Dans Contributions aux œuvres complètes de R.
Steiner, cahier 15 p. 1à 14 – été 1966. Trad.
FG - Retour sommaire historique
L'année 1917
À la mémoire d’un événement
spirituel et historique mondial.
« J'ai connu à satiété hommes d’État,
économistes et chefs militaires. Que reste t’il
d'eux quand leur temps est écoulé ? Mais de grandes
et fructueuses idées comme celles de Steiner sont
une puissance spirituelle, dont l'effet est
justement rendu remarquable en des temps douloureux
de crise mondiale, comme nous la vivons
actuellement, et comme anticipant il l’avait
prophétisé.».
Jules Sauerwein, Mémoires, 1932.
En cette année -1966 - nous regardons sept fois sept
années passées en arrière, depuis qu’avec l'année
charnière de 1917, une nouvelle ère s’ouvrait, dans le
cours de laquelle, comme en tout cas fait donnant note
à l’époque, Rudolf Steiner plaça dans le monde son
idée de la triarticulation de l'être humain et de
l’organisme social, tout comme les lois spirituelles
du devenir historique. Dans quel contexte est-ce
arrivé ?
Les efforts de paix de l'Europe centrale à la fin de
1916 avaient échoué. Le 21 décembre 1916, Rudolf
Steiner parle dans la conférence de Noël à Bâle d'un
« rugissement » des nostalgies de paix
ébranlant le monde. Peu de temps après, en Russie
éclate la révolution de Mars et aboutit après une
demi-année de la victoire du bolchevisme. Au début
avril les États-Unis entrent activement dans la
guerre. Avec cela la catastrophe a été scellée pour
l’Europe centrale. L’opposition mondiale ouest-est se
hissait à l'horizon dans l'histoire du monde.
Dans ce chaos du changement d’époque Rudolf Steiner
planta, presque comme une graine pour une connaissance
conforme au temps nouveau, son idée de triarticulation
comme un résultat de plus de trente ans de recherche
incessante. Et ainsi, comme d’une graine au cours de
l’année la vie de la plante entre dans l'apparence
visible, ainsi en cette année de bouleversement
apparut dans le monde l’idée originelle pérenne de
triarticulation en triple forme : artistique,
scientifique et sociale.
Au début de 1917 à Dornach naît le modèle de neuf
mètres de haut du « Représentant de l'humanité entre
Lucifer et Ahriman ». Le 15 mars 1917, le jour
abdication du tsar en Russie, Rudolf Steiner présente
la première fois la relation tripartite de l'âme
humaine au physico-corporel d’une part et au
spirituel d'autre part. Cela fut dans une conférence
publique à la maison d’alors des architectes
berlinois. Au-delà du cadre de cette présentation
conférencière, ce membre de liaison de la connaissance
entre la science de la nature et la science de
l’esprit trouve sa formule classique dans le chapitre
« Les dépendances physiques et spirituelles de
l'être humain » dans le livre « Des énigmes de
l’âme » parut en en novembre de la même
année.Dans la conférence de Bâle du 23 novembre 1917
Rudolf Steiner remarque que ce rapport qui s’est donné
à lui par investigation spirituelle au cours de plus
de trois décennies « se montrera très
certainement dans un proche avenir que de l'autre côté
par la science de la nature, qui est encore très
éloignée aujourd’hui de l'audience d'une telle chose.
Car la science spirituelle et la nature de la science
de la nature se… rencontreront comme des travailleurs
qui creusent un tunnel à partir des deux côtés ».
L'ingénieur et philosophe Carl Unger a déjà établi
immédiatement après la mort de Rudolf Steiner dans son
exposé, « Qu'est-ce que l'anthroposophie ? » (Unger,
écrits Volume I) qu’à ce membre de liaison essentiel
entre les sciences de la nature et de l’esprit, il
vaut « d’acquitter une dette d'honneur à Rudolf
Steiner, car il a fait dans ce domaine une découverte
qui est aussi importante que la découverte de la
circulation du sang par Harvey ".
Dans l’intervalle, il est arrivé dans le vrai sens du
mot karma que l'aspect social de l'idée de
triarticulation soit réalisé. Au début d'été de 1917
Otto Graf Lerchenfeld, neveu du ministre de Bavière à
Berlin, le comte Hugo Lerchenfeld, se tourna vers
Rudolf Steiner pour obtenir des conseils sur comment
l'Europe centrale pourrait encore être conduite de
manière honorable hors de la guerre. Dans de longues
discussions Rudolf Steiner lui a développé son idée de
triarticulation de l'organisme social comme une
condition nécessaire de l'évolution historique de
l'humanité, dont il dit plus tard (20/07/2019 à
Stuttgart): «Je ne pense pas que ce serait venu à ce
que l'idée de triarticulation de l'organisme sociale
soit obtenue de manière correcte, si n’avais pas
précédé par moi l’exploration de l'organisme humain
lui-même».
- Aux conversations de Berlin, est alors aussi attiré
Ludwig comte Polzer-Hoditz, frère du chef du cabinet
autrichien. Ainsi, en juillet 1917 en proviennent les
deux «Mémorandums» à l'attention des gouvernements
allemand et autrichien avec les préoccupations
exprimées dans la plus brève concision de la nécessité
de mettre fin à la guerre et pour une reconstruction
fructueuse indépendante de la politique, la vie
économique et spirituelle L'appel n’a rencontré aucune
compréhension. Le 7 novembre 1917, en Russie, le
bolchevisme, avec son interprétation historique
matérialiste devient la forme d’état régnante. Dans
les mêmes jours, Steiner tient des conférences
publiques à Zurich sur « Anthroposophie et
sciences académiques » (science de l'âme, science
de l'histoire, sciences de la nature et science
sociale), dans lesquelles à côté de la connaissance en
science de l’esprit de l’entité humaine il présente
aussi la connaissance en science de l’esprit du
développement historique comme processus à rebours, en
tant que devenir plus jeune de l'humanité, au
contraire de la vie individuelle – typiquement, le
même jour, où en Russie, la conception matérialiste de
l'histoire remporte la victoire. Et dans la dernière
de ces quatre conférences, le 14 novembre 1917, il
présente pour la première fois en public son idée de
la triarticulation sociale.
À la chronique qui suit de l’époque de transition de
l’année 1917 est à relever quelle marque décisive
cette année signifie aussi dans le cours de vie de
Rudolf Steiner. Placé dans sa prime jeunesse dans le
problème de vie des peuples grâce à sa propre
situation de destin et parvint par là tôt à la
connaissance de l'importance infinie de la question
sociale, il intervient aussi agissant à partir de 1917
dans la vie culturelle et politique, et continuera
malgré que la tentative ait échoué, pas fatigué comme
seul à élever la voix contre ce qu'il appelait le
Wilsonisme. Car il prévoyait que « viendra une
fois un avenir où on pourra désigner un certain
caractère de base de l'ordre actuel peut être même
pour un nom, parce que ce nom sera caractéristique
pour une pensée intérieurement illusoire de part en
part, pensée irréelle.
Et on parlera une fois très certainement à l'avenir du
Wilsonisme au début du 20e siècle, parce que ce
wilsonisme, c’est dans le domaine politique exactement
la même chose que l'homme qui aurait [pour déplacer
une voiture] voulu pousser à l'intérieur de la voiture
». (1. 10. 1917)
Après sept fois sept années, au cours desquelles sa
prévision a été confirmée, rappeler à nouveau ce
combat spirituel de Rudolf Steiner, ne devrait pas
être justifié qu’historiquement, mais aussi conforme
au présent.
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In Beiträge Heft 15 Sommer 1966.
Das Jahr 1917
Im Gedenken an ein geistes- und
weltgeschichtliches Ereignis
«Staatsmänner, Volks- und Heerführer habe ich
zur Genüge gekannt. Was bleibt von
ihnen, wenn ihre Zeit aus ist?
Aber große und fruchtbare Gedanken wie die von
Steiner sind eine geistige Macht, deren Wirkung sich
gerade in schmerzhaften Weltkrisenzeiten, wie wir sie
augenblicklich erleben, und wie er sie
vorausschauend prophezeit hatte,
bemerkbar macht.»
Jules Sauerwein, Memoiren, 1932.
In diesem Jahre —1966 — schauen wir auf sieben mal
sieben verflossene Jahre zurück, seitdem mit dem
Epochenjahr 1917 sich ein neues Zeitalter einleitete,
in dessen Verlauf, als ebenfalls epochal zu wertende
Tat, Rudolf Steiner seine Idee von der Dreigliederung
der Menschenwesenheit und des sozialen Organismus,
sowie der geistigen Gesetzmäßigkeit des
geschichtlichen Werdens, in die Welt stellte. In
welchem Zusammenhang geschah dies?
Die mitteleuropäischen Friedensbestrebungen vom Ende
1916 waren fehlgeschlagen. Am 21. Dezember 1916
spricht Rudolf Steiner im Baseler Weihnachtsvortrag
von einem welterschütternden «Verbrüllen» der
Friedenssehnsuchten. Kurz darauf bricht in Rußland die
Märzrevolution aus und führt nach einem halben Jahr
zum Sieg des Bolschewismus. Anfang April tritt Amerika
aktiv in den Krieg ein. Damit war die Katastrophe
Mitteleuropas besiegelt. Der durch keine
eigenständige Mitte versöhnte Weltgegensatz West—Ost
zog am Horizonte der Weltgeschichte herauf.
In dieses Chaos des Zeitenumbruchs pflanzte Rudolf
Steiner, gleichsam wie ein Samenkorn für eine der
neuen Zeit gemäße Erkenntnis, seine
DreigliederungsIdee als Ergebnis eines mehr als
dreißigjährigen, unablässigen Forschens. Und so, wie
aus einem Samenkorn im Jahreslaufe das Pflanzenleben
in sichtbare Erscheinung tritt, so tritt in diesem
Zeitenumbruchsjahr die urbildhafte
Dreigliederungs-Idee in dreifacher Gestaltung in die
Welt: künstlerisch, wissenschaftlich und sozial.
Zu Beginn des Jahres 1917 entsteht in Dornach das
über neun Meter hohe Modell des
«Menschheitsrepräsentanten zwischen Luzifer und
Ahriman». Am 15. März 1917, dem Tage der
Zaren-Abdankung in Rußland, stellt Rudolf Steiner zum
erstenmal die dreigliedrigen Beziehungen des
menschlichen Seelenwesens zum Physisch-Leiblichen
einerseits und zum Geistigen andererseits dar. Es war
dies in einem öffentlichen Vortrag im damaligen
Berliner Architektenhaus. über den Rahmen dieser
vortragsmäßigen Darstellung hinaus findet dieses
Erkenntnis-Verbindungsglied zwischen Naturwissenschaft
und Geisteswissenschaft seine klassische Formel in dem
Kapitel «Die physischen und die geistigen
Abhängigkeiten der Menschenwesenheit» in dem im
November desselben Jahres erscheinenden Buche «Von
Seelenrätseln». Im Baseler Vortrag vom 23. November
1917 bemerkt Rudolf Steiner, daß dieser sich ihm im
Laufe von mehr als drei Jahrzehnten
geistesforscherisch ergebene Zusammenhang «auf der
andern Seite ganz gewiß in der nächsten Zeit der
Naturwissenschaft, die heute von der Anhörung einer
solchen Sache noch weit entfernt ist, auch ergeben
wird. Denn Geistesforschung und Naturwissenschaft
werden ... sich treffen, wie Arbeiter, die einen
Tunnel graben, von beiden Seiten her». Der Techniker
und Philosoph Carl Unger stellte schon unmittelbar
nach Rudolf Steiners Tod in seinem Vortrag «Was ist
Anthroposophie?» (Unger, Schriften Band I) fest, daß
es diesem unentbehrlichen Bindeglied zwischen Natur-
und Geisteswissenschaft gegenüber gilt, «eine
Ehrenschuld an Rudolf Steiner abzutragen, denn er hat
auf diesem Gebiete eine Entdeckung gemacht, die ebenso
bedeutend ist wie die Entdeckung des Blutkreislaufes
durch Harvey».
In der Zwischenzeit fügte es im wahren Sinne des
Wortes das Karma, daß auch der soziale Aspekt der
Dreigliederungs-Idee realisiert wird. Im
Frühsommer 1917 wandte sich Otto Graf Lerchenfeld,
Neffe des bayrischen Gesandten in Berlin, Hugo Graf
Lerchenfeld, ratsuchend an Rudolf Steiner, wie
Mitteleuropa noch auf ehrenvolle Weise aus dem Kriege
herausgeführt werden könne. In langen Gesprächen
entwickelt ihm Rudolf Steiner seine Idee von der
Dreigliederung des sozialen Organismus als notwendiges
Erfordernis des geschichtlichen Werdens der
Menschheit, von der er später (Suttgart 20. 7. 1919)
sagt: «Ich glaube nicht, daß es dazu gekommen wäre,
die Idee der Dreigliederung des sozialen Organismus in
richtiger Art zu erhalten, wenn nicht vorausgegangen
wäre durch mich die Erforschung des menschlichen
Organismus selber.» — Zu den Berliner Gesprächen wird
dann auch Ludwig Graf Polzer-Hoditz, Bruder des
österreichischen Kabinettchefs, zugezogen. Daraus
entstehen im Juli 1917 die beiden «Memoranden» zu
Handen der deutschen und der österreichischen
Regierung mit den in knappster Prägnanz formulierten
Notwendigkeiten für eine Beendigung des Krieges und
der für einen fruchtbaren Neuaufbau notwendigen
Verselbständigung von Politik, Wirtschaftsund
Geistesleben. Der Appell stieß auf kein
Verständnis. Am 7. November 1917 wird in Rußland
der Bolschewismus mit seiner materialistischen
Geschichtsauffassung die herrschende Staatsform. In
denselben Tagen hält Rudolf Steiner in Zürich
öffentliche Vorträge über «Anthroposophie und
akademische Wissenschaften» (Seelenwissenschaft,
Geschichtswissenschaft, Naturwissenschaft und
Sozialwissenschaft), in denen er neben der
geisteswissenschaftlichen Erkenntnis der
Menschenwesenheit auch die geisteswissenschaftliche
Erkenntnis des geschichtlichen Werdens als
rückläufigen Prozeß, als Jüngerwerden der Menschheit
im Gegensatz zum individuellen Lebenslauf, darstellt —
bezeichnenderweise an demselben Tag, da in Rußland die
materialistische Geschichtsauffassung den Sieg
davonträgt. Und im letzten dieser vier Vorträge, am
14. November 1917, stellt er zum ersten-male in der
Offentlichkeit seine Idee von der sozialen
Dreigliederung dar.
An der nachfolgenden Chronik des Epoche-wandelnden
Jahres 1917 ist abzulesen, welche einschneidende
Markierung dieses Jahr auch im Lebensgang Rudolf
Steiners bedeutet. Durch seine eigene
Schicksalssituation bereits in früher Jugend in das
Problem des Völkerlebens hineingestellt und dadurch
früh zur Erkenntnis von der unbegrenzten Bedeutung der
sozialen Frage gelangt, greift er ab 1917 auch
handelnd ins kulturpolitische Leben ein und wird,
trotzdem der Versuch scheiterte, nicht müde, als
Einziger weiter seine Stimme zu erheben gegen das, was
er Wilsoneanismus nannte. Denn er sah voraus, daß
«einmal eine Zukunft kommen wird, wo man einen
gewissen Grundcharakter der Gegenwartsordnung
vielleicht sogar nach einem Namen benennen wird, weil
dieser Name charakteristisch sein wird für ein
innerlich durch und durch illusionäres Denken,
unwirkliches Denken. Und man wird ganz gewiß in der
Zukunft einmal sprechen von dem Wilsoneanismus im
Beginne des 20. Jahrhunderts, denn dieser
Wilsoneanismus, das ist auf politischem Gebiete ganz
genau dasselbe, was der Mann hatte, der [um einen
Wagen zu bewegen] im Innern des Wagens anschieben
wollte». (1. 10. 1917)
Nach sieben mal sieben Jahren, deren Verlauf seine
Vorausschau bestätigt hat, an diesem Geisteskampf
Rudolf Steiners wieder zu erinnern, dürfte nicht nur
historisch berechtigt, sondern auch gegenwartsgemäß
sein.
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Chronique de l’année 1917
1 - 30 janvier
Dornach : poursuite des considérations d’histoire
contemporaine commencées en décembre 1916 pour la
promotion d’une reconnaissance consciente conforme à
la réalité de la vie sociopolitique, et ses
arrière-plans spirituels.
22 janvier
États-Unis : discours du Président Wilson (réponse à
l'échange de notes sur la paix de décembre 1916) avec
élévation des principes américains (la liberté, la
démocratie, l'autodétermination des peuples) aux
principes d'humanité. Rudolf Steiner, qui, depuis
1913, rend attentif au danger des idéaux wilsoniens
comme abstractions, s’investit de plus en plus pendant
le reste de 1917 et les années suivantes avec son idée
de la triarticulation de l'organisme social, pour
opposer aux idées de Wilson une impulsion issue de la
spiritualité européenne.
30 janvier
Dornach : conférence d'adieu avant un plus long séjour
en Allemagne. Caractérisation de la note de Wilson du
22 comme irréaliste et référence à la nécessité de
jeter des ponts des diverses facultés à
l'anthroposophie, en particulier dans la médecine,
l'éducation, et avant tout de la technique : «
Vraiment, justement à partir de la machine sera
nécessaire de trouver le chemin dans le monde
spirituel ».
Janvier
Dornach : Au cours de ce mois Steiner conduit son
travail sur le modèle de plus de neuf mètres grandeur
nature pour le groupe point central du bâtiment de
Dornach, qui représente le représentant de
l'humanité entre les puissances adverses Lucifer et
Ahriman, si loin que, que sans lui ne peut être
travaillé plus loin. Sa collaboratrice dans ce
travail, la sculptrice anglaise Edith Maryon le
préserva durant ce travail d’une chute d'un
échafaudage : « Je travaillais alors que le
groupe point central pour le Goetheanum était encore
au début de son devenir, dans l'atelier de sculpture
avant avec elle sur l'échafaudage, qui était construit
autour du grand modèle en pâte à modeler. Je
glissai en profondeur à travers une fissure dans la
structure et aurait du tomber sur un pilier pointu si
Maryon n'avait pas suspendu ma chute. Si dans les
années suivantes j’ai encore pu faire quelque chose
pour la chose anthroposophique c’est parce Maryon à ce
moment-là m’a sauvé de graves blessures » (Feuille
d’information 11.5. 1924)
Début de l’année
Dans une entrevue avec le célèbre journaliste français
Jules Sauerwein, il a dit à celui-ci : « Qu'est-ce
que la guerre ? - C'est une rébellion, une décharge de
forces qui ont été indûment compressées. C’est un
processus de guérison par des moyens violents de
l'organisme spirituel de notre planète. Tout comme
l’organisme physique réagit avec de la fièvre ou des
signes extérieurs sur des empoisonnements
insupportables, tout comme le feu qui couve sous la
croûte terrestre conduit à de brusques décharges
volcaniques, ainsi l'utilisation malsaine et anormale de
l'énergie conduit aussi à des guerres. Les gouvernements
et les peuples ont perdu la raison sous une pression
incompréhensible » - « Mais quelles sont ces
forces étouffées et mal gérées ? » « Ce sont
des forces économiques et spirituelles. L'économie,
c’est la totalité des échanges, et la spiritualité c’est
la culture de l'esprit et de l'âme n’ont pas le droit
d’être violées. Le pouvoir d'État en abuse, si vous
empêchez pour des raisons nationales la
circulation des marchandises et des richesses, de sorte
que l'inégalité et la haine surviennent entre les
producteurs des différentes nations. Il se mésutilise
complètement à partir des raisons politiques totalement
fictives quand il empêche les humains de suivre leurs
sentiments religieux, leur langue, leur art. Des lois
économiques violées, et des libertés spirituelles
étouffées sont l’origine de cette guerre, qui ne mènera
à rien de bon et n'apportera aucun progrès à l'humanité
si elle n'est pas une guerre de la libération
intérieure ». (Sauerwein, Mémoires, 1932.) Dans une
interview Sauerwein a fait la déclaration : « J’ai connu
presque tous les monarques de la terre, presque tous les
premiers ministres et maréchaux. Mais personne n'était
capable d’exercer une telle impression durable sur moi,
comme le philosophe et occultiste Rudolf Steiner. Il fut
l’homme le plus intéressant que j'ai rencontré dans ma
vie... Les hommes d'État - et ils étaient encore si
puissants - avaient toujours fait sur moi une impression
d’acteurs qui ne sont pas tout à fait sûrs de leurs
rôles. Mais quel plaisir de parler avec Steiner à propos
de la politique ! Et seulement, une si grande et riche
compréhension était à même de saisir avec une telle
justesse les problèmes particuliers ». (Basler
National-Zeitung 28/04/1926) |
Chronik des Jahres 1917
1.-30. Januar
Dornach: Fortführung der im Dezember 1916 begonnenen
zeitgeschichtlichen Betrachtungen zur Förderung eines
bewußten wirklichkeitsgemäßen Erkennens des
sozialpolitischen Lebens und seiner geistigen
Hintergründe.
22. Januar
USA: Rede Präsident Wilsons (Antwort auf den
Friedensnotenwechsel vom Dezember 1916) mit der
Erhebung amerikanischer Grundsätze (Freiheit,
Demokratie, Selbstbestimmungsrecht der Völker) zu
Grundsätzen der Menschheit. Rudolf Steiner, der seit
1913 auf die Gefahr der Wilsonschen Ideale als
Abstraktionen hinwies, setzt sich im weiteren Verlauf
des Jahres 1917 und der folgenden Jahre immer mehr
dafür ein, mit seiner Idee der Dreigliederung des
sozialen Organismus den Ideen Wilsons einen aus
europäischer Geistigkeit heraus geborenen Impuls
entgegenzustellen.
30. Januar
Dornach: Abschiedsvortrag vor einem längeren
Deutschlandaufenthalt. Charakterisierung der Note
Wilsons vom 22. als wirklichkeitsfremd und Hinweis auf
die Notwendigkeit des Brückenschlagens von den
verschiedenen Fakultäten zur Anthroposophie,
insbesondere von der Medizin, der Pädagogik und vor
allem von der Technik: «Wirklich, gerade von der
Maschine aus wird man den Weg finden müssen in die
spirituelle Welt hinein.»
Januar
Dornach: Während dieses Monats führt Rudolf Steiner
seine Modellierarbeit an dem über neun Meter hohen
originalgroßen Modell für die Mittelpunktsgruppe des
Dornacher Baues, die den Repräsentanten der Menschheit
zwischen den Widersachermächten Luzifer und Ahriman
darstellt, so weit, daß daran ohne ihn
weitergearbeitet werden kann. Seine Mitarbeiterin an
diesem Werk, die englische Bildhauerin Edith Maryon,
bewahrte ihn während dieser Arbeit von einem Sturz vom
Gerüst: «Ich arbeitete, als die plastische
Mittelpunktsgruppe für das Goetheanum noch im Anfange
ihres Werdens war, in dem vorderen Bildhaueratelier
mit ihr auf dem Gerüste, das um das große
Plastilin-Modell errichtet war. Ich glitt durch einen
Spalt im Gerüst in die Tiefe und hätte auf einen
spitzen Pfeiler auffallen müssen, wenn Maryon meinen
Fall nicht aufgefangen hätte. Wenn ich in den
folgenden Jahren noch etwas leisten konnte für die
anthroposophische Sache, so ist es, weil Maryon mich
damals vor einer schweren Verletzung bewahrt hat.»
(Nachrichtenblatt 11.5.1924)
Anfang des Jahres
In einer Unterredung mit dem prominenten französischen
Journalisten Jules Sauerwein sagte er zu diesem: «Was
ist der Krieg? — Es ist eine Auflehnung, eine
Entladung von Kräften, die ungebührlich
zusammengepreßt waren. Es ist ein Gesundungsprozeß
durch Gewaltmittel des geistigen Organismus unseres
Planeten. So wie der physische Organismus durch Fieber
oder äußerliche Anzeichen auf unerträgliche
Vergiftungen reagiert, so wie das Feuer, das unter der
Erdrinde schwelt, zu plötzlichen vulkanischen
Entladungen führt, so führt auch der ungesunde und
anormale Gebrauch von Energie zu Kriegen. Regierungen
und Völker haben dann unter einem ihnen
unbegreiflichen Druck den Verstand verloren.» — «Aber
welches sind diese erstickten und schlecht geleiteten
Kräfte?» «Es sind wirtschaftliche und geistige Kräfte.
Die Wirtschaft, das ist die Gesamtheit des
Austausches, und die Geistigkeit, das ist die Kultur
des Geistes und der Seele, dürfen nicht vergewaltigt
werden. Die Staatsgewalt mißbraucht sie, wenn sie aus
nationalen Gründen die Zirkulation von Waren und
Reichtümern verhindert, so daß Ungleichheit und Haß
unter den Produzenten der verschiedenen Nationen
entstehen. Sie mißbraucht sie aus vollkommen fiktiven
politischen Gründen, wenn sie die Menschen daran
hindert, ihrem religiösen Gefühl, ihrer Sprache, ihrer
Kunst zu folgen. Vergewaltigte Wirtschaftsgesetze und
unterdrückte geistige Freiheiten sind der Ursprung
dieses Krieges, der zu nichts Gutem führen und der der
Menschheit keinen Fortschritt bringen wird, wenn er
nicht ein Krieg der inneren Befreiung ist.»
(Sauerwein, Memoiren, 1932.) In einem Interview machte
Sauerwein die Aussage: «Ich habe fast alle Monarchen
der Erde gekannt, fast alle Premierminister und
Marschälle. Aber niemand vermochte auf mich einen so
nachhaltigen Eindruck auszuüben, wie der Philosoph und
Okkultist Rudolf Steiner. Dies war der interessanteste
Mann, dem ich in meinem Leben begegnet bin ... Die
Staatsmänner — und wären sie noch so mächtig — hatten
auf mich immer den Eindruck von Schauspielern gemacht,
die ihrer Rolle nicht ganz sicher sind. Aber welch ein
Genuß, mit Steiner über Politik zu sprechen! Und nur
ein so großer und reicher Verstand vermag auch mit
solcher Richtigkeit die einzelnen Probleme zu
erfassen.» (Basler National-Zeitung 28.4.1926)
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Février à septembre
Séjour en Allemagne, essentiellement à Berlin. En
plus de l’activité de conférences Rudolf Steiner écrit
en été son livre « Des énigmes de l'âme ».
1er février
Ouverture de la guerre sous-marine sans réserve
allemande, qui tire l’Amérique à entrer en guerre.
3 février
Rupture des relations diplomatiques entre les
États-Unis et l’Allemagne.
6 février
Berlin : Rudolf Steiner commence une série de
conférences christologiques et historiques et remarque
en introduction : « Les événements dans lesquels nous
nos tenons, sont donc, on peut dire, ainsi que pour
beaucoup aujourd'hui encore, même si aussi c’est peu
remarqué, ils susciteront une sorte de contexte
d’étourdissement. Et ce qui en fait se passe, comment
engageantes sont les choses qui en fait se passent là
dans le développement humain, reconnaître cela dans
son intégralité, pour cela ces âmes qui survivront à
cette catastrophe de l’humanité ici sur le plan
physique, se réveilleront sans doute seulement après
un certain temps. D’autant plus nous devons nous le
laisser être établi, d’appeler devant nos âmes, ce que
nous pouvons appeler pensées qui sont éclairantes pour
le mouvement de science de l’esprit si nécessaire pour
l'humanité ».
Dans cette conférence, Rudolf Steiner a aussi fait
remarquer pour la première fois que le Christ peut
être perçu dans le monde éthérique depuis 1909.
12 mars
Russie : Révolution de mars avec la chute du tsar.
15 mars
Abdication du tsar.
15, 17 mars
Berlin : Rudolf Steiner présente pour la première fois
dans les deux conférences publiques à la Maison des
architectes les relations de l’être d’âme au physique
et au spirituel en plein accord, comme il dit, avec la
science de la nature : « Je n’avais jusqu’à présent
pas formulé de cette manière, ce dont je vous ai parlé
dans les deux dernières conférences, mais il y a
maintenant exactement 35 ans depuis que j'ai commencé
comme tout jeune homme à Vienne, avec les recherches
lesquelles finalement ont pu conduire à exprimer cela
comme ça s'est produit dans les deux dernières
conférences. Et j'étais sans cesse à cette recherche
». (22.3.17)
17 mars
Mort du philosophe Franz Brentano à Zurich, dont
Rudolf Steiner suivait la philosophie depuis ses
études à Vienne avec la plus chaude participation et
auquel il dédia dans les prochains mois un chapitre de
son livre, « Énigmes de l'âme » comme un hommage, car
la philosophie de Brentano appartenait aux plus
attrayantes recherches sur l'âme du présent (voir «
Énigmes de l'âme »).
2 avril
États unis : Le président Wilson recommande au Sénat
américain l'entrée dans la guerre de l'Amérique.
6 avril
L’Amérique déclare la guerre à l'Allemagne.
8 avril
Lénine est infiltré par le wagon plombé vers la Russie
à partir de Zurich par le gouvernement allemand, avec
l'intention de parvenir par une nouvelle révolution à
une paix prochaine avec la Russie.
3 avril
Berlin : Dans la conférence Rudolf Steiner indique, «
qu'à une toute réelle connaissance du monde contentant
l'âme humaine appartient la vue qu’aussi bien
l’articulation du monde comme aussi l’articulation de
l’humanité, l’articulation de l’être de l'homme,
doivent être effectués selon les trois principes de
corps, l'âme et l'esprit », comme ils ont déjà été
exposés dans le livre « Théosophie » (1904), et que la
connaissance de la triarticulation corps, âme et
esprit de l’humain est la condition préalable d'une
véritable compréhension du Christ.
17 avril
Dans le journal de Mannheim « Nouveau journal de l'État
de Bade » paraît (anonymement) l’entretien de Rudolf
Steiner « Un document de recherche primée de l'histoire
sur l'éclatement de la guerre » par le Dr Jacob Ruchti,
Berne. |
Februar bis September
Aufenthalt in Deutschland, hauptsächlich in
Berlin. Neben der Vortragstätigkeit schreibt Rudolf
Steiner im Sommer sein Buch «Von Seelenrätseln».
1. Februar
Eröffnung des uneingeschränkten deutschen
U-Bootkrieges, der den Eintritt Amerikas in den Krieg
nach sich zieht.
3. Februar
Abbruch der diplomatischen Beziehungen zwischen USA
und Deutschland.
6. Februar
Berlin: Rudolf Steiner beginnt eine Reihe
christologisch-geschichtlicher Vorträge und bemerkt
einleitend: «Die Ereignisse, innerhalb welcher wir
stehen, sind ja, man kann sagen, so, daß sie für viele
heute noch, wenn es auch wenig bemerkt wird, eine Art
Zustand der Betäubnis hervorrufen. Und was eigentlich
geschieht, wie eingreifend die Dinge, die da
geschehen, in die menschliche Entwicklung sind, das in
vollem Umfang zu erkennen, dazu werden diejenigen
Seelen, welche diese Menschheitskatastrophe hier auf
dem physischen Plan überleben, wohl erst nach einiger
Zeit aufwachen. Um so mehr müssen wir es uns angelegen
sein lassen, dasjenige vor unsere Seele zu rufen, was
wir Gedanken nennen können, die beleuchtend sind für
die Aufgaben und Ziele dieser für die Menschheit so
notwendigen geisteswissenschaftlichen Bewegung.»
In diesem Vortrag weist Rudolf Steiner auch erstmals
darauf hin, daß der Christus in der ätherischen Welt
seit dem Jahre 1909 wahrgenommen werden kann.
12. März
Rußland: Märzrevolution mit Sturz des Zarenreaimes.
15. März
Abdankung des Zaren.
15., 17. März
Berlin: Rudolf Steiner stellt in den beiden
öffentlichen Architektenhausvorträgen zum erstenmal
die Beziehungen des Seelenwesens zum Physischen und
zum Geistigen in, wie er sagt, vollem Einklang mit der
Naturwissenschaft, dar. «Ich habe bisher in dieser
Weise nicht formuliert, was ich in den beiden letzten
Vorträgen ausgesprochen habe, aber es ist jetzt ganz
genau 35 Jahre her, seit ich als ganz junger Mann in
Wien begonnen habe mit den Forschungen, welche zuletzt
dazu führen konnten, das auszusprechen, wie es in den
letzten zwei Vorträgen geschehen ist. Und ich war
unablässig bei diesem Forschen.» (22.3.17)
17. März
Tod des Philosophen Franz Brentano in Zürich, dessen
Philosophie Rudolf Steiner seit seiner Studienzeit in
Wien mit wärmstem Anteil verfolgte und dem er in den
folgenden Monaten ein Kapitel in seinem Buch «Von
Seelenrätseln» als Nachruf widmete, da die
Brentanosche Philosophie für ihn zu den anziehendsten
Leistungen der Seelenforschung in der Gegenwart gehöre
(vgl. «Von Seelenrätseln»).
2. April
USA: Präsident Wilson empfiehlt dem amerikanischen
Senat den Eintritt Amerikas in den Krieg.
6. April
Amerika erklärt Deutschland den Krieg.
8. April
Lenin wird von Zürich aus durch die deutsche Regierung
im plombierten Wagen nach Rußland geschleust, in der
Absicht, durch eine neue Revolution zu einem baldigen
Friedensschluß mit Rußland zu kommen.
3. April
Berlin: Im Vortrag Hinweis Rudolf Steiners, «daß zu
einer jeglichen wirklichen, die Menschenseele
befriedigenden Welterkenntnis die Einsicht gehört, daß
sowohl die Weltengliederung als auch die
Menschheitsgliederung, die Gliederung des Wesens des
Menschen, nach den drei Prinzipien von Leib, Seele und
Geist vorgenommen werden muß», wie dies schon im Buche
«Theosophie» (1904) durchgeführt worden sei, und daß
die Erkenntnis der Dreigliederung des Menschen nach
Leib, Seele und Geist die Vorbedingung für ein wahres
Christus-Verständnis bedeutet.
17. April
In der Mannheimer Zeitung «Neue Badische Landeszeitung»
erscheint (anonym) die Besprechung Rudolf Steiners «Eine
preisgekrönte wissenschaftliche Arbeit über die
Geschichte des Kriegsausbruches» von Dr. Jacob Ruchti,
Bern. |
1 mai
Berlin : Rudolf Steiner discute dans la conférence que
dans le livre de l'économiste suédois Rudolf Kjellén
parut dans ces semaines « L'État en tant que forme de
vie » : « Quand ce livre m’est venu à la main, j'ai eu
le sentiment que j’aimerai surtout me réjouir à propos
de ce livre, vraiment me réjouir. Car il est écrit par
un homme qui, on a le droit de le dire, appartient aux
peu nombreux qui pourraient être intéressés par nos
efforts de science de l’esprit. Quand j'ai fini de lire
le livre, je peux dire que j’ai éprouvé de la nostalgie
parce que je pouvais justement voir à un esprit qui,
comme je l'ai dit, pourrait être intéressé par les
efforts de sciences de l’esprit, combien ses pensées
sont encore loin de ces pensées qui seraient avant tout
nécessaires au présent... »
11 mai
Stuttgart : Rudolf Steiner commence ici à annuler ses
conversations privées avec des membres, fondé par les
calomnies d'anciens membres. Cette annulation sera
répétée dans plusieurs endroits de conférence
supplémentaires. À Leipzig, le 10 juin, il dit entre
autres choses : « Il n'est peut-être pas exagéré, si
je dis que, si vous parlez à 120 personnes avec tout
le sérieux à propos des choses les plus profondes,
parmi ces 120, 70 sont vraisemblablement susceptibles
d'être des adversaires possibles, 70 ennemis
possibles. C'est déjà une fois ainsi... Il ne s’agit
pas aussi de ce que, si de tels opposants se lèvent ou
non, mais s’ils sont convenables ou pas... C'est
maintenant le moment où la question doit être
absolument soulevée : la Société anthroposophique être
continuée de cette façon, si je dois alors tenir des
conférences, ou non ? La Société anthroposophique est
donc véritablement quelque chose d’autre
qu’Anthroposophie ou science de l’esprit ».
13 mai
Stuttgart : Première présentation de la connaissance
de science de l’esprit du rajeunissement de l'humanité
comme une loi du devenir historique.
Fin mai
Dornach : On commence à transférer le modèle du groupe
central dans le bois, à savoir : le bois pour le bloc
de bois nécessaire pour attaquer en premier la figure
d’Ahriman enchainée en bas dans le rocher est empilé
l’un sur l’autre.
L'exécution de l'ensemble du groupe – originalement
planifié, dans des bois différents - doit être limitée
par les circonstances de la guerre à une seule sorte
de bois (orme) (21/10/1917).
Pourquoi le bois : « Il aurait été impossible de
l'essayer avec un autre matériau que le bois. Car en
raison de raisons vraiment très mystérieuses
l'animique spirituel se laisse amener le mieux
plastiquement à l’expression dans des formes de bois.
Et ce qui devrait peut-être être valoir comme règle
pour la sculpture, comme elle est aujourd’hui souvent
habituelle, cela devait être brisé, devait être
remplacé par une autre chose dans la création de ce
groupe. De telles créatures comme Ahriman et Lucifer,
et aussi dans une certaine limite le personnage debout
au milieu, de telles formes doivent sortir de
l'intérieur, être créer à partir de l’auto créativité
de l'animique-spirituel, avec renoncement à tout
modèle dans le sens habituel du mot...
Il s'agit d'une première tentative de façonner
artistiquement de telles choses qui se déroulent dans
le spirituel. Si elles pouvaient donner en ce sens une
direction une sorte de suggestion justement à la
création artistique, alors elles auraient, à côté des
choses qu'elles devraient fournir à la construction,
aussi pouvoir fournir un certain service au monde ».
(21.10.17)
Berlin : Otto comte Lerchenfeld, Conseiller Imperial
de la Couronne de Bavière, a dans le cadre de ses
relations au gouvernement un aperçu de l’absence de
vue de la direction de guerre allemande et demande des
conseils à Rudolf Steiner, sur comment l'Allemagne
pourrait encore sortir de la guerre de manière
honorable.
D’après la présentation de Otto Lerchenfeld dans «
Rudolf Steiner au cours de la Première Guerre mondiale
», Dornach 1933 de Roman Boos le premier entretien
s'est tenu en mai. Parce que plus de trois semaines
durant des conversations quotidiennes s’ajoutèrent,
les conversations purent seulement commencer dans la
deuxième quinzaine de juin parce que Rudolf Steiner
était en voyage de conférences du 9 jusqu’environ 25
mai et du 2 au 18 juin
2e moitié de juin
Dans le premier entretien du comte Lerchenfeld avec
Rudolf Steiner, un entretien plus long est convenu pour
le lendemain :
«... étais aujourd'hui trois heures chez le Dr Steiner
dans la Motzstrasse. Devant moi se tient la solution à
tout. Sais, qu'il peut y en avoir aucune autre.
(Triarticulation de l’organisme social a-t’il appelé ce
qu'il a placé devant moi comme l’oeuf de Colomb. Dans
les prochains jours, il veut élaborer l'idée avec moi.
Ils deviendront probablement des semaines... »
« Plus de trois semaines, jour après jour, des heures de
travail suivirent cette première entrevue, semaines
d'expérience la plus élevée, adaptation la plus haute,
apprentissage le plus intensif, apprentissage, ce qu’en
vérité signifie logique de la vie, du devenir et passé,
comment la logique doit empiéter dans l’artistique, ne
doit pas être rejeté de la vie réelle et devenir
illogique. La politique est un art, pas science seule,
et là où elle est seulement science, là l'organisme
social, tombe malade, car il est traité comme un mort...
» |
1.Mai
Berlin: Rudolf Steiner bespricht im Vortrag das in
diesen Wochen erschienene Buch des schwedischen
Nationalökonomen Rudolf Kjellén «Der Staat als
Lebensform»: «Als mir dieses Buch in die Hand kam, hatte
ich das Gefühl, daß ich mich am allerliebsten über
dieses Buch freuen möchte, recht freuen möchte. Denn es
ist geschrieben von einem Mann, der zu den, man darf
sagen, wenigen gehörte, die interessiert werden konnten
für unsere geisteswissenschaftlichen Bestrebungen .. .
Als ich das Buch gelesen hatte, kann ich sagen, empfand
ich Wehmut, weil ich gerade an einem Geiste, der, wie
gesagt, interessiert werden konnte für die
geisteswissenschaftlichen Bestrebungen, sehen konnte,
wie weit entfernt seine Gedanken noch sind von
denjenigen Gedanken, die der Gegenwart vor allen Dingen
not tun würden ... »
11.Mai
Stuttgart: Rudolf Steiner beginnt hier seine
Privatgespräche mit Mitgliedern abzusagen, begründet
durch Verleumdungen ehemaliger Mitglieder. Diese Absage
wird an verschiedenen weiteren Vortragsorten wiederholt.
In Leipzig am 10. Juni sagte er u. a.: «Es ist
vielleicht nicht zu hoch gegriffen, wenn ich sage, daß,
wenn man zu 120 Menschen in allem Ernste über die
tiefsten Dinge spricht, unter diesen 120 wahrscheinlich
70 mögliche Gegner sich befinden; 70 mögliche Feinde.
Das ist schon einmal so ... Es handelt sich auch nicht
darum, ob sich solche Gegner erheben oder nicht, sondern
darum, ob sie anständig sind oder nicht ... Es ist heute
die Zeit, wo die Frage durchaus aufgeworfen werden muß:
Kann in dieser Weise die Anthroposophische Gesellschaft
fortgeführt werden, wenn ich dann Vorträge halten soll,
oder nicht? Die Anthroposophische Gesellschaft ist doch
wahrhaftig etwas anderes als Anthroposophie oder
Geisteswissenschaft.»
13. Mai
Stuttgart: Erste Darstellung der
geisteswissenschaftlichen Erkenntnis vom Jüngerwerden
der Menschheit als eine Gesetzmäßigkeit des
geschichtlichen Wer .
Ende Mai
Dornach: Es wird begonnen, das Modell der Zentralgruppe
in Holz zu übertragen, d. h.: das Holz für den
erforderlichen Holzblock der zuerst in Angriff
genommenen unteren im Felsen verketteten Ahrimanfigur
wird aufeinandergeschichtet.
Die Ausführung der Gesamtgruppe — ursprünglich in
verschiedenen Hölzern geplant — muß aus kriegsbedingten
Umständen auf eine Holzart (Rüster) beschränkt werden
(21.10.17).
Warum Holz: «Unmöglich wäre es gewesen, es mit einem
andern Material zu versuchen als mit dem Holz. Denn
aus wirklich sehr geheimnisvollen Gründen läßt sich das
Geistig-Seelische plastisch am besten in Holz formen,
überhaupt zum Ausdruck bringen. Und dasjenige, was
vielleicht gerade als Regel gelten müßte für die
Plastik, wie sie heute vielfach üblich ist, das mußte
durchbrochen werden, mußte durch anderes ersetzt werden
beim Schaffen dieser Gruppe. Solche Gestalten wie
Ahriman und Luzifer, und auch in gewissen Grenzen die
Gestalt, die in der Mitte steht, solche Gestalten müssen
aus dem Inneren heraus, aus dem Selbstschöpferischen des
Geistig-Seelischen heraus geschaffen werden, mit Absehen
von jeglichem Modell im gewöhnlichen Sinne des Wortes
... Es ist ein erster Versuch, solche Dinge, die sich im
Geistigen abspielen, künstlerisch zu gestalten. Wenn sie
nach dieser Richtung hin eine Art Anregung geben könnten
gerade dem künstlerischen Schaffen, dann würden sie
neben den Dingen, die sie dem Bau leisten sollten, auch
der Welt einen gewissen Dienst leisten können.»
(21.10.17)
Berlin: Otto Graf Lerchenfeld, Reichsrat der Krone
Bayern, hat durch seine Beziehungen zur Regierung
Einblick in die Aussichtslosigkeit der deutschen
Kriegsführung und erbittet von Rudolf Steiner
Ratschläge, wie Deutschland noch auf ehrenvolle Weise
aus dem Kriege herauszuführen sei.
Nach der Darstellung Otto Lerchenfelds in Roman Boos
«Rudolf Steiner während des Weltkrieges», Dornach
1933, fand die erste Unterredung im Mai statt. Da sich
mehr als drei Wochen lang tagtägliche Gespräche
anschlossen, können die Gespräche jedoch erst in der
zweiten Junihälfte begonnen haben, denn Rudolf Steiner
war vom 9. bis ca. 25. Mai und vom 2.-18. Juni auf
Vortragsreisen.
2. Junihälfte
Bei der ersten Unterredung Graf Lerchenfelds mit Rudolf
Steiner wird eine längere Unterredung für den nächsten
Tag vereinbart:
« ... war heute drei Stunden bei Dr. Steiner in der
Motzstraße. Vor mir steht die Lösung von allem.
Weiß, daß es keine andere geben kann. (Dreigliederung
des sozialen Organismus> hat er genannt, was er wie
das Ei des Columbus vor mich hingestellt hat. In den
nächsten Tagen will er die Idee mit mir
ausarbeiten. Werden wohl Wochen daraus werden ... »
«Mehr als drei Wochen tagtäglicher, stundenlanger Arbeit
folgten dieser ersten Unterredung, Wochen höchsten
Erlebens, höchster Anpassung, intensivsten Lernens,
Lernens, was in Wahrheit bedeutet Logik des Lebens, des
Werdens und Vergehens, wie Logik hinübergreifen muß ins
Künstlerische, soll sie vom wirklichen Leben nicht
abgelehnt und zur Unlogik werden. Politik ist Kunst,
nicht Wissenschaft allein, und, wo sie nur mehr
Wissenschaft ist, da erkrankt der soziale Organismus,
weil er behandelt wird wie ein Totes ... » |
Juillet
« L'un des derniers jours, alors que ce qui était
réalisé devait être maintenant bientôt porté à des
personnalités se tenant dans la vie publique, je priai
Rudolf Steiner après un genre de bref mémorandum sur
celle de ses idées pour les donner à ceux qui ont de
l’intérêt et exprimeraient le vœu de se faire familier
de plus près avec ces pensées. Peu de temps après, il
m'a remis le manuscrit ». (Lerchenfel à l’endroit cité.)
Désormais, Ludwig Comte Polzer-Hoditz sera appelé
d’Autriche aux entretiens.
10 juillet
Télégramme de Rudolf Steiner à Polzer-Hoditz : « Vous
serait-il possible, vendredi prochain, de venir pour
quelques jours à Berlin. Salutation Rudolf Steiner ».
13e juillet
Polzer-Hoditz à Rudolf Steiner, qui lui a dit entre
autres : « Le comte Lerchenfeld voulait organiser une
réunion conjointe de plusieurs messieurs avec moi,
mais ils se sont excusés pour différentes raisons.
(Polzer-Hoditz, une remarque historique.
Anthroposophie, magazine pour la vie spirituelle
libre, 16e année 1933/34)
Encore ce jour-là et dans les jours qui ont suivi
Rudolf Steiner familiarisa Polzer-Hoditz avec les
idées de la triarticulation, « mais qui, dit-il,
n’auraient pas le droit de rester littérature, mais
pourront seulement alors être efficace dans le sens de
la paix, si elles étaient annoncées d’une position
donnant la mesure, sur laquelle regarde le monde...
Alors Rudolf Steiner me donna le
mémorandum dactylographié rédigé d’abord par lui ».
(Opus cité)
16e juillet
Comte Lerchenfeld se rend à Munich, pour préparer un
entretien de Rudolf Steiner avec l'ambassadeur
d'Allemagne à Washington, le comte Bernstorff.
18 juillet Rudolf Steiner et le comte Polzer-Hoditz
voyagent à Munich.
19 juillet
Munich : réunion d'après-midi de Rudolf Steiner avec
le comte Bernstorff à l'Hôtel Eden : « Mais la réunion
se déroula sans qu’on ait pu l’inciter à une quelque
activité ». (Polzer-Hoditz op. cit.)
Berlin : résolution de paix à la majorité du Reichstag
pour une paix d’entente et réconciliation.
20 juillet
Rudolf Steiner, Polzer-Hoditz (et Lerchenfeld ?)
voyagent à Berlin.
21-22. juillet
Rudolf Steiner rédige dans la nuit, le deuxième mémorandum et le remet
à Polzer-Hoditz. « Il était destiné à mon frère, qui
était alors chef de cabinet de l'empereur Charles, et
ne jouissait pas seulement de sa pleine confiance,
mais aussi depuis une longue période se tenait dans un
rapport d’amitié très proche de l'empereur. Rudolf
Steiner m'a dit : Ce que j'ai écrit là pourrait servir
de base pour votre frère pour annoncer de telles
pensées à Brest-Litovsk en tant que ministre de
l'extérieur comme une volonté de l’Europe centrale. En
Russie sont dispersés beaucoup de centres spirituels.
Ils le comprendraient, et cela pourrait être un moyen
de paix efficace, car l’Est a toujours écouté les
idées d’Europe du centre ».
« Steiner pensait notamment, que mon frère devrait
aspirer au poste de ministre de l'Extérieur à la place
du comte Czernin, et dit encore avec une accentuation
particulière :< Quand l'empereur d'Autriche
laisserait déclarer cela, alors la phrase de Bismarck
pourrait à nouveau être vraie : Lorsque l'empereur
d'Autriche se met à cheval, tous ses peuples le
suivent > - .. Rudolf Steiner s'engagea à cette
époque fortement pour une possibilité en Autriche.
Lorsque Rudolf Steiner a vu que je devenais inquiet et
anxieux sous le poids de la responsabilité, il dit de
la manière la plus gentille : < Soyez juste
entièrement calme. Il faut aussi apprendre à regarder
comment quelque chose s’effondre. Si ce que je vous ai
expliqué comme possibilité de sauvetage n'est pas
atteint, une série de catastrophes suivront. Mais ce
qui ne peut se dérouler de la raison, se passera quand
même après les plus grands bouleversements, car c’est
nécessaire par la volonté du monde > ».
(Polzer-Hoditz op. cit.)
22 juillet Polzer-Hoditz voyage dans la soirée pour
Vienne.
23 juillet
Les deux frères Polzer-Hoditz voyageant ensemble pour
Reichenau. Là, Louis transmet à son frère Arthur le
24 juillet
le premier mémorandum de Rudolf Steiner et le deuxième
mémorandum écrit pour lui de sa propre main.
26 juillet
Ludwig Polzer-Hoditz se rend avec le premier
mémorandum chez le premier ministre autrichien
Seidler, « qui tout de suite se trouvait dans un
combat en retraite avec le ministre de l'extérieur, le
comte Czernin ».
« Après je parlais à plusieurs reprises éclairant
autant mon frère, que le premier ministre ».
(Polzer-Hoditz op. cit.)
Juillet (pas de date)
Rudolf Steiner donna, à cette époque et même plus
tard, ses élaborations à «beaucoup» venant pour des
questions (conférence 24/11/1918). Parmi ceux cités
ici sont seulement ceux qui sont connus. Selon la
conférence du 10 novembre 1918, Rudolf Steiner avait
l’intention de « prouver une fois documentairement »
ces relations, ce qui n'est malheureusement jamais
venu.
Rudolf Steiner explique personnellement au Secrétaire
d’État Richard von Kuhlmann, en présence du comte
Lerchenfeld dans la maison de la légation de Bavière à
Berlin son idée de triarticulation sociale : « J'ai
dit dans le temps à Kuhlmann : vous avez le choix,
soit maintenant accepter la raison et obéir à ce qui,
dans l'évolution de l'humanité est annoncé comme
quelque chose qui doit arriver - parce que ce qui est
dans ces conflits n'est pas un quelque programme comme
aujourd'hui tellement en ont, mais c'est quelque chose
qui est lu du développement de l'humanité et ce qui
très certainement doit être réalisé dans les prochains
quinze, vingt, vingt-cinq ans, mais cela doit être
réalisé avant tout à l’intérieur de l’Europe centrale
- aujourd'hui, vous avez le choix entre accepter la
raison, qui veut se réaliser, la réaliser par la
raison, ou vous allez au-devant de révolutions et
cataclysmes ». (Stuttgart, 21/04/1919)
Des "bienveillants" conseillent Rudolf Steiner de
publier les mémorandums : « C'était à ce moment-là
probablement le conseil le plus inapproprié. À quoi cela
pouvait-il aider, si dans le domaine (littérature) parmi
beaucoup d'autres avait été également parlé de ces
impulsions, par une personne privée. Dans la nature de
ces impulsions, réside donc, qu’elles auraient seulement
pu obtenir une signification par l’endroit à partir
duquel elles auraient été énoncées ». (Les fondements de
la question sociale, chapitre IV) |
Juli
«An einem der letzten Tage, als das so Zustandegekommene
nun bald an die im öffentlichen Leben stehenden
Persönlichkeiten herangetragen werden sollte, erbat ich
von Rudolf Steiner eine Art kurzen Memorandums über
diese seine Idee, um es denen geben zu können, die
Interesse haben und den Wunsch äußern würden, sich näher
mit diesen Gedanken bekanntzumachen. Kurz darauf übergab
er mir das Manuskript.» (Lerchenfel a. a. O.)
Nunmehr wird Ludwig Graf Polzer-Hoditz aus Osterreich zu
den Gesprächen zugezogen.
10. Juli
Telegramm Rudolf Steiners an Polzer-Hoditz: «Wäre Ihnen
möglich, nächsten Freitag für einige Tage nach Berlin zu
kommen. Gruß Rudolf Steiner.»
13. Juli
Polzer-Hoditz bei Rudolf Steiner, der ihm u. a, sagte:
«Graf Lerchenfeld wollte eine gemeinsame Besprechung
einiger Herren mit mir veranstalten, diese haben sich
aber aus verschiedenen Gründen entschuldigt..
(Polzer-Hoditz, Eine historische Bemerkung.
Anthroposophie, Zeitschrift für freies Geistesleben, 16.
Jg. 1933/34)
Noch an diesem Tage und an den darauffolgenden Tagen
machte Rudolf Steiner Polzer-Hoditz mit den Gedanken der
Dreigliederung bekannt, «die aber, wie er sagte, nicht
Literatur bleiben dürfe, sondern nur dann wirksam werden
könne im Sinne eines Friedens, wenn sie von einer
maßgebenden Stelle aus, auf welche die Welt hinblickt,
verkündet würde ... Dann gab mir Rudolf Steiner das
zuerst von ihm
verfaßte Memorandum in Maschinenschrift.» (a. a.
O.)
16. Juli
Graf Lerchenfeld reist nach München, um eine Unterredung
Rudolf Steiners mit dem deutschen Botschafter in
Washington, Graf Bernstorff, vorzubereiten.
18. Juli Rudolf Steiner und Graf Polzer-Hoditz reisen
nach München.
19. Juli
München: Nachmittags Unterredung Rudolf Steiners mit
Graf Bernstorff im Edenhotel: «Die Besprechung verlief
aber, ohne daß man ihn zu irgendeiner Aktivität hätte
veranlassen können.» (Polzer-Hoditz a. a. O.)
Berlin: Friedensresolution der Reichstagsmehrheit für
einen Frieden der Verständigung und Versöhnung.
20. Juli
Rudolf Steiner, Polzer-Hoditz (und Lerchenfeld?) reisen
zurück nach Berlin.
21./22. Juli
Rudolf Steiner verfaßt in der Nacht das zweite Memorandum und übergibt
es Polzer-Hoditz. «Es war für meinen Bruder bestimmt,
der damals Kabinettchef des Kaisers Karl war und nicht
nur dessen volles Vertrauen genoß, sondern auch seit
längerer Zeit in einem sehr nahen
Freundschaftsverhältnis zum Kaiser stand. Rudolf Steiner
sagte mir: (Das, was ich da aufgeschrieben habe, könnte
Ihrem Bruder als Grundlage dienen, um solche Gedanken
als Minister des Außeren in BrestLitowsk zu verkünden
als mitteleuropäische Willensäußerung. In Rußland sind
viele verstreute geistige Zentren. Die würden es
verstehen, und das könnte ein wirksames Friedensmittel
werden; denn auf mitteleuropäische Ideen hat der Osten
immer gehört.> »
«Rudolf Steiner meinte nämlich, daß mein Bruder den
Posten eines Ministers des Außeren an Stelle des Grafen
Czernin anstreben sollte, und sagte dann noch mit
besonderer Betonung: <Wenn der Kaiser von Österreich
solches verkünden ließe, dann könnte der Ausspruch
Bismarcks wieder wahr werden: Wenn der Kaiser von
Österreich zu Pferde steigt, folgen. ihm alle seine
Völker.) — Rudolf Steiner setzte sich damals besonders
stark für eine Möglichkeit in Österreich ein. Als Rudolf
Steiner sah, daß ich unter der Schwere der Verantwortung
unruhig und ängstlich wurde, sagte er in der
liebevollsten Art: <Seien Sie nur ganz ruhig. Man muß
auch zusehen lernen, wie etwas zugrunde geht. Wenn das,
was ich Ihnen als rettende Möglichkeit
auseinandergesetzt habe, nicht zustande kommt, werden
eine Reihe von Katastrophen folgen. Aber das, was sich
aus der Vernunft nicht vollziehen kann, wird nach den
größten Umwälzungen doch geschehen; denn es wird vom
Weltenwillen gefordert.>» (Polzer-Hoditz a. a. O.)
22. Juli Polzer-Hoditz reist am Abend nach Wien.
23. Juli
Die beiden Brüder Polzer-Hoditz reisen zusammen nach
Reichenau. Dort übergibt Ludwig seinem Bruder Arthur am
24. Juli
das erste Memorandum Rudolf Steiners und in eigener
handschriftlicher Abschrift das für ihn verfaßte zweite
Memorandum.
26. Juli
Ludwig Polzer-Hoditz begibt sich mit dem ersten
Memorandum zum österreichischen Ministerpräsidenten
Seidler, «der sich damals gerade in einem
Rückzugsgefecht mit dem Minister des Außeren, Grafen
Czernin, befand».
«Nachher sprach ich noch wiederholt aufklärend sowohl
mit meinem Bruder, wie mit dem Ministerpräsidenten.»
(Polzer-Hoditz a. a. O.)
Juli (ohne Tagesdatum)
Rudolf Steiner gab, damals und auch noch später, seine
Ausarbeitungen «vielen» dafür in Frage Kommenden (lt.
Vortrag 24. 11. 1918). Von diesen sind hier nur
angeführt diejenigen, die bekannt sind. Laut Vortrag vom
10. November 1918 hatte Rudolf Steiner die Absicht,
diese Zusammenhänge «einmal dokumentarisch zu beweisen»,
wozu es leider nie gekommen ist.
Rudolf Steiner setzt persönlich dem Staatssekretär
Richard von Kühlmann in Gegenwart von Graf Lerchenfeld
im Hause der bayrischen Gesandtschaft in Berlin seine
Idee der sozialen Dreigliederung auseinander: «Ich habe
Kühlmann dazumal gesagt: Sie haben die Wahl, entweder
jetzt Vernunft anzunehmen und auf das hinzuhorchen, was
in der Entwickelung der Menschheit sich ankündigt als
etwas, was geschehen soll — denn was in diesen
Auseinandersetzungen steht, ist nicht irgendein
Programm, wie es heute so viele haben, sondern ist
etwas, was herausgelesen ist aus der Entwicklung der
Menschheit und was ganz gewiß realisiert wird in den
nächsten fünfzehn, zwanzig, fünfundzwanzig Jahren, was
aber vor allen Dingen realisiert werden muß innerhalb
Mitteleuropas —, heute haben Sie die Wahl, entweder
Vernunft anzunehmen, was sich realisieren will, durch
Vernunft zu realisieren, oder Sie gehen Revolutionen und
Kataklysmen entgegen.» (Stuttgart, 21.4.1919)
«Wohlwollende» raten Rudolf Steiner, die Memoranden zu
veröffentlichen: «Das war in jenem Zeitpunkt wohl der
unzweckmäßigste Rat. Was konnte es helfen, wenn auf dem
Gebiete der (Literatur) unter manchem andern auch von
diesen Impulsen gesprochen worden wäre; von einem
Privatmanne. In der Natur dieser Impulse liegt es doch,
daß sie damals eine Bedeutung nur hätten erlangen können
durch den Ort, von dem aus sie gesprochen worden wären.»
(Die Kernpunkte der sozialen Frage, IV. Kap.) |
1er août
Le pape Benoît XV. Délivre pour 3e anniversaire du
déclenchement de la guerre un message de paix aux
peuples en guerre.
28 août
La note de réponse du Président Wilson au pape termine
par un appel aux Puissances centrales, ce qui tombe
probablement par "accident" sur l'anniversaire de Goethe
: « Nous devons attendre de nouvelles preuves des
objectifs des grands peuples des puissances centrales.
Veuille Dieu que cette preuve ai lieu bientôt, et
certes, d’une manière qui établisse la confiance de tous
les peuples dans la bonne foi des nations et la
possibilité d'une paix assurée par contrat ». (Cité
d’après Roman Boos, l'idée de triarticulation, le
Goetheanum et l’idéal de triarticulation dans la vie de
Rudolf Steiner et le destin du monde, 1930)
Rudolf Steiner avait avec son idée de triarticulation
fait l’essai « d’opposer à la tâche qui a été placée à
partir d'Amérique en des manifestations politiques au
monde, une autre à partir de l'Europe, qui soit née des
forces de vie de cette l'Europe. Entre la tâche que
Wilson avait placée d’un point de vue américain, et
celle qui au milieu du tonnerre des canons comme
impulsion spirituelle de l'Europe aurait résonné
là-dedans, un terrain d’entente aurait été possible.
Chaque autre pourparler d’accord sonnait creux en face
de la nécessité historique ». (Points fondamentaux de la
question sociale, chapitre IV)
10 septembre
Berlin : Rudolf Steiner écrit la préface de son livre,
« Énigmes de l'âme », sous cet « élargissement
esquissé » sont représentés les relations
triarticulées de l'essence de l'âme au corporel et
spirituel, tout comme l'extension de la doctrine des
sens à douze sens.
« Je tire dans ces représentations certains des fils
scientifiques qui doivent être tirés de
l’Anthroposophie à la philosophie, la psychologie et
la physiologie.
Il pourrait tout à fait sembler comme si à l'heure
actuelle les intérêts des humains allaient dans une
autre direction que dans celle qui où se meuvent les
considérations suivantes. Mais je pense que non
seulement on n’est pas tirés des obligations sérieuses
vis-à-vis du présent immédiat par de telles
considérations, mais que, ce qui repose en elles, sert
justement ce présent par des impulsions qui sont peut
être moins immédiatement saillantes, mais pour autant
ont de plus forts rapports avec l'expérience de ce
présent ».
21 septembre
Berlin : Rudolf Steiner envoie à Alexander von Bernus
pour le magazine « Das Reich » la première partie de son
essai, « Les noces chymiques de Christian Rosecroix » :
« J'ai dû mettre beaucoup de soin à saisir certaines
vérités qui peuvent être trouvés dans cet essai pour que
la publication soit possible. Il y a des occultistes qui
étaient jusque-là de l’opinion que des choses telles que
l'indication de l’erreur, du vieillissement (la mort) et
de la conscience n’ont pas le droit d’être publié. Mais
ceux-ci ont tord pour notre temps devant une meilleure
compréhension occulte. Mais j'ai juste eu à prendre la
juste mesure par la version pour la publication. C'est
maintenant justement le bon moment pour dire ces choses
».
29 septembre
Rudolf Steiner expose de nouveau à Dornach et commence
en particulier sur les forces du mal associées avec
notre époque. Il commence son premier travail de
sculpture au groupe en bois et donc à la figure
d’Ahriman enchainé en bas dans le rocher avec un burin
et un marteau.
30 septembre
Steiner vient à parler dans la conférence de son essai
sur les noces chymiques et remarque qu'il s’est beaucoup
occupé ces derniers temps avec l'apport significatif qui
fut fait, alors au début du 17e Siècle par les écrits
rosicruciens pour le développement spirituel ultérieur
pour approfondir la connaissance spirituelle de la
nature jusqu'à ce point, « où on découvre par une
meilleure saisie les lois de la nature aussi les lois de
la vie sociale humaine ». Il établit un parallèle à
aujourd'hui à partir des efforts balayés par la guerre
de Trente Ans, mais souligne en même temps : « Si de
telles choses sont là comme approche, on ne doit pas
plus tard se laisser arrêter, mais au contraire se
laisser inciter à une activité d'autant plus forte,
qu’un essai suivant ne soit pas à nouveau manqué. Mais
pour cela il est nécessaire d’apprendre vraiment à
connaître la vie ». |
1. August
Papst Benedikt XV. richtet am 3. Jahrestag des
Kriegsausbruches eine Friedensbotschaft an die
kriegführenden Völker.
28. August
Die Antwortnote Präsident Wilsons an den Papst endet mit
einem Appell an die Mittelmächte, der wohl durch
«Zufall» auf den Geburtstag Goethes fällt: «Wir müssen
irgendeinen neuen Beweis der Ziele der großen Völker der
Mittelmächte abwarten. Gebe Gott, daß dieser Beweis bald
erfolge, und zwar auf eine Weise, die das Vertrauen
aller Völker in den guten Glauben der Nationen und die
Möglichkeit eines durch Vertrag gesicherten Friedens
wieder herstellt.» (Zitiert nach Roman Boos, Die
Dreigliederungs-Idee, das Goetheanum und das
DreigliederungsIdeal im Lebensgang Rudolf Steiners und
im Schicksal der Welt, 1930)
Rudolf Steiner hatte mit seiner Dreigliederungs-Idee den
Versuch gemacht, «der Aufgabe, welche von Amerika aus in
politischen Kundgebungen der Welt gestellt worden ist,
von Europa aus eine andere entgegenzustellen, die aus
den Lebenskräften dieses Europa heraus geboren war.
Zwischen der Aufgabe, die aus amerikanischen
Gesichtspunkten Wilson gestellt hatte, und derjenigen,
die in den Donner der Kanonen als geistiger Impuls
Europas hineingetönt hätte, wäre eine Verständigung
möglich gewesen. Jedes andere Verständigungsgerede klang
vor den geschichtlichen Notwendigkeiten hohl.» (Die
Kernpunkte der sozialen Frage, IV. Kap.)
10. September
Berlin: Rudolf Steiner schreibt das Vorwort zu seinem
Buch «Von Seelenrätseln», unter dessen «Skizzenhafter
Erweiterung» die dreigliedrigen Beziehungen des
Seelenwesens zum Leiblichen und zum Geistigen, sowie die
Erweiterung der Sinneslehre auf zwölf Sinne dargestellt
sind.
«Ich ziehe in diesen Darstellungen einige der
wissenschaftlichen Fäden, die von der Anthroposophie zur
Philosophie, zur Psychologie und zur Physiologie gezogen
werden müssen.
Es könnte wohl scheinen, als ob in der gegenwärtigen
Zeit die Interessen des Menschen nach anderer Richtung
gehen müßten, als diejenige ist, in welcher die
folgenden Betrachtungen sich bewegen. Doch glaube ich,
daß man nicht nur nicht abgezogen von den ernsten
Pflichten dieser unmittelbaren Gegenwart gegenüber durch
solche Betrachtungen wird, sondern daß, was in ihnen
liegt, gerade dieser Gegenwart dient durch Impulse, die
vielleicht weniger unmittelbar hervorstechende, aber
dafür um so stärkere Beziehungen zu dem Erleben dieser
Gegenwart haben.»
21. September
Berlin: Rudolf Steiner schickt an Alexander von Bernus
für die Zeitschrift «Das Reich» den ersten Teil seines
Aufsatzes «Die chymische Hochzeit des Christian
Rosenkreutz»: «Ich mußte viel Sorgfalt darauf verwenden,
gewisse Wahrheiten, die Sie in diesem Aufsatz finden
werden, so zu fassen, daß die Veröffentlichung überhaupt
möglich ist. Es gibt Okkultisten, welche bisher der
Meinung waren, daß solche Dinge, wie der Hinweis auf
Täuschung, Altern (Tod) und Bewußtsein nicht
veröffentlicht werden dürfen. Doch haben diese für
unsere Zeit vor einer besseren okkultistischen Einsicht
unrecht. Aber ich mußte eben durch die Fassung das
rechte Maß für die Veröffentlichung treffen. Es ist
jetzt gerade die rechte Zeit, diese Sachen zu sagen.»
29. September
Rudolf Steiner trägt wieder in Dornach vor und beginnt
im besonderen über die mit unserer Zeit verbundenen
Kräfte des Bösen zu sprechen. Er beginnt nun auch seine
erste Schnitzarbeit mit Meißel und Hammer an der
Holzgruppe und zwar an der unteren im Felsen verketteten
Ahrimanfigur.
30. September
Rudolf Steiner kommt im Vortrag auf seinen Aufsatz über
die Chymische Hochzeit zu sprechen und bemerkt, daß er
sich in der letzten Zeit viel beschäftigt habe mit dem
bedeutsamen Ansatz, der dazumal durch die
Rosenkreuzerschriften im Beginn des 17. Jahrhunderts für
die spirituelle Weiterentwicklung gemacht wurde, um die
Geisterkenntnis der Natur bis zu jenem Punkte zu
vertiefen, «wo man durch eine tiefere Erfassung der
Naturgesetze auch die Gesetze des sozialen
Menschenlebens entdeckt». Er zieht eine Parallele von
den durch den Dreißigjährigen Krieg hinweggefegten
Bestrebungen zu heute, aber betont gleichzeitig: «Wenn
solche Dinge als Ansatz da sind, muß man sich später
nicht abhalten lassen, sondern im Gegenteil sich zu um
so stärkerer Tätigkeit anspornen lassen, damit ein
folgender Versuch nicht wiederum mißglückt. Aber dazu
ist es notwendig, das Leben wirklich kennenzulernen.» |
6 octobre
Lettre à Johanna Mücke à Berlin: « J'espère que je
reçois bientôt les corrections de mon livre, que je vous
renverrais immédiatement ».
7 octobre
Dans la conférence indication sur le prochain livre à
paraitre « Énigmes de l'âme ».
13 octobre
Dans la conférence indication sur la maison d’habitation
érigée en béton formé à proximité immédiate du
Goetheanum, appelée Duldeck : « Quelque chose comme ça,
comme la maison se trouvant la dehors, qui a été réussie
à partir du matériau béton avec de nouvelles formes, est
un travail de pionnier. Et entre en considération pas
seulement le fait que ces formes ont été pensée, mais le
fait que la possibilité a été provoquée de placer une
fois une telle chose dans le monde... » (Le modèle de
cette maison est de Rudolf Steiner.)
18 octobre
Bâle : Dans la conférence publique, Rudolf Steiner
exprime qu’il aimerait nommer sa conception du monde,
selon les sources à partir desquelles elles proviennent
pour lui-même, s'il n'était pas mécompris avec cela, de
préférence « goethéanisme », et la construction de
Dornanch de préférence «Goetheanum » .
Roman Boos rend attentif à cet égard dans son écrit, «
L’idée - triarticulation… » que, Rudolf Steiner,
exactement 33 années auparavant en novembre 1884, dans
un de ses premiers essais, « Un regard libre dans le
présent » fait valoir des points de vue culturels et
politiques dans la comparaison de la vie spirituelle
anglaise et allemande, dans laquelle le concept
goethéanisme et le forcing (NDT « Forcierung ») d'une
vie spirituelle libre, ont été affirmés par lui pour la
première fois. 21 octobre
Dornach : Lors de l'Assemblée générale de l'Association
Johannesbau, la demande est faite, en raison du souhait
exprimé par Rudolf Steiner, le 18 à Bâle d’appeler
désormais la construction « Goetheanum ».
Il sera rapporté entre autres que le bois pour le
personnage principal de la sculpture en bois est
rassemblé de sorte qu'en novembre pourra être démarré
avec la sculpture.
Rudolf Steiner parle encore sur le groupe, tel que déjà
cité ci-dessus sous fin mai.
Dans l'exposé du soir, Rudolf Steiner indique les
travaux de Roman Boos « La convention collective selon
le droit suisse », « comme exemplaire valable pour jeter
des ponts entre les impulsions générales d'étude de
l'anthropologie et un domaine complètement spécial, le
domaine du droit ».
25 octobre
Lettre à Johanna Mücke à Berlin: « Le livre (Des énigmes
de l'âme) peut donc maintenant être imprimé. »
28 octobre
Dans la conférence nouvelle référence au prochain livre,
« Des énigmes de l'âme ». |
6. Oktober
Brief an Johanna Mücke in Berlin: «Hoffentlich erhalte
ich bald die Korrekturen meines Buches, die ich Ihnen
dann sogleich zurückschicken werde.»
7. Oktober
Im Vortrag Hinweis auf das demnächst erscheinende Buch
«Von Seelenrätseln».
13. Oktober
Im Vortrag Hinweis auf das in unmittelbarer Nähe des
Goetheanum in gestaltetem Beton errichtete Wohnhaus, das
sogenannte Duldeck: «So etwas, wie das da draußen
stehende Haus, das aus dem Betonmaterial heraus mit
neuen Formen geschaffen worden ist, ist eine
Pionierarbeit. Und nicht allein die Tatsache, daß diese
Formen gedacht worden sind, kommt in Betracht, sondern
die Tatsache, daß die Möglichkeit herbeigeführt worden
ist, so etwas einmal in die Welt hineinzustellen.. (Das
Modell zu diesem Haus ist von Rudolf Steiner.)
18. Oktober
Basel: Im öffentlichen Vortrag äußert Rudolf Steiner,
daß er seine Weltanschauung, nach den Quellen, aus denen
sie für ihn selber stammt, wenn er damit nicht
mißverstanden würde, am liebsten «Goetheanismus», und
den Bau in Dornach am liebsten «Goetheanum» nennen
würde. Roman Boos macht in diesem Zusammenhang in seiner
Schrift «Die Dreigliederungs-Idee ... » darauf
aufmerksam, daß Rudolf Steiner vor genau 33 Jahren, im
November 1884, in einem seiner ersten Aufsätze «Ein
freier Blick in die Gegenwart», kulturpolitische
Gesichtspunkte geltend machte am Vergleich englischen
und deutschen Geisteslebens, in denen der Begriff
Goetheanismus und die Forcierung eines freien
Geisteslebens, von ihm zum erstenmal ausgesprochen
wurden.
21. Oktober
Dornach: In der Generalversammlung des
Johannesbau-Vereins wird der Antrag gestellt, aufgrund
des am 18. in Basel von Rudolf Steiner ausgesprochenen
Wunsches, den Bau künftig «Goetheanum» zu nennen.
Es wird u. a. berichtet, daß zur Zeit das Holz für die
Hauptfigur der Holzplastik zusammengefügt wird, so daß
im November mit dem Schnitzen begonnen werden kann.
Rudolf Steiner spricht noch über die Gruppe, wie oben
unter Ende Mai bereits zitiert.
Im Abendvortrag weist Rudolf Steiner auf das Werk von
Roman Boos «Der Gesamtarbeitsvertrag nach
Schweizerischem Recht» hin «als mustergültig gerade für
das Brückenbauen zwischen den allgemeinen
Betrachtungsimpulsen der Anthroposophie und einem
vollständigen Spezialgebiete, dem Rechtsgebiete».
25. Oktober
Brief an Johanna Mücke in Berlin: «Das Buch Von
Seelenrätseln) kann also jetzt gedruckt werden.»
28. Oktober
Im Vortrag neuerlicher Hinweis auf das demnächst
erscheinende Buch «Von Seelenrätseln». |
2, 3, 4 novembre
Dans ces conférences, dans le cadre des représentations
de scènes du « Faust » de Goethe est traité le problème
de la confrontation avec le mal comme tâche de l'époque
actuelle.
5-14 novembre
Zurich : conférences publiques, « Anthroposophie et
sciences académiques » avec la présentation de la
triarticulation de l'être humain, de l’idée de
triarticulation pour la refonte de la vie sociale et le
résultat de recherche sur le rajeunissement de
l'humanité comme une loi spirituelle du devenir
historique.
7 novembre
En Russie : victoire du bolchevisme et de la
conception matérialiste de l’histoire : le même soir,
Rudolf Steiner parle à Zurich sur « Anthroposophie et
science de l’esprit » et caractérisée dans la
discussion qui a suivi, la science matérialiste de
l'histoire comme une telle, par laquelle la réalité
sera assassinée.
Novembre
Le livre « Des énigmes de l'âme » paraît.
« Il n'est pas écrit avec la plume, mais il est écrit
des bêches de l’âme, qui aimeraient abattre les
planches, qui battent le monde, c'est à dire faire
disparaître les limites de la connaissance de la
nature, mais faire disparaître par travail intérieur
de l’âme. "(4.2.23)
Arthur Comte Polzer-Hoditz, chef de cabinet de
l'Empereur Karl d’Autriche, expose à celui-ci l’idée
de triarticulation sociale de Rudolf Steiner en
quelques heures d’entrevue. Il sera chargé d'élaborer
l'ensemble du système dans un
mémorandum qu’il envoya le 17/02/1918 à Sa
Majesté dans une enveloppe scellée « pour ouverture
personnelle de haute importance et le même jour parla
avec beaucoup de détails avec le Premier ministre
Seidler. À peut près vers la même époque (janvier
1918) à Karlsruhe Rudolf Steiner expliqua dans une
conversation personnelle avec le prince Max von Baden
comme futur chancelier allemand son idée de
triarticulation, qu’il sacrifia le 5 octobre 1918 lors
de l'annonce de l'offre de paix allemande à « la
pensée orientée au futur bonheur des peuples que M.
Wilson annonce ». Ici, est encore à noter, ce que
Rudolf Steiner a dit le 24 novembre 1918, à Dornach :
«Toutes ces idées ont été présentées à un homme
d'État il y a quelque temps (ce qui aurait le droit de
se rapporter à Max von Baden), où il était déjà assez
tard de toute façon pour la forme de ce temps-là, que
j'avais donné à ces idées, mais là j’ai tout de même
dit au monsieur que s'il pensait d’une quelque façon
qu’il devrait penser à s’approcher de ces idées, je
serais naturellement aussi prêt à les remanier de
manière appropriée pour le temps qu’était alors le
présent (janvier 1918). Aujourd'hui elle serait
évidemment de nouveau à remanier pour des
circonstances particulières ».
4 Décembre
États unis : Discours du président Wilson qui déjà
évoque alors les «14 points » déjà
annoncés le 8 janvier 1918 et que Rudolf Steiner
caractérise par la suite sans relâche nettement comme
non conforme à la réalité.
15 décembre
Armistice russo-allemande.
22 décembre
Début des négociations de paix à Brest-Litovsk, où le
secrétaire d'État Kuhlmann à le
mémorandum-triarticulation dans sa serviette, sans en
faire usage. L’intention d’alors de Rudolf Steiner
était avec sa proposition de triarticulation d’agir
façonnant socialement d'Europe centrale également vers
l’Europe orientale : « Et ce programme aurait été le
seul véritable programme lequel s’il avait été
présenté à Brest-Litovsk, aurait été efficace. Bien
sûr, Brest-Litovsk n’aurait jamais eu lieu si
compréhension avait été apporté à un tel programme.
Les choses auraient dû prendre un tout autre cours.
Car je l’avais élaboré dans ces années comme fil
conducteur non seulement d’une politique intérieure,
mais d’une politique étrangère, la politique
intérieure me semblait inutile quand tout est occupé à
fabriquer des munitions... Il me semble nécessaire une
véritable impulsion - pas un programme - une réelle
impulsion qui aurait été en mesure de donner aux
choses une autre tournure ». (24.11.1918)
23, 24, 26 décembre
Dans ces conférences Rudolf Steiner décrit son
résultat de recherche en sciences de l’esprit sur la
signification de la circulation de 33 ans des
événements historiques pour une observation
symptomatologique de la vie sociale.
À l'automne de 1917, Rudolf Steiner donna (selon
Roman Boos « L'idée de triarticulation... » p. 28) au
« faire-valoir de l’impulsion spirituelle du peuple
allemand par lui-même sorti de la volonté européenne –
pendant que les instances allemandes demeuraient
muettes - dans les exposés et les conversations
de cette époque, un commentaire, dont toute la
signification bouleversante n'est que progressivement,
devenu visible par les événements extérieurs. À partir
du destin de l'humanité – ainsi disait-il à peu près,
si je peux résumer les nombreux propos de ces mois –
que la guerre aurait dû prendre fin en 1917. Sinon,
elle deviendrait quelque chose qui ne serait
absolument plus saisissable avec l'ancien concept de
guerre. Car l'humain serait complètement évincé de la
direction des événements, et à la place du devenir
guidé par l’humain pénétrerait à l'avenir un
déroulement mécanique d’effets ahrimaniens ».
Quelle métamorphose - sur le
principe de la manière d’agir constamment à la mesure
de la réalité - les efforts de Rudolf Steiner, de
façonner un organisme social d’après ses entières
réalités spécifiques survint sept ans après 1917 sera
encore regardé dans la discussion du nouveau volume
sur l'histoire de la Société anthroposophique, page 38
ss.
Hella Wiesberger
suite :
|
2., 3., 4. November
In diesen Vorträgen im Zusammenhang mit Aufführungen von
Szenen aus Goethes «Faust» wird die Auseinandersetzung
mit dem Problem des Bösen als die Aufgabe der
gegenwärtigen Epoche bezeichnet.
5.-14. November
Zürich: öffentliche Vorträge «Anthroposophie und
akademische Wissenschaften» mit der Darstellung der
Dreigliederung der Menschenwesenheit, der
Dreigliederungs-Idee für die Neugestaltung des sozialen
Lebens und des Forschungsergebnisses vom Jüngerwerden
der Menschheit als geistiger Gesetzmäßigkeit des
geschichtlichen Werdens.
7. November
In Rußland: Sieg des Bolschewismus und der
materialistischen Geschichtsauffassung. Am selben Abend
spricht Rudolf Steiner in Zürich über «Anthroposophie
und Geschichtswissenschaft» und charakterisiert in der
anschließenden Diskussion die materialistische
Geschichtswissenschaft als ein solche, wodurch die
Wirklichkeit ertötet wird.
November
Das Buch «Von Seelenrätseln» erscheint.
«Es ist nicht mit der Feder geschrieben, sondern es ist
geschrieben mit seelischen Spaten, welche die Bretter,
die die Welt verschlagen, niederreißen möchten, das
heißt die Grenzen des Naturerkennens beseitigen möchten,
aber beseitigen durch innere Seelenarbeit.» (4.2.23)
Arthur Graf Polzer-Hoditz, Kabinettschef des Kaisers
Karl von Österreich, trägt diesem in mehrstündiger
Unterredung die soziale Dreigliederungs-Idee Rudolf
Steiners vor. Er wird beauftragt, das ganze System in einer Denkschrift auszuarbeiten,
die er am 17.2.1918 in versiegeltem Kuvert «zur
allerhöchstpersönlichen Eröffnung» Seiner Majestät
übersandte und an demselben Tage sehr eingehend mit dem
Ministerpräsidenten Seidler besprach. Ungefähr zur
selben Zeit (Januar 1918) setzte in Karlsruhe Rudolf
Steiner in persönlichem Gespräch Prinz Max von Baden als
dem zukünftigen deutschen Reichskanzler seine
Dreigliederungs-Idee auseinander, der diese bei der
Bekanntgabe des deutschen Friedensangebotes am 5.
Oktober 1918 den «auf das künftige Glück der Völker
gerichteten Gedanken, die Herr Wilson verkündet»,
opferte. Hier ist noch zu beachten, was Rudolf Steiner
am 24. Nov. 1918 in Dornach sagte:
«Als diese Ideen einem Staatsmanne vorgelegt wurden vor
einiger Zeit (was sich auf Max von Baden beziehen
dürfte), wo es ohnehin schon ziemlich zu spät war für
die damalige Gestalt, die ich diesen Ideen gegeben
hatte, da habe ich aber immerhin dem Herrn gesagt: Wenn
er irgendwie daran dächte, an diese Ideen heranzutreten,
so würde ich natürlich gern bereit sein, auch für die
Zeit, die damals die Gegenwart war (Januar 1918), sie in
entsprechender Weise umzuarbeiten. Heute müßten sie
selbstverständlich wiederum für die besonderen
Verhältnisse umgearbeitet werden.»
4. Dezember
USA: Rede Präsident Wilsons, die bereits die dann am
8. Januar 1918 verkündeten «14 Punkte» antönt und die
Rudolf Steiner in der Folgezeit unermüdlich scharf als
unwirklichkeitsgemäß charakterisiert.
15. Dezember
Deutsch-russischer Waffenstillstand.
22. Dezember
Beginn der Friedensverhandlungen in Brest-Litowsk, bei
denen Staatssekretär von Kühlmann das
Dreigliederungs-Memorandum in der Tasche hat, ohne
Gebrauch davon zu machen. Rudolf Steiners damalige
Absicht war, mit seinem Dreigliederungsvorschlag von
Mitteleuropa aus auch nach Osteuropa sozialgestaltend
hin überzuwirken: «Und dieses Programm wäre das einzig
wirkliche Programm gewesen, welches, wenn es vor
Brest-Litowsk vorgebracht worden wäre, wirksam gewesen
wäre. Natürlich wäre Brest-Litowsk nie erfolgt, wenn
solchem Programm Verständnis entgegengebracht worden
wäre. Die Dinge hätten einen ganz anderen Verlauf
nehmen müssen. Denn ich hatte es in diesen Jahren
ausgearbeitet als Richtschnur nicht nur einer inneren
Politik, sondern einer äußeren Politik; Innenpolitik
schien mir überflüssig zu sein, wenn alles beschäftigt
ist damit, Munition zu fabrizieren ... Notwendig
schien mir zu sein ein wirklicher Impuls — nicht ein
Programm —, ein wirklicher Impuls, der imstande
gewesen wäre, den Dingen eine andere Wendung zu
geben.» (24.11.1918)
23., 24., 26. Dezember
In diesen Vorträgen stellt Rudolf Steiner sein
geisteswissenschaftliches Forschungsergebnis von der
Bedeutung des 33jährigen Umlaufes geschichtlicher
Ereignisse für eine symptomatologische Betrachtung des
sozialen Lebens dar.
Im Herbst 1917 gab Rudolf Steiner (nach Roman Boos
«Die DreigliederungsIdee ... » S. 28) zu der «aus
europäischem Wollen heraus geholten Geltendmachung der
geistigen Impulse des deutschen Volkes durch ihn
selber — während die deutschen Instanzen stumm blieben
— in den Vorträgen und Gesprächen jener Zeit einen
Kommentar, dessen ganze erschütternde Bedeutung erst
nach und nach auch durch die äußeren Ereignisse
sichtbar geworden ist. Aus Menschheitsschicksal — so
sagte er etwa, wenn ich die vielen Außerungen in jenen
Monaten knapp zusammenfassen darf — müßte der Krieg im
Jahre 1917 zu Ende gehen. Sonst würde er zu etwas
werden, was mit dem alten Begriff Krieg überhaupt
nicht mehr faßbar wäre. Denn der Mensch würde aus dem
Lenken der Ereignisse völlig verdrängt, und an die
Stelle des von Menschen gelenkten Geschehens würde in
die Zukunft hinein ein mechanischer Ablauf
ahrimanischer Wirkungen treten.»
Welche Metamorphose — nach dem Prinzip des stets
wirklichkeitsgemäßen Vorgehens — das Bestreben Rudolf
Steiners, einen sozialen Organismus nach seinen ganz
spezifischen Gegebenheiten zu gestalten, sieben Jahre
nach 1917 erfuhr, wird noch in der Besprechung des
neuen Bandes zur Geschichte der Anthroposophischen
Gesellschaft, Seite 38 ff., betrachtet.
Hella Wiesberger
|
Puis p. 38 à 40
La Constitution de la Société anthroposophique
générale et l'École de Science de l'Esprit. La
reconstruction du Goetheanum
Articles et annonces, conférences et discours de
janvier 1924 à mars 1925. Volume IX de la série : «
L'essence vivante de l'anthroposophie et son soin »
Documentation pour l’histoire du mouvement
anthroposophique et de la société anthroposophique.
Qu’est-ce que l’homme peut gagner de plus dans la vie
que nature-dieu se dévoile à lui, comme elle laisse
dans l'esprit la matière partir en fumée. Et comme
dans la matière l'esprit s’expérimente lui-même.
Avec ces paroles de Goethe formées à nouveau
par Rudolf Steiner – à côté desquelles dans le
contexte suivant on aimerait placer d’autres paroles
de Goethe citées par Rudolf Steiner : « Qui possède la
science et l'art, a aussi la religion » - Rudolf
Steiner a conclu le 15 mars 1917 à Berlin sa
présentation initiale de l'interaction triarticulée
esprit-matière dans l'humain. Le point de départ
de ce résultat de recherche qu'il caractérise dans «
Chemin de vie », chapitre 5, en décrivant ses études
en sciences de la nature des années 1879-1882, quand
il est venu à sa manière à la théorie de la
métamorphose de Goethe, qu’il a mise au même rang
qu’un fait copernicien dans ses introductions
aux écrits scientifiques de Goethe (1883) comme
le principe de la connaissance de la matière
organique, le devenir vivant, et développa avec plus
de quarante ans de travail de chercheur en sciences de
l’esprit orienté selon l’anthroposophie comme elle est
aujourd’hui, dans l’œuvre complète, là dans le monde,
comme source féconde pour science, art et religion.
Sept ans après la première description fondée
scientifiquement du rapport substance-esprit
triarticulé chez l'humain en 1917, cette connaissance
expérimenta une amélioration insoupçonnée. Fusionné
avec la connaissance des forces de l’essence du monde
se dévoilant triplement, comme elles travaillent dans
l'être humain depuis les hauteurs, le pourtour et les
profondeurs, elles furent relevées du domaine des
pensées dans la création artistique, dans lequel
Rudolf Steiner les façonna dans la forme de sentences
« Âme humaine, tu vis dans les membres..., dans
la pulsation cœur-poumon..., dans la tête au repos...
» en « pierre de fondation »et en tant que tel plongea
lors de la pose de pierre de fondation
« idéelle-spirituelle » pour la nouvelle
fondation de la Société anthroposophique comme Société
anthroposophique universelle à la Noël 1923
« dans les cœurs et les âmes des personnes
réunies dans la Société anthroposophique ». Et
Rudolf Steiner a expliqué qu'il a seulement pu amener
à maturité cette connaissance perçue par lui depuis
des décennies seulement d’abord pendant les années de
guerre -1917. À cette époque, l'idée de la
triarticulation de l'organisme social a également été
conçue à partir de cette connaissance de l’humain qui
conduisit alors dans les années 1919-1921à l'essai à
grande échelle du mouvement pour la
triarticulation.
Cette tentative de réorganisation de la vie sociale a
échoué. Désormais par la nécessité d'une nouvelle
ordonnance de la Société anthroposophique, la
connaissance de l'humain et du monde triarticulée
comme pierre de fondation formée
artistiquement-religieusement devrait devenir
impulsion agissante socialement pour une nouvelle vie
de société, pour « une vraie union d’humains pour
Anthroposophia » que l'esprit de la pensée pierre
de fondation comme « esprit (NDT
« Gesinnung ») sourçant de la
conception de vie anthroposophique » devrait
porter vers dehors dans le monde, « où il agira
éclairant et réchauffant pour le progrès des âmes
humaines, pour le progrès du monde ».
Un événement lors du congrès de Pâques en 1924, le
premier congrès majeur au Goetheanum après le Congrès
de Noël, constitua une amélioration
supplémentaire : là, la connaissance formée en
paroles de sagesse, comme elles pouvaient être
entendues alors, était désormais à voir transposées en
formes eurythmiques par Rudolf Steiner. Comme «
poursuite », comme « pas supplémentaire » de ce
qui « a été inauguré par le Congrès de Noël » il
valorisa cet événement.
Rudolf Steiner put travailler pendant neuf mois dans
une intensité croissante et six mois seulement encore,
fortement diminué, à partir de son lit pour un
organisme de société à la mesure de l’être vivant de
l’anthroposophie. Puis sa mort a apporté un
tournant de destin. Ce qui de son essai, par
prise en main personnelle de la direction de société,
de « donner une forme à la Société anthroposophique
comme le mouvement anthroposophique en a besoin pour
son soin », cela signifie, d’amener cette forme
extérieure en résonnance avec la vie portée
personnellement par lui du mouvement anthroposophique,
est conservé en documentations, est désormais
accessible à l'étude avec le volume en nouvelle
édition.
Le volume englobe tout ce que Rudolf Steiner a dit et
écrit après le Congrès de Noël jusqu'à sa mort en
relation avec la formation de la société. La
partie I contient les « lettres aux membres » y
afférents – La partie II, les essais et conférences
sur la constitution et l’articulation de l’École
supérieure de Science de l'Esprit, la partie III, le
rapport sur les travaux et tous les exposés en
conférences sur le Congrès de Noël et intentions lui
étant associé, de sorte qu'avec cela une vue
d'ensemble complète sur tous ceux-là de ses exposés
soit disponible. La partie IV contient les
différents protocoles d'assemblées et procès verbaux,
qui s’occupent dans le détail de l'ordre administratif
et de la reconstruction du Goetheanum.
Pour la numérotation bibliographique un nouveau numéro
- 260 A - a été mis en place, pour que le volume
s’assemble avec l'extension prévue à l'origine du n °
260 (« Le Congrès de Noël... ») et les articles
correspondants du n ° 37 (« L'essence vivante de
l'anthroposophie et de son entretien »). Ce
regroupement était conditionné par l’abrogation de la
séparation pour ce département de l’édition complète,
sinon strictement réalisée entre écrit et parlé qui
permet une vue unifiée de la documentation
disponible. Un registre des différentes
institutions avec la mise en évidence de l’histoire de
leurs origines, un registre des personnes avec les
données biographiques, et avant tout le rassemblement
sous forme de journal dans la « Chronique 1924-1925 »
de tous les événements jusqu'à la mort de Rudolf
Steiner devraient donner au lecteur une image la plus
vivante possible des si nombreuses et grandes choses
s'étendant sur des quinze derniers mois de la vie de
Rudolf Steiner.
Hella Wiesenberger
|
Dann s.38 bis 40
Die Konstitution der Allgemeinen Anthroposophischen
Gesellschaft und der Freien Hochschule für
Geisteswissenschaft. Der Wiederaufbau des
Goetheanum
Aufsätze und Mitteilungen, Vorträge und Ansprachen
Januar 1924 bis März 1925. Band IX der Reihe: «Das
lebendige Wesen der Anthroposophie und seine Pflege»,
Dokumentationen zur Geschichte der anthroposophischen
Bewegung und der Anthroposophsichen Gesellschaft.
Was kann der Mensch im Leben mehr gewinnen Als daß
sich Gott-Natur ihm offenbare, wie sie im Geiste läßt
den Stoff zerrinnen Und wie im Stoff der Geist sich
selbst erfahre.
Mit diesem von Rudolf Steiner neu gebildeten
Goethe-Wort — welchem man im folgenden Zusammenhang
noch einen anderen von Rudolf Steiner oft zitierten
Ausspruch Goethes an die Seite stellen möchte: «Wer
Wissenschaft und Kunst besitzt, der hat auch Religion»
— schloß Rudolf Steiner am 15. März 1917 in Berlin
seine erstmalige Darstellung vom dreigliedrigen
Geist-Stoff-Ineinanderwirken im Menschen. Den
Ausgangspunkt dieses zentralen Forschungsergebnisses
charakterisiert er im «Lebensgang», 5. Kapitel, bei
der Schilderung seiner naturwissenschaftlichen Studien
der Jahre 1879-82, als er auf seine Art auf die
Goethesche Metamorphosenlehre kam, die er dann in
seinen Einleitungen zu Goethes naturwissenschaftlichen
Schriften (1883) als das Erkenntnisprinzip des
Organischen, des lebendigen Werdens, einer
kopernikanischen Tat gleichsetzte und in mehr als
vierzigjähriger Forscherarbeit zu der anthroposophisch
orientierten Geisteswissenschaft ausbildete, wie sie
heute im Gesamtwerk als befruchtende Quelle für
Wissenschaft, Kunst und Religion in der Welt da ist.
Sieben Jahre nach der ersten wissenschaftlich
begründeten Darstellung des dreigliedrigen
Geist-Stoff-Verhältnisses im Menschen im Jahre 1917,
erfuhr diese Erkenntnis eine ungeahnte
Steigerung. Verschmolzen mit der Erkenntnis der
dreifach sich offenbarenden Kräfte des Weltenwesens,
wie sie aus den Höhen, dem Umkreis und den Tiefen in
das Menschenwesen hereinwirken, wurde sie aus dem
Bereiche des Gedankens in den der künstlerischen
Gestaltung erhoben, indem Rudolf Steiner sie in der
Spruchform «Menschenseele, du lebest in den Gliedern
... , im Herzens-Lungen-Schlage ... , im ruhenden
Haupte ... » zum «Grundstein» bildete und als solchen
bei der «ideell-geistigen» Grundsteinlegung zur
Neubildung der Anthroposophischen Gesellschaft als
Allgemeine Anthroposophische Gesellschaft Weihnachten
1923 «in die Herzen und Seelen der in der
Anthroposophischen Gesellschaft vereinigten
Persönlichen» versenkte. Und Rudolf Steiner
erklärte, daß er diese seit Jahrzehnten von ihm
wahrgenommene Erkenntnis erst während der Kriegsjahre
—1917 — zur Reife bringen konnte. Damals wurde ja
auch aus dieser Menschenerkenntnis heraus die Idee der
Dreigliederung des sozialen Organismus konzipiert, die
dann in den Jahren 1919-21 zu dem groß-angelegten
Versuch der Dreigliederungsbewegung
führte. Dieser Versuch zur Neugestaltung des
sozialen Lebens war gescheitert. Nunmehr sollte
durch die Notwendigkeit einer neuen Ordnung der
Anthroposophischen Gesellschaft die dreigliedrige
Menschen- und Welterkenntnis als künstlerisch-religiös
geformter Grundstein zum sozial wirkenden Impuls
werden für ein neues Gesellschaftsleben, für «eine
wahre Vereinigung von Menschen für Anthroposophia»,
die den Geist des Grundsteingedankens als «die aus der
anthroposophischen Lebensgestaltung quellende
Gesinnung» hinaustragen sollte in die Welt, «wo er
leuchten und wärmen soll für den Fortschritt der
Menschenseelen, für den Fortschritt der Welt.»
Eine weitere Steigerung bildete ein Geschehen bei der
Osterveranstaltung 1924, der ersten größeren
Veranstaltung am Goetheanum nach der Weihnachtstagung,
da die zu Weisheitsworten geformte Erkenntnis, wie sie
damals gehört werden konnten, nunmehr durch Rudolf
Steiner in eurythmische Formen umgesetzt, zu schauen
waren. Als «Fortsetzung», als «weiteren Schritt»
dessen, «was mit der Weihnachtstagung inauguriert
war», wertete er dieses Ereignis.
Während neun Monaten konnte Rudolf Steiner in sich
steigernder Intensität und sechs Monate nur noch stark
reduziert von seinem Krankenlager aus für die
Realisierung eines dem lebendigen Wesen der
Anthroposophie gemäßen Gesellschaftsorganismus
wirken. Dann brachte sein Tod eine
Schicksalswende. Was von seinem Versuch, durch
persönliche Übernahme der Gesellschaftsleitung der
«Anthroposophischen Gesellschaft eine Form zu geben,
wie sie die anthroposophische Bewegung zu ihrer Pflege
braucht», das heißt, deren äußere Form mit dem Leben
der durch ihn persöhnlich getragenen
anthroposophischen Bewegung in Einklang zu bringen, an
Dokumentationen erhalten ist, ist mit dem
neuerschienenen Bande nunmehr dem Studium zugänglich.
Der Band umfaßt alles, was Rudolf Steiner nach der
Weihnachtstagung bis zu seinem Tod in bezug auf die
Gesellschaftsformung gesprochen und geschrieben
hat. Teil I enthält die darauf bezüglichen
«Briefe an die Mitglieder»- Teil II die Aufsätze und
Vorträge über die Konstitution und Gliederung der
Freien Hochschule für Geisteswissenschaft, Teil III
die Bericht über die Arbeit und alle Ausführungen in
Vorträgen über die Weihnachtstagung und die mit ihr
verbundenen Absichten, so daß damit auch ein
vollständiger Überblick über alle diese seine
Ausführungen vorliegt. Teil IV enthält die
verschiedenen Versammlungsprotokolle und
Niederschriften, die sich mit der Verwaltungsordnung
im einzelnen und mit dem Wiederaufbau des Goetheanum
befassen.
Für die bibliographische Zählung mußte eine neue
Nummer — 260 a — eingeschaltet werden, da sich der
Band zusammensetzt aus der ursprünglich geplanten
Erweiterung von Nr. 260 («Die Weihnachtstagung ... »)
und den entsprechenden Aufsätzen von Nr. 37 («Das
lebendige Wesen der Anthroposophie und seine
Pflege»). Bedingt wurde diese Umgruppierung durch
die für diese Abteilung der Gesamtausgabe aufgehobene,
sonst streng durchgeführte Trennung von Geschriebenem
und Gesprochenem, um einen einheitlichen Überblick
über die vorhandenen Dokumentationen zu
ermöglichen. Ein Register der verschiedenen
Institutionen mit dem Nachweis ihrer
Entstehungsgeschichte, ein Personenregister mit
biographischen Angaben und vor allem die in der
«Chronik 1924-1925» tagebuchartige Zusammenfassung
aller Geschehnisse bis zum Tode Rudolf Steiners,
sollen dem Leser zu einem möglichst lebendigen Bild
von den so Vieles und so Großes umspannenden fünfzehn
letzten Lebensmonaten Rudolf Steiners verhelfen.
Hella Wiesenberger
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