Dans la conférence que Kurt Eisner a récemment donnée devant le corps
étudiant bâlois se trouve une phrase
très étrange. Elle part de la
question, vraiment curieuse pour le
monde extérieur d'aujourd'hui, de
savoir si ce que l'on peut vivre
maintenant en tant qu'état actuel de
l'humanité est une réalité, ou si ce
n'est pas peut-être un pur rêve, si
ce que l'humanité vit actuellement
ne serait pas en fait une sorte de
réalité rêvée. La phrase, comme il
l'a prononcée là, résonne donc :
« Que je n'entende pas, ou que je vois quand même clair, qu’au plus
profond de nos vies, cette nostalgie
vive et presse vers la vie, celle-là
reconnaît que notre vie, telle que
nous devons la vivre aujourd'hui,
est quand même seulement l'invention
claire d'un quelque esprit mauvais.
Représentez-vous, chers présents, un
grand penseur qui ne saurait rien de
notre temps et qui aurait vécu et
rêvé il y a 2000 ans à quoi
ressemblerait le monde dans 2000
ans, il n'aurait pu s’imaginer un
monde comme celui dans lequel nous
sommes condamnés à vivre. L'existant
est en vérité la seule utopie dans
le monde, et ce que nous voulons, ce
qui vit comme nostalgie dans notre
esprit, est la plus profonde et
dernière réalité, et tout le reste
fait frissonner. Nous confondons
seulement rêve et veille. Notre
tâche est de nous débarrasser de ce
vieux rêve de notre
existence/être-là social actuel. Un
coup d’œil sur la guerre : une
raison humaine se laisse-t-elle
penser qui pourrait concevoir une
telle chose ? Si cette guerre
n'avait pas été ce qu’on appelle
vraiment, ainsi nous avons peut-être
rêvé et nous veillons maintenant.
Nous sommes une société dans
laquelle, malgré le chemin de fer et
malgré la vapeur et les étincelles
électriques, les humains voient
quand même seulement une petite
partie de cette étoile sur laquelle
nous sommes nés. »
C'est le sentiment que Kurt Eisner a exprimé peu avant sa mort à
Bâle. La réalité d'aujourd'hui
oblige donc les gens à se demander :
sommes-nous en train de rêver ou
sommes-nous éveillés ? Cette réalité
est-elle absolument une vraie
réalité ? Et ce serait en fait très
bon si aujourd'hui les humains
pouvaient se poser cette question ou
une question similaire dans une plus
large mesure. Car avant toutes
choses il s'agit de voir à travers
la réalité, la vraie réalité, par
rapport à ce qui nous entoure dans
le monde extérieur. Nous avons donc
dû souligner à plusieurs reprises
qu'il importe aujourd'hui de ne plus
juger ce qui est nécessaire pour le
monde, avant toutes choses ce qui
est nécessaire pour notre vie
sociale, par les habitudes de pensée
dans lesquelles nous nous sommes
trouvés au cours des derniers
siècles et jusqu'à nos jours. Car
ces habitudes de pensée ont tout de
suite conduit - si l'on reconnaît
vraiment le pendant, on le voit - à
la catastrophe d'aujourd'hui. Dans
ces habitudes de pensée, on se
sentait souvent si correctement
comme un praticien, comme un
praticien de la vie. Et pourtant, on
est sorti des abstractions les plus
cruelles et on a essayé de convertir
ces abstractions en réalité. Mais
c'est précisément parce que les
conditions sociales, la vie en
commun des humains, ont maintenant
amenées à l’expression ce que les
gens ont laissé s’écouler de leurs
habitudes de pensée dans cette
réalité, que cette réalité est
progressivement devenue une
formation irréelle, incapable de
vivre, dans laquelle l'humain se
trouve certes aujourd'hui, et qu’il
tient pour sa réalité, mais qui n’a
aucune force réelle pour être
possible à la vie.
Ce sont des choses que l'on ne peut trop accentuer aujourd'hui, que
quiconque qui en fait regarde les
faits avec un coup d’œil impartial
devrait dire clairement et sans
ambiguïté. Ces faits, même s'ils se
produisent d'abord dans le monde
extérieur, quotidien, ont un langage
qui indique clairement que la
guérison des conditions ne peut
venir que des impulsions du monde
spirituel. Car ce qui s'est rendu
étranger au monde spirituel au cours
des derniers siècles, qui, pour
ainsi dire, a réussi à géré sans
considération pour ce monde
spirituel, est aujourd'hui arrivé
dans une impasse dont cela ne
sortira plus. Et c'est seulement une
absence de pensées quand aujourd'hui
on croit toujours encore que l'on
pourrait continuer à gérer avec les
mêmes moyens que ceux avec lesquels
cette catastrophe a été provoquée.
Qu'avons-nous en fait vécu ? Nous
avons fait l'expérience que
l'humanité croyait qu'elle avait
créé un état/contexte qui pouvait
être décrit comme l'état de la plus
haute civilisation matérielle. -
Pensons au confort que nous avions
avant août 1914. Pensons à la façon
dont nous pouvions passer de pays en
pays le plus facilement possible, si
nous étions tout de suite dans ce
courant de l'humanité qui pouvait en
quelque sorte s’obtenir les moyens
extérieurs pour le faire. Pensons à
la facilité avec laquelle il était
possible de communiquer par
télégraphe, même par téléphone, avec
les endroits les plus éloignés du
monde, au-delà des frontières
nationales. Pensons à tout ce que
l'humanité a justement appelé la
civilisation moderne. Et pensons à
ce qu'est devenue cette civilisation
moderne pour l'Europe depuis août
1914. Examinons les conditions dans
lesquelles nous vivons aujourd'hui.
Oui, mes chers amis, il ne faut pas
grand-chose pour voir que l'un n'est
pas sans l'autre, que dans notre
façon de vivre - si «
confortable », si « civilisée »
qu’elle était jusqu'en août 1914 -
les conditions actuelles étaient
fichées à l'intérieur, si fichées à
l'intérieur que dans la conférence
de Vienne tenue avant la guerre je
l’avais décrit comme l’œuvre d’un
cancer social, un carcinome à
l’intérieur de la société humaine.
On doit attacher une certaine valeur
au fait que la science de l'esprit
nous obligeait - à l'époque, où
c’était encore si « confortable »,
où le monde était encore si «
civilisé », où tout allait selon les
souhaits des humains qui pouvaient
développer un tel souhait
conformément à leur situation
sociale -, quand on regardait les
faits, à pouvoir seulement dire rien
d’autre que : mais nous ne vivons
dans une certaine mesure quand même
pas dans une société saine, mais une
société malade. Pour la guérison, à
cette société malade, a été offert
depuis longtemps ce qui est la façon
anthroposophique de penser. Et il
n'y aura rien d'autre pour parvenir
à la guérison que d’envisager
justement que tout le reste est plus
ou moins du charlatanisme, qui ne
veut pas saisir cette manière de
penser tournée vers le spirituel
réel.
Nous devons à nouveau déverser de la
réalité dans ce que rêve l'humanité
d'aujourd'hui. D'où devrait-elle
venir ? Elle n'existe pas là où les
praticiens de la vie tirent leurs
pensées. La réalité est seulement
disponible là où l'esprit sera
vu/contemplé. Les principes, les
impulsions qui peuvent circuler dans
la société doivent aussi en
provenir. C'est pourquoi devra
toujours être indiqué sur le pendant
des choses.
Je vous ai souvent mentionné le nom de Fritz Mauthner dans le cadre
de ces conférences. En divisant la
pensée du présent en une série de
mots à la mode/de slogans, qu'il a
classés par ordre alphabétique, il a
réuni deux volumes qu'il appelle un
« dictionnaire philosophique », dans
lequel, cependant, la pensée du
présent est effectivement
enregistrée à sa manière et avec sa
critique, parfois caustique et
tiède. Il parle aussi de l'État, de
la res publica. Fritz Mauthner est
également passé de son point de vue
à une sorte de réponse à la question
: qu'est-ce que l'État en fait ? -
Et il n'arrive à aucune autre
définition que celle-là : L'État est
un mal nécessaire. - N'est-ce pas,
on ne peut pas nier sa nécessité.
Mais il est quand même apparu à
certains humains que cette structure
sociale que nous appelons
aujourd'hui l'État, a finalement
conduit à celle dans laquelle nous
vivons donc. Appelons là donc un mal
nécessaire, parce que son caractère
maléfique, dans sa forme actuelle,
est sous les yeux des gens. Mais la
seule question est de savoir comment
se faire une représentation positive
vis-à-vis de cette négative.
N'est-ce pas, quand l'un nie quelque chose, ainsi il doit en fait,
être indiqué sur l'affirmatif. Eh
bien, si quelqu'un dit : l'État est
un mal nécessaire, ainsi il s'agit
en fait d’indiquer sur le positif.
L'État sera décrit tout de suite là
comme le contraire de quelque chose.
Qu'est-ce que c'est donc ce quelque
chose dont ce devrait être le
contraire ? Il en résulte quelque
chose de très étrange pour le
contexte/le pendant
spirituel-scientifique. N'est-ce
pas, on comprend donc l'État
seulement quand on voit clair sur la
structure de droit qui se répand
dans l'État et les rapports de
possession, les rapports de travail
et ainsi de suite qui seront réglés,
et se demande : avec quoi cette
structure de droit se laisse-t-elle
alors comparer en fait ?
Eh bien, mes chers amis, vous avez
appris à connaître du monde
spirituel de maints exposés dans mes
livres et mes conférences, vous avez
appris à connaître les relations qui
ont lieu dans le monde spirituel,
donc dans les temps que l'humain vit
entre la mort et une nouvelle
naissance. Et la question est :
comment se comportent ces relations,
dans lesquelles l'humain est à
l'humain entre la mort et une
nouvelle naissance, aux relations de
droit qui seront établies à
l’intérieur de la communauté
étatique sur le plan physique ? -
Dès que l'on lance raisonnablement
cette question, on obtient la
réponse : la structure étatique est
l’exact contraire; la structure
étatique en rapport aux relations
humaines qui seront établies par
l'État, est l’exact contraire de ce
que sont les relations humaines dans
le monde spirituel. - Cela, mes
chers amis, vous donne donc une
représentation réelle de l'État. Les
humains qui ne connaissent rien du
monde spirituel, ils ne peuvent
gagner aucune représentation de
l'état parce qu'ils n'ont que des
destinées/des
dispositions/déterminations
négatives entre humain et humain.
Les
destinées/dispositions/déterminations
positives sont celles qui se donnent
lorsque l'âme se place en relation
avec l'âme dans le monde spirituel.
Lisez dans ce but qui est évoqué
ici, le chapitre sur le monde d’âme
dans ma « Théosophie » ; vous y
trouverez qu’a lieu une certaine
régulation des relations d'âme à
âme, qui se poursuit alors aussi
dans ce que l'on peut appeler le
pays des esprits, et vous verrez que
ces relations sont régulées par
certaines forces, qui vont d'âme en
âme, et que l'on peut exprimer dans
l'interaction de sympathie et
d'antipathie. Lisez dans ce chapitre
de ma "Théosophie" comment la
sympathie et l'antipathie amènent en
état un certain rapport entre âme et
âme dans le monde spirituel, là vous
verrez que dans le monde spirituel
tout est basé sur de l'intériorité,
notamment sur ce qui œuvre d'âme à
âme par les forces de sympathie et
d’antipathie. Ce qui œuvre là d'âme
à âme par les forces de
l'antipathie, ce sera recouvert par
la corporéité chez l'humain sur le
plan physique ; et parce que cela
sera recouvert, parce que le rapport
essentiel et réel d'âme à âme est
recouvert ici sur le plan physique,
le plus externe doit avoir lieu
précisément sur le domaine de l'état
ici sur le plan physique : le
rapport de droit. Pendant que ce qui
devra être décrit du monde réel de
l’esprit, est le déploiement des
forces les plus intimes de l'âme, ce
qui peut vivre dans l’État est le
plus externe dans la relation
d'humain à humain. Et l'État n'est
pas sain quand il veut fonder un
autre rapport que le rapport le plus
extérieur de droit. C'est pourquoi
devra être déconnecté de l'État tout
ce qui ne repose pas sur le rapport
le plus extérieur de droit entre
l'humain et l'humain. Et il doit
faire face au domaine réel de
l'État, le domaine spirituel,
l'administration des affaires
spirituelles de culture, et de
l'autre côté, il doit lui faire face
à la pure activité
économique/gestion, la troisième
partie de l'organisme social.
Pendant que l'état représente en
fait le contraire complet du monde
spirituel, ainsi, comme je vous l'ai
déjà indiqué ici une fois d'un autre
point de vue, le monde spirituel est
une sorte de continuation de ce que
nous avons vécu dans le monde
spirituel réel/véritable avant de
descendre dans l'existence terrestre
par notre naissance.
Ce à travers quoi nous vivons ici,
dans la religion, à l'école, dans
l'éducation, dans l'art, dans la
science, et ainsi de suite, à côté
d’autres choses, à côté d’autres, ce
que nous développons dans cette
relation d'humain à humain, c'est la
continuation terrestre, mais
seulement comme un pur reflet de ce
qui est la vie spirituelle réelle
avant la naissance. Et ce que nous
avons dans la vie de l’économie, ce
que nous avons dans cette vie qu'on
appelle habituellement matérielle,
c'est la cause de maintes choses que
nous avons à nouveau à vivre quand
nous avons franchi la porte de la
mort, donc dans la vie après la
mort. Mais l'État n'a aucune
relation à la vie spirituelle. Il
est tout le contraire de la vie
spirituelle. L’humain qui veut
comprendre le présent avec ses
horribles faits doit apprendre à
voir au travers. L'homme actuel doit
apprendre à comprendre combien c’est
nécessaire de saisir à nouveau de
l’œil la réalité spirituelle afin
d'arriver à une vision de la réalité
extérieure. L'antipathie et la
sympathie œuvrent ensemble dans le
monde spirituel. Ce qui nous reste
d’antipathies dans le monde
spirituel quand nous descendons dans
l'existence terrestre par la
naissance, ce qui peut encore être
vécu plus loin à cause des
antipathies que nous nous sommes
obtenues dans le monde spirituel,
cela se manifeste ici comme culture
spirituelle. En tant qu'êtres
humains, nous apprenons à nous
comprendre à travers le langage et,
dans une certaine mesure, à établir
un lien spirituel d'humain à humain,
parce qu’à travers cette
compréhension de la langue, nous
devons surmonter certaines
antipathies qui nous sont restées du
monde spirituel. Nous apprenons à
parler les uns avec les autres dans
certaines représentations, à avoir
des pensées communes dans un art
commun, dans une confession
religieuse commune, parce que nous
surmontons ainsi certaines
antipathies que nous avons eues les
uns contre les autres dans le monde
spirituel.
Et nous apprenons ici, dans la vie de l’économie, à être dépendants
les uns des autres, à travailler les
uns pour les autres, à échanger des
avantages contre des avantages dans
la vie économique, parce que ce
faisant, nous jetons les bases de
certaines sympathies, qui devraient
se dévider entre les âmes dans la
vie après la mort, entre lesquelles
il n'y a déjà pas ici un lien
d'attraction par le karma ordinaire.
Ainsi nous devons comprendre à relier le monde terrestre d’ici avec
le monde spirituel. Et finalement,
la cause œuvrant le plus intensément
de notre époque catastrophique
actuelle est déjà le fait que
l'humain est entièrement arriver
hors pendant avec le monde vraiment
spirituel, et que, à un haut degré,
le monde spirituel lui est en fait
devenu à un degré élevé une sorte de
phrase.
Toujours de plus en plus, ce monde
spirituel est devenu une sorte de
phrase au cours des quatre derniers
siècles à l’intérieur des classes
dirigeantes humaines. Et toujours de
plus en plus, se développaient en
instincts marécageux dans les larges
masses du prolétariat les nostalgies
subconscientes, inconscientes vers
quelque chose d’autre, que ce que
les ainsi nommées formation,
science, art, religion et ainsi de
suite que les cercles dirigeants
peuvent lui offrir.
A cela les humains veulent si
difficilement s’habituer qu'il nous
est nécessaire de comprendre de
proche en proche un tout nouveau
langage en rapport à la vie de
l’esprit. Les humains veulent, pris
au fond, que les anciennes langues
continuent d'être parlées. Car ils
pensent que cela ira si l'on
continue à parler dans l'ancienne
langue. Là, on entend les prophètes
plein d’onctions développer leurs
façons de voir dans le présent. Je
vous ai déjà mentionné une telle
façon de voir une fois ici. Il sera
dit par exemple par quelqu'un à qui
sera beaucoup donné dans le présent
: cette guerre mondiale aurait
montré que les humains vivaient
volontiers dans une sorte
d'organisation extérieure, mais
qu'ils ne se seraient pas rapprochés
les uns des autres intérieurement.
C'est ainsi qu'au cours de cette
guerre mondiale, il y aurait eu une
rechute dans la vieille barbarie. Et
alors, pour le salut hors de cette
barbarie, on développe en fait
seulement certaines, on pourrait
dire, phrases-sensation qui
renvoient les humains à se tourner à
nouveau à une sorte de vie
spirituelle intérieure. Seulement,
mes chers amis, il ne s’agit pas
aujourd'hui qu’on exhorte les
humains à ce qu’ils redeviennent de
nouveau bon chrétiens, qu’ils
devraient de nouveau apprendre à
aimer leurs semblables, qu’ils
devraient trouver un lien intérieur
d’humain à humain. Aujourd'hui, il
s’agit beaucoup plus qu’une force de
l'esprit puisse être développée,
laquelle est en état de
contrôler/dominer réellement les
conditions/rapports extérieurs, de
donner réellement une structure aux
rapports extérieurs de sorte que
l'organisme social devienne
viable/capable de vie. Si l'on est
tout à fait honnête, on ne peut en
fait pas dire que les humains du
présent sont principalement et en
première ligne malades de ce qu'ils
ne croient pas en l'esprit. Il y a
encore assez d’humains dans le
présent qui croient à l’esprit, et
finalement chaque petit village a
donc encore son église, où, je
pense, sera beaucoup parlé d’esprit.
Et même ceux qui luttent contre
l'esprit ont un certain respect pour
l'esprit. Un certain discours sur
l'esprit repose encore dans les
habitudes de pensée des humains.
L'humain d'Anzengruber qui dit là :
« Aussi vrai qu'est un Dieu dans le
ciel, je suis un athée » n'est pas
une si rareté, même s'il ne le dit
pas toujours avec ces mots. Il ne
s’agit pas que soit parlé de
l'esprit, ni même une fois que les
humains croient en l'esprit, mais il
s’agit aujourd'hui que l'esprit
devienne efficace dans toute vie
matérielle, qu'il soit envisagé que
la matière ne peut être nulle part
sans l'esprit.
Mais aujourd'hui, on est le plus éloigné de cette façon d’envisager
les choses qu'on ne l'a jamais été.
L'un se donne des grands airs,
méprise la vie matérielle
extérieure, la considère comme un
mal nécessaire et se tourne vers la
vie intérieure, peut-être même
devient Théosophe, afin qu'il puisse
développer sa vie intérieure à côté
de la vie extérieure, parce que la
vie extérieure est sans esprit, et
il on doit s’adonner à la vie
intérieure et contemplative. Un
autre ne va pas tout de suite à
cette façon - dirait la pensée
socialiste – manière de se
représenter la plus décadente
bourgeoise, car c'est la dernière
progéniture de la manière bourgeoise
de représention, que j’ai justement
caractérisée, mais il a quand même
la croyance : d'un côté, il y a la
réalité matérielle dans laquelle
vivent le capital, la force humaine
de travail, le crédit, les
obligations hypothécaires, les
obligations, l'argent absolument.
C'est cela, la réalité dépourvue
d’esprit. De l'autre coté est ce que
l'on doit s'efforcer d'atteindre du
plus profond du cœur, c'est la
réalité spirituelle en fait.
Eh bien, on pourrait encore
mentionner de nombreuses variantes
de cette conception particulière du
rapport de la vie matérielle à la
vie spirituelle telle qu'elle
prévaut/règne dans le présent, parce
que les humains ont déjà
généralement le sentiment que
lorsqu'on va à l'esprit, on doit en
fait se détourner de la réalité
matérielle extérieure. Finalement,
cela est donc aussi pendant avec ce
que nous avons dans le présent tant
d'existences brisées, tant d’humains
qui sont insatisfaits de la vie
extérieure. Mes chers amis, je ne
parle vraiment pas pro domo, car
j’ai en fait seulement par mon
karma, tout de suite, été fait tel
que j’œuvre. Et aurais-je été fait
autre chose par mon karma, je
saurais aussi le comprendre. Je ne
parle pas de pro domo. Mais j’ai
malgré tout la permission de dire :
il n'y a rien d'inintéressant dans
la vie quand seulement il y a un
organisme social sain dans lequel
l'être humain est placé de la bonne
manière tout de suite selon son
karma. Fondamentalement, aucun être
humain dans le monde n'a de raison
de considérer un quelque courant
dans le monde comme inférieur à un
autre. Mais le rétablissement de
l'organisme social doit être
réalisé, afin que le dernier
travailleur soit tout aussi lié à
une vie spirituelle que celui qui
peut maintenant s'occuper
fortuitement dans la vie
spirituelle. Car c'est là le plus
grand dommage dans la vie sociale du
présent, qu'il y ait des cercles
fermés au sein desquels se
développent des intérêts
particuliers qui ne sont pas
réellement accessibles aux autres.
Sentez, quand même seulement
comment, ces derniers temps,
l'isolement dans la religion, dans
l'art et dans tout le reste s'est de
plus en plus développé dans les
milieux bourgeois, et comment, en
dehors de cet isolement, se tiennent
les cercles prolétariens, auxquels
on fait donc des «
manifestations populaires/du
peuple », fonde des « maisons
populaires/du peuple », donne de «
l'art populaire » et ainsi de suite.
Mais ce que l'on donne avec cela est
donc apparu à partir des sentiments
de la classe bourgeoise. Si le
prolétaire doit le recevoir, il le
reçoit à travers un mensonge de vie
; car seul ce qui a émergé de
l'expérience commune peut être une
vie spirituelle commune. Ce n'est
pas une expérience partagée si une
personne se tient debout à la
machine pendant huit heures par jour
- vous voyez, je suppose même que la
journée de huit heures a déjà été
réalisée -, huit heures par jour, et
l'autre personne a la possibilité de
développer une vie sociale dans une
certaine classe, et puis après les
huit heures, la jette à celui qui se
tient debout à la machine comme des
morceaux, qui, cependant, selon leur
structure la plus intime, leur
structure la plus profonde, ne
peuvent être compris en réalité que
par celui qui appartient aux classes
qui ont été dirigeantes jusqu'ici.
Aujourd'hui, à l’intérieur des cercles dirigeants, on a la
possibilité de parler de la Vierge
Sixtine à l'humain - disons, pour
donner un exemple concret - sur la
base de certaines fondations de
formation, fondations d’éducation.
Oui, mes chers amis, j'ai guidé des
ouvriers par des galeries, j'ai pu
voir quel mensonge c'est que de
présenter quelque chose au
prolétaire d'aujourd'hui qui est,
disons, semblable aux sentiments que
le bourgeois d'aujourd'hui peut
avoir envers la Madone Sixtine. Ce
n'est donc pas possible. Si on
essaye quand même, ainsi on ne met
en scène qu’un mensonge de vie, car
il n'y a pas de vie commune entre
les classes. Et là où il n'y a pas
de vie commune entre les classes, on
ne peut aussi pas parler dans une
langue que les deux comprennent
vraiment. Les cercles dirigeants
jusqu'à présent ont eu le destin, à
travers l’évolution jusqu’à présent
de l'humanité, d'obtenir quelque
chose aussi par exemple dans l'art ,
qui peut être enraciné dans leurs
sentiments de la vie. Par la façon
et la manière dont l'humanité a vécu
jusqu'à présent, quelque chose comme
la Madone Sixtine est devenu un don
pour les cercles dirigeants. Pour
les cercles non dirigeants c’est
tout d’abord incompréhensible. Là
doit d'abord être chercher le
langage qui peut être commun,
c'est-à-dire qu'il faut d'abord
chercher à trouver une vie
éducative/de formation véritablement
universelle et humaine. Et nos
écoles, nos universités, sont loin
de ce système de formation
généralement humain.
Avec cela il ne sera pas fait que serait réalisé ce à quoi on
s'efforce si souvent d'obtenir :
l'école primaire générale/l’école
générale de peuple. Dans une école
élémentaire générale, on devra
enseigner tout autre choses, à
savoir ainsi que ça peut seulement
venir comme d’une vie libre de
l’esprit comme membre
désarticulée/démembrée de
l'organisme social sain, qu’on
n’enseigne aujourd’hui. On devra
enseigner tout autrement qu'on
enseigne aujourd'hui. Car dans
l’intériorité la plus profonde, le
prolétaire ne comprend pas ce qui
sera enseigné à l'école primaire
aujourd'hui.
Maintenant, vous trouverez une
contradiction dans ce dont je parle.
Vous pouvez la trouver avec droit.
Vous pouvez dire : Oui, mais à
l'école primaire, tous sont encore
pareils, pourquoi l'enfant
prolétarien devrait-il moins
comprendre ce qui est enseigné que
l'enfant bourgeois ? Car en réalité
l'enfant bourgeois ne comprend rien
non plus ; car tout notre système
scolaire primaire est si malsain que
tout ce qui est enseigné à l'école
primaire ne sera pas compris. Et
seulement quelques-uns, à savoir les
membres des cercles dirigeants qui
ont l'argent pour accéder aux écoles
supérieures, auquel cas ces écoles
supérieures jettent une ombre en
retour sur l'école élémentaire, et
par cela on comprend quelque chose
de ce que l'on a appris plus tôt. Et
ceux qui n'ont pas l'occasion de
revenir sur ce qu'ils ont appris
dans le passé n'ont aucune chance
d'absorber l'éducation scolaire qui
vit aujourd'hui parmi nous comme une
réalité rêvée.
C'est ce qu'il faut garder devant les yeux comme la gravité du temps,
comme la gravité de la situation. Et
n’est-il pas à prendre en mains que
seule une nouvelle vie de l’esprit
peut remédier à la situation ? Car
essayez quand-même seulement une
fois d'être honnête dans un domaine
ou dans l'autre. Prenons, par
exemple, ce qui s'est passé au cours
des dernières décennies dans le
domaine de l'art et de la
compréhension de l'art. Oui, essayez
d'imaginer spirituellement comment
on a parlé de l'art : ce que les
artistes ont dit, comment peindre,
comment sculpter, et ainsi de suite,
ce que les critiques ont fait valoir
comme leur vision de ces peintres et
sculpteurs. Suivez tout cela et
essayez d'expliquer clairement au
prolétaire qui est debout à la
machine pendant huit heures et qui
est devrait maintenant écouter tout
cela. C'est du fromage blanc/de la
connerie pour lui, ce n'est rien du
tout pour lui. Seulement est réel,
qu'il voit une vie que les autres
mènent entre eux, dont il est exclu
d'une manière antisociale, dont il
ne peut donc gagner la
représentation qu'elle appartient à
une existence/un être-là humain
digne; dont il peut seulement gagner
la représentation : tout cela est du
luxe.
Maintenant, prenez cela dans le
concret, mes chers amis ! Ce n'est
pas comme si je condamnais/jugeait
les choses, je veux simplement les
caractériser. Et toutes les choses
sont à comprendre. Mais réfléchissez
à ce que ce bon ordre social
bourgeois, qui s'est développé si
confortablement jusqu'en 1914, a
fait pour fleurs. J'en ai encore
fait l'expérience dans les années
80, lorsque, par exemple, la
jeunesse viennoise a imité ce qui
était alors, à partir de Paris,
considéré comme un nouveau mouvement
artistique. Ces jeunes gens ont fait
versets sur versets, faisaient tout
leur possible pour avoir des cernes
sombres autour des yeux, marchaient
dans les rues en pensant, louaient
les avantages de la décadence,
déclaraient qu'ils ne voulaient
dormir que dans une pièce où l'odeur
de la tubéreuse coule à travers
tout. Puis, ils ont discuté de la
façon dont un verset devrait
vraiment être conçu à partir de ces
soubassements. Je ne veux pas
condamner ce qui y a été exprimé ;
un côté de l'humanité y a également
été exprimé, c'est un cas extrême.
Mais, en fin de compte, on l’a
justement conduite de telle sorte
qu'il n'en est sorti que quelque
chose qui ne pouvait apparaître à
une grande partie de l'humanité plus
jeune qu'un luxueux équipement
spirituel ; qui ne pouvait
apparaître à cette partie de
l'humanité en tout cas comme une
nécessité pour une existence humaine
digne. Et finalement, tout dans la
vie dépend de ce qui pulse dans les
âmes humaines, de la façon dont les
âmes humaines peuvent se mouvoir
dans la vie. C'était déjà un
carcinome social qui a éclaté d'une
manière terrible.
De ces choses doit être vu que les faits ont maintenant prospéré si
loin qu’il ne nous est plus permis
de continuer à parler avec les
vieilles représentations, que nous
devons apprendre une nouvelle
langue. Et n'est-il pas là palpable,
mes chers amis, que maintenant
quelque chose de généralement humain
doive être recherché ? On ne
comprendra pas tout de suite à quel
point c'est quelque chose de
généralement humain ; mais avec
notre construction/édifice quelque
chose de généralement humain a été
visé. Là rien ne devait être dedans
qui intéresse seulement le bourgeois
ou que le prolétaire ne peut pas
comprendre. Quand aussi tout de
suite les plus hautes exigences
spirituelles seront placées, ainsi
ce à quoi on s'est efforcé est
généralement humain ; certes, en
beaucoup imparfait et le bourgeois
nous coule encore de maintes choses
; mais dans l'ensemble, dans la
chose principale – je ne pense
évidemment pas maintenant les
humains - ce pour quoi on s'est
efforcé dans la chose est
entièrement généralement humain ;
c’est, aussi quand ces formes sont
sorties du spirituel, quelque chose
que chaque humain peut comprendre.
Cela pourra être compris des points
de vue de la vie. Certes on doit
aujourd'hui encore parler à l'un ou
à l'autre d'une manière différente,
parce que les humains viennent
d'aspects différents de la vie. Mais
il est possible aujourd'hui
d'enseigner même aux âmes les plus
simples, les plus primitives ce que
devraient dire nos formes et autres
choses de notre bâtiment. C'est
pourquoi, dans tous les domaines de
la vie, il faut vraiment essayer de
sortir de l'ancien et de parler une
nouvelle langue, de voir comment ce
sont précisément les anciennes
façons de penser qui nous ont menées
dans cette catastrophe.
Voyez-vous, là sera dit aujourd'hui : qu’on se regarde la
lutte/l’aspiration socialiste
moderne - aujourd'hui elle effraie
vraiment certaines gens - et
comparez cette aspiration
socialiste, par exemple, avec
l'esprit du Sermon sur la montagne,
où les personnes troublées et
opprimées ne veulent pas instaurer
un nouvel ordre mondial par la lutte
des classes, mais par l'amour. Je ne
vous donne pas des expressions
conçues/toutes faites, mais
seulement de telles choses qui sont
prêchées aujourd'hui par des profs
de morale très connus et qui ont été
dites d'innombrables fois ces
dernières semaines. Les choses sont
toutes tirées de la vie. Vous auriez
pu l'entendre en premier il y a
quelques jours à Berne, comme
quelqu'un a à nouveau dit : qu’on
revienne à l'esprit pur du
christianisme, à l'esprit du Sermon
sur la montagne ; qui n'est pas
fiché dans la lutte des classes
moderne. Malheureusement, ainsi a
été dit, l'esprit chrétien n'a
jusqu'à présent été valable que dans
la vie privée ; il devrait entrer
dans la vie des États. La vie, la
vie publique extérieure, devrait
être traversé de
christ/christianisée. Là les humains
viennent et disent : C'est une fois
parlé de l'esprit ; là sera enfin
dit comment le chemin doit être afin
que l'humanité moderne puisse se
détacher du matérialisme impie et se
tourner à nouveau à l'esprit de
l'amour. - Mais, mes chers amis, le
fait est que les gens parlent ainsi
depuis près de deux mille ans et que
cela n'a aidé à rien, et qu'ils
pourraient enfin remarquer qu'une
autre langue est nécessaire
aujourd'hui.
Mais on ne remarque aujourd'hui
encore souvent pas du tout en quoi
repose la différence entre les deux
langues. On ne remarque encore pas
du tout que c’est radicalement
différent de représenter cette vie
de l’esprit qui veut intervenir
immédiatement dans la réalité la
plus matérielle, parce qu'elle est
convaincue que la matière est prise
seulement comme matière,
c'est-à-dire comme quelque chose de
méprisable, n'est absolument aucune
réalité, car dans toute réalité vit
donc l'esprit. Et là où vit
apparemment seulement de la matière,
là on ne voit simplement pas
l'esprit. C’est pourquoi on doit
donc aussi être clair avec soi-même
sur le fait qu'aujourd'hui il est
pressant de développer un esprit tel
que justement il maîtrise la
réalité, qui puisse justement
immerger dans la vie matérielle, qui
ne comprend pas seulement dire :
approfondissez-vous intérieurement,
vous trouverez Dieu intérieurement,
vous pourrez développer en vous la
source de l'amour, vous trouverez
alors le chemin qui mène de l'ordre
social actuel à celui dans lequel
l'homme est proche au fond de lui !
Non, il s'agit aujourd'hui de
trouver un tel esprit, un tel
langage, de tels chrétiens qui ne se
contentent pas de parler de choses
éthiques et de choses religieuses,
mais qui sont si fortement dans
l'esprit que l'esprit soir en état
d'embrasser les choses les plus
quotidiennes, que de l'esprit pourra
être dit ce qui doit arriver
maintenant pour trouver le chemin de
sorti, le chemin guérissant hors des
ravages du capitalisme, des
oppressions de la force humaine de
travail et ainsi de suite.
La chose repose une fois ainsi que
les humains perçoivent avec leurs
ressentir ce qui est inhibiteur, ce
qui rend malade dans l’organisme
social, mais qu'ils ne voient pas
jusqu'aux fondations/soubassements.
Qu’aujourd'hui l'argent
cause/provoque beaucoup de dommages
on le voit donc en petit et en
grand. En petit, dans son voisinage
immédiat, maint le voit qui ne l'a
pas, l'argent. Le temps est
justement venu où la vieux flegme a
cessé, qui est encore quelque peu
passé par-dessus les choses avec le
proverbe : L'un a le portemonnaie,
l'autre a l'argent ; le temps est
venu où ces choses, qui vivent dans
ce proverbe, on ne veut plus les
avoir pour vraies. Les gens
remarquent que maints dommages sont
disponibles au système monétaire,
même s'ils traversent maintenant
aussi rarement la frontière - n'est
ce pas, une paix profonde est donc
apparue, mais les gens peuvent moins
traverser la frontière maintenant
qu'ils ne pouvaient le faire pendant
la guerre - ils remarquent :
là-dehors, un mark signifie tant et
tant, ici il signifie si peu. A la
question de l'argent se joint la
question de la devise, la question
de la valeur. Donc, les gens
remarquent dans les petites et les
grandes choses qu'il se passe
quelque chose avec l'argent qui est
déjà pendant aux états humains les
plus ordinaires. Ils réfléchissent à
la façon de remédier aux dommages
qui se sont produits/introduits
aujourd'hui. Mais les gens ne
remarquent pas qu'aujourd'hui il est
devenu nécessaire de passer des
pensées extérieures ordinaires qui
se rattachent aux conditions
elles-mêmes aux pensées
originelles/primordiales.
Toutes les institutions humaines
reposent sur certaines pensées
primordiales. Et si la vie humaine
conduit les institutions à
s'éloigner progressivement de ces
pensées primordiales, alors ces
pensées primordiales se retirent à
l'intérieur de l'humain et
deviennent des sensations, des
instincts, qui s'expriment alors
d'une manière qui ne permet pas de
reconnaître immédiatement ces
pensées primordiales. Ce qui
apparaît aujourd'hui comme des
exigences sociales est la réaction
des pensées primordiales aux
conditions humaines/rapports humains
d'aujourd'hui. Et les humains qui
forment leurs pensées purement
d’après les conditions d'aujourd'hui
sont les pires esprits d'essaim. Car
toutes les revendications/exigences
prolétariennes ne sont rien d'autre
que des sentiments masqués enracinés
dans les pensées primordiales. Et à
de telles pensées primordiales
appartient la séparation de la vie
spirituelle, de la vie politique
d'état et de la vie économique,
comme cela a été représenté ici.
C'est ce à quoi les instincts
aspirent réellement. Et ils ne se
reposeront pas jusqu'à ce qu'au
moins la direction selon ces pensées
originales soit reprise dans le
temps que nous vivons dans cette
grave crise, parce que nous nous
sommes tellement éloignés des
pensées originelles.
Tout le reste sera du charlatanisme,
aussi en rapport aux questions les
plus extérieurs et matérielles. Car
aujourd'hui, maints demandent même
de la chaire d’enseignement vers en
bas : Qu'est-ce donc que l'argent en
fait ? – Sur cette question sera
énormément discuté : L'argent est-il
une marchandise ou un simple signe
de valeur ? L’un est d'avis que la
monnaie est aussi une marchandise
parmi d'autres marchandises qui
seront échangées sur le marché
économique ; qu'on a choisi
seulement une marchandise
confortable pour pouvoir surmonter
certains conflits sinon de la vie
économique actuelle. Parce que
pensez une fois que vous seriez
menuisier. Il n'y aurait pas
d'argent et vous seriez menuisier.
Vous devez manger, vous devez avoir
des légumes, du fromage, du beurre ;
mais vous êtes menuisier, vous
faites des tables et des chaises.
Maintenant, s'il n'y a pas d'argent,
vous devez aller au marché quelque
part avec vos tables et vos chaises
et essayer de vous débarrasser d'une
chaise, par exemple, pour que celui
de la chaise vous donne la quantité
nécessaire de nourriture. Vous devez
vous débarrasser d'une table pour
que quelqu'un d'autre vous donne un
costume. Pensez à ce que cela
signifierait ! - Mais en fait on ne
fait quand même rien d'autre que ça.
C’est seulement masqué par le fait
qu'il y a une marchandise
généralement acceptée, l'argent,
contre laquelle on peut échanger
tout le reste, et qu’alors les
autres marchandises peuvent attendre
que les humains en aient besoin.
Mais maintenant, il semble que
l'argent serait seulement un produit
intermédiaire. C’est pourquoi maints
économistes nationaux sont de l'avis
que l'argent est une marchandise.
Mais quand le papier-monnaie est
disponible, il n'est là que comme
ersatz pour la marchandise. Car la
marchandise dont il s’agit, c’est en
fait l'or ; et les États ont déjà
été forcés une fois d'introduire la
monnaie d'or, puisque le principal
État économique de l'époque
actuelle, l'Angleterre, a choisi
l'or comme seule marchandise-valeur,
marchandise de compensation, et que
les autres États devaient suivre.
C’est maintenant justement ainsi que
ce moyen-marchandise est là, et le
menuisier n'a pas besoin d'aller au
marché avec ses chaises, mais il la
vend à celui qui la veut, obtient de
l’argent pour cela et peut acheter
ses légumes et son fromage pour
cela.
Mais oui, disent les autres, là
dedans ne consiste pas du tout
l'essence de l'argent, car cela
serait entièrement égal - et la
pratique a aussi montré cela jusque
dans une certaine mesure - que l'on
ait maintenant vraiment le petit
morceau d'or qui en comparaison à
d’autres marchandises est de tant ou
tant de valeur, ou que ce ne soit
pas du tout là, mais seulement un
quelque ersatz/substitut sur lequel
est le tampon, que cela vaut tant et
tant. Notre papier-monnaie moderne
porte un tel tampon : il vaut tant
et tant. Et il y a aujourd'hui
absolument des économistes nationaux
qui considèrent comme quelque chose
de tout à fait inutile que la valeur
d'or correspondant au papier-monnaie
se trouve dans les banques. Comme
vous le savez peut-être, il y a
aussi des États qui n'ont que du
papier-monnaie, qui n'ont pas de
trésor en or pour le papier-monnaie.
Ils peuvent aussi faire des
affaires/de l’économie d'une
certaine manière dans les conditions
actuelles.
Quoi qu'il en soit, vous pouvez voir
à partir de là - et nous devons
fonder cette question sur un point
de vue purement humain dans notre
domaine - qu'il y a aujourd'hui des
humains intelligents qui considèrent
l'argent comme une marchandise et
d'autres qui le considèrent comme un
simple tamponnage, comme une pure
marque. Qu'est-ce que c'est
maintenant alors en fait? - Sous les
circonstances actuelles, c'est les
deux. Ce qui importe justement,
c'est que l’on envisage que, dans
les circonstances actuelles, c'est
les deux, qu’aujourd’hui d'un coté,
et surtout/notamment dans le
commerce international, l’argent a
le caractère d'une marchandise à
bien des égards, car de l'autre ce
sont tous des transferts des soldes
créditeurs/d’avoirs. Ce qui est
vraiment considéré comme une
couverture sérieuse, ce sont en fait
les échanges de marchandise-or, qui
seront soignés d'État à État. Et
tout le reste repose seulement sur
ce que l'on a confiance : quand tant
ou tant de papier ou de lettre de
change ou quelque chose du genre
sera livré d'un État à un autre,
ainsi celui qui livre cette lettre
de change, ce papier, a vraiment
aussi l’encaisse d'or ; que donc la
marchandise est là, la
marchandise-or, qui est alors
traitée comme une autre marchandise.
N'est-ce pas, vous donnez crédit à
un marchand, peu importe s'il a de
l'or, du poisson ou quoi que ce soit
d'autre, quand il a seulement
une couverture par une quelque chose
de réel. Donc notamment dans le
trafic/l’échange international
l’argent est marchandise.
Mais l'État s’est immiscé. L'État a
peu à peu transformé l'argent en
quelque chose de purement taxé, en
quelque chose de purement
estampillé. L'un œuvre ensemble avec
l'autre, et les dommages qui sont là
proviennent de cela. Le seul remède
possible est de déplacer toute
l’administration de l'argent vers ce
que nous avons considéré comme le
troisième membre de l'organisme
social sain : déplacer toute
l’administration de l'argent vers
l'organisme économique, détacher
toute l’administration de l'argent
de l'organisme d'État - alors
l'argent deviendra une marchandise
et devra avoir sa valeur de
marchandise sur le marché des
marchandises. La curieuse dépendance
qui existe aujourd'hui et qui
représente un rapport étrange entre
monnaie et salaire n'existerait
plus. Ce qui est curieux
aujourd'hui, c'est que la monnaie
coule/sombre quand les salaires
augmentent, et le travailleur n'a
souvent rien du tout, peu importe
combien il est payé, parce qu'il ne
peut rien acheter d'autre pour ce
salaire qu'il ne pouvait s’acheter
plus tôt pour son salaire bien trop
juste. Si les salaires augmentent et
que, en même temps, les prix des
denrées alimentaires augmentent,
c'est-à-dire que la monnaie devient
complètement différente, alors
toutes les autres circonstances
n’aident à rien. On ne peut y
remédier que si l'on sépare
l'administration de ce bien
économique, de l'argent, de l'État
politique, et quand l'argent qui est
là pour faire justement des
comparaisons des uns avec les autres
peut aussi être administré par le
troisième, par le membre économique
de l'organisme social sain.
Ainsi, les problèmes spéciaux se
résolvent de manière saine avec la
solution de base de la
tri-articulité. C'est pourquoi
aujourd'hui, doit revenir aux
pensées originelles qui veut
absolument penser à développer des
pensées saines pour l'organisme
social. Aujourd'hui, les
administrateurs des États se posent
la question : Que devons-nous faire
vis-à-vis de la monnaie qui est
entrée dans le chaos ? - La seule
réponse qui doit leur être donnée
est celle-ci : Pour l'amour de Dieu,
laissez les mains de ce que, aussi
loin que vous êtes administrateurs
de l'État politique, et cédez
l'administration de la monnaie et de
l'argent à l'organisme économique.
Seules là des bases saines peuvent
être créées pour ces questions. On
doit vraiment être capables de
revenir à ce qui rend les choses
saines aujourd'hui. Avant la
catastrophe de la guerre, nous
avions donc l'étrange fait - parce
que d' État à État, il y avait un
état/contexte sur lequel les
taxation politiques qui
s'appliquaient au sein des état
n'avaient aucune influence - que
d'État à État œuvraient des
conditions/rapports qui se donnaient
nécessairement, par exemple, dans la
vie de l’économie, par la vie de
l’économie elle-même. Elles
œuvraient d’État à État, donc
internationalement. Elles
n’œuvraient pas à l'intérieur des
États particuliers, parce que là
l'État étendait sa structure par
dessus la vie de l’économie. Cela a
conduit à des conflits qui ne
peuvent être sortis du monde que si
nous nous efforçons vraiment à la
tri-articularité/trimembrité. Alors,
les faits d'un membre de
l'organisation sociale corrigeront
les faits de l'autre membre à tout
moment si ceux-ci doivent être
corrigés. Il n'y rien d'autre
possible que de revenir aujourd'hui
aux pensées originelles - à cette
Trinité pratique : vie de l’esprit,
vie de l’économie, vie de l'état.
Car seulement les humains qui seront
placées dans une telle organisation
sociale pourront résoudre les
questions qui sont à résoudre
aujourd'hui d'un point de vue ou
d'un autre. Seulement quand dans un
membre de l'organisme social sera
géré, dans l’autre parlé
démocratiquement de droit,
respectivement sera établi du droit,
dans le troisième seront ordonnés
tous les rapport spirituels,
seulement alors pourra être
provoquée une convalescence/guérison
de l'organisme social. Mais tout de
suite ainsi que dans l'organisme
humain, les trois membres œuvrent
ensemble : le système de la tête
avec le système cœur-poumon, avec le
système métabolique, ainsi œuvrent
naturellement aussi les trois
membres dans l'organisme social
sain. L'un œuvre par-dessus dans
l'autre. Tout comme vous sentez une
indisposition de l'estomac dans
votre tête, simplement parce que la
tête n'est pas correctement
alimentée par l'estomac, bien que
les trois systèmes soient séparés,
ainsi aussi dans l'organisme social,
quand il est complètement sain,
qu’un membre, disons le membre
économique, par-dessus dans le
membre de droit, dans le membre
spirituel. C'est tout de suite
lorsqu'ils sont relativement
indépendants qu'ils travaillent
ensemble de la bonne manière. Mais
cette coopération correcte sans
indisposition ne devient évidente
que lorsque les trois membres sont
indépendants et administrés chacun
selon ses propres lois.
Comment, par exemple, la vie de
l’esprit pénètre-t-elle dans la vie
économique avec son ouvrage ? Qu'y
a-t-il alors de l'esprit dans la vie
de l’économie qui est ainsi
correctement économiquement
disponible ? Savez-vous ce qui est
là ? - - Cela est notamment tout de
suite le capital. Le capital est
l'esprit de la vie de l’économie. Et
une grande partie des dommages de
notre temps actuel repose sur ce que
l’administration/la gestion du
capital, la fructification du
capital, est retirée à la vie de
l’esprit. C'est pourquoi il s’agit
tout de suite que le rapport,
disons, entre la personne qui
travaille physiquement et la
personne qui organise avec l'aide du
capital, peut, dans un organisme
social sain, être traitée de la même
manière qu'un simple rapport de
confiance fondé sur la compréhension
mutuelle, telle que le choix de
l'école libre. Dans l’organisme
social sain, ne peut pas du tout
continuer à subsister d'isolement
entre l'entrepreneur et le
travailleur. Aujourd'hui, le
travailleur se tient debout à la
machine et ne sait rien d'autre que
ce qui se passe à la machine. C’est
pourquoi il fait naturellement ses
allotria/chahuts à l'extérieur de la
fabrique. Et l'entrepreneur, à son
tour, a sa propre vie - je vous l'ai
décrit tout à l'heure – comme elle
s’en été formée, que les jeunes gens
couraient partout avec des cernes
profonds sous les yeux et avaient
des tubéreuses sur leur lit quand
ils dormaient. L'entrepreneur mène
une vie de l’esprit détachée -
détachée justement pour d’autres,
pas pour lui. Mais une certaine vie
de l’esprit doit avancer qui ne
sépare pas le travaillant
physiquement du travaillant
spirituellement - alors le
capitalisme est placé sur une base
sociale, toutefois pas comme le
pensent les esprits d’essaim du
présent, mais en créant une
possibilité réelle que chaque
travailleur individuel soit en
relation spirituelle avec tous ceux
qui organisent son travail et à son
tour transfère le produit de son
travail dans l'organisme social ou
même dans le monde entier.
Il doit être considéré comme une
nécessité que, tout comme le travail
est effectué à la machine, justement
ainsi les rapports d'affaires seront
discutées tout aussi régulièrement
en des heures de réunion/d’entretien
entre l'entrepreneur et le
travailleur, afin que le travailleur
ait constamment un aperçu précis de
ce qui se passe - c'est ce qui doit
être recherché pour le futur - et
que l'entrepreneur soit à nouveau
obligé à tout moment de se découvrir
complètement devant le travailleur
et à discuter de tous les détails
avec lui, afin qu’un vie commune de
l’esprit englobe/entoure la
fabrique, l’entreprise. C'est de
cela qu’il s’agit. Car c’est en
premier possible que ce rapport s’en
établisse, sur la base de laquelle
l'ouvrier se dit : Oui, il est aussi
nécessaire que moi, car que serait
mon travail dans l'organisme social
s’il n'est pas là ? Il place mon
travail au bon endroit. - Mais
l'entrepreneur sera aussi contraint
de mettre vraiment ce travail au bon
endroit et de lui donner le sien,
car tout sera transparent.
Vous voyez là, mes chers amis, comment la vie spirituelle doit jouer
son rôle dans l'œuvre/l’effet du
capitalisme. Et tout le reste est
aujourd'hui un simple bavardage, un
simple esprit d’essaim. Un rapport
sain entre le travail et le capital
ne pourra pas être réalisé de
manière socialiste-bureaucratique,
mais seulement par le fait qu'à
travers une vie commune de l’esprit,
celui qui a les facultés
individuelles pour cela, sur ce
domaine, donc capitalistiquement,
peut aussi vraiment produire, peut
fructifier ses capacités
individuelles pour l’organisme
social sain et que lui viendra en
vis-à-vis la libre compréhension de
celui qui travaillera physiquement.
La compréhension pourra surgir pour
l'initiative des facultés
individuelles qui sont socialisées
du début dans la vie libre de
l’esprit qui seulement aujourd'hui
œuvrent antisociales parce que nous
sommes à l'intérieur de
conditions/rapports non naturels. La
socialisation doit être fondée sur
la libre initiative des capacités
individuelles et sur la libre
compréhension qui tient compte des
prestations des facultés
individuelles ; il n'y en a pas
d'autre. Tout le reste n'est que
charlatanisme. Déjà des symptômes
qui se montrent dans l'organisme
social, on pourrait déduire la
vérité de ce que j'ai dit.
Mes chers amis, réfléchissez qu'il y a deux choses dans le monde dont
la valeur peut et doit être prise en
compte dans la vie quotidienne des
opinions les plus diverses. L'une
est un morceau de pain, l'autre est
l'affirmation d'une conception du
monde. Chacun dira d'un morceau de
pain qu'il correspond vraiment à
l'humain quand il a faim ; là on
n'en discute pas, mais on veut avoir
le pain. Aujourd'hui, il y a
beaucoup de controverse au sujet
d'un morceau d'une conception du
monde ; l'un le trouve vrai, l'autre
faux. Et quand encore il est vrai,
il ne peut être reconnu. On peut
disputer sur l'esprit, on ne peut
pas disputer des choses de la vie de
l’économie. Sur quoi cela se
base-t-il ? - Cela se fonde
seulement sur ce que l'Esprit est
véritablement/vraiment devenu une
idéologie, qu'il n’œuvre pas comme
une réalité, mais seulement comme un
appendice à la vie de l’économie et
à la vie de l'État. S'il est placé
sur lui-même, il est contraint par
cela à présenter sa propre réalité
au monde et à se révéler au monde,
alors de la réalité pétillera de
lui. Toutefois, il n'entrera alors
pas purement dans les bavardages et
les phrases oiseuses des profs de
morale, il n'entrera pas simplement
dans le bavardage de ceux qui
racontent aux gens que vous devez
être de bons chrétiens et ainsi de
suite, et qui établissent toutes
sortes de vertus, mais qui restent
devant la réalité matérielle
extérieure, car ils respectent
seulement ce qui est libre de la
réalité matérielle comme esprit. Le
pont doit être construit à partir de
cette forme abstraite de l'esprit
vers l'esprit, qui est vraiment
aussi esprit : qui, par exemple,
œuvre dans le capital, car le
capital organise le travail. Mais
cette organisation doit alors partir
en fait de l'administration/la
gestion spirituelle.
Ainsi, vous avez d'un coté, l'aspect pratique que l’administration de
l'argent doit être laissée à la vie
économique, de l'autre coté, que
l'organisation du travail par le
capital sera subordonnée à la vie de
l’esprit. Là vous voyez
l'interaction des choses qui sont
extérieurement une ; car bien sûr le
capital sera représenté en argent
dans la fabrique. Mais le rapport
entre l'ouvrier et l'employeur, tout
cet entier rapport de confiance, le
fait notamment qu’a un endroit
déterminé se tient un
employeur/donneur de travail, cela
sera organisé par le monde
spirituel. Mais ce qu'une certaine
marchandise vaut par rapport à
l'argent est organisé à partir de la
vie de l’économie ; et les choses
coulent ensemble, comme dans
l'organisme humain, les résultats
des trois systèmes coulent ensemble,
de sorte que l'organisme est sain.
Ainsi, vous pouvez entrer dans les
choses concrètes, dans les choses de
la vie la plus quotidienne, et vous
verrez que ce qui est indiqué ici
est vraiment des pensées
primordiales, mais des pensées
primordiales réelles qui doivent
sous-tendre la convalescence/la
guérison de l'organisme social.
|
In dem Vortrag, den Kurt
Eisner vor der Basler
Studentenschaft vor kurzem gehalten
hat, findet sich ein sehr
merkwürdiger Satz. Er geht aus von
der der heutigen Außenwelt gegenüber
wirklich kuriosen Frage, ob denn
dasjenige, was man jetzt als den
gegenwärtigen Menschheitszustand
erleben kann, eine Wirklichkeit ist,
oder ob das nicht vielleicht ein
bloßer Traum sei, ob nicht das, was
die Menschheit jetzt erlebt,
eigentlich nur eine Art von
geträumter Wirklichkeit sei. Der
Satz lautet ja, wie er ihn dort
gehalten hat:
«Höre ich nicht, oder sehe ich doch
klar, daß tief in unserem Leben jene
Sehnsucht lebt und nach Leben
drängt, die erkennt, daß unser
Leben, wie wir's heute leben müssen,
doch nur die deutliche Erfindung
irgendeines bösen Geistes ist.
Stellen Sie sich vor, verehrte
Anwesende, einen großen Denker, der
nichts von unserer Zeit wüßte, und
der ungefähr vor 2000 Jahren gelebt
und geträumt hätte, wie etwa in 2000
Jahren die Welt aussehen würde, er
hätte nicht mit blühendster
Phantasie wohl eine Welt sich
ausdenken können wie die, in der wir
zu leben verurteilt sind. Das
Bestehende ist doch in Wahrheit die
einzige Utopie in der Welt, und das,
was wir wollen, was als Sehnsucht in
unserem Geiste lebt, ist die tiefste
und letzte Wirklichkeit, und alles
andere ist schauderbar. Wir
verwechseln nur Traum und Wachen.
Diesen alten Traum unseres heutigen
sozialen Daseins abzuschütteln, ist
unsere Aufgabe. Ein Blick in den
Krieg: läßt sich eine menschliche
Vernunft denken, die dergleichen
ersinnen könnte? Wenn dieser Krieg
nicht das gewesen ist, was man
wirklich nennt, so haben wir
vielleicht geträumt und wir wachen
nun. Wir sind eine Gesellschaft, in
der die Menschen trotz Eisenbahn und
trotz Dampf und elektrischen Funken
doch nur einen kleinen Teil dieses
Sternes erblicken, auf dem wir
geboren sind.»
Das ist die Empfindung, der Kurt
Eisner kurz vor seinem Tode in Basel
Ausdruck gegeben hat. Also die
Wirklichkeit nötigt heute den
Menschen, sich zu fragen: Träumen
wir oder wachen wir? Ist diese
Wirklichkeit überhaupt eine wahre
Wirklichkeit? Und es wäre eigentlich
ganz gut, wenn die Menschen sich
heute in ausgiebigerem Maße diese
oder eine ähnliche Frage stellen
könnten. Denn vor allen Dingen
handelt es sich darum, daß man
gegenüber dem, was einen in der
äußeren Welt umgibt, in der Lage
ist, nun überhaupt die Wirklichkeit,
die wahre Wirklichkeit zu
durchschauen. Wir haben es ja
verschiedentlich betonen müssen, daß
es heute darauf ankommt, dasjenige,
was der Welt nötig ist, was vor
allen Dingen unserem sozialen Leben
nötig ist, nicht mehr nach den
Denkgewohnheiten zu beurteilen, in
die man sich im Laufe der letzten
Jahrhunderte und bis heute
hineingefunden hat. Denn diese
Denkgewohnheiten haben eben gerade —
wenn man den Zusammenhang wirklich
erkennt, so sieht man das — zu der
heutigen Katastrophe geführt.
Innerhalb dieser Denkgewohnheiten
hat man sich oftmals so recht als
Praktiker, als Lebenspraktiker
empfunden. Und dennoch, man ist
ausgegangen von den
allerallerärgsten Abstraktionen und
hat versucht, diese Abstraktionen in
Wirklichkeit überzuführen. Aber
gerade dadurch, daß nun die sozialen
Zustände, das Zusammenleben der
Menschen zum Ausdruck gebracht hat,
was die Menschen aus ihren
Denkgewohnheiten haben einfließen
lassen in diese Wirklichkeit,
dadurch ist diese Wirklichkeit
allmählich ein unwirkliches,
lebensunfähiges Gebilde geworden, in
dem der Mensch heute zwar
drinnensteht, und das er für seine
Wirklichkeit hält, das aber keine
wirklichen Kräfte hat, um
lebensmöglich zu sein.
Das sind die Dinge, die man heute
nicht scharf genug betonen kann, die
sich heute eigentlich jeder, der den
Tatsachen mit unbefangenem Blick ins
Auge schaut, klar und deutlich sagen
müßte. Diese Tatsachen, wenn sie
sich auch zunächst in der äußeren,
alltäglichen Welt abspielen, führen
eine Sprache, die deutlich hinweist
darauf, daß die Heilung der Zustände
nur aus dem Impulse der geistigen
Welt kommen kann. Denn das, was sich
der geistigen Welt in den letzten
Jahrhunderten entfremdet hat, was
gewissermaßen gewirtschaftet hat
ohne Rücksicht auf diese geistige
Welt, das ist heute in eine
Sackgasse hineingekommen, aus der es
sich nicht wieder herausfinden wird.
Und es ist nur eine
Gedankenlosigkeit, wenn heute noch
immer geglaubt wird, daß man mit
denselben Mitteln weiterwirtschaften
könne, mit denen in diese
Katastrophe hineingetrieben worden
ist. Was haben wir denn eigentlich
erlebt? Wir haben erlebt, daß die
Menschheit glaubte, einen Zustand
herbeigeführt zu haben, der zu
bezeichnen sei als Zustand höchster
materieller Zivilisation. — Denken
wir zurück, wie bequem wir es
eigentlich hatten, bevor der August
1914 angebrochen ist. Denken wir,
wie wir auf leichteste Weise von
Land zu Land kommen konnten, wenn
wir gerade innerhalb derjenigen
Menschheitsströmung waren, die sich
in irgendeiner Weise die äußeren
Mittel dazu verschaffen konnte.
Denken wir, wie leicht es war, sich
bis an die entferntesten Orte der
Welt über die Landesgrenzen hinüber
telegraphisch, selbst telephonisch
zu verständigen. Denken wir an alles
dasjenige, was die Menschheit eben
die moderne Zivilisation genannt
hat. Und denken wir an das, was seit
dem August 1914 für Europa aus
dieser modernen Zivilisation
geworden ist. Bedenken wir die
Zustände, in denen wir heute leben.
Ja, meine lieben Freunde, es gehört
wahrhaftig nicht gerade sehr viel
dazu, um einzusehen, daß das eine
nicht ohne das andere ist, daß in
dem, wie wir lebten — so «bequem»,
so «zivilisiert» es war bis zum
August 1914 —, daß in dem die
jetzigen Zustände drinnensteckten,
so drinnensteckten, daß ich es
dazumal in dem Wiener Vortrag, der
vor dem Kriege gehalten ist, als das
Wirken einer gesellschaftlichen
Krebskrankheit, eines Karzinoms
innerhalb der menschlichen
Gesellschaft bezeichnet habe. Man
muß einen gewissen Wert darauf
legen, daß einen die
Geisteswissenschaft dazu nötigte —,
dazumal, wo es noch so «bequem», wo
die Welt noch so «zivilisiert» war,
wo alles nach dem Wunsche der
Menschen ging, die einen solchen
Wunsch entsprechend ihrer sozialen
Lage entwickeln konnten —, wenn man
die Tatsachen durchblickte, nichts
anderes sagen zu können als: wir
leben aber doch gewissermaßen nicht
in einer gesunden, sondern in einer
kranken Gesellschaft. Zur Heilung
wurde ja dieser kranken Gesellschaft
seit langem angeboten, was
anthroposophische Denkungsart ist.
Und es wird nichts anderes geben, um
zur Heilung zu kommen, als eben
einzusehen, daß alles andere mehr
oder weniger Kurpfuscherei ist, was
nicht zu dieser nach dem wirklichen
Geistigen hingewandten Denkweise
greifen will. Wir müssen wiederum
Wirklichkeit hineingießen in das,
was die Menschheit heute träumt.
Woher soll sie kommen? Da, wo die
Lebenspraktiker ihre Gedanken
hernehmen, ist sie nicht vorhanden.
Allein da ist Wirklichkeit
vorhanden, wo der Geist geschaut
wird. Von da müssen auch die
Prinzipien, die Impulse geholt
werden, die in die Sozietät
hineinfließen können. Deshalb muß
auf diesen Zusammenhang der Dinge
immer hingewiesen werden.
Ich habe Ihnen in dem Zusammenhange
der Vorträge hier öfter auch den
Namen Fritz Mauthner genannt. Er
hat, indem er das Denken der
Gegenwart abgeteilt hat in eine
Reihe von Schlagworten, die er
alphabetisch angeordnet hat, zwei
Bände zusammengebracht, die er ein
«Philosophisches Wörterbuch» nennt,
in denen aber eigentlich in seiner
Art und mit seiner Kritik, die
manchmal eine ätzende, laugenhafte
ist, das Denken der Gegenwart
verzeichnet ist. Darin ist unter
anderem auch vom Staate, von der res
publica, die Rede. Fritz Mauthner
ist aus seinen Anschauungen auch zu
einer Art von Antwort gekommen auf
die Frage: Was ist eigentlich der
Staat? — Und er kommt zu keiner
anderen Definition als: Der Staat
ist ein notwendiges übel. — Nicht
wahr, seine Notwendigkeit ableugnen
können die Leute nicht. Aber einigen
Menschen ist doch schon aufgegangen,
daß diejenige soziale Struktur, die
wir heute den Staat nennen, eben
schließlich zu dem geführt hat, in
dem wir halt drin leben. Also nennen
sie ihn ein notwendiges übel, denn
sein übler Charakter in seiner
heutigen Gestalt steht den Leuten
vor Augen. Es frägt sich aber nur,
wie man zu einer positiven
Vorstellung kommt gegenüber dieser
negativen.
Nicht wahr, wenn einer etwas
verneint, so muß eigentlich auf das
Bejahende hingewiesen sein. Nun,
wenn jemand sagt: der Staat ist ein
notwendiges übel, so handelt es sich
eigentlich darum, auf das Positive
hinzuweisen. Es wird ja da der Staat
geradezu dargestellt wie das
Gegenteil von etwas. Was ist denn
also dieses Etwas, wovon er das
Gegenteil sein soll? Da ergibt sich
für den geisteswissenschaftlichen
Zusammenhang etwas sehr
Merkwürdiges. Nicht wahr, man
versteht ja den Staat nur, wenn man
die Rechtsstruktur, die sich im
Staate ausbreitet und nach der
Besitzverhältnisse,
Arbeitsverhältnisse und so weiter
geregelt werden, durchschaut und
sich frägt: Womit läßt sich diese
Rechtsstruktur denn eigentlich
vergleichen?
Nun, meine lieben Freunde, Sie haben
aus mancherlei Ausführungen aus
meinen Büchern und Vorträgen
Schilderungen der geistigen Welt
kennengelernt, haben da die
Beziehungen kennengelernt, die in
der geistigen Welt, also in den
Zeiten, die der Mensch durchlebt
zwischen dem Tod und einer neuen
Geburt, stattfinden. Und die Frage
ist: Wie verhalten sich diese
Beziehungen, in denen Mensch zu
Mensch ist zwischen dem Tod und
einer neuen Geburt, zu den
Rechtsbeziehungen, die innerhalb der
staatlichen Gemeinschaft auf dem
physischen Plane hergestellt werden?
— Sobald man diese Frage verständig
aufwirft, bekommt man die Antwort:
Das staatliche Gefüge ist das genaue
Gegenteil; das staatliche Gefüge mit
Bezug auf die menschlichen
Beziehungen, die durch den Staat
hergestellt werden, ist das genaue
Gegenteil von dem, was die
menschlichen Beziehungen in der
geistigen Welt sind. — Das gibt
Ihnen ja, meine lieben Freunde, eine
wirkliche Vorstellung von dem
Staate. Die Menschen, die nichts von
der geistigen Welt kennen, sie
können nämlich gar keine Vorstellung
von dem Staate gewinnen, weil sie
lauter negative Bestimmungen haben
zwischen Mensch und Mensch. Die
positiven Bestimmungen sind
diejenigen, welche sich ergeben,
wenn Seele sich zu Seele in
Beziehung setzt in der geistigen
Welt. Lesen Sie zu diesem Zwecke,
der hier angedeutet wird, das
Kapitel über die seelische Welt in
meiner «Theosophie»; da werden Sie
finden, daß eine gewisse Regelung
der Beziehungen von Seele zu Seele
stattfindet, die sich dann fortsetzt
auch in dem, was man das Geisterland
nennen kann, und Sie werden sehen,
daß diese Beziehungen geregelt sind
durch gewisse Kräfte, die von Seele
zu Seele gehen, und die man
ausdrücken kann durch das
Zusammenwirken von Sympathie und
Antipathie. Lesen Sie in diesem
Kapitel in meiner «Theosophie», wie
Sympathie und Antipathie ein
gewisses Verhältnis zustande bringen
zwischen Seele und Seele in der
geistigen Welt, da werden Sie sehen,
daß in der geistigen Welt alles auf
Innerlichkeit beruht, nämlich auf
dem, was von Seele zu Seele wirkt
durch die Sympathie- und
Antipathiekräfte. Das was da wirkt
von Seele zu Seele durch die
Antipathiekräfte, das wird zugedeckt
durch die Leiblichkeit beim Menschen
auf dem physischen Plan; und weil
das zugedeckt wird, weil das
eigentliche, wesenhafte Verhältnis
von Seele zu Seele hier auf dem
physischen Plan zugedeckt ist, muß
das Äußerlichste gerade auf dem
Staatsgebiete hier auf dem
physischen Plane stattfinden: das
Rechtsverhältnis. Während dasjenige,
was geschildert werden muß von der
eigentlichen Geisteswelt, die
Entfaltung der innerlichsten Kräfte
der Seele ist, ist das, was im
Staate leben kann, allein das
Alleräußerlichste in der Beziehung
von Mensch zu Mensch. Und der Staat
ist nicht gesund, wenn er ein
anderes Verhältnis begründen will,
als das alleräußerlichste
Rechtsverhältnis. Deshalb muß von
dem Staate alles ausgeschaltet
werden, was nicht auf dem
alleräußerlichsten Rechtsverhältnis
zwischen Mensch und Mensch beruht.
Und es muß dem eigentlichen Gebiete
des Staates gegenüberstehen das
geistige Gebiet, die Verwaltung der
geistigen Kulturangelegenheiten, und
es muß ihm auf der anderen Seite
gegenüberstehen das reine
Wirtschaften, der dritte Teil des
sozialen Organismus. Während der
eigentliche Staat das volle
Gegenteil der geistigen Welt
darstellt, so ist, wie ich Ihnen
schon einmal von einem anderen
Gesichtspunkte hier angedeutet habe,
das geistige Leben eine Art
Fortsetzung dessen, was wir in der
wirklichen geistigen Welt
durchgelebt haben, bevor wir durch
die Geburt ins irdische Dasein
heruntergestiegen sind. Was wir hier
durchleben in Religion, in Schule,
in Erziehung, in Kunst, in
Wissenschaft und so weiter, neben
anderem, was wir entwickeln in
dieser Beziehung von Mensch zu
Mensch, das ist die irdische
Fortsetzung, aber nur als bloßer
Abglanz, als bloße Spiegelung
desjenigen, was wirkliches geistiges
Leben vor der Geburt ist. Und was
wir im Wirtschaftsleben haben, was
wir in diesem gewöhnlich materiell
genannten Leben haben, das ist die
Ursache von mancherlei, was wir
wiederum zu durchleben haben, wenn
wir durch die Todespforte gegangen
sind, also im nachtodlichen Leben.
Aber der Staat hat keine Beziehung
zu dem geistigen Leben. Er ist das
volle Gegenteil des geistigen
Lebens. Das muß der Mensch, der die
Gegenwart verstehen will mit ihren
schauderhaften Tatsachen
durchschauen lernen. Der
gegenwärtige Mensch muß verstehen
lernen, wie notwendig es ist, die
geistige Wirklichkeit wiederum ins
Auge zu fassen, um zu einer
Anschauung über die äußere
Wirklichkeit zu kommen. Antipathie
und Sympathie wirken zusammen in der
geistigen Welt. Dasjenige, was in
der geistigen Welt uns an
Antipathien bleibt, wenn wir durch
die Geburt ins irdische Dasein
heruntersteigen, das, was noch
weiter auszuleben ist wegen der
Antipathien, die wir in der
geistigen Welt uns erhalten haben,
das lebt sich hier als geistige
Kultur aus. Wir lernen als Menschen
durch die Sprache uns verstehen und
gewissermaßen dadurch ein geistiges
Band von Mensch zu Mensch zu
knüpfen, weil wir durch dieses
Verstehen der Sprache gewisse
Antipathien überwinden müssen, die
uns geblieben sind aus der geistigen
Welt. Wir lernen in gewissen
Vorstellungen miteinander sprechen,
gemeinsame Gedanken zu haben in
einer gemeinsamen Kunst, in einem
gemeinsamen Religionsbekenntnis,
weil wir dadurch gewisse Antipathien
überwinden, die wir in der geistigen
Welt gegeneinander gehabt haben.
Und wir lernen hier im
Wirtschaftsleben aufeinander
angewiesen sein, füreinander zu
arbeiten, miteinander im
Wirtschaftsleben Vorteile gegen
Vorteile austauschen, weil wir
dadurch die Grundlage legen für
gewisse Sympathien, welche sich im
nachtodlichen Leben zwischen den
Seelen entspinnen sollen, zwischen
denen nicht schon hier ein
Anziehungsband da ist durch das
gewöhnliche Karma.
So müssen wir zu verknüpfen
verstehen die hiesige irdische Welt
mit der geistigen Welt. Und
schließlich ist schon die am
intensivsten wirkende Ursache
unserer heutigen katastrophalen Zeit
die Tatsache, daß der Mensch ganz
außer Zusammenhang gekommen ist mit
der wirklichen geistigen Welt, und
daß ihm in einem hohen Grade die
geistige Welt eigentlich zu einer
Art Phrase geworden ist. Immer mehr
und mehr wurde diese geistige Welt
zu einer Art Phrase im Laufe der
letzten vier Jahrhunderte innerhalb
der leitenden Menschenklassen. Und
immer mehr und mehr entwickelten
sich in dumpfen Instinkten in den
weiten Massen des Proletariats die
unterbewußten, unbewußten
Sehnsuchten nach etwas anderem, als
ihm die sogenannte Bildung,
Wissenschaft, Kunst, Religion und so
weiter der leitenden Kreise bieten
kann.
Daran wollen sich die Menschen so
schwer gewöhnen, daß wir in bezug
auf das Geistesleben nötig haben,
nach und nach eine ganz neue Sprache
zu verstehen. Die Menschen wollen im
Grunde genommen, daß die alten
Sprachen weiter geredet werden. Denn
es werde schon gehen, so meinen sie,
wenn man in der alten Sprache
weiterspricht. Da hört man
salbungsvolle Propheten in der
Gegenwart ihre Anschauungen
entwickeln. Ich habe Sie schon
einmal auf eine solche Anschauung
hier hingewiesen. Es wird da gesagt
zum Beispiel von einem, auf den
eigentlich viel gegeben wird in der
Gegenwart: dieser Weltkrieg hätte
gezeigt, daß die Menschen wohl in
einer Art äußerer Organisation
lebten, daß sie aber einander
innerlich nicht nahe gekommen wären.
Und so hätte sich innerhalb dieses
Weltkrieges wiederum ein Rückfall in
die alte Barbarei ergeben. Und dann
werden zur Rettung aus dieser
Barbarei eigentlich nur gewisse, man
könnte sagen, Phrasengefühle
entwickelt, die die Menschen darauf
verweisen, sich wiederum zu einer
Art von innerlichem geistigem Leben
zurückzuwenden. Allein, meine lieben
Freunde, darauf kommt es heute nicht
an, daß man die Menschen ermahnt,
sie sollen wieder gut christlich
werden, sie sollen wieder lernen,
ihre Mitmenschen zu lieben, sie
sollen ein innerliches Band von
Mensch zu Mensch finden. Heute kommt
es viel mehr darauf an, daß eine
Kraft des Geistes entwickelt werden
könne, welche imstande ist, die
äußeren Verhältnisse wirklich zu
beherrschen, den äußeren
Verhältnissen wirklich eine Struktur
zu geben, so daß der soziale
Organismus lebensfähig werde. Man
kann eigentlich, wenn man ganz
ehrlich ist, gar nicht sagen, daß
die Menschen der Gegenwart
hauptsächlich und in erster Linie
daran kranken, daß sie nicht an den
Geist glauben. Es sind ja noch
genügend viele Menschen in der
Gegenwart, die an den Geist glauben,
und schließlich hat ja noch jedes
Dörfchen seine Kirche, wo, denke
ich, viel vom Geiste geredet wird.
Und einen gewissen Respekt vor dem
Geiste haben sogar diejenigen, die
ihn bekämpfen. Ein gewisses Reden
vom Geiste liegt den Menschen noch
in den Denkgewohnheiten. Der
Anzengrubersche Mensch, der da sagt:
«So wahr ein Gott im Himmel ist, bin
ich ein Atheist», ist gar nicht eine
so große Seltenheit, wenn er auch
nicht immer diese Worte ausspricht.
Nicht darauf kommt es an, daß vom
Geiste gesprochen werde, oder auch
nicht einmal darauf, daß die
Menschen an den Geist glauben,
sondern darauf kommt es heute an,
daß der Geist wirksam werde in allem
materiellen Leben, daß eingesehen
werde, daß die Materie nirgends ohne
den Geist sein kann.
Von dieser Einsicht ist man aber
heute weiter entfernt, als man es je
war. Der eine tut vornehm, verachtet
das äußere materielle Leben,
betrachtet es als ein notwendiges
übel und wendet sich dem innerlichen
Leben zu, wird Theosoph vielleicht
sogar, damit er neben dem äußseren
Leben sein inneres entwickeln könne,
denn das äußere Leben ist geistlos,
und man muß sich dem inneren,
beschaulichen Leben hingeben. Ein
anderer geht nicht gerade in dieser
— das sozialistische Denken würde
sagen — dekadentesten bürgerlichen
Vorstellungsweise auf, denn es ist
die letzte Ausgeburt der
bürgerlichen Vorstellungsweise, die
ich eben charakterisiert habe, aber
er hat doch den Glauben: auf der
einen Seite ist die materielle
Wirklichkeit, in der lebt Kapital,
menschliche Arbeitskraft, Kredit,
Pfandbriefe, Obligationen, Geld
überhaupt. Das ist die geistlose
Wirklichkeit. Auf der anderen Seite
ist dasjenige, was man aus dem
innersten Herzen anstreben muß als
die eigentliche Geistwirklichkeit.
Nun, man könnte noch viele
Variationen über diese eigentümliche
Auffassung des Verhältnisses von
materiellem Leben zu geistigem
Leben, wie es in der Gegenwart
herrscht, anführen, denn die
Menschen haben schon im allgemeinen
das Gefühl, wenn man zum Geist geht,
muß man sich eigentlich von der
äußeren materiellen Wirklichkeit
abkehren. Schließlich hängt ja damit
auch zusammen, daß wir in der
Gegenwart so viele gebrochene
Existenzen, so viele Menschen haben,
die mit dem äußeren Leben
unzufrieden sind. Meine lieben
Freunde, ich rede wahrhaftig nicht
pro domo, denn ich bin eigentlich
nur durch mein Karma gerade zu dem
gemacht worden, als was ich wirke.
Und wäre ich durch mein Karma zu
etwas anderem gemacht worden, so
würde ich das auch zu verstehen
wissen. Ich rede nicht pro domo.
Aber trotzdem darf ich sagen: es
gibt nichts Uninteressantes im
Leben, wenn nur ein gesunder
sozialer Organismus da ist, in
welchen der Mensch in der richtigen
Weise gerade seinem Karma gemäß
hineingestellt ist. Im Grunde
genommen hat kein Mensch in der Welt
Veranlassung dazu, irgendeine
Strömung in der Welt als
minderwertiger zu betrachten als
eine andere. Aber herbeigeführt
werden muß die Gesundung des
sozialen Organismus, so daß der
letzte Arbeiter ebenso mit einem
geistigen Leben zusammenhängt, wie
derjenige, der nun zufällig im
geistigen Leben sich selbst
beschäftigen kann. Denn das ist der
größte Schaden in dem sozialen Leben
der Gegenwart, daß es abgeschlossene
Kreise gibt, innerhalb welcher sich
besondere Interessen entwickeln, die
den anderen eigentlich nicht
zugänglich sind. Fühlen Sie doch
nur, wie sich in der neueren Zeit
immer mehr und mehr herausgebildet
hat das Abgeschlossensein in
Religion, in Kunst und in allem
anderen innerhalb der bürgerlichen
Kreise, und wie außerhalb dieses
Abgeschlossenen die proletarischen
Kreise stehen, denen man ja
«Volksveranstaltungen» macht,
«Volkshäuser» begründet,
«Volkskunst» gibt und so weiter.
Aber was man damit gibt, ist ja aus
den Empfindungen der bürgerlichen
Klasse heraus entstanden. Wenn es
der Proletarier empfangen soll, so
empfängt er es durch eine
Lebenslüge; denn nur dasjenige kann
ja gemeinsames Geistesleben sein,
was aus gemeinsamem Erleben
hervorgegangen ist. Das ist kein
gemeinsames Erleben, wenn der eine
im Tag acht Stunden — Sie sehen, ich
nehme sogar den Achtstundentag schon
als verwirklicht an —, acht Stunden
an der Maschine steht, und der
andere die Möglichkeit hat, ein
soziales Leben innerhalb einer
gewissen Klasse auszubauen, und dann
nach den acht Stunden dem, der an
der Maschine steht, das so wie
Brocken hinwirft, was aber seiner
innersten Struktur, seinem innersten
Gefüge nach eigentlich nur
verstanden werden kann von dem, der
den bisher leitenden Klassen
angehört.
Innerhalb der leitenden Kreise hat
man heute die Möglichkeit, aus
gewissen Bildungsgrundlagen,
Erziehungsgrundlagen heraus doch dem
Menschen — sagen wir, um ein
konkretes Beispiel zu wählen — über
die Sixtinische Madonna zu sprechen.
Ja, meine lieben Freunde, ich habe
Arbeiter herumgeführt in Galerien,
ich habe sehen können, welch eine
Lüge es ist, dem heutigen
Proletarier irgend etwas
vorzuführen, was, sagen wir ähnlich
ist den Empfindungen, die der
heutige Bürgerliche gegenüber der
Sixtinischen Madonna haben kann. Das
ist ja nicht möglich. Versucht man
es doch, so setzt man nichts anderes
als eine Lebenslüge in Szene, denn
es gibt ja kein gemeinsames Leben
zwischen den Klassen. Und wo kein
gemeinsames Leben zwischen den
Klassen da ist, kann man auch nicht
in einer Sprache sprechen, die beide
wirklich verstehen. Die bisher
leitenden Kreise haben das Schicksal
gehabt, durch die bisherige
Menschheitsentwickelung auch zum
Beispiel in der Kunst etwas zu
bekommen, was in ihren
Lebensempfindungen wurzeln kann.
Durch die Art und Weise, wie bisher
die Menschheit gelebt hat, ist so
etwas wie die Sixtinische Madonna
eine Gabe für die leitenden Kreise
geworden. Für die nichtleitenden
Kreise ist sie zunächst
unverständlich. Da muß erst die
Sprache gesucht werden, die beiden
gemeinschaftlich sein kann, das
heißt, es muß erst angestrebt
werden, ein wirklich
allgemein-menschliches Bildungsleben
zu finden. Und von diesem
allgemein-menschlichen Bildungswesen
sind unsere Schulen, unsere
Universitäten weit entfernt.
Damit wird es nicht getan sein, daß
verwirklicht werde, was man so oft
anstrebt: die allgemeine
Volksschule. In einer allgemeinen
Volksschule wird man ganz anderes
lehren müssen, nämlich so, wie es
nur von dem als ein Glied des
gesunden sozialen Organismus
abgegliederten freien Geistesleben
herkommen kann. Man wird ganz anders
lehren müssen, als man heute lehrt.
Denn im tiefsten Innern versteht ja
der Proletarier nicht, was heute in
der Volksschule gelehrt wird.
Nun werden Sie einen Widerspruch
finden in dem, was ich rede. Den
können Sie auch mit Recht finden.
Sie können sagen: Ja, aber in der
Volksschule sind ja noch alle
gleich, warum sollte das
Proletarierkind weniger verstehen
von dem, was gelehrt wird, als das
bürgerliche Kind? — Das bürgerliche
Kind versteht nämlich in
Wirklichkeit auch nichts; denn unser
ganzes Volksschulwesen ist so
ungesund, daß eigentlich alles das
nicht verstanden wird, was in der
Volksschule gelehrt wird. Und nur
einige, nämlich den leitenden
Kreisen Angehörige, die das Geld
haben, um auf höhere Schulen
hinaufzukommen, bei denen werfen
dann diese höheren Schulen einen
Schatten zurück auf die Volksschule,
und dadurch versteht man etwas von
dem, was man früher gelernt hat. Und
diejenigen, die keine Gelegenheit
haben, Schatten zurückzuwerfen auf
das, was man früher gelernt hat, die
haben eben gar keine Möglichkeit,
überhaupt die Schulbildung, die
heute als eine geträumte
Wirklichkeit unter uns lebt,
irgendwie aufzunehmen.
Das ist es, was man sich als den
Ernst der Zeit, als den Ernst der
Situation vor Augen halten sollte.
Und ist es denn nicht mit Händen zu
greifen, daß nur ein neues
Geistesleben dem Abhilfe schaffen
kann? Denn versuchen Sie doch nur
einmal, auf dem einen oder auf dem
anderen Gebiete ehrlich zu sein.
Nehmen Sie zum Beispiel dasjenige,
was im Verlaufe der letzten
Jahrzehnte sich abgespielt hat auf
dem Gebiete der Kunst und des
Verständnisses der Kunst. Ja,
versuchen Sie einmal, sich geistig
vor Augen zu führen, wie über Kunst
geredet worden ist: was Künstler
gesagt haben, wie gemalt, wie
gebildhauert werden muß und
dergleichen, was Kritiker dann als
ihre Auffassung gegenüber diesen
Malern und Bildhauern geltend
gemacht haben. Verfolgen Sie das
alles, und versuchen Sie es einmal
klarzumachen dem Proletarier, der
acht Stunden an der Maschine steht,
und der das Ganze nun auch anhören
soll. Das ist Quark für ihn, ist
überhaupt nichts für ihn. Nur das
ist real, daß er ein Leben sieht,
das die anderen untereinander
treiben, von dem er in antisozialer
Weise ausgeschlossen ist, von dem er
daher auch nicht die Vorstellung
gewinnen kann, daß es zu einem
menschenwürdigen Dasein gehört; von
dem er nur die Vorstellung gewinnen
kann: das ist alles Luxus.
Nun nehmen Sie das im Konkreten,
meine lieben Freunde! Es ist nicht
als ob ich die Dinge verurteile, ich
will nur charakterisieren. Und die
Dinge sind alle zu verstehen. Aber
bedenken Sie, was diese gute
bürgerliche Gesellschaftsordnung,
die sich bis zum Jahre 1914 so
bequem entwickelt hat, für Blüten
getrieben hat. Ich habe es noch
erlebt in den achtziger Jahren, wo
zum Beispiel die Wiener Jünglinge
alle nachgemacht haben dasjenige,
was damals, von Paris ausgehend, als
neue Kunstrichtung galt. Diese
Jünglinge haben Verse über Verse
gemacht, haben alles mögliche dazu
getan, um möglichst dunkle Ringe um
die Augen zu haben, sind sinnend auf
der Straße herumgegangen, haben die
Vorzüge der Décadence gepriesen,
haben erklärt, daß sie überhaupt nur
in einem Zimmer schlafen wollen, in
dem der Duft der Tuberose alles
durchströmt. Und dann hat man aus
diesen Untergründen heraus
besprochen, wie nun ein Vers
wirklich gestaltet sein muß. Ich
will das nicht verurteilen, was da
zum Ausdruck gekommen ist; es ist da
eben auch eine Seite der Menschheit
zum Ausdruck gekommen, es ist ein
extremer Fall. Aber zum Schlusse hat
man es eben so getrieben, daß nur
etwas herausgekommen ist, was einem
großen Teil der neueren Menschheit
nicht anders erscheinen konnte als
ein luxuriöses Geistesgetriebe; was
diesem Teil der Menschheit
jedenfalls nicht als eine
Notwendigkeit zu einem
menschenwürdigen Dasein erscheinen
konnte. Und schließlich hängt doch
im Leben alles ab von dem, was in
den Menschenseelen pulsiert, von der
Art wie die Menschenseelen in dem
Leben drinnen sich bewegen können.
Es war schon ein soziales Karzinom,
das in furchtbarer Weise zum
Ausbruche gekommen ist.
Aus diesen Dingen muß gesehen
werden, daß nun die Tatsachen soweit
gediehen sind, daß wir eben nicht
mit den alten Vorstellungen weiter
reden dürfen, daß wir eine neue
Sprache lernen müssen. Und ist es da
nicht mit Händen zu greifen, meine
lieben Freunde, daß nun etwas
Allgemein-Menschliches angestrebt
werden muß. Es wird nicht gleich
verstanden werden, inwiefern es
etwas Allgemein-Menschliches ist;
aber mit unserem Bau wurde eben
etwas Allgemein-Menschliches
angestrebt. Da sollte nichts drinnen
sein, was nur den Bürgerlichen
interessieren oder wovon der
Proletarier nichts verstehen kann.
Wenn auch gerade höchste geistige
Anforderungen gestellt werden, so
ist das, was angestrebt worden ist,
ganz allgemein menschlich; gewiß ist
vieles daran unvollkommen und das
Bürgerliche strömt einem ja aus
mancherlei noch zu; aber im Ganzen,
in der Hauptsache — ich meine
selbstverständlich jetzt nicht die
Menschen — ist das, was in der Sache
angestrebt worden ist, ganz
allgemein menschlich; es ist, wenn
es auch aus dem Geistigen
herausgeholte Formen sind, etwas,
was jeder Mensch verstehen kann.
Von dem Lebensgesichtspunkte aus
kann es verstanden werden. Gewiß,
man muß heute noch in verschiedener
Weise zu dem einen oder zu dem
anderen reden, weil die Menschen von
verschiedenen Lebensgesichtspunkten
her kommen. Aber möglich ist es,
auch dem allereinfachsten,
primitivsten Gemüte heute dasjenige
beizubringen, was aus unseren Formen
und den sonstigen Dingen unseres
Baues sprechen soll. Und so müßte
auf jedem Lebensgebiete nun wirklich
der Versuch gemacht werden,
herauszukommen aus dem Alten und
eine neue Sprache zu sprechen,
einzusehen, wie es eben gerade die
alten Vorstellungsarten waren, die
uns in diese Katastrophe
hineingeführt haben.
Sehen Sie, da wird heute gesagt: man
schaue sich das moderne
sozialistische Streben an — es jagt
ja heute manchen Leuten einen
rechten Schrecken ein — und
vergleiche dieses sozialistische
Streben zum Beispiel mit dem Geiste
der Bergpredigt, wo die Mühseligen
und Beladenen nicht durch den
Klassenkampf, sondern durch die
Liebe eine neue Weltordnung
heraufführen wollten. Ich führe
Ihnen nicht ausgedachte Redensarten
an, sondern nur solche Dinge, die
heute von sehr bekannten
Moralpaukern gepredigt werden, und
die in den letzten Wochen unzählige
Male gesagt worden sind. Die Dinge
sind alle aus dem Leben
herausgegriffen. Sie hätten es erst
vor ein paar Tagen in Bern hören
können, wie jemand wiederum gesagt
hat: man kehre zurück zu dem reinen
Geiste des Christentums, zu dem
Geiste der Bergpredigt; der stecke
nicht im modernen Klassenkampf.
Leider, so wurde gesagt, sei der
christliche Geist bisher nur im
Privatleben geltend gewesen; er
müsse einziehen in das Leben der
Staaten. Das Leben, das äußere
öffentliche Leben müsse
durchchristet werden. Da kommen dann
die Menschen und sagen: Das ist mal
vom Geiste gesprochen; da wird
endlich gesagt, wie der Weg sein
muß, damit sich die moderne
Menschheit loslöst von dem unseligen
Materialismus und sich wiederum
zurückwendet zu dem Geiste der
Liebe. — Aber, meine lieben Freunde,
die Tatsache liegt nur vor, daß die
Leute durch fast zweitausend Jahre
so geredet haben und das nichts
geholfen hat, und daß sie endlich
merken könnten, daß heute eine
andere Sprache notwendig ist.
Man merkt aber heute noch oftmals
gar nicht, worin der Unterschied
liegt zwischen den zwei Sprachen.
Man merkt noch gar nicht, daß es
etwa radikal anderes ist, jenes
Geistesleben zu vertreten, das
unmittelbar eingreifen will in die
materiellste Wirklichkeit, weil es
überzeugt davon ist, daß Materie nur
als Materie, also als etwas
Verächtliches genommen, überhaupt
keine Wirklichkeit ist, denn in
aller Wirklichkeit lebt ja Geist.
Und wo scheinbar nur Materie lebt,
da sieht man den Geist einfach
nicht. Daher muß man sich auch klar
darüber sein, daß es heute drängt,
solchen Geist zu entwickeln, der
eben die Wirklichkeit meistert, der
in das materielle Leben eben
untertauchen kann, der nicht nur zu
sagen versteht: vertieft euch im
Innern, ihr werdet den Gott im
Innern finden, ihr werdet den Quell
der Liebe in euch entwickeln können,
ihr werdet den Weg dann finden von
der heutigen sozialen Ordnung zu
einer solchen, in welcher der Mensch
innerlich dem Menschen nahe steht!
Nein, es handelt sich heute darum,
solchen Geist, solche Sprache,
solche Christen zu finden, die nicht
bloß von ethischen Dingen und von
religiösen Dingen reden, sondern die
so stark im Geiste sind, daß der
Geist die alleralltäglichsten Dinge
zu umfassen imstande ist, daß vom
Geiste aus gesagt werden kann, was
nun geschehen soll, um den Weg
heraus zu finden, den heilenden Weg
aus den Verheerungen des
Kapitalismus, aus den Bedrückungen
der menschlichen Arbeitskraft und so
weiter.
Es liegt einmal die Sache so, daß
die Menschen mit ihrem Empfinden
wahrnehmen, was hemmend, was
krankmachend ist im sozialen
Organismus, daß sie aber nicht bis
zu den Grundlagen sehen. Daß heute
das Geld viel Schäden hervorruft,
sieht man ja im Kleinen und im
Großen. Im Kleinen, in seiner
nächsten Nähe sieht es mancher, der
es nicht hat, das Geld. Es ist eben
die Zeit gekommen, wo die alte
Gelassenheit aufgehört hat, die sich
noch ein wenig über die Dinge
hinweggesetzt hat mit dem
Sprichwort: Der eine hat das
Portemonnaie, der andere hat das
Geld; es ist die Zeit gekommen, wo
man solche Dinge, die in diesem
Sprichworte leben, nicht mehr wahr
haben will. Daß manche Schäden des
Geldwesens vorhanden sind, merken
die Leute, wenn sie auch jetzt
selten noch über die Grenze kommen —
nicht wahr, es ist ja tiefer Friede
eingetreten, aber die Leute können
jetzt weniger über die Grenze, als
sie während des Krieges gekonnt
haben — sie merken: da draußen, da
bedeutet eine Mark so und so viel,
hier bedeutet sie so wenig. An die
Geldfrage schließt sich die
Währungsfrage, die Valutafrage an.
Also die Leute merken im Kleinen und
im Großen, daß mit dem Gelde irgend
etwas los ist, was schon mit den
gewöhnlichsten Menschenzuständen
zusammenhängt. Sie denken nach, wie
man den Schäden, die heute
eingetreten sind, abhelfen könnte.
Aber die Leute merken nicht, daß es
heute notwendig geworden ist, von
den gewöhnlichen äußeren Gedanken,
die sich an die Verhältnisse selbst
anschließen, zu den Urgedanken
vorzudringen.
Allen menschlichen Einrichtungen
liegen gewisse Urgedanken zugrunde.
Und führt das menschliche Leben
dazu, daß sich die Einrichtungen
nach und nach von diesen Urgedanken
entfernen können, so ziehen sich
diese Urgedanken zurück in das
menschliche Innere und werden
Empfindungen, werden Instinkte, die
sich dann in einer Weise äußern, in
der man die Urgedanken nicht gleich
erkennt. Was heute als soziale
Forderungen auftritt, ist die
Reaktion der Urgedanken auf die
heutigen menschlichen Verhältnisse.
Und die Menschen, die sich ihre
Gedanken bloß nach den heutigen
Verhältnissen bilden, sind die
ärgsten Schwarmgeister. Denn all die
proletarischen Forderungen sind
nichts anderes als maskierte
Empfindungen, die in den Urgedanken
wurzeln. Und zu solchen Urgedanken
gehört die Trennung des geistigen
Lebens, des politischen Staatslebens
und des wirtschaftlichen Lebens, wie
es hier vertreten worden ist. Danach
streben eigentlich die Instinkte
hin. Und nicht eher werden sie
ruhen, bis nicht wenigstens die
Richtung nach diesen Urgedanken
wiederum genommen wird in der Zeit,
in der wir in dieser schweren Krisis
leben, da wir uns so weit von den
Urgedanken entfernt haben.
Alles andere wird Quacksalberei
sein, auch mit Bezug auf die
aller-äußerlichsten, materiellsten
Fragen. Denn heute frägt mancher
sogar von Lehrkanzeln herab: Was ist
denn eigentlich Geld? — Über diese
Frage wird ungeheuer viel
diskutiert: Ist Geld eine Ware oder
ist Geld ein bloßes Wertzeichen? Der
eine ist der Meinung, daß das Geld
auch eine Ware unter anderen Waren
ist, die auf dem Wirtschaftsmarkte
ausgetauscht werden; daß man nur
eine bequeme Ware gewählt hat, damit
man über gewisse sonstige Konflikte
des heutigen Wirtschaftslebens
hinwegkommt. Denn denken Sie einmal,
Sie seien Tischler. Es gäbe kein
Geld und Sie seien Tischler. Sie
müssen essen, Sie müssen Gemüse
haben, Käse haben, Butter haben;
aber Sie sind Tischler, Sie
verfertigen Tische und Stühle. Nun
müssen Sie sich mit Ihren Tischen
und Stühlen, wenn es kein Geld gibt,
irgendwo auf den Markt begeben und
müssen versuchen, einen Stuhl zum
Beispiel loszukriegen, damit Ihnen
der eine für den Stuhl eine nötige
Menge von Nahrungsmitteln gibt.
Einen Tisch müssen Sie loskriegen,
damit Ihnen ein anderer einen Anzug
gibt. Denken Sie sich nur, was das
heißen würde! — Aber eigentlich tut
man doch nichts anderes als dieses.
Es ist nur maskiert dadurch, daß
eine allgemein gangbare Ware, das
Geld, da ist, in das man alles
übrige eintauschen kann, und daß
dann die anderen Waren warten
können, bis die Menschen sie
brauchen.
Nun aber scheint es so, als ob das
Geld nur eine Zwischenware wäre.
Daher sind manche Nationalökonomen
der Ansicht: das Geld ist eine Ware.
Wenn aber Papiergeld vorhanden ist,
so ist es eben nur als Ersatz für
die Ware da. Denn die Ware, auf die
es ankommt, das ist eigentlich das
Gold; und die Staaten seien schon
einmal genötigt worden, die
Goldwährung einzuführen, da der
führende Wirtschaftsstaat der
Gegenwart, England, das Gold als
alleinige Wertware, Ausgleichsware
gewählt hat und die anderen Staaten
folgen müßten. Es ist nun eben so,
daß diese Mittelware da ist, und der
Tischler nicht mit seinen Stühlen zu
Markte zu gehen braucht, sondern
demjenigen verkauft, der sie gerade
will, Geld dafür bekommt und sich
dafür sein Gemüse und seinen Käse
kaufen kann.
Ja aber, sagen die anderen, darin
besteht gar nicht das Wesen des
Geldes, denn das sei ganz
gleichgültig — und die Praxis hat
das auch bis zu einem gewissen Grade
gezeigt —, ob man nun das Stückchen
Gold, das im Vergleich mit anderen
Waren so und so viel Wert ist,
wirklich hat, oder ob es gar nicht
da ist, sondern nur irgendein
Ersatzmittel, auf dem der Stempel
ist, daß es so und so viel gilt.
Unser modernes Papiergeld ist ja
etwas, was einen solchen Stempel
trägt: es gilt so und so viel. Und
es gibt heute durchaus
Nationalökonomen, die betrachten es
als etwas höchst Unnötiges, daß für
das Papiergeld in den Banken der
entsprechende Goldwert liegt. Es
gibt ja auch, wie Sie vielleicht
wissen, einzelne Staaten, die bloße
Papierwährung haben, die keinen
Goldschatz für die Papierwährung
haben. Die können auch damit in
einer gewissen Weise unter den
heutigen Verhältnissen Wirtschaft
treiben.
Jedenfalls sehen Sie daraus — und
wir müssen ja auf unserem Gebiete
diese Sache auf die Basis eines rein
menschlichen Standpunktes stellen —,
daß es heute gescheite Menschen
gibt, die das Geld als eine Ware
betrachten; und andere gescheite
Menschen, die es als eine bloße
Abstempelung, als bloße Marke
betrachten. Was ist es denn nun
eigentlich? — Unter den heutigen
Verhältnissen ist es beides. Darauf
kommt es eben an, daß man einsieht,
daß es unter den heutigen
Verhältnissen beides ist, daß heute
auf der einen Seite namentlich im
internationalen Verkehr in
vielfacher Weise das Geld nur den
Charakter einer Ware hat, denn das
andere sind alles überschreibungen
von Guthaben. Was wirklich als
Deckung gilt im Ernste, das sind
eigentlich die Goldwarenaustausche,
die von Staat zu Staat gepflegt
werden. Und alles übrige beruht nur
darauf, daß man das Vertrauen hat:
wenn so und so viel Papier oder
Wechsel oder so etwas von einem
Staat zum andern geliefert wird, so
hat derjenige, der diesen Wechsel,
dieses Papier liefert, wirklich auch
den Goldbestand; daß also die Ware
da ist, die Ware Gold, die dann
behandelt wird wie eine andere Ware.
Nicht wahr, Sie geben einem Kaufmann
Kredit, gleichgültig ob er Gold hat
oder Fische oder irgend etwas
anderes, wenn er nur eine Deckung
durch irgend etwas Reales hat. Also
es ist namentlich im internationalen
Verkehr das Geld Ware.
Aber der Staat hat sich
hineingemischt. Der Staat hat das
Geld allmählich zu etwas bloß
Taxiertem, zu etwas bloß
Abgestempeltem gemacht. Das eine
wirkt mit dem anderen zusammen, und
die Schäden, die da sind, rühren
lediglich davon her. Die einzig
mögliche Heilung besteht darin, daß
Sie die ganze Verwaltung des Geldes
dahin abschieben, was wir als das
dritte Glied des gesunden sozialen
Organismus betrachtet haben: die
gesamte Geldverwaltung abschieben in
den Wirtschaftsorganismus, loslösen
alle Geldverwaltung vom
Staatsorganismus — dann wird das
Geld Ware und wird auf dem
Warenmarkte seinen Warenwert haben
müssen. Es würde nicht mehr jene
kuriose Abhängigkeit stattfinden,
die heute besteht und die ein
merkwürdiges Verhältnis darstellt
zwischen Währung und Lohn. Das
Kuriose ist heute, daß die Währung
sinkt, wenn der Lohn steigt, und der
Arbeiter oftmals gar nichts hat,
wenn man ihm noch so viel Lohn gibt,
weil er sich für diesen Lohn nichts
anderes kaufen kann, als er sich
früher kaufen konnte um seinen viel
geringeren Lohn. Wenn die Löhne sich
steigern und zugleich die
Lebensmittelpreise steigen, das
heißt, die Währung eine ganz andere
wird, dann helfen alle übrigen
Verhältnisse nichts. Dem kann nur
Abhilfe geschaffen werden, wenn Sie
die Verwaltung auch dieses
Wirtschaftsgutes, des Geldes,
loslösen vom politischen Staate und
wenn das Geld, das da ist, um eben
Vergleiche des einen mit dem andern
hervorzurufen, auch von dem dritten,
von dem Wirtschaftsgliede des
gesunden sozialen Organismus
verwaltet werden kann.
So lösen sich wirklich mit der
Grundlösung in die Dreigliedrigkeit
die Spezialprobleme in einer
gesunden Weise mit. Deshalb muß
heute zu den Urgedanken zurückgehen,
wer überhaupt daran denken will, für
den sozialen Organismus gesunde
Gedanken zu entwickeln. Heute fragen
die Verwalter der Staaten: Was
sollen wir gegenüber der in das
Chaos hineingekommenen Währung tun?
— Die einzige Antwort, die ihnen
gegeben werden muß, ist diese: Um
Gotteswillen laßt die Hände davon,
insofern ihr Verwalter des
politischen Staates seid und tretet
die Verwaltung von Währung und Geld
an den Wirtschaftsorganismus ab. Da
können einzig und allein die
gesunden Grundlagen geschaffen
werden für diese Angelegenheiten.
Man muß wirklich zurückgehen können
auf das, was heute die Dinge gesund
macht. Wir hatten ja vor der ,
Kriegskatastrophe die sonderbare
Tatsache — weil von Staat zu Staat
ein Zustand da war, auf den die
politischen Taxationen, die
innerstaatlich galten, keinen
Einfluß hatten —, daß von Staat zu
Staat Verhältnisse wirkten, die sich
notwendig zum Beispiel im
Wirtschaftsleben durch das
Wirtschaftsleben selbst ergaben. Von
Staat zu Staat, also international
wirkten sie. Innerhalb der einzelnen
Staaten wirkten sie nicht, weil da
der Staat seine Struktur über das
Wirtschaftsleben ausdehnte. Das
brachte die Konflikte hervor, die
nur aus der Welt geschafft werden
können, wenn wir die
Dreigliedrigkeit wirklich anstreben.
Dann werden jederzeit die Tatsachen
des einen Gliedes in der sozialen
Organisation die Tatsachen des
anderen Gliedes korrigieren, wenn
diese korrigiert werden sollen. Es
ist gar nicht anders möglich, als
heute zu den Urgedanken
zurückzugehen — zu dieser
praktischen Trinität: Geistesleben,
Wirtschaftsleben, Staatsleben.
Denn nur die Menschen, die in eine
solche gesellschaftliche
Organisation hineingestellt sein
werden, werden die Fragen, die heute
zu lösen sind, von dem einen oder
von dem andern Gesichtspunkte her
lösen können. Nur wenn in dem einen
Gliede gewirtschaftet wird, in dem
andern demokratisch Recht
gesprochen, respektive Recht
festgesetzt wird, in dem dritten
alle geistigen Verhältnisse geordnet
werden, nur dann kann eine Gesundung
des sozialen Organismus
herbeigeführt werden. Aber geradeso
wie im menschlichen Organismus die
drei Glieder zusammenwirken: das
Kopfsystem mit dem
Herz-Lungensystem, mit dem
Stoffwechselsystem, so wirken
natürlich auch im gesunden sozialen
Organismus die drei Glieder
zusammen. Das eine wirkt in das
andere hinüber. So wie Sie eine
Magenindisposition im Kopfe
verspüren, einfach weil der Kopf vom
Magen nicht ordentlich versorgt
wird, obwohl die drei Systeme
getrennt sind, so wirkt auch im
sozialen Organismus, wenn er ganz
gesund ist, das eine Glied, sagen
wir das Wirtschaftsglied hinüber in
das Rechtsglied, in das geistige
Glied. Gerade dann wirken sie in der
richtigen Weise zusammen, wenn sie
in sich relativ selbständig sind.
Aber dieses richtige Zusammenwirken
ohne Indisposition stellt sich eben
nur dann heraus, wenn die drei
Glieder selbständig sind und jedes
nach seinen Gesetzen verwaltet wird.
Wie ragt zum Beispiel das
Geistesleben in das Wirtschaftsleben
mit seinem Wirken hinein? Was ist
denn im Wirtschaftsleben vom Geist
eigentlich so recht wirtschaftlich
vorhanden? Wissen Sie, was da ist? —
Das ist nämlich gerade das Kapital.
Das Kapital ist der Geist des
Wirtschaftslebens. Und ein großer
Teil der Schäden unserer heutigen
Zeit beruht darauf, daß die
Kapitalverwaltung, die
Kapitalfruktifizierung dem
Geistesleben entzogen ist. Darum
handelt es sich gerade, daß das
Verhältnis, sagen wir, des
körperlich Arbeitenden zu dem mit
Hilfe des Kapitals Organisierenden,
ebenso behandelt werden kann im
gesunden sozialen Organismus als ein
bloßes, auf gegenseitigem
Verständnis ruhendes
Vertrauensverhältnis, wie zum
Beispiel die Wahl der freien Schule.
Im gesunden sozialen Organismus kann
gar nicht jene Abschließung zwischen
dem Unternehmer und dem Arbeiter
weiter bestehen. Heute steht der
Arbeiter an der Maschine und weiß
nichts, als was an der Maschine
vorgeht. Daher treibt er natürlich
seine Allotria außerhalb der Fabrik.
Und der Unternehmer wiederum hat
sein eigenes Leben — ich habe es
Ihnen vorhin geschildert —, wie es
sich herausgebildet hat, daß die
Jünglinge mit tiefen Rändern unter
den Augen herumliefen und Tuberosen
am Bette hatten, wenn sie schliefen.
Der Unternehmer führt das losgelöste
Geistesleben — losgelöst eben für
andere, nicht für ihn. Aber ein
gewisses Geistesleben muß
vordringen, das nicht körperlich
Arbeitende und geistig Arbeitende
trennt -- dann ist der Kapitalismus
auf eine soziale Grundlage gestellt,
allerdings nicht wie die
Schwarmgeister der Gegenwart meinen,
sondern dadurch, daß nun wirklich
eine Möglichkeit geschaffen werde,
daß jeder einzelne Arbeiter in einem
Geisteszusammenhang steht mit all
denen, die seine Arbeit organisieren
und wiederum das Produkt seiner
Arbeit in den sozialen Organismus
oder sogar in die ganze Welt
überleiten.
Es muß als eine Notwendigkeit
angesehen werden, daß ebenso wie an
der Maschine gearbeitet wird, ebenso
regelmäßig in Besprechungsstunden
zwischen dem Unternehmer und dem
Arbeiter die geschäftlichen
Verhältnisse besprochen werden, so
daß der Arbeiter fortdauernd ganz
genau den Überblick hat über
dasjenige, was geschieht — das ist
es, was für die Zukunft angestrebt
werden muß — und daß der Unternehmer
wiederum jederzeit genötigt ist,
sich völlig zu decouvrieren vor dem
Arbeiter und mit ihm alle
Einzelheiten zu besprechen, so daß
ein gemeinsames Geistesleben die
Fabrik, die Unternehmung umschließt.
Darauf kommt es an. Denn ist es erst
möglich, daß sich jenes Verhältnis
herausstellt, auf Grund dessen der
Arbeiter sich sagt: Ja, der ist ja
ebenso notwendig wie ich, denn was
soll meine Arbeit im
gesellschaftlichen Organismus, wenn
der nicht da ist? Der stellt meine
Arbeit an den richtigen Platz. —
Aber der Unternehmer wird auch
genötigt sein, diese Arbeit wirklich
an den richtigen Platz zu stellen
und ihm das seinige zukommen zu
lassen, denn alles wird
durchschaubar sein.
Da sehen Sie, meine lieben Freunde,
wie in das Wirken des Kapitalismus
hinein das geistige Leben spielen
muß. Und alles andere ist heute eine
bloße Rederei, eine bloße
Schwarmgeisterei. Ein gesundes
Verhältnis zwischen der Arbeit und
dem Kapital kann nicht in
sozialistisch-bürokratischer Weise
herbeigeführt werden, sondern
lediglich dadurch, daß durch ein
gemeinsames Geistesleben derjenige,
der die individuellen Fähigkeiten
dazu hat, auf diesem Gebiete, also
kapitalistisch, auch wirklich
produzieren kann, seine
individuellen Fähigkeiten für den
gesunden sozialen Organismus
fruktifizieren kann und ihm freies
Verständnis entgegenkommen wird von
demjenigen, der körperlich arbeiten
wird. Verständnis wird entstehen
können für die Initiative der
individuellen Fähigkeiten, die im
freien Geistesleben von vornherein
sozialisiert sind, die nur heute
antisozial wirken, weil wir in
unnatürlichen Verhältnissen drinnen
sind. Auf der freien Initiative der
individuellen Fähigkeiten und auf
dem freien Verständnis, das den
Leistungen der individuellen
Fähigkeiten entgegenkommt, muß die
Sozialisierung beruhen; eine andere
gibt es nicht. Alles andere ist
Kurpfuscherei. Schon aus den
Symptomen, die sich im sozialen
Organismus zeigen, könnte man die
Wahrheit dessen entnehmen, was ich
gesagt habe.
Meine lieben Freunde, bedenken Sie,
daß es in der Welt zwei Dinge gibt,
über deren Wert man im
alleralltäglichsten Leben der
verschiedensten Ansichten sein kann
und ist. Das eine ist ein Stück
Brot, das andere ist die Behauptung
einer Weltanschauung. Von einem
Stück Brot wird jeder behaupten, daß
es wahrhaftig dem Menschen
entspricht, wenn er Hunger hat; da
diskutiert man nicht darüber,
sondern man will das Brot haben. Um
ein Stück einer Weltanschauung, da
wird heute viel gestritten; das
findet der eine wahr, der andere
falsch. Und wenn sie noch so wahr
ist, kann sie sich nicht Geltung
verschaffen. Über den Geist kann man
streiten; über die Dinge des
Wirtschaftslebens kann man nicht
streiten. Worauf beruht denn das? —
Das beruht nur darauf, daß der Geist
wirklich zu einer Ideologie geworden
ist, daß er nicht als eine
Wirklichkeit wirkt, sondern nur als
ein Anhängsel zum Wirtschaftsleben
und zum Staatsleben wirkt. Wird er
auf sich selber gestellt, ist er
dadurch genötigt, seine eigene
Wirklichkeit der Welt darzubieten
und sich zu offenbaren, dann wird
Wirklichkeit aus ihm sprühen.
Allerdings wird er dann auch nicht
bloß in die müßigen Redereien und
Phrasen der Moralpauker hineingehen,
nicht bloß in die Reden derjenigen
hineingehen, die den Leuten
erzählen, ihr sollt gut christlich
sein und so weiter, und allerlei
Tugenden aufstellen, die aber vor
der äußeren materiellen Wirklichkeit
stehenbleiben, weil sie nur das als
Geist achten, was eben frei ist von
der materiellen Wirklichkeit. Die
Brücke muß geschlagen werden von
dieser abstrakten Form des Geistes
zu dem Geiste, der ja nun wirklich
auch Geist ist: der zum Beispiel im
Kapital wirkt, denn das Kapital
organisiert die Arbeit. Aber diese
Organisierung muß dann tatsächlich
von der geistigen Verwaltung
ausgehen.
So haben Sie auf der einen Seite das
Praktische, daß die Geldverwaltung
dem Wirtschaftsleben überlassen
werden muß, auf der andern Seite,
daß die Organisierung der Arbeit
durch das Kapital dem Geistesleben
unterstellt wird. Da sehen Sie das
Zusammenwirken von Dingen, die
äußerlich eines sind; denn natürlich
wird das Kapital in der Fabrik in
Geld repräsentiert. Aber das
Verhältnis zwischen Arbeiter und
Arbeitgeber, dieses ganze
Vertrauensverhältnis, die Tatsache
namentlich, daß an einer bestimmten
Stelle ein Arbeitgeber steht, das
wird von der geistigen Welt heraus
organisiert. Was aber eine bestimmte
Ware wert ist im Vergleiche zum
Geld, das wird vom Wirtschaftsleben
aus organisiert; und die Dinge
fließen zusammen, wie im
menschlichen Organismus die
Ergebnisse der drei Systeme
zusammenfließen, damit der
Organismus gesund ist.
So können Sie in die konkreten Dinge
hineingehen, in die Dinge des
alleralltäglichsten Lebens, und Sie
werden sehen, daß dasjenige, auf was
hier aufmerksam gemacht wird,
wirklich Urgedanken sind, aber reale
Urgedanken, die der Gesundung des
sozialen Organismus zugrunde liegen
müssen.
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