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Collection/Sammlung: in 083-
ANTHROPOSOPHIE ET SOCIOLOGIE.                                               ANTHROPOSOPHIE UND SOZIOLOGIE.



HUITIÈME CONFÉRENCE
LE TEMPS ET SES CARENCES SOCIALES
Asie - Europe

Vienne, le 9 juin 1922
ACHTER VORTRAG
DIE ZEIT UND IHRE SOZIALEN MÄNGEL
Asien — Europa

Wien, 9. Juni 1922

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 083 223-250 (1981) 09/06/1922


Original





Traducteur: FG v.01 15/09/2021 Editeur: SITE

Mes très chers présents ! Quand on parle aujourd'hui des lacunes sociales et des besoins sociaux actuels, il n'y aura presque personne qui n'aura pas à dire l'un ou l'autre des aspects vraiment significatifs à partir de sa situation particulière dans la vie. Aujourd'hui, cependant, il ne devrait pas être ma tâche de développer quelque peu une liste de tout ce qui pourrait être à atteindre par un tour d'horizon sur les besoins particuliers du temps, mais plutôt de souligner certaines des racines à partir desquelles ce qui a été présenté avec une grande justification des plus différents côtés et qui a amené une grande partie de l'humanité dans une humeur/ambiance extraordinairement pessimiste et sans espoir.

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Meine sehr verehrten Anwesenden! Wenn gegenwärtig von den sozialen Mängeln und sozialen Nöten der Zeit die Rede ist,- so wird es kaum irgend jemand geben, der nicht aus seiner besonderen Lebenslage heraus das eine oder das andere wirklich Erhebliche zu sagen hat. Es soll heute aber nicht meine Aufgabe sein, etwa eine Liste alles dessen hier zu entwickeln, was durch eine Umschau über die einzelnen Nöte der Zeit zu erreichen wäre, sondern vielmehr auf einige der Wurzeln hinzuweisen, aus denen das entspringt, was von den verschiedensten Seiten mit großer Berechtigung vorgebracht wird und einen großen Teil der Menschheit in eine außerordentlich pessimistische Stimmung und Hoffnungslosigkeit hineingebracht hat.

L'une des expressions les plus fortes de ce désespoir est peut-être celle d'un homme dont on pourrait l'attendre le moins de tous, et qui, d'ailleurs, vient d'un temps où une telle expression doit avoir quelque chose d'extraordinairement saillant/suspect. L’historien significatif de l'art, Herman Grimm, qui n'a plus vécu la plus cruelle de toutes les guerres, qui est déjà décédé au tournant du XIXe et le XXe siècle, a dans l'un de ses derniers écrits, fait ce mot étrange : Si l'on embrasse ce qui aujourd'hui vous vient à la rencontre dans la vie des peuples, on contemple, j'aimerais dire, avec les yeux de l'âme sur la façon dont les différents peuples de la terre civilisée se tiennent les uns aux autres, comment ils se combattent les uns les autres, comment en eux reposent des germes pour des combats supplémentaires 'autres, ainsi on aimerait en fait fixer le jour d'un suicide général, car on ne peut prévoir où toutes ces choses qui devraient conduire les humains et les peuples en combat, en dispute et lutte, sinon à une chute absolue de la civilisation. Je dis : cette sentence d'Herman Grimm est tout de suite frappante et d'ailleurs pour la raison qu'il a une vision joyeuse du monde pour lui-même, parce que tout au long de sa vie, il a concentré son attention sur tout ce qui peut élever l'humanité, tout ce qui vit réellement dans l'humanité comme créatif, comme productif. Et il est frappant plus avant qu'il n'ait pas fait cette expression, sous les troubles impressions que l'on pouvait avoir au cours des années qui ont précédé ou qui ont précédé le déclenchement de la guerre mondiale, mais qu'il l'ait fait de l'esprit du XIXe siècle, à la fin de ce siècle. On aimerait dire : tout ce qui s'est passé depuis lors ne semble absolument pas approprié, si quelqu'un fait une telle déclaration, de retirer pour lui quelque chose de ce qu'il ressent en fait lors d'une telle déclaration.

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Vielleicht zu den stärksten Aussprüchen über diese Hoffnungslosigkeit gehört der eines Mannes, von dem man ihn vielleicht am allerwenigsten erwarten könnte, und der außerdem aus einer Zeit stammt, in der ein solcher Ausspruch etwas außerordentlich Auffälliges haben muß. Der bedeutende Kunsthistoriker Herman Grimm, der den grausamsten aller Kriege nicht mehr erlebt hat, der bereits an der Wende des 19. zum 20. Jahrhundert gestorben ist, hat in einer seiner letzten Schriften diesen merkwürdigen Ausspruch getan: Überblickt man, was einem heute entgegentritt im Leben der Völker, schaut man, ich möchte sagen, mit den Augen der Seele hin auf die Art, wie die verschiedenen Völker der zivilisierten Erde zueinander stehen, wie sie einander befehden, wie in ihnen Keime liegen zu weiteren Befehdungen, so möchte man eigentlich den Tag eines allgemeinen Selbstmords ansetzen, denn es sei ja nicht abzusehen, wohin alle diese Dinge, welche die Menschen und die Völker in Befehdung, in Streit und Kampf hineinbringen, führen sollen, wenn nicht zu einem absoluten Untergang der Zivilisation. Ich sage: Auffällig ist dieser Ausspruch gerade von Herman Grimm, und zwar aus dem Grunde, weil er für sich eigentlich eine freudige Weltanschauung hat, weil er den Blick sein ganzes Leben hindurch auf alles dasjenige gerichtet hat, was die Menschheit erheben kann, was eigentlich als Schaffendes, als Produktives in der Menschheit lebt. Und auffällig ist weiter, daß er diesen Ausspruch nicht etwa getan hat unter den trüben Eindrücken, die man die Jahre hindurch vor dein Ausbruch des Weltkrieges oder während desselben bekommen konnte, sondern daß er diesen Ausspruch getan hat noch ganz aus dem Geist des 19. Jahrhunderts heraus, am Ende dieses Jahrhunderts. Man möchte sagen: Alles das, was seither geschehen ist, scheint durchaus nicht geeignet, wenn jemand einen solchen Ausspruch tut, für ihn irgend etwas abzuziehen von dem, was er eigentlich bei einem solchen Ausspruch empfindet.

Néanmoins, il ne peut jamais être du devoir de l'humain de s'arrêter à la pure absence d'espoir, mais il doit être le devoir de chercher ce qui peut conduire au renouveau, à la construction, à l'aube. Mais alors il est nécessaire que l'on cherche tout de suite après les racines plus profondes de ce qui nous a progressivement amenés dans une situation extraordinairement difficile à l'intérieur de la civilisation de l'Europe. Et aussi si l'on croit que ce ne peuvent être que des raisons économiques, ainsi on aura probablement aussi à chercher la cause principale du déclin économique dans la vie spirituelle de la récente civilisation.

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Dennoch aber kann es ja niemals die Aufgabe des Menschen sein, stehenzubleiben bei der bloßen Hoffnungslosigkeit, sondern es muß die Aufgabe sein, Ausschau zu halten nach dem, was zur Erneuerung, zum Aufbau, zu einer Morgenröte führen kann. Dann ist es aber notwendig, daß man gerade nach den tieferen Wurzeln dessen sucht, was uns allmählich innerhalb der Zivilisation Europas in eine so außerordentlich schwierige Lage gebracht hat. Und auch wenn man den Glauben hat, daß es nur wirtschaftliche Gründe sein können, so wird man wohl die Hauptursache auch für den wirtschaftlichen Niedergang im Geistesleben der neueren Zivilisation zu suchen haben.

Dans les conférences de ces derniers jours, j'ai déjà souligné à maintes reprises comment, dans notre état d'âme actuel, dans tout ce que nous pouvons nous approprier actuellement de forces de l'âme, des forces historiques y jouent, à la compréhension desquelles il faut remonter loin dans le développement historique de l'humanité. Et j'ai en particulier attiré l'attention hier sur ce que, d'un point de vue historique, à la fin de la vie spirituelle occidentale actuelle, il se tient une personnalité qui regarde toujours vers l'Asie d'un œil, on aimerait dire, mais avec l'autre a déjà orienté le coup d'œil sur les perspectives de l'Europe. Je pense à Platon.

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Ich habe schon in den Vorträgen der letzten Tage des öfteren darauf hingewiesen, wie in unsere gegenwärtige Seelenstimmung, auch in all das, was wir uns gegenwärtig an Seelenkräften aneignen können, historische Kräfte hereinspielen, zu deren Verständnis man weit in der geschichtlichen Entwickelung der Menschheit zurückgehen muß. Und ich habe insbesondere gestern darauf aufmerksam gemacht, wie gewissermaßen am Ausgang des gegenwärtigen abendländischen Geisteslebens, geschichtlich betrachtet, eine Persönlichkeit steht, die noch, man möchte sagen, mit einem Auge nach Asien hinübersieht, mit dem anderen aber schon den Blick gerichtet hat auf die Perspektiven Europas. Ich meine Plato.

Si nous laissons œuvrer les façons de voir sociales de Platon sur nous, elles nous semblent, à bien des égards, extrêmement étrangères à notre conscience moderne. Nous voyons comment Platon voit l'idéal d'un organisme social dans la création d'une certaine communauté au détriment du développement des individualités humaines qui ont une fois trouvé le chemin dans la vie sur terre. Platon le tient pour absolument possible que des enfants qui semblent incapables de vivre soient tout simplement abandonnés afin qu'ils ne trouvent pas place dans la communauté humaine et puissent ainsi perturber l'organisme social. Mais Platon trouve aussi possible de considérer un organisme social comme son idéal, dans lequel seule une certaine caste d'êtres humains a pleinement droit à une place. Outre le fait que l'esclavage lui semble aller de soi, il veut aussi accorder à ceux qui servent d'intermédiaires dans les échanges et le commerce une place temporaire dans son organisme social. Tous ceux qui n'adhèrent pas à la terre en étant nés avec droit dans le sol de l'organisme social - selon sa façon de voir - ne sont en fait pas pleinement membrés/membres dans cet organisme social. Et maintes autres choses seraient à dire lorsque la question émerge : comment l'idéal de Platon se comporte-t-il à l'individualité humaine particulière ? Là, on devra dire de la conscience moderne : en fait, il y a encore peu de compréhension pour cette individualité humaine. L'accent est encore entièrement mis sur la communauté sociale, qui est, pour ainsi dire, considérée comme la première. Et l'être humain qui doit y vivre est d'abord vu comme quelque chose de second. Sa vie est seulement à reconnaitre comme justifiée que dans la mesure où elle peut s'insérer à l'idéal social établi en dehors de son entité.

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Wenn wir die sozialen Anschauungen Platos auf uns wirken lassen, so kommen sie uns in vieler Beziehung für unser modernes Bewußtsein außerordentlich befremdend vor. Wir sehen, wie Plato das Ideal eines sozialen Organismus darin sieht, daß eine gewisse Gemeinschaft geschaffen werde auch auf Kosten der Entwickelung menschlicher Individualitäten, die einmal den Weg in das Erdenleben herein gefunden haben. Plato hält es durchaus für möglich, daß zum Leben untüchtig erscheinende Kinder einfach ausgesetzt werden, damit sie nicht in der menschlichen Gemeinschaft Platz finden und so den sozialen Organismus stören können. Plato findet es aber auch möglich, einen sozialen Organismus als sein Ideal zu betrachten, in dem eigentlich nur eine gewisse Menschenkaste eine vollberechtigte Stellung hat. Abgesehen davon, daß ihm die Sklaverei als etwas Selbstverständliches erscheint, will er auch denjenigen, die den Handel und Verkehr vermitteln, nur eine vorübergehende Stellung innerhalb seines sozialen Organismus einräumen. Alle, die also nicht an dem Boden dadurch haften, daß sie in den Boden des sozialen Organismus — nach seiner Anschauung — mit Recht hineingeboren sind, gliedert er eigentlich nicht völlig in diesen sozialen Organismus ein. Und manches andere wäre zu sagen, wenn die Frage auftaucht: Wie verhält sich das Ideal Platos zu der einzelnen menschlichen Individualität? Da würde man vom modernen Bewußtsein aus sagen müssen: Eigentlich ist noch wenig Verständnis vorhanden für diese menschliche Individualität. Es ist noch ganz der Blick auf die soziale Gemeinschaft gerichtet, die gewissermaßen als Erstes angesehen wird. Und der Mensch, der in ihr leben soll, wird erst als etwas Zweites angesehen. Sein Leben ist nur insofern als ein berechtigtes zu erkennen, als er dem außerhalb seiner Wesenheit festgesetzten sozialen Ideal sich einfügen kann.

Si nous voulons chercher où a ses racines ce que Platon a conduit à une telle pensée commune, ainsi nous devons chercher à nouveau en Asie, dans la culture orientale. Et alors cela peut nous apparaitre en une relation spirituelle, comment, pris fondamentalement, la vie spirituelle de l'Europe s'est développée aussi historiquement comme une petite péninsule appartenant à un grand continent.

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Wenn wir suchen wollen, wo eigentlich dasjenige seine Wurzeln hat, was Plato zu einem solchen Gemeinsamkeitsgedanken geführt hat, so müssen wir wiederum in Asien, in der orientalischen Kultur suchen. Und dann kann es uns in geistiger Beziehung aufgehen, wie im Grunde genommen auch historisch das Geistesleben Europas sich entwickelte wie eine kleine Halbinsel, die zu einem großen Kontinent gehört.

Mais quand nous regardons par-dessus vers l'Asie tout de suite d'un point de vue social, nous trouvons qu'en Asie l'idée de communauté est partout la première, la primaire et que Platon a simplement repris cette idée de communauté de l'Orient. À tout ce qui a déjà été dit ici sur les caractéristiques de cette idée de communauté des plus différents points de vue, il faut encore ajouter une chose si devait être éclairée socialement toute la situation mondiale.

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Aber wenn wir gerade vom sozialen Gesichtspunkt hinübersehen nach Asien, finden wir, daß in Asien die Gemeinschaftsidee überall das Erste, das Primäre ist und daß Plato einfach diese Gemeinschaftsidee herübergenommen hat aus dem Orient. Zu all dem, was zur Charakteristik dieser Gemeinschaftsidee von den verschiedensten Gesichtspunkten aus hier schon gesagt worden ist, muß eines noch hinzugefügt werden, wenn die ganze Weltsituation sozial beleuchtet werden soll.

Si nous regardons le caractère fondamental de la vie de l'esprit orientale, nous devons dire qu'elle s'étendait en fait sur une humanité très différente de l'humanité européenne de la civilisation ultérieure. En beaucoup de relations, nous pouvons même dire qu'en rapport à maintes choses d'âme et spirituelles en Asie, une haute culture a régné, à laquelle même de nombreux Européens aspirent maintenant à revenir. J'ai déjà fait référence au dicton si souvent répété : la lumière viendrait de l'Orient. Mais, cette autre entité humaine n'avait avant toutes choses pas ce qui est le plus caractéristique de la population européenne depuis qu'elle travaille à une civilisation dans l'évolution de la terre. Ce que l'on peut apercevoir par-dessus en Asie, c'est un sentiment-je affaibli, un sentiment de personnalité qui repose encore absolument dans les soubassements de l'âme. Un sens de la personnalité, comme l'a l'Européen, ne vient pas encore à votre rencontre de la même manière en Asie. Si, par contre, un humain qui n'a pas encore ce sentiment de la personnalité est, dans une certaine mesure, incorporée dans la haute culture asiatique, et que celle-ci est appropriée pour être incorporée dans la communauté humaine, alors elle y prendra part d'une certaine manière, d'une manière onirique, sans sentiment de la personnalité.

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Wenn wir auf den Grundcharakter des orientalischen Geisteslebens sehen, so müssen wir sagen: Eigentlich dehnte es sich aus über eine Menschheit, die ganz andersgeartet war als die europäische Menschheit der späteren Zivilisation. Wir können in vieler Beziehung sogar sagen, daß mit Bezug auf manches Seelische und Geistige in Asien eine Hochkultur geherrscht hat, zu der sich sogar viele Europäer jetzt wiederum zurücksehnen. Ich habe ja schon auf den Ausspruch hingewiesen, der so oft angeführt wird: das Licht komme aus dem Orient. Aber diese andere Menschenwesenheit hatte vor allen Dingen das nicht, was gerade das Charakteristischste der europäischen Bevölkerung ist, seit diese an einer Zivilisation in der Erdenentwickelung arbeitet. Was wir drüben in Asien erblicken, ist ein gedämpftes Ich-Gefühl, ist ein noch durchaus in den Untergründen der Seele ruhendes Persönlichkeitsgefühl. Ein Persönlichkeitsgefühl, wie es der Europäer hat, tritt einem in Asien noch nicht in derselben Weise entgegen. Wird dagegen einem Menschen, der dieses Persönlichkeitsgefühl noch nicht hat, asiatische Hochkultur gewissermaßen einverleibt, und diese ist geeignet, der menschlichen Gemeinsamkeit einverleibt zu werden, dann nimmt er in einer gewissen Weise traumhaft, ohne Persönlichkeitsgefühl, an ihr teil.

On doit dire qu'à une époque où l'individualité humaine n'était pas encore venue à son plein développement, les communautés humaines étaient plus réceptives, plus douées pour une haute culture que l'être humain individuel. Les capacités humaines ne s'additionnaient pas seulement, elles se multipliaient d'une certaine manière à l'intérieur de vie en commun sociale afin de recevoir/accueillir cette haute culture. Mais ce qui était considéré comme un idéal particulier à l'intérieur de la civilisation orientale, cela se monétisait en ce qu'on le tira toujours de plus en plus par-dessus vers l'Europe et trouva à partir d'âmes tranquilles européennes une formulation simple dans le dicton apollinien : "Connais-toi toi-même !

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Man muß sagen, in einer Zeit, wo die menschliche Individualität noch nicht zu ihrer vollen Entwickelung gekommen war, waren menschliche Gemeinschaften empfänglicher, begabter für eine Hochkultur als der einzelne Mensch. Es summierten sich nicht nur, es multiplizierten sich in gewisser Weise die menschlichen Fähigkeiten innerhalb des sozialen Zusammenlebens, um diese Hochkultur entgegenzunehmen. Das aber, was innerhalb der orientalischen Zivilisation als ein besonderes Ideal angesehen worden ist, das prägte sich aus, indem es immer mehr und mehr herüberzog nach Europa und aus europäischen Gemütern heraus eine einfache Formulierung fand, in dem apollinischen Spruch: Erkenne dich selbst!

En une certaine relation, l'ensemble de l'Asie antique peut être considéré comme si son développement tendait à placer, une fois en Grèce, comme le sens ultime d'un développement culturel oriental sans soi/dépourvu de soi/désintéressé : Reconnais-toi toi-même -, qui depuis lors vit comme une devise spirituelle et culturelle sur l'humanité comme une force d'orientation. Mais nous voyons aussi dans l'Orient là-bas, comment c'est tout de suite considéré comme souhaitable, surtout pour une éducation/formation humaine supérieure, d'en venir quand même à son Je dans un certain sens. Du point de vue spirituel, je l'ai déjà indiqué en ce que j'ai caractérisé la culture du yoga. D'un point de vue social, elle nous vient en vis-à-vis lorsque nous indiquons sur ce qui était une pratique courante en Orient en ce qui concerne la direction sociale des masses humaines. Nous trouvons partout que celui qui était le maître, le chef, était prêtre en relation spirituelle en même temps, mais aussi guérisseur en même temps. Dans l'Orient là-bas, nous trouvons un lien/pendant intime entre tout ce qu'absolument l'humanité s'efforce d'obtenir comme connaissance, comme vie de l'esprit supérieure et le guérir. Pour la culture orientale plus ancienne, le médecin n'a pas à être séparé du maître, du prêtre de l'humanité.

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In einer gewissen Beziehung kann man das ganze alte Asien so ansehen, als ob seine Entwickelung hintendierte, einmal in Griechenland als den letzten Sinn der orientalischen selbstlosen Kulturentwickelung den Satz hinzustellen: Erkenne dich selbst —, der seitdem als eine geistige und Kulturdevise überhaupt über der Menschheit wie eine orientierende Kraft lebt. Aber wir sehen auch im Orient drüben, wie es gerade für eine höhere Menschenbildung als erstrebenswert angesehen wird, in einem gewissen Sinne doch zu seinem Ich zu kommen. Vom geistigen Gesichtspunkt habe ich das ja schon angedeutet, indem ich die Jogakultur charakterisiert habe. Vom sozialen Gesichtspunkt tritt es uns entgegen, wenn wir auf das hinweisen, was im Orient in bezug auf die soziale Führung der Menschenmassen gang und gäbe war. Wir finden überall, daß derjenige, der Lehrer, der Führer war, in geistiger Beziehung zu gleicher Zeit Priester, aber auch zu gleicher Zeit Heiler war. Wir finden im Orient drüben einen innigen Zusammenhang zwischen all dem, was überhaupt von der Menschheit als Erkenntnis, als höheres Geistesleben angestrebt wird, und dem Heilen. Der Arzt ist für die ältere orientalische Kultur nicht von dem Lehrer, dem Priester der Menschheit zu trennen.

Cela est toutefois pendant, en une certaine relation, avec ce que la culture orientale était profondément dominée par le sentiment de culpabilité humaine générale en tant que telle, qui apporte quelque chose de morbide dans l'ensemble du développement humain/de l'évolution humaine, de sorte qu'absolument le processus de la connaissance lui-même, la recherche d'une spiritualité supérieure en général, était considéré de telle sorte qu'ils devaient guérir l'être humain purement adonné à la nature. L'éducation à une formation d'esprit supérieure était en même temps guérison, parce que l'humain adonné à la nature, c'est-à-dire l'humain qui n'avait pas encore été éduqué, était considéré comme un être qui en fait devait être guéri. L'ancienne culture des mystères orientaux est alors pendante avec cela.

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Das allerdings hängt in einer gewissen Beziehung damit zusammen, daß die orientalische Kultur von der Empfindung der allgemeinen Menschenschuld als solcher tief beherrscht war, die etwas Krankhaftes hineinbringt in die ganze menschliche Entwickelung, so daß der Erkenntnisprozeß selbst, überhaupt das Streben nach einer höheren Geistigkeit so angesehen worden ist, daß es gewissermaßen den bloß naturgegebenen Menschen heilen sollte. Erziehung zu einer höheren Geistesbildung war zu gleicher Zeit Heilung, weil man den naturgegebenen, also noch nicht erzogenen Menschen als ein Wesen ansah, das eigentlich geheilt werden müsse. Damit hängt dann zusammen die alte orientalische Mysterienkultur.

La culture orientale des mystères cherchait le développement de l'individu vers une vie spirituelle supérieure dans des institutions qui, j'aimerais dire, étaient en même temps église et école et points de départ des impulsions sociales. Elle l'a cherché de telle sorte que, comme je l'ai déjà indiqué dans les conférences précédentes, la religion, l'art et la science étaient contenus dans un seul : en offrant ses actes de culte, l'humain était un humain religieux ; il s'agissait moins de ce qui vivait comme représentations de foi/croyances ou même comme dogmes dans l'âme, mais ce que le culte socialement ordonné soit fait avec par l'humain individuel, de sorte que le lien de l'humain avec le divin était, de préférence, recherché dans l'acte du sacrifice, l'acte du culte. Mais alors était dans l'acte de culte et ce dans quoi l'acte de culte s'appuyait, aussi contenu l'artistique. Et dans l'expérience/le vécu de cet artistique et religieux, l'ancienne forme de la connaissance était donnée.

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Die orientalische Mysterienkultur suchte in Institutionen, die, ich möchte sagen, zu gleicher Zeit Kirche und Schule und Ausgangspunkte der sozialen Impulse waren, die Entwickelung des einzelnen Menschen zu einem höheren geistigen Leben. Sie suchte diese so, daß wie ich schon in den vorhergehenden Vorträgen angedeutet habe - Religion, Kunst und Wissenschaft in einem enthalten waren: Indem der Mensch seine Kultushandlungen darbrachte, war er ein religiöser Mensch; dabei kam es weniger an auf das, was als Glaubensvorstellungen oder gar als Dogmen in der Seele lebte, sondern darauf, daß der sozial geordnete Kultus von dem einzelnen Menschen mitgemacht wurde, so daß die Verbindung des Menschen mit dem Göttlichen vorzugsweise in der Opferhandlung, in der Kultushandlung gesucht worden ist. Dann aber war in der Kultushandlung und in dem, woran sich die Kultushandlung anlehnte, auch das Künstlerische enthalten. Und in dem Erleben dieses Künstlerischen und Religiösen war die alte Form der Erkenntnis gegeben.

L'humain, cependant, qui devait être amené à cette trinité intérieurement unifiée de religion, d'art et de science, ne devait pas seulement absorber quelque chose qui était, dans une certaine mesure, un progrès direct de son développement, mais devait, comme humain, vivre une transformation complète, une sorte de renaissance. Les événements qu'un tel élève de la vie de l'esprit supérieure devait subir/se soumettre sont décrits ainsi qu'il passait effectivement avec sa conscience par quelque chose comme une sorte de mort, c'est-à-dire qu'il vivait quelque chose qui lui rendait étrangère la vie dans le monde ordinaire, comme la mort rend à l'humain cette vie étrangère. Alors il devait, après avoir, pour ainsi dire, laissé dans son expérience intérieure tout ce qui appartient à la vie sur terre, il devait, après être passé par la mort, faire l'expérience du monde spirituel dans une renaissance humaine complète. C'est l'ancienne forme religieuse et cultuelle de la catharsis, de l'assainissement, de la purification de l'humain. Un nouvel humain devrait naître dans l'ancien. Ce que l'humain peut expérimenter ainsi dans le monde que ça secoue en lui passions, émotions, produit en lui des motivations, des désirs que ça l'élève à des représentations qui appartiennent à ce monde, tout cela il devait l'expérimenter ainsi dans ces cultes mystères ainsi qu'il soit dépassé en même temps et que, de ces expériences, il soit sorti comme personne assainie et purifiée. Ce n'est qu'alors qu’on lui fit confiance, à cet humain renaissant, qu'il pouvait avoir un quelconque effet social sur ses semblables. Et avec droit l'érudition extérieure de notre temps a aussi déjà souligné que les restes de cette culture encore maintenus ont eu une importance considérable pour la vie sociale, que les impulsions qui se sont élevées à ceux qui ont subi une telle catharsis à l'intérieur des lieux très secrets ont exercé la plus grande influence pensable sur la vie en société extérieure. Comme je l'ai dit, ce n'est pas seulement une affirmation de la science de l'esprit, c'est quelque chose à quoi l'érudition extérieure vient aussi aujourd'hui. Vous ne pouvez lire que Wilamowitz. On trouve qu'en fait dans la culture orientale, une sorte d'assainissement de l'humain était recherchée dans la connaissance et dans tous les efforts pour une formation spirituelle.

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Der Mensch aber, der zu dieser innerlich einheitlichen Dreiheit von Religion, Kunst und Wissenschaft gebracht werden sollte, mußte nicht nur etwas aufnehmen, was gewissermaßen ein gerader Fortschritt seiner Entwickelung war, sondern mußte eine völlige Umgestaltung als Mensch, eine Art Wiedergeburt erfahren. Es werden die Veranstaltungen, denen ein solcher Zögling des höheren Geisteslebens sich unterziehen mußte, so beschrieben, daß er in der Tat mit seinem Bewußtsein durch so etwas durchging wie durch eine Art Tod, das heißt, daß er etwas erlebte, was ihn dem Leben in der gewöhnlichen Welt fremd machte, wie der Tod den Menschen diesem Leben fremd macht. Dann sollte er, wenn er gewissermaßen alles in seinem inneren Erleben verlassen hatte, was dem Erdenleben angehört, nach dem Durchgang durch den Tod die geistige Welt in einer völligen Menschenwiedergeburt erleben. Das ist die alte religiöse, kultische Form der Katharsis, der Reinigung, der Läuterung des Menschen. Es sollte ein neuer Mensch im alten geboren werden. Was der Mensch in der Welt so erleben kann, daß es in ihm Leidenschaften, Emotionen aufrüttelt, daß es in ihm Triebe, Begierden hervorbringt, daß es ihn erhebt zu Vorstellungen, die dieser Welt angehören, das alles sollte er innerhalb dieser Mysterienkulte so erleben, daß es zu gleicher Zeit überwunden wurde und daß er als ein von diesen Erlebnissen Gereinigter und Geläuterter daraus hervorging. Dann erst traute man ihm, diesem wiedergeborenen Menschen, zu, daß er irgendeine soziale Wirkung auf seine Mitmenschen ausüben könne. Und mit Recht hat auch schon die äußere Gelehrsamkeit unserer Zeit darauf hingewiesen, daß die noch erhaltenen Reste dieser Kultur eine ungeheuerliche Bedeutung für das soziale Leben gehabt haben, daß die Impulse, die denjenigen aufgestiegen sind, die eine solche Katharsis innerhalb der sehr geheimgehaltenen Stätten durchgemacht haben, auf das äußere Gesellschaftsleben den denkbar größten Einfluß ausgeübt haben. Wie gesagt, das ist nicht nur eine Behauptung der Geisteswissenschaft, das ist etwas, wozu auch die äußere Gelehrsamkeit heute kommt. Sie dürfen nur Wilamowitz nachlesen. Man findet, daß eigentlich in der orientalischen Kultur eine Art Gesundung des Menschen in der Erkenntnis und in allem Streben nach einer geistigen Bildung gesucht worden ist.

Ce qui a vécu en Orient là-bas est passé en une autre forme vers la Grèce et avec cela vers l'Europe, et cela a continué à avoir un effet en Europe dans la mesure où absolument la culture grecque continuait à avoir un effet dans la vie spirituelle et de civilisation ultérieure de l'Europe. J'aimerais souligner quelque chose qui n'est pas habituellement souligné : qu'en contemplant la tragédie grecque, d'où est issue une infinité d'artistique pour la vie spirituelle de l'Occident/du pays du soir, Aristote a donné une caractéristique qui est généralement prise beaucoup trop extérieurement. La phrase bien connue dans laquelle Aristote dit que la tragédie, la tragédie, est là pour susciter la peur et la compassion, afin que par l'éveil de ces passions et d'autres, un assainissement, une purification, une catharsis de ces passions intervienne, est souvent citée. Aristote indique donc en cela sur quelque chose d'artistique, ce qui devait se passer à travers la tragédie. Si l'on vient équipé, non pas d'une philologie extérieure, mais d'une interprétation de la parole aristotélicienne que donne la contemplation de la vie spirituelle orientale, si l'on est ainsi équipé d'une connaissance des racines plus anciennes, on peut en venir à vivre quelque chose de plus complet sous ce que Aristote comprend par compassion et peur que ce que l'on comprend aujourd'hui par elle. On en vient à se rendre compte qu'il voulait dire en fait que l'humain, le spectateur, est amené par la tragédie à entrer avec sa vie d'âme dans ce que l'autre humain vit dans la souffrance, la douleur et aussi dans la joie, de sorte que dans une certaine mesure, le spectateur sort avec sa vie d'âme de la délimitation plus étroite, dans laquelle il se trouve naturellement, et qu'à travers la contemplation de la souffrance étrangère - parce que l'humain vit là en dehors de sa vie de corps, même si ce n'est qu'en comparaison - le spectateur est en même temps suscité par la peur qui surgit toujours lorsque l'humain se tient devant quelque chose qui, dans une certaine mesure, l'amène hors de soi/lui, ce qui le transpose dans une sorte d'impuissance, de perte de souffle. On donc peut dire : Aristote pense en fait que lorsque l'humain regardant la tragédie, arrive à un monde de sentiments qui le conduit hors de lui-même, qu'il est par cela transposé dans la peur, et qu'une purification, une catharsis intervient, de sorte qu'il apprend à supporter, ce qu'il ne peut supporter en tant que personnalité donnée de nature, qu'il est renforcé par la purification pour le vécu conjoint de la souffrance étrangère, de la joie étrangère, et qu'il ne soit plus transposé dans la peur s'il devait sortir de cette manière de lui-même et entrer dans la vie sociale. En ce qu'Aristote attribue une telle profession à la tragédie, on ressent tout à fait clairement qu'il souligne en fait comment, dans la tragédie, est donné en même temps une sorte d'éducation de l'humain pour le renforcement de son sens de soi, pour le renforcement la sécurité intérieure de l'âme.

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Das was im Orient drüben gelebt hat, ist in einer anderen Form nach Griechenland und damit nach Europa herübergekommen, und es hat fortgewirkt in Europa in dem Maße, wie überhaupt die griechische Kultur in dem späteren Geistes- und Zivilisationsleben Europas nachgewirkt hat. Ich möchte auf etwas hinweisen, worauf gewöhnlich nicht hingewiesen wird: daß bei der Betrachtung der griechischen Tragödie, von der unendlich viel Künstlerisches für das Geistesleben des Abendlandes ausgegangen ist, Aristoteles eine Charakteristik gegeben hat, die gewöhnlich viel zu äußerlich genommen wird. Es wird der bekannte Satz immer wieder angeführt, in dem Aristotels sagt, daß die Tragödie, das Trauerspiel, dazu da sei, Furcht und Mitleid zu erregen, damit durch die Erregung dieser und anderer Leidenschaften eine Reinigung, eine Läuterung, eine Katharsis von diesen Leidenschaften eintrete. Aristoteles weist also dabei auf etwas Künstlerisches hin, auf das, was durch die Tragödie geschehen sollte. Man kann, wenn man nicht mit einer äußerlichen Philologie, sondern mit demjenigen für eine Interpretation des aristotelischen Ausspruchs ausgerüstet kommt, was einem die Betrachtung des orientalischen Geisteslebens gibt, wenn man also mit einer Erkenntnis der weiter zurückliegenden Wurzeln ausgerüstet ist, dazu kommen, unter dem, was Aristoteles unter Mitleid und Furcht versteht, doch etwas Umfassenderes zu erleben, als was man heute darunter versteht. Man kommt dazu, einzusehen, daß er eigentlich meinte, daß der Mensch, der Zuschauer, durch die Tragödie dazu gebracht wird, mit seinem Seelenleben einzugehen in das, was der andere Mensch an Leiden, Schmerzen und auch an Freuden erlebt, daß also gewissermaßen der Zuschauer mit seinem Seelenleben heraustritt aus der engeren Umgrenzung, in der er sich naturgegeben befindet, und daß durch die Anschauung des fremden Leidens - weil der Mensch da außerhalb seines Leibeslebens, wenn auch nur vergleichsweise, lebt - beim Zuschauer zugleich erregt wird die Furcht, die immer eintritt, wenn der Mensch vor etwas steht, was ihn gewissermaßen außer sich bringt, was ihn in eine Art Ohnmacht, in Atemlosigkeit versetzt. Man kann also sagen: Aristoteles meint eigentlich, daß der Mensch beim Anschauen der Tragödie zu einer Empfindungswelt kommt, die ihn aus sich herausführt, daß er dadurch in Furcht versetzt wird und daß eine Läuterung, eine Katharsis eintritt, so daß er lernt, das zu ertragen, was er als naturgebene Persönlichkeit nicht ertragen kann, daß er durch die Läuterung gestärkt wird für das Miterleben fremden Leides, fremder Freude, und daß er nicht mehr in Furcht versetzt wird, wenn er in dieser Weise aus sich heraus und in das soziale Leben hineintreten soll. Indem Aristoteles der Tragödie einen solchen Beruf zuschreibt, verspürt man ganz deutlich, daß er eigentlich darauf hinweist, wie in der Tragödie zu gleicher Zeit gegeben ist eine Art Erziehung des Menschen zur Stärkung des Selbstgefühls, zur Stärkung der inneren Seelensicherheit.

Je sais très bien que chez beaucoup, aujourd'hui, une telle insertion de l'artistique dans la vie sociale fait l'impression d'une tentative de rompre avec la valeur de l'art, d'ajouter un but annexe à l'art. Seules les objections sont souvent faites tout de suite à partir d'une certaine philistropie/philistrosité, parce qu'on croit que si l'art devait être classé dans la vie humaine totale, dans tout ce que l'âme humaine peut absolument traverser, alors ce serait une classification de l'art dans la pure vie d'utilité. Chez les Grecs, ce n'était pas une telle classification dans la pure vie d'utilité, mais plutôt une classification dans toute la vie humaine, dans la vie qui porte aussi l'homme au-delà de lui-même, non seulement sous lui, dans la pure utilité.

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Ich weiß sehr gut, daß ein solches Hineinstellen des Künstlerischen in das soziale Leben heute bei vielen den Eindruck macht, als wollte man damit dem Wert der Kunst Abbruch tun, der Kunst irgendwelche Nebenzwecke beilegen. Allein die Einwendungen werden häufig gerade aus einer gewissen Philistrosität heraus gemacht, weil man glaubt, wenn die Kunst eingereiht werden solle in das totale Menschenleben, in alles das, was die menschliche Seele überhaupt durchmachen kann, dann sei das eine Einreihung der Kunst in das bloße Nützlichkeitsleben. Bei den Griechen war es nicht eine solche Einreihung in das bloße Nützlichkeitsleben, sondern eine Einreihung in das gesamte menschliche Leben, in das Leben, das den Menschen auch über sich hinausträgt, nicht nur unter sich, in die bloße Nützlichkeit hinunterträgt.

Si l'on voit un peu au-delà de ce qui est seulement propre à notre temps, la pure utilité, alors on pourra saisir tout de suite le significatif de la vision grecque de l'art, à savoir qu'en même temps que l'artistique de la tragédie, le Grec voyait en lui ce quelque chose qui devait amener l'humain à lui-même, qui devrait amener l'humain toujours de plus en plus du rêve dans le monde, de la moitié de la conscience du monde, à une pleine conscience de lui-même. Et on aimerait dire : dans une relation sociale, la tragédie devait absolument fournir quelque chose comme contribution à la grande exigence : humain, connais-toi toi-même !

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Sieht man ein wenig über das hinweg, was nur unserer Zeit eigen ist, die bloße Nützlichkeit, dann wird man gerade das Bedeutsame der griechischen Kunstanschauung erfassen können, nämlich daß der Grieche zu gleicher Zeit mit dem Künstlerischen der Tragödie in dieser etwas sah, was den Menschen zu sich selbst brachte, was den Menschen aus dem Träumen in der Welt, aus dem halben Bewußtsein von der Welt, immer mehr und mehr zu einem vollen Bewußtsein von sich selbst bringen sollte. Und man möchte sagen: In sozialer Beziehung sollte die Tragödie durchaus etwas leisten als Beitrag zu der großen Forderung: Mensch, erkenne dich selbst!

Mais si nous passons à nouveau de cette expansion/élargissement de l'artistique dans le social à la considération de la position de l'humain individuel à la vie sociale, si, à partir de cette considération, nous regardons à nouveau vers l'Orient, alors nous trouvons aussi dans l'être/le système des mystères comment en fait ce qui a été recherché/ambitionné dans l'assainissement, dans la renaissance de l'humain à un humain supérieur, signifie un renforcement du sentiment de soi/je. À partir de la conscience que l'humeur générale des âmes à cette époque ne vivait pas dans un sentiment de Je, qu'un tel sentiment de Je devait d'abord être acquis, la renaissance de l'humain à l'égoïté était ambitionnée par le système des mystères. Ainsi, pour cette ancienne civilisation sociale, l'expérience-Je était en fait quelque chose qu'il devait d'abord être acquis. On voyait une des tâches sociales en l'amener des humains individuels à la naissance de ce sentiment-Je, afin qu'ils puissent alors devenir les guides de leurs semblables en relation sociale. C'est seulement quand on comprenant cela que l'on aura aussi une compréhension pour comment un fort sentiment de communauté vit encore dans l'état idéal de Platon et comment, chez lui, seul est justifié de déployer pleinement son individualité qu'il fait par la renaissance, qui était à obtenir par la sagesse à atteindre à cette époque, ce en quoi se montre que chez l'humanité à l'époque n'était encore disponible aucune conscience de ce qu'à l'individualité devait être prise en compte/porté crédit au sens le plus large.

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Wenn wir aber wiederum von dieser Erweiterung des Künstlerischen in das Soziale hinein auf die Betrachtung der Stellung des einzelnen Menschen zu dem sozialen Leben eingehen, wenn wir, von dieser Betrachtung aus, noch einmal zurückschauen nach dem Orient, dann finden wir im Mysterienwesen auch, wie eigentlich das, was in der Gesundung, in der Wiedergeburt des Menschen zu einem höheren Menschen angestrebt worden ist, eine Erstarkung des Ich-Gefühls bedeutet. Aus dem Bewußtsein heraus, daß die allgemeine Seelenstimmung damals nicht in einem Ich-Gefühl lebte, daß ein solches IchGefühl erst erworben werden mußte, wurde durch das Mysterienwesen die Wiedergeburt des Menschen zu der Ichheit angestrebt. So war eigentlich für diese alte soziale Zivilisation das Ich-Erlebnis etwas, was erst erworben werden mußte. Man sah eine der sozialen Aufgaben darin, einzelne Menschen zu der Geburt dieses Ich-Gefühls zu bringen, so daß sie dann die Führer ihrer Mitmenschen in sozialer Beziehung werden konnten. Nur wenn man das versteht, wird man auch ein Verständnis dafür haben, wie noch in Platos Idealstaat ein starkes Gefühl von der Gemeinsamkeit lebt und wie eigentlich bei ihm nur derjenige berechtigt ist, seine Individualität voll zu entfalten, der es durch die Wiedergeburt tut, die durch die damals zu erlangende Weisheit zu erreichen war, worin sich zeigt, daß bei der Menschheit damals noch kein Bewußtsein davon vorhanden ist, daß der Individualität im vollsten Sinne Rechnung getragen werden müsse.

Ce qui grandissait/poussait d'une telle vie sociale de l'Asie, cela se transplanta alors vers l'Europe, s'amalgama avec le christianisme, entra dans le Moyen Âge et y vécut même très longtemps. Mais cela se perpétua de la façon qui s'en donna que les humains qui, dans les masses de peuples venus plus du Nord et d'Europe centrale, affluèrent dans cette culture, aujourd'hui méridionale, mais encore héritée de l'Asie, apportaient avec eux déjà par nature le fort sentiment de soi/Je. Pour ces peuples, la grande tâche historique s'en posait d'apporter ce qui était encore donné aux humains orientaux dans un sentiment de Je atténué, dans la pleine conscience de soi, dans le plein sentiment-Je. La brillante culture des Grecs avait le "Connais-toi toi-même" encore comme un idéal humain de connaissance et social. Les peuples qui se sont introduits dans le Moyen Âge par le nord ont apporté avec eux ce sentiment-Je comme organisation de leur règne/puissance d'humanité. Il leur était donné à la mesure de la nature. Même s'ils vivaient dans des regroupements, ils s'efforçaient encore partout d'incorporer dans leur ego/Je ce qu'ils accueillaient à la mesure de la connaissance, en relation sociale. Mais avec cela se faisait en fait valoir dans l'histoire le contraste/contraire/l'opposition entre la vie communautaire et la vie individuelle. Celle-ci n'entra qu'alors dans le cours de l'histoire, et d'ailleurs, j'aimerais dire par la participation d'institutions humaines.

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Was aus einem solchen sozialen Leben Asiens herauswuchs, das verpflanzte sich dann nach Europa, amalgamierte sich mit dem Christentum, kam ins Mittelalter hinein und lebte in diesem sogar sehr lange fort. Aber es lebte fort in der Art, die sich daraus ergab, daß die Menschen, die in den Völkermassen, die mehr von Norden und von Mitteleuropa in diese jetzt südliche, aber noch von Asien herüber ererbte Kultur einströmten, schon von Natur aus das starke Ich-Gefühl mitbrachten. Für diese Völker stellte sich die große historische Aufgabe heraus, das, was den orientalischen Menschen noch bei einem gedämpften Ich-Gefühl gegeben war, in das volle Selbstbewußtsein, in das volle Ich-Gefühl hereinzutragen. Die glänzende Kultur der Griechen hatte das «Erkenne dich selbst!» noch als ein menschliches Erkenntnis- und Sozialideal. Die Völker, die in das Mittelalter von Norden hereintraten, brachten als die Organisation ihres Menschentums dieses Ich-Gefühl mit. Ihnen war es naturgemäß gegeben. Wenn sie auch in Verbänden lebten, strebten sie dennoch überall danach, das, was sie in erkenntnismäßiger, in sozialer Beziehung aufnahmen, ihrem Ich einzuverleiben. Damit aber machte sich eigentlich innerhalb der Geschichte so recht der Gegensatz zwischen dem Gemeinschaftsleben und dem Individualleben geltend. Dieser trat erst im Laufe der Geschichte, und zwar, ich möchte sagen, durch die Mitwirkung von menschlichen Institutionen auf.

En entrant de cette façon dans le développement humain, le sentiment de l'ego devait se lier avec quelque chose d'autre avec lequel il a un rapport/pendant organique. Si nous regardons encore une fois sur ce que la culture grecque orientale avait aussi encore au sens de Platon, ainsi nous devrons percevoir très fortement pour notre ressentir actuel comment toute cette culture et civilisation est en fait construite sur l'esclavage, sur l'esclavage de grandes masses d'humains. Il a beaucoup été parlé de la signification de l'esclavage dans l'Antiquité des plus différents points de vue, et si l'on veut bien l'apprécier, ainsi on y trouvera naturellement beaucoup de sens. Mais ce qui vient avant tout encore en considération pour la vie actuelle, c'est justement ce dont je disais que ça n'a guère encore été pris en considération. Car pour la vie communautaire, et aussi pour la vie sociale qui provenait des mystères, pour lesquels le Grec considérait encore son art comme une impulsion au développement, le sens entier du travail humain dans l'ordre social n'était pas encore découvert. C'est pourquoi, dans un sens, on devait débrancher dans une certaine mesure ce travail humain lorsqu'on parlait de l'image idéale de l'humain.

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Indem in dieser Art das Ich-Gefühl in die menschliche Entwickelung eintrat, mußte es sich verbinden mit etwas anderem, mit dem es durchaus einen organischen Zusammenhang hat. Schauen wir noch einmal zurück auf das, was die orientalisch-griechische Kultur auch noch im Sinne Platos hatte, so werden wir es sehr stark für unser heutiges Empfinden wahrnehmen müssen, wie diese ganze Kultur und Zivilisation eigentlich auf der Sklaverei aufgebaut ist, auf der Unfreiheit großer Menschenmassen. Es ist viel von den verschiedensten Gesichtspunkten aus über die Bedeutung der Sklaverei in den älteren Zeiten gesprochen worden, und wenn man das gehörig würdigen will, so wird man natürlich darin sehr viel Bedeutungsvolles finden. Dasjenige aber, was vor allen Dingen für unser heutiges Leben noch in Betracht kommt, das ist es eben, von dem ich sagte, daß es eigentlich noch wenig berücksichtigt worden ist. Denn für das Gemeinschaftsleben und auch für das soziale Leben, das aus den Mysterien hervorging, für das der Grieche noch seine Kunst als einen Entwickelungsimpuls ansah, war die volle Bedeutung der menschlichen Arbeit innerhalb der sozialen Ordnung noch gar nicht entdeckt. Daher mußte man gewissermaßen diese menschliche Arbeit ausschalten, wenn man von dem Idealbild des Menschen sprach.

Si l'on caractérise l'humain gréco-oriental, comment il porte en lui sa dignité, comme il s'élève à travers sa dignité, alors on caractérise quelque chose qui s'est construit au-dessus de la masse des humains qui faisaient maintenant le travail. Cette masse vivait dans un pur appendice à l'organisme social qui se développait à l'intérieur d'un règne humain qui n'avait pas accueilli le travail dans son essence/être, parce qu'elle considérait le travail et l'humain qui l'accomplissait comme un donné de la nature. Dans une certaine mesure, le règne humain commençait là où le travail était déjà accompli. À un niveau supérieur, dans un sens supérieur d'âme, l'humain expérimentait ce qui vient à l'expression dans l'animalité : Dans l'animalité, ce qui est nourriture, ce qui appartient sinon à l'ordre social, est donné de nature, l'animal ne calcule pas, il accomplit ce qu'il fait, à partir de l'intérieur de son être, mais une quelque orientation du travail n'est pas nécessaire pour l'animal. S'il y a des exceptions apparentes, il faut les considérer de manière à ce qu'elles confirment la règle générale. Nous pouvons donc dire : En se transplantant en Europe et en se submergeant de plus en plus dans les exigences de l'être-je, de l'individualité, la culture orientale s'immergea en même temps dans la nécessité d'inclure le travail humain dans l'ordre social. Il est tout simplement impossible d'exclure le travail de l'ordre social lorsque l'individualité de l'humain est pleinement éveillée.

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Charakterisiert man den orientalisch-griechischen Menschen, wie er seine Würde in sich trägt, wie er sich durch seine Würde emporarbeitet, so charakterisiert man etwas, was sich eigentlich oberhalb der Menschenmasse aufbaute, die nun die Arbeit verrichtete. Diese Masse lebte in einem bloßen Anhängsel zum sozialen Organismus, der sich innerhalb eines Menschentums entwickelte, das die Arbeit nicht in sein Wesen aufgenommen hatte, weil es die Arbeit und den Menschen, der sie verrichtete, als etwas Naturgegebenes betrachtete. Das Menschentum fing gewissermaßen da an, wo die Arbeit schon verrichtet war. Auf einer höheren Stufe, in einem höheren seelischen Sinn erlebte der Mensch das, was in der Tierheit zum Ausdruck kommt: In der Tierheit ist das, was Nahrung, was zur sozialen Ordnung sonst gehört, naturgegeben, das Tier rechnet nicht, es verrichtet, was es tut, aus dem Innern seines Wesens heraus, aber irgendeine Orientierung der Arbeit ist für das Tier nicht notwendig. Wenn scheinbare Ausnahmen da sind, so muß man gerade diese in der Weise anschauen, daß sie die allgemeine Regel eigentlich bestätigen. So können wir sagen: Indem die orientalische Kultur sich nach Europa hinüberverpflanzte und immer mehr und mehr in die Forderungen der Ichheit, der Individualität untertauchte, tauchte sie zugleich in die Notwendigkeit unter, die menschliche Arbeit einzubeziehen in die soziale Ordnung. Es ist einfach unmöglich, wenn die Individualität des Menschen voll erwacht ist, die Arbeit auszuschließen von der sozialen Ordnung.

Mais c'est devenu le grand problème social - qui n'était pas encore présent dans la société grecque - pour lequel d'innombrables batailles ont été menées à Rome. Car on sentait instinctivement que ce n'est qu'en intégrant le travail dans l'ordre social que l'humain pouvait vivre pleinement son individualité. Mais avec cela tout le façonnement social de l'humanité a reçu un autre visage. Il indique un visage différent dans l'Europe civilisée vis-à-vis de l'Asie civilisée. Ce n'est que lorsque nous examinons le développement de l'individualité en Europe que nous comprendrons quelque chose de ce qui a été souligné à juste titre tant de fois, lorsque nous devrons déterminer d'où viennent réellement les besoins sociaux de notre époque.

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Das aber wurde das große soziale Problem - das im Griechentum eigentlich noch nicht vorhanden war -, um das in Rom unzählige Kämpfe ausgekämpft worden sind. Denn man empfand es instinktiv, daß erst durch Einbeziehung der Arbeit in die soziale Ordnung der Mensch seine volle Individualität ausleben kann. Damit aber hat die ganze soziale Gestaltung der Menschheit ein anderes Gesicht bekommen. Sie weist ein anderes Gesicht auf im zivilisierten Europa gegenüber dem zivilisierten Asien. Erst wenn wir hinschauen auf die Entwickelung der Individualität in Europa, werden wir etwas verstehen von dem, was wiederum mit Recht so vielfach betont worden ist, wenn charakterisiert werden sollte, woher eigentlich die sozialen Nöte in unserer Zeit kommen.

Il est souligné à juste titre/avec droit que la culture spécifique de l'ordre social de notre époque n'a en réalité commencé qu'avec l'émergence de la technique moderne et la division du travail. Et il est aussi souligné que quelque chose comme le capitalisme moderne, par exemple, n'est aussi rien d'autre qu'un résultat de la division du travail. Ce qui est extraordinairement significatif, c'est ce que le matériel didactique de la civilisation moderne occidentale montre en cette relation pour caractéristique de la division du travail et à ses conséquences sur les besoins sociaux de notre temps. Mais l'observateur impartial doit, là où une telle chose est dite, unilatéralement avec droit, néanmoins regarder, disons, sur l'Égypte ancienne, la Babylonie ancienne, et souligner que dans la Babylonie ancienne, par exemple, même en Égypte ancienne, ont existé des villes au déploiement immense, que ce qui a été fourni là-bas l'a aussi été sous la division du travail. Tout de suite ainsi que j'ai pu faire remarquer hier qu'il était déjà disponible une sorte de socialisme en Chine au XIe siècle, mais qu'il ne s'agit pas de ce que nous voyons cela comme un façonnement extérieur, ainsi je dois maintenant à nouveau souligner que la division du travail, qui est considérée avec droit ces derniers temps comme le problème fondamental dans les urgences/nécessités sociales, était aussi disponibles aux époques antérieures de l'évolution de l'humanité, et que sous son influence les ordres sociaux orientaux sont tout de suite devenus possibles, qui ont ensuite envoyé leurs répercussions en Europe. En Europe, cette division du travail, après avoir d'abord été moins présente, s'en est établie plus tard. J'aimerais dire que la division du travail elle-même est une répétition de quelque chose qui était aussi disponible dans le passé ; mais elle était présente dans les cultures orientales sous le signe de l'égoïté encore non encore éveillée, tandis que la division moderne du travail qui intervient par la technique atteint une humanité qui veut maintenant déployer pleinement son égoïté, de sorte qu'à nouveau, la même chose signifie quelque chose de tout autre sens à différentes époques.

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Da wird mit Recht darauf hingewiesen, daß die spezifische Kultur der sozialen Ordnung in unserer Zeit eigentlich erst ihren Anfang genommen hat mit dem Heraufkommen der modernen Technik und Arbeitsteilung. Und hingewiesen wird auch darauf, wie zum Beispiel so etwas wie der moderne Kapitalismus auch nichts anderes ist als ein Ergebnis der Arbeitsteilung. Außerordentlich bedeutsam ist das, was das Lehrgut der abendländischen neueren Zivilisation in dieser Beziehung zur Charakteristik der Arbeitsteilung und deren Folgen in den sozialen Nöten unserer Zeit aufweist. Aber der unbefangene Beobachter muß da, wo so etwas gesagt wird, einseitig mit Recht gesagt wird, dennoch hinschauen, sagen wir, auf das alte Ägypten, auf das alte Babylonien, und darauf hinweisen, daß zum Beispiel im alten Babylonien, auch im alten Ägypten, Städte von ungeheurer Ausdehnung existiert haben, daß das, was da geleistet worden ist, auch nur unter der Arbeitsteilung geleistet worden ist. Geradeso wie ich gestern darauf hinweisen konnte, daß bereits im 11. Jahrhundert in China eine Art Sozialismus vorhanden war, daß es aber darauf nicht ankommt, was wir da als solche äußere Gestaltung sehen, so muß ich jetzt wiederum darauf hinweisen, daß die Arbeitsteilung, die mit Recht in der neueren Zeit als das Grundproblem in den sozialen Nöten angesehen wird, auch in früheren Epochen der Menschheitsentwickelung vorhanden war, und daß unter ihrem Einfluß gerade die orientalischen sozialen Ordnungen möglich geworden sind, die dann mehr ihre Nachwirkungen nach Europa herübergeschickt haben. In Europa hat sich diese Arbeitsteilung, nachdem sie zuerst weniger vorhanden war, später herausgestellt. Ich möchte sagen, die Arbeitsteilung selbst ist eine Wiederholung von etwas, was auch in früheren Zeiten vorhanden war; aber sie war innerhalb der orientalischen Kulturen unter dem Zeichen der noch nicht erwachten Ichheit vorhanden, während die moderne Arbeitsteilung, die durch die Technik eintritt, eine Menschheit trifft, die nun voll ihre Ichheit zur Entfaltung bringen will, so daß wiederum dasselbe in verschiedenen Zeitaltern etwas ganz Verschiedenes bedeutet.

Par conséquent, pour l'ordre social oriental, le primaire, la première partie était de permettre à l'humain de grandir hors de l'attachement social, de la vie communautaire ; l'humain devait s'il voulait passer à une vie spirituelle supérieure, justement trouver son égoïté et il devait maintenant en articuler cette égoïté dans l'ordre social. Il devait aller exactement le chemin opposé à celui qui a été pris en Orient.

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Daher war für die orientalische soziale Ordnung das primäre, das erste Ziel, den Menschen herauswachsen zu lassen aus der sozialen Gebundenheit, aus dem Gemeinschaftsleben; der Mensch sollte, wenn er zu einem höheren Geistesleben aufrücken wollte, eben seine Ichheit finden. Der europäische Mensch der späteren Zeit hatte diese Ichheit, und er mußte nun diese Ichheit hineingliedern in die soziale Ordnung. Er mußte genau den umgekehrten Weg gehen als den, der im Orient gegangen worden ist.

Partout en Europe, nous trouvons des traces de comment il devient difficile à l'humain qu'éprouve l'homme de se placer avec son Je dans l'ordre social, de placer dans l'ordre social qu'est son égoïté, alors que quand même l'ordre social était une fois tel que l'humain voulait, aimerai-je dire, en sauver son égoïté. - Dans tous les détails, cette difficulté peut encore aujourd'hui vous venir en vis-à-vis comme un mal social fondamental.

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Da finden wir in Europa überall Spuren davon, wie schwierig es dem Menschen wird, sich mit seinem Ich in die soziale Ordnung hineinzustellen, das hineinzustellen in die soziale Ordnung, was seine Ichheit ist, während doch einstmals die soziale Ordnung eine solche war, daß der Mensch gerade seine Ichheit, möchte ich sagen, aus ihr heraus retten wollte. — In allen Einzelheiten kann einem diese Schwierigkeit als soziales Grundübel noch heute gegenübertreten.

Il y a quelques années, lorsque j'ai eu à donner des conférences à plusieurs reprises devant des ouvriers, là se donna, dans l'âme des humains, certaines de ces difficultés qui vivaient en rapport à l'intégration du Je dans l'ensemble de l'ordre social. L'humain ne peut pas trouver le chemin d'un sentiment d'ego fortement développé dans l'ordre social. Et si l'on s'efforçait encore et encore, par exemple, de montrer à une population prolétarienne comment cette voie devait être, comment elle devait être différente de celle que les agitateurs socialistes ou communistes d'aujourd'hui montrent diversement, alors on pouvait expérimenter que, dans les discussions qui suivaient, des vues assez étranges apparaissaient. Elles peuvent paraître triviales, mais le trivial n'est plus trivial lorsqu'il est une force motrice pour d'innombrables humains dans la vie. Ainsi j'ai donc essayé une fois de parler des problèmes sociaux dans une communauté ouvrière/de travailleurs. Un humain est apparu et s'est immédiatement présenté comme un réparateur de chaussures. Évidemment, il peut être particulièrement agréable d'entendre d'une telle personne ce qu'elle pense, mais, dans ce cas, ce qu'elle ne pouvait pas penser était beaucoup plus significatif que ce qu'elle pensait. Car il exposa d'abord très fortement, au contraire de moi, comment il se pensait l'ordre social, puis il a encore une fois rendu attentif sur ce qu'il n'était qu'un simple réparateur de chaussures, qu'il ne pouvait être un registraire/officié d'État civil dans l'ordre social qu'il avait conçu, comme il l'avait souligné. Mais à l'arrière-plan de ses remarques, il était absolument qu'il pouvait être ministre ! Cela montre le manque d'orientation lorsqu'on se pose la question : comment le moi, fortifié dans la vie spirituelle, doit-il se placer dans un ordre social ?

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Als ich vor einigen Jahren öfters auch vor Arbeitern Vorträge zu halten hatte, da ergab sich manches von dem, daß in den Menschenseelen diese Schwierigkeit bezüglich der Eingliederung des Ichs in die Gesamtheit der sozialen Ordnung lebte. Der Mensch kann den Weg von einem stark entwickelten Ich-Gefühl hinein in die soziale Ordnung nicht finden. Und wenn man sich immer wieder und wieder bemühte, gerade zum Beispiel einer proletarischen Bevölkerung zu zeigen, wie dieser Weg sein müsse, wie er anders sein müsse als die Wege, die heute vielfach von sozialistischen oder kommunistischen Agitatoren gewiesen werden, dann konnte man erleben, daß bei nachfolgenden Diskussionen ganz merkwürdige Ansichten auftraten. Sie konnten trivial erscheinen, aber das Triviale ist dann nicht mehr trivial, wenn es ein treibender Motor für unzählige Menschen im Leben ist. So versuchte ich einmal, über die sozialen Fragen in einer Arbeitergemeinschaft zu reden. Es trat ein Mensch auf und stellte sich sogleich vor als Schuhflicker. Selbstverständlich kann es einem ganz besonders angenehm sein, von einem solchen Menschen zu hören, was er denkt; aber in diesem Fall war das, was er nicht denken konnte, viel bedeutungsvoller als das, was er dachte. Denn erst setzte er sehr stark im Gegensatz zu mir auseinander, wie er sich die soziale Ordnung denke, dann machte er noch einmal darauf aufmerksam, daß er ein einfacher Schuhflicker sei, daß er also in der von ihm entworfenen sozialen Ordnung kein Standesbeamter sein könne, wie er betonte. Aber im Hintergrunde seiner Ausführungen stand durchaus, daß er Minister sein könnte! Das zeigt den Mangel an Orientierung, wenn die Frage in Betracht kommt: Wie soll sich das innerhalb des Geisteslebens erstarkte Ich in eine soziale Ordnung hineinstellen?

Et lors d'une autre réunion ouvrière - je cite des exemples qui pourraient se multiplier à l'infini - quelqu'un a dit : Oui, nous n'aspirons pas du tout à devenir contremaîtres, nous n'aspirons pas du tout à une position de leader dans l'usine, nous voulons rester ce que nous sommes, de simples travailleurs ; mais comme tels, nous voulons avoir notre plein droit. - Aussi unilatéral qu'un tel dicton puisse être, aucun intérêt n'est fondamentalement disponible pour le façonnement social en tant que tel, mais seulement pour ce qu'est le Je hautement développé en tant que tel.

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Und bei einer anderen Arbeiterversammlung — ich führe Beispiele an, sie könnten ins Unendliche vermehrt werden — sagte jemand: Ja, wir streben gar nicht etwa an, Vorarbeiter zu werden, streben gar nicht an, eine führende Stellung in der Fabrik zu bekommen, wir wollen bleiben, was wir sind, einfache Arbeiter; aber als solche wollen wir unser volles Recht haben. — So einseitig berechtigt auch wiederum ein solcher Ausspruch sein mag — im Grunde genommen ist da kein Interesse für die soziale Gestaltung als solche vorhanden, sondern nur für das, was das besonders stark entwickelte Ich als solches ist.

Je sais très bien que beaucoup d'humains aujourd'hui ne l'admettront pas à partir de leur conscience que c'est tout de suite cet écart entre l'expérience-Je et l'ordre social la racine de beaucoup de nos besoins et manques sociaux, oui presque pour tous. Mais celui qui regarde la vie avec les yeux ouverts devra quand même se dire : Nous en sommes justement seulement venus à développer certes, le sentiment de soi/sentiment-Je, mais nous ne pouvons pas le combiner avec une véritable vue dans l'humain lui-même. Nous nous disons Je à nous-mêmes ; mais nous ne savons pas comment appliquer ce Je à un être humain/une entité humaine pleinement saisie et pleinement voulant.

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Ich weiß sehr wohl, daß viele Menschen das heute aus ihrem Bewußtsein heraus nicht zugeben werden, daß gerade diese Diskrepanz zwischen dem Ich-Erlebnis und der sozialen Ordnung die Wurzel für viele unserer sozialen, ja fast für alle unsere sozialen Nöte und Mängel ist. Aber wer mit offenen Augen ins Leben hineinschaut, der wird sich doch sagen müssen: Wir sind eben durchaus nur dahin gekommen, das Ich-Gefühl zwar zu entwickeln, können es aber nicht verbinden mit einer wirklichen Einsicht in den Menschen selber. Wir sagen zu uns Ich; aber wir wissen dieses Ich nicht anzuwenden auf eine voll erfaßte und voll wollende menschliche Wesenheit.

C'est ce que l'on peut à nouveau expérimenter lorsqu'on est confronté à des façons de voir bien correctement formées à partir du présent avec ce que l'on tient comme nécessaires pour le rétablissement/l'assainissement de l'être humain de soubassements spirituels-scientifiques. Une personnalité qui se tient dans la vie pédagogique actuelle m'a dit un jour quelque chose de très étrange lors d'une visite de l'école Waldorf. J'ai moi-même guidé cette personnalité alentour, attiré son attention sur notre méthode d'enseignement, sur la signification sociale de notre méthode d'enseignement, et attiré son attention en particulier sur la manière dont, dans une méthode d'enseignement aussi saine, le spirituel et ce qui est d'âme devraient être liés avec l'éducation corporelle, comment celui qui veut éduquer et enseigner doit avant tout savoir comment ceci ou cela est lié aux forces croissantes et décroissantes de l'organisation humaine, de la corporéité humaine, comment certains exercices de mémoire ou négligences de la mémoire dans la vie ultérieure s'affirment dans les apparences corporelles, comment les maux physiques peuvent être progressivement améliorés par un simple traitement de la vie d'âme, comment l'enseignant absolument doit, jusqu'à un certain degré, superviser le pendant du physique avec la nature d'âme et spirituelle dans l'état sain et malade de l'homme. Et là m'a été rétorqué qu'alors le professeur devrait être médecin !

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Das kann man wiederum erfahren, wenn einem so recht aus der Gegenwart heraus geformte Anschauungen gegenüber dem entgegentreten, was man aus geisteswissenschaftlichen Untergründen für die Gesundung der Menschen für nötig hält. Eine Persönlichkeit, die im gegenwärtigen pädagogischen Leben steht, sagte mir einmal bei einem Besuch der Waldorfschule etwas sehr Merkwürdiges. Ich führte diese Persönlichkeit selbst herum, machte sie aufmerksam auf unsere Unterrichtsmethode, auf die soziale Bedeutung unserer Unterrichtsmethode, und machte namentlich darauf aufmerksam, wie bei einer solchen- gesunden Unterrichtsmethode die geistige und die seelische mit der leiblichen Erziehung verbunden werden müsse, wie der, der erziehen und unterrichten will, vor allen Dingen wissen muß, wie das oder jenes auf die aufsteigenden oder niedergehenden Kräfte der menschlichen Organisation, der menschlichen Leiblichkeit wirkt, wie gewisse Gedächtnisübungen oder Gedächtnisvernachlässigungen in einem späteren Lebensalter in leiblichen Erscheinungen sich geltend machen, wie man durch bloßes Behandeln des seelischen Lebens körperliche Übel nach und nach zur Besserung bringen könne, wie durchaus der Lehrer den Zusammenhang der physischen mit der seelischen und geistigen Natur im gesunden und kranken Zustand des Menschen bis zu einem gewissen Grade überschauen müsse. Und da wurde mir erwidert, daß ja dann der Lehrer Arzt sein müßte!

Oui, jusqu'à un certain degré, il devrait être en fait absolument aspiré, que ce pourrait être le cas. Car si nous voyons dans notre ordre social, avec la difficulté d'y incorporer l'ego/le Je, alors nous serons rappelés à nouveau à ce que j'ai déjà commencé aujourd'hui pour deux territoires culturels : pour l'Orient, où le médecin était à la fois maître et guide du peuple, et pour la Grèce, où j'ai souligné que l'art avait une certaine influence éducative dans un certain sens. C'était absolument l'art du médecin qui était lié à tout effort de l'esprit parce qu'à cette époque on considérait l'humain comme un tout, quoiqu’avec une perspicacité instinctive, dans la relation corporelle, d'âme et spirituelle, et parce que dans la guérison à laquelle on aspirait pour l'âme on voulait laisser travailler des forces qui donnaient alors une connaissance pour la guérison de l'humain en général.

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Ja, bis zu einem gewissen Grad müßte es eigentlich durchaus angestrebt werden, daß dies der Fall sein könnte. Denn sehen wir in unsere soziale Ordnung hinein mit der Schwierigkeit, das Ich ihr einzuverleiben, dann werden wir wiederum erinnert an das, was ich heute schon für zwei Kulturterritorien angeschlagen habe: für den Orient, wo der Arzt zugleich Lehrer und Führer des Volkes war, und für Griechenland, wo ich darauf hingewiesen habe, daß die Kunst in gewissem Sinn einen erzieherischen Einfluß hatte. Es war die Kunst des Arztes überhaupt mit jeglichem Streben des Geistes deshalb verbunden, weil man damals den Menschen, wenn auch mit einer instinktiven Einsicht, als ein Ganzes ansah in leiblicher, seelischer und geistiger Beziehung und weil man in der Gesundung, die man für die Seele anstrebte, Kräfte wirken lassen wollte, die einem dann Erkenntnisse gaben für die Gesundung des Menschen überhaupt.

On se disait : je dois en fait guérir l'humain en l'amenant à la vraie spiritualité. Dans une vie plus normale, je dois utiliser des forces qui sont des forces de guérison. Si je comprends ces forces de part en part, je peux les suivre jusqu'à leur dernière conséquence, ainsi une telle connaissance représente pour moi ce que j'ai à appliquer quand l'humain est malade. J'apprends, à l'observation de l'humain sain, à connaitre les forces que je dois appliquer lorsque j'ai l'humain malade devant moi. L'humain malade n'a qu'une déviation plus forte de son organisation vers tel ou tel côté, qu'aussi déjà dans la vie normale. Si je sais comment j'amène l'humain normal à la guérison, je sais aussi comment traiter le malade ; si je sais quelle potion, quelle essence m'apporte ceci ou cela de vues des liens/pendants avec la nature, je sais comment, d'une manière à la mesure de la connaissance œuvre ce qui est un produit de la nature, alors je sais aussi comment cela, si je l'applique plus fortement, agit sur l'humain malade.

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Man sagte sich: Ich muß eigentlich den Menschen heilen, indem ich ihn zur wahren Geistigkeit bringe. Da muß ich innerhalb eines mehr normalen Lebens Kräfte anwenden, die Gesundungskräfte sind. Verstehe ich diese Kräfte durch und durch, kann ich sie bis in ihre letzte Konsequenz verfolgen, so stellt mir eine solche Erkenntnis das dar, was ich anzuwenden habe, wenn der Mensch krank ist. Ich lerne an der Betrachtung des gesunden Menschen die Kräfte kennen, die ich anwenden muß, wenn ich den kranken Menschen vor mir habe. Der kranke Mensch hat nur eine stärkere Abweichung seiner Organisation nach dieser oder jener Seite hin als auch schon im normalen Leben. Weiß ich, wie ich den normalen Menschen zur Gesundung bringe, so weiß ich auch, wie ich den kranken zu behandeln habe; weiß ich, welcher Trank, welche Essenz mir dieses oder jenes an Einsichten bringt von Zusammenhängen mit der Natur, weiß ich, wie in erkenntnismäßiger Weise das wirkt, was Naturprodukt ist, dann weiß ich auch, wie dieses, wenn ich es stärker anwende, auf den kranken Menschen wirkt.

Nous avons à nouveau ce qui était recherché dans l'Orient antique en communauté intime comme médecine et comme éducation et comme développement de la spiritualité absolument, ce qui a absolument joué un grand rôle plus ou moins dans un filtrat spirituel dans la vie artistique grecque. Il s'agit là de ce que l'âme devrait être rendue saine par l'art, et l'on peut encore ressentir, si l'on aborde la question avec de telles connaissances, quelque chose d'apparenté dans l'utilisation du mot catharsis pour tragédie, comme il désignait donc, parce que le même mot était utilisé pour l'ancien être des mystères, pour la purification complète de l'homme à une nouvelle vie. Mais nous devrons aussi indiquer sur ce qu'encore, chez les médecins grecs les plus anciens le savoir et la médecine étaient encore des sœurs, allaient ensemble, et comment plus élevé dans le spirituel, dans l'éducation, mais aussi dans la culture populaire en général, quelque chose qui avait une parenté avec la médecine/théorie de la guérison, quelque chose qui, dans une certaine mesure, se distinguait/s'élevait hors de la médecine.

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Wir haben wiederum das, was im alten Orient in inniger Gemeinschaft als Arzneikunst und als Erziehung und als Entwickelung zur Geistigkeit überhaupt gesucht worden ist, was überhaupt eine große Rolle gespielt hat mehr oder weniger in einem geistigen Filtrat im griechischen Kunstleben drinnen. Dort handelt es sich darum, daß die Seele durch die Kunst gesund gemacht werden soll, und man kann, wenn man mit solchen Erkenntnissen an die Sache geht, im Gebrauch des Wortes Katharsis für die Tragödie noch erfühlen, wie es, weil ja dasselbe Wort für das alte Mysterienwesen, für die völlige Reinigung des Menschen zu einem neuen Leben gebraucht worden ist, auf etwas Verwandtes hinwies. Wir werden aber auch darauf verwiesen, wie noch bei den älteren griechischen Ärzten durchaus Erkenntnis und Heilkunde Schwestern waren, zusammengehörten, und wie man, mehr in das Geistige heraufgehoben, in der Erziehung, aber auch in der allgemeinen Volkskultur etwas sah, was mit der Heilkunde Verwandtschaft hatte, was sich gewissermaßen aus der Heilkunde heraushob.

Nous devons regarder ces phénomènes d'une époque révolue, si nous voulons gagner la correcte force intérieure de l'âme, afin de regarder à nouveau dans notre temps, où nous regardons sur les ordres sociaux ainsi que nous saisissions l'humain entier de l'œil afin que lorsque nous abordons nos semblables, nous ne développions pas seulement le fort sentiment-Je, mais le relions avec un sentiment de l'humain entier d'après corps, âme et esprit. Si nous sommes en état pour cela par un développement spirituel-scientifique, alors c'est tout de suite à travers l'humeur de l'âme qui en sort que se laissent trouver les moyens et les chemins pour placer l'humain entier, mais aussi tous les humains, dans l'ordre social, c'est-à-dire pour conquérir le travail pour l'ordre social dans le sens où ceci est déjà présenté comme une nécessité par le développement historique. Mais c'est ce dont nous souffrons encore aujourd'hui : mettre le travail dans l'ordre social de la manière correcte.

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Wir müssen auf solche Erscheinungen einer abgelebten Zeit hinschauen, wenn wir die richtige innere Seelenkraft gewinnen wollen, um auch wieder in unserer Zeit da, wo wir auf die sozialen Ordnungen hinschauen, so hinzuschauen, daß wir den ganzen Menschen ins Auge fassen, um, wenn wir unseren Mitmenschen gegenübertreten, nicht nur das starke Ich-Gefühl zu entwickeln, sondern dieses mit einem Erfühlen des ganzen Menschen nach Leib, Seele und Geist zu verbinden. Sind wir durch eine geisteswissenschaftliche Entwickelung dazu imstande, dann werden sich gerade durch die Seelenstimmung, die dabei herauskommt, die Mittel und Wege finden lassen, den ganzen Menschen, aber auch alle Menschen, in die soziale Ordnung hineinzustellen, das heißt, die Arbeit für die soziale Ordnung in dem Sinn zu erobern, wie das ja ohnedies durch die geschichtliche Entwickelung als Notwendigkeit dargelegt wird. Das ist es aber, woran wir bis heute noch kranken: die Arbeit in einer richtigen Weise hineinzufügen in die soziale Ordnung.

Toutefois, on voit souvent quelque chose dans le travail qui entre ensuite dans le produit du travail, qui s'y cristallise, pour ainsi dire, et qui lui donne en fait sa valeur. Mais qui y regarde de plus près remarque qu'il ne s'agit pas seulement qu'un humain travaille absolument, qu'elle donne à l'ordre social ce que sont les forces de son organisme physique, mais que l'essentiel dans la formation des prix et des valeurs est de savoir comment le travail peut s'intégrer dans toute la vie sociale. Il peut absolument être pensé que l'humain exécute un travail qui au fond se tient non économique dans l'ordre social. L'humain peut travailler assidument, il peut aussi croire avoir droit à rémunération pour son travail ; mais si son travail est dans un organisme social défectueux, alors souvent le travail n'est souvent pas utilisé, mais endommagé. Et c'est de ce point de vue que l'on devrait considérer beaucoup de choses qui, dans l'organisme social, sont un travail en fait sans valeur et néanmoins astreignant. Examinons seulement une fois combien de choses entrent dans notre littérature, ce qui doit être imprimé, sur quoi un travail énorme est appliqué dans la production de papier, l'impression et ainsi de suite, qui est ensuite pilonnée à nouveau à l'exception d'un petit reste : du travail a été fourni là, qui absolument, j'aimerais le dire, sera exhalé en un air vide. Et quand on réfléchi comment, pendant la guerre meurtrière de ces dernières années, un travail énorme a été exhalé dans le vide, alors on arrivera progressivement cependant au concept que le travail en tant que tel ne peut prétendre à une valeur immédiate, mais que le travail acquiert sa valeur par la façon et la manière dont il se place dans la vie sociale.

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Allerdings sieht man vielfach in der Arbeit etwas, was dann in das Arbeitsprodukt hineingeht, gewissermaßen in ihm kristallisiert ist und ihm eigentlich seinen Wert gibt. Wer genauer zusieht, wird aber bemerken, daß es nicht allein darauf ankommt, daß ein Mensch überhaupt arbeitet, daß er also das, was Kräfte seines physischen Organismus sind, an die soziale Ordnung abgibt, sondern daß das Wesentliche bei Preis- und Wertbildung das ist, wie die Arbeit sich dem gesamten sozialen Leben einfügen kann. Es kann durchaus gedacht werden, daß der Mensch eine Arbeit verrichtet, die im Grunde genommen unökonomisch in der sozialen Ordnung drinnensteht. Der Mensch kann fleißig sein, kann auch glauben, Anspruch zu haben auf Entlohnung seiner Arbeit; wenn aber seine Arbeit in einem mangelhaften sozialen Organismus drinnensteht, dann wird oft durch die Arbeit nicht genützt, sondern geschadet. Und man sollte von einem solchen Gesichtspunkt aus hinschauen auf vieles, was als eine eigentlich unwertvolle und trotzdem anstrengende Arbeit im sozialen Organismus drinnensteht. Betrachten wir nur einmal, wie ungeheuer vieles in unsere Literatur einläuft, was gedruckt werden muß, worauf ungeheure Arbeit mit der Herstellung des Papiers, des Drucks und so weiter angewendet wird, was dann bis auf einen geringen Rest wiederum eingestampft wird: Arbeit ist da geleistet worden, die durchaus, ich möchte sagen, in leere Luft verhaucht wird. Und wenn man bedenkt, wie während des mörderischen Krieges der letzten Jahre ungeheure Arbeit in leere Luft verhaucht worden ist, dann wird man allmählich dennoch zu dem Begriffe kommen, daß Arbeit als solche nicht einen unmittelbaren Wert beanspruchen kann, sondern daß Arbeit ihren Wert bekommt durch die Art und Weise, wie sie sich ins soziale Leben hineinstellt.

Mais c'est l'aspect le plus troublant de notre époque, parce qu'il manque précisément la compréhension sociale de base pour placer le travail dans l'organisme social de la manière appropriée, afin que, dans une certaine mesure, tout ce quel'humain fourni, il le fournisse en réalité pour ses semblables humains. Mais nous devons d'abord y parvenir en apprenant réellement à nous placer dans la communauté humaine avec notre Je. Ce n'est qu'en acquérant une compréhension correcte d'humain à humain, afin que ce dont l'autre a besoin devienne en même temps notre propre expérience, que nous nous survivions avec notre Je dans le Je des autres humains, que nous trouverons le chemin vers ces nouvelles communautés sociales qui ne sont pas données par la nature, mais qui doivent être découvertes par le Je des humains.

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Daran aber krankt unsere Zeit am meisten, daß ihr gerade das soziale Grundverständnis dafür fehlt, die Arbeit in der entsprechenden Weise in den sozialen Organismus hineinzustellen, daß gewissermaßen der Mensch alles, was er leistet, in Wirklichkeit für seine Mitmenschen leistet. Das aber müssen wir uns erst dadurch erringen, daß wir mit unserem Ich uns wirklich in die menschliche Gemeinschaft lernen hineinzustellen. Erst dadurch, daß wir ein richtiges Verständnis gewinnen von Mensch zu Mensch, so daß das, was des anderen Menschen Bedarf ist, zu gleicher Zeit unser eigenes Erlebnis wird, daß wir uns hinüberleben mit unserem Ich in die Iche der anderen Menschen, werden wir den Weg finden zu jenen neuen sozialen Gemeinschaften, die nicht ein Naturgegebenes sind, sondern die aus dem Ich des Menschen heraus gefunden werden müssen.

Mais toutes nos revendications sociales jaillissent absolument à partir du Je. L'humain ressent ce qui lui manque à l'intérieur de l'ordre social. Mais ce que nous devons trouver, c'est à nouveau une compréhension de ce que signifie réellement la coexistence humaine d'après le corps, l'âme et l'esprit. Cela doit pouvoir mettre bas un ordre social, en premier à partir du Je.

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Alle unsere sozialen Forderungen aber entspringen durchaus aus dem Ich heraus. Der Mensch fühlt, was ihm mangelt innerhalb der sozialen Ordnung. Das aber, was wir finden müssen, das ist wiederum ein Verständnis für das, was menschliches Zusammenleben nach Leib, Seele und Geist in Wirklichkeit heißt. Das muß vom Ich aus eine soziale Ordnung eigentlich im Grunde genommen erst gebären können.

La grande lutte qui se joue à l'intérieur de la division du travail, d'une manière autre que celle dans laquelle ces luttes se sont jamais déroulées sous l'influence de l'égoïté humaine, est celle qui vit comme racines fondamentales de toutes nos carences sociales. Aujourd'hui, nous fondons des communautés de production ; nous y entrons ainsi que ce n'est pas ce que signifie une telle communauté dans l'organisme social qui soit ce qui donne la mesure pour nous, mais ainsi que notre Je soit d'abord ce qui donne la mesure, d'une manière compréhensible. Il ne devrait pas être vociféré ici, à la manière d'un professeur d'école ou autre, sur l'égoïsme humain. Il devrait être saisi ce qui est justifié d'une certaine manière. Car si nous n'avions pas ce sentiment-je, nous n'aurions pas marché vers la liberté et la dignité humaines. Ce n'est qu'en ayant atteint ce sentiment-Je que les grands progrès spirituels pouvaient être faits. Mais ce sentiment-Je doit trouver le chemin à une compassion/un sentir-avec.

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Der große Kampf, der sich innerhalb der Arbeitsteilung abspielt, in anderer Weise als sich diese Kämpfe unter dem Einfluß der menschlichen Ichheit jemals abgespielt haben, ist das, was in allen unseren sozialen Mängeln als die Grundwurzel lebt. Wir gründen heute Gemeinschaften der Produktion; wir treten in sie so ein, daß nicht das, was eine solche Gemeinschaft im sozialen Organismus bedeutet, das Maßgebende für uns ist, sondern so, daß zuerst unser Ich das Maßgebende ist, in begreiflicher Weise. Es soll hier gar nicht in schulmeisterlicher oder in anderer Weise gezetert werden über den menschlichen Egoismus. Es soll erfaßt werden, was in gewisser Weise berechtigt ist. Denn hätten wir dieses Ich-Gefühl nicht, dann wären wir nicht zur menschlichen Freiheit und Würde geschritten. Nur dadurch, daß wir dieses IchGefühl erlangt haben, konnten die großen geistigen Fortschritte gemacht werden. Aber dieses Ich-Gefühl muß die Wege finden zu einem Mitfühlen.

Aujourd'hui, est beaucoup parlé de la nécessité de surmonter à nouveau l'individualisme. Il ne peut s'agir de cela, mais de découvrir la société dans l'humain lui-même. L'Oriental devait trouver l'humain dans la société. Nous devons trouver la société dans l'humain. Nous le pouvons seulement si nous étendons/élargissons la vie de l'âme de tous les côtés.

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Geredet wird heute viel von der Notwendigkeit, den Individualismus wiederum zu überwinden. Darum kann es sich nicht handeln, sondern darum, in den Menschen selber die Gesellschaft zu entdecken. Der Orientale mußte in der Gesellschaft den Menschen finden. Wir müssen im Menschen die Gesellschaft finden. Das können wir nur, wenn wir das Seelenleben nach allen Seiten erweitern.

C'est pourquoi j'ai essayé, dans l'un de mes Drames-Mystères à la fin, de dépeindre une scène dans laquelle il est montré comment un être humain lutte à travers l'expérience intérieure, qui consiste à expérimenter en lui les différenciations dans l'humanité. Dehors, il y a les différences entre les êtres humains. Dans l'ordre social, nous devons être différenciés, tout un chacun doit avoir sa profession. À l'intérieur, cependant, quand nous trouvons le pont correct entre humain et humain, nous pouvons revivre tout ce qui est différencié à l'extérieur, le monde social, nous pouvons revivre chaque profession particulière en nous. Si cet ordre social nous monte à l'intérieur, nous trouvons la possibilité d'expérimenter/de vivre la réalité sociale en nous-mêmes, alors nous pourrons aller ce chemin inverse : du Je à l'ordre social. Mais avec cela est aussi donné que tout - aujourd'hui nous pouvons indiquer sur le travail ; dans les prochains jours, nous verrons aussi sur le capital - que tout le lié aux humains particuliers s'intègre dans la société humaine. Dans le système coopératif, dans la formation de syndicats, dans la formation de trusts, dans le système syndical, partout nous ressentons le besoin de trouver le chemin du Je vers la communautalité. Mais c'est justement la grande lutte du présent : que ce qui vit dans notre environnement puisse aussi vraiment saisir des racines en nous.

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Ich habe deshalb versucht, in einem meiner Mysteriendramen am Schluß eine Szene darzustellen, in der gezeigt wird, wie sich ein Mensch hindurchringt zu dem inneren Erleben, das darin besteht, in sich selbst die Differenzierungen in der Menschheit zu erleben. Da draußen sind die Differenzierungen der Menschen. In der sozialen Ordnung müssen wir differenziert sein, müssen wir ein jeder seinen Beruf haben. Im Innern aber können wir, wenn wir die richtige Brücke finden zwischen Mensch und Mensch, alles, was draußen differenziert wird, die soziale Welt, nacherleben, können in uns jeden einzelnen Beruf nacherleben. Geht uns diese soziale Ordnung im Innern auf, finden wir die Möglichkeit, die soziale Wirklichkeit in uns selber zu erleben, dann werden wir jenen umgekehrten Weg gehen können: von dem Ich zur sozialen Ordnung hin. Damit ist aber auch gegeben, daß alles -- heute können wir auf die Arbeit hinweisen; in den nächsten Tagen werden wir auch auf das Kapital sehen — an den einzelnen Menschen Gebundene sich in die menschliche Gesellschaft eingliedern kann. Im Genossenschaftswesen, in der Syndikatsbildung, in der Trustbildung, im Gewerkschaftswesen, überall fühlen wir die Notwendigkeit, von dem Ich aus den Weg zu finden zur Gemeinschaftlichkeit. Aber das eben ist der große Kampf der Gegenwart: daß das, was in unserer Umgebung lebt, auch wirklich in uns Wurzel fassen könnte.

Il y a eu - il a déjà été indiqué sur cela - un temps qui n'est pas si loin derrière nous, il suffit de revenir au XIIIe siècle, par exemple, lorsque l'humain était lié avec le produit de son travail, un temps où chaque clé, chaque serrure que l'on faisait, faisait plaisir parce qu'on y déversait quelque chose de son propre être. Là, la part d'héritage d'un vieil ordre social était encore imprimée au produit. On vivait encore avec l'ordre social sans l'égoïté pleinement éveillée. Depuis lors, cette égoïté est arrivée à pleine apogée et force à l'intérieur de la technique. Aujourd'hui, l'humain est au fond souvent, même s'il travaille dans le spirituel, extraordinairement étranger vis-à-vis du produit de son travail. Ce que nous accomplissons dans le monde extérieur devrait pouvoir former des racines profondes en nous-mêmes et pouvoir se lier avec notre Je. Mais ce ne sera le cas que si nous éduquons la vie de l'âme de tous les côtés comme cela a été décrit ici ces derniers jours. Parce que si nous entraînons cette vie d'âme de cette manière, ainsi l'intérêt pour tout ce qui est autour de nous sera de nouveau stimulé.

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Es gab — es ist schon darauf hingewiesen worden -- eine Zeit, die gar nicht so weit hinter uns zurückliegt, wir brauchen bloß bis zum 13. Jahrhundert etwa zurückzugehen, in der der Mensch verbunden war mit seinem Arbeitsprodukt, eine Zeit, in der jeder Schlüssel, jedes Schloß, das man machte, Freude machte, weil man etwas von seiner eigenen Wesenheit hineingoß. Da war das, was noch Erbstück einer alten sozialen Ordnung war, dem Produkt noch eingeprägt. Man lebte noch ohne die vollerwachte Ichheit mit der sozialen Ordnung mit. Seither ist diese Ichheit innerhalb der Technik zur vollen Höhe und Stärke gekommen. Heute steht der Mensch im Grunde genommen oftmals, selbst wenn er im Geistigen arbeitet, seinem Arbeitsprodukt außerordentlich fremd gegenüber. Es müßte das, was wir in der Außenwelt vollbringen, in uns selber tief wurzeln und sich mit unserer Ichheit verbinden können. Das aber wird eben nur der Fall sein, wenn wir das seelische Leben nach allen Seiten so ausbilden, wie es in den letzten Tagen hier geschildert worden ist. Denn wenn wir dieses Seelenleben so ausbilden, so wird wiederum das Interesse für alles um uns herum Seiende erregt.

On peut trouver beaucoup d'humains de l'époque purement intellectualiste qui trouvent la profession même qu'ils ont inintéressante. Elle l'est peut-être devenue. Il doit à nouveau venir un temps où chaque détail de la vie devient intéressant. S'il était intéressant à cause de ce qu'il était en tant qu'objet, ainsi il pourra devenir intéressant pour un avenir dans lequel nous pourrons savoir pour chaque particularité que nous accomplissons, comment elle s'intègre/s'articule dans l'ordre social de l'humanité. Tandis que nous avions autrefois examiné le produit, nous allons maintenant nous intéresser au produit du travail de l'humain ayant besoin. Alors qu'autrefois le produit a été aimé, l'amour humain et la fraternité humaine peuvent tout de suite entrer dans l'âme développée ainsi que l'humain sache pourquoi il se tient sur son poste.

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Man kann sehr viele Menschen des rein intellektualistischen Zeitalters finden, die gerade den Beruf, den sie haben, uninteressant finden. Er ist es vielleicht geworden. Es muß wiederum eine Zeit kommen, wo jede Einzelheit des Lebens interessant wird. War sie früher interessant durch das, was sie als Objekt war, so wird sie für eine Zukunft interessant werden können, indem wir bei jedem einzelnen, was wir vollbringen, wissen können, wie es sich eingliedert in die soziale Ordnung der Menschheit. Wir werden, während wir früher auf das Produkt geschaut haben, jetzt auf den des Arbeitsprodukts bedürftigen Menschen schauen. Während früher das Produkt geliebt worden ist, wird menschliche Liebe und menschliche Brüderlichkeit gerade in der entwickelten Seele auftreten können so, daß der Mensch wird wissen können, warum er auf seinem Posten steht.

Mais cela doit s'enraciner dans l'âme avant que l'on ne veuille venir à une concertation sur les déficiences sociales particulières de notre temps. De ce point de vue, on doit aussi embrasser du regard comment l'Europe en est encore toujours à son combat pour l'égoïté de l'humanité vis-à-vis de ce qui, de sa culture d'esprit, rayonne encore de l'Asie et ce qui provient de soubassements entièrement autres de ceux qui existent aujourd'hui, de soubassements qui étaient enracinés dans les âmes humaines, mais qui n'étaient pas encore éveillés à une égoïté complète.

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Das aber muß in der Seele Wurzel fassen, bevor man zu einer Verständigung kommen will über die einzelnen sozialen Mängel unserer Zeit. Man muß von diesem Gesichtspunkte aus auch überschauen, wie Europa noch immer dabei ist, seinen Kampf zu kämpfen um die Ichheiz der Menschheit gegenüber dem, was, aus seiner Geisteskultur, noch immer herüberstrahlt von Asien und was von ganz anderen Untergründen ausgegangen ist, als sie heute bestehen, von Untergründen, die in Menschenseelen wurzelten, aber noch nicht bis zur vollen Ichheit erwacht waren.

Ainsi, non seulement le présent vit entre l'individualité et la communauté en concepts abstraits, comme c'est souvent le cas, mais comme quelque chose qui imprègne et traverse l'âme humaine, qui place aujourd'hui chaque être humain individuel comme un combattant pour son Je. Nous sommes justement sur le chemin de trouver le rapport du Je humain à la communauté sociale, en fait seulement au début. Et c'est de là que s'écrivent les insuffisances du temps, que je n'ai donc pas besoin d'énumérer dans des listes particulières.

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So lebt nicht nur die Gegenwart zwischen Individualität und Gemeinschaft in abstrakten Begriffen, wie das vielfach der Fall ist, sondern als in etwas, was die Menschenseele durchdringt, durchsetzt, was jeden einzelnen Menschen heute wie einen Kämpfer hineinstellt um sein Ich. Wir sind eben auf dem Weg zum Finden des Verhältnisses des menschlichen Ichs zu der sozialen Gemeinschaft eigentlich erst im Anfang. Und daraus schreiben sich die Mängel der Zeit, die ich deshalb nicht in besonderen Listen aufzuführen brauche, her.

Si l'on envisage cette base psychologique, ce soubassement spirituel, alors on verra sous la lumière correcte maintes choses qui aujourd'hui dans l'ordre social viennent à nous comme des exigences, comme des besoins, comme de la misère. Nous devons avoir le courage de nous frayer un chemin jusqu'à cette lumière correcte. Ce n'est qu'alors qu'il se montrera si le pessimisme est justifié, comme Herman Grimm l'a lui-même exprimé sous une forme particulièrement radicale, s'il est justifié de dire : seules les forces du déclin demeurent dans notre civilisation européenne, on peut seulement être pessimiste, on devrait même fixer le jour d'un suicide général.

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Sieht man diese psychologische Grundlage, diesen geistigen Untergrund ein, dann wird man manches, was einem heute in der sozialen Ordnung entgegentritt als Forderungen, als Nöte, als Elend, im richtigen Lichte sehen. Zu diesem richtigen Lichte uns durchzukämpfen, müssen wir den Mut haben. Dann wird es sich erst zeigen, ob der Pessimismus berechtigt ist, wie ihn in einer besonders radikalen Form selbst Herman Grimm zum Ausdruck gebracht hat, ob es berechtigt ist, zu sagen: es blieben nur Niedergangskräfte innerhalb unserer europäischen Zivilisation, man könne nur pessimistisch sein, man müsse sogar den Tag eines allgemeinen Selbstmordes fixieren.

Oui, la question est quand même si tout ce qui devait être vaincu pour l'Europe de particularité asiatique est déjà vaincu, afin qu'alors l'Europe, après s'être trouvée elle-même, puisse aussi gagner la compréhension vers l'Est du centre du développement mondial. D'un tel point de vue, il est à considérer si l'on devrait regarder quelque chose, comme le pense Herman Grimm, ou si l'on pourrait aussi penser à ce que l'humanité a quand même la possibilité, à partir du développement de ce qui sommeille dans son âme, de déterminer le jour où l'on comprend - que ce n'est pas la mort de la civilisation européenne qui doit se tenir devant nous, mais une nouvelle naissance.

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Ja, es ist doch die Frage, ob schon alles das, was für Europa an asiatischer Eigentümlichkeit zu besiegen war, schon besiegt ist, damit dann Europa, nachdem es sich selbst gefunden hat, von der Mitte der Weltentwickelung aus auch die Verständigung nach dem Osten hinüber gewinnen kann. Von einem solchen Gesichtspunkte ist zu betrachten, ob man hinschauen solle auf so etwas, wie es Herman Grimm meint, oder ob man auch daran denken könne, daß die Menschheit doch aus der Entwickelung dessen, was in ihrer Seele schlummert, heraus die Möglichkeit hat, den Tag zu bestimmen, an dem Verständigung eintritt -- daß nicht der Tod dieser europäischen Zivilisation uns bevorstehen darf, sondern eine neue Geburt.

Si, et jusqu'où, une telle est possible, cela devrait au moins évoqué être caractérisé dans les prochaines conférences.

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Ob und inwiefern ein solches möglich ist, das soll wenigstens andeutend in den nächsten Vorträgen charakterisiert werden.


Français seulement

HUITIÈME CONFÉRENCE    
LE TEMPS ET SES CARENCES SOCIALES
Asie - Europe

Vienne, le 9 juin 1922

01
    Mes très chers présents ! Quand on parle aujourd'hui des lacunes sociales et des besoins sociaux actuels, il n'y aura presque personne qui n'aura pas à dire l'un ou l'autre des aspects vraiment significatifs à partir de sa situation particulière dans la vie. Aujourd'hui, cependant, il ne devrait pas être ma tâche de développer quelque peu une liste de tout ce qui pourrait être à atteindre par un tour d'horizon sur les besoins particuliers du temps, mais plutôt de souligner certaines des racines à partir desquelles ce qui a été présenté avec une grande justification des plus différents côtés et qui a amené une grande partie de l'humanité dans une humeur/ambiance extraordinairement pessimiste et sans espoir.   
02
    L'une des expressions les plus fortes de ce désespoir est peut-être celle d'un homme dont on pourrait l'attendre le moins de tous, et qui, d'ailleurs, vient d'un temps où une telle expression doit avoir quelque chose d'extraordinairement saillant/suspect. L’historien significatif de l'art, Herman Grimm, qui n'a plus vécu la plus cruelle de toutes les guerres, qui est déjà décédé au tournant du XIXe et le XXe siècle, a dans l'un de ses derniers écrits, fait ce mot étrange : Si l'on embrasse ce qui aujourd'hui vous vient à la rencontre dans la vie des peuples, on contemple, j'aimerais dire, avec les yeux de l'âme sur la façon dont les différents peuples de la terre civilisée se tiennent les uns aux autres, comment ils se combattent les uns les autres, comment en eux reposent des germes pour des combats supplémentaires 'autres, ainsi on aimerait en fait fixer le jour d'un suicide général, car on ne peut prévoir où toutes ces choses qui devraient conduire les humains et les peuples en combat, en dispute et lutte, sinon à une chute absolue de la civilisation. Je dis : cette sentence d'Herman Grimm est tout de suite frappante et d'ailleurs pour la raison qu'il a une vision joyeuse du monde pour lui-même, parce que tout au long de sa vie, il a concentré son attention sur tout ce qui peut élever l'humanité, tout ce qui vit réellement dans l'humanité comme créatif, comme productif. Et il est frappant plus avant qu'il n'ait pas fait cette expression, sous les troubles impressions que l'on pouvait avoir au cours des années qui ont précédé ou qui ont précédé le déclenchement de la guerre mondiale, mais qu'il l'ait fait de l'esprit du XIXe siècle, à la fin de ce siècle. On aimerait dire : tout ce qui s'est passé depuis lors ne semble absolument pas approprié, si quelqu'un fait une telle déclaration, de retirer pour lui quelque chose de ce qu'il ressent en fait lors d'une telle déclaration.   
03
    Néanmoins, il ne peut jamais être du devoir de l'humain de s'arrêter à la pure absence d'espoir, mais il doit être le devoir de chercher ce qui peut conduire au renouveau, à la construction, à l'aube. Mais alors il est nécessaire que l'on cherche tout de suite après les racines plus profondes de ce qui nous a progressivement amenés dans une situation extraordinairement difficile à l'intérieur de la civilisation de l'Europe. Et aussi si l'on croit que ce ne peuvent être que des raisons économiques, ainsi on aura probablement aussi à chercher la cause principale du déclin économique dans la vie spirituelle de la récente civilisation.   
04
    Dans les conférences de ces derniers jours, j'ai déjà souligné à maintes reprises comment, dans notre état d'âme actuel, dans tout ce que nous pouvons nous approprier actuellement de forces de l'âme, des forces historiques y jouent, à la compréhension desquelles il faut remonter loin dans le développement historique de l'humanité. Et j'ai en particulier attiré l'attention hier sur ce que, d'un point de vue historique, à la fin de la vie spirituelle occidentale actuelle, il se tient une personnalité qui regarde toujours vers l'Asie d'un œil, on aimerait dire, mais avec l'autre a déjà orienté le coup d'œil sur les perspectives de l'Europe. Je pense à Platon.   
05
    Si nous laissons œuvrer les façons de voir sociales de Platon sur nous, elles nous semblent, à bien des égards, extrêmement étrangères à notre conscience moderne. Nous voyons comment Platon voit l'idéal d'un organisme social dans la création d'une certaine communauté au détriment du développement des individualités humaines qui ont une fois trouvé le chemin dans la vie sur terre. Platon le tient pour absolument possible que des enfants qui semblent incapables de vivre soient tout simplement abandonnés afin qu'ils ne trouvent pas place dans la communauté humaine et puissent ainsi perturber l'organisme social. Mais Platon trouve aussi possible de considérer un organisme social comme son idéal, dans lequel seule une certaine caste d'êtres humains a pleinement droit à une place. Outre le fait que l'esclavage lui semble aller de soi, il veut aussi accorder à ceux qui servent d'intermédiaires dans les échanges et le commerce une place temporaire dans son organisme social. Tous ceux qui n'adhèrent pas à la terre en étant nés avec droit dans le sol de l'organisme social - selon sa façon de voir - ne sont en fait pas pleinement membrés/membres dans cet organisme social. Et maintes autres choses seraient à dire lorsque la question émerge : comment l'idéal de Platon se comporte-t-il à l'individualité humaine particulière ? Là, on devra dire de la conscience moderne : en fait, il y a encore peu de compréhension pour cette individualité humaine. L'accent est encore entièrement mis sur la communauté sociale, qui est, pour ainsi dire, considérée comme la première. Et l'être humain qui doit y vivre est d'abord vu comme quelque chose de second. Sa vie est seulement à reconnaitre comme justifiée que dans la mesure où elle peut s'insérer à l'idéal social établi en dehors de son entité.   
06
    Si nous voulons chercher où a ses racines ce que Platon a conduit à une telle pensée commune, ainsi nous devons chercher à nouveau en Asie, dans la culture orientale. Et alors cela peut nous apparaitre en une relation spirituelle, comment, pris fondamentalement, la vie spirituelle de l'Europe s'est développée aussi historiquement comme une petite péninsule appartenant à un grand continent.   
07
         Mais quand nous regardons par-dessus vers l'Asie tout de suite d'un point de vue social, nous trouvons qu'en Asie l'idée de communauté est partout la première, la primaire et que Platon a simplement repris cette idée de communauté de l'Orient. À tout ce qui a déjà été dit ici sur les caractéristiques de cette idée de communauté des plus différents points de vue, il faut encore ajouter une chose si devait être éclairée socialement toute la situation mondiale.   
08
    Si nous regardons le caractère fondamental de la vie de l'esprit orientale, nous devons dire qu'elle s'étendait en fait sur une humanité très différente de l'humanité européenne de la civilisation ultérieure. En beaucoup de relations, nous pouvons même dire qu'en rapport à maintes choses d'âme et spirituelles en Asie, une haute culture a régné, à laquelle même de nombreux Européens aspirent maintenant à revenir. J'ai déjà fait référence au dicton si souvent répété : la lumière viendrait de l'Orient. Mais, cette autre entité humaine n'avait avant toutes choses pas ce qui est le plus caractéristique de la population européenne depuis qu'elle travaille à une civilisation dans l'évolution de la terre. Ce que l'on peut apercevoir par-dessus en Asie, c'est un sentiment-je affaibli, un sentiment de personnalité qui repose encore absolument dans les soubassements de l'âme. Un sens de la personnalité, comme l'a l'Européen, ne vient pas encore à votre rencontre de la même manière en Asie. Si, par contre, un humain qui n'a pas encore ce sentiment de la personnalité est, dans une certaine mesure, incorporée dans la haute culture asiatique, et que celle-ci est appropriée pour être incorporée dans la communauté humaine, alors elle y prendra part d'une certaine manière, d'une manière onirique, sans sentiment de la personnalité.    
09
    On doit dire qu'à une époque où l'individualité humaine n'était pas encore venue à son plein développement, les communautés humaines étaient plus réceptives, plus douées pour une haute culture que l'être humain individuel. Les capacités humaines ne s'additionnaient pas seulement, elles se multipliaient d'une certaine manière à l'intérieur de vie en commun sociale afin de recevoir/accueillir cette haute culture. Mais ce qui était considéré comme un idéal particulier à l'intérieur de la civilisation orientale, cela se monétisait en ce qu'on le tira toujours de plus en plus par-dessus vers l'Europe et trouva à partir d'âmes tranquilles européennes une formulation simple dans le dicton apollinien : "Connais-toi toi-même !   
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    En une certaine relation, l'ensemble de l'Asie antique peut être considéré comme si son développement tendait à placer, une fois en Grèce, comme le sens ultime d'un développement culturel oriental sans soi/dépourvu de soi/désintéressé : Reconnais-toi toi-même -, qui depuis lors vit comme une devise spirituelle et culturelle sur l'humanité comme une force d'orientation. Mais nous voyons aussi dans l'Orient là-bas, comment c'est tout de suite considéré comme souhaitable, surtout pour une éducation/formation humaine supérieure, d'en venir quand même à son Je dans un certain sens. Du point de vue spirituel, je l'ai déjà indiqué en ce que j'ai caractérisé la culture du yoga. D'un point de vue social, elle nous vient en vis-à-vis lorsque nous indiquons sur ce qui était une pratique courante en Orient en ce qui concerne la direction sociale des masses humaines. Nous trouvons partout que celui qui était le maître, le chef, était prêtre en relation spirituelle en même temps, mais aussi guérisseur en même temps. Dans l'Orient là-bas, nous trouvons un lien/pendant intime entre tout ce qu'absolument l'humanité s'efforce d'obtenir comme connaissance, comme vie de l'esprit supérieure et le guérir. Pour la culture orientale plus ancienne, le médecin n'a pas à être séparé du maître, du prêtre de l'humanité.    
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    Cela est toutefois pendant, en une certaine relation, avec ce que la culture orientale était profondément dominée par le sentiment de culpabilité humaine générale en tant que telle, qui apporte quelque chose de morbide dans l'ensemble du développement humain/de l'évolution humaine, de sorte qu'absolument le processus de la connaissance lui-même, la recherche d'une spiritualité supérieure en général, était considéré de telle sorte qu'ils devaient guérir l'être humain purement adonné à la nature. L'éducation à une formation d'esprit supérieure était en même temps guérison, parce que l'humain adonné à la nature, c'est-à-dire l'humain qui n'avait pas encore été éduqué, était considéré comme un être qui en fait devait être guéri. L'ancienne culture des mystères orientaux est alors pendante avec cela.   
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         La culture orientale des mystères cherchait le développement de l'individu vers une vie spirituelle supérieure dans des institutions qui, j'aimerais dire, étaient en même temps église et école et points de départ des impulsions sociales. Elle l'a cherché de telle sorte que, comme je l'ai déjà indiqué dans les conférences précédentes, la religion, l'art et la science étaient contenus dans un seul : en offrant ses actes de culte, l'humain était un humain religieux ; il s'agissait moins de ce qui vivait comme représentations de foi/croyances ou même comme dogmes dans l'âme, mais ce que le culte socialement ordonné soit fait avec par l'humain individuel, de sorte que le lien de l'humain avec le divin était, de préférence, recherché dans l'acte du sacrifice, l'acte du culte. Mais alors était dans l'acte de culte et ce dans quoi l'acte de culte s'appuyait, aussi contenu l'artistique. Et dans l'expérience/le vécu de cet artistique et religieux, l'ancienne forme de la connaissance était donnée.   
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         L'humain, cependant, qui devait être amené à cette trinité intérieurement unifiée de religion, d'art et de science, ne devait pas seulement absorber quelque chose qui était, dans une certaine mesure, un progrès direct de son développement, mais devait, comme humain, vivre une transformation complète, une sorte de renaissance. Les événements qu'un tel élève de la vie de l'esprit supérieure devait subir/se soumettre sont décrits ainsi qu'il passait effectivement avec sa conscience par quelque chose comme une sorte de mort, c'est-à-dire qu'il vivait quelque chose qui lui rendait étrangère la vie dans le monde ordinaire, comme la mort rend à l'humain cette vie étrangère. Alors il devait, après avoir, pour ainsi dire, laissé dans son expérience intérieure tout ce qui appartient à la vie sur terre, il devait, après être passé par la mort, faire l'expérience du monde spirituel dans une renaissance humaine complète. C'est l'ancienne forme religieuse et cultuelle de la catharsis, de l'assainissement, de la purification de l'humain. Un nouvel humain devrait naître dans l'ancien. Ce que l'humain peut expérimenter ainsi dans le monde que ça secoue en lui passions, émotions, produit en lui des motivations, des désirs que ça l'élève à des représentations qui appartiennent à ce monde, tout cela il devait l'expérimenter ainsi dans ces cultes mystères ainsi qu'il soit dépassé en même temps et que, de ces expériences, il soit sorti comme personne assainie et purifiée. Ce n'est qu'alors qu’on lui fit confiance, à cet humain renaissant, qu'il pouvait avoir un quelconque effet social sur ses semblables. Et avec droit l'érudition extérieure de notre temps a aussi déjà souligné que les restes de cette culture encore mai    n    tenus ont eu une importance considérable pour la vie sociale, que les impulsions qui se sont élevées à ceux qui ont subi une telle catharsis à l'intérieur des lieux très secrets ont exercé la plus grande influence pensable sur la vie en société extérieure. Comme je l'ai dit, ce n'est pas seulement une affirmation de la science de l'esprit, c'est quelque chose à quoi l'érudition extérieure vient aussi aujourd'hui. Vous ne pouvez lire que Wilamowitz. On trouve qu'en fait dans la culture orientale, une sorte d'assainissement de l'humain était recherchée dans la connaissance et dans tous les efforts pour une formation spirituelle.    
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    Ce qui a vécu en Orient là-bas est passé en une autre forme vers la Grèce et avec cela vers l'Europe, et cela a continué à avoir un effet en Europe dans la mesure où absolument la culture grecque continuait à avoir un effet dans la vie spirituelle et de civilisation ultérieure de l'Europe. J'aimerais souligner quelque chose qui n'est pas habituellement souligné : qu'en contemplant la tragédie grecque, d'où est issue une infinité d'artistique pour la vie spirituelle de l'Occident/du pays du soir, Aristote a donné une caractéristique qui est généralement prise beaucoup trop extérieurement. La phrase bien connue dans laquelle Aristote dit que la tragédie, la tragédie, est là pour susciter la peur et la compassion, afin que par l'éveil de ces passions et d'autres, un assainissement, une purification, une catharsis de ces passions intervienne, est souvent citée. Aristote indique donc en cela sur quelque chose d'artistique, ce qui devait se passer à travers la tragédie. Si l'on vient équipé, non pas d'une philologie extérieure, mais d'une interprétation de la parole aristotélicienne que donne la contemplation de la vie spirituelle orientale, si l'on est ainsi équipé d'une connaissance des racines plus anciennes, on peut en venir à vivre quelque chose de plus complet sous ce que Aristote comprend par compassion et peur que ce que l'on comprend aujourd'hui par elle. On en vient à se rendre compte qu'il voulait dire en fait que l'humain, le spectateur, est amené par la tragédie à entrer avec sa vie d'âme dans ce que l'autre humain vit dans la souffrance, la douleur et aussi dans la joie, de sorte que dans une certaine mesure, le spectateur sort avec sa vie d'âme de la délimitation plus étroite, dans laquelle il se trouve naturellement, et qu'à travers la contemplation de la souffrance étrangère - parce que l'humain vit là en dehors de sa vie de corps, même si ce n'est qu'en comparaison - le spectateur est en même temps suscité par la peur qui surgit toujours lorsque l'humain se tient devant quelque chose qui, dans une certaine mesure, l'amène hors de soi/lui, ce qui le transpose dans une sorte d'impuissance, de perte de souffle. On donc peut dire : Aristote pense en fait que lorsque l'humain regardant la tragédie, arrive à un monde de sentiments qui le conduit hors de lui-même, qu'il est par cela transposé dans la peur, et qu'une purification, une catharsis intervient, de sorte qu'il apprend à supporter, ce qu'il ne peut supporter en tant que personnalité donnée de nature, qu'il est renforcé par la purification pour le vécu conjoint de la souffrance étrangère, de la joie étrangère, et qu'il ne soit plus transposé dans la peur s'il devait sortir de cette manière de lui-même et entrer dans la vie sociale. En ce qu'Aristote attribue une telle profession à la tragédie, on ressent tout à fait clairement qu'il souligne en fait comment, dans la tragédie, est donné en même temps une sorte d'éducation de l'humain pour le renforcement de son sens de soi, pour le renforcement la sécurité intérieure de l'âme.    
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          Je sais très bien que chez beaucoup, aujourd'hui, une telle insertion de l'artistique dans la vie sociale fait l'impression d'une tentative de rompre avec la valeur de l'art, d'ajouter un but annexe à l'art. Seules les objections sont souvent faites tout de suite à partir d'une certaine philistropie/philistrosité, parce qu'on croit que si l'art devait être classé dans la vie humaine totale, dans tout ce que l'âme humaine peut absolument traverser, alors ce serait une classification de l'art dans la pure vie d'utilité. Chez les Grecs, ce n'était pas une telle classification dans la pure vie d'utilité, mais plutôt une classification dans toute la vie humaine, dans la vie qui porte aussi l'homme au-delà de lui-même, non seulement sous lui, dans la pure utilité.   
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         Si l'on voit un peu au-delà de ce qui est seulement propre à notre temps, la pure utilité, alors on pourra saisir tout de suite le significatif de la vision grecque de l'art, à savoir qu'en même temps que l'artistique de la tragédie, le Grec voyait en lui ce quelque chose qui devait amener l'humain à lui-même, qui devrait amener l'humain toujours de plus en plus du rêve dans le monde, de la moitié de la conscience du monde, à une pleine conscience de lui-même. Et on aimerait dire : dans une relation sociale, la tragédie devait absolument fournir quelque chose comme contribution à la grande exigence : humain, connais-toi toi-même !   
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    Mais si nous passons à nouveau de cette expansion/élargissement de l'artistique dans le social à la considération de la position de l'humain individuel à la vie sociale, si, à partir de cette considération, nous regardons à nouveau vers l'Orient, alors nous trouvons aussi dans l'être/le système des mystères comment en fait ce qui a été recherché/ambitionné dans l'assainissement, dans la renaissance de l'humain à un humain supérieur, signifie un renforcement du sentiment de soi/je. À partir de la conscience que l'humeur générale des âmes à cette époque ne vivait pas dans un sentiment de Je, qu'un tel sentiment de Je devait d'abord être acquis, la renaissance de l'humain à l'égoïté était ambitionnée par le système des mystères. Ainsi, pour cette ancienne civilisation sociale, l'expérience-Je était en fait quelque chose qu'il devait d'abord être acquis. On voyait une des tâches sociales en l'amener des humains individuels à la naissance de ce sentiment-Je, afin qu'ils puissent alors devenir les guides de leurs semblables en relation sociale. C'est seulement quand on comprenant cela que l'on aura aussi une compréhension pour comment un fort sentiment de communauté vit encore dans l'état idéal de Platon et comment, chez lui, seul est justifié de déployer pleinement son individualité qu'il fait par la renaissance, qui était à obtenir par la sagesse à atteindre à cette époque, ce en quoi se montre que chez l'humanité à l'époque n'était encore disponible aucune conscience de ce qu'à l'individualité devait être prise en compte/porté crédit au sens le plus large.   
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    Ce qui grandissait/poussait d'une telle vie sociale de l'Asie, cela se transplanta alors vers l'Europe, s'amalgama avec le christianisme, entra dans le Moyen Âge et y vécut même très longtemps. Mais cela se perpétua de la façon qui s'en donna que les humains qui, dans les masses de peuples venus plus du Nord et d'Europe centrale, affluèrent dans cette culture, aujourd'hui méridionale, mais encore héritée de l'Asie, apportaient avec eux déjà par nature le fort sentiment de soi/Je. Pour ces peuples, la grande tâche historique s'en posait d'apporter ce qui était encore donné aux humains orientaux dans un sentiment de Je atténué, dans la pleine conscience de soi, dans le plein sentiment-Je. La brillante culture des Grecs avait le "Connais-toi toi-même" encore comme un idéal humain de connaissance et social. Les peuples qui se sont introduits dans le Moyen Âge par le nord ont apporté avec eux ce sentiment-Je comme organisation de leur règne/puissance d'humanité. Il leur était donné à la mesure de la nature. Même s'ils vivaient dans des regroupements, ils s'efforçaient encore partout d'incorporer dans leur ego/Je ce qu'ils accueillaient à la mesure de la connaissance, en relation sociale. Mais avec cela se faisait en fait valoir dans l'histoire le contraste/contraire/l'opposition entre la vie communautaire et la vie individuelle. Celle-ci n'entra qu'alors dans le cours de l'histoire, et d'ailleurs, j'aimerais dire par la participation d'institutions humaines.    
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    En entrant de cette façon dans le développement humain, le sentiment de l'ego devait se lier avec quelque chose d'autre avec lequel il a un rapport/pendant organique. Si nous regardons encore une fois sur ce que la culture grecque orientale avait aussi encore au sens de Platon, ainsi nous devrons percevoir très fortement pour notre ressentir actuel comment toute cette culture et civilisation est en fait construite sur l'esclavage, sur l'esclavage de grandes masses d'humains. Il a beaucoup été parlé de la signification de l'esclavage dans l'Antiquité des plus différents points de vue, et si l'on veut bien l'apprécier, ainsi on y trouvera naturellement beaucoup de sens. Mais ce qui vient avant tout encore en considération pour la vie actuelle, c'est justement ce dont je disais que ça n'a guère encore été pris en considération. Car pour la vie communautaire, et aussi pour la vie sociale qui provenait des mystères, pour lesquels le Grec considérait encore son art comme une impulsion au développement, le sens entier du travail humain dans l'ordre social n'était pas encore découvert. C'est pourquoi, dans un sens, on devait débrancher dans une certaine mesure ce travail humain lorsqu'on parlait de l'image idéale de l'humain.   
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         Si l'on caractérise l'humain gréco-oriental, comment il porte en lui sa dignité, comme il s'élève à travers sa dignité, alors on caractérise quelque chose qui s'est construit au-dessus de la masse des humains qui faisaient maintenant le travail. Cette masse vivait dans un pur appendice à l'organisme social qui se développait à l'intérieur d'un règne humain qui n'avait pas accueilli le travail dans son essence/être, parce qu'elle considérait le travail et l'humain qui l'accomplissait comme un donné de la nature. Dans une certaine mesure, le règne humain commençait là où le travail était déjà accompli. À un niveau supérieur, dans un sens supérieur d'âme, l'humain expérimentait ce qui vient à l'expression dans l'animalité : Dans l'animalité, ce qui est nourriture, ce qui appartient sinon à l'ordre social, est donné de nature, l'animal ne calcule pas, il accomplit ce qu'il fait, à partir de l'intérieur de son être, mais une quelque orientation du travail n'est pas nécessaire pour l'animal. S'il y a des exceptions apparentes, il faut les considérer de manière à ce qu'elles confirment la règle générale. Nous pouvons donc dire : En se transplantant en Europe et en se submergeant de plus en plus dans les exigences de l'être-je, de l'individualité, la culture orientale s'immergea en même temps dans la nécessité d'inclure le travail humain dans l'ordre social. Il est tout simplement impossible d'exclure le travail de l'ordre social lorsque l'individualité de l'humain est pleinement éveillée.   
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    Mais c'est devenu le grand problème social - qui n'était pas encore présent dans la société grecque - pour lequel d'innombrables batailles ont été menées à Rome. Car on sentait instinctivement que ce n'est qu'en intégrant le travail dans l'ordre social que l'humain pouvait vivre pleinement son individualité. Mais avec cela tout le façonnement social de l'humanité a reçu un autre visage. Il indique un visage différent dans l'Europe civilisée vis-à-vis de l'Asie civilisée. Ce n'est que lorsque nous examinons le développement de l'individualité en Europe que nous comprendrons quelque chose de ce qui a été souligné à juste titre tant de fois, lorsque nous devrons déterminer d'où viennent réellement les besoins sociaux de notre époque.   
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    Il est souligné à juste titre/avec droit que la culture spécifique de l'ordre social de notre époque n'a en réalité commencé qu'avec l'émergence de la technique moderne et la division du travail. Et il est aussi souligné que quelque chose comme le capitalisme moderne, par exemple, n'est aussi rien d'autre qu'un résultat de la division du travail. Ce qui est extraordinairement significatif, c'est ce que le matériel didactique de la civilisation moderne occidentale montre en cette relation pour caractéristique de la division du travail et à ses conséquences sur les besoins sociaux de notre temps. Mais l'observateur impartial doit, là où une telle chose est dite, unilatéralement avec droit, néanmoins regarder, disons, sur l'Égypte ancienne, la Babylonie ancienne, et souligner que dans la Babylonie ancienne, par exemple, même en Égypte ancienne, ont existé des villes au déploiement immense, que ce qui a été fourni là-bas l'a aussi été sous la division du travail. Tout de suite ainsi que j'ai pu faire remarquer hier qu'il était déjà disponible une sorte de socialisme en Chine au XIe siècle, mais qu'il ne s'agit pas de ce que nous voyons cela comme un façonnement extérieur, ainsi je dois maintenant à nouveau souligner que la division du travail, qui est considérée avec droit ces derniers temps comme le problème fondamental dans les urgences/nécessités sociales, était aussi disponibles aux époques antérieures de l'évolution de l'humanité, et que sous son influence les ordres sociaux orientaux sont tout de suite devenus possibles, qui ont ensuite envoyé leurs répercussions en Europe. En Europe, cette division du travail, après avoir d'abord été moins présente, s'en est établie plus tard. J'aimerais dire que la division du travail elle-même est une répétition de quelque chose qui était aussi disponible dans le passé ; mais elle était présente dans les cultures orientales sous le signe de l'égoïté encore non encore éveillée, tandis que la division moderne du travail qui intervient par la technique atteint une humanité qui veut maintenant déployer pleinement son égoïté, de sorte qu'à nouveau, la même chose signifie quelque chose de tout autre sens à différentes époques.    
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    Par conséquent, pour l'ordre social oriental, le primaire, la première partie était de permettre à l'humain de grandir hors de l'attachement social, de la vie communautaire ; l'humain devait s'il voulait passer à une vie spirituelle supérieure, justement trouver son égoïté et il devait maintenant en articuler cette égoïté dans l'ordre social. Il devait a    l    ler exactement le chemin opposé à celui qui a été pris en Orient.    
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    Partout en Europe, nous trouvons des traces de comment il devient difficile à l'humain qu'éprouve l'homme de se placer avec son Je dans l'ordre social, de placer dans l'ordre social qu'est son égoïté, alors que quand même l'ordre social était une fois tel que l'humain voulait, aimerai-je dire, en sauver son égoïté. - Dans tous les détails, cette difficulté peut encore aujourd'hui vous venir en vis-à-vis comme un mal social fondamental.    
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    Il y a quelques années, lorsque j'ai eu à donner des conférences à plusieurs reprises devant des ouvriers, là se donna, dans l'âme des humains, certaines de ces difficultés qui vivaient en rapport à l'intégration du Je dans l'ensemble de l'ordre social. L'humain ne peut pas trouver le chemin d'un sentiment d'ego fortement développé dans l'ordre social. Et si l'on s'efforçait encore et encore, par exemple, de montrer à une population prolétarienne comment cette voie devait être, comment elle devait être différente de celle que les agitateurs socialistes ou communistes d'aujourd'hui montrent diversement, alors on pouvait expérimenter que, dans les discussions qui suivaient, des vues assez étranges apparaissaient. Elles peuvent paraître triviales, mais le trivial n'est plus trivial lorsqu'il est une force motrice pour d'innombrables humains dans la vie. Ainsi j'ai donc essayé une fois de parler des problèmes sociaux dans une communauté ouvrière/de travailleurs. Un humain est apparu et s'est immédiatement présenté comme un réparateur de chaussures. Évidemment, il peut être particulièrement agréable d'entendre d'une telle personne ce qu'elle pense, mais, dans ce cas, ce qu'elle ne pouvait pas penser était beaucoup plus significatif que ce qu'elle pensait. Car il exposa d'abord très fortement, au contraire de moi, comment il se pensait l'ordre social, puis il a encore une fois rendu attentif sur ce qu'il n'était qu'un simple réparateur de chaussures, qu'il ne pouvait être un registraire/officié d'État civil dans l'ordre social qu'il avait conçu, comme il l'avait souligné. Mais à l'arrière-plan de ses remarques, il était absolument qu'il pouvait être ministre ! Cela montre le manque d'orientation lorsqu'on se pose la question : comment le moi, fortifié dans la vie spirituelle, doit-il se placer dans un ordre social ?   
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         Et lors d'une autre réunion ouvrière - je cite des exemples qui pourraient se multiplier à l'infini - quelqu'un a dit : Oui, nous n'aspirons pas du tout à devenir contremaîtres, nous n'aspirons pas du tout à une position de leader dans l'usine, nous voulons rester ce que nous sommes, de simples travailleurs ; mais comme tels, nous voulons avoir notre plein droit. - Aussi unilatéral qu'un tel dicton puisse être, aucun intérêt n'est fondamentalement disponible pour le façonnement social en tant que tel, mais seulement pour ce qu'est le Je hautement développé en tant que tel.   
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    Je sais très bien que beaucoup d'humains aujourd'hui ne l'admettront pas à partir de leur conscience que c'est tout de suite cet écart entre l'expérience-Je et l'ordre social la racine de beaucoup de nos besoins et manques sociaux, oui presque pour tous. Mais celui qui regarde la vie avec les yeux ouverts devra quand même se dire : Nous en sommes justement seulement venus à développer certes, le sentiment de soi/sentiment-Je, mais nous ne pouvons pas le combiner avec une véritable vue dans l'humain lui-même. Nous nous disons Je à nous-mêmes ; mais nous ne savons pas comment appliquer ce Je à un être humain/une entité humaine pleinement saisie et pleinement voulant.   
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    C'est ce que l'on peut à nouveau expérimenter lorsqu'on est confronté à des façons de voir bien correctement formées à partir du présent avec ce que l'on tient comme nécessaires pour le rétablissement/l'assainissement de l'être humain de soubassements spirituels-scientifiques. Une personnalité qui se tient dans la vie pédagogique actuelle m'a dit un jour quelque chose de très étrange lors d'une visite de l'école Waldorf. J'ai moi-même guidé cette personnalité alentour, attiré son attention sur notre méthode d'enseignement, sur la signification sociale de notre méthode d'enseignement, et attiré son attention en particulier sur la manière dont, dans une méthode d'enseignement aussi saine, le spirituel et ce qui est d'âme devraient être liés avec l'éducation corporelle, comment celui qui veut éduquer et enseigner doit avant tout savoir comment ceci ou cela est lié aux forces croissantes et décroissantes de l'organisation humaine, de la corporéité humaine, comment certains exercices de mémoire ou négligences de la mémoire dans la vie ultérieure s'affirment dans les apparences corporelles, comment les maux physiques peuvent être progressivement améliorés par un simple traitement de la vie d'âme, comment l'enseignant absolument doit, jusqu'à un certain degré, superviser le pendant du physique avec la nature d'âme et spirituelle dans l'état sain et malade de l'homme. Et là m'a été rétorqué qu'alors le professeur devrait être médecin !   
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    Oui, jusqu'à un certain degré, il devrait être en fait absolument aspiré, que ce pourrait être le cas. Car si nous voyons dans notre ordre social, avec la difficulté d'y incorporer l'ego/le Je, alors nous serons rappelés à nouveau à ce que j'ai déjà commencé aujourd'hui pour deux territoires culturels : pour l'Orient, où le médecin était à la fois maître et guide du peuple, et pour la Grèce, où j'ai souligné que l'art avait une certaine influence éducative dans un certain sens. C'était absolument l'art du médecin qui était lié à tout effort de l'esprit parce qu'à cette époque on considérait l'humain comme un tout, quoiqu’avec une perspicacité instinctive, dans la relation corporelle, d'âme et spirituelle, et parce que dans la guérison à laquelle on aspirait pour l'âme on voulait laisser travailler des forces qui donnaient alors une connaissance pour la guérison de l'humain en général.   
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    On se disait : je dois en fait guérir l'humain en l'amenant à la vraie spiritualité. Dans une vie plus normale, je dois utiliser des forces qui sont des forces de guérison. Si je comprends ces forces de part en part, je peux les suivre jusqu'à leur dernière conséquence, ainsi une telle connaissance représente pour moi ce que j'ai à appliquer quand l'humain est malade. J'apprends, à l'observation de l'humain sain, à connaitre les forces que je dois appliquer lorsque j'ai l'humain malade devant moi. L'humain malade n'a qu'une déviation plus forte de son organisation vers tel ou tel côté, qu'aussi déjà dans la vie normale. Si je sais comment j'amène l'humain normal à la guérison, je sais aussi comment traiter le malade ; si je sais quelle potion, quelle essence m'apporte ceci ou cela de vues des liens/pendants avec la nature, je sais comment, d'une manière à la mesure de la connaissance œuvre ce qui est un produit de la nature, alors je sais aussi comment cela, si je l'applique plus fortement, agit sur l'humain malade.   
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         Nous avons à nouveau ce qui était recherché dans l'Orient antique en communauté intime comme médecine et comme éducation et comme développement de la spiritualité absolument, ce qui a absolument joué un grand rôle plus ou moins dans un filtrat spirituel dans la vie artistique grecque. Il s'agit là de ce que l'âme devrait être rendue saine par l'art, et l'on peut encore ressentir, si l'on aborde la question avec de telles connaissances, quelque chose d'apparenté dans l'utilisation du mot catharsis pour tragédie, comme il désignait donc, parce que le même mot était utilisé pour l'ancien être des mystères, pour la purification complète de l'homme à une nouvelle vie. Mais nous devrons aussi indiquer sur ce qu'encore, chez les médecins grecs les plus anciens le savoir et la médecine étaient encore des sœurs, allaient ensemble, et comment plus élevé dans le spirituel, dans l'éducation, mais aussi dans la culture populaire en général, quelque chose qui avait une parenté avec la médecine/théorie de la guérison, quelque chose qui, dans une certaine mesure, se distinguait/s'élevait hors de la médecine.   
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         Nous devons regarder ces phénomènes d'une époque révolue, si nous voulons gagner la correcte force intérieure de l'âme, afin de regarder à nouveau dans notre temps, où nous regardons sur les ordres sociaux ainsi que nous saisissions l'humain entier de l'œil afin que lorsque nous abordons nos semblables, nous ne développions pas seulement le fort sentiment-Je, mais le relions avec un sentiment de l'humain entier d'après corps, âme et esprit. Si nous sommes en état pour cela par un développement spirituel-scientifique, alors c'est tout de suite à travers l'humeur de l'âme qui en sort que se laissent trouver les moyens et les chemins pour placer l'humain entier, mais aussi tous les humains, dans l'ordre social, c'est-à-dire pour conquérir le travail pour l'ordre social dans le sens où ceci est déjà présenté comme une nécessité par le développement historique. Mais c'est ce dont nous souffrons encore aujourd'hui : mettre le travail dans l'ordre social de la manière correcte.   
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    Toutefois, on voit souvent quelque chose dans le travail qui entre ensuite dans le produit du travail, qui s'y cristallise, pour ainsi dire, et qui lui donne en fait sa valeur. Mais qui y regarde de plus près remarque qu'il ne s'agit pas seulement qu'un humain travaille absolument, qu'elle donne à l'ordre social ce que sont les forces de son organisme physique, mais que l'essentiel dans la formation des prix et des valeurs est de savoir comment le travail peut s'intégrer dans toute la vie sociale. Il peut absolument être pensé que l'humain exécute un travail qui au fond se tient non économique dans l'ordre social. L'humain peut travailler assidument, il peut aussi croire avoir droit à rémunération pour son travail ; mais si son travail est dans un organisme social défectueux, alors souvent le travail n'est souvent pas utilisé, mais endommagé. Et c'est de ce point de vue que l'on devrait considérer beaucoup de choses qui, dans l'organisme social, sont un travail en fait sans valeur et néanmoins astreignant. Examinons seulement une fois combien de choses entrent dans notre littérature, ce qui doit être imprimé, sur quoi un travail énorme est appliqué dans la production de papier, l'impression et ainsi de suite, qui est ensuite pilonnée à nouveau à l'exception d'un petit reste : du travail a été fourni là, qui absolument, j'aimerais le dire, sera exhalé en un air vide. Et quand on réfléchi comment, pendant la guerre meurtrière de ces dernières années, un travail énorme a été exhalé dans le vide, alors on arrivera progressivement cependant au concept que le travail en tant que tel ne peut prétendre à une valeur immédiate, mais que le travail acquiert sa valeur par la façon et la manière dont il se place dans la vie sociale.   
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    Mais c'est l'aspect le plus troublant de notre époque, parce qu'il manque précisément la compréhension sociale de base pour placer le travail dans l'organisme social de la manière appropriée, afin que, dans une certaine mesure, tout ce quel'humain fourni, il le fournisse en réalité pour ses semblables humains. Mais nous devons d'abord y parvenir en apprenant réellement à nous placer dans la communauté humaine avec notre Je. Ce n'est qu'en acquérant une compréhension correcte d'humain à humain, afin que ce dont l'autre a besoin devienne en même temps notre propre expérience, que nous nous survivions avec notre Je dans le Je des autres humains, que nous trouverons le chemin vers ces nouvelles communautés sociales qui ne sont pas données par la nature, mais qui doivent être découvertes par le Je des humains.   
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    Mais toutes nos revendications sociales jaillissent absolument à partir du Je. L'humain ressent ce qui lui manque à l'intérieur de l'ordre social. Mais ce que nous devons trouver, c'est à nouveau une compréhension de ce que signifie réellement la coexistence humaine d'après le corps, l'âme et l'esprit. Cela doit pouvoir mettre bas un ordre social, en premier à partir du Je.   
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    La grande lutte qui se joue à l'intérieur de la division du travail, d'une manière autre que celle dans laquelle ces luttes se sont jamais déroulées sous l'influence de l'égoïté humaine, est celle qui vit comme racines fondamentales de toutes nos carences sociales. Aujourd'hui, nous fondons des communautés de production ; nous y entrons ainsi que ce n'est pas ce que signifie une telle communauté dans l'organisme social qui soit ce qui donne la mesure pour nous, mais ainsi que notre Je soit d'abord ce qui donne la mesure, d'une manière compréhensible. Il ne devrait pas être vociféré ici, à la manière d'un professeur d'école ou autre, sur l'égoïsme humain. Il devrait être saisi ce qui est justifié d'une certaine manière. Car si nous n'avions pas ce sentiment-je, nous n'aurions pas marché vers la liberté et la dignité humaines. Ce n'est qu'en ayant atteint ce sentiment-Je que les grands progrès spirituels pouvaient être faits. Mais ce sentiment-Je doit trouver le chemin à une compassion/un sentir-avec.    
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         Aujourd'hui, est beaucoup parlé de la nécessité de surmonter à nouveau l'individualisme. Il ne peut s'agir de cela, mais de découvrir la société dans l'humain lui-même. L'Oriental devait trouver l'humain dans la société. Nous devons trouver la société dans l'humain. Nous le pouvons seulement si nous étendons/élargissons la vie de l'âme de tous les côtés.   
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    C'est pourquoi j'ai essayé, dans l'un de mes Drames-Mystères à la fin, de dépeindre une scène dans laquelle il est montré comment un être humain lutte à travers l'expérience intérieure, qui consiste à expérimenter en lui les différenciations dans l'humanité. Dehors, il y a les différences entre les êtres humains. Dans l'ordre social, nous devons être différenciés, tout un chacun doit avoir sa profession. À l'intérieur, cependant, quand nous trouvons le pont correct entre humain et humain, nous pouvons revivre tout ce qui est différencié à l'extérieur, le monde social, nous pouvons revivre chaque profession particulière en nous. Si cet ordre social nous monte à l'intérieur, nous trouvons la possibilité d'expérimenter/de vivre la réalité sociale en nous-mêmes, alors nous pourrons aller ce chemin inverse : du Je à l'ordre social. Mais avec cela est aussi donné que tout - aujourd'hui nous pouvons indiquer sur le travail ; dans les prochains jours, nous verrons aussi sur le capital - que tout le lié aux humains particuliers s'intègre dans la société humaine. Dans le système coopératif, dans la formation de syndicats, dans la formation de trusts, dans le système syndical, partout nous ressentons le besoin de trouver le chemin du Je vers la communautalité. Mais c'est justement la grande lutte du présent : que ce qui vit dans notre environnement puisse aussi vraiment saisir des racines en nous.   
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         Il y a eu - il a déjà été indiqué sur cela - un temps qui n'est pas si loin derrière nous, il suffit de revenir au XIIIe siècle, par exemple, lorsque l'humain était lié avec le produit de son travail, un temps où chaque clé, chaque serrure que l'on faisait, faisait plaisir parce qu'on y déversait quelque chose de son propre être. Là, la part d'héritage d'un vieil ordre social était encore imprimée au produit. On vivait encore avec l'ordre social sans l'égoïté pleinement éveillée. Depuis lors, cette égoïté est arrivée à pleine apogée et force à l'intérieur de la technique. Aujourd'hui, l'humain est au fond souvent, même s'il travaille dans le spirituel, extraordinairement étranger vis-à-vis du produit de son travail. Ce que nous accomplissons dans le monde extérieur devrait pouvoir former des racines profondes en nous-mêmes et pouvoir se lier avec notre Je. Mais ce ne sera le cas que si nous éduquons la vie de l'âme de tous les côtés comme cela a été décrit ici ces derniers jours. Parce que si nous entraînons cette vie d'âme de cette manière, ainsi l'intérêt pour tout ce qui est autour de nous sera de nouveau stimulé.   
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    On peut trouver beaucoup d'humains de l'époque purement intellectualiste qui trouvent la profession même qu'ils ont inintéressante. Elle l'est peut-être devenue. Il doit à nouveau venir un temps où chaque détail de la vie devient intéressant. S'il était intéressant à cause de ce qu'il était en tant qu'objet, ainsi il pourra devenir intéressant pour un avenir dans lequel nous pourrons savoir pour chaque particularité que nous accomplissons, comment elle s'intègre/s'articule dans l'ordre social de l'humanité. Tandis que nous avions autrefois examiné le produit, nous allons maintenant nous intéresser au produit du travail de l'humain ayant besoin. Alors qu'autrefois le produit a été aimé, l'amour humain et la fraternité humaine peuvent tout de suite entrer dans l'âme développée ainsi que l'humain sache pourquoi il se tient sur son poste.    
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    Mais cela doit s'enraciner dans l'âme avant que l'on ne veuille venir à une concertation sur les déficiences sociales particulières de notre temps. De ce point de vue, on     doit     aussi embrasser du regard comment l'Europe en est encore toujours à son combat pour l'égoïté de l'humanité vis-à-vis de ce qui, de sa culture d'esprit, rayonne encore de l'Asie et ce qui provient de soubassements entièrement autres de ceux qui existent aujourd'hui, de soubassements qui étaient enracinés dans les âmes humaines, mais qui n'étaient pas encore éveillés à une égoïté complète.   
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    Ainsi, non seulement le présent vit entre l'individualité et la communauté en concepts abstraits, comme c'est souvent le cas, mais comme quelque chose qui imprègne et traverse l'âme humaine, qui place aujourd'hui chaque être humain individuel comme un combattant pour son Je. Nous sommes justement sur le chemin de trouver le rapport du Je humain à la communauté sociale, en fait seulement au début. Et c'est de là que s'écrivent les insuffisances du temps, que je n'ai donc pas besoin d'énumérer dans des listes particulières.   
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    Si l'on envisage cette base psychologique, ce soubassement spirituel, alors on verra sous la lumière correcte maintes choses qui aujourd'hui dans l'ordre social viennent à nous comme des exigences, comme des besoins, comme de la misère. Nous devons avoir le courage de nous frayer un chemin jusqu'à cette lumière correcte. Ce n'est qu'alors qu'il se montrera si le pessimisme est justifié, comme Herman Grimm l'a lui-même exprimé sous une forme particulièrement radicale, s'il est justifié de dire : seules les forces du déclin demeurent dans notre civilisation européenne, on peut seulement être pessimiste, on devrait même fixer le jour d'un suicide général.   
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    Oui, la question est quand même si tout ce qui devait être vaincu pour l'Europe de particularité asiatique est déjà vaincu, afin qu'alors l'Europe, après s'être trouvée elle-même, puisse aussi gagner la compréhension vers l'Est du centre du développement mondial. D'un tel point de vue, il est à considérer si l'on devrait regarder quelque chose, comme le pense Herman Grimm, ou si l'on pourrait aussi penser à ce que l'humanité a quand même la possibilité, à partir du développement de ce qui sommeille dans son âme, de déterminer le jour où l'on comprend - que ce n'est pas la mort de la civilisation européenne qui doit se tenir devant nous, mais une nouvelle naissance.   
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    Si, et jusqu'où, une telle est possible, cela devrait au moins évoqué être caractérisé dans les prochaines conférences.   
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