05001 - Hier nous avons essayé de pénétrer à
nouveau d'un certain côté dans le
mouvement social du présent. Et ce
qui était hier l'objet de notre
contemplation, c'est que tout de
suite dans le présent, pour
comprendre un mouvement à
l'intérieur de l'humanité, on doit
regarder soigneusement ce qui se
passe à la surface de l'âme dans la
conscience ordinaire chez des
humains qui sont dans un tel
mouvement, et aussi chez les
contemporains restant de ces
humains, d'un côté, et ce qui se
passe en bas dans
la profondeur de l'âme,
dans les régions inconscientes, de
l'autre. Et là, nous avons saisit de
l’œil trois impulsions du mouvement
prolétarien moderne. Nous avons
saisi de l’œil tout d'abord l’ainsi
nommée conception matérialiste de
l'histoire. Alors, nous nous sommes
examiné ce que le prolétariat a
appris de ses dirigeants. Ce qu'il
comprend sous le mouvement de lutte
des classes, qui devrait reposer à
la base tous les événements
historiques ; et alors nous avons
tourné notre attention sur ce qui a
eu un effet si profondément incisif
sur les âmes prolétariennes ; nous
avons tournés notre attention sur la
théorie ainsi nommée de la
plus-value/valeur ajoutée. Et nous
avons vu que ce sont ces choses qui
reposent à la surface de la vie de
l'âme du prolétaire moderne. En bas
dans les profondeurs fouille et
amène à l’être quelque chose de tout
à fait différent.
Pendant que le prolétaire moderne se
trompe par ce fait qu'il se dit :
tout devenir historique est
seulement un reflet de processus
purement économiques qui envoi toute
vie spirituelle comme une fumée à la
surface, le prolétaire avec toute
l'humanité moderne brûle en fait
d’une certaine connaissance
spirituelle du monde. Mais il ne
sait encore rien de ce qu’en fait
les profondeurs subconscientes de
son âme brûlent d’une connaissance
spirituelle. Tout de suite ce qui se
passe ainsi dans les régions
subconscientes de la vie de l'âme et
se masque à la surface par quelque
chose de complètement différent,
cela gronde alors souvent dans les
instincts les plus sauvages.
05002 – Justement ainsi, le prolétaire moderne,
lorsqu'il prononce le mot lutte des
classes, ne sait pas qu'il essaie
seulement de masquer, ce qui à son
tour remplit les profondeurs de
l'âme de l'humanité moderne comme
une profonde nostalgie : l'impulsion
pour la liberté des pensées. Sur le
chemin du subconscient au conscient,
la recherche de la liberté des
pensées se transforme en son
contraire. La vie la plus extérieure
en autoritative, du vivre avec de la
pure conscience de classe, cela a en
fait comme son soubassement en fait
l’aspiration à la liberté des
pensées. Et le socialisme réel,
auquel notre temps aspire dans ses
profondeurs, il s'exprime en fait
dans ce qui est fondamentalement une
sorte de contraire du socialisme,
dans l’aspiration d’engranger
égoïstement toute la
plus-value/valeur ajoutée.
05003- Celui qui ne comprend pas ce secret,
j’aimerais dire, du mouvement
prolétarien actuel, ne se rapproche
pas des impulsions sociales du
présent. Après avoir porté cela
devant nos âmes hier, nous voulons
aujourd'hui conduire une fois devant
nos yeux quelques vérités
appartenant à cela.
05004 - Qui veut approfondir de cette façon ce
qui se passe réellement, pour lui
apparaît encore un rapport tout
particulier aux mouvements de
l'histoire du monde, et aussi à une
telle dans le présent. L'expression
la plus radicale du mouvement social
actuel est maintenant, comme vous le
savez donc, le bolchevisme, qui est
plus une méthode sociale qu'en contenu quelque chose d’autre
qu’aussi le socialisme radical sinon , comme il se nomme, a inclus dans sa volonté.
Qui regarde l'histoire non
théoriquement, mais selon la
réalité, il voit surtout avant
toutes choses, pour comprendre
comment certains courants du devenir
des mondes de l'humanité se révèlent
tout de suite dans leurs formations
les plus radicales, parce que dans
les formations radicales on peut
souvent trouver au mieux la
compréhension pour ce qui se cache
sinon là, où le radicalisme règne
moins, malgré que ce ne soit pas
moins efficace. On doit déjà, quand
on veut comprendre cette conclusion
historique du bolchevisme, que
l'histoire elle-même a tirée dans
les faits terrifiants d'aujourd'hui,
se regarder aussi un peu dans la vie
plus récente de l’esprit.
05005 - Voyez-vous, quand on demande aujourd'hui
: qui sont donc/alors en fait les
bolcheviques ? – là on répondra avec
des noms différents. N'est-ce pas, Lénine,
Trotsky
sont des noms qui se présentent
partout. Mais je veux vous citer un
troisième bolchevique, dont la
citation pourra être un peu
étonnante, mais qui, je ne peux pas
le dire autrement, est un vrai
bolchevique d'un point de vue, c'est
Johann
Gottlieb Fichte. Je vous ai
souvent parlé de Johann Gottlieb
Fichte, et j'ai déjà essayé ici de
présenter l'histoire de Johann
Gottlieb Fichte un peu plus
profondément. Nous nous avons aussi
conduit certaines des idées
principales de Johann Gottlieb
Fichte devant l’âme. Il est
indéniable que Johann Gottlieb
Fichte était l'un des penseurs les
plus énergiques des temps récents.
Il n’est aussi pas à nier qu'il
était un idéaliste dans le sens le
plus authentique du terme. Mais
Johann Gottlieb Fichte a également
exprimé sa façon socialiste de voir
dans un petit recueil résumé, dans
son « État commerçant
fermé ». Si l'on regarde le
contenu du livre et que l'on voit
comment ce que Fichte présente comme
une sorte d'image idéale des
conditions sociales serait façonné
dans la réalité, on peut seulement
dire que si cet idéal social, que
Fichte présente dans sa petite
brochure compendieuse « L’État
commerçant fermé », était
réalisé, cela se comporterait comme
du bolchevisme. On aimerait même
dire que ce que Trotsky écrit
parfois rappelle, presque phrase par
phrase, littéralement, dans la
mesure où cela peut être le cas avec
des choses aussi éloignées, ce qui
est écrit dans l'« État
commercial fermé » de Fichte.
05006 - Mais maintenant Johann Gottlieb Fichte
est toutefois un bolchevique décédé
depuis longtemps. Mais j’aimerais
dire que c'est ce qui nous incite à
approfondir un peu la question. En
Fichte, nous avons avant tout à voir
un penseur solitaire qui est arrivé
à de hautes idées philosophiques et
qui, au cours de sa pensée, a aussi
réfléchi à la manière dont un État
social juste pourrait résulter des
nombreuses, pour lui aussi criantes,
injustices de son ordre sociétal. Et
là, il tisse à partir de son âme,
une image de l'ordre sociétal, qui
va de la même manière à la
division/l’articulation de
l'humanité, comme le bolchevisme
russe actuel la déploie de manière
violente et comme ses successeurs le
déploieront. Il y a même autre
chose. Je peux penser que beaucoup
d’humains qui sont touchés par les
nombreuses injustices qui leur sont
encore perceptibles aujourd'hui dans
l'ordre sociétal, se sentent bien
sûr liés/entravés par les vues assez
simples de l'« État commercial
fermé » de Fichte. Je n'ai pas
besoin de vous le présenter, car il
suffit de vous penser ce que fait le
bolchevisme en avec les mots
cultivés d'un philosophe, alors vous
avez la présentation de
« l'État commercial
fermé » de Johann Gottlieb
Fichte.
05007 - Mais c'est tout de suite ce fait qui
peut vous confirmer d'un certain
point de vue en quoi repose le droit
à l'établissement de cette
tri-articulité de l'organisme social
sain dont j'ai souvent parlé. Sur
quoi va alors en fait cette
tri-articulité ?
J'ai
indiqué dans des conférences
publiques comment cette manière
sociale de penser diffère d’autres.
J'ai dit : quand aujourd'hui on
regarde sur ce qui s’est déjà
partiellement réalisé dans telle ou
telle structure étatique, quand on
regarde sur ce vers quoi aspirent
les têtes pensantes et intentionnées
socialistement, ainsi on a le
sentiment que ce que les gens
éprouvent d'un côté comme une
superstition médiévale, de l'autre
côté, se serait profondément nidifié
dans leurs âmes. C'est comme si les
âmes humaines avaient une certaine
envie de superstition, et que la
superstition leur étant rejetée d'un
côté, elle se tourne vers l'autre.
C'est pourquoi, dans la deuxième
partie du « Faust » de
Goethe, on se souvient de la scène
où Wagner fait l’homoncule, tant par
rapport à maints existants dans la
vie sociale comme aussi vis-à-vis de
ce que veulent des têtes
intentionnées socialistement.
L'homoncule devrait justement être
composé mécaniquement à partir
d'ingrédients selon les principes
sobres de la raison (NDT :
analytique). Les alchimistes, que
l’on envisage comme des gens
superstitieux, imaginaient que cela
pouvait se faire sans plus, et par
cela ils opposaient ainsi la
production artificielle d'un petit
être humain, l’homoncule, à la
l’occasion donnée
qu’apparaisse/naisse un véritable
organisme humain. On ne peut pas
composer un véritable organisme
humain à partir de ses ingrédients,
on doit créer les conditions pour
qu'il puisse alors naître dans une
certaine mesure de lui-même. Les
humains pensent avoir surmonté la
superstition alchimiste dans le
domaine de science de la nature. La
superstition dans le domaine social
est là florissante. Ils essaient de
créer un ordre social artificiel à
partir de toutes sortes
d'ingrédients de la volonté humaine.
05008 - Cette façon de penser est diamétralement
opposée à celle qui sera représentée
ici de supports
scientifiques-spirituels. Cette
manière de penser qui sera
représentée ici, elle s'efforce
d'éliminer toute superstition
sociale et de commencer à répondre
concrètement à la question : quelles
conditions devraient être créées
pour que l'un ou l'autre ne puisse
réaliser aucun idéal socialiste à
partir de son intelligence
particulière, mais que les humains
dans la vie sociale réalisent entre
eux la formation sociale nécessaire,
en coopération mutuelle.
05009 – Mais là on trouve que cet organisme
social aussi bien que l'organisme
naturel doit en fait consister en
trois membres relativement
indépendants. Tout de suite ainsi
que la tête humaine, qui est
principalement le porteur des
organes des sens, se tient dans un
rapport particulier au monde
extérieur à travers les organes des
sens, comme elle est centralisée
pour elle-même, comment à nouveau le
système rythmique, les poumons et le
système respiratoire sont
centralisés pour eux-mêmes, comment
le système métabolique est
centralisé pour lui-même, et ces
trois interagissent dans une
indépendance relative, ainsi c’est
donc une nécessité fondamentale que
l'organisme social soit tri-articulé
et ces trois membres aient une
relative autonomie. L'organisme
de l’esprit indépendant placé
sur lui-même, l'organisme
politique indépendant de l'État au sens plus étroit et la vie de l’économie indépendante placée sur
elle-même - chacune de ces
collectivités avec une propre
législation et administration, qui
doivent se donner à partir de leurs
propres rapports et forces - doivent
travailler côte à côte. Cela semble
être abstrait, mais c'est tout de
suite ce qui articule ainsi la masse
d’ensemble de l'humanité que de
l'interaction de ces membres se
donne ce qui rend l'organisme social
sain. Donc, il ne s'agit pas de
réfléchir à comment la structure de
l'organisme social devrait se
former. Dans le domaine social,
notre pensée ne va pas aussi loin
que nous pouvons indiquer sans plus
une structure de l'organisme social.
L'être humain individuel peut
justement aussi peu réaliser une
structure de l'organisme social de
lui-même, comme l’humain particulier
de lui-même quand il grandirait sur
une île isolée sans aucun lien avec
la société, qu'il apprendrait la
langue ; ainsi l'être humain
individuel ne peut jamais filer
quelque chose de social à partir de
soi. Tout le social naît de
l'interaction, mais de l'interaction
régulière et harmonieuse des êtres
humains, construite sur cette
tri-articulité. Ce n'est que
lorsqu’on saisit correctement de
l’oeil cette direction, qui est
orientée vers une formation pratique
réelle, une vie pratique réelle, que
nous pouvons comprendre comment un
homme comme Johann Gottlieb Fichte a
eu l'idée d'un système social qui
est en fait du bolchevisme dans sa
réalisation.
05010 - Quel genre de personnalité est donc
Johann Gottlieb Fichte ? Fichte est
l'un des penseurs les plus
caractéristiques des temps récents.
Il est, dans une certaine mesure,
l'homme qui a développé la pensée,
qui, comme nous le savons, s'est
aussi développée, qui n'a pas
toujours été la même - lisez ceci
dans mes « Énigmes de la
philosophie » -, qui a
développé la pensée de la manière la
plus énergique et dans sa forme la
plus pure. C'est tout de suite à une
telle personnalité comme Fichte que
l'on peut voir ce que devient la
pensée quand l'humain veut créer
cette pensée seulement de soi, à
partir du je. Et si l'on applique
alors cette pensée pure, telle
qu'elle est, à la structure sociale,
alors l'image émerge que Fichte a
donnée dans « l'État commercial
fermé ». Seul celui qui se dit
: une pensée comme celle de Fichte
n'est pas du tout apte à trouver la
structure sociale, vient à bout de
cette chose. La pensée, qui puise
entièrement dans les impulsions du
je, n'est pas en mesure de trouver
la structure sociale, tout comme
l'individu ne peut pas inventer le
langage ; mais la structure sociale
peut seulement être trouvée si l'on
amène d'abord/en premier les humains
dans un rapport tel qu'ils trouvent
cette structure sociale dans leurs
échanges mutuels et dans leurs
pendants. Dans une certaine mesure,
on doit faire halte devant certaines
choses qui ont trait à la structure
sociale, et on doit poursuivre le
chemin seulement aussi loin que l’on
montre : vous voyez, les
humains doivent se tenir les uns aux
autres ainsi quand dans leur
interaction l'organisme social veut
se réaliser. C'est de la pensée
selon la réalité, c'est de la pensée
selon l'expérience. La pensée de
Fichte est une pensée née du pur je.
Et d’une pensée née du je pur,
quoique sous une forme quelque peu
différente, est finalement aussi la
pensée bolchevique. Elle est, prise
au fond, tout de suite antisociale
parce qu'elle est seulement née à
partir des révélations du je. Car
c'est donc cette forme tout de suite
qui n'est pas apparue/née dans la
vie communautaire humaine. La vie
communautaire du prolétariat a
adopté cette forme d'autorité. Ce
qui donne la mesure, ce sont les
dirigeants particuliers. C'est de
cela dont il s’agit.
050011 – On doit maintenant se demander
vis-à-vis de cela, comment cette vie
communautaire donne-t-elle
réellement plus dans le domaine
social que la vie intérieure de
l'être humain individuel ?
Maintenant, voyez-vous, là on doit
se rendre bien
clair,
ce sur quoi en fait conduit quelque
chose comme tout de suite la plus
pure formation de la pensée chez
Fichte. Celui qui ne se prépare pas
philosophiquement, mais en tant
qu’humain ordinaire, qui est habitué
à lire des journaux, à lire des
livres plus facilement
compréhensibles, peut-être aussi à
suivre la science universitaire
telle qu'elle existe aujourd'hui,
celui qui, en tant que personne
ordinaire, approche les livres de
Fichte, ne peut pas les suivre, il
trouve tout cela ainsi qu'il se sent
comme empalé aux pensées – si
énergiques elles sont, mais si
abstraites qu’il les développe. Pour
la plupart des humains, ce que
Fichte offre là est justement un pur
réseau de pensées.
05012 - D'où est-ce que ça vient alors ? Cela
vient tout de suite de ce que cette
pensée est une pure pensée, une
pensée qui, en dehors de toute
expérience du monde, tisse seulement
à partir de l'âme ce qui se laisse
tisser à partir de l'âme. Quand vous
étudiez la théorie de la science de
Fichte, vous avancez d'une phrase à
phrase dans une hauteur abstraite,
de sorte que souvent vous ne savez
même pas pourquoi vous devriez en
fait cultiver ces pensées, car elles
ne vous disent rien du tout. Vous
pouvez lire la théorie de la science
de Fichte à travers de nombreuses
pages, et vous faites l'expérience :
le je se fixe tout seul. - Cela est
expliqué dans de nombreuses
feuilles. Le suivant : Le je fixe le
non-je - à nouveau expliqué sur de
nombreuses feuilles. Le troisième :
Le je se fixe comme limité par le
non-je et le non-je comme limité par
le je. - Maintenant, vous êtes
presque passé à travers la
« théorie de la science »,
dans laquelle ces phrases seront
seulement traitées dans une
déduction allant très large. Vous
direz : cela ne m'intéresse pas du
tout, parce qu'après tout ce sont
des abstractions complètement
creuses. Mais néanmoins, quand vous
regardez à nouveau la vie et les
efforts de Fichte que je vous ai
présentés il y a quelque temps,
alors vous obtenez le respect pour
Fichte, alors vous obtenez le
respect pour cet effort vers la
pensée pure.
05013 - D'où vient cette étrange contradiction ?
Voyez-vous, cette étrange
contradiction vient du fait qu'il
est devenu nécessaire dans le
développement de l'humanité
d'arriver à cette pensée pure,
seulement remplie de pensées. La
pensée humaine, surtout dans les
temps anciens, a toujours été
remplie d'images, comme je vous l'ai
expliqué encore hier. Les gens,
comme Fichte, Schelling et Hegel,
ils ont une fois pensé ce qui n'est
que des pensées pures, des pensées
dépourvues d’images. Le Grec
n'aurait jamais pu penser ainsi, le
Romain n'aurait jamais pu penser
ainsi, dans tout le Moyen Âge on
n’aurait pas pu penser ainsi, car la
scolastique est quelque chose de
complètement différent malgré toute
son abstraction.
050014 - Pourquoi une telle pensée abstraite
est-elle alors apparue dans le
développement historique récent ? Eh
bien, elle est apparue parce qu'une
fois les humains devait une fois
faire des efforts. Et il appartient
un fort effort intérieur à, par
exemple, s'élever dans le sens de
Fichte à une telle abstraction, pour
se remporter de telles abstractions
avec puissance, dont l'humain
banachique et sensoriel-réaliste dit
que ça ne vaut donc rien du tout,
car toute expérience en serait
pressée dehors. C'est aussi
absolument le cas. Mais il fallait
en arriver une fois à de telles
abstractions. Le premier pas était
vers de telles abstractions. Mais
aussitôt qu’on développe le pouvoir
intérieur de la vie de l'âme un bout
plus loin au-delà de ces
abstractions, cela entre dans la vie
spirituelle. Il n'y a pas de chemin
plus sain de mystique la plus
récente que par la pensée énergique.
Par conséquent, la pensée énergique
devrait d'abord être conquise. Le
pas suivant est que soit aller
au-delà de cette pensée énergique
pour aller à l'expérience réelle du
spirituel. Naturellement, tout cela
se produit lentement dans le
développement historique, mais le
chemin de l'humanité va quand même
dans cette direction. Et cette
nostalgie, qui domine aujourd'hui en
fait tous les humains, de passer
hors de l'abstraction pour arriver à
la vie spirituelle, cette nostalgie
est mystérieusement aussi à la base
de la force ancrée dans le mouvement
prolétarien moderne.
05015 - Le prolétaire dit que rien
n’agirait/œuvrerait de forces
spirituelles dans l'histoire ; dans
l'histoire seules œuvrent seulement
les forces économiques. Il les
accueille avec la perception la plus
grossière, il les considère comme la
seule chose qui devienne historique.
La vie spirituelle est une pure
superstructure, une idéologie, un
reflet des processus économiques
extérieurs. - Eh bien oui, c'est
ainsi qu'il se le représente, parce
que l'humain moderne, lorsqu'il
regarde en lui-même/soi, a perdu les
vieilles visions ataviques ; il voit
en lui de simples abstractions, de
pures pensées abstraites dans
lesquelles il ne peut trouver aucune
réalité ; car là il devrait faire le
pas suivant, que je viens justement
de décrire. Par conséquent, chacun
cherche la réalité à laquelle il
aspire réellement de son intérieur,
dans le monde extérieur. Et parce
que le prolétaire, depuis le
capitalisme, est attelé dans la pure
vie de l’économie, il cherche cette
réalité dans la vie de l’économie.
05016 - Quelle sera le prochain pas, le pas
conforme à la nature, évident ? Il
sera qu’on s'apercevra qu'il n'y a
finalement pas vraiment de moteur à
l’intérieur de l'ordre économique.
En tant que force motrice de
l'histoire, c'est précisément par
opposition à ce matérialisme
historique que la force s'élèvera de
l'intérieur pour pénétrer dans le
spirituel. C'est seulement la
caricature de la nostalgie reposant
au plus profond de l'âme humaine qui
se manifeste dans le matérialisme
historique.
05017 - Et justement ainsi, dans la conscience
de classe, il y a la puissance de
l'individualité humaine
individuelle, qui cherche un contenu
en soi-même, qui s'exprime là dedans
- parce qu'elle s’apparaît encore
vide à elle-même, n'a pas encore
trouvé le contenu - qu'elle s’appuie
à toute la classe, se sent forte
quand elle est là en pendant comme
humanité.
05018 - Et ainsi toutes les impulsions qui
règnent aujourd'hui à la surface du
mouvement social, sont secrètement
provenant de la source que je vous
ai justement décrit. Et à cause de
cela, à l'époque où Fichte œuvrait,
qui n'était pas encore mûre pour
l'effort/l’aspiration
spirituelle-scientifique, rien
d'autre ne pouvait émerger qu'une
pensée qui attend réellement la
concession du monde spirituel et qui
ne vaut pas pour la réalité
extérieure. Et la pensée, qui
devrait en fait être appliquée au
monde spirituel, cela cause -
radicalement, systématiquement,
violemment appliquée à la réalité
sensorielle extérieure - non la
construction de cette réalité
sensorielle, mais la destruction. Je
vous ai souvent parlé des fonctions
du mal. Je vous ai dit quelles
forces œuvrent en fait réellement
dans ce que nous appelons ici le mal
dans l'humain. Je vous disais : si
nous n'allons qu'un seul plan plus
haut, de notre plan sensoriel au
plan spirituel suivant, alors nous
remarquons par la contemplation de
ce plan spirituel ce qui œuvre
réellement dans le mal. Car si les
forces qui vivent dans des voleurs,
des brigands, des meurtriers
n'étaient pas vécues ici dans le
monde des sens, mais si l'humain
devait métamorphoser ce qu'il vit
illégalement/illégitimement dans le
monde des sens, si cela devait vivre
transformé sur le plan supérieur,
alors ce serait pleinement justifié
là-bas. C'est là que cela doit être.
Le mal est un bien décalé/transposé.
Ce n'est que par le fait que les
forces ahrimaniennes pressent dans
notre monde ce qui appartient à un
monde complètement différent, que la
nature du mal apparaît. C'est ainsi
que naît une pensée destructrice -
et non une pensée qui peut attendre
l'accomplissement du monde spirituel
- quand l'idéal social sera filé à
partir de la propre intériorité
humaine.
05019 – Voyez-vous, cela vous donne un aperçu de
la différence entre toutes les
nombreuses abstractions qui
prévalent aujourd'hui et ce qui est
recherché ici dans une véritable
compréhension/saisie pratique de
l'organisme social. Car dans ce qui
est stimulé dans la coexistence
humaine, dans ce que les humains
forment dans la vie en commun, si
seulement la vie en commun correcte
sera amenée sur pied, ne vivent
alors pas des pensées abstraites.
Des pensées abstraites se
manifestent/se vivent lorsque
l'humain est vraiment honnêtement
seul. Les pensées abstraites ne se
vivent pas quand les humains sont
ensemble. Là se vivent des
imaginations cachées et
mystérieuses. Et ces imaginations
mystérieuses donnent en premier à
l'organisme social une structure
correspondante lorsqu'elles seront
réalisées. Par conséquent, les
progrès réalisés dans la plus
récente science de l’esprit sont
essentiellement pendants aux seules
impulsions de guérison pour un ordre
socialiste mondial. Et les manques
et les dommages, le malsain de
l'organisme social actuel, consiste
dans le fait qu'il veut tisser tout
de suite à la manière de Fichte ce
qui pourra seulement être saisi dans
l'expérience des pures exigences
intérieures.
05020 – Quand on considère comment, ces derniers
temps, des efforts ont été faits
pour faire toujours de plus en plus
de l'État un État unitaire, pour le
centraliser purement en lui-même,
alors on se rend compte que cela n'a
conduit qu'à des ébranlements et des
perturbations de l'organisme social.
Et les raisons de ces ébranlements
et perturbations reposent justement
absolument plus profondément que
celui qui pense que ce mouvement
prolétarien moderne est seulement un
mouvement de salaire ou de pain. Car
il ne s’agit pas, même si un
mouvement de salaire ou de pain
devrait être nécessaire ou
existerait aujourd'hui, que sera
aspiré à un changement des rapports
de pain, des rapports
d'approvisionnement, , mais il
s’agit tout de suite aujourd'hui
dans le mouvement social comment
sera recherché
après cela. Et sur le comment vous
arrivez à travers de telles
considérations comme je les met en
route à nouveau avec vous
aujourd'hui.
05021 – Si vous continuez à regarder ce sur quoi
nous somme arrivé hier à la fin, la
question de la valeur
ajoutée/plus-value. Quiconque a été
témoin du mouvement prolétarien sait
à quel point elle a frappé
lorsqu’elle a étét transplantée par
certains dirigeants dans les âmes
prolétariennes. Sur quoi repose la
théorie dite de la valeur
ajoutée/plus-value ? Elle repose
vraiment sur ce que j'ai exprimé
avant-hier lors d'une conférence
publique à Bâle : qu'il y a en fait
un réel mensonge qui règne dans le
rapport entre l'employeur et
l'employé aujourd'hui, et que ni
l'employeur ni l'employé ne savent à
la surface de leur vie de l’âme que
règne là une
contrevérité/non-vérité. L’état de
fait sera masqué. Mais même si ce ne
sera pas su, cela œuvre néanmoins
dans l'âme en tant que fait, cela
œuvre en tant que sentiment, cela
travaille vers en haut de
profondeurs subconscientes.
05022 - Gardons encore une fois la chose
principale devant les yeux.
Aujourd'hui, l'employé est dans un
rapport très spécifique avec
l'employeur, que l’employé perçoit
comme indigne de l’humain, quand
aussi dans sa description consciente
il avance parfois des choses
complètement différentes. Il trouve
cela indigne de l’humain dans son
âme, parce que cela l'amène à vendre
son travail à l'entrepreneur comme
une autre marchandise. Et il sent au
plus profond de son âme que rien ne
peut être vendu de l'humain. Et si
l'humain vend sa force de travail,
ainsi tout l'humain va avec. Eh
bien, nous avons donc déjà mis en
route des considérations là-dessus.
05023- Maintenant la question pourrait être
posée ainsi, et elle sera
habituellement tout de suite tournée
de cette façon par la pensée
socialiste : Comment en vient-on à
rémunérer la force de travail de la
manière correcte ? Les idéaux
sociaux, ils courent le plus souvent
à orienter la pleine valorisation à
la force humaine de travail, à la
force manuelle de travail. Mais
maintenant, un tout autre état de
fait est disponible. Pour celui qui
voit à travers l'économie de peuple,
il est clair que la force humaine de
travail ne pourra pas être échangé
contre quoi que ce soit d'autre, car
la force humaine de travail n’est
pas à échanger d'une manière ou
d'une autre avec une marchandise ou
un représentant de marchandise comme
l'argent. Ce n'est pas un processus
réel, mais seulement un processus
fantastique, quand aussi réalisé.
Que le travailleur manuel travaille
et reçoive ensuite de l'argent pour
l’application de sa force de travail
n'est pas un processus réel, mais la
chose est masquée, la chose est une
non-vérité réelle. Ce qui se passe
là est quelque chose de tout autre.
On placerait la chose dans
l'organisme social comme si
l'ouvrier amenait sa force de
travail au marché et l'entrepreneur
lui acheterait avec le salaire. Mais
ce n'est pas du tout ainsi. . Dans
le secteur économique, on ne peut
absolument rien faire d'autre que
d'échanger des marchandises contre
des marchandises – toutefois
marchandises prises alors dans le
sens le plus large. Toute la vie de
l’économie consiste en réalité
seulement en l'échange de
marchandises. Qu'est-ce que
maintenant une marchandise pensée
devant la réalité ? - Une parcelle
de terre en tant que telle n'est pas
encore une marchandise. Le charbon
souterrain n'est pas encore une
marchandise en tant que telle. Une
marchandise n'est que ce qui est
entré en rapport avec l'activité
humaine, soit qu'elle a changé dans
son essence intérieure par
l'activité humaine, soit qu'elle a
été amenée d'un endroit à un autre
par l'activité humaine. Si vous
prenez ces deux qualités, vous
trouverez tout ce qui peut en
quelque sorte être placé sous le
concept de marchandises. Il y a eu
beaucoup de controverses au sujet de
la nature des marchandises. Mais
quiconque a une idée du contexte
économique sait que devant la
réalité, seule cette définition de
la marchandise a une valeur.
05024 - Maintenant, dans l'organisme social
moderne, de nombreuses
concentrations, des fusions de la
circulation des marchandises avec
d'autres ont émergé, et cela a
conduit cet organisme social moderne
à ses convulsions révolutionnaires.
On croit aujourd'hui - et c'est
aussi un fantasme réalisé - non
seulement échanger des marchandises
contre des marchandises, mais aussi
échanger des marchandises contre de
la force humaine de travail comme
dans le rapport de salaire ; et en
outre on croit échanger des
marchandises ou leurs représentants,
l'argent, contre ce qui, tant que
cela n'est pas changé par l'humain,
ne peut être une marchandise, fond
et sol (NDT le foncier) par exemple.
Car le foncier en tant que tel n'est
pas un objet du processus
économique. Sur le sol, des objets
du processus économique sont obtenus
par l'activité humaine, mais fonds
et sols en tant que tels ne sont pas
objets du processus économique. Ce
que l'on peut considérer pour le sol
dans le processus économique, dans
l'organisme social absolument, c'est
que l'un
ou l'autre a un droit d'utiliser et de
travailler exclusivement ce sol.
C’est ce droit sur le sol qui a
vraiment un sens réel pour
l'organisme social. Le sol lui-même
n'est pas une marchandise, mais des
marchandises sont créés sur lui. Et
ce qui intervient, c'est le droit
que le possesseur à sur le foncier.
Donc, lorsque vous obtenez donc par
achat, c'est-à-dire par échange, une
parcelle de terrain, ainsi vous
obtenez en réalité un droit,
c'est-à-dire que vous échangez une
chose contre un droit, comme c'est
donc finalement le cas lors de
l'achat d’un brevets/d’une patente.
05025 - Là on pénètre profondément dans cette
fusion/combinaison qui a causé tant
de malheur, dans cette fusion de
l'État de droit politique pur avec
la vie de l’économie, pour laquelle
il n'existe d'autre remède que la
séparation. On doit laisser la vie
de l’économie régner pour elle-même
dans la pure production des
marchandises, la circulation des
marchandises, la consommation des
marchandises, dans une vie
associative où la production, la
consommation, les intérêts
professionnels individuels qui
unissent/rassemblent les humains, se
placent dans un rapport
correspondant. Mais au sein de ces
associations et groupes
d’associations, cependant, sera
seulement géré, tout comme dans le
système digestif humain, justement
seule la digestion va de soit ; et
alors cette digestion sera saisie de
l'autre coté, par le système
cardiaque pulmonaire indépendant,
qui en soi est en relation avec le
monde extérieur ; ce qui vit dans le
processus digestif est reçu plus
loin par le processus
cardiaque-respiratoire indépendant.
Ainsi, ce qui est ancré dans la vie
de l’économie en tant que droit
devra être établi comme indépendant,
d'une source particulière. En
d'autres termes, tout ce qui
concerne les conditions politiques
exprimées dans la vie de droit et
autre, doit avoir une autonomie
relative à coté de la vie de
l’économie.
05026- Vous voyez, si on voit à travers cela, on
remarque aussi la contrevérité qui
réside dans le rapport entre
employeur et employé et qui se
présente comme si la force de
travail était réellement rémunérée.
Dans un premier temps, elle n'est
pas rémunérée immédiatement, mais
seulement indirectement. Ce qui
existe, c'est un certain droit
apparent, mais qui est devenu
pouvoir, pouvoir économique, par
lequel l'employeur force le
travailleur à la machine ou à
l'usine - pas tout à fait
manifestement, mais en fait en
secret. Ce qui sera échangé
maintenant n'est en réalité pas de
la force de travail et des marchandises ou des représentants de marchandises,
c'est-à-dire de l'argent, mais ce
qui est échangé, ce sont les
prestations : les marchandises
produites par le travailleur, ce
qu'il produit. De sorte que pour une
petite partie de ces marchandises,
que l'entrepreneur lui donne, les
marchandises sont réellement
échangées contre des marchandises.
Et ce n'est qu'alors que la
contrevérité se présente, comme si
les biens étaient échangés contre la
force de travail. Et le prolétaire
moderne en perçoit le secret comme
indigne de l’humain, se disant : tu
produits tant et tant de
marchandises, et l'entrepreneur t’en
donne seulement tant et tant.
05027
– Le rapport à la mesure du droit
entre le preneur de travail et
l'entrepreneur ne pourra pas du tout
être établi dans la sphère du
processus économique, mais seulement
dans la sphère de l'État politique
comme un rapport de droit. C'est de
cela
qu’il s’agit. Si l'humain se tient
d'un côté sur le terrain de la vie
de l’économie et de l'autre sur le
terrain de la vie indépendante de
droit, alors cette vie de l’économie
sera déterminée de deux côtés. D'un
coté, la vie de l’économie est
dépendante des facteurs naturels
indépendants de l'activité humaine.
Je vous ai dit dans les conférences
publiques à Bâle que, par exemple,
en fonction du rendement d'une
certaine surface de sol par rapport
au blé, il faut utiliser une autre
force humaine de travail que là où
il existe un autre rendement, une
autre faculté de rendement. Ce sont
les bases naturelles. Elles limitent
la vie de l’économie d’un côté. De
l'autre coté, en rapport, par
exemple, à la force de travail, doit
couler de la vie de droit, ce qui
devrait s'établir comme rapport
entre employeur et employé.
05028
- Maintenant des gens qui voient les
choses seulement en surface diront :
oui, mais c'est déjà le cas
aujourd'hui, parce qu’il sera conclu
un contrat de travail. - Oui, mes
chers amis, à quoi bon conclure un
contrat de travail pour quelque
chose qui est en fait un rapport
mensonger caché ? Le contrat de
travail sera conclu tout de suite
sur le rapport entre l'employeur et
l'employé en rapport à la force de
travail et sa rémunération. Il sera
en premier établi alors un véritable
rapport quand le contrat ne sera pas
conclu sur la rémunération, mais
quand le contrat est conclu de
manière entièrement visible sur la
manière dont l'employeur et
l'employé partagent la prestation
qui a lieu. Alors le travailleur -
et de cela dépend bien plus que tout
ce que les gens croient aujourd'hui
- envisagera que sans création de
valeur ajoutée/plus-value rien ne
sort. Mais il doit pouvoir regarder
sur comment la valeur ajoutée
apparait. Il n’a pas la permission
d’être intégré dans un rapport de
mensonge. Alors il envisagera qu'il
ne peut absolument pas y avoir de
culture spirituelle sans création de
valeur ajoutée/plus-value, qu'il ne
peut aussi y avoir d'État de droit,
car tout cela découle de la valeur
ajoutée. Mais quand l'organisme
social est sain, tout cela se donne
de l'organisme social tri-articulé.
05029
– On peut maintenant parler de cette
façon de voir non pendant des
heures, mais pendant des semaines,
et nous l'avons donc presque déjà
fait ; mais nous arrivons
naturellement toujours à de
nouvelles particularités qui
devraient rendre la question plus
compréhensible pour nous, parce que
chaque question concrète qui va
apparaitre se laisse
deviner/pressentir, et sa réponse
sera tentée dans la vie pratique par
la tri-articulation.
05030
- Voyez-vous, là doit être penser
avant toutes choses quelque chose
comme ce qui suit : dans la vie
de l’économique des marchandises
seront échangées ; à la vie de
l’économie est articulé la vie de
l’État politique au sens étroit.
Celui-ci limite le temps de travail
dans la vie humaine en commun, dans
la vie de droit. Si bien que pendant
que la vie de l’économie d’un côté
est dépendante des bases naturelles,
elle est dépendante de l’autre côté
de ce qui sera établi par la vie de
droit, donc par exemple le temps de
travail, le rapport du travail à
l’humain individuel, à sa force, à
sa faiblesse, son âge. Il ne peut y
avoir une
journée de travail maximale ou
quelque chose comme ça, mais il peut
y avoir en réalité seulement une
limitation vers en haut et vers en
bas. Tout cela sont des conditions,
qui s’écoulent du côté de l’État de
droit dans la vie économique,
justement comme les conditions
naturelles viennent à sa rencontre
de l’autre côté.
05031 - L’organisme social recouvrerait-il une
fois la santé de cette manière,
alors disparaîtrait aussi
l'entièrement monstrueux, qui est
très souvent là aujourd’hui : que la
rémunération se produise/se donne à
partir de la vie de l’économie
elle-même, ainsi que le salaire
grimpe quand une conjoncture
particulièrement bonne est là,
pourra par contre être réduit/minoré
quand une mauvaise est là. Cela, se
transformera en son contraire. La
bonne conjoncture s’installera sous
l’influence des salaires du travail
et inversement.
05032 - Cela peut aussi être particulièrement visible avec la rente foncière,
qui est aujourd’hui diversement
dépendante des prix des marchandises
qui sont produites sur fond et sol,
du prix de marché des marchandises.
Le rapport sain est seulement
l’inverse : quand le droit, qui s’amène à l’expression dans la rente foncière, influence à nouveau le prix de marché.
Souvent sous cette tri-articulation
s’établissent tout de suite des
conditions inverses vis-à-vis de
celles qui sont là aujourd’hui et
qui ont occasionnées nos convulsions
révolutionnaires. Car toute la vie
se déroulera d’une autre manière.
05033 - À quoi faut-il veiller avant toutes choses dans les rapports entre la
vie de l’économie et l’État
politique dans le sens strict ?
Parmi les choses si sont à
surveiller là, vous viendrez donc
vous-même à que vienne là quelque
chose en considération qui est
parfois ressenti comme vraiment
désagréable : le payer des impôts.
En rapport à ce payement d’impôt il
s’agit seulement de ce qu’on puisse
clairement pénétrer comment l’impôt
doit s’écouler à partir de la
plus-value/valeur ajoutée
(>articles de lexique), en ce que
l’on a toujours justement ainsi
devant les yeux la vie commune
démocratique, comme on a devant les
yeux la vie de l’économie, en ce que
l’on achète et vend, et perçoive
ainsi clairement la réalité de ces
conditions/rapports économiques à
partir de besoins humains. Mais cela
aura à nouveau quelque chose en
conséquence, qui aujourd’hui est
tout de suite disponible comme
opposé à la façon dont l’organisme
social sain l’aura. Je ne dis pas
qu’on devrait faire autrement avec
la législation fiscale ; sous les
conditions actuelles/rapports
actuels, beaucoup ne se laisse pas
faire autrement ou seulement, quand
les erreurs seraient/seront déposées
d’un autre côté. Mais sous
l'influence de l’organisme social
tri-articulé sain se formeront de
toutes autres façons de voir sur
maintes choses dans la vie sociale.
On envisagera, que pour la vie
sociale en tant que telle, que pour
la vie de l’humain dans l’organisme
social, il est sans signification,
quand l’humain encaisse de l’argent.
Car en ce que l’humain encaisse de
l’argent, il se singularise hors de
l’organisme social, et cela peut
tout au plus être indifférent à
l’organisme social. Pour ses
fonctions ce que l’humain encaisse
n’a aucune signification ; car
l’humain devient seulement un être
social en ce qu’il débourse. En
premier lors du débours (NDT: ou
décaissement, ou encore dépense.
La difficulté du choix du mot
réside dans le concept qui semble
ne pas se limiter à l'usage usuel
de dépense : mettre son argent à
la banque serait "aussi une sorte
de dépense " pour Steiner), l’humain commence à agir de manière sociale. Et là il s’agit de ce
que justement lors du débours – je
ne pense pas à des impôts indirects,
mais à des impôts sur les débours,
ce qui est entièrement différent de
cela -, que tout de suite le
paiement de l’impôt doit intervenir
lors du débours. Naturellement, je
ne peux vous expliquer cela dans les
détails, bien que cela puisse être
élaboré – parce que, pour
l’expliquer dans une conférence,
cela présuppose des connaissances
bien trop larges en économie de
peuple. Mais un peu de cela pourra
quand même – j’aimerai dire – être
évoqué en communiquant/informant.
05034 - Dans la saine vie de l’économie, démembrée des membres restants de
l’organisme social, se montre
naturellement, que par exemple dans
un territoire/domaine, qui vient en
considération pour l’organisme
social, géographiquement, par les
bases naturelles, le blé devra être
produit plus cher que dans un autre.
Et là peut s’avérer/s’établir, que
par la pure vie associative la
compensation ne sera pas crée. Mais
on peut pleinement corriger la chose
par la vie de droit, en ce que
simplement dans un tel cas – cela
pourrait même se produire/donner de
soi-même – ceux qui achètent le blé
moins cher, cela signifie,
déboursent moins, ont à payer une
imposition plus élevés que ceux qui
achètent le blé plus cher, donc
doivent débourser plus.
05035 - Vous pouvez amener une complète régulation dans la vie de l’économie,
quand l’état de droit régule
justement le droit de manière
correcte dans la vie de l’économie,
quand les droits ne sont pas
seulement des intérêts réalisés de
la vie de l’économie, lorsque qu’au
Reichtag ne siègent pas l’Union des
agriculteurs, mais siègent purement
ceux qui ont à se prononcer sur le
droit d’humain à humain, alors vous
pouvez introduire une régulation
complète dans la vie de l’économie.
J’évoque/je mentionne cela
abstraitement en général ; ce
serait à développer dans tous les
détails. C’est ainsi dans le rapport
fiscal entre la vie de l’économie et
la vie de droit.
05036 - Mais le rapport entre la vie de l’économie, la vie de droit d’un
côté, et la vie de l’esprit de
l’autre coté est un tel qu’il peut
absolument fonder seulement sur une
compréhension confiante. Comment la
taxe fiscale doit toutefois en être
une contraignante, aussi dans
l’organisme social sain, ainsi de
l’autre côté la « taxe » (NDT : même mot – Abgabe - comme ci-dessus, guillemets du traducteur.
En fait ce serait littéralement
quelque chose qu’on
« débourse » sans qu’il
s’agisse d’un échange marchandise
contre marchandise ou son
équivalent monétaire ) pour la vie de l’esprit peut seulement être une
volontaire ; car la vie spirituelle
devra être pleinement placée sur
l’esprit de l’humanité. Elle doit
être pleinement émancipée de toutes
les autres. Alors, elle œuvre à
nouveau en retour de manière la plus
profonde, la plus intensive sur ces
autres.
05037 - Ce sont à nouveau de telles esquisses que je peux vous donner de la
façon et la manière dont l’organisme
social, quand il est sain, doit
fonctionner. Cette tri-articulation
n’est rien d’inventé, cette
tri-articulation est simplement ce
qu’on peut observer, quand les force
plus profondes dans l’évolution de
l’humanité, qui tout de suite
aujourd’hui sont entrées en
efficacité et qui se réaliseront
dans les prochaines dix, vingt,
trente années, on aime aussi à
vouloir ceci ou cela ou quelque
chose d’autre. Il ne peut s'agir que
du comment. Ces forces sont
observées, et elles sont amenées
dans la forme de la façon de voir.
Mais ainsi on doit absolument vivre
en référence/rapport à la vie
historique, qu’on devient conscient
de ce qui veut se réaliser dans
l'histoire. Cela ne gêne pas la
liberté, car la liberté se rapporte
à quelque chose de complètement
différent. La liberté sera justement
aussi peu gênée par cela qu’on ne
peut pas atteindre la lune, même si
on l'aurait voulu et du genre. La
liberté se réalise selon les
nécessités qui se trouvent aussi
bien dans le processus naturel et
dans le processus historique du
devenir.
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05001 - Wir haben gestern
versucht, wiederum von einer
gewissen Seite her in die soziale
Bewegung der Gegenwart einzudringen.
Und was gestern den Gegenstand
unserer Betrachtung bildete, war,
daß man gerade in der Gegenwart, um
überhaupt eine Bewegung innerhalb
der Menschheit zu verstehen,
sorgfältig darauf sehen muß, was bei
Menschen, die in einer solchen
Bewegung drinnenstehen, und auch bei
den übrigen Zeitgenossen dieser
Menschen einerseits an der
Oberfläche der Seele im gewöhnlichen
Bewußtsein vorgeht, und dem, was
andererseits unten in der Tiefe der
Seele, in den unterbewußten Regionen
vorgeht. Und da haben wir drei
Impulse der modernen proletarischen
Bewegung ins Auge gefaßt. Wir haben
ins Auge gefaßt zunächst die
sogenannte materialistische
Geschichtsauffassung. Dann haben wir
uns angesehen dasjenige, was der
Proletarier von seinen Führern
gelernt hat. Was er versteht unter
der Klassenkampf-Bewegung, die allem
geschichtlichen Geschehen zugrunde
liegen soll; und dann haben wir
unser Augenmerk auf dasjenige
gerichtet, was so tief einschneidend
in die Proletarierseelen gewirkt
hat; wir haben unser Augenmerk
gewendet auf die sogenannte
Mehrwerttheorie. Und wir haben
gesehen, das sind die Dinge, die an
der Oberfläche des Seelenlebens des
modernen Proletariers liegen. In den
Tiefen unten wühlt und west etwas
ganz anderes. Während sich der
moderne Proletarier täuscht dadurch,
daß er sich sagt: alles
geschichtliche Werden ist nur eine
Spiegelung der rein wirtschaftlichen
Vorgänge, die alles geistige Leben
wie einen Rauch nach der Oberfläche
schickt, lechzt eigentlich der
Proletarier mit der ganzen modernen
Menschheit nach einer gewissen
geistigen Erkenntnis der Welt. Aber
er weiß noch nichts davon, daß
eigentlich die unterbewußten Tiefen
seiner Seele nach geistiger
Erkenntnis lechzen. Gerade das, was
so in den unterbewußten Regionen des
Seelenlebens vorgeht und sich an der
Oberfläche maskiert durch etwas ganz
anderes, das rumort dann oftmals in
den allerwildesten Instinkten.
05002 - Ebenso weiß der
moderne Proletarier, wenn er das
Wort Klassenkampf ausspricht, nicht,
daß er dadurch nur zu maskieren
versucht, was wiederum die
Seelentiefen der modernen Menschheit
wie eine tiefe Sehnsucht erfüllt:
der Impuls nach Gedankenfreiheit. In
sein Gegenteil verkehrt sich auf dem
Wege vom Unterbewußten bis zum
Bewußten das Streben nach
Gedankenfreiheit. Das
alleralleräußerste Leben in
Autoritativem, dem Miterleben des
bloßen Klassenbewußtseins, das hat
zu seinem Untergrunde eigentlich das
Streben nach Gedankenfreiheit. Und
der wirkliche Sozialismus, nach dem
unsere Zeit strebt in ihren Tiefen,
der drückt sich eigentlich aus in
dem, was im Grunde eine Art
Gegenteil des Sozialismus ist, in
dem Streben, egoistisch allen
Mehrwert einzuheimsen.
05003- Wer dieses
Geheimnis, möchte ich sagen, der
gegenwärtigen proletarischen
Bewegung nicht versteht, der kommt
den sozialen Impulsen der Gegenwart
doch nicht nahe. Nachdem wir dies
gestern vor unsere Seele geführt
haben, wollen wir heute einige
dazugehörige Wahrheiten uns einmal
vor Augen führen.
05004 - Wer in dieser Art
tiefer hineinschauen will in das,
was eigentlich vorgeht, für den
entsteht noch ein ganz besonderes
Verhältnis zu weltgeschichtlichen
Bewegungen, auch zu einer solchen in
der Gegenwart. Der radikalste
Ausdruck der gegenwärtigen sozialen
Bewegung ist nun, wie Sie ja wissen,
der Bolschewismus, der mehr eine
soziale Methode ist, als inhaltlich
etwas anderes als was auch sonst der
radikale Sozialismus, wie er sich
nennt, in sein Wollen aufgenommen
hat. Wer Geschichte nicht
theoretisch, sondern der
Wirklichkeit gemäß betrachtet, der
sieht vor allen Dingen darauf, zu
verstehen, wie sich gewisse
Strömungen im Weltenwerden der
Menschheit auch gerade in ihren
radikalsten Ausgestaltungen
offenbaren, denn an den radikalen
Ausgestaltungen kann man oftmals am
besten Verständnis finden für das,
was sich sonst da, wo der
Radikalismus weniger herrscht,
verbirgt, trotzdem es nicht weniger
wirksam ist. Man muß schon, wenn man
diese historische Schlußfolgerung,
die die Geschichte selbst gezogen
hat in den schreckenerregenden
Tatsachen heute, wenn man diese
historische Schlußfolgerung des
Bolschewismus verstehen will, sich
ein wenig umsehen auch im neueren
Geistesleben.
05005 - Sehen Sie, wenn
man heute frägt: wer sind denn
eigentlich Bolschewisten? — da wird
man mit verschiedenen Namen
antworten. Nicht wahr, sich überall
darbietende Namen sind Lenin,
Trotzki. Aber ich will Ihnen
einen dritten Bolschewisten nennen,
bei dessen Nennung Sie vielleicht
ein wenig erstaunt sein werden, der
aber doch, ich kann es nicht anders
sagen, von einem Gesichtspunkte aus
ein echter Bolschewik ist; das ist Johann
Gottlieb Fichte. Ich habe
Ihnen öfter von Johann Gottlieb
Fichte gesprochen, Ihnen auch schon
hier versucht, die Lebensgeschichte
Johann Gottlieb Fichtes etwas tiefer
darzustellen. Wir haben auch einiges
von den Hauptgedanken Johann
Gottlieb Fichtes uns vor die Seele
geführt. Es wird nicht zu leugnen
sein, daß Johann Gottlieb Fichte
einer der energischsten Denker der
neueren Zeit war. Es wird auch nicht
zu leugnen sein, daß er ein Idealist
im echtesten Sinne des Wortes war.
Aber Johann Gottlieb Fichte hat
seine sozialistische Anschauung auch
ausgesprochen in einer kleinen
kompendiösen Schrift, in seinem
«Geschlossenen Handelsstaat».
Inhaltlich genommen, wenn man darauf
sieht, wie sich das in der
Wirklichkeit gestalten würde, was
Fichte da als eine Art Idealbild
sozialer Zustände darstellt, kann
man nur sagen: verwirklicht würde
dieses soziale Ideal, das Fichte in
seinem kompendiösen kleinen
Büchelchen «Der geschlossene
Handelsstaat» darstellt,
verwirklicht würde es sich ausnehmen
als Bolschewismus. Man möchte sogar
sagen, manchmal erinnert einen das,
was Trotzki schreibt, fast Satz für
Satz wörtlich, so weit bei so
auseinanderliegenden Dingen das der
Fall sein kann, an das, was im
«Geschlossenen Handelsstaat» bei
Fichte steht.
05006 - Nun ist
allerdings Johann Gottlieb Fichte
ein längst verstorbener Bolschewik.
Aber ich möchte sagen: das ist es
eben, was uns auffordert, der Sache
etwas näher nachzugehen. Wir haben
in Fichte vor allen Dingen zu sehen
einen einsamen Denker, der zu hohen
philosophischen Ideen gekommen ist,
und der auch im Verlaufe seines
Denkens nachgedacht hat, wie aus den
mancherlei für ihn auch schreienden
Ungerechtigkeiten seiner
Gesellschaftsordnung sich ein
gerechter sozialer Zustand ergeben
könnte. Und da webt er aus seinem
Seeleninneren heraus ein Bild der
gesellschaftlichen Ordnung, das
ungefähr in derselben Weise auf die
Gliederung der Menschheit hingeht,
wie es allerdings auf gewaltsame
Weise der heutige russische
Bolschewismus entfaltet und wie es
seine Nachfolger entfalten werden.
Es liegt sogar noch etwas anderes
vor. Ich kann mir denken, daß viele
Menschen, die von den mancherlei
Ungerechtigkeiten berührt sind,
welche innerhalb der
gesellschaftlichen Ordnung natürlich
auch heute noch für sie wahrnehmbar
sind, sich von den recht einfachen
Anschauungen in Fichtes
«Geschlossenem Handelsstaat»
gefesselt fühlen. Ich brauche es
Ihnen nicht darzustellen, denn Sie
brauchen bloß dasjenige, was der
Bolschewismus tut, mit den
gebildeten Worten eines Philosophen
dargestellt zu denken, dann haben
Sie die Darstellung des
«Geschlossenen Handelsstaats» bei
Johann Gottlieb Fichte.
05007 - Gerade aber diese
Tatsache kann Ihnen von einem
gewissen Gesichtspunkte erhärten,
worin das Recht zu der Aufstellung
jener Dreigliedrigkeit des gesunden
sozialen Organismus liegt, von der
ich Ihnen öfter gesprochen habe.
Worauf geht denn eigentlich diese
Dreigliedrigkeit? Ich habe in
öffentlichen Vorträgen angedeutet,
wie sich diese soziale Denkweise von
anderen unterscheidet. Ich habe
gesagt: wenn man heute auf das
hinblickt, was sich zum Teil schon
in diesem oder jenem Staatsgefüge
verwirklicht hat, wenn man hinblickt
auf das, nach dessen Verwirklichung
auch sozialistisch denkende und
gesinnte Köpfe streben, so hat man
das Gefühl, daß das, was die
Menschen auf der einen Seite als
einen mittelalterlichen Aberglauben
empfinden, auf der anderen Seite
sich in ihren Seelen tief
eingenistet hätte. Es ist, als ob
die menschlichen Seelen ein gewisses
Gelüste nach Aberglauben hätten, und
wird ihnen der Aberglaube nach der
einen Seite ausgetrieben, so wendet
er sich nach der anderen Seite hin.
Deshalb wird man sowohl gegenüber
manchem Bestehenden im sozialen
Leben, wie auch gegenüber dem, was
gerade sozialistisch gesinnte Köpfe
wollen, an die Szene im zweiten Teil
von Goethes «Faust» erinnert, wo
Wagner den Homunkulus herstellt.
Homunkulus soll eben aus
Ingredienzien mechanisch nach
nüchternen Verstandesgrundsätzen
zusammengesetzt werden. Die
Alchimisten, die man als
abergläubische Leute ansieht,
stellten sich vor, daß man das so
ohne weiteres könne, und dadurch
stellten sie die künstliche
Herstellung eines Menschleins, des
Homunkulus, in Gegensatz zu dem
Gelegenheitgeben dazu, daß ein
wirklicher menschlicher Organismus
entsteht. Man kann einen wirklichen
menschlichen Organismus nicht aus
seinen Ingredienzien
zusammenstellen, man muß die
Bedingungen herbeiführen, so daß er
dann gewissermaßen von selbst
entstehen kann. Den alchimistischen
Aberglauben auf
naturwissenschaftlichem Gebiete
vermeinen die Menschen überwunden zu
haben. Der Aberglaube auf sozialem
Gebiete ist blühend da. Sie
versuchen aus allerlei Ingredienzien
des menschlichen Wollens eine
künstliche Gesellschaftsordnung
herzustellen.
05008 - Diese Denkweise
ist diametral entgegengesetzt
derjenigen, die hier vertreten wird
aus geisteswissenschaftlichen
Unterlagen heraus. Diejenige
Denkweise, die hier vertreten wird,
sie strebt danach, allen sozialen
Aberglauben abzustreifen und darauf
auszugehen, praktisch die Frage zu
beantworten: welche Bedingungen
müssen hergestellt werden, damit
nicht der eine oder der andere aus
seiner besonderen Gescheitheit
heraus irgendein sozialistisches
Ideal verwirklichen könne, sondern
daß die Menschen im sozialen Leben
untereinander, im gegenseitigen
Zusammenwirken die notwendige
soziale Gestaltung herbeiführen.
05009 - Da findet man
aber, daß tatsächlich dieser soziale
Organismus ebenso wie der natürliche
Organismus aus drei relativ in sich
selbständigen Gliedern bestehen muß.
Geradeso wie der menschliche Kopf,
der hauptsächlich der Träger der
Sinnesorgane ist, durch die
Sinnesorgane in einem besonderen
Verhältnis zur Außenwelt steht, wie
er für sich zentralisiert ist, wie
wiederum das rhythmische System, das
Lungen- und Atmungssystem für sich
zentralisiert ist, das
Stoffwechselsystem für sich
zentralisiert ist und diese drei in
einer relativen Selbständigkeit
zusammenwirken, so ist es eine
fundamentale Notwendigkeit, daß der
soziale Organismus dreigliedrig ist
und diese drei Glieder relative
Selbständigkeit haben. Nebeneinander
wirken müssen der selbständig auf
sich gestellte Geistesorganismus,
der selbständig auf sich gestellte
Organismus des politischen Staates
im engeren Sinne und
das selbständig auf sich gestellte
Wirtschaftsleben — jede dieser
Körperschaften mit eigener
Gesetzgebung und Verwaltung, die
sich aus ihren eigenen Verhältnissen
und Kräften heraus ergeben müssen.
Das scheint abstrakt zu sein, ist
aber gerade dasjenige, was die
Gesamtmasse der Menschheit so
gliedert, daß aus dem Zusammenwirken
dieser Glieder sich ergeben muß, was
den sozialen Organismus gesund
macht. Also nicht darauf kommt es
an, auszudenken, wie sich der
soziale Organismus gestalten soll.
Auf sozialem Gebiete geht nämlich
unser Denken nicht so weit, daß wir
eine Struktur des sozialen
Organismus ohne weiteres angeben
können. Eine Struktur des sozialen
Organismus kann der einzelne Mensch
von sich aus ebensowenig
verwirklichen, wie der einzelne
Mensch von sich aus, wenn er ohne
Zusammenhang mit der Gesellschaft
auf einer einsamen Insel aufwachsen
würde, je die Sprache erlernen
würde; so kann der einzelne Mensch
niemals aus sich heraus etwas
Soziales spinnen. Alles Soziale
ersteht im Zusammenwirken, aber im
geregelten, auf diese
Dreigliedrigkeit aufgebauten,
wirklichen harmonischen
Zusammenwirken der Menschen. Erst
wenn man diese Richtung, die auf die
wirkliche praktische Gestaltung, das
wirkliche praktische Leben geht,
recht ins Auge faßt, erst dann
versteht man, wie ein solcher Mensch
wie Johann Gottlieb Fichte dazu
gekommen ist, ein soziales System
auszudenken, das eigentlich in
seiner Verwirklichung Bolschewismus
ist.
05010 - Was ist denn
Johann Gottlieb Fichte für eine
Persönlichkeit? Fichte ist einer der
charakteristischsten Denker der
neueren Zeit. Er ist gewissermaßen
der Mann, der das Denken, das sich
ja, wie wir wissen, auch entwickelt
hat, das nicht immer das gleiche war
— lesen Sie das nach in meinen
«Rätseln der Philosophie» —, der das
Denken in der energischsten Weise
und in seiner reinsten Gestaltung
ausgebildet hat. Gerade an einer
solchen Persönlichkeit wie Fichte
kann man sehen, wozu das Denken
wird, wenn der Mensch dieses Denken
ganz nur aus sich, aus dem Ich
heraus schöpfen will. Und wendet man
dann dieses reine Denken, so wie es
ist, auf die soziale Struktur an,
dann kommt das Bild heraus, das
Fichte im «Geschlossenen
Handelsstaat» gegeben hat. Nur
derjenige kommt dieser Sache bei,
der sich sagt: solch ein Denken wie
das Fichtesche ist gar nicht
geeignet, die soziale Struktur zu
finden. Das ganz nur aus dem Impulse
des Ich heraus schöpfende Denken ist
nicht in der Lage, die soziale
Struktur zu finden, so wie der
einzelne Mensch nicht die Sprache
erfinden kann; sondern es kann die
soziale Struktur nur gefunden
werden, wenn man erst die Menschen
in ein solches Verhältnis bringt,
daß sie im gegenseitigen Verkehr und
in ihrem Zusammenhange diese soziale
Struktur finden. Man muß
gewissermaßen halt machen vor
gewissen Dingen, die sich auf die
soziale Struktur beziehen, und muß
den Weg nur so weit verfolgen, daß
man zeigt: Seht ihr, so müssen die
Menschen zueinander stehen, wenn in
ihrem Zusammenwirken der soziale
Organismus sich verwirklichen will.
Das ist wirklichkeitsgemäßes Denken,
das ist erfahrungsgemäßes Denken.
Fichtes Denken ist aus dem reinen
Ich herausgeborenes Denken. Und aus
dem reinen Ich herausgeborenes
Denken, wenn auch in etwas anderer
Form, ist schließlich auch das
bolschewistische Denken. Es ist im
Grunde genommen gerade deshalb
antisozial, weil es nur aus den
Offenbarungen des Ich heraus geboren
ist. Denn es ist ja diese Form
gerade nicht im menschlichen
Gemeinschaftsleben entstanden. Das
Gemeinschaftsleben des Proletariats
hat diese Form auf Autorität hin
angenommen. Das Maßgebende sind die
einzelnen Führer. Das ist es, worauf
es ankommt.
050011 - Nun muß man
sich demgegenüber fragen: Wodurch
gibt denn eigentlich dieses
Gemeinschaftsleben gerade auf
sozialem Gebiete mehr als das innere
Leben des einzelnen Menschen? Nun,
sehen Sie, da muß man sich schon
recht klarmachen, worauf eigentlich
so etwas, wie gerade die reinste
Gestaltung des Denkens bei Fichte
führt. Wer sich nicht philosophisch
vorbereitet, sondern als
gewöhnlicher Mensch, der gewohnt ist
Zeitungen zu lesen, leichter
faßliche Bücher zu lesen, vielleicht
auch Universitätswissenschaft, wie
sie heute besteht, zu verfolgen, wer
sich als solcher gewöhnlicher Mensch
an Fichtes Bücher heranmacht, der
kann nicht mit, der findet das alles
so, daß er sich an dem Gedanken wie
aufgespießt fühlt — so energisch
sind sie, aber so abstrakt
entwickelt er sie. Es ist eben ein
reines Gedankengespinst für die
meisten Menschen, was Fichte da
darbietet.
05012 - Woher kommt denn
das? Es kommt gerade daher, daß
dieses Denken ein reines Denken ist,
ein Denken, das von aller
Welterfahrung abgesehen nur
herauswebt aus der Seele, was sich
eben aus der Seele herausweben läßt.
Wenn Sie Fichtes Wissenschaftslehre
studieren, so schreiten Sie von Satz
zu Satz in einer abstrakten Höhe
vor, daß Sie oftmals gar nicht
wissen, warum Sie denn eigentlich
diese Gedanken hegen sollen, denn
sie sagen Ihnen gar nichts. Sie
können Fichtes Wissenschaftslehre
durch viele Blätter lesen, und Sie
erfahren: Das Ich setzt sich selbst.
— Das ist zunächst auf vielen
Blättern auseinandergesetzt. Das
nächste: Das Ich setzt das Nichtich
— wiederum auf vielen Blättern
auseinandergesetzt. Das dritte: Das
Ich setzt sich selbst begrenzt durch
das Nichtich und das Nichtich als
begrenzt durch das Ich. — Nun sind
Sie schon fast durch die
«Wissenschaftslehre» durch, in
welcher diese Sätze nur in einer
sehr stark in die Breite gehenden
Deduktion auseinandergesetzt werden.
Sie werden sagen: das interessiert
mich gar nicht, denn schließlich
sind das ja ganz ausgehöhlte
Abstraktionen. Aber dennoch, wenn
Sie wiederum das Fichtesche Leben
und Streben so betrachten, wie ich
es Ihnen einmal vor einiger Zeit
hier dargestellt habe, dann bekommen
Sie Respekt vor Fichte, dann
bekommen Sie Respekt vor diesem
Hinstreben zu dem reinen Denken.
05013 - Woher rührt
denn dieser merkwürdige Widerspruch?
Sehen Sie, dieser merkwürdige
Widerspruch rührt davon her, daß es
einmal in der
Menschheitsentwickelung notwendig
geworden ist, zu diesem reinen, nur
von Gedanken erfüllten Denken
hinzukommen. Das menschliche Denken
ist ja sonst, namentlich in älteren
Zeiten immer nur — wie ich es Ihnen
auch gestern wiederum ausgeführt
habe — von Bildern erfüllt gewesen.
Die Leute, wie Fichte, Schelling und
Hegel, sie haben einmal das gedacht,
was nur reine Gedanken, bildlose
Gedanken sind. So hätte der Grieche
nie denken können, so hätte der
Römer nicht denken können, so hätte
man im ganzen Mittelalter nicht
denken können, denn die Scholastik
ist etwas ganz anderes trotz all
ihrer Abstraktheit.
050014 - Wozu ist denn in
der neueren geschichtlichen
Entwickelung solch ein abstraktes
Denken aufgetreten? Nun, es ist
deshalb aufgetreten, weil die
Menschen sich einmal anstrengen
mußten. Und es gehört eine starke
innere Anstrengung dazu, um sich zum
Beispiel im Fichteschen Sinne bis zu
einer solchen Abstraktheit zu
erheben, um solche Abstraktionen
sich kraftvoll zu erringen, von
denen der banausische, wirklichkeitssinnliche Mensch sagt, das tauge ja gar
nichts, denn da sei alle Erfahrung
ausgepreßt. Das ist auch durchaus
der Fall. Aber zu solchen
Abstraktionen mußte man eben einmal
kommen. Der erste Schritt war zu
solchen Abstraktionen. Sobald man
aber die innere Stoßkraft des
Seelenlebens noch ein Stück weiter
entwickelt über diese Abstraktionen
heraus, geht es in das spirituelle
Leben hinein. Es gibt keinen
gesunden Weg der neueren Mystik als
durch das energische Denken durch.
Daher mußte zunächst das energische
Denken errungen werden. Der nächste
Schritt ist, daß dann über dieses
energische Denken hinaus zum
wirklichen Erleben des Spirituellen
gegangen wird. Natürlich geht das
alles in der geschichtlichen
Entwickelung langsam vor sich, aber
der Weg der Menschheit geht doch
darauf hin. Und diese Sehnsucht, die
eigentlich heute alle Menschen
beherrscht, aus der Abstraktion
heraus zum spirituellen Leben zu
kommen, diese Sehnsucht liegt
geheimnisvoll auch der in der
modernen proletarischen Bewegung
verankerten Kraft zugrunde.
05015 - Der
Proletarier sagt, nichts wirke von
geistigen Kräften in der Geschichte;
in der Geschichte wirken nur die
wirtschaftlichen Kräfte. Die nimmt
er mit der gröbsten Wahrnehmung auf,
die betrachtet er als das allein
geschichtlich Werdende. Das geistige
Leben ist ein bloßer Überbau, eine
Ideologie, ein Spiegelbild der
äußeren wirtschaftlichen Vorgänge. —
Nun ja, das stellt er sich so vor,
weil der moderne Mensch, wenn er in
sich blickt, die alten atavistischen
Schauungen verloren hat; er erblickt
in sich bloße Abstraktionen, bloße
abstrakte Gedanken, in denen er
keine Wirklichkeit finden kann; denn
da müßte er den nächsten Schritt
machen, den ich eben charakterisiert
habe. Daher sucht ein jeder die
Wirklichkeit, nach der er sich
eigentlich aus seinem Inneren
heraus
sehnt, in der äußeren Welt. Und weil
der Proletarier seit dem
Kapitalismus eingespannt ist in das
bloße Wirtschaftsleben, sucht er
diese Wirklichkeit im
Wirtschaftsleben.
05016 - Was wird der
nächste Schritt sein, der
naturgemäße, selbstverständliche
Schritt? Der wird sein, daß man
durchschauen wird, daß innerhalb der
wirtschaftlichen Ordnung letzten
Endes nichts wirklich Treibendes
liegt. Als das Treibende in der
Geschichte wird gerade im Gegensatz
zu diesem geschichtlichen
Materialismus die Kraft aus dem
Inneren erwachsen, zum Spirituellen
vorzudringen. Es ist nur die
Karikatur des in den Tiefen der
menschlichen Seele liegenden
Sehnens, was im historischen
Materialismus zum Vorschein kommt.
05017 - Und ebenso ist im
Klassenbewußtsein die Kraft der
einzelnen menschlichen
Individualität da, die in sich
selber einen Inhalt sucht, die sich
darin äußert — weil sie sich selbst
noch leer vorkommt, den Inhalt noch
nicht gefunden hat —, daß sie sich
an die ganze Klasse anlehnt, sich
stark fühlt, wenn sie als Menschheit
im Zusammenhang da ist.
05018 - Und so sind alle
die Impulse, die heute an der
Oberfläche der sozialen Bewegung
walten, im Geheimen hervorgehend aus
der Quelle, die ich Ihnen eben
bezeichnet habe. Und daher konnte in
der Zeit, in der Fichte wirkte, die
noch nicht reif war für
geisteswissenschaftliches Streben,
nichts anderes zum Vorschein kommen,
als ein Denken, das eigentlich
wartet auf das Entgegenkommen der
spirituellen Welt und das für die
äußere Wirklichkeit nichts taugt.
Und das Denken, das eigentlich
angewendet werden sollte auf die
geistige Welt, das bewirkt —
radikal, konsequent, gewalttätig
angewendet auf die äußere sinnliche
Wirklichkeit — nicht Aufbau dieser
sinnlichen Wirklichkeit, sondern
Zerstörung. Ich habe Ihnen öfter
über die Funktionen des Bösen
gesprochen. Ich habe Ihnen gesagt,
welche Kräfte eigentlich in dem
wirken, was wir hier das Böse im
Menschen nennen. Ich sagte Ihnen:
gehen wir nur einen Plan höher, von
unserem Sinnesplan in den nächsten
geistigen Plan hinein, dann bemerken
wir durch die Anschauung dieses
geistigen Planes, was eigentlich im
Bösen wirkt. Denn würden die Kräfte,
die in Dieben, Räubern, Mördern
leben, nicht hier in der Sinneswelt
ausgelebt, sondern würde der Mensch
dasjenige, was er in der Sinneswelt
unrechtmäßigerweise auslebt,
metamorphosiert, umgewandelt auf dem
höheren Plane ausleben, so wäre es
da vollberechtigt. Dahin gehört es.
Das Böse ist ein versetztes Gutes.
Nur dadurch, daß die ahrimanischen
Kräfte das, was in eine ganz andere
Welt gehört, in unsere Welt
hereindrücken, entsteht die Artung
des Bösen. Und so entsteht ein
zerstörerisches Denken — nicht ein
Denken, das warten kann auf die
Erfüllung von der spirituellen Welt
—, wenn das soziale Ideal heraus
gesponnen wird aus dem eigenen
menschlichen Inneren.
05019 - Sehen Sie,
das gibt einem einen Einblick in den
Unterschied zwischen all den
zahlreichen Abstraktionen, die heute
herrschen, und dem, was hier
angestrebt wird in einer wirklichen
praktischen Erfassung des sozialen
Organismus. Denn in dem, was
angeregt wird im menschlichen
Zusammenleben, in dem, was die
Menschen ausbilden im Zusammenleben,
wenn nur das richtige Zusammenleben
auf die Beine gebracht wird, in dem
leben sich dann nicht abstrakte
Gedanken aus. Abstrakte Gedanken
leben sich aus, wenn der Mensch
wirklich ehrlich einsam ist.
Abstrakte Gedanken leben sich nicht
aus, wenn die Menschen zusammen
sind. Da leben sich verborgene,
geheimnisvolle Imaginationen aus.
Und diese geheimnisvollen
Imaginationen geben erst dem
sozialen Organismus eine
entsprechende Struktur, wenn sie
verwirklicht werden. Daher hängen im
wesentlichen die Fortschritte, die
in der neueren Geisteswissenschaft
gemacht werden, zusammen mit den
einzig heilsamen Impulsen für eine
sozialistische Weltordnung. Und die
Mängel und Schäden, das Ungesunde
des gegenwärtigen sozialen
Organismus besteht darin, daß er
gerade in Fichtescher Weise
dasjenige, was nur in der Erfahrung
erfaßt werden kann, aus den bloßen
inneren Forderungen herausweben
will.
05020 - Wenn man
betrachtet, wie in der neueren Zeit
danach gestrebt worden ist, den
Staat immer mehr und mehr zu einem
Einheitsstaat zu machen, bloß in
sich zu zentralisieren, dann wird
man sich klar darüber, daß das zu
nichts anderem hat führen können als
zu Erschütterungen und Störungen des
sozialen Organismus. Und die Gründe
für diese Erschütterungen und
Störungen liegen eben durchaus
tiefer, als derjenige meint, der
diese moderne proletarische Bewegung
nur als eine Lohn- oder Brotbewegung
betrachtet. Denn nicht darauf kommt
es an, selbst wenn eine Lohn- oder
Brotbewegung heute notwendig sein
sollte oder vorliegen würde, daß
nach einer Änderung der
Brotverhältnisse, der
Brotversorgungsverhältnisse gestrebt
wird, sondern darauf kommt es gerade
heute in der sozialen Bewegung an,
wie danach gestrebt wird. Und auf
das Wie kommen Sie durch solche
Betrachtungen, wie ich sie wiederum
heute mit Ihnen anstelle.
05021 - Betrachten
Sie weiter dasjenige, worauf wir
gestern am Schluß gekommen sind, die
Frage des Mehrwerts. Wer die
proletarische Bewegung miterlebt
hat, weiß, wie tief es eingeschlagen
hat, als sie von gewissen Führern in
die proletarischen Seelen verpflanzt
worden ist. Worauf beruht denn die
sogenannte Mehrwertstheorie? Sie
beruht wirklich auf dem, was ich
auch vorgestern im öffentlichen
Vortrage in Basel ausgesprochen
habe: daß eigentlich eine reale
Unwahrheit in dem Verhältnis des
Arbeitgebers zu dem Arbeitnehmer
heute herrscht, und weder der
Arbeitgeber noch der Arbeitnehmer in
der Oberfläche ihres Seelenlebens
wissen, daß da eine Unwahrheit
herrscht. Der Tatbestand wird
maskiert. Aber wenn es auch nicht
gewußt wird, es wirkt dennoch in der
Seele als Tatsache, es wirkt als
Empfindung, es wirkt aus
unterbewußten Tiefen herauf.
05022 - Halten wir
uns noch einmal die Hauptsache vor
Augen. Der Arbeitnehmer ist heute zu
dem Arbeitgeber in einem ganz
bestimmten Verhältnisse, das der
Arbeitnehmer als menschenunwürdig
empfindet, wenn er auch manchmal in
seiner bewußten Beschreibung ganz
anderes vorbringt. Er empfindet es
als menschenunwürdig in seiner
Seele, weil es dazu führt, daß er
seine Arbeitskraft wie eine andere
Ware dem Unternehmer zu verkaufen
hat. Und er empfindet in den
geheimen Untergründen seiner Seele,
daß eigentlich nichts vom Menschen
verkauft werden darf. Und verkauft
der Mensch seine Arbeitskraft, so
geht der ganze Mensch eigentlich
mit. Nun, darüber haben wir ja schon
Betrachtungen angestellt.
05023- Nun könnte
eigentlich die Frage so gestellt
werden, und sie wird gewöhnlich
gerade vom sozialistischen Denken so
gewendet: Wie kommt man dazu, in der
richtigen Weise die Arbeitskraft zu
vergüten? Die sozialen Ideale, die
laufen zumeist darauf hinaus, der
menschlichen Arbeitskraft, der
handwerklichen Arbeitskraft ihre
volle Vergütung zuzuwenden. Nun
liegt aber ein ganz anderer
Tatbestand vor. Für den, der die
Volkswirtschaft durchschaut, ist
nämlich klar, daß die menschliche
Arbeitskraft überhaupt nicht gegen
etwas anderes ausgetauscht werden
kann, denn menschliche Arbeitskraft
ist nicht mit irgendeiner Ware oder
einem Warenrepräsentanten wie dem
Gelde irgendwie zu vertauschen. Das
ist kein realer Vorgang, sondern nur
ein, wenn auch verwirklichter,
phantastischer Vorgang. Daß der
Handwerker arbeitet und dann Geld
für die Aufwendung seiner
Arbeitskraft bekommt, ist kein
wirklicher Vorgang, sondern die
Sache ist maskiert, die Sache ist
eine reale Unwahrheit. Was da
vorgeht, ist etwas ganz anderes. Man
stellte die Sache so in den sozialen
Organismus hinein, als wenn der
Arbeiter seine Arbeitskraft zu
Markte brächte und der Unternehmer
ihm diese Arbeitskraft abkaufte mit
dem Lohn. So ist es aber gar nicht.
Auf dem Wirtschaftsgebiete kann man
überhaupt nichts anderes tun, als
Ware gegen Ware austauschen —
allerdings Ware dann im
allerweitesten Sinne genommen. Alles
Wirtschaftsleben besteht in
Wirklichkeit nur im Austausch von
Waren. Was ist nun eine Ware vor der
Wirklichkeit gedacht? — Ein
Grundstück ist als solches noch
keine Ware. Die Kohle, die unter der
Erde sich befindet, ist als solche
noch keine Ware. Eine Ware ist nur
das, was in Zusammenhang gekommen
ist mit menschlicher Tätigkeit,
entweder seinem inneren Wesen nach
durch menschliche Tätigkeit
verändert oder durch menschliche
Tätigkeit von einem Orte zum andern
gebracht worden ist. Wenn Sie diese
zwei Eigenschaften nehmen, so finden
Sie alles, was sich irgendwie unter
den Begriff der Ware unterbringen
läßt. Man hat viel gestritten über
die Natur der Ware. Aber wer
Einsicht hat in den
volkswirtschaftlichen Zusammenhang,
der weiß, daß vor der Wirklichkeit
nur diese Definition der Ware einen
Wert hat.
05024 - Nun haben sich im
modernen sozialen Organismus
zahlreiche Verquickungen,
Zusammenschmelzungen der
Warenzirkulation mit anderem
herausgestellt, und das hat diesen
modernen sozialen Organismus zu
seinen revolutionären Konvulsionen
getrieben. Man glaubt heute — und
das ist auch eine realisierte
Phantastik — nicht nur Ware gegen
Ware zu tauschen, sondern man glaubt
auch Ware gegen menschliche
Arbeitskraft wie im Lohnverhältnisse
zu tauschen; und fernerhin glaubt
man Ware oder deren Repräsentanten,
das Geld, zu tauschen gegen
dasjenige, was, solange es vom
Menschen nicht verändert ist, nicht
Ware sein kann, Grund und Boden zum
Beispiel. Denn der Grund und Boden
ist als solcher kein Objekt des
Wirtschaftsprozesses. Auf dem Grund
und Boden werden Objekte des
Wirtschaftsprozesses gewonnen durch
menschliche Tätigkeit, aber der
Grund und Boden ist als solcher kein
Objekt des Wirtschaftsprozesses. Was
im Wirtschaftsprozeß, im sozialen
Organismus überhaupt für den Boden
in Betracht kommt, das ist, daß der
eine oder andere ein
Recht hat, ausschließlich
diesen Boden zu benützen und zu
bearbeiten. Dieses Recht auf den
Boden ist es, was wirklich eine
reale Bedeutung für den sozialen
Organismus hat. Der Boden selber
ist nicht Ware, sondern Waren
entstehen auf ihm. Und was da
eingreift, ist das Recht, das der
Besitzer hat auf den Grund und
Boden. Wenn Sie also käuflich, das
heißt durch Tausch, ein Grundstück
erwerben, so erwerben Sie in
Wirklichkeit ein Recht, das heißt,
Sie tauschen eine Sache gegen ein
Recht, wie es ja schließlich auch
beim Kaufe von Patenten der Fall
ist.
05025 - Da greift
man tief hinein in jene Verquickung,
die so Unseliges bewirkt hat, in
jene Verquickung des reinen
politischen Rechtsstaates mit dem
Wirtschaftsleben, wofür es keine
andere Heilung gibt, als die
Auseinandertrennung. Das
Wirtschaftsleben muß man für sich
walten lassen in der reinen
Warenproduktion, Warenzirkulation,
Warenkonsumtion, in einem
assoziativen Leben, in dem sich
Produktion, Konsumtion, die
einzelnen Berufsinteressen, die die
Menschen zusammenschließen, in ein
entsprechendes Verhältnis stellen.
Aber innerhalb dieser Assoziationen
und assoziativen Gruppen wird nur
gewirtschaftet, so wie im
menschlichen Verdauungssystem eben
nur die Verdauung vor sich geht; und
dann wird diese Verdauung auf der
anderen Seite ergriffen von dem
selbständigen Lungen-Herzsystem, das
für sich mit der Außenwelt in
Beziehung steht; was im
Verdauungsprozeß lebt, wird weiter
in Empfang genommen von dem, was
selbständiger Atmungs-Herzprozeß
ist. So muß als selbständig, aus
einer besonderen Quelle her das, was
im Wirtschaftsleben als Recht
verankert ist, festgestellt werden.
Das heißt, es muß alles das, was
sich auf politische Verhältnisse
bezieht, die sich im Rechtsleben und
anderem ausdrücken, neben dem
Wirtschaftsleben eine relative
Selbständigkeit haben.
05026- Sehen Sie,
wenn man das durchschaut, merkt man
auch die Unwahrheit, die in dem
Verhältnisse zwischen Arbeitgeber
und Arbeitnehmer liegt und die sich
so darstellt, als wenn die
Arbeitskraft wirklich vergütet
würde. Sie wird nämlich zunächst gar
nicht unmittelbar vergütet, sondern
nur mittelbar. Was vorliegt, ist ein
gewisses scheinbares, aber zur
Gewalt, zur wirtschaftlichen Gewalt
gewordenes Recht, durch das der
Arbeitgeber den Arbeiter an die
Maschine oder in die Fabrik
hineinzwingt — nicht ganz offenbar,
aber eigentlich im geheimen
hineinzwingt. Was nun getauscht
wird, ist in Wirklichkeit nicht
Arbeitskraft und Ware oder
Warenrepräsentant, das heißt Geld,
sondern was getauscht wird, sind die
Leistungen: die hervorgebrachte Ware
des Arbeiters, das, was er
hervorbringt. So daß da gegen einen
kleinen Teil dieser Waren, die der
Unternehmer ihm gibt, wirklich
getauscht wird Ware gegen Ware. Und
da stellt sich erst die Unwahrheit
dar, als ob Ware gegen Arbeitskraft
getauscht würde. Und das Geheimnis
davon empfindet der moderne
Proletarier als menschenunwürdig,
indem er sich sagt: Du produzierst
so und so viel an Ware, und davon
gibt dir der Unternehmer nur so und
so viel ab.
05027 - Das rechtmäßige
Verhältnis zwischen dem Arbeitnehmer
und dem Unternehmer kann nämlich gar
nicht in der Sphäre des
Wirtschaftsprozesses hergestellt
werden, sondern nur in der Sphäre
des politischen Staates als ein
Rechtsverhältnis. Darauf kommt es
an. Steht der Mensch auf der
einen Seite auf dem Boden des
Wirtschaftslebens und auf der
anderen Seite auf dem Boden des
selbständigen Rechtslebens, dann
wird dieses Wirtschaftsleben von
zwei Seiten her bestimmt. Auf der
einen Seite ist das Wirtschaftsleben
abhängig von den von der
Menschentätigkeit unabhängigen
Naturfaktoren. Ich habe Ihnen
angeführt in den öffentlichen Basler
Vorträgen, wie zum Beispiel je nach
dem Erträgnis, das eine bestimmte
Bodengegend in bezug auf Weizen,
hat, andere menschliche Arbeitskraft
angewendet werden muß, als wo ein
anderes Erträgnis, eine andere
Ertragsfähigkeit vorliegt. Das sind
die Naturgrundlagen. Die grenzen auf
der einen Seite an das
Wirtschaftsleben an. Auf der anderen
Seite muß zum Beispiel mit Bezug auf
die Arbeitskraft aus dem Rechtsleben
fließen, was als ein Verhältnis
zwischen Arbeitgeber und
Arbeitnehmer sich herausstellen
soll.
05028 - Nun werden Leute,
die die Dinge bloß an der Oberfläche
sehen, sagen: Ja, aber das ist ja
heute schon der Fall, denn es wird
der Arbeitsvertrag geschlossen. —
Ja, meine lieben Freunde, was nützt
das, wenn der Arbeitsvertrag
geschlossen wird über etwas, was
eigentlich ein kaschiertes
Lügenverhältnis ist. Der
Arbeitsvertrag wird nämlich gerade
über das Verhältnis zwischen
Arbeitgeber und Arbeitnehmer in
bezug auf die Arbeitskraft und ihre
Entlohnung geschlossen. Erst dann
wird das richtige Verhältnis
hergestellt werden, wenn der Vertrag
nicht geschlossen wird über die
Entlohnung, sondern wenn der Vertrag
ganz sichtbar geschlossen wird über
die Art und Weise, wie der
Arbeitgeber und der Arbeitnehmer die
Leistung, die geschieht, teilen.
Dann wird der Arbeiter — und darauf
kommt viel mehr an als auf alles,
was die Leute heute glauben —
einsehen, daß
ohne Mehrwerterzeugung gar nicht
auszukommen ist. Aber er
muß darauf schauen können, wie der
Mehrwert entsteht. Er darf nicht in
ein Lügenverhältnis hineingebaut
werden. Dann wird er einsehen, daß
es ohne Mehrwerterzeugung überhaupt
keine geistige Kultur, daß es auch
keinen Rechtsstaat geben kann, denn
das fließt alles aus dem Mehrwert.
Aber wenn der soziale Organismus
gesund ist, ergibt sich das alles
aus dem dreigliedrigen sozialen
Organismus.
05029 - Nun kann man
natürlich über diese Anschauung
nicht stundenlang, sondern
wochenlang sprechen, und wir haben
es ja fast schon getan; aber wir
kommen natürlich immer wieder zu
neuen Einzelheiten, die uns die
Sache verständlicher machen sollen,
denn jede einzelne konkrete Frage
läßt sich ahnen, die entstehen wird
und deren Beantwortung im
praktischen Leben durch die
Dreigliederung versucht werden wird.
05030
- Sehen Sie, da muß vor allen Dingen
so etwas bedacht werden, wie das
Folgende: Im Wirtschaftsleben werden
Waren ausgetauscht; an das
Wirtschaftsleben ist angegliedert
das Leben des politischen Staates im
engeren Sinne. Der begrenzt die
Arbeitszeit im menschlichen
Zusammenleben, im Rechtsleben. So
daß, während das Wirtschaftsleben
auf der einen Seite von der
Naturgrundlage abhängig ist, es auf
der anderen Seite von dem abhängig
ist, was durch das Rechtsleben
festgestellt wird, also zum Beispiel
Arbeitszeit, Verhältnis der Arbeit
zum einzelnen Menschen, zu seiner
Stärke, zu seiner Schwäche, seinem
Lebensalter. Es kann nicht einen
Maximal-Arbeitstag oder so etwas
geben, sondern es kann in
Wirklichkeit nur eine Begrenzung
nach oben und nach unten geben. Das
alles sind Bedingungen, die dem
Wirtschaftsleben von seiner anderen
Grenze aus ebenso zufließen, wie die
Naturgrundlagen von der
entgegengesetzten Seite herfließen.
05031 - Wird einmal
der soziale Organismus in dieser
Weise gesunden, dann wird zum
Beispiel das ganz Ungeheuerliche
verschwinden, das heute vielfach da
ist, daß sich die Entlohnung aus dem
Wirtschaftsleben selbst heraus
ergibt; so daß, wenn besonders gute
Konjunktur da ist, der Lohn steigt,
wenn schlechte da ist, er vermindert
werden kann. Das wird sich
verwandeln in das Entgegengesetzte.
Die gute Konjunktur wird entstehen
können unter dem Einfluß des
Arbeitslohnes und umgekehrt.
05032 - Besonders
ersichtlich kann das auch sein bei
der Grundrente, die heute vielfach
abhängig ist von dem Preise der
Waren, die auf dem Grund und Boden
erzeugt werden, von dem Marktpreis
der Waren. Das gesunde Verhältnis
ist nur das Umgekehrte: Wenn das
Recht, das sich in der Grundrente
zum Ausdruck bringt, wiederum den
Marktpreis beeinflußt. Vielfach
stellen sich unter dieser
Dreigliederung gerade die
umgekehrten Verhältnisse ein, die
heute da sind und die unsere
revolutionären Konvulsionen
verursacht haben. Denn das ganze
Leben wird in einer anderen Weise
verlaufen.
05033 - Was ist vor allen
Dingen zu beachten in dem
Verhältnisse zwischen dem
Wirtschaftsleben und dem politischen
Staat im engen Sinne? Unter den
Dingen, die da zu beachten sind,
werden Sie ja selbst leicht darauf
kommen, daß da etwas in Betracht
kommt, was manchmal als etwas
Unangenehmes empfunden wird, das
Steuerzahlen. Bei diesem
Steuerzahlen handelt es sich nur
darum, daß man wirklich klar
durchschauen kann, wie aus dem
Mehrwert heraus die Steuer erfließen
muß, indem man im demokratischen
politischen Zusammenleben die
Lebensbedingung des politischen
Organismus immer ebenso vor Augen
hat, wie man das Wirtschaftsleben
vor Augen hat, indem man kauft und
verkauft und so aus dem menschlichen
Bedürfnisse heraus deutlich die
Realität dieses
Wirtschaftsverhältnisses wahrnimmt.
Aber das wird wiederum etwas im
Gefolge haben, was heute geradezu
entgegengesetzt vorhanden ist zu der
Art, wie es der gesunde soziale
Organismus haben wird. Ich sage
nicht, daß man es mit der
Steuergesetzgebung anders machen
soll; unter den heutigen
Verhältnissen läßt sich vieles nicht
anders machen oder nur, wenn die
Fehler auf eine andere Seite gelegt
werden. Aber unter dem Einfluß des
dreigliedrigen gesunden Organismus
wird vor allen Dingen über Einzelnes
im sozialen Leben sich eine ganz
andere Anschauung herausbilden. Man
wird einsehen, daß es für das
soziale Leben als solches, für das
Leben des Menschen im sozialen
Organismus bedeutungslos ist, wenn
der Mensch Geld einnimmt. Denn indem
der Mensch Geld einnimmt, sondert er
sich aus dem sozialen Organismus
heraus, und dem sozialen Organismus
kann das höchst gleichgültig sein.
Es hat nämlich gar keine Bedeutung
für seine Funktionen, was der Mensch
einnimmt, sondern der Mensch wird
erst ein soziales Wesen, indem er
ausgibt. Beim- Ausgeben erst fängt
der Mensch an in sozialer Weise zu
wirken. Und da handelt es sich
darum, daß gerade beim Ausgeben —
ich denke nicht an indirekte
Steuern, sondern an Ausgabensteuern,
was davon ganz verschieden ist —,
daß gerade beim Ausgeben das
Steuerzahlen einsetzen muß.
Natürlich kann ich Ihnen das nicht
in Einzelheiten auseinandersetzen,
obwohl das in Einzelheiten
ausgearbeitet werden kann, weil es
viel zu weit gehende
volkswirtschaftliche Kenntnisse
voraussetzt, um es in einem Vortrag
auseinanderzusetzen. Aber einiges
davon kann doch, ich möchte sagen,
mitteilend angedeutet werden.
05034 - In dem
gesunden, von den übrigen Gliedern
des sozialen Organismus
abgegliederten Wirtschaftsleben
zeigt sich natürlich, daß zum
Beispiel in einem Gebiete, das für
den sozialen Organismus in Betracht
kommt, geographisch, durch die
Naturgrundlage der Weizen teurer
erzeugt werden muß als in dem
andern. Und da kann es sich
herausstellen, daß durch das bloße
Assoziationsleben der Ausgleich
nicht geschaffen wird. Aber man kann
dann durch das Rechtsleben die Sache
völlig korrigieren, indem einfach in
einem solchen Falle — das würde sich
ja von selbst ergeben — diejenigen,
die den Weizen billiger kaufen, das
heißt, weniger ausgeben, eine höhere
Besteuerung zu zahlen haben, als
die, die den Weizen teuer kaufen,
also mehr ausgeben müssen.
05035 - Sie können, wenn
der Rechtsstaat eben das Recht im
Wirtschaftsleben in der richtigen
Weise reguliert, wenn nicht die
Rechte nur verwirklichte Interessen
des Wirtschaftslebens sind, wenn
nicht in dem Reichstag der Bund der
Landwirte sitzt, sondern bloß
diejenigen, die von Mensch zu Mensch
über das Recht zu befinden haben,
dann können Sie eine vollständige
Regulierung im Wirtschaftsleben
herbeiführen. Ich deute das abstrakt
im allgemeinen an; in allen
Einzelheiten wäre das auszuführen.
So ist es bei dem Steuerverhältnis
zwischen dem Wirtschaftsleben und
dem Rechtsleben.
05036 - Das Verhältnis
aber zwischen dem Wirtschaftsleben,
Rechtsleben auf der einen Seite und
dem Geistesleben auf der anderen
Seite, das ist ein solches, das sich
überhaupt nur auf vertrauendes
Verständnis begründen kann. Wie die
Steuerabgabe allerdings eine
zwangsmäßige sein muß, auch im
gesunden sozialen Organismus, so
kann auf der anderen Seite die
Abgabe für das geistige Leben nur
eine freiwillige sein, denn das
geistige Leben muß völlig auf den
Geist der Menschheit gestellt
werden. Es muß völlig emanzipiert
werden von allem anderen. Dann wirkt
es wiederum gerade in der tiefsten,
intensivsten Weise auf dieses andere
zurück.
05037 - Das sind wiederum
solche Skizzen, die ich Ihnen geben
kann von der Art und Weise, wie der
soziale Organismus, wenn er gesund
ist, funktionieren muß. Diese
Dreigliederung ist nichts
Erfundenes, diese Dreigliederung ist
einfach das, was man beobachten
kann, wenn man die tieferen Kräfte
in der Menschheitsentwickelung, die
gerade heute in Wirksamkeit getreten
sind und die sich in den nächsten
zehn, zwanzig, dreißig Jahren
verwirklichen werden, mag man auch
dies oder jenes oder etwas anderes
wollen. Es kann sich nur um das Wie
handeln. Diese Kräfte sind
beobachtet, und sie sind in die Form
der Anschauung gebracht. So aber muß
man überhaupt leben mit Bezug auf
das geschichtliche Leben, daß man
gewahr wird, was sich in der
Geschichte verwirklichen will. Das
stört nicht die Freiheit, denn die
Freiheit bezieht sich auf etwas ganz
anderes. Die Freiheit wird dadurch
ebensowenig gestört, wie sie gestört
wird dadurch, daß man nicht auf den
Mond hinaufgreifen kann, trotzdem
man es vielleicht wollte und
dergleichen. Die Freiheit realisiert
sich nach den Notwendigkeiten, die
sowohl in dem natürlichen wie in dem
geschichtlichen Werdeprozeß liegen.
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