RUDOLF STEINER
La question sociale comme une question de conscience
Huit conférences, tenues à Dornach
entre le 15 Février et 16 Mars, 1919
1980
Rudolf Steiner VERLAG
DORNACH / SUISSE
TABLE DES MATIÈRES
PREMIERE
CONFERENCE, Dornach, le 15 février 1919
Conférence de paix de Paris et le Congrès des
socialistes à Berne; la question sociale :
question de fait et d'événement, dont la solution doit
reposer en des bases beaucoup plus profondes : la
question sociale. Le problème du confort dans la
pensée, le juger à partir de pensées momies; nécessité
de la compréhension pour le nouveau. L'appel « au
peuple allemand et au monde de la culture » ;
collections de signatures. Le caractère de son
contenu: pas de programme, mais la référence aux
forces de la réalité dans l'évolution moderne. Parce
que celles-ci n’avaient pas été prises comme tâche à
la fondation d’Empire en 1871, la catastrophe de la
guerre était absolument possible. La combinaison de
spiritualité d'essaim et d'esprit pratique
(Ludendorff) doit être surmonté par la saisie de la
réalité.
DEUXIEME
CONFERENCE, le 16 Février 1919
Nécessité de la compréhension sociale. La
différence entre le prolétariat et ses dirigeants, qui
sont les héritiers de la conception bourgeoise de la
vie. Des concepts saisissant la réalité sont
nécessaires. La tri-articulation : pas un
système, mais gagnée de l'observation des orientations
plus profondes de la volonté de l'humanité. Concepts
fondamentaux réels; par exemple rente foncière
et minimum d’existence. Vie de l’esprit, vie de
l’Etat et vie de l’économie et leur rapport à la vie
pré-natale, terrestre et post-mortem. Connaissance de
Dieu et connaissance-Christ. Harnack. Deux chemins au
Christ : la tolérance dans la pensée; idéalisme acquis
par soi-même dans la volonté. Définition de la
liberté par Wilson. Dépassement nécessaire de la
séparation entre la culture bourgeoise abstraite et la
vie réelle.
TROISIÈME
CONFERENCE 21 février 1919
Nécessité d'une compréhension sociale à partir d’une
nouvelle pensée selon la science de l’esprit.
L’actuelle formation de jugement à caractère de momie,
de programme dans le social. La formation de pensée
chez Marx : analyse des conditions apparues, mais pas
d'idées productives pour l'avenir; conduite à la fin
des formations de pensées disponibles. Radicalisation
de ces formes de pensée chez Lénine : l'Etat
bourgeois, repris et achevé par le prolétariat va
mourir. La pensée formée à réalité devenue ne mène
nulle part. En ce qui concerne l'avenir:
« Ignorabimus social ». Les deux phases de
réorganisation sociale marxiste léniniste. La
superstition en ce qui concerne le renouvellement des
humains par l'organisation de la vie de l’économie; la
méconnaissance du spirituel. Nécessaire dépassement de
tout sectarisme dans la science de l’esprit. La
croyance socialiste dans la science moderne; sa
nécessaire libération de l'étroit horizon bourgeois .
QUATRIÈME
CONFÉRENCE, 1 mars 1919
76
Le contraste entre l’aspiration à la surface de la
conscience et celle dans les profondeurs de l'âme : la
conception historique matérialiste, la théorie de la
lutte de classe et l'enseignement de la plus-value par
rapport à la nostalgie après une science de l'esprit,
liberté de pensée et vrai socialisme. Conception
matérialiste de l'histoire : conséquence de la science
matérialiste bourgeoise, l'art et la religion. Les
sources spirituelles réelles des cinq époques
post-atlantéennes. Conscience de classe : une
conséquence de la croyance bourgeoise en l’autorité
vis-à-vis de l'Etat ; anti-étatique, internationale,
mais uniformisée; pas de conscience individuelle à
partir de la liberté de pensée. Théorie de la
plus-value : une conséquence de l’égoïsme antisocial
bourgeois. A la compréhension de la plus-value comme
base de la vie culturelle, une participation réelle du
prolétariat à la vie spirituelle est nécessaire. Aux
aspirations les plus profondes de l'humanité
correspond la tri-articulité de l'organisme social. La
science de l'esprit ne doit pas être
bourgeoise-sectaire. L’édifice du Goetheanum.
CINQUIÈME CONFÉRENCE, 2 mars
1919
95
La perversion des véritables aspirations du mouvement
prolétarien. J.G. Fichte comme penseur bolchevique
dans son « État commercial fermé ». La pensée né
purement du je ne peut pas saisir et façonner la
réalité sociale. «L’enseignement scientifique »
de Fichte : étape nécessaire pour le renforcement de
la pensée individuelle avant l'entrer dans
l'expérience spirituelle; appliquée à la réalité
sensorielle cela devient destructeur. Le mal comme
bien déplacé. Dans le social : laisser devenir
efficace à partir d’imaginations cachées. Théorie de
la plus-value; le mensonge masqué dans le rapport
entre travailleurs et entrepreneur ; le concept de la
marchandise. La vie de l’économie et sa relation avec
les bases naturelles d'une part, la vie de droit de
l'autre. Le vrai contrat de
travail. Particularités dans le rapport de la vie
de l’économie et de droit. Législation fiscale. La vie
de l’esprit doit être établie sur les débours pour
cela fondée sur la confiance et la liberté.
SIXIEME
CONFERENCE, 7 mars 1919
114
Kurt Eisner. La nécessité de comprendre la
réalité de pensée orientée spirituellement. F.
Mauthner; la difficulté de former des concepts
positifs de l'Etat; ses rapports comme inversion de
tels du monde psycho-spirituel. La vie de l’esprit
terrestre comme une continuation d’antipathies
restées du prénatal. La vie de l’économie comme
établissement de sympathies post-mortem. - La perte
actuelle de la relation avec le réel spirituel. La
séparation antisociale de la vie matérielle et la vie
bourgeoise de l'esprit devenue décadente et luxueuse.
Exclusion du travailleur. Nécessité d'une vie de
l’éducation généralement humaine, un nouveau langage
dans tous les domaines. L’édifice du
Goetheanum. Recours nécessaire à la pensée
originelle. L'essence de l'argent, dont la
gestion appartient à la vie de l'économie.
Intervention de la vie de l'Esprit dans la vie de
l’économie : le capital. Le sain rapport du travail
et du capital: dans conjonction de la libre
initiative de entrepreneur et la libre compréhension
du travailleur dans une vie spirituelle commune aux
deux.
SEPTIÈME
CONFÉRENCE, 15 mars 1919
137
L'impossibilité actuelle de la pensée à se
corriger par la réalité historique. J. Ude sur la
conférence de la Société des Nations. La pensée
actuelle saisit seulement l'inanimé. Abolition du
capitalisme signifie la destruction de l'organisme
social. La pensée s’orientant sur le vivant doit
inclure le temps. La formation de capital et son
démantèlement ultérieur par l’organisme social
triarticulé. Idées conformes à la réalité par l’élan
conscient à des imaginations. Organisation de la tête
par les forces du reste du corps de la précédente
incarnation ; tendances qui son efficaces par là dans
la pensée du présent. Pensée étrangère à la réalité;
par ex. l’idée de Wilson de Société des Nations
en 1917 après la guerre mondiale; pacifiste Schücking
: sur-parlement d’après le modèle de Weimar. Base pour
un renouvellement social : une vie de l'esprit se
portant elle-même. Nécessaire libération des
sciences de la tutelle de l'Etat; par cela aussi
transformation du capitalisme.
HUITIÈME
CONFÉRENCE 16 mars 1919 153
Conditions de Wilson pour une Société des Nations. –
Nécessaire transformation de la pensée ; son transfert
dans le social, mais pas sans spiritualisation.
L'émergence de la pensée socialiste de la pensée des
temps modernes. Fichte. Idéalisme objectif de Hegel :
logique - nature - esprit ; idées abstraites
d’organisme, mais qui se rapporte seulement sur le
sensoriel et exclut le spirituel réel (Dieu,
prénatalité, postmortalité). Revirement chez K. Marx ;
application du triple accord de thèse - antithèse -
synthèse sur la réalité matérielle et économique.
Aujourd'hui une autre triplicité est nécessaire:
l'humain entre Lucifer et Ahriman; l'équilibre humain
entre le spiritualisme et le matérialisme. La
« Philosophie de la liberté »; le chemin au
véritable esprit. La nécessité d'une conscience du
temps aujourd'hui. Socialisation de la pensée : vivre
avec toute l'humanité. Cardinal Rauscher ;
Pobedonoszew. « Sens propre
historique » et la décision nécessaire de
repenser au sens de ce qui vit déjà inconsciemment à
l'heure actuelle.
Remarques 173 |
RUDOLF STEINER
Die soziale Frageals Bewußtseinsfrage
Acht Vorträge, gehalten in Dornach
zwischen dem 15. Februar und 16. März 1919
1980
RUDOLF STEINER VERLAG
DORNACH/SCHWEIZ
INHALT
ERSTER VORTRAG, Dornach, 15. Februar 1919
Pariser Friedenskonferenz und Berner
Sozialistenkongreß; die soziale Frage: Tat- und
Ereignisfrage, deren Lösung auf viel tieferen
Grundlagen beruhen muß. Das Problem der
Bequemlichkeit im Denken; das Urteilen aus
Gedankenmumien; Notwendigkeit des Verständnisses für
das Neue. Der Aufruf «An das deutsche Volk und an die
Kulturwelt»; Unterschriftensammlungen. Der Charakter
seines Inhalts: nicht Programm, sondern Hinweis auf
Kräfte der Wirklichkeit in der neueren Entwickelung.
Weil diese bei der Reichsgründung von 1871 nicht als
Aufgabe ergriffen worden waren, war die
Kriegskatastrophe überhaupt möglich. Die Verbindung
von Schwarmgeisterei und Praktikertum (Ludendorff)
muß überwunden werden durch das Ergreifen der
Wirklichkeit.
ZWEITER VORTRAG, 16. Februar 1919
Notwendigkeit sozialen Verständnisses. Der
Unterschied zwischen dem Proletariat und seinen
Führern, die die Erben der bürgerlichen
Lebensauffassung sind. Wirklichkeit erfassende
Begriffe sind nötig. Die Dreigliederung: kein
System, sondern aus der Beobachtung der tieferen
Willensrichtung der Menschheit gewonnen. Reale
Fundamentalbegriffe; z. B. Bodenrente und
Existenzminimum. Geistesleben, Staatsleben und
Wirtschaftsleben und ihr Verhältnis zu
vorgeburtlichem, irdischem und nachtodlichem Leben.
Gotteserkenntnis und Christus-Erkenntnis. Harnack.
Zwei Wege zu Christus: Toleranz im Denken;
selbsterworbener Idealismus im Willen. Wilsons
Freiheitsdefinition. Notwendige Überwindung der
bürgerlichen Trennung von abstrakter Kultur und realem
Leben.
DRITTER VORTRAG, 21. Februar 1919
Notwendiges soziales Verständnis aus neuem,
geisteswissenschaftlichem Denken. Die heutige
mumienhafte, programmatische Urteilsbildung im
Sozialen. Die Gedankenformung bei Marx: Analyse der
entstandenen Verhältnisse, aber keine produktiven
Vorstellungen für die Zukunft; Zu-Ende-Führen
vorhandener Gedankenbildungen. Radikalisierung dieser
Gedankenform bei Lenin: der bürgerliche Staat, vom
Proletariat übernommen und vollendet, wird absterben.
Der an der gewordenen Wirklichkeit gebildete Gedanke
führt ins Nichts. In bezug auf die Zukunft:
«Soziales Ignorabimus.» Die zwei Phasen in der
MarxLeninschen sozialen Neugestaltung. Der Aberglaube
in bezug auf die Erneuerung des Menschen aus der
Organisation des Wirtschaftslebens; Verkennung des
Geistigen. Notwendige Überwindung alles
Sektiererischen in der Geisteswissenschaft. Der
sozialistische Glaube an die heutige Wissenschaft;
ihre notwendige Befreiung aus dem engen bürgerlichen
Horizont.
VIERTER VORTRAG, 1. März 1919
76
Der Gegensatz zwischen dem Streben an der Oberfläche
des Bewußtseins und dem in den Tiefen der Seele:
Materialistische Geschichtsauffassung,
Klassenkampftheorie und Mehrwertlehre gegenüber der
Sehnsucht nach Geisteswissenschaft, Gedankenfreiheit
und wahrem Sozialismus. Materialistische
Geschichtsauffassung: Konsequenz aus dem Materialismus
bürgerlicher Wissenschaft, Kunst und Religion. Die
eigentlichen geistigen Quellen der fünf
nachatlantischen Kulturepochen. Klassenbewußtsein:
Konsequenz aus der bürgerlichen Autoritätsgläubigkeit
gegenüber dem Staat; antistaatlich, international,
aber uniformiert; kein individuelles Bewußtsein aus
Gedankenfreiheit. Mehrwertlehre: Konsequenz aus dem
antisozialen bürgerlichen Egoismus. Zum Verständnis
des Mehrwerts als Grundlage des Kulturlebens ist echte
Teilnahme des Proletariats am Geistesleben nötig. Dem
tieferen Streben der Menschheit entspricht die
Dreigliedrigkeit des sozialen Organismus.
Geisteswissenschaft darf nicht
bürgerlich-sektiererisch werden. Der Goetheanumbau.
FÜNFTER VORTRAG, 2. März
1919
95
Die Verkehrung des eigentlichen Strebens in der
proletarischen Bewegung. J. G. Fichte als
bolschewistischer Denker in seinem «Geschlossenen
Handelsstaat». Das rein aus dem Ich .geborene Denken
kann nicht die soziale Wirklichkeit erfassen und
gestalten. Fichtes «Wissenschaftslehre»: notwendige
Stufe zur Erkraftung des individuellen Denkens vor
dem Eintritt in spirituelles Erleben; auf die
sinnliche Wirklichkeit angewendet wird es
zerstörerisch. Das Böse als versetztes Gutes. Im
Sozialen: Wirksam werden lassen von verborgenen
Imaginationen. Mehrwerttheorie; die maskierte
Unwahrhaftigkeit im Verhältnis zwischen Arbeiter und
Unternehmer; der Begriff der Ware. Das
Wirtschaftsleben und sein Verhältnis zur
Naturgrundlage einerseits, zum Rechtsleben
andererseits. Der
wahre Arbeitsvertrag. Einzelheiten im
Verhältnis von Wirtschafts- und Rechtsleben.
Steuergesetzgebung. Das Geistesleben muß auch in
bezug auf die Abgaben dafür auf Vertrauen und Freiheit
gegründet sein.
SECHSTER VORTRAG, 7. März 1919
114
Kurt Eisner. Die Notwendigkeit, die Wirklichkeit
aus geistorientiertem Denken zu durchschauen. F.
Mauthner; die Schwierigkeit, positive Begriffe vom
Staat zu bilden; seine Verhältnisse als Umkehrung von
solchen der seelisch-geistigen Welt. Das irdische
Geistesleben als Fortsetzung des Vorgeburtlichen aus
übriggebliebenen Antipathien. Das Wirtschaftsleben als
Veranlagung nachtodlicher Sympathien. — Der heutige
Verlust des Zusammenhangs mit dem real Geistigen. Die
antisoziale Trennung von materiellem Leben und dem
dekadent und luxuriös gewordenen bürgerlichen
Geistesleben. Ausgeschlossensein des Arbeiters.
Notwendigkeit eines allgemein-menschlichen
Bildungslebens, einer neuen Sprache auf allen
Gebieten. Der Goetheanumbau. Notwendiger
Rückgriff auf die Urgedanken. Das Wesen des
Geldes, dessen Verwaltung ins Wirtschaftsleben gehört.
Hereinwirken des Geisteslebens in das
Wirtschaftsleben: das Kapital. Das gesunde Verhältnis
von Arbeit und Kapital: im Zusammenstimmen von freier
Unternehmerinitiative und freiem Verständnis des
Arbeiters in einem beiden gemeinsamen geistigen Leben.
SIEBENTER VORTRAG, 15. März 1919
137
Die heutige Unbelehrbarkeit des Denkens durch die
geschichtliche Wirklichkeit. J. Ude auf der
Völkerbunds-Konferenz. Heutiges Denken erfaßt
nur das Leblose. Aufhebung des Kapitalismus bedeutet
Vernichtung des sozialen Organismus. Das auf
Lebendiges sich richtende Denken muß die Zeit
einbeziehen. Kapitalbildung und spätere -umbildung
durch den dreigegliederten sozialen Organismus.
Wirklichkeitsgemäße Ideen durch den bewußten
Aufschwung zu Imaginationen. Organisierung des
Hauptes durch die Kräfte des übrigen Leibes aus der
vorigen Inkarnation; Tendenzen, die dadurch im Denken
der Gegenwart wirksam sind. Wirklichkeitsfremdes
Denken; z. B. Wilsons Völkerbunds-Idee von 1917
nach dem Weltkrieg; Pazifist Schücking: Überparlament
nach Weimarer Muster. Grundlage für soziale
Erneuerung: ein sich selbst tragendes Geistesleben.
Notwendige Befreiung der Wissenschaften von der
Staatsaufsicht; dadurch auch Verwandlung des
Kapitalismus.
ACHTER VORTRAG, 16. März 1919
153
Wilsons Bedingung für einen Völkerbund. — Notwendige
Verwandlung des Denkens; seine Überführung ins
Soziale, aber nicht ohne Vergeistigung. Das
Hervorgehen des sozialistischen Denkens aus dem Denken
der Neuzeit. Fichte. Hegels objektiver
Idealismus: Logik — Natur — Geist; Organismus
abstrakter Ideen, die sich aber nur auf Sinnliches
beziehen und das real Geistige (Gott,
Vorgeburtlichkeit, Nachtodlichkeit) ausschließen.
Umschlag bei K. Marx; Anwendung des Dreiklangs von
Thesis — Antithesis — Synthesis auf die materielle und
ökonomische Wirklichkeit. Heute andere Dreiheit nötig:
der Mensch zwischen Luzifer und Ahriman; der
menschliche Ausgleich zwischen Spiritualismus und
Materialismus. Die «Philosophie der Freiheit»; der Weg
zum wirklichen Geist. Die Notwendigkeit eines
Zeitbewußtseins heute. Sozialisierung des Denkens:
Miterleben mit der ganzen Menschheit. Kardinal
Rauscher; Pobedonoszew. «Historischer Eigensinn»
und der notwendige Entschluß zum Umdenken im Sinne
dessen, was unterbewußt in der heutigen Zeit bereits
lebt.
Hinweise
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