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Collection :

GA189 - œuvres complètes de Rudolf Steiner- Conférences aux membres - LA QUESTION SOCIALE
COMME UNE QUESTION DE CONSCIENCE




SIXIÈME CONFÉRENCE,
Dornach, le 7 mars 1919
SECHSTER VORTRAG,
Dornach, 7. März 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 189 114-136 (1980) 07/03/1919

Original





Traducteur: FG v.01 - 17/08/2019 Éditeur: SITE

 

Dans la conférence que Kurt Eisner a récemment donnée devant le corps étudiant bâlois se trouve une phrase très étrange. Elle part de la question, vraiment curieuse pour le monde extérieur d'aujourd'hui, de savoir si ce que l'on peut vivre maintenant en tant qu'état actuel de l'humanité est une réalité, ou si ce n'est pas peut-être un pur rêve, si ce que l'humanité vit actuellement ne serait pas en fait une sorte de réalité rêvée. La phrase, comme il l'a prononcée là, résonne donc :


« Que je n'entende pas, ou que je vois quand même clair, qu’au plus profond de nos vies, cette nostalgie vive et presse vers la vie, celle-là reconnaît que notre vie, telle que nous devons la vivre aujourd'hui, est quand même seulement l'invention claire d'un quelque esprit mauvais. Représentez-vous, chers présents, un grand penseur qui ne saurait rien de notre temps et qui aurait vécu et rêvé il y a 2000 ans à quoi ressemblerait le monde dans 2000 ans, il n'aurait pu s’imaginer un monde comme celui dans lequel nous sommes condamnés à vivre. L'existant est en vérité la seule utopie dans le monde, et ce que nous voulons, ce qui vit comme nostalgie dans notre esprit, est la plus profonde et dernière réalité, et tout le reste fait frissonner. Nous confondons seulement rêve et veille. Notre tâche est de nous débarrasser de ce vieux rêve de notre existence/être-là social actuel. Un coup d’œil sur la guerre : une raison humaine se laisse-t-elle penser qui pourrait concevoir une telle chose ? Si cette guerre n'avait pas été ce qu’on appelle vraiment, ainsi nous avons peut-être rêvé et nous veillons maintenant. Nous sommes une société dans laquelle, malgré le chemin de fer et malgré la vapeur et les étincelles électriques, les humains voient quand même seulement une petite partie de cette étoile sur laquelle nous sommes nés. »


C'est le sentiment que Kurt Eisner a exprimé peu avant sa mort à Bâle. La réalité d'aujourd'hui oblige donc les gens à se demander : sommes-nous en train de rêver ou sommes-nous éveillés ? Cette réalité est-elle absolument une vraie réalité ? Et ce serait en fait très bon si aujourd'hui les humains pouvaient se poser cette question ou une question similaire dans une plus large mesure. Car avant toutes choses il s'agit de voir à travers la réalité, la vraie réalité, par rapport à ce qui nous entoure dans le monde extérieur. Nous avons donc dû souligner à plusieurs reprises qu'il importe aujourd'hui de ne plus juger ce qui est nécessaire pour le monde, avant toutes choses ce qui est nécessaire pour notre vie sociale, par les habitudes de pensée dans lesquelles nous nous sommes trouvés au cours des derniers siècles et jusqu'à nos jours. Car ces habitudes de pensée ont tout de suite conduit - si l'on reconnaît vraiment le pendant, on le voit - à la catastrophe d'aujourd'hui. Dans ces habitudes de pensée, on se sentait souvent si correctement comme un praticien, comme un praticien de la vie. Et pourtant, on est sorti des abstractions les plus cruelles et on a essayé de convertir ces abstractions en réalité. Mais c'est précisément parce que les conditions sociales, la vie en commun des humains, ont maintenant amenées à l’expression ce que les gens ont laissé s’écouler de leurs habitudes de pensée dans cette réalité, que cette réalité est progressivement devenue une formation irréelle, incapable de vivre, dans laquelle l'humain se trouve certes aujourd'hui, et qu’il tient pour sa réalité, mais qui n’a aucune force réelle pour être possible à la vie.







Ce sont des choses que l'on ne peut trop accentuer aujourd'hui, que quiconque qui en fait regarde les faits avec un coup d’œil impartial devrait dire clairement et sans ambiguïté. Ces faits, même s'ils se produisent d'abord dans le monde extérieur, quotidien, ont un langage qui indique clairement que la guérison des conditions ne peut venir que des impulsions du monde spirituel. Car ce qui s'est rendu étranger au monde spirituel au cours des derniers siècles, qui, pour ainsi dire, a réussi à géré sans considération pour ce monde spirituel, est aujourd'hui arrivé dans une impasse dont cela ne sortira plus. Et c'est seulement une absence de pensées quand aujourd'hui on croit toujours encore que l'on pourrait continuer à gérer avec les mêmes moyens que ceux avec lesquels cette catastrophe a été provoquée. Qu'avons-nous en fait vécu ? Nous avons fait l'expérience que l'humanité croyait qu'elle avait créé un état/contexte qui pouvait être décrit comme l'état de la plus haute civilisation matérielle. - Pensons au confort que nous avions avant août 1914. Pensons à la façon dont nous pouvions passer de pays en pays le plus facilement possible, si nous étions tout de suite dans ce courant de l'humanité qui pouvait en quelque sorte s’obtenir les moyens extérieurs pour le faire. Pensons à la facilité avec laquelle il était possible de communiquer par télégraphe, même par téléphone, avec les endroits les plus éloignés du monde, au-delà des frontières nationales. Pensons à tout ce que l'humanité a justement appelé la civilisation moderne. Et pensons à ce qu'est devenue cette civilisation moderne pour l'Europe depuis août 1914. Examinons les conditions dans lesquelles nous vivons aujourd'hui. Oui, mes chers amis, il ne faut pas grand-chose pour voir que l'un n'est pas sans l'autre, que dans notre façon de vivre - si «  confortable », si « civilisée » qu’elle était jusqu'en août 1914 - les conditions actuelles étaient fichées à l'intérieur, si fichées à l'intérieur que dans la conférence de Vienne tenue avant la guerre je l’avais décrit comme l’œuvre d’un cancer social, un carcinome à l’intérieur de la société humaine. On doit attacher une certaine valeur au fait que la science de l'esprit nous obligeait - à l'époque, où c’était encore si « confortable », où le monde était encore si « civilisé », où tout allait selon les souhaits des humains qui pouvaient développer un tel souhait conformément à leur situation sociale -, quand on regardait les faits, à pouvoir seulement dire rien d’autre que : mais nous ne vivons dans une certaine mesure quand même pas dans une société saine, mais une société malade. Pour la guérison, à cette société malade, a été offert depuis longtemps ce qui est la façon anthroposophique de penser. Et il n'y aura rien d'autre pour parvenir à la guérison que d’envisager justement que tout le reste est plus ou moins du charlatanisme, qui ne veut pas saisir cette manière de penser tournée vers le spirituel réel.

Nous devons à nouveau déverser de la réalité dans ce que rêve l'humanité d'aujourd'hui. D'où devrait-elle venir ? Elle n'existe pas là où les praticiens de la vie tirent leurs pensées. La réalité est seulement disponible là où l'esprit sera vu/contemplé. Les principes, les impulsions qui peuvent circuler dans la société doivent aussi en provenir. C'est pourquoi devra toujours être indiqué sur le pendant des choses.








Je vous ai souvent mentionné le nom de Fritz Mauthner dans le cadre de ces conférences. En divisant la pensée du présent en une série de mots à la mode/de slogans, qu'il a classés par ordre alphabétique, il a réuni deux volumes qu'il appelle un « dictionnaire philosophique », dans lequel, cependant, la pensée du présent est effectivement enregistrée à sa manière et avec sa critique, parfois caustique et tiède. Il parle aussi de l'État, de la res publica. Fritz Mauthner est également passé de son point de vue à une sorte de réponse à la question : qu'est-ce que l'État en fait ? - Et il n'arrive à aucune autre définition que celle-là : L'État est un mal nécessaire. - N'est-ce pas, on ne peut pas nier sa nécessité. Mais il est quand même apparu à certains humains que cette structure sociale que nous appelons aujourd'hui l'État, a finalement conduit à celle dans laquelle nous vivons donc. Appelons là donc un mal nécessaire, parce que son caractère maléfique, dans sa forme actuelle, est sous les yeux des gens. Mais la seule question est de savoir comment se faire une représentation positive vis-à-vis de cette négative.





N'est-ce pas, quand l'un nie quelque chose, ainsi il doit en fait, être indiqué sur l'affirmatif. Eh bien, si quelqu'un dit : l'État est un mal nécessaire, ainsi il s'agit en fait d’indiquer sur le positif. L'État sera décrit tout de suite là comme le contraire de quelque chose. Qu'est-ce que c'est donc ce quelque chose dont ce devrait être le contraire ? Il en résulte quelque chose de très étrange pour le contexte/le pendant spirituel-scientifique. N'est-ce pas, on comprend donc l'État seulement quand on voit clair sur la structure de droit qui se répand dans l'État et les rapports de possession, les rapports de travail et ainsi de suite qui seront réglés, et se demande : avec quoi cette structure de droit se laisse-t-elle alors comparer en fait ?

Eh bien, mes chers amis, vous avez appris à connaître du monde spirituel de maints exposés dans mes livres et mes conférences, vous avez appris à connaître les relations qui ont lieu dans le monde spirituel, donc dans les temps que l'humain vit entre la mort et une nouvelle naissance. Et la question est : comment se comportent ces relations, dans lesquelles l'humain est à l'humain entre la mort et une nouvelle naissance, aux relations de droit qui seront établies à l’intérieur de la communauté étatique sur le plan physique ? - Dès que l'on lance raisonnablement cette question, on obtient la réponse : la structure étatique est l’exact contraire; la structure étatique en rapport aux relations humaines qui seront établies par l'État, est l’exact contraire de ce que sont les relations humaines dans le monde spirituel. - Cela, mes chers amis, vous donne donc une représentation réelle de l'État. Les humains qui ne connaissent rien du monde spirituel, ils ne peuvent gagner aucune représentation de l'état parce qu'ils n'ont que des destinées/des dispositions/déterminations négatives entre humain et humain. Les destinées/dispositions/déterminations positives sont celles qui se donnent lorsque l'âme se place en relation avec l'âme dans le monde spirituel. Lisez dans ce but qui est évoqué ici, le chapitre sur le monde d’âme dans ma « Théosophie » ; vous y trouverez qu’a lieu une certaine régulation des relations d'âme à âme, qui se poursuit alors aussi dans ce que l'on peut appeler le pays des esprits, et vous verrez que ces relations sont régulées par certaines forces, qui vont d'âme en âme, et que l'on peut exprimer dans l'interaction de sympathie et d'antipathie. Lisez dans ce chapitre de ma "Théosophie" comment la sympathie et l'antipathie amènent en état un certain rapport entre âme et âme dans le monde spirituel, là vous verrez que dans le monde spirituel tout est basé sur de l'intériorité, notamment sur ce qui œuvre d'âme à âme par les forces de sympathie et d’antipathie. Ce qui œuvre là d'âme à âme par les forces de l'antipathie, ce sera recouvert par la corporéité chez l'humain sur le plan physique ; et parce que cela sera recouvert, parce que le rapport essentiel et réel d'âme à âme est recouvert ici sur le plan physique, le plus externe doit avoir lieu précisément sur le domaine de l'état ici sur le plan physique : le  rapport de droit. Pendant que ce qui devra être décrit du monde réel de l’esprit, est le déploiement des forces les plus intimes de l'âme, ce qui peut vivre dans l’État est le plus externe dans la relation d'humain à humain. Et l'État n'est pas sain quand il veut fonder un autre rapport que le rapport le plus extérieur de droit. C'est pourquoi devra être déconnecté de l'État tout ce qui ne repose pas sur le rapport le plus extérieur de droit entre l'humain et l'humain. Et il doit faire face au domaine réel de l'État, le domaine spirituel, l'administration des affaires spirituelles de culture, et de l'autre côté, il doit lui faire face à la pure activité économique/gestion, la troisième partie de l'organisme social. Pendant que l'état représente en fait le contraire complet du monde spirituel, ainsi, comme je vous l'ai déjà indiqué ici une fois d'un autre point de vue, le monde spirituel est une sorte de continuation de ce que nous avons vécu dans le monde spirituel réel/véritable avant de descendre dans l'existence terrestre par notre naissance.








Ce à travers quoi nous vivons ici, dans la religion, à l'école, dans l'éducation, dans l'art, dans la science, et ainsi de suite, à côté d’autres choses, à côté d’autres, ce que nous développons dans cette relation d'humain à humain, c'est la continuation terrestre, mais seulement comme un pur reflet de ce qui est la vie spirituelle réelle avant la naissance. Et ce que nous avons dans la vie de l’économie, ce que nous avons dans cette vie qu'on appelle habituellement matérielle, c'est la cause de maintes choses que nous avons à nouveau à vivre quand nous avons franchi la porte de la mort, donc dans la vie après la mort. Mais l'État n'a aucune relation à la vie spirituelle. Il est tout le contraire de la vie spirituelle.  L’humain qui veut comprendre le présent avec ses horribles faits doit apprendre à voir au travers. L'homme actuel doit apprendre à comprendre combien c’est nécessaire de saisir à nouveau de l’œil la réalité spirituelle afin d'arriver à une vision de la réalité extérieure. L'antipathie et la sympathie œuvrent ensemble dans le monde spirituel. Ce qui nous reste d’antipathies dans le monde spirituel quand nous descendons dans l'existence terrestre par la naissance, ce qui peut encore être vécu plus loin à cause des antipathies que nous nous sommes obtenues dans le monde spirituel, cela se manifeste ici comme culture spirituelle. En tant qu'êtres humains, nous apprenons à nous comprendre à travers le langage et, dans une certaine mesure, à établir un lien spirituel d'humain à humain, parce qu’à travers cette compréhension de la langue, nous devons surmonter certaines antipathies qui nous sont restées du monde spirituel. Nous apprenons à parler les uns avec les autres dans certaines représentations, à avoir des pensées communes dans un art commun, dans une confession religieuse commune, parce que nous surmontons ainsi certaines antipathies que nous avons eues les uns contre les autres dans le monde spirituel.



Et nous apprenons ici, dans la vie de l’économie, à être dépendants les uns des autres, à travailler les uns pour les autres, à échanger des avantages contre des avantages dans la vie économique, parce que ce faisant, nous jetons les bases de certaines sympathies, qui devraient se dévider entre les âmes dans la vie après la mort, entre lesquelles il n'y a déjà pas ici un lien d'attraction par le karma ordinaire.


Ainsi nous devons comprendre à relier le monde terrestre d’ici avec le monde spirituel. Et finalement, la cause œuvrant le plus intensément de notre époque catastrophique actuelle est déjà le fait que l'humain est entièrement arriver hors pendant avec le monde vraiment spirituel, et que, à un haut degré, le monde spirituel lui est en fait devenu à un degré élevé une sorte de phrase.
Toujours de plus en plus, ce monde spirituel est devenu une sorte de phrase au cours des quatre derniers siècles à l’intérieur des classes dirigeantes humaines. Et toujours de plus en plus, se développaient en instincts marécageux dans les larges masses du prolétariat les nostalgies subconscientes, inconscientes vers quelque chose d’autre, que ce que les ainsi nommées formation, science, art, religion et ainsi de suite que les cercles dirigeants peuvent lui offrir.
A cela les humains veulent si difficilement s’habituer qu'il nous est nécessaire de comprendre de proche en proche un tout nouveau langage en rapport à la vie de l’esprit. Les humains veulent, pris au fond, que les anciennes langues continuent d'être parlées. Car ils pensent que cela ira si l'on continue à parler dans l'ancienne langue. Là, on entend les prophètes plein d’onctions développer leurs façons de voir dans le présent. Je vous ai déjà mentionné une telle façon de voir une fois ici. Il sera dit par exemple par quelqu'un à qui sera beaucoup donné dans le présent : cette guerre mondiale aurait montré que les humains vivaient volontiers dans une sorte d'organisation extérieure, mais qu'ils ne se seraient pas rapprochés les uns des autres intérieurement. C'est ainsi qu'au cours de cette guerre mondiale, il y aurait eu une rechute dans la vieille barbarie. Et alors, pour le salut hors de cette barbarie, on développe en fait seulement certaines, on pourrait dire, phrases-sensation qui renvoient les humains à se tourner à nouveau à une sorte de vie spirituelle intérieure. Seulement, mes chers amis, il ne s’agit pas aujourd'hui qu’on exhorte les humains à ce qu’ils redeviennent de nouveau bon chrétiens, qu’ils devraient de nouveau apprendre à aimer leurs semblables, qu’ils devraient trouver un lien intérieur d’humain à humain. Aujourd'hui, il s’agit beaucoup plus qu’une force de l'esprit puisse être développée, laquelle est en état de contrôler/dominer réellement les conditions/rapports extérieurs, de donner réellement une structure aux rapports extérieurs de sorte que l'organisme social devienne viable/capable de vie. Si l'on est tout à fait honnête, on ne peut en fait pas dire que les humains du présent sont principalement et en première ligne malades de ce qu'ils ne croient pas en l'esprit. Il y a encore assez d’humains dans le présent qui croient à l’esprit, et finalement chaque petit village a donc encore son église, où, je pense, sera beaucoup parlé d’esprit. Et même ceux qui luttent contre l'esprit ont un certain respect pour l'esprit. Un certain discours sur l'esprit repose encore dans les habitudes de pensée des humains. L'humain d'Anzengruber qui dit là : « Aussi vrai qu'est un Dieu dans le ciel, je suis un athée » n'est pas une si rareté, même s'il ne le dit pas toujours avec ces mots. Il ne s’agit pas que soit parlé de l'esprit, ni même une fois que les humains croient en l'esprit, mais il s’agit aujourd'hui que l'esprit devienne efficace dans toute vie matérielle, qu'il soit envisagé que la matière ne peut être nulle part sans l'esprit.





Mais aujourd'hui, on est le plus éloigné de cette façon d’envisager les choses qu'on ne l'a jamais été. L'un se donne des grands airs, méprise la vie matérielle extérieure, la considère comme un mal nécessaire et se tourne vers la vie intérieure, peut-être même devient Théosophe, afin qu'il puisse développer sa vie intérieure à côté de la vie extérieure, parce que la vie extérieure est sans esprit, et il on doit s’adonner à la vie intérieure et contemplative. Un autre ne va pas tout de suite à cette façon - dirait la pensée socialiste – manière de se représenter la plus décadente bourgeoise, car c'est la dernière progéniture de la manière bourgeoise de représention, que j’ai justement caractérisée, mais il a quand même la croyance : d'un côté, il y a la réalité matérielle dans laquelle vivent le capital, la force humaine de travail, le crédit, les obligations hypothécaires, les obligations, l'argent absolument. C'est cela, la réalité dépourvue d’esprit. De l'autre coté est ce que l'on doit s'efforcer d'atteindre du plus profond du cœur, c'est la réalité spirituelle en fait.
Eh bien, on pourrait encore mentionner de nombreuses variantes de cette conception particulière du rapport de la vie matérielle à la vie spirituelle telle qu'elle prévaut/règne dans le présent, parce que les humains ont déjà généralement le sentiment que lorsqu'on va à l'esprit, on doit en fait se détourner de la réalité matérielle extérieure. Finalement, cela est donc aussi pendant avec ce que nous avons dans le présent tant d'existences brisées, tant d’humains qui sont insatisfaits de la vie extérieure. Mes chers amis, je ne parle vraiment pas pro domo, car j’ai en fait seulement par mon karma, tout de suite, été fait tel que j’œuvre. Et aurais-je été fait autre chose par mon karma, je saurais aussi le comprendre. Je ne parle pas de pro domo. Mais j’ai malgré tout la permission de dire : il n'y a rien d'inintéressant dans la vie quand seulement il y a un organisme social sain dans lequel l'être humain est placé de la bonne manière tout de suite selon son karma. Fondamentalement, aucun être humain dans le monde n'a de raison de considérer un quelque courant dans le monde comme inférieur à un autre. Mais le rétablissement de l'organisme social doit être réalisé, afin que le dernier travailleur soit tout aussi lié à une vie spirituelle que celui qui peut maintenant s'occuper fortuitement dans la vie spirituelle. Car c'est là le plus grand dommage dans la vie sociale du présent, qu'il y ait des cercles fermés au sein desquels se développent des intérêts particuliers qui ne sont pas réellement accessibles aux autres. Sentez, quand même seulement comment, ces derniers temps, l'isolement dans la religion, dans l'art et dans tout le reste s'est de plus en plus développé dans les milieux bourgeois, et comment, en dehors de cet isolement, se tiennent les cercles prolétariens, auxquels on fait donc des « manifestations  populaires/du peuple », fonde des « maisons populaires/du peuple », donne de « l'art populaire » et ainsi de suite. Mais ce que l'on donne avec cela est donc apparu à partir des sentiments de la classe bourgeoise. Si le prolétaire doit le recevoir, il le reçoit à travers un mensonge de vie ; car seul ce qui a émergé de l'expérience commune peut être une vie spirituelle commune. Ce n'est pas une expérience partagée si une personne se tient debout à la machine pendant huit heures par jour - vous voyez, je suppose même que la journée de huit heures a déjà été réalisée -, huit heures par jour, et l'autre personne a la possibilité de développer une vie sociale dans une certaine classe, et puis après les huit heures, la jette à celui qui se tient debout à la machine comme des morceaux, qui, cependant, selon leur structure la plus intime, leur structure la plus profonde, ne peuvent être compris en réalité que par celui qui appartient aux classes qui ont été dirigeantes jusqu'ici.



Aujourd'hui, à l’intérieur des cercles dirigeants, on a la possibilité de parler de la Vierge Sixtine à l'humain - disons, pour donner un exemple concret - sur la base de certaines fondations de formation, fondations d’éducation. Oui, mes chers amis, j'ai guidé des ouvriers par des galeries, j'ai pu voir quel mensonge c'est que de présenter quelque chose au prolétaire d'aujourd'hui qui est, disons, semblable aux sentiments que le bourgeois d'aujourd'hui peut avoir envers la Madone Sixtine. Ce n'est donc pas possible. Si on essaye quand même, ainsi on ne met en scène qu’un mensonge de vie, car il n'y a pas de vie commune entre les classes. Et là où il n'y a pas de vie commune entre les classes, on ne peut aussi pas parler dans une langue que les deux comprennent vraiment. Les cercles dirigeants jusqu'à présent ont eu le destin, à travers l’évolution jusqu’à présent de l'humanité, d'obtenir quelque chose aussi par exemple dans l'art , qui peut être enraciné dans leurs sentiments de la vie. Par la façon et la manière dont l'humanité a vécu jusqu'à présent, quelque chose comme la Madone Sixtine est devenu un don pour les cercles dirigeants. Pour les cercles non dirigeants c’est tout d’abord incompréhensible. Là doit d'abord être chercher le langage qui peut être commun, c'est-à-dire qu'il faut d'abord chercher à trouver une vie éducative/de formation véritablement universelle et humaine. Et nos écoles, nos universités, sont loin de ce système de formation généralement humain.





Avec cela il ne sera pas fait que serait réalisé ce à quoi on s'efforce si souvent d'obtenir : l'école primaire générale/l’école générale de peuple. Dans une école élémentaire générale, on devra enseigner tout autre choses, à savoir ainsi que ça peut seulement venir comme d’une vie libre de l’esprit comme membre désarticulée/démembrée de l'organisme social sain, qu’on n’enseigne aujourd’hui. On devra enseigner tout autrement qu'on enseigne aujourd'hui. Car dans l’intériorité la plus profonde, le prolétaire ne comprend pas ce qui sera enseigné à l'école primaire aujourd'hui.
Maintenant, vous trouverez une contradiction dans ce dont je parle. Vous pouvez la trouver avec droit. Vous pouvez dire : Oui, mais à l'école primaire, tous sont encore pareils, pourquoi l'enfant prolétarien devrait-il moins comprendre ce qui est enseigné que l'enfant bourgeois ? Car en réalité l'enfant bourgeois ne comprend rien non plus ; car tout notre système scolaire primaire est si malsain que tout ce qui est enseigné à l'école primaire ne sera pas compris. Et seulement quelques-uns, à savoir les membres des cercles dirigeants qui ont l'argent pour accéder aux écoles supérieures, auquel cas ces écoles supérieures jettent une ombre en retour sur l'école élémentaire, et par cela on comprend quelque chose de ce que l'on a appris plus tôt. Et ceux qui n'ont pas l'occasion de revenir sur ce qu'ils ont appris dans le passé n'ont aucune chance d'absorber l'éducation scolaire qui vit aujourd'hui parmi nous comme une réalité rêvée.




C'est ce qu'il faut garder devant les yeux comme la gravité du temps, comme la gravité de la situation. Et n’est-il pas à prendre en mains que seule une nouvelle vie de l’esprit peut remédier à la situation ? Car essayez quand-même seulement une fois d'être honnête dans un domaine ou dans l'autre. Prenons, par exemple, ce qui s'est passé au cours des dernières décennies dans le domaine de l'art et de la compréhension de l'art. Oui, essayez d'imaginer spirituellement comment on a parlé de l'art : ce que les artistes ont dit, comment peindre, comment sculpter, et ainsi de suite, ce que les critiques ont fait valoir comme leur vision de ces peintres et sculpteurs. Suivez tout cela et essayez d'expliquer clairement au prolétaire qui est debout à la machine pendant huit heures et qui est devrait maintenant écouter tout cela. C'est du fromage blanc/de la connerie pour lui, ce n'est rien du tout pour lui. Seulement est réel, qu'il voit une vie que les autres mènent entre eux, dont il est exclu d'une manière antisociale, dont il ne peut donc gagner la représentation qu'elle appartient à une existence/un être-là humain digne; dont il peut seulement gagner la représentation : tout cela est du luxe.


Maintenant, prenez cela dans le concret, mes chers amis ! Ce n'est pas comme si je condamnais/jugeait les choses, je veux simplement les caractériser. Et toutes les choses sont à comprendre. Mais réfléchissez à ce que ce bon ordre social bourgeois, qui s'est développé si confortablement jusqu'en 1914, a fait pour fleurs. J'en ai encore fait l'expérience dans les années 80, lorsque, par exemple, la jeunesse viennoise a imité ce qui était alors, à partir de Paris, considéré comme un nouveau mouvement artistique. Ces jeunes gens ont fait versets sur versets, faisaient tout leur possible pour avoir des cernes sombres autour des yeux, marchaient dans les rues en pensant, louaient les avantages de la décadence, déclaraient qu'ils ne voulaient dormir que dans une pièce où l'odeur de la tubéreuse coule à travers tout. Puis, ils ont discuté de la façon dont un verset devrait vraiment être conçu à partir de ces soubassements. Je ne veux pas condamner ce qui y a été exprimé ; un côté de l'humanité y a également été exprimé, c'est un cas extrême. Mais, en fin de compte, on l’a justement conduite de telle sorte qu'il n'en est sorti que quelque chose qui ne pouvait apparaître à une grande partie de l'humanité plus jeune qu'un luxueux équipement spirituel ; qui ne pouvait apparaître à cette partie de l'humanité en tout cas comme une nécessité pour une existence humaine digne. Et finalement, tout dans la vie dépend de ce qui pulse dans les âmes humaines, de la façon dont les âmes humaines peuvent se mouvoir dans la vie. C'était déjà un carcinome social qui a éclaté d'une manière terrible.




De ces choses doit être vu que les faits ont maintenant prospéré si loin qu’il ne nous est plus permis de continuer à parler avec les vieilles représentations, que nous devons apprendre une nouvelle langue. Et n'est-il pas là palpable, mes chers amis, que maintenant quelque chose de généralement humain doive être recherché ? On ne comprendra pas tout de suite à quel point c'est quelque chose de généralement humain ; mais avec notre construction/édifice quelque chose de généralement humain a été visé. Là rien ne devait être dedans qui intéresse seulement le bourgeois ou que le prolétaire ne peut pas comprendre. Quand aussi tout de suite les plus hautes exigences spirituelles seront placées, ainsi ce à quoi on s'est efforcé est généralement humain ; certes, en beaucoup imparfait et le bourgeois nous coule encore de maintes choses ; mais dans l'ensemble, dans la chose principale – je ne pense évidemment pas maintenant les humains - ce pour quoi on s'est efforcé dans la chose est entièrement généralement humain ; c’est, aussi quand ces formes sont sorties du spirituel, quelque chose que chaque humain peut comprendre.
Cela pourra être compris des points de vue de la vie. Certes on doit aujourd'hui encore parler à l'un ou à l'autre d'une manière différente, parce que les humains viennent d'aspects différents de la vie. Mais il est possible aujourd'hui d'enseigner même aux âmes les plus simples, les plus primitives ce que devraient dire nos formes et autres choses de notre bâtiment. C'est pourquoi, dans tous les domaines de la vie, il faut vraiment essayer de sortir de l'ancien et de parler une nouvelle langue, de voir comment ce sont précisément les anciennes façons de penser qui nous ont menées dans cette catastrophe.


Voyez-vous, là sera dit aujourd'hui : qu’on se regarde la lutte/l’aspiration socialiste moderne - aujourd'hui elle effraie vraiment certaines gens - et comparez cette aspiration socialiste, par exemple, avec l'esprit du Sermon sur la montagne, où les personnes troublées et opprimées ne veulent pas instaurer un nouvel ordre mondial par la lutte des classes, mais par l'amour. Je ne vous donne pas des expressions conçues/toutes faites, mais seulement de telles choses qui sont prêchées aujourd'hui par des profs de morale très connus et qui ont été dites d'innombrables fois ces dernières semaines. Les choses sont toutes tirées de la vie. Vous auriez pu l'entendre en premier il y a quelques jours à Berne, comme quelqu'un a à nouveau dit : qu’on revienne à l'esprit pur du christianisme, à l'esprit du Sermon sur la montagne ; qui n'est pas fiché dans la lutte des classes moderne. Malheureusement, ainsi a été dit, l'esprit chrétien n'a jusqu'à présent été valable que dans la vie privée ; il devrait entrer dans la vie des États. La vie, la vie publique extérieure, devrait être traversé de christ/christianisée. Là les humains viennent et disent : C'est une fois parlé de l'esprit ; là sera enfin dit comment le chemin doit être afin que l'humanité moderne puisse se détacher du matérialisme impie et se tourner à nouveau à l'esprit de l'amour. - Mais, mes chers amis, le fait est que les gens parlent ainsi depuis près de deux mille ans et que cela n'a aidé à rien, et qu'ils pourraient enfin remarquer qu'une autre langue est nécessaire aujourd'hui.
Mais on ne remarque aujourd'hui encore souvent pas du tout en quoi repose la différence entre les deux langues. On ne remarque encore pas du tout que c’est radicalement différent de représenter cette vie de l’esprit qui veut intervenir immédiatement dans la réalité la plus matérielle, parce qu'elle est convaincue que la matière est prise seulement comme matière, c'est-à-dire comme quelque chose de méprisable, n'est absolument aucune réalité, car dans toute réalité vit donc l'esprit. Et là où vit apparemment seulement de la matière, là on ne voit simplement pas l'esprit. C’est pourquoi on doit donc aussi être clair avec soi-même sur le fait qu'aujourd'hui il est pressant de développer un esprit tel que justement il maîtrise la réalité, qui puisse justement immerger dans la vie matérielle, qui ne comprend pas seulement dire : approfondissez-vous intérieurement, vous trouverez Dieu intérieurement, vous pourrez développer en vous la source de l'amour, vous trouverez alors le chemin qui mène de l'ordre social actuel à celui dans lequel l'homme est proche au fond de lui ! Non, il s'agit aujourd'hui de trouver un tel esprit, un tel langage, de tels chrétiens qui ne se contentent pas de parler de choses éthiques et de choses religieuses, mais qui sont si fortement dans l'esprit que l'esprit soir en état d'embrasser les choses les plus quotidiennes, que de l'esprit pourra être dit ce qui doit arriver maintenant pour trouver le chemin de sorti, le chemin guérissant hors des ravages du capitalisme, des oppressions de la force humaine de travail et ainsi de suite.
La chose repose une fois ainsi que les humains perçoivent avec leurs ressentir ce qui est inhibiteur, ce qui rend malade dans l’organisme social, mais qu'ils ne voient pas jusqu'aux fondations/soubassements. Qu’aujourd'hui l'argent cause/provoque beaucoup de dommages on le voit donc en petit et en grand. En petit, dans son voisinage immédiat, maint le voit qui ne l'a pas, l'argent. Le temps est justement venu où la vieux flegme a cessé, qui est encore quelque peu passé par-dessus les choses avec le proverbe : L'un a le portemonnaie, l'autre a l'argent ; le temps est venu où ces choses, qui vivent dans ce proverbe, on ne veut plus les avoir pour vraies. Les gens remarquent que maints dommages sont disponibles au système monétaire, même s'ils traversent maintenant aussi rarement la frontière - n'est ce pas, une paix profonde est donc apparue, mais les gens peuvent moins traverser la frontière maintenant qu'ils ne pouvaient le faire pendant la guerre - ils remarquent : là-dehors, un mark signifie tant et tant, ici il signifie si peu. A la question de l'argent se joint la question de la devise, la question de la valeur. Donc, les gens remarquent dans les petites et les grandes choses qu'il se passe quelque chose avec l'argent qui est déjà pendant aux états humains les plus ordinaires. Ils réfléchissent à la façon de remédier aux dommages qui se sont produits/introduits aujourd'hui. Mais les gens ne remarquent pas qu'aujourd'hui il est devenu nécessaire de passer des pensées extérieures ordinaires qui se rattachent aux conditions elles-mêmes aux pensées originelles/primordiales.
Toutes les institutions humaines reposent sur certaines pensées primordiales. Et si la vie humaine conduit les institutions à s'éloigner progressivement de ces pensées primordiales, alors ces pensées primordiales se retirent à l'intérieur de l'humain et deviennent des sensations, des instincts, qui s'expriment alors d'une manière qui ne permet pas de reconnaître immédiatement ces pensées primordiales. Ce qui apparaît aujourd'hui comme des exigences sociales est la réaction des pensées primordiales aux conditions humaines/rapports humains d'aujourd'hui. Et les humains qui forment leurs pensées purement d’après les conditions d'aujourd'hui sont les pires esprits d'essaim. Car toutes les revendications/exigences prolétariennes ne sont rien d'autre que des sentiments masqués enracinés dans les pensées primordiales. Et à de telles pensées primordiales appartient la séparation de la vie spirituelle, de la vie politique d'état et de la vie économique, comme cela a été représenté ici. C'est ce à quoi les instincts aspirent réellement. Et ils ne se reposeront pas jusqu'à ce qu'au moins la direction selon ces pensées originales soit reprise dans le temps que nous vivons dans cette grave crise, parce que nous nous sommes tellement éloignés des pensées originelles.
Tout le reste sera du charlatanisme, aussi en rapport aux questions les plus extérieurs et matérielles. Car aujourd'hui, maints demandent même de la chaire d’enseignement vers en bas : Qu'est-ce donc que l'argent en fait ? – Sur cette question sera énormément discuté : L'argent est-il une marchandise ou un simple signe de valeur ? L’un est d'avis que la monnaie est aussi une marchandise parmi d'autres marchandises qui seront échangées sur le marché économique ; qu'on a choisi seulement une marchandise confortable pour pouvoir surmonter certains conflits sinon de la vie économique actuelle. Parce que pensez une fois que vous seriez menuisier. Il n'y aurait pas d'argent et vous seriez menuisier. Vous devez manger, vous devez avoir des légumes, du fromage, du beurre ; mais vous êtes menuisier, vous faites des tables et des chaises. Maintenant, s'il n'y a pas d'argent, vous devez aller au marché quelque part avec vos tables et vos chaises et essayer de vous débarrasser d'une chaise, par exemple, pour que celui de la chaise vous donne la quantité nécessaire de nourriture. Vous devez vous débarrasser d'une table pour que quelqu'un d'autre vous donne un costume. Pensez à ce que cela signifierait ! - Mais en fait on ne fait quand même rien d'autre que ça. C’est seulement masqué par le fait qu'il y a une marchandise généralement acceptée, l'argent, contre laquelle on peut échanger tout le reste, et qu’alors les autres marchandises peuvent attendre que les humains en aient besoin.
Mais maintenant, il semble que l'argent serait seulement un produit intermédiaire. C’est pourquoi maints économistes nationaux sont de l'avis que l'argent est une marchandise. Mais quand le papier-monnaie est disponible, il n'est là que comme ersatz pour la marchandise. Car la marchandise dont il s’agit, c’est en fait l'or ; et les États ont déjà été forcés une fois d'introduire la monnaie d'or, puisque le principal État économique de l'époque actuelle, l'Angleterre, a choisi l'or comme seule marchandise-valeur, marchandise de compensation, et que les autres États devaient suivre. C’est maintenant justement ainsi que ce moyen-marchandise est là, et le menuisier n'a pas besoin d'aller au marché avec ses chaises, mais il la vend à celui qui la veut, obtient de l’argent pour cela et peut acheter ses légumes et son fromage pour cela.
Mais oui, disent les autres, là dedans ne consiste pas du tout l'essence de l'argent, car cela serait entièrement égal - et la pratique a aussi montré cela jusque dans une certaine mesure - que l'on ait maintenant vraiment le petit morceau d'or qui en comparaison à d’autres marchandises est de tant ou tant de valeur, ou que ce ne soit pas du tout là, mais seulement un quelque ersatz/substitut sur lequel est le tampon, que cela vaut tant et tant. Notre papier-monnaie moderne porte un tel tampon : il vaut tant et tant. Et il y a aujourd'hui absolument des économistes nationaux qui considèrent comme quelque chose de tout à fait inutile que la valeur d'or correspondant au papier-monnaie se trouve dans les banques. Comme vous le savez peut-être, il y a aussi des États qui n'ont que du papier-monnaie, qui n'ont pas de trésor en or pour le papier-monnaie. Ils peuvent aussi faire des affaires/de l’économie d'une certaine manière dans les conditions actuelles.
Quoi qu'il en soit, vous pouvez voir à partir de là - et nous devons fonder cette question sur un point de vue purement humain dans notre domaine - qu'il y a aujourd'hui des humains intelligents qui considèrent l'argent comme une marchandise et d'autres qui le considèrent comme un simple tamponnage, comme une pure marque. Qu'est-ce que c'est maintenant alors en fait? - Sous les circonstances actuelles, c'est les deux. Ce qui importe justement, c'est que l’on envisage que, dans les circonstances actuelles, c'est les deux, qu’aujourd’hui d'un coté, et surtout/notamment dans le commerce international, l’argent a le caractère d'une marchandise à bien des égards, car de l'autre ce sont tous des transferts des soldes créditeurs/d’avoirs. Ce qui est vraiment considéré comme une couverture sérieuse, ce sont en fait les échanges de marchandise-or, qui seront soignés d'État à État. Et tout le reste repose seulement sur ce que l'on a confiance : quand tant ou tant de papier ou de lettre de change ou quelque chose du genre sera livré d'un État à un autre, ainsi celui qui livre cette lettre de change, ce papier, a vraiment aussi l’encaisse d'or ; que donc la marchandise est là, la marchandise-or, qui est alors traitée comme une autre marchandise. N'est-ce pas, vous donnez crédit à un marchand, peu importe s'il a de l'or, du poisson ou quoi que ce soit d'autre,  quand il a seulement une couverture par une quelque chose de réel. Donc notamment dans le trafic/l’échange international l’argent est marchandise.
Mais l'État s’est immiscé. L'État a peu à peu transformé l'argent en quelque chose de purement taxé, en quelque chose de purement estampillé. L'un œuvre ensemble avec l'autre, et les dommages qui sont là proviennent de cela. Le seul remède possible est de déplacer toute l’administration de l'argent vers ce que nous avons considéré comme le troisième membre de l'organisme social sain : déplacer toute l’administration de l'argent vers l'organisme économique, détacher toute l’administration de l'argent de l'organisme d'État - alors l'argent deviendra une marchandise et devra avoir sa valeur de marchandise sur le marché des marchandises. La curieuse dépendance qui existe aujourd'hui et qui représente un rapport étrange entre monnaie et salaire n'existerait plus. Ce qui est curieux aujourd'hui, c'est que la monnaie coule/sombre quand les salaires augmentent, et le travailleur n'a souvent rien du tout, peu importe combien il est payé, parce qu'il ne peut rien acheter d'autre pour ce salaire qu'il ne pouvait s’acheter plus tôt pour son salaire bien trop juste. Si les salaires augmentent et que, en même temps, les prix des denrées alimentaires augmentent, c'est-à-dire que la monnaie devient complètement différente, alors toutes les autres circonstances n’aident à rien. On ne peut y remédier que si l'on sépare l'administration de ce bien économique, de l'argent, de l'État politique, et quand l'argent qui est là pour faire justement des comparaisons des uns avec les autres peut aussi être administré par le troisième, par le membre économique de l'organisme social sain.
Ainsi, les problèmes spéciaux se résolvent de manière saine avec la solution de base de la tri-articulité. C'est pourquoi aujourd'hui, doit revenir aux pensées originelles qui veut absolument penser à développer des pensées saines pour l'organisme social. Aujourd'hui, les administrateurs des États se posent la question : Que devons-nous faire vis-à-vis de la monnaie qui est entrée dans le chaos ? - La seule réponse qui doit leur être donnée est celle-ci : Pour l'amour de Dieu, laissez les mains de ce que, aussi loin que vous êtes administrateurs de l'État politique, et cédez l'administration de la monnaie et de l'argent à l'organisme économique. Seules là des bases saines peuvent être créées pour ces questions. On doit vraiment être capables de revenir à ce qui rend les choses saines aujourd'hui. Avant la catastrophe de la guerre, nous avions donc l'étrange fait - parce que d' État à État, il y avait un état/contexte sur lequel les taxation politiques qui s'appliquaient au sein des état n'avaient aucune influence - que d'État à État œuvraient des conditions/rapports qui se donnaient nécessairement, par exemple, dans la vie de l’économie, par la vie de l’économie elle-même. Elles œuvraient d’État à État, donc internationalement. Elles n’œuvraient pas à l'intérieur des États particuliers, parce que là l'État étendait sa structure par dessus la vie de l’économie. Cela a conduit à des conflits qui ne peuvent être sortis du monde que si nous nous efforçons vraiment à la tri-articularité/trimembrité. Alors, les faits d'un membre de l'organisation sociale corrigeront les faits de l'autre membre à tout moment si ceux-ci doivent être corrigés. Il n'y rien d'autre possible que de revenir aujourd'hui aux pensées originelles - à cette Trinité pratique : vie de l’esprit, vie de l’économie, vie de l'état. Car seulement les humains qui seront placées dans une telle organisation sociale pourront résoudre les questions qui sont à résoudre aujourd'hui d'un point de vue ou d'un autre. Seulement quand dans un membre de l'organisme social sera géré, dans l’autre parlé démocratiquement de droit, respectivement sera établi du droit, dans le troisième seront ordonnés tous les rapport spirituels, seulement alors pourra être provoquée une convalescence/guérison de l'organisme social. Mais tout de suite ainsi que dans l'organisme humain, les trois membres œuvrent ensemble : le système de la tête avec le système cœur-poumon, avec le système métabolique, ainsi œuvrent naturellement aussi les trois membres dans l'organisme social sain. L'un œuvre par-dessus dans l'autre. Tout comme vous sentez une indisposition de l'estomac dans votre tête, simplement parce que la tête n'est pas correctement alimentée par l'estomac, bien que les trois systèmes soient séparés, ainsi aussi dans l'organisme social, quand il est complètement sain, qu’un membre, disons le membre économique, par-dessus dans le membre de droit, dans le membre spirituel. C'est tout de suite lorsqu'ils sont relativement indépendants qu'ils travaillent ensemble de la bonne manière. Mais cette coopération correcte sans indisposition ne devient évidente que lorsque les trois membres sont indépendants et administrés chacun selon ses propres lois.
Comment, par exemple, la vie de l’esprit pénètre-t-elle dans la vie économique avec son ouvrage ? Qu'y a-t-il alors de l'esprit dans la vie de l’économie qui est ainsi correctement économiquement disponible ? Savez-vous ce qui est là ? - - Cela est notamment tout de suite le capital. Le capital est l'esprit de la vie de l’économie. Et une grande partie des dommages de notre temps actuel repose sur ce que l’administration/la gestion du capital, la fructification du capital, est retirée à la vie de l’esprit. C'est pourquoi il s’agit tout de suite que le rapport, disons, entre la personne qui travaille physiquement et la personne qui organise avec l'aide du capital, peut, dans un organisme social sain, être traitée de la même manière qu'un simple rapport de confiance fondé sur la compréhension mutuelle, telle que le choix de l'école libre. Dans l’organisme social sain, ne peut pas du tout continuer à subsister d'isolement entre l'entrepreneur et le travailleur. Aujourd'hui, le travailleur se tient debout à la machine et ne sait rien d'autre que ce qui se passe à la machine. C’est pourquoi il fait naturellement ses allotria/chahuts à l'extérieur de la fabrique. Et l'entrepreneur, à son tour, a sa propre vie - je vous l'ai décrit tout à l'heure – comme elle s’en été formée, que les jeunes gens couraient partout avec des cernes profonds sous les yeux et avaient des tubéreuses sur leur lit quand ils dormaient. L'entrepreneur mène une vie de l’esprit détachée - détachée justement pour d’autres, pas pour lui. Mais une certaine vie de l’esprit doit avancer qui ne sépare pas le travaillant physiquement du travaillant spirituellement - alors le capitalisme est placé sur une base sociale, toutefois pas comme le pensent les esprits d’essaim du présent, mais en créant une possibilité réelle que chaque travailleur individuel soit en relation spirituelle avec tous ceux qui organisent son travail et à son tour transfère le produit de son travail dans l'organisme social ou même dans le monde entier.

Il doit être considéré comme une nécessité que, tout comme le travail est effectué à la machine, justement ainsi les rapports d'affaires seront discutées tout aussi régulièrement en des heures de réunion/d’entretien entre l'entrepreneur et le travailleur, afin que le travailleur ait constamment un aperçu précis de ce qui se passe - c'est ce qui doit être recherché pour le futur - et que l'entrepreneur soit à nouveau obligé à tout moment de se découvrir complètement devant le travailleur et à discuter de tous les détails avec lui, afin qu’un vie commune de l’esprit englobe/entoure la fabrique, l’entreprise. C'est de cela qu’il s’agit. Car c’est en premier possible que ce rapport s’en établisse, sur la base de laquelle l'ouvrier se dit : Oui, il est aussi nécessaire que moi, car que serait mon travail dans l'organisme social s’il n'est pas là ? Il place mon travail au bon endroit. - Mais l'entrepreneur sera aussi contraint de mettre vraiment ce travail au bon endroit et de lui donner le sien, car tout sera transparent.


Vous voyez là, mes chers amis, comment la vie spirituelle doit jouer son rôle dans l'œuvre/l’effet du capitalisme. Et tout le reste est aujourd'hui un simple bavardage, un simple esprit d’essaim. Un rapport sain entre le travail et le capital ne pourra pas être réalisé de manière socialiste-bureaucratique, mais seulement par le fait qu'à travers une vie commune de l’esprit, celui qui a les facultés individuelles pour cela, sur ce domaine, donc capitalistiquement, peut aussi vraiment produire, peut fructifier ses capacités individuelles pour l’organisme social sain et que lui viendra en vis-à-vis la libre compréhension de celui qui travaillera physiquement. La compréhension pourra surgir pour l'initiative des facultés individuelles qui sont socialisées du début dans la vie libre de l’esprit qui seulement aujourd'hui œuvrent antisociales parce que nous sommes à l'intérieur de conditions/rapports non naturels. La socialisation doit être fondée sur la libre initiative des capacités individuelles et sur la libre compréhension qui tient compte des prestations des facultés individuelles ; il n'y en a pas d'autre. Tout le reste n'est que charlatanisme. Déjà des symptômes qui se montrent dans l'organisme social, on pourrait déduire la vérité de ce que j'ai dit.




Mes chers amis, réfléchissez qu'il y a deux choses dans le monde dont la valeur peut et doit être prise en compte dans la vie quotidienne des opinions les plus diverses. L'une est un morceau de pain, l'autre est l'affirmation d'une conception du monde. Chacun dira d'un morceau de pain qu'il correspond vraiment à l'humain quand il a faim ; là on n'en discute pas, mais on veut avoir le pain. Aujourd'hui, il y a beaucoup de controverse au sujet d'un morceau d'une conception du monde ; l'un le trouve vrai, l'autre faux. Et quand encore il est vrai, il ne peut être reconnu. On peut disputer sur l'esprit, on ne peut pas disputer des choses de la vie de l’économie. Sur quoi cela se base-t-il ? - Cela se fonde seulement sur ce que l'Esprit est véritablement/vraiment devenu une idéologie, qu'il n’œuvre pas comme une réalité, mais seulement comme un appendice à la vie de l’économie et à la vie de l'État. S'il est placé sur lui-même, il est contraint par cela à présenter sa propre réalité au monde et à se révéler au monde, alors de la réalité pétillera de lui. Toutefois, il n'entrera alors pas purement dans les bavardages et les phrases oiseuses des profs de morale, il n'entrera pas simplement dans le bavardage de ceux qui racontent aux gens que vous devez être de bons chrétiens et ainsi de suite, et qui établissent toutes sortes de vertus, mais qui restent devant la réalité matérielle extérieure, car ils respectent seulement ce qui est libre de la réalité matérielle comme esprit. Le pont doit être construit à partir de cette forme abstraite de l'esprit vers l'esprit, qui est vraiment aussi esprit : qui, par exemple, œuvre dans le capital, car le capital organise le travail. Mais cette organisation doit alors partir en fait de l'administration/la gestion spirituelle.





Ainsi, vous avez d'un coté, l'aspect pratique que l’administration de l'argent doit être laissée à la vie économique, de l'autre coté, que l'organisation du travail par le capital sera subordonnée à la vie de l’esprit. Là vous voyez l'interaction des choses qui sont extérieurement une ; car bien sûr le capital sera représenté en argent dans la fabrique. Mais le rapport entre l'ouvrier et l'employeur, tout cet entier rapport de confiance, le fait notamment qu’a un endroit déterminé se tient un employeur/donneur de travail, cela sera organisé par le monde spirituel. Mais ce qu'une certaine marchandise vaut par rapport à l'argent est organisé à partir de la vie de l’économie ; et les choses coulent ensemble, comme dans l'organisme humain, les résultats des trois systèmes coulent ensemble, de sorte que l'organisme est sain.
Ainsi, vous pouvez entrer dans les choses concrètes, dans les choses de la vie la plus quotidienne, et vous verrez que ce qui est indiqué ici est vraiment des pensées primordiales, mais des pensées primordiales réelles qui doivent sous-tendre la convalescence/la guérison de l'organisme social.

In dem Vortrag, den Kurt Eisner vor der Basler Studentenschaft vor kurzem gehalten hat, findet sich ein sehr merkwürdiger Satz. Er geht aus von der der heutigen Außenwelt gegenüber wirklich kuriosen Frage, ob denn dasjenige, was man jetzt als den gegenwärtigen Menschheitszustand erleben kann, eine Wirklichkeit ist, oder ob das nicht vielleicht ein bloßer Traum sei, ob nicht das, was die Menschheit jetzt erlebt, eigentlich nur eine Art von geträumter Wirklichkeit sei. Der Satz lautet ja, wie er ihn dort gehalten hat:
«Höre ich nicht, oder sehe ich doch klar, daß tief in unserem Leben jene Sehnsucht lebt und nach Leben drängt, die erkennt, daß unser Leben, wie wir's heute leben müssen, doch nur die deutliche Erfindung irgendeines bösen Geistes ist. Stellen Sie sich vor, verehrte Anwesende, einen großen Denker, der nichts von unserer Zeit wüßte, und der ungefähr vor 2000 Jahren gelebt und geträumt hätte, wie etwa in 2000 Jahren die Welt aussehen würde, er hätte nicht mit blühendster Phantasie wohl eine Welt sich ausdenken können wie die, in der wir zu leben verurteilt sind. Das Bestehende ist doch in Wahrheit die einzige Utopie in der Welt, und das, was wir wollen, was als Sehnsucht in unserem Geiste lebt, ist die tiefste und letzte Wirklichkeit, und alles andere ist schauderbar. Wir verwechseln nur Traum und Wachen. Diesen alten Traum unseres heutigen sozialen Daseins abzuschütteln, ist unsere Aufgabe. Ein Blick in den Krieg: läßt sich eine menschliche Vernunft denken, die dergleichen ersinnen könnte? Wenn dieser Krieg nicht das gewesen ist, was man wirklich nennt, so haben wir vielleicht geträumt und wir wachen nun. Wir sind eine Gesellschaft, in der die Menschen trotz Eisenbahn und trotz Dampf und elektrischen Funken doch nur einen kleinen Teil dieses Sternes erblicken, auf dem wir geboren sind.»

Das ist die Empfindung, der Kurt Eisner kurz vor seinem Tode in Basel Ausdruck gegeben hat. Also die Wirklichkeit nötigt heute den Menschen, sich zu fragen: Träumen wir oder wachen wir? Ist diese Wirklichkeit überhaupt eine wahre Wirklichkeit? Und es wäre eigentlich ganz gut, wenn die Menschen sich heute in ausgiebigerem Maße diese oder eine ähnliche Frage stellen könnten. Denn vor allen Dingen handelt es sich darum, daß man gegenüber dem, was einen in der äußeren Welt umgibt, in der Lage ist, nun überhaupt die Wirklichkeit, die wahre Wirklichkeit zu durchschauen. Wir haben es ja verschiedentlich betonen müssen, daß es heute darauf ankommt, dasjenige, was der Welt nötig ist, was vor allen Dingen unserem sozialen Leben nötig ist, nicht mehr nach den Denkgewohnheiten zu beurteilen, in die man sich im Laufe der letzten Jahrhunderte und bis heute hineingefunden hat. Denn diese Denkgewohnheiten haben eben gerade — wenn man den Zusammenhang wirklich erkennt, so sieht man das — zu der heutigen Katastrophe geführt. Innerhalb dieser Denkgewohnheiten hat man sich oftmals so recht als Praktiker, als Lebenspraktiker empfunden. Und dennoch, man ist ausgegangen von den allerallerärgsten Abstraktionen und hat versucht, diese Abstraktionen in Wirklichkeit überzuführen. Aber gerade dadurch, daß nun die sozialen Zustände, das Zusammenleben der Menschen zum Ausdruck gebracht hat, was die Menschen aus ihren Denkgewohnheiten haben einfließen lassen in diese Wirklichkeit, dadurch ist diese Wirklichkeit allmählich ein unwirkliches, lebensunfähiges Gebilde geworden, in dem der Mensch heute zwar drinnensteht, und das er für seine Wirklichkeit hält, das aber keine wirklichen Kräfte hat, um lebensmöglich zu sein.
Das sind die Dinge, die man heute nicht scharf genug betonen kann, die sich heute eigentlich jeder, der den Tatsachen mit unbefangenem Blick ins Auge schaut, klar und deutlich sagen müßte. Diese Tatsachen, wenn sie sich auch zunächst in der äußeren, alltäglichen Welt abspielen, führen eine Sprache, die deutlich hinweist darauf, daß die Heilung der Zustände nur aus dem Impulse der geistigen Welt kommen kann. Denn das, was sich der geistigen Welt in den letzten Jahrhunderten entfremdet hat, was gewissermaßen gewirtschaftet hat ohne Rücksicht auf diese geistige Welt, das ist heute in eine Sackgasse hineingekommen, aus der es sich nicht wieder herausfinden wird. Und es ist nur eine Gedankenlosigkeit, wenn heute noch immer geglaubt wird, daß man mit denselben Mitteln weiterwirtschaften könne, mit denen in diese Katastrophe hineingetrieben worden ist. Was haben wir denn eigentlich erlebt? Wir haben erlebt, daß die Menschheit glaubte, einen Zustand herbeigeführt zu haben, der zu bezeichnen sei als Zustand höchster materieller Zivilisation. — Denken wir zurück, wie bequem wir es eigentlich hatten, bevor der August 1914 angebrochen ist. Denken wir, wie wir auf leichteste Weise von Land zu Land kommen konnten, wenn wir gerade innerhalb derjenigen Menschheitsströmung waren, die sich in irgendeiner Weise die äußeren Mittel dazu verschaffen konnte. Denken wir, wie leicht es war, sich bis an die entferntesten Orte der Welt über die Landesgrenzen hinüber telegraphisch, selbst telephonisch zu verständigen. Denken wir an alles dasjenige, was die Menschheit eben die moderne Zivilisation genannt hat. Und denken wir an das, was seit dem August 1914 für Europa aus dieser modernen Zivilisation geworden ist. Bedenken wir die Zustände, in denen wir heute leben. Ja, meine lieben Freunde, es gehört wahrhaftig nicht gerade sehr viel dazu, um einzusehen, daß das eine nicht ohne das andere ist, daß in dem, wie wir lebten — so «bequem», so «zivilisiert» es war bis zum August 1914 —, daß in dem die jetzigen Zustände drinnensteckten, so drinnensteckten, daß ich es dazumal in dem Wiener Vortrag, der vor dem Kriege gehalten ist, als das Wirken einer gesellschaftlichen Krebskrankheit, eines Karzinoms innerhalb der menschlichen Gesellschaft bezeichnet habe. Man muß einen gewissen Wert darauf legen, daß einen die Geisteswissenschaft dazu nötigte —, dazumal, wo es noch so «bequem», wo die Welt noch so «zivilisiert» war, wo alles nach dem Wunsche der Menschen ging, die einen solchen Wunsch entsprechend ihrer sozialen Lage entwickeln konnten —, wenn man die Tatsachen durchblickte, nichts anderes sagen zu können als: wir leben aber doch gewissermaßen nicht in einer gesunden, sondern in einer kranken Gesellschaft. Zur Heilung wurde ja dieser kranken Gesellschaft seit langem angeboten, was anthroposophische Denkungsart ist. Und es wird nichts anderes geben, um zur Heilung zu kommen, als eben einzusehen, daß alles andere mehr oder weniger Kurpfuscherei ist, was nicht zu dieser nach dem wirklichen Geistigen hingewandten Denkweise greifen will. Wir müssen wiederum Wirklichkeit hineingießen in das, was die Menschheit heute träumt. Woher soll sie kommen? Da, wo die Lebenspraktiker ihre Gedanken hernehmen, ist sie nicht vorhanden. Allein da ist Wirklichkeit vorhanden, wo der Geist geschaut wird. Von da müssen auch die Prinzipien, die Impulse geholt werden, die in die Sozietät hineinfließen können. Deshalb muß auf diesen Zusammenhang der Dinge immer hingewiesen werden.
Ich habe Ihnen in dem Zusammenhange der Vorträge hier öfter auch den Namen Fritz Mauthner genannt. Er hat, indem er das Denken der Gegenwart abgeteilt hat in eine Reihe von Schlagworten, die er alphabetisch angeordnet hat, zwei Bände zusammengebracht, die er ein «Philosophisches Wörterbuch» nennt, in denen aber eigentlich in seiner Art und mit seiner Kritik, die manchmal eine ätzende, laugenhafte ist, das Denken der Gegenwart verzeichnet ist. Darin ist unter anderem auch vom Staate, von der res publica, die Rede. Fritz Mauthner ist aus seinen Anschauungen auch zu einer Art von Antwort gekommen auf die Frage: Was ist eigentlich der Staat? — Und er kommt zu keiner anderen Definition als: Der Staat ist ein notwendiges übel. — Nicht wahr, seine Notwendigkeit ableugnen können die Leute nicht. Aber einigen Menschen ist doch schon aufgegangen, daß diejenige soziale Struktur, die wir heute den Staat nennen, eben schließlich zu dem geführt hat, in dem wir halt drin leben. Also nennen sie ihn ein notwendiges übel, denn sein übler Charakter in seiner heutigen Gestalt steht den Leuten vor Augen. Es frägt sich aber nur, wie man zu einer positiven Vorstellung kommt gegenüber dieser negativen.
Nicht wahr, wenn einer etwas verneint, so muß eigentlich auf das Bejahende hingewiesen sein. Nun, wenn jemand sagt: der Staat ist ein notwendiges übel, so handelt es sich eigentlich darum, auf das Positive hinzuweisen. Es wird ja da der Staat geradezu dargestellt wie das Gegenteil von etwas. Was ist denn also dieses Etwas, wovon er das Gegenteil sein soll? Da ergibt sich für den geisteswissenschaftlichen Zusammenhang etwas sehr Merkwürdiges. Nicht wahr, man versteht ja den Staat nur, wenn man die Rechtsstruktur, die sich im Staate ausbreitet und nach der Besitzverhältnisse, Arbeitsverhältnisse und so weiter geregelt werden, durchschaut und sich frägt: Womit läßt sich diese Rechtsstruktur denn eigentlich vergleichen?
Nun, meine lieben Freunde, Sie haben aus mancherlei Ausführungen aus meinen Büchern und Vorträgen Schilderungen der geistigen Welt kennengelernt, haben da die Beziehungen kennengelernt, die in der geistigen Welt, also in den Zeiten, die der Mensch durchlebt zwischen dem Tod und einer neuen Geburt, stattfinden. Und die Frage ist: Wie verhalten sich diese Beziehungen, in denen Mensch zu Mensch ist zwischen dem Tod und einer neuen Geburt, zu den Rechtsbeziehungen, die innerhalb der staatlichen Gemeinschaft auf dem physischen Plane hergestellt werden? — Sobald man diese Frage verständig aufwirft, bekommt man die Antwort: Das staatliche Gefüge ist das genaue Gegenteil; das staatliche Gefüge mit Bezug auf die menschlichen Beziehungen, die durch den Staat hergestellt werden, ist das genaue Gegenteil von dem, was die menschlichen Beziehungen in der geistigen Welt sind. — Das gibt Ihnen ja, meine lieben Freunde, eine wirkliche Vorstellung von dem Staate. Die Menschen, die nichts von der geistigen Welt kennen, sie können nämlich gar keine Vorstellung von dem Staate gewinnen, weil sie lauter negative Bestimmungen haben zwischen Mensch und Mensch. Die positiven Bestimmungen sind diejenigen, welche sich ergeben, wenn Seele sich zu Seele in Beziehung setzt in der geistigen Welt. Lesen Sie zu diesem Zwecke, der hier angedeutet wird, das Kapitel über die seelische Welt in meiner «Theosophie»; da werden Sie finden, daß eine gewisse Regelung der Beziehungen von Seele zu Seele stattfindet, die sich dann fortsetzt auch in dem, was man das Geisterland nennen kann, und Sie werden sehen, daß diese Beziehungen geregelt sind durch gewisse Kräfte, die von Seele zu Seele gehen, und die man ausdrücken kann durch das Zusammenwirken von Sympathie und Antipathie. Lesen Sie in diesem Kapitel in meiner «Theosophie», wie Sympathie und Antipathie ein gewisses Verhältnis zustande bringen zwischen Seele und Seele in der geistigen Welt, da werden Sie sehen, daß in der geistigen Welt alles auf Innerlichkeit beruht, nämlich auf dem, was von Seele zu Seele wirkt durch die Sympathie- und Antipathiekräfte. Das was da wirkt von Seele zu Seele durch die Antipathiekräfte, das wird zugedeckt durch die Leiblichkeit beim Menschen auf dem physischen Plan; und weil das zugedeckt wird, weil das eigentliche, wesenhafte Verhältnis von Seele zu Seele hier auf dem physischen Plan zugedeckt ist, muß das Äußerlichste gerade auf dem Staatsgebiete hier auf dem physischen Plane stattfinden: das Rechtsverhältnis. Während dasjenige, was geschildert werden muß von der eigentlichen Geisteswelt, die Entfaltung der innerlichsten Kräfte der Seele ist, ist das, was im Staate leben kann, allein das Alleräußerlichste in der Beziehung von Mensch zu Mensch. Und der Staat ist nicht gesund, wenn er ein anderes Verhältnis begründen will, als das alleräußerlichste Rechtsverhältnis. Deshalb muß von dem Staate alles ausgeschaltet werden, was nicht auf dem alleräußerlichsten Rechtsverhältnis zwischen Mensch und Mensch beruht. Und es muß dem eigentlichen Gebiete des Staates gegenüberstehen das geistige Gebiet, die Verwaltung der geistigen Kulturangelegenheiten, und es muß ihm auf der anderen Seite gegenüberstehen das reine Wirtschaften, der dritte Teil des sozialen Organismus. Während der eigentliche Staat das volle Gegenteil der geistigen Welt darstellt, so ist, wie ich Ihnen schon einmal von einem anderen Gesichtspunkte hier angedeutet habe, das geistige Leben eine Art Fortsetzung dessen, was wir in der wirklichen geistigen Welt durchgelebt haben, bevor wir durch die Geburt ins irdische Dasein heruntergestiegen sind. Was wir hier durchleben in Religion, in Schule, in Erziehung, in Kunst, in Wissenschaft und so weiter, neben anderem, was wir entwickeln in dieser Beziehung von Mensch zu Mensch, das ist die irdische Fortsetzung, aber nur als bloßer Abglanz, als bloße Spiegelung desjenigen, was wirkliches geistiges Leben vor der Geburt ist. Und was wir im Wirtschaftsleben haben, was wir in diesem gewöhnlich materiell genannten Leben haben, das ist die Ursache von mancherlei, was wir wiederum zu durchleben haben, wenn wir durch die Todespforte gegangen sind, also im nachtodlichen Leben. Aber der Staat hat keine Beziehung zu dem geistigen Leben. Er ist das volle Gegenteil des geistigen Lebens. Das muß der Mensch, der die Gegenwart verstehen will mit ihren schauderhaften Tatsachen durchschauen lernen. Der gegenwärtige Mensch muß verstehen lernen, wie notwendig es ist, die geistige Wirklichkeit wiederum ins Auge zu fassen, um zu einer Anschauung über die äußere Wirklichkeit zu kommen. Antipathie und Sympathie wirken zusammen in der geistigen Welt. Dasjenige, was in der geistigen Welt uns an Antipathien bleibt, wenn wir durch die Geburt ins irdische Dasein heruntersteigen, das, was noch weiter auszuleben ist wegen der Antipathien, die wir in der geistigen Welt uns erhalten haben, das lebt sich hier als geistige Kultur aus. Wir lernen als Menschen durch die Sprache uns verstehen und gewissermaßen dadurch ein geistiges Band von Mensch zu Mensch zu knüpfen, weil wir durch dieses Verstehen der Sprache gewisse Antipathien überwinden müssen, die uns geblieben sind aus der geistigen Welt. Wir lernen in gewissen Vorstellungen miteinander sprechen, gemeinsame Gedanken zu haben in einer gemeinsamen Kunst, in einem gemeinsamen Religionsbekenntnis, weil wir dadurch gewisse Antipathien überwinden, die wir in der geistigen Welt gegeneinander gehabt haben.


Und wir lernen hier im Wirtschaftsleben aufeinander angewiesen sein, füreinander zu arbeiten, miteinander im Wirtschaftsleben Vorteile gegen Vorteile austauschen, weil wir dadurch die Grundlage legen für gewisse Sympathien, welche sich im nachtodlichen Leben zwischen den Seelen entspinnen sollen, zwischen denen nicht schon hier ein Anziehungsband da ist durch das gewöhnliche Karma.
So müssen wir zu verknüpfen verstehen die hiesige irdische Welt mit der geistigen Welt. Und schließlich ist schon die am intensivsten wirkende Ursache unserer heutigen katastrophalen Zeit die Tatsache, daß der Mensch ganz außer Zusammenhang gekommen ist mit der wirklichen geistigen Welt, und daß ihm in einem hohen Grade die geistige Welt eigentlich zu einer Art Phrase geworden ist. Immer mehr und mehr wurde diese geistige Welt zu einer Art Phrase im Laufe der letzten vier Jahrhunderte innerhalb der leitenden Menschenklassen. Und immer mehr und mehr entwickelten sich in dumpfen Instinkten in den weiten Massen des Proletariats die unterbewußten, unbewußten Sehnsuchten nach etwas anderem, als ihm die sogenannte Bildung, Wissenschaft, Kunst, Religion und so weiter der leitenden Kreise bieten kann.
Daran wollen sich die Menschen so schwer gewöhnen, daß wir in bezug auf das Geistesleben nötig haben, nach und nach eine ganz neue Sprache zu verstehen. Die Menschen wollen im Grunde genommen, daß die alten Sprachen weiter geredet werden. Denn es werde schon gehen, so meinen sie, wenn man in der alten Sprache weiterspricht. Da hört man salbungsvolle Propheten in der Gegenwart ihre Anschauungen entwickeln. Ich habe Sie schon einmal auf eine solche Anschauung hier hingewiesen. Es wird da gesagt zum Beispiel von einem, auf den eigentlich viel gegeben wird in der Gegenwart: dieser Weltkrieg hätte gezeigt, daß die Menschen wohl in einer Art äußerer Organisation lebten, daß sie aber einander innerlich nicht nahe gekommen wären. Und so hätte sich innerhalb dieses Weltkrieges wiederum ein Rückfall in die alte Barbarei ergeben. Und dann werden zur Rettung aus dieser Barbarei eigentlich nur gewisse, man könnte sagen, Phrasengefühle entwickelt, die die Menschen darauf verweisen, sich wiederum zu einer Art von innerlichem geistigem Leben zurückzuwenden. Allein, meine lieben Freunde, darauf kommt es heute nicht an, daß man die Menschen ermahnt, sie sollen wieder gut christlich werden, sie sollen wieder lernen, ihre Mitmenschen zu lieben, sie sollen ein innerliches Band von Mensch zu Mensch finden. Heute kommt es viel mehr darauf an, daß eine Kraft des Geistes entwickelt werden könne, welche imstande ist, die äußeren Verhältnisse wirklich zu beherrschen, den äußeren Verhältnissen wirklich eine Struktur zu geben, so daß der soziale Organismus lebensfähig werde. Man kann eigentlich, wenn man ganz ehrlich ist, gar nicht sagen, daß die Menschen der Gegenwart hauptsächlich und in erster Linie daran kranken, daß sie nicht an den Geist glauben. Es sind ja noch genügend viele Menschen in der Gegenwart, die an den Geist glauben, und schließlich hat ja noch jedes Dörfchen seine Kirche, wo, denke ich, viel vom Geiste geredet wird. Und einen gewissen Respekt vor dem Geiste haben sogar diejenigen, die ihn bekämpfen. Ein gewisses Reden vom Geiste liegt den Menschen noch in den Denkgewohnheiten. Der Anzengrubersche Mensch, der da sagt: «So wahr ein Gott im Himmel ist, bin ich ein Atheist», ist gar nicht eine so große Seltenheit, wenn er auch nicht immer diese Worte ausspricht. Nicht darauf kommt es an, daß vom Geiste gesprochen werde, oder auch nicht einmal darauf, daß die Menschen an den Geist glauben, sondern darauf kommt es heute an, daß der Geist wirksam werde in allem materiellen Leben, daß eingesehen werde, daß die Materie nirgends ohne den Geist sein kann.

Von dieser Einsicht ist man aber heute weiter entfernt, als man es je war. Der eine tut vornehm, verachtet das äußere materielle Leben, betrachtet es als ein notwendiges übel und wendet sich dem innerlichen Leben zu, wird Theosoph vielleicht sogar, damit er neben dem äußseren Leben sein inneres entwickeln könne, denn das äußere Leben ist geistlos, und man muß sich dem inneren, beschaulichen Leben hingeben. Ein anderer geht nicht gerade in dieser — das sozialistische Denken würde sagen — dekadentesten bürgerlichen Vorstellungsweise auf, denn es ist die letzte Ausgeburt der bürgerlichen Vorstellungsweise, die ich eben charakterisiert habe, aber er hat doch den Glauben: auf der einen Seite ist die materielle Wirklichkeit, in der lebt Kapital, menschliche Arbeitskraft, Kredit, Pfandbriefe, Obligationen, Geld überhaupt. Das ist die geistlose Wirklichkeit. Auf der anderen Seite ist dasjenige, was man aus dem innersten Herzen anstreben muß als die eigentliche Geistwirklichkeit.
Nun, man könnte noch viele Variationen über diese eigentümliche Auffassung des Verhältnisses von materiellem Leben zu geistigem Leben, wie es in der Gegenwart herrscht, anführen, denn die Menschen haben schon im allgemeinen das Gefühl, wenn man zum Geist geht, muß man sich eigentlich von der äußeren materiellen Wirklichkeit abkehren. Schließlich hängt ja damit auch zusammen, daß wir in der Gegenwart so viele gebrochene Existenzen, so viele Menschen haben, die mit dem äußeren Leben unzufrieden sind. Meine lieben Freunde, ich rede wahrhaftig nicht pro domo, denn ich bin eigentlich nur durch mein Karma gerade zu dem gemacht worden, als was ich wirke. Und wäre ich durch mein Karma zu etwas anderem gemacht worden, so würde ich das auch zu verstehen wissen. Ich rede nicht pro domo. Aber trotzdem darf ich sagen: es gibt nichts Uninteressantes im Leben, wenn nur ein gesunder sozialer Organismus da ist, in welchen der Mensch in der richtigen Weise gerade seinem Karma gemäß hineingestellt ist. Im Grunde genommen hat kein Mensch in der Welt Veranlassung dazu, irgendeine Strömung in der Welt als minderwertiger zu betrachten als eine andere. Aber herbeigeführt werden muß die Gesundung des sozialen Organismus, so daß der letzte Arbeiter ebenso mit einem geistigen Leben zusammenhängt, wie derjenige, der nun zufällig im geistigen Leben sich selbst beschäftigen kann. Denn das ist der größte Schaden in dem sozialen Leben der Gegenwart, daß es abgeschlossene Kreise gibt, innerhalb welcher sich besondere Interessen entwickeln, die den anderen eigentlich nicht zugänglich sind. Fühlen Sie doch nur, wie sich in der neueren Zeit immer mehr und mehr herausgebildet hat das Abgeschlossensein in Religion, in Kunst und in allem anderen innerhalb der bürgerlichen Kreise, und wie außerhalb dieses Abgeschlossenen die proletarischen Kreise stehen, denen man ja «Volksveranstaltungen» macht, «Volkshäuser» begründet, «Volkskunst» gibt und so weiter. Aber was man damit gibt, ist ja aus den Empfindungen der bürgerlichen Klasse heraus entstanden. Wenn es der Proletarier empfangen soll, so empfängt er es durch eine Lebenslüge; denn nur dasjenige kann ja gemeinsames Geistesleben sein, was aus gemeinsamem Erleben hervorgegangen ist. Das ist kein gemeinsames Erleben, wenn der eine im Tag acht Stunden — Sie sehen, ich nehme sogar den Achtstundentag schon als verwirklicht an —, acht Stunden an der Maschine steht, und der andere die Möglichkeit hat, ein soziales Leben innerhalb einer gewissen Klasse auszubauen, und dann nach den acht Stunden dem, der an der Maschine steht, das so wie Brocken hinwirft, was aber seiner innersten Struktur, seinem innersten Gefüge nach eigentlich nur verstanden werden kann von dem, der den bisher leitenden Klassen angehört.
Innerhalb der leitenden Kreise hat man heute die Möglichkeit, aus gewissen Bildungsgrundlagen, Erziehungsgrundlagen heraus doch dem Menschen — sagen wir, um ein konkretes Beispiel zu wählen — über die Sixtinische Madonna zu sprechen. Ja, meine lieben Freunde, ich habe Arbeiter herumgeführt in Galerien, ich habe sehen können, welch eine Lüge es ist, dem heutigen Proletarier irgend etwas vorzuführen, was, sagen wir ähnlich ist den Empfindungen, die der heutige Bürgerliche gegenüber der Sixtinischen Madonna haben kann. Das ist ja nicht möglich. Versucht man es doch, so setzt man nichts anderes als eine Lebenslüge in Szene, denn es gibt ja kein gemeinsames Leben zwischen den Klassen. Und wo kein gemeinsames Leben zwischen den Klassen da ist, kann man auch nicht in einer Sprache sprechen, die beide wirklich verstehen. Die bisher leitenden Kreise haben das Schicksal gehabt, durch die bisherige Menschheitsentwickelung auch zum Beispiel in der Kunst etwas zu bekommen, was in ihren Lebensempfindungen wurzeln kann. Durch die Art und Weise, wie bisher die Menschheit gelebt hat, ist so etwas wie die Sixtinische Madonna eine Gabe für die leitenden Kreise geworden. Für die nichtleitenden Kreise ist sie zunächst unverständlich. Da muß erst die Sprache gesucht werden, die beiden gemeinschaftlich sein kann, das heißt, es muß erst angestrebt werden, ein wirklich allgemein-menschliches Bildungsleben zu finden. Und von diesem allgemein-menschlichen Bildungswesen sind unsere Schulen, unsere Universitäten weit entfernt.
Damit wird es nicht getan sein, daß verwirklicht werde, was man so oft anstrebt: die allgemeine Volksschule. In einer allgemeinen Volksschule wird man ganz anderes lehren müssen, nämlich so, wie es nur von dem als ein Glied des gesunden sozialen Organismus abgegliederten freien Geistesleben herkommen kann. Man wird ganz anders lehren müssen, als man heute lehrt. Denn im tiefsten Innern versteht ja der Proletarier nicht, was heute in der Volksschule gelehrt wird.


Nun werden Sie einen Widerspruch finden in dem, was ich rede. Den können Sie auch mit Recht finden. Sie können sagen: Ja, aber in der Volksschule sind ja noch alle gleich, warum sollte das Proletarierkind weniger verstehen von dem, was gelehrt wird, als das bürgerliche Kind? — Das bürgerliche Kind versteht nämlich in Wirklichkeit auch nichts; denn unser ganzes Volksschulwesen ist so ungesund, daß eigentlich alles das nicht verstanden wird, was in der Volksschule gelehrt wird. Und nur einige, nämlich den leitenden Kreisen Angehörige, die das Geld haben, um auf höhere Schulen hinaufzukommen, bei denen werfen dann diese höheren Schulen einen Schatten zurück auf die Volksschule, und dadurch versteht man etwas von dem, was man früher gelernt hat. Und diejenigen, die keine Gelegenheit haben, Schatten zurückzuwerfen auf das, was man früher gelernt hat, die haben eben gar keine Möglichkeit, überhaupt die Schulbildung, die heute als eine geträumte Wirklichkeit unter uns lebt, irgendwie aufzunehmen.

Das ist es, was man sich als den Ernst der Zeit, als den Ernst der Situation vor Augen halten sollte. Und ist es denn nicht mit Händen zu greifen, daß nur ein neues Geistesleben dem Abhilfe schaffen kann? Denn versuchen Sie doch nur einmal, auf dem einen oder auf dem anderen Gebiete ehrlich zu sein. Nehmen Sie zum Beispiel dasjenige, was im Verlaufe der letzten Jahrzehnte sich abgespielt hat auf dem Gebiete der Kunst und des Verständnisses der Kunst. Ja, versuchen Sie einmal, sich geistig vor Augen zu führen, wie über Kunst geredet worden ist: was Künstler gesagt haben, wie gemalt, wie gebildhauert werden muß und dergleichen, was Kritiker dann als ihre Auffassung gegenüber diesen Malern und Bildhauern geltend gemacht haben. Verfolgen Sie das alles, und versuchen Sie es einmal klarzumachen dem Proletarier, der acht Stunden an der Maschine steht, und der das Ganze nun auch anhören soll. Das ist Quark für ihn, ist überhaupt nichts für ihn. Nur das ist real, daß er ein Leben sieht, das die anderen untereinander treiben, von dem er in antisozialer Weise ausgeschlossen ist, von dem er daher auch nicht die Vorstellung gewinnen kann, daß es zu einem menschenwürdigen Dasein gehört; von dem er nur die Vorstellung gewinnen kann: das ist alles Luxus.
Nun nehmen Sie das im Konkreten, meine lieben Freunde! Es ist nicht als ob ich die Dinge verurteile, ich will nur charakterisieren. Und die Dinge sind alle zu verstehen. Aber bedenken Sie, was diese gute bürgerliche Gesellschaftsordnung, die sich bis zum Jahre 1914 so bequem entwickelt hat, für Blüten getrieben hat. Ich habe es noch erlebt in den achtziger Jahren, wo zum Beispiel die Wiener Jünglinge alle nachgemacht haben dasjenige, was damals, von Paris ausgehend, als neue Kunstrichtung galt. Diese Jünglinge haben Verse über Verse gemacht, haben alles mögliche dazu getan, um möglichst dunkle Ringe um die Augen zu haben, sind sinnend auf der Straße herumgegangen, haben die Vorzüge der Décadence gepriesen, haben erklärt, daß sie überhaupt nur in einem Zimmer schlafen wollen, in dem der Duft der Tuberose alles durchströmt. Und dann hat man aus diesen Untergründen heraus besprochen, wie nun ein Vers wirklich gestaltet sein muß. Ich will das nicht verurteilen, was da zum Ausdruck gekommen ist; es ist da eben auch eine Seite der Menschheit zum Ausdruck gekommen, es ist ein extremer Fall. Aber zum Schlusse hat man es eben so getrieben, daß nur etwas herausgekommen ist, was einem großen Teil der neueren Menschheit nicht anders erscheinen konnte als ein luxuriöses Geistesgetriebe; was diesem Teil der Menschheit jedenfalls nicht als eine Notwendigkeit zu einem menschenwürdigen Dasein erscheinen konnte. Und schließlich hängt doch im Leben alles ab von dem, was in den Menschenseelen pulsiert, von der Art wie die Menschenseelen in dem Leben drinnen sich bewegen können. Es war schon ein soziales Karzinom, das in furchtbarer Weise zum Ausbruche gekommen ist.
Aus diesen Dingen muß gesehen werden, daß nun die Tatsachen soweit gediehen sind, daß wir eben nicht mit den alten Vorstellungen weiter reden dürfen, daß wir eine neue Sprache lernen müssen. Und ist es da nicht mit Händen zu greifen, meine lieben Freunde, daß nun etwas Allgemein-Menschliches angestrebt werden muß. Es wird nicht gleich verstanden werden, inwiefern es etwas Allgemein-Menschliches ist; aber mit unserem Bau wurde eben etwas Allgemein-Menschliches angestrebt. Da sollte nichts drinnen sein, was nur den Bürgerlichen interessieren oder wovon der Proletarier nichts verstehen kann. Wenn auch gerade höchste geistige Anforderungen gestellt werden, so ist das, was angestrebt worden ist, ganz allgemein menschlich; gewiß ist vieles daran unvollkommen und das Bürgerliche strömt einem ja aus mancherlei noch zu; aber im Ganzen, in der Hauptsache — ich meine selbstverständlich jetzt nicht die Menschen — ist das, was in der Sache angestrebt worden ist, ganz allgemein menschlich; es ist, wenn es auch aus dem Geistigen herausgeholte Formen sind, etwas, was jeder Mensch verstehen kann.
Von dem Lebensgesichtspunkte aus kann es verstanden werden. Gewiß, man muß heute noch in verschiedener Weise zu dem einen oder zu dem anderen reden, weil die Menschen von verschiedenen Lebensgesichtspunkten her kommen. Aber möglich ist es, auch dem allereinfachsten, primitivsten Gemüte heute dasjenige beizubringen, was aus unseren Formen und den sonstigen Dingen unseres Baues sprechen soll. Und so müßte auf jedem Lebensgebiete nun wirklich der Versuch gemacht werden, herauszukommen aus dem Alten und eine neue Sprache zu sprechen, einzusehen, wie es eben gerade die alten Vorstellungsarten waren, die uns in diese Katastrophe hineingeführt haben.
Sehen Sie, da wird heute gesagt: man schaue sich das moderne sozialistische Streben an — es jagt ja heute manchen Leuten einen rechten Schrecken ein — und vergleiche dieses sozialistische Streben zum Beispiel mit dem Geiste der Bergpredigt, wo die Mühseligen und Beladenen nicht durch den Klassenkampf, sondern durch die Liebe eine neue Weltordnung heraufführen wollten. Ich führe Ihnen nicht ausgedachte Redensarten an, sondern nur solche Dinge, die heute von sehr bekannten Moralpaukern gepredigt werden, und die in den letzten Wochen unzählige Male gesagt worden sind. Die Dinge sind alle aus dem Leben herausgegriffen. Sie hätten es erst vor ein paar Tagen in Bern hören können, wie jemand wiederum gesagt hat: man kehre zurück zu dem reinen Geiste des Christentums, zu dem Geiste der Bergpredigt; der stecke nicht im modernen Klassenkampf. Leider, so wurde gesagt, sei der christliche Geist bisher nur im Privatleben geltend gewesen; er müsse einziehen in das Leben der Staaten. Das Leben, das äußere öffentliche Leben müsse durchchristet werden. Da kommen dann die Menschen und sagen: Das ist mal vom Geiste gesprochen; da wird endlich gesagt, wie der Weg sein muß, damit sich die moderne Menschheit loslöst von dem unseligen Materialismus und sich wiederum zurückwendet zu dem Geiste der Liebe. — Aber, meine lieben Freunde, die Tatsache liegt nur vor, daß die Leute durch fast zweitausend Jahre so geredet haben und das nichts geholfen hat, und daß sie endlich merken könnten, daß heute eine andere Sprache notwendig ist.
Man merkt aber heute noch oftmals gar nicht, worin der Unterschied liegt zwischen den zwei Sprachen. Man merkt noch gar nicht, daß es etwa radikal anderes ist, jenes Geistesleben zu vertreten, das unmittelbar eingreifen will in die materiellste Wirklichkeit, weil es überzeugt davon ist, daß Materie nur als Materie, also als etwas Verächtliches genommen, überhaupt keine Wirklichkeit ist, denn in aller Wirklichkeit lebt ja Geist. Und wo scheinbar nur Materie lebt, da sieht man den Geist einfach nicht. Daher muß man sich auch klar darüber sein, daß es heute drängt, solchen Geist zu entwickeln, der eben die Wirklichkeit meistert, der in das materielle Leben eben untertauchen kann, der nicht nur zu sagen versteht: vertieft euch im Innern, ihr werdet den Gott im Innern finden, ihr werdet den Quell der Liebe in euch entwickeln können, ihr werdet den Weg dann finden von der heutigen sozialen Ordnung zu einer solchen, in welcher der Mensch innerlich dem Menschen nahe steht! Nein, es handelt sich heute darum, solchen Geist, solche Sprache, solche Christen zu finden, die nicht bloß von ethischen Dingen und von religiösen Dingen reden, sondern die so stark im Geiste sind, daß der Geist die alleralltäglichsten Dinge zu umfassen imstande ist, daß vom Geiste aus gesagt werden kann, was nun geschehen soll, um den Weg heraus zu finden, den heilenden Weg aus den Verheerungen des Kapitalismus, aus den Bedrückungen der menschlichen Arbeitskraft und so weiter.

Es liegt einmal die Sache so, daß die Menschen mit ihrem Empfinden wahrnehmen, was hemmend, was krankmachend ist im sozialen Organismus, daß sie aber nicht bis zu den Grundlagen sehen. Daß heute das Geld viel Schäden hervorruft, sieht man ja im Kleinen und im Großen. Im Kleinen, in seiner nächsten Nähe sieht es mancher, der es nicht hat, das Geld. Es ist eben die Zeit gekommen, wo die alte Gelassenheit aufgehört hat, die sich noch ein wenig über die Dinge hinweggesetzt hat mit dem Sprichwort: Der eine hat das Portemonnaie, der andere hat das Geld; es ist die Zeit gekommen, wo man solche Dinge, die in diesem Sprichworte leben, nicht mehr wahr haben will. Daß manche Schäden des Geldwesens vorhanden sind, merken die Leute, wenn sie auch jetzt selten noch über die Grenze kommen — nicht wahr, es ist ja tiefer Friede eingetreten, aber die Leute können jetzt weniger über die Grenze, als sie während des Krieges gekonnt haben — sie merken: da draußen, da bedeutet eine Mark so und so viel, hier bedeutet sie so wenig. An die Geldfrage schließt sich die Währungsfrage, die Valutafrage an. Also die Leute merken im Kleinen und im Großen, daß mit dem Gelde irgend etwas los ist, was schon mit den gewöhnlichsten Menschenzuständen zusammenhängt. Sie denken nach, wie man den Schäden, die heute eingetreten sind, abhelfen könnte. Aber die Leute merken nicht, daß es heute notwendig geworden ist, von den gewöhnlichen äußeren Gedanken, die sich an die Verhältnisse selbst anschließen, zu den Urgedanken vorzudringen.
Allen menschlichen Einrichtungen liegen gewisse Urgedanken zugrunde. Und führt das menschliche Leben dazu, daß sich die Einrichtungen nach und nach von diesen Urgedanken entfernen können, so ziehen sich diese Urgedanken zurück in das menschliche Innere und werden Empfindungen, werden Instinkte, die sich dann in einer Weise äußern, in der man die Urgedanken nicht gleich erkennt. Was heute als soziale Forderungen auftritt, ist die Reaktion der Urgedanken auf die heutigen menschlichen Verhältnisse. Und die Menschen, die sich ihre Gedanken bloß nach den heutigen Verhältnissen bilden, sind die ärgsten Schwarmgeister. Denn all die proletarischen Forderungen sind nichts anderes als maskierte Empfindungen, die in den Urgedanken wurzeln. Und zu solchen Urgedanken gehört die Trennung des geistigen Lebens, des politischen Staatslebens und des wirtschaftlichen Lebens, wie es hier vertreten worden ist. Danach streben eigentlich die Instinkte hin. Und nicht eher werden sie ruhen, bis nicht wenigstens die Richtung nach diesen Urgedanken wiederum genommen wird in der Zeit, in der wir in dieser schweren Krisis leben, da wir uns so weit von den Urgedanken entfernt haben.


Alles andere wird Quacksalberei sein, auch mit Bezug auf die aller-äußerlichsten, materiellsten Fragen. Denn heute frägt mancher sogar von Lehrkanzeln herab: Was ist denn eigentlich Geld? — Über diese Frage wird ungeheuer viel diskutiert: Ist Geld eine Ware oder ist Geld ein bloßes Wertzeichen? Der eine ist der Meinung, daß das Geld auch eine Ware unter anderen Waren ist, die auf dem Wirtschaftsmarkte ausgetauscht werden; daß man nur eine bequeme Ware gewählt hat, damit man über gewisse sonstige Konflikte des heutigen Wirtschaftslebens hinwegkommt. Denn denken Sie einmal, Sie seien Tischler. Es gäbe kein Geld und Sie seien Tischler. Sie müssen essen, Sie müssen Gemüse haben, Käse haben, Butter haben; aber Sie sind Tischler, Sie verfertigen Tische und Stühle. Nun müssen Sie sich mit Ihren Tischen und Stühlen, wenn es kein Geld gibt, irgendwo auf den Markt begeben und müssen versuchen, einen Stuhl zum Beispiel loszukriegen, damit Ihnen der eine für den Stuhl eine nötige Menge von Nahrungsmitteln gibt. Einen Tisch müssen Sie loskriegen, damit Ihnen ein anderer einen Anzug gibt. Denken Sie sich nur, was das heißen würde! — Aber eigentlich tut man doch nichts anderes als dieses. Es ist nur maskiert dadurch, daß eine allgemein gangbare Ware, das Geld, da ist, in das man alles übrige eintauschen kann, und daß dann die anderen Waren warten können, bis die Menschen sie brauchen.


Nun aber scheint es so, als ob das Geld nur eine Zwischenware wäre. Daher sind manche Nationalökonomen der Ansicht: das Geld ist eine Ware. Wenn aber Papiergeld vorhanden ist, so ist es eben nur als Ersatz für die Ware da. Denn die Ware, auf die es ankommt, das ist eigentlich das Gold; und die Staaten seien schon einmal genötigt worden, die Goldwährung einzuführen, da der führende Wirtschaftsstaat der Gegenwart, England, das Gold als alleinige Wertware, Ausgleichsware gewählt hat und die anderen Staaten folgen müßten. Es ist nun eben so, daß diese Mittelware da ist, und der Tischler nicht mit seinen Stühlen zu Markte zu gehen braucht, sondern demjenigen verkauft, der sie gerade will, Geld dafür bekommt und sich dafür sein Gemüse und seinen Käse kaufen kann.

Ja aber, sagen die anderen, darin besteht gar nicht das Wesen des Geldes, denn das sei ganz gleichgültig — und die Praxis hat das auch bis zu einem gewissen Grade gezeigt —, ob man nun das Stückchen Gold, das im Vergleich mit anderen Waren so und so viel Wert ist, wirklich hat, oder ob es gar nicht da ist, sondern nur irgendein Ersatzmittel, auf dem der Stempel ist, daß es so und so viel gilt. Unser modernes Papiergeld ist ja etwas, was einen solchen Stempel trägt: es gilt so und so viel. Und es gibt heute durchaus Nationalökonomen, die betrachten es als etwas höchst Unnötiges, daß für das Papiergeld in den Banken der entsprechende Goldwert liegt. Es gibt ja auch, wie Sie vielleicht wissen, einzelne Staaten, die bloße Papierwährung haben, die keinen Goldschatz für die Papierwährung haben. Die können auch damit in einer gewissen Weise unter den heutigen Verhältnissen Wirtschaft treiben.


Jedenfalls sehen Sie daraus — und wir müssen ja auf unserem Gebiete diese Sache auf die Basis eines rein menschlichen Standpunktes stellen —, daß es heute gescheite Menschen gibt, die das Geld als eine Ware betrachten; und andere gescheite Menschen, die es als eine bloße Abstempelung, als bloße Marke betrachten. Was ist es denn nun eigentlich? — Unter den heutigen Verhältnissen ist es beides. Darauf kommt es eben an, daß man einsieht, daß es unter den heutigen Verhältnissen beides ist, daß heute auf der einen Seite namentlich im internationalen Verkehr in vielfacher Weise das Geld nur den Charakter einer Ware hat, denn das andere sind alles überschreibungen von Guthaben. Was wirklich als Deckung gilt im Ernste, das sind eigentlich die Goldwarenaustausche, die von Staat zu Staat gepflegt werden. Und alles übrige beruht nur darauf, daß man das Vertrauen hat: wenn so und so viel Papier oder Wechsel oder so etwas von einem Staat zum andern geliefert wird, so hat derjenige, der diesen Wechsel, dieses Papier liefert, wirklich auch den Goldbestand; daß also die Ware da ist, die Ware Gold, die dann behandelt wird wie eine andere Ware. Nicht wahr, Sie geben einem Kaufmann Kredit, gleichgültig ob er Gold hat oder Fische oder irgend etwas anderes, wenn er nur eine Deckung durch irgend etwas Reales hat. Also es ist namentlich im internationalen Verkehr das Geld Ware.


Aber der Staat hat sich hineingemischt. Der Staat hat das Geld allmählich zu etwas bloß Taxiertem, zu etwas bloß Abgestempeltem gemacht. Das eine wirkt mit dem anderen zusammen, und die Schäden, die da sind, rühren lediglich davon her. Die einzig mögliche Heilung besteht darin, daß Sie die ganze Verwaltung des Geldes dahin abschieben, was wir als das dritte Glied des gesunden sozialen Organismus betrachtet haben: die gesamte Geldverwaltung abschieben in den Wirtschaftsorganismus, loslösen alle Geldverwaltung vom Staatsorganismus — dann wird das Geld Ware und wird auf dem Warenmarkte seinen Warenwert haben müssen. Es würde nicht mehr jene kuriose Abhängigkeit stattfinden, die heute besteht und die ein merkwürdiges Verhältnis darstellt zwischen Währung und Lohn. Das Kuriose ist heute, daß die Währung sinkt, wenn der Lohn steigt, und der Arbeiter oftmals gar nichts hat, wenn man ihm noch so viel Lohn gibt, weil er sich für diesen Lohn nichts anderes kaufen kann, als er sich früher kaufen konnte um seinen viel geringeren Lohn. Wenn die Löhne sich steigern und zugleich die Lebensmittelpreise steigen, das heißt, die Währung eine ganz andere wird, dann helfen alle übrigen Verhältnisse nichts. Dem kann nur Abhilfe geschaffen werden, wenn Sie die Verwaltung auch dieses Wirtschaftsgutes, des Geldes, loslösen vom politischen Staate und wenn das Geld, das da ist, um eben Vergleiche des einen mit dem andern hervorzurufen, auch von dem dritten, von dem Wirtschaftsgliede des gesunden sozialen Organismus verwaltet werden kann.

So lösen sich wirklich mit der Grundlösung in die Dreigliedrigkeit die Spezialprobleme in einer gesunden Weise mit. Deshalb muß heute zu den Urgedanken zurückgehen, wer überhaupt daran denken will, für den sozialen Organismus gesunde Gedanken zu entwickeln. Heute fragen die Verwalter der Staaten: Was sollen wir gegenüber der in das Chaos hineingekommenen Währung tun? — Die einzige Antwort, die ihnen gegeben werden muß, ist diese: Um Gotteswillen laßt die Hände davon, insofern ihr Verwalter des politischen Staates seid und tretet die Verwaltung von Währung und Geld an den Wirtschaftsorganismus ab. Da können einzig und allein die gesunden Grundlagen geschaffen werden für diese Angelegenheiten. Man muß wirklich zurückgehen können auf das, was heute die Dinge gesund macht. Wir hatten ja vor der , Kriegskatastrophe die sonderbare Tatsache — weil von Staat zu Staat ein Zustand da war, auf den die politischen Taxationen, die innerstaatlich galten, keinen Einfluß hatten —, daß von Staat zu Staat Verhältnisse wirkten, die sich notwendig zum Beispiel im Wirtschaftsleben durch das Wirtschaftsleben selbst ergaben. Von Staat zu Staat, also international wirkten sie. Innerhalb der einzelnen Staaten wirkten sie nicht, weil da der Staat seine Struktur über das Wirtschaftsleben ausdehnte. Das brachte die Konflikte hervor, die nur aus der Welt geschafft werden können, wenn wir die Dreigliedrigkeit wirklich anstreben. Dann werden jederzeit die Tatsachen des einen Gliedes in der sozialen Organisation die Tatsachen des anderen Gliedes korrigieren, wenn diese korrigiert werden sollen. Es ist gar nicht anders möglich, als heute zu den Urgedanken zurückzugehen — zu dieser praktischen Trinität: Geistesleben, Wirtschaftsleben, Staatsleben.  Denn nur die Menschen, die in eine solche gesellschaftliche Organisation hineingestellt sein werden, werden die Fragen, die heute zu lösen sind, von dem einen oder von dem andern Gesichtspunkte her lösen können. Nur wenn in dem einen Gliede gewirtschaftet wird, in dem andern demokratisch Recht gesprochen, respektive Recht festgesetzt wird, in dem dritten alle geistigen Verhältnisse geordnet werden, nur dann kann eine Gesundung des sozialen Organismus herbeigeführt werden. Aber geradeso wie im menschlichen Organismus die drei Glieder zusammenwirken: das Kopfsystem mit dem Herz-Lungensystem, mit dem Stoffwechselsystem, so wirken natürlich auch im gesunden sozialen Organismus die drei Glieder zusammen. Das eine wirkt in das andere hinüber. So wie Sie eine Magenindisposition im Kopfe verspüren, einfach weil der Kopf vom Magen nicht ordentlich versorgt wird, obwohl die drei Systeme getrennt sind, so wirkt auch im sozialen Organismus, wenn er ganz gesund ist, das eine Glied, sagen wir das Wirtschaftsglied hinüber in das Rechtsglied, in das geistige Glied. Gerade dann wirken sie in der richtigen Weise zusammen, wenn sie in sich relativ selbständig sind. Aber dieses richtige Zusammenwirken ohne Indisposition stellt sich eben nur dann heraus, wenn die drei Glieder selbständig sind und jedes nach seinen Gesetzen verwaltet wird.

Wie ragt zum Beispiel das Geistesleben in das Wirtschaftsleben mit seinem Wirken hinein? Was ist denn im Wirtschaftsleben vom Geist eigentlich so recht wirtschaftlich vorhanden? Wissen Sie, was da ist? — Das ist nämlich gerade das Kapital. Das Kapital ist der Geist des Wirtschaftslebens. Und ein großer Teil der Schäden unserer heutigen Zeit beruht darauf, daß die Kapitalverwaltung, die Kapitalfruktifizierung dem Geistesleben entzogen ist. Darum handelt es sich gerade, daß das Verhältnis, sagen wir, des körperlich Arbeitenden zu dem mit Hilfe des Kapitals Organisierenden, ebenso behandelt werden kann im gesunden sozialen Organismus als ein bloßes, auf gegenseitigem Verständnis ruhendes Vertrauensverhältnis, wie zum Beispiel die Wahl der freien Schule. Im gesunden sozialen Organismus kann gar nicht jene Abschließung zwischen dem Unternehmer und dem Arbeiter weiter bestehen. Heute steht der Arbeiter an der Maschine und weiß nichts, als was an der Maschine vorgeht. Daher treibt er natürlich seine Allotria außerhalb der Fabrik. Und der Unternehmer wiederum hat sein eigenes Leben — ich habe es Ihnen vorhin geschildert —, wie es sich herausgebildet hat, daß die Jünglinge mit tiefen Rändern unter den Augen herumliefen und Tuberosen am Bette hatten, wenn sie schliefen. Der Unternehmer führt das losgelöste Geistesleben — losgelöst eben für andere, nicht für ihn. Aber ein gewisses Geistesleben muß vordringen, das nicht körperlich Arbeitende und geistig Arbeitende trennt -- dann ist der Kapitalismus auf eine soziale Grundlage gestellt, allerdings nicht wie die Schwarmgeister der Gegenwart meinen, sondern dadurch, daß nun wirklich eine Möglichkeit geschaffen werde, daß jeder einzelne Arbeiter in einem Geisteszusammenhang steht mit all denen, die seine Arbeit organisieren und wiederum das Produkt seiner Arbeit in den sozialen Organismus oder sogar in die ganze Welt überleiten.
Es muß als eine Notwendigkeit angesehen werden, daß ebenso wie an der Maschine gearbeitet wird, ebenso regelmäßig in Besprechungsstunden zwischen dem Unternehmer und dem Arbeiter die geschäftlichen Verhältnisse besprochen werden, so daß der Arbeiter fortdauernd ganz genau den Überblick hat über dasjenige, was geschieht — das ist es, was für die Zukunft angestrebt werden muß — und daß der Unternehmer wiederum jederzeit genötigt ist, sich völlig zu decouvrieren vor dem Arbeiter und mit ihm alle Einzelheiten zu besprechen, so daß ein gemeinsames Geistesleben die Fabrik, die Unternehmung umschließt. Darauf kommt es an. Denn ist es erst möglich, daß sich jenes Verhältnis herausstellt, auf Grund dessen der Arbeiter sich sagt: Ja, der ist ja ebenso notwendig wie ich, denn was soll meine Arbeit im gesellschaftlichen Organismus, wenn der nicht da ist? Der stellt meine Arbeit an den richtigen Platz. — Aber der Unternehmer wird auch genötigt sein, diese Arbeit wirklich an den richtigen Platz zu stellen und ihm das seinige zukommen zu lassen, denn alles wird durchschaubar sein.
Da sehen Sie, meine lieben Freunde, wie in das Wirken des Kapitalismus hinein das geistige Leben spielen muß. Und alles andere ist heute eine bloße Rederei, eine bloße Schwarmgeisterei. Ein gesundes Verhältnis zwischen der Arbeit und dem Kapital kann nicht in sozialistisch-bürokratischer Weise herbeigeführt werden, sondern lediglich dadurch, daß durch ein gemeinsames Geistesleben derjenige, der die individuellen Fähigkeiten dazu hat, auf diesem Gebiete, also kapitalistisch, auch wirklich produzieren kann, seine individuellen Fähigkeiten für den gesunden sozialen Organismus fruktifizieren kann und ihm freies Verständnis entgegenkommen wird von demjenigen, der körperlich arbeiten wird. Verständnis wird entstehen können für die Initiative der individuellen Fähigkeiten, die im freien Geistesleben von vornherein sozialisiert sind, die nur heute antisozial wirken, weil wir in unnatürlichen Verhältnissen drinnen sind. Auf der freien Initiative der individuellen Fähigkeiten und auf dem freien Verständnis, das den Leistungen der individuellen Fähigkeiten entgegenkommt, muß die Sozialisierung beruhen; eine andere gibt es nicht. Alles andere ist Kurpfuscherei. Schon aus den Symptomen, die sich im sozialen Organismus zeigen, könnte man die Wahrheit dessen entnehmen, was ich gesagt habe.
Meine lieben Freunde, bedenken Sie, daß es in der Welt zwei Dinge gibt, über deren Wert man im alleralltäglichsten Leben der verschiedensten Ansichten sein kann und ist. Das eine ist ein Stück Brot, das andere ist die Behauptung einer Weltanschauung. Von einem Stück Brot wird jeder behaupten, daß es wahrhaftig dem Menschen entspricht, wenn er Hunger hat; da diskutiert man nicht darüber, sondern man will das Brot haben. Um ein Stück einer Weltanschauung, da wird heute viel gestritten; das findet der eine wahr, der andere falsch. Und wenn sie noch so wahr ist, kann sie sich nicht Geltung verschaffen. Über den Geist kann man streiten; über die Dinge des Wirtschaftslebens kann man nicht streiten. Worauf beruht denn das? — Das beruht nur darauf, daß der Geist wirklich zu einer Ideologie geworden ist, daß er nicht als eine Wirklichkeit wirkt, sondern nur als ein Anhängsel zum Wirtschaftsleben und zum Staatsleben wirkt. Wird er auf sich selber gestellt, ist er dadurch genötigt, seine eigene Wirklichkeit der Welt darzubieten und sich zu offenbaren, dann wird Wirklichkeit aus ihm sprühen. Allerdings wird er dann auch nicht bloß in die müßigen Redereien und Phrasen der Moralpauker hineingehen, nicht bloß in die Reden derjenigen hineingehen, die den Leuten erzählen, ihr sollt gut christlich sein und so weiter, und allerlei Tugenden aufstellen, die aber vor der äußeren materiellen Wirklichkeit stehenbleiben, weil sie nur das als Geist achten, was eben frei ist von der materiellen Wirklichkeit. Die Brücke muß geschlagen werden von dieser abstrakten Form des Geistes zu dem Geiste, der ja nun wirklich auch Geist ist: der zum Beispiel im Kapital wirkt, denn das Kapital organisiert die Arbeit. Aber diese Organisierung muß dann tatsächlich von der geistigen Verwaltung ausgehen.

So haben Sie auf der einen Seite das Praktische, daß die Geldverwaltung dem Wirtschaftsleben überlassen werden muß, auf der andern Seite, daß die Organisierung der Arbeit durch das Kapital dem Geistesleben unterstellt wird. Da sehen Sie das Zusammenwirken von Dingen, die äußerlich eines sind; denn natürlich wird das Kapital in der Fabrik in Geld repräsentiert. Aber das Verhältnis zwischen Arbeiter und Arbeitgeber, dieses ganze Vertrauensverhältnis, die Tatsache namentlich, daß an einer bestimmten Stelle ein Arbeitgeber steht, das wird von der geistigen Welt heraus organisiert. Was aber eine bestimmte Ware wert ist im Vergleiche zum Geld, das wird vom Wirtschaftsleben aus organisiert; und die Dinge fließen zusammen, wie im menschlichen Organismus die Ergebnisse der drei Systeme zusammenfließen, damit der Organismus gesund ist.
So können Sie in die konkreten Dinge hineingehen, in die Dinge des alleralltäglichsten Lebens, und Sie werden sehen, daß dasjenige, auf was hier aufmerksam gemacht wird, wirklich Urgedanken sind, aber reale Urgedanken, die der Gesundung des sozialen Organismus zugrunde liegen müssen.