Il vous devient transparent, comment ce qui a
été mis en avant, ici et autrement,
par moi, est tout de suite sur le
problème social du présent, découle
quand même absolument des
soubassements
scientifiques-spirituels et comment
a été essayé de laisser courir dans
l'appel, dont je vous ai parlé
récemment ici, ce qui doit être
pensé maintenant pratiquement à
partir de la compréhension plus
profonde de la situation mondiale
actuelle sur le problème social.
Nous ne devrions en fait pas nous
lasser de conduire la chose
principale devant nos âmes encore et
encore. Et la chose principale
aujourd'hui, c'est que soient
trouvés les moyens et les voies de
l’explication, la possibilité de
provoquer de la compréhension pour
ce qui doit entrer dans l'humanité
comme premiers signes d'actes, comme
actions, quand on pense de la bonne
façon à l’essence de l'organisme
social. N'est ce pas, vous avez donc
compris que la pensée, et le
sentiment et avec aussi la volonté
de l'humanité sont radicalement
devenus autres depuis le milieu du
XVe siècle, et que toute l'histoire
devra être révisée si elle devait
être rendue féconde pour l'humanité
du point de vue qui se donne de
cette métamorphose radicale de la
constitution de l'âme humaine pour
la cinquième période
post-atlantéenne. On doit être clair
vis-à-vis de soi-même sur ce que
c'est précisément par la
particularité de l’évolution dans
cette période de notre cinquième
période post-atlantéenne chez les
humains dotées d'une certaine
volonté - que nous considérions
cette volonté comme une correcte ou
non correcte, pour une bonne ou une
mauvaise -, que chez ces humains la
pensée reposant à la base prend des
formes déterminées. Et de cette
pensée sous-jacente, qui prend
certaines formes, tout notre
mouvement social est donc dessiné
aujourd'hui pour l’essentiel. A la
base reposent quand même les pensées
des humains, qui peuvent les avoir
selon le caractère de base de notre
époque.
Rappelez-vous maintenant que, dans la
tripartition dont nous avons
maintenant parlé à maintes reprises,
et qui est également exprimée dans
l'appel qui a été amené à la
connaissance, que dans cette
tripartition de l'état politique
d’origine, dont la plupart des
humains croient aujourd'hui qu'il
englobe l'organisme social tout
entier, ou que la plupart des
humains confondent avec l'organisme
social d’ensemble, est dans une une
certaine mesure seulement un
département, un membre de
l'organisme social divisé en trois.
quand, d'un côté, vous comprenez de
la manière correcte ce à quoi
équivaut la tri-articulation entière
de l'organisme social et, de l'autre
côté, vous essayez de comprendre
comment la partialité s'est
développée dans la vie moderne, de
centraliser complètement l'organisme
social, de laisser l'État tout
dévorer dans une certaine mesure,
alors vous avez donné une
contribution importante à la
compréhension du sujet en maintenant
ces deux choses ensemble. Et
comprendre le mouvement social d'un
point de vue sérieux est la chose la
plus nécessaire pour l'humain
actuel. En rapport à ce qui a à se
passer dans les actions, les
humains, comme c'est le cas
aujourd'hui, continueront à tâtonner
dans l'indéfini/l’indéterminé
pendant encore longtemps. Cela ne
peut pas du tout être autrement.
Mais ce qu'il faut voir, ce sur quoi
il faut travailler, c'est : diffuser
de la compréhension sociale ;
diffuser la possibilité de vraiment
comprendre l'organisme social. C'est
tout de suite de ce point de vue
qu'il est extraordinairement
intéressant d'observer quel
sorte/genre de pensée il y a chez
les humains contemporains qui, dans
une certaine direction, sont actifs
dans/mettent en actes leur volonté
sociale. N’est-ce pas, il doit plus
s’agir pour nous d'observer la
façon, la formation, le façonnement
de la pensée des humains dont les
humains pensent, moins de voir le
contenu ; car nous avons dû
souligner à plusieurs reprises qu’il
s’agit beaucoup, beaucoup moins de
ce que finalement les humains
pensent que comment
les humains pensent, comment la
pensée est orientée. Finalement,
n’est pas tant incisive et radicale
pour le mouvement mondial actuel la
signification que l’un soit
réactionnaire au sens le plus ancien
du terme, s’il est libéral,
démocratique, socialiste ou
bolchevique. Quand on regarde
purement sur ce que les humains
disent, ce n'est pas du tout si
important, comment les humains
pensent, de quelle façon les pensées
des humains se forment. C'est de
cela qu’il s’agit. Car, vous pourrez
faire l'expérience aujourd'hui que
vous découvrez finalement ici ou là
une personnalité qui pense
radicalement socialistement d’après
le contenu, mais d’après le
programme, mais qui n'est en réalité
pas différente dans ses formes de
pensée que ces humains qui ont été
renversés sur une grande partie de
la terre aujourd'hui.
Nous devons donc déjà voir sur ce qui s'affirme
du plus profond. Car le mouvement du
temps dépendra très, très peu de ces
programmes qui, comme je l'ai dit à
Bâle récemment, sont maintenant
comme des momies de jugement qui
déambulent parmi nous. Beaucoup
dépendra de de ce que les gens
apprennent à penser différemment, à
façonner les pensées autrment, à les
former autrement. Actuellement, il
n’y a donc pas encore ce qui oriente
vraiment la pensée des humains dans
une autre direction que la pensée
spirituelle-scientifique, qui à
cause de cela sera encore considérée
comme fantastique par la plupart. En
cela, les gens qui disent que ce
serait fantastique sont justement
eux-mêmes des fantasques, quoique
souvent des fantasques matérialistes
; mais ce sont des fantasques, ce
sont des théoriciens et ils ne
peuvent s'impliquer sur la réalité.
Mais ce qui se forme se développera
à partir de la façon du penser.
C'est tout de suite en rapport à ce
qui est évoqué avec cela que
j’aimerais vous expliquer quelque
chose aujourd'hui.
Quiconque regarde vers la façon et la manière
dont de proche en proche les façons
de voir se sont formées à
l’intérieur du mouvement
prolétarien, et comment elles se
sont formées jusqu'à aujourd’hui,
voit toutes les façons de voir
possibles à l’intérieur du monde
prolétarien. Aujourd'hui, un des
faits devrait nous intéresser
particulièrement, outre les nombreux
autres prolétaires socialistes qui
pensent d'une manière ou d'une
autre, le plus grand nombre de ces
prolétaires professent radicalement
le marxisme d'origine ou un marxisme
plus perfectionné. C'est donc ce qui
est particulier que ce Karl Marx -
après avoir absorbé la dialectique
allemande de Hegel, après avoir
appris à connaitre le positivisme
social français, puis avoir regardé
le monde social, le devenir social
de Londres - a formé de là ses
théories socialistes
extraordinairement incisives, qui
alors se sont progressivement
emparées du monde prolétarien
entier. C'était donc en fait la pensée marxiste qui s'est répandue, qui s'est développée telle
qu'elle est aujourd'hui par la mises
à feu de la catastrophe des
dernières années, et qui continuera
à croître. Parmi les socialistes
eux-mêmes, il y en a un grand nombre
qui se réfèrent simplement à Karl
Marx ainsi qu'ils se disent qu’ils
seraient marxistes. Maintenant, l'un
se tiendrait complètement sur point
de vue marxiste-orthodoxe, l'autre
prétend qu’il représenterait un
marxisme avancé et ainsi de suite.
Mais tout remonte à Marx.
Maintenant il y a donc une déclaration de
Karl Marx lui-même, qui laisse jeter
bien profondément dans cette chose.
Karl Marx a souligné une fois,
lorsqu'il parlait du marxisme
lui-même, qu'il n'était en tout cas
pas marxiste, lui, Karl Marx. Mes
chers amis, on ne devrait pas perdre
cela de vue, en particulier à notre
époque. Car c'est seulement
lorsqu'on regarde de telles choses
qu'on réalise de la bonne façon ce
dont il s’agit : justement sur
comment les pensées se forment, pas
ce qui sera déclarer. L'humanité ne
pourra pas avoir la façon
confortable de bâtir sur des
programmes, tout de suite en ces
temps difficiles. Et un chemin, même
s’il est aussi encore si loin, est
de Karl Marx à Vladimir Lénine, qui
se considère maintenant aussi comme
un marxiste réel et authentique. Et
lorsque nous parlons aujourd'hui de
Lénine, nous ne parlons pas d'une
seule personnalité, mais d'un
mouvement qu’on, peut, ma foi,
évidemment critiquer en fond et sol,
mais qui dessine déjà des cercles
déjà larges, très larges comme
impulsion, mais aussi par certaines
méthodes qu'il a adoptées et dont
ses porteurs sont convaincus
qu'elles sont réellement du vrai
marxisme.
La façon la plus simple d'en arriver au problème
que je pointe ici est de considérer
que l'unilatéralité a pris place, de
vouloir tout rejeter dans une
certaine mesure sur l'État, alors
que dans l'organisme social, on a à
faire avec un être en trois membres.
Il est déjà intéressant de suivre la
formation des pensées telle qu'elle
s'est déroulée chez Karl Marx
lui-même ; pour une fois s'abstenant
complètement de ce que Marx a dit en
termes de contenu, de regarder
davantage sa formation des pensées.
Voyez-vous, quiconque approche Karl
Marx, par exemple, et lit ses écrits
avec l'opinion qu'il va maintenant
recevoir une représentation par la
lecture de la façon dont l'organisme
social se façonnera lui-même, se
trompe très significativement. Vous
chercherez en vain chez Karl Marx
des communications telles que celles
que vous pouvez trouver dans les
communications des sciences de
l’esprit sur l'organisme social qui
ont été faites par moi ici et
ailleurs. Il ne s’agit en fait
nullement d’après lui de sa
formation des pensées. Quand vous
suivez les vues d’économie nationale
sur le façonnement social, aussi
loin que Karl Marx lui-même les a
prescrites, vous pouvez vous dire :
Karl Marx n'a en fait aucune autre
pensée sur l'organisme social que
celles qui étaient déjà là. Karl
Marx ne se fait notamment pas de
réflexions originales sur la façon
dont le monde devrait devenir. Il
poursuit : Comment les humains qui
ont provoquée l'ère capitaliste
moderne ont-ils pensés, comment la
question des salaires, la question
du capital, la question de la rente
foncière et ainsi de suite se
sont-elles formées sous le
pouvoir/la domination capitaliste ?
- Et il dissèque/désarticule
l'économie nationale du pouvoir
capitaliste. Fondamentalement, les
idées les plus importantes que Karl
Marx a transmises au prolétariat se
trouvent déjà chez Ricardo
et d'autres. Que fait Karl Marx ?
Karl Marx dit : « Dans l'ordre
économique capitaliste qui s'est
progressivement développé ces
derniers temps, les humains ont eu
des opinions dont sont issus les
rapports modernes de salaire, les
rapports modernes de capitaux, les
rapports modernes de rente foncière,
et ainsi de suite. Et maintenant, il
essaie de penser plus loin. Non
qu'il dise ce qui devrait prendre la
place de cette articulation sociale,
telle qu'elle s'est développée sous
le capitalisme, mais qu'il montre
seulement que sous cette domination
capitaliste, le prolétariat a du se
donner/en résulter en tant que
classe humaine particulière. C'est
là, c'est une réalité. Il montre
maintenant où mène le pouvoir
capitaliste. Il montre qu'il se
conduit à l'absurde lui-même, que
lorsqu'il a atteint son apogée, il
doit se tourner en son contraire. De
plus en plus toujours, les capitaux
s'accumulent dans les mains
d’individus jusqu'à ce qu'ils
passent entre les mains « du
plus individuel », qui est
alors en même temps la collectivité
; autant Marx et les marxistes
hésitent à le reconnaître selon les
mots, autant ils passent à l'ordre
étatique, pour que l'État devienne
réellement le seul grand
capitaliste. Mais il a alors dans sa
représentation, toutes les personnes
qui prennent part à l'État.
Maintenant, c'est tout de suite de cette
explication que les opinions
socialistes les plus diverses ont
émergé ces derniers temps. Karl Marx
et son ami Engels
ont donc longtemps œuvrés, ont
beaucoup contribués au cours des
décennies à modifier, à élargir, à
limiter des pensées qu'ils ont
exprimées à l'origine, comme cela
doit arriver chez quelqu'un qui ne
pas arrêté, mais qui continue à se
développer, observant le monde.
Maintenant, sur la base du marxisme,
parce que, comme je vous l'ai montré
à plusieurs reprises, parce que les
pensées de Karl Marx ont parlé dans
l'âme du prolétariat, un grand
mouvement est né, qui a pris
diverses formes pour les différents
pays. On peut déjà dire que le
socialisme, qui s'est formé sur la
base du marxisme, a reçu une nuance
différente en Angleterre, en France,
la nuance la plus radicale en
Allemagne, qui est alors passée en
Russie. Tout cela est correct qu'il
a adopté des nuances différentes.
Mais ce qui est une question
essentielle de principe, le rapport
du monde prolétarien à l'État, cela
a en fait plus ou moins afflué dans
une sorte d'atmosphère nébuleuse.
C'est tout de suite à cause de cela
que les gens ont formé de nombreux
partis à l’intérieur du socialisme,
qui se battent à couteaux tirées,
parce que ils ont tout de suite
saisis de façons les plus
différentes le rapport du
prolétariat à l'État d'une manière
ou d'une autre, telle qu'il s'est
formé historiquement au cours de
l’évolution récente. Maintenant, les
courants les plus différents entrent
en jeu, que nous ne voulons pas
évoquer aujourd'hui. Nous voulons
quand-même vous décrire une fois
brièvement le chemin qui va de Karl
Marx à Lénine. Car Lénine prétend
tout de suite être le marxiste le
plus authentique qui comprend le
mieux Karl Marx lui-même, tandis que
de nombreux autres socialistes, qui
se disent aussi marxistes, sont
décrits par Lénine comme des
apostats, des traîtres, aux noms les
plus divers ; certains sont appelés
social-chauvinistes et du genre en
raison de leur comportement pendant
la guerre mondiale ainsi nommée.
Quand nous revenons une fois de plus sur Karl
Marx, ainsi doit nous intéresser la
formation des pensées, et vous
pouvez déjà extraire une chose
essentielle de ce que j'ai dit : il
n'y a pas de pensée positive sur la
façon comment la chose devrait
devenir, il y a quelque chose de
dissolvant dans la forme des
pensées. Karl Marx dit simplement :
Vous, les penseurs capitalistes,
vous l'avez dit et fait ainsi, votre
propre chute doit s’en suivre, alors
le prolétariat sera au sommet. Ce
que fait le prolétariat, je ne sais
pas, d'autres ne le savent pas non
plus, cela se montrera déjà. La
seule certitude, c'est que par vos
propres mesures et par ce que vous
avez fait du monde, vous préparez
votre propre chute ; ce que ce sera
quand le prolétariat sera là, ce
qu'il fera, je ne sais pas, les
autres ne savent pas, cela se
montrera déjà.
Quand vous prenez cette chose telle que je l’ai
justement exposée, alors vous avez
la forme des pensées. Ce qui se
montre dans le monde extérieur
alentour sera simplement
enregistrer, et réfléchi. Mais quand
on est à la fin avec les pensées,
alors la pensée se détruit, alors
elle n'arrive à rien, alors elle
court, dans une certaine mesure,
dans le néant. C'est ce qui frappe
si fort celui qui a des sentiments
pour de telles choses. Quand on
étudie Karl Marx, on trouve toujours
qu’on part de certaines pensées ;
mais ce ne sont en fait pas ses
pensées, mais elles sont les pensées
des temps les plus récents. Et alors
on pousse dans quelque chose qui
fait tourbillonner les pensées, qui
l’égare, et la laisse s'écouler dans
le destructeur, auquel rien ne peut
être attaché.
Il est extraordinairement intéressant de
voir comment cette forme des
pensées, qui s'est déjà installée
dans l'œuvre de Karl Marx, se
manifeste avec la plus grande
puissance, on pourrait dire au point
de la potentialisation géniale dans
l'œuvre de Lénine. Lénine interprète
Karl Marx de telle manière que Marx
est un adversaire absolu de l'État,
que lui, Karl Marx, est parti de la
pensée : si l'oppression du
prolétariat doit cesser, l'État tel
qu'il s'est historiquement développé
doit être éliminé, doit cesser.
C'est intéressant parce que ceux que
Lénine considère comme des opposants
aimeraient en fait tout mettre sur
le dos de l'État tel qu'il s'est
développé historiquement. Ainsi que
nous avons ces deux opposés dans les
cercles sociaux d'aujourd'hui : d'un
côté les fanatiques de l'État qui
veulent tout nationaliser, et de
l'autre Lénine, l'opposant absolu de
l'État, qui ne voit le salut de
l'humanité - pas dans l'abolition,
il tient cela pour un non-sens, pour
une utopie, mais dans la mort
progressive de l'État. Et tout de
suite quand on considère comment il
pense, on tombe sur la forme des
pensées qui vit en lui ; c'est
intéressant.
Lénine pense ainsi : Le prolétariat est la seule
classe qui, après que les autres se
soient conduites elles-mêmes à
l'absurde, se soient rendues mûres
pour la disparition, puisse
s'imposer. Cette classe humaine
prolétarienne, selon Lénine,
conduira à la plus haute perfection
ce qui est apparu comme un État de
la bourgeoisie. - S'il vous plaît,
faites attention à la forme des
pensées. - Lénine ne dit donc pas,
comme les anarchistes : " Abolissons
l'État ; cela ne lui vient pas du
tout. C'est un opposant de
l'anarchisme, il ne dit pas :
abolissons l'État ; il tiendrait
cela pour la plus grande absurdité,
mais il dit : si l’évolution
continue comme la bourgeoisie l'a
initiée, alors la bourgeoisie est
mûre pour la chute. Comme il le dit,
le prolétariat s'emparera de
l'appareil/la machinerie d'État,
comme il dit ; ce que la bourgeoisie
a fondé comme outil d'oppression du
prolétariat comme État, le
prolétariat le perfectionnera, en
fera donc l'État le plus parfait.
Mais quelle est la particularité de
l'état le plus parfait ? - demande
maintenant Lénine. Et il croit être
un vrai marxiste quand il dit :
« La particularité de l'état
parfait, quand il surgit - et il
surgira par le prolétariat, surgira
comme la dernière conséquence de la
bourgeoisie - la particularité de
l'état parfait est qu'il meurt de
lui-même. L'État actuel ne peut
exister qu'en tant qu'État créé par
la classe bourgeoise parce qu'il est
imparfait ; si le prolétariat le
développe pleinement, complète ce
que la bourgeoisie a commencé, alors
l'État obtient sa véritable
impulsion, qui consiste à mourir, à
cesser par lui-même.
C'est seulement la forme des pensées la plus caractéristique dans la
pensée de Lénine. Vous voyez cela
potentialise ce que l'on trouve déjà
dans Marx : la pensée qui sera
formée et qui s’écoule ensuite dans
le néant. Seulement que Lénine est
un penseur très réaliste qui, du
cours des événements historiques,
arrive à ce que : l'État doit tout
de suite être perfectionné ; il ne
meurt pas maintenant parce qu'il est
imparfait ; de cela il a sa force
vitale. Si le prolétariat le rend
parfait, alors il a jeté les bases
de sa mort progressive.
Vous voyez qu’une représentation sera formée à
partir de la réalité, et cette
représentation, elle a aujourd'hui
tendance dans une grande partie de
l'Europe de l'Est à se déployer en
réalité. Elle n'est pas une pure
représentation, elle passe dans la
réalité, elle va à ce que soit dit :
Vous, les bourgeois, vous avez
laissé apparaitre cet État moderne ;
vous l'avez seulement utilisé comme
un instrument pour opprimer le
prolétariat, vous l'avez laissé
imparfait, c'est l'État de la classe
préférée. Il vous sert à opprimer la
classe prolétarienne ; elle lui doit
sa viabilité/capacité de vie.
Maintenant, le prolétariat viendra,
abolira la domination de classe,
fera de l'État l'être parfait :
alors il mourra, alors il ne peut
pas vivre. Et alors apparaît ce qui
devait apparaitre dont, comme le dit
Lénine, nul humain aujourd'hui ne
peut savoir ce que c’est.
L'« ignorabimus » social,
c'est ce qui s’écoule de ce
socialisme. C'est maintenant très
intéressant. Car la façon de penser
qui s'est emparée de la
représentation/du représenter social
aujourd'hui est formée à partir de
la science de la nature, et tout
comme la science de la nature est
arrivée avec droit de ses points de
vue partiaux à l'ignorabimus :
« Nous ne pouvons rien
savoir », ainsi la pensée
socialiste arrive à l'ignorabimus
socialiste.
On devrait envisager correctement ce pendant,
mes chers amis. Sans tout ce qui a
été enseigné par les observateurs de
science de la nature du monde dans
les bonnes universités bourgeoises,
sans cela il n'y aurait pas de
socialisme. Le socialisme est un
enfant de la bourgeoisie. Le
bolchevisme est aussi un enfant de
la bourgeoisie. C'est absolument le
pendant le plus profond. On doit
comprendre cela avant toutes choses.
Maintenant, une fois que l'on s’est rendu claire
cette forme des pensées, on peut
pointer quelques points importants,
précisément en rapport à la façon de
voir d’un tel homme que Lénine. Par
exemple, il place un poids
particulier sur ce que la
bureaucratie s'est développée à
l’intérieur de l'État bourgeois, la
machinerie militaire, comme il
l'appelle. Cette machine militaire,
bureaucratique est apparue parce
qu'elle sera utilisée par les
classes dirigeantes pour opprimer
justement les classes opprimées.
C’est pouquoi, l'aile la plus
radicale du socialisme, le
bolchevisme, est au clair sur ce que
ce qu'il veut, ne peut être réalisé
que par le prolétariat armé. Sans
armes, ce qu'on veut de ce côté-ci
sera sans espoir. Et cela est prouvé
par des exemples historiques. Les
communes françaises pouvaient
oeuvrer aussi longtemps que ceux qui
y étaient arriver en haut avaient
des armes. A l’instant où ils ont
été désarmés, cela n’alla plus.
C'est l'un des points qu'il faut
considérer pour avoir le prolétariat
comme un pouvoir ouvrier armé.
Maintenant, que devrait alors se
passer, que devrait se passer à
travers ce prolétariat qui apparaît
comme une puissance ouvrière armée ?
Cela se passe donc déjà en partie
aujourd'hui. Cela se passe d'une
manière dont on pourrait croire
qu'elle réveillerait maints humains
du profond sommeil social car les
humains ont rêvés si longtemps.
Qu’est-ce qui devrait se passer ?
Avant toutes choses, l'État devrait
cesser comme État de classe. Ce que
la bourgeoisie a fondé en tant
qu'État de classe doit être pris par
la compagnie armée des ouvriers.
Et maintenant, il est intéressant qu'avec des
mots clairs et nets, tout de suite
chez de tels humains qui, jusque
dans une certaine génialité, ont
développé la forme des pensées de la
pensée socialiste moderne, sorte ce
qui a en fait été disposé dans les
âmes prolétariennes par les
rapports, par l’évolution
historique. Lénine, par exemple,
indique sur ce qu’à la place des
fonctionnaires et de la hiérarchie
militaire doivent se présenter une
sorte d'administration, mais qui
consiste seulement en des élus, et
il indique que, comme sont les
rapports aujourd'hui, on n'a besoin
de rien avoir d'autre tête pour
administrer les choses qui sont à
administrer que l'enseignement
scolaire général qui est justement
d'usage aujourd’hui. Et il utilise
lui-même une expression étrange qui
en dit long. Lénine dit que ce qu'on
appelle maintenant l'État doit en
fait être transformé ainsi
qu’apparaisse une grande usine avec
une comptabilité générale. Pour
effectuer cela et pour exercer un
contrôle et d'autres choses, on peut
s'en sortir avec les quatre types de
calculs, avec ce qui peut être
l'éducation populaire générale.
Maintenant, mes chers amis, on ne devrait pas simplement se moquer de
telles choses, mais on devrait être
clairs sur le fait que donc cette
façon de voir n'est rien d'autre que
la dernière conséquence de
l’évolution bourgeoise. Tout comme
la structure sociale moderne s’est
une fois donnée purement
économiquement, on doit dire que ce
sont tout de suite les humains forts
en capital, les humains dirigeant le
capital, qui n'ont généralement rien
d'autre dans leur tête que ce que
Lénine réclame, que les superviseurs
des travailleurs ultérieurs
devraient l’avoir.
S'il y avait eu la possibilité que le
prolétaire, tel qu'il est apparu
dans l’évolution récente, puisse se
tourner vers quelqu'un en qui il
pourrait croire des facultés
particulières ou du genre, en qui il
pourrait voir une certaine autorité
légitime/justifiée, alors toute
l’évolution se serait donnée
autrement. Mais il ne peut pas
regarder vers de tels humains. Il ne
peut regarder que sur ceux qui lui
sont fondamentalement égaux en
qualités spirituelles, qui n'ont
devant lui que le capital devant
eux. Il ne trouve aucune différence
entre lui et ceux qui dirigent. Cela
vient seulement au jour dans des
formules strictement théoriques chez
Lénine.
On peut donc tout de suite comprendre, aux
formules radicales de Lénine,
comment les choses se sont données.
Maintenant la question vous
reposera, j’aimerais dire, sur le
bout de votre langue : Oui, mais il
y a tant de choses terribles qui en
sortent, tout est quand-même si
terrible. - Néanmoins, il s'agit de
regarder les choses avec des yeux
complètement ouverts, qu’on se fasse
déjà l’inconfort d’aller aux pensées
des humains. N'est-ce pas, quand
sera décrit si simplement à la
mesure des journaux ce qui se passe
ici ou là par les socialistes
radicaux, ainsi on peut avoir une
indignation bourgeoise, qui
aujourd'hui déjà se transforme
souvent en alarmisme bourgeois ;
mais l'envie de comprendre les
choses n'est pas encore
particulièrement grande aujourd'hui.
Maintenant
est absolument nécessaire, pour
comprendre, ce qui déjà se passe et
qui va notamment encore se passer,
de considérer ceci : tout de suite
Lénine, qui se tient pour un vrai
marxiste, indique sur ce que, comme
a déjà été introduit par Marx dans
une certaine façon de voir sur
l’évolution de l’ordre social dans
les temps récents et dans l’avenir.
En fait, ces gens pensent que la
réorganisation sociale doit se
dérouler en deux phases, ne se passe
pas avec un
commencement/soulèvement. La
première phase est celle que
simplement le prolétariat se pousse
dans la forme bourgeoise d’État,
dont Lénine pense qu’elle mourrait
d’elle-même si elle s’accomplissait.
Le prolétariat poussera, conduira à
la fin ce que peut devenir l’État
bourgeois d’après les façons de voir
et les impulsions du prolétariat.
Déjà par Marx lui-même a été
expliqué que cela ne peut donc pas
encore conduire à un contexte
souhaitable. À quoi conduira cette
première phase de socialisation dans
le sens du marxisme-léninisme ? Elle
conduira à ce que, quand on le
décrit banalement – mais les gens le
représentent donc eux-mêmes de
manière si banale -, que, qui ne
travaille pas, ne peut aussi pas
manger ; que chacun a un certain
travail à exécuter et qu’il aura par
ce travail un droit sur les articles
qui sont nécessaires à l’entretien
de sa vie, disons, de l’appareil
d’État et semblable. Mais les gens
sont clairs là-dessus : par là n’est
pas amenée une quelque égalité entre
les humains, mais seulement
reconduites les inégalités. N’est
pas non plus apporté en cela à
l’humain d’avoir vraiment le
bénéfice de son travail. Cela Marx
le proclame, cela Lénine le proclame
aussi. Tout doit donc être retiré du
point commun – ainsi donc de l’État
ou comme on veut l’appeler, ce qui
reste là de l’ordre bourgeois du
monde, qui est nécessaire pour le
système scolaire, qui est nécessaire
pour aider au lancement de certaines
entreprises et ainsi de suite. Le
vieux concept lassalien sur le droit
au plein montant du travail,
celui-là doit naturellement être
laissé tomber au sens de ce
socialisme. Mais là aussi, ne vient
aucune égalité. Car, n’est-ce pas,
les humains en tant que tels, même
s’ils fournissent un même travail,
ont différentes prétentions à la
vie, par les rapports de vie
eux-mêmes. Cela, ce socialisme
l’admet naturellement absolument.
Par là est tout de suite de nouveau
conditionnée une inégalité. Bref,
c’est la vision de ces socialistes
que dans la première phase de
l’ordre socialiste se poursuit
simplement l’ordre bourgeois, que le
prolétariat entretient cet ordre
bourgeois.
Très
intéressant est comment Lénine
s’exprime directement sur la chose ;
il dit par exemple à un endroit de
son œuvre « État et révolution »,
que quelque chose devrait
s’introduire comme l’ordre
bourgeois, l’état bourgeois sans la
bourgeoisie. Là vous voyez dans ces
mots que Lénine utilise lui-même -
l’État bourgeois sera là sans la
bourgeoisie -, là vous voyez, ce que
j’accentue toujours et ce que je
tiens pour extraordinairement
important, que les gens, qui pensent
aujourd’hui en socialistes, on
seulement recueilli l’héritage de la
bourgeoisie. Les pensées sont les
pensées bourgeoises. Car un humain
se perfectionnant ainsi la forme des
pensées jusqu’à la génialité comme
Lénine, dit que la prochaine phase
est celle-ci : l’État bourgeois sans
la bourgeoisie, qui sera ou bien
caste tabassée à mort ou bien
servante. Là il n’y aura pas
d’égalité, là ne sera en haut que le
prolétariat ; il sera élu, à la
place de ce qui sera décoré ou cité
par des monarques ou autres
formations semblables sinon. Le
prolétariat administrant et
légiférant en même temps. Mais c’est
l’État bourgeois, seulement sans la
bourgeoisie. Chacun sera rémunéré
selon son travail, mais de
l’inégalité il y en a là
naturellement.
Tout
cela ne donne par aucun chemin un
contexte idéal. Quand donc quelqu’un
demande : qu’ont fait ces gens de
l’ordre humain sociétal ? – alors
Lénine répondra simplement: nous ne
vous avons promis comme première
phase pas autre chose que
d’accomplir dans ses conséquences ce
que vous avez fondé comme État
bourgeois ; nous avons maintenant
seulement à l’accomplir, nous
l’accomplirons en tant que
prolétaire. Vous l’avez fait avant,
maintenant nous le faisons. Mais
nous faisons la même chose que vous
avez fait : l’État bourgeois,
seulement sans la bourgeoisie.
Ainsi
Lénine dit par exemple : cet État
bourgeois sans la bourgeoisie, cela
conduira au mourrir de l’État.
L’État pourra alors être pleinement
mort, quand la société aura réalisé
la règle, qu’il regarde comme son
idéal, et quand l’étroit horizon
juridique bourgeois aura cessé qui
laisse compter l’un avec la dureté
du cœur d’un Shylock, si finalement
on a travaillé une demi-heure de
plus ou a été payé quelque peu moins
que l’autre. Cet horizon étroit sera
d’abord seulement franchi à la fin
de la première phase. Jusqu'à la fin
de la première phase, et d’ailleurs
naturellement tout de suite plus
fortement, l’État bourgeois de droit
sera toujours encore, qui avec la
dureté de cœur laisse calculer un
Shylock, si on n’a pas travaillé une
demi-heure plus longtemps ou été
quelque moins payé que l’autre. Ce
point de vue étatique bourgeois de
Shylock, celui là s’étendra dans la
première phase du socialisme.
Là
vous avez uniquement et seul ce que
dans l’immédiat ces gens promettent
: vous l’avez fait, vous l’avez fait
dans l’immédiat pour votre caste,
nous faisons la chose pour le
prolétariat. Parler de démocratie
est insensé, car la démocratie ne
conduirait qu’à ce que la minorité
serait opprimée. Le prolétariat fera
ainsi tout, comme vous l’avez fait.
Mais par là elle amènera à la mort
ce que vous avez éveillé à une vie
d’apparence. Alors seulement vient
la deuxième phase.
Sur
cette deuxième phase du socialisme
Karl Marx indique aussi déjà, Lénine
indique de nouveau, mais d’une
manière très étrange ; et je tiens
pour extraordinairement important
que cela soit pris en considération.
Donc représentez-vous : Marx dans la
forme de Lénine – ils pousseront
l’ordre bourgeois jusqu'à ses
dernières conséquences ; alors cela
mourra, ce qui est État, et alors
les humains auront l’habitude, de ne
plus avoir besoin d’État de droit,
absolument aucun État ; l’État
s’arrêtera. Cela sera tout à fait
inutile de proche en proche, qu’on
ait besoin d’un État, car tout ce
que l’État a à faire ne sera plus
nécessaire à faire. Car le temps où
chacun sera rémunéré selon la
sentence fondamentale : qui ne
travaille pas, n’a aussi pas la
permission de manger –, ce temps
s’arrêtera donc justement. Il est la
première phase du socialisme. Alors
viendra le temps, où chacun pourra
vivre selon ses facultés et besoins,
non d’après son travail. Et cela
sera la plus haute marche vers
laquelle ce qui est aujourd’hui visé
dans l’immédiat n’est que
transition. Là on ne demandera plus,
si l’un a travaillé plus ou moins
une demi-heure. Là en premier sera
venu le temps où on taxera de
manière correcte de même valeur
travail spirituel et artistique. Là,
chacun sera placé à son poste par un
ordre social à la mesure de la
nature et chacun pourra travailler
non seulement d’après ses facultés,
mais voudra, parce que les humains
se seront habitué par « l’être
civilisé » (NDT « das
Zivilisiertsein ») dans la première
phase, non à regarder le travail
comme quelque chose qu’ils font par
nécessité, mais ils s’y
bousculeront. Et avec cela il
s’avèrera que chacun trouvera aussi
son entretien de vie selon ses
besoins. Là on n’aura et ne
demandera plus un ordre juridique à
la Shylock (NDT :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Shylock
)
d’après l’ordre juridique bourgeois,
si l’un a travaillé plus ou moins
longtemps une demi-heure, mais on
comprendra, que l’un qui a un
certain travail, travaille peut être
aussi deux heures de moins, que
chacun peut vivre et travailler
d’après ses facultés et besoins.
Cela est la plus haute ordonnance.
Tout ce qui doit former la
transition, parce que maintenant une
fois l’État bourgeois devra être
développé jusqu’à sa fin, afin qu’il
meure, tout cela conduit alors à ce
qu’on dit d’un côté : « Ignorabimus
» - tous nous ne le savons pas -,
mais dont on dit quand-même de
l’autre côté, cela se développera
comme une deuxième phase, plus haute
du socialisme.
Mais
ce qui est intéressant, c’est ce que
dit justement Lénine sur cette plus
haute phase du socialisme. Il la
nomme ignorance quand on prétend
pouvoir se représenter, que les
humains comme ils sont aujourd’hui
pourraient être amenés à vivre dans
un ordre social, où chacun peut
profiter de la vie selon ses
facultés et ses besoins – ignorance.
Car
à aucun socialiste ne peut venir au
sens de promettre que la plus haute
phase de développement du communisme
doive se présenter. La prévision des
grands socialistes sur une telle
époque présuppose aussi une
productivité du travail et une race
d’humains qui est largement éloignée
de l’actuelle – de cet humain actuel
qui est en état d’écumer des
magazines à moi pas à toi pas, des
boutiques de lingerie et réclamer le
bleu du ciel. C’est
l’extraordinairement intéressante et
de pleine signification – première
phase : socialisation avec les
humains actuels ; dernière
conséquence de l’ordre mondial
bourgeois : un État, qui meurt par
ses propres qualités ; phase plus
haute avec des humains qui sont
devenus tout autrement que comme
aujourd’hui, avec une nouvelle race
d’humains.
Voyez-vous,
c’est l’idéal abstrait : amener
l’ordre bourgeois à sa fin absurde
où il se conduit lui-même ; amener
l’État à mourir ; par ce processus,
sélectionner une nouvelle race
d’humains, cet humain qui sera
habitué à travailler selon ses
facultés et par là à pouvoir vivre
selon ses besoins ; où il sera
impossible qu’un quelconque vole
parce que tout de suite comme
aujourd’hui n’importe où une dame
sera grondée, les gens convenables
se dressent contre cela, alors les
gens convenables se dresseront
d’eux-mêmes. On n’aura pas besoin
que là une caste militaire ou
bureaucratique intervienne – mais
une autre race d’humains. Et sur
quelle croyance cela repose t’il,
mes chers amis ? Cela repose sur la
superstition vis-à-vis de l’ordre
économique. On doit considérer cela.
D'un côté, le capitalisme a fabriqué
un ordre économique, vis-à-vis
duquel ne se tient pas de vie de
l’esprit, mais seulement une
idéologie. Ce contexte le socialisme
veut le mener jusqu’à sa culmination
: tout doit dégager, en dehors de la
vie de l’économie ! Mais cela
suppose qu’une autre race d’humain
soit produite.
Voyez-vous,
c’est extraordinairement important,
que l’on se fasse claire cette
superstition vis-à-vis de la vie de
l’économie, qu’on se convainque de
ce qu’un nombre énorme d’humains
croit simplement, que si la vie
économique était instaurée dans son
sens, alors n’apparaîtrait pas
seulement un ordre social
souhaitable, mais une nouvelle race
d’humains serait même élevée par
cela, qui seulement alors
conviendrait à un ordre social
souhaitable.
Tout
cela est la forme moderne de la
superstition, qui ne peut pas se
placer sur la position que derrière
toutes les réalités économiques et
matérielles règne le spirituel avec
ses impulsions et devra être
recueilli comme spirituel par l’être
humain, la méconnaissance du
spirituel. Si l’humanité devait
s’assainir, alors ce n’est possible
que sur des chemins spirituels, car
cela n’est que possible par là que
les humains prennent en eux des
impulsions spirituelles comme
connaissance spirituelle et comme
penser social et ressentir social,
qui est construit sur des bases de
science de l’esprit. Par les
évolutions économiques ne sera
jamais produit l’humain nouveau,
unique et seul à partir de dedans.
Mais alors, la vie spirituelle doit
être placée librement sur elle-même.
Une telle vie de l’esprit, comme
elle s’est formée dans le cours du
dernier siècle, qui était avant
entravée par les États purement
caméralistiques, maintenant des
États économiques, ne sera jamais en
mesure, de vraiment accoucher de
l’humain nouveau. C’est pourquoi la
liberté de la vie de l’esprit doit
être ambitionnée d’un côté en ce que
la vie spirituelle ait son
département pour soi. Alors, doit
être ambitionné de l’autre côté que
l’humain conduise la vie de
l’économie purement comme vie de
l’économie, que l’État, qui a
seulement à faire avec les rapports
d’humain à humain, ne soit pas
gestionnaire/celui qui fait
l’économie. Car la vie de l’économie
part de ceci, d’utiliser (NDT: ou
consommer) tout ce qui presse dans
son domaine. Aussi loin que l’humain
lui-même se tient dans la vie de
l’économie, il sera
utilisé/consommé, et doit se sauver
de « l’être utilisé/consommé » (NDT
: « Verbrauchtwerden », nom composé
de deux verbes utiliser/consommer et
être/devenir. Consommer me semble
plus fort et plus adéquat au propos
de R. Steiner). Il le sera s’il
érige un rapport correspondant
d’humain à humain. Et cela est alors
réalisé en fait dans l’État
régulant.
Quand,
non prévenu, on regarde de telles
choses comme elles sont, que nous
avons à nouveau regardé aujourd’hui,
ainsi on voit : c’est justement
l’essentiel dans les impulsions qui
se sont formées par dessus le
mouvement social moderne qu’elles
soient emplies d’une pensée qui en
fait entre dans le néant. Pensez
donc seulement une fois, si
quelqu’un exposerait ce qui suit
comme la meilleure maxime
d’éducation et dirait : je veux
imaginer/échaffauder l’arrangement
parfait de la méthode actuelle
d’éducation ; alors, je la façonne
ainsi qu’on éduque l’humain à ce
qu’il assimile le plus possible du
principe de mort, afin que,
lorsqu’il est élevé/éduqué, il
commence autant que possible à
mourir. Ce serait une pensée, qui se
détruit elle-même comme pensée
saisie dans sa réalité. Mais
maintenant la pensée de l’État de
Lénine : tout de suite quand l’État
est accompli, il s’arme à mourir.
Vous en voyez déjà que la pensée
moderne ne peut en fait arriver en
rien à une représentation féconde.
Rien sur le domaine de la vie
spirituelle, parce que la vie
spirituelle est devenue une pure
idéologie, englobe de pures pensées
ou lois de la nature, qui sont aussi
seulement des pensées, et parce que
cette vie de l’esprit est, en dehors
de ça, entravé par la vie économique
ou par la vie politique. Cette
catastrophe guerrière a donc montré
en particulier cela. Pensez-vous
quand-même combien était dépendant
de cette vie spirituelle. Là,
l’asservissement s’est montré de la
manière la plus forte, partout, de
par toute la terre. - Alors sur le
domaine de la vie de l’État vous le
vîtes donc : les socialistes, qui
pensent à leurs fin les demi-pensées
du bourgeois, imaginent un État qui
a justement la particularité qu’il
se porte lui-même à mourir. Et sur
le domaine de la vie économique se
donnent toutes les superstitions
comme si cette vie économique, qui
en réalité nous consomme et que nous
devons justement avoir les deux
autres départements contre cette
consommation -, que cette vie
économique produirait la nouvelle
race d’humains.
Dans aucun domaine, n'a réussi à la pensée
moderne de parvenir à quoi que ce
soit qui puisse mener à des états
(NDT : « Zustand »
pas « Staat » > État)
viables. Ainsi que l'on peut
dire : ce qui sera voulu sur le
sol/terrain de la science de
l’esprit dans ce domaine, c'est
justement tout de suite de façonné à
partir d’états dignes de la mort des
états dignes de la vie. Mais il ne
s'agit vraiment pas, comme beaucoup
d'espoirs maintenant dans le présent
et comme cela se produit déjà ici et
là, que ceux qui ont été à terre
auparavant soient maintenant en
haut, et que sont à terre ceux qui
auparavant ont été en haut. Ceux qui
sont en bas maintenant, ont
auparavant pensé réactionnaire ou
bourgeois, ceux qui sont maintenant
en haut pensent socialiste. Mais les
formes de pensée sont
fondamentalement entièrement les
mêmes. Car ce n'est pas ce que l'on
pense qui compte, mais comment on
pense. Et dès que l'on comprend
cela, on a déjà l'impulsion de base
pour comprendre précisément cette
tripartition de l'organisme social,
qui passe justement à la réalité,
sur ce qui doit s’en développer
comme la santé de l'organisme
social.
Nous avons vraiment la permission de dire sur
notre domaine : c'est la chose la
plus importante à sortir pour le
moment de la connaissance
spirituelle-scientifique, et nous
devons nous garder de méconnaitre ce
côté profond, profondément sérieux
et significatif de notre mouvement
spirituel-scientifique. Mais nous le
méconnaissons, mes chers amis,
lorsque nous nous laissons submerger
par n’importe quel sectarisme dans
le domaine de la connaissance
spirituelle à orientation
anthroposophique. Chacun devrait
déjà aller au conseil avec soi en
rapport à la question : combien est
encore fiché de sectaire en moi ?
Car le mouvement moderne de
l'humanité se fonde sur l'exclusion
de tout ce qui est sectaire de cette
évolution de l'humanité, ne pas être
sectaire, ne pas être abstrait, mais
être philanthrope, gagner des points
de vue larges, ne pas gagner des
points de vue étroits, sectaires.
Aussi loin que d'un certain côté,
notre mouvement a grandi du
mouvement théosophique, sont
justement fichés en lui les germes à
l'activité sectaire. Mais ces germes
devront être étouffés. Le sectaire
doit être chassé. Et les larges
horizons nous sont avant tout
nécessaires pour la vision
impartiale de la réalité.
Récemment, j'ai dit : Quiconque découpe
des coupons doit être au clair à
soi-même qu'il y a du travail humain
dans ces coupons découpés, et aussi
loin que du travail humain est
asservi dans l'ordre économique
capitaliste, il prend au moins part
à l'esclavage. Là dessus n’a pas la
permission d’être répliqué : C'est
épouvantable ! - ou similaire ; car
cette réponse : C'est épouvantable!
- est la théorie la plus terrible,
est quelque chose qui peut vous
dévier très facilement tout de suite
dans l'agitation sectaire moderne
d'aujourd'hui. J'ai souvent dit la
même chose sous une forme
différente. Là les gens entendent
parler de Lucifer et d'Ahriman et se
disent : pour l'amour de Dieu, oui,
très, très loin - je n'ai rien à
voir avec Lucifer et Ahriman ; je
n'ai rien à voir avec eux, je suis
seulement chez le bon Dieu! - Les
gens tombent d'autant plus
profondément dans les pièges de
Lucifer et d'Ahriman quand ils les
approchent d'une manière aussi
abstraite. Il faut déjà avoir la
sincérité et l'honnêteté de savoir
que l'on se trouve au milieu du
processus social actuel et qu'on ne
peut pas en sortir purement par une
quelque automystification, mais
qu'on devrait faire son possible
afin que le processus social se
rétablisse dans son ensemble.
L'individu ne peut pas s'aider
lui-même, comme l'humanité s'est
développée aujourd'hui, mais doit
faire ce qu'il peut pour aider
l'humanité pauvre. Ce qui importe,
ce n'est pas que nous nous disions
aujourd'hui : je veux être une bon
humain, nous asseoir, envoyer des
pensées que tout les humains aiment
et ainsi de suite, mais il s’agit
que nous nous comprenions nous
tenant dans ce processus social, que
nous développons le talent d’être
aussi mauvais avec la mauvaise
humanité, non parce que c’est bon
d'être mauvais, mais parce que
l'ordre social qui doit être
dépassé, qui doit être porté à autre
chose, nous force justement à vivre
comme ça. Nous ne devrions pas
vouloir vivre de l'illusion, de
notre bienséance, de notre bon
comportement, de notre bonté et de
notre façon de nous lécher les
doigts de notre supériorité sur les
autres ; mais nous devrions savoir
comment nous nous tenons à
l'intérieur, nous ne devrions pas
céder aux illusions. Car moins nous
nous livrons aux illusions, plus
l'élan prendra sa place en nous,
pour coopérer à ce qui conduit à la
récupération de l'organisme social,
à la capacité à nous dominer, à nous
réveiller vis-à-vis l'état de
sommeil qui a si profondément pris
les humains aujourd'hui. Et là rien
d'autre ne peut aider que la
possibilité de saisir les pensées
les plus énergiques, les pensées les
plus pénétrantes qui sont données
dans la science de l’esprit, par
opposition aux pensées faibles,
occasionnelles, paralysées qui sont
données aujourd'hui dans la science
officielle, dans l’entreprise
officielle de science.
Je dois penser à la façon dont j'en ai parlé un
jour dans la maison des syndicats de
Berlin, il y a peut-être dix-huit ou
dix-neuf ans, comment la science
d'aujourd'hui, la science du
présent, est une science bourgeoise
et comment le développement doit
aboutir à la pensée même de libérer
la science des éléments bourgeois.
Oui, les dirigeants du prolétariat
ne le comprennent absolument pas
aujourd'hui, parce qu'ils sont
convaincus que la science bourgeoise
qu'ils ont adoptée est quelque chose
d’absolu. Ce qui est vrai est vrai.
Les socialistes ne pensent pas non
plus à la manière dont cela est
pendant au développement bourgeois.
Ils parlent des impulsions, des
émotions du prolétariat, mais ils
pensent entièrement bourgeois (NDT
en français dans le texte),
entièrement bourgeoisement. –
Maintenant beaucoup d'entre vous
diront certainement : Oui, mais ce
qui est vrai est quand même
justement vrai. - Oui, mes chers
amis, certainement, une certaine
somme, disons, de vérités chimiques,
de vérités physiques, de vérités
mathématiques est certainement
vraie. Cela ne peut pas être vrai
d'une manière bourgeoise et être
vrai d'une manière prolétarienne. Le
théorème de Pythagore n'est
certainement pas vrai d'une manière
bourgeoise ou d'une manière
prolétarienne et ainsi de suite,
tout naturellement. Mais ce n'est
pas de cela qu'il s'agit ; il s'agit
de vérités enfermant un certain
champ.
Si l'on s'arrête à ce champ, ce qui s'y trouve
peut certainement être vrai, mais ce
sont des vérités qui sont tout de
suite utiles, pratiques/confortables
et appropriées aux cercles
bourgeois, alors qu'en dehors (voir
dessin) il y en a beaucoup d'autres,
que l'on peut aussi connaître, qui
restent simplement sans
considération de la bourgeoisie. Il
ne s’agit donc pas que les vérités
chimiques et mathématiques soient
vraies, mais qu'il y ait encore
d'autres vérités en dehors de ces
vérités et qui jettent en premier la
lumière correcte sur celles-ci, que
par là une nuance complètement
différente émerge/en sort et que la
science soit placée face un horizon
scientifique plus large que ne peut
être un bourgeois. Non si les choses
sont vraies ou non, mais ce que l'on
veut avoir des vérités, c’est de
cela dont il s'agit. Et la chose
déteint même sur la qualité de la
vérité. Certes, les professeurs de
chimie ne pourront pas faire de
grands bonds en avant dans les
universités, parce que dans le
laboratoire, le professeur de chimie
est celui qui sait les choses, qui
sait qu'il pense lui-même le moins :
là ce sont les méthodes qui pensent
et ainsi de suite ; ils ne pourront
pas faire de grands sauts. Mais dès
que la même pensée entre dans
l'histoire, dans l'histoire
littéraire, dans ce qui distingue
les humains de la vie économique et
en premier les amène dans une sphère
digne de l’humain, c'est là que ça
commence. Et l'histoire n'est rien
d'autre, telle qu’elle se tient là,
qu'une fable convenue (NDT : en
français) bourgeoise, justement
ainsi que la philosophie et autres
sciences. Seulement les gens ne le
soupçonnent pas, ils l'acceptent
comme une science objective.
Là seulement une vie saine peut prendre place
quand l'entreprise scientifique sera
rendue à son autonomie, bref, si
s’introduit maintenant cette
tri-articulité dont j'ai maintenant
souvent parlé.
Je dois encore présenter une petite correction.
J'ai dit l'autre jour, lorsque j'ai
fait remarquer que le comité
allemand avait été formé à Stuttgart
pour notre appel, que MM. Boos, Molt et Kühn
avaient formé ce comité ; j'ai été
rendu attentif qu’aussi M. Unger,
notre ami, avait également joué un
rôle majeur à Stuttgart et que cela
n’a pas la permission d’être oublié.
Maintenant, mes chers amis, aujourd'hui, je
viens d'essayer de faire la lumière
sur des choses de l'histoire
contemporaine. J'ai vraiment à cœur
que nos amis essaient de pénétrer de
plus en plus profondément dans le
problème social, surtout d'un point
de vue de la science de l’esprit.
Ils ont les bases pour le
comprendre, et
c'est la compréhension dont il
s’agit tout d’abord. Celui qui se
penche aujourd'hui sur l'histoire
contemporaine, je l'ai déjà
souligné, ne pense pas que l'on
puisse compter du jour au lendemain
sur le succès à travers un tel appel
et tout ce qui le suit. Les
conférences données à Zurich seront
bientôt publiées sous forme de
livre, élargies et complétées par
des questions particulières
concrètes, de sorte que ce qui est
contenu dans l’appel en quelques
phrases lapidaires sera disponible
de manière très détaillée. - Ce qui
s'en vient, c'est que les mouvements
qui sont aujourd'hui engagés dans la
surexploitation vont d'abord
vraiment conduire à l'absurde, et
devront d'abord se transformer en
impuissance et malheur complets.
Mais on doit créer quelque chose
dans les temps corrects, à quoi on
pourra alors avoir recours quand
l'ancien se sera conduit soi-même ad
absurdum. C'est pourquoi c’est ainsi
infiniment nécessaire que les
impulsions qui ont été une fois
déposée dans vos cœurs ne soient pas
à nouveau laissées tombées, mais
qu’aussi de votre côté - chacun, où
aussi il peut – vous coopériez à ce
qui a nécessairement à se passer.
|
Es wird Ihnen durchsichtig sein, wie dasjenige,
was von mir hier und sonst
vorgebracht worden ist gerade über
das soziale Problem der Gegenwart,
doch durchaus fließt aus
geisteswissenschaftlichen
Untergründen und wie versucht worden
ist, in den Aufruf, von dem ich
Ihnen neulich hier gesprochen habe,
hineinlaufen zu lassen, was aus der
tieferen Einsicht der gegenwärtigen
Weltenlage über das soziale Problem
jetzt praktisch gedacht werden muß.
Wir sollten eigentlich nicht müde
werden, uns immer wieder und
wiederum die Hauptsache vor die
Seele zu führen. Und diese
Hauptsache besteht heute darin, daß
Mittel und Wege gefunden werden zur
Aufklärung, zur Möglichkeit,
Verständnis hervorzurufen für das,
was als Tatenansätze, als Handlungen
in die Menschheit hineinkommen muß,
wenn in der richtigen Art gedacht
wird über das Wesen des sozialen
Organismus. Nicht wahr, Sie haben ja
begriffen, daß das Denken und
Empfinden und damit auch das Wollen
der Menschheit radikal anders
geworden ist seit der Mitte des 15.
Jahrhunderts, und daß die
Gesamtgeschichte wird revidiert
werden müssen, wenn sie fruchtbar
gemacht werden soll für die
Menschheit von dem Gesichtspunkte
aus, der sich aus dieser radikalen
Metamorphose der Seelenverfassung
der Menschheit für den fünften
nachatlantischen Zeitraum ergibt.
Man muß sich klar sein darüber, daß
gerade durch die Eigentümlichkeit
der Entwickelung in diesem unserem
fünften nachatlantischen Zeitraume
bei den Menschen, die mit einem
gewissen Wollen ausgestattet sind —
ob wir dieses Wollen nun selbst für
ein richtiges oder unrichtiges, für
ein gutes oder schlechtes halten —,
daß bei diesen Menschen das zugrunde
liegende Denken bestimmte Formen
annimmt. Und von diesem zugrunde
liegenden Denken, das bestimmte
Formen annimmt, ist ja im Grunde
unsere ganze soziale Bewegung heute
im wesentlichen gestaltet. Es liegen
doch zugrunde die Gedanken der
Menschen, die sie haben können gemäß
dem Grundcharakter unseres
Zeitalters.
Nun erinnern Sie sich, daß es bei der
Dreiteilung, von der wir jetzt öfter
gesprochen haben, und die auch
ausgedrückt ist in dem Ihnen zur
Kenntnis gebrachten Aufruf, daß bei
dieser Dreiteilung der eigentliche
politische Staat, von dem die
meisten Menschen heute glauben, er
umfasse den gesamten sozialen
Organismus, oder den die meisten
Menschen heute mit dem sozialen
Organismus verwechseln,
gewissermaßen nur ein Departement,
ein Glied des dreigeteilten sozialen
Organismus ist. Wenn Sie in der
rechten Weise einerseits verstehen,
worauf die ganze Dreigliederung des
sozialen Organismus hinausläuft, und
wenn Sie auf der anderen Seite
versuchen zu verstehen, wie sich die
Einseitigkeit im modernen Leben
herausgebildet hat, den sozialen
Organismus ganz zu zentralisieren,
gewissermaßen den Staat alles
verschlingen zu lassen, dann haben
Sie in dem Zusammenhalten dieser
beiden Dinge ein Wichtiges für das
Verständnis der Sache gegeben. Und
von einem ernsten Gesichtspunkte aus
heute die soziale Bewegung zu
verstehen ist das Allernotwendigste
für den gegenwärtigen Menschen. Mit
Bezug auf das, was an Handlungen zu
geschehen hat, werden, wie das heute
der Fall ist, die Menschen noch
lange im Unbestimmten tappen. Das
kann gar nicht anders sein. Aber
worauf gesehen werden muß, worauf
hingearbeitet werden muß, das ist:
soziales Verständnis zu verbreiten;
zu verbreiten die Möglichkeit, den
sozialen Organismus wirklich zu
verstehen. Es ist gerade von diesem
Gesichtspunkte aus außerordentlich
interessant zu beobachten, welcher
Art das Denken der gegenwärtigen
Menschen ist, die nach einer
gewissen Richtung hin ihr soziales
Wollen betätigen. Nicht wahr, uns
muß es mehr darauf ankommen, die
Artung, die Formung, die Gestaltung
des Denkens der Menschen zu
beobachten, weniger auf den Inhalt
zu sehen; denn wir haben bei
verschiedensten Gelegenheiten
betonen müssen: was schließlich
die Menschen denken, darauf kommt es
sehr, sehr viel weniger an, als wie
die Menschen denken, wie das
Denken orientiert ist. Schließlich
ist es für das Einschneidende und
Durchgreifende der gegenwärtigen
Weltenbewegung gar nicht so sehr von
Bedeutung, ob einer reaktionär im
urältesten Sinne ist, ob er liberal,
ob er demokratisch, sozialistisch
oder bolschewistisch ist. Wenn man
bloß auf dasjenige sieht, was die
Leute sagen, so ist das gar nicht so
besonders wichtig, sondern besonders
wichtig ist, wie die Menschen
denken, in welcher Art die Gedanken
der Menschen sich formen. Darauf
kommt es an. Denn Sie werden heute
die Erfahrung machen können, daß Sie
schließlich da oder dort eine
Persönlichkeit entdekken, die
radikal sozialistisch denkt dem
Inhalte nach, dem Programm nach, die
aber eigentlich gar nicht anders in
ihren Gedankenformen ist, als
diejenigen Menschen, die über ein
großes Gebiet der Erde hin heute
gestürzt worden sind.
Also wir müssen schon auf das Tiefere
sehen, das sich geltend macht. Denn
von den Programmen, die, wie ich
neulich in Basel gesagt habe, heute
wie Urteilsmumien unter uns
herumwandeln, von diesen Programmen
wird in der Zeitbewegung sehr, sehr
wenig abhängen. Vieles wird davon
abhängen, daß die Leute lernen,
anders zu denken, die Gedanken
anders zu formen, anders zu bilden.
Gegenwärtig gibt es ja noch nichts,
was wirklich das Denken der Menschen
in eine andere Richtung hinlenkt,
als das geisteswissenschaftliche Denken,
das deshalb auch von den
meisten für phantastisch angesehen
wird. Dabei sind die Leute, die
sagen, es sei phantastisch, eben
selber Phantasten, wenn auch
vielfach materialistische
Phantasten; aber sie sind
Phantasten, sie sind Theoretiker und
können sich nicht auf die
Wirklichkeit einlassen. Das aber,
was sich gestaltet, das wird aus der
Artung des Denkens heraus sich
entwickeln. Gerade mit Bezug auf
das, was damit angedeutet ist,
möchte ich Ihnen heute einiges
auseinandersetzen.
Wer hinsieht auf die Art und Weise, wie sich
nach und nach die Anschauungen
innerhalb der proletarischen
Bewegung gebildet haben, und wie sie
sich bis heute gestaltet haben, der
sieht innerhalb der proletarischen
Welt alle möglichen Anschauungen.
Uns soll heute die eine Tatsache
besonders interessieren, daß ja
neben den vielen anderen
sozialistischen Proletariern, die so
oder so denken, weitaus die größte
Zahl unter diesen Proletariern sich
ganz radikal zu dem ursprünglichen
oder zu einem fortgebildeten
Marxismus bekennt. Das ist ja das
Eigentümliche, daß dieser Karl
Marx — nachdem er die
deutsche Dialektik Hegels in sich
aufgenommen hatte, nachdem er den
französischen sozialen Positivismus
kennengelernt hatte, dann von London
aus sich die soziale Welt, das
soziale Werden betrachtet hatte —
von da aus seine außerordentlich
einschneidenden sozialistischen
Theorien gebildet hat, die dann nach
und nach die gesamte proletarische
Welt ergriffen haben. Es war also
eigentlich der marxistische Gedanke,
der sich ausbreitete, der
durch das Zündfeuer der Katastrophe
der letzten Jahre sich so
ausgewachsen hat, wie er heute schon
ist, und der sich weiter auswachsen
wird. Unter den Sozialisten selbst
gibt es eine große Anzahl, die sich
einfach so auf Karl Marx berufen,
daß sie sagen, sie seien Marxisten.
Nun, der eine behauptet, er stünde
ganz auf orthodox-marxistischem
Standpunkt, der andere behauptet, er
vertrete einen fortgeschrittenen
Marxismus und so weiter. Aber alles
geht auf Marx zurück.
Nun liegt ja ein Ausspruch von Karl Marx selbst
vor, der auf gewisse Seiten dieser
Sache recht tief blicken läßt. Karl
Marx betonte einmal, als er über den
Marxismus selber sprach, daß er,
Karl Marx, jedenfalls kein Marxist
sei. Das, meine lieben Freunde,
sollte man insbesondere in der
heutigen Zeit nicht aus dem Auge
verlieren. Denn nur wenn man auf
solche Dinge sieht, merkt man in der
richtigen Weise, worauf es ankommt:
eben darauf, wie sich die Gedanken
formen, nicht was ausgesprochen
wird. Die bequeme Art, auf Programme
zu bauen, wird die Menschheit gerade
in unserer schwerlebigen Zeit nicht
haben können. Und ein Weg ist, wenn
er auch noch so weit ist, der von
Karl Marx zu Wladimir Lenin, der
sich nun auch für einen wirklichen,
echten Marxisten hält. Und wenn man
heute über Lenin spricht, so spricht
man ja nicht über eine einzelne
Persönlichkeit, sondern über eine
Bewegung, die man meinetwillen in
Grund und Boden kritisieren kann
selbstverständlich, die aber als
Impuls schon weite, weite Kreise
zieht, aber auch durch gewisse
Methoden, die sie eingeschlagen hat,
und von denen ihre Träger überzeugt
sind, daß sie eigentlich der wahre
Marxismus sind.
Nun kommt man am leichtesten dem Problem,
auf das ich hier deute, bei, wenn
man gerade dies in den Mittelpunkt
der Betrachtungen stellt, daß die
Einseitigkeit Platz gegriffen hat,
alles gewissermaßen dem Staate
aufbuckeln zu wollen, während man es
im sozialen Organismus mit einer
Dreigliedrigkeit zu tun hat. Es ist
schon interessant, die
Gedankenformung, wie sie sich bei
Karl Marx selbst vollzogen hat, zu
verfolgen; einmal ganz abzusehen von
dem, was Marx inhaltlich gesagt hat,
mehr auf seine Gedankenformung zu
sehen. Sehen Sie, wer zum Beispiel
an Karl Marx herangeht und seine
Schriften liest mit der Meinung, er
werde jetzt durch die Lektüre eine
Vorstellung empfangen, wie der
soziale Organismus sich gestalten
werde, der wird sich sehr bedeutsam
täuschen. Solche Angaben, wie Sie
sie den Mitteilungen der
Geisteswissenschaft über den
sozialen Organismus entnehmen, die
hier und anderswo von mir gemacht
worden sind, werden Sie bei Karl
Marx vergeblich suchen. Darum
handelte es sich ihm nach seiner
Gedankenformung eigentlich nirgends.
Wenn Sie die nationalökonomischen
Ansichten über die soziale
Gestaltung, soweit sie Karl Marx
selber aufgeschrieben hat,
verfolgen, so können Sie sich sagen:
Karl Marx hat eigentlich über den
sozialen Organismus keine anderen
Gedanken als diejenigen, die schon
da waren. Originelle Gedanken, wie
die Welt werden soll, die macht sich
Karl Marx nämlich nicht. Er
verfolgt: Wie haben die Menschen
gedacht, welche das moderne
kapitalistische Zeitalter
herbeigeführt haben, wie hat sich
Lohnfrage, Kapitalfrage,
Grundrentenfrage und so weiter
ausgebildet unter der
kapitalistischen Herrschaft? — Und
er zergliedert die Nationalökonomie
der kapitalistischen Herrschaft. Im
Grunde genommen finden Sie
wichtigste Vorstellungen, die Karl
Marx dem Proletariat überliefert
hat, schon bei Ricardo und
bei anderen. Was tut Karl Marx? Karl
Marx sagt: In der kapitalistischen
Wirtschaftsordnung, die sich
allmählich in der neueren Zeit
heraufgebildet hat, haben die
Menschen Meinungen gehabt, aus denen
heraus sich gebildet haben die
modernen Lohnverhältnisse, die
modernen Kapitalverhältnisse, die
modernen Grundrentenverhältnisse und
so weiter. Und jetzt versucht er
weiter zu denken. Nicht daß er sagt,
was an die Stelle dieser sozialen
Gliederung, wie sie sich unter dem
Kapitalismus herausgebildet hat,
treten soll, er zeigt nur, daß sich
unter dieser kapitalistischen
Herrschaft als eine besondere
Menschenklasse das Proletariat hat
ergeben müssen. Das ist da, das ist
eine Realität. Er zeigt nun, wohin
die kapitalistische Herrschaft
führt. Er zeigt, daß sie sich selbst
ad absurdum führt, daß sie, wenn sie
auf ihren Höhepunkt gekommen ist, in
ihr Gegenteil umschlagen muß. Immer
mehr und mehr sammeln sich
Kapitalien in den Händen einzelner,
bis sie übergehen auf den
«einzelsten», der dann zu gleicher
Zeit die Gemeinsamkeit ist; so sehr
sich auch Marx und die Marxisten
dagegen sträuben, das dem Worte nach
anzuerkennen, sie gehen über auf die
staatliche Ordnung, so daß der Staat
eigentlich der einzige
Großkapitalist wird. Aber er hat
dann in seiner Vertretung alle am
Staate teilnehmenden Menschen.
Nun, gerade aus dieser Auseinandersetzung haben
sich die verschiedensten
sozialistischen Meinungen in der
neueren Zeit gebildet. Karl Marx und
sein Freund Engels haben ja
lange Zeit gewirkt, haben viel im
Laufe von Jahrzehnten dazu
beigetragen, Gedanken, die sie
ursprünglich geäußert haben, zu
modifizieren, zu erweitern, zu
begrenzen, wie das ja geschehen muß
bei jemandem, der nicht
stehenbleibt, sondern der sich
selber, die Welt beobachtend,
weiterentwickelt. Nun entstand auf
Grundlage des Marxismus, weil die
Gedanken von Karl Marx, wie ich
Ihnen wiederholt gezeigt habe, eben
dem Proletariat in die Seele hinein
sprachen, eine große Bewegung, die
für die verschiedenen Länder die
verschiedensten Formen angenommen
hat. Man kann schon sagen:
Sozialismus, der sich auf Grundlage
des Marxismus gebildet hat, hat eine
andere Nuance in England, in
Frankreich, er hat die radikalste
Nuance in Deutschland bekommen, die
dann auf Rußland übergegangen ist.
Das ist alles richtig, daß er
verschiedene Nuancen angenommen hat.
Aber was eine ganz wesentliche
Prinzipienfrage ist, das Verhältnis
der proletarischen Welt zum Staate,
das ist eigentlich mehr oder weniger
in eine Art nebuloser Atmosphäre
eingelaufen. Die Leute bildeten
gerade dadurch viele Parteien
innerhalb des Sozialismus, die sich
bis aufs Messer bekämpften, weil sie
in der einen oder in der anderen
Weise gerade das Verhältnis des
Proletariats zum Staate, wie er sich
geschichtlich in dem Laufe der
neueren Entwickelung gebildet hat,
in der verschiedensten Art
auffaßten. Nun spielen ja da die
verschiedensten Strömungen hinein,
die wir heute nicht berühren wollen.
Allein den Weg wollen wir doch
einmal kurz andeuten, der sich zieht
von Karl Marx bis zu Lenin. Denn
Lenin behauptet gerade, der echteste
Marxist zu sein, der Karl Marx
selbst am besten versteht, während
zahlreiche andere Sozialisten, die
sich auch Marxisten nennen, von
Lenin als Abtrünnige, als Verräter
bezeichnet werden, mit den
verschiedensten Namen belegt werden;
manche werden wegen ihres Verhaltens
während des sogenannten Weltkrieges
Sozial-Chauvinisten genannt und
dergleichen.
Wenn wir noch einmal zurückblicken auf Karl
Marx, so muß uns die Gedankenformung
interessieren, und Sie können ein
Wesentliches schon entnehmen aus
dem, was ich gesagt habe: es liegt
kein positiver Gedanke vor, wie die
Sache werden soll, es ist etwas
Auflösendes in der Gedankenform.
Karl Marx sagt einfach: Ihr
kapitalistischen Denker habt es so
gesagt und gemacht, daraus muß euer
eigener Untergang folgen, dann wird
das Proletariat oben sein. Was das
Proletariat macht, das weiß ich
nicht, das wissen andere auch nicht,
das wird sich schon zeigen. Das
einzig Sichere ist, daß ihr euch
durch eure eigenen Maßnahmen und
durch das, was ihr aus der Welt
gemacht habt, euren eigenen
Untergang bereitet; wie es dann ist,
wenn das Proletariat da ist, was das
tun wird, das weiß ich nicht, das
wissen andere nicht, das wird sich
schon zeigen.
Wenn Sie diese Sache so nehmen, wie ich sie eben
dargestellt habe, dann haben Sie die
Gedankenform. Es wird einfach
dasjenige, was in der Außenwelt
ringsherum sich zeigt, aufgenommen,
wird durchgedacht. Aber wenn man mit
dem Gedanken zu Ende ist, dann
vernichtet sich der Gedanke, dann
kommt er zu nichts, dann läuft er
gewissermaßen ins Nichts aus. Das
ist es, was dem, der für solche
Sachen Empfindungen hat, so stark
auffällt. Wenn man Karl Marx
studiert, so findet man immer: man
geht von gewissen Gedanken aus; die
sind aber eigentlich nicht seine
Gedanken, sondern die sind die
Gedanken der neueren Zeit. Und dann
treibt man in etwas hinein, was
eigentlich den Gedanken strudelt,
was ihn verwirrt, und was ihn
auslaufen läßt in das
Zerstörerische, an das nichts
angesetzt werden kann.
Außerordentlich interessant ist, wie diese bei
Karl Marx schon einschlagende
Gedankenform in höchster Potenz, man
möchte sagen, bis zum Genialen
potenziert bei Lenin sich zeigt.
Lenin deutet Karl Marx so, daß Marx
ein absoluter Gegner des Staates
sei, daß er, Karl Marx, von dem
Gedanken ausgegangen sei: wenn die
Unterdrückung des Proletariats
aufhören solle, so muß der Staat,
wie er sich historisch
herausgebildet hat, beseitigt
werden, muß aufhören. Das ist
interessant, weil gerade diejenigen,
die Lenin als Gegner betrachtet,
eigentlich dem Staate, wie er sich
historisch herausgebildet hat, alles
aufbuckeln möchten. So daß wir diese
beiden Gegensätze in sozialen
Kreisen heute drinnen haben: auf der
einen Seite gerade die richtigen
Staatsfanatiker, die alles
verstaatlichen wollen, und auf der
anderen Seite Lenin, den absoluten
Gegner des Staates, der eigentlich
das Heil der Menschheit nur sieht —
nicht in der Abschaffung, das hält
er für einen Unsinn, für eine Utopie
—, aber in dem allmählichen
Absterben des Staates. Und gerade,
wenn man betrachtet, wie er da
denkt, kommt man auf die
Gedankenform, die in ihm lebt; das
ist interessant.
Lenin denkt so: Das Proletariat ist die einzige
Klasse, die, nachdem die anderen
sich selber ad absurdum geführt
haben, sich zum Untergang reif
gemacht haben, obenauf kommen kann.
Diese proletarische Menschenklasse
wird, so meint Lenin, dasjenige, was
sich als Bourgeoisie-Staat
herausgebildet hat, zur höchsten
Vollkommenheit treiben. — Bitte,
geben Sie acht auf die Gedankenform.
— Also Lenin sagt nicht etwa, wie
die Anarchisten: Schaffen wir den
Staat ab; das fällt ihm gar nicht
ein. Er ist ein Gegner des
Anarchismus, sagt nicht: Schaffen
wir den Staat ab; das würde er für
den größten Unsinn halten, sondern
er sagt: Wenn die Entwickelung so
fortgeht, wie die Bourgeoisie sie
eingeleitet hat, dann ist die
Bourgeoisie reif zum Untergang. Das
Proletariat wird sich der
Staatsmaschinerie, wie er sagt,
bemächtigen; was die Bourgeoisie als
ein Werkzeug zur Unterdrükkung des
Proletariats begründet hat als
Staat, das wird das Proletariat
vervollkommnen, wird also gerade den
vollkommensten Staat machen. Aber
was ist die Eigentümlichkeit des
vollkommensten Staates? — fragt
jetzt Lenin. Und er glaubt echter
Marxist zu sein, wenn er sagt: Die
Eigentümlichkeit des vollkommenen
Staates, wenn er entsteht — und er
wird entstehen durch das
Proletariat, wird als letzte
Konsequenz der Bourgeoisie entstehen
—, die Eigentümlichkeit des
vollkommenen Staates ist diese, daß
er selber abstirbt. Der gegenwärtige
Staat kann eben nur als ein von der
Bourgeoisieklasse geschaffener Staat
existieren, weil er unvollkommen
ist; wenn ihn das Proletariat
vollkommen ausgestaltet, zu Ende
führt, was die Bourgeoisie
angefangen hat, dann bekommt der
Staat seine richtige Impulsivität,
die darin besteht, daß er stirbt,
daß er von selber aufhört.
Das ist nur die charakteristischste Gedankenform
in dem Denken von Lenin. Sie sehen
das potenziert, was bei Marx schon
zu finden ist: der Gedanke, der
gebildet wird und dann ins Nichts
abläuft. Nur daß Lenin ein sehr
realistischer Denker ist, der aus
dem geschichtlichen Hergang darauf
kommt: der Staat muß gerade
vervollkommnet werden; er stirbt
gerade jetzt nicht, weil er
unvollkommen ist; daraus hat er
seine Lebenskraft. Wenn ihn das
Proletariat vollkommen macht, dann
hat es den Grund dazu gelegt, daß er
allmählich abstirbt.
Sie sehen, aus der Wirklichkeit heraus wird eine
Vorstellung geformt, und diese
Vorstellung, die hat heute in einem
großen Teile von Osteuropa die
Tendenz, sich auszudehnen zur
Realität. Sie ist nicht eine bloße
Vorstellung, sie geht in
Wirklichkeit über, sie geht darauf
hinaus, daß gesagt wird: Ihr
Bourgeois habt diesen modernen Staat
entstehen lassen; ihr habt ihn nur
benützt als ein Instrument zur
Unterdrückung des Proletariats, ihr
habt ihn unvollkommen gelassen, er
ist der Staat der bevorzugten
Klasse. Er dient euch dazu, die
proletarische Klasse zu
unterdrücken; dem verdankt er seine
Lebensfähigkeit. Nun wird das
Proletariat kommen, wird die
Klassenherrschaft abschaffen, wird
den Staat zum vollkommenen Wesen
machen: dann stirbt er, dann kann er
nicht leben. Und dann entsteht das,
was entstehen soll, von dem kein
Mensch, wie Lenin sagt, heute wissen
kann, was es ist. Das soziale
«Ignorabimus», das ist es, was aus
diesem Sozialismus fließt. Das ist
nun sehr interessant. Denn die
Denkweise, die heute das soziale
Vorstellen ergriffen hat, die ist
aus der Naturwissenschaft heraus
gebildet, und wie die
Naturwissenschaft mit Recht von
ihrem einseitigen Standpunkte zu dem
Ignorabimus gekommen ist: «Wir
können nichts wissen», so kommt das
sozialistische Denken zu dem
sozialistischen Ignorabimus.
Diesen Zusammenhang sollte man richtig einsehen,
meine lieben Freunde. Ohne alles
das, was von den
naturwissenschaftlichen
Weltanschauern auf den gut
bürgerlichen Universitäten gelehrt
worden ist, ohne das gäbe es keinen
Sozialismus. Der Sozialismus ist ein
Kind der Bourgeoisie. Auch der
Bolschewismus ist ein Kind der
Bourgeoisie. Das ist durchaus der
tiefere Zusammenhang. Das muß man
vor allen Dingen verstehen.
Nun kann man, wenn man sich diese Gedankenform
erst klargemacht hat, auf einige
wichtige Punkte gerade mit Bezug auf
die Anschauungsweise eines solchen
Mannes wie Lenin hindeuten. Er legt
zum Beispiel ein besonderes Gewicht
darauf, daß sich innerhalb des
bourgeoisen Staates der
Bürokratismus herausgebildet hat,
die militärische Maschinerie, wie er
sie nennt. Diese bürokratische,
militärische Maschinerie ist
entstanden, weil sie gebraucht wird
von den leitenden Klassen zur
Unterdrückung eben der unterdrückten
Klassen. Daher ist der radikalste
Flügel des Sozialismus, der
Bolschewismus, sich darüber klar,
daß das, was er will, nur
verwirklicht werden kann durch das
bewaffnete Proletariat. Ohne Waffen
ist aussichtslos, was auf dieser
Seite gewollt wird. Und es wird
dieses durch historische Beispiele
belegt. Die französischen Kommunen
konnten gerade solange wirken, als
diejenigen, die da obenaufgekommen
waren, Waffen hatten. In dem
Augenblick, wo sie entwaffnet waren,
ging es nicht mehr. Das ist einer
der Punkte, daß darauf gesehen
werden muß, das Proletariat als
bewaffnete Arbeitermacht zu haben.
Nun, was soll dann geschehen, was
soll durch dieses Proletariat, das
als bewaffnete Arbeitermacht
auftritt, geschehen? Es geschieht ja
heute zum Teil schon. Es geschieht
in einer Weise, von der man glauben
könnte, daß manche Menschen darüber
erwachen könnten aus dem tiefen
sozialen Schlafe, den die Menschen
so lange Zeit geträumt haben. Was
soll geschehen? Aufhören soll vor
allen Dingen der Staat als
Klassen-Staat. Dasjenige, was die
Bourgeoisie begründet hat als
Klassenstaat, soll übernommen werden
von der bewaffneten Arbeiterschaft.
Und nun ist es interessant, daß mit klaren und
deutlichen Worten gerade bei solchen
Menschen, die bis zu einer gewissen
Genialität die Gedankenform des
modernen sozialistischen Denkens
ausgebildet haben, herauskommt, was
eigentlich durch die Verhältnisse,
durch die geschichtliche
Entwickelung in den
Proletarierseelen veranlagt worden
ist. Lenin weist zum Beispiel darauf
hin, daß an die Stelle der Beamten
und militärischen Hierarchie eine
Art Verwaltung treten müsse, die
aber nur aus Gewählten besteht, und
er weist darauf hin, daß so, wie die
Verhältnisse heute liegen, man ja
nichts anderes im Kopfe zu haben
braucht, um die Dinge zu verwalten,
die zu verwalten sind, als die heute
eben übliche allgemeine
Schulbildung. Und er gebraucht
selber einen merkwürdigen Ausdruck,
der viel sagt. Lenin sagt, daß das,
was heute Staat genannt wird, so
umgewandelt werden soll, daß
eigentlich eine große Fabrik mit
allgemeiner Buchhaltung entsteht. Um
das zu bewirken und um Kontrolle und
sonstiges auszuüben, kann man so
ziemlich mit den vier
Rechnungsarten, mit dem, was
allgemeine Volksbildung sein kann,
auskommen.
Nun, meine lieben Freunde, man sollte über
solche Dinge nicht einfach spotten,
sondern man sollte sich klar darüber
sein, daß ja auch diese Anschauung
nichts anderes ist als die letzte
Konsequenz der bourgeoisen
Entwickelung. So wie sich einmal
rein wirtschaftlich das moderne
soziale Gebilde ergeben hat, muß man
sagen, daß gerade die
kapitalkräftigen Menschen, die
Kapital-dirigierenden Menschen
zumeist nichts anderes im Kopfe
haben als was Lenin verlangt, daß es
die späteren Arbeiteraufseher haben
sollten.
Würde die Möglichkeit vorliegen, daß der
Proletarier, so wie er entstanden
ist in der neueren Entwickelung,
zu jemandem hinsehen könnte, an
dessen besondere Fähigkeiten oder
dergleichen er glauben könnte, zu
dem er als zu einer gewissen
berechtigten Autorität hinsehen
könnte, dann würde sich die ganze
Entwickelung anders ergeben haben.
Aber er kann ja nicht zu solchen
Menschen hinsehen. Er kann ja nur
auf diejenigen hinsehen, die ihm im
Grunde genommen an geistigen
Qualitäten gleich sind, die nur das
Kapital vor ihm voraus haben. Er
findet keinen Unterschied zwischen
sich und denjenigen, die dirigieren.
Das tritt nur in streng theoretische
Formeln gefaßt bei Lenin zutage.
Also begreifen kann man gerade an den radikalen
Formeln des Lenin, wie die Dinge
sich ergeben haben. Nun wird Ihnen
ja allen selbstverständlich die
Frage, möchte ich sagen, auf der
Zunge liegen: Ja, aber es kommt doch
so viel Schreckliches heraus bei der
Sache, es ist doch alles so
furchtbar. — Dennoch, es handelt
sich darum, daß man den Dingen ganz
offen ins Auge schaut, daß man sich
schon die Unbequemlichkeit macht,
auf die Gedanken der Menschen
einzugehen. Nicht wahr, wenn so
einfach zeitungsmäßig geschildert
wird, was da oder dort durch die
radikalen Sozialisten geschieht, so
kann man bürgerliche Entrüstung
haben, die ja heute schon vielfach
in bürgerliche Angstmeierei
übergeht; aber der Drang, die Dinge
zu verstehen, der ist ja heute noch
nicht besonders groß.
Nun ist unbedingt nötig, um zu verstehen, was
schon geschieht, und namentlich was
noch geschehen wird, folgendes zu
bedenken: Gerade Lenin, der sich für
einen echten Marxisten hält, weist
darauf hin, wie schon durch Marx
eingeleitet worden ist eine
bestimmte Anschauung über die
Entwickelung der sozialen Ordnung in
die neuere Zeit und in die Zukunft
hinein. Eigentlich denken diese
Leute, daß sich die soziale
Neugestaltung in zwei Phasen
vollziehen muß, nicht mit einem
Anhub geschieht. Die erste Phase ist
die, daß einfach das Proletariat in
die bourgeoise Staatsform einrückt,
von der Lenin meint, daß sie, wenn
sie vollkommen sein wird, durch sich
selber absterben werde. Das
Proletariat wird einrücken, wird
dasjenige zu Ende führen, was nach
den Anschauungen und Impulsen des
Proletariats aus dem bourgeoisen
Staate werden kann. Schon von Marx
selber ist ausgeführt worden, daß
das ja noch nicht zu irgendwelchen
wünschenswerten Zuständen führen
kann. Wozu wird diese erste Phase
der Sozialisierung im Sinne des
Marx-Leninismus führen? Sie wird
dazu führen, wenn man es banal
darstellt — aber die Leute stellen
es ja selbst so banal dar —, daß,
wer nicht arbeitet, auch nicht essen
kann; daß jeder eine bestimmte
Arbeit zu verrichten hat und daß er
dann durch diese Arbeit Anspruch
haben wird auf die Artikel, die zu
seinem Lebensunterhalt notwendig
sind, sagen wir, aus den
Staatsmaschinen und dergleichen.
Aber die Leute sind sich klar
darüber: dadurch wird nicht
irgendeine Gleichheit unter den
Menschen herbeigeführt, sondern
dadurch wird die Ungleichheit nur
fortgesetzt. Auch wird nicht etwa
der Mensch dazu gebracht, das
Erträgnis seiner Arbeit wirklich zu
haben. Das betont Karl Marx, das
betont auch Lenin. Es muß ja von der
Gemeinsamkeit — also von dem Staat
oder wie man es nennen will, was da
übrigbleiben wird von der
bourgeoisen Weltordnung — alles das
abgezogen werden, was nötig ist für
das Schulwesen, was nötig
ist, um gewissen Unternehmungen auf
die Sprünge zu helfen und so weiter.
Der alte Lassallesche Gedanke auf
das Recht des vollen Arbeitsbetrags,
der muß natürlich im Sinne dieses
Sozialismus fallengelassen werden.
Aber auch da kommt keine Gleichheit
heraus. Denn, nicht wahr, die
Menschen als solche werden, selbst
wenn sie gleiche Arbeit leisten,
verschiedene Ansprüche an das Leben
haben, durch die Lebensverhältnisse
selbst. Das gibt natürlich dieser
Sozialismus durchaus zu. Dadurch ist
gleich wieder eine Ungleichheit
bedingt. Kurz, es ist die Anschauung
dieser Sozialisten, daß sich in die
erste Phase der sozialistischen
Ordnung einfach die bourgeoise
Ordnung hinein fortsetzt, daß das
Proletariat diese bourgeoise Ordnung
besorgt.
Sehr interessant ist, wie sich Lenin direkt über
die Sache ausspricht; er sagt zum
Beispiel an einer Stelle seines
Werkes «Staat und Revolution», daß
etwas eintreten würde wie bourgeoise
Ordnung, bourgeoiser Staat ohne die
Bourgeoisie. Da sehen Sie in diesem
Worte, das Lenin selber gebraucht —
der bourgeoise Staat wird da sein
ohne die Bourgeoisie —, da sehen.
Sie, was ich immer betone und was
ich für außerordentlich wichtig
halte, daß die Leute, die heute
sozialistisch denken, nur die
Erbschaft der Bourgeoisie angetreten
haben. Die Gedanken sind die
bourgeoisen Gedanken. Denn ein so
die Gedankenform bis zur Genialität
fortbildender Mensch, wie Lenin,
sagt, die nächste Phase ist diese:
bourgeoiser Staat ohne die
Bourgeoisie, die entweder
totgeschlagen oder dienende Kaste
sein wird. Da wird es keine
Gleichheit geben, da wird nur das
Proletariat oben sein; es wird,
statt daß von Monarchen oder von
sonstigen ähnlichen Gebilden ernannt
und dekoriert wird, gewählt werden.
Das Proletariat wird verwaltend und
gesetzgebend zu gleicher Zeit. Aber
es ist der bourgeoise Staat, nur
ohne die Bourgeoisie. Jeder wird
entlohnt nach seiner Arbeit, aber
Ungleichheit gibt es da
natürlich.
Das alles gibt keineswegs einen idealen
Zustand. Wenn also jemand fragt: Was
haben diese Leute gemacht aus der
menschlichen gesellschaftlichen
Ordnung? — dann wird einfach Lenin
antworten: Wir haben euch ja als
erste Phase nichts anderes
versprochen, als daß wir dasjenige,
was ihr als bourgeoisen Staat
begründet habt, in seinen
Konsequenzen ausführen; nur haben
jetzt wir es auszuführen, als
Proletarier werden wir es ausführen.
Ihr habt es früher gemacht, jetzt
machen wir es. Aber wir machen
dasselbe, was ihr gemacht habt:
bourgeoiser Staat, nur ohne die
Bourgeoisie.
So sagt zum Beispiel Lenin: Dieser bourgeoise
Staat ohne die Bourgeoisie, das wird
zum Absterben des Staates führen.
Der Staat wird dann völlig
abgestorben sein können, wenn die
Gesellschaft die Regel verwirklicht
haben wird, die er als sein Ideal
betrachtet, und wenn der enge
bürgerliche Rechtshorizont aufgehört
haben wird, der einen mit der
Hartherzigkeit eines Shylock
berechnen läßt, ob man am Ende nicht
eine halbe Stunde länger gearbeitet
oder etwas weniger bezahlt bekommen
hat als der andere. Dieser enge
Horizont wird erst am Ende der
ersten Phase überschritten sein. Bis
zum Ende der ersten Phase wird noch
immer, und zwar dann natürlich
gerade gesteigert, der bürgerliche
Rechtsstaat sein, der einen mit der
Hartherzigkeit eines Shylock
berechnen läßt, ob man am Ende nicht
eine halbe Stunde länger gearbeitet
oder etwas weniger bezahlt bekommen
hat als der andere. Dieser
bürgerliche Shylock-Standpunkt, der
wird sich also in die erste Phase
des Sozialismus hereinerstrecken.
Da haben Sie das, was diese Leute zunächst
einzig und allein versprechen: Ihr
habt es gemacht, ihr habt es
zunächst für eure Kaste gemacht; wir
machen die Sache für das
Proletariat. Von Demokratie zu reden
ist Unsinn, denn die Demokratie
würde doch nur dazu führen, daß die
Minorität unterdrückt würde. Das
Proletariat wird alles so machen,
wie ihr es gemacht habt. Dadurch
aber wird sie das, was ihr zu einem
Scheinleben erweckt habt, zum
Absterben bringen. Dann kommt erst
die zweite Phase.
Auf diese zweite Phase des Sozialismus weist
auch Karl Marx schon hin, weist
Lenin wieder hin, aber in einer sehr
merkwürdigen Weise; und ich halte es
für außerordentlich wichtig, daß das
ins Auge gefaßt wird. Also stellen
Sie sich vor: Marx in der Gestalt
des Lenin — sie werden die
bourgeoise Ordnung bis zu ihren
letzten Konsequenzen treiben; dann
wird das absterben, was Staat ist,
und dann werden die Menschen die
Gewohnheit haben, keinen Rechtsstaat
mehr zu brauchen, überhaupt keinen
Staat mehr zu brauchen; der Staat
wird aufhören. Es wird ganz unnötig
sein nach und nach, daß man einen
Staat braucht, denn all das, was der
Staat zu tun hat, wird nicht nötig
sein zu tun. Denn die Zeit, wo jeder
nach dem Grundsatze entlohnt wird:
Wer nicht arbeitet, darf auch nicht
essen —, diese Zeit wird ja eben
aufhören. Sie ist die erste Phase
des Sozialismus. Dann wird die Zeit
kommen, wo jeder nach seinen
Fähigkeiten und Bedürfnissen wird
leben können, nicht nach seiner
Arbeit. Und das wird die höhere
Stufe sein, zu der all das, was
jetzt zunächst angestrebt wird, nur
der Übergang ist. Da wird man nicht
mehr fragen, ob einer eine halbe
Stunde länger oder kürzer gearbeitet
hat. Da erst wird die Zeit gekommen
sein, wo man die Gleichwertigkeit
geistiger und künstlerischer Arbeit
in der richtigen Weise taxieren
wird. Da wird jeder an seinen Posten
gestellt sein durch die naturgemäße
soziale Ordnung und jeder nach
seinen Fähigkeiten nicht nur
arbeiten können, sondern wollen,
weil die Menschen sich durch das
Zivilisiertsein in der ersten Phase
gewöhnt haben, die Arbeit nicht als
etwas zu betrachten, was sie aus
Notwendigkeit tun, sondern sie
werden sich dazu drängen. Und damit
wird es sich ergeben, daß
jeder nach seinen Bedürfnissen
auch
seinen Lebensunterhalt finden wird.
Da wird man nicht mehr nach der
bürgerlichen Rechtsordnung eine
Shylock-Rechtsordnung haben und
fragen, ob einer eine halbe Stunde
länger oder kürzer gearbeitet hat,
sondern man wird einsehen, daß der
eine, der eine bestimmte Arbeit hat,
auch vielleicht zwei Stunden kürzer
arbeitet, daß jeder nach seinen
Fähigkeiten und Bedürfnissen leben
und arbeiten kann. Das ist die
höhere Ordnung. Alles was die
Übergänge bilden muß, weil nun
einmal der bourgeoise Staat bis zu
seinem Ende entwickelt werden muß,
damit er abstirbt, alles das führt
dann zu dem, worüber man auf der
einen Seite sagt: «Ignorabimus» —
wir wissen es alle nicht —, wovon
man aber andererseits doch sagt, es
wird sich als eine zweite, höhere
Phase des Sozialismus entwickeln.
Aber interessant ist, was gerade Lenin über
diese höhere Phase des Sozialismus
sagt. Ignoranz nennt er es, wenn man
behauptet, sich vorstellen zu
können, die Menschen, wie sie heute
sind, könnten dazu gebracht werden,
in einer sozialen Ordnung zu leben,
wo jeder nach seinen Fähigkeiten und
seinen Bedürfnissen sich ausleben
kann — Ignoranz.
Denn keinem Sozialisten kann es in den
Sinn kommen, zu versprechen, daß die
höhere Entwickelungsphase des
Kommunismus eintreten muß. Die
Voraussicht der großen Sozialisten
auf ein solches Zeitalter setzt auch
eine Produktivität der Arbeit und
einen Menschenschlag voraus, der von
dem heutigen weit entfernt ist — von
diesem heutigen Menschen, der
imstande ist, mir nichts dir nichts
Magazine, Wäscheläden zu plündern
und das Blaue vom Himmel zu
verlangen. Das ist das
außerordentlich Interessante und
Bedeutungsvolle — erste Phase:
Sozialisierung mit den heutigen
Menschen; letzte Konsequenz der
bourgeoisen Weltordnung: ein Staat,
der durch seine eigenen Qualitäten
abstirbt; höhere Phase mit Menschen,
die ganz anders geworden sind als
heute, mit einem neuen
Menschenschlag.
Sehen Sie, das ist das abstrakte Ideal: die
bourgeoise Ordnung zu ihrem sich
selbst ad absurdum führenden Ende zu
bringen; den Staat zum Absterben zu
bringen; durch diesen Prozeß einen
neuen Menschenschlag zu züchten,
dessen Menschen gewohnt sein werden,
nach ihren Fähigkeiten zu arbeiten
und daher nach ihren Bedürfnissen
leben zu können; wo es unmöglich
sein wird, daß irgendeiner stiehlt,
weil, . geradeso wie wenn heute
irgendwo eine Dame beschimpft wird,
die anständigen Leute sich dagegen
auflehnen, dann die Anständigen sich
von selber auflehnen werden. Man
wird nicht nötig haben, daß da eine
militärische oder bürokratische
Kaste eingreife — aber ein anderer
Menschenschlag. Und auf welchem
Glauben beruht das, meine lieben
Freunde? Das beruht auf dem
Aberglauben gegenüber der
wirtschaftlichen Ordnung. Das muß
man bedenken. Auf der einen Seite
hat der Kapitalismus eine
wirtschaftliche Ordnung erzeugt, der
kein Geistesleben gegenübersteht,
sondern nur eine Ideologie. Diesen
Zustand will der Sozialismus bis zur
Spitze treiben: Alles weg, außer
Wirtschaftsleben! Aber er meint, daß
das einen anderen Menschenschlag
hervorbringen werde.
Sehen Sie, es ist außerordentlich wichtig, daß
man sich diesen Aberglauben
gegenüber dem Wirtschaftsleben
klarmacht, daß man sich davon
überzeugt, wie heute eine ungeheure
Anzahl von Menschen einfach glaubt,
wenn das wirtschaftliche Leben in
ihrem Sinne eingerichtet werde, dann
entsteht nicht nur eine
wünschenswerte soziale Ordnung,
sondern es wird dadurch sogar ein
neuer Menschenschlag,
der erst in eine wünschenswerte
soziale Ordnung hineinpaßt,
gezüchtet.
Das alles ist die moderne Form des Aberglaubens,
der sich nicht auf den Standpunkt
stellen kann, daß hinter all der
äußeren ökonomischen und materiellen
Wirklichkeit das Geistige mit seinen
Impulsen waltet und vom Menschen als
Geistiges aufgenommen werden muß,
die Verkennung des Geistigen. Soll
die Menschheit gesunden, dann ist
das nur auf geistigem Wege möglich,
dann ist das nur dadurch möglich,
daß die Menschen geistige Impulse
als geistige Erkenntnis und als
soziales Denken und soziales Fühlen,
das auf geisteswissenschaftlichen
Grundlagen gebaut ist, in sich
aufnehmen. Durch wirtschaftliche
Evolutionen wird niemals der neue
Mensch erzeugt, einzig und allein
von innen heraus. Dann aber muß das
geistige Leben frei auf sich selber
gestellt sein. Ein solches
Geistesleben, wie es sich im Laufe
der letzten Jahrhunderte
herausgebildet hat, das früher
gefesselt war von dem rein
kameralistischen Staate, jetzt von
dem Wirtschaftsstaate, wird niemals
imstande sein, den neuen Menschen
wirklich zu gebären. Deshalb muß auf
der einen Seite die Freiheit des
Geisteslebens angestrebt werden
dadurch, daß das geistige Leben sein
Departement für sich hat. Dann muß
auf der anderen Seite angestrebt
werden, daß der Mensch das
Wirtschaftsleben rein als
Wirtschaftsleben führt, daß der
Staat, der es nur zu tun hat mit dem
Verhältnisse von Mensch zu Mensch,
nicht Wirtschafter ist. Denn das
Wirtschaftsleben geht darauf aus,
alles was in sein Gebiet drängt, zu
verbrauchen. Insofern der Mensch
selber im Wirtschaftsleben
drinnensteht, wird er verbraucht,
und er muß sich fortwährend vor dem
Verbrauchtwerden retten. Das wird
er, wenn er ein entsprechendes
Verhältnis von Mensch zu Mensch
aufrichtet. Und das ist dann im
regulierenden eigentlichen Staate
verwirklicht.
Wenn man solche Dinge unbefangen
betrachtet, wie die sind, die wir
heute wiederum betrachtet haben, so
sieht man: gerade das ist das
Wesentliche in den Impulsen, die
sich durch die moderne soziale
Bewegung heraufgebildet haben, daß
sie erfüllt sind von einem Denken,
das eigentlich ins Nichts
hineingeht. Denken Sie doch nur
einmal, wenn jemand als beste
Erziehungsmaxime nach derselben
Gedankenform das Folgende aufstellen
würde und sagte: Ich will die
vollkommenste Ausgestaltung der
heutigen Erziehungsmethode ersinnen;
dann gestalte ich sie so aus, daß
man den Menschen dahin erzieht, daß
er möglichst viel aufnimmt vom
Todesprinzip, daß er, wenn er
erzogen ist, möglichst anfängt zu
sterben. Das wäre ein Gedanke, der
sich als real erfaßter Gedanke in
sich selbst vernichtet. Aber nun der
Leninsche Gedanke vom Staat: Gerade
wenn der Staat vollkommen ist,
rüstet er sich zum Absterben. Sie
sehen schon daraus: über nichts kann
eigentlich das moderne Denken zu
einer produktiven, fruchtbaren
Vorstellung kommen. Auf dem Gebiete
des geistigen Lebens nicht, weil das
geistige Leben zu einer bloßen
Ideologie geworden ist, bloße
Gedanken umfaßt oder Naturgesetze,
die auch nur Gedanken sind, und weil
dieses Geistesleben außerdem
gefesselt ist von dem
Wirtschaftsleben oder von dem
politischen Leben. Das hat ja
insbesondere diese Kriegskatastrophe
gezeigt. Denken Sie sich doch,
wieviel von diesem geistigen Leben
abhängig war. Da hat sich die
Fesselung in der furchtbarsten Weise
gezeigt, überall, über die ganze
Erde hin. — Dann auf dem Gebiete des
Staatslebens sahen Sie es ja: Die
Sozialisten, die die Halbgedanken
der Bürgerlichen zu Ende denken,
denken einen Staat aus, der
gerade die Eigentümlichkeit hat, daß
er sich selber zum Absterben bringt.
Und auf dem Gebiete des
Wirtschaftslebens geben sich alle
dem Aberglauben hin, als ob dieses
Wirtschaftsleben, das uns in
Wirklichkeit verbraucht und gegen
dessen Verbrauchen wir gerade die
beiden anderen Departemente haben
müssen —, daß dieses
Wirtschaftsleben den neuen
Menschenschlag hervorbringen werde.
Auf keinem Gebiete ist es dem modernen
Denken gelungen, zu etwas zu kommen,
was lebensfähige Zustände
herbeiführen kann. So daß man sagen
kann: was auf dem Boden der
Geisteswissenschaft auf diesem
Gebiete gewollt wird, das ist eben
gerade, aus todeswürdigen
lebenswürdige Zustände
herauszugestalten. Aber dann handelt
es sich wirklich nicht darum, daß,
wie das jetzt in der Gegenwart viele
hoffen und wie es sich da oder dort
auch schon vollzieht, daß
diejenigen, die vorhin unten gewesen
sind, jetzt oben sind, und jene
unten sind, die vorhin oben gewesen
sind. Die jetzt unten sind, haben
früher oben reaktionär oder
bourgeois gedacht, die jetzt oben
sind, denken sozialistisch. Aber die
Gedankenformen sind im Grunde ganz
dieselben. Denn nicht darauf kommt
es an, was einer denkt, sondern wie
einer denkt. Und sobald man dies
versteht, hat man schon den
Grundimpuls zum Verstehen gerade
dieser Dreiteilung des sozialen
Organismus, die eben auf die
Wirklichkeit geht, darauf, was sich
als die Gesundheit des sozialen
Organismus herausentwickeln muß.
Wir dürfen uns wirklich auf unserem
Gebiete sagen: es ist aus dem
geisteswissenschaftlichen Erkennen
das Wichtigste für die Zeit
herauszuholen, und wir müssen uns
hüten, diese tief, tief ernste und
bedeutungsvolle Seite unserer
geisteswissenschaftlichen Bewegung
zu verkennen. Wir verkennen sie
aber, meine lieben Freunde, wenn wir
uns überwältigen lassen, gerade auf
dem Gebiete des anthroposophisch
orientierten Geisteswissens in
irgendwelche Sektiererei zu
verfallen. Es sollte schon jeder mit
sich zu Rate gehen mit Bezug auf die
Frage: wieviel steckt in mir noch
Sektiererisches? Denn die moderne
Menschheitsbewegung geht darauf aus,
alles Sektiererische aus dieser
Menschheitsentwickelung
auszutreiben, nicht sektiererisch zu
sein, nicht abstrakt zu sein,
sondern menschenfreundlich zu sein,
weite Gesichtspunkte zu gewinnen,
nicht enge, sektiererische
Gesichtspunkte zu gewinnen. Insofern
von einer gewissen Seite her diese
unsere Bewegung aus der
theosophischen herausgewachsen ist,
stecken in ihr die Keime eben zu
sektiererischem Treiben. Aber diese
Keime müssen erstickt werden. Das
Sektiererische muß ausgetrieben
werden. Und die weiten Horizonte
sind uns vor allen Dingen nötig, das
unbefangene Hinblicken auf die
Wirklichkeit.
Neulich habe ich gesagt: Wer Coupons
abschneidet, soll sich klar sein,
daß in diesen abgeschnittenen
Coupons menschliche Arbeitskraft
steckt, und insofern menschliche
Arbeitskraft versklavt ist in der
kapitalistischen Wirtschaftsordnung,
nimmt er mindestens Teil an der
Versklavung. Darauf darf nicht
erwidert werden: Das ist
entsetzlich! — oder dergleichen;
denn diese Erwiderung: Das ist
entsetzlich! — ist die furchtbarste
Theorie, ist etwas, was einen sehr
leicht gerade zu dem heutigen
modernen sektiererischen Treiben
verleiten kann. Ich habe dieselbe
Sache oftmals in anderer Form
gesagt. Da hören die Leute von
Luzifer und Ahriman und sagen sich:
um Gotteswillen, ja weit, weit weg —
ich habe nichts zu tun mit Luzifer
und Ahriman; ich habe nichts mit
ihnen zu tun, ich bin nur beim guten
Gotte! — Um so tiefer verfallen die
Leute dem Luzifer und Ahriman, wenn
sie so auf die abstrakte Weise
herankommen. Man muß schon die
Aufrichtigkeit und Ehrlichkeit
haben, zu wissen, daß man
drinnensteckt in dem gegenwärtigen
sozialen Prozeß und daß man nicht
bloß durch irgendwelche
Selbsttäuschung herauskommen kann,
sondern daß man sein Möglichstes tun
soll, damit der soziale Prozeß zur
Gesundung kommt im Ganzen. Der
Einzelne kann sich nicht helfen, so
wie heute die Menschheit entwickelt
ist, sondern er muß das Seinige dazu
tun, um der armen Menschheit
mitzuhelfen. Nicht darauf kommt es
an, daß wir uns heute sagen: ich
will ein guter Mensch sein, uns
hinsetzen, Gedanken aussenden, die
alle Menschen lieben und so weiter,
sondern darauf kommt es an, meine
lieben Freunde, daß wir uns in
diesem sozialen Prozesse
drinnenstehend verstehen, daß wir
das Talent entwickeln, auch schlecht
zu sein mit der schlechten
Menschheit, nicht weil es gut ist,
schlecht zu sein, sondern weil eine
soziale Ordnung, die überwunden
werden muß, die zu etwas anderem
gebracht werden muß, eben dazu
zwingt, so zu leben. Nicht von der
Illusion sollen wir leben wollen,
wie brav, wie gut wir sind und uns
die Finger ablecken, wie wir selber
besser sind als die anderen; sondern
wissen, wie wir drinnenstehen, das
sollen wir, uns keinen Illusionen
hingeben. Denn je weniger wir uns
den Illusionen hingeben, desto mehr
wird der Elan in uns Platz greifen,
mitzuarbeiten an dem, was zur
Gesundung des sozialen Organismus
führt, die Fähigkeiten uns zu
erobern, aufzuwachen gegenüber dem
Schlafzustand, der die heutigen
Menschen so tief befangen hat. Und
da kann nichts anderes helfen, als
die Möglichkeit, die energischeren
Gedanken, die eindringlicheren
Gedanken zu fassen, die in der
Geisteswissenschaft gegeben sind,
gegenüber den schwachen, lässigen,
gelähmten Gedanken, die heute in der
offiziellen Wissenschaft, im
offiziellen Wissenschaftsbetrieb
vorhanden sind.
Ich muß daran denken, wie ich vor
vielleicht heute achtzehn, neunzehn
Jahren im Berliner
Gewerkschaftshause einmal davon
gesprochen habe, wie die heutige,
die Wissenschaft der Gegenwart, eine
bourgeoise Wissenschaft ist und wie
die Entwickelung darauf hinauslaufen
muß, gerade die Gedanken, gerade die
Wissenschaft zu befreien von dem
bourgeoisen Elemente. Ja, das
verstehen die Führer des
Proletariats heute durchaus nicht,
denn die sind davon überzeugt, daß
die bürgerliche Wissenschaft, die
sie übernommen haben, etwas
Absolutes ist. Was wahr ist, ist
wahr. Darüber denken die Sozialisten
auch nicht nach, wie das
zusammenhängt mit der bourgeoisen
Entwickelung. Sie reden von den
Impulsen, von den Emotionen des
Proletariats, aber sie denken ganz
bourgeois, ganz bürgerlich. — Nun
werden gewiß viele von Ihnen selber
sagen: Ja, aber was wahr ist, ist
doch eben wahr. — Ja, meine lieben
Freunde, gewiß, eine gewisse Summe,
sagen wir, von chemischen, von
physikalischen Wahrheiten, von
mathematischen Wahrheiten ist
freilich wahr. Es kann nicht auf
bürgerliche Weise wahr sein und auf
proletarische Weise wahr sein. Ganz
gewiß ist der pythagoräische
Lehrsatz nicht auf bourgeoise Weise
wahr oder auf proletarische Weise
wahr und so weiter, ganz
selbstverständlich. Darum handelt es
sich aber nicht, sondern darum
handelt es sich, daß die Wahrheiten
ein gewisses Feld umschließen.
Bleibt
man bei diesem Felde stehen, so kann
das, was darin ist, ja gewiß wahr
sein, aber es sind Wahrheiten, die
gerade just den bürgerlichen Kreisen
nützlich und bequem und angemessen
sind, während außerhalb (siehe
Zeichnung) manches andere liegt, was
man auch wissen kann, was einfach
unberücksichtigt bleibt von der
Bourgeoisie. Also darauf kommt es
nicht an, daß die chemischen, die
mathematischen Wahrheiten wahr sind,
sondern daß es außer diesen
Wahrheiten auch noch andere gibt,
die erst das richtige Licht auf
diese werfen, daß dadurch eine ganz
andere Nuance herauskommt und die
Wissenschaft auf einen breiteren
wissenschaftlichen Horizont, der
eben kein bourgeoiser sein kann,
gestellt wird. Nicht ob die Sachen
wahr sind oder nicht, sondern was
man von der Wahrheit haben will, das
ist es, worum es sich handelt. Und
selbst auf die Qualität der Wahrheit
färbt die Sache ab. Gewiß, die
Chemieprofessoren werden an den
Universitäten nicht sonderliche
Sprünge machen können, weil im
Laboratorium der Chemieprofessor
derjenige ist, der die Dinge kennt,
der weiß, daß er selber am wenigsten
denkt: da denken die Methoden und so
weiter; die werden nicht sonderliche
Sprünge machen können. Aber sobald
dasselbe Denken herübergeht in die
Geschichte, in die
Literaturgeschichte, in dasjenige,
was überhaupt die Menschen
heraushebt aus dem wirtschaftlichen
Leben und erst in eine
menschenwürdige Sphäre bringt, da
geht es dann gleich los. Und die
Geschichte ist nichts anderes, so
wie sie dasteht, als eine
bürgerliche Fable convenue; ebenso
die Philosophie und andere
Wissenschaften. Nur ahnen das die
Leute nicht, nehmen es als objektive
Wissenschaft hin.
Da kann nur gesundendes Leben Platz greifen,
wenn der wissenschaftliche Betrieb
seiner Selbstverwaltung
zurückgegeben wird, kurz, wenn jene
Dreigliedrigkeit eintritt, von der
ich nun öfter gesprochen habe.
Ich muß noch eine kleine Korrektur anbringen.
Ich sagte neulich, als ich darauf
aufmerksam machte, daß sich in
Stuttgart für unseren Aufruf das
deutsche Komitee gebildet hat, daß
die Herren Dr. Boos, Molt und
Kühn dieses Komitee bilden;
ich wurde aufmerksam gemacht, daß in
Stuttgart auch Dr. Unger, unser
Freund, in wesentlicher Weise
mitwirkt, und daß das nicht
vergessen werden darf.
Nun, meine lieben Freunde, habe ich heute gerade
versucht, aus der Zeitgeschichte
heraus Ihnen wiederum die Dinge zu
beleuchten. Es liegt mir wirklich
sehr auf dem Herzen, daß unsere
Freunde gerade vom
geisteswissenschaftlichen
Standpunkte aus immer tiefer und
tiefer versuchen einzudringen in das
soziale Problem. Sie haben die
Grundlagen dazu, um es zu
verstehen, und auf das
Verständnis kommt es zunächst an.
Wer in die heutige Zeitgeschichte
hineinschaut, ich habe das schon
betont, der denkt nicht daran, daß
man durch solch einen Aufruf und
alles, was sich daranschließt, auf
einen Erfolg von heute auf morgen
rechnen kann. Die in Zürich
gehaltenen Vorträge werden ja,
erweitert und durch konkrete
einzelne Fragen ergänzt, demnächst
als Buch erscheinen, so daß man
dasjenige, was im Aufrufe in ein
paar lapidaren Sätzen enthalten ist,
in aller Ausführlichkeit haben wird.
— Was da kommt, das ist, daß sich
die Bewegungen, die heute Raubbau
treiben, wirklich erst ad absurdum
führen, sich erst bis zur völligen
Ratlosigkeit und bis zum Unglück
entwickeln müssen. Aber man muß in
der rechten Zeit etwas schaffen,
worauf dann zurückgegriffen werden
kann, wenn das Alte sich selbst ad
absurdum geführt hat. Deshalb ist es
so unendlich notwendig, daß die
Impulse, die einmal in Ihre Herzen
gelegt sind, nicht wiederum
fallengelassen werden, sondern daß
Sie auch Ihrerseits -- jeder, wo er
nur kann — mitwirken an dem, was
notwendig zu geschehen hat.
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