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Source: BODO VON PLATO (HG.)
Anthroposophie im 20. Jahrhundert
Ein Kulturimpuls in biografischen Porträts -
Verlag am Goetheanum
Trad.FG

Molt, Emil
Entrepreneur, fondateur de l'école.
* 14/04/1876 Schwäbisch Gmünd (DE), † 16/06/1936 Stuttgart (DE).

Emil Molt n’a pas soutenu seulement par sa compréhension originaire de l'anthroposophie le travail de Rudolf Steiner - de sa propre initiative a eu lieu le champ de travail anthroposophique maintenant le plus célèbre : l'idée de l'école Waldorf et sa pratique. Il était né comme le fils du boulanger et pâtissier Konrad Molt et son épouse Marie, née Goeller, à Schwäbisch Gmünd le 14 avril 1876. Les deux parents sont issus de familles d’enseignants ou de théologiens. Alors que le père n’a guère montré un intérêt pour les questions religieuses et s'est complètement investi dans sa profession, sa mère était une nature déterminée religieusement. La vie de la famille était déterminée par la confiserie et l’affaire de produits coloniaux. Quand son père est mort en 1883 d'une pneumonie, sa mère a vendu l'entreprise et a déménagé à Altdorf, dans la maison de son frère, un pasteur protestant. Emil aimait la vie à la campagne. Avec ses cousins qu'il traînait à travers le village et ainsi ont concoctés maintes farces. Cependant, le temps à Altdorf n'a pas duré longtemps. Afin de permettre à son fils après l'école primaire une meilleure scolarisation, la mère décide de s'installer à Stuttgart. Là, elle gagnait leur vie avec un petit magasin colonial. Pour Emil l'école à Stuttgart n’a pas été une expérience agréable. Il éprouvait ennui et désolation affective.

Lorsque sa mère est morte en septembre 1889 d'une maladie cardiaque et qu’il a été laissé seul et orphelin chez des parents, ses résultats scolaires se sont détériorés progressivement, de sorte que son oncle a décidé de l'envoyer à Calw dans un lycée. Déjà après un court laps de temps, il revivait visiblement dans une petite classe et un environnement convivial et pouvait finir l'école avec un bon certificat. Dans la suite, il a fait un apprentissage commercial dans la maison de commerce Georgii établie de longue date à Calw. L’entreprise conduite famille et patriarcale englobait de nombreux domaines des marchandises en papier et livres jusqu’à l'alimentation, le commerce agricole et les spiritueux. En outre, il y avait une entreprise d'importation et d'exportation rapide ainsi qu’une banque propre. Emil Molt s'est avéré être un apprenti très diligent et consciencieux qui s’intégra progressivement dans toutes les divisions. Souvent il était assis souvent jusqu'à tard dans la nuit sur les livres de l’entreprise. Après trois années d'apprentissage, il est resté une autre année comme commis dans la maison à la demande de son maître d’apprentissage.

En 1894, il a rencontré Berta Heldmaier, qui, comme il l'écrit lui-même, est rapidement devenue l'âme de sa vie. Mais tout d’abord à suivi ses années d'errance. Après son service militaire, il a travaillé à partir d’octobre 1896, à la société Hamburger & Co. à Patras. La firme appartenait aux maisons de commerce les plus significatives en Grèce. Elle a agi essentiellement avec des raisins de Corinthe. Tout autrement qu’à Calw, Emil Molt était maintenant dans une grande entreprise sur le marché international. Il a dû apprendre rapidement la langue grecque et s'occupe de la correspondance en plusieurs langues. Après un an, il s’était si bien adapté dans toutes les tâches, que la direction a prolongé son contrat pour quatre ans. Cependant, Emil Molt est retourné après trois ans en Allemagne et a pris un emploi à Stuttgart, notamment pour vivre près de Berta, il devait bientôt après, l’épouser en 1899. Son nouvel employeur, la firme Georgii Harr – elle était dirigée par le fils de son maître d’apprentissage – était active dans le commerce de cigarettes ainsi que dans le développement de machines pour la fabrication de cigarettes. Molt remarqua déjà après une courte période d’adaptation que les entreprises hasardeuses et le manque d’esprit inventif sur résultat économique de son patron amenaient l'entreprise en difficulté financière. Cela inquiétait Molt d'autant plus qu'il s’était impliqué avec ses économies dans l'entreprise. Dans les années suivantes, il tenta sous utilisation de toutes ses forces de travailler dans la reprise de l'entreprise de travailler à l’essor de l’entreprise, mais a bientôt vu qu'il avait à prendre un chemin différent. Il se décida à la démission et fonda avec des partenaires d'affaires la Waldorf Astoria Société m.b.H. usine de cigarettes, Hambourg-Stuttgart, qui a débuté ses activités le 1er janvier de 1906. Dans la même année est né un fils à Emil et Berta Molt.
Il lui réussi, malgré la situation économique pas facile de conduire les affaires de l'entreprise avec succès. Non seulement son sens du goût des clients, aussi la publicité ciblée et esthétique fait la nouvelle marque rapidement familière. Les locaux jusqu’alors devinrent trop petits pour la production grandissante, la société déménagea, bientôt suivie par d'autres agrandissements. Au fil des ans, Molt a réussi à introduire la marque de cigarettes Waldorf Astoria sur le marché international. Pour en apprendre davantage sur le tabac et apprendre à connaître les fabriquant plus personnellement, il entreprend en 1909 son premier voyage vers l'Orient, auquel d'autres s’adjoinrent.
Ces voyages ont suscité en lui des intérêts culturels sans précédent. Grâce à son ami de jeunesse Hermann Hesse, avec qui il entretenait un contact ininterrompu, il s’était déjà enthousiasmé pour la littérature, maintenant venaient à cela de questions philosophiques et de conception du monde. La fréquentation d’une conférence sur la pensée pratique amena Molt au début de 1900 en contact avec la Théosophie. Quelque temps plus tard, il a entendu une conférence de Rudolf Steiner. Déjà la personnalité de Steiner, mais particulièrement ses paroles ont touché Molt et sa femme durablement. « Lorsque le Dr Steiner eu terminé sa conférence, nous savions tous les deux : C'est ce que nous cherchions depuis si longtemps. Maintenant, nous avons la direction pour nos vies. Ici, nous avons la certitude du chemin » (Molt 1972, p 1311). Avec la Société Théosophique Emil Molt et Berta ont d'abord été en mesure de commencer peu, là ils étaient plutôt rebutés qu’attirer par les membres – d’après son impression principalement des dames avec des chapeaux impressionnants. Cependant, après un temps par les cours d’introduction d'Adolf Arenson et Carl Unger ils se firent des connaissances plus proches par exemple la peintre Clara Rettig ainsi qu’avec Alwine Dieterle et ont surmonté leur réticence initiale.
En 1906, ils devinrent membres de la Société Théosophique. Dès le début, Molt avait des contacts encore plus proches à Rudolf Steiner, qui les conseillait sur leur chemin intérieur. À la vie de branche de Stuttgart qui a été essentiellement déterminée par Carl Unger et Adolf Arenson, qui donnaient au champ épistémologique un accent particulier, ils ont pris une part active.

En 1907, Emil et Berta Molt ont assisté au Congrès théosophique à Munich et se sont rendus dans les années suivantes aux représentations des Drames-Mystères de Rudolf Steiner. En 1908 ils devinrent membres de l'école ésotérique. Aussi souvent que le permit son travail, Emil Molt voyageait aux cycles de conférences de Rudolf Steiner et s’investit pour le travail anthroposophique à Stuttgart, ainsi aussi dans l’Association de construction de Stuttgart, qui ouvrit en 1911 la première maison de branche avec un intérieur conçu artistiquement. Molt éprouva la période avant la Première Guerre mondiale comme le plus beau moment de sa vie, ailé par l'étude de la science de l’esprit et réussissant en affaires, il pouvait à cela dans sa maison soigner une vie sociale culturelle dans le cercle de sa famille et ses amis.
La guerre a détruit brusquement cette idylle. Parce que la Waldorf Astoria était une entreprise importante de guerre, Emil Molt ne dut pas aller au champ de bataille. Toutefois, les tests de sélection militaire font prendre conscience de son état de santé instable. Molt ne se laissa pas troubler par cela et prépara la firme avec toute énergie à la nouvelle situation. Dès le début de la guerre, il a acheté une grande quantité de tabac brut, de sorte que l'approvisionnement en matières premières a été assuré pour plusieurs années. Molt vendit ses produits en partie directement sur le front et munit ses paquets de cigarettes pour les soldats avec des petits livrets, calendriers d’histoires, des poèmes, tout comme le calendrier de l'âme de Rudolf Steiner r, ce qui trouva un grand écho. Depuis 1918, Emil Molt était aussi engagé dans l’Association de l’édifice de Jean, qui portait la planification et le financement de la construction du Goetheanum. Molt a été particulièrement impressionné par les idées Rudolf Steiner sur les questions sociales et leur application sur les causes de la Première Guerre mondiale. L'expérience de la guerre avec l'effondrement de l'ordre ancien a confirmé la nécessité de former pleinement neuves les rapports économiques, sociaux et culturels. Au cours de la guerre, Rudolf Steiner avait déjà fourni un tel nouveau départ, pour lequel Emil Molt voulait consacrer toute son énergie. Dans le cadre de sa firme, il s’efforçait à la mutualité ouvrière en ce qu’il acquit deux maisons de repos, fonda un magazine d’usine consacré à la formation des travailleurs, les « Waldorf Nouvelles » , comme aussi un comité d'entreprise, qui a aussi été impliqué dans les questions de gestion et de conception de la firme.
Après la guerre, il s'est investi pour une première réorganisation de l'économie dans la coopération avec les organismes gouvernementaux. Il s'agissait d'une tentative d'établir une banque industrielle fiduciaire wurtembergeoise, Molt fut chargé par le Ministère d'organiser les achats alimentaires en Suisse, il a également travaillé dans une Commission de la socialisation de l'industrie et tenta à différentes places politiques de faire connaître des points de vue de la compréhension historique et politique de la question de la culpabilité de guerre. Tous ces efforts portèrent à peine des fruits, mais conduirent dans leur conséquence à une augmentation de l'engagement fécondé par l'anthroposophie de Molt dans ces domaines.

Lorsque Rudolf Steiner début de 1919 rédigeait son « Appel au peuple allemand et au monde de la culture » Molt s’investit pour cela avec Emil Kühn, Roman Boos et Walter Johannes Stein, de gagner des personnalités bien connues de la vie culturelle et publique pour une signature. On espérait avec cette initiative sur champ culturel créer un contrepoids aux négociations de Versailles. De ce contexte, provient la fondation de l’« Union pour les triarticulation de l'organisme social », à laquelle Emil Molt a été fortement impliqué. Après que Steiner ait publié les « Points clés de la question sociale » (GA 23), Molt est apparu également comme orateur dans le mouvement de triarticulation et chercha à rendre cette idée familière, aussi bien qu’il pû dans différents milieux de la société.


Alors qu’en 1919, l’entreprise économique « Jour qui vient » a été fondée, Emil Molt était l'une des forces motrices. Cependant, le jour qui vient devait cependant être liquidé déjà après peu d’années en raison d'incompétences personnelles (NDT ou de personnel ?) et la situation économique tendue avec un déficit financier important. Dans ses mémoires Molt a indiqué qu'il n'avait pas entièrement pris en compte les conseils de Rudolf Steiner dans toute leur ampleur, et après coup prit aussi maintes décisions problématiques pour le mouvement anthroposophique. Au cours de 1919, Emil Molt a aussi entrepris des essais de réorganisation dans le cadre de sa propre firme. Que par le retour de guerre étaient partiellement disponibles plus de forces de travail que nécessaire, Emil Molt mis en place des cours de formation. Lui-même, sa femme tout comme le jeune Philologe Herbert Hahn ont donné des cours sur divers thèmes, qui ont eu lieu pendant les heures de travail. Lorsque cela ne fut économiquement plus possible, l'intérêt se tarit, de sorte que les cours ont dû être abandonnés.
Grâce à un cas concret dans sa main-d'œuvre vint un jour l'idée de créer une école d'enseignement général pour les enfants de ses travailleurs, car c’était connu à l'époque c’était presque impossible pour un enfant travailleur d’accomplir une formation de lycée. Une libération de la vie de l'éducation du carcan des vieilles structures sociales semblait tout de suite à Emil Molt le plus nécessaire sur le terrain de l'éducation et le plus prometteur. Après une conférence, que Steiner a tenue pour les travailleurs de la Waldorf Astoria, il lui a demandé, le 23 avril 1919, s'il pouvait mettre en place une telle école et voulait la diriger. Maintenant Steiner rassembla le collègue des professeurs en quelques mois avec Herbert Hahn et E. A. Karl Stockmeyer, l'autorisation de l'autorité scolaire a été obtenue et un bâtiment adapté recherché, qu’Emil Molt acquis de sa fortune privée. Pour un premier temps, il a débloqué 100 000 marks comme capital initial du chiffre d'affaires de l'entreprise. Le cours d'introduction préparatoire pour les enseignants, auquel Emil et Bertha Molt prirent part, a commencé le 21 août 1919, l'école a été ouverte le 7 septembre 1919. Dans son discours d'ouverture, Rudolf Steiner a souligné que l'école doit son existence à la bonne idée Emil Molt. Il avait d’un côté l'idée, mais donna également la base spatiale et financière et pouvait ensemble avec Rudolf Steiner dans les négociations avec les autorités scolaires atteindre une liberté de très grande envergure en matière de conception de programmes, de sorte que dans le meilleur sens un concept révolutionnaire d'école pouvait être appelé à la vie. Déjà après quelques années, le nombre d'élèves est passé du début à 200 à 800 et plus tard 1100 étudiants et alla bien au-delà des cercles des enfants des travailleurs. Après la première année, l'école a été placée par la fondation de l'Association des écoles Waldorf sur sa propre base économique.
Emil Molt accompagnait extrêmement intensivement avec sa femme le développement de l'école et participait partiellement en tant qu'invité aux cours.
Après 1925, la Waldorf Astoria vint à être aux abois par des installations de production obsolètes et non rentables et la situation économique toujours plus difficile. L'année 1929, dans laquelle l'école Waldorf, qui était venue en public à une certaine renommée, a célébré son dixième anniversaire, ce point culminant apporta en même temps la plus grande défaite pour Emil Molt. Un trust a acquis la majorité des actions de la Waldorf Astoria et mit en sommeil la firme concurrente devenue non rentable. Molt pouvait encore obtenir que les frais de scolarité restent assurés pour les enfants des travailleurs sur plusieurs années. La perte de la société le mina tellement qu'il est tombé malade. En dépit de cela, il s’investit dans les années suivantes pour le maintien de l’école Waldorf. Au cours de la montée du national-socialisme, il a souligné sans équivoque que l'origine de la pédagogie Waldorf se trouve dans la vie spirituelle européenne et que l'école Waldorf ne doit pas être aliénée par une intervention politique dans sa nature même. Cela demeura une directive efficace jusqu'à l'interdiction de l'école en mars 1938. Molt  ne vécut plus la fermeture de l'école. En raison de son état cardiaque, il est décédé le 16 juin 1936, à l'âge de 60 ans.

 Christiane Haid


Œuvres : Mon temps à Calw, Stuttgart, 1937; De la fondation de l'école Waldorf libre, Stuttgart 1938; Esquisse de ma biographie, Stuttgart, 1972; Traduction publiée en anglais; Contributions à WdN, Ber, EK, Leh, MaD, Ms0, Msch, N, PhS, SZ.

Littérature : Steffen, A:. Nécrologique pour le Dr Emil Molt, dans: N 1936, n ° 27, Strakosch, A:. Souvenirs d'un enseignant Waldorf sur Emil Molt, dans: N 1936, n ° 33 ,. Englert-Faye, C:. Emil Molt, dans: Msch 1936, n ° 7 ,. Stockmeyer, K: Emil Molt, dans :. EK 1936-1937, Nt 3/2; Götte, entre autre : In memoriam Berta et Emil Molt, dans: MAD 1956 Nr 36; Niederhäuser, HR: Emil Molt, dans: M sch 1958 Nr 12; . Hahn, H : Ma première rencontre avec Emil Molt, dans : G 1968, n° 27; Grosse, R: Emil Molt et l'école Waldorf, dans: G 1968, n° 44 ,. Wiesberger, H:. Action publique de Rudolf Steiner, dans: BGA 1969, n ° 24/25 et 27/28 ,. Fränld-Lundborg, O: Emil Molt dans : G 1972, n° 48; Heckseher, L : Emil Molt, dans:. As 1973, Nt 4; Wistinghausen, K. v: Grand comme marchand et homme, dans : CH 1973, N° 1; Tautz, Le fondateur d'école Emil Molt, dans: MaD 1976, n° 115; Stockmeyer, E.A.K. : La fermeture de l'usine Waldorf-Astoria dans : Leh, 1986, n° 32, Deimann 1987; 260a GA, 1987; Chronique Lindenberg, 1988; Kühne, W: Les conditions à Stuttgart, Schaffhouse, 1989; GA 259, 1991; Kniebe, G., entre autres : Tableau commémoratif pour Emil Molt dans : Leh 1996, n° 56; Lüscher, A., entre autres : Rudolf Steiner et la fondation de la Weleda, dans: BGA 1997, n° 118/119, GA. 297, 1998.

 

 


Molt, Emil
Unternehmer, Schulgründer.
* 14.4.1876 Schwäbisch Gmünd (DE), † 16.6.1936 Stuttgart (DE).

Emil Molt unterstützte nicht nur durch sein originäres Verständnis für die entstehende Anthroposophie die Arbeit Rudolf Steiners — auf seine Initiative hin entstand das heute bekannteste anthroposophische Arbeitsfeld: die Waldorfschulidee und -praxis. Er wurde als Sohn des Bäckers und Konditors Konrad Molt und seiner Frau Marie, geb. Göller, am 14. April 1876 in Schwäbisch Gmünd geboren. Beide Eltern stammten aus Lehrer- oder Theologen-Familien. Während der Vater kaum ein Interesse an religiösen Fragen zeigte und ganz in seinem Beruf aufging, war die Mutter eine religiös gestimmte Natur. Das Leben der Familie wurde durch die Konditorei und das Kolonialwarengeschäft bestimmt. Als der Vater 1883 an einer Lungenentzündung starb, verkaufte die Mutter das Geschäft und zog nach Altdorf in das Haus ihres Bruders, eines protestantischen Pfarrers. Emil liebte das Leben auf dem Land. Mit seinen Vettern strich er durchs Dorf und heckte so manchen Streich aus. Die Altdorfer Zeit währte jedoch nicht lange. Um ihrem Sohn nach der Volksschulzeit eine bessere Schulbildung zu ermöglichen, entschloss sich die Mutter, nach Stuttgart umzuziehen. Dort verdiente sie ihren Lebensunterhalt mit einem kleinen Kolonialwahrenladen Für Emil wurde die Schule in Stuttgart keine erfreuliche Erfahrung. Er empfand Langeweile und seelische Verödung.

Als seine Mutter im September 1889 an einem Herzleiden starb und er einsam und verwaist bei Verwandten zurückblieb, verschlechterten sich seine schulischen Noten zunehmend, sodass sein Onkel beschloss, ihn nach Calw auf ein Lyzeum zu schicken. Schon nach kurzer Zeit lebte er dort in einer kleineren Klasse und einer freundlicheren Umgebung sichtlich auf und konnte die Schule mit einem guten Abschluss beenden. Anschließend machte er bei dem alteingesessenen Handelshaus Georgii in Calw eine kaufmännische Lehre. Der familiär und patriarchalisch geführte Betrieb umfasste viele Bereiche, von Papierwaren und Büchern bis hin zu Lebensmitteln, Landhandel und Spirituosen. Zudem bestand ein reges Import- und Exportgeschäft sowie eine eigene Bank. Emil Molt erwies sich als äußerst fleißiger und gewissenhafter Lehrling, der sich nach und nach in alle Sparten einarbeitete. Oft saß er bis in die Nacht hinein über den Geschäftsbüchern. Nach dreijähriger Lehrzeit blieb er auf Bitten seines Lehrherrn noch ein weiteres Jahr als Angestellter im Haus.


1894 lernte er Berta Heldmaier kennen, die, wie er selbst schreibt, bald die Seele seines Lebens wurde. Zunächst aber folgten seine Wanderjahre. Nach dem Militärdienst arbeitete er ab Oktober 1896 bei der Firma Hamburger & Co. in Patras. Die Firma gehörte zu den bedeutendsten Handelshäusern Griechenlands. Sie handelte vorwiegend mit Korinthen. Ganz anders als in Calw war Emil Molt nun in einem Großbetrieb auf dem internationalen Markt tätig. Er musste sich schnell griechische Sprachkenntnisse aneignen und die Korrespondenz in mehreren Sprachen führen. Nach einem Jahr hatte er sich in alle Aufgaben so gut eingearbeitet, dass die Firmenleitung seinen Vertrag um weitere vier Jahre verlängerte. Emil Molt kehrte jedoch nach drei Jahren wieder nach Deutschland zurück und nahm eine Stelle in Stuttgart an; nicht zuletzt, um in der Nähe Bertas leben zu können, die er bald darauf, 1899, heiraten sollte. Sein neuer Arbeitgeber, die Firma Georgii Harr — sie wurde von dem Sohn seines Lehrmeisters geführt —, war im Zigarettenhandel sowie in der Entwicklung von Maschinen zur Herstellung von Zigaretten tätig. Molt bemerkte schon nach einer kurzen Einarbeitungszeit, dass die waghalsigen Geschäfte und der wenig auf wirtschaftlichen Erfolg bedachte Erfindergeist seines Chefs die Firma in finanzielle Bedrängnis brachten. Dies beunruhigte Molt umso mehr, als er sich mit seinen Ersparnissen an der Firma beteiligt hatte. In den folgenden Jahren versuchte er unter Einsatz seiner ganzen Kräfte am Aufschwung der Geschäfte zu arbeiten, sah aber bald ein, dass er einen anderen Weg einschlagen musste. Er entschloss sich zur Kündigung und gründete mit Geschäftspartnern zusammen die Waldorf Astoria Company m.b.H. Zigarettenfabrik, Hamburg-Stuttgart, die ihre Tätigkeit am 1. Januar 1906 aufnahm. Im selben Jahr wurde Emil und Berta Molt ein Sohn geboren.
Es gelang ihm, die Geschäfte der Firma mit Geschick trotz der wirtschaftlich nicht leichten Situation schon bald zu Erfolgen zu führen. Nicht nur sein Gespür für den Geschmack der Kunden, auch gezielte und ästhetisch anspruchsvolle Werbung machte die neue Marke schnell bekannt. Die bisherigen Räumlichkeiten wurden für die wachsende Produktion zu klein, die Firma zog um, bald folgten weitere Vergrößerungen. Mit den Jahren gelang es Molt, die Waldorf Astoria-Zigarettenmarke auch auf dem internationalen Markt einzuführen. Um die Anbaugebiete für den Tabak und die Hersteller persönlich kennen zu lernen, unternahm er 1909 seine erste Reise in den Orient, der sich weitere anschlossen.
Diese Reisen weckten in ihm bisher unbekannte kulturelle Interessen. Durch seinen Jugendfreund Hermann Hesse, mit dem er einen ununterbrochenen Kontakt pflegte, hatte er sich schon früher für Literatur begeistert, nun kamen philosophische und weltanschauliche Fragen hinzu. Der Besuch eines Vortrags über praktisches Denken brachte Molt Anfang des Jahres 1900 auch mit der Theosophie in Berührung. Einige Zeit später hörte er einen Vortrag von Rudolf Steiner. Schon die Persönlichkeit Steiners, besonders aber seine Worte berührten Molt und seine Frau nachhaltig. „Als Dr. Steiner seinen Vortrag beendet hatte, wussten wir beide: Das ist das, was wir schon so lange suchten. Nun hatten wir die Richtung für unser Leben. Hier hatten wir die Gewissheit des Weges." (Molt 1972, S. 1311) Mit der Theosophischen Gesellschaft konnten Emil und Berta Molt zunächst wenig anfangen, da sie von den Mitgliedern — nach seinem Eindruck vorwiegend Damen mit imposanten Hüten — eher abgeschreckt als angezogen waren. Nach einiger Zeit machten sie jedoch durch die Einführungskurse von Adolf Arenson und Carl Unger nähere Bekanntschaft mit einigen Mitgliedern wie beispielweise der Malerin Clara Rettig sowie mit Alwine Dieterle und überwanden ihre anfängliche Zurückhaltung. 1906 wurden sie Mitglieder der Theosophischen Gesellschaft. Schon von Beginn an hatten Molt - auch näheren Kontakt zu Rudolf Steiner, der sie auf ihrem inneren Weg beriet. Am Stuttgarter Zweigleben, das im Wesentlichen durch Carl Unger und Adolf Arenson, die dem erkenntnistheoretischen Felde besonderes Gewicht gaben, bestimmt wurde, nahmen sie regen Anteil.

Im Jahre 1907 nahmen Emil und Berta Molt am Theosophischen Kongress in München teil und besuchten in den folgenden Jahren die Aufführungen der Mysteriendramen Rudolf Steiners. 1908 wurden sie Mitglieder der esoterischen Schule. So oft es seine Arbeit erlaubte, reiste Emil Molt zu Vortragszyklen Rudolf Steiners und setzte sich für die anthroposophische Arbeit in Stuttgart ein, so auch innerhalb des Stuttgarter Bauvereins, der 1911 das erste Zweighaus mit einem künstlerisch gestalteten Innenraum eröffnete. Die Zeit vor dem Ersten Weltkrieg empfand Molt als die glücklichste Zeit seines Lebens, vom Studium der Geisteswissenschaft beflügelt und geschäftlich erfolgreich, konnte er zudem in seinem Haus ein reges kulturellgesellschaftliches Leben im Kreise seiner Familie und Freunde pflegen.
Der Krieg zerstörte diese Idylle jäh. Da die Waldorf Astoria ein kriegswichtiges Unternehmen war, musste Emil Molt nicht ins Feld. Die Musterung machte ihn jedoch auf seinen labilen Gesundheitszustand aufmerksam. Molt ließ sich dadurch nicht beirren und bereitete die Firma mit aller Energie auf die neue Situation vor. Gleich zu Kriegsbeginn kaufte er große Mengen an Rohtabak ein, sodass die Rohstoffversorgung für einige Jahre gesichert war. Seine Ware verkaufte Molt teilweise direkt an der Front und versah die Zigarettenpäckchen für die Soldaten mit kleinen Heftchen, die Kalendergeschichten, Gedichte sowie den Seelenkalender Rudolf Steiner, enthielten, was großen Widerhall fand. Seit 1918 war Emil Molt auch im Johannesbauverein engagiert, der sich mit der Planung und Finanzierung des Goetheanum Baus befasste. Besonders beeindruckt war Molt von Rudolf Steiner Ideen zur sozialen Frage und seinen Ausführungen über die Ursachen des Ersten Weltkriegs. Das Erlebnis des Krieges mit dem Zusammenbruch der alten Ordnung bestätigte die Notwendigkeit, die wirtschaftlichen, sozialen und kulturellen Verhältnisse vollkommen neu zu gestalten. Rudolf Steiner hatte schon während des Kriegs in Vorträgen Gesichtspunkte für einen solchen Neuanfang vermittelt, für den sich Emil Molt mit aller Energie einsetzen wollte. Er bemühte sich im Rahmen seiner Firma um die Arbeiterwohlfahrt, indem er zwei Erholungsheime erwarb, eine Werkszeitschrift zur Arbeiterbildung, die „Waldorf-Nachrichten", gründete sowie einen Betriebsrat aufbaute, der auch in die Führungs- und Gestaltungsfragen der Firmenleitung miteinbezogen wurde.

Nach dem Krieg setzte er sich zunächst für eine Neugestaltung der Wirtschaft in Zusammenarbeit mit staatlichen Stellen ein. So wurde versucht, eine Württembergische Industrietreuhand-Bank einzurichten, vom Ministerium wurde Molt beauftragt, den Nahrungsmitteleinkauf in der Schweiz zu organisieren, zudem wirkte er in einer Sozialisierungskommission der Industrie mit und versuchte bei verschiedenen politischen Stellen Gesichtspunkte des geschichtlichen und politischen Verständnisses der Kriegschuldfrage zu vermitteln. All diese Bemühungen trugen kaum Früchte, führten aber in der Folge zu einem verstärkten, aus der Anthroposophie befruchteten Engagement Molts auf diesen Gebieten.


Als Rudolf Steiner Anfang des Jahres 1919 seinen „Aufruf an das Deutsche Volk und die Kulturwelt" verfasste, setzte sich Molt zusammen mit Emil Kühn, Roman Boos und Walter Johannes Stein dafür ein, bekannte Persönlichkeiten des kulturellen und öffentlichen Lebens für eine Unterzeichnung zu gewinnen. Man hoffte, mit dieser Initiative auf kulturellem Felde ein Gegengewicht zu den Verhandlungen in Versailles zu schaffen. Aus diesem Zusammenhang ging die Gründung des „Bundes für die Dreigliederung des sozialen Organismus" hervor, an der Emil Molt maßgeblich beteiligt war. Nachdem Steiner die „Kernpunkte der sozialen Frage" (GA 23) veröffentlicht hatte, trat Molt auch als Redner innerhalb der Dreigliederungsbewegung auf und suchte diese Idee, so gut er konnte, in verschiedenen gesellschaftlichen Kreisen bekannt zu machen. Als 1919 die wirtschaftliche Unternehmung „Der Kommende Tag" gegründet wurde, war Emil Molt eine der treibenden Kräfte. Der Kommende Tag musste jedoch schon nach wenigen Jahren aufgrund personeller Inkompetenz und der angespannten wirtschaftlichen Lage mit einem erheblichen finanziellen Defizit liquidiert werden. In seinen Lebenserinnerungen berichtet Molt, dass er die Ratschläge Rudolf Steiners teilweise nicht in ihrer vollen Tragweite erfasst habe und manche im Nachhinein auch für die anthroposophische Bewegung problematische Entscheidung gefällt habe. Während des Jahres 1919 unternahm Emil Molt auch im Rahmen seiner eigenen Firma Neugestaltungsversuche. Da durch die Kriegsheimkehrer teilweise mehr Arbeitskräfte als nötig vorhanden waren, richtete Emil Molt Bildungskurse ein. Er selbst, seine Frau sowie der junge Philologe Herbert Hahn gaben Kurse zu verschiedenen Themen, die während der Arbeitszeit stattfanden. Als dies wirtschaftlich nicht mehr möglich war, versiegte das Interesse, sodass die Kurse aufgegeben werden mussten.

Durch einen konkreten Fall in seiner Arbeiterschaft kam Molt eines Tages die Idee, eine allgemein bildende Schule für die Kinder seiner Arbeiter einzurichten, denn es war bekanntlich damals für ein Arbeiterkind nahezu unmöglich, eine Gyrrmasialbildung zu absolvieren. Eine Befreiung des Bildungslebens aus den Fesseln alter sozialer Strukturen schien Emil Molt gerade auf dem Feld der Erziehung am nötigsten und viel versprechendsten. Nach einem Vortrag, den Steiner für die Arbeiter der Waldorf Astoria hielt, fragte er ihn am 23. April 1919, ob er eine solche Schule einrichten könne und sie leiten wolle. Nun stellte Steiner mit Herbert Hahn und E. A. Karl Stockmeyer innerhalb von wenigen Monaten das Lehrerkollegium zusammen, die Genehmigung bei der Schulbehörde wurde eingeholt und ein geeignetes Gebäude gesucht, das Emil Molt aus seinem privaten Vermögen erwarb. Für die erste Zeit hatte er zudem 100.000 Mark als Anfangskapital aus den Firmeneinnahmen bereitgestellt. Der vorbereitende Einführungskurs für die Lehrer, an dem auch Emil und Berta Molt teilnahmen, begann am 21. August 1919, die Schuleröffnung fand am 7. September 1919 statt. In seiner Eröffnungsrede betonte Rudolf Steiner, dass die Schule ihre Existenz dem guten Einfall Emil Molts zu verdanken habe. Er hatte einerseits die Idee, gab aber auch die räumliche und finanzielle Grundlage und konnte zusammen mit Rudolf Steiner in den Verhandlungen mit der Schulbehörde eine sehr weit gehende Freiheit in Fragen der Lehrplangestaltung erreichen, sodass ein im besten Sinne revolutionäres Schulkonzept ins Leben gerufen werden konnte. Schon nach wenigen Jahren steigerte sich die Schülerzahl von anfänglich rund 200 auf 800 und später 1.100 Schüler und ging weit über die Kreise der Arbeiterkinder hinaus. Nach dem ersten Schuljahr wurde die Schule durch die Gründung des Waldorfschulvereins auf eine eigene wirtschaftliche Grundlage gestellt. Emil Molt begleitete zusammen mit seiner Frau die Entwicklung der Schule äußerst intensiv und nahm teilweise als Gast am Unterricht teil.
Nach 1925 kam die Waldorf Astoria durch veraltete und unrentabel gewordene Produktionsanlagen und die immer schwieriger werdende allgemeine Wirtschaftslage in Bedrängnis. Das Jahr 1929, in dem die Waldorfschule, die inzwischen auch in der Öffentlichkeit zu einigem Ansehen gekommen war, ihr zehnjähriges Bestehen feierte, brachte mit diesem Höhepunkt gleichzeitig die größte Niederlage für Emil Molt. Ein Trust erwarb die Aktienmehrheit der Waldorf Astoria und legte die unrentabel gewordene Konkurrenzfirma still. Molt konnte noch erreichen, dass das Schulgeld für die Arbeiterkinder über einige Jahre gesichert blieb. Der Verlust der Firma zehrte so sehr an ihm, dass er erkrankte. Dessen ungeachtet setzte er sich in den folgenden Jahren für den Fortbestand der Waldorfschule ein. Im Zuge des heraufkommenden Nationalsozialismus stellte er unmissverständlich heraus, dass der Ursprung der Waldorfpädagogik im europäischen Geistesleben liege und dass die Waldorfschule nicht durch politische Eingriffe ihrem Wesen entfremdet werden dürfe. Dies blieb bis zum Verbot der Schule im März 1938 ein wirksamer Leitsatz. Die Schließung der Schule erlebte Molt nicht mehr mit. Infolge seines Herzleidens starb er am 16. Juni 1936 im 60. Lebensjahr.

Christiane Haid

Werke: Meine Calwer Zeit, Stuttgart 1937; Von der Gründung der freien Waldorfschule, Stuttgart 1938; Entwurf meiner Lebensbeschreibung, Stuttgart 1972; Übersetzung ins Englische erschienen; Beiträge in WdN, Ber, EK, Leh, MaD, Ms0, Msch, N, PhS, SZ.

Literatur: Steffen, A.: Nachruf für Dr. Emil Molt, in: N 1936, Nr. 27; Strakosch, A.: Erinnerungen eines Waldorflehrers an Emil Molt, in: N 1936, Nr. 33; Englert-Faye, C.: Emil Molt, in: Msch 1936, Nr. 7; Stockmeyer, K.: Emil Molt, in: EK 1936/37, Nt 2/3; Götte, u. a.: In memoriam Berta und Emil Molt, in: MaD 1956, Nr 36; Niederhäuser, H. R.: Emil Molt, in: M sch 1958, Nr 12; Hahn, H.: Meine erste Begegnung mit Emil Molt, in: G 1968, Nr. 27; Grosse, R.: Emil Molt und die Freie Waldorfschule, in: G 1968, Nr. 44; Wiesberger, H.: Rudolf Steiners öffentliches Wirken, in: BGA 1969, Nr. 24/25 und 27/28; Fränld-Lundborg, O.: Emil Molt in: G 1972, Nr. 48; Heckseher, I.: Emil Molt, in: As 1973, Nt 4; Wistinghausen, K. v: Groß als Kaufmann und Mensch, in: CH 1973, Nr 1; Tautz, Der Schulgründer Emil Molt, in: MaD 1976, Nr 115; Stockmeyer, E. A. K.: Die Stillegung der Waldorf-Astoria-Fabrik in: Leh 1986, Nr. 32; Deimann 1987; GA 260a, 1987; Lindenberg, Chronik 1988; Kühne, W: Die Stuttgarter Verhältnisse, Schaffhausen 1989; GA 259, 1991; Kniebe, G. u. a.: Gedenktafel für Emil Molt , in: Leh 1996, Nr. 56; Lüscher, A. u. a.: Rudolf Steiner und die Begründung der Weleda, in: BGA 1997, Nr. 118/119; GA 297, 1998.