Institut pour une
triarticulation sociale
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Histoire et sens de la sectionHistoireRemarques complémentaires Tout de suite se posa la question : est-ce une section du congrès de Noël ? Et bien non. L’intention aurait-elle déjà été présente ? Il se dit que G. Wachsmuth aurait été « pressenti » mais aurait préféré les sciences de la nature. Un autre : "Pas du tout, c'est un travail sur le cours d'économie qui lui aurait été demandé par R. Steiner. Mais alors pourquoi pas une des 4 personnalités ? Carl Unger - Emil Molt - Emil Leinhas - Roman Boos fidèles compagnons du temps de la tri-articulation.
Concernant l'historique du
« temps de la tri-articulation » vous pouvez
éventuellement lire aussi ce qu'en dit C. Strawe. Concernant la brève évocation du congrès de Noël, voir éventuellement ce qu'évoque Hella Wiesberger (Lors de la sortie d'une nouvelle édition de ses actes). Ensuite vient ce grand « blanc » que pour l'instant
je ne parviens à combler que par des traces dans la GA d'une
« association pour les sciences sociales » au
Goetheanum et d'une publication : « Correspondance
de science sociale » («Sozialwissenschaftliche
Korrespondenz ») dans le cadre de la « section de
sciences sociales de la Société anthroposophique » autour
de Roman Boos dans les années de 1926 à 1934. La page de présentation ne reprend donc le fil que dans les années soixante.C’est un moment où la tri-articulation commence à ressortir par elle-même de la société allemande, où convergent notamment vers Achberg, près du Lac de Constance, autour du travail de Wielfried Heidt, la jeunesse voyant quelque chose de justifiée dans l'impulsion sociale de R. Steiner, ce fut aussi le temps de Joseph Beuys (voir les vidéos d'époque) et où on se proposerait à Dornach d’accueillir (ou accompagner) cette aspiration. C'est aussi le moment où se fondent de nouvelles institutions concernant la banque et le rapport au sol comme les porta notamment W. E. Barkhoff (pdf), le conseil à la structuration des d'entreprises et autres institutions. Ce seront les années Schmidt Brabant dont on peut dire, qu'à sa façon, il la fonda enfin. Se forme a cette occasion un premier cercle francophone autour de J.J. Sick qui présentera section et cercle français (pdf) en 2001 dans le bulletin de la Société anthroposophique en France et qui poursuit toujours ses rencontres. Puis vient, évoquée de manière sibylline, l'histoire plus récente où P. Makay délègue à Ulrich Rösch, mais où, si après la chute du mur de Berlin, une nouvelle vague d'initiatives apparaît autour de la tri-articulation, puis une autour d'un revenu de base, Ulrich me confiera un jour qu'il "lui a fallu du temps pour digérer que cela se passe désormais hors les murs du Goetheanum" (voir peut-être aussi sa dernière conférence peu de temps avant son décès). Cependant vers 2011 un
collège de section commence à se former (pdf), et comme
souvent en ces moment des échanges s'ouvrent sur le sens, et
donc aussi l'histoire et l'avenir. SensParler du sens, de l'objet de cette section, ouvre forcément sur ce qu'elle semble avoir été voulue par Rudolf Steiner dès la constitution de l'Université au congrès de Noël 1923, mais que personne n'a pu la porter. C'est pourquoi, s'il y a peut être quelque-part des traces des intentions la concernant, elle n'a pas bénéficié comme les autres sections d'alors de définitions de son champ d'action, de conseils, de contenu méditatifs spécifiques. Le seul document facilement accessible en français, hormis la présentation qu'en fait JJ Sick, est à ma connaissance, celle de Paul Mackay, successeur de Schmidt-Brabant, dans une présentation globale de l'Université. Sur ce que ce dernier aurait laissé d'écrit là dessus, rien ne m'a encore été rapporté. Et chacun y va donc de son avis. Reste cependant que c'est le moment où elle a été la plus active. Il est parfois question de faire au moins un travail historique, mais il s'avère aussi qu'elle a toujours été une des moins dotées parmi les sections et que, jusqu'au tout récent départ de Paul Mackay, elle a toujours été financée (en partie ou totalité ?) sur le budget du membre du Comité de la société anthroposophique, qui en "cumulait" la responsabilité. Un travail historique attendra donc, d'autant plus que maintenant, dans une nouvelle publication de même nature, les circonstances ont fait que son nouveau responsable n'a même pas pu faire l'équivalent de ce qu'avait fait son prédécesseur. Cela peut se comprendre, puisqu'il lui faut tout rassembler et qu'il est aussi fort sollicité pour le Goetheanum dans son ensemble. Je me permets donc de proposer mon propre cheminement par trois pistes : - Tout d'abord la question de la science sociale dans l’œuvre
de Rudolf Steiner. - La "sociologie" ou les professions, ou biographies, des individualités qui ont travaillés à l'émergence de la section telle qu'elle apparaît dans l'histoire et la fréquente "majoritairement" ou y ont formés des groupes de travail. Un point commun dominant : "diriger" soi-même ou conseiller des "dirigeants", ou des groupes. Même un groupe des "mères de familles" y a vu le jour et peut être vu sous cet angle. - L'histoire de l'Université elle-même. Si donc Rudolf Steiner distinguait bien trois sciences principales comme "formant" Anthroposophie, ce n'est probablement pas pour qu'une section spécialisée soit "ouverte à tous" ou à n'importe quelle démarche de connaissance, mais probablement à tous ceux qui souhaitent développer une science sociale anthroposophique sur l'aspect, ou les conséquences, de ce qui peut aussi être étudié en science anthroposophique de l'esprit ou en science anthroposophique de la nature. Tout le monde peut bien sûr s'intéresser au "social", surtout quand il devient générateur d'angoisses, mais encore faudrait-il que ceux qui veulent y travailler le puisse pour pouvoir répondre ensuite à l'intérêt des autres. Ici intervient un aspect de l'histoire de l'Université.
Si dans un premier temps l'institution de
la lecture des leçons de première classe données par R.
Steiner a permis une bonne connaissance de celles-ci par
les membre, et un certain approfondissement personnel, elle n’a permis ni la
stimulation mutuelle ni la saisie, partagée sur cette base,
des questions du généralement humain dans la société
d'ensemble. La section d’anthroposophie générale a en quelque
sorte été figée dans une sorte de commémoration. Cela a
probablement un effet particulier sur celle destinée au
développement d’une science sociale, c'est-à-dire celle de la
traduction compétente, dans la structuration toujours à
revivifier de l’organisation sociale, dans un monde déjà
qualifié il y a 100 ans par Rudolf Steiner de "devenu
compliqué", de la recherche d'anthroposophie générale. En même
temps, et dans l'autre sens, elle n'a pas non plus, à cause de
cela, la possibilité de nourrir correctement, au côté des
autres sections spécialisés, cette réflexion générale.
Celle-ci se trouve donc jusqu'à présent devoir en même temps
héberger les deux préoccupations, ou parfois même simplement
mal celle de la dimension générale. ( F. Germani 19 février 2015 puis 3 mai 2018) |