GA 341
SÉMINAIRE DU COURS
D’ÉCONOMIE
PREMIER
ENTRETIEN, 31 juillet 1922 .................271
La pensée socio-économique n'est
plus créatrice, mais reste encore capable de prendre
ses observations en considération. La méthode réaliste
de la pensée économique est la formation de concepts
caractéristiques, non juridiques, ni découlant de
déductions théoriques, ni inductive; elle doit être
seulement une méthode décrivant des faits. La
conformité à la réalité des Éléments fondamentaux pour
la solution du problème social. Validité
conditionnelle de la loi d'airain des salaires de
Lassalle. La méthode récurrente : remonter de la
qualité d'effet à la qualité de cause. Effet
inflationniste des rentes pour l'État.
DEUXIÈME
ENTRETIEN, ler août 1922 ..........293
Correspondances entre les processus
dans l'économie et dans le monde physique.
«Reconnaissance» — aucune catégorie socio-économique.
Pensée biologique en économie. Construction —
destruction ; formation de valeurs — destruction de
valeurs. Valeur une fonction résultant du travail lié
à un objet naturel. Pas de contradiction entre travail
intellectuel et travail manuel. Opposition entre le
concept physique et économique du travail. Utilisation
du temps de travail excédentaire.
TROISIÈME
ENTRETIEN, 2 août 1922 ..............310
L'être de la politique. Qu'est
«réellement» la politique ? L'exemple du tailleur
illustre la division du travail entre producteurs et
commerçants. La division du travail signifie
fructification du travail. La relation entre
consommateurs et producteurs ne peut devenir
envisageable qu'à travers une articulation
associative. Les relations des prix entre
l'agriculture et l'industrie. La division du travail
et ses limites. Le nombre nécessaire des commerçants
et l'influence d'un surnombre ou d'un manque.
Tripartition et constitution civile des villes.
QUATRIÈME
ENTRETIEN, 3 août 1922 ...........325
Création de valeurs et dévaluation
de ce qui a été créé. Un acte de consommation n'est
pas un travail dans le sens économique. Les guerres
dévalorisent. Le travail de destruction de l'industrie
de guerre. Le concept universel économique du travail
: le produit pouvant être consommé ; la valeur
socio-écononnque du travail : principe de réciprocité.
Travail lié ä l'objet et travail libéré de l'objet, le
travail spirituel libre. Dans l'ancienne Rome, la
compensation de la surproduction par le pain et les
jeux. Donations et leur fonction de dévalorisation.
CINQUIÈME
ENTRETIEN, 4 août 1922 ............343
Le système monétaire : valeur de la
monnaie, étalon-or, dévaluation de la monnaie, balance
des paiements, prêter et donner. Le crédit personnel
doit remplacer le crédit réel. Prêt important
conduisant ä LM don. La contradiction entre l'or et
les papiers-valeurs a conduit ä la chute des monnaies
allemande et autrichienne. Les formes de la monnaie
dans les économies agricoles, nationales, mondiales.
Nominalistes et métallistes ont tous deux raison selon
les différents contextes. Moyens de production en tant
que marchandise et rechute dans la seule nature. Le
capital en tant qu'agent de la spirale des salaires et
des prix dans l'entreprise. Les salaires justes ne
sont possibles que dans les économies associatives.
SIXIÈME
ENTRETIEN, 5 août 1922 359
Usure de la monnaie et sa
réalisation. Différence entre le pouvoir d'achat et le
pouvoir d'utilisation en économie. Dans la période de
réduction du pouvoir d'utilisation, à la fin, l'argent
de don. L'année jubilaire de l'ancienne culture
hébraïque. Valeur et validité de la monnaie par la
quantité des moyens de production utilisables. La
durée de vie limitée des moyens de production
correspond à la durée de vie limitée de la monnaie,
fixée par les associations. Banques pour l'argent de
don et banques pour revenus du travail. Conflits entre
les tendances de l'économie nationale et celles de
l'économie mondiale chez les Anglo-Saxons. Économie
mondiale et intentions politiques. Tripartition de
l'organisme humain et de l'organisme sociale.
Notes
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