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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection :

GA189 - œuvres complètes de Rudolf Steiner- Conférences aux membres - LA QUESTION SOCIALE
COMME UNE QUESTION DE CONSCIENCE




CINQUIÈME CONFÉRENCE,
Dornach, le 2 mars 1919
FÜNFTER VORTRAG,
Dornach, 2. März 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 189 095-113 (1980) 02/03/1919

Original





Traducteur: FG v.01 - 12/08/2019 Éditeur: SITE

 

05001 - Hier nous avons essayé de pénétrer à nouveau d'un certain côté dans le mouvement social du présent. Et ce qui était hier l'objet de notre contemplation, c'est que tout de suite dans le présent, pour comprendre un mouvement à l'intérieur de l'humanité, on doit regarder soigneusement ce qui se passe à la surface de l'âme dans la conscience ordinaire chez des humains qui sont dans un tel mouvement, et aussi chez les contemporains restant de ces humains, d'un côté, et ce qui se passe en bas dans  la profondeur de l'âme, dans les régions inconscientes, de l'autre. Et là, nous avons saisit de l’œil trois impulsions du mouvement prolétarien moderne. Nous avons saisi de l’œil tout d'abord l’ainsi nommée conception matérialiste de l'histoire. Alors, nous nous sommes examiné ce que le prolétariat a appris de ses dirigeants. Ce qu'il comprend sous le mouvement de lutte des classes, qui devrait reposer à la base tous les événements historiques ; et alors nous avons tourné notre attention sur ce qui a eu un effet si profondément incisif sur les âmes prolétariennes ; nous avons tournés notre attention sur la théorie ainsi nommée de la plus-value/valeur ajoutée. Et nous avons vu que ce sont ces choses qui reposent à la surface de la vie de l'âme du prolétaire moderne. En bas dans les profondeurs fouille et amène à l’être quelque chose de tout à fait différent.
Pendant que le prolétaire moderne se trompe par ce fait qu'il se dit : tout devenir historique est seulement un reflet de processus purement économiques qui envoi toute vie spirituelle comme une fumée à la surface, le prolétaire avec toute l'humanité moderne brûle en fait d’une certaine connaissance spirituelle du monde. Mais il ne sait encore rien de ce qu’en fait les profondeurs subconscientes de son âme brûlent d’une connaissance spirituelle. Tout de suite ce qui se passe ainsi dans les régions subconscientes de la vie de l'âme et se masque à la surface par quelque chose de complètement différent, cela gronde alors souvent dans les instincts les plus sauvages.


05002 – Justement ainsi, le prolétaire moderne, lorsqu'il prononce le mot lutte des classes, ne sait pas qu'il essaie seulement de masquer, ce qui à son tour remplit les profondeurs de l'âme de l'humanité moderne comme une profonde nostalgie : l'impulsion pour la liberté des pensées. Sur le chemin du subconscient au conscient, la recherche de la liberté des pensées se transforme en son contraire. La vie la plus extérieure en autoritative, du vivre avec de la pure conscience de classe, cela a en fait comme son soubassement en fait l’aspiration à la liberté des pensées. Et le socialisme réel, auquel notre temps aspire dans ses profondeurs, il s'exprime en fait dans ce qui est fondamentalement une sorte de contraire du socialisme, dans l’aspiration d’engranger égoïstement toute la plus-value/valeur ajoutée.

 

05003- Celui qui ne comprend pas ce secret, j’aimerais dire, du mouvement prolétarien actuel, ne se rapproche pas des impulsions sociales du présent. Après avoir porté cela devant nos âmes hier, nous voulons aujourd'hui conduire une fois devant nos yeux quelques vérités appartenant à cela.

 

05004 - Qui veut approfondir de cette façon ce qui se passe réellement, pour lui apparaît encore un rapport tout particulier aux mouvements de l'histoire du monde, et aussi à une telle dans le présent. L'expression la plus radicale du mouvement social actuel est maintenant, comme vous le savez donc, le bolchevisme, qui est plus une méthode sociale  qu'en contenu quelque chose d’autre qu’aussi le socialisme radical sinon , comme il se nomme, a inclus dans sa volonté. Qui regarde l'histoire non théoriquement, mais selon la réalité, il voit surtout avant toutes choses, pour comprendre comment certains courants du devenir des mondes de l'humanité se révèlent tout de suite dans leurs formations les plus radicales, parce que dans les formations radicales on peut souvent trouver au mieux la compréhension pour ce qui se cache sinon là, où le radicalisme règne moins, malgré que ce ne soit pas moins efficace. On doit déjà, quand on veut comprendre cette conclusion historique du bolchevisme, que l'histoire elle-même a tirée dans les faits terrifiants d'aujourd'hui, se regarder aussi un peu dans la vie plus récente de l’esprit.

 

 


 

05005 - Voyez-vous, quand on demande aujourd'hui : qui sont donc/alors en fait les bolcheviques ? – là on répondra avec des noms différents. N'est-ce pas, Lénine, Trotsky sont des noms qui se présentent partout. Mais je veux vous citer un troisième bolchevique, dont la citation pourra être un peu étonnante, mais qui, je ne peux pas le dire autrement, est un vrai bolchevique d'un point de vue, c'est Johann Gottlieb Fichte. Je vous ai souvent parlé de Johann Gottlieb Fichte, et j'ai déjà essayé ici de présenter l'histoire de Johann Gottlieb Fichte un peu plus profondément. Nous nous avons aussi conduit certaines des idées principales de Johann Gottlieb Fichte devant l’âme. Il est indéniable que Johann Gottlieb Fichte était l'un des penseurs les plus énergiques des temps récents. Il n’est aussi pas à nier qu'il était un idéaliste dans le sens le plus authentique du terme. Mais Johann Gottlieb Fichte a également exprimé sa façon socialiste de voir dans un petit recueil résumé, dans son « État commerçant fermé ». Si l'on regarde le contenu du livre et que l'on voit comment ce que Fichte présente comme une sorte d'image idéale des conditions sociales serait façonné dans la réalité, on peut seulement dire que si cet idéal social, que Fichte présente dans sa petite brochure compendieuse « L’État commerçant fermé », était réalisé, cela se comporterait comme du bolchevisme. On aimerait même dire que ce que Trotsky écrit parfois rappelle, presque phrase par phrase, littéralement, dans la mesure où cela peut être le cas avec des choses aussi éloignées, ce qui est écrit dans l'« État commercial fermé » de Fichte.



 

05006 - Mais maintenant Johann Gottlieb Fichte est toutefois un bolchevique décédé depuis longtemps. Mais j’aimerais dire que c'est ce qui nous incite à approfondir un peu la question. En Fichte, nous avons avant tout à voir un penseur solitaire qui est arrivé à de hautes idées philosophiques et qui, au cours de sa pensée, a aussi réfléchi à la manière dont un État social juste pourrait résulter des nombreuses, pour lui aussi criantes, injustices de son ordre sociétal. Et là, il tisse à partir de son âme, une image de l'ordre sociétal, qui va de la même manière à la division/l’articulation de l'humanité, comme le bolchevisme russe actuel la déploie de manière violente et comme ses successeurs le déploieront. Il y a même autre chose. Je peux penser que beaucoup d’humains qui sont touchés par les nombreuses injustices qui leur sont encore perceptibles aujourd'hui dans l'ordre sociétal, se sentent bien sûr liés/entravés par les vues assez simples de l'« État commercial fermé » de Fichte. Je n'ai pas besoin de vous le présenter, car il suffit de vous penser ce que fait le bolchevisme en avec les mots cultivés d'un philosophe, alors vous avez la présentation de « l'État commercial fermé » de Johann Gottlieb Fichte.

 

 

 


 

05007 - Mais c'est tout de suite ce fait qui peut vous confirmer d'un certain point de vue en quoi repose le droit à l'établissement de cette tri-articulité de l'organisme social sain dont j'ai souvent parlé. Sur quoi va alors en fait cette tri-articulité ?
 J'ai indiqué dans des conférences publiques comment cette manière sociale de penser diffère d’autres. J'ai dit : quand aujourd'hui on regarde sur ce qui s’est déjà partiellement réalisé dans telle ou telle structure étatique, quand on regarde sur ce vers quoi aspirent les têtes pensantes et intentionnées socialistement, ainsi on a le sentiment que ce que les gens éprouvent d'un côté comme une superstition médiévale, de l'autre côté, se serait profondément nidifié dans leurs âmes. C'est comme si les âmes humaines avaient une certaine envie de superstition, et que la superstition leur étant rejetée d'un côté, elle se tourne vers l'autre. C'est pourquoi, dans la deuxième partie du « Faust » de Goethe, on se souvient de la scène où Wagner fait l’homoncule, tant par rapport à maints existants dans la vie sociale comme aussi vis-à-vis de ce que veulent des têtes intentionnées socialistement. L'homoncule devrait justement être composé mécaniquement à partir d'ingrédients selon les principes sobres de la raison (NDT : analytique). Les alchimistes, que l’on envisage comme des gens superstitieux, imaginaient que cela pouvait se faire sans plus, et par cela ils opposaient ainsi la production artificielle d'un petit être humain, l’homoncule, à la l’occasion donnée qu’apparaisse/naisse un véritable organisme humain. On ne peut pas composer un véritable organisme humain à partir de ses ingrédients, on doit créer les conditions pour qu'il puisse alors naître dans une certaine mesure de lui-même. Les humains pensent avoir surmonté la superstition alchimiste dans le domaine de science de la nature. La superstition dans le domaine social est là florissante. Ils essaient de créer un ordre social artificiel à partir de toutes sortes d'ingrédients de la volonté humaine.

 




 

05008 - Cette façon de penser est diamétralement opposée à celle qui sera représentée ici de supports scientifiques-spirituels. Cette manière de penser qui sera représentée ici, elle s'efforce d'éliminer toute superstition sociale et de commencer à répondre concrètement à la question : quelles conditions devraient être créées pour que l'un ou l'autre ne puisse réaliser aucun idéal socialiste à partir de son intelligence particulière, mais que les humains dans la vie sociale réalisent entre eux la formation sociale nécessaire, en coopération mutuelle.

 

 


05009 – Mais là on trouve que cet organisme social aussi bien que l'organisme naturel doit en fait consister en trois membres relativement indépendants. Tout de suite ainsi que la tête humaine, qui est principalement le porteur des organes des sens, se tient dans un rapport particulier au monde extérieur à travers les organes des sens, comme elle est centralisée pour elle-même, comment à nouveau le système rythmique, les poumons et le système respiratoire sont centralisés pour eux-mêmes, comment le système métabolique est centralisé pour lui-même, et ces trois interagissent dans une indépendance relative, ainsi c’est donc une nécessité fondamentale que l'organisme social soit tri-articulé et ces trois membres aient une relative autonomie. L'organisme de l’esprit indépendant placé sur lui-même, l'organisme politique indépendant de l'État au sens plus étroit et la vie de l’économie indépendante placée sur elle-même - chacune de ces collectivités avec une propre législation et administration, qui doivent se donner à partir de leurs propres rapports et forces - doivent travailler côte à côte. Cela semble être abstrait, mais c'est tout de suite ce qui articule ainsi la masse d’ensemble de l'humanité que de l'interaction de ces membres se donne ce qui rend l'organisme social sain. Donc, il ne s'agit pas de réfléchir à comment la structure de l'organisme social devrait se former. Dans le domaine social, notre pensée ne va pas aussi loin que nous pouvons indiquer sans plus une structure de l'organisme social. L'être humain individuel peut justement aussi peu réaliser une structure de l'organisme social de lui-même, comme l’humain particulier de lui-même quand il grandirait sur une île isolée sans aucun lien avec la société, qu'il apprendrait la langue ; ainsi l'être humain individuel ne peut jamais filer quelque chose de social à partir de soi. Tout le social naît de l'interaction, mais de l'interaction régulière et harmonieuse des êtres humains, construite sur cette tri-articulité. Ce n'est que lorsqu’on saisit correctement de l’oeil cette direction, qui est orientée vers une formation pratique réelle, une vie pratique réelle, que nous pouvons comprendre comment un homme comme Johann Gottlieb Fichte a eu l'idée d'un système social qui est en fait du bolchevisme dans sa réalisation.

05010 - Quel genre de personnalité est donc Johann Gottlieb Fichte ? Fichte est l'un des penseurs les plus caractéristiques des temps récents. Il est, dans une certaine mesure, l'homme qui a développé la pensée, qui, comme nous le savons, s'est aussi développée, qui n'a pas toujours été la même - lisez ceci dans mes « Énigmes de la philosophie » -, qui a développé la pensée de la manière la plus énergique et dans sa forme la plus pure. C'est tout de suite à une telle personnalité comme Fichte que l'on peut voir ce que devient la pensée quand l'humain veut créer cette pensée seulement de soi, à partir du je. Et si l'on applique alors cette pensée pure, telle qu'elle est, à la structure sociale, alors l'image émerge que Fichte a donnée dans « l'État commercial fermé ». Seul celui qui se dit : une pensée comme celle de Fichte n'est pas du tout apte à trouver la structure sociale, vient à bout de cette chose. La pensée, qui puise entièrement dans les impulsions du je, n'est pas en mesure de trouver la structure sociale, tout comme l'individu ne peut pas inventer le langage ; mais la structure sociale peut seulement être trouvée si l'on amène d'abord/en premier les humains dans un rapport tel qu'ils trouvent cette structure sociale dans leurs échanges mutuels et dans leurs pendants. Dans une certaine mesure, on doit faire halte devant certaines choses qui ont trait à la structure sociale, et on doit poursuivre le chemin seulement aussi loin que l’on montre : vous voyez, les humains doivent se tenir les uns aux autres ainsi quand dans leur interaction l'organisme social veut se réaliser. C'est de la pensée selon la réalité, c'est de la pensée selon l'expérience. La pensée de Fichte est une pensée née du pur je. Et d’une pensée née du je pur, quoique sous une forme quelque peu différente, est finalement aussi la pensée bolchevique. Elle est, prise au fond, tout de suite antisociale parce qu'elle est seulement née à partir des révélations du je. Car c'est donc cette forme tout de suite qui n'est pas apparue/née dans la vie communautaire humaine. La vie communautaire du prolétariat a adopté cette forme d'autorité. Ce qui donne la mesure, ce sont les dirigeants particuliers. C'est de cela dont il s’agit.



050011 – On doit maintenant se demander vis-à-vis de cela, comment cette vie communautaire donne-t-elle réellement plus dans le domaine social que la vie intérieure de l'être humain individuel ? Maintenant, voyez-vous, là on doit se rendre  bien clair, ce sur quoi en fait conduit quelque chose comme tout de suite la plus pure formation de la pensée chez Fichte. Celui qui ne se prépare pas philosophiquement, mais en tant qu’humain ordinaire, qui est habitué à lire des journaux, à lire des livres plus facilement compréhensibles, peut-être aussi à suivre la science universitaire telle qu'elle existe aujourd'hui, celui qui, en tant que personne ordinaire, approche les livres de Fichte, ne peut pas les suivre, il trouve tout cela ainsi qu'il se sent comme empalé aux pensées – si énergiques elles sont, mais si abstraites qu’il les développe. Pour la plupart des humains, ce que Fichte offre là est justement un pur réseau de pensées.

05012 - D'où est-ce que ça vient alors ? Cela vient tout de suite de ce que cette pensée est une pure pensée, une pensée qui, en dehors de toute expérience du monde, tisse seulement à partir de l'âme ce qui se laisse tisser à partir de l'âme. Quand vous étudiez la théorie de la science de Fichte, vous avancez d'une phrase à phrase dans une hauteur abstraite, de sorte que souvent vous ne savez même pas pourquoi vous devriez en fait cultiver ces pensées, car elles ne vous disent rien du tout. Vous pouvez lire la théorie de la science de Fichte à travers de nombreuses pages, et vous faites l'expérience : le je se fixe tout seul. - Cela est expliqué dans de nombreuses feuilles. Le suivant : Le je fixe le non-je - à nouveau expliqué sur de nombreuses feuilles. Le troisième : Le je se fixe comme limité par le non-je et le non-je comme limité par le je. - Maintenant, vous êtes presque passé à travers la « théorie de la science », dans laquelle ces phrases seront seulement traitées dans une déduction allant très large. Vous direz : cela ne m'intéresse pas du tout, parce qu'après tout ce sont des abstractions complètement creuses. Mais néanmoins, quand vous regardez à nouveau la vie et les efforts de Fichte que je vous ai présentés il y a quelque temps, alors vous obtenez le respect pour Fichte, alors vous obtenez le respect pour cet effort vers la pensée pure.



 

05013 - D'où vient cette étrange contradiction ? Voyez-vous, cette étrange contradiction vient du fait qu'il est devenu nécessaire dans le développement de l'humanité d'arriver à cette pensée pure, seulement remplie de pensées. La pensée humaine, surtout dans les temps anciens, a toujours été remplie d'images, comme je vous l'ai expliqué encore hier. Les gens, comme Fichte, Schelling et Hegel, ils ont une fois pensé ce qui n'est que des pensées pures, des pensées dépourvues d’images. Le Grec n'aurait jamais pu penser ainsi, le Romain n'aurait jamais pu penser ainsi, dans tout le Moyen Âge on n’aurait pas pu penser ainsi, car la scolastique est quelque chose de complètement différent malgré toute son abstraction.

 

 

050014 - Pourquoi une telle pensée abstraite est-elle alors apparue dans le développement historique récent ? Eh bien, elle est apparue parce qu'une fois les humains devait une fois faire des efforts. Et il appartient un fort effort intérieur à, par exemple, s'élever dans le sens de Fichte à une telle abstraction, pour se remporter de telles abstractions avec puissance, dont l'humain banachique et sensoriel-réaliste dit que ça ne vaut donc rien du tout, car toute expérience en serait pressée dehors. C'est aussi absolument le cas. Mais il fallait en arriver une fois à de telles abstractions. Le premier pas était vers de telles abstractions. Mais aussitôt qu’on développe le pouvoir intérieur de la vie de l'âme un bout plus loin au-delà de ces abstractions, cela entre dans la vie spirituelle. Il n'y a pas de chemin plus sain de mystique la plus récente que par la pensée énergique. Par conséquent, la pensée énergique devrait d'abord être conquise. Le pas suivant est que soit aller au-delà de cette pensée énergique pour aller à l'expérience réelle du spirituel. Naturellement, tout cela se produit lentement dans le développement historique, mais le chemin de l'humanité va quand même dans cette direction. Et cette nostalgie, qui domine aujourd'hui en fait tous les humains, de passer hors de l'abstraction pour arriver à la vie spirituelle, cette nostalgie est mystérieusement aussi à la base de la force ancrée dans le mouvement prolétarien moderne.

05015 - Le prolétaire dit que rien n’agirait/œuvrerait de forces spirituelles dans l'histoire ; dans l'histoire seules œuvrent seulement les forces économiques. Il les accueille avec la perception la plus grossière, il les considère comme la seule chose qui devienne historique. La vie spirituelle est une pure superstructure, une idéologie, un reflet des processus économiques extérieurs. - Eh bien oui, c'est ainsi qu'il se le représente, parce que l'humain moderne, lorsqu'il regarde en lui-même/soi, a perdu les vieilles visions ataviques ; il voit en lui de simples abstractions, de pures pensées abstraites dans lesquelles il ne peut trouver aucune réalité ; car là il devrait faire le pas suivant, que je viens justement de décrire. Par conséquent, chacun cherche la réalité à laquelle il aspire réellement de son intérieur, dans le monde extérieur. Et parce que le prolétaire, depuis le capitalisme, est attelé dans la pure vie de l’économie, il cherche cette réalité dans la vie de l’économie.

05016 - Quelle sera le prochain pas, le pas conforme à la nature, évident ? Il sera qu’on s'apercevra qu'il n'y a finalement pas vraiment de moteur à l’intérieur de l'ordre économique. En tant que force motrice de l'histoire, c'est précisément par opposition à ce matérialisme historique que la force s'élèvera de l'intérieur pour pénétrer dans le spirituel. C'est seulement la caricature de la nostalgie reposant au plus profond de l'âme humaine qui se manifeste dans le matérialisme historique.

 


05017 - Et justement ainsi, dans la conscience de classe, il y a la puissance de l'individualité humaine individuelle, qui cherche un contenu en soi-même, qui s'exprime là dedans - parce qu'elle s’apparaît encore vide à elle-même, n'a pas encore trouvé le contenu - qu'elle s’appuie à toute la classe, se sent forte quand elle est là en pendant comme humanité.


05018 - Et ainsi toutes les impulsions qui règnent aujourd'hui à la surface du mouvement social, sont secrètement provenant de la source que je vous ai justement décrit. Et à cause de cela, à l'époque où Fichte œuvrait, qui n'était pas encore mûre pour l'effort/l’aspiration spirituelle-scientifique, rien d'autre ne pouvait émerger qu'une pensée qui attend réellement la concession du monde spirituel et qui ne vaut pas pour la réalité extérieure. Et la pensée, qui devrait en fait être appliquée au monde spirituel, cela cause - radicalement, systématiquement, violemment appliquée à la réalité sensorielle extérieure - non la construction de cette réalité sensorielle, mais la destruction. Je vous ai souvent parlé des fonctions du mal. Je vous ai dit quelles forces œuvrent en fait réellement dans ce que nous appelons ici le mal dans l'humain. Je vous disais : si nous n'allons qu'un seul plan plus haut, de notre plan sensoriel au plan spirituel suivant, alors nous remarquons par la contemplation de ce plan spirituel ce qui œuvre réellement dans le mal. Car si les forces qui vivent dans des voleurs, des brigands, des meurtriers n'étaient pas vécues ici dans le monde des sens, mais si l'humain devait métamorphoser ce qu'il vit illégalement/illégitimement dans le monde des sens, si cela devait vivre transformé sur le plan supérieur, alors ce serait pleinement justifié là-bas. C'est là que cela doit être. Le mal est un bien décalé/transposé. Ce n'est que par le fait que les forces ahrimaniennes pressent dans notre monde ce qui appartient à un monde complètement différent, que la nature du mal apparaît. C'est ainsi que naît une pensée destructrice - et non une pensée qui peut attendre l'accomplissement du monde spirituel - quand l'idéal social sera filé à partir de la propre intériorité humaine.

 

05019 – Voyez-vous, cela vous donne un aperçu de la différence entre toutes les nombreuses abstractions qui prévalent aujourd'hui et ce qui est recherché ici dans une véritable compréhension/saisie pratique de l'organisme social. Car dans ce qui est stimulé dans la coexistence humaine, dans ce que les humains forment dans la vie en commun, si seulement la vie en commun correcte sera amenée sur pied, ne vivent alors pas des pensées abstraites. Des pensées abstraites se manifestent/se vivent lorsque l'humain est vraiment honnêtement seul. Les pensées abstraites ne se vivent pas quand les humains sont ensemble. Là se vivent des imaginations cachées et mystérieuses. Et ces imaginations mystérieuses donnent en premier à l'organisme social une structure correspondante lorsqu'elles seront réalisées. Par conséquent, les progrès réalisés dans la plus récente science de l’esprit sont essentiellement pendants aux seules impulsions de guérison pour un ordre socialiste mondial. Et les manques et les dommages, le malsain de l'organisme social actuel, consiste dans le fait qu'il veut tisser tout de suite à la manière de Fichte ce qui pourra seulement être saisi dans l'expérience des pures exigences intérieures.


 

05020 – Quand on considère comment, ces derniers temps, des efforts ont été faits pour faire toujours de plus en plus de l'État un État unitaire, pour le centraliser purement en lui-même, alors on se rend compte que cela n'a conduit qu'à des ébranlements et des perturbations de l'organisme social. Et les raisons de ces ébranlements et perturbations reposent justement absolument plus profondément que celui qui pense que ce mouvement prolétarien moderne est seulement un mouvement de salaire ou de pain. Car il ne s’agit pas, même si un mouvement de salaire ou de pain devrait être nécessaire ou existerait aujourd'hui, que sera aspiré à un changement des rapports de pain, des rapports d'approvisionnement, , mais il s’agit tout de suite aujourd'hui dans le mouvement social comment sera  recherché après cela. Et sur le comment vous arrivez à travers de telles considérations comme je les met en route à nouveau avec vous aujourd'hui.

05021 – Si vous continuez à regarder ce sur quoi nous somme arrivé hier à la fin, la question de la valeur ajoutée/plus-value. Quiconque a été témoin du mouvement prolétarien sait à quel point elle a frappé lorsqu’elle a étét transplantée par certains dirigeants dans les âmes prolétariennes. Sur quoi repose la théorie dite de la valeur ajoutée/plus-value ? Elle repose vraiment sur ce que j'ai exprimé avant-hier lors d'une conférence publique à Bâle : qu'il y a en fait un réel mensonge qui règne dans le rapport entre l'employeur et l'employé aujourd'hui, et que ni l'employeur ni l'employé ne savent à la surface de leur vie de l’âme que règne là une contrevérité/non-vérité. L’état de fait sera masqué. Mais même si ce ne sera pas su, cela œuvre néanmoins dans l'âme en tant que fait, cela œuvre en tant que sentiment, cela travaille vers en haut de profondeurs subconscientes.

05022 - Gardons encore une fois la chose principale devant les yeux. Aujourd'hui, l'employé est dans un rapport très spécifique avec l'employeur, que l’employé perçoit comme indigne de l’humain, quand aussi dans sa description consciente il avance parfois des choses complètement différentes. Il trouve cela indigne de l’humain dans son âme, parce que cela l'amène à vendre son travail à l'entrepreneur comme une autre marchandise. Et il sent au plus profond de son âme que rien ne peut être vendu de l'humain. Et si l'humain vend sa force de travail, ainsi tout l'humain va avec. Eh bien, nous avons donc déjà mis en route des considérations là-dessus.

 

05023- Maintenant la question pourrait être posée ainsi, et elle sera habituellement tout de suite tournée de cette façon par la pensée socialiste : Comment en vient-on à rémunérer la force de travail de la manière correcte ? Les idéaux sociaux, ils courent le plus souvent à orienter la pleine valorisation à la force humaine de travail, à la force manuelle de travail. Mais maintenant, un tout autre état de fait est disponible. Pour celui qui voit à travers l'économie de peuple, il est clair que la force humaine de travail ne pourra pas être échangé contre quoi que ce soit d'autre, car la force humaine de travail n’est pas à échanger d'une manière ou d'une autre avec une marchandise ou un représentant de marchandise comme l'argent. Ce n'est pas un processus réel, mais seulement un processus fantastique, quand aussi réalisé. Que le travailleur manuel travaille et reçoive ensuite de l'argent pour l’application de sa force de travail n'est pas un processus réel, mais la chose est masquée, la chose est une non-vérité réelle. Ce qui se passe là est quelque chose de tout autre. On placerait la chose dans l'organisme social comme si l'ouvrier amenait sa force de travail au marché et l'entrepreneur lui acheterait avec le salaire. Mais ce n'est pas du tout ainsi. . Dans le secteur économique, on ne peut absolument rien faire d'autre que d'échanger des marchandises contre des marchandises – toutefois marchandises prises alors dans le sens le plus large. Toute la vie de l’économie consiste en réalité seulement en l'échange de marchandises. Qu'est-ce que maintenant une marchandise pensée devant la réalité ? - Une parcelle de terre en tant que telle n'est pas encore une marchandise. Le charbon souterrain n'est pas encore une marchandise en tant que telle. Une marchandise n'est que ce qui est entré en rapport avec l'activité humaine, soit qu'elle a changé dans son essence intérieure par l'activité humaine, soit qu'elle a été amenée d'un endroit à un autre par l'activité humaine. Si vous prenez ces deux qualités, vous trouverez tout ce qui peut en quelque sorte être placé sous le concept de marchandises. Il y a eu beaucoup de controverses au sujet de la nature des marchandises. Mais quiconque a une idée du contexte économique sait que devant la réalité, seule cette définition de la marchandise a une valeur.

 

05024 - Maintenant, dans l'organisme social moderne, de nombreuses concentrations, des fusions de la circulation des marchandises avec d'autres ont émergé, et cela a conduit cet organisme social moderne à ses convulsions révolutionnaires. On croit aujourd'hui - et c'est aussi un fantasme réalisé - non seulement échanger des marchandises contre des marchandises, mais aussi échanger des marchandises contre de la force humaine de travail comme dans le rapport de salaire ; et en outre on croit échanger des marchandises ou leurs représentants, l'argent, contre ce qui, tant que cela n'est pas changé par l'humain, ne peut être une marchandise, fond et sol (NDT le foncier) par exemple. Car le foncier en tant que tel n'est pas un objet du processus économique. Sur le sol, des objets du processus économique sont obtenus par l'activité humaine, mais fonds et sols en tant que tels ne sont pas objets du processus économique. Ce que l'on peut considérer pour le sol dans le processus économique, dans l'organisme social absolument, c'est que l'un ou l'autre a un droit d'utiliser et de travailler exclusivement ce sol. C’est ce droit sur le sol qui a vraiment un sens réel pour l'organisme social. Le sol lui-même n'est pas une marchandise, mais des marchandises sont créés sur lui. Et ce qui intervient, c'est le droit que le possesseur à sur le foncier. Donc, lorsque vous obtenez donc par achat, c'est-à-dire par échange, une parcelle de terrain, ainsi vous obtenez en réalité un droit, c'est-à-dire que vous échangez une chose contre un droit, comme c'est donc finalement le cas lors de l'achat d’un brevets/d’une patente.


05025 - Là on pénètre profondément dans cette fusion/combinaison qui a causé tant de malheur, dans cette fusion de l'État de droit politique pur avec la vie de l’économie, pour laquelle il n'existe d'autre remède que la séparation. On doit laisser la vie de l’économie régner pour elle-même dans la pure production des marchandises, la circulation des marchandises, la consommation des marchandises, dans une vie associative où la production, la consommation, les intérêts professionnels individuels qui unissent/rassemblent les humains, se placent dans un rapport correspondant. Mais au sein de ces associations et groupes d’associations, cependant, sera seulement géré, tout comme dans le système digestif humain, justement seule la digestion va de soit ; et alors cette digestion sera saisie de l'autre coté, par le système cardiaque pulmonaire indépendant, qui en soi est en relation avec le monde extérieur ; ce qui vit dans le processus digestif est reçu plus loin par le processus cardiaque-respiratoire indépendant. Ainsi, ce qui est ancré dans la vie de l’économie en tant que droit devra être établi comme indépendant, d'une source particulière. En d'autres termes, tout ce qui concerne les conditions politiques exprimées dans la vie de droit et autre, doit avoir une autonomie relative à coté de la vie de l’économie.


05026- Vous voyez, si on voit à travers cela, on remarque aussi la contrevérité qui réside dans le rapport entre employeur et employé et qui se présente comme si la force de travail était réellement rémunérée. Dans un premier temps, elle n'est pas rémunérée immédiatement, mais seulement indirectement. Ce qui existe, c'est un certain droit apparent, mais qui est devenu pouvoir, pouvoir économique, par lequel l'employeur force le travailleur à la machine ou à l'usine - pas tout à fait manifestement, mais en fait en secret. Ce qui sera échangé maintenant n'est en réalité pas de la force de travail et des marchandises ou des représentants de marchandises, c'est-à-dire de l'argent, mais ce qui est échangé, ce sont les prestations : les marchandises produites par le travailleur, ce qu'il produit. De sorte que pour une petite partie de ces marchandises, que l'entrepreneur lui donne, les marchandises sont réellement échangées contre des marchandises. Et ce n'est qu'alors que la contrevérité se présente, comme si les biens étaient échangés contre la force de travail. Et le prolétaire moderne en perçoit le secret comme indigne de l’humain, se disant : tu produits tant et tant de marchandises, et l'entrepreneur t’en donne seulement tant et tant.

 

05027 – Le rapport à la mesure du droit entre le preneur de travail et l'entrepreneur ne pourra pas du tout être établi dans la sphère du processus économique, mais seulement dans la sphère de l'État politique comme un rapport de droit. C'est de cela qu’il s’agit. Si l'humain se tient d'un côté sur le terrain de la vie de l’économie et de l'autre sur le terrain de la vie indépendante de droit, alors cette vie de l’économie sera déterminée de deux côtés. D'un coté, la vie de l’économie est dépendante des facteurs naturels indépendants de l'activité humaine. Je vous ai dit dans les conférences publiques à Bâle que, par exemple, en fonction du rendement d'une certaine surface de sol par rapport au blé, il faut utiliser une autre force humaine de travail que là où il existe un autre rendement, une autre faculté de rendement. Ce sont les bases naturelles. Elles limitent la vie de l’économie d’un côté. De l'autre coté, en rapport, par exemple, à la force de travail, doit couler de la vie de droit, ce qui devrait s'établir comme rapport entre employeur et employé.

 


05028 - Maintenant des gens qui voient les choses seulement en surface diront : oui, mais c'est déjà le cas aujourd'hui, parce qu’il sera conclu un contrat de travail. - Oui, mes chers amis, à quoi bon conclure un contrat de travail pour quelque chose qui est en fait un rapport mensonger caché ? Le contrat de travail sera conclu tout de suite sur le rapport entre l'employeur et l'employé en rapport à la force de travail et sa rémunération. Il sera en premier établi alors un véritable rapport quand le contrat ne sera pas conclu sur la rémunération, mais quand le contrat est conclu de manière entièrement visible sur la manière dont l'employeur et l'employé partagent la prestation qui a lieu. Alors le travailleur - et de cela dépend bien plus que tout ce que les gens croient aujourd'hui - envisagera que sans création de valeur ajoutée/plus-value rien ne sort. Mais il doit pouvoir regarder sur comment la valeur ajoutée apparait. Il n’a pas la permission d’être intégré dans un rapport de mensonge. Alors il envisagera qu'il ne peut absolument pas y avoir de culture spirituelle sans création de valeur ajoutée/plus-value, qu'il ne peut aussi y avoir d'État de droit, car tout cela découle de la valeur ajoutée. Mais quand l'organisme social est sain, tout cela se donne de l'organisme social tri-articulé.

 

 

05029 – On peut maintenant parler de cette façon de voir non pendant des heures, mais pendant des semaines, et nous l'avons donc presque déjà fait ; mais nous arrivons naturellement toujours à de nouvelles particularités qui devraient rendre la question plus compréhensible pour nous, parce que chaque question concrète qui va apparaitre se laisse deviner/pressentir, et sa réponse sera tentée dans la vie pratique par la tri-articulation.

 

05030 - Voyez-vous, là doit être penser avant toutes choses quelque chose comme ce qui suit : dans la vie de l’économique des marchandises seront échangées ; à la vie de l’économie est articulé la vie de l’État politique au sens étroit. Celui-ci limite le temps de travail dans la vie humaine en commun, dans la vie de droit. Si bien que pendant que la vie de l’économie d’un côté est dépendante des bases naturelles, elle est dépendante de l’autre côté de ce qui sera établi par la vie de droit, donc par exemple le temps de travail, le rapport du travail à l’humain individuel, à sa force, à sa faiblesse, son âge. Il ne peut y avoir une journée de travail maximale ou quelque chose comme ça, mais il peut y avoir en réalité seulement une limitation vers en haut et vers en bas. Tout cela sont des conditions, qui s’écoulent du côté de l’État de droit dans la vie économique, justement comme les conditions naturelles viennent à sa rencontre de l’autre côté.


 

05031 - L’organisme social recouvrerait-il une fois la santé de cette manière, alors disparaîtrait aussi l'entièrement monstrueux, qui est très souvent là aujourd’hui : que la rémunération se produise/se donne à partir de la vie de l’économie elle-même, ainsi que le salaire grimpe quand une conjoncture particulièrement bonne est là, pourra par contre être réduit/minoré quand une mauvaise est là. Cela, se transformera en son contraire. La bonne conjoncture s’installera sous l’influence des salaires du travail et inversement.

 

05032 - Cela peut aussi être particulièrement visible avec la rente foncière, qui est aujourd’hui diversement dépendante des prix des marchandises qui sont produites sur fond et sol, du prix de marché des marchandises. Le rapport sain est seulement l’inverse : quand le droit, qui s’amène à l’expression dans la rente foncière, influence à nouveau le prix de marché. Souvent sous cette tri-articulation s’établissent tout de suite des conditions inverses vis-à-vis de celles qui sont là aujourd’hui et qui ont occasionnées nos convulsions révolutionnaires. Car toute la vie se déroulera d’une autre manière.


05033 - À quoi faut-il veiller avant toutes choses dans les rapports entre la vie de l’économie et l’État politique dans le sens strict ? Parmi les choses si sont à surveiller là, vous viendrez donc vous-même à que vienne là quelque chose en considération qui est parfois ressenti comme vraiment désagréable : le payer des impôts. En rapport à ce payement d’impôt il s’agit seulement de ce qu’on puisse clairement pénétrer comment l’impôt doit s’écouler à partir de la plus-value/valeur ajoutée (>articles de lexique), en ce que l’on a toujours justement ainsi devant les yeux la vie commune démocratique, comme on a devant les yeux la vie de l’économie, en ce que l’on achète et vend, et perçoive ainsi clairement la réalité de ces conditions/rapports économiques à partir de besoins humains. Mais cela aura à nouveau quelque chose en conséquence, qui aujourd’hui est tout de suite disponible comme opposé à la façon dont l’organisme social sain l’aura. Je ne dis pas qu’on devrait faire autrement avec la législation fiscale ; sous les conditions actuelles/rapports actuels, beaucoup ne se laisse pas faire autrement ou seulement, quand les erreurs seraient/seront déposées d’un autre côté. Mais sous l'influence de l’organisme social tri-articulé sain se formeront de toutes autres façons de voir sur maintes choses dans la vie sociale. On envisagera, que pour la vie sociale en tant que telle, que pour la vie de l’humain dans l’organisme social, il est sans signification, quand l’humain encaisse de l’argent. Car en ce que l’humain encaisse de l’argent, il se singularise hors de l’organisme social, et cela peut tout au plus être indifférent à l’organisme social. Pour ses fonctions ce que l’humain encaisse n’a aucune signification ; car l’humain devient seulement un être social en ce qu’il débourse. En premier lors du débours (NDT: ou décaissement, ou encore dépense. La difficulté du choix du mot réside dans le concept qui semble ne pas se limiter à l'usage usuel de dépense : mettre son argent à la banque serait "aussi une sorte de dépense " pour Steiner), l’humain commence à agir de manière sociale. Et là il s’agit de ce que justement lors du débours – je ne pense pas à des impôts indirects, mais à des impôts sur les débours, ce qui est entièrement différent de cela -, que tout de suite le paiement de l’impôt doit intervenir lors du débours. Naturellement, je ne peux vous expliquer cela dans les détails, bien que cela puisse être élaboré – parce que, pour l’expliquer dans une conférence, cela présuppose des connaissances bien trop larges en économie de peuple. Mais un peu de cela pourra quand même – j’aimerai dire – être évoqué en communiquant/informant.

05034 - Dans la saine vie de l’économie, démembrée des membres restants de l’organisme social, se montre naturellement, que par exemple dans un territoire/domaine, qui vient en considération pour l’organisme social, géographiquement, par les bases naturelles, le blé devra être produit plus cher que dans un autre. Et là peut s’avérer/s’établir, que par la pure vie associative la compensation ne sera pas crée. Mais on peut pleinement corriger la chose par la vie de droit, en ce que simplement dans un tel cas – cela pourrait même se produire/donner de soi-même – ceux qui achètent le blé moins cher, cela signifie, déboursent moins, ont à payer une imposition plus élevés que ceux qui achètent le blé plus cher, donc doivent débourser plus.

 

05035 - Vous pouvez amener une complète régulation dans la vie de l’économie, quand l’état de droit régule justement le droit de manière correcte dans la vie de l’économie, quand les droits ne sont pas seulement des intérêts réalisés de la vie de l’économie, lorsque qu’au Reichtag ne siègent pas l’Union des agriculteurs, mais siègent purement ceux qui ont à se prononcer sur le droit d’humain à humain, alors vous pouvez introduire une régulation complète dans la vie de l’économie. J’évoque/je mentionne cela abstraitement en général ; ce serait à développer dans tous les détails. C’est ainsi dans le rapport fiscal entre la vie de l’économie et la vie de droit.

05036 - Mais le rapport entre la vie de l’économie, la vie de droit d’un côté, et la vie de l’esprit de l’autre coté est un tel qu’il peut absolument fonder seulement sur une compréhension confiante. Comment la taxe fiscale doit toutefois en être une contraignante, aussi dans l’organisme social sain, ainsi de l’autre côté la « taxe » (NDT : même mot – Abgabe - comme ci-dessus, guillemets du traducteur. En fait ce serait littéralement quelque chose qu’on « débourse » sans qu’il s’agisse d’un échange marchandise contre marchandise ou son équivalent monétaire ) pour la vie de l’esprit peut seulement être une volontaire ; car la vie spirituelle devra être pleinement placée sur l’esprit de l’humanité. Elle doit être pleinement émancipée de toutes les autres. Alors, elle œuvre à nouveau en retour de manière la plus profonde, la plus intensive sur ces autres.

05037 - Ce sont à nouveau de telles esquisses que je peux vous donner de la façon et la manière dont l’organisme social, quand il est sain, doit fonctionner. Cette tri-articulation n’est rien d’inventé, cette tri-articulation est simplement ce qu’on peut observer, quand les force plus profondes dans l’évolution de l’humanité, qui tout de suite aujourd’hui sont entrées en efficacité et qui se réaliseront dans les prochaines dix, vingt, trente années, on aime aussi à vouloir ceci ou cela ou quelque chose d’autre. Il ne peut s'agir que du comment. Ces forces sont observées, et elles sont amenées dans la forme de la façon de voir. Mais ainsi on doit absolument vivre en référence/rapport à la vie historique, qu’on devient conscient de ce qui veut se réaliser dans l'histoire. Cela ne gêne pas la liberté, car la liberté se rapporte à quelque chose de complètement différent. La liberté sera justement aussi peu gênée par cela qu’on ne peut pas atteindre la lune, même si on l'aurait voulu et du genre. La liberté se réalise selon les nécessités qui se trouvent aussi bien dans le processus naturel et dans le processus historique du devenir.

05001 - Wir haben gestern versucht, wiederum von einer gewissen Seite her in die soziale Bewegung der Gegenwart einzudringen. Und was gestern den Gegenstand unserer Betrachtung bildete, war, daß man gerade in der Gegenwart, um überhaupt eine Bewegung innerhalb der Menschheit zu verstehen, sorgfältig darauf sehen muß, was bei Menschen, die in einer solchen Bewegung drinnenstehen, und auch bei den übrigen Zeitgenossen dieser Menschen einerseits an der Oberfläche der Seele im gewöhnlichen Bewußtsein vorgeht, und dem, was andererseits unten in der Tiefe der Seele, in den unterbewußten Regionen vorgeht. Und da haben wir drei Impulse der modernen proletarischen Bewegung ins Auge gefaßt. Wir haben ins Auge gefaßt zunächst die sogenannte materialistische Geschichtsauffassung. Dann haben wir uns angesehen dasjenige, was der Proletarier von seinen Führern gelernt hat. Was er versteht unter der Klassenkampf-Bewegung, die allem geschichtlichen Geschehen zugrunde liegen soll; und dann haben wir unser Augenmerk auf dasjenige gerichtet, was so tief einschneidend in die Proletarierseelen gewirkt hat; wir haben unser Augenmerk gewendet auf die sogenannte Mehrwerttheorie. Und wir haben gesehen, das sind die Dinge, die an der Oberfläche des Seelenlebens des modernen Proletariers liegen. In den Tiefen unten wühlt und west etwas ganz anderes. Während sich der moderne Proletarier täuscht dadurch, daß er sich sagt: alles geschichtliche Werden ist nur eine Spiegelung der rein wirtschaftlichen Vorgänge, die alles geistige Leben wie einen Rauch nach der Oberfläche schickt, lechzt eigentlich der Proletarier mit der ganzen modernen Menschheit nach einer gewissen geistigen Erkenntnis der Welt. Aber er weiß noch nichts davon, daß eigentlich die unterbewußten Tiefen seiner Seele nach geistiger Erkenntnis lechzen. Gerade das, was so in den unterbewußten Regionen des Seelenlebens vorgeht und sich an der Oberfläche maskiert durch etwas ganz anderes, das rumort dann oftmals in den allerwildesten Instinkten.

 

05002 - Ebenso weiß der moderne Proletarier, wenn er das Wort Klassenkampf ausspricht, nicht, daß er dadurch nur zu maskieren versucht, was wiederum die Seelentiefen der modernen Menschheit wie eine tiefe Sehnsucht erfüllt: der Impuls nach Gedankenfreiheit. In sein Gegenteil verkehrt sich auf dem Wege vom Unterbewußten bis zum Bewußten das Streben nach Gedankenfreiheit. Das alleralleräußerste Leben in Autoritativem, dem Miterleben des bloßen Klassenbewußtseins, das hat zu seinem Untergrunde eigentlich das Streben nach Gedankenfreiheit. Und der wirkliche Sozialismus, nach dem unsere Zeit strebt in ihren Tiefen, der drückt sich eigentlich aus in dem, was im Grunde eine Art Gegenteil des Sozialismus ist, in dem Streben, egoistisch allen Mehrwert einzuheimsen.

 

05003- Wer dieses Geheimnis, möchte ich sagen, der gegenwärtigen proletarischen Bewegung nicht versteht, der kommt den sozialen Impulsen der Gegenwart doch nicht nahe. Nachdem wir dies gestern vor unsere Seele geführt haben, wollen wir heute einige dazugehörige Wahrheiten uns einmal vor Augen führen.

 

05004 - Wer in dieser Art tiefer hineinschauen will in das, was eigentlich vorgeht, für den entsteht noch ein ganz besonderes Verhältnis zu weltgeschichtlichen Bewegungen, auch zu einer solchen in der Gegenwart. Der radikalste Ausdruck der gegenwärtigen sozialen Bewegung ist nun, wie Sie ja wissen, der Bolschewismus, der mehr eine soziale Methode ist, als inhaltlich etwas anderes als was auch sonst der radikale Sozialismus, wie er sich nennt, in sein Wollen aufgenommen hat. Wer Geschichte nicht theoretisch, sondern der Wirklichkeit gemäß betrachtet, der sieht vor allen Dingen darauf, zu verstehen, wie sich gewisse Strömungen im Weltenwerden der Menschheit auch gerade in ihren radikalsten Ausgestaltungen offenbaren, denn an den radikalen Ausgestaltungen kann man oftmals am besten Verständnis finden für das, was sich sonst da, wo der Radikalismus weniger herrscht, verbirgt, trotzdem es nicht weniger wirksam ist. Man muß schon, wenn man diese historische Schlußfolgerung, die die Geschichte selbst gezogen hat in den schreckenerregenden Tatsachen heute, wenn man diese historische Schlußfolgerung des Bolschewismus verstehen will, sich ein wenig umsehen auch im neueren Geistesleben.

05005 - Sehen Sie, wenn man heute frägt: wer sind denn eigentlich Bolschewisten? — da wird man mit verschiedenen Namen antworten. Nicht wahr, sich überall darbietende Namen sind Lenin, Trotzki. Aber ich will Ihnen einen dritten Bolschewisten nennen, bei dessen Nennung Sie vielleicht ein wenig erstaunt sein werden, der aber doch, ich kann es nicht anders sagen, von einem Gesichtspunkte aus ein echter Bolschewik ist; das ist Johann Gottlieb Fichte. Ich habe Ihnen öfter von Johann Gottlieb Fichte gesprochen, Ihnen auch schon hier versucht, die Lebensgeschichte Johann Gottlieb Fichtes etwas tiefer darzustellen. Wir haben auch einiges von den Hauptgedanken Johann Gottlieb Fichtes uns vor die Seele geführt. Es wird nicht zu leugnen sein, daß Johann Gottlieb Fichte einer der energischsten Denker der neueren Zeit war. Es wird auch nicht zu leugnen sein, daß er ein Idealist im echtesten Sinne des Wortes war. Aber Johann Gottlieb Fichte hat seine sozialistische Anschauung auch ausgesprochen in einer kleinen kompendiösen Schrift, in seinem «Geschlossenen Handelsstaat». Inhaltlich genommen, wenn man darauf sieht, wie sich das in der Wirklichkeit gestalten würde, was Fichte da als eine Art Idealbild sozialer Zustände darstellt, kann man nur sagen: verwirklicht würde dieses soziale Ideal, das Fichte in seinem kompendiösen kleinen Büchelchen «Der geschlossene Handelsstaat» darstellt, verwirklicht würde es sich ausnehmen als Bolschewismus. Man möchte sogar sagen, manchmal erinnert einen das, was Trotzki schreibt, fast Satz für Satz wörtlich, so weit bei so auseinanderliegenden Dingen das der Fall sein kann, an das, was im «Geschlossenen Handelsstaat» bei Fichte steht.

 05006 - Nun ist allerdings Johann Gottlieb Fichte ein längst verstorbener Bolschewik. Aber ich möchte sagen: das ist es eben, was uns auffordert, der Sache etwas näher nachzugehen. Wir haben in Fichte vor allen Dingen zu sehen einen einsamen Denker, der zu hohen philosophischen Ideen gekommen ist, und der auch im Verlaufe seines Denkens nachgedacht hat, wie aus den mancherlei für ihn auch schreienden Ungerechtigkeiten seiner Gesellschaftsordnung sich ein gerechter sozialer Zustand ergeben könnte. Und da webt er aus seinem Seeleninneren heraus ein Bild der gesellschaftlichen Ordnung, das ungefähr in derselben Weise auf die Gliederung der Menschheit hingeht, wie es allerdings auf gewaltsame Weise der heutige russische Bolschewismus entfaltet und wie es seine Nachfolger entfalten werden. Es liegt sogar noch etwas anderes vor. Ich kann mir denken, daß viele Menschen, die von den mancherlei Ungerechtigkeiten berührt sind, welche innerhalb der gesellschaftlichen Ordnung natürlich auch heute noch für sie wahrnehmbar sind, sich von den recht einfachen Anschauungen in Fichtes «Geschlossenem Handelsstaat» gefesselt fühlen. Ich brauche es Ihnen nicht darzustellen, denn Sie brauchen bloß dasjenige, was der Bolschewismus tut, mit den gebildeten Worten eines Philosophen dargestellt zu denken, dann haben Sie die Darstellung des «Geschlossenen Handelsstaats» bei Johann Gottlieb Fichte.

05007 - Gerade aber diese Tatsache kann Ihnen von einem gewissen Gesichtspunkte erhärten, worin das Recht zu der Aufstellung jener Dreigliedrigkeit des gesunden sozialen Organismus liegt, von der ich Ihnen öfter gesprochen habe. Worauf geht denn eigentlich diese Dreigliedrigkeit? Ich habe in öffentlichen Vorträgen angedeutet, wie sich diese soziale Denkweise von anderen unterscheidet. Ich habe gesagt: wenn man heute auf das hinblickt, was sich zum Teil schon in diesem oder jenem Staatsgefüge verwirklicht hat, wenn man hinblickt auf das, nach dessen Verwirklichung auch sozialistisch denkende und gesinnte Köpfe streben, so hat man das Gefühl, daß das, was die Menschen auf der einen Seite als einen mittelalterlichen Aberglauben empfinden, auf der anderen Seite sich in ihren Seelen tief eingenistet hätte. Es ist, als ob die menschlichen Seelen ein gewisses Gelüste nach Aberglauben hätten, und wird ihnen der Aberglaube nach der einen Seite ausgetrieben, so wendet er sich nach der anderen Seite hin. Deshalb wird man sowohl gegenüber manchem Bestehenden im sozialen Leben, wie auch gegenüber dem, was gerade sozialistisch gesinnte Köpfe wollen, an die Szene im zweiten Teil von Goethes «Faust» erinnert, wo Wagner den Homunkulus herstellt. Homunkulus soll eben aus Ingredienzien mechanisch nach nüchternen Verstandesgrundsätzen zusammengesetzt werden. Die Alchimisten, die man als abergläubische Leute ansieht, stellten sich vor, daß man das so ohne weiteres könne, und dadurch stellten sie die künstliche Herstellung eines Menschleins, des Homunkulus, in Gegensatz zu dem Gelegenheitgeben dazu, daß ein wirklicher menschlicher Organismus entsteht. Man kann einen wirklichen menschlichen Organismus nicht aus seinen Ingredienzien zusammenstellen, man muß die Bedingungen herbeiführen, so daß er dann gewissermaßen von selbst entstehen kann. Den alchimistischen Aberglauben auf naturwissenschaftlichem Gebiete vermeinen die Menschen überwunden zu haben. Der Aberglaube auf sozialem Gebiete ist blühend da. Sie versuchen aus allerlei Ingredienzien des menschlichen Wollens eine künstliche Gesellschaftsordnung herzustellen.

05008 - Diese Denkweise ist diametral entgegengesetzt derjenigen, die hier vertreten wird aus geisteswissenschaftlichen Unterlagen heraus. Diejenige Denkweise, die hier vertreten wird, sie strebt danach, allen sozialen Aberglauben abzustreifen und darauf auszugehen, praktisch die Frage zu beantworten: welche Bedingungen müssen hergestellt werden, damit nicht der eine oder der andere aus seiner besonderen Gescheitheit heraus irgendein sozialistisches Ideal verwirklichen könne, sondern daß die Menschen im sozialen Leben untereinander, im gegenseitigen Zusammenwirken die notwendige soziale Gestaltung herbeiführen.

05009 - Da findet man aber, daß tatsächlich dieser soziale Organismus ebenso wie der natürliche Organismus aus drei relativ in sich selbständigen Gliedern bestehen muß. Geradeso wie der menschliche Kopf, der hauptsächlich der Träger der Sinnesorgane ist, durch die Sinnesorgane in einem besonderen Verhältnis zur Außenwelt steht, wie er für sich zentralisiert ist, wie wiederum das rhythmische System, das Lungen- und Atmungssystem für sich zentralisiert ist, das Stoffwechselsystem für sich zentralisiert ist und diese drei in einer relativen Selbständigkeit zusammenwirken, so ist es eine fundamentale Notwendigkeit, daß der soziale Organismus dreigliedrig ist und diese drei Glieder relative Selbständigkeit haben. Nebeneinander wirken müssen der selbständig auf sich gestellte Geistesorganismus, der selbständig auf sich gestellte Organismus des politischen Staates im engeren Sinne und das selbständig auf sich gestellte Wirtschaftsleben — jede dieser Körperschaften mit eigener Gesetzgebung und Verwaltung, die sich aus ihren eigenen Verhältnissen und Kräften heraus ergeben müssen. Das scheint abstrakt zu sein, ist aber gerade dasjenige, was die Gesamtmasse der Menschheit so gliedert, daß aus dem Zusammenwirken dieser Glieder sich ergeben muß, was den sozialen Organismus gesund macht. Also nicht darauf kommt es an, auszudenken, wie sich der soziale Organismus gestalten soll. Auf sozialem Gebiete geht nämlich unser Denken nicht so weit, daß wir eine Struktur des sozialen Organismus ohne weiteres angeben können. Eine Struktur des sozialen Organismus kann der einzelne Mensch von sich aus ebensowenig verwirklichen, wie der einzelne Mensch von sich aus, wenn er ohne Zusammenhang mit der Gesellschaft auf einer einsamen Insel aufwachsen würde, je die Sprache erlernen würde; so kann der einzelne Mensch niemals aus sich heraus etwas Soziales spinnen. Alles Soziale ersteht im Zusammenwirken, aber im geregelten, auf diese Dreigliedrigkeit aufgebauten, wirklichen harmonischen Zusammenwirken der Menschen. Erst wenn man diese Richtung, die auf die wirkliche praktische Gestaltung, das wirkliche praktische Leben geht, recht ins Auge faßt, erst dann versteht man, wie ein solcher Mensch wie Johann Gottlieb Fichte dazu gekommen ist, ein soziales System auszudenken, das eigentlich in seiner Verwirklichung Bolschewismus ist.

05010 - Was ist denn Johann Gottlieb Fichte für eine Persönlichkeit? Fichte ist einer der charakteristischsten Denker der neueren Zeit. Er ist gewissermaßen der Mann, der das Denken, das sich ja, wie wir wissen, auch entwickelt hat, das nicht immer das gleiche war — lesen Sie das nach in meinen «Rätseln der Philosophie» —, der das Denken in der energischsten Weise und in seiner reinsten Gestaltung ausgebildet hat. Gerade an einer solchen Persönlichkeit wie Fichte kann man sehen, wozu das Denken wird, wenn der Mensch dieses Denken ganz nur aus sich, aus dem Ich heraus schöpfen will. Und wendet man dann dieses reine Denken, so wie es ist, auf die soziale Struktur an, dann kommt das Bild heraus, das Fichte im «Geschlossenen Handelsstaat» gegeben hat. Nur derjenige kommt dieser Sache bei, der sich sagt: solch ein Denken wie das Fichtesche ist gar nicht geeignet, die soziale Struktur zu finden. Das ganz nur aus dem Impulse des Ich heraus schöpfende Denken ist nicht in der Lage, die soziale Struktur zu finden, so wie der einzelne Mensch nicht die Sprache erfinden kann; sondern es kann die soziale Struktur nur gefunden werden, wenn man erst die Menschen in ein solches Verhältnis bringt, daß sie im gegenseitigen Verkehr und in ihrem Zusammenhange diese soziale Struktur finden. Man muß gewissermaßen halt machen vor gewissen Dingen, die sich auf die soziale Struktur beziehen, und muß den Weg nur so weit verfolgen, daß man zeigt: Seht ihr, so müssen die Menschen zueinander stehen, wenn in ihrem Zusammenwirken der soziale Organismus sich verwirklichen will. Das ist wirklichkeitsgemäßes Denken, das ist erfahrungsgemäßes Denken. Fichtes Denken ist aus dem reinen Ich herausgeborenes Denken. Und aus dem reinen Ich herausgeborenes Denken, wenn auch in etwas anderer Form, ist schließlich auch das bolschewistische Denken. Es ist im Grunde genommen gerade deshalb antisozial, weil es nur aus den Offenbarungen des Ich heraus geboren ist. Denn es ist ja diese Form gerade nicht im menschlichen Gemeinschaftsleben entstanden. Das Gemeinschaftsleben des Proletariats hat diese Form auf Autorität hin angenommen. Das Maßgebende sind die einzelnen Führer. Das ist es, worauf es ankommt.

 050011 - Nun muß man sich demgegenüber fragen: Wodurch gibt denn eigentlich dieses Gemeinschaftsleben gerade auf sozialem Gebiete mehr als das innere Leben des einzelnen Menschen? Nun, sehen Sie, da muß man sich schon recht klarmachen, worauf eigentlich so etwas, wie gerade die reinste Gestaltung des Denkens bei Fichte führt. Wer sich nicht philosophisch vorbereitet, sondern als gewöhnlicher Mensch, der gewohnt ist Zeitungen zu lesen, leichter faßliche Bücher zu lesen, vielleicht auch Universitätswissenschaft, wie sie heute besteht, zu verfolgen, wer sich als solcher gewöhnlicher Mensch an Fichtes Bücher heranmacht, der kann nicht mit, der findet das alles so, daß er sich an dem Gedanken wie aufgespießt fühlt — so energisch sind sie, aber so abstrakt entwickelt er sie. Es ist eben ein reines Gedankengespinst für die meisten Menschen, was Fichte da darbietet.


 

05012 - Woher kommt denn das? Es kommt gerade daher, daß dieses Denken ein reines Denken ist, ein Denken, das von aller Welterfahrung abgesehen nur herauswebt aus der Seele, was sich eben aus der Seele herausweben läßt. Wenn Sie Fichtes Wissenschaftslehre studieren, so schreiten Sie von Satz zu Satz in einer abstrakten Höhe vor, daß Sie oftmals gar nicht wissen, warum Sie denn eigentlich diese Gedanken hegen sollen, denn sie sagen Ihnen gar nichts. Sie können Fichtes Wissenschaftslehre durch viele Blätter lesen, und Sie erfahren: Das Ich setzt sich selbst. — Das ist zunächst auf vielen Blättern auseinandergesetzt. Das nächste: Das Ich setzt das Nichtich — wiederum auf vielen Blättern auseinandergesetzt. Das dritte: Das Ich setzt sich selbst begrenzt durch das Nichtich und das Nichtich als begrenzt durch das Ich. — Nun sind Sie schon fast durch die «Wissenschaftslehre» durch, in welcher diese Sätze nur in einer sehr stark in die Breite gehenden Deduktion auseinandergesetzt werden. Sie werden sagen: das interessiert mich gar nicht, denn schließlich sind das ja ganz ausgehöhlte Abstraktionen. Aber dennoch, wenn Sie wiederum das Fichtesche Leben und Streben so betrachten, wie ich es Ihnen einmal vor einiger Zeit hier dargestellt habe, dann bekommen Sie Respekt vor Fichte, dann bekommen Sie Respekt vor diesem Hinstreben zu dem reinen Denken.

 05013 - Woher rührt denn dieser merkwürdige Widerspruch? Sehen Sie, dieser merkwürdige Widerspruch rührt davon her, daß es einmal in der Menschheitsentwickelung notwendig geworden ist, zu diesem reinen, nur von Gedanken erfüllten Denken hinzukommen. Das menschliche Denken ist ja sonst, namentlich in älteren Zeiten immer nur — wie ich es Ihnen auch gestern wiederum ausgeführt habe — von Bildern erfüllt gewesen. Die Leute, wie Fichte, Schelling und Hegel, sie haben einmal das gedacht, was nur reine Gedanken, bildlose Gedanken sind. So hätte der Grieche nie denken können, so hätte der Römer nicht denken können, so hätte man im ganzen Mittelalter nicht denken können, denn die Scholastik ist etwas ganz anderes trotz all ihrer Abstraktheit.

050014 - Wozu ist denn in der neueren geschichtlichen Entwickelung solch ein abstraktes Denken aufgetreten? Nun, es ist deshalb aufgetreten, weil die Menschen sich einmal anstrengen mußten. Und es gehört eine starke innere Anstrengung dazu, um sich zum Beispiel im Fichteschen Sinne bis zu einer solchen Abstraktheit zu erheben, um solche Abstraktionen sich kraftvoll zu erringen, von denen der banausische, wirklichkeitssinnliche Mensch sagt, das tauge ja gar nichts, denn da sei alle Erfahrung ausgepreßt. Das ist auch durchaus der Fall. Aber zu solchen Abstraktionen mußte man eben einmal kommen. Der erste Schritt war zu solchen Abstraktionen. Sobald man aber die innere Stoßkraft des Seelenlebens noch ein Stück weiter entwickelt über diese Abstraktionen heraus, geht es in das spirituelle Leben hinein. Es gibt keinen gesunden Weg der neueren Mystik als durch das energische Denken durch. Daher mußte zunächst das energische Denken errungen werden. Der nächste Schritt ist, daß dann über dieses energische Denken hinaus zum wirklichen Erleben des Spirituellen gegangen wird. Natürlich geht das alles in der geschichtlichen Entwickelung langsam vor sich, aber der Weg der Menschheit geht doch darauf hin. Und diese Sehnsucht, die eigentlich heute alle Menschen beherrscht, aus der Abstraktion heraus zum spirituellen Leben zu kommen, diese Sehnsucht liegt geheimnisvoll auch der in der modernen proletarischen Bewegung verankerten Kraft zugrunde.

 05015 - Der Proletarier sagt, nichts wirke von geistigen Kräften in der Geschichte; in der Geschichte wirken nur die wirtschaftlichen Kräfte. Die nimmt er mit der gröbsten Wahrnehmung auf, die betrachtet er als das allein geschichtlich Werdende. Das geistige Leben ist ein bloßer Überbau, eine Ideologie, ein Spiegelbild der äußeren wirtschaftlichen Vorgänge. — Nun ja, das stellt er sich so vor, weil der moderne Mensch, wenn er in sich blickt, die alten atavistischen Schauungen verloren hat; er erblickt in sich bloße Abstraktionen, bloße abstrakte Gedanken, in denen er keine Wirklichkeit finden kann; denn da müßte er den nächsten Schritt machen, den ich eben charakterisiert habe. Daher sucht ein jeder die Wirklichkeit, nach der er sich eigentlich aus seinem Inneren heraus sehnt, in der äußeren Welt. Und weil der Proletarier seit dem Kapitalismus eingespannt ist in das bloße Wirtschaftsleben, sucht er diese Wirklichkeit im Wirtschaftsleben.

 

 

05016 - Was wird der nächste Schritt sein, der naturgemäße, selbstverständliche Schritt? Der wird sein, daß man durchschauen wird, daß innerhalb der wirtschaftlichen Ordnung letzten Endes nichts wirklich Treibendes liegt. Als das Treibende in der Geschichte wird gerade im Gegensatz zu diesem geschichtlichen Materialismus die Kraft aus dem Inneren erwachsen, zum Spirituellen vorzudringen. Es ist nur die Karikatur des in den Tiefen der menschlichen Seele liegenden Sehnens, was im historischen Materialismus zum Vorschein kommt.

05017 - Und ebenso ist im Klassenbewußtsein die Kraft der einzelnen menschlichen Individualität da, die in sich selber einen Inhalt sucht, die sich darin äußert — weil sie sich selbst noch leer vorkommt, den Inhalt noch nicht gefunden hat —, daß sie sich an die ganze Klasse anlehnt, sich stark fühlt, wenn sie als Menschheit im Zusammenhang da ist.

 

05018 - Und so sind alle die Impulse, die heute an der Oberfläche der sozialen Bewegung walten, im Geheimen hervorgehend aus der Quelle, die ich Ihnen eben bezeichnet habe. Und daher konnte in der Zeit, in der Fichte wirkte, die noch nicht reif war für geisteswissenschaftliches Streben, nichts anderes zum Vorschein kommen, als ein Denken, das eigentlich wartet auf das Entgegenkommen der spirituellen Welt und das für die äußere Wirklichkeit nichts taugt. Und das Denken, das eigentlich angewendet werden sollte auf die geistige Welt, das bewirkt — radikal, konsequent, gewalttätig angewendet auf die äußere sinnliche Wirklichkeit — nicht Aufbau dieser sinnlichen Wirklichkeit, sondern Zerstörung. Ich habe Ihnen öfter über die Funktionen des Bösen gesprochen. Ich habe Ihnen gesagt, welche Kräfte eigentlich in dem wirken, was wir hier das Böse im Menschen nennen. Ich sagte Ihnen: gehen wir nur einen Plan höher, von unserem Sinnesplan in den nächsten geistigen Plan hinein, dann bemerken wir durch die Anschauung dieses geistigen Planes, was eigentlich im Bösen wirkt. Denn würden die Kräfte, die in Dieben, Räubern, Mördern leben, nicht hier in der Sinneswelt ausgelebt, sondern würde der Mensch dasjenige, was er in der Sinneswelt unrechtmäßigerweise auslebt, metamorphosiert, umgewandelt auf dem höheren Plane ausleben, so wäre es da vollberechtigt. Dahin gehört es. Das Böse ist ein versetztes Gutes. Nur dadurch, daß die ahrimanischen Kräfte das, was in eine ganz andere Welt gehört, in unsere Welt hereindrücken, entsteht die Artung des Bösen. Und so entsteht ein zerstörerisches Denken — nicht ein Denken, das warten kann auf die Erfüllung von der spirituellen Welt —, wenn das soziale Ideal heraus gesponnen wird aus dem eigenen menschlichen Inneren.

 

 05019 - Sehen Sie, das gibt einem einen Einblick in den Unterschied zwischen all den zahlreichen Abstraktionen, die heute herrschen, und dem, was hier angestrebt wird in einer wirklichen praktischen Erfassung des sozialen Organismus. Denn in dem, was angeregt wird im menschlichen Zusammenleben, in dem, was die Menschen ausbilden im Zusammenleben, wenn nur das richtige Zusammenleben auf die Beine gebracht wird, in dem leben sich dann nicht abstrakte Gedanken aus. Abstrakte Gedanken leben sich aus, wenn der Mensch wirklich ehrlich einsam ist. Abstrakte Gedanken leben sich nicht aus, wenn die Menschen zusammen sind. Da leben sich verborgene, geheimnisvolle Imaginationen aus. Und diese geheimnisvollen Imaginationen geben erst dem sozialen Organismus eine entsprechende Struktur, wenn sie verwirklicht werden. Daher hängen im wesentlichen die Fortschritte, die in der neueren Geisteswissenschaft gemacht werden, zusammen mit den einzig heilsamen Impulsen für eine sozialistische Weltordnung. Und die Mängel und Schäden, das Ungesunde des gegenwärtigen sozialen Organismus besteht darin, daß er gerade in Fichtescher Weise dasjenige, was nur in der Erfahrung erfaßt werden kann, aus den bloßen inneren Forderungen herausweben will.

 05020 - Wenn man betrachtet, wie in der neueren Zeit danach gestrebt worden ist, den Staat immer mehr und mehr zu einem Einheitsstaat zu machen, bloß in sich zu zentralisieren, dann wird man sich klar darüber, daß das zu nichts anderem hat führen können als zu Erschütterungen und Störungen des sozialen Organismus. Und die Gründe für diese Erschütterungen und Störungen liegen eben durchaus tiefer, als derjenige meint, der diese moderne proletarische Bewegung nur als eine Lohn- oder Brotbewegung betrachtet. Denn nicht darauf kommt es an, selbst wenn eine Lohn- oder Brotbewegung heute notwendig sein sollte oder vorliegen würde, daß nach einer Änderung der Brotverhältnisse, der Brotversorgungsverhältnisse gestrebt wird, sondern darauf kommt es gerade heute in der sozialen Bewegung an, wie danach gestrebt wird. Und auf das Wie kommen Sie durch solche Betrachtungen, wie ich sie wiederum heute mit Ihnen anstelle.

 05021 - Betrachten Sie weiter dasjenige, worauf wir gestern am Schluß gekommen sind, die Frage des Mehrwerts. Wer die proletarische Bewegung miterlebt hat, weiß, wie tief es eingeschlagen hat, als sie von gewissen Führern in die proletarischen Seelen verpflanzt worden ist. Worauf beruht denn die sogenannte Mehrwertstheorie? Sie beruht wirklich auf dem, was ich auch vorgestern im öffentlichen Vortrage in Basel ausgesprochen habe: daß eigentlich eine reale Unwahrheit in dem Verhältnis des Arbeitgebers zu dem Arbeitnehmer heute herrscht, und weder der Arbeitgeber noch der Arbeitnehmer in der Oberfläche ihres Seelenlebens wissen, daß da eine Unwahrheit herrscht. Der Tatbestand wird maskiert. Aber wenn es auch nicht gewußt wird, es wirkt dennoch in der Seele als Tatsache, es wirkt als Empfindung, es wirkt aus unterbewußten Tiefen herauf.

 05022 - Halten wir uns noch einmal die Hauptsache vor Augen. Der Arbeitnehmer ist heute zu dem Arbeitgeber in einem ganz bestimmten Verhältnisse, das der Arbeitnehmer als menschenunwürdig empfindet, wenn er auch manchmal in seiner bewußten Beschreibung ganz anderes vorbringt. Er empfindet es als menschenunwürdig in seiner Seele, weil es dazu führt, daß er seine Arbeitskraft wie eine andere Ware dem Unternehmer zu verkaufen hat. Und er empfindet in den geheimen Untergründen seiner Seele, daß eigentlich nichts vom Menschen verkauft werden darf. Und verkauft der Mensch seine Arbeitskraft, so geht der ganze Mensch eigentlich mit. Nun, darüber haben wir ja schon Betrachtungen angestellt.

05023- Nun könnte eigentlich die Frage so gestellt werden, und sie wird gewöhnlich gerade vom sozialistischen Denken so gewendet: Wie kommt man dazu, in der richtigen Weise die Arbeitskraft zu vergüten? Die sozialen Ideale, die laufen zumeist darauf hinaus, der menschlichen Arbeitskraft, der handwerklichen Arbeitskraft ihre volle Vergütung zuzuwenden. Nun liegt aber ein ganz anderer Tatbestand vor. Für den, der die Volkswirtschaft durchschaut, ist nämlich klar, daß die menschliche Arbeitskraft überhaupt nicht gegen etwas anderes ausgetauscht werden kann, denn menschliche Arbeitskraft ist nicht mit irgendeiner Ware oder einem Warenrepräsentanten wie dem Gelde irgendwie zu vertauschen. Das ist kein realer Vorgang, sondern nur ein, wenn auch verwirklichter, phantastischer Vorgang. Daß der Handwerker arbeitet und dann Geld für die Aufwendung seiner Arbeitskraft bekommt, ist kein wirklicher Vorgang, sondern die Sache ist maskiert, die Sache ist eine reale Unwahrheit. Was da vorgeht, ist etwas ganz anderes. Man stellte die Sache so in den sozialen Organismus hinein, als wenn der Arbeiter seine Arbeitskraft zu Markte brächte und der Unternehmer ihm diese Arbeitskraft abkaufte mit dem Lohn. So ist es aber gar nicht. Auf dem Wirtschaftsgebiete kann man überhaupt nichts anderes tun, als Ware gegen Ware austauschen — allerdings Ware dann im allerweitesten Sinne genommen. Alles Wirtschaftsleben besteht in Wirklichkeit nur im Austausch von Waren. Was ist nun eine Ware vor der Wirklichkeit gedacht? — Ein Grundstück ist als solches noch keine Ware. Die Kohle, die unter der Erde sich befindet, ist als solche noch keine Ware. Eine Ware ist nur das, was in Zusammenhang gekommen ist mit menschlicher Tätigkeit, entweder seinem inneren Wesen nach durch menschliche Tätigkeit verändert oder durch menschliche Tätigkeit von einem Orte zum andern gebracht worden ist. Wenn Sie diese zwei Eigenschaften nehmen, so finden Sie alles, was sich irgendwie unter den Begriff der Ware unterbringen läßt. Man hat viel gestritten über die Natur der Ware. Aber wer Einsicht hat in den volkswirtschaftlichen Zusammenhang, der weiß, daß vor der Wirklichkeit nur diese Definition der Ware einen Wert hat.

 

 

 

05024 - Nun haben sich im modernen sozialen Organismus zahlreiche Verquickungen, Zusammenschmelzungen der Warenzirkulation mit anderem herausgestellt, und das hat diesen modernen sozialen Organismus zu seinen revolutionären Konvulsionen getrieben. Man glaubt heute — und das ist auch eine realisierte Phantastik — nicht nur Ware gegen Ware zu tauschen, sondern man glaubt auch Ware gegen menschliche Arbeitskraft wie im Lohnverhältnisse zu tauschen; und fernerhin glaubt man Ware oder deren Repräsentanten, das Geld, zu tauschen gegen dasjenige, was, solange es vom Menschen nicht verändert ist, nicht Ware sein kann, Grund und Boden zum Beispiel. Denn der Grund und Boden ist als solcher kein Objekt des Wirtschaftsprozesses. Auf dem Grund und Boden werden Objekte des Wirtschaftsprozesses gewonnen durch menschliche Tätigkeit, aber der Grund und Boden ist als solcher kein Objekt des Wirtschaftsprozesses. Was im Wirtschaftsprozeß, im sozialen Organismus überhaupt für den Boden in Betracht kommt, das ist, daß der eine oder andere ein Recht hat, ausschließlich diesen Boden zu benützen und zu bearbeiten. Dieses Recht auf den Boden ist es, was wirklich eine reale Bedeutung für den sozialen Organismus hat. Der Boden selber ist nicht Ware, sondern Waren entstehen auf ihm. Und was da eingreift, ist das Recht, das der Besitzer hat auf den Grund und Boden. Wenn Sie also käuflich, das heißt durch Tausch, ein Grundstück erwerben, so erwerben Sie in Wirklichkeit ein Recht, das heißt, Sie tauschen eine Sache gegen ein Recht, wie es ja schließlich auch beim Kaufe von Patenten der Fall ist.

 05025 - Da greift man tief hinein in jene Verquickung, die so Unseliges bewirkt hat, in jene Verquickung des reinen politischen Rechtsstaates mit dem Wirtschaftsleben, wofür es keine andere Heilung gibt, als die Auseinandertrennung. Das Wirtschaftsleben muß man für sich walten lassen in der reinen Warenproduktion, Warenzirkulation, Warenkonsumtion, in einem assoziativen Leben, in dem sich Produktion, Konsumtion, die einzelnen Berufsinteressen, die die Menschen zusammenschließen, in ein entsprechendes Verhältnis stellen. Aber innerhalb dieser Assoziationen und assoziativen Gruppen wird nur gewirtschaftet, so wie im menschlichen Verdauungssystem eben nur die Verdauung vor sich geht; und dann wird diese Verdauung auf der anderen Seite ergriffen von dem selbständigen Lungen-Herzsystem, das für sich mit der Außenwelt in Beziehung steht; was im Verdauungsprozeß lebt, wird weiter in Empfang genommen von dem, was selbständiger Atmungs-Herzprozeß ist. So muß als selbständig, aus einer besonderen Quelle her das, was im Wirtschaftsleben als Recht verankert ist, festgestellt werden. Das heißt, es muß alles das, was sich auf politische Verhältnisse bezieht, die sich im Rechtsleben und anderem ausdrücken, neben dem Wirtschaftsleben eine relative Selbständigkeit haben.

 05026- Sehen Sie, wenn man das durchschaut, merkt man auch die Unwahrheit, die in dem Verhältnisse zwischen Arbeitgeber und Arbeitnehmer liegt und die sich so darstellt, als wenn die Arbeitskraft wirklich vergütet würde. Sie wird nämlich zunächst gar nicht unmittelbar vergütet, sondern nur mittelbar. Was vorliegt, ist ein gewisses scheinbares, aber zur Gewalt, zur wirtschaftlichen Gewalt gewordenes Recht, durch das der Arbeitgeber den Arbeiter an die Maschine oder in die Fabrik hineinzwingt — nicht ganz offenbar, aber eigentlich im geheimen hineinzwingt. Was nun getauscht wird, ist in Wirklichkeit nicht Arbeitskraft und Ware oder Warenrepräsentant, das heißt Geld, sondern was getauscht wird, sind die Leistungen: die hervorgebrachte Ware des Arbeiters, das, was er hervorbringt. So daß da gegen einen kleinen Teil dieser Waren, die der Unternehmer ihm gibt, wirklich getauscht wird Ware gegen Ware. Und da stellt sich erst die Unwahrheit dar, als ob Ware gegen Arbeitskraft getauscht würde. Und das Geheimnis davon empfindet der moderne Proletarier als menschenunwürdig, indem er sich sagt: Du produzierst so und so viel an Ware, und davon gibt dir der Unternehmer nur so und so viel ab.

 

05027 - Das rechtmäßige Verhältnis zwischen dem Arbeitnehmer und dem Unternehmer kann nämlich gar nicht in der Sphäre des Wirtschaftsprozesses hergestellt werden, sondern nur in der Sphäre des politischen Staates als ein Rechtsverhältnis. Darauf kommt es an. Steht der Mensch auf der einen Seite auf dem Boden des Wirtschaftslebens und auf der anderen Seite auf dem Boden des selbständigen Rechtslebens, dann wird dieses Wirtschaftsleben von zwei Seiten her bestimmt. Auf der einen Seite ist das Wirtschaftsleben abhängig von den von der Menschentätigkeit unabhängigen Naturfaktoren. Ich habe Ihnen angeführt in den öffentlichen Basler Vorträgen, wie zum Beispiel je nach dem Erträgnis, das eine bestimmte Bodengegend in bezug auf Weizen, hat, andere menschliche Arbeitskraft angewendet werden muß, als wo ein anderes Erträgnis, eine andere Ertragsfähigkeit vorliegt. Das sind die Naturgrundlagen. Die grenzen auf der einen Seite an das Wirtschaftsleben an. Auf der anderen Seite muß zum Beispiel mit Bezug auf die Arbeitskraft aus dem Rechtsleben fließen, was als ein Verhältnis zwischen Arbeitgeber und Arbeitnehmer sich herausstellen soll.

05028 - Nun werden Leute, die die Dinge bloß an der Oberfläche sehen, sagen: Ja, aber das ist ja heute schon der Fall, denn es wird der Arbeitsvertrag geschlossen. — Ja, meine lieben Freunde, was nützt das, wenn der Arbeitsvertrag geschlossen wird über etwas, was eigentlich ein kaschiertes Lügenverhältnis ist. Der Arbeitsvertrag wird nämlich gerade über das Verhältnis zwischen Arbeitgeber und Arbeitnehmer in bezug auf die Arbeitskraft und ihre Entlohnung geschlossen. Erst dann wird das richtige Verhältnis hergestellt werden, wenn der Vertrag nicht geschlossen wird über die Entlohnung, sondern wenn der Vertrag ganz sichtbar geschlossen wird über die Art und Weise, wie der Arbeitgeber und der Arbeitnehmer die Leistung, die geschieht, teilen. Dann wird der Arbeiter — und darauf kommt viel mehr an als auf alles, was die Leute heute glauben — einsehen, daß ohne Mehrwerterzeugung gar nicht auszukommen ist. Aber er muß darauf schauen können, wie der Mehrwert entsteht. Er darf nicht in ein Lügenverhältnis hineingebaut werden. Dann wird er einsehen, daß es ohne Mehrwerterzeugung überhaupt keine geistige Kultur, daß es auch keinen Rechtsstaat geben kann, denn das fließt alles aus dem Mehrwert. Aber wenn der soziale Organismus gesund ist, ergibt sich das alles aus dem dreigliedrigen sozialen Organismus.

05029 - Nun kann man natürlich über diese Anschauung nicht stundenlang, sondern wochenlang sprechen, und wir haben es ja fast schon getan; aber wir kommen natürlich immer wieder zu neuen Einzelheiten, die uns die Sache verständlicher machen sollen, denn jede einzelne konkrete Frage läßt sich ahnen, die entstehen wird und deren Beantwortung im praktischen Leben durch die Dreigliederung versucht werden wird.

 05030 - Sehen Sie, da muß vor allen Dingen so etwas bedacht werden, wie das Folgende: Im Wirtschaftsleben werden Waren ausgetauscht; an das Wirtschaftsleben ist angegliedert das Leben des politischen Staates im engeren Sinne. Der begrenzt die Arbeitszeit im menschlichen Zusammenleben, im Rechtsleben. So daß, während das Wirtschaftsleben auf der einen Seite von der Naturgrundlage abhängig ist, es auf der anderen Seite von dem abhängig ist, was durch das Rechtsleben festgestellt wird, also zum Beispiel Arbeitszeit, Verhältnis der Arbeit zum einzelnen Menschen, zu seiner Stärke, zu seiner Schwäche, seinem Lebensalter. Es kann nicht einen Maximal-Arbeitstag oder so etwas geben, sondern es kann in Wirklichkeit nur eine Begrenzung nach oben und nach unten geben. Das alles sind Bedingungen, die dem Wirtschaftsleben von seiner anderen Grenze aus ebenso zufließen, wie die Naturgrundlagen von der entgegengesetzten Seite herfließen.

 05031 - Wird einmal der soziale Organismus in dieser Weise gesunden, dann wird zum Beispiel das ganz Ungeheuerliche verschwinden, das heute vielfach da ist, daß sich die Entlohnung aus dem Wirtschaftsleben selbst heraus ergibt; so daß, wenn besonders gute Konjunktur da ist, der Lohn steigt, wenn schlechte da ist, er vermindert werden kann. Das wird sich verwandeln in das Entgegengesetzte. Die gute Konjunktur wird entstehen können unter dem Einfluß des Arbeitslohnes und umgekehrt.

 

 

05032 - Besonders ersichtlich kann das auch sein bei der Grundrente, die heute vielfach abhängig ist von dem Preise der Waren, die auf dem Grund und Boden erzeugt werden, von dem Marktpreis der Waren. Das gesunde Verhältnis ist nur das Umgekehrte: Wenn das Recht, das sich in der Grundrente zum Ausdruck bringt, wiederum den Marktpreis beeinflußt. Vielfach stellen sich unter dieser Dreigliederung gerade die umgekehrten Verhältnisse ein, die heute da sind und die unsere revolutionären Konvulsionen verursacht haben. Denn das ganze Leben wird in einer anderen Weise verlaufen.

 

05033 - Was ist vor allen Dingen zu beachten in dem Verhältnisse zwischen dem Wirtschaftsleben und dem politischen Staat im engen Sinne? Unter den Dingen, die da zu beachten sind, werden Sie ja selbst leicht darauf kommen, daß da etwas in Betracht kommt, was manchmal als etwas Unangenehmes empfunden wird, das Steuerzahlen. Bei diesem Steuerzahlen handelt es sich nur darum, daß man wirklich klar durchschauen kann, wie aus dem Mehrwert heraus die Steuer erfließen muß, indem man im demokratischen politischen Zusammenleben die Lebensbedingung des politischen Organismus immer ebenso vor Augen hat, wie man das Wirtschaftsleben vor Augen hat, indem man kauft und verkauft und so aus dem menschlichen Bedürfnisse heraus deutlich die Realität dieses Wirtschaftsverhältnisses wahrnimmt. Aber das wird wiederum etwas im Gefolge haben, was heute geradezu entgegengesetzt vorhanden ist zu der Art, wie es der gesunde soziale Organismus haben wird. Ich sage nicht, daß man es mit der Steuergesetzgebung anders machen soll; unter den heutigen Verhältnissen läßt sich vieles nicht anders machen oder nur, wenn die Fehler auf eine andere Seite gelegt werden. Aber unter dem Einfluß des dreigliedrigen gesunden Organismus wird vor allen Dingen über Einzelnes im sozialen Leben sich eine ganz andere Anschauung herausbilden. Man wird einsehen, daß es für das soziale Leben als solches, für das Leben des Menschen im sozialen Organismus bedeutungslos ist, wenn der Mensch Geld einnimmt. Denn indem der Mensch Geld einnimmt, sondert er sich aus dem sozialen Organismus heraus, und dem sozialen Organismus kann das höchst gleichgültig sein. Es hat nämlich gar keine Bedeutung für seine Funktionen, was der Mensch einnimmt, sondern der Mensch wird erst ein soziales Wesen, indem er ausgibt. Beim- Ausgeben erst fängt der Mensch an in sozialer Weise zu wirken. Und da handelt es sich darum, daß gerade beim Ausgeben — ich denke nicht an indirekte Steuern, sondern an Ausgabensteuern, was davon ganz verschieden ist —, daß gerade beim Ausgeben das Steuerzahlen einsetzen muß. Natürlich kann ich Ihnen das nicht in Einzelheiten auseinandersetzen, obwohl das in Einzelheiten ausgearbeitet werden kann, weil es viel zu weit gehende volkswirtschaftliche Kenntnisse voraussetzt, um es in einem Vortrag auseinanderzusetzen. Aber einiges davon kann doch, ich möchte sagen, mitteilend angedeutet werden.

 05034 - In dem gesunden, von den übrigen Gliedern des sozialen Organismus abgegliederten Wirtschaftsleben zeigt sich natürlich, daß zum Beispiel in einem Gebiete, das für den sozialen Organismus in Betracht kommt, geographisch, durch die Naturgrundlage der Weizen teurer erzeugt werden muß als in dem andern. Und da kann es sich herausstellen, daß durch das bloße Assoziationsleben der Ausgleich nicht geschaffen wird. Aber man kann dann durch das Rechtsleben die Sache völlig korrigieren, indem einfach in einem solchen Falle — das würde sich ja von selbst ergeben — diejenigen, die den Weizen billiger kaufen, das heißt, weniger ausgeben, eine höhere Besteuerung zu zahlen haben, als die, die den Weizen teuer kaufen, also mehr ausgeben müssen.

 

 

05035 - Sie können, wenn der Rechtsstaat eben das Recht im Wirtschaftsleben in der richtigen Weise reguliert, wenn nicht die Rechte nur verwirklichte Interessen des Wirtschaftslebens sind, wenn nicht in dem Reichstag der Bund der Landwirte sitzt, sondern bloß diejenigen, die von Mensch zu Mensch über das Recht zu befinden haben, dann können Sie eine vollständige Regulierung im Wirtschaftsleben herbeiführen. Ich deute das abstrakt im allgemeinen an; in allen Einzelheiten wäre das auszuführen. So ist es bei dem Steuerverhältnis zwischen dem Wirtschaftsleben und dem Rechtsleben.

 

 

05036 - Das Verhältnis aber zwischen dem Wirtschaftsleben, Rechtsleben auf der einen Seite und dem Geistesleben auf der anderen Seite, das ist ein solches, das sich überhaupt nur auf vertrauendes Verständnis begründen kann. Wie die Steuerabgabe allerdings eine zwangsmäßige sein muß, auch im gesunden sozialen Organismus, so kann auf der anderen Seite die Abgabe für das geistige Leben nur eine freiwillige sein, denn das geistige Leben muß völlig auf den Geist der Menschheit gestellt werden. Es muß völlig emanzipiert werden von allem anderen. Dann wirkt es wiederum gerade in der tiefsten, intensivsten Weise auf dieses andere zurück.

 

 

05037 - Das sind wiederum solche Skizzen, die ich Ihnen geben kann von der Art und Weise, wie der soziale Organismus, wenn er gesund ist, funktionieren muß. Diese Dreigliederung ist nichts Erfundenes, diese Dreigliederung ist einfach das, was man beobachten kann, wenn man die tieferen Kräfte in der Menschheitsentwickelung, die gerade heute in Wirksamkeit getreten sind und die sich in den nächsten zehn, zwanzig, dreißig Jahren verwirklichen werden, mag man auch dies oder jenes oder etwas anderes wollen. Es kann sich nur um das Wie handeln. Diese Kräfte sind beobachtet, und sie sind in die Form der Anschauung gebracht. So aber muß man überhaupt leben mit Bezug auf das geschichtliche Leben, daß man gewahr wird, was sich in der Geschichte verwirklichen will. Das stört nicht die Freiheit, denn die Freiheit bezieht sich auf etwas ganz anderes. Die Freiheit wird dadurch ebensowenig gestört, wie sie gestört wird dadurch, daß man nicht auf den Mond hinaufgreifen kann, trotzdem man es vielleicht wollte und dergleichen. Die Freiheit realisiert sich nach den Notwendigkeiten, die sowohl in dem natürlichen wie in dem geschichtlichen Werdeprozeß liegen.