Dans Contributions aux œuvres complètes de R.
Steiner, cahier 24-25 p. 6 à 31 – Pâques 1969. Trad.
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historique
L'action publique de Rudolf Steiner pour la
tri-articulation de l'organisme social
De l'idée de
tri-articulation
de 1917
au mouvement
de tri-articulation de 1919
Une chronique
« Une phrase peut... donner une orientation
à la pensée sociale dans l'avenir. Cette seule
phrase est celle-ci :
Il suffit de ne pas avoir d'idées en temps de
révolutions et de guerres, mais on ne peut pas y
suffire sans idées en temps de paix ; car si les
idées se font rares en temps de paix, alors des
temps de révolutions et de guerres doivent venir.
Vous n'avez besoin d'aucunes idées pour la guerre et
les révolutions. Pour maintenir la paix, il faut des
idées, sinon les guerres et les révolutions
arrivent. C'est un contexte spirituel intérieur. Et
toutes les déclamations sur la paix ne servent à
rien quand ceux qui ont à diriger les destinées des
peuples ne s'efforcent d'avoir des idées, tout de
suite en temps de paix. Et si elles devaient être
des idées sociales, elles devraient même venir
d'au-delà du seuil. Si un temps devient pauvre en
idées, ainsi la paix s'estompe de ce temps.
On peut dire quelque chose comme ça ; si les
gens ne veulent pas le tester, ils ne le croiront
simplement pas. Mais le sort terrible du présent
dépend de l'incrédulité en de telles choses.
C'est une telle ligne directrice qu'il est
extrêmement important d’accueillir pour le présent
et le proche avenir. »
Rudolf Steiner
Conférence à Dornach, 24 novembre 1918
Après la chronique de l'année d'époque 1917 (cf.
n° 15 de ces « Informations »), sera tenté
dans ce qui suit de montrer l'évolution qui va de
l'idée de tri-articulation sociale depuis sa
première apparition en 1917 jusqu'au mouvement de
tri-articulation de l'année 1919. L'arrière-plan
général de ces années est pris en compte.
La croyance régnant, avant 1914, en des
conditions de sécurité pour des périodes illimitées
avait été consumée sans reste par le cours de la
guerre de 1914-1918. Mais c’est le chaos social
prédit par Rudolf Steiner avant même le
déclenchement de cette guerre qui est apparu. Comme
il l'expliquait dans sa conférence (Berne, 11 mars
1919) à l'occasion de la Conférence internationale
de la Société des Nations, il avait déjà été
contraint de s’exprimer en avril 1914 par sa
« conscience intellectuelle » et son
« don d'observation » : « En rapport
au développement de nos rapports sociaux et
internationaux nous sommes dans quelque chose[6] qui
se laisse seulement décrire comme un cancer, un
cancer dans la vie des peuples, qui doit venir à
déclenchement dans le temps le plus court et de
manière terrible » 1.
Peu de mois plus tard, la Première Guerre
mondiale éclate. Elle a été suivie de révolutions
sanglantes, de meurtres politiques, de grèves, de
campagnes électorales, de remaniements constants du
gouvernement, de difficultés économiques générales
et de manque de travail. A l'Est, le danger de
l’inondation par le bolchevisme menaçait, à l'Ouest,
la paix de Versailles faisait de l'Allemagne un
petit pays complètement appauvri. Partout il y avait
un appel à la socialisation, de sorte que la
solution de la question sociale, surtout celle du
prolétariat, devint l’exigence la plus pressante du
jour. On vit la panacée dans la socialisation de
l'économie. Mais que les humains eux-mêmes dussent
aussi être « socialisés » par de nouvelles
pensées, parce que la question sociale est en
première ligne une question spirituelle, et comment
cela peut arriver, seul un petit groupe d’humains a
l’a reconnu à travers Rudolf Steiner, qui ont
courageusement combattu dans une lutte pour un
renouvellement de la vie sociale, qui à cette époque
était vaine, mais spirituellement significative.
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In Beiträge Heft 24-25 Oster 1969Rudolf Steiners
öffentliches Wirken für Dreigliederung des sozialen Organismus
Von der Dreigliederungs-Idee des Jahres
1917 zur
Dreigliederungs-Bewegung des Jahres 1919
Eine Chronik
«Ein Satz kann ... Richtkraft für soziales
Denken in der Zukunft geben. Dieser eine
Satz ist der:
Man reicht aus, ohne daß man Ideen hat, in
Zeiten von Revolutionen und Kriegen, man
kann aber nicht ausreichen ohne Ideen in Zeiten des
Friedens; denn werden die
Ideen in Zeiten des Friedens rar, dann müssen Zeiten von Revolutionen und Kriegen kommen.
Zum Kriegführen und zu Revolutionen
braucht man keine Ideen. Um den Frieden zu halten,
braucht man Ideen, sonst kommen Kriege
und Revolutionen. Das ist ein innerer spiritueller Zusammenhang. Und alle
Deklamationen über den Frieden nützen nichts, wenn nicht diejenigen, die die
Geschicke der Völker zu leiten haben, sich bemühen, gerade in Friedenszeiten
Ideen zu haben. Und sollen es soziale Ideen sein, so
müssen sie sogar von jenseits der Schwelle
herrühren. Wird eine Zeit ideenarm,
so schwindet aus dieser Zeit der Friede.
Man kann so etwas sagen; wenn die Menschen
es nicht prüfen wollen, so werden sie es einfach nicht glauben. Aber
an dem Unglauben an solche Dinge hängt das furchtbare
Geschick der Gegenwart.
Das ist ein solcher Richtsatz, den
aufzunehmen außerordentlich wichtig ist für die Gegenwart und die nächste
Zukunft.»
Rudolf Steiner
Vortrag
Dornach, 24. November 1918
Im Anschluß an die Chronik des
Epochenjahres 1917 (vgl. Nr. 15 dieser «Nachrichten») wird im folgenden versucht, die
weitere Entwicklung seit dem ersten Auftreten der sozialen
Dreigliederungs-Idee
im Jahre 1917 bis zur Dreigliederungs-Bewegung
des Jahres 1919 aufzuzeigen. Dabei ist der
allgemeine Zeithintergrund dieser Jahre berücksichtigen.
Der vor 1914 herrschende
Glaube an die für unbegrenzte Zeiten sichergefügten Verhältnisse war durch den Verlauf
des Krieges 1914-18 restlos verbraucht worden. Was dagegen
heraufkam, war das von Rudolf Steiner schon vor Ausbruch dieses Krieges
prognostizierte soziale Chaos. Wie er in seinem Vortrag (Bern, 11. März 1919)
bei Gelegenheit der internationalen Völkerbundskonferenz ausführte, war er
schon im April 1914 durch sein «intellektuelles
Gewissen» und seine
«Beobachtungsgabe» genötigt worden auszusprechen:
«Wir stehen in bezug auf die
Entwicklung unserer sozialen und Völkerverhältnisse
in etwas [6] darinnen,
das sich nur bezeichnen läßt mit einem Karzinom,
mit einer Krebskrankheit
im Leben der Völker, die in kürzester Zeit in
einer furchtbaren Art zum
Ausbruch
kommen muß.»1
Wenige Monate später brach
der Erste Weltkrieg aus. Ihm folgten blutige Revolutionen, politische Morde, Streiks,
Wahlkämpfe, ständige Regierungsumbildungen, allgemeine
Wirtschaftsnot und Arbeitsmangel. Vom Osten drohte
die Gefahr der Überflutung durch den Bolschewismus,
im Westen machte der Versailler Frieden Deutschland
zu einem kleinen und völlig verarmten Land. Überall erhob sich der Ruf nach
Sozialisierung, so daß die Lösung der sozialen Frage, insbesondere der proletarischen,
zur brennendsten Forderung des Tages wurde. Das Allheilmittel
sah man in der Sozialisierung der Wirtschaft. Daß
aber auch die Menschen selbst
«sozialisiert» werden müssen durch neue Gedanken, weil die soziale Frage in
erster Linie eine geistige Frage ist, und wie
das geschehen kann,
erkannte durch Rudolf Steiner nur ein kleines
Häuflein Menschen, die mutig einen damals zwar
vergeblichen, geistig aber bedeutsamen Kampf für eine Erneuerung des
sozialen Lebens gekämpft haben.
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L'année 1918
4-17 janvier
Dornach : Dans les conférences qu'il donne
régulièrement aux membres, Rudolf Steiner souligne
de plus en plus à quel point les échecs de la
société bourgeoise à répondre aux exigences
spirituelles et sociales de l'époque doivent
conduire à des catastrophes toujours plus grandes.2
7 janvier
Karlsruhe : De sa propre initiative, Hans Kühn
demande à être reçu en audience par le prince Max
von Baden pour lui parler de Rudolf Steiner et de la
tri-articulation. « Il a répondu avec une
franchise surprenante à ce qui avait été dit et a
souhaité rencontrer Rudolf Steiner bientôt. La
visite s'est ensuite déroulée en présence de Mme
Marie Steiner vers le 21 janvier. » (Hans Kühn,
« Les efforts de Rudolf Steiner pour prévenir
la catastrophe allemande ». Dans :
« Communications du travail anthroposophique en
Allemagne », St Jean 1959)
8 janvier
USA : Le Président Woodrow Wilson annonce son
programme de paix mondiale en 14 points devant le
Congrès.
19 janvier
Lettre à Mme Emma Boos-Jegher (mère du Dr Roman
Boos) avec le message : « Nous avons réussi à
mettre la somme à la disposition de M. Heise pour
l'impression de ses travaux ». (Karl Heise,
« La maçonnerie de l'Entente et la guerre
mondiale. Une contribution sur l’histoire de la
guerre mondiale et la compréhension de la vraie
franc maçonnerie » Bâle, 1919).
Selon la description de Heise dans une lettre,
son livre a été écrit sur la base des conférences de
Rudolf Steiner de 1916/17 « Considération
d’histoire du temps »3, et de la
déclaration de Steiner venue à lui :
« Quelqu'un devrait traiter de ces choses,
écrire là-dessus ».
Les chiffres se réfèrent à la référence de la
source à la page 31.
[7]
« ... Mme Boos-Jegher à Zurich (avait) en fait
le mérite principal en ce que j'avais trouvé un
éditeur, elle m'avait aussi conduit au Dr Steiner et
avait ainsi absolument réalisé le livre. Car ce qui
est la chose principale, le Dr Steiner a financé
l'impression avec 3600 CHF, moi-même avec un peu
plus de 1000 CHF, la somme restante
l’éditeur. » (voir plus loin sous 10 octobre
1918).
20 ou 21 janvier
Karlsruhe : Rudolf Steiner s’entretien sur la
tri-articulation avec le Prince Max von Baden en
présence de Marie Steiner :
« Je suis allé à Berlin via Karlsruhe.
C'était en janvier. A cette époque, il était bien
connu que si cela en arrivait à craquer dans
l'ancienne Allemagne, le Prince Max de Baden
deviendrait Chancelier du Reich.
Au cours de ce voyage, j'ai déjà parlé au prince
Max de Baden de la tri-articulation de l'organisme
social en janvier, parce qu'il s'agissait bien sûr
de savoir quelle était la puissance des impulsions
de la tri-articulation de l’organisme social qui
aurait permis d'obtenir des faits concrets et réels
immédiatement. (Réponses aux questions, Dornach, 19
juillet 1920)4
« Quand ces idées ont été présentées à un
homme d'État il y a quelque temps [qui pourrait bien
se référer à Max von Baden], alors qu'il était déjà
bien trop tard pour la forme que j'avais alors
donnée à ces idées, j'ai dit à ce monsieur : s'il
pensait d'une certaine manière à approcher ces
idées, je serais bien sûr disposé à les retravailler
en conséquence pour le temps qu’était le présent
(janvier 1918). Aujourd'hui, bien sûr, elle
devraient à nouveau être retravaillées pour les
circonstances particulières." (Conférence Dornach,
24 novembre
1918)5
« Cette conversation a également conduit cette personnalité à remarquer combien il serait nécessaire d'avoir une
psychologie, une doctrine sur l'âme des peuples
européens, parce que le grand chaos dans lequel on
naviguait exigerait que ceux qui voulaient être les
dirigeant dans une certaine mesure s’y connaissent
dans l’efficacité, dans les forces des âmes des
peuples européens. Et cette personnalité regrettait
beaucoup qu'il n'y ait en fait aucune possibilité de
pouvoir fonder le traitement des affaires publiques
sur quelque chose comme une psychologie des peuples.
J'ai répondu que j'avais donné un cycle de
conférences sur cette psychologie des peuples
européens ici à Kristiania, et j'ai ensuite envoyé à
cette personnalité ce cycle de conférences avec une
préface écrite sur la situation à ce moment-là -
Janvier 1918... Mais ça n'a toutefois servi à
rien. » (Conférence Kristiania, 24 novembre
1921)6
21 ou 22 janvier
Rudolf Steiner et Marie Steiner se rendent
ensuite à Berlin. De fin janvier à mi-août, Steiner
fait des exposés principalement à Berlin et
travaille à la nouvelle édition de ses écrits :
« Philosophie de la liberté »,
« Façon de Goethe de voir le monde »,
« Théosophie », « Comment obtient-on
des connaissances des mondes supérieurs ? »
« Un chemin pour la connaissance de soi »,
« Le seuil du monde spirituel »,
« Les énigmes de la philosophie », à
l'interprétation du conte de Goethe « Le
serpent vert » et du « Faust », à une
petite compilation de textes pour prisonniers de
guerre allemands et à des essais pour le magazine
« Das Reich » publié par Alexander von
Bernus (entre autres « Ancienne tenue au secret
et publication actuelle de découvertes
suprasensibles »).7
[8]
Janvier (sans date de jour) :
Berlin : Rudolf Steiner s'entretient avec un
haut gradé qui était « le bras droit de
Ludendorff à bien des égards » :
« Quand je suis revenu de Suisse à Berlin
en janvier 1918, j'ai parlé à un homme qui était
très profondément impliqué dans les événements, et
qui connaissait mes idées depuis longtemps : que
l'idée de la tri-articulation de l'organisme social
devait seulement être conçue en Europe centrale et
orientale. Je l’avais élaborée à l'époque et je les
avais présentées à ceux qui auraient pu y travailler
en fonction de la situation à l'époque. (Cf.
Chronique 1917 au n° 15 des
« Nachrichten/nouvelles/informations »).
L'homme le savait aussi. Il lui semblait très
plausible qu'il aurait pu s'agir de sortir de la
misère sur des chemins spirituels. Cette question
avait déjà fait l'objet de discussions depuis un
certain temps. Je suis venu, comme je l'ai dit -
rappelez-vous ce qui était alors en janvier 1918 ! -
Je suis venu à Berlin. L'homme - il était militaire,
un militaire supérieur - a dit quand je lui ai parlé
de la malheureuse, impossible idée de commencer
cette terrible offensive du printemps 1918 au lieu
d'une action spirituelle - il a dit : Que
voulez-vous, Kühlmann n'a-t-il pas eu la
tri-articulation dans sa sacoche... et a pourtant
fait Brest-Litovsk ! Nos politiciens ne sont rien,
sont des nuls, nous, dans l'armée, nous ne pouvons
que nous battre et nous battre, nous ne pouvons rien
faire d'autre. » (Réponses aux questions
Zurich, 25 octobre 19198 et Dornach, 19
juillet 19204)
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Das Jahr 1918
4.-17. Januar
Dornach: In seinen
regelmäßigen Mitgliedervorträgen weist Rudolf
Steiner immer eindringlicher darauf hin, wie die
Versäumnisse der bürgerlichen Gesellschaft den geistigen und sozialen
Zeitforderungen gegenüber immer größere und größere
Katastrophen heraufbeschwören müssen.2
7. Januar
Karlsruhe: Hans Kühn sucht
aus eigener Initiative um eine Audienz beim Prinzen
Max von Baden nach, um ihm von Rudolf Steiner und
der Dreigliederung zu erzählen. «Er ging erstaunlich
freimütig auf das Vorgebrachte ein und wünschte,
diesen Rudolf Steiner bald einmal kennenzulernen.
Der Besuch fand dann im
Beisein von Frau Marie Steiner etwa am 21. Januar
statt.» (Hans Kühn, «Rudolf Steiners Bemühungen
zur Verhinderung der deutschen Katastrophe». In: «Mitteilungen aus der
anthroposophischen Arbeit in Deutschland», Johanni 1959)
8. Januar
USA: Präsident Woodrow
Wilson verkündet vor dem Kongreß in 14 Punkten sein Programm des Weltfriedens.
19. Januar
Brief an Frau Emma
Boos-Jegher (Mutter von Dr. Roman Boos) mit der Mitteilung: «Es ist gelungen, Herrn Heise
die Summe zur Drucklegung seiner Arbeiten zur Verfügung zu
stellen.» (Karl Heise, «Die Entente-Freimaurerei und
der Weltkrieg. Ein Beitrag
zur Historie des Weltkrieges und zum Verständnis der wahren Freimaurerei»
Basel, 1919.)
Nach brieflicher
Darstellung Heises entstand sein Buch auf Grund der
Vorträge Rudolf Steiners 1916/17
«Zeitgeschichtliche Betrachtungen»3, und
der ihm zugekommenen
Außerung Steiners: «Es sollte jemand diese Dinge
behandeln, darüber schreiben».
Die Ziffern verweisen auf den
Quellennachweis auf Seite 31.
[7]
« ... Frau Boos-Jegher in Zürich (hatte)
eigentlich das Hauptverdienst daran, daß ich einen Verleger gefunden hatte,
auch hatte sie mich mit Dr. Steiner zusammengeführt und damit
das Buch überhaupt zustande gebracht. Denn: was die Hauptsache ist, Dr. Steiner hat den Druck mit
3600 SFr. finanziert, ich selbst mit etwas über 1000 Fr., den Restbetrag der
Verleger.» (siehe ferner unter dem 10. Oktober 1918).
20. oder 21. Januar
Karlsruhe: Unterredung
Rudolf Steiners im Beisein Marie Steiners mit dem Prinzen Max von Baden über
die Dreigliederung:
«Ich reiste nach Berlin
über Karlsruhe. Es war im Januar. Man wußte dazumal ganz gut, daß, wenn es
im ehemaligen Deutschland zum Krache
kommen werde,
würde
der Prinz Max von Baden Reichskanzler werden.
Ich sprach auf dieser
Reise also dem Prinzen Max von Baden schon im Januar über die Dreigliederung des sozialen
Organismus, weil es sich darum gehandelt hätte, daß selbstverständlich in
die unmittelbar konkreten, reellen Tatsachen hinein gewirkt
hätte, was die Kraft der Impulse des dreigliedrigen
sozialen Organismus ist.»
(Fragenbeantwortung Dornach, 19. Juli 1920)4
«Als diese Ideen einem
Staatsmanne vorgelegt wurden vor einiger Zeit [was
sich. auf Max von Baden beziehen dürfte], wo es
ohnehin schon ziemlich zu spät war für die damalige Gestalt, die
ich diesen Ideen gegeben hatte, da habe ich aber immerhin dem Herrn gesagt: Wenn er
irgendwie daran dächte, an diese Ideen heranzutreten, so
würde
ich natürlich gern bereit sein, auch für die Zeit,
die
damals die Gegenwart war (Januar 1918),
sie in
entsprechender Weise umzuarbeiten.
Heute
müßten sie selbstverständlich wiederum für die
besonderen Verhältnisse umgearbeitet werden.»
(Vortrag Dornach, 24. November 1918)5
«Dieses Gespräch führte
auch darauf, daß von Seiten dieser Persönlichkeit bemerkt wurde, wie notwendig es eigentlich
sei, eine Psychologie, eine Seelenkunde der
europäischen Völker zu haben, denn das große Chaos,
in das man hineinsegelt, werde fordern daß diejenigen, die
einigermaßen führend sein wollen, sich
auskennen in der Wirksamkeit, in den Kräften der
europäischen Völkerseelen. Und es wurde von
dieser Persönlichkeit sehr bedauert, daß eigentlich
keine Möglichkeit sei, bei
der Behandlung der öffentlichen Angelegenheiten so etwas wie eine Seelenkunde
der Völker zugrunde legen zu können. Ich erwiderte, daß ich über diese Seelenkunde der
europäischen Völker hier in Kristiania einen Vortragszyklus
gehalten habe, und ich habe dann dieser
Persönlichkeit diesen Vortragszyklus mit
einer aus der damaligen Situation — Januar 1918 — heraus geschriebenen Vorrede
geschickt ... Genützt
hat es allerdings nichts.» (Vortrag
Kristiania,
24. November 1921)6
21. oder 22. Januar
Rudolf Steiner und Marie
Steiner reisen nach Berlin weiter. Steiner trägt von
Ende Januar bis Mitte
August hauptsächlich in Berlin vor und arbeitet an
der Neuherausgabe seiner
Schriften: «Die Philosophie der Freiheit», «Goethes
Weltanschauung», «Theosophie»,
«Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?»,
«Ein Weg zur
Selbsterkenntnis», «Die Schwelle der geistigen
Welt», «Die Rätsel der Philosophie», an der
Interpretation von Goethes Märchen «Von der grünen Schlange» und «Faust», an
einer kleinen Zusammenstellung von Texten für
deutsche Kriegsgefangene und an Aufsätzen für die
von Alexander von Bernus herausgegebene Zeitschrift
«Das Reich» (u. a. «Frühere Geheimhaltung
und jetzige Veröffentlichung
übersinnlicher
Erkenntnisse»).7
8
Januar (ohne
Tagesdatum):
Berlin: Unterredung Rudolf
Steiners mit einem hohen Offizier der «in vieler Beziehung Ludendorffs rechte Hand» war:
«Als ich im Januar 1918
aus der Schweiz wiederum nach Berlin kam, da sprach ich mit einem Manne, der in den
Ereignissen sehr tief drinnenstand, sehr in sie verstrickt war, und der längst
meine Ideen kannte: daß nur in Mittel- und Osteuropa die
Idee von der Dreigliederung des sozialen Organismus
gefaßt werden müsse. Ich habe sie
dazumal ausgearbeitet gehabt und nach der damaligen
Zeitlage den Menschen, die
daran hätten arbeiten können, vorgelegt. (Vgl.
Chronik 1917 in Nr. 15 der
«Nachrichten«). Der Mann hatte das auch gewußt. Es schien ihm sehr
plausibel, daß es sich hätte handeln können darum,
auf geistigem Wege aus der Misere
herauszukommen. Darüber war gesprochen gewesen
bereits seit längerer Zeit dazumal. Ich
kam, wie gesagt — erinnern Sie sich an das, was dazumal im Januar 1918 war! — ich kam nach
Berlin. Der Mann — er war Militär, ein höherer Militär — sagte, als ich ihm
sprach von der unglückseligen, der unmöglichen Idee, noch einmal
diese schreckliche Frühjahrsoffensive vom Jahre 1918 zu beginnen anstatt
einer geistigen Aktion —, er sagte: Was wollen Sie
denn, hat nicht der Kühlmann
'die Dreigliederung in der Tasche gehabt ... und dennoch hat er Brest-Litowsk
gemacht! Unsere Politiker sind nichts, sind Nullen,
wir vom Militär können nur
kämpfen und kämpfen, wir können nichts anderes.“ (Fragenbeantwortungen
Zürich, 25. Oktober 19198
und Dornach, 19. Juli 19204)
|
8 février
Berlin : Rudolf Steiner écrit la préface du
cycle de conférences « Mission des âmes de
peuples particuliers... », qu'il commente pour
le Prince Max von Baden : « ... On doit soit
renoncer à une psychologie de peuple, soit chercher
un fondement dans une réalité spirituelle. »9
10 février
Trotsky déclare unilatéralement la guerre comme
terminée, même sans traité de paix, et rompt les
négociations de paix.
11 février
États-Unis : Le Président Wilson annonce 4
points supplémentaires sur le droit des peuples à
l'autodétermination.
17 février
Vienne : Arthur Graf Polzer-Hoditz, chef de
cabinet de l'empereur Charles d'Autriche, envoie à
Sa Majesté le mémorandum sur le programme de
tri-articulation de Rudolf Steiner dans une
enveloppe scellée « pour l'ouverture la plus
haute », le même jour, il a un entretien
approfondi avec le Premier ministre autrichien
Seidler.
« Personnellement, cependant, j'étais
d'avis que le temps était réceptif aux grandes
pensées de l'époque et qu'il n'aurait pas été
désavantageux de jeter une telle pensée au monde,
même soudainement. On l'aurait peut-être attaquée,
on l’aurait déchiqueté et on l’aurait mise en
pièces. Mais elle aurait été là. Le monde aurait dû
s'occuper d’elle, et aurait-elle été bonne, elle se
serait enfin affirmé. Ça aurait valu le coup
d'essayer. Mais moi aussi, je n'ai pu donner mon
avis sur une telle tentative que lorsque j'ai eu la
certitude que le chemin actuel nous mènerait dans
l'abîme, [9] et que seule une transformation
complète pourrait apporter le salut. Au programme
malhonnête d' « autodétermination et de
libération des peuples », projeté
révolutionnairement dans le monde par l'Occident et
dont les graines avaient déjà levée en Russie,
aurait dû être opposé une offensive spirituelle
d'une force tout aussi grande. Seule une telle
approche aurait permis d'arrêter la catastrophe qui
s'approchait visiblement et menaçait de toucher non
seulement nous, mais l'Europe entière. Je n'ai plus
rien entendu de la chose depuis cette conversation
avec Seidler. » (Arthur comte Polzer-Hoditz,
« L’Empereur Karl, De la serviette secrète de
son chef de cabinet », Zurich-Leipzig-Berlin
1928).
24 février
Ultimatum allemand à la Russie pour la signature
du traité de paix.
3 mars
Brest-Litovsk : la Russie signe le traité de
paix sous protestation. Rudolf Steiner : "... les
peuples de l'Orient russe auraient certainement
compris à l'époque que le tsarisme devait être
remplacé par de telles impulsions [c'est-à-dire
l'organisme social tri-articulé]. Le fait qu'ils
auraient eu de la compréhension auraient seulement
pu nié ceux qui n'ont aucun sentiment pour la
réceptivité de l'intellect encore inutilisé de
l'Europe de l'Est pour les idées sociales saines. Au
lieu du rassemblement dans le sens de telles idées
est venu Brest-Litovsk. » (« Les points
clés de la question sociale »)
18 mars
Berlin : Rudolf Steiner envoie à Emil Molt,
Stuttgart, son manuscrit du livret pour les
prisonniers de guerre allemands « Par l’esprit
à la connaissance de la réalité de l‘âme
humaine ».
(Emil Molt faisait partie des signataires de
l'appel du 1er février 1918 « A messieurs les
industriels du Württemberg » lancé par le
Württemberg Goethebund pour promouvoir la vie
intellectuelle en envoyant également de nombreux
livres de « nos héros intellectuels » aux
soldats en campagne. Cela a peut-être été la raison
pour laquelle le livre ci-dessus et les trois
livrets de poèmes de Rudolf Steiner furent également
envoyés sur le terrain en 1918 dans la série des
livrets colorés de la fabrique de cigarettes
Waldorf-Astoria.)
21 mars
Début de l'offensive allemande de printemps,
dont Rudolf Steiner avertit en janvier à un endroit
décisif ; son objectif stratégique était d’attaquer
le front anglais.
|
8. Februar
Berlin: Rudolf Steiner
schreibt die Vorrede zu dem von ihm für Prinz Max von Baden durchgesehenen Vortragszyklus
«Die Mission einzelner Volksseelen ...»: « ... Man
muß entweder auf eine Völkerpsychologie verzichten,
oder man muß für sie
eine Grundlegung in einer geistigen Wirklichkeit
suchen.»9
10. Februar
Trotzki erklärt einseitig
den Krieg für beendet, auch ohne Friedensvertrag und bricht die Friedensverhandlungen ab.
11. Februar
USA: Präsident Wilson
verkündet weitere 4 Punkte über das Selbstbestimmungsrecht der Völker.
17. Februar
Wien: Arthur Graf
Polzer-Hoditz, Kabinettchef Kaiser Karls von Österreich, übersendet in versiegeltem Kuvert
«zur allerhöchsten Eröffnung» Seiner Majestät die
von ihm in dessen Auftrag ausgearbeitete Denkschrift
über Rudolf Steiners
Dreigliederungsprogramm und hat am selben Tage eine
eingehende Besprechung darüber mit dem österreichischen
Ministerpräsidenten Seidler.
«Ich persönlich war
allerdings der Meinung, daß die Zeit gerade damals
für große Gedanken aufnahmefähig war, und daß
es nicht von Nachteil gewesen wäre, einen
solchen, wenn auch unvermittelt, in die Welt zu
werfen. Man wäre vielleicht über ihn
hergefallen und hätte ihn zerzaust und arg
zugerichtet. Aber er wäre dagewesen. Die Welt
hätte sich mit ihm auseinandersetzen müssen, und war er gut, so hätte er
sich schließlich behauptet. Es wäre eines Versuchs
wert gewesen. Aber auch ich habe
zu einem solchen Versuch erst zu raten vermocht, als ich die Gewißheit hatte, daß der
bisherige Weg uns in den Abgrund führe, [9] und daß
nur
eine vollständige Wandlung Rettung bringen könnte.
Dem unehrlichen
Programm der «Selbstbestimmung und
Völkerbefreiung», welches
vom
Westen revolutionierend in
die Welt
geschleudert
wurde
und dessen
Saaten in Rußland bereits aufgegangen waren, hätte eine geistige Offensive von
ebenso großer
Wucht entgegengesetzt werden müssen. Nur eine
solche hätte die
sichtbar herankommende Katastrophe, die
nicht
nur uns,
sondern
ganz Europa zu erfassen drohte, aufhalten können.
Ich hörte seit jener Unterredung mit
Seidler nichts
mehr von der Sache.» (Arthur Graf Polzer-Hoditz,
«Kaiser Karl, Aus
der Geheimmappe seines
Kabinettchefs», Zürich-Leipzig-Berlin 1928).
24. Februar
Deutsches Ultimatum an Rußland zur
Unterzeichnung des Friedensvertrages.
3. März
Brest-Litowsk: Rußland unterzeichnet unter
Protest den Friedensvertrag. Rudolf Steiner: « ... die Völker des russischen Ostens hätten
ganz gewiß in jenem Zeitpunkt Verständnis
gehabt für eine Ablösung des Zarismus durch solche Impulse [d. h. des dreigliedrigen sozialen
Organismus]. Daß sie Verständnis gehabt hätten, kann nur in Abrede stellen, der keine Empfindung hat für die Empfänglichkeit des noch unverbrauchten
osteuropäischen Intellekts für gesunde soziale Ideen. Statt der Kundgebung im Sinne solcher
Ideen kam Brest-Litowsk.»
(«Die Kernpunkte der sozialen Frage»)
18. März
Berlin: Rudolf Steiner übersendet Emil Molt, Stuttgart, sein
Manuskript des Büchleins für die deutschen Kriegsgefangenen
«Durch den Geist zur Wirklichkeits Erkenntnis der Menschenrätsel».
(Emil Molt gehörte
zu den Unterzeichnern
eines Aufrufes vom 1. Februar
1918 «An die Herren Württembergischen
Industriellen» vom Württembergischen Goethebund, das
Geistesleben auch dadurch
zu
fördern, daß den Soldaten zahlreiche
Bücher «unserer Geisteshelden» ins Feld geschickt
werden. Dies
dürfte die Veranlassung
zu dem obigen Buch und den
ebenfalls
1918 ins Feld verschickten drei
Heftchen mit Dichtungen
Rudolf Steiners in der Serie
der farbigen
Heftchen der
Waldorf-Astoria-Zigarettenfabrik gewesen
sein.)
21. März
Beginn der deutschen
Frühjahrsoffensive, vor der Rudolf Steiner noch im Januar an maßgeblicher Stelle
warnte; ihr strategisches Ziel war, die englische Front aufzurollen.
|
Avril (probablement entre le 1er et le 18 avril)
Berlin : Rudolf Steiner écrit la préface de la
nouvelle édition de sa « Philosophie de la
liberté » et en parle dans ses deux conférences
publiques des 18 et 20.
15 avril
Stuttgart : Lettre d'Emil Molt à Rudolf Steiner
avec la remarque qu'il avait rencontré Hermann Hesse
à Locarno ; « il se réjouit du livre de Steiner
pour ses prisonniers de guerre. (Un
an plus tard, Hesse signait aussi
« L’Appel » de Steiner).
[10]
Mai/juillet
Berlin : Rudolf Steiner écrit les préfaces des
nouvelles éditions de « Comment obtient-on des
connaissances des mondes supérieurs » et
« Les énigmes de la Philosophie » et en
juillet la préface de la 9ème édition de
« Théosophie ».
4 juillet
USA : Le Président Wilson proclame 4 points
supplémentaires de son programme de paix sur
« la domination du droit » et « la
démocratie pour tous ».
8 août
Défaite militaire allemande sévère : « le
jour noir de l'histoire de l'Allemagne », selon
Ludendorff.
17 août
Rudolf Steiner donne de nouveau des cours à
Dornach et commence à peindre lui-même la petite
coupole de l'édifice pendant ce temps.
2 septembre
Dornach : Avant la conférence du soir de Rudolf
Steiner, le Dr. Emil Grosheintz annonce la décision
du Bauverein de la veille de nommer le bâtiment
« Goetheanum ».
27 septembre
USA : Discours en 5 points du Président Wilson
sur « Justice et égalité des droits pour
tous ».
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April
(vermutlich zwischen 1. und 18.)
Berlin: Rudolf Steiner schreibt das Vorwort zur
Neuauflage seiner «Philosophie der Freiheit»
und kommt
in seinen
beiden öffentlichen Vorträgen
vom 18.
und 20. darauf
zu sprechen.
15. April
Stuttgart: Brief Emil Molts an Rudolf Steiner mit der Bemerkung, daß er in Locarno mit Hermann
Hesse zusammengetroffen sei; «er freut sich auf das Steinerbuch für seine Kriegsgefangenen.» (Hesse unterzeichnete auch ein Jahr später Steiners «Aufruf».)
10
Mai/Juli
Berlin: Rudolf Steiner
schreibt die Vorworte zu den Neuausgaben von «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren
Welten?» und «Die Rätsel der Philosophie» und im Juli das Vorwort zur 9.
Auflage der «Theosophie».
4. Juli
USA: Präsident Wilson
proklamiert weitere 4 Punkte seines Friedensprogrammes über «Herrschaft des Rechts» und
«Demokratie für alle».
8. August
Schwere militärische
deutsche Niederlage: «der schwarze Tag in Deutschlands Geschichte» nach Ludendorff.
17. August
Rudolf Steiner trägt
wieder in Dornach vor und beginnt in dieser Zeit
selbst mit der Ausmalung der Kleinen Kuppel des
Baues.
2.
September
Dornach: Vor dem
Abendvortrag Rudolf Steiners gibt Dr. Emil
Grosheintz den Beschluß des Bauvereins vom vorigen
Tage bekannt, wonach der Bau künftig «Goetheanum» heißen soll.
27. September
USA: Rede Präsident
Wilsons mit 5 Punkten über «Gerechtigkeit und Gleichberechtigung für alle».
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3 octobre
Berlin : Le prince Max von Baden devient
chancelier du Reich et, sur l'insistance de
Ludendorff, adresse l'armistice et l'offre de paix
allemande au président Wilson, acceptant son
programme de paix.
« Après le 8 août Ludendorff fit venir M.
von Hintze (ministre des Affaires étrangères),
convient avec lui que l'armistice devait être
demandée à l'Entente. M. von Hintze a promis
d'approcher Wilson. Mais rien ne se passa jusqu'en
octobre 1918, malgré qu’il fût certain que devait se
passer alors sous le malheureux ministère du Prince
Max de Baden ce qui s’est passé après des semaines.
Le prince Max von Baden voulait aller à Berlin et
faire quelque chose de complètement différent. [En
fait proclamer la tri-articulation.] Mais Ludendorff
a expliqué que la demande de cessez-le-feu devait
être faite dans les 24 heures, sinon le plus grand
malheur viendrait. Contre sa décision précédente, le
prince Max de Baden l'a fait. Après cinq jours
Ludendorff a déclaré : il avait probablement eu
tort, cela n'aurait pas été nécessaire du tout !
C'est ainsi un exemple de la façon dont des
praticiens, des praticiens vénérés, pour la
vénération desquels il n'y avait pas la moindre
raison, interviennent dans les événements mondiaux,
de quelles convictions et avec quels pouvoirs de
pensée ils interviennent. » (Rudolf Steiner,
conférence Dornach, 29 novembre 1918) »
D’après Hans Kühn, Rudolf Steiner s’attendait à
ce « que le nouveau chancelier du Reich
trouverait le mot juste dans le discours
d'investiture avant le début de la révolution
imminente, c'est-à-dire qu'il aurait le courage de
proclamer immédiatement l'idée de la
tri-articulation comme preuve d’un revirement
profond et de la volonté de paix du peuple allemand.
Rudolf Steiner était très curieux du contenu du
discours inaugural [11] lorsqu'il a reçu le journal
en main. Jamais plus je n'ai vu Rudolf Steiner aussi
profondément ébranlé que lors de cette déception,
qui signifiait le déclin et la souffrance du peuple
allemand. » (Hans Kühn, « Comme cela en
vint au mouvement de tri-articulation) »)11
5 octobre
Berlin : discours-programme du chancelier du
Reich, le prince Max von Baden, au Reichstag, avec
l'annonce de l'offre de paix et de l'engagement en
faveur des « pensées orientées vers le bonheur
futur des peuples, annoncées par M. Wilson ».
« ... Et en plus de tout cela, la déception aura
surgi pour l'homme avec une vue plus profonde, qu'en
plus de la capitulation militaire extérieure, la
capitulation spirituelle de la part de l'Allemagne a
été ajoutée par l'homme que beaucoup de gens
considéraient comme un dernier espoir juste en
automne de l'an 1918 ». (Rudolf Steiner,
Conférence Stuttgart, 21 avril 1919)12
8 - 10 octobre
Zurich : Rudolf Steiner donne deux conférences
publiques et une conférence pour les membres à
Zurich et écrit le 10, l'avant-propos de « La
franc-maçonnerie de l’Entente et la guerre
mondiale » de Karl Heise, qui montre comment
Rudolf Steiner s’était déjà efforcé avant la
Révolution allemande de demander une formation du
jugement conforme à la réalité en matière de
culpabilité de guerre :
« Préface.
Les connaissances nécessaires à compréhension de la
grande catastrophe mondiale qui a éclaté en 1914
devront être recherchées dans les domaines les plus
divers de la vie des peuples et de la vie humaine.
Le domaine considéré comme politique jusqu'à cet
instant, ne contient qu'un
seul des courants qui se sont réunis pour provoquer
cet événement dévastateur. Dans les pensées qui ont
plongé juillet 1914 dans le désarroi, se déversèrent
de nombreuses autres forces qui divisèrent
l'humanité pendant de longues périodes de temps. Dans ce livre, sera seulement
décrit aussi un
seul des courants en question. A quel degré c’est
important d'orienter le regard du chercheur vers ce
courant, le lecteur peut lui-même décider, car dans
ce qui suit, doit être présenté un certain matériel
factuel, qui peut prouver comment certaines sociétés
secrètes des pays de l'Entente et leurs loges
mettent une cause originale et essentiellement bonne
et nécessaire au service de l'égoïsme des peuples et
les intérêts de groupes humains particuliers. Une
chose qui devrait servir toute l'humanité sans
différences raciales et d'intérêt devient, d'une
bonne chose, juste une mauvaise si elle est faite la
base du pouvoir de groupes humains particuliers. Les
sociétés secrètes des pays de l'Entente ont conduit
des fondements de certaines connaissances à une
mentalité politique préparant la catastrophe
mondiale et influençant les événements mondiaux.
Conformément à la nature tomberait dans une
partialité, qui ne tiendrait pas compte du fait que
beaucoup d'autres choses avaient émergées des lieux
d'origine de telles attitudes et influences. Le
livre présenté ici au public ne veut pas parler de
manière exhaustive de la <culpabilité de la
guerre mondiale> ; mais il veut orienter le
regard vers des choses dans lesquelles celui qui
veut trouver cette <culpabilité> doit aussi
chercher. Un tel homme devra encore unir beaucoup
d'autres choses avec ce qu'il trouve ici. Mais il
devrait quand même découler des rapports factuels
présentés qu'un point de vue important n'est pas
pris en compte par qui, cherchant cette <
culpabilité> qu'on devrait mieux appeler une
piqûre vers des causes déterminées[12], ne dirige
pas l'attention dans la direction indiquée par ce
qui suit.
Zurich, le 10 octobre 1918. »
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3.
Oktober
Berlin: Prinz Max von
Baden wird Reichskanzler und richtet auf Drängen
Ludendorffs das deutsche
Waffenstillstands- und Friedensangebot an Präsident
Wilson unter Annahme von
dessen Friedensprogramm.
«Es war gleich nach dem 8.
August 1918. Ludendorff ließ Herrn von Hintze (Minister des Auswärtigen) kommen, machte
mit dem aus, daß Waffenstillstand von der Entente erbeten werden sollte.
Herr von Hintze versprach, an Wilson heranzutreten. Aber es
geschah nichts, bis gegen den Oktober des Jahres
1918 hin, trotzdem feststand,
daß dasjenige geschehen mußte, was dann unter dem unglückseligen Ministerium
des Prinzen Max von Baden nach Wochen geschehen ist. Der Prinz Max von
Baden wollte nach Berlin gehen und etwas ganz
anderes tun. [Nämlich die Dreigliederung
proklamieren.] Aber Ludendorff erklärte, es müßte innerhalb 24 Stunden die
Waffenstillstandsbitte vorgetragen werden, sonst käme das größte
Unglück. Gegen seinen früheren Entschluß tat das
Prinz Max von Baden. Nach fünf
Tagen erklärte Ludendorff: er habe sich wohl geirrt,
es sei gar nicht notwendig
gewesen! Das ist so ein Beispiel, wie Praktiker,
verehrte Praktiker, zu deren Verehrung aber nicht
der geringste Grund vorlag, in die Weltereignisse
eingreifen, von welcher Gesinnung aus und mit
welchen Denkkräften sie eingreifen.»
(Rudolf Steiner, Vortrag Dornach, 29. November
1918)"
Nach Hans Kühn erwartete
Rudolf Steiner, «daß der neue Reichskanzler vor dem Beginn der sich ankündigenden
Revolution schon bei der Antrittsrede das richtige Wort fände, d. h. den Mut habe,
die Idee der Dreigliederung als Beweis eines tiefgreifenden
Umschwungs und Friedenswillens des deutschen Volkes
sofort zu proklamieren. Rudolf Steiner war
sehr gespannt auf den Inhalt der [11] Antrittsrede, als er
die Zeitung in die Hand bekam. So tief erschüttert
sah ich Rudolf
Steiner niemals wieder als bei dieser
Enttäuschung, die den Niedergang und Leidensweg des
deutschen Volkes bedeutete.» (Hans Kühn, «Wie es
zur Dreigliederungsbewegung
vor
50 Jahren kam»)11
5. Oktober
Berlin: Programmrede des
Reichskanzlers Prinz Max von Baden im Reichstag mit Bekanntgabe des
Friedensangebotes und dem Bekenntnis zu den «auf das
künftige Glück der Völker
gerichteten Gedanken, die Herr Wilson verkündete».
« ... Und zu alledem wird
ja für den tiefer blickenden Menschen die Enttäuschung getreten sein, daß zu der äußeren
militärischen Kapitulation auch die geistige Kapitulation von Seiten
Deutschlands durch den Mann hinzugefügt worden ist, auf den wie auf
eine letzte Hoffnung viele Menschen gerade in den Herbsttagen des Jahres
1918 hingeschaut haben.» (Rudolf Steiner, Vortrag
Stuttgart, 21. April 1919)12
8.-10. Oktober
Zürich: Rudolf Steiner hält
in Zürich zwei öffentliche und einen Mitglieder-Vortrag und schreibt am
10. für die Schrift von Karl Heise «Die Entente-Freimaurerei und der Weltkrieg» das Vorwort,
welches zeigt, wie Rudolf Steiner schon vor der deutschen Revolution bemüht
war, zu einer wirklichkeitsgemäßen Urteilsbildung über die
Kriegsschuldfrage aufzufordern:
«Vorrede. Die zu einem Verständnis der
großen, 1914 hereingebrochenen Weltkatastrophe führenden Erkenntnisse
müssen auf den verschiedensten Gebieten des Völker-
und Menschenlebens gesucht werden. Das Gebiet, das
bis zu diesem Zeitpunkte als das
eigentlich politische galt, enthält nur eine der Strömungen, die
zusammengeflossen sind, um das verheerende Ereignis
herbeizuführen. In den Gedanken, die Juli
1914 in die Verwirrung getrieben haben, ergoß durch
lange
Zeiten hindurch vieles
andere seine die Menschheit zerspaltenden Kräfte
hinein. In diesem Buche wird auch nur eine der ein Frage kommenden
Strömungen geschildert werden. In
welchem Grade es wichtig ist, auf diese Strömung den forschenden Blick zu lenken, das möge
der Leser selbst entscheiden, dem in dem Folgenden so manches Tatsachenmaterial
vorgelegt werden soll, das belegen kann, wie
gewisse Geheimgesellschaften der Ententeländer und
deren Logen eine ursprünglich und im Kern gute und
notwendige Sache in den Dienst des Völker-Egoismus und der
eigensüchtigen Interessen einzelner Menschengruppen
stellten. Eine Sache, die der ganzen
Menschheit ohne Rassen- und Interessen-Unterschiede
dienen sollte, wird aus
einer guten eben eine schlechte, wenn sie zur
Machtgrundlage einzelner
Menschengruppen gemacht wird. Die Grundlagen
gewisser Erkenntnisse wurden durch
Geheimgesellschaften der Ententeländer zu Antrieben
einer die Weltkatastrophe vorbereitenden
politischen Gesinnung und Beeinflussung der
Weltereignisse. Naturgemäß würde in Einseitigkeit
verfallen, wer nicht berücksichtigte, daß aus
den Ursprungsstätten solcher Gesinnung und Beeinflussung noch manches andere
hervorgegangen ist. Das Buch, das hiermit der Öffentlichkeit vorgelegt wird,
will nicht umfassend sprechen von der <Schuld am
Welt kriege>; aber es will
den Blick auf Dinge lenken, in denen derjenige auch suchen muß, der diese
'<Schuld> finden will. Ein solcher wird mit
dem, was er hier findet, manches andere noch
vereinigen müssen. Aber aus den vorgelegten
Tatsachenberichten dürfte doch folgen,
daß einen wichtigen Gesichtspunkt unbeachtet läßt, wer beim Suchen nach
dieser <Schuld>, das man besser ein Stichen
nach bedingenden [12] Ursachen nennen sollte, die Aufmerksamkeit nicht in die durch das Folgende angegebene Richtung lenkt.
Zürich, am 10. Oktober 1918.»
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18 octobre
Dornach : Début de la série de conférences
« Symptomatologie historique ».
26 octobre
Berlin : Renvoi de Ludendorff principalement en
raison de son offre hâtive d'un cessez-le-feu.
27 octobre
Dornach : Conférence sur la parution de la
nouvelle édition de la « Philosophie de la
liberté » et son pendant avec les événements
contemporains. La nécessité d'une science de la
liberté bien fondée pour le façonnement humain de la
vie sociale est fortement caractérisée :
« Celui qui regarde le présent avec tout ce
qui s'en vient trouvera que dans ce qui s'en vient
est exactement absent ce que la <philosophie de
la liberté> veut. La <Philosophie de la
Liberté> fonde sur un travail spirituel libre de
pensée, une qui d’ailleurs se tient complètement en
harmonie avec la science de la nature, mais une
science dépassant librement la science de la nature.
Cette partie de mon livre rend possible que vraiment
des esprits libres pourraient se former dans l'ordre
social actuel. Car si la liberté était seulement
saisie comme <réalité de la liberté>, sans le
fondement solide de <science de la liberté>,
ainsi à l'époque où le mal niche comme je l'ai
caractérisé hier, la liberté ne devrait pas
nécessairement conduire à des esprits libres, mais à
des esprits dépourvus de culture/de discipline. Ce
n'est que dans la discipline intérieure stricte, qui
peut être trouvée dans la pensée qui ne vit pas dans
les couloirs des sens, dans la science vraiment
pensée est à trouver ce qui est nécessaire pour
l'âge actuel, qui doit réaliser la liberté... Le
jour qui apportera la perspicacité... pourra
apportera une aube nouvelle à l'humanité. "13
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18. Oktober
Dornach: Beginn der Vortragsreihe «Geschichtliche
Symptomatologie».
26 Oktober
Berlin: Entlassung Ludendorffs
hauptsächlich aufgrund des durch ihn überhastet gestellten
Waffenstillstandsangebotes.
27. Oktober
Dornach: Vortrag zum
Erscheinen der Neuauflage der «Philosophie der Freiheit» und deren Zusammenhang mit dem
Zeitgeschehen. Eindringlich wird die Notwendigkeit
einer begründeten Wissenschaft der Freiheit zur menschenwürdigen Gestaltung des sozialen Lebens
charakterisiert:
«Wer die heutige Zeit betrachtet mit alledem, was heraufzieht,
der wird finden, daß in dem, was heraufzieht, gerade
das fehlt, was die <Philosophie der Freiheit> will. Die <Philosophie der Freiheit> begründet in einer freien geistigen Denkerarbeit eine zwar mit
der Naturwissenschaft völlig
im Einklang stehende, aber über die Naturwissenschaft
eben frei hinausgehende Wissenschaft von der Freiheit. Dieser Teil in meinem Buche macht es möglich, daß wirklich
freie Geister sich innerhalb
der heutigen
sozialen Ordnung ausbilden könnten. Denn würde die Freiheit
nur als <Wirklichkeit der
Freiheit>
ergriffen,
ohne die
solide Grundlage der
<Wissenschaft
der Freiheit>, so
würde im Zeitalter, in
dem
sich das Böse so
einnistet, wie ich es
gestern
charakterisiert habe,
die Freiheit
notwendigerweise nicht
zu freien Geistern, sondern zu zuchtlosen Geistern
führen müssen. Einzig und
allein
in der strengen inneren
Zucht, welche
in dem nicht am Gängelbande der Sinne lebenden
Denken gefunden werden kann, in
wirklich
denkerischer
Wissenschaft ist
zu finden, was für das gegenwärtige Zeitalter, das
die Freiheit realisieren muß,
eben notwendig ist ... Der
Tag der die Einsicht bringen wird ... wird eine
neue
Morgenröte über
die Menschheit
heraufbringen können.»13
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1er novembre
Dornach : Conférence sur la publication de la 2e
édition de la « Façon de voir le monde de
Goethe »".13
3-7 novembre
Kiel : Début de la Révolution allemande à
travers la rébellion des marins.
7 novembre
Munich : Déclenchement de la Révolution
bavaroise.
Zurich : Lors d'un entretien, déclenché par des
conférences de Rudolf Steiner, entre Carl Unger,
propriétaire et directeur de l'usine de
machines-outils de précision de
Stuttgart-Hedelfingen, et un « industriel de
renom qui connaissait bien les exigences sociales de
Rudolf Steiner », Unger développe l'idée d'une
organisation fiduciaire industrielle, afin que
« les industriels puissent choisir librement de
placer leur entreprise entre capital et travail afin
que la transition vers un organisme tri-articulé
puisse être engagée du côté de l’économie. (Dr Carl
Unger dans « Phénomènes et symptômes »,
1er volume, n° 12, mai 1927)
[13]
8 novembre
Munich : Le socialiste Kurt Eisner proclame la
République de Bavière et devient Premier ministre
bavarois. Le même jour, Otto Graf Lerchenfeld tente
en vain d'organiser une conversation entre Rudolf
Steiner et Eisner. Par l'intermédiaire de Hans Kühn,
cela en vient à cela en février 1919.
9 novembre
Berlin : Début de la Révolution - abdication de
l'empereur Guillaume II - Proclamation de la
République dans tous les États de l’Union/Fédération
- Le dernier chancelier du Reich de l'Empire
allemand, le prince Max de Baden, est remplacé par
le social-démocrate Friedrich Ebert.
Dornach : Rudolf Steiner commence par la
conférence « Considérations épisodiques sur les
causes historiques des événements catastrophiques du
présent »), le cycle « Supports
d’évolution historique pour la formation d’un
jugement social » et exprime sur l’ainsi nommée
culpabilité de guerre :
« ... et je n’ai peut être pas la
permission d’avoir peur de dire que, parmi les
nombreuses choses que je me suis efforcé de faire
ces dernières années, l'une d'entre elles a été que
soit donné, sans jugement, devant le monde un simple
compte rendu de ce qui s'est passé à Berlin les 28,
29, 30, 31 juillet et 1er août, une simple
description des événements réels. Je ne l'ai pas
atteint. Mais beaucoup aurait été atteint si cette
simple présentation avait vraiment été faite. »
10 novembre
Dornach : Conférence sur « Supports pour le
jugement des rapports actuels d’époque - sur le gain
de l'entrepreneur, la rente, le salaire » avec
encore une fois référence à la « Philosophie de
la liberté » :
« . .. La mesure de ce qui peut devenir bon dans
les terribles tempêtes qui s'annoncent aujourd'hui
dépendra entièrement de ce que l'on commence à
comprendre ou non pour des choses comme celles que
j'ai inaugurées avec ma <philosophie de la
liberté> ou semblable. N'est-ce pas, chacun fait
ce qu'il peut faire, ce qui se trouve dans son
karma, dans sa direction. Des choses que j'ai faites
moi-même, j’aimerais justement tout de suite mettre
en avant la production de pensées qui peuvent donner
une structurer à la vie sociale, et dont j'espérais
au début des années 90, il y a un quart de siècle,
qu'elles pourraient déjà trouver un écho à l'époque,
après un quart de siècle maintenant, la deuxième
édition est parue... non seulement malgré, mais
aussi à cause des temps difficiles qui
commencent. »
11 novembre
Armistice entre l'Allemagne et les Alliés.
15 novembre
Dornach : Conférence sur "Le sens des trois
classes : noblesse, bourgeoisie et prolétariat".
16 novembre
Dornach : Conférence sur « La
<culpabilité> de la guerre - Karl Marx,
personnalité et œuvre – La tâche du Goetheanisme
dans le monde ».
[14]
17 novembre
Dornach : Conférence sur « La
tri-articulation de l'être humain et l'organisme
social - Les trois membres de la
doctrine/l’enseignement de Karl Marx : théorie de la
valeur ajoutée/plus-value, façon matérialiste de
voir l’histoire et lutte des classes - Les trois
membres de l'âme de l'humain et leur
éducation/formation dans les peuples
d'Europe ».
|
1. November
Dornach: Vortrag zum
Erscheinen der 2. Auflage von «Goethes Weltanschauung».13
3.-7. November
Kiel: Beginn der deutschen Revolution durch
Matrosenerhebung.
7 November
München: Ausbruch der bayerischen Revolution.
Zürich: In einem durch die Vorträge Rudolf Steiners
veranlaßten Gespräch zwischen Carl
Unger, Inhaber und Leiter der Präzisions-Werkzeugmaschinenfabrik
in Stuttgart-Hedelfingen, und einem «bekannten
Industriellen, dem die sozialen Forderungen
Rudolf Steiners vertraut waren», entwickelte Unger die Idee einer
Industrie-Treuhandorganisation, damit «Industrielle im freien Entschluß ihre
Betriebe sogleich in einer solchen Weise
zwischen Kapital und Arbeit stellen könnten,
daß dadurch ein Übergang zur Dreigliederung des sozialen
Organismus von der Seite der Wirtschaft her
angebahnt werden könnte». (Dr. Carl Unger in «Phänomene und Symptome», 1. Jg. Nr. 12,
Mai 1927)
[13]
8. November
München: Der Sozialist Kurt
Eisner proklamiert die bayerische Republik und wird bayrischer Ministerpräsident.
Otto Graf Lerchenfeld versucht noch am selben Tag
vergeblich ein Gespräch zwischen Rudolf Steiner und
Eisner zu vermitteln. Durch Hans Kühn
kommt es im Februar 1919 dazu.
9. November
Berlin: Ausbruch der
Revolution — Abdankung Kaiser Wilhelms II. — Proklamierung der Republik in allen
Bundesstaaten — Der letzte Reichskanzler des deutschen
Kaiserreiches, Prinz Max von Baden, wird durch den
Sozialdemokraten Friedrich Ebert
abgelöst.
Dornach: Rudolf Steiner
beginnt mit dem Vortrag «Episodische Betrachtungen über die geschichtlichen Ursachen der
katastrophalen Ereignisse der Gegenwart» die
Vortragsreihe «Entwicklungsgeschichtliche Unterlagen
zur Bildung eines sozialen Urteils» und
äußert zur sogenannten Kriegsschuldfrage:
« ... und ich darf mich
vielleicht nicht davor scheuen, zu sagen, daß unter
den vielen Dingen, um die ich mich bemüht habe in
den letzten Jahren, dieses mit darunter war, daß vor
der Welt eine schlichte Darstellung desjenigen, was
am 28., 29., 30., 31. Juli
und 1. August in Berlin geschehen ist, ohne Urteil,
eine schlichte Darstellung der
wirklichen Ereignisse gegeben werde. Ich habe es
nicht erreicht. Aber es wäre viel
erreicht worden, wenn diese schlichte Darstellung wirklich gegeben worden wäre.»
10 November
Dornach: Vortrag über
«Unterlagen zur Beurteilung der gegenwärtigen Zeitverhältnisse — über Unternehmergewinn,
Rente, Lohn» mit nochmaligem Hinweis auf die
«Philosophie der Freiheit»:
« . .. Das Maß desjenigen,
was gut werden kann an den furchtbaren Stürmen, die heute vor der Tür stehen, das wird
sich ganz danach richten, ob man anfangen wird, für solche Dinge, wie ich sie z.
B. inauguriert habe mit meiner <Philosophie der Freiheit>
oder dergleichen Verständnis zu gewinnen oder nicht.
Nicht wahr, jeder tut dasjenige,
was er tun kann, was in seinem Karma, in seiner Richtung liegt. Von den
Dingen, die ich selber getan habe, möchte ich eben
gerade hervorheben die Produktion
von Gedanken, die dem sozialen Leben eine Struktur geben können, und von
denen ich im Anfange der neunziger Jahre, vor einem Vierteljahrhundert eben hoffte, daß
sie schon dazumal einen Resonanzboden finden könnten,
nachdem nach einem Vierteljahrhundert nun die zweite
Auflage erschienen ist, . . . nicht nur
trotz, sondern wegen der schwierigen Zeiten, die jetzt beginnen.»
11. November
Waffenstillstand zwischen Deutschland und
den Alliierten.
15. November
Dornach: Vortrag über «Die
Bedeutung der drei Klassen: des Adels, des Bürgertums und des
Proletariats».
16. November
Dornach: Vortrag über «Die
<Schuld> am Kriege — Karl Marx, Persönlichkeit und Werk — Die
Aufgabe des Goetheanismus
in
der Welt».
[14]
17. November
Dornach: Vortrag über «Die
Dreigliederung des Menschen und des sozialen Organismus — Die drei
Glieder der Lehre von Karl Marx: Mehrwertstheorie,
materialistische
Geschichtsauffassung und Klassenkampf — Die drei
Seelenglieder des Menschen und ihre
Ausbildung in den Völkern Europas».
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22 novembre
Dornach : Conférence sur « La formation de
la doctrine marxiste en façon prolétarienne de voir
le monde - La lutte économique de l'Occident contre
la vague de sang de l'Orient ».
23 novembre
Munich : Kurt Eisner, en tant que Premier
ministre bavarois, publie par le biais de la
correspondance semi-officielle munichoise, des
rapports de la légation bavaroise à Berlin pour
prouver la culpabilité du gouvernement impérial dans
la Seconde Guerre mondiale.
Dornach : Conférence sur « La nécessité de
la formation du jugement sur la base de
faits ».
24 novembre
Dornach : Conférence sur « l'utilisation
nécessaire du bon sens/saine raison humaine - La
tri-articulation de l'organisme social résultant des
secrets du seuil comme nécessité historique ».
Dans ces deux conférences des 23 et 24 novembre
1918, Rudolf Steiner parle également de la
signification de la compréhension des âmes de
peuple, probablement en rétrospective de la
conversation avec le Prince Max de Baden en janvier
:
« ... J'ai dit que j'avais eu l'occasion de
parler à toutes sortes d’êtres humains. Les êtres
humains ont déjà une opinion extérieurement
abstraite que l'on doit apprendre à connaître, par
exemple, ce qui se passe dans les différents forces
de peuple... et les humains ne savent rien du tout à
ce sujet si on vient simplement à eux dans le
domaine de la vie spirituelle avec le même principe
avec lequel on doit venir, par exemple en
mathématiques ... Si des ponts ou des chemins de fer
seront construit, les gens admettent que pour la construction,
la science de cela est nécessaire. Mais les gens
veulent faire l'histoire et faire l'histoire sans
n’importe quels principes, et ils ne pourront rien
faire avec si on leur dit : Personne ne peut juger
les conditions européennes, qui ne sait pas au moins
la chose élémentaire, que sur la péninsule italienne
l'âme de sentiment est de préférence l'âme à la
mesure du peuple, en France l'âme de raison ou
d’entendement, dans l’Empire britannique l'âme de la
conscience etc., tel que nous en avons pris
connaissance. Ces choses sont à la base de ce qui se
passe, comme les tables de multiplication sont à la
base de l'arithmétique. Et jusqu'à ce que l'on parte
de ces choses en se référant à la connaissance des
conditions réelles du monde, quelle que soit la
position que l'on prend dans la structure de la vie
sociale ou politique aujourd'hui, on est un humain
incompétent, tout comme on serait un humain
incompétent pour construire des ponts si on ne
connaissait pas les choses les plus simples des
mathématiques. Les gens doivent en venir à cela ;
ils doivent apprendre à le voir à travers. Parce que
l'avenir de l'humanité en dépend... Il ne s'agit pas
d'un règne humain abstrait et général, mais d'un
véritable relier des êtres humains sur la base de
l'intérêt [15] pour la formation individuelle
particulière qu'un être humain reçoit/obtient en
étant transposé dans un règne d’âme de peuple
particulier. »5
29 novembre
Dornach : Conférence sur « L'Orient et
l'Occident dans un éclairage spirituel »,
première conférence de la série « Dans une
situation du temps changée ». Rudolf Steiner
revient sur la prétendue culpabilité de guerre des
Puissances centrales : « .... Ce que j'ai dit
au cours des dernières conférences ici a maintenant
été pleinement confirmé cette semaine par les
révélations, qui sont en plein accord avec mes
remarques, qui viennent du gouvernement bavarois et
qui reflètent la correspondance entre le
gouvernement bavarois et l'envoyé bavarois à Berlin,
au Comte
Lerchenfeld-Köfering. De plus en plus, l'image que
j'ai dû vous donner pendant des années, de telle
sorte que j'ai toujours tracé les choses jusqu'à
leurs questions correctes, sortira de ces choses.
C'est un certain mérite - et ces choses peuvent être
soulignées maintenant - de Kurt Eisner, qui, d'une
manière étrange, est venu de son cachot au fauteuil
du Premier ministre, qu'il a commencé à publier ces
choses. »10
30 novembre
Dornach : Conférence sur « Abstraction et
réalité dans le social ».
Novembre :
Stuttgart : Sur la base de l'initiative issue de
la discussion du 7 novembre à Zurich, Carl Unger et
Emil Molt tentent de créer une grande société
fiduciaire industrielle avec un groupe
d'industriels, comme une sorte de transition vers
une tri-articulation.
« Brièvement, le plan était que l'économie,
c'est-à-dire, dans ce cas, l'industrie, devrait
immédiatement revenir à la production de la paix via
la zone immédiatement accessible, indépendamment de
l'absence initiale de commandes. Les crédits
nécessaires à cela devaient être réunis par une
société fiduciaire qui, en revanche, devait
reprendre les biens de paix produits. La chose la
plus importante était le début immédiat de la
production de la paix. Avec cela aurait été
créé un lieu qui aurait pu atteindre centralement la
consommation à laquelle s’attendre absolument et
réguler la dépendance relative des différents
produits les uns par rapport aux autres et par
rapport à la consommation elle-même.
Qu’on pense aux valeurs que cela aurait pu créer
et aux économies que cela aurait permis de réaliser
en termes de destruction de valeur ; qu’on mesure
l'efficacité contre l'inflation sans cesse
croissante qui, après que des mois aient été
négligés, a rongé le début rapide de la haute
conjoncture s’installant rapidement. Tout cela
pouvait être prouvé conformément aux chiffres, la
valeur morale qui aurait été obtenue est inestimable
et se serait certainement impacté sur les
négociations de Versailles et, comme on peut
facilement le constater aujourd'hui, pour tous les
participants.
L'idée fut immédiatement évidente pour les
économistes de peuple, certains économistes et
autorités compétentes (Ministère des Finances et du
Travail) ; des travailleurs à qui l'on parlait
étaient enthousiastes ; même les objections légales,
surtout en matière de droits de gage, pourraient
facilement être surmontées. La seule question était
seulement comment lever le capital initial ; elle se
régla étrangement bien. En deux jours, les résultats
suivants ont été obtenus : la Reichsbank (NDT :
banque de l’Empire) était prête à mettre à
disposition une série de millions (environ 60 % de
Mark papier) [16] et le ministère des Finances
voulait prendre la garantie ! Il n'y avait qu'une
seule condition : l'industrie, pour sa part, devait
manifester son intérêt et souscrire la même somme,
ce qui n'était pas du tout difficile, car des
souscriptions très importantes ont immédiatement été
fournies.
Mais alors une erreur a été commise : on a fait
appel à une grande banque, et de ce côté-là a été
semé de la méfiance, un report a été exigé et un
temps précieux perdu. Les banques ont voulu
reprendre l'idée elles-mêmes ; toute l'affaire a été
mise sur la mauvaise voie de la construction
financière pure et simple, retardant ainsi l'aspect
économique, technique et social. Puis vint la
paresse/l’indolence du cœur…
Finalement, une risible souris est née d'une
société fiduciaire du format le plus courant
financée par des banques. » (Carl Unger dans
« Phénomènes et symptômes », 1er volume,
n° 12, mai 1927)
Zurich : Roman Boos, se tenant sous
l'impression des conférences de novembre de Rudolf
Steiner, qui ont été prononcées « comme de
l'urgence, marquée par la nécessité historique
mondiale elle-même, de l'obligation de l'esprit
allemand envers la conscience du monde »,
décide de se mettre immédiatement à disposition.
|
22. November
Dornach: Vortrag über «Die
Ausbildung der marxistischen Lehre zur proletarischen Weltanschauung —
Der wirtschaftliche Kampf des Westens gegen die Welle des Blutes von
Osten».
23. November
München: Kurt Eisner als
bayrischer Ministerpräsident veröffentlicht durch die Münchner halbamtliche Korrespondenz
bayrische Gesandtschaftsberichte aus Berlin, um die Schuld der kaiserlichen
Regierung am Weltkrieg zu belegen.
Dornach: Vortrag über «Die
Notwendigkeit einer Urteilsbildung aufgrund von Tatsachen».
24. November
Dornach: Vortrag über den
«notwendigen Gebrauch des gesunden Menschenverstandes — Die aus den Geheimnissen
der
Schwelle folgende Dreigliederung des sozialen Organismus als geschichtliche
Notwendigkeit».
In diesen beiden Vorträgen
vom 23. und 24. November 1918 kommt Rudolf Steiner auch auf die Bedeutung des Volksseelenverständnisses
zu sprechen, wohl im Rückblick auf das mit Prinz Max von
Baden geführte Gespräch im Januar:
« . .. Ich sagte, ich habe
Gelegenheit gehabt, mit den verschiedensten Menschen zu sprechen. Die
Menschen haben schon einmal äußerlich abstrakt die Meinung, man müsse
kennenlernen, was z. B. in den verschiedenen
Volkskräften spielt ... und die Menschen wissen gar
nichts damit anzufangen, wenn man ihnen einfach auch auf dem Gebiete des
geistigen Lebens mit demselben Prinzip kommt, mit dem man kommen
muß z. B. in der Mathematik ... Müssen Brücken gebaut werden oder Eisenbahnen, da
geben die Menschen zu, daß zum Aufbau die Wissenschaft davon
nötig ist . . Aber Geschichte treiben, Geschichte machen wollen die Leute ohne irgendwelche
Prinzipien, und sie werden gar nichts damit
machen können, wenn man ihnen sagt: Niemand kann die
europäischen Verhältnisse
beurteilen, der nicht wenigstens das Elementare
weiß, daß auf der italienischen Halbinsel
die Empfindungsseele das vorzugsweise volksmäßig Wirksame ist, in Frankreich
die Verstandes- oder Gemütsseele, im Britischen Reiche die
Bewußtseinsseele usw., wie wir das kennengelernt
haben. Diese Dinge liegen zugrunde
demjenigen, was geschieht, wie das Einmaleins
zugrunde liegt dem Rechnen. Und bevor man nicht mit
Bezug auf Kenntnis der realen Verhältnisse in der Welt von diesen Dingen
ausgeht, ist man, welche Stelle man auch einnimmt im Gefüge des sozialen oder
politischen Lebens der heutigen Zeit, ein unfähiger Mensch,
geradeso wie man ein unfähiger Mensch beim Brückenbau wäre, wenn man nicht die einfachsten
Dinge der Mathematik kennen würde. Die Menschen müssen dazu kommen, dieses
einzusehen; sie müssen das durchschauen lernen. Denn davon
hängt die Zukunft der Menschheit ab ... Das ist es, worum es sich handelt: nicht um ein
abstraktes, allgemeines Menschentum, sondern um ein wirkliches Verbinden der
Menschen auf Grundlage des Interesses [15] für die
besondere individuelle Gestaltung, die ein Mensch
dadurch erhält daß
er in ein bestimmtes Volksseelentum hineinversetzt
ist.»5
29 November
Dornach: Vortrag über den
«Osten und den Westen in geistiger Beleuchtung., erster Vortrag der Reihe «In
geänderter Zeitlage». Rudolf Steiner kommt wieder auf die
sogenannte Kriegsschuld der Mittelmächte zu
sprechen: « ... Was ich noch in den
letzten Vorträgen hier ausgeführt habe, ist mittlerweile in dieser Woche voll
bestätigt worden durch die mit meinen Ausführungen in voller Übereinstimmung stehenden
Enthüllungen, die von der bayrischen Regierung ausgegangen sind und welche den
Briefwechsel wiedergeben zwischen der bayrischen Regierung
und dem bayrischen Gesandten in Berlin, dem Grafen Lerchenfeld-Köfering. Durch solche Dinge
wird immer mehr das Bild herauskommen, welches ich Ihnen seit
Jahren allerdings so geben mußte, daß ich immer die
Dinge auf ihre richtige
Fragenstellungen zurückführte. Es ist ein gewisses
Verdienst — und auch diese Dinge darf
man ja jetzt hervorheben — des auf eine merkwürdige Weise aus dein Kerker zum
Ministerpräsidentenstuhl gekommenen Kurt Eisner, daß
er mit der Veröffentlichung dieser Dinge angefangen
hat.»10
30. November
Dornach: Vortrag über «Abstraktion und
Wirklichkeit im Sozialen».
November:
Stuttgart: Aufgrund der aus
dem Gespräch am 7. November in Zürich entsprungenen Initiative wird
von Dr. Carl Unger und Emil Molt versucht, mit einer Gruppe von Industriellen eine
großangelegte Industrie-Treuhandgesellschaft zu bilden als eine Art Übergang zur
Dreigliederung.
«Der Plan war kurz der,
daß die Wirtschaft, d. h. in diesem Falle die Industrie, über das unmittelbar erreichbare
Gebiet hin unverzüglich zur Friedensproduktion zurückkehren sollte,
unbekümmert um die zunächst fehlenden Aufträge. Die dazu nötigen
Kredite sollten durch eine Treuhand-Gesellschaft aufgebracht werden, die
dagegen die hergestellten Friedenswaren übernehmen
sollte. Das Wichtigste war die
sofortige Aufnahme der Friedensproduktion. Damit wäre eine Stelle geschaffen gewesen, die zentral an den unbedingt zu erwartenden Konsum herankommen
und die relative Abhängigkeit der verschiedenen Produkte voneinander und vom Konsum selbst
regeln konnte.
Man bedenke, welche Werte
dadurch geschaffen werden konnten und welche Ersparnis an Wertvernichtung erzielt
worden wäre; man ermesse die Wirksamkeit gegen die immer mehr fortschreitende
Inflation, die dann, nachdem Monate versäumt waren, die
rasch einsetzende Hochkonjunktur auffraß. Das alles
konnte zahlenmäßig belegt
werden, unabschätzbar ist der moralische Wert, der errungen worden wäre, und
der sich gewiß bei den Verhandlungen in Versailles ausgewirkt hätte, und zwar, wie
heute leicht durchschaubar ist, für alle Beteiligten.
Die Idee leuchtete sofort
ein den Volkswirten, einigen Wirtschaftern und maßgebenden Behörden (Finanz- und
Arbeitsministerium); Arbeiter, mit denen man sprach, waren begeistert; sogar die
juristischen Einwände insbesondere in Fragen des Pfandrechtes
konnten leicht überwunden werden. Die Frage war nur, wie das Anfangskapital zu beschaffen
sei; sie regelte sich merkwürdig glatt. Binnen zwei Tagen war folgendes erreicht:
Die Reichsbank war bereit, eine
Reihe von Millionen (etwa 60prozentiger
Papiermark) zur Verfügung zu stellen, [16] und das Finanzministerium
wollte die Garantie dafür übernehmen! Nur eine Bedingung war dabei: Die Industrie sollte
ihrerseits ihr Interesse praktisch bekunden und
dieselbe Summe zeichnen, was gar nicht schwer war,
denn ganz erhebliche Zeichnungen
wurden sofort geleistet.
Dann aber wurde ein Fehler
begangen: es wurde eine Großbank herangezogen, und von dieser Seite her wurde
Mißtrauen gesät, ein Aufschub gefordert und kostbare Zeit vertan. Die Banken
wollten die Idee selbst aufgreifen; es wurde die ganze
Angelegenheit auf das falsche Geleise reiner
Finanzkonstruktion geschoben und damit die
volkswirtschaftlich-technische und soziale Seite
abgewürgt. Dann kam die
Trägheit des Herzens ...
Zuletzt wurde ein
lächerliches Mäuschen einer von Banken gespeisten
Treuhandgesellschaft gewöhnlichsten Formats
geboren.» (Carl Unger in «Phänomene und Symptome», 1. Jg. Nr. 12, Mai 1927)
Zürich: Dr. Roman Boos,
unter dem Eindruck der Novembervorträge Rudolf Steiners stehend, die in «wie von der
weltgeschichtlichen Notwendigkeit selbst geprägter Eindringlichkeit von der
Verpflichtung des deutschen Geistes dem Weltgewissen gegenüber»
gesprochen waren, beschließt, sich sofort zur Verfügung zu stellen.
|
1er décembre
Roman Boos déménage à Stuttgart, « où un
groupe d'hommes déterminés - des industriels
formaient la troupe centrale - étaient prêts à créer
les conditions pour qu’une impulsion spirituelle,
comme la représentait Rudolf Steiner, soit crée à
l’entrée du chaos, dans lequel les armées des Alliés
poussées de l'extérieur et la classe ouvrière
révoltée à l'intérieur contraignaient le peuple
allemand. Tout d'abord, tous les cercles ont été
recherchés pour faire comprendre les commandements
les plus urgents de l'heure. » (Boos
« Michael contre Michel, Catharsis du
germanisme 1914-1925 », p. 51).
A la demande d'Emil Molts, Boos reprend la
direction éditoriale des
« Nouvelles-Waldorf » de la fabrique de
cigarettes Waldorf Astoria, à paraitre en janvier
1919.
Dornach : Conférence sur « Le développement
de l'occultisme mécanique, eugénique et hygiénique
dans le futur ».
6 décembre
Dornach : Conférence sur « Les conditions
de base de la vie sociale ».
7 décembre
Dornach : Conférence sur « Les fantômes de
l'Ancien Testament dans le nationalisme du
présent ».
8 décembre
Dornach : Conférence sur « Les dispositions
des nations ».
12 décembre
Berne : Conférence sur « Les pulsions
sociales et antisociales chez l'homme ».
13 décembre
Dornach : Conférence sur « La
transformation des impulsions instinctives en
conscientes ».
[17]
14 décembre
Dornach : Conférence « Logique de la
réalité et logique des concepts ».
15 décembre
Dornach : Conférence « Les métamorphoses de
l'intelligence ».
20 décembre
Dornach : Conférence « La nouvelle
révélation de l’Esprit ».
Ici pour la première fois Rudolf Steiner
commence à signaler l'arrivée de nouvelles
révélations de la part des esprits de la
personnalité (Archai) qui, de nos jours, s'élèvent
au rang de créateurs : « Celui qui ne comprend
pas dans ce sens la tâche de la science de l’esprit
orientée anthroposophiquement, ne la
comprend absolument pas. Car cette science de
l’esprit à orientation anthroposophique resterait
silencieuse si elle n'avait pas quelque chose de
nouveau à annoncer du ciel de l'humanité, quelque
chose de nouveau, quelque chose d'inédit, si je puis
dire. Et ce qui se révèle à travers le voile des
manifestations, c’est l'expression d'un nouveau
principe créatif qui est fourni par les esprits de
la personnalité. C'est pendant à cela que tout de
suite notre âge/époque.... a pour particularité
caractéristique l'expression de l’impulsion de la
personnalité. La personnalité veut.... se placer sur
les propres pieds et veut toujours le faire de plus
en plus dans le 3e millénaire. »10
21 décembre
Dornach : Conférence sur le christianisme et les
exigences sociales de notre temps avec l'indication
significative que l'humanité, à travers l'ascension
des esprits de la personnalité, pénètre devant une
image complètement différente du monde.
24 décembre
Dornach : Lettre de Rudolf Steiner à Johanna
Mücke à Berlin concernant la fixation des
conférences publiques d'hiver à Berlin : « Le
27 janvier est maintenant prévu comme le premier des
jours. Quoi qu'il en soit, le 3 février pourra venir
en question. Car, outre le fait que le voyage à
Berlin sera de toute façon long et que nous pourrons
difficilement partir si tôt en raison d'autres
choses que nous pouvons être là le 27, il m'a été
demandé si je ne pourrais pas, si cela se laissait
faire, donner encore une conférence sur les
questions du présent à Zurich et à Bâle en janvier.
Sous circonstances, c'est aussi beaucoup plus
important pour l'être allemand que les conférences
se perdant encore au loin là. L’évolution va faire
de ce <maintenant> probablement un contenu
différent <futur>, seulement ce temps n'est
pas encore là. Mieux dit : leurs impulsions se
meuvent encore dans le subconscient des humains. ...
vous savez quand même : ce qui est arrivé n'est pas
venu si complètement impréparé pour moi. Finalement
est quand même aussi à comprendre que les gens
voulaient se faire des illusions sur des choses
aussi lourdes le plus longtemps possible. Cependant,
cela a rendu la réalité actuelle encore plus
oppressante. »
28 décembre
Dornach : Dans sa conférence, Rudolf Steiner
évoque à nouveau l'ascension des esprits se tenant
derrière les événements du temps de la personnalité
vers créateurs: « Celui qui peut avoir assez de
sensibilité pour ce fait, qui est accessible à la
recherche suprasensible innée, que, dans une
certaine mesure, les dieux révérés[18] ou Dieu doit
être remplacé pour la conscience humaine par
d'autres impulsions, dira : Beaucoup de choses ont
certainement eu lieu dans l'évolution du genre
humain, aussi en des temps historiques. Une telle
transformation intérieure de toute la conscience
humaine, comme celle dans laquelle nous nous
trouvons et qui se montrera de plus en plus, n'était
certainement pas encore présente dans les temps
historiques. Toute la structure intérieure de la vie
spirituelle change.... En particulier dans le
domaine de la vie sociale, maint peut avoir le
sentiment/la sensation que quelque chose
veut se réaliser.... Ce que je vous ai
présenté comme une sorte - mais seulement une sorte,
parce que ce n'est pas un programme, mais une
réalité - d'impulsions sociales nécessaires, est....
non pas quelque chose de conçu, ni quelque chose
formé à partir d'un idéal, mais ce qui veut être
réalisé, et qui se réalisera, est seulement
conceptualisé. Mais on ne peut le saisir en concepts
quand on ne s’élabore pas d'abord la possibilité de
venir à des images qui seront ensuite vérifiées,
confirmées, endurcies par les esprits de la
personnalité qui filent le nouveau plan
mondial. »14
|
1. Dezember
Roman Boos siedelt nach
Stuttgart
über, «wo eine Gruppe entschlossener Männer — den
Kerntrupp bildeten Industrielle — bereit waren, die
Voraussetzungen zu schaffen, daß
ein Geistimpuls, wie Rudolf Steiner ihn vertrat, Eingang ins Chaos
geschaffen werde, in das von außen her die Heere der
Alliierten und im Innern die revoltierende
Arbeiterschaft das deutsche Volk drängten. Zunächst wurde nach allen Kreisen hin
Verständnis für die dringendsten Gebote der Stunde zu
schaffen gesucht.» (Boos «Michael gegen Michel,
Katharsis des Deutschtums 1914-1925»,
S. 51).
Boos übernimmt auf Bitte
Emil Molts die Schriftleitung der mit Januar 1919 erscheinenden «Waldorf-Nachrichten»
der Waldorf Astoria-Zigarettenfabrik.
Dornach: Vortrag über «Die
Entwicklung des mechanischen, eugenetischen und hygienischen
Okkultismus in der Zukunft».
6.
Dezember
Dornach: Vortrag über «Die
Grundbedingungen des sozialen Lebens».
7. Dezember
Dornach: Vortrag über
«Gespenster des Alten Testamentes im Nationalismus der Gegenwart».
8. Dezember
Dornach: Vortrag über «Die Veranlagungen
der Nationen».
12. Dezember
Bern: Vortrag über «Soziale und
antisoziale Triebe im Menschen».
13. Dezember
Dornach: Vortrag über «Die Umwandlung
instinktiver in bewußte Impulse».
[17]
14. Dezember
Dornach: Vortrag «Wirklichkeitslogik und
Begriffslogik».
15. Dezember
Dornach: Vortrag «Die Metamorphosen der Intelligenz».
20. Dezember
Dornach: Vortrag «Die neue
Geistesoffenbarung».
Hier beginnt Rudolf Steiner
zum erstemal auf das Hereinbrechen neuer Offenbarungen durch die Geister der
Persönlichkeit (Archai), die in unserer Zeit zum Range von
Schöpfern aufsteigen, hinzuweisen: «Wer nicht in diesem Sinne die Aufgabe der
anthroposophisch orientierten Geisteswissenschaft versteht, der versteht sie
überhaupt nicht. Denn diese
anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft würde
schweigen, wenn sie nicht Neues, eben erst Hereinbrechendes, wenn ich den Ausdruck
gebrauchen darf, von den Himmeln der Menschheit sich
Offenbarendes zu verkünden hätte. Und was sich offenbart durch den Schleier
der Erscheinungen, das ist der Ausdruck eines neuen
schöpferischen Prinzips,
das besorgt wird durch die Geister der
Persönlichkeit. Damit hängt es zusammen, daß gerade
dieses unser Zeitalter... als seine charakteristische
Eigenschaft die Ausprägung der Impulse der
Persönlichkeit hat. Die Persönlichkeit
will sich... auf die eigenen Füße
stellen und wird das immer mehr
und mehr wollen in das 3.
Jahrtausend hinein.»10
21. Dezember
Dornach: Vortrag über das
Christentum und die sozialen Forderungen unserer Zeit mit dem
bedeutungsvollen Hinweis, daß die Menschheit durch
den Aufstieg der Geister der Persönlichkeit
vor ein völlig verändertes Weltbild trete.
24. Dezember
Dornach: Brief Rudolf Steiners an Johanna Mücke in Berlin
hinsichtlich der Festsetzung
der öffentlichen Berliner Wintervorträge: «Als
erster der Tage ist nun .der 27. Januar in Aussicht
genommen. Auf alle Fälle wird erst der 3. Februar in Frage kommen können. Denn
abgesehen davon, daß die Reise nach Berlin ohnedies schon lange dauern wird
und wir wegen anderem kaum so früh werden abreisen
können, daß wir am 27. dort sein können, ist bei
mir angefragt worden, ob ich nicht, falls es sich machen läßt,
noch im Januar in Zürich und Basel über die Fragen der Gegenwart
vortragen könnte. Unter Umständen ist das sehr viel
wichtiger auch gerade für
das deutsche Wesen als die ja wohl auch jetzt noch verhallenden Vorträge dort.
Die Entwicklung wird dieses <jetzt> wohl zu
einem andersinhaltlichen <künftig> machen,
allein diese Zeit ist noch nicht da. Besser gesagt: deren Impulse
bewegen sich noch in den Unterbewußseinen
der Menschen. Doch Sie wissen: für mich ist,
was gekommen ist, nicht so ganz unvorbereitet
gekommen. Doch schließlich: auch das ist zu
begreifen, daß sich die Menschen über so Schweres so lange als
möglich Illusionen machen wollten. Allerdings ist
dadurch die jetzige Wirklichkeit noch drückender
geworden.»
28. Dezember
Dornach: Rudolf Steiner
weist in seinem Vortrag wiederum hin auf das hinter
den Zeitereignissen stehende Aufsteigen der Geister
der Persönlichkeit zu Schöpfern: «Wer genügend
Empfindung haben kann für diese der übersinnlichen
Forschung zugängliche Tatsache, daß
gewissermaßen die altverehrten [18] Götter oder der Gott abgelöst werden
müssen für das menschliche Bewußtsein durch andere Impulse, der
wird sich sagen:
Mancherlei hat sich gewiß zugetragen innerhalb der Menschheitsentwicklung auch
in historischen Zeiten. Eine
solche innere Umwandlung des ganzen menschlichen
Bewußtseins, wie die ist, in
der wir stehen und die sich immer mehr und mehr zeigen wird, die war in historischen Zeiten gewiß noch
nicht da . Das ganze innere Gefüge des geistigen Lebens ändert sich...
Insbesondere auf dem Gebiet des sozialen Lebens kann mancher das Gefühl haben, es will sich etwas
realisieren... Was ich Ihnen als eine Art — aber nur eine Art, weil es nicht Programm, sondern Wirklichkeit ist —
notwendiger sozialer Impulse vorgetragen habe, ist... nicht etwas
Ausgedachtes, auch nicht etwas aus
irgendeinem Ideal heraus Gebildetes, sondern es ist dasjenige, was sich
verwirklichen will und sich auch verwirklichen wird,
nur in Begriffe gefaßt.
Aber man kann es nicht in Begriffe fassen, wenn man sich nicht die Möglichkeit zuerst
erarbeitet, zu Bildern zu kommen, die dann
verifiziert werden, bewahrheitet, erhärtet werden von den Geistern der Persönlichkeit, die den neuen Weltenplan
spinnen.»14
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L'année 1919
3 janvier - 2 février
Dornach : Rudolf Steiner donne la série de
conférences « Goetheanisme, une impulsion de
transformation et une pensée de résurrection.
Sciences des humains et sciences sociale »
comme une réponse aux questions les plus importantes
de l'époque, car « il se stocke une grave
tragédie sur l'humanité contemporaine. »
(31 janvier 1919)15
5-12 janvier
Berlin : Soulèvement spartakiste.
Munich : 5 janvier Fondation du NSDAP avec
approbation unanime du programme présenté par
Hitler.
15 janvier
Berlin : Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht sont
assassinés.
« Je me tenais debout... il y a maintenant
plus de 18 ans, à Berlin, à Spandau sur la même
estrade des orateurs que Rosa Luxemburg à la fin si
tragique. Nous avons tous les deux parlé de la
science et des ouvriers devant une assemblée
prolétarienne... » (Rudolf Steiner, Conférence
Bâle, 2 avril 1919)
18 janvier
Versailles : Ouverture de la Conférence de Paix.
19 janvier
Élections allemandes pour l'Assemblée nationale
constituante.
21 janvier
Dornach : Télégramme de Rudolf Steiner à
Friedrich Rittelmeyer à Berlin avec la demande
d'intervenir avec ses propres conférences pour ses
conférences annoncées à Berlin, puisqu'il avait à
donner des conférences importantes à Zurich dans la
première moitié de février.
[19]
25 janvier
Dornach : Emil Molt, Roman Boos, Hans Kühn
rendent visite à Rudolf Steiner en tant que délégués
des économistes anthroposophes travaillant à
Stuttgart, afin de discuter avec lui de la poursuite
de leurs activités commencées dans l'esprit des
conférences de novembre et de lui présenter un
projet d'organisation fiduciaire (rédigé par Carl
Unger d’après Hans Kühn).
Matin : Rudolf Steiner les reçoit dans son atelier
avec les mots :
« C'est terrible le manque de compréhension
de la politique étrangère en Allemagne. Aujourd'hui,
la politique sociale doit également être traitée
comme une politique étrangère. Car par politique
étrangère mauvaise, tous les fruits d'une bonne
politique sociale seraient perdus. - Sous toutes
circonstances, il convient d'éviter de nouvelles
effusions de sang par une intervention rapide en
Allemagne. - Pour moi, la tâche la plus importante
en ce moment est de donner les quatre conférences
annoncées à Zurich. C'est un public international
là-bas. Je donnerai ensuite aussitôt ces conférences
à l’impression. "*
Une réunion est convenue pour l'après-midi.
Après-midi : Rudolf Steiner ouvre à nouveau avec les mots
:
« Le plus important, c'est la politique
étrangère... sans considérer la politique étrangère,
en particulier la question de la culpabilité, on ne
peut pas aller plus loin. Il est pernicieux qu'il
n'y ait aucun intérêt pour la politique étrangère
allemande... Il est absolument nécessaire de rendre
compte du déclenchement de la guerre à partir d'un
endroit approprié... Tout d'abord, les causes de
l'ensemble de la catastrophe doivent être discutées
d'une manière compréhensible pour l'opinion publique
internationale, en particulier du côté
allemand. »
Il ressort clairement de l'immense expertise de
Rudolf Steiner dans cette discussion, « que
nous, qui étions venus pour recevoir des conseils
pour notre travail futur, avons compris : Le Dr
Steiner doit prendre dans ses propres mains les
ficelles que nous avons attachées. » (Roman
Boos)
Selon le compte-rendu que fait Boos, « Molt
fait la proposition au Dr Steiner d'élaborer quelque
chose que nous signons tous. Il suggère la formation
d'une fédération où le Dr Steiner pourrait se
produire. Dr Steiner : « Il devrait y avoir un
certain soutien. »
Il est convenu que le surlendemain, le 27
janvier, d'autres discussions détaillées auront
lieu.
Soirée : Conférence de Rudolf Steiner sur la relation
entre les sciences humaines et les sciences sociales
:
« On ne peut parvenir à la compréhension de
la structure sociale si l'on ne s'entraîne pas à la
tri-articulation de l'humain et apprend par cela
comment on a à façonner la compréhension de la
science sociale de la science de l’humain. » 15
26 janvier
Dornach : Conférence de Rudolf Steiner sur la
migration des peuples du passé et du présent, la
tri-articulation de l'organisme social et sa
réalisation. (D’après Roman Boos, cette conférence
corrigea à bien des égards le complexe de problèmes
que les délégués de Stuttgart avaient apporté à
Dornach).
Entre autres choses, il sera expliqué que ce
serait l'une des erreurs fondamentales de notre
époque, qui dans la pratique pourrait conduire au
plus grand désastre, que de croire qu'aujourd'hui on
pourrait socialiser n'importe quel pays pour
lui-même, sans égard.
*Serait à prendre du livre "Les points clés de
la question sociale." [20], que depuis le milieu du
XIXe siècle la terre est un organisme d’ensemble en
relation sociale.
« Celui qui connaît l'organisme social dans
ses conditions de vie intérieures - et c'est quelque
chose qui doit sortir de cette tri-articulation -
sait comment se mettre dans le rapport correct, s'il
a à juger maintenant les rapports sociaux en Russie,
en Angleterre, en Allemagne ou ailleurs. »
Sur la question du contrôle des naissances, il s’agit qu'elle n’a jamais la permission
de devenir une question sociale, parce que cela
signifie la méprise sur le rapport correct entre
l'humain et l'économie de peuple....
« Cela signifie qu'à notre époque, on ne
connaît pas la différence entre le porc et
l'humain... S'il est souhaitable d'augmenter le
nombre des humains ou de maintenir la population à
un certain niveau de population, cela n’a jamais la
permission de dépendre de considérations
économiques, mais là d'autres considérations
éthiques et spirituelles doivent parler avec. En
discutant de cette question, il faut garder à
l'esprit en particulier que si l'on travaille
artificiellement à travers l'économie vers une
augmentation significative de la population, on
force alors des âmes qui ne veulent peut-être
s'incarner qu'après quatre ou cinq décennies,
qu'elles descendent déjà maintenant pour descendre
dans un état tellement pire de cette manière. Ainsi
qu'une augmentation de la population puisse
signifier, sous circonstances, une contrainte, que
vous exercez sur les âmes, qui doivent alors entrer
dans l'incarnation du corps d’autant pire. Par cela
vient, sous circonstances, le niveau moral de
marais. La question de la croissance ou de la
stabilité démographique, ou même celle du déclin
démographique, ne doit jamais être une question
économique, mais une question d'éthique, de morale,
bref, de la vie de l’esprit et même spirituelle - et
de la façon de voir le monde. Toutes ces choses
entreront seulement dans une sphère saine
lorsqu'elles seront saisies
scientifiquement-spirituellement. Vous comprendrez
donc la nécessité d'un fondement
scientifique-spirituel de toute pensée
sociale... »15
|
Das Jahr 1919
3. Januar-2.
Februar
Dornach: Rudolf Steiner hält die Vortragsreihe «Der Goetheanismus, ein Umwandlungsimpuls und Auferstehungsgedanke.
Menschenwissenschaft und Sozialwissenschaft» als eine
Antwort auf die wichtigsten Fragen der Zeit, denn «es lagert eine ernste Tragik über der gegenwärtigen Menschheit».
(31. Januar 1919)15
5.-12. Januar
Berlin: Spartakusaufstand.
München: 5. Januar Gründung
der NSDAP mit einstimmiger Annahme des von Hitler vorlegten Programms.
15. Januar
Berlin: Rosa Luxemburg und Karl Liebknecht werden
ermordet.
«Ich stand... vor jetzt
mehr als 18 Jahren, in Berlin, in
Spandau auf der gleichen Rednerbühne mit der so tragisch geendeten Rosa Luxemburg. Wir sprachen beide vor einer
Proletarierversammlung über die Wissenschaft
und die Arbeiter...» (Rudolf Steiner, Vortrag Basel, 2. April
1919)
18. Januar
Versailles: Eröffnung der Friedenskonferenz.
19. Januar
Deutsche Wahlen zur verfassunggebenden
Nationalversammlung.
21. Januar
Dornach: Telegramm Rudolf
Steiners an Friedrich Rittelmeyer in Berlin mit der Bitte, für seine in Berlin angekündigten Vorträge mit eigenen Vorträgen einzuspringen, da er in der 1. Februarhälfte
wichtige
Vorträge in Zürich zu halten habe.
[19]
25. Januar
Dornach: Emil Molt, Dr.
Roman Boos, Hans Kühn suchen als Delegierte der in Stuttgart tätigen anthroposophischen
Wirtschafter Rudolf Steiner auf, um mit ihm über die
Weiterführung ihrer im Sinne der November-Vorträge
begonnenen Tätigkeit zu sprechen und
ihm einen (nach Hans Kühn von Carl Unger verfaßten) Entwurf zu der Treuhandorganisation
vorzulegen.
Vormittags: Rudolf Steiner empfängt
sie in seinem Atelier mit den Worten:
«Es ist ganz schrecklich,
wie wenig in Deutschland Verständnis für Außenpolitik besteht. Auch die Sozialpolitik
muß heute als Außenpolitik behandelt werden. Denn
bei schlechter Außenpolitik würden alle Früchte
einer guten Sozialpolitik doch verloren
gehen. — Unter allen Umständen sollte durch rasches
Eingreifen in Deutschland
weiteres Blutvergießen vermieden werden. — Für mich
besteht gegenwärtig die
wichtigste Aufgabe darin, in Zürich die
angekündigten vier Vorträge zu halten.
Es ist dort ein internationales Publikum. Ich werde
diese Vorträge nachher
sofort in Druck geben.»*
Es wird eine Besprechung auf den
Nachmittag vereinbart.
Nachmittags: Rudolf Steiner eröffnet
wiederum mit den Worten:
«Das Wichtigste ist die
auswärtige Politik ..., ohne die auswärtige Politik,
speziell die Schuldfrage
ins Auge zu fassen, kommt man nicht weiter. Es ist
verderblich, daß in
Deutschland kein Interesse für die auswärtige
Politik da ist ... Es ist unbedingt nötig,
von einem geeigneten Ort aus eine Darstellung des
Kriegsausbruches zu geben ... Es
müßte zunächst auf eine dem internationalen Publikum verständliche Art
gerade von deutscher Seite von den Ursachen der
ganzen Katastrophe geredet werden.»
Aus der sich in dieser
Besprechung erweisenden ungeheuren Sachkenntnis Rudolf Steiners ergibt sich, «daß uns, die wir gekommen waren, um Rat für unser Weiterwirken zu empfangen,
die Einsicht kam: Dr. Steiner muß selber die von uns angeknüpften Fäden in
die Hand nehmen.» (Roman Boos)
Laut Protokoll Boos macht
«Molt Dr. Steiner den Vorschlag, etwas auszuarbeiten, das wir alle unterschreiben. Er
regt die Gründung eines Bundes an, wo Dr. Steiner
auftreten könnte. Dr. Steiner: (Ein Rückhalt müßte
schon da sein.'»
Es wird vereinbart, am
übernächsten Tag, den 27. Januar, sich eingehend weiter zu besprechen.
Abends: Vortrag Rudolf
Steiners über das Verhältnis der Menschenwissenschaft zur Sozialwissenschaft:
«Zu dem Verständnis der
sozialen Struktur kann man nicht kommen, wenn man nicht sich schult an der
Dreigliederung des Menschen und dadurch lernt, wie man das Verständnis der
Menschenwissenschaft zur Sozialwissenschaft gestalten muß.»15
26. Januar
Dornach: Vortrag Rudolf
Steiners über die Völkerwanderung von einst und jetzt, die Dreigliederung des sozialen
Organismus und ihre Realisierung. (Nach Roman Boos rückte dieser Vortrag den von
den Stuttgarter Delegierten nach Dornach getragenen
Problemkomplex in mancher Beziehung zurecht).
Unter anderem wird
ausgeführt, daß es einer der Grundirrtümer unserer
Zeit sei, der in der Praxis nur zu dem
allergrößten Unheil führen könne, zu glauben, daß
man heute irgendein Land für sich sozialisieren
könne, ohne Rücksicht
dar
* Wurden zu dem Buch «Die Kernpunkte der
sozialen Frage». [20] auf
zu
nehmen, daß seit der Mitte des 19. Jahrhunderts
die Erde ein Gesamtorganismus in sozialer
Beziehung ist.
«Wer den sozialen
Organismus in seinen inneren Lebensbedingungen — und
das ist etwas, was ausgehen muß von dieser
Dreigliederung — kennt, der weiß sich in die richtigen Verhältnisse zu
setzen, ob er nun die sozialen Verhältnisse in Rußland oder England
oder in Deutschland oder irgendwo sonst zu beurteilen hat.»
Über die Frage
der Geburtenregelung
heißt es, daß sie
niemals eine soziale Frage werden darf, denn
das bedeute die Verkennung des richtigen
Verhältnisses zwischen Mensch und
Volkswirtschaft...
«Das bedeutet, daß man in
unserer Zeit nicht weiß den Unterschied zwischen Schwein und Mensch ... Ob wünschenswert
ist eine starke Vermehrung der Menschen oder
ein Erhalten der Bevölkerung auf einem bestimmten
Niveau der Bevölkerungszahl, das darf
niemals von volkswirtschaftlichen Erwägungen abhängen, sondern da müssen andere,
ethische, spirituelle Erwägungen mitsprechen. Bei Erörterung dieser Frage muß ganz
besonders bedacht werden, daß, wenn man künstlich durch
Volkswirtschaft hinarbeitet auf eine bedeutende
Vermehrung der Bevölkerung, daß man dann Seelen,
die vielleicht sich erst nach vier oder fünf
Jahrzehnten haben verkörpern wollen, zwingt, daß sie
jetzt schon herunterkommen,
um in um so schlechterem Zustande auf diese Weise
herunterzukommen. So daß eine
Bevölkerungszunahme unter Umständen einen Zwang bedeutet, den Sie auf die
Seelen ausüben, die dann in um so schlechterer Verfassung in die
Körperinkarnation hinein müssen. Dadurch kommt dann
das moralische Sumpfniveau unter Umständen. Die
Frage der Bevölkerungszunahme oder Stabilität oder selbst die der
Bevölkerungsabnahme, die darf niemals eine volkswirtschaftliche Frage,
sondern muß eine Frage der ethischen, der moralischen, kurz, überhaupt der geistigen und sogar der spirituellen Lebens-
und Weltanschauung
sein. Alle diese Dinge kommen nur in eine gesunde
Sphäre hinein, wenn sie
geisteswissenschaftlich erfaßt werden. Daher werden
Sie begreifen die Notwendigkeit einer
geisteswissenschaftlichen Fundierung alles sozialen
Denkens ...»15
|
27 janvier
Dornach : Matin et après-midi, des discussions
approfondies avec la délégation de Stuttgart ont eu
lieu, qui ont principalement abouti à une réponse
aux questions par Rudolf Steiner sur la base des
rapports et projets qui lui ont été soumis pour la
création d'une société fiduciaire économique et
conduise à un projet de principes pour une
manifestation. Par exemple, le Dr. Steiner aborde
des questions sur les formes politiques de
l'Occident / la surproduction par rapport à la
consommation / la propriété privée / le profit
entrepreneurial / l'argent / la planification
fiscale / la participation des travailleurs à
l'entreprise, entre autres. Un compte rendu
exhaustif de ces entretiens des 25 et 27. 1. 1919
sur base de notes sténographiques a été publié par
Roman Boos dans « Michael contre Michel »
(Bâle 1926), dans « Rudolf Steiner pendant la
guerre mondiale » (Dornach 1933) et dans sa
compilation « Textes de science sociale »
de Rudolf Steiner, cahier 1. édition (1935 et 1961)
Trois actions se dégagent des réunions de cette
journée :
L'« Appel »
La fondation de l'école Waldorf
Le plan de publier les mémoires de Moltke comme
une présentation nécessaire [21] des causes de la
guerre dans la perspective des prochaines
négociations de paix.
L'appel
: La pensée de l'appel est née d’après Roman Boos,
après que Rudolf Steiner, en discutant du projet qui
lui avait été soumis, se soit référé au programme
factuel de ses mémorandums de 1917, qui aurait dû
être opposé au programme de l'Entente et qui devrait
encore être amené en action de nos jours. A la
question comment cela pourrait se passer, il répond
:
« On devrait avoir un certain nombre de
personnalités de tout le secteur allemand. Elles
devraient organiser un rassemblement du peuple
allemand, à travers lequel les pays étrangers
apprendraient que c'est ce qu'on veut. Il faudrait
qu'il apprenne que c'est la réponse au programme de
Wilson. On est rendu attentif qu’on dépend de
partisans, , derrière soi, même s’ils sont peu
nombreux... qui doit d'abord être créé. Je veux
attirer votre attention sur un phénomène : Si vous
avez suivi l'ambiance de l'Entente ces dernières
années, vous aurez pu constater le rôle énorme joué
par le Manifeste des 93 intellectuels. Aujourd'hui,
il ne vous faut rien d'autre que d'avoir la
signature de 90 humains sous une telle chose.
J'aimerais pouvoir dire à Zurich qu'il y a tant et
tant derrière moi, par exemple 90 hommes. - En 1916,
j'ai dit à l'homme de confiance de Ludendorff qu'il
devait « donner la possibilité de travailler
pour l'Allemagne officielle en Suisse ». Cela a
été cassé au dernier moment par Ludendorff, parce
que je ne suis pas un Allemand du Reich. A l'époque,
il suffisait de pouvoir dire que l'Allemagne
officielle me soutenait. Aujourd'hui, il serait bon
de pouvoir dire, ainsi et tant de gens se tiennent
derrière moi. On a besoin de 90 signatures de
différentes parties de l'empire. Alors, les gens
sensées à l'étranger se disent les uns aux autres :
maintenant, enfin, il y a des humains qui veulent
une fois quelque chose de réel. Car là, on sait que
l'on se tient même devant un sursis. Je pourrais
vous faire un brouillon d'ici la fin de la
semaine... (A une remarque timide) : Vous ne devriez
pas vous sentir comme un maladroit, mais comme le
premier maître. Aujourd'hui, une telle chose peut
faire avancer non pas des individus, mais des
centaines de personnes. .»
La
suggestion
d'une école libre est née d'une phrase qui,
selon Roman Boos, « a été prononcée avec une
emphase particulière par le Dr Steiner devant M.
Molt, qui a alors réalisé la suggestion de son plein
gré, sans résulter directement du contexte (le seul
dans tout le compte-rendu que j'ai complètement
enregistré par écrit entre guillemets) : <Nous
devons d'abord utiliser l'argent qu'il nous reste
pour créer des écoles gratuites pour amener aux gens
ce dont ils ont besoin ! »
Lors de l'examen de la question de la culpabilité de guerre, le discours fait référence
aux archives du général Helmuth von Moltke,
« dont nous avions appris l'existence ».
Rudolf Steiner a déclaré : « Je ne suis pas
justifié à les publier sans plus. Mme von Moltke n'a
pas non plus la pleine justification. Il n'est pas
certain qu'elle donnera son consentement. Les
documents sont testamentaires, avec l'ordre qu'ils
sont écrits uniquement pour Mme von Moltke. Mais je
peux dire presque tout ce qui est essentiel, parce
que Moltke me l'a dit aussi. Une telle publication
serait suffisamment couverte par 90 hommes qui
devraient être dispersés en Allemagne..."
|
27. Januar
Dornach: Vor- und
nachmittags ausführliche Besprechungen mit der Abordnung aus Stuttgart, welche hauptsächlich
zu einer Beantwortung von Fragen durch Rudolf Steiner anhand der ihm
vorgelegten Berichte und Pläne zur Schaffung einer
Wirtschaftstreuhandgesellschaft, und zu einem
Entwurf von Grundsätzen für eine Kundgebung
führen. Dr. Steiner geht z. B. auf Fragen ein über die politischen Formen des
Westens / überwuchern der Produktion gegenüber dem Konsum / Privateigentum /
Unternehmergewinn / Geld / Steuergestaltung / Beteiligung der Arbeiterschaft am Betrieb
u. a. Ein ausführliches Protokoll dieser
Besprechungen vom 25. und 27. 1. 1919 aufgrund
seiner stenographischen Notizen wurde von Roman
Boos veröffentlicht in «Michael gegen Michel» (Basel 1926), in «Rudolf Steiner während
des Weltkrieges» (Dornach 1933) und in seiner Zusammenstellung
«Sozialwissenschaftliche Texte» von Rudolf Steiner,
1. Heft (1935 und 1961)
Aus den Besprechungen dieses Tages gehen
drei Aktionen hervor:
Der «Aufruf»
Die Gründung der Waldorfschule
Der Plan zur Veröffentlichung der
Moltke-Erinnerungen als notwendige [21] Darstellung
der
Kriegsursachen
Hinblick auf die kommenden
Friedensverhandlungen.
Der Aufruf:
Der Gedanke zum
Aufruf entstand nach Roman Boos, nachdem Rudolf Steiner bei der Besprechung des ihm vorgelegten Entwurfes
auf das Tatsachenprogramm
seiner Memoranden von 1917 zu sprechen kommt, das dem
Ententeprogramm hätte
entgegengestellt werden müssen und das auch jetzt noch zum Einsatz gebracht werden
müßte. Auf die Frage, wie das geschehen
könne, antwortet er:
«Man müßte eine Anzahl
Persönlichkeiten aus dem ganzen deutschen Gebiet haben. Diese müßten
eine Kundgebung des deutschen Volkes erlassen,
durch die das Ausland erfährt, daß
man das will. Es müßte erfahren, daß das die Antwort auf Wilsons Programm ist. Man ist darauf angewiesen,
daß man einen Anhang, wenn auch einen kleinen,
hinter sich hat, ... der erst geschaffen werden muß.
Ich -will Sie auf eine Erscheinung
aufmerksam machen: Wenn Sie in den letzten Jahren die Stimmung in der Entente verfolgt haben, so werden Sie gesehen haben, welch ungeheure Rolle das Manifest der 93 Intellektuellen gespielt hat. Heute braucht man auch nichts anderes, als
unter einer solchen Sache etliche 90 Menschen unterschrieben zu
haben. Ich möchte in Zürich sagen können, es stehen so und so viele hinter mir, zum Beispiel 90 Männer. — 1916 sagte ich dem
Vertrauensmann von Ludendorff, er solle die 'Möglichkeit geben, für das
offizielle Deutschland in
der Schweiz zu wirken. Das
wurde im letzten Augenblick durch Ludendorff kaputt gemacht, weil ich kein
Reichsdeutscher bin. Damals war es genügend, sagen zu können,
das offizielle Deutschland steht hinter mir. Heute wäre es gut, sagen zu können, so und so
viele Leute stehen hinter mir. Man braucht 90 Unterschriften aus
verschiedenen Teilen des Reiches. Dann sagen sich die vernünftigen Leute im
Ausland: jetzt sind endlich einmal einige Menschen da, die etwas Wirkliches wollen.
Denn dort weiß man, daß man selbst auch nur vor
einer Galgenfrist steht. Ich könnte Ihnen eine Art Entwurf machen bis Ende der Woche ... (Auf eine zaghafte
Bemerkung): Sie sollen sich nicht als Stümper fühlen, sondern als
erste Meister. Vorwärtsbringen können heute eine
solche Sache nicht einzelne Personen, wohl aber hundert . .»
Die Anregung zu einer freien Schule ergab sich aus einem Satz, der nach Roman Boos, ohne sich unmittelbar aus
dem Zusammenhang zu ergeben, «vor Herrn Molt, der dann aus freiem Entschluß
die Anregung verwirklichte, von Dr. Steiner mit ganz besonderem Nachdruck
gesprochen wurde (der einzige im ganzen Protokoll, den ich vollständig in gesperrter Schrift protokolliert habe): <Wir müssen zuerst aus
dem Geld, das wir noch haben, freie Schulen gründen, um den Leuten das beizubringen,
was sie brauchen !»
Bei der Besprechung der Kriegsschuldfrage kommt die Rede auf die Aufzeichnungen des Generalobersten Hehnuth von Moltke, «von deren Existenz wir Kenntnis bekommen hatten».
Rudolf Steiner sagte: «Ich bin nicht
berechtigt, sie ohne weiteres zu publizieren. Frau von Moltke hat auch nicht die volle Berechtigung. Es ist nicht sicher, daß sie
die Zustimmung geben wird. Die Aufzeichnungen sind
testamentarisch, mit der Verfügung, daß sie nur für
Frau von Moltke geschrieben sind. Ich kann
aber fast alles erzählen, was
wesentlich ist, weil Moltke es mir auch erzählt hat. Eine solche Publikation
wäre durch 90 Mann genügend gedeckt, die über Deutschland zerstreut sein müßten...»
|
31 janvier, 1er et 2 février
Dornach : Rudolf Steiner parle de la forme des
revendications sociales et de la tri-articulation.15
[22]
2 février
Dornach : Rudolf Steiner présente aux trois
Messieurs de Stuttgart son « Appel au peuple
allemand et au monde de la culture » :
« ... aujourd'hui, où tout a à partir des
grandes masses, aujourd'hui où entre là (les
mémorandums 1917) et maintenant reposent les jours
d'octobre et novembre de l'année 1918, aujourd'hui
le chemin correct est de se tourner avec ces choses
aux grandes masses. » (Stuttgart, 21. IV. 1919)12
Rudolf Steiner nomme lui-même un certain nombre
de personnalités bien connues dont les signatures
devraient être sollicitées.
La campagne est immédiatement lancée en
Allemagne, en Suisse et en Autriche ; Roman Boos
voyage en Allemagne, Hans Kühn est en Suisse et Molt
œuvre de Stuttgart.
A Stuttgart se forme, pour la diffusion de
l’appel, un « Comité pour la reconstruction des
affaires allemandes » avec Emil Molt, Carl
Unger et le Prof. Dr. Wilhelm von Blume, professeur
de droit constitutionnel à Tübingen et créateur de
l'ancienne Constitution du Wurtemberg, qu'Emil Molt
a probablement gagné. Il a été tellement
impressionné par l'appel qu'il s'est mis à la
disposition du comité pour sa distribution.
Le Comité pour l'Autriche est représenté par
Walter Johannes Stein, le comte Ludwig Polzer-Hoditz
et le Dr. Thomastik ; pour la Suisse, Roman Boos et
Albert Steffen, en ce temps de Munich, ont signé.
3, 5, 10, 12 février
Zurich : Rudolf Steiner commence son activité de
conférence publique pour la tri-articulation sociale
dans l'auditorium surpeuplé du bâtiment scolaire
Hirschgraben sous le titre général : « La
question sociale ».
6 février
Weimar : Ouverture de l'Assemblée nationale
constituante de la République de Weimar.
6 et 7 février
Berne : Deux conférences publiques sur la
question sociale lors d'une conférence
internationale des socialistes du 3 au 10 II, à
laquelle participera également le Premier ministre
bavarois Kurt Eisner.
Rudolf Steiner s'entretient en ces jours, par
l’entremise de Hans Kühn, avec Kurt Eisner et le
pacifiste Prof. Wilhelm Förster, envoyé allemand à
Berne:
« Depuis que j'ai assisté à ces réunions,
je peux confirmer que Rudolf Steiner, à mon grand
étonnement, a toujours parlé en premier de la
nécessité de présenter le déclenchement de la guerre
parce qu'il cherchait de l'aide pour la publication
opportune de ces événements. De la part d'Eisner, il
attendait l'annonce de certains documents, qui
pouvaient également prouver la volonté de paix de
l'Allemagne, ainsi par exemple le fait que peu avant
le déclenchement de la guerre, de grosses commandes
de munitions avaient été annulées.
(Hans Kühn dans « Informations du travail
anthroposphique en Allemagne », St Jean 1959).
Rudolf Steiner écrivit plus tard à propos de sa
rencontre avec Eisner pour son collègue de Stuttgart
Jürgen von Grone en réponse à sa question :
« Le passage d'Eisner à la page 14 de mon cycle
<En des temps changés> [cf.[23] du 29 novembre
1918] peut seulement être interprété correctement si
on prend les mots avant :
<Je vous ai expliqué, par exemple, qu'on ne
peut pas parler de ce que, dans le sens où il est
confortable pour beaucoup d’humains, peuvent être
recherchées chez les puissances centrales, ce qu'on
appelle la <culpabilité> de la guerre
mondiale.
Il s'ensuit simplement que je ne
voulais pas prouver à partir des documents d'Eisner
ce qu'il
voulait, mais ce que je voulais, que les
gouvernements allemands étaient incapables. J'ai
admis un jour, tout à fait contre ma sympathie, que
j'avais parlé avec quelques mots à Eisner à Berne.
Jamais auparavant. Jamais après. Et jadis - Kühn
était là – je me suis efforcé de dissuader
Eisner de son opinion en
ce que je lui parlais que les mémoires de
Moltke prouvaient le contraire de son opinion. Si je
me souviens bien de la phrase : <Je n'ai jamais
beaucoup obtenu de Eisner>, ainsi
cela fait référence à son intellect, je le tenais
pour limité. Mais il était <une personne d'une
seule fonte>, comme le sont aussi les fanatiques,
qui font alors des choses telles que le processus de
Fehrenbach mis en lumière. (F. fut président du
Reichstag en 1918 et chancelier du Reich en
1920/21). - Les faux sont les publications d'Eisner
par omission. Pour ce que j'ai voulu dire, la
publication avec l'endroit omis est aussi éprouvante
que sans lui. »
(Le 26 novembre 1918, le ministère des Affaires
étrangères protesta contre les révélations d'Eisner
sur la question de la culpabilité de guerre,
publiées le 23 novembre 1918 et le 2 août 1919 dans
la « Deutsche Allgemeine Zeitung » Berlin,
exposée par le Conseil de la Légation secrète von
Schön déclara que les rapports de Eisner avaient été
abrégés d'une manière tendancieuse et que les
passages qui montraient que le gouvernement impérial
s'efforçait de localiser le conflit Autriche -
Serbie et avait fait le nécessaire pour prévenir le
début d'une guerre européenne avaient été omis du
contenu. (« L’Empire allemand de 1918 jusqu’à
aujourd‘hui », publié par Cuno Horkenbach,
Berlin 1930).
En pendant du processus Fehrenbach, la
publication Eisner a de nouveau été citée dans la
presse).
7 février
Stuttgart : La Commission pour la reconstruction
des affaires allemandes envoie l'appel avec un texte
signé aussi par le Dr Steiner.
Début février, Berlin :
Kurt Walther, Wilhelm Selling et Emil Leinhas sont
chargés de rendre visite à des personnalités
connues.
En reliant Emil Leinhas au référent du ministère
des Affaires étrangères, M. von Bülow (futur envoyé
allemand à Moscou et secrétaire d'État aux Affaires
étrangères, qui devait travailler sur les questions
de paix en préparation de Versailles), un télégramme
officiel du ministère va à Rudolf Steiner avec
l’invitation de venir à Berlin pour soumettre ses
propositions au ministère. Leinhas fut très déçu
lorsque Rudolf Steiner ne répondit pas au
télégramme. Il lui expliqua plus tard à Stuttgart :
« On ne peux plus s'impliquer avec ces
gens, ils sont aux abois. » (Leinhas, « Du
travail avec Rudolf Steiner », Bâle 1950).
|
31. Januar,
1. und 2. Februar
Dornach: Rudolf Steiner spricht über die Gestalt der sozialen Forderungen und die Dreigliederung.15
[22]
2. Februar
Dornach: Rudolf Steiner
überreicht den drei Herren aus Stuttgart seinen «Aufruf an das deutsche Volk und die
Kulturwelt»:
« . .. heute, wo alles
auszugehen hat von der breiten Masse, heute wo zwischen dort (Memoranden 1917) und jetzt die
Oktober- und Novembertage des Jahres 1918
liegen, heute ist der richtige Weg der, sich mit
diesen Dingen an die breite Masse zu wenden.»
(Stuttgart, 21. IV. 1919)12
Rudolf Steiner nennt selbst
eine ganze Anzahl namhafter Persönlichkeiten, um deren Unterschrift geworben werden
sollte.
Die Aktion wird sofort in
Deutschland, in der Schweiz und in Österreich in Angriff genommen; Roman
Boos reist
in Deutschland, Hans Kühn in der Schweiz und
Molt wirkt von Stuttgart aus.
In Stuttgart bildet sich
zur Verbreitung des Aufrufs ein «Komitee zum Wiederaufbau der deutschen
Angelegenheiten» mit Emil Molt, Dr. Carl Unger und Prof. Dr. Wilhelm von
Blume, Dozent in Tübingen für Staatsrecht und Schöpfer der früheren Württembergischen
Verfassung, der vermutlich durch Emil Molt gewonnen war. Er war vom Aufruf so
beeindruckt, daß er sich für dessen Verbreitung dem Komitee
zur Verfügung stellte.
Das Komitee für Österreich
vertreten Dr. Walter Johannes Stein, Graf Ludwig Polzer-Hoditz und Dr.
Thomastik; für die Schweiz zeichneten Dr. Roman Boos
und Albert Steffen, z. Zt. München.
3., 5., 10.,
12. Februar
Zürich: Rudolf Steiner
beginnt in der überfüllten Aula des HirschgrabenSchulhauses seine öffentliche
Vortragstätigkeit für die soziale Dreigliederung unter dem Gesamttitel: «Die soziale
Frage».
6. Februar
Weimar: Eröffnung der
verfassunggebenden Nationalversammlung der Weimarer Republik.
6., 7. Februar
Bern: Zwei öffentliche
Vorträge über die soziale Frage während einer vom 3.-10. II. tagenden internationalen
Sozialistenkonferenz, an der auch der bayrische Ministerpräsident Kurt Eisner
teilnimmt.
In diesen Tagen
Unterredung Rudolf Steiners durch Vermittlung von
Hans Kühn mit Kurt Eisner und dem Pazifisten
Prof. Wilhelm Förster, deutscher Gesandter in Bern:
«Da ich diesen
Besprechungen beiwohnte, kann ich bestätigen, daß
Rudolf Steiner zu meinem Erstaunen zuerst immer über
die Notwendigkeit einer Darstellung des Kriegsausbruches sprach, weil
er Hilfe suchte für eine rechtzeitige Veröffentlichung dieser Vorgänge. Von
Eisner erwartete er die Bekanntgabe mancher Dokumente, die
ebenfalls den Friedenswillen Deutschlands belegen
konnten, so z. B. der Tatsache, daß kurz vor
Ausbruch des Krieges große .Munitionsbestellungen
annulliert worden waren.»
(Hans Kühn in
«Mitteilungen aus der anthroposophischen Arbeit in
Deutschland», Johanni 1959).
Rudolf Steiner schrieb
später für den Stuttgarter Mitarbeiter Jürgen von Grone auf dessen Frage folgendes über
seine Begegnung mit Eisner nieder: «Die Eisnerstelle
auf Seite 14 meines Zyklus <In geänderter
Zeitlage> [vgl. [23] unter dem 29.
Nov. 1918] kann nur richtig gedeutet werden, wenn
man die Worte vorher nimmt:
<Ich habe Ihnen z. B.
ausgeführt, daß man nicht davon sprechen kann, daß in dem Sinne, wie es vielen
Menschen bequem ist, bei den Mittelmächten gesucht
werden kann, was man die <Schuld> an dem
Weltkriege nennt.
Einfach daraus folgt, daß
ich nicht habe
das beweisen
wollen aus den Dokumenten Eisners, was er
wollte, sondern was ich wollte, daß die deutschen Regierungen unfähig waren.
Es ist von mir, recht gegen meine Sympathie, einmal
zugegeben worden, daß ich in Bern einige
Worte mit Eisner sprach. Nie vorher. Nie nachher.
Und damals — Kühn war dabei — habe ich mich bemüht,
Eisner von seiner
Meinung abzubringen,
indem ich ihm davon sprach, daß Moltkes Memoiren das
Gegenteil von seiner Meinung beweisen. Wenn ich den
Satz richtig erinnere: <ich habe
von Eisner nie viel gehalten>, so
bezieht sich das auf seinen Intellekt, ich hielt ihn für beschränkt.
Aber er war <ein Mensch aus einem Guß>, wie es auch Fanatiker
sind, die dann solche Sachen machen, wie sie der
Fehrenbach-Prozeß zu Tage gefördert hat. (F. war
1918 Reichstagspräsident, 1920/21 Reichskanzler). —
Fälschungen sind Eisners Publikationen durch
Auslassungen. Für das, was ich habe
sagen wollen, ist die Publikation mit der
ausgelassenen Stelle so beweisend wie
ohne sie.»
(Gegen die unterm 23.
November 1918 veröffentlichten Enthüllungen Eisners zur Kriegsschuldfrage protestierte am
26. November 1918 das Auswärtige Amt und am 2.
August 1919 wurde in der «Deutschen Allgemeinen
Zeitung» Berlin durch Geheimen
Legationsrat von Schön dargelegt, daß die Berichte
von Eisner in tendenziöser
Weise verkürzt und aus ihnen jene Stellen
ausgelassen worden seien, die ergeben,
daß die kaiserliche Regierung auf eine Lokalisierung
des Konfliktes zwischen
Österreich und Serbien hinarbeitete und bemüht war,
den Ausbruch eines europäischen
Krieges hintanzuhalten. («Das Deutsche Reich von 1918 bis heute», herausgegeben von Cuno
Horkenbach, Berlin 1930).
Im Zusammenhang mit dem
Fehrenbach-Prozeß wurde die Eisner-Veröffentlichung in der Presse
wieder angeführt).
7.
Februar
Stuttgart: Vom Komitee zum
Wiederaufbau der deutschen Angelegenheiten wird der Aufruf mit einem
auch von Dr. Steiner unterzeichneten Wortlaut verschickt.
Anfangs Februar, Berlin: Kurt Walther, Wilhelm Selling und Emil
Leinhas werden beauftragt, ihnen
namhaft gemachte Persönlichkeiten aufzusuchen.
Durch Verbindung von Emil
Leinhas zu dem Referenten im Auswärtigen Amt, Herrn von Bülow (später deutscher
Gesandter in Moskau und Staatssekretär des Auswärtigen, der
in Vorbereitung auf Versailles Friedensfragen zu
bearbeiten hatte), geht ein
Diensttelegramm des Auswärtigen Amtes an Rudolf Steiner, mit der Einladung
nach Berlin zu kommen, um dem Auswärtigen Amt seine
Vorschläge zu unterbreiten. Leinhas war
sehr enttäuscht, als Rudolf Steiner das Telegramm nicht beantwortete. Er erklärte
ihm später in Stuttgart:
«Man kann sich mit diesen
Leuten jetzt nicht mehr einlassen; die haben abgewirtschaftet.» (Leinhas,
«Aus der Arbeit mit Rudolf Steiner», Basel 1950).
|
10 février
Bâle : Kurt Eisner donne une conférence sur
« Le socialisme et la jeunesse » à
l'invitation du corps étudiant, qui paraît
immédiatement sous forme imprimée. Rudolf Steiner en
parle dans sa conférence du 7 mars 1919.16
[24]
11 février
Télégramme de Molt de Stuttgart à Rudolf Steiner
à Zurich : « Jusqu'à présent, une centaine de
noms - hors Suisse et Vienne - sont réunis. Le Dr
Boos sera là demain. »
Télégramme de Vienne : « Actuellement, 11
h, 73 signatures, demain sûrement plus. »
(conférence du 15 février 1919)16
12 février
Télégramme de Molt à Rudolf Steiner à Zurich :
« Une dizaine d'autres noms reçus, dont Alois
Wach. »
Télégramme de Vienne : « Résultat global 93
signatures. » (Conférence du 15 février 1919)
Soirée : A la fin de sa conférence, Rudolf Steiner
annonce son appel avec la raison :
« qu'aujourd'hui celui qui est lié à la
question sociale avec son âme n'a pas seulement la
tâche de dire les choses, mais d'utiliser tous les
moyens pour les amener à la compréhension du monde
autour de lui. »
L'appel est
« en fait déterminé à avoir un effet dans
le monde
entier », un « appel à
l'humanité » à penser autrement, « car
c'est seulement à partir de nouvelles pensées que
s'épanouira la possibilité de la vie des nouvelles
générations .... Dans cela devra exister un morceau
de la vie de l'humanité future, que dans chaque
génération cette question devra être résolue à
nouveau, qu'elle devra être résolue à partir de
nouvelles formes, qui a une fois été soulevée,
admonestant et choquant toute la structure de la
pensée et de la volonté humaine : la question
sociale. Tournons-nous vers elle de tout notre cœur,
de toute notre âme, sinon elle se tournera vers
nous, mais toutefois pas pour notre salut, mais pour
notre malheur. »
13 février
Lettre de Molt au Dr. Steiner. Au sujet d'un
article de journal joint avec la référence au
sociologue bien connu Max Weber, Molt écrit :
« ... il serait peut-être important de
prendre position sur cette action qui, d'une
certaine manière, croise/recoupe probablement la
nôtre ; toutefois, l'absence/la distance de Weber
s'explique aussi quelque peu... Nous tous sommes
très enthousiastes à l'idée d'entendre le Dr Boos
nous parler du cours de la soirée d'hier ; nous
pourrons peut-être recevoir la brochure très bientôt
pour la distribuer parmi les gens. »
13, 14, 28 février.
Bâle, Casino de la ville : Trois conférences
publiques de Rudolf Steiner sur la question sociale.
15 février
Dornach : Rudolf Steiner commence ses
conférences « Les arrières plans spirituels de
la question sociale » et annonce maintenant
l'appel et son origine également à Dornach.
16 février
Dornach : Lettre de Rudolf Steiner à Molt, qui
avait demandé la coopération d'Emil Leinhas à la
Waldorf-Astoria.
[25]
« Je peux donc volontiers dire que vous
feriez une bonne acquisition avec lui à tous points
de vue, puisque M. Leinhas est aussi un bon candidat
pour ce que nous avons mis sous les feux de la
rampe... M. Kühn et le Dr Boos vous apporteront tout
le reste personnellement. »
Soirée : Le Dr Steiner commence sa conférence par les
mots que, dans la situation actuelle de la vie de
l'humanité, il est avant tout important pour lui de
créer une compréhension sociale correcte chez autant
de personnes que possible.
21 février
Munich : Kurt Eisner se fait tirer dessus.
Dornach : Conférence sur les formes de pensée de
la pensée socialiste moderne.
24 février
Zurich : après sept ans de travail intensif :
première représentation publique
d'eurythmie avec des paroles d'introduction de
Rudolf Steiner.17
25 février
Zurich : Conférence sur les besoins sociaux
devant les étudiants zurichois.
26 et 27 février
Winterthour : Conférence sur la question sociale
et représentation d’eurythmie.
28 février
Bâle : Troisième des conférences publiques de
février sur la question sociale.
|
10.
Februar
Basel: Kurt Eisner hält auf
Einladung der Studentenschaft einen Vortrag «Der
Sozialismus und die Jugend», der sofort im Druck
erscheint. Rudolf Steiner kommt im Vortrag vom
7. März 1919 darauf zu sprechen.16
[24]
11.
Februar
Telegramm Molts aus
Stuttgart an Rudolf Steiner in Zürich: «Bis jetzt
ungefähr 100 Namen — exklusive Schweiz und
Wien — beisammen. Dr. Boos ist morgen dort.»
Telegramm aus Wien: «Haben
derzeit, 11. mittags, 73 Unterschriften, morgen sicher mehr.» (It. Vortrag 15. Februar
1919)16
12.
Februar
Telegramm Molts an Rudolf
Steiner in Zürich: «Weitere ca. 10 Namen erhalten, darunter Alois Wach.»
Telegramm aus Wien:
«Gesamtresultat 93 Unterschriften.» (Lt. Vortrag 15.
Februar 1919)
Abends: Am Schlusse
seines Vortrages gibt Rudolf Steiner seinen Aufruf bekannt mit der Begründung:
«daß heute derjenige, der
mit der sozialen Frage mit seiner Seele verknüpft ist, nicht nur die Aufgabe
hat, die Dinge auszusprechen, sondern alle Mittel
anzuwenden, um sie zum Verständnis der Mitwelt zu
bringen.»
Der Aufruft ist
«eigentlich bestimmt zur
Wirkung in alle
Welt»,
«ein Aufruf an die Menschheit»,
umzudenken, «denn aus neuen
Gedanken wird allein erblühen die Lebensmöglichkeit von neuen Generationen ...
Darin wird ein Stück des Lebens der zukünftigen Menschheit
bestehen müssen, daß in jeder Generation aufs Neue diejenige Frage gelöst
werden muß, aus neuen Formen gelöst werden muß, die
einmal heraufgezogen ist, mahnend und
erschütternd das ganze Gefüge des menschlichen
Denkens und Wollens: die soziale Frage. Wenden wir
uns ihr zu mit unserem ganzen Herzen,
mit unserer ganzen Seele, sonst wird sie sich uns zuwenden, dann aber
allerdings nicht zu unserem Heil, sondern zu unserem
Unheil.»
13.
Februar
Brief Molts an Dr.
Steiner. über einen beigelegten Zeitungsartikel mit
Bezug auf dem bekannten Soziologen Max Weber
schreibt Molt:
« ... es wäre vielleicht
wichtig, zu dieser Aktion Stellung zu nehmen, die sich ja in gewisser Beziehung wohl mit der
unsrigen kreuzt; allerding wird demnach auch das Fernbleiben Webers etwas
erklärlich ... Wir alle sind recht gespannt, von
Herrn Dr. Boos über den Verlauf des gestrigen
Abends etwas zu hören; vielleicht können
wir die Broschüre recht bald bekommen, um sie unter
die Leute zu bringen.»
13., 14., 28.
Februar
Basel, Stadtkasino: Drei
öffentliche Vorträge Rudolf Steiners über die soziale Frage.
15.
Februar
Dornach: Rudolf Steiner
beginnt seine Vorträge « Die geistigen Hintergründe der sozialen Frage» und gibt nun
den Aufruf und seine Entstehung auch in Dornach bekannt.
16.
Februar
Dornach: Brief Rudolf
Steiners an Molt, der wegen der von ihn in Aussicht
genommenen Mitarbeit von Emil Leinhas in
der Waldorf-Astoria angefragt hatte.
[25]
«Ich kann also wohl sagen,
daß Sie mit ihm eine gute Akquisition machen würden
in jeder Beziehung, da Herr Leinhas für die jetzt
von uns in Szene gesetzte Sache auch stark in Betracht kommt
... Alles andere überbringen Ihnen die Herren Kühn
und Dr. Boos persönlich.»
Abends: Seinen Vortrag
beginnt Dr. Steiner mit den Worten, daß es ihm in der heutigen Lebenslage der Menschheit vor
allem darauf
ankommt, in möglichst vielen Menschen ein
richtiges soziales Verständnis hervorzurufen.
21. Februar
München: Kurt Eisner wird erschossen.
Dornach: Vortrag über die
Gedankenformen des modernen sozialistischen Denkens.
24. Februar
Zürich: nach siebenjähriger
intensiver Arbeit: erste öffentliche
Eurythmie-Aufführung mit
einleitenden Worten Rudolf Steiners.17
25. Februar
Zürich: Vortrag über
Soziales Wollen vor der Zürcher Studentenschaft.
26., 27. Februar
Winterthur: Vortrag über die soziale Frage
und Eurythmie-Aufführung.
28. Februar
Basel: Dritter der öffentlichen
Februarvorträge über die soziale Frage.
|
1er, 2 et 7 mars
Dornach : Conférences sur « Les arrières
plans spirituels de la question sociale ».
1er mars
Stuttgart : Télégramme Molt au Dr. Steiner à
Dornach :
« Greiner et Pfeiffer Stuttgart imprimeront
la brochure [points clés] à 60 pfennig, l'éditeur
contre paiement de 10 %. Accepterai si confirmation.
L'éditeur souhaite une brève critique pour Börsenblatt
et libraire. Nous vous prions pour la même
chose. » (Cf. avril 1919 sous la publication des
« Kernpunkte/Points clef »)
Roman Boos a ensuite organisé les échanges avec
l'imprimerie et s'est constamment déplacé entre
Stuttgart, Dornach et Zurich pendant cette période.
5 mars
L' « Appel au peuple allemand et au monde
de la culture » est désormais paru sous forme de
tract et dans une grande partie des quotidiens
d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse.
8. Mars
Zurich : Conférence devant la compagnie des
ouvriers "Quel sens a le travail du prolétariat
moderne ? (Voir l’esquisse publié au No. 11 des
« Nouvelles »).
Stuttgart : Télégramme de Molt à Boos, Zurich :
[26]
« Les changements ne sont plus possibles
parce que l'appel est apparu partout à l’exception de
Berlin. Ici se pose le besoin d’une réunion avec Dr.
Steiner dans des cercles plus étroits, en particulier
en ce qui concerne le professeur Blume, puis
éventuellement après. Conférences. S'il vous plaît,
informez-vous sans fil des intentions de Steiner et du titre de
la brochure. »
9 mars
Zurich : Conférence des membres sur l'aspect
intérieur de l'énigme sociale et la question sociale
comme point tournant de l’évolution humaine 18.
11 mars
Berne : conférence publique à l'occasion de la
« Conférence internationale de la Société des
Nations » pour la fondation de la Société des
Nations, à laquelle Rudolf Steiner a aussi pris part
comme invité. Des personnalités éminentes sont
personnellement invitées à sa conférence par lettre
des organisateurs : le conseiller national J. Hirter
et 0. Weber, le baron F. v. Wrangel, le Dr Hanns
Buchli et Roman Boos.
20h00, Mairie de Berne, Großratssaal :
Conférence « Les fondements réels d'une Société
des Nations », dans laquelle il est discuté
comment une Société des Nations vraiment fructueuse
doit être fondée non pas sur les anciennes conditions,
mais sur de nouvelles pensées et de nouvelles
impulsions, qui exigent une tri-articulation de
l’organisme social.
13 mars
Dornach : première représentation publique
d'eurytmie à Dornach. |
1., 2., 7. März
Dornach: Vorträge über «Die geistigen
Hintergründe der sozialen Frage».
1. März
Stuttgart: Telegramm Molts an Dr. Steiner in
Dornach:
«Greiner und Pfeiffer
Stuttgart übernehmen Druck der Broschüre [Kernpunkte] zu 60 Pfg., den Verlag gegen
Vergütung von 100/0.
Werde falls einverstanden zusagen. Verlag
wünscht kurze Besprechung für Börsenblatt und Buchhändler. Wir bitten Sie um dieselbe.»
(Vgl. April 1919 unter Erscheinen der «Kernpunkte»)
Roman Boos besorgt
daraufhin den Verkehr mit der Druckerei und reist in dieser Zeit ständig zwischen Stuttgart,
Dornach und Zürich hin und her.
5. März
Der «Aufruf an das
deutsche Volk und die Kulturwelt» erscheint von
nun an als Flugblatt und in einem großen Teil
der Tageszeitungen Deutschlands, Österreichs und der
Schweiz.
8. März
Zürich: Vortrag vor der
Arbeiterschaft «Welchen Sinn hat die Arbeit des modernen Proletariats?»
(Siehe den in Nr. 11 der «Nachrichten»
veröffentlichten Entwurf.)
Stuttgart: Telegramm Molts an Boos, Zürich:
[26]
«Anderungen nicht mehr
möglich, weil Aufruf überall erschienen mit Ausnahme Berlin. Hier stellt sich das Bedürfnis
einer Besprechung mit Dr. Steiner im engeren Kreise, besonders mit Rücksicht
auf Prof. Blume heraus, dann anschließend event. Vorträge. Berichtet bitte drahtlich
über Steiners Absichten und wie der Titel
der Broschüre lauten soll.»
9. März
Zürich: Mitgliedervortrag
über den inneren Aspekt des sozialen Rätsels und die soziale Frage als Wendepunkt der
Menschheitsentwickelung.18
11. März
Bern: öffentlicher Vortrag
bei Gelegenheit der «Internationalen Völkerbundskonferenz» zur Gründung des
Völkerbundes, an der Rudolf Steiner auch als Gast teilnimmt. Zu seinem Vortrag werden
prominente Persönlichkeiten persönlich eingeladen durch
Brief der Veranstalter: Nationalrat J. Hirter und 0. Weber, Baron F. v.
Wrangel, Dr. Hanns Buchli und Roman Boos.
20 Uhr, Berner Rathaus,
Großratssaal: Vortrag «Die wirklichen Grundlagen eines
Völkerbundes»,' in dem auseinandergesetzt wird, wie
ein wirklich fruchtbar wirkender Völkerbund
gegründet sein muß nicht auf die alten Verhältnisse, sondern auf neue Gedanken
und neue Impulse, die einen dreigegliederten sozialen
Organismus erfordern.
13. März
Dornach: erste öffentliche
Eurytmie-Aufführung in Dornach.
|
15 et 16 mars
Dornach : poursuite des conférences « Les
arrières plan spirituels de la question
sociale ».
17 et 19 mars
Berne et Winterthur : conférences publiques pour
la compagnie des ouvriers.
21, 22, 23, 28-30 mars
Dornach : Poursuite des conférences sur Les
arrières plans spirituels de la question sociale.
21 mars
Stuttgart : Première conférence publique du
comité. Carl Unger parle du contenu d’idées de l'appel
et Prof. W. v. Blume de la « Reconstruction de
l'Allemagne ».
M. Blume introduit son exposé par cette remarque
:
« Je ne suis pas un anthroposophe ni un
théosophe, je ne connais pas le Dr Steiner, je ne lui
ai ni parlé ni ne l’ai entendu, je ne l'ai même pas
vu. Les pensées se déplacent dans le monde comme des
courants électriques et s'illuminent ici et là dans
les cerveaux. Comment se fait-il que dans le cerveau
d'un professeur de droit constitutionnel et celui du
Dr. Steiner grimpent des pensées semblables ? Il
dit... »
24 mars
Dornach : Télégramme à Molt, Stuttgart :
« Je me prépare pour la première quinzaine
d'avril sur Stuttgart. Venir plus tôt rendrait
impossible [27] l'achèvement de la brochure.
Aujourd'hui, le dernier manuscrit sera certainement
terminé, prêt à être imprimé dans 10 jours. 31 mars
donc impossible. »
Lettre au Dr. Boos à Stuttgart :
avec « Correction en drapeau 31-35 pour
acheminement supplémentaire à M. Molt. Nous allons
quand même bientôt finir avec cette brochure. »
26 mars
Zurich : Roman Boos écrit au Dr. Steiner qu'un
appel vient d'être envoyé à près de 300 journaux de
Suisse alémanique avec l'offre de fournir le même
supplément séparé, ce par quoi 100'000, peut-être
500'000 exemplaires iraient au peuple suisse. Il y
aurait aussi une référence claire à l'écrit à venir.
Son tirage aimerait être fixé à au moins 10 000
exemplaires.
28 mars
Dornach : Dans sa conférence, le Dr Steiner
souligne que les enfants nés depuis 1912/13 ont un
désir de culture spirituelle et ont donc une forte
antipathie spirituelle envers la culture et
l'éducation traditionnelle :
« Ce flot d'impulsions qui est venu sur
terre avec les plus jeunes enfants a contribué
puissamment à la tendance à balayer cette culture du
temps capitaliste et technique. C'est, pour ainsi
dire, le côté lumineux des événements tristes et
terribles de ces dernières années... parce qu'il
montre que la chose terrible qui a été faite a été
voulue du ciel à cause de l’enlisement de l'âge
matérialiste et a été envoyée comme message par le
subconscient des enfants les plus jeunes...
L'expression mélancolique, qui apparaît sur de
nombreux plus jeunes enfants, des visages d'enfants
depuis 5-6 ans, peu d’humains la remarque aujourd'hui.
S'ils la remarquaient, ils en créeraient l'impulsion -
déjà de cela - qu'un puissant mouvement social doit
prendre/saisir sa place. »19
Mars
Stuttgart : Tract (rattachant à l'appel) :
« Propositions de socialisation » avec les
lignes directrices de Rudolf Steiner, en réplique aux
lignes directrices de la « Commission de
socialisation »* nommée par le Conseil des
représentants du peuple à la fin novembre 1918. |
15., 16. März
Dornach: Fortführung der
Vorträge «Die geistigen Hindergründe der sozialen Frage».
17., 19. März
Bern und Winterthur: öffentliche Vorträge
für die Arbeiterschaft.
21., 22., 23.,
28.-30. März
Dornach: Weiterführung der
Vorträge über die geistigen Hintergründe der sozialen Frage.
21. März
Stuttgart: Erste
öffentliche Vortragsveranstaltung des Komitees. Dr.
Carl Unger spricht über den
Ideengehalt des Aufrufes und Prof. W. v. Blume über den «Neuaufbau Deutschlands».
Prof. Blume leitet seine Ausführungen ein
mit der Bemerkung:
«Ich bin kein Anthroposoph
und kein Theosoph, ich kenne Dr. Steiner nicht, ich habe ihn weder gesprochen noch
gehört, ja nicht einmal gesehen. Es ziehen Gedanken
durch die Welt wie elektrische Ströme und leuchten auf
da und dort in den Gehirnen.
Wie kam es, daß in dem Gehirn eines Professors des Staatsrechts ähnliche
Gedanken aufsteigen wie in dem Gehirn Dr. Steiners? Er
sagt ...»
24. März
Dornach: Telegramm an Molt, Stuttgart:
«Bereite mich auf erste Hälfte April für
Stuttgart. Früheres Komm würde [27] Fertigstellung der
Broschüre unmöglich machen. Heute wird gewiß letztes
Manuskript
fertig,
in 10 Tagen druckfertig. 31. März also unmöglich.»
Brief an Dr. Boos in Stuttgart:
mit «Fahnenkorrektur 31-35
zur Weiterbeförderung an Herrn Molt. Wir werden jetzt bald doch zu Ende kommen mit
der Broschüre.»
26. März
Zürich: Roman Boos schreibt
an Dr. Steiner, daß soeben an fast 300 Zeitungen der deutschen Schweiz der Aufruf
geschickt wurde mit dem Angebot, denselben als
Separatbeilage zu liefern, wodurch er in 100 000,
vielleicht 500 000 Exemplaren ins Schweizer
Volk gehe. Es werde auch deutlich auf die kommende Schrift hingewiesen. Deren Auflage möchte
mindestens auf 10 000 festgelegt werden.
28. März
Dornach: Im Vortrag weist
Dr. Steiner darauf hin, daß die seit 1912/13 geborenen Kinder eine Begierde nach
spiritueller Kultur haben und deshalb eine starke geistige Antipathie gegen die
hergebrachte Kultur und Bildung mitbringen:
«Dieser Strom von
Impulsen, der da mit den jüngstgeborenen Kindern auf die Erde hereinkam, hat mächtig dazu
beigetragen, die Neigung hervorzurufen, diese Kultur
der kapitalistischen und technischen Zeit wegzufegen.
Das ist gewissermaßen die Lichtseite der traurigen,
fürchterlichen Ereignisse der letzten Jahre . . . weil es zeigt,
daß das Furchtbare, das angerichtet worden ist, wegen
der Versumpfung des
materialistischen Zeitalters vom Himmel gewollt worden
ist und als Botschaften
heruntergeschickt worden ist durch das Unterbewußte
der jüngstgeborenen Kinder . .
. Den melancholischen Ausdruck, der sich auf zahlreichen jüngsten Kindern,
Kinderantlitzen zeigt seit 5-6 Jahren, den bemerken heute die Menschen wenig.
Würden sie ihn bemerken, so würden sie daraus den Impuls schöpfen — schon
daraus —, daß eine mächtige soziale Bewegung Platz greifen muß.»19
März
Stuttgart: Flugblatt (an
den Aufruf anknüpfend): «Vorschläge zur Sozialisierung» mit Leitsätzen von Rudolf
Steiner, als Entgegnung auf die Leitsätze der vom Rat des
Volksbeauftragten Ende November 1918 berufenen
«Sozialisierungskommission».*
|
2 au 19 avril
Rudolf Steiner poursuit les conférences aux
membres à Dornach sur les « Arrière-plans
spirituels de la question sociale » et prend la
parole à côté publiquement à Bâle, Dornach et
Münchenstein.
11 avril
Dornach : Télégramme à Emil Molt, Stuttgart :
« Je viens juste de recevoir la relecture
finale de l'écrit. Il doit encore être là quelques
jours pour terminer le livre, sinon tout le reste
n'est pas terminé. A cause de cela, thème pour le 22
avril : Les questions clés de la question sociale en
tant que question d’économie, de droit et d’esprit,
pour le 23 avril : Les voies et objectifs de la
reconstruction sociale, pour le 25 avril : Capital
et travail humain. Nous ne pouvons pas encore y être
les 15, 16, seulement pour le 22 avril. »
* Plus dans « La révolution allemande
1918-1919 », Fischer Paperback 1968.
[28]
12 avril
Dornach : Télégramme à Molt :
« La correction-drapeau vient de s'achever.
Si Boos est là, le livre peut être terminé
rapidement...» La préface du livre est signée :
« Début avril 1919 ».
13 avril
Dornach : Dans la conférence aux membres,
indications sur la question
des races :
« Depuis le XVe siècle, les âmes se
préoccupent de moins en moins de l'apparence raciale
des humains ; elles s’orientent de nouveau plus
d’après des conditions géographiques... Et
l'harmonie doit de nouveau être recherchée entre une
prédestination géographique et un élément racial qui
se répand sur la terre. Les tendances
internationales de notre temps viennent de ce que
les âmes ne se soucient plus de ce qui est
racial. »20
14 avril
Dornach : Rudolf Steiner prend congé de Dornach
avec sa conférence du soir, parle de
« l’écrit paraissant dans les prochains
jours sur la question sociale et nomme son titre
« Les points centraux de la question sociale
dans les nécessités de la vie présente et
future ». Il appelle les membres à ne pas
considérer la tri-articulation de l'organisme social
comme un courant à côté/secondaire de l’aspiration
scientifique-spirituelle et à éviter tout ce qui
pousse à l'isolement. La chose la plus importante
serait l'éveil social. « Un flux supplémentaire
d'informations sur les nécessités sociales devrait
sortir de la société ! » 20
vers la mi-avril
Suttgart : Lettre circulaire aux signataires de
l'appel indiquant que le texte du Dr Steiner
« Die Kernpunkte… » « ne paraîtra
malheureusement qu'après Pâques, car la transmission
du manuscrit de Suisse a été retardée. »
|
2.-19. April
Rudolf Steiner führt die
Mitgliedervorträge in Dornach über die geistigen Hintergründe der sozialen
Frage weiter"
und spricht daneben öffentlich in Basel, Dornach und Münchenstein.
11. April
Dornach: Telegramm an Emil Molt,
Stuttgart:
«Eben erst letzte
Fahnenkorrektur der Schrift erhalten. Muß zur Fertigstellung des Buches noch einige Tage hier
sein, sonst alles unvollendet. Daher Thema für 22.
April: Die Kernpunkte der sozialen Frage als
Wirtschafts-, Rechts- und Geistesfrage,
für 23. April: Wege und Ziele des sozialen Neuaufbaues, 25. April: Kapital und
Menschenarbeit. Können 15., 16 noch nicht dort sein,
erst für 22. April.»
* Nähres
in «Die deutsche Revolution 1918-1919»,
Fischer-Taschenbuch 1968.
[28]
12. April
Dornach: Telegramm an Molt:
«Fahnenkorrektur eben
fertig. Wenn Boos da, kann Buch rasch geendet...» Das Vorwort zum Buch ist gezeichnet:
«Anfang April 1919».
13. April
Dornach: Im Mitgliedervortrag Hinweis auf
die
Rassenfrage:
«Die Seelen kümmern sich
seit dem 15. Jahrhundert immer weniger darum, wie die Menschen rassenmäßig aussehen; sie
richten sich wieder mehr nach geographischen Verhältnissen ... Und Harmonie
muß wiederum gesucht werden zwischen einer
geographischen Prädestination und einem
Rassenelemente, das sich über die Erde hinbreitet.
Die internationalen Neigungen in unserer Zeit kommen daher, daß die
Seelen sich um das Rassenmäßige nicht mehr kümmern.»20
14. April
Dornach: Rudolf Steiner
verabschiedet sich mit seinem Abendvortrag von Dornach, spricht über die
«in den nächsten Tagen
erscheinende Schrift über die soziale Frage» und nennt deren Titel «Die Kernpunkte der
sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der
Gegenwart und Zukunft». Er fordert die Mitglieder
auf, die Dreigliederung des
sozialen Organismus nicht als Nebenströmung des
geisteswissenschaftlichen Strebens
aufzufassen und alles zu vermeiden, was nach
Isolierung hindrängt. Das Wichtigste sei
die soziale Aufklärung. Von der Gesellschaft solle «ausströmen ein weiter
Strom von Aufklärung über soziale Notwendigkeiten ! 20
ca. Mitte April
Suttgart: Rundschreiben an
die Unterzeichner des Aufrufs mit der Mitteilung, daß die Schrift Dr. Steiners «Die
Kernpunkte ...» leider erst nach Ostern erscheint, weil sich die Übersendung des
Manuskripts aus der Schweiz verzögert hat.
|
Samedi saint, 19 avril
Dornach : Le départ ayant été un peu retardé,
Rudolf Steiner s'adresse encore une fois aux
Dornachois. « Il vous est donc familier que
maintenant reste encore en arrière ici, pour la
Suisse, le souci pour l’écrit sur la question
sociale, qui vient de s'achever sous forme imprimée,
et j'espère sera
publiée très prochainement. Après ce que j'ai dit
ici lundi dernier, je pense que je peux encore une
fois vous recommander particulièrement /déposer au
cœur cet écrit. Je l'ai donc exprimé que j'espère
fortement qu'ici, en Suisse, quelque chose puisse
être fait dans le sens particulièrement fructueux de
ce qui est prévu dans cet écrit, et cela pour la
raison qu'en Europe centrale et orientale, ce qui
doit d'abord arriver, ce qui est une nécessité
urgente, est, dans une certaine mesure, déjà
directement remis en question dans un avenir très
proche par la contrainte. Ici, en Suisse, encore un
temps, demeurent des conditions qui ont été amenées.
Ici, on est donc encore en mesure de faire de son
plein gré certaines choses que les autres sont
obligés de faire. Or, il en est ainsi dans notre
évolution actuelle d'humanité que ce qui se produit
par libre volonté, par libre initiative des humains,
peut seul être particulièrement fécond, vraiment
fécond. Si l'on pouvait se rendre en de tels
endroits, là où c'est encore possible, sans que la
contrainte des faits terriblement parlants ne soit
une exigence, si l'on pouvait se rendre en de tels
endroits pour faire de son plein gré[29] ce qui ne
peut finalement être reconnu que d'une manière
spirituelle-scientifique, alors par cette même
initiative de pure volonté, quelque chose de très
significatif pourrait arriver. C'est pour cette
raison que l'on peut encore aujourd'hui dire sur le
sol suisse que des espoirs sont particulièrement
possibles. » Il vient également à parler de
l'appel, qui a donc été lu par des milliers
d’humains et qui a fait l'objet de nombreuses
discussions et dont certaines personnalités
caractéristiques ont déclarées qu'elles ne pouvaient
en modifier le contenu :
« Oui, c'est justement l'immense tristesse
que des gens qui ont tout cru pendant des années au
cours des dernières années difficiles et
catastrophiques de l'humanité ont été capables de
comprendre tout ce qu'on leur a ordonné de croire,
que des gens tout à fait disposés à accepter ce
qu'ils n'ont que d'un ordre venant d’en haut, que
ceux-ci accueillent ce qui touche à leur liberté,
leur libre compréhension, simplement, si elle ne
suit pas les voies des habitudes de pensée, qu'ils
disent : Oui, là on a besoin d'explications plus
détaillées, on ne peut comprendre ça ! - C'est déjà
ce qui appartient au plus triste dans le présent, ce
se dresser contre recevoir une conviction, cela à
partir de la plus terrible incompréhension des
exigences d’humanité : cela ne peut être modifié,
c'est abstrait, ou quelque chose comme ça. Tout de
suite ces humains qui, sous la terrible camisole de
force de la censure ou des censures des différents
pays, ont tout accepté, qui ont répétés en perroquet
chaque mot venu d'en haut, et aussi stupide que cela
ait pu être, qui ne peuvent dissimuler ce qui
appelle à leur âme tranquille libre (NDT :
Gemut), à leur âme libre ! Mais aujourd'hui, nous
nous trouvons à un point du temps où sera seul
décisif ce que les humains laisseront venir à leur
libre compréhension, aura seul du sens que ce que
les humains ne se laisseront pas commander de
comprendre, mais ce qu'ils veulent comprendre du
plus profond d'eux-mêmes. »21
Dimanche de Pâques, 20 avril
Rudolf Steiner se rend à Stuttgart. (La
déclaration de Leinhas selon laquelle le Dr Steiner
est arrivé à Stuttgart le 19 avril n'est pas
exacte).
« ... De toutes ses forces, d'une étonnante
infatigabilité et d'une compréhension intuitive et
alerte des situations au fur et à mesure qu'elles se
développaient de semaine en semaine, il était actif
pour la représentation de l'idée de
tri-articulation. Conférences, réunions, soirées de
discussion, conférences et réunions de toutes sortes
se sont succédé à une vitesse vertigineuse. Il n'a
jamais donné l'impression d'un homme pressé. Il a
toujours eu du temps. Cela était peut-être aussi lié
à son emploi du temps quotidien, souvent bien
rempli, de vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Mais plus volontiers avec le fait qu'il ne parlait
pas seulement sur l'esprit, mais qu'il pouvait créer
à chaque instant à partir des sources
spirituelles.... » (Herbert Hahn, « Rudolf
Steiner, comment je l'ai vu et vécu »,
Stuttgart 1961.)
L'édition allemande de « Les noyaux
germinatifs de la question sociale dans les
nécessités de vie du présent et de l‘avenir »
sera publiée dans les derniers jours d'avril avec en
annexe « Appel au peuple allemand et au monde
de la culture ».
Une annonce du livre se trouve dans les
archives, dont le texte doit être celui du Dr
Steiner (peut-être s'agit-il de la brève
critique/recention demandée par Molt le 1er mars
pour le Börsenblatt ou les libraires) :
[30]
« Ce livre traite de la question sociale
sur la base des exigences de la vie réelle du
présent et en tenant compte de la situation
historique mondiale révélée dans les faits qui
s'expriment haut et fort. Tout caractère utopique
est évité et seules les solutions possibles qui se
situent dans le domaine immédiat du possible sont
discutées. La question sociale est une question
d’économie, de droit et d’esprit pour l'auteur
; il cherche à la traiter dans toutes les directions
à travers cette tri-articulation. Il est de l’avis
que la seule façon de sortir de la confusion du
présent est de passer à une perception profonde de
ce qu’exige actuellement l’évolution de l'humanité
elle-même. La catastrophe mondiale nous enseigne que
nous devons aussi trouver le courage et la force de
trouver des idées qui rompent avec la tradition au
sens le plus large. Celui qui lit le livre et veut
seulement y trouver ce à quoi il est habitué depuis
longtemps n'arrivera guère ses droits. Celui qui
veut lire sur les conditions de vie de l'avenir
social humain trouvera maintes choses. »
Hella Wiesberger
(sera
poursuivi)
|
Karsamstag, 19.
April
Dornach: Da sich die
Abreise noch etwas verzögert hat, spricht Rudolf
Steiner nochmals zu den Dornachern. «Es ist
Ihnen ja bekannt, daß jetzt noch zurückbleibt hier
für die Schweiz die Sorge für die eben auch im Druck
beendete, und ich hoffe, recht bald erscheinende Schrift
über die soziale Frage. Ich darf Ihnen wohl noch einmal —
nach dem, was ich letzten Montag hier gesprochen
habe — diese Schrift besonders ans Herz legen. Ich
habe es ja ausgesprochen, daß ich stark erhoffe, daß hier in der
Schweiz einiges in dem Sinne getan werden kann, in
besonders fruchtbarer Art, was mit
dieser Schrift intendiert ist, und zwar aus dem
Grunde, weil in Ost- und
Mitteleuropa dasjenige, was zunächst zu geschehen
hat, was dringende Notwendigkeit ist,
gewissermaßen schon durch den Zwang unmittelbar herausgefordert ist für
die allernächste Zeit. Hier in der Schweiz dauern
noch eine Weile Verhältnisse, die
hergebracht sind. Hier ist man daher noch in der
Lage, manches, wozu die andern
gezwungen sind, aus freiem Willen zu tun. Nun ist es
einmal so in unserer
gegenwärtigen Menschheitsentwicklung, daß dasjenige
nur besonders fruchtbar, wirklich fruchtbar sein
kann, was aus dem freien Willen, aus der freien
Initiative der Menschen heraus geschieht. Könnte man
sich an solchem Orte, wo es noch möglich
ist, ohne daß der Zwang furchtbar sprechender
Tatsachen dazu auffordert, könnte man
sich an solchem Orte aufraffen, um aus freiem Willen
[29] zu tun,
was schließlich nur erkannt werden kann in
Geisteswissenschaftlicher Weise,
so würde dadurch, eben durch diese Initiative des
reinen Willens etwas ungeheuer
Bedeutsames geschehen können. Aus diesem Grunde
darf jetzt noch auf schweizerischem
Boden ausgesprochen werden, daß hier ganz
besonders Hoffnungen
möglich
sind.» Er kommt auch auf den Aufruf zu sprechen,
der ja von Tausenden von Menschen hat gelesen
werden können und der viel besprochen wurde und dem gegenüber
von manchen charakteristischen Persönlichkeiten
gesagt wurde, sie
könnten
den Inhalt nicht verstellen:
«Ja, das ist eben gerade
das ungeheuer Traurige, daß Leute, die Jahre hindurch in den letzten
schweren, katastrophalen Jahren der Menschheit alles
geglaubt haben, alles haben
verstehen können, was ihnen zu glauben befohlen worden ist, daß Menschen, die ganz bereit
sind, dasjenige anzunehmen, worüber sie nichts anderes haben als einen Befehl
von oben, daß diese dasjenige, was an ihre Freiheit appelliert,
an ihr freies Verständnis, einfach, wenn es nicht in
den denkgewohnten Geleisen läuft, so begrüßen, daß
sie sagen: Ja, da braucht man nähere Erläuterungen, das
kann man nicht verstehen! — Das ist schon, was zum Traurigsten in der
Gegenwart gehört, dieses Sich-Stemmen gegen eine
überzeugungbekommen, dieses aus dem
furchtbarsten Unverständnis gegenüber den
Menscheitsforderungen hervorgehende brutale
Entgegnen: das kann man nicht verstellen, das ist
abstrakt, oder dergleichen. Gerade jene Menschen,
die unter der furchtbaren
Zwangsjacke der Zensur oder der Zensuren der
verschiedenen Länder alles hingenommen
haben, die jedes Wort, das von oben gekommen ist, nachgeplappert haben und wenn es noch so
blödsinnig war, die können dasjenige nicht
verstellen, was an ihr freies Gemüt, an ihre freie
Seele appelliert! Aber heute stehen wir
einmal in einem Zeitpunkte, wo nur das entscheidend
sein wird, was die Menschen
an ihr freies Verständnis herankommen lassen, nur dasjenige Bedeutung haben
,wird, was die Menschen sich nicht gebieten lassen
zu verstehen, sondern was die
Menschen aus ihrem Innersten heraus verstehen wollen.»21
Ostersonntag, 20.
April
Rudolf Steiner reist nach
Stuttgart. (Die Angabe von Leinhas a.
a.
0., daß Dr. Steiner am 19. April in Stuttgart
eintraf, ist nicht zutreffend.)
« ... Mit all seiner Kraft,
mit einer staunenerregenden Unermüdlichkeit und mit wachem intuitiven
Ergreifen der Situationen, wie sie sich von Woche zu
Woche entwickelten, war er für die
Vertretung der Dreigliederungsidee tätig. Vorträge, Versammlungen,
Diskussionsabende, Konferenzen und Besprechungen aller Art folgtest in
atemberaubender Schnelligkeit aufeinander. Dabei
machte er nie den Eindruck eines
gehetzten oder andere zur Eile treibenden Mannes. Er hatte facktisch immer Zeit. Vielleicht
hing dieses auch mit seiner oft volle vierundzwanzig Stunden umfassenden
Tageseinteilung zusammen. Mehr aber wohl noch mit der Tatsache,
daß er nicht nur über den Geist sprach, sondern jeden Augenblick aus den geistigen Quellen
schöpfen konnte ... » (Herbert Hahn, «Rudolf Steiner, wie ich ihn sah und
erlebte», Stuttgart 1961.)
In den letzten Apriltagen
erscheint die deutsche Ausgabe von «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den
Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft» mit dem «Aufruf an
das deutsche Volk und die Kulturwelt» als Anhang.
Eine Ankündigung des Buches
befindet sich im Archiv, deren Text von Dr. Steiner sein muß (eventuell handelt es
sich um die von Molt am 1. März erbetene kurze Besprechung für
das Börsenblatt oder die Buchhändler.):
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«In diesem Buche wird die
soziale Frage auf dem Grunde der wirklichen Lebensforderungen der Gegenwart und im
Hinblicke auf die in den laut sprechenden Tatsachen sich
offenbarende geschichtliche Weltlage behandelt.
Jeder utopistische Charakter wird vermieden und
nur von Lösungsmöglichkeiten gesprochen, die im Bereiche des unmittelbar
Möglichen liegen. Dem Verfasser ist die soziale Frage eine Wirtschafts-,
Rechts- und Geistes
f rage; er sucht ihr durch diese Dreigliederung
allseitig beizukommen. Er ist der Ansicht, daß aus
den Wirren der Gegenwart nur
herauszukommen ist durch den Übergang zu einer einschneidenden Wahrnehmung dessen, was
gegenwärtig von der Entwicklung der Menschheit selbst gefordert
wird. Die Weltkatastrophe lehrt: man solle auch den
Mut und die Kraft finden,
zu Ideen zu kommen, die mit Hergebrachtem im weitesten Sinne brechen. Wer das Buch
liest und nur längst Gewohntes drinnen wird finden
wollen, der wird kaum zu seinem Rechte kommen. Wer
lesen will über die Lebensbedingungen
der sozialen Menschenzukunft, wird manches finden.»
Hella
Wiesberger
(wird fortgesetzt)
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Preuve des citations non utilisées dans le texte
1 – « Les fondements réels d'une Société
des Nations dans les forces économiques, juridiques
et spirituelles des peuples », Berne 1944 cf.
aussi « L'être intérieur de l'homme et la vie
entre la mort et la nouvelle naissance », GA
Dornach 1959, 6e Conférence)
2 – « Vérités des mystères et impulsions de
Noël - Mythes anciens et leur signification »,
GA Dornach 1965
3 – « Considérations historiques
contemporaines », 2 volumes, GA Dornach 1966
4 - réponses aux questions non imprimées
5 – « Soubassements historiques pour la
formation d'un jugement social », GA Dornach
1963
6 – « Impulsions spirituelles nordiques et
d'Europe centrale », GA Dornach 1968
7 - Les essais publiés dans la revue « Das
Reich » sont contenus dans le volume
« Philosophie et Anthroposophie », GA
Dornach 1965
8 – « Avenir social », Berne 1950, p.
74 et suiv.
9 – « La mission des âmes particulières de
peuple en relation avec la mythologie
germano-nordique », GA Dornach 1962
10 – « Les exigences sociales fondamentales
de notre temps – En des situations changées du
temps », GA Dornach 1963
11 - Manuscrit encore non publiés
12 – « Traitement des questions sociales et
pédagogiques en science de l’esprit », GA
Dornach 1964
13 – « Symptomatologie historique »,
GA Dornach 1962
14 – « Comment l'humanité peut-elle
retrouver le Christ ? - La triple existence d'ombre
de notre temps et la nouvelle lumière du
Christ », GA Dornach 1968
15 - GA Dornach 1967
16 - « Les
arrières
plans spirituels de la question sociale », Vol.
I, Bâle 1946
17 – « L'émergence et le développement de
l'eurythmie », GA Dornach 1965
18 – « L'aspect intérieur de l'énigme
sociale - passé luciférien et avenir
ahrimanien », GA Dornach 1968
19 – « La question sociale comme question
d'âme. L'expérience intérieure du langage »,
Dornach 1943
20 – « Les arrière-plans spirituel de la
question sociale », Vol. II, Bâle 1947
21 Dans : « Ce qui se passe dans la Société
anthroposophique. Nouvelles pour ses membres »,
1943, No. 9
[31]
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Nachweis der im
Text nicht belegten Zitate
1 «Die wirklichen
Grundlagen eines Völkerbundes in den
wirtschaftlichen, rechtlichen und geistigen Kräften der Völker»,
Bern 1944Vgl. hierzu auch «Inneres Wesen des
Menschen' und Leben zwischen Tod und neuer
Geburt», GA Dornach 1959, 6. Vortrag)
2 «Mysterienwahrheiten und
Weihnachtsimpulse — Alte Mythen und ihre Bedeutung»,
GA Dornach 1965
3.«Zeitgeschichtliche
Betrachtungen», 2 Bände, GA Dornach 1966
4 ungedruckte
Fragenbeantwortung
5. «Entwicklungsgeschichtliche Unterlagen
zur Bildung eines sozialen Urteils», GA Dornach 1963
6.«Nordische und
mitteleuropäische Geistimpulse», GA Dornach 1968
7. Die in der Zeitschrift «Das Reich»
erschienenen Aufsätze sind enthalten in dem Band
«Philosophie und Anthroposophie»,
GA Dornach 1965
8. «Soziale Zukunft », Bern 1950, S. 74 f.
9. «Die Mission einzelner
Volksseelen im Zusammenhange mit der
germanisch-nordischen Mythologie, GA Dornach 1962
10 «Die soziale Grundforderung unserer
Zeit — In geänderter Zeitlage», GA Dornach 1963
11 Noch unveröffentlichtes Manuskript
12 «Geisteswissenschaftliche
Behandlung sozialer und pädagogischer Fragen», GA
Dornach 1964
13. «Geschichtliche Symptomatologie», GA
Dornach 1962
14 «Wie kann die Menschheit den Christus
wiederfinden? — Das dreifache Schattendasein unserer
Zeit und das neue Christuslicht», GA
Dornach 1968
15 GA Dornach 1967
16.«Die geistigen Hintergründe der
sozialen Frage», Bd. I, Basel 1946
17. «Die Entstehung und Entwicklung der
Eurythmie», GA Dornach 1965
18. «Der innere Aspekt des
sozialen Rätsels — Luziferische Vergangenheit und
ahrimanische Zukunft», GA Dornach 1968
19 «Die soziale Frage als
Seelenfrage. Das innerliche Erleben der Sprache»,
Dornach 1943
20. «Die geistigen Hintergrunde der
sozialen Frage», Bd.
II, Basel 1947
21. In: «Was in der Anthroposophischen
Gesellschaft vorgeht. Nachrichten für deren
Mitglieder», 1943, Nr. 9
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