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Institut pour une triarticulation sociale
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Source: BODO VON PLATO (HG.)
Anthroposophie im 20. Jahrhundert
Ein Kulturimpuls in biografischen Porträts
Verlag am Goetheanum
Trad.FG

Boos, Roman
Avocat, écrivain.
* 01/09/1889 Zurich (CH), † 10.12.1952 Arlesheim (CH).

La vie et l'œuvre de Roman Boos qu'on peut - sans exagération littéraire – appelé drame, un être intérieur et externe souvent combatif pour l'anthroposophie et Rudolf Steiner, portée par une éducation universelle, enflammée par une éloquence exceptionnelle et reliée à une activité éditoriale infatigable fut pleine de dramatiques hauteurs et coups du destin tragique.

Boos était né comme fils d'un allemand immigré et d'un Suissesse à Zurich, où il a fréquenté l'école et effectua une partie de ses études dans la jurisprudence et les sciences sociales.Son père était un employé de commerce, sa mère travaillait dans la pédagogie.Les parents ont été déjà liés à l'anthroposophie. La Suisse, avec son paysage et histoire diversifiés était la patrie de Boos - pas au sens chauvin, mais comme un endroit sûr, duquel il regarda les peuples et les cultures alentour et appris à estimer leurs valeurs.

 

Au cours d'un séjour d'études pluriannuel à Berlin, il a rencontré le célèbre érudit en droit Otto von Gierke (1841-1921) savait qui s'était occupé avec des aspects particuliers du droit originel germanique en opposition à la Corpus Juris romain. Pour Boos cette rencontre était décisive pour son propre travail. Il parvint à la conviction que ce système de droit germanique correspond le plus clairement à l'espace de culture germanophone. Cet élément vivait aussi en Suisse. Par le sang la germanité a reçu une certaine forme, par l'esprit elle devait d'abord encore être conduite à sa vraie vocation. De telles pensées vivaient à Boos.

Péniblement, il a dû voir plus tard comment cette perspective de développement a été pervertie en son contraire par la théorie du sang et le sol de Hitler et a conduit à la catastrophe de la Seconde Guerre mondiale et au génocide. Dans sa thèse parue 1916, « La convention collective en vertu du droit suisse », il a associé des aspects juridiques avec des aspects d'histoire spirituelle. La publication de ce travail incluait - pour les anciennes conditions étonnamment englobant - pas moins de 324 pages. Déjà purement méthodologiquement, le travail est intéressant. Dans la préface Boos a écrit les phrases caractéristiques pour lui : « Le présent travail sur le problème très controversé de la convention collective de travail a poussé, n'a pas été construit. Il est présenté comme la description d'une expérience intérieure de l'auteur, de la vision d'un processus de croissance spirituelle, c'est-à-dire une bataille entre la forme et la substance ». Cette façon de voir est liée à ce que Boos s'intéressait durablement pour histoire de l'art et a entendu des cours magistraux sur les contrastes de style romano-germanique avec Heinrich Wolfflin. Boos trouva pour son travail une large reconnaissance - par von Gierke, par son professeur et créateur du Code civil Suisse Eugen Huber et surtout par Rudolf Steiner, dont la personnalité et l'efficacité étaient déterminantes dans la vie de Boos. En 1917 il épousa le peintre Hilde Hamburger (Hilde Boos-Hamburger) à Zurich, le couple a eu deux enfants.

Lorsque Rudolf Steiner a développé l'idée de la triarticulation sociale à partir de 1917, s'ouvrit pour Boos un nouveau champ de travail concret qui correspondait entièrement à son esprit et ses intentions. Steiner était venu au public avec son appel « Au peuple allemand et au monde civilisé ».

L'initiative de Boos conduisit à ce que Rudolf Steiner a aussi parlé en conférences publiques en Suisse sur le sujet triarticulation, d'abord à Zurich dans le cycle « La question sociale » (GA 328). De cela paru bientôt le livre « Les points de base de la question sociale » (GA 23).Dans la première moitié de 1919 et constitua l’« Union pour le triarticulation de l'organisme social », d'abord à Stuttgart, puis, pas en dernier grâce à l'initiative de Boos, en Suisse. Il a été secrétaire de cette alliance et fournit à côté de Rudolf Steiner, le travail principal dans la diffusion de l'idée de triarticulation. Bientôt, un champ de travail complémentaire a été ajouté : la Futurum SA, la tentative rapidement échouée d'une association de différentes entreprises économiques dont les bénéfices doivent devaient revenir à la vie de l'esprit. Boos a été l'un des fondateurs de cette société.Il a oeuvré en tant que délégué du conseil d'administration et s'installa à Dornach . Il a aussi été actif dans la « Société de gestion du Goetheanum SA », et fait des travaux de secrétariat personnel pour Rudolf Steiner.

L'activité polyvalente, indépendante et engagée le déborda. En mai 1921 il fait une dépression qui a nécessité un traitement psychiatrique et un séjour de repos de plusieurs années. Ce n'est qu'après la mort Rudolf Steiner en 1925 que Boss pouvait à nouveau commencer son activité, bien sûr dans une situation complètement changée : On ne pouvait plus représenter la triarticulation de la manière précédente et dans la Société anthroposophique commencèrent des explications dans lesquelles Boos intervint passionnément jusque dans les années 40 ans, avec quoi il a souvent exacerbé les fronts et par lesquelles une de ses manières d'être lui fit grandir l'opposition correspondante.
Début des années 30, il a suivi attentivement les développements politiques en Allemagne et a tenté - sans illusions de succès - d'atteindre des individus avec des pensées sur la réalité et la dignité humaine, « pensées qui ont en soi ce qu'il faut pour survivre spirituellement à l'échec »., en 1933, il a écrit son livre « Renaissance du droit allemand », avec lequel il a continué son travail de juridico-historico-spirituel et il mettait en avant vivant le sentiment du droit germanique plus conforme à l'humain, mais repoussé par le Corpus Juris de l'empereur romain de l'Est Justinien. Encore en 1934 Boos se risqua en Allemagne pour tenir des conférences sur le sujet, bien sûr, en présence d'agents des services de sécurité nazie."Ce que les tenants du pouvoir feront, ne me concerne pas », écrivait-il à cet égard à Curt Englert. Ce comportement a plus tard été interprété comme sympathie ou du moins attitude conciliante par rapport au régime de Hitler.Toutefois, ces points de vue ne résistent pas à l'examen des faits. La philosophie de base dans son œuvre complète et son engagement à l'époque de la Seconde Guerre mondiale parlent une langue différente : Lorsque la Suisse a été menacée par les puissances fascistes et temporairement entourée, Boos a été attiré par la direction de l'armée suisse à des conférences devant les soldats dans le sens « de la défense nationale spirituelle » pour renforcer la volonté militaire contre les fascistes. Sa position résolument antifasciste arrive à l'expression en février 1945 quand il tient devant l'association des écrivains suisses à Zurich la conférence « Esprit du Reich et Esprit suisse », dans laquelle il comparait le « Troisième Reich » avec le règne animal, qui doit être surmontée par un « quatrième Reich », le vrai royaume humain.


Si Boos avait jusqu'au milieu des années 40 principalement œuvré dans la vie de l'esprit et dans le domaine politique-étatique, il a appris maintenant à connaître concrètement l'économie. Après qu'à la fin des années 30il se remet d'une deuxième crise santé, il devint directeur commercial d'une entreprise pour les instruments chirurgicaux et épouse en 1942 à seconde noce Edith Kutscher. Dans le même temps, il était actif dans le groupe de travail de science sociale au Goetheanum et a publié une correspondance technique riche et variée. En 1950, il fonde avec trois amis proches et des collaborateurs de l’« Association pour la libre entreprise ».
Son activité de conférences s'étendit après la guerre à côté de la Suisse aussi à l'Allemagne où il parla devant les divers organismes culturels et économiques, le plus souvent en libre parole, et fournit à de nombreux auditeurs de nouvelles perspectives. En Angleterre, il a tenu des conférences pour des prisonniers de guerre allemands.
Une activité importante au cours de ses dernières années a été la mise en œuvre des ainsi nommées « Disputes helvétiques » qui étaient étroitement considérées par le public. C'étaient des entretiens avec des représentants éminents des différents domaines de la vie, avec lesquels il anticipa une nouvelle forme de soin du discours public, qui plus tard - avec le début de la culture des médias - devait devenir avec les tables rondes, forums et symposiums partie intégrante de la vie publique.

Pour toute la dureté de la confrontation militante correspondante, il s'agissait toujours pour Boos de repérer le commun en la matière et à rapprocher les gens. Que se soit souvent montré le contraire dans les conséquences de son travail, fait partie du drame, oui, de la tragédie de sa vie.

Andreas Dollfus

 Travaux : voir aussi Anna-Maria Balastèr, von Wartburg [éd.]: L'œuvre littéraire de Roman Boos, Bâle 1973.
La guerre européenne et notre guerre suisse, Zurich 1915; La convention collective en vertu du droit suisse, Munich 1916, 21920; Avenir social, Stuttgart
1921; Michael contre Michel - catharsis de la germanité 1914-1925, Bâle 1926; Le drame de la lumière dans l’œuvre de Matthias Grünewald, Bâle 1928; La résurrection du Goetheanum Dornach 1928; La nature de l'anthroposophie de Rudolf Steiner en mémoire de Carl Unger, Dornach, 1929; la renaissance du droit allemand, Munich 1934; Les formes de vie sociales de la liberté, Berne 1942; Esprit du Reich et Esprit suisse, Elgg 1945, Schaffhouse 2, 1992; avec Naef K. et Parle, J. v: La signification mondiale de la neutralité, suisse, Zurich 1948; Le Faust de Goethe dans le drame du destin allemand, Bâle, 1953; de nombreux articles dans les journaux et magazines.

Littérature : Oechslin, C:. Adieu à un combattant de la liberté, entre autres, dans: GMV 1952-1953, n ° 12 ,. Hagemann, E:. Bibliographie des travaux des élèves du Dr Steiner, o.0 1970; Deimann 1987; Schelf'fier 1987; Lindenberg, Chronique 1988; Lüscher, A., notamment: Rudolf Steiner et la fondation de Weleda, dans: BGA 1997, N 118/119; Werner, U:. Anthroposophes dans la période du national-socialisme, Munich 1999.


 

 

 


Boos, Roman
Jurist, Schriftsteller.
* 9.1.1889 Zürich (CH),
† 10.12.1952 Arlesheim (CH).

Das Leben und Wirken von Roman Boos kann man — ohne literarische Übertreibung — als Drama bezeichnen, ein inneres und äußeres. Sein oft kämpferischer Einsatz für die Anthroposophie und Rudolf Steiner, getragen von universeller Bildung, befeuert durch eine hervorragende Rednergabe und verbunden mit einer unermüdlichen publizistischen Tätigkeit, war voller dramatischer Höhen und tragischer Schicksalsschläge.
Boos wurde als Sohn eines zugewanderten Deutschen und einer Schweizerin in Zürich geboren, wo er die Schulen besuchte und einen Teil seines Studiums in Jurisprudenz und Sozialwissenschaften absolvierte. Der Vater war Gewerbesekretär, die Mutter arbeitete pädagogisch. Die Eltern waren bereits mit der Anthroposophie verbunden. Die Schweiz mit ihrer vielfältigen Landschaft und Geschichte wurde Boos' Heimat — nicht im chauvinistischen Sinne, sondern als gesicherter Standort, von dem aus er auf die umliegenden Völker und Kulturen blickte und deren Werte schätzen lernte.
Während eines mehrjährigen Studienaufenthaltes in Berlin lernte er den bekannten Rechtsgelehrten Otto von Gierke (1841-1921) kennen, der sich mit den besonderen Aspekten des ursprünglichen germanischen Rechts im Gegensatz zum römischen Corpus Juris beschäftigt hatte. Für Boos war diese Begegnung bestimmend für sein eigenes Wirken. Er gelangte zu der Überzeugung, dass dieses germanische Rechtswesen dem deutschsprachigen Kulturraum am deutlichsten entspreche. Auch in der Schweiz lebte dieses Element. Durch das Blut habe das Deutschtum eine bestimmte Gestalt erhalten, durch den Geist solle es seiner wahren Bestimmung erst noch zugeführt werden. Solche Gedanken lebten bei Boos. Schmerzlich musste er später erleben, wie diese Entwicklungsperspektive durch Hitlers Blut-und-Boden-Theorie in ihr Gegenteil pervertiert wurde und zur Katastrophe des Weltkriegs und des Genozids führte. In seiner 1916 erschienenen Dissertation „Der Gesamtarbeitsvertrag nach schweizerischem Recht" verband er juristische mit geistesgeschichtlichen Aspekten. Die Publikation dieser Arbeit umfasste — für damalige Verhältnisse erstaunlich umfangreich — nicht weniger als 324 Seiten. Schon rein methodisch ist die Arbeit interessant. Im Vorwort schrieb Boos die für ihn charakteristischen Sätze: „Die vorliegende Arbeit über das viel umstrittene Problem des Gesamtarbeitsvertrages ist gewachsen, nicht konstruiert. Sie stellt sich dar als Beschreibung eines inneren Erlebnisses des Verfassers, des Schauens eines geistigen Wachstumsprozesses, also eines Kampfes zwischen Form und Stoff." Diese Anschauungsart hängt damit zusammen, dass Boos sich nachhaltig für Kunstgeschichte interessierte und Vorlesungen über romanisch-germanische Stilgegensätze bei Heinrich Wölfflin hörte. Boos fand für seine Arbeit breite Anerkennung— durch von Gierke, durch seinen Lehrer und Schöpfer des schweizerischen Zivilgesetzbuches Eugen Huber und vor allem durch Rudolf Steiner, dessen Persönlichkeit und Wirksamkeit für Boos lebensentscheidend wurde. 1917 heiratete er die Malerin Hilde Hamburger (Hilde Boos-Hamburger) in Zürich, das Ehepaar hatte zwei Kinder.
Als Rudolf Steiner seit 1917 die Idee der sozialen Dreigliederung entwickelte, eröffnete sich für Boos ein neues konkretes Arbeitsfeld, das ganz seiner Gesinnung und seinen Intentionen entsprach. Steiner war mit seinem Aufruf „An das deutsche Volk und die Kulturwelt" an die Öffentlichkeit getreten.

Boos' Initiative führte dazu, dass Rudolf Steiner auch in öffentlichen Vorträgen in der Schweiz über das Thema Dreigliederung sprach, zuerst in Zürich in dem Zyklus „Die soziale Frage" (GA 328). Daraus entstand bald das Buch „Die Kernpunkte der sozialen Frage" (GA 23). Im ersten Halbjahr 1919 konstituierte sich der „Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus", zuerst in Stuttgart, dann, nicht zuletzt durch die Initiative von Boos, in der Schweiz. Er wurde Sekretär dieses Bundes und leistete neben Rudolf Steiner die Hauptarbeit in der Verbreitung der Dreigliederungsidee. Bald kam ein zusätzliches Arbeitsfeld hinzu: die Futurum AG, der schon bald scheiternde Versuch einer Assoziation verschiedener Wirtschaftsbetriebe, deren Gewinne dem Geistesleben zufließen sollten. Boos gehörte zu den Gründern dieser Unternehmung. Er wirkte als Delegierter des Verwaltungsrates und siedelte nach Dornach über. Auch in der „Verwaltungsgesellschaft der Goetheanum AG" war er tätig und erledigte persönliche Sekretariatsarbeiten für Rudolf Steiner.

Die vielseitige, eigenständige und engagierte Tätigkeit überforderte ihn. Im Mai 1921 erfolgte ein Zusammenbruch, der eine psychiatrische Behandlung und einen mehrjährigen Erholungsaufenthalt nötig machte. Erst nach dem Tode Rudolf Steiners 1925 konnte Boos seine Tätigkeit wieder aufnehmen, freilich in einer gänzlich veränderten Lage: Man konnte die Dreigliederung nicht mehr in der bisherigen Art vertreten und innerhalb der Anthroposophischen Gesellschaft begannen Auseinandersetzungen, in die Boos bis in die 40er-Jahre hinein leidenschaftlich eingriff, womit er die Fronten häufig verschärfte und wodurch ihm eine seiner Wesensart entsprechende scharfe Gegnerschaft erwuchs.
Anfang der 30er-Jahre verfolgte er aufmerksam die politischen Entwicklungen in Deutschland und versuchte — ohne Erfolgsillusionen — noch einzelne Menschen mit Gedanken über die Wirklichkeit und Würde des Menschen erreichen zu können, „Gedanken die es in sich haben, den Misserfolg geistig zu überdauern". 1933 schrieb er sein Buch „Neugeburt des deutschen Rechtes", mit welchem er seine juristischgeistesgeschichtliche Arbeit fortsetzte und das in sich lebendige, durch das Corpus Juris des oströmischen Kaisers Justinian zurückgedrängte, aber menschengemäßere germanische Rechtsempfinden hervorhob. Noch im Jahre 1934 wagte Boos in Deutschland Vorträge zu diesem Thema zu halten, freilich in Anwesenheit von Agenten des NS-Sicherheitsdienstes. „Was die Machthaber tun werden, geht mich nichts an", schrieb er diesbezüglich an Curt Englert. Dieses Verhalten wurde später als Sympathie oder zumindest als Kompromissbereitschaft gegenüber dem Hitler-Regime ausgelegt. Solche Auffassungen halten allerdings einer genauen Prüfung der Tatsachen nicht stand. Die Grundgesinnung in seinem Gesamtwerk und sein Engagement in der Zeit des Zweiten Weltkriegs sprechen eine andere Sprache: Als die Schweiz von den faschistischen Mächten bedroht und zeitweise umzingelt war, wurde Boos von der schweizerischen Armeeleitung zu Vorträgen vor Soldaten herangezogen, um deren Wehrwillen gegen die Faschisten im Sinne der „geistigen Landesverteidigung" zu stärken. Seine dezidiert antifaschistische Haltung kam zuletzt im Februar 1945 zum Ausdruck, als er vor dem Schriftstellerverein in Zürich den Vortrag „Reichsgeist und Schweizergeist" hielt, in welchem er das „Dritte Reich" mit dem Tierreich verglich, das von einem „vierten Reich", dem wahrhaften Menschenreich, überwunden werden müsse.
Hatte Boos bis Mitte der 40er-Jahre vorwiegend im Geistesleben und im staatlich-politischen Bereich gewirkt, lernte er nun auch das Wirtschaftsleben konkret kennen. Nachdem er sich Ende der 30er‑ Jahre von einer zweiten gesundheitlichen Krise erholt hatte, wurde er kaufmännischer Leiter eines Unternehmens für chirurgische Instrumente und heiratete 1942 in zweiter Ehe Edith Kutscher. Gleichzeitig war er im Rahmen der sozialwissenschaftlichen Arbeitsgruppe am Goetheanum aktiv und gab eine umfangreiche Fachkorrespondenz heraus. Im Jahre 1950 begründete er mit drei engen Freunden und Mitarbeitern die „Vereinigung für freies Unternehmertum“.
Seine Vortragstätigkeit erstreckte sich nach Kriegsende neben der Schweiz auch auf Deutschland, wo er vor den verschiedensten kulturellen und wirtschaftlichen Gremien, zumeist in freier Rede, sprach und vielen Zuhörern neue Perspektiven vermittelte. In England hielt er Vorträge für deutsche Kriegsgefangene.
Eine wichtige Aktivität während seiner letzten Lebensjahre war die Durchführung der so genannten „Helvetischen Disputationen“ die in der Öffentlichkeit stark beachtet wurden. Es waren Gespräche unter prominenten Vertretern der verschiedensten Lebensgebiete, womit er eine neue Form der Pflege des öffentlichen Diskurses antizipierte, die später — mit dem Beginn der Medienkultur — in Podiumsgesprächen, Foren und Symposien ein fester Bestandteil des öffentlichen Lebens werden sollte.
Bei aller Härte der jeweiligen kämpferischen Auseinandersetzung kam es Boos letztlich immer darauf an, in der Sache das Gemeinsame aufzufinden und die Menschen einander näher zu bringen. Dass sich in den Konsequenzen seines Wirkens häufig das Gegenteil zeigte, gehört zur Dramatik, ja zur Tragik seines Lebens.

Andreas Dollfus

Werke: siehe auch Anna-Maria Balastèr, von Wartburg [Hrsg.]: Das literarische Werk von Roman Boos, Basel 1973.
Der europäische Krieg und unser Schweizer Krieg, Zürich 1915; Der Gesamtarbeitsvertrag nach Schweizerischem Recht, München 1916, 21920; Soziale Zukunft, Stuttgart
1921; Michael gegen Michel - Katharsis des Deutschtums 1914-1925, Basel 1926; Die Dramatik des Lichts im Werk Matthias Grünewalds, Basel 1928; Das auferstehende Goetheanum Dornach 1928; Vom Wesen der Anthroposophie Rudolf Steiner in memoriam Carl Unger, Domach 1929; Neugeburt des Deutschen Rechts, München 1934; Die sozialen Lebensformen der Freiheit, Bern 1942; Reichsgeist und Schweizergeist, Elgg 1945, Schaffhausen 2 1992; mit Naef K. und Spreche, J. v: Die Weltbedeutung der schweizerischen Neutralität, Zürich 1948; Goethes Faust in der Dramatik des deutschen Schicksals, Basel 1953; zahlreiche Beiträge in Zeitungen und Zeitschriften.
Literatur: Oechslin, C.: Abschied von einem Freiheitskämpfer, u. a., in: Ggw 1952/53, Nr. 12; Hagemann, E.: Bibliographie der Arbeiten der Schüler Dr. Steiners, o. 0. 1970; Deimann 1987; Schelf'fier 1987; Lindenberg, Chronik 1988; Lüscher, A. u. a.: Rudolf Steiner und die Gründung der Weleda, in: BGA 1997, N 118/119; Wemer, U.: Anthroposophen in der Zeit des Nationalsozialismus, München 1999.