen Element, in dem
die Wurzel zur Abstraktion in allen sozialen Bereichen
liegt (Beispiele: programmatische Erziehung; Loslösung
des Kapitalismus von den konkreten Lebensverhältnissen;
Krisenbildung). Neugestaltung des Wirtschaftslebens in
Assoziationen. – Nicht Drei-Teilung, sondern
Drei-Gliederung eines ganzheitlichen sozialen
Organismus. - Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit im
Zusammenhang mit Geistes-, Rechts- und Wirtschaftsleben
|