Si vous suivez attentivement l'évolution de l'époque, vous
découvrirez qu'il y a
fondamentalement un certain train
qui traverse toute l'humanité et
qu’il n'est pas très adapté pour
diriger les pensées vers ce
qu’exigent les faits bruyants qui se
produisent dans le monde. En
général, il y a une certaine
aversion des humains pour des
pensées qui ne courent pas de la
manière habituelle. Mais peut-être
n'a-t-il jamais été aussi évident
qu'aujourd'hui de se demander :
comment se fait-il que les humains
veulent si peu avoir à faire avec
des pensées qu'ils n'ont pas déjà
pensé ? - Vous voyez, on vit
aujourd'hui, j’aimerais dire,
traversant toute l'évolution du
temps, un phénomène fondamental.
J'ai souvent rappelé comment ce
phénomène fondamental s'est exprimé
il y a des années. On pourrait
rassembler une sympathique
collection de discours d'hommes
d'État européens du printemps et du
début de l'été 1914, et on
trouverait dans les exposés de ces
discours à peu près la même chose
que dans un discours du Reichstag
allemand prononcé par le secrétaire
d'État Jagow à ce moment-là. Il
disait quelque chose comme ceci :
grâce aux efforts des cabinets
européens, il a été possible
d'établir des relations si
satisfaisantes entre les grandes
puissances de l'Europe que la paix
est assurée en Europe pour longtemps
encore. Dans différentes variations,
on pourrait trouver ce discours
encore et encore avec ces praticiens
de la vie - ainsi se nomment ces
gens. C'était à l'époque. Et peu de
semaines plus tard, cet incendie
mondial a commencé, qui est
maintenant seulement rentré dans une
crise. Que vivons-nous d'autre dans
les intentions, les mesures, des
humains appartenant si correctement
aux temps actuels ? Ces derniers
jours, j'ai participé à l’ainsi
nommée « Conférence de la Société
des Nations » à Berne. Les gens
là-bas ont aussi parlé de diverses
choses. Parmi ces différentes
personnes, tout était
fondamentalement du même calibre par
rapport à ce que sont les événements
précédents/mentionnés, que les
discours des hommes d'État européens
du printemps et du début de l'été
1914. Ces humains parlent dans les
vielles voies familières de la
pensée. Ils parlent de ce dont ils
ont l'habitude de parler depuis des
années. Ils n'ont au fond rien
retenu, mais alors aussi rien du
tout, des leçons des quatre
dernières années et demie, qui
parlent de cela des profondeurs de
l'être-là des mondes.
C'est un fait sur lequel tout de suite le chercheur en sciences de
l’esprit devrait orienté son
attention de la manière la plus
intensive ; car cette désolation
s'étend sur une grande partie du
continent européen. Malgré les
différentes variations, il semble
toujours quand même assez typique et
seulement exprimé en des extrêmes
quand on parle de soubassements
forts mais de nos jours funestes,
tout de suite d'un courant de
conception du monde qui, à cause de
l'indifférence, du manque d’intérêt
de la population européenne, aura
dans un avenir proche de grandes
perspectives de faire impression sur
impression, de faire conquête sur
conquête. Quand j'étais encore un
tout petit garçon/mioche - c'était
il y a longtemps – là, dans mes
livres de religion, était écrit très
décidé ce qui suit, pour amener les
garçons à la connaissance de ce que
serait le Christ Jésus. Là était
écrit : Le Christ Jésus était soit
hypocrite, soit insensé - soit il
était ce qu'il disait lui-même, fils
du Dieu vivant. Que l’on n’ai la
permission de supposer que le Christ
ait été un hypocrite, que l’on n’ai
la permission de supposer qu'il
était fou, ainsi une seule chose
peut être possible, que c’est vrai,
ce qu’il disait, qu'il serait le
Fils du Dieu vivant. - Ce qui se
trouvait si longtemps avant notre
époque dans mon livre de religion de
l'époque, je l'ai récemment entendu
dans un discours prononcé par le
professeur d'université Ude de Graz
à Berne à la suite de la «
Conférence de la Société des Nations
» de Berne ! Là on pouvait à nouveau
entendre les mots : Jésus était soit
un hypocrite, soit un insensé, soit,
comme il l'a dit lui-même, il était
le fils du Dieu vivant. « Et puisque
vous n'oserez pas » - ainsi l'homme
appela la foule – « appeler le
Christ un insensé ou un hypocrite,
ainsi il peut seulement avoir été ce
qu'il a lui-même dit sur lui-même,
le fils du Dieu vivant ! » Tout cela
a été jeté dans la foule avec un
tempérament jésuite, et il y avait
probablement peu de gens dans la
salle à ce moment-là qui ont soulevé
la seule et unique question
importante contre une telle chose :
Ce petit proverbe n'a-t-il pas été
répété pendant des siècles devant
les fidèles, et la grande
destruction de l'humanité n'a-t-elle
pas percé en dépit de ce petit
proverbe ? Devrait-il encore
aujourd'hui y avoir un cœur et un
sens qui ne se ferait pas des
pensées sur à quel point il est
inutile de crier encore et encore
dans la foule après la grande
catastrophe mondiale et au milieu de
celle-ci, les choses qui ont si
fortement prouvé leur infécondité.
- Et j'ai entendu un autre discours du même professeur
d'université de Graz sur la question
sociale, et ce discours, du début à
la fin, était sans aucune indication
de ce qui devrait se passer
réellement, ce qui devrait se
passer, n'était qu'une sorte de
condamnation de certaines des
mauvaises habitudes certainement
présentes qui règnent dans le
présent ; là aussi, on n'avait rien
appris des tristes événements des
quatre dernières années et demi !
C'est en fait un meilleur exemple
que beaucoup d'autres, car parmi les
discours prononcés à Berne, ceux du
professeur Ude de Graz étaient de
loin les meilleurs de tous les
côtés, car ils sont au moins issus
d'une conception du monde, même si
c'est une conception du monde qui,
propagée aujourd'hui, doit devenir
dangereuse. Les autres venaient de
l'impuissance à s'élever à n'importe
quelle conception du monde ou
conception de la vie. Toujours de
nouveau il faut accentuer que les
pensées des humains sont aujourd'hui
devenues émoussées et courtes. Elles
ne sont pas capables de pénétrer
dans les réalités. Elles se meuvent
dans des illusions, elle se
déplacent simplement à la surface
des choses. On ne peut envisager
aujourd'hui ce que cette époque
exige tout de suite de ceux qui
veulent avoir leur mot à dire dans
la nécessaire réorganisation des
choses.
Mes chers amis, répétons-le nous toujours encore et encore : au cours
des quatre derniers siècles, en tant
qu'humanité européenne avec sa
progéniture américaine, nous avons
fait naître une pensée qui est
entièrement ordonné sur la saisie du
sans vie, du mort. Nous avons fait
surgir une pensée entièrement
consacré aux mathématiques et à la
technologie. Nous sommes devenus
incapables de diriger nos pensées
vers ce qui vit dans la nature. Nous
comprenons seulement le mort. Ce que
nous savons dire dans notre science
officielle sur l'organisme cela vaut
purement pour l'organisme mort,
c’est purement gagné aux cadavres.
Mais aujourd'hui, où ont s’est
habitué à cette pensée, cela sera
aussi appliqué à l'organisme social.
Mais cela ne signifie rien d’autre
que l'humanité d'aujourd'hui est
dans de larges cercles incapable de
se faire absolument des pensées sur
l'organisme social vivant. Tout au
plus, les humains trouvent
aujourd'hui que ces pensées seraient
difficiles. Quelles pensées les gens
trouvent-ils faciles aujourd'hui ? –
Celles qui, pour moi/ma foi, ont été
entassés en eux par le catéchisme
pendant des siècles, celles qui vont
sur leurs voies toutes tracées, ou
de telles qui sont les enfants de
ces pensées qui se réfèrent
seulement à la mort de l'organisme
vivant. Mais de l'autre coté, il est
nécessaire pour le présent de
comprendre l'organisme social
vivant.
Partons d’une chose concrète. La
pensée socialiste du présent
s’oriente dans une large mesure - je
l'ai caractérisée d’après toutes les
directions - contre le capitalisme.
Le socialisme exige la
socialisation/sociétarisation de
tout le capital privé aux moyens de
production. Sur cette socialisation
a déjà été discuté dans une riche
mesure à, on l’appelle, je crois,
l'« Assemblée nationale » à Weimar.
La façon et la manière dont sera
parlé aujourd'hui sur le capitalisme
fait souche à juste titre de la
pensée morte des siècles passés, qui
a grandi dans le cadre d'une
conception du monde purement de
science de la nature et
matérialiste. Qu'est-ce qui repose
vraiment là ? - Il repose, mes chers
amis, que le capitalisme est devenu
fondamentalement un terrible
oppresseur de la grande masse des
humains ; il y a que peu de choses
pourront s'opposer à tout ce qui a
été dit et continue d'être dit par
la population humaine prolétarienne
contre la nature oppressive du
capitalisme en relation spirituelle,
juridique et économique. Mais
quelles conséquences les penseurs
socialistes tirent-ils de ce fait
indéniable ? - Ils en tirent la
conséquence : le capitalisme doit
donc être aboli, c'est un
oppresseur, c'est quelque chose de
terrible, c'est un fléau de
l'humanité nouvelle, il doit être
aboli. Qu'est-ce qui semble plus
compréhensible, qu'est-ce qui semble
plus fructueux pour des agitations
ordinaires - qui se vivent
aujourd'hui à travers l'Europe dans
des faits terribles - que cette
revendication de l'abolition du
capitalisme. Pour ceux qui ne se
tournent pas seulement vers la
pensée morte des quatre derniers
siècles, mais qui sont en mesure de
se tourner vers la pensée vivante
dont nous avons surtout besoin pour
notre science de l’esprit, ce
discours que le capitalisme doit
être aboli car il est un oppresseur,
un fléau, est pour eux tout aussi
logique, tout aussi fondé sur la
logique des faits que si on disait :
Nous inhalons constamment de l'oxygène et exhalons l'acide carbonique
qui tue, l'oxygène en nous se
transforme en acide carbonique,
pourquoi l'inhalons-nous donc en
premier ? Ça devient donc un poison
mortel en nous. Il ne fait aucun
doute que l'oxygène en nous devient
un poison mortel, mais pour le bien
de la vie, nous devons l'inhaler,
car le processus de vie du corps
humain et animal est inconcevable
sans respiration de l'oxygène. Une
vie sociale n'est pas non plus
concevable sans la formation
continue du capital, c'est-à-dire
sans la formation continue
aujourd'hui des moyens de production
produisant, et cela est
fondamentalement, en réalité, le
capital. Il n'y a pas d'organisme
social qui ne soit pas dépendant de
la main-d'œuvre des facultés
humaines individuelles. Si était
compris dans les cercles les plus
larges ce que l'organisme social a
pour exigences, le travailleur
dirait : Il s'agit que j’aie
confiance dans le chef de
l'entreprise ; car sans qu’il dirige
l’entreprise, je ne peux pas fournir
mon travail, cela est donc
entièrement évident. Mais s'il y a
des dirigeants d'entreprises, la
conséquence nécessaire est que du
capital s'accumule. Il n'y a aucune
possibilité d'échapper à
l'accumulation de capital. Une
pensée socialiste qui, d'une
certaine manière, pense bien mais
est mal orientée,
demande-t-elle : Comment détruit-on
le capitalisme ? - ainsi cette
question est synonyme de : Comment
détruire l'organisme social, comment
conduire la vie sociale à la mort?
C'est entièrement dépourvu de doute pour chacun, qui peut voir à
travers les choses, que le capital
s'accumule dans l'ordre social le
plus raisonnable, et c'est tout
aussi dépourvu de doute qu'on ne
peut pas penser sur comment peut-on
empêcher l'accumulation du capital,
comment peut-on l'empêcher en son
germe ? Comment fait-on pour
qu'aucun capital ne s'accumule ? -
Mais vous voyez, cette confrontation
est trop difficile pour les humains
aujourd'hui. Les humains
d'aujourd'hui ne veulent pas aborder
de telles pensées. Ils aimeraient
tout de suite tout avoir facilement,
tout de suite en ce qui concerne la
pensée. Mais le temps ne nous permet
pas que nous nous facilitions la
tâche pour ce qui est de penser
aujourd'hui. Car ce que l'on oublie
notamment toujours, c'est que tout
le vivant est en devenir, que pour
comprendre tout vivant appartient le
temps, que le vivant est une fois
comme ça, une fois comme ça. Il
n'est pas difficile, avec un peu de
réflexion, de réaliser que le temps
appartient à la compréhension du
vivant dans son concret. Car
l'organisme humain est un vivant.
Prenez l'organisme humain - je veux
dire votre organisme - dans le temps
autour de une heure et demie ; vous
êtes donc tous des gens travailleurs
qui ne restent pas longtemps à la
cantine, et quand vous sortez de la
cantine et que vous venez de manger,
alors vous êtes, au moins il serait
souhaitable normalement,
complètement rassasiés, vous n'avez
pas faim. Votre organisme est très
certainement un organisme humain,
concret. Vous le définissez en le
prenant dans son concret aux trois
quarts de deux heures de
l'après-midi quand vous sortez de la
cantine : un organisme humain est un
être vivant qui n'a pas faim. Mais à
une heure et demie, quand vous allez
à la cantine, c'est différent, vous
avez tous faim. Là, vous pourriez
redéfinir ce qu'est un organisme
humain : c'est ce qui a faim. - Ce
que nous avons ici, c'est que vous
regardez le concret, le vivant à
deux moments différents, et que ce
qui est nécessaire à deux moments
différents pour que cet organisme
prospère, c'est précisément des
états opposés, que quelque chose
doit être apporté dans l'organisme
qui est transformé de telle sorte
que son contraire se produise. C'est
la même chose dans le vivant
naturel, mais c'est aussi la même
chose dans le vivant social, mes
chers amis. Dans la vie sociale, on
ne peut jamais empêcher le capital
de naître comme un événement
d'accompagnement, comme un événement
d'accompagnement évident du travail
des facultés humaines individuelles,
que la propriété, la propriété
privée des moyens de production s’en
forme. Quand quelqu'un se consacre à
une branche de production en
dirigeant, et s'il partageait aussi
entièrement équitablement les
produits fabriqués avec ceux qui
travaillent manuellement,
l'organisme social ne pourrait pas
du tout exister si du capital
n'apparaissait pas comme une
manifestation d’accompagnement, du
capital que l'individu possède, tout
comme il possède ce dont il a besoin
pour son propre usage, ce qu'il
produit ainsi, qu’il veut l'échanger
pour son propre usage.
Mais tout aussi qu’on peut interdire de manger - parce qu'une fois
qu'on a mangé, on devient quand même
de nouveau affamé -, comme on ne
peut pas réfléchir si on ne devrait
pas manger, justement aussi peu on
peut réfléchir sur comment
absolument aucun capital se
formerait à un moment donné, mais on
peut seulement réfléchir comment ce
capital doit à nouveau se
transformer à un autre moment, ce
qui doit advenir de lui. Vous ne
pouvez pas empêcher la formation du
capital sans miner la viabilité de
l'organisme social, vous ne pouvez
vouloir empêcher la formation de
capital, vous pouvez seulement
vouloir que ce qui se forme comme
capital ne devienne rien de nuisible
dans l'organisme social sain.
Ceci, qui doit être exigé de cette façon pour la
convalescence/guérison de
l'organisme social, est seulement
possible dans l'organisme social
tri-articulé. Car seulement dans
l'organisme social tri-articulé, un
membre peut justement, comme dans
l'organisme naturel humain,
travailler dans le sens opposé à
l'autre membre. Il repose dans
l'intérêt individuel qu’un membre
soit dans l’organisme social, dans
lequel les facultés individuelles
viennent à l’expression ; mais il
repose dans l’intérêt de chacun que
ces facultés humaines individuelles
se transforment au fil du temps au
détriment de l'organisme. A
l’intérieur du cycle économique se
formera toujours du capital. Si vous
le laissez dans le cycle économique,
cela conduit à des accumulation
illimitée de possessions. Vous ne
pouvez pas laisser en tant
qu'économique ce qui s'accumule à
travers les capacités humaines
individuelles en tant que capital -
vous devez le transférer dans la
sphère de droit. Car à l’instant où
l'humain acquiert plus pour ce qu'il
produit seul ou en communauté qu'il
ne consomme, au moment où il
accumule du capital, sa possession
est justement aussi peu une
marchandise que le travail humain
est une marchandise. La possession
est un droit. Car la possession
n'est rien d'autre que le droit
exclusif d'utiliser une chose --
disons, un terrain, une maison ou du
genre -- avec directives/indication
à écarter tous les autres à
utiliser, pour disposer d’une
quelque chose avec directive à
écarter tous les autres. Toutes les
autres définitions de la possession
sont stériles pour la compréhension
de l'organisme social. C'est-à-dire
qu'au moment où l'humain acquiert
une possession, la possession est
quelque chose à administrer dans le
cadre de l'État purement politique,
dans le cadre de l'État de droit.
Mais l'État n’a pas la permission
d'acquérir cela, sinon il
deviendrait lui-même
économiste/faisant
l’économie/gestionnaire. Il a
seulement à le transférer dans
l'organisme spirituel, où les
facultés individuelles des humains
seront administrées. Aujourd'hui, un
tel processus est seulement réalisé
avec les biens qui sont les plus
"dérisoires" pour l'époque actuelle.
Ce que je viens de dire s'applique
toutefois à ces biens les plus
dérisoires. Cela ne s'applique pas
aux biens de valeur. - Quand
quelqu'un aujourd'hui produit
quelque chose spirituellement -
disons, un poème très significatif,
une œuvre significative en tant
qu'écrivain, en tant qu'artiste –
ainsi il peut léguer le produit à
ses descendants pendant trente ans
après sa mort. Alors la chose ne
passe pas à ses descendants, mais à
toute l'humanité comme bien libre.
Trente ans après la mort, on peut
réimprimer un écrivain de n'importe
quelle façon. C'est le résultat
d'une pensée très saine ; la pensée
que l'humain doit à la société ce
qu'il a dans ses capacités
individuelles. De même que l'on ne
peut pas apprendre à parler sur une
île déserte, de même que l'on peut
seulement apprendre à parler en
relation avec les humains, ainsi on
a ses capacités individuelles
seulement au sein de la société -
certes sur la base de ce qui repose
dans le karma, mais cela doit être
développé par la société. Cela doit
d'une certaine manière à la société.
Cela doit à nouveau retomber à la
société et on a à l'administrer
seulement pendant un certain temps
parce que c’est préférable pour
l'organisme social quand on
l'administre : on connait ce qu’on a
produit, si-même le mieux, de sorte
qu’on peut tout d'abord
l'administrer au mieux à cause de
cela. Ces biens les plus dérisoires
pour l'humanité d'aujourd'hui, à
savoir les spirituels, ils seront
donc d'une certaine manière
socialement taxés, en tenant compte
de la notion de temps.
Pas mal d'auditeurs ayant l'air capitalistes devaient récemment être
devenus furieux à Berne lors de ma
conférence –cela m'a été raconté
ainsi – alors que je disais :
pourquoi une loi devrait donc être
impossible qui oblige le
propriétaire de capital, tant et
tant d'années après sa mort
d'attribuer son capital à la libre
administration d'une corporation, à
l'organisation spirituelle, à la
partie spirituelle de l'organisme
social ?
On peut certes se fixer, inventer,
de différentes manières un droit
concret.
Mais quand aujourd'hui les humains
exigerait de revenir sur quelque
chose qui dans l'ancien temps
hébraïque a été du droit : après un
certain temps reprendre à nouveau la
répartition des biens, - ainsi ils
considéreraient cela aujourd’hui
comme quelque chose d'inouï. Mais
qu'est la conséquence de ce que les
humains considèrent cela comme
quelque chose d'inouï ? La
conséquence est que cette humanité
dans les derniers quatre ans et demi
a tué dix millions d'humains, fait
estropié dix-huit millions, et
qu'elle se dispose à faire encore
plus d'après cette direction. La
circonspection en de telles choses
est donc quand même nécessaire avant
toute chose. Ce n'est en fait pas
non significatif quand est réclamé
que pour la compréhension de
l'organisme social le concept de
temps (NDT Zeitbegriff) sera mis à
contribution. On pense donc
l’organisme social entièrement
dépourvu de temps, quand on dit :
ceci ou cela devrait déjà se passer
avec le capital dans le contexte
d’apparition, en status nascens. On
doit laisser apparaître le capital,
on doit aussi le laisser administrer
un temps par ceux qui l’on laissé
apparaître ; mais on doit de nouveau
avoir la possibilité, par un
organisme sain, c’est-à-dire un
organisme fonctionnant tri-articulé,
le laisser passer dans la
véritable collectivité des
humains.
Vous ne pouvez pas dire : pourquoi un organisme social d'un seul
membre ne devrait-il pas aussi
pouvoir tout cela ? Les humains
croient notamment encore aujourd'hui
qu'il peut aussi cela. Mais il est
quand même bien mal compté avec la
psyché humaine quand on croit cela.
Réfléchissez seulement ce que cela
signifie - car on doit compter avec
l'âme humaine – quand un juge sera
placé devant un parent proche ou
éloigné. Il a ses sensations
particulières comme parent proche ou
lointain, mais quand il a à juger,
il ne jugera pas selon cette
sensation, mais évidemment d'après
la loi. Il va juger d'après une
autre source. Celle-ci bien pensée
psychologiquement de manière
globale, vous donne des perspectives
sur la nécessité que les humains
doivent juger ce qui flue ensemble
dans l'organisme social à partir de
trois différentes directions,
doivent administrer à partir de
trois sources.
Notre époque exige maintenant une
fois qu’on s’implique dans de telles
choses. Car notre temps est le temps
de l'âge de la conscience. Et cet
âge de conscience veut avoir des
idées concrètes pour l'humain en
tant qu'impulsions d’orientation
pour son action.
Beaucoup d’humains exigent aujourd'hui que l'on ne devrait pas se
tenir la raison (NDT : analytique)
et à la pensée abstraite car ils
connaissent seulement la pensée
abstraite, mais qu’on devrait juge à
partir de l'âme tranquille (NDT :
Gemüt), on devrait avant toutes
choses se tenir à une certaine
foi/croyance dans les principes de
base qui concernent la vie d’humain
à humain, car la pensée serait quand
même seulement pour les choses
réelles de la science. - C'est un
discours discutable parce que c'est
précisément à notre époque que les
humains sont intensément prédisposés
à la pensée la plus abstraite. Les
humains veulent donc seulement
enregistrer les concepts les plus en
droite ligne. Et une fois qu'ils s'y
sont accrochés, ils se tiennent avec
une ténacité extraordinaire à ces
concepts en droite ligne. Cette
pensée abstraite est de préférence
la pensée qui n'a que la tête
humaine pour son organe, la pensée
qui est la plus liée à l'organe
physique, à la tête humaine. Dans le
passé, à l'époque de la clairvoyance
atavique, une pensée axée d’après
l'esprit est venue du reste de
l'organisation humaine dans cette
pensée. Ce temps de la clairvoyance
atavique est passée. Consciemment,
les humains doivent désormais se
relancer vers les imaginations,
saisir consciemment la vie
spirituelle. Car sans entrer dans la
vie spirituelle, les pensées des
humains restent aujourd'hui vides.
D'où est-ce que ça vient ?
Vous savez donc, d'après les
explications que nous avons
soignées/labourées ces derniers
temps, que ce qui est aujourd'hui la
tête chez chaque être humain est en
fait le reste de l'organisme, à part
la tête, de l'incarnation
antérieure. J'en ai souvent discuté
avec vous. Les forces de formation
de la tête, bien sûr pas la
substance physique, mais les forces
de formation de la tête humaine, qui
dans leur arrondi sont aussi
similaires au cosmos, passent dans
le cosmos. Les forces que notre vie
subit entre la mort et la nouvelle
naissance et deviennent la tête dans
la prochaine incarnation - à
laquelle le reste de l'organisme se
joint alors à partir du ventre de la
mère, fertilisé par le père - c'est
le reste du corps de l'incarnation
précédente. Nous perdons la tête en
rapport à ses forces en passant par
la mort ; nous transformons le reste
du corps en rapport à ses forces en
notre tête, en notre tête dans la
prochaine incarnation. Dans
l'incarnation précédente, la grande
masse des humains actuels était
placée sur Terre de telle sorte
qu'ils étaient dédaigneux – comme on
le pensait autrefois, au sens
chrétien correct – dédaigneux à la
vallée terrestre des larmes. Ce
dédain est un sentiment. Il est liée
au reste de l'organisme, pas à la
tête. Mais en ce que ces humains se
réincarnent aujourd'hui, ce qui dans
l'incarnation précédente était un
sentiment chrétien apparemment très
sublime, en formant et réincarnant
l'organe de la tête, se transforme
en son contraire, il devient une
aspiration/nostalgie après la
matière, une aspiration à la vie
matérielle. Les humains
d'aujourd'hui ont atteint un
tournant de l’évolution, dont on
doit dire : dans leur chef/tête est
le moins possible entré de
l'incarnation précédente. Et c'est
tout de suite à cause de cela que
quelque chose de nouveau doit entrer
dans les humains, quelque chose qui
est une révélation présente, quelque
chose qui sera maintenant révélé
nouveau, du monde spirituel, aux
humains. Aujourd'hui, il n'est pas
possible de se référer purement aux
Évangiles. Aujourd'hui, il est
nécessaire d'écouter ce qui sera dit
à l'humanité aujourd'hui en termes
spirituels. L’Église catholique, par
exemple, participe aussi à la pensée
morte qui ne peut pas comprendre
l'organisme vivant. Ce sont
précisément les orateurs de cette
Église catholique qui ne se sont
jamais lassés de confesser le
Christ, le Fils du Dieu vivant.
Mais, mes chers amis, à quoi sert de
confesser le Christ, le Fils du Dieu
vivant, si l'on ne saisit ce Christ
qu'avec un esprit mort, c'est-à-dire
si dans ses propres pensées il
devient un idéal mort ? Aujourd'hui,
nous n'avons pas besoin de nous
référer au Christ, le Fils du Dieu
vivant, mais nous devons nous
référer au Christ, le Fils vivant de
Dieu. C'est-à-dire, au Christ qui
œuvre maintenant vivant, en ce qu’il
laisse venir de nouvelles
révélations à l'humanité.
En ce sens, la science de l’esprit veut tout de suite faire pour
l'impulsion de toute pensée ce qui
veut maintenant entrer comme une
nouvelle révélation directement des
mondes spirituels. Mais cela
donnerait aux humains des pensées
qui peuvent s'immerger dans la
réalité. Toutefois, en bien des
relations, ces pensées
s'opposeraient à celles de ceux qui
dominent les humains aujourd'hui.
Voyez-vous, mes chers amis, les
humains d'aujourd'hui veulent s'en
tenir aux pensées les plus
audacieuses, qui sont aussi
étrangères que possible à la
réalité. Et s'ils ont une telle
pensée, alors ils s'y accrochent à
merveille, ne remarquent pas quelles
réalités prévalent et modifient la
pensée sous circonstances. Je veux
vous présenter un exemple
flagrant/éclatant.
En face à Berne, alors que les
hommes d'État du printemps et du
début de l'été 1914 parlaient de la
paix dans le monde, les différents
humains pensant, comme on dit «
internationalement », parlaient
maintenant de la prochaine Société
des Nations. Vous le savez, l'idée
de la Société des Nations est née de
la tête de Woodrow Wilson. Dans ce
discours prononcé en janvier 1917,
Wilson exprime cette idée de la
Société des Nations. Il l'a placée
comme ce qu'il faut s'efforcer de
faire pour qu'à l'avenir les humains
ne reviennent pas à des catastrophes
aussi terribles et horribles que
celles dans lesquelles les humains
d'aujourd'hui ont été poussés. Il a
décrit l’aspiration vers cette
Société des Nations comme quelque
chose d'absolument nécessaire. En
même temps, il a dit, et c'est ce
qui est important, que la
réalisation de cette Société des
Nations est liée à une certaine
condition préalable ; sans que cette
condition préalable soit remplie,
l'établissement d'une telle Société
des Nations ne peut être évoqué du
tout. Mais la condition nécessaire à
l'établissement d'une telle Société
des Nations est que cette guerre se
termine sans la victoire d'une
partie sur l'autre. Car une Société
des Nations ne pourrait jamais se
réaliser dans un monde où serait
d'un coté, une victoire décisive et,
de l'autre, une défaite décisive.
Eh bien, c'est la condition préalable sans laquelle Wilson n'aurait
pas voulu parler de la Société des
Nations. Ce qui s’est accompli est
exactement le contraire de ce que
Wilson appelait la condition
préalable à la Société des Nations.
Néanmoins, les humains fonderont
aujourd'hui la Société des Nations
telle que Wilson l'a décrite comme
une hypothèse en janvier 1917. Cela
signifie justement tout de suite
dans sa pensée, se tenir
complètement à l'écart de la
réalité, s'accrocher à une pensée et
ne pas avoir du tout la possibilité
d’immerger cette pensée dans la
réalité, de saisir la réalité,
d'inclure cette réalité dans ses
pensées. Mais c'est la chose la plus
nécessaire pour le présent. Il ne
vient pas du tout aux gens qu'ils ne
doivent pas s'arrêter à leurs
pensées, mais qu’avant toutes choses
il aient besoin aujourd’hui de
regarder de ces pensées dans la
réalité.
Avec le pacifiste Schücking, on peut
à nouveau faire l'expérience à Berne
d'un exemple d’humains bien
intentionnés. Vous voyez, les gens
parlaient de la Société des Nations
avec toutes ses institutions.
Curieusement, même les mots
tombèrent pour, comme les États
particuliers ont des parlements, on
s'efforce d'obtenir un sur-État et
un sur-parlement. Schücking, par
exemple, a dit : Oui, là serait
objecté que les différents États
seraient quand même des
individualités et ne se
soumettraient pas à une direction
aussi uniforme, centraliste et
supranationale. Cela contredirait
quand même par exemple, ce que
ferait l'Assemblée nationale à
Weimar. Les petites principautés
territoriales en particulier
seraient aussi des individualités,
mais il serait quand même un sens
disponible pour cela, de rassembler
le tout. - C'est une pensée
évidente, on pourrait dire, une
pensée évidente pour les abstraits,
car qu’est-ce qui pourrait être plus
correct que ce qu’on peut en petit
avec les nombreuses petites
principautés - les rassembler par
l'Assemblée nationale -, que de
pouvoir le faire maintenant à grande
échelle avec l'État supranational !
Mais celui qui pense réel, concret,
celui qui va immédiatement dans la
réalité avec ses pensées, il dit :
Par quoi cela a-t-il été rendu
possible à Weimar ? Par la
révolution allemande ! Sinon, il
n'aurait pas été question que cela
devienne possible. Qu'une révolution
mondiale vienne donc en premier,
puis un supra-parlement à l'instar
de l'Assemblée nationale de Weimar
sera possible ! C'est la vraie
pensée, qui est liée à la réalité
partout, qui ne se sépare pas de la
réalité, qui se sentirait malade si
elle n'était pas liée à la réalité.
Il est si difficile, mes chers amis, d'expliquer clairement aux gens
aujourd'hui qu'une nouvelle pensée
est nécessaire, une toute nouvelle
pensée amicale à la réalité, et que
le rétablissement de nos conditions
dépend de l'inclination humaine pour
cette pensée liée d’amitié à la
réalité. Mais aucune pensée qui ne
veut rien savoir du monde spirituel
ne peut s'immerger dans la réalité,
car le monde spirituel vit justement
dans toute réalité. Et quand on ne
veut rien savoir du monde spirituel,
alors on peut déjà aujourd'hui
plonger le moins possible dans la
réalité, et à l'avenir on ne le
pourra certainement pas. C'est
pourquoi l'une des principales
questions pour le rétablissement du
monde d'aujourd'hui est déjà le
passage de l'humanité à la
connaissance
spirituelle-scientifique. Bien
entendu, cela doit quand même
constituer la base - et cela
pourrait constituer la base, peut
facilement constituer la base. Ne
dites pas toujours les paroles
superficielles et de commérages
qu'il serait difficile de transférer
cette science de l’esprit dans la
réalité parce que les humains ne
veulent pas accepter la science de
l’esprit. Abolissez le contrôle de
l'État sur les universités, les
lycées et les écoles élémentaires -
et dans dix ans, la science de
l’esprit aura pris la place de la
science d'aujourd'hui, qui tue et
corrompt les âmes humaines, au moins
dans ses nécessaires et élémentaires
fondements ! Car ce qui aujourd'hui
peut naître du tiers émancipé de
l'organisme social sain, de
l'organisation spirituelle, sera
différent de ce qui a été supervisé
par cet État qui voulait seulement
éduquer son clergé, c'est-à-dire qui
ne tolérait qu'une théologie d'État,
ou qui ne voulait former que ses
juristes, donc ne laissait valoir
que ses juristes d'État ; sans
parler du tout de la médecine, où il
est stupide et ridicule qu'un autre
médicament s'applique au-delà des
frontières de l'État pour affirmer
que la même connaissance ne devrait
pas être curative pour les gens ici
et là et ainsi de suite.
Je vous ai souvent dit que toute vie spirituelle est une idéologie
pour la pensée socialiste. Quelle
est la raison profonde pour laquelle
toute vie spirituelle est
aujourd'hui une idéologie pour la
pensée socialiste de la masse
prolétarienne ? - Parce que toute
connaissance doit être portée par un
extérieur, par l'État politique,
parce que ce n'est que l'ombre de
l'État politique ! C'est donc une
idéologie. Car si la vie spirituelle
ne devait pas être idéologie, ainsi
elle doit continuellement prouver sa
réalité par ses propres moyens, cela
signifie qu’elle doit justement être
émancipée, placée sur elle-même. La
vie spirituelle a constamment à
prouver sa réalité, n’a pas la
permission d’avoir un appui
extérieur. Seule une telle vie
spirituelle, qui n'a aucun soutien
extérieur, qui se voit juste placée
sur des facultés humaines, qui se
gère juste par elle-même, enverra
ses courants ramifiés dans le
capitalisme d'une manière saine. Car
l'administration par le capitalisme
n'est aussi aucune autre que celle
par les facultés humaines. Si vous
rendez la vie spirituelle saine à
son origine, la vie spirituelle
deviendra également saine là où elle
se jette dans le capitalisme et a à
mener la vie de l’économie.
Les choses sont donc pendantes et il faut se familiariser avec ce
pendant. On doit éviter, mes chers
amis, toute la pensée des abstraits
d'aujourd'hui, la pensée étrangère à
la réalité, qui s'approche de nous
partout à chaque tournant et qui est
à l'origine de nos conditions
présentes, dont nos conditions
actuelles sont le résultat.
Seulement, on ne l’envisage pas
encore aujourd'hui.
Aujourd'hui, les humains demandent demandent : Comment doit être le
supra-état ? - et ils réfléchissent
à ce qu'était l'État jusqu’à présent
; ce qu'il a fait, le supra-État
devrait le faire aussi. Mais
n'est-il pas beaucoup plus évident
de se demander ce que cet État
devrait s'abstenir de faire ? Après
que les États ont conduit à la
catastrophe européenne, il est
beaucoup plus proche de se demander
ce qu'ils devraient s'abstenir de
faire. Ils devraient s'abstenir
d'interférer dans la vie
spirituelle, ils devraient
s'abstenir d'être
économistes/gestionnaires. Ils
devraient se limiter au seul domaine
politique. Aujourd'hui, on ne peut
pas demander : comment sera fondée
une Société des Nations ? - et se
prendre comme modèle pour cette
fondation ce que les États ont fait
ou devraient faire, mais c’est mieux
et plus contemporain aujourd'hui de
se demander de quoi les États
devraient s'abstenir.
Il y a encore peu d’humains qui sont
enclins à envisager ces choses. Mais
le sort de l'humanité de notre temps
dépendra de ce qu’on envisage ces
choses. Je vous en ai parlé
aujourd'hui, je aimerais dire à la
manière d’une introduction. Je
continuerai à en parler demain.
|
Wenn Sie jetzt aufmerksam
die Zeitentwickelung verfolgen, dann
werden Sie finden, daß durch die
ganze Menschheit im Grunde genommen
ein gewisser Zug geht, der wenig
geeignet ist, die Gedanken auf das
hinzulenken, was die laut
vernehmlichen Tatsachen, die sich in
der Welt abspielen, selbst
verlangen. Es besteht im allgemeinen
eine gewisse Abneigung der Menschen
gegen Gedanken, die nicht in
altgewohnter Weise laufen. Aber
vielleicht niemals lag es so nahe
als gerade heute, zu fragen: Wie
kommt es, daß die Menschen
eigentlich so wenig eingehen wollen
auf Gedanken, die sie nicht schon
gedacht haben? — Sehen Sie, man
erlebt ja heute, ich möchte sagen,
durch die ganze Zeitentwickelung
gehend, ein Grundphänomen. Ich habe
schon öfter aufmerksam darauf
gemacht, wie sich dieses
Grundphänomen vor Jahren
ausgesprochen hat. Man könnte eine
nette Sammlung anlegen von Reden
europäischer Staatsmänner aus dem
Frühling und Frühsommer des Jahres
1914, und man würde in den
Ausführungen dieser Reden so
ziemlich das gleiche finden, was zum
Beispiel in einer Rede des deutschen
Reichstages von seiten des
Staatssekretärs Jagow dazumal gesagt
worden ist. Es lautete ungefähr so:
Durch die Bemühungen der
europäischen Kabinette ist es
gelungen, solche befriedigenden
Verhältnisse zwischen den
Großmächten Europas herzustellen,
daß der Friede für lange Zeiten
hinaus in Europa gesichert ist. In
verschiedenen Variationen konnte man
bei diesen Lebenspraktikern — so
nennen sich diese Leute — diese Rede
immer wieder und wiederum finden.
Das war dazumal. Und wenige Wochen
nachher begann jener Weltbrand, der
jetzt nur in eine Krisis eingetreten
ist. Was erleben wir jetzt anderes
innerhalb der Absichten, der
Maßnahmen, der so recht der heutigen
Zeit angehörigen Menschen? Ich habe
in den letzten Tagen einiges
mitgemacht von der sogenannten
Berner «Völkerbunds-Konferenz». Die
Leute haben dort auch Verschiedenes
geredet. Unter diesem Verschiedenen
war im Grunde genommen alles von
demselben Kaliber gegenüber dem, was
die vorstehenden Ereignisse sind,
wie die Reden der europäischen
Staatsmänner vom Frühling und
Frühsommer des Jahres 1914. Diese
Menschen reden in den altgewohnten
Gedankengeleisen. Sie reden
dasjenige, was sie seit Jahren zu
reden gewohnt sind. Sie haben im
Grunde genommen wirklich nichts,
aber auch gar nichts aufgenommen von
den aus den Tiefen des Weltendaseins
heraus sprechenden Lehren der
letzten viereinhalb Jahre.
Es ist dies eine Tatsache, auf die
gerade der Geisteswissenschafter in
intensivstem Maße seine
Aufmerksamkeit hinlenken sollte;
denn über einen großen Teil des
europäischen Kontinents geht diese
Trostlosigkeit. Trotz der
verschiedenen Variationen erscheint
es einem doch immer wieder ganz
typisch und nur im Extrem
ausgedrückt, wenn aus starken, aber
für die heutige Zeit verderblichen
Untergründen heraus gerade von einer
Weltanschauungsströmung geredet
wird, die wegen der
Gleichgültigkeit, der
Interesselosigkeit der europäischen
Bevölkerung in der nächsten Zeit
große Aussichten haben wird,
Eindruck über Eindruck zu machen,
Eroberungen über Eroberungen zu
machen. Als ich ein ganz kleiner
Knabe noch war — es ist jetzt lange
her —, da stand in meinen
Religionsbüchern sehr dezidiert
ausgedrückt das Folgende, um die
Knaben zur Erkenntnis hinzuführen,
was der Christus Jesus sei. Da
stand: Der Christus Jesus war
entweder ein Heuchler oder ein Narr
— oder er war das, was er selber
sagte, der Sohn des lebendigen
Gottes. Da man nicht annehmen darf,
daß der Christus ein Heuchler
gewesen sei, da man auch nicht
annehmen darf, daß er ein Narr
gewesen sei, so kann nur das eine
möglich sein, daß das wahr ist, was
er sagte, daß er der Sohn des
lebendigen Gottes sei. — Was so
Jahrzehnte vor unserer Zeit in
meinem damaligen Religionsbuche
stand, ich hörte es neulich in einer
Rede, die im Anschlusse an die
Berner «Völkerbunds-Konferenz» von
dem Grazer Universitätsprofessor Ude
in Bern gehalten worden ist! Da
konnte man wiederum die Worte hören:
Der Jesus war entweder ein Heuchler
oder ein Narr, oder er war, was er
selber sagte, der Sohn des
lebendigen Gottes. «Und da Sie nicht
wagen werden» — so rief der Mann in
die Menge hinein — «den Christus
einen Narren oder einen Heuchler zu
nennen, so kann er nur das gewesen
sein, was er selber von sich sagte,
der Sohn des lebendigen Gottes!» Das
wurde alles mit jesuitischem
Temperament in die Menge
hineingeworfen, und es waren wohl
wenige Leute dazumal im Saal, welche
die heute einzig und allein
bedeutungsvolle Frage gegenüber
einer solchen Sache aufwarfen: Ist
nicht dieses Sprüchlein durch
Jahrhunderte wiederholt worden vor
den Gläubigen, und ist nicht trotz
dieses Sprüchleins das große
Verderben über die Menschheit
hereingebrochen? Sollte es heute
noch ein Herz und einen Sinn geben,
die sich nicht Gedanken darüber
machten, wie sinnlos es ist, nach
der großen Weltkatastrophe und
mitten drinnen die Dinge, die so
stark ihre Fruchtlosigkeit bewiesen
haben, immer wieder und wiederum in
die Menge hineinzuschreien. — Und
ich hörte eine andere Rede desselben
Grazer Universitätsprofessors über
die soziale Frage, und diese Rede
war vom Anfange bis zum Ende ohne
jeden Hinweis darauf, was eigentlich
geschehen soll, was geschehen muß,
war lediglich eine Art Verurteilung
mancher ja gewiß vorhandener
Unsitten, die in der Gegenwart
herrschen; allein auch da war nichts
gelernt durch die traurigen
Ereignisse der letzten viereinhalb
Jahre!
Es ist dies eigentlich aus dem
Grunde ein besseres Beispiel als
manche andere, weil unter den Reden,
die in Bern gehalten wurden von
allen Seiten, die des Grazer
Professors Ude weitaus die besten
waren; denn sie kamen wenigstens aus
einer Weltanschauung heraus, wenn
auch aus einer Weltanschauung, die,
heute propagiert, gerade gefährlich
werden muß. Die anderen entstammten
der Ohnmacht, überhaupt sich noch zu
irgendeiner Weltanschauung oder
Lebensauffassung zu erheben. Immer
wieder muß man betonen: die Gedanken
der Menschen sind heute stumpf und
kurz geworden. Sie sind nicht in der
Lage, einzudringen in die
Wirklichkeiten. Sie bewegen sich in
Illusionen, sie bewegen sich
lediglich an der Oberfläche der
Dinge. Man kann heute nicht
einsehen, was gerade diese Zeit von
denjenigen fordert, die ein Wort
mitreden wollen bei der so
notwendigen Neugestaltung der Dinge.
Meine lieben Freunde, sagen wir uns
das immer wieder und wieder: Wir
haben durch die letzten vier
Jahrhunderte als europäische
Menschheit, mit ihrem amerikanischen
Nachwuchs, ein Denken
heraufgebracht, welches nur geeignet
ist, das Leblose, das Tote zu
begreifen. Wir haben ein Denken
heraufgebracht, welches ganz und gar
hingeordnet ist auf das
Mathematisch-Technische. Wir sind
unfähig geworden, Gedanken zu
richten auf dasjenige, was in der
Natur lebt. Wir begreifen nur das
Tote. Dasjenige, was wir zu sagen
wissen in unserer offiziellen
Wissenschaft über den Organismus,
das gilt bloß für den toten
Organismus, das ist bloß an den
Leichen gewonnen. Das aber wird
heute, wo man sich in dieses Denken
eingewöhnt hat, auch auf den
sozialen Organismus angewendet. Das
heißt aber nichts anderes, als: daß
die Menschheit heute in weiten
Kreisen unfähig ist, sich überhaupt
Gedanken über den lebendigen
sozialen Organismus zu machen.
Höchstens finden die Menschen heute,
daß diese Gedanken schwierig seien.
Welche Gedanken finden die Menschen
heute leicht? — Diejenigen, die
ihnen durch den Katechismus
meinetwillen seit Jahrhunderten
eingepaukt worden sind, die in ihren
ausgefahrenen Geleisen laufen, oder
solche, welche die Kinder derjenigen
Gedanken sind, die sich nur auf das
Tote des lebendigen Organismus
beziehen. Aber auf der anderen Seite
ist es aber der Gegenwart nötig, den
lebendigen sozialen Organismus zu
begreifen.
Gehen wir von einer konkreten Sache
aus. Das sozialistische Denken der
Gegenwart richtet sich in weitem
Umfange — ich habe Ihnen das nach
allen Seiten hin charakterisiert —
gegen den Kapitalismus. Es fordert
der Sozialismus die
Vergesellschaftung des gesamten
Privatkapitals an
Produktionsmitteln. Über diese
Sozialisierung wurde ja schon in
reichlichem Maße in der, man nennt
sie, glaube ich,
«Nationalversammlung», in Weimar
geredet. Die Art und Weise, wie
heute über den Kapitalismus geredet
wird, stammt so recht aus dem toten
Denken der letzten Jahrhunderte,
welches groß geworden ist innerhalb
der rein
naturwissenschaftlich-materialistischen
Weltanschauung. Was liegt denn da
eigentlich vor? — Es liegt vor,
meine lieben Freunde, daß im Grunde
genommen der Kapitalismus zu einem
furchtbaren Bedrücker der großen
Menschenmasse geworden ist; es liegt
vor, daß man wenig wird einwenden
können gegen all das, was von seiten
der proletarischen
Menschenbevölkerung gegen das
Bedrückende des Kapitalismus in
geistiger, in rechtlicher, in
wirtschaftlicher Beziehung gesagt
worden ist und weiterhin gesagt
wird. Aber welche Konsequenz ziehen
sozialistisch gestimmte Denker aus
dieser ja unleugbaren Tatsache? —
Sie ziehen die Konsequenz: Also muß
der Kapitalismus abgeschafft werden,
er ist ja ein Bedrücker, er ist
etwas Furchtbares, er hat sich als
eine Geißel der neueren Menschheit
erwiesen, er muß abgeschafft werden.
Was erscheint begreiflicher, was
erscheint fruchtbarer für
gewöhnliche Agitationen — die sich
jetzt aber in furchtbaren Tatsachen
durch Europa ausleben — als diese
Forderung nach der Abschaffung des
Kapitalismus. Für denjenigen, der
sich nicht an das tote Denken der
letzten vier Jahrhunderte allein
wendet, sondern der in der Lage ist,
sich zu wenden an das lebendige
Denken, das wir vor allen Dingen für
unsere Geisteswissenschaft brauchen,
für den ist diese Rede, man müsse
den Kapitalismus abschaffen, weil er
ein Bedrücker, eine Geißel ist,
geradeso logisch, geradeso durch die
Tatsachenlogik begründet, wie wenn
jemand sagen würde: Wir atmen
fortwährend Sauerstoff ein und die
tötende Kohlensäure aus, der
Sauerstoff verwandelt sich in uns ja
doch in Kohlensäure, warum atmen wir
ihn denn erst ein? Er wird ja in uns
doch zum todbringenden Gift.
Zweifellos wird der Sauerstoff in
uns zum todbringenden Gift, aber um
des Lebens willen müssen wir ihn
einatmen, denn der Lebensprozeß des
menschlichen und tierischen Leibes
ist nicht denkbar ohne die
Sauerstoffatmung. Ebensowenig ist
ein soziales Leben denkbar ohne die
fortwährende Bildung von Kapital,
namentlich ohne die fortwährende
Bildung heute von produzierten
Produktionsmitteln, und das ist ja
im Grunde genommen, in Wirklichkeit
das Kapital. Es gibt keinen sozialen
Organismus, der nicht angewiesen
wäre auf die Mitarbeiterschaft der
individuellen menschlichen
Fähigkeiten. Würde im weitesten
Umkreise begriffen, was der soziale
Organismus für Forderungen hat, so
würde der Arbeiter sagen: Es handelt
sich darum, daß ich Vertrauen habe
zu dem Leiter der Unternehmungen;
denn ohne daß er die Unternehmungen
leitet, kann ich ja meine Arbeit
nicht leisten, das ist ja ganz
selbstverständlich. Aber wenn es
Leiter von Unternehmen gibt, so ist
die notwendige Folge, daß sich
Kapital ansammelt. Es gibt keine
Möglichkeit, der Ansammlung von
Kapital zu entgehen. Frägt also ein
in einer gewissen Weise es gut
meinendes, aber falsch orientiertes
sozialistisches Denken danach: Wie
vernichtet man den Kapitalismus? —
so ist diese Frage gleichbedeutend
mit der: Wie vernichtet man den
sozialen Organismus überhaupt, wie
treiben wir in den Tod des sozialen
Lebens hinein?
Es ist ganz zweifellos für jeden,
der die Dinge durchschauen kann, daß
bei der allervernünftigsten sozialen
Ordnung sich Kapitalien ansammeln,
und es ist ebenso zweifellos, daß
man nicht darüber nachdenken kann:
wie verhindert man die Ansammlung
von Kapitalien, wie verhindert man
sie im Keime? Wie macht man es, daß
keine Kapitalien sich ansammeln? —
Aber sehen Sie, diese
Gegenüberstellung, die ist den
Menschen heute zu schwer. An solche
Gedanken möchten die Menschen heute
nicht heran. Sie möchten alles
leicht haben gerade mit Bezug auf
das Denken. Aber die Zeit gestattet
nicht, daß wir es uns gerade mit
Bezug auf das Denken heute leicht
machen. Was nämlich immer vergessen
wird, das ist, daß alles Lebendige
im Werden ist, daß zum Begreifen
alles Lebendigen die Zeit mitgehört,
daß das Lebendige einmal so, einmal
so ist.
Es ist nicht schwierig bei einiger
Bedachtsamkeit sich klarzumachen,
daß zum Begreifen des Lebendigen in
seiner Konkretheit die Zeit gehört.
Denn der menschliche Organismus ist
ein Lebendiges. Nehmen Sie den
menschlichen Organismus — ich will
sagen, Ihren Organismus -- in der
Zeit um halb zwei Uhr herum; Sie
sind ja alle fleißige Leute, die
nicht lange in der Kantine bleiben,
und wenn Sie aus der Kantine kommen
und eben gegessen haben, so sind
Sie, wenigstens wäre es
wünschenswert normal, dann voll
gesättigt, Sie haben keinen Hunger.
Ihr Organismus ist ganz gewiß ein
konkreter, menschlicher Organismus.
Sie definieren ihn, indem Sie ihn in
seiner Konkretheit um dreiviertel
zwei Uhr am Nachmittag nehmen, wenn
Sie eben aus der Kantine kommen: ein
menschlicher Organismus ist ein
Lebewesen, das keinen Hunger hat.
Aber um halb ein Uhr, wenn Sie zur
Kantine gehen, ist es anders, da
haben Sie alle Hunger. Da könnten
Sie wiederum definieren: ein
menschlicher Organismus ist das, was
Hunger hat. — Was da vorliegt, ist,
daß Sie das Konkrete, Lebendige in
zwei verschiedenen Zeitpunkten
anschauen, und daß das, was in zwei
verschiedenen Zeitpunkten notwendig
ist für das Gedeihen dieses
Organismus, gerade entgegengesetzte
Zustände sind, daß im Organismus
etwas herbeigeführt werden muß, was
so verarbeitet wird, daß sein
Gegenteil eintritt. So ist es im
natürlichen Lebendigen, so ist es
aber auch im sozialen Lebendigen,
meine lieben Freunde. Man kann im
sozialen Lebendigen niemals
verhindern, daß als Begleitereignis,
als selbstverständliches
Begleitereignis des Arbeitens der
individuellen menschlichen
Fähigkeiten Kapital entstehe, daß
das Eigentum, das private Eigentum
an Produktionsmitteln sich
herausbilde. Wenn jemand sich einem
Produktionszweige leitend widmet,
und er auch ganz gerecht die
erzeugten Produkte teilt mit dem
handwerklich Mitarbeitenden, es
würde der soziale Organismus gar
nicht bestehen können, wenn nicht
als Begleiterscheinung Kapital
auftreten würde, Kapital, was der
einzelne besitzt, ebenso wie er das
besitzt, was er für seinen eigenen
Gebrauch benötigt, was er so
produziert, daß er es eintauschen
will für seinen eigenen Gebrauch.
Aber ebensowenig wie man das Essen
verbieten kann — weil man, wenn man
gegessen hat, doch wieder hungrig
wird —, wie man nachdenken kann, ob
man eigentlich nicht essen soll,
ebensowenig kann man darüber
nachdenken, wie sich überhaupt kein
Kapital bilde in irgendeinem
Zeitpunkt, sondern man kann nur
darüber nachdenken, wie dieses
Kapital sich wiederum verwandeln muß
in einem anderen Zeitpunkte, was aus
ihm werden muß. Sie können nicht,
ohne den sozialen Organismus in
seiner Lebensfähigkeit zu
untergraben, die Kapitalbildung
verhindern wollen, Sie können nur
wollen, daß das, was sich als
Kapital bildet, nichts Schädliches
werde innerhalb des gesunden
sozialen Organismus.
Dieses, was in solcher Art gefordert
werden muß für die Gesundung des
sozialen Organismus, ist nur im
dreigliedrigen sozialen Organismus
möglich. Denn nur im dreigliedrigen
sozialen Organismus kann ebenso wie
im menschlichen natürlichen
Organismus das eine Glied im
entgegengesetzten Sinne arbeiten,
als das andere Glied. Es liegt im
individuellen Interesse, daß ein
Glied ist im sozialen Organismus, in
dem die individuellen menschlichen
Fähigkeiten zum Ausdrucke kommen;
aber es liegt in jedermanns
Interesse, daß diese individuellen
menschlichen Fähigkeiten nicht im
Laufe der Zeit zum Schaden des
Organismus sich umgestalten.
Innerhalb des wirtschaftlichen
Kreislaufes wird sich immer Kapital
bilden. Lassen Sie es im
wirtschaftlichen Kreislauf drinnen,
so führt es zu unbegrenzter
Besitzanhäufung. Sie können nicht
als ein Wirtschaftliches belassen,
was durch die individuellen
menschlichen Fähigkeiten als Kapital
sich ansammelt — Sie müssen es
überleiten in die Rechtssphäre. Denn
in dem Augenblicke, wo der Mensch
für das von ihm allein oder in
Gemeinschaft Erzeugte mehr erwirbt,
als er verbraucht, in dem
Augenblicke also, wo er Kapital
ansammelt, in dem Augenblicke ist
sein Besitz wahrhaftig ebensowenig
eine Ware, wie die menschliche
Arbeitskraft eine Ware ist. Besitz
ist ein Recht. Denn Besitz ist
nichts anderes, als das
ausschließliche Recht, eine Sache --
sagen wir, Grund und Boden oder ein
Haus oder dergleichen — mit
Hinwegweisung aller anderen zu
benützen, über irgendeine Sache zu
verfügen mit Hinwegweisung aller
anderen. Alle anderen Definitionen
des Besitzes sind unfruchtbar für
das Verstehen des sozialen
Organismus. Das heißt, in dem
Augenblicke, wo der Mensch Besitz
erwirbt, ist der Besitz etwas, was
innerhalb des rein politischen
Staates, innerhalb des Rechtsstaates
zu verwalten ist. Aber der Staat
darf das nicht erwerben, sonst würde
er selbst Wirtschafter. Er hat es
nur überzuleiten in den geistigen
Organismus, wo die individuellen
Fähigkeiten der Menschen verwaltet
werden. Heute wird ein solcher
Prozeß nur vollzogen mit den Gütern,
die die «schofelsten» für die
heutige Zeit sind. Für diese
schofelsten Güter gilt das
allerdings, was ich jetzt ausgeführt
habe. Für die wertvollen Güter gilt
es nicht. — Wenn heute einer etwas
geistig produziert — sagen wir, ein
sehr bedeutendes Gedicht, ein
bedeutendes Werk als Schriftsteller,
als Künstler —, so kann er ja für
dreißig Jahre nach seinem Tode das
Erträgnis seinen Nachkommen
vererben. Dann geht die Sache als
freies Gut nicht auf seine
Nachkommen über, sondern auf die
allgemeine Menschheit. Man kann
dreißig Jahre nach dem Tode einen
Schriftsteller in beliebiger Weise
nachdrucken. Das entspringt einem
ganz gesunden Gedanken; dem
Gedanken, daß der Mensch auch das,
was er in seinen individuellen
Fähigkeiten hat, der Sozietät
verdankt. Geradesowenig wie man auf
einer einsamen Insel sprechen lernen
kann, wie man sprechen nur im
Zusammenhang mit den Menschen lernen
kann, so hat man seine individuellen
Fähigkeiten auch nur innerhalb der
Sozietät — gewiß auf Grundlage
desjenigen, was im Karma liegt, aber
das muß entwickelt werden durch die
Sozietät. Man schuldet es in einer
gewissen Weise der Sozietät. Es muß
wiederum an die Sozietät
zurückfallen und man hat es nur eine
Zeitlang zu verwalten, weil es für
den sozialen Organismus besser ist,
wenn man es verwaltet: Man kennt
das, was man hervorgebracht hat,
selber am besten, man kann es daher
zunächst auch am besten verwalten.
Diese schofelsten Güter für die
heutige Menschheit, nämlich die
geistigen, die werden also in einer
gewissen Weise unter
Berücksichtigung des Zeitbegriffes
sozial taxiert.
Wütend sollen einige kapitalistisch
aussehende Zuhörer neulich in Bern
geworden sein bei meinem Vortrage —
so wurde mir berichtet —, als ich
sagte: Warum sollte denn zum
Beispiel ein Gesetz unmöglich sein,
das den Kapitalbesitzer
verpflichtete, so und so viele Jahre
nach seinem Tode sein Kapital zur
freien Verwaltung einer Korporation,
der geistigen Organisation, des
geistigen Teiles des sozialen
Organismus zuzuweisen? Gewiß, man
kann sich verschiedene Arten, ein
konkretes Recht festzusetzen,
ausdenken. Aber wenn heute die
Menschen zurückkommen wollten auf
das, was in der alten hebräischen
Zeit rechtens war: nach einer
bestimmten Zeit die Güterverteilung
neu vorzunehmen — so würden die
Menschen das heute als etwas
Unerhörtes ansehen. Aber was ist die
Folge davon, daß die Menschen das
für etwas Unerhörtes ansehen? Die
Folge davon ist, daß diese
Menschheit in den letzten
viereinhalb Jahren zehn Millionen
Menschen getötet hat, achtzehn
Millionen Menschen zu Krüppeln
gemacht hat und sich anschickt,
weiteres nach dieser Richtung zu
tun. — Besonnenheit in solchen
Dingen, das ist es denn doch, um was
es sich heute vor allen Dingen
handelt, meine lieben Freunde. Es
ist tatsächlich nichts
Unbedeutendes, wenn verlangt wird,
daß zum Begreifen des sozialen
Organismus der Zeitbegriff
herangezogen wird. Man denkt ja den
sozialen Organismus ganz zeitlos,
wenn man sagt: das oder jenes soll
schon im Entstehungszustand, im
Status nascens, mit dem Kapital
geschehen. Man muß das Kapital
entstehen lassen, man muß es auch
eine Weile verwaltet sein lassen von
denen, welche es haben entstehen
lassen; man muß aber wieder die
Möglichkeit haben, durch einen
gesund, das heißt dreigliedrig
funktionierenden sozialen
Organismus, es in die wirkliche
Allgemeinheit der Menschen übergehen
zu lassen.
Sie können nicht sagen: warum sollte
denn nicht ein eingliedriger
sozialer Organismus das alles auch
können. Das glauben nämlich heute
noch die Menschen, daß der das auch
kann. Es ist aber doch recht
schlecht mit der Menschenpsyche
gerechnet, wenn man dieses glaubt.
Bedenken Sie nur, was es bedeutet —
denn man muß mit der menschlichen
Seele rechnen —, wenn vor einen
Richter ein nah oder ein entfernter
Verwandter gestellt wird. Er hat
seine besonderen Gefühle als naher
oder entfernter Verwandter, aber
wenn er zu richten hat, wird er
nicht nach diesem Gefühl richten,
sondern nach dem Gesetze
selbstverständlich. Er wird aus
einer anderen Quelle heraus
urteilen. Das in umfassender Weise
psychologisch durchdacht gibt Ihnen
Ausblicke auf die Notwendigkeit, daß
die Menschen das, was im sozialen
Organismus zusammenfließt, aus drei
verschiedenen Richtungen her
beurteilen, von drei Quellen her
verwalten. Unsere Zeit fordert es
nun einmal, daß man sich auf solche
Dinge einläßt. Denn unsere Zeit ist
die Zeit des Bewußtseinszeitalters.
Und dieses Bewußtseinszeitalter will
konkrete Ideen für den Menschen als
Richtimpulse seines Handelns haben.
Viele Menschen fordern heute, man
solle sich nicht an den Verstand und
das abstrakte Denken halten, denn
sie kennen nur das abstrakte Denken,
sondern man solle aus dem Gemüte
heraus urteilen, man solle sich vor
allen Dingen in den Grundsätzen,
welche das Leben von Mensch zu
Mensch betreffen, an einen gewissen
Glauben halten, denn das Denken sei
doch nur für die eigentlichen Dinge
der Wissenschaft. — Das ist aus dem
Grunde eine bedenkliche Rede, weil
gerade in unserer Zeit die Menschen
gerade für das allerabstrakteste
Denken intensiv veranlagt sind. Die
Menschen wollen ja nur die
geradlinigsten Begriffe festhalten.
Und wenn sie sie einmal festgehalten
haben, so kleben sie mit ungeheuerer
Zähigkeit an diesen geradlinigen
Begriffen. Dieses abstrakte Denken
ist vorzugsweise das Denken, das zu
seinem Organe nur den menschlichen
Kopf hat, das am meisten an das
physische Organ, an den menschlichen
Kopf gebundene Denken. Früher, zur
Zeit des atavistischen Hellsehens
kam in dieses Denken von der übrigen
menschlichen Organisation ein nach
dem Geiste gerichtetes Denken
hinein. Diese Zeit des atavistischen
Hellsehens ist vorüber. Bewußt
müssen sich die Menschen nunmehr zu
Imaginationen aufschwingen, bewußt
das spirituelle Leben erfassen. Denn
ohne auf das spirituelle Leben
einzugehen, bleiben heute die
Gedanken der Menschen leer. Woher
rührt das?
Sie wissen ja aus den
Auseinandersetzungen, die wir in der
letzten Zeit gepflogen haben, daß
das, was heute Kopf ist bei jedem
Menschen, eigentlich der übrige
Organismus, außer dem Kopfe, aus der
früheren Inkarnation ist. Ich habe
Ihnen das öfter auseinandergesetzt.
Die Formationskräfte des Kopfes,
natürlich nicht die physische
Substanz, aber die Formationskräfte
des menschlichen Hauptes, die ja
auch in ihrer Rundung dem Kosmos
gleichgebildet sind, gehen hinüber
in den Kosmos. Was an Kräften unser
Leben durchdauert zwischen Tod und
neuer Geburt und in der nächsten
Inkarnation zum Kopfe wird — dem
sich dann aus dem Leibe der Mutter,
befruchtet vom Vater, der übrige
Organismus angliedert —, das ist der
übrige Leib der vorhergehenden
Inkarnation. Den Kopf verlieren wir
in bezug auf seine Kräfte, indem wir
durch den Tod gehen; den übrigen
Leib in bezug auf seine Kräfte
wandeln wir um zu unserem Haupte, zu
unserem Kopf in der nächsten
Inkarnation. Die große Masse der
heutigen Menschen war in der vorigen
Inkarnation so auf die Erde
hingestellt, daß sie Verächter waren
— wie man es damals meinte, im
rechten christlichen Sinne —,
Verächter des irdischen Jammertales.
Diese Verachtung ist ein Gefühl. Das
ist an den übrigen Organismus, nicht
an den Kopf gebunden. Aber indem
diese Menschen sich heute
reinkarnieren, wird dasjenige, was
in der vorigen Inkarnation ein
scheinbar sehr erhabenes
christliches Gefühl war, indem es
nunmehr das Organ des Kopfes
ausbildet und reinkarniert, in sein
Gegenteil umgewandelt, es wird zur
Sehnsucht nach der Materie, zur
Sehnsucht nach dem materiellen
Leben. Die heutigen Menschen sind
angelangt an einem Wendepunkt der
Entwickelung, von dem man sagen muß:
in ihr Haupt ist möglichst wenig
hineingekommen aus der früheren
Inkarnation. Und gerade deshalb muß
etwas Neues in die Menschen hinein,
etwas, was jetzige Offenbarung ist,
was jetzt aus der geistigen Welt den
Menschen neu geoffenbart wird. Heute
ist es nicht möglich, sich bloß auf
die Evangelien zu berufen. Heute ist
es notwendig, auf dasjenige
hinzuhören, was heute der Menschheit
an Geistigem gesagt wird. Teilnehmen
an dem toten Denken, das nicht den
lebendigen Organismus begreifen
kann, tut zum Beispiel auch die
katholische Kirche. Nicht müde
wurden gerade die Redner dieser
katholischen Kirche jetzt auch
wiederum in Bern in dem Bekenntnis
zu Christus, dem Sohn des lebendigen
Gottes. Aber, meine lieben Freunde,
was nützt es, sich zu Christus, dem
Sohn des lebendigen Gottes zu
bekennen, wenn man diesen Christus
nur erfaßt mit einem toten Denken,
das heißt, wenn er in den eigenen
Gedanken zum toten Ideal wird? Wir
haben heute nicht nötig, uns zu
berufen auf Christus, den Sohn des
lebendigen Gottes, sondern wir haben
nötig, uns zu berufen auf Christus,
den lebendigen Sohn des Gottes. Das
heißt auf den Christus, der jetzt
lebendig wirkt, indem er neue
Offenbarungen der Menschheit
zukommen läßt.
In diesem Sinne will gerade
Geisteswissenschaft dasjenige, was
jetzt herein will als neue
Offenbarung unmittelbar aus den
spirituellen Welten, zum Impuls
allen Denkens machen. Das aber würde
den Menschen Gedanken geben, die in
die Wirklichkeit untertauchen
können. Diese Gedanken würden
allerdings in vieler Beziehung
entgegengesetzt sein denjenigen, die
heute die Menschen beherrschen.
Sehen Sie, meine lieben Freunde, an
die kühnsten Gedanken, die der
Wirklichkeit möglichst fremd sind,
möchten sich die Menschen heute
halten. Und haben sie einen solchen
Gedanken, dann klammern sie sich
wunderbar daran, merken nicht,
welche Wirklichkeiten walten und den
Gedanken unter Umständen
modifizieren. Ich will Ihnen ein
eklatantes Beispiel vorführen.
In Bern drüben redeten, wie die
Staatsmänner vom Frühling und
Frühsommer 1914 von dem Weltfrieden
geredet haben, so jetzt die
verschiedenen, wie man sagt
«international» denkenden Menschen
von dem kommenden Völkerbund. Sie
wissen, der Gedanke des Völkerbundes
ist entstanden aus dem Kopfe Woodrow
Wilsons heraus. In jener Rede vom
Januar 1917 hat Wilson diesen
Gedanken vom Völkerbund geäußert. Er
hat ihn hingestellt als das, was
erstrebt werden müsse, damit die
Menschen in der Zukunft nicht
wiederum zu so furchtbaren,
grauenvollen Katastrophen kommen wie
diejenigen, in die die Menschen der
Gegenwart hineingetrieben worden
sind. Er hat das Streben nach diesem
Völkerbund als etwas absolut
Notwendiges bezeichnet. Er hat zu
gleicher Zeit gesagt, und das ist
das Wichtige: Die Verwirklichung
dieses Völkerbundes ist an eine
bestimmte Voraussetzung geknüpft;
ohne daß diese Voraussetzung erfüllt
werde, könne von der Begründung
eines solchen Völkerbundes überhaupt
nicht gesprochen werden. Die
notwendige Voraussetzung zur
Begründung eines solchen
Völkerbundes ist aber, daß dieser
Krieg ausgehe ohne den Sieg der
einen Partei über die andere. Denn
niemals könne in einer Welt ein
Völkerbund verwirklicht werden, wenn
auf der einen Seite ein
entscheidender Sieg, auf der anderen
Seite eine entscheidende Niederlage
sei.
Nun, das ist die Voraussetzung, ohne
die Wilson nicht vom Völkerbund
sprechen wollte. Dasjenige, was sich
erfüllt hat, ist das genaue
Gegenteil von dem, was Wilson als
die Voraussetzung zum Völkerbund
bezeichnet hat. Dennoch werden die
Menschen den Völkerbund heute so,
wie Wilson im Januar 1917 über ihn
als eine Hypothese gesprochen hat,
begründen. Das heißt eben gerade in
seinem Denken der Wirklichkeit ganz
fernstehen, sich anklammern an einen
Gedanken und gar nicht die
Möglichkeit haben, mit diesem
Gedanken in die Wirklichkeit
unterzutauchen, die Wirklichkeit zu
erfassen, einzubeschließen in seine
Gedanken diese Wirklichkeit. Das
aber ist das Allernotwendigste für
die Gegenwart. Den Leuten fällt gar
nicht ein, daß sie nicht bei ihren
Gedanken stehenbleiben dürfen,
sondern daß sie vor allen Dingen
heute nötig haben, von diesen
Gedanken aus in die Wirklichkeit
hineinzuschauen.
Ein Beispiel von einem gutmeinenden
Menschen konnte man jetzt wiederum
in Bern erleben an dem Pazifisten
Schücking. Sehen Sie, die Leute
redeten von dem Völkerbund mit all
seinen Einrichtungen. Kurioserweise
fielen sogar die Worte, daß man, wie
die einzelnen Staaten Parlamente
haben, so einen Überstaat und
Überparlamente anstreben müsse.
Schücking sagte zum Beispiel: Ja, da
werde eingewendet, daß die
verschiedenen Staaten doch
Individualitäten seien und sich
nicht so einer einheitlichen,
zentralistischen, überstaatlichen
Leitung fügen werden. Dem
widerspreche doch zum Beispiel, was
die Nationalversammlung in Weimar
tue. Da seien gerade die kleinen
Territorialfürstentümer auch
Individualitäten, aber es sei doch
ein Sinn dafür vorhanden, das Ganze
zusammenzufassen. — Es ist ein
naheliegender Gedanke, man könnte
sagen, ein selbstverständlicher
Gedanke für die Abstraktlinge, denn
was könnte richtiger sein als das,
was man im Kleinen kann mit den
vielen kleinen Fürstentümern — sie
nämlich zusammenzufassen durch die
Nationalversammlung —, nun auch im
Großen mit dem Überstaat machen zu
können! Wer aber real, konkret
denkt, wer gleich mit seinen
Gedanken in die Wirklichkeit geht,
der sagt: Wodurch ist das möglich
geworden in Weimar? — Durch die
deutsche Revolution! Sonst wäre gar
keine Rede gewesen, daß das möglich
geworden wäre. Also: laßt erst eine
Weltrevolution kommen, dann wird ein
Überparlament nach dem Muster der
Weimarer Nationalversammlung möglich
sein! Das ist der reale Gedanke, der
überall an die Wirklichkeiten
anknüpft, der sich nicht trennt von
der Wirklichkeit, der sich krank
fühlen würde, wenn er nicht an die
Wirklichkeit anknüpfen würde.
Es ist so schwer, meine lieben
Freunde, den Leuten heute
klarzumachen, daß eben ein neues
Denken notwendig ist, ein ganz
neues, wirklichkeitsfreundliches
Denken, und daß die Gesundung
unserer Zustände von der
menschlichen Neigung für dieses
wirklichkeitsbefreundete Denken
abhängt. Aber in die Wirklichkeit
untertauchen kann kein Denken, das
nichts wissen will von der geistigen
Welt, denn in aller Wirklichkeit
lebt eben die geistige Welt. Und
wenn man nichts wissen will von der
geistigen Welt, dann kann man heute
schon am allerwenigsten in die
Wirklichkeit untertauchen, und in
der Zukunft wird man es erst recht
nicht können. Daher ist schon mit
eine Hauptfrage für die Gesundung
der heutigen Welt die Hinwendung der
Menschheit zur
geisteswissenschaftlichen
Erkenntnis. Das muß natürlich doch
die Grundlage bilden — und das
könnte die Grundlage bilden, kann
leicht die Grundlage bilden. Sagen
Sie nicht immer die oberflächlichen,
geschwätzigen Worte, es sei schwer,
diese Geisteswissenschaft in die
Wirklichkeit überzuführen, weil die
Menschen Geisteswissenschaft nicht
annehmen wollen. Schaffen Sie die
staatliche Überaufsicht über
Universitäten, Gymnasien,
Volksschulen ab — und in zehn Jahren
ist an die Stelle der heutigen,
Menschenseelen ertötenden und
verderbenden Wissenschaft die
Geisteswissenschaft getreten,
wenigstens in ihren notwendigen,
elementaren Grundlagen! Denn was
heute aus dem emanzipierten Drittel
des gesunden sozialen Organismus,
aus der geistigen Organisation
heraus erwachsen kann, das wird
anders ausschauen als dasjenige, was
überwacht worden ist von jenem
Staate, der nur seine Geistlichen
ausbilden wollte, das heißt nur eine
Staatstheologie duldete, oder der
nur seine Juristen ausbilden wollte,
daher eben nur seine Staatsjuristen
gelten ließ; von der Medizin gar
nicht zu reden, wo es blödsinnig und
lächerlich ist, daß eine andere
Medizin gelten soll drüben und
herüben über die Grenzen von Staat
zu Staat, daß nicht dasselbe Wissen
heilsam sein soll für die Menschen
hier und dort und so weiter.
Ich habe Ihnen öfter betont, für das
sozialistische Denken ist alles
geistige Leben eine Ideologie.
Welches ist denn der tiefere Grund,
daß alles geistige Leben für das
sozialistische Denken der
proletarischen Masse heute eine
Ideologie ist? — Weil ja alles
Wissen getragen werden soll von
einem Äußeren, von dem politischen
Staate, weil es nur der Schatten des
politischen Staates ist! Es ist ja
eine Ideologie. Denn soll das
geistige Leben nicht Ideologie sein,
so muß es aus seinen eigenen Kräften
fortwährend seine Wirklichkeit
beweisen, das heißt, es muß eben
emanzipiert, auf sich selbst
gestellt sein. Das geistige Leben
hat seine Wirklichkeit fortwährend
zu beweisen, darf nicht eine äußere
Stütze haben. Nur ein solches
geistiges Leben, das keine äußere
Stütze hat, das sich lediglich auf
die menschlichen Fähigkeiten
gestellt sieht, das sich lediglich
aus sich selbst verwaltet, wird in
gesunder Weise auch seine
Zweigströmungen in den Kapitalismus
hineinsenden. Denn die Verwaltung
durch Kapitalismus ist auch keine
andere als die durch menschliche
Fähigkeiten. Machen Sie das geistige
Leben an seinem Ursprunge gesund, so
wird das geistige Leben auch da
gesund, wo es in den Kapitalismus
einmündet und das Wirtschaftsleben
zu leiten hat.
So hängen die Dinge zusammen, und
mit diesem Zusammenhang muß man sich
bekanntmachen. Meiden muß man, meine
lieben Freunde, all das Denken der
heutigen Abstraktlinge, das
wirklichkeitsfremde Denken, das
einem auf Schritt und Tritt überall
entgegenkommt und das unsere
heutigen Zustände hervorgerufen hat,
von dem unsere heutigen Zustände die
Folge sind. Man sieht es heute nur
noch nicht ein.
Heute fragen die Menschen: Wie muß
der Überstaat sein? — und sie denken
nach, wie der bisherige Staat war;
was er getan hat, das soll auch der
Überstaat tun. Aber liegt es nicht
viel näher, zu fragen, was dieser
Staat unterlassen soll? Nachdem die
Staaten zur europäischen Katastrophe
geführt haben, liegt es viel näher,
zu fragen, was sie unterlassen
sollen. Unterlassen sollen sie, sich
einzumischen in das geistige Leben,
unterlassen sollen sie, Wirtschafter
zu sein. Beschränken sollen sie sich
auf das bloße politische Gebiet.
Heute kann man nicht fragen: Wie
wird ein Völkerbund begründet? — und
sich zum Muster für dieses Begründen
nehmen, was die Staaten getan haben
oder tun sollen, sondern es ist
besser und heute zeitgemäßer zu
fragen, was die Staaten unterlassen
sollen.
Wenig noch sind die Menschen
geneigt, auf diese Dinge wirklich
einzugehen. Aber das Schicksal der
Menschheit unserer Zeit wird davon
abhängen, ob man auf diese Dinge
eingeht. Ich habe Ihnen heute, ich
möchte sagen, einleitungsweise über
diese Dinge gesprochen. Ich werde
morgen darüber weitersprechen.
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