Collection:
GA332a OEUVRES COMPLETES DE
RUDOLF STEINER – CONFÉRENCES SUR
L'AVENIR SOCIAL |
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CINQUIEME
CONFERENCE
Zurich, 29 octobre 1919
Les
effets conjugués des
vies de l'esprit, du droit
et de l'économie pour
l'organisme
social tri-articulé
unitaire.
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FÜNFTER
VORTRAG
Zürich, 29. Oktober 1919
Die Zusammenwirkung des
Geistes-, Rechts- und
Wirtschaftslebens zum
einheitlichen
dreigegliederten sozialen
Organismus
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Les
références Rudolf Steiner Oeuvres
complètes GA332a 151-184 (1977)
29/10/1919 |
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Traducteur:
FG v.02 - 05/10/2020
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Editeur: SITE |
CINQUIÈME
CONFÉRENCE -
Zurich, 29 octobre 1919 -
LES EFFETS CONJUGUÉS des vies de
l'esprit, du droit et de l'économie
pour l'organisme social tri-articulé
unitaire.
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FÜNFTER VORTRAG -
Zürich, 29. Oktober 1919 -
DIE ZUSAMMENWIRKUNG des Geistes-,
Rechts- und Wirtschaftslebens zum
einheitlichen dreigliederten sozialen
Organismus
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L'impulsion de la tri-articulation
comme comme résultat d'observations
historico- évolutives objectives.
L’État unitaire et de la nécessité
de le surmonter par la
tri-articulation. Critiques
d'habitudes de pensée contemporaines
aux exemples de la législation
fiscale, la gestion du capital et de
la possession de moyens de
production. De la société de pouvoir
à la société commune.
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Der Dreigliederungsimpuls als
Resultat objektiver
entwickelungsgeschichtlicher
Beobachtungen. Der Einheitsstaat und
die Notwendigkeit seiner
Überwindung durch die
Dreigliederung. Kritik
gegenwärtiger Denkgewohnheiten an
Beispielen der Steuergesetzgebung,
der Kapitalverwaltung und des
Besitzes an Produktionsmitteln. Von
der Machtgesellschaft zur
Gemeingesellschaft.
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Trad. F. Germani - v. 03
- 15/09/2024
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Dans la deuxième
conférence j'ai déjà esquissé comment
un tel façonnement des vies de
l'esprit, droit et économie, comme je
cherchais à les décrire dans les trois
conférences passées, est seulement
accessible par ce que ce qu'on a pensé
jusqu'alors comme un État unitaire
strictement formé/façonné en lui-même,
serait tri-articulé, deviendrait
organisme social tri-articulé, cela
signifie, que tout ce qui se rapporte
à des rapports de droit, politiques,
d'État, trouverait son administration
en un parlement démocratique, que par
contre serait démembré de cette
organisation politique ou de droit
tout ce qui se rapporte à la vie de
l'esprit d'un côté et cette vie de
l'esprit serait administrée autonome
dans sa liberté ; que de l'autre côté
se démembrerait du politique la vie
économique, qui à nouveau à partir de
ses propres rapports, de ses propres
conditions trouverait son
administration, fondée sur
connaissance métier et compétence.
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01
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Im
zweiten Vortrage habe ich bereits
skizziert, wie eine solche Gestaltung
des Geistes-, Rechts- und
Wirtschaftslebens, wie ich sie zu
schildern versuchte in den drei
vorangegangenen Vorträgen, nur
erreichbar ist dadurch, daß dasjenige,
was man bisher als einen streng in
sich gestalteten Einheitsstaat gedacht
hat, dreigegliedert werde, zum
dreigliederigen sozialen Organismus
werde, das heißt, daß alles, was sich
auf Rechts-, politische,
Staatsverhältnisse bezieht, in einem
demokratischen Parlamente seine
Verwaltung finde, daß dagegen
abgegliedert werde von dieser
politischen oder Rechtsorganisation
alles, was sich auf das Geistesleben
bezieht einerseits und dieses
Geistesleben in seiner Freiheit
selbständig verwaltet werde; daß sich
andererseits abgliedere vom
politischen das wirtschaftliche Leben,
das wiederum aus seinen eigenen
Verhältnissen heraus, aus seinen
eigenen Bedingungen heraus seine
Verwaltung finde, begründet auf
Sachkenntnis und Fachtüchtigkeit.
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Maintenant sera
toujours de nouveau soulevé
l'objection qu'une telle
articulation/un tel membrement de
l'organisme social contredirait la
nécessitée de former la vie en société
en une unité, car toutes les
institutions particulières, tout
particulier que l'humain peut
accomplir à l'intérieur de l'organisme
social devrait concourir à une telle
unité. Et une telle unité serait
brisée, ainsi sera dit, quand on
essayerait de faire éclater
l'organisme social en trois membres. -
Une telle objection est tout à fait
compréhensible et intelligible à
partir des habitudes de penser du
présent. Mais elle n'est, comme nous
voulons voir aujourd'hui, absolument
pas justifiée. Elle est compréhensible
parce qu'on a donc seulement besoin de
regarder sur la vie économique même :
comme dans cette vie économique, tout
coule ensemble/conflue en le plus
petit ; spirituel, juridique et en
fait économique. Vis-à-vis de cela on
peut déjà dire : comment devrait là
une quelque séparation, une
articulation/un membrement venir à un
salut ?
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02
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Nun
wird ja immer wieder der Einwand
erhoben, daß eine solche Gliederung
des sozialen Organismus der
Notwendigkeit widerspreche, das
gesellschaftliche Leben zu einer
Einheit zu formen, denn alle einzelnen
Einrichtungen, alles einzelne, was der
Mensch vollbringen kann innerhalb des
sozialen Organismus, müsse
zusammenstreben zu einer solchen
Einheit. Und eine solche Einheit würde
durchbrochen, so wird gesagt, wenn man
versuche, den sozialen Organismus in
drei Glieder zu zersprengen. — Ein
solcher Einwand ist aus den
Denkgewohnheiten der Gegenwart heraus
ganz begreiflich und verständlich.
Aber er ist, wie wir heute sehen
wollen, durchaus nicht gerechtfertigt.
Er ist verständlich, weil man ja nur
zunächst hinzuschauen braucht auf das
wirtschaftliche Leben selbst: wie in
diesem wirtschaftlichen Leben im
kleinsten alles zusammenfließt,
Geistiges, Rechtliches und eigentlich
Wirtschaftliches. Demgegenüber kann
man schon sagen: Wie soll da
irgendeine Trennung, eine Gliederung
zu einem Heil kommen?
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Prenons seulement
une fois le problème de la valeur des
marchandises, des biens mêmes, ainsi
nous trouverons que la valeur des
biens, des marchandises, porte pour
soi déjà trois choses, mais trois
choses, qui en ce que le bien sera
produit dans l'organisme social,
circulera, et sera consommé, se montre
comme une unité, j'aimerais dire,
attaché à l'unité du bien, montre de
la manière suivante : qu'est-ce qui
conditionne la valeur d'un bien par
lequel l'humain peut satisfaire ses
besoins ? - Tout d'abord l'humain doit
avoir, subjectif, un quelque besoin
pour ce bien. Mais regardons par quoi
un tel besoin se détermine. Cela
dépend premièrement de la
constitution/sorte corporelle de
l'humain. La constitution corporelle
conditionne notamment la valeur des
plus différents biens matériels. Mais
aussi les biens matériels seront jugés
différemment, selon que l'humain aura
passé par telle ou telle éducation et
a telle ou telle exigence. Et d'abord
quand il s'agit de biens spirituels,
qui donc souvent ne pourront pas du
tout être séparés de la sphère des
biens corporels, physiques, là nous
verrons que l'entière constitution de
l'humain conditionne absolument la
façon et la manière dont l'un valorise
quelque bien, ce qu'il aimerait
fournir comme travail pour un quelque
bien, ce qu'il aimerait appliquer en
prestations propres pour un tel bien.
Là nous voyons que l'élément spirituel
qui vit dans l'humain est déterminant
pour la valeur d'un bien, pour la
valeur d'une marchandise.
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03
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Nehmen
wir nur einmal das Wertproblem der
Waren, der Güter selbst, so werden wir
finden, daß der Güter-, der Warenwert
für sich schon Dreifaches zeitigt,
Dreifaches aber, das, indem das Gut im
sozialen Organismus produziert wird,
zirkuliert und konsumiert wird, sich
als eine Einheit, ich möchte sagen,
gebunden an die Einheit des Gutes,
zeigt in der folgenden Weise: Was
bedingt den Wert eines Gutes, durch
das der Mensch seine Bedürfnisse
befriedigen kann? — Zunächst muß der
Mensch subjektiv irgendwelchen Bedarf
für dieses Gut haben. Sehen wir aber
zu, wodurch sich ein solcher Bedarf
bestimmt. Das hängt zusammen, erstens,
selbstverständlich mit der leiblichen
Artung des Menschen. Die leibliche
Artung bedingt namentlich den Wert der
verschiedensten materiellen Güter.
Aber auch materielle Güter werden
verschieden beurteilt, je nachdem der
Mensch diese oder jene Erziehung
durchgemacht und diese oder jene
Ansprüche hat. Und erst, wenn es sich
um geistige Güter handelt, die ja oft
gar nicht getrennt werden können von
der Sphäre der leiblichen, physischen
Güter, da werden wir sehen, daß die
ganze Verfassung des Menschen durchaus
die Art und Weise bedingt, wie einer
irgendein Gut bewertet, was er für
irgendein Gut für eine Arbeit leisten
möchte, was er aufbringen möchte an
eigenen Leistungen für solch ein Gut.
Da sehen wir, daß das geistige
Element, das im Menschen lebt,
bestimmend ist für den Wert eines
Gutes, für den Wert einer Ware.
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De l'autre côté nous
voyons que donc les marchandises, en
ce qu'elles seront échangées entre
humain et humain, sont attachées à des
rapports de possession, cela ne
signifie pas autre chose qu'à des
rapports de droit. En ce qu'un quelque
humain veut acquérir un bien d'un
autre il butte sur des droits, que
l'autre a à ce bien d'une quelque
manière. Ainsi que la vie de
l'économie, la circulation de
l'économie est absolument traversée de
purs rapports de droit.
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04
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Auf der
anderen Seite sehen wir, daß ja die
Waren, indem sie ausgetauscht werden
zwischen Mensch und Mensch, gebunden
sind an Besitzverhältnisse, das heißt
auch nichts anderes als an
Rechtsverhältnisse. Indem irgendein
Mensch von einem anderen ein Gut
erwerben will, stößt er auf Rechte,
die der andere in irgendeiner Weise an
diesem Gut hat. So daß das
Wirtschaftsleben, die
Wirtschaftszirkulation durchaus
durchdrungen ist von lauter
Rechtsverhältnissen.
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Et comme troisième :
un bien a aussi une valeur objective,
pas seulement cette valeur que nous
lui attribuons par notre besoin et la
valorisation subjective de ce besoin,
qui alors se transfère sur le bien,
mais un bien a sa valeur objective, en
ce qu'il est conservable ou non
conservable,
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05
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Und zum
dritten: Ein Gut hat auch einen
objektiven Wert, nicht nur denjenigen
Wert, den wir ihm beilegen durch
unsere Bedürfnisse und die subjektive
Bewertung dieser Bedürfnisse, die sich
dann auf das Gut überträgt, sondern
ein Gut hat einen objektiven Wert,
indem es haltbar oder unhaltbar,
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durable ou non
durable, en ce qu'il est plus ou moins
utilisable selon sa nature, n ce qu'il
est plus ou moins fréquent ou plus ou
moins rare. Tout cela conditionne une
valeur objective, une valeur
économique particulière, à la
détermination de laquelle est
nécessaire une connaissance objective
de la chose et à la fabrication de
laquelle est nécessaire une objective
compétence matière.
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dauerhaft oder nicht dauerhaft ist,
indem es durch seine Natur mehr oder
weniger brauchbar ist, indem es mehr
oder weniger häufig oder mehr oder
weniger selten ist. Das alles bedingt
einen objektiven, einen eigentlich
wirtschaftlichen Wert, zu dessen
Bestimmung eine objektive Sachkenntnis
und zu dessen Herstellung eine
objektive Fachtüchtigkeit notwendig
ist.
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Mais ces trois
déterminations de valeur sont unifiées
dans le bien en une unité. Et de cela
on peut dire avec droit : comment
devrait donc, ce qui s'unifie dans le
bien, être séparé en trois domaines
d'administration, qui se rapportent à
ce bien, qui ont une quelque chose à
faire avec ce bien dans sa circulation
?
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06
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Aber
diese drei Wertbestimmungen sind in
dem Gute zu einer Einheit vereinigt.
Und daher kann man mit Recht sagen:
Wie soll also, was in dem Gute sich
vereinigt, in drei Verwaltungsgebiete
getrennt werden, die sich auf dieses
Gut beziehen, die mit diesem Gute in
seinen Zirkulationen irgend etwas zu
schaffen haben?
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Maintenant, tout
d'abord il s'agit purement d'après
l'idée, de considérer que toutefois
dans la vie peuvent s'unifier des
choses qui seront administrées des
plus différents côtés. Pourquoi ne
devrait pas d'un côté ce que l'humain
subjectif apporte en vis-à-vis
d'estime des biens à partir de lui,
être déterminé à partir de son
éducation qui a sa propre
administration ? Pourquoi ne devrait
pas être formé à partir de tout autre
côté ce que sont des rapports de droit
dedans la vie économique et pourquoi
ne devrait pas s'ajouter à tout cela
et s'unifier dans l'objet en une unité
ce qui de la connaissance des choses
et compétence en la matière revient de
valeur objective au bien ? Mais cela
est pour le moment idéel et n'a pas
particulièrement beaucoup de valeur.
Cela devra être bien plus profondément
fondé, ce que veut en fait la
tri-articulation de l'organisme social
dans cette direction.
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07
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Nun,
zunächst handelt es sich, rein der
Idee nach, darum, einzusehen, daß sich
allerdings im Leben Dinge vereinigen
können, die von den verschiedensten
Seiten her verwaltet werden. Warum
sollte nicht auf der einen Seite das,
was der Mensch subjektiv von sich aus
an Wertschätzung den Gütern
entgegenbringt, von seiner Erziehung
aus, die ihre selbständige Verwaltung
hat, bestimmt sein? Warum sollte nicht
von ganz anderer Seite her das in das
wirtschaftliche Leben hinein-gestaltet
werden, was Rechtsverhältnisse sind,
und warum sollte nicht hinzukommen zu
alldem und sich im Objekte zu einer
Einheit vereinigen, was aus der
Sachkenntnis und Fachtüchtigkeit an
objektivem Werte dem Gute zukommt?
Aber das ist zunächst ideell und hat
nicht viel besonderen Wert. Es muß
vielmehr tiefer begründet werden, was
in dieser Richtung die Dreigliederung
des sozialen Organismus eigentlich
will.
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Et là doit pour
l'instant être dit : cette
tri-articulation de l'organisme social
n'est pas une quelque idée qui sera
saisie aujourd'hui par un ou une paire
d'humains à partir de motivations
subjectives, mais cette impulsion de
la triarticulation de l'organisme
social se montre d'un regard objectif
sur l'évolution de l'humanité dans les
temps récents. Ainsi qu'on peut dire :
en fait déjà depuis des siècles
l'humanité tend inconsciemment dans
les motivations les plus importantes
vers cette tri-articulation. Elle n'a
seulement jamais trouvé la force de
faire vraiment cette tri-articulation
et du manque à ce développement de
force sont nos contextes actuels,
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08
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Und da
muß zunächst gesagt werden: Diese
Dreigliederung des sozialen Organismus
ist nicht irgendeine Idee, die heute
aus subjektiven Antrieben eines oder
ein paar Menschen heraus gefaßt wird,
sondern dieser Impuls von der
Dreigliederung des sozialen Organismus
ergibt sich aus einer objektiven
Betrachtung der geschichtlichen
Entwickelung der Menschheit in der
neueren Zeit. So
daß man sagen kann: Eigentlich schon
seit Jahrhunderten tendiert unbewußt
die Menschheit in den wichtigsten
Antrieben nach dieser
Dreigliederung. Sie hat nur niemals
die Kraft gefunden, diese
Dreigliederung wirklich
durchzuführen, und aus dem Mangel an
dieser Kraftentwickelung sind unsere
heutigen Zustände,
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est apparu le
malheur de notre environnement. Mais
aujourd'hui les choses sont mûres
aussi loin qu'on doit dire : on devra
s'attaquer à ce qui s'est préparé
depuis des siècles pour la formation
de l'organisme social.
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ist das
Unheil unserer Umgebung entstanden.
Heute aber sind die Dinge so weit
reif, daß man sagen muß: Es muß in
Angriff genommen werden, was sich seit
Jahrhunderten für die Gestaltung des
sozialen Organismus vorbereitet hat.
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Tout d'abord, on
doit dire : la vie de l'esprit
vraiment libre s'est en fait déjà
depuis longtemps démembrée de la vie
de l’État et de la vie de l'économie.
Car la vie de l'esprit qui est
dépendante de la vie de l'économie et
de la vie de droit et d’État, cette
vie de l'esprit n'est absolument pas
une libre. Elle est un bout de vie de
l'esprit, qui a été arrachée et
détachée de l'en fait fructueuse vie
de l'esprit libre. Nous pouvons
beaucoup plus dire qu'au début du
temps, dans lequel le capitalisme,
dans lequel l'ordre économique
technique moderne avec sa géniale
division du travail est monté, que
dans ce temps la véritable vie de
l'esprit libre – cette vie de
l'esprit, qui se crée elle-même
seulement des motivations de l'humain,
ainsi que je l'ai hier revendiqué pour
la vie de l'esprit d'ensemble -, que
cette vie de l'esprit libre, mais
justement, en certains domaines de
l'art, de la conception du monde, de
la conviction religieuse, s'est
détachée de la vie de l'économie et de
la vie d’État et dans une certaine
mesure sera cultivée/propulsée entre
les lignes de la vie pendant qu'est
arrachée à nouveau de cette libre vie
de l'esprit créant à partir des
motivations humaines même ce dont la
vie de l'économie a besoin pour son
administration, ce que l’État a besoin
pour son administration.
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09
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Zunächst muß man sagen: Es hat sich ja
eigentlich seit langer Zeit das
wirklich freie Geistesleben
abgegliedert von dem Staatsleben und
von dem Wirtschaftsleben. Denn das
Geistesleben, das abhängig ist vom
Wirtschaftsleben und vom Rechts- und
Staatsleben, dieses Geistesleben ist
eben durchaus kein freies. Es ist ein
Stück Geistesleben, das losgerissen
worden ist von dem eigentlich
fruchtbaren freien Geistesleben. Wir
können vielmehr sagen, daß im Beginne
der Zeit, in der der Kapitalismus, in
der die moderne technische
Wirtschaftsordnung mit ihrer
großartigen Arbeitsteilung
heraufgekommen ist, daß in dieser Zeit
das eigentlich freie Geistesleben —
jenes Geistesleben, das nur aus den
Antrieben der Menschen selbst heraus
schafft, so wie ich es gestern für das
gesamte Geistesleben gefordert habe —,
daß dieses freie Geistesleben, aber
eben nur als ein Teil des
Geisteslebens, in gewissen Gebieten
der Kunst, der Weltanschauung, der
religiösen Überzeugungen sich
losgelöst hat vom Wirtschaftsleben und
vom Staatsleben und gewissermaßen
zwischen den Zeilen des Lebens
getrieben wird, während
wiederum losgerissen ist von diesem
freien, aus den menschlichen
Antrieben selbst heraus schaffenden
Geistesleben, was das
Wirtschaftsleben zu seiner
Verwaltung braucht, was der Staat zu
seiner Verwaltung braucht.
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Ce dont la vie de
l'économie a besoin pour son
administration est devenu dépendant
des puissances économiques
elles-mêmes. Aux endroits, dans les
cercles dans lesquels est le pouvoir
économique, la possibilité est
disponible, de former aussi au
préalable les descendances selon la
science économique ainsi qu'à nouveau
elles soient appropriées à atteindre à
nouveau le pouvoir économique. Mais ce
qui là comme science économique
provient de l'économie elle-même, est
seulement une partie de ce qui
pourrait couler dans la vie de
l'économie, si la vie de l'esprit
d'ensemble était rendue féconde pour
la vie de l'économie. C'est seulement
ce qui reste encore de l'économie de
hasard pour la réflexion et ce qui
alors est fait science de l'économie.
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Was das
Wirtschaftsleben zu seiner Verwaltung
braucht, ist abhängig geworden von den
wirtschaftlichen Mächten selbst. In
den Stellen, in den Kreisen, in denen
wirtschaftliche Macht ist, ist
die Möglichkeit vorhanden, die
Nachkommen auch
wirtschaftswissenschaftlich
vorzubilden, so daß sie wiederum
geeignet sind, wirtschaftliche Macht
zu erringen. Aber was da als
Wirtschaftswissenschaft aus der
Wirtschaft selbst hervorgeht, ist nur
ein Teil desjenigen, was hineinfließen
könnte in das Wirtschaftsleben, wenn das
gesamte Geistesleben für das
Wirtschaftsleben fruchtbar gemacht
würde. Es ist nur das, was
von der Zufallswirtschaft noch für das
Nachdenken übrigbleibt, und was dann
zur Wirtschaftswissenschaft gemacht
wird.
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Et à nouveau la vie
de l’État : l’État a besoin de ses
fonctionnaires, donc même ses érudits
ainsi qu'ils correspondent à ses
modèles, qu'il a une fois formés pour
ses fonctions. Il souhaite, réclame
que dans les humains serait formé ce
qui s'adresse à l'environnement de ce
qu'il a déterminé pour sa fonction.
Mais cela est une vie de l'esprit non
libre même quand cela croit être
libre. Cela ne remarque pas sa
dépendance, cela ne remarque pas comme
ce sera placer dans les
frontières/limites des
modèles/gabarits de position.
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Und
wiederum das Staatsleben: Der Staat
braucht seine Beamten, ja selbst seine
Gelehrten so, daß sie den Schablonen
entsprechen, die er einmal für seine
Stellungen ausgebildet hat. Er
wünscht, verlangt, daß in dem
Menschen das herangebildet werde,
was sich hineinschickt in den
Umkreis dessen, was er für seine
Stellungen bestimmt hat. Das
aber ist ein unfreies Geistesleben,
selbst wenn es wähnt, frei zu sein. Es
bemerkt nicht seine Abhängigkeit, es
bemerkt nicht, wie es in die Grenze
der Stellungsschablonen
hineingestellt wird.
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Mais la véritable
vie de l'esprit libre s'est,
indépendamment de la vie de
l'économie, de la vie de l’État,
malgré tout acquis une certaine
position dans le monde. Mais laquelle
! Je l'ai pour part déjà caractérisée.
Cette vie de l'esprit qui s'est
conservé sa liberté est devenue
étrangère à la vie. Elle a dans un
certain sens accueilli un caractère
abstrait. On n'a besoin aujourd'hui
que de voir ce qui est disponible de
la libre vie de l'esprit dans
l'esthétique, dans le religieux, même
dans les conceptions du monde
orientées scientifiquement, ainsi on
verra : il sera donc dit de toutes
sortes, mais ce qui sera dit est plus
ou moins seulement prédication pour
l'humanité. C'est là, pour saisir la
raison analytique et l'âme tranquille
(NDT Gemüt). C'est là, pour jouer un
rôle à l'intérieur de l'humain, pour
remplir l'âme dans l'intérieur de
délectation et sensation de bien-être,
mais cela n'a pas la force, pas la
force de propulsion, de vraiment
intervenir dans la vie extérieure.
C'est pouquoi est aussi venue
l'incroyance à cette vie de l'esprit,
cette incroyance qui là part de côté
socialiste, qui là dit : jamais une
quelque idée sociale, et si elle est
encore si bien pensée, quand elle est
purement née à partir de l'esprit,
transformera la vie sociale. Pour cela
il y a besoin de forces réelles. – Et
aux forces réelles cette vie de
l'esprit sécessionniste/dissidente
n'est pas du tout comptée. Comme cela
est éloigné – j'ai déjà aussi exprimé
cela – ce qu'aujourd'hui le
commercial, le fonctionnaire d'État,
l'actif industriel a comme sa vie de
conviction intérieure, religieuse,
même sa scientifique des lois qu'il
applique dans la vie économique, dans
sa position extérieure, dans
l'administration d'affaires publiques
! Continuellement une reconnaissance
double de la vie ! D'un côté certains
principes de base, mais qui sont
entièrement issus de la vie de
l'économie et de l'État, de l'autre
côté un reste de liberté, de vie de
l'esprit, mais qui est jugé comme
nostalgie vis-à-vis des affaires
extérieures de la vie.
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12
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Das
eigentlich freie Geistesleben aber hat
sich, unabhängig vom Wirtschaftsleben,
vom Staatsleben, immerhin eine gewisse
Stellung
in der Welt erworben. Aber was für
eine! Ich habe sie zum Teil schon
charakterisiert. Es ist dieses
Geistesleben, das sich seine Freiheit
bewahrt hat, lebensfremd geworden. Es
hat in einem gewissen Sinn einen
abstrakten Charakter angenommen. Man
braucht nur heute zu sehen, was in den
ästhetischen, in den religiösen,
selbst in den wissenschaftlich
orientierten Weltanschauungen des
freien Geisteslebens vorhanden ist, so
wird man sehen: Es wird ja mancherlei
gesagt, aber was gesagt wird, ist mehr
oder weniger nur Predigt für die
Menschheit. Es ist da, um den Verstand
und das Gemüt zu ergreifen. Es
ist da, um im Inneren des Menschen
eine Rolle zu spielen, die Seele mit
innerem Wohlbehagen und Wohlgefühl
zu erfüllen, aber es hat nicht die
Kraft, nicht die Stoßkraft, wirklich
ins äußere Leben einzugreifen.
Daher ist auch der Unglaube an dieses
Geistesleben gekommen, jener Unglaube,
den ich auch charakterisiert habe, der
da ausgeht von sozialistischer Seite,
der da sagt: Niemals wird irgendeine
soziale Idee, und wenn sie noch so gut
gemeint ist, wenn sie bloß aus dem
Geiste heraus geboren ist, das soziale
Leben umgestalten. Dazu bedarf es
realer Kräfte. -- Und zu den realen
Kräften wird eben dieses abgespaltene
Geistesleben gar nicht gerechnet. Wie
weit entfernt ist das — ich habe das
auch schon ausgesprochen was heute als
sein inneres, religiöses, selbst sein
wissenschaftliches Überzeugungsleben
der Kaufmann, der Staatsbeamte, der
industriell Tätige hat, von den
Gesetzen, die er anwendet im
wirtschaftlichen Leben, in seiner
äußeren Stellung, in der Verwaltung
öffentlicher Angelegenheiten!
Vollständig eine zweifache Würdigung
des Lebens! Auf der einen Seite
gewisse Grundsätze, die aber ganz
hervorgegangen sind aus Wirtschafts-
und Staatsleben, auf der anderen Seite
ein Rest von Freiheit, von
Geistesleben, der aber zur Ohnmacht
gegenüber den äußeren Angelegenheiten
des Lebens verurteilt ist.
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Cela devra être dit
d'un côté qu'une vie de l'esprit libre
s'est déjà démembrée depuis des
siècles, mais parce ce qu'on ne
voulait pas le reconnaître dans la
formation de la vie publique, cette
libre vie de l'esprit est devenue
abstraite, étrangère à la vie. Mais
cette vie de l'esprit revendique
aujourd'hui le retour de son pouvoir,
de sa force, parce qu'on a besoin de
l'influence de l'esprit sur la vie
sociale extérieure. C'est la
situation, qui nous sera donnée
aujourd'hui.
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13
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Das muß
auf der einen Seite gesagt werden,
daß sich ein einheitliches freies
Geistesleben schon seit
Jahrhunderten abgegliedert hat, daß
aber, weil man es nicht anerkennen
wollte in der Gestaltung des
öffentlichen Lebens, dieses freie
Geistesleben abstrakt, lebensfremd
geworden ist. Es fordert dieses
Geistesleben aber heute, weil man
den Einfluß des Geistes auf das
äußere soziale Leben braucht, seine
Macht, seine Kraft zurück. Das ist
die Situation, die uns heute gegeben
wird.
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La vie de droit a
prise un autre chemin. Pendant que la
vie de l'esprit s'est dans une
certaine mesure, aussi loin que c'est
une libre, émancipée, la vie du droit
s'est complètement laissé fusionner
avec les rapports de pouvoir
économiques. On ne l'a pas du tout
remarqué, mais les deux sont
pleinement devenus un. Ce qu'étaient
des intérêts économiques et des
besoins, cela a été exprimé en droits
publics. Ces droits publics on les
tient pour des droits de l'humanité.
Examinés exactement ils sont seulement
des intérêts et des besoins étatiques
et économiques transposés dans un
caractère de droit. Pendant que d'un
côté la vie de l'esprit revendique sa
force, nous voyons de l'autre côté
comme maintenant un désarroi est entré
en rapport à la relation des
conditions de droit et d'économie. De
par le monde civilisé, de larges
cercles de notre population actuelle
revendiquent en ce qu'ils appellent la
question sociale, des soudures
supplémentaires entre la vie de droit
et la vie de l'économie. Nous voyons,
comme sous des concepts politiques, de
droit, devrait être formé l'ensemble
de la vie de l'économie. Et si nous
considérons les slogans appréciés chez
beaucoup aujourd'hui, que sont-ils
alors d'autre que la dernière
conséquence de la fusion de la vie de
droit avec la vie de l'économie ? Nous
voyons aujourd'hui le parti radical
socialiste tirant de larges cercles
revendiquer – comme je l'ai déjà
exprimé hier - que serait basculé sur
la vie de l'économie un système
politique central, construit
hiérarchisé par-dessus, administré
articulé. La vie de l'économie devrait
être entièrement saisie dans de purs
rapports de droit. Nous voyons tout
simplement comme le pouvoir des
rapports de droit devrait être
entièrement et complètement déployé
sur les rapports de l'économie.
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14
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Einen
anderen Weg hat das Rechtsleben
genommen. Während das Geistesleben
sich gewissermaßen, insoferne es ein
freies ist, emanzipiert hat, hat das
Rechtsleben sich im Laufe der letzten
Jahrhunderte vollständig verschmelzen
lassen mit den wirtschaftlichen
Machtverhältnissen. Man hat es gar
nicht bemerkt, aber beide sind völlig
eins geworden. Was
wirtschaftliche Interessen und
Bedürfnisse waren, das wurde in
öffentlichen Rechten ausgedrückt.
Diese öffentlichen Rechte hält man
oftmals für Menschheitsrechte.
Genau besehen sind sie nur in den
Rechtscharakter umgesetzte
wirtschaftliche und staatliche
Interessen und Bedürfnisse. Während
das Geistesleben auf der einen Seite
seine Kraft fordert, sehen wir auf der
anderen Seite, wie nun eine Verwirrung
eingetreten ist mit Bezug auf die
Beziehung von Rechts- und
Wirtschaftsverhältnissen. Weite Kreise
unserer heutigen Bevölkerung durch die
zivilisierte Welt hindurch fordern in
dem, was sie die soziale Frage nennen,
weitere Zusammenschweißung des
Rechtslebens und des
Wirtschaftslebens. Wir sehen, wie
unter politischen, unter
Rechtsbegriffen das gesamte
Wirtschaftsleben gestaltet werden
soll. Und wenn wir die bei vielen
heute beliebten Schlagworte ansehen,
was sind sie denn anderes als die
letzte Konsequenz der Verschmelzung
des Rechtslebens mit dem
Wirtschaftsleben? Wir sehen heute die
weite Kreise ziehende
radikalsozialistische Partei fordern,
daß — wie ich es hier schon
ausgesprochen habe -- über das
Wirtschaftsleben ein politisches
System zentral, hierarchisch
übergebauter, gegliederter
Verwaltungen gestülpt werde. Ganz
eingefaßt werden soll das
Wirtschaftsleben in lauter
Rechtsverhältnisse. Wir sehen
geradezu, wie die Macht der
Rechtsverhältnisse ganz und gar
ausgedehnt werden soll über die
Wirtschaftsverhältnisse.
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156
|
|
|
Cela est l'autre
(chose), qui rentre comme la crise
dans notre temps, ce qu'on peut
exprimer par ce qu'on dit : en ce que
de manière radicale ces rapports
politiques et de droit seront
revendiqués pour la vie de l'économie,
devrait déferler dans une certaine
mesure la tyrannie de l’État, du
système juridique sur le système
économique. Nous voyons que pour la
vie de l'économie et sa guérison ne
sera pas revendiquée un façonnement de
la vie de l'économie, qui est formée à
partir de rapports économiques mêmes,
mais qu'est revendiquée une domination
du pouvoir politique à partir du point
de vue d'amener à soi et dominer la
vie de l'économie par ce pouvoir
politique. Dictature du prolétariat,
qu'est-ce d'autre que la dernière
conséquence de la fusion ensemble de
vie de droit ou d’État et vie de
l'économie ?
|
15
|
Das ist
das andere, was als die Krisis in
unserer Zeit eintritt, was man dadurch
aussprechen kann, daß man sagt: Indem
in radikaler Weise diese politischen
und Rechtsverhältnisse für das
Wirtschaftsleben gefordert werden,
soll gewissermaßen die Tyrannis des
Staates, des Rechtssystems über das
wirtschaftliche Wesen hereinbrechen.
Wir sehen, daß für das
Wirtschaftsleben und seine Heilung
nicht eine Gestaltung des
Wirtschaftslebens gefordert wird, die
aus wirtschaftlichen Verhältnissen
heraus selber gebildet ist, sondern
daß Eroberung der politischen Macht
gefordert wird, aber Eroberung der
politischen Macht von dem
Gesichtspunkte aus, das
Wirtschaftsleben durch diese
politische Macht an sich zu bringen
und zu beherrschen. Diktatur des
Proletariats, was ist es anderes, als
die letzte Konsequenz der
Zusammenschweißung von Rechts- oder
Staatsleben und Wirtschaftsleben?
|
Ainsi sera ici
prouvé, bien sûr d'une manière
négative, comme est nécessaire
aujourd'hui d'aller à l'ouvrage
testant fondamentalement sur le
rapport de vie de droit ou d’État et
la vie de l'économie. Ainsi, on voit
d'un côté que dans une partie de sa
force, la libre vie de l'esprit s'est
émancipé et revendique sa force
originelle ; ainsi, on voit de l'autre
côté que la vie de droit amène tout
l'organisme social en désordre si elle
devait plus longtemps être toujours
étroitement et plus étroitement liée à
la vie de l'économie.
|
16
|
So wird
hier, freilich auf eine negative Art,
bewiesen, wie nötig es heute ist, über
das Verhältnis von Rechts- oder
Staatsleben und Wirtschaftsleben
gründlich nachprüfend zu Werke zu
gehen. So sieht man auf der einen
Seite, daß das in einem Teil seiner
Kraft freie Geistesleben sich
emanzipiert hat und seine
ursprüngliche Kraft fordert; so sieht
man auf der anderen Seite, daß das
Rechtsleben, wenn es weiter immer
enger und enger an das
Wirtschaftsleben gebunden werden soll,
den ganzen sozialen Organismus in
Unordnung bringt.
|
Cela a duré assez
longtemps que l'organisme social
unitaire a été pensé sous la
suggestion de l’État unitaire.
Aujourd'hui le temps est venu où le
fruit de cette pensée vient vers nous
en un chaos social qui est répandu sur
une grande partie du monde civilisé.
Les conditions économiques exigent au
sens strict de devenir séparées de la
vie du droit parce que s'est montré
quelle bêtise cette vie du droit
elle-même devait présenter de proche
en proche pour la vie économique,
quand la dernière conséquence était
tirée de ce qui s'est formé à partir
de cela dans le cours des derniers
siècles.
|
17
|
Genügend
lange hat es gewährt, daß unter der
Suggestion des Einheitsstaates, des
einheitlichen
sozialen Organismus
gedacht wurde. Heute ist die
Zeit gekommen, wo die Frucht dieses
Denkens uns entgegentritt in dem
sozialen Chaos, das über einen großen
Teil der zivilisierten Welt
ausgegossen ist. Die wirtschaftlichen
Zustände fordern im strengsten Sinne,
getrennt zu werden von dem
Rechtsleben, weil es sich gezeigt hat,
welchen Unfug dieses Rechtsleben
selber nach und nach für das
Wirtschaftsleben anrichten müßte, wenn
die letzte Konsequenz von dem gezogen
würde, was sich im Lauf der letzten
Jahrhunderte herausgebildet hat.
|
L'impulsion de
l'organisme social triarticulé compte
avec ces faits. Et je voudrais vous
montrer à un exemple parlant comment
par ce fait tout de suite a été
arraché l'un de l'autre ce qui dans la
vie devait œuvrer comme une unité.
|
18
|
Mit
diesen Tatsachen rechnet der Impuls
vom dreigliederigen sozialen
Organismus. Und ich möchte Ihnen an
einem anschaulichen Beispiel zeigen,
wie durch diese Tatsache gerade
dasjenige auseinandergerissen worden
ist, was im Leben als eine Einheit
wirken sollte.
|
157
|
|
|
On dit aujourd'hui,
la tri-articulation de l'organisme
social voudrait déchirer l'unité de la
vie sociale. On dira dans le futur :
cette tri-articulation a fondé pour la
première fois cette unité dans le sens
correct. Que l'aspiration abstraite
après l'unité a tout de suite détruit
cette unité, cela on peut justement le
voir à un exemple parlant. Aujourd'hui
certaines personnes sont
extraordinairement fières de faire la
différence théorique entre droit et
morale. La morale est l'estimation de
l'acte d'un humain purement d'après
des points de vue intérieurs de l'âme.
Le jugement d'un acte, s'il est bon ou
mauvais, sera seulement guidé par de
tels points de vue intérieurs de
l'âme. Et on différencie très
soigneusement, tout de suite dans des
questions de conception du monde, de
ce jugement moral le jugement
juridique qui concerne la vie publique
extérieure, qui doit être déterminée
par les dispositions, par les mesures
de la vie étatique ou autres vies
sociales publiques sinon.
|
|
Man
sagt heute, die Dreigliederung des
sozialen Organismus wolle die Einheit
des sozialen Lebens zerreißen. Man
wird in der Zukunft sagen: Diese
Dreigliederung begründet erst im
rechten Sinne diese Einheit. Daß das
abstrakte Streben nach der Einheit
gerade diese Einheit zerstört hat, das
kann man eben an einem anschaulichen
Beispiel sehen. Heute sind gewisse
Leute außerordentlich stolz darauf,
den theoretischen Unterschied zu
machen zwischen Recht und Moral. Moral
ist die Schätzung einer Handlung eines
Menschen rein nach inneren
Gesichtspunkten der Seele. Die
Beurteilung einer Handlung, ob sie gut
oder böse ist, wird nur von solchen
inneren Gesichtspunkten der Seele
geleitet. Und man unterscheidet sehr
sorgfältig, gerade in
Weltanschauungsfragen, von dieser
moralischen Beurteilung die rechtliche
Beurteilung, die das äußere
öffentliche Leben angehe, die bestimmt
sein soll durch die Verfügungen, durch
die Maßnahmen des staatlichen oder
sonstigen sozialen öffentlichen
Lebens.
|
De cette séparation
de morale et droit on ne savait tout
le temps rien jusqu'à un moment où
montèrent le récent développement
technico-économique et le récent
capitalisme. Dans les derniers siècles
ont été arrachées l'une de l'autre en
premier les impulsions de droit et de
morale. Et pourquoi ? Parce que le
jugement moral a été déchargé dans
cette libre vie de l'esprit, qui s'est
émancipée, mais qui, vis-à-vis de la
vie extérieure, est devenue sans
pouvoir de vraiment intervenir dans la
vie, qui dans une certaine mesure
n'est seulement là que pour
prédication et jugement. Mais ces
maximes-là qui peuvent intervenir dans
la vie, elles ont besoin de
motivations économiques parce qu'elles
ne peuvent plus trouver de pures
motivations humaines qui sont
débarrassées sur la morale, et elles
seront alors transposées dans le
droit. Ainsi est au milieu arraché
l'un de l'autre ce qui agit dans la
vie : la détermination du droit et son
imprégnation de chaleur avec la morale
humaine – déchiré l'une de l'autre au
milieu en une dualité ce qui tout de
suite devrait être une unité.
|
19
|
Von
dieser Trennung von Moral und Recht
wußte man die ganze Zeit nichts bis zu
jenem Zeitpunkte, als die neuere
technische wirtschaftliche
Entwickelung und der neuere
Kapitalismus heraufzogen. Erst in den
letzten Jahrhunderten wurden die
Impulse des Rechtes und der Moral
auseinandergerissen. Und warum? Weil
die moralische Beurteilung abgewälzt
wurde in jenes freie Geistesleben
hinein, das sich emanzipiert hat, das
aber gegenüber dem äußeren Leben
machtlos geworden ist, das
gewissermaßen nur zum Predigen, zum
Beurteilen da ist, dem aber die Kraft
geschwunden ist, wirklich einzugreifen
in das Leben. Diejenigen
Maximen aber, die in das Leben
eingreifen können, die brauchen,
weil sie rein menschliche Antriebe
nicht mehr finden können, die auf
die Moral abgeschoben sind,
wirtschaftliche Antriebe, und die
werden dann in das Recht umgesetzt.
So ist mitten auseinandergerissen,
was im Leben wirkt: Rechtsbestimmung
und ihre Durchwärmung mit
menschlicher Moral — mitten
auseinandergerissen zu einer
Zweiheit, was gerade eine Einheit
sein sollte.
|
C'est pourquoi qui
étudie mieux l'évolution des États
modernes, celui-là trouvera que tout
de suite la suggestion de l’État
unitaire a amené une séparation des
forces, qui en fait devrait collaborer
en une unité.
|
20
|
Wer
daher die Entwickelung der modernen
Staaten genauer studiert, der wird
finden, daß gerade die Suggestion des
Einheitsstaates eine Trennung
der Kräfte herbeigeführt hat, die eigentlich
zu einer Einheit zusammenwirken
sollen.
|
158
|
|
|
L'impulsion de la
triarticulation de l'organisme social
veut tout de suite œuvrer contre cette
séparation. Déjà quand on regarde
correctement le véritable principe de
cette impulsion, on verra que ne peut
pas du tout être parlée en cela d'une
fission de la vie.
|
|
Gerade
gegen diese Trennung will der Impuls
von der Dreigliederung des sozialen
Organismus wirken. Schon wenn man das
eigentliche Prinzip dieses Impulses
richtig betrachtet, wird man sehen,
daß von einer Spaltung des Lebens
dabei gar nicht die Rede sein kann.
|
À la vie de
l'esprit, qui devrait avoir son
administration propre – chaque humain
ne se tient pas en un rapport à cette
vie de l'esprit, quand, comme je l'ai
décrite, elle se développe pleinement
libre ? Il sera éduqué dans cette vie
de l'esprit libre, il laisse à nouveau
éduquer ses enfants, il a ses intérêts
spirituels immédiats chez cette vie de
l'esprit, il est lié avec cette vie de
l'esprit. Et les mêmes humains qui
sont liés avec cette vie de l'esprit
de cette manière, qui tirent leurs
forces de cette vie de l'esprit, se
tiennent dans la vie de droit ou
d’État et déterminent en celle-ci ce
qui œuvre entre eux comme ordre de
droit. Ils déterminent à partir de
l'esprit, car ils accueillent de cette
vie de l'esprit, cet ordre de droit.
Cet ordre de droit est immédiatement
provoqué par ce qui sera acquis par le
rapport à la vie de l'esprit. Et à
nouveau, ce qui sera développé
d'humain à humain démocratiquement sur
le sol de l'ordre de droit, ce
qu'ainsi que l'humain accueille comme
l'impulsion de sa relation à d'autres
humains, il le porte parce que donc à
nouveau ce sont les mêmes humains qui
ont des relations à la vie de
l'esprit, qui se tiennent dans la vie
de droit et gèrent dans la vie de
l'économie. Les institutions qu'il
rencontre, la façon et la manière dont
il s'associe avec d'autres humains,
l'art et la manière dont absolument il
gère, tout cela est parcouru par ce
qu'il développe dans la vie de
l'esprit, ce qu'il règle comme ordre
du droit dans la vie de l'économie,
car ce sont les mêmes humains qui se
tiennent dans l'organisme social
triarticulé, et pas par un quelque
ordre abstrait, mais par l'humain
vivant lui-même sera obtenue l'unité.
Seulement chacun des membres se forme
sa propre nature et essence par son
autonomie et ainsi tout de suite de la
manière la plus pleine de force peut
œuvrer à l'unité. Chacun des membres
peut œuvrer ainsi pendant que nous
pouvons justement voir comment par la
suggestion de l’État unitaire tout de
suite ce qui fait partie de la vie, en
fait partie même si intérieurement,
comment se disloquent droit et morale
.
|
21
|
Das
Geistesleben, das seine eigene
Verwaltung haben soll — steht nicht
jeder Mensch zu diesem Geistesleben,
wenn es so, wie ich es geschildert
habe, völlig frei sich entwickelt, in
einer Beziehung? Er wird in diesem
freien Geistesleben erzogen, er läßt
wiederum seine Kinder erziehen, er hat
seine unmittelbaren geistigen
Interessen bei diesem Geistesleben, er
ist mit diesem Geistesleben verbunden.
Und dieselben Menschen, die auf diese
Weise mit diesem Geistesleben
verbunden sind, die ihre Kraft aus
diesem Geistesleben ziehen, stehen im
Rechts- oder Staatsleben und bestimmen
in diesem, was als Rechtsordnung
zwischen ihnen wirkt. Sie bestimmen
aus dem Geiste heraus, den sie aus
diesem Geistesleben aufnehmen, diese
Rechtsordnung. Diese Rechtsordnung ist
unmittelbar bewirkt durch das, was
durch die Beziehung zum Geistesleben
erworben wird. Und wiederum, was von
Mensch zu Mensch demokratisch auf dem
Boden der Rechtsordnung entwickelt
wird, das, was so der Mensch aufnimmt
als den Impuls seiner Beziehung zu
anderen Menschen, das trägt er, weil
es ja wiederum dieselben Menschen
sind, die zum Geistesleben Beziehungen
haben, im Rechtsleben drinnen-stehen
und wirtschaften, hinein in das
Wirtschaftsleben. Die Einrichtungen,
die er trifft, die Art und Weise, wie
er sich mit anderen Menschen
assoziiert, die Art und Weise, wie er
überhaupt wirtschaftet, das
alles ist durchdrungen von dem, was
er im Geistesleben ausbildet,
was
er als Rechtsordnung regelt im
Wirtschaftsleben, denn
dieselben Menschen sind es, die in dem
dreigegliederten sozialen Organismus
drinnen-stehen, und nicht
durch irgendeine abstrakte Ordnung,
sondern durch den lebendigen Menschen
selber wird die Einheit bewirkt. Nur
daß jedes der Glieder seine eigene
Natur und Wesenheit durch seine
Selbständigkeit sich ausbilden und so
gerade in der kraftvollsten Weise zur
Einheit wirken kann. Jedes der Glieder
kann so wirken, während wir eben sehen
können, wie durch die Suggestion des
Einheitsstaates gerade das, was im
Leben zusammengehört, selbst was so
innerlich zusammengehört wie Recht und
Moral, auseinanderfällt.
|
159
|
|
|
Donc non pour
séparer de l'allant ensemble, mais
pour vraiment amener à collaborer du
collaborant ou ce qui est déterminé à
collaborer, à vraiment collaborer, se
fait valoir l'impulsion pour la
triarticulation de l'organisme social.
|
|
Also
nicht um Zusammengehöriges zu trennen,
sondern um Zusammenwirkendes oder
dasjenige, was zum Zusammenwirken
bestimmt ist, wirklich zum
Zusammenwirken zu bringen, macht sich
der Impuls für die Dreigliederung des
sozialen Organismus geltend.
|
La vie de l'esprit
que j'ai décrite hier, celle-là peut
seulement se développer sur son propre
sol libre. Mais quand elle se
développe sur son propre sol libre,
alors elle ne sera pas, quand on lui
concède qu'elle aurait même droit à
côté des deux membres restants de
l'organisme social, une structure
étrangère à la vie comme cette vie de
l'esprit là qui s'est développée
justement étrangère à la vie et
abstraite depuis des siècles, mais
elle développera la force de
propulsion d'intervenir immédiatement
dans la véritable, réelle vie
extérieure du droit et de l'économie.
Cela pourrait sembler comme une
contradiction paradoxale quand d'un
côté sera prétendu que la vie de
l'esprit devrait devenir pleinement
autonome, devrait se développer à
partir de ses propres bases ainsi que
je l'ai décrit hier et qu'elle
pourrait quand même intervenir sur les
autres côtés dans les domaines
pratiques de la vie. Mais alors tout
de suite quand l'esprit est laissé à
lui-même, il développe les impulsions
qui peuvent englober toute la vie. Car
cet esprit laissé à lui-même, celui-là
n'est pas assigné à écouter sur ce que
l'humain devrait former en soi au but
d'un quelque modèle/gabarit d’État, il
n'est pas déterminé par ce que
seulement celui-là pourra être formé à
qui revient un certain pouvoir
économique, mais ce sera développer à
partir des conditions de
l'individualité humaine, à partir de
l'observation des facultés humaines,
ce qui veut pénétrer au grand jour en
une quelque génération.
|
22
|
Das
Geistesleben, das ich gestern
geschildert habe, das kann nur auf
seinem eigenen freien Boden sich
entwickeln. Aber wenn es sich auf
seinem eigenen freien Boden
entwickelt, dann wird es, wenn man ihm
zugesteht, daß es gleiches Recht habe
neben den beiden übrigen Gliedern des
sozialen Organismus, nicht ein
lebensfremdes Gebilde sein wie
dasjenige Geistesleben, das sich seit
Jahrhunderten eben lebensfremd und
abstrakt entwickelt hat, sondern es
wird die Stoßkraft entwickeln,
unmittelbar in das wirkliche,
äußerlich wirkliche Rechts- und
Wirtschaftsleben einzugreifen. Es
könnte als ein grotesker, als ein
paradoxer Widerspruch erscheinen, wenn
auf der einen Seite behauptet wird,
das Geistesleben solle völlig
selbständig werden, solle sich aus
seinen eigenen Grundlagen heraus, so
wie ich es gestern geschildert habe,
entwickeln, und es könne doch auf der
anderen Seite eingreifen in die
praktischsten Gebiete des Lebens. Aber
gerade dann, wenn der Geist sich
selber überlassen ist, dann entwickelt
er die Impulse, die das ganze Leben
umfassen können. Denn dieser sich
selbst überlassene Geist, der ist
nicht darauf angewiesen, hinzuhorchen
auf das, was
der Mensch in sich ausbilden soll
zum Zwecke irgendeiner
Staatsschablone; er ist nicht
bestimmt dadurch, daß nur derjenige
ausgebildet werden kann, dem eine
gewisse wirtschaftliche Macht zusteht,
sondern es wird aus den Bedingungen
der menschlichen Individualität
heraus, aus der Beobachtung der
menschlichen Fähigkeiten heraus
entwickelt, was zutage treten will in
irgendeiner Generation.
|
Mais ce qui veut
pénétrer au grand jour en une quelque
génération, cela ne sera pas, parce
que l'esprit déploie son intérêt
par-dessus toute la vie, englober
seulement la nature dans ses
phénomènes et faits, mais qu'avant
toutes choses cela englobera la vie
humaine elle-même. Nous étions
condamnés à être non pratiques sur
domaine spirituel, parce que nous
étaient laissés libres pour la vie de
l'esprit ces domaines qui n'avaient
pas le droit d'intervenir dans la
réalité extérieure. À l'instant où on
concède à l'esprit, pas purement
d'enregistrer
|
23
|
Das
aber, was so zutage treten will in
irgendeiner Generation, das wird, weil
der Geist sein Interesse über das
ganze Leben hin ausdehnt, nicht
nur die Natur in ihren Erscheinungen
und Tatsachen umfassen,
sondern das wird vor
allen Dingen das Menschenleben
selbst umfassen. Wir waren
verurteilt, unpraktisch zu sein auf
geistigem Gebiete, weil uns für das
freie Geistesleben nur diejenigen
Gebiete überlassen waren, die nicht
eingreifen durften in die äußere
Wirklichkeit. In dem Augenblicke, wo
man dem Geiste es zugestehen wird,
nicht bloß zu registrieren,
|
160
|
|
|
ce que des
parlements déterminent comme droit
d’État, mais où de soi-même, comme
cela devrait être, il a à déterminer
le droit d’État, en cet instant il
fera le droit d’État à sa création et
il interviendra dans la boite de
vitesse, dans l'ordonnance de
l'économie à l'instant où on formera
certains points de vue et maximes pour
cette vie de l'économie pas purement
d'après une économie laissée à
elle-même, qui roule plus loin après
ses faits, sans qu'elle soit dominée
par des pensées, mais quand ce sera
laissé à l'esprit, d'intervenir dans
cette vie de l'économie. Alors, il
s’avérera aussi capable à la pratique
de vie à l'intérieur du cycle
économique. On a seulement besoin de
lui concéder la force d'intervenir
dans la vie pratique, alors il le
fera. Mais à cette façon de voir la
réalité est nécessaire qu'on n'enferme
pas hermétiquement l'esprit dans
l'abstraction, mais qu'on lui donna
l'influence dans la vie. Alors, il
fécondera tout de suite à partir de
lui la vie de l'économie à tout
moment, tandis que sinon cela reste
infécondé ou sera seulement fécondé
par des phénomènes de hasard.
|
|
was
Parlamente als Staatsrecht bestimmen,
sondern wo er von sich aus, wie es
sein soll, das Staatsrecht zu
bestimmen hat, in diesem Augenblicke
wird er das Staatsrecht zu seiner
Schöpfung machen und er wird
eingreifen in das Getriebe, in die
Ordnung der Wirtschaft in dem
Augenblicke, wo man nicht bloß nach
einer sich selbst überlassenen
Wirtschaft, die nach ihren Tatsachen
weiterrollt, ohne daß sie von Gedanken
beherrscht wird, gewisse
Gesichtspunkte und Maximen ausbilden
wird für dieses Wirtschaftsleben,
sondern wenn es dem Geiste überlassen
wird, in dieses Wirtschaftsleben
einzugreifen. Dann wird er sich auch
fähig erweisen zur Lebenspraxis
innerhalb des Wirtschaftskreislaufes.
Man braucht ihm nur die Kraft
zuzugestehen, ins praktische Leben
einzugreifen, dann wird er es tun.
Aber diese Wirklichkeitsanschauung ist
notwendig, daß man den Geist nicht
hermetisch abschließe in die
Abstraktion, sondern daß man ihm den
Einfluß in das Leben gebe. Dann wird
er aus sich heraus jederzeit das
Wirtschaftsleben gerade befruchten,
während es sonst unbefruchtet bleibt
oder nur durch Zufallserscheinungen
befruchtet wird.
|
Cela doit être
considéré quand on veut voir clair,
comment dans l'organisme social
triarticulé esprit, droit et état, et
économie devraient œuvrer ensemble.
Sur ces choses, des personnalités très
sensées du présent sont aussi
absolument dans la non-clarté. Ces
personnes sensées voient souvent comme
sous la vie de l'économie, dont
l'esprit s'est de lui-même dans une
certaine mesure propulsé au-dehors, se
sont développés des contextes qui
aujourd'hui sont devenus socialement
intenables. Là nous avons par exemple
un penseur sur la vie de l'économie,
très considéré aujourd'hui, qui trouve
par exemple ce qui suit. Il dit :
quand aujourd'hui nous regardons la
vie de l'économie, ainsi nous voyons
avant toutes choses un système de
consommation, qui conduit à des
dommages sociaux à un haut degré. Les
humains, qui le peuvent, consomment
ceci ou cela qui en fait est seulement
du luxe. - Ce penseur rend attentif à
quel rôle ce qu'il nomme luxe, joue
aujourd'hui dans la vie de l'humain,
quel rôle cela joue aussi dans la vie
économique des humains. Certainement,
on le peut facilement ; on a seulement
besoin de rendre attentif à des
phénomènes tels que, par exemple,
quand, disons, une dame s'achète
aujourd'hui un collier de perles.
|
24
|
Das muß
berücksichtigt werden, wenn man klar
sehen will, wie im dreigliederigen
sozialen Organismus Geist, Recht und
Staat und Wirtschaft zusammenwirken
sollen. Über diese Dinge sind auch
sehr einsichtige Persönlichkeiten der
Gegenwart durchaus im unklaren. Diese
einsichtigen Persönlichkeiten sehen
oftmals, wie sich unter dem
Wirtschaftsleben, das gewissermaßen
von sich den Geist herausgetrieben
hat, Zustände entwickelt haben, die
heute sozial unhaltbar geworden sind.
Da haben wir einen heute sehr
angesehenen Denker über das
Wirtschaftsleben, der findet zum
Beispiel das Folgende. Er sagt: Wenn
wir uns heute das Wirtschaftsleben
anschauen, so sehen wir vor allen
Dingen ein Verbrauchssystem, das im
höchsten Grade zu sozialen Schäden
führt. Die Menschen, die es können,
die verbrauchen dies oder jenes, was
eigentlich nur Luxus ist. — Dieser
Denker weist darauf hin, weiche Rolle
das, was er Luxus nennt, im Leben der
Menschen heute spielt, welche Rolle
das auch spielt im wirtschaftlichen
Leben der Menschen. Gewiß, man kann
das leicht; man braucht nur auf solche
Erscheinungen hinzuweisen, wie zum
Beispiel, wenn sich, sagen wir, heute
eine Dame eine Perlenkette kauft.
|
161
|
|
|
Cela maints
aujourd'hui le verront toujours encore
pour un très insignifiant luxe. Mais
il ne sera pas considéré pour cela ce
que ce collier de perles a comme
valeur à l'intérieur de la structure
économique actuelle. Pour ce collier
de perles, pour la valeur de ce
collier de perles on peut entretenir
six mois durant cinq familles de
travailleurs ! Cela pend autour du cou
de la dame concernée. Oui, on peut
reconnaître cela et on peut à partir
de l'esprit actuel chercher après un
remède. Le penseur estimé, que j'ai à
l’œil ici, celui-là trouve à partir de
cela que ce serait nécessaire, que
l’État – évidemment, par l’État chacun
est suggéré ! - introduise de hauts
impôts sur le luxe, et d'ailleurs de
tels impôts sur le luxe qu'il passe
absolument aux gens de se procurer un
tel luxe. Il ne laisse pas valoir
l'objection que beaucoup font que
quand on impose le luxe, alors le luxe
diminue et l’État n'aurait rien de ce
luxe. Il dit : non, cela est tout de
suite correct, que le luxe s'arrête,
car l'imposition doit avoir un but
éthique. La moralité humaine devrait
être promue par l'imposition.
|
|
Das
werden manche heute noch immer für
einen ganz geringen Luxus ansehen.
Aber es wird dabei nicht bedacht, was
innerhalb der heutigen
wirtschaftlichen Struktur diese
Perlenkette eigentlich wert ist. Für
diese Perlenkette, für den Wert dieser
Perlenkette kann man sechs Monate
hindurch fünf Arbeiterfamilien
erhalten! Das hängt die betreffende
Dame um den Hals. Ja, man kann das
einsehen, und man kann aus dem
heutigen Geiste heraus nach Abhilfe
suchen. Der angesehene Denker, den ich
hier im Auge habe, der findet heraus,
daß es notwendig sei, daß der Staat —
selbstverständlich, vom Staat ist
jeder suggeriert! — hohe Luxussteuern
einführe, und zwar solche
Luxussteuern, daß es den Leuten
überhaupt vergeht, solchen Luxus sich
anzuschaffen. Er läßt den Einwand
nicht gelten, den sehr viele machen,
daß wenn man den Luxus besteuere, dann
ja der Luxus nachlasse und der Staat
nichts habe von diesem Luxus. Er sagt:
Nein, das ist gerade richtig, daß der
Luxus aufhört, denn das Besteuern soll
einen sittlichen Zweck haben. Die
menschliche Sittlichkeit soll durch
die Besteuerung gefördert werden.
|
Voyez-vous, ainsi
est la pensée. On a si peu de foi en
la force de ce qui est d'âme dans
l'humain, du spirituel humain que ce
qui devrait jaillir de l'âme de
l'humain, du spirituel humain, on veut
l'établir sur le chemin de
l'imposition, cela signifie le droit !
Pas de miracle que là toutefois on ne
vient pas à une articulation unitaire
de la vie.
|
25
|
Sehen
Sie, so ist das Denken. So wenig
Glauben hat man an die Kraft des
menschlichen Seelischen, des
menschlichen Geistigen, daß man das,
was aus dem menschlichen Seelischen,
aus dem menschlichen Geistigen
heraussprießen soll, herstellen will
auf dem Wege der Besteuerung, das
heißt des Rechtes! Kein Wunder, daß
man da allerdings nicht zu einer
einheitlichen Gliederung des Lebens
kommt.
|
Le même penseur rend
attentif alors sur ce que
l'acquisition de propriété devient non
droit par ce que dans notre vie des
monopoles sont possibles, que toujours
encore la vie sociale se tient sous
l'influence du droit successoral et du
genre. À nouveau il fait la
proposition, de régler toutes ces
choses par la législation fiscale.
Quand on imposerait aussi fortement
que possible la propriété héritée,
alors ressortirait, comme il pense,
une justice en rapport à la propriété.
On pourrait justement ainsi par lois
d’État, cela signifie par maximes
juridiques, agir contre les monopoles
et plus du genre. L'étrange est que ce
penseur dit : oui, mais il ne s'agit
pas du tout de ce que par des lois
d’État, des lois fiscales et ainsi de
suite tout ce qui place donc en vue,
serait vraiment déterminé, car il se
montrerait donc que la valeur de
telles lois d’État en serait
absolument une contestable, que de
telles lois d’État ne font pas du tout
toujours ce qu'elles devraient faire.
|
26
|
Derselbe Denker weist dann darauf hin,
wie Besitzerwerbung dadurch Unrecht
wird, daß in unserem Leben Monopole
möglich sind, daß noch immer das
soziale Leben unter dem Einflusse des
Erbrechtes steht und dergleichen.
Wiederum macht er den Vorschlag, diese
Dinge alle durch die
Steuergesetzgebung zu regeln. Wenn man
vererbten Besitz so stark als möglich
besteuere, dann werde eine
Gerechtigkeit in bezug auf den Besitz,
wie er meint, herauskommen. Ebenso
könnte man durch Staatsgesetze, das
heißt durch rechtliche Maximen, gegen
die Monopole wirken und dergleichen
mehr. Das Merkwürdige ist, daß dieser
Denker sagt: Ja, aber es komme gar
nicht darauf an, daß durch
Staatsgesetze, Steuergesetze und so
weiter dies alles, was er ja in
Aussicht stellt, wirklich bestimmt
werde, denn es zeige sich ja, daß der
Wert solcher Staatsgesetze ein
durchaus anfechtbarer sei, daß solche
Staatsgesetze gar nicht immer das
bewirken, was sie bewirken sollen.
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162
|
|
|
Mais maintenant il
dit : il ne s'agit pas de ce qu'en
fait ces lois lèvent la moralité,
empêchent les monopoles et ainsi de
suite, mais il s'agirait de la
mentalité à partir de laquelle ces
lois seront données.
|
|
Aber
nun sagt er: Darauf komme es nicht an,
daß diese Gesetze tatsächlich die
Sittlichkeit heben, die Monopole
verhindern und so weiter, sondern es
käme auf die Gesinnung an, aus welcher
heraus diese Gesetze gegeben werden.
|
Maintenant nous
sommes donc arrivés dans le plus
absolu tourner en rond. Un penseur
politique estimé du présent dit à peu
près, ce que je vous ai caractérisé.
Il veut susciter de la mentalité, de
la mentalité éthique par législation ;
mais il ne s'agit pas de ce que les
résultats de cette législation se
manifesteraient, mais que les humains
aient la mentalité à cette législation
! C'est le pur chinois qui veut se
suspendre à sa propre tresse. C'est un
étrange cercle vicieux, mais un cercle
vicieux qui œuvre fondamentalement
dans notre vie sociale actuelle. Car
sous l'influence d'une telle manière
de penser, on fait aujourd'hui la vie
publique. Et on ne voit pas que toutes
ces choses conduisent en dernière fin
à reconnaître que les fondements
devront être pour une véritable
nouvelle formation de la vie sociale :
la vie de l'esprit dans son autonomie,
la vie du droit dans son autonomie,
dans son détachement de l'organisme
économique et la libre formation de
l'organisation économique comme une
telle.
|
27
|
Jetzt
sind wir ja nun doch wirklich bei dem
absolutesten Drehen im Kreise
angelangt. Ein
angesehener politischer Denker der
Gegenwart sagt ungefähr, was ich
Ihnen hier charakterisiert habe.
Gesinnung, ethische Gesinnung will
er durch die Gesetzgebung
hervorrufen; aber es komme nicht
darauf an, daß die Erfolge dieser
Gesetzgebung einträten, sondern daß
die Menschen die Gesinnung zu dieser
Gesetzgebung haben! Es ist
der reine Chinese, der sich an seinem
eigenen Zopfe auffangen will. Es ist
ein merkwürdiger Zirkelschluß, aber
ein Zirkelschluß, der gründlich in
unserem heutigen sozialen Leben
drinnen wirkt. Denn unter dem
Einflusse einer solchen Denkweise
macht man heute das öffentliche Leben.
Und man sieht nicht, daß alle diese
Dinge letzten Endes doch dahin führen,
anzuerkennen, daß die Grundlagen
werden müssen für eine wirkliche
Neugestaltung des sozialen Lebens: das
Geistesleben in seiner
Selbständigkeit, das Rechtsleben in
seiner Selbständigkeit, in seiner
Losgelöstheit vom
Wirtschaftsorganismus, und die freie
Ausgestaltung der
Wirtschaftsorganisation als eine
solche.
|
De telles choses se
montrent à vous particulièrement
clairement aujourd'hui, quand, comme
maintenant par exemple chez Robert
Wilbrandt, c'est le cas, qui écrit
dans son livre sur le socialisme, qui
justement est paru, quand on voit là,
comme des gens extraordinairement bien
pensants, chez des gens, qui ont
absolument l'ethos/éthique pour une
nouvelle formation de la vie sociale,
se montre, j'aimerais dire, un léger
montrer sur l'absolue nécessité par
exemple d'une base spirituelle de
l'édification sociale, mais comme
partout manque la révélation par
laquelle cette base spirituelle serait
à remporter. Robert Wilbrandt n'est
pas un humain qui simplement parle
purement à partir de la théorie.
Premièrement, il parle d'un cœur chaud
et socialement enthousiaste.
Deuxièmement, il a pratiquement voyagé
dans le monde entier, pour apprendre à
connaître les rapports sociaux, et il
décrit fidèlement dans son livre comme
durement la misère joue aussi encore
sur tout le monde civilisé. Il donne
des exemples parlants de la misère du
prolétariat dans le monde civilisé.
|
28
|
Solche
Dinge treten einem besonders deutlich
heute entgegen, wenn man, wie es jetzt
zum Beispiel bei Robert Wilbrandt der
Fall ist, der sein Buch über
Sozialismus schrieb, das eben
erschienen ist, wenn man da sieht, wie
bei außerordentlich wohlmeinenden
Leuten, bei Leuten, die durchaus das
Ethos haben für eine Neugestaltung des
sozialen Lebens, auftritt, ich möchte
sagen, ein leises Hindeuten auf die
absolute Notwendigkeit zum Beispiel
einer geistigen Grundlage des sozialen
Aufbaues, wie aber überall die
Einsicht fehlt, wodurch diese geistige
Grundlage zu erringen sei. Robert
Wilbrandt ist kein Mensch, der bloß
rein aus der Theorie heraus redet.
Erstens redet er aus einem warmen und
sozial begeisterten Herzen heraus.
Zweitens hat er schier die ganze Welt
bereist, um die sozialen Verhältnisse
kennenzulernen, und er schildert in
seinem Buche treulich, wie hart das
Elend dem Menschen heute noch
mitspielt über die ganze zivilisierte
Welt hin. Er gibt anschauliche
Beispiele von dem Elend des
Proletariats in der zivilisierten
Welt.
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163
|
|
|
Mais il indique
aussi de son point de vue, comme dans
les plus différents domaines dans
lesquels la question sociale est
aujourd'hui devenue actuelle, les
humains ont essayé de travailler à une
reconstruction, mais comme ils ont
soit échoués, ou comme se montre
clairement comme, par exemple, dans
l'actuelle Allemagne, qu'ils doivent
échouer, et Robert Wilbrandt est pour
lui entièrement clair là-dessus
qu'échoueront tous les essais qui
seront faits à partir du sens actuel.
Avec cela il conclut à peu près son
livre. Après que cela ait déjà été
évoqué en différents tons au cours des
textes du livre, le livre entier
résonne alors de cette étrange
manière. Là il dit : les essais qui là
seront faits doivent échouer ; vous
n'arriverez à nouveau à aucune
édification parce qu'a l'organisme
social manque aujourd'hui l'âme et
avant qu'il ne reçoive l'âme, il ne
fournira pas de travail fructueux. –
L'intéressant est, que le livre se
conclut avec cette tonalité, qu'il ne
parle pas de la façon et la manière
dont cette âme devrait être trouvée.
|
|
Er
deutet aber auch von seinem
Gesichtspunkte an, wie in den
verschiedensten Gebieten, in denen
heute die soziale Frage aktuell
geworden ist, die Leute versucht
haben, an einem Neuaufbau zu arbeiten,
wie sie aber entweder gescheitert
sind, oder wie es sich deutlich zeigt,
wie zum Beispiel im heutigen
Deutschland, daß sie scheitern müssen;
und Robert Wilbrandt ist sich ganz
klar darüber, daß alle die Versuche,
die aus dem heutigen Sinne heraus
gemacht werden, scheitern müssen.
Damit schließt er ungefähr sein Buch.
Nachdem das schon in verschiedenen
Tönen im Verlauf des Textes des Buches
angedeutet worden ist, klingt dann das
ganze Buch in dieser merkwürdigen
Weise aus. Da sagt er: Scheitern
müssen diese Versuche, die da gemacht
werden; zu keinem Aufbau werden sie
wiederum kommen, weil dem sozialen
Organismus heute die Seele fehlt, und
ehe er die Seele bekommt, wird er
keine fruchtbare Arbeit leisten. --
Das Interessanteste ist, daß das Buch
mit diesem Tone schließt, daß es nicht
spricht von der Art und Weise, wie
diese Seele gefunden werden soll.
|
L'impulsion pour
l'organisme social triarticulé
aimerait justement ne pas parler
théoriquement, que l'âme est
nécessaire, et attendre, jusqu'à ce
que l'âme se manifeste d'elle-même,
mais rendre attentif sur comment cette
âme se développera. Elle se
développera quand on détachera la vie
de l'esprit de la vie de l’État et de
la vie de l'économie. Et alors, cette
vie de l'esprit deviendra forte quand
elle peut seulement suivre les
motivations, que l'humain se donne
lui-même pour l'esprit, pour aussi
pouvoir intervenir dans la vie
pratique restante. Alors se formera
cette vie de l'esprit ainsi que
j'essayais hier de décrire cette vie
de l'esprit. Alors, cette vie de
l'esprit contiendra de la réalité en
elle-même. Et alors, on pourra dire de
cette vie de l'esprit qu'on est dans
la situation de lui imputer ce qui par
exemple lui sera imputé dans mes «
Noyaux germinatifs de la question
sociale dans les nécessités de vie du
présent et du futur ».
|
29
|
Das
möchte eben der Impuls für den
dreigliederigen sozialen Organismus:
nicht theoretisch reden, daß Seele
notwendig ist, und warten, bis die
Seele von selber sich einstellt,
sondern hinweisen darauf, wie diese
Seele sich entwickeln wird. Sie wird
sich entwickeln, wenn man herauslöst
aus dem Staatsleben und aus dem
Wirtschaftsleben das Geistesleben. Und dann
wird dieses Geistesleben, wenn es
nur den Antrieben folgen kann, die
der Mensch sich selbst für den Geist
gibt, stark werden, um auch in das
übrige praktische Leben eingreifen
zu können. Dann wird sich
dieses Geistesleben so gestalten, wie
ich das Geistesleben gestern zu
schildern versuchte. Dann
wird dieses Geistesleben
Wirklichkeit in sich selber
enthalten. Und dann wird man
von diesem Geistesleben sagen können,
daß man in
der Lage ist, ihm aufzubürden, was
ihm zum Beispiel aufgebürdet
wird in meinen «Kernpunkten der
sozialen Frage in den
Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart
und Zukunft».
|
Certes, on peut
aujourd'hui rendre attentif là-dessus
– et nous l'avons fait dans la
deuxième conférence -, sur comment le
capital œuvre aujourd'hui dans le
processus social économique.
Seulement, quand on parle purement de
ce que le capital devrait être
supprimé ou être transféré dans la
propriété publique,
|
30
|
Gewiß,
man kann heute hinweisen darauf — und
wir haben es im zweiten Vortrage getan
—, wie
das Kapital im sozialen
wirtschaftlichen Prozeß heute wirkt.
Allein, wenn man bloß davon spricht,
daß das Kapital abgeschafft
werden soll oder in Gemeineigentum übergeführt
werden soll,
|
164
|
|
|
ainsi on n'a aucun
concept de comment en fait, à
l'intérieur de la vie économique,
particulièrement sous les conditions
de production actuelles, œuvre le
capital, comment c'est nécessaire que
les amoncellements de capital aient
lieu, afin que les humains rendus
capables puissent tout de suite œuvrer
au service public/commun par
l'administration de ces masses de
capital. Pour cela au fond dans mes «
Points fondamentaux de la question
sociale » l'administration du capital
a été faite dépendante de la vie de
l'esprit sous collaboration de
l'autonome vie de droit. Pendant
qu'aujourd'hui nous disons que le
capital gère lui-même, sera réclamé
par l'impulsion pour la
triarticulation de l'organisme social
que certes il devrait toujours être
possible de former des amoncellements
de capital, que ce devrait être
possible que cet amoncellement de
capital puisse être administré par
celui qui a développé, à partir de la
vie de l'esprit, les capacités
nécessaires pour quelque affaire, mais
que ces amoncellements de capital
devraient être administrés par celui
qui les a amoncelés seulement aussi
longtemps qu'il peut les administrer
lui-même. À l'instant, ou au moins
bientôt après cet instant – sur le
particulier nous n'avons pas besoin
aujourd'hui d'aller -, quand le
concerné ne peut plus se tenir
lui-même avec ses facultés derrière
l'administration du capital, il a pour
cela à veiller, où s'il se sent
incapable de cela, il y a une quelque
corporation de la vie de l'esprit qui
doit être là pour laisser veiller à
que cette exploitation puisse passer à
nouveau à un plus capable qui peut
l'administrer pour le service public.
Cela signifie : le transfert d'une
exploitation (NDT ou entreprise) à une
personnalité ou groupe de personnes
n'est pas attaché à l'achat ou à de
tels transferts de capitaux, mais est
attaché à ce qui se présente à partir
des capacités de l'humain lui-même,
des capacités aux capacités, de ceux,
qui peuvent travailler dans le service
de la communauté de la meilleure
manière à ceux qui à nouveau peuvent
travailler au service de la communauté
de la meilleure manière. De ce
transfert dépend la guérison sociale
du futur. Mais ce transfert ne sera
pas un économique, comme c'est
aujourd'hui, mais ce transfert
proviendra d'impulsions de l'humain,
qu'il reçoit de la vie de l'esprit
autonome et de la vie du droit
autonome. Il y aura même des
corporations disponibles dans la vie
de l'esprit, liées avec tous les
autres domaines de la vie de l'esprit,
auxquelles incombera pour ainsi dire
l'administration du capital.
|
|
so hat
man keinen Begriff davon, wie
eigentlich im wirtschaftlichen Leben
drinnen, besonders unter den heutigen
Produktionsverhältnissen, das Kapital
wirkt, wie es notwendig ist, daß
die Kapitalansammlungen stattfinden,
damit die befähigten Menschen durch
die Verwaltung dieser Kapitalmassen
gerade zum Gemeindienste wirken
können. Deshalb wurde im Grunde
genommen in meinen «Kernpunkten der
sozialen Frage» die
Kapitalverwaltung abhängig gemacht
von dem Geistesleben unter
Mitwirkung des selbständigen
Rechtslebens. Während wir
heute sagen, daß das Kapital selber
wirtschaftet, wird verlangt von dem
Impuls für die Dreigliederung des
sozialen Organismus, daß es zwar immer
möglich sein müsse, Kapitalansammlung
zu bilden, daß es möglich sein müsse,
daß diese Kapitalansammlung verwaltet
werden könne von demjenigen, der für
irgendeinen Betrieb die nötigen
Fähigkeiten aus dem geistigen Leben
heraus entwickelt hat, daß
aber diese Kapitalansammlungen nur so
lange von demjenigen, der sie
angesammelt hat, verwaltet werden
sollen, als
er sie selbst verwalten kann.
In dem Augenblicke, oder wenigstens
bald nach diesem Augenblicke — auf das
einzelne brauchen wir heute nicht
einzugehen —, wenn der Betreffende
nicht mehr mit seinen Fähigkeiten
selbst hinter der Verwaltung des
Kapitals stehen kann, hat er dafür zu
sorgen, oder wenn er sich dazu unfähig
fühlt, hat er irgendeine Korporation
des Geisteslebens, die da sein muß,
dafür sorgen zu lassen, daß dieser
Betrieb wiederum an einen Fähigsten,
der ihn verwalten kann zum
Gemeindienste, übergehen könne. Das
heißt: Die Überleitung eines Betriebes
an eine
Persönlichkeit oder Personengruppe ist
nicht gebunden an Kauf oder an
sonstigen Kapitalübergang, sondern ist
gebunden an das, was sich aus den
Fähigkeiten der Menschen selbst
ergibt, von den Fähigen an die
Fähigen, von denjenigen, die im
Gemeinschaftsdienste arbeiten können
an diejenigen, die wiederum im
Gemeinschaftsdienste in der besten
Weise arbeiten können. Von
diesem Übergange hängt das soziale
Heil der Zukunft ab. Dieser
Übergang wird aber nicht ein
wirtschaftlicher sein, wie er es jetzt
ist, sondern dieser Übergang wird aus
Impulsen der
Menschen erfolgen, die er bekommt
aus dem selbständigen
Geistesleben und aus dem selbständigen
Rechtsleben. Es
werden sogar Korporationen im
Geistesleben vorhanden sein,
verbunden mit allen anderen Gebieten
des Geisteslebens, denen sozusagen
die Verwaltung des Kapitals obliegt.
|
165
|
|
|
Ainsi pourrais-je à
la place du transfert des moyens de
production à la communauté placer la
circulation de moyens de production
dans l'organisme social, le transfert
des capables aux capables, cela
signifie la circulation ; et cette
circulation dépend de l'autonomie de
la vie de l'esprit, à laquelle elle
est dans une certaine mesure
subordonnée, par laquelle elle sera
provoquée/effectuée. Ainsi qu'on peut
dire : dans ce qui en un sens le plus
éminent se tient dedans le cycle
économique, agi, ce qui comme force
est disponible dans la vie de
l'esprit, est disponible dans la vie
du droit. On ne peut se penser fermée
l'unité dans la vie de l’économie,
comme elle sera obtenue par de telles
mesures. Mais le courant qui
s'enarticule/s'enmembre dans la vie de
l'économie provient de la vie de
l'esprit autonome, de la vie de droit
autonome. L'humain ne sera plus livré
au hasard, qui là œuvre par pure offre
et demande ou par les autres facteurs
qui sinon aujourd'hui sont actifs dans
la vie de l'économie, mais dans cette
vie de l'économie agira la raison
synthétique et la relation de droits
entre humain et humain. Donc
coopéreront esprit, droit et économie,
quand aussi ils seront administrés
séparés les uns des autres, parce que
l'humain d'un domaine dans l'autre –
il appartient à tous les trois –
portera dedans ce qui est à y
introduire. Toutefois, les humains
devront se rendre libres de maints
préjugés si ces choses devaient venir
au grand jour de proche en proche.
|
31
|
So
konnte ich an die Stelle des Übergangs
der Produktionsmittel an die
Gemeinschaft die Zirkulation
der Produktionsmittel im
sozialen Organismus setzen, den
Übergang vom Fähigen zum Fähigen, das
heißt, die Zirkulation; und diese
Zirkulation hängt ab von der
Selbständigkeit des Geisteslebens, der
sie gewissermaßen untersteht, von
der sie bewirkt wird. So daß
man sagen kann: In dem, was im
eminentesten Sinne im
Wirtschaftskreislauf drinnensteht,
wirkt, was als Kraft im Geistesleben
vorhanden ist, im Rechtsleben
vorhanden ist. Man kann sich die
Einheit im Wirtschaftsleben nicht
geschlossener denken, als sie bewirkt
wird durch solche Maßnahmen. Aber die
Strömung, die sich dem
Wirtschaftsleben eingliedert, kommt
aus dem selbständigen Geistesleben,
aus dem selbständigen Rechtsleben her.
Der Mensch wird nicht mehr dem Zufall
preisgegeben sein, der da wirkt durch
bloßes Angebot und Nachfrage oder
durch die sonstigen Faktoren, die
heute im Wirtschaftsleben tätig sind,
sondern in dieses Wirtschaftsleben
wird hereinwirken Vernunft und
rechtliche Beziehung zwischen Mensch
und Mensch. Also zusammenwirken wird
Geist, Recht und Wirtschaft, wenn sie
auch getrennt voneinander verwaltet
werden, weil der Mensch aus einem
Gebiete in das andere — er gehört
allen dreien an -- dasjenige
hineintragen wird, was hineinzutragen
ist. Allerdings werden sich die
Menschen von manchem Vorurteil frei
machen müssen, wenn diese Dinge nach
und nach zustande kommen sollen.
|
Aujourd'hui on est
encore absolument clair sur ce que
moyen de production, fond et sol sont
des choses de la vie de l'économie.
L'impulsion de la triarticulation de
l'organisme social réclame que dans la
vie de l'économie seront seulement
administré les valeurs réciproques,
auxquelles les prix devraient être
approchés, ainsi que purement la
détermination de prix est ce qui
finalement ressort/vient à partir en
fait de l'administration de
l'économie.
|
32
|
Heute
ist man sich noch durchaus klar
darüber, daß Produktionsmittel, daß
Grund und Boden Dinge des
Wirtschaftslebens sind. Der Impuls der
Dreigliederung des sozialen Organismus
verlangt, daß im Wirtschaftsleben nur
verwaltet werden die gegenseitigen
Werte, an die angenähert werden sollen
die Preise, so
daß bloß die Preisbestimmung
dasjenige ist, was eigentlich
zuletzt aus der
Wirtschaftsverwaltung herauskommt.
|
Mais faire de cette
détermination de prix une correcte est
impossible quand, dans la vie de
l'économie, agit le moyen de
production comme tel, et fond et sol
(NDT foncier) comme tel. La
disposition sur fond et sol, qui
aujourd'hui se concentre dans le droit
de propriété de fond et sol,
|
33
|
Diese
Preisbestimmung aber zu einer
gerechten zu machen, ist unmöglich,
wenn im Wirtschaftsleben drinnen wirkt
das Produktionsmittel als solches und
der Grund und Boden als solcher. Die
Verfügung über Grund und Boden, was
sich heute im Eigentumsrecht von Grund
und Boden konzentriert,
|
166
|
|
|
et la disposition
sur les moyens de production terminés
ne peuvent pas être des affaires
économiques, mais ils devraient être
affaire pour part spirituelle, pour
part de droit. Cela signifie, le
transfert de fond et sol d'une
personne ou groupe de personnes à une
autre ne devrait pas survenir par
achat ou héritage, mais par un
transfert sur le sol de droit
respectivement à partir des principes
de la vie spirituelle. Le moyen de
production, donc ce par quoi dans
l'industrie ou du genre sera produit,
qui de préférence repose à la base de
la formation de capital, peut coûter
quelque chose seulement que jusqu'à ce
qu'il soit terminé. Est-il terminé,
alors l'administre celui qui l'a amené
à être, parce qu'il le comprend le
mieux, aussi longtemps que lui-même
peut être avec ses capacités à cette
administration. Mais ce n'est pas plus
loin un bien, qui peut être vendu,
mais il ne pourra être transféré d'une
personne ou groupe de personne sur une
autre personne ou groupe de personne
par le droit seulement –
respectivement par détermination
spirituelle, qui sera réalisée par le
droit.
|
|
und die
Verfügung über die fertigen
Produktionsmittel können keine
wirtschaftliche Angelegenheit sein,
sondern die sollen zum Teil eine
geistige, zum Teil eine rechtliche
Angelegenheit sein. Das heißt, die
Überleitung von Grund und Boden von
einer Person oder Personengruppe auf
eine andere soll nicht durch Kauf oder
Erbschaft, sondern durch eine
Übertragung auf dem Rechtsboden
beziehungsweise aus den Prinzipien des
geistigen Lebens heraus erfolgen. Das
Produktionsmittel, also dasjenige,
wodurch in der Industrie oder
dergleichen produziert wird, das
vorzugsweise der Kapitalbildung
zugrunde liegt, kann nur solange etwas
kosten, bis es fertig ist. Ist es
fertig, dann verwaltet es derjenige,
der es zustande gebracht hat, weil er
es am besten versteht, so lange als er
selbst mit seinen Fähigkeiten bei
dieser Verwaltung dabei sein kann.
Aber es ist ferner nicht ein Gut, das
verkauft werden kann, sondern das nur
durch Rechts- beziehungsweise durch
geistige Bestimmung, die durch das
Recht realisiert wird, von einer
Person oder Personengruppe auf eine
andere Person oder Personengruppe
übertragen werden kann.
|
Ainsi, ce qui
aujourd'hui se tient à tord dans la
vie de l'économie, le droit de
disposition de propriété, le droit de
disposition foncier, le droit de
disposition de moyen de production,
sera placé sur le sol autonome du
droit sous participation du sol
autonome de l'esprit.
|
34
|
So
wird dasjenige, was heute zu Unrecht
im Wirtschaftsleben drinnensteht, das
Eigentumsverfügungsrecht, das Grund-
und Bodenverfügungsrecht, das
Verfügungsrecht über die
Produktionsmittel, gestellt auf den
selbständigen Rechtsboden unter
Mitwirkung des selbständigen
Geistesbodens.
|
Ces idées aimeraient
encore faire l'effet d'être étrangères
aux humains actuels. Mais c'est donc
tout de suite le triste, l'amer
qu'elles font l'effet d'être
étrangères aux humains actuels. Car
d'abord par ce que ces choses vraiment
diffusent dans les esprits humains,
dans les âmes humaines et aussi dans
les cœurs humains, ainsi que les
humains se comportent socialement dans
la vie d'après elles, tout d'abord par
cela peut venir ce que tant d'humains
veulent amener d'une tout autre
manière, mais ne pourront jamais
amener. C'est cela qu'on devrait enfin
envisager : que maintes choses qui
aujourd'hui encore semblent
paradoxales, sembleront comme quelque
chose d'évident à une vie vraiment
sociale.
|
35
|
Fremd
mögen den heutigen Menschen noch
diese Ideen anmuten.Aber das ist ja
gerade das Traurige, das Bittere,
daß sie den gegenwärtigen Menschen
fremd anmuten. Denn erst dadurch,
daß diese Dinge wirklich einziehen
in die Menschengeister, in die
Menschenseelen und auch in die
Menschenherzen, so daß sich die
Menschen sozial im Leben nach ihnen
verhalten, erst dadurch kann
dasjenige kommen, was so viele
Menschen auf ganz andere Art
herbeiführen wollen, aber niemals
werden herbeiführen können.
Das ist es, was man endlich einsehen
sollte: daß manches, was heute noch
paradox erscheint, einem wirklich
gesundenden sozialen Leben als etwas
Selbstverständliches erscheinen wird.
|
L'impulsion pour la
tri-articulation de l'organisme social
ne pose pas ses revendications à
partir des passions, des motivations
et émotions desquelles aujourd'hui
souvent seront placées les
revendications sociales.
|
36
|
Nicht
aus den Leidenschaften, aus den
Antrieben und Emotionen heraus, aus
denen heute oftmals soziale
Forderungen gestellt werden, stellt
der Impuls für die Dreigliederung
des sozialen Organismus seine
sozialen Forderungen.
|
167
|
|
|
Elle les pose d'une
étude de la véritable évolution de
l'humanité dans les temps récents et
jusqu’entrées dans le présent. Elle
voit par exemple, comme au cours de
longs siècles une forme sociale a
dissout l'autre. Retournons-nous en
arrière dans le dernier Moyen Âge –
cela s’est encore étendu quelque peu
dedans le dernier Moyen Âge ;
notamment dans le monde civilisé
européen – ainsi, nous trouvons la vie
sociale dans une structure telle que
nous pouvons parler d’une société de
pouvoir. Cette société de pouvoir
était montée, pour seulement amener un
exemple, parce que, ma foi, un quelque
conquérant s’est fait sédentaire
n’importe où avec une suite, a dans
une certaine mesure fait de sa suite
sa classe laborieuse. Alors par là que
le guide fût considéré en vertu de ses
particularités individuelles,
efficacité individuelle ou efficacité
individuelle supposée, le rapport
social fut amené entre son pouvoir et
le pouvoir de ceux qu'il dirigea en
premier et qui alors furent ses
serviteurs, respectivement sa classe
laborieuse. Là alla dans une certaine
mesure comme donnant la mesure pour
l’organisme social, ce qui jaillissait
dans un individu ou dans un groupe
aristocratique, cela continua à vivre
dans l’ensemble. La volonté, qui était
dans l’ensemble, fut dans une certaine
mesure dans cette société de pouvoir
seulement le décalque, la projection
de la volonté individuelle.
|
|
Er
stellt sie aus einem Studium der
wirklichen Entwickelung der Menschheit
in der neueren Zeit und bis in die
Gegenwart herein. Er sieht zum
Beispiel, wie im Laufe langer
Jahrhunderte eine soziale Form die
andere abgelöst hat. Gehen wir zurück
hinter das letzte Mittelalter — es hat
sich noch etwas hineinerstreckt ins
letzte Mittelalter, namentlich in der
europäischen zivilisierten Welt —, so
finden wir das gesellschaftliche Leben
in einer solchen Struktur, daß wir
sprechen können von einer Machtgesellschaft.
Diese Machtgesellschaft war dadurch
heraufgekommen, daß, um nur ein
Beispiel anzuführen, meinetwillen
irgendein Eroberer mit einer
Gefolgschaft sich irgendwo seßhaft
gemacht, seine Gefolgschaft
gewissermaßen zu seiner Arbeiterschaft
gemacht hat. Dann wurde dadurch, daß
der Führer angesehen wurde vermöge seiner
individuellen
Eigenschaften,
individuellen
Tüchtigkeit oder
vermeintlichen
individuellen
Tüchtigkeit,
das soziale Verhältnis zustande
gebracht zwischen seiner Macht und der
Macht derer, die er erst anführte und
die dann seine Diener beziehungsweise
seine Arbeiterschaft waren. Da ging
gewissermaßen als das Maßgebliche für
den sozialen Organismus dasjenige, was
in einem
entsprang oder in einer aristokratischen
Gruppe, auf die Gesamtheit
über, das lebte
in der Gesamtheit weiter.
Der
Wille, der in der Gesamtheit war,
war gewissermaßen in dieser
Machtgesellschaft nur die
Abzeichnung, die Projektion des
Einzelwillens.
|
Sous l’influence des
temps récents, de la division du
travail, du capitalisme, de la culture
technique, à la place de cette société
de pouvoir, mais poursuivant
absolument ses impulsions parmi les
humains et le vivre ensemble humain,
pénétra la société de l’échange. Ce
que l’individu produisait, devint
marchandise qu’il échangea avec
l’autre. Car finalement l’économie de
l’argent n’est rien d’autre, aussi
loin qu’elle est circulation/échange
avec les autres individus ou avec les
autres groupes. C’est une
circulation/un trafic d’échanges. La
société est devenue une société
d’échange. Pendant que dans la société
de pouvoir l’ensemble a à faire avec
la volonté de l’individu, qu’elle
agrée/absorbe, la société d’échange, au
milieu de laquelle nous sommes encore
et de laquelle une grande partie de
l’humanité aspire à sortir, a à faire
avec la volonté de l’individu qui se
tient contre la volonté de l’individu,
|
37
|
Unter
dem Einflusse der neueren Zeit, der
Arbeitsteilung, des Kapitalismus, der
technischen Kultur, trat an die Stelle
dieser Machtgesellschaft, aber
durchaus ihre
Impulse
fortsetzend unter
den Menschen und
dem menschlichen
Zusammenleben,
die Tauschgesellschaft. Was der
einzelne hervorbrachte, wurde zur
Ware, die er mit dem anderen
austauschte. Denn schließlich ist die
Geldwirtschaft auch nichts anderes,
insofern sie Verkehr mit dem anderen
einzelnen oder mit der anderen Gruppe
ist. Es ist ein Tauschverkehr. Die
Gesellschaft ist eine
Tauschgesellschaft geworden. Während
in der Machtgesellschaft die
Gesamtheit es zu tun hat mit dem
Willen des einzelnen, den sie
aufnimmt, hat es die
Tauschgesellschaft, in
der wir noch mitten drinnen sind und aus
der ein großer Teil der heutigen
Menschheit herausstrebt, zu tun mit
dem Willen
des einzelnen, der gegen den Willen
des einzelnen steht,
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168
|
|
|
et de l'œuvrer ensemble de volonté
individuelle à volonté individuelle,
apparaît tout
d’abord, la volonté d’ensemble comme
un résultat du hasard. Là
bourgeonne de ce qui advient de
l’individu à l’individu, ce qui se
forme comme communauté économique, ce
qui se forme comme richesses, ce qui
s'en forme en ploutocratie et ainsi de
suite. Mais dans tout cela agis dedans
ce qui a à faire avec
l’entrechoquement de la volonté
individuelle sur la volonté
individuelle.
|
|
und aus
dem Zusammenwirken von Einzelwille
zu Einzelwille entsteht erst, wie ein
Zufallsergebnis,
der Gesamtwille. Da sprießt
auf aus dem, was von einzelnem zu
einzelnem geschieht, was sich bildet
als Wirtschaftsgemeinschaft, was sich
bildet als Reichtümer, was sich
herausbildet in der Plutokratie und so
weiter. In all dem wirkt aber
dasjenige drinnen, was zu tun hat mit
dem Aufeinanderprallen von
Einzelwillen auf Einzelwillen.
|
Ce n’est pas
étonnant que la vieille société de
pouvoir ne pouvait pas aspirer à une
quelque émancipation du spirituel. Car
celui qui fut le guide fut aussi
reconnu en vertu de son efficacité
comme guide du spirituel et comme
guide de l’ordre de droit. Mais c’est
aussi compréhensible, que le principe
politique, de droit, d’état, a
particulièrement pris la main dans la
société d’échange. Avons-nous quand
même vu sur quoi en fait le droit veut
reposer, quand aussi ce vouloir ne
vient pas à correcte expression dans
l’ordre social actuel. Le droit a en
fait à faire avec ce que l’humain
individuel comme égal a à définir
vis-à-vis de l’autre, qui lui est
égal. Dans la société d’échange
l’individu a à faire avec l’individu.
Ainsi la société d’échange a l’intérêt
de transformer sa vie économique où
aussi l’individu a à faire avec
l’individu, en une vie de droit, cela
signifie, de transformer en statuts de
droit ce que sont des intérêts
économiques.
|
38
|
Es ist
kein Wunder, daß die alte
Machtgesellschaft nicht nach
irgendeiner Emanzipation des Geistigen
streben konnte. Denn derjenige, der
der Führer war, wurde vermöge seiner
Tüchtigkeit auch anerkannt als der
Führer des Geistigen und als der
Führer der Rechtsordnung. Es ist aber
auch begreiflich, daß das Rechts-, das
Staats-, das politische Prinzip in der
Tauschgesellschaft besonders
überhandgenommen hat. Haben wir doch
gesehen, worauf
das Recht eigentlich beruhen will,
wenn auch dieses Wollen nicht zum
richtigen Ausdrucke kommt in
der heutigen sozialen Ordnung. Das
Recht hat es eigentlich zu tun mit
dem, was der einzelne Mensch als ein
gleicher dem anderen gegenüber, der
ihm gleich ist, auszumachen hat. In
der Tauschgesellschaft hat der
einzelne mit dem einzelnen zu tun. So hat
die Tauschgesellschaft das
Interesse, ihr Wirtschaftsleben, wo
auch der einzelne mit dem einzelnen
zu tun hat, in ein Rechtsleben
umzuwandeln, das heißt, zu
Rechtssatzungen umzugestalten, was
wirtschaftliche Interessen sind.
|
Tout de suite ainsi
comme la vieille société de pouvoir
est passée en une société des
échanges, ainsi la société des
échanges aspire aujourd’hui, à partir
d’impulsions les plus intérieures de
l’évolution humaine à une nouvelle
société, notamment sur sol économique.
Car la société des échanges est de
proche en proche, en ce qu’elle s’est
appropriée la vie de l’esprit, l’a
fait non libre, l’a fait étrangère à
la vie, devenue une pure société de
l’économie, et elle sera exigée comme
telle par certains socialistes
radicaux. Mais de plus profondes
impulsions de l’humanité actuelle
cette société des échanges, notamment
sur domaine économique, veut se
changer en ce que je voudrais nommer –
quand aussi le nom boîte un peu, mais
c’est justement une chose nouvelle, et
on n’a en règle générale pas de
descriptions pertinentes, qui donc
devront être formées de la langue – la
société commune/collective (NDT :
Gemeingessellschaft). La société des
échanges doit passer dans la société
commune.
|
39
|
Geradeso wie die alte
Machtgesellschaft übergegangen ist in
eine Tauschgesellschaft, so strebt
heute aus innersten
Impulsen
der Menschheitsentwickelung heraus
diese Tauschgesellschaft in eine neue
Gesellschaft hinein, namentlich
auf
wirtschaftlichem
Boden.
Denn die Tauschgesellschaft ist nach
und nach, indem sie sich angeeignet
hat das Geistesleben, es unfrei
gemacht hat, lebensfremd
gemacht hat, eine bloße
Wirtschaftsgesellschaft geworden, und
sie wird als solche gefordert von
gewissen radikalen Sozialisten. Aber
aus
tiefsten Impulsen der heutigen
Menschheit heraus will diese
Tauschgesellschaft, namentlich auf
wirtschaftlichem Gebiete, in das
übergehen, was ich nennen möchte —
wenn auch der Name etwas hinkt, es
ist aber eben eine neue Sache, und
man hat in der Regel für die neuen
Sachen nicht zutreffende
Bezeichnungen, die ja aus der
Sprache heraus gebildet werden
müssen — die Gemeingesellschaft.
Es muß übergehen die
Tauschgesellschaft in die
Gemeingesellschaft.
|
169
|
|
|
Comment sera
façonnée la société commune ? Tout
comme dans la société de pouvoir de la
volonté individuelle ou volonté d’une
aristocratie, donc aussi une sorte de
volonté individuelle dans une certaine
mesure agit loin dans la globalité,
ainsi que les individus dans leurs
volitions n’interprètent que des
transpositions de la volonté de
l’individu, et comme la société des
échanges a à faire avec l’affrontement
de volonté individuelle sur volonté
individuelle, ainsi l’ordre économique
de la société commune aura à faire
avec une sorte de volonté d’ensemble,
qui maintenant agit en retour à
l’envers sur la volonté individuelle.
Car je l’ai expliqué, dans la deuxième
conférence comment des associations
des différentes branches de production
doivent apparaître sur le domaine de
la vie de l’économie, associations des
différentes branches de production
avec les consommants, ainsi que
partout devraient se grouper les
faisants l’économie et aussi les
consommants économiquement. Les
associations passeront des contrats
les unes avec les autres. Il se
formera à l’intérieur de groupes, qui
sont plus grands ou plus petits, une
sorte de volonté d’ensemble. Vers
cette volonté d’ensemble aspirent donc
beaucoup de se languissants
socialistes. Seulement, ils se
représentent souvent la chose d’une
manière au plus non claire, de manière
absolument non sensée.
|
40
|
Wie
wird diese Gemeingesellschaft
gestaltet sein? Geradeso wie in der
Machtgesellschaft der Einzelwille oder
der Wille einer Aristokratie, also
auch eine Art Einzelwille,
gewissermaßen fortwirkt in der
Gesamtheit, so
daß die einzelnen in ihren Wollungen nur
darstellen Fortsetzungen des Willens
der einzelnen, und wie die
Tauschgesellschaft zu tun hatte mit
dem Aufeinanderprallen von Einzelwille
auf Einzelwille, so
wird es die wirtschaftliche Ordnung
der Gemeingesellschaft zu tun haben
mit einer Art von Gesamtwille, der nun
umgekehrt auf den Einzelwillen
zurückwirkt. Denn ich habe es
im zweiten Vortrage
auseinandergesetzt, wie auf dem
Gebiete des Wirtschaftslebens
Assoziationen der verschiedenen
Produktionszweige auftreten sollen,
Assoziationen von Produktionszweigen
mit den Konsumierenden, so daß überall
sich die Wirtschaftenden und auch die
wirtschaftlich Konsumierenden
zusammenschließen sollen. Die
Assoziationen werden Verträge
miteinander schließen. Es
wird sich innerhalb von Gruppen, die
größer oder kleiner sind, eine Art
von Gesamtwille bilden. Nach
diesem Gesamtwillen streben ja viele
sozialistisch sich Sehnende. Nur
stellen sie sich die Sache oftmals in
einer höchst unklaren, durchaus nicht
vernünftigen Weise vor.
|
Tout
de suite comme dans la société de
puissance, dans la société de
pouvoir, la volonté unique a agi
dans l’ensemble, ainsi dans la société
commune du futur une volonté
conjointe, une volonté
globale/d’ensemble devra agir dans
l’individu.
|
41
|
Geradeso wie in der Gewaltgesellschaft,
in der Machtgesellschaft
der Einzelwille in der Gesamtheit
gewirkt hat, so wird in der Gemeingesellschaft
der Zukunft ein
gemeinsamer Wille,
ein Gesamtwille
in dem
einzelnen
wirken müssen.
|
Mais comment cela
sera-t-il possible ? Qu'est-ce qui
doit dans la volonté d'ensemble – elle
doit donc apparaître par l'agir
ensemble des volontés uniques, les
volontés uniques doivent engendrer
quelque chose, qui n’est pas tyrannie,
n’est pas tyrannie démocratique pour
l’individu, à l’intérieur de quoi
l'individu peut se sentir libre – donc
être fiché dans cette volonté
d'ensemble ? Dans cette volonté
d'ensemble doit être fiché dedans ce
que l’âme individuelle et l’esprit
humain individuel peuvent accueillir,
avec quoi ils peuvent se déclarer
d’accord, ce dans quoi ils peuvent
s’acclimater/se vivre dedans. Cela
signifie, ce qui vit dans l’humain
individuel, esprit et âme, cela doit
vivre dans la volonté d'ensemble de la
société commune.
|
42
|
Wie
aber wird das möglich sein? Was muß in
dem Gesamtwillen — er muß ja entstehen
durch
das Zusammenwirken
der Einzelwillen,
die Einzelwillen müssen etwas ergeben,
was keine Tyrannis ist, keine
demokratische Tyrannis ist für
den einzelnen, innerhalb dessen sich
der einzelne frei
fühlen kann —,
was muß denn drinnenstecken in diesem
Gesamtwillen? In diesem Gesamtwillen
muß drinnenstecken, was die einzelne
Seele und der einzelne menschliche
Geist aufnehmen können, womit
sie sich
einverstanden
erklären können,
worinnen sie sich einleben können. Das
heißt, das,
was im
einzelnen Menschen lebt, Geist und
Seele,
das muß im Gesamtwillen der
Gemeingesellschaft leben.
|
170
|
|
|
Cela n’est pas
autrement possible que quand ceux qui
façonnent cette volonté d'ensemble, à
partir de la volonté particulière
portent en eux dans leur volonté, dans
leur sentiment, dans leur
représentation la pleine compréhension
pour l’humain particulier. Dans cette
volonté d’ensemble doit s’écouler ce
que l’humain particulier ressent comme
son propre spirituel et d'âme et
corporel. Alors, cela doit être déposé
dedans.
|
|
Das ist
nicht anders möglich, als wenn
diejenigen, die
diesen
Gesamtwillen
ausgestalten,
aus dem Einzelwillen heraus in sich
tragen in ihrem Wollen, in ihrem
Empfinden, in ihrem Vorstellen das völlige
Verständnis für
den einzelnen
Menschen.
Einfließen muß in diesen Gesamtwillen,
was der einzelne Mensch als sein
eigenes Geistiges und Seelisches und
Leibliches empfindet. Dann
muß es aber
hineingelegt
werden.
|
Ce fut autrement
dans l’instinctive société de pouvoir,
où l’individu était reconnu de
l’ensemble parce que les individus ne
faisaient pas valoir leur volonté
propre ; ce fut autrement dans la
société des échanges, où la volonté
individuelle est percutée et une sorte
de point commun de hasard en est
sortie ; mais cela doit être autrement
quand une volonté d'ensemble organisée
devrait agir sur l’individu. Alors,
personne n’a la permission, qui prend
part au façonnement de cette volonté
d'ensemble, d’être déraisonnable
(analytiquement) vis-à-vis de ce
qu’est le véritablement humain. Alors,
on n’a pas le droit de se rapprocher
de la vision de la vie avec une
science de la nature abstraite, qui
est purement orientée sur la nature
extérieure et ne peut jamais
comprendre tout l’humain. Alors, on
doit se rapprocher de la vision de la
vie avec science de l’esprit, avec
cette science de l'esprit qui, parce
qu’elle englobe l’humain entier
d’après corps, âme et esprit, suscite
aussi une compréhension pour ces
humains individuels à la mesure du
sentiment et à la mesure de la
volonté.
|
43
|
Anders
war das in der instinktiven
Machtgesellschaft, wo
der einzelne anerkannt wurde von der
Gesamtheit, weil die einzelnen in
der Gesamtheit nicht
geltend machten ihren eigenen
Willen; anders war es in der
Tauschgesellschaft, wo der Einzelwille
aufgeprallt ist und eine Art
Zufallsgemeinsamkeit
herausgekommen ist; anders aber muß es
sein, wenn ein organisierter
Gesamtwille auf den einzelnen
wirken soll. Dann darf niemand, der an
der Gestaltung dieses Gesamtwillens
teilnimmt, unverständig
sein gegenüber dem, was das
wahrhaft Menschliche
ist. Dann darf man nicht mit
einer abstrakten Naturwissenschaft,
mit einer Naturwissenschaft,
die bloß auf die äußere Natur
gerichtet ist und die niemals den
ganzen Menschen verstehen kann,
heranrücken an die Lebensanschauung.
Dann muß man mit Geisteswissenschaft
an die Lebensanschauung heranrücken,
mit jener Geisteswissenschaft,
die, weil sie den ganzen Menschen
umfaßt nach Leib, Seele und Geist,
auch empfindungsgemäß und willensgemäß
ein Verständnis hervorruft für diesen
einzelnen Menschen.
|
Veut-on par là
susciter un ordre économique
communautaire, on pourra seulement le
susciter quand on pourra le doter
d'âme à partir de la vie de l’esprit
autonome. Ainsi, sera seulement
possible de former un avenir prospère
quand d'autre part pourra se passer
que rayonne en retour de la vie de
l'économie ce qui est pensé dans la
vie libre de l'esprit. Et cette vie
libre de l'esprit ne s’avérera pas non
pratique, elle s’avérera comme très
pratique. Seulement qui séjourne dans
la vie non libre de l'esprit peut
vivre ainsi qu'il réfléchit sur le
bien, qu'il réfléchi sur le mal, sur
le correct et sur le vrai, sur le beau
et sur le laid et cela seulement
réside/existe dans l'intérieur de son
âme. Mais celui-là qui regarde
l'esprit comme quelque chose de vivant
saisit par connaissance de science de
l'esprit,
|
44
|
Will
man daher eine gemeinschaftliche
Wirtschaftsordnung hervorrufen, wird
man sie nur hervorrufen können, wenn
man sie wird beseelen können aus dem
selbständigen Geistesleben heraus. So
wird
nur möglich sein, eine gedeihliche
Zukunft zu gestalten, wenn es
andererseits wird geschehen können,
daß widerstrahlt, was in freiem
Geistesleben gedacht ist, aus dem
Wirtschaftsleben heraus.
Und
dieses freie Geistesleben wird sich
nicht als unpraktisch erweisen, es
wird sich als sehr praktisch erweisen.
Nur wer im unfreien
Geistesleben
verweilt, kann so leben, daß er
nachdenkt über das Gute, daß er
nachdenkt über das Böse, über das
Richtige und über das Wahre, über das
Schöne und über das Häßliche, und das
nur im Inneren seiner Seele besteht.
Derjenige aber, der den Geist als
etwas Lebendiges durch
Geisteswissenschaft anschaut, durch geisteswissenschaftliche
Erkenntnis
ergreift,
|
171
|
|
|
celui-là devient
pratique dans tous ses actes en
particulier en rapport à la vie
humaine. Ce qu'il prend en lui de la
vision de l'esprit, cela va
immédiatement dans les mains, cela
passe dans chaque tache de vie, cela
se forme vraiment ainsi que cela peut
se vivre dedans, dans la vie pratique
immédiate. Seulement une culture de
l'esprit évincée de la vie pratique
deviendra étrangère à la vie. Une
culture de l'esprit à qui on autorise
de l'influence sur la vie pratique,
celle-là se développe à la pratique.
J'aimerais dire : Qui connaît vraiment
la vie spirituelle, celui-là sait
comme peu chaque élément spirituel qui
est laissé à sa motivation propre se
tient étranger à la vie pratique.
J'aimerais dire : celui-là n'est pas
un bon philosophe qui ne peut aussi
fendre du bois à l'instant correct,
car qui veut fonder une philosophie,
sans qu'il puisse mettre la main à la
vie immédiatement pratique, celui-là
ne fonde aucune philosophie de vie,
celui-là fonde une philosophie
étrangère à la vie. La véritable vie
de l'esprit est pratique.
|
|
der
wird insbesondere in bezug auf das
Menschenleben praktisch in allen
seinen Handlungen. Was
er aus der
Geistanschauung in
sich aufnimmt, das
geht unmittelbar
in die Hände,
das geht in jede Lebensverrichtung
über, das gestaltet sich wirklich so,
daß es sich hineinleben kann in das
unmittelbare praktische Leben. Nur
eine aus dem praktischen Leben
verdrängte Geisteskultur wird
lebensfremd. Eine Geisteskultur, der
man Einfluß gestattet auf das
praktische Leben, die entwickelt sich
zur Praxis. Ich möchte sagen: Wer das
geistige Leben wirklich kennt, der
weiß, wie wenig jenem geistigen
Element, das
seinem eigenen
Antrieb überlassen
ist,
das praktische Leben fernsteht. Ich
möchte sagen: Der
ist kein guter Philosoph, der nicht
im richtigen Augenblicke auch Holz
hacken kann, denn wer eine
Philosophie begründen will, ohne daß
er Hand anlegen kann an das
unmittelbar praktische Leben, der
begründet keine Lebensphilosophie,
der begründet eine lebensfremde
Philosophie. Praktisch ist
das wirkliche Geistesleben.
|
Sous les influences,
qui au cours des siècles sont montées,
on peut le comprendre quand
aujourd'hui tout de suite des humains
qui se tiennent à l'intérieur de la
vie de culture actuelle, des vies
spirituelles dirigeantes actuelles
comme, par exemple, Robert Wilbrandt,
qui a écrit sa socialisation à partir
d'une véritable bonne mentalité, d'une
véritable éthique sociale, disent
quand même : il ne peut pas être
fourni de travail innovateur parce que
l'âme manque -, quand ils ne peuvent
pas prendre leur essor à demander
après la réalité de la formation
d'âme, du façonnement d'âme, ne
peuvent se décider de demander : que
provoque une vie véritablement libre
de l'esprit pour la vie d’État et
aussi pour la vie de l'économie ?
Cette vie de l'esprit libre
collaborera de manière correcte, comme
je l'ai montré, avec la vie de
l'économie. Mais alors la vie de
l'économie qui peut collaborer avec la
vie de l’État et de l'esprit, pourra à
tout moment former de tels humains qui
à nouveau peuvent donner l'impulsion à
la vie de l'esprit.
|
45
|
Unter
den Einflüssen, die im Laufe der
Jahrhunderte heraufgezogen sind, kann
man es begreifen, wenn heute gerade
Menschen, die innerhalb des heutigen
Kulturlebens, des heutigen führenden
Geisteslebens stehen wie zum Beispiel
Robert Wilbrandt, der seine
Sozialisierung aus einer wirklichen
guten Meinung heraus, aus einem
wirklichen sozialen Ethos heraus
geschrieben hat, doch sagen: Es kann
keine praktische Aufbauarbeit
geleistet werden, weil die Seele fehlt
—, wenn sie sich nicht dazu
aufschwingen können, nach der Realität
der Seelenbildung, der
Seelengestaltung zu fragen, sich nicht
entschließen können zu fragen: Was
bewirkt ein wirkliches freies
Geistesleben auch für das Staats-,
auch für das Wirtschaftsleben? Dieses
freie Geistesleben wird in der
richtigen Weise zusammenwirken, wie
ich gezeigt habe, mit dem
Wirtschaftsleben. Dann
aber wird auch das Wirtschaftsleben,
das mit dem Staats- und Geistesleben
zusammenwirken kann, jederzeit
solche Menschen ausbilden können,
die wiederum die Anregung geben dem
Geistesleben.
|
Un vivre ensemble
libre, immédiatement réel sera
provoqué par la tri-articulation de
l'organisme social. C'est pourquoi on
aimerait rétorquer aux humains qui
aujourd'hui à partir d'un instinct,
mais absolument pas à partir d'un
véritable courage de vie, réclament
après une âme indéterminée,
|
46
|
Ein
freies, unmittelbar wirkliches
Zusammenleben wird durch die
Dreigliederung des sozialen Organismus
bewirkt. Daher möchte man den
Menschen, die heute aus einem Instinkt
heraus, aber durchaus nicht aus einem
wirklichen Lebensmute heraus, nach
einer unbestimmten Seele,
|
172
|
|
|
après un esprit
indéterminé : apprenez à (re)connaître
ce qu'est la réalité de l'esprit,
priez/demandez à l'esprit, ce qu'est
l'esprit, priez/demandez à l'âme, ce
qu'est l'âme, et il apparaîtra aussi à
la vie de l'économie, ce qu'est
l'économie.
|
|
nach
einem unbestimmten Geist verlangen,
entgegenrufen: Lernet
erkennen, was die
Wirklichkeit des
Geistes ist; gebet
dem Geiste, was
des Geistes ist,
gebet der Seele,
was der Seele ist,
und es wird auch
dem
Wirtschaftsleben
erscheinen, was
der Wirtschaft ist.
|
Réponses aux
questions après la cinquième
conférence.
|
47
|
Fragenbeantwortung
nach dem fünften Vortrag.
|
Ici est tout d'abord
posée la question :
|
48
|
Hier
ist zunächst die Frage gestellt:
|
Je crains que
par la triarticulation de
l'organisme social sera produit un
éternel schématisme, comme celui de
l'idéalisme allemand, spécialement
Kant l'était, qui a pressé le riche
ensemble de vie de l'esprit dans le
schéma de la triarticulitée de
penser, sentir et vouloir
|
49
|
Ich
fürchte, daß durch die
Dreigliederung des sozialen
Organismus ein ewiger Schematismus
erzeugt werden wird, wie derjenige
des deutschen Idealismus, speziell
Kants war, der das gesamte reiche
Geistesleben in das Schema der
Dreigliedrigkeit von Denken, Fühlen
und Wollen hineingepreßt hat.
|
Pardonnez-moi quand
j'indique d'abord sur quelque chose de
personnel. Je me suis placé la tâche
dans les plus différents livres – et
c'est donc une grosse série que j'ai
écrite, une bien trop grosse -,
d'expliquer le non correct, l'erroné
dans un certain rapport même du
kantisme dans la conception du monde.
C'est aujourd'hui encore une affaire
bien impopulaire. Et j'ai en
particulier toujours à nouveau du
rendre attentif au malsain de la
manière de penser kantienne pour la
raison que je sentais comment une
pensée formée et façonnée à partir de
la réalité est exactement opposée à la
kantienne. On aimerait dire : la
pensée kantienne est tant aimée parce
qu'elle schématise. Qui a suivi mes
exposés ici, celui-là trouvera que je
dois d'ailleurs aussi utiliser des
mots, mais ne pouvait trouver
qu'esprit schématique dans ces mots,
dans ces explications qui lui-même
porte d'abord dedans. Dans la façon et
la manière dont je tente de regarder
la réalité, ne repose vraiment rien de
schématisant, mais quand absolument on
parle – là on peut tenir la parole
pour inutile, cela font donc seulement
peu d'humains aujourd'hui -, ainsi on
doit se servir de mots et alors il
s'agit seulement de ce qu'on sera
compris de la manière correcte.
|
50
|
Verzeihen Sie, wenn ich zunächst auf
etwas Persönliches hinweise. Ich habe
mir in den verschiedensten Büchern —
und es ist ja eine große Reihe, die
ich geschrieben habe, eine viel zu
große — die Aufgabe gestellt, das
Unrichtige, das Verwerfliche in einer
gewissen Beziehung sogar des
Kantianismus in der Weltanschauung
darzulegen. Es ist das heute noch ein
recht unpopuläres Geschäft. Und ich
habe insbesondere immer wiederum auf
das Ungesunde der kantianischen
Denkweise aus dem Grunde hinweisen
müssen, weil ich fühlte, wie ein aus
der Wirklichkeit heraus gestaltetes
und geformtes Denken dem kantischen
genau entgegengesetzt ist. Man möchte
sagen: Das kantische Denken ist
deshalb so beliebt, weil es
schematisiert. Wer meine Vorträge hier
verfolgt hat, der wird finden, daß ich
ja zwar auch Worte gebrauchen muß, daß
aber schematischen Geist in diesen
Worten, in diesen Auseinandersetzungen
nur finden könnte, wer ihn selbst erst
hineinträgt. In der Art und Weise, wie
ich versuche, die Wirklichkeit
anzusehen, liegt wirklich nichts
Schematisierendes, sondern, wenn man
überhaupt redet — man kann da das
Reden für unnütz halten, das tun ja
doch nur wenige Menschen heute —, so
muß man sich der Worte bedienen, und
dann handelt es sich nur darum, daß
man in der richtigen Weise verstanden
wird.
|
173
|
|
|
Je ne parle pas
ainsi que j'ai à l’œil un quelque
thème philosophique, mais j'aimerai
saisir des yeux toute la vie.
|
|
Ich
spreche nicht so, daß ich irgendein
philosophisches Thema im Auge habe,
sondern ich möchte das Ganze des
Lebens ins Auge fassen.
|
À l'occasion il est
déjà nécessaire, de toucher quelque
chose de personnel. J'ai donc bientôt
accompli ma sixième décennie de vie et
ai en fait traversé maintes choses, ai
été porté par mon destin dans toutes
sortes de domaines de vie, ai pu
apprendre à connaître ce que l'humain
actuel vit dans les différentes
classes, états et d'ailleurs appris à
connaître ainsi que là véritablement
aucun schématisme ne reposait à la
base, mais que justement je pouvais
accepter la pleine vie. Et à partir de
cette pleine vie se sont montrées à
moi des façons de voir que maints
humains ne trouvent pas aussitôt
compréhensibles pour la raison que
justement tout de suite le schématisme
qui est tant apprécié aujourd'hui ne
suffit pas à leur compréhension, mais
parce qu'on a besoin d'un certain
instinct de vie, pour savoir ces
choses de la manière correcte.
Toutefois une chose – malgré que j'ai
appris à connaître des hommes de parti
de la droite la plus extérieure aux
radicaux les plus à gauche et aussi
dans le centre – je n'ai pas mené à
terme d'appartenir moi-même à un
parti. Peut-être dois-je tout de suite
à cette circonstance – au moins
d'après ma propre croyance c'est ainsi
– une certaine impartialité.
|
51
|
Bei der
Gelegenheit ist es schon notwendig,
etwas Persönliches zu berühren. Ich
habe ja mein sechstes Lebensjahrzehnt
bald vollendet und habe tatsächlich
manches durchgemacht, bin durch mein
Schicksal getragen worden in
mancherlei Lebensgebiete, habe
kennenlernen können, was in den
verschiedensten Klassen, Ständen der
heutigen Menschen lebt, und zwar so
kennenlernen, daß da wahrhaftig kein
Schematismus zugrunde lag, sondern daß
ich eben das volle Leben hinnehmen
konnte. Und aus diesem vollen Leben
heraus haben sich mir deshalb
Anschauungen ergeben, die manche
Menschen aus dem Grunde nicht gleich
verständlich finden, weil eben gerade
der Schematismus, der heute so beliebt
ist, nicht genügt zu ihrem
Verständnisse, sondern weil man einen
gewissen Lebensinstinkt braucht, um
diese Dinge in der richtigen Weise zu
wissen. Allerdings, eines habe ich --
trotzdem ich kennengelernt habe
Parteimänner von der äußersten Rechten
zur radikalsten Linken und auch in der
Mitte -- nie fertiggebracht: selber
einer Partei anzugehören. Vielleicht
verdanke ich gerade diesem Umstande —
wenigstens nach meinem eigenen Glauben
ist es so — eine gewisse
Unbefangenheit.
|
Maintenant ce que
j'expose pour la triarticulation de
l'organisme social ne devrait
véritablement pas correspondre à un
quelque schématisme, mais partout, où
on saisit la vie, cela se montre dans
cette triarticulation. Vérifiez dans
mon livre « Des énigmes de l'âme » :
là il ne s'agit pas d'un schématisme,
après lequel je veux répartir à peu
près tout l'organisme naturel humain,
comme Kant a réparti si finement
soigneux la vie de l'esprit dans ses
trois sections, mais là c'est ainsi
que vraiment trois membres œuvrent
l'un dans l'autre. Cela n'est pas
schématisme, quand on décrit une
quelque chose de la réalité, où il
s'agit des trois membres et fait en
cela ces trois membres nommables.
C'est quelque chose de tout autre
quand on répartit d'après des points
de vue subjectifs, que quand on tente
de rendre la réalité. Et cela repose
tout de suite à la base de la manière
de penser, qui ici sera faite valant ;
que la réalité en tant que telle sera
prise, que ne sera pas prétendu ce qui
ne sera pas tout de suite dicté par la
réalité elle-même.
|
52
|
Nun
soll das, was ich für die
Dreigliederung des sozialen Organismus
vorbringe, wahrhaftig nicht
irgendeinem Schematismus entsprechen,
sondern überall, wo man das Leben
anfaßt, zeigt es sich in dieser
Dreigliederung. Lesen Sie in meinem
Buche «Von Seelenrätseln» nach: da
handelt es sich nicht um einen
Schematismus, nach dem ich etwa den
ganzen menschlichen natürlichen
Organismus einteilen will, wie Kant so
fein säuberlich das Geistesleben in
seine drei Abteilungen eingeteilt hat,
sondern da ist es so, daß da wirklich
drei Glieder ineinanderwirken. Das ist
nicht Schematismus, wenn man irgend
etwas von der Wirklichkeit
beschreibt, wo es ankommt auf die
drei Glieder und dabei diese drei
Glieder namhaft macht. Es ist etwas
ganz anderes, wenn man einteilt nach
subjektiven Gesichtspunkten, als
wenn man versucht, die Wirklichkeit
wiederzugeben. Und das liegt
gerade der Denkweise zugrunde, die
hier geltend gemacht wird: daß die
Wirklichkeit als solche genommen wird,
daß nichts behauptet wird, was nicht
gerade von der Wirklichkeit selber
diktiert wird.
|
174
|
|
|
J'aimerais vous le
faire clair par un exemple. J'ai une
fois dans une petite ville d'Allemagne
du Sud tenu une conférence sur la
sagesse du christianisme (ndt :
Colmar). Là étaient aussi deux prêtres
catholiques. Et parce la conférence ne
contenait pas ce qu'ils pouvaient
contester quant au contenu, ainsi ils
vinrent à moi après et dirent : oui,
voyez-vous nous ne pouvons rien dire
contre ce que vous avez exposé
aujourd'hui, mais vous exposez cela
ainsi que vous parlez seulement à
quelques humains qui tout de suite par
leur formation sont prédestinés à
écouter ces choses, pendant que nous
parlons à tous les humains. - Je
disais en ce temps-là : oui,
savez-vous, que vous et moi, nous nous
imaginons quelque peu que nous parlons
à tous les humains, cela est
subjectif, cela au fond chaque humain
peut se l'imaginer ; car pourquoi
devrait-il sinon absolument parler à
des humains, s'il ne croyait pas que
ce qu'il dit est universellement
valable et éclairant. Mais de ce
subjectif il ne s'agit pas du tout. Il
s'agit de si les faits objectifs
parlent et si on se comporte au sens
de ces faits objectifs. Et maintenant
je leur demande : vous dites, vous
parlez à tous les humains, cela est
votre opinion subjective, aussi votre
aspiration subjective, ma foi, mais
tous les humains vont-ils chez vous
dans l'église ? Cela serait la preuve
que vous parlez à tous les humains. Là
ils ne pouvaient naturellement pas
dire : oui, ce serait ainsi. Car là
parlent les faits, pas les opinions
subjectives. Maintenant je disais :
cela nous le prenons maintenant comme
un fait, et à ceux, qui ne vont pas
chez vous à l'église, à ceux-là je
parle, car ceux-là ont aussi un droit
d'entendre du Christ.
|
53
|
Ich
möchte es Ihnen durch ein Beispiel
klarmachen: Ich habe in einer kleinen
süddeutschen Stadt einmal einen
Vortrag gehalten über die Weisheit des
Christentums. Da waren auch zwei
katholische Pfarrer. Und weil der
Vortrag gerade nichts enthielt, was
sie inhaltlich anfechten konnten, so
kamen sie nachher zu mir und sagten:
Ja, sehen Sie, wir können ja nichts
sagen gegen das, was Sie heute
vorgebracht haben; aber Sie bringen
das so vor, daß Sie nur zu einigen
Menschen sprechen, die gerade durch
ihre Bildung prädestiniert sind, sich
diese Dinge anzuhören, während wir zu
allen Menschen sprechen. — Ich sagte
damals: Ja, wissen Sie, daß Sie und
ich, daß wir uns etwa einbilden, wir
sprechen zu allen Menschen, das ist
subjektiv, das wird sich im Grunde
genommen jeder Mensch einbilden
können; denn warum sollte er denn
sonst überhaupt zu Menschen sprechen,
wenn er nicht glaubte, daß das
allgemein gültig und einleuchtend ist,
was er sagt. Aber auf dieses
Subjektive kommt es gar nicht an. Es
kommt darauf an, ob die objektiven
Tatsachen sprechen und man im Sinne
dieser objektiven Tatsachen sich
verhält. Und nun frage ich Sie: Sie
sagen, Sie sprechen zu allen Menschen;
das ist Ihre subjektive Meinung, auch
Ihr subjektives Bestreben
meinetwillen; aber gehen alle Menschen
zu Ihnen in die Kirche? Das würde der
Beweis sein, daß Sie zu allen Menschen
sprechen. — Da konnten sie natürlich
nicht sagen: Ja, das sei so. Denn da
sprachen die Tatsachen, nicht die
subjektiven Meinungen. Nun sagte ich:
Das nehmen wir jetzt als eine
Tatsache, und zu denen, die nicht zu
Ihnen in die Kirche gehen, zu denen
spreche ich, denn die haben auch ein
Recht, vom Christus zu hören.
|
Ainsi, on laisse
parler la réalité. Là on ne schématise
véritablement pas, ne s'oriente
absolument pas d'après subjectif, mais
tente d'interpréter ce que sont les
véritables impulsions du temps. À
partir de telles véritables impulsions
du temps veut être parlé.
|
54
|
So läßt
man die Wirklichkeit sprechen. Da
schematisiert man wahrhaftig nicht,
richtet sich überhaupt nicht nach
Subjektivem, sondern versucht zu
deuten, was wirkliche Zeitimpulse
sind. Aus solchen wirklichen
Zeitimpulsen heraus will gesprochen
werden.
|
Vous pensez-vous
la triarticulation de l'organisme
social mise à exécution à
l'intérieur des États existants ou
comment ? Cela signifie, l'actuel
État est-il le cadre avec ses
frontières politiques aussi dans le
nouvel ordre ?
|
55
|
Denken
Sie sich die Dreigliederung der
sozialen Ordnung innerhalb der
bestehenden Staaten durchgeführt
oder wie? Das heißt, ist der heutige
Staat der Rahmen mit seinen
politischen Grenzen auch in der
neuen Ordnung?
|
175
|
|
|
Maintenant il est
seulement possible, de former une
quelque chose fructueuse quand on ne
veut pas taper court et petit, mais
quand on est centré sur la véritable
évolution, quand on travaille au sens
de la véritable évolution. Vous avez
peut-être déjà pu remarquer, comme
tout de suite à l'intérieur des idées
d'organisme social triarticulé sera
recherché après une organisation de la
vie à partir de bases
spirituelles-scientifiques. Ces bases
spirituelles-scientifiques montreront
aussi ce que des penseurs estimés
négligent, notamment une véritable
science de l'économie. Ce qui
aujourd'hui est nommé science de
l'économie, ce sont donc seulement des
morceaux portés ensemble
d'observations isolées. Cela n'est pas
quelque chose qui vraiment pourrait
devenir une impulsion pour la volonté
sociale. Une véritable science de
l'économie peut justement seulement
grandir de bases
spirituelles-scientifiques.
|
56
|
Nun, es
ist nur möglich, irgend etwas
fruchtbar zu gestalten,wenn man nicht
alles kurz und klein schlagen will,
sondern wenn man auf die wirkliche
Entwickelung bedacht ist, wenn man im
Sinn der wirklichen Entwickelung
arbeitet. Sie haben vielleicht schon
bemerken können, wie gerade innerhalb
der Ideen vom dreigliederigen sozialen
Organismus hingearbeitet wird nach
einer Ausgestaltung des Lebens aus
geisteswissenschaftlichen Grundlagen
heraus. Diese
geisteswissenschaftlichen Grundlagen
werden auch das ergeben, was
angesehene Denker heute vermissen,
nämlich eine wirkliche
Wirtschaftswissenschaft. Was heute
Wirtschaftswissenschaft genannt wird,
das sind ja nur zusammengetragene
Brocken aus einzelnen Beobachtungen.
Das ist nicht etwas, was wirklich ein
Impuls für das soziale Wollen werden
könnte. Eine wirkliche
Wirtschaftswissenschaft kann eben nur
aus geisteswissenschaftlichen
Grundlagen erwachsen.
|
Là se montreront
maintes choses en rapport à la
délimitation des organisations
sociales. Par exemple, des lois se
donneront d'elles-mêmes à partir de la
vie de l'économie, comment domaines
économiques, territoires économiques
devraient être délimités en eux-mêmes,
ainsi qu'on puisse jeter un regard sur
un futur sur lequel on devrait parler
quelque peu de la manière suivante.
Une véritable science de l'économie
montre : quand les associations,
desquelles je vous ai parlé dans la
deuxième conférence et dans celle
d'aujourd'hui, deviendront trop
grosses, alors elles ne sont aussi
plus possibles économiquement, quand
elles deviennent trop petites elles ne
sont aussi plus possibles
économiquement. Par les conditions
intérieures d'un territoire
économique, par la production variée,
par les branches variées, domaines
variés, qui sont là, la grandeur de ce
territoire est aussi déterminée. Si je
voulais exprimer la loi pour cette
grandeur, ainsi je devrais dire à peu
près : de trop petits domaines
économiques œuvrent par là
dommageable, qu'ils ne laissent aucune
place aux humains associés, dans une
certaine mesure laissent mourir de
faim les humains associés, de trop
grands territoires économiques par
contre œuvrent ainsi qu'elles nuisent
à ceux se trouvant en dehors du
territoire, les laissent mourir de
faim. On peut en fait pour de plus
petits points de vue économiques et
aussi pour de plus grands points de
vue économiques laisser déterminer la
grandeur du territoire économique à
partir de lois internes. Et il n'est
aussi pas du tout requis – j'aurai
encore à parler de cela -, quand
l'organisme social est vraiment
tri-articulé, que les frontières de
l'esprit tombent ensemble avec les
frontières de l'économie ou avec les
frontières du droit.
|
57
|
Da wird
sich mancherlei ergeben in bezug auf
die Übergrenzung der sozialen
Organisationen. So werden sich zum
Beispiel Gesetze aus dem
Wirtschaftsleben heraus selbst
ergeben, wie Wirtschaftsgebiete,
Wirtschaftsterritorien in sich
abgegrenzt werden sollen, so daß man
auf eine Zukunft blicken kann, über
die man etwa in der folgenden Art
sprechen müßte. Eine wirkliche
Wirtschaftswissenschaft zeigt: Wenn
die Assoziationen, von denen ich im
zweiten und im heutigen Vortrage
gesprochen habe, zu groß werden, dann
sind sie nicht mehr wirtschaftlich
möglich; wenn sie zu klein werden,
sind sie auch nicht mehr
wirtschaftlich möglich. Durch die
inneren Bedingungen eines
Wirtschaftsterritoriums, durch die
mannigfaltige Produktion, durch die
mannigfaltigen Zweige, mannigfaltigen
Gebiete, die da sind, ist auch die
Größe dieses Territoriums bestimmt. Wollte
ich das Gesetz für diese Größe
aussprechen, so müßte ich etwa
sagen: zu kleine Wirtschaftsgebiete
irgendwelcher Art wirken dadurch
schädlich, daß sie die assoziierten
Menschen nicht aufkommen lassen,
gewissermaßen die assoziierten
Menschen verhungern lassen; zu große
Wirtschaftsterritorien dagegen
wirken so, daß sie die außerhalb des
Territoriums Befindlichen schädigen,
verhungern lassen. Man kann
tatsächlich für kleinere
Wirtschaftsgesichtspunkte und auch für
größere Wirtschaftsgesichtspunkte aus
inneren Gesetzen heraus die Größe der
Wirtschaftsterritorien bestimmen
lassen. Und es ist auch gar nicht
geboten — ich werde davon noch zu
sprechen haben —, wenn der soziale
Organismus wirklich dreigegliedert
ist, daß die Geistesgrenzen mit den
Wirtschaftsgrenzen oder mit den
Rechtsgrenzen zusammenfallen.
|
176
|
|
|
Une grande partie du
malheur dans le présent qui s'est
déchargé en cette terrible catastrophe
guerrière mondiale – qui, comme je
l'ai expliqué à la fin de la
conférence d'hier, n'est absolument
pas finie -, repose là-dessus, que
justement sous l'état unitaire on a
laissé tomber partout ensemble
frontières culturelles spirituelles,
politiques, et économiques. Il s'agit
donc de ce que d'une légalité interne,
à partir de la vie vivante elle-même,
se montrera la grandeur des
territoires.
|
|
Ein
großer Teil des Unheiles in der
Gegenwart, das sich entladen hat in
dieser furchtbaren
Weltkriegskatastrophe — die, wie ich
am Ende des gestrigen Vortrages
auseinandergesetzt habe, durchaus
nicht zu Ende ist —, beruht darauf,
daß man eben unter dem Einheitsstaat
überall wirtschaftliche, politische
und Geisteskulturgrenzen hat
zusammenfallen lassen. Es handelt sich
also darum, daß aus einer inneren
Gesetzmäßigkeit, aus dem lebendigen
Leben selbst heraus die Größe der
Territorien sich ergeben wird.
|
Mais on doit compter
avec l'évolution. C'est pourquoi le
début devra tout d'abord être fait
avec le donné. Et là on peut dire :
tout d'abord, s'établira toutefois que
les corporations et structures
historiques doivent évoluer d'après
cette impulsion de triarticulation de
l'organisme social. Mais alors, quand
elles ont de manières saines, je ne
veux pas dire, mis à exécution, mais
ont en soi, alors des lois de la vie
se produira bien l'autre qui se montre
alors.
|
58
|
Aber
man muß mit der Entwickelung rechnen.
Deshalb muß zunächst der Anfang
gemacht werden mit dem Gegebenen. Und
da kann man sagen: Zunächst wird sich
allerdings herausstellen, daß die
historischen Körperschaften und
Gebilde hinarbeiten müssen nach diesem
Impuls der Dreigliederung des sozialen
Organismus. Dann aber, wenn sie diese
in gesunder Weise, ich will nicht
sagen, durchgeführt haben, sondern in
sich haben, dann wird aus dem Gesetze
des Lebens, das sich dann ergibt,
schon das andere hervorgehen.
|
Donc il ne saurait
être permis de répondre théoriquement
à ces choses, mais à la mesure de la
vie. Ainsi qu'on dit : ce qui se
montre à peu près demain, cela sera
premièrement la base pour
après-demain. Donc, il s'agit de
rendre attentif à une vie, pas
d'inventer de quelconques programmes.
De tels programmes sont terriblement
bon marché, et ont déjà été
véritablement assez inventés.
|
59
|
Also
diese Dinge dürften nicht theoretisch
beantwortet werden, sondern
lebensgemäß. So daß man sagt: Was sich
etwa morgen ergibt, das wird erst die
Grundlage sein für das Übermorgen.
Also es handelt sich darum, auf ein
Leben hinzuweisen, nicht irgendwelche
Programme zu erfinden. Solche
Programme sind furchtbar billig, und
es sind ihrer wahrhaftig schon genug
erfunden worden.
|
Le traitement
des moyens de production agraires se
différenciera-t-il de ceux
industriels ?
|
60
|
Wird
sich wesentlich die Behandlung der
agrarischen Produktionsmittel von
derjenigen der industriellen
unterscheiden?
|
Le traitement des
moyens de production agraires, donc de
préférence fond et sol – car aussi
loin que viennent en considération
d'autres moyens de production, ils
sont donc aussi des moyens industriels
de production -, se présente
aujourd'hui à vous sur le sol ce
combat qui sera conduit par les
réformateurs fonciers. Vous pouvez
donc facilement vous approprier ce qui
vient là en considération, quand vous
remontez sur le réformateur foncier
originel, sur Henry Georges « Progrès
et pauvreté » et sur son souci de
faire équilibrer, supprimer, par
l'ainsi nommée « single tax » les
injustices de l'ordre social,
|
61
|
Die
Behandlung der agrarischen
Produktionsmittel, also vorzugsweise
des Grundes und Bodens — denn
insoferne andere Produktionsmittel in
Betracht kommen, sind sie ja auch
industrielle Produktionsmittel —,
tritt einem besonders heute auf dem
Boden desjenigen Kampfes entgegen, der
geführt wird von den Bodenreformern.
Sie können ja leicht das, was da in
Betracht kommt, sich aneignen, wenn
Sie zurückgehen auf den zunächst
originellsten Bodenreformer, auf Henry
Georges «Fortschritt und Armut» und
auf sein Bestreben, durch die
sogenannte «single tax» die
Ungerechtigkeiten der
gesellschaftlichen Ordnung,
|
177
|
|
|
lesquelles pourront
être créées par la valorisation du
sol. Celui qui a la possession du sol
peut gagner sans le moindre travail à
fournir sous certaines circonstances.
Ainsi sera tenté de ce côté là, de
placer tout d'abord, au moins en
certaines limites, les moyens de
production agraires au service du
commun/de la collectivité.
|
|
welche
durch die Bodenverteuerung bewirkt
werden können, auszugleichen,
auszumerzen. Gewinnen kann unter
Umständen derjenige, der am
Bodenbesitz nicht die geringste Arbeit
geleistet hat. So wird von dieser
Seite her versucht, zunächst die
agrarischen Produktionsmittel, in
gewissen Grenzen wenigstens, in den
Dienst der Gemeinsamkeit zu stellen.
|
Maintenant il y a
beaucoup d'années, j'avais une fois
une discussion avec Damaschke, qui
donc en certains sens repose sur Henry
George, et je lui disais cette fois-là
: les moyens de production agraires
n'ont pas, sans plus, le droit d'être
confondus avec les moyens de
production industriels, car il existe
une différence considérable de l'un et
l'autre qui conditionne tout l'ordre
social. Le sol a une grandeur
déterminée, le sol n'est pas
élastique. Quand deux maisons se
trouvent l'une à côté de l'autre, se
font limite l'une l'autre, ainsi on ne
peut pas aussi, étirer le sol sur
lequel elles sont, ainsi que là entre,
pourra être construite une troisième
maison. Par contre, des moyens de
production industriels pourront,
j'aimerais dire, être maintenus en
élasticité, pourront être multipliés.
Cela provoque une grosse différence.
C'est pourquoi les deux devront être
traités différemment. Il n'est pas
droit de transférer quelque peu sans
plus sur le moyen de production fond
et sol la théorie sociale démocrate,
qui est de préférence taillée pour les
moyens de production industriels. Ce
dont il s'agit est ce que j'ai tout de
suite dit aujourd'hui dans la
conférence : que fond et sol, aussi
bien que le moyen de production
terminé, ne devraient pas être un
objet de gestion (NDT économique),
mais un objet du transfert de droit à
partir de points de vue spirituels.
Quand cela est le cas chez les deux,
alors les différences ne se montrent
pas de manière théorique, mais de la
vie immédiate. Pensez par exemple
seulement le suivant : Les moyens
industriels de production s'usent, ils
doivent toujours être rénovés. Chez
les moyens de production agraires,
cela est déjà à nouveau quelque peu
autre, pas seulement, qu'ils ne sont
pas élastiques, mais ils ne s'usent
seulement que dans une mesure bien
moindre, ils devront au moins être
traités tout autrement que les moyens
de production industriels.
|
62
|
Nun
hatte ich einmal vor vielen Jahren
eine Diskussion mit Damaschke, der ja
in gewissem Sinne durchaus auf Henry
George fußt, und ich sagte ihm
dazumal: Es dürfen nicht ohne weiteres
die agrarischen Produktionsmittel mit
den industriellen Produktionsmitteln
verwechselt werden, denn es besteht
ein beträchtlicher Unterschied, der
einen Unterschied in der Wirkung der
Produktionsmittel, des einen und des
anderen, für die ganze soziale Ordnung
bedingt. Der Boden hat eine bestimmte
Größe, der Boden ist nicht elastisch.
Wenn zwei Häuser nebeneinanderstehen,
aneinandergrenzen, so kann man auch
nicht den Boden, auf dem sie stehen,
auseinanderziehen, so daß zwischen sie
ein drittes Haus gebaut werden kann.
Dagegen können industrielle
Produktionsmittel, ich möchte sagen,
in Elastizität gehalten werden, können
vermehrt werden. Das bewirkt einen
großen Unterschied. Deshalb muß beides
verschieden behandelt werden. Es darf
also nicht etwa die
sozialdemokratische Theorie, die
vorzugsweise zugeschnitten ist auf die
industriellen Produktionsmittel, ohne
weiteres auf das Produktionsmittel
Grund - und Boden übergeleitet werden.
Worauf es ankommt, ist das, was ich
gerade heute im Vortrag gesagt habe:
daß Grund und Boden sowohl wie das
fertige Produktionsmittel kein
Gegenstand des Wirtschaftens sein
soll, sondern ein Gegenstand der
Rechtsübertragung aus geistigen
Gesichtspunkten heraus. Wenn das bei
beiden der Fall ist, dann ergeben sich
die Unterschiede nicht auf
theoretische Art, sondern aus dem
unmittelbaren Leben. Denken Sie zum
Beispiel nur das Folgende: Die
industriellen Produktionsmittel nützen
sich ab; sie müssen immer erneuert
werden. Bei den agrarischen
Produktionsmitteln ist das schon
wiederum etwas anders; nicht nur, daß
sie nicht elastisch sind, sondern sie
nützen sich nur in viel geringerem
Maße ab, müssen wenigstens ganz anders
behandelt werden als die industriellen
Produktionsmittel.
|
178
|
|
|
Mais il existe
encore un rapport essentiellement
autre entre moyen de production
agraire et moyen industriel de
production. On aimerait penser à ce
que, oui, une partie du rendement de
l'industrie devra être utilisé pour
amener l'industrie plus haut, pour la
façonner toujours plus et plus. Là
nous voyons qu'une partie de ce que
nous pouvons nommer l'administration
du capital de l'industrie, sera à
nouveau avalée par l'industrie. Cela
n'est pas le cas de la même manière
chez les moyens de production
agraires. Les livres (NDT comptables),
s'ils étaient conduits comme livres
d'ensembles pour une vie économique,
indiqueraient deux pôles : l'un des
pôles indiquerait à peu près vers la
production de charbon, là on aurait,
partant de la production de charbon, à
peu près tous ces postes qui se
promènent dedans l'industriel. L'autre
pôle va vers le pain, si on écrivait
ensemble tous les postes qui se
rapportent au pain – au sens plus
large évidemment, comme montrent les
autres produits alimentaires qui
seront créés par fond et sol -, si on
les inscrivait, ainsi on verrait à peu
près en ressortir ce que fournit fond
et sol.
|
63
|
Aber es
besteht noch ein wesentlich anderes
Verhältnis zwischen agrarischen
Produktionsmitteln und industriellen
Produktionsmitteln. Man mag daran
denken, daß ja ein Teil des
Erträgnisses der Industrie dazu
verwendet werden muß, um diese
Industrie höher zu bringen, um sie
immer mehr und mehr auszugestalten. Da
sehen wir, daß ein Teil desjenigen,
was wir die Kapitalverwaltung der
Industrie nennen können, von der
Industrie wiederum verschluckt wird.
Das ist in derselben Art nicht der
Fall bei den agrarischen
Produktionsmitteln. Die
Bücher, wenn sie geführt würden als
Gesamtbücher für ein
Wirtschaftsleben, würden zwei Pole
aufweisen: Der eine Pol würde
ungefähr hinweisen nach der
Kohlenproduktion; da würde man von
der Kohlenproduktion ausgehend
ungefähr alle diejenigen Posten
haben, welche in das Industrielle
hineinwandern. Der andere Pol geht
zu dem Brot; wenn man alle Posten
zusammenschreiben würde, welche sich
auf das Brot — im weitesten Sinne
selbstverständlich, wie die anderen
Nahrungsmittel zeigen, die durch
Grund und Boden beschaffen werden —
beziehen, wenn man die aufschreiben
würde, so würde man ungefähr das
herausbekommen, was der Grund und
Boden leistet.
|
Maintenant beaucoup
de ce qui dans ce livre d'ensemble
serait fiché, quand fond et sol aussi
bien que les moyens de production de
l'économie seraient sortis et
attribués à l'ordonnance du droit, à
l'ordonnance de l'esprit, beaucoup de
cela est recouvert par ce que
l'industrie sera confondue avec
l'administration de fond et sol. On a
donc seulement besoin d'être
industriel et avoir des hypothèques
sur fond et sol, ainsi la confusion
est déjà là. Mais encore par
nombreuses autres choses. Si cela
n'était pas le cas, on verrait
purement que l'économie mondiale se
tient aujourd'hui ainsi – aussi
paradoxal que cela semble pour maints
aujourd'hui -, que fond et sol sont
vraiment productifs, que l'ensemble de
l'industrie n'est pas productive, mais
est en vérité obtenue par les
rendements de fond et sol. Aussi
curieux que cela sonne aujourd'hui
pour maintes gens, c'est malgré tout
ainsi le cas. Chaque entreprise
industrielle est au fond ce qu'on
nomme dans l'agriculture un bien qui
broute (NDT fressendes Gut), cela
signifie un bien qui en fait grignote
ses bénéfices/résultats.
|
64
|
Nun ist
vieles von dem, was in diesem
Gesamtbuch stecken würde, wenn Grund
und Boden sowohl wie die
Produktionsmittel aus der Wirtschaft
heraußen wären und zugeteilt würden
der Rechtsordnung, der Geistesordnung,
vieles davon ist heute dadurch
verdeckt, daß die Industrie mit der
Verwaltung von Grund und Boden
konfundiert wird. Man braucht ja nur
Industrieller zu sein und Hypotheken
zu haben auf Grund und Boden, so ist
die Konfundierung schon da. Aber noch
durch zahlreiche andere Dinge. Wenn das
nicht der Fall wäre, würde man
reinlich sehen, daß die
Weltwirtschaft heute so steht — so
paradox das für manchen heute noch
scheint —, daß wirklich produktiv
Grund und Boden ist; nicht
produktiv, sondern erhalten aus den
Erträgnissen in Wahrheit von Grund
und Boden, ist die gesamte
Industrie. So sonderbar das für
manchen heute klingt, so ist es
dennoch so der Fall. Es ist jedes
industrielle Unternehmen im Grunde
genommen das, was man in der
Landwirtschaft nennt ein fressendes
Gut, das heißt ein Gut, das seine
Erträgnisse eigentlich aufzehrt.
|
179
|
|
|
On ne regarde
absolument pas aujourd'hui l'économie
d'ensemble. Elle est recouverte par
les circonstances les plus variées.
Mais dans la vie réelle se
montreraient les points de vue qui
peuvent donner la mesure lors du
transfert aussi bien des moyens
agraires de production d'un côté,
comme des moyens industriels de
production de l'autre côté.
|
65
|
Man
betrachtet heute durchaus nicht die
Gesamtwirtschaft. Sie ist verdeckt
durch die mannigfaltigsten Umstände.
Im wirklichen Leben aber würden sich
die Gesichtspunkte ergeben, welche bei
der Übertragung sowohl der agrarischen
Produktionsmittel einerseits, wie der
industriellen Produktionsmittel
andererseits maßgebend sein können.
|
Au pôle industriel
ce sera donc de préférence les
capacités spirituelles individuelles
des humains, ce qu'ils peuvent, ont
appris, ce à quoi ils sont adaptés,
qui viennent en considération à ce
transfert. Au transfert agraire vient
autre chose en considération, là vient
par exemple en considération
l'avoir-grandi-ensemble de l'humain
avec fond et sol. Là devra absolument
être tenu compte que celui-là, qui a
les meilleures capacités pour
continuer à travailler fond et sol, ne
pourra être choisi de manière
abstraite d'après son tempérament
spirituel, mais devra d'une certaine
manière avoir grandi ensemble avec
sol. Quand de la manière correcte tout
de suite dehors à la campagne pourrait
être fait compris le sens de la
triarticulation, ainsi l'ensemble de
la paysannerie y souscrirait.
Évidemment, quand un (humain)
quelconque sort qui se tient dans le
mauvais appel d'un cultivé ; alors,
les gens naturellement ne l'écouteront
pas, alors il n'a rien à dire, mais
quand la chose sera amenée aux gens de
la manière correcte, ils n'auront rien
du tout contre. Car en fait sera donc
agi d'après ce principe, tout de suite
parmi les gens de la terre (NDT
Agrariertum). Pas dans la grande
propriété foncière, mais dans la
paysannerie sera, aussi loin que
l’État n'intervient pas gênant, penser
et agit absolument pour l'essentiel en
ce sens.
|
66
|
Bei dem
industriellen Pol wird ja vorzugsweise
die individuelle geistige Fähigkeit
der Menschen, dasjenige, was sie
können, gelernt haben, wozu sie
veranlagt sind, bei dieser Übertragung
in Betracht kommen. Bei der
agrarischen Übertragung kommt anderes
in Betracht; da kommt zum Beispiel in
Betracht das Zusammengewachsensein des
Menschen mit Grund und Boden. Da
muß durchaus berücksichtigt werden,
daß derjenige, der die besten
Fähigkeiten hat, um den Grund und
Boden weiter zu bearbeiten, nicht in
abstrakter Weise gewählt werden kann
nach seiner geistigen Veranlagung,
sondern in einer gewissen Weise mit
dem Boden zusammengewachsen sein
muß. Wenn in der richtigen
Weise gerade auf dem Land draußen der
Sinn der Dreigliederung klargemacht
werden könnte, so würde das gesamte
Bauerntum zustimmen.
Selbstverständlich, wenn irgendeiner
hinauskommt, der in dem üblen Ruf
eines Gelehrten steht, dann werden ihn
die Leute natürlich nicht anhören,
dann hat er nichts zu sagen; aber wenn
in der richtigen Weise die Sache an
die Leute herangebracht wird, werden
sie gar nichts dagegen haben. Denn
eigentlich wird ja nach diesem Prinzip
gehandelt, gerade im Agrariertum.
Nicht im Großgrundbesitz, aber im
Bauerntum wird im wesentlichen,
insofern nicht der Staat störend
eingreift, durchaus in diesem Sinne
gedacht und gehandelt.
|
Il s'agit donc de ce
que les points de vue se montrent dans
le concret et à partir de cela. Des
programmes n'auront pas le droit
d'être faits pour un ordre social
capable de vie, mais il s'agit de
caractériser ainsi que la vie peut
réussir. La vie a alors encore quelque
chose à faire.
|
67
|
Es
handelt sich also darum, daß sich die
Gesichtspunkte im Konkreten und aus
diesem heraus ergeben. Programme
dürfen bei einer lebensfähigen
sozialen Ordnung nicht gemacht werden,
sondern darum handelt es sich, so zu
charakterisieren, daß das Leben
bestehen kann. Das Leben hat dann noch
etwas zu tun.
|
Voyez-vous, cette
impulsion de la triarticulation
sociale qui ici sera exposée se
différencie de toute sorte de
programmes qui donc aujourd'hui en
fait sont bon marché comme des mûres.
Ces programmes sociaux, ils
échafaudent : premièrement,
deuxièmement, troisièmement et ainsi
de suite. En fait, ils schématisent
tout. Cette omniscience, l'idée de la
tri-articulation ne se l'attribue
absolument pas,
|
68
|
Sehen
Sie, dadurch unterscheidet sich dieser
Impuls der sozialen Dreigliederung,
der hier vorgetragen wird, von
mancherlei Programmen, die ja heute
eigentlich billig wie Brombeeren sind.
Diese sozialen Programme, die stellen
auf: Erstens, zweitens, drittens und
so weiter. Die schematisieren
eigentlich alles. Diese Allwissenheit,
die schreibt sich die Idee von der
Dreigliederung des sozialen Organismus
durchaus nicht zu,
|
180
|
|
|
mais elle veut que
les humains puissent œuvrer ensemble à
partir d'eux-mêmes ainsi qu'ils
viennent à former l'organisme social
approprié. Elle aimerait seulement
amener les humains dans de tels
rapports que de cela peut apparaître
une ordonnance sociale correspondante.
Quand on ne comprendrait que cela, que
cela est une différence principale
entre l'impulsion de la
tri-articulation et l'autre, qui
aujourd'hui apparaît, ainsi on
verrait, comme cette tri-articulation
tout de suite crée justement à partir
de la pleine réalité.
|
|
sondern
sie will, daß die Menschen aus sich
heraus so zusammenwirken können, daß
sie dazu kommen, den sozialen
Organismus entsprechend zu gestalten.
Sie möchte nur die Menschen in solche
Verhältnisse bringen, daß daraus eine
entsprechende soziale Ordnung
entstehen kann. Wenn man nur das
begreifen würde, daß dies ein
prinzipieller Unterschied ist zwischen
dem Impuls der Dreigliederung und dem
anderen, was heute auftritt, so würde
man sehen, wie diese Dreigliederung
eben gerade aus der vollen
Wirklichkeit heraus schöpft.
|
J'ai pour cela
souvent dit aux gens : il ne s'agit
pas du tout de si ça ou cet autre
devrait être ainsi ou autrement. Ma
foi, j'aimerais même dire radical :
qu'on s'attaquerait à la chose, peut
être s'en montre que ne reste plus une
pierre sur l'autre, mais il naîtra
quelque chose qui très certainement a
de la stabilité parce que la réalité
est saisie à un coin. Tout de suite
quand on saisit la réalité, ainsi se
montre peut-être quelque chose de tout
autre que ce qu'on a tout d'abord dit
de programmatique. Mais il s'agit de
cela, non pas d'installer un
programme, mais d'indiquer comme on a
à saisir la réalité.
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69
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Ich
habe deshalb oftmals zu den Leuten
gesagt: Es kommt gar nicht darauf an,
ob das eine oder das andere so oder
anders sein soll. Meinetwillen sogar,
möchte ich radikal sagen: Man nehme
die Sache in Angriff, vielleicht
stellt sich heraus, daß kein Stein auf
dem anderen bleibt, aber es wird etwas
entstehen, was ganz gewiß
Standfestigkeit hat, weil die
Wirklichkeit an einem Zipfel angefaßt
ist. Gerade wenn man die Wirklichkeit
anfaßt, so ergibt sich vielleicht
etwas ganz anderes, als man
programmatisch zunächst gesagt hat.
Aber es handelt sich darum, kein
Programm aufzustellen, sondern
hinzuweisen, wie man die Wirklichkeit
anzufassen hat.
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Au début des
réponses aux questions, un visiteur
avait pris la parole pour de plus
longs exposés. Dr Steiner répond là
dessus.
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Zu
Beginn der Fragebeantwortung hatte
ein Besucher zu längeren
Ausführungen das Wort ergriffen. Dr.
Steiner antwortete darauf:
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Maintenant encore
quelques mots en rapport à ce qu'a dit
le cher Monsieur orateur précédent. Il
disait par exemple, la triarticulation
a toujours existé. Je comprenais très
bien qu'il a exprimé cela, car il a,
ce que j'ai dit, confondu avec quelque
chose d'autre. Il a aussi clairement
évoqué qu'il le confond : il parlait
toujours de la « triarticulation du
socialisme », si je l'ai entendu
correctement.
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71
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Nun
noch ein paar Worte mit Bezug auf das,
was der verehrte Herr Vorredner gesagt
hat. Er sagte zum Beispiel, es habe
die Dreigliederung immer bestanden.
Ich verstand sehr gut, daß er das
ausgesprochen hat, denn er hat das,
was ich gesagt habe, mit etwas anderem
verwechselt. Er hat auch deutlich
angedeutet, daß er es verwechselt: er
sprach nämlich immer von der
«Dreigliederung des Sozialismus», wenn
ich ihn richtig gehört habe.
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Je ne parlerais
naturellement jamais de la «
triarticulation du socialisme ». Cela
m’apparaît comme une complète
impossibilité. Car le socialisme peut
naturellement comme conception du
monde être seulement quelque chose
d'unitaire. Et seulement quand on
pense si abstrait, on est tenté de
dire : maintenant la vie était donc
toujours tripartie, pourquoi doit-on
premièrement parler de cette
triarticulation, tripartition de la
vie ?
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72
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Ich
würde natürlich niemals von der
«Dreigliederung des Sozialismus»
sprechen. Das erscheint mir als eine
völlige Unmöglichkeit. Denn der
Sozialismus kann natürlich als
Weltanschauung nur etwas Einheitliches
sein. Und nur, wenn man so abstrakt
denkt, ist man versucht, zu sagen:
Nun, das Leben war ja immer
dreigeteilt, warum soll man denn erst
von dieser Dreigliederung, Dreiteilung
des Lebens reden?
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181
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Oui, cela est tout
de suite de quoi il s'agit ! Certes,
la vie était toujours tripartie, et il
ne s'agit pas de cela qu'on
tripartisse tout de suite la vie. Cela
se partage de soi-même. Il s'agit de
ce que dans l'administration de la vie
on a pas toujours atteint la manière
correcte, justement pour administrer,
pour ordonner, pour orienter la vie
triarticulée. C'est donc une évidence
que la vie est triarticulée. C'est
donc de cela qu'on parle tout de suite
! Parce que la vie est triarticulée,
on demande : comment devrions-nous le
faire, quand une unité devrait en
sortir, que celle-ci en sorte vraiment
? - Elle n'est pas sortie pour les
derniers siècles et le présent. Donc,
à cause de cela il s'agit de trouver
un nouveau chemin. C'est au plus haut
sens – quand elle croit aussi être
bienveillante à la réalité – une
manière de penser abstraite, étrangère
à la vie quand on veut écarter avec
des évidences ce qui absolument compte
avec ces évidences, mais tout de suite
à partir de ces évidences reconnaît la
nécessité que justement la vie devrait
être formée conformément à ces
évidences. Dans la vie cela arrive
justement seulement trop souvent qu'on
pousse de telles évidences dans un
faux chenal et de cela proviennent
alors les crises de vie. C'est cela
sur quoi je souhaitais en particulier
rendre attentif.
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Ja, das
ist es ja gerade, worum es sich
handelt! Gewiß, das Leben war immer
dreigeteilt, und es handelt sich nicht
darum, daß man das Leben gerade
dreiteilt. Das teilt sich von selber.
Es handelt sich darum, daß man in der
Verwaltung des Lebens nicht immer das
Richtige getroffen hat, um das
dreigliederige Leben eben in der
richtigen Weise zu verwalten, zu
ordnen, zu orientieren. Es ist ja eine
Selbstverständlichkeit, daß das Leben
dreigliederig ist. Darum redet man ja
gerade! Weil das Leben dreigliederig
ist, frägt man: Wie soll man es
machen, wenn eine Einheit herauskommen
soll, daß diese wirklich herauskommt?
— Sie ist nicht herausgekommen für die
letzten Jahrhunderte und die
Gegenwart. Also darum handelt es sich,
einen neuen Weg zu finden. Es ist eine
im höchsten Sinne — wenn sie auch
glaubt, der Wirklichkeit freundlich zu
sein — abstrakte, lebensfremde
Denkweise, wenn man mit
Selbstverständlichkeiten abtun will,
was durchaus mit diesen
Selbstverständlichkeiten rechnet, aber
gerade aus diesen
Selbstverständlichkeiten heraus die
Notwendigkeit einsieht, daß eben das
Leben diesen Selbstverständlichkeiten
gemäß gestaltet werden müßte. Im Leben
kommt es eben nur zu häufig vor, daß
man solche Selbstverständlichkeiten in
ein falsches Fahrwasser rückt, und
daraus kommen dann die Lebenskrisen.
Das ist es, worauf ich im besonderen
aufmerksam machen möchte.
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Justement ainsi
c'est vraiment une pire façon de
parler quand on dit : de l'économie
ensemble avec l'esprit vient le droit.
Maintenant, certes, cela vient déjà si
une fois l'organisme triarticulé est
là, alors viendra aussi le droit. Mais
cela viendra justement de la façon
qu'on trouve, comment cela devrait
venir. Les humains doivent
l'instituer. Donc on doit réfléchir
sur la méthode, comment ils devraient
l'instituer.
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Ebenso
ist es wirklich eine bloße Redensart,
wenn man sagt: Aus der Wirtschaft mit
dem Geist zusammen kommt das Recht.
Nun, ganz gewiß, es kommt schon; wenn
einmal der dreigliederige Organismus
da sein wird, dann wird auch das Recht
kommen. Aber es wird eben auf die Art
kommen, daß man findet, wie es kommen
soll. Die Menschen müssen es
einrichten. Also muß man über die
Methode nachdenken, wie sie es
einrichten sollen.
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Alors ont encore été
dites maintes autres choses dignes
d'être suivi sur le rattachement de
vie spirituelle et travail pratique.
Je n'aimerais pas arriver sur
personnel, sinon je pourrais
facilement prouver au cher orateur
précédent comment je me suis efforcé
durant toute ma vie, de relier travail
pratique avec vie de l'esprit. Mais on
a seulement pas le droit d'exiger de
moi ce qu'on a exigé de moi dans
maintes discussions : que dans ce
domaine la vie pratique devrait
consister en ce qu'on collabore dans
le cadre d'un quelque parti. Cela
maints l'ont notamment compris avec le
« travailler social pratique ».
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75
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Dann
ist noch manches andere
Beherzigenswerte gesagt worden über
die Verbindung von geistigem Leben und
praktischer Arbeit. Ich möchte nicht
auf Persönliches eingehen, sonst
könnte ich dem verehrten Vorredner
leicht beweisen, wie ich mich bemüht
habe mein ganzes Leben lang,
praktische Arbeit zu verbinden mit dem
Geistesleben. Aber man darf mir nur
nicht zumuten, was man mir in manchen
Diskussionen zugemutet hat, daß das
praktische Leben auf diesem Gebiete
darinnen bestehen soll, daß man im
Rahmen irgendeiner Partei mitarbeitet.
Das haben nämlich manche mit dem
«praktischen sozialen Arbeiten»
verstanden.
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Ce travailler social
pratique est parfois un travailler
social très théorique et non pratique.
Donc on n'a absolument pas le droit de
le confondre avec une véritable
pratique de la vie.
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Dieses
praktische soziale Arbeiten ist
manchmal ein sehr theoretisches und
unpraktisches soziales Arbeiten. Also
diese Dinge darf man durchaus nicht
mit wirklicher Lebenspraxis
verwechseln.
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Alors a été dit que
quand devait se montrer vraiment une
amélioration, une guérison des
conditions, il s'agirait de ce que la
compagnie des travailleurs ( NDT
Arbeiterschaft) s'occupe vraiment avec
les fondements spirituels de la vie
sociale. Je suis complètement d'accord
avec cela, mais crois aussi avoir déjà
évoqué dans ces conférences les moyens
corrects par lesquels les travailleurs
peuvent justement s'occuper avec les
questions spirituelles. J'ai déjà
rendu attentif là-dessus que des
années durant j'ai été professeur à
une école de formation de
travailleurs, que j'ai très bien
trouvé là la compagnie des
travailleurs, aussi le ton pour tout
de suite parler scientifiquement aux
cœurs des travailleurs. Seuls alors
les dirigeants sont venus, ceux-là
m'ont foutu dehors, si je devais dire
cela en allemand, parce qu'ils
voulaient qu'eux seulement soient
écoutés et que seulement sera écouté
ce qu'ils ordonnent que serait
représenté. Je vous ai déjà raconté
cela précédemment dans ces
conférences. Alors que je disais : si
la liberté d'enseigner ne devait pas
régner ici, où doit-elle donc régner ?
- Là répondit un des dirigeants :
liberté d'enseignement, cela ne peut
être chez nous, une contrainte
raisonnable, c'est cela dont il s'agit
!
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66
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Dann
wurde gesagt, daß wenn wirklich eine
Besserung, eine Gesundung der
Verhältnisse eintreten solle, es sich
darum handle, daß die Arbeiterschaft
sich wirklich mit den geistigen
Grundlagen des sozialen Lebens
befasse. Ich bin vollständig damit
einverstanden, glaube aber auch, in
diesen Vorträgen schon das richtige
Mittel angedeutet zu haben, wodurch
sich die Arbeiterschaft eben befassen
kann mit den geistigen Fragen. Ich
habe bereits darauf hingedeutet, daß
ich durch Jahre hindurch Lehrer an
einer Arbeiterbildungsschule war, daß
ich da sehr wohl die Arbeiterschaft
gefunden habe, auch den Ton, um gerade
in Arbeiterherzen hinein
wissenschaftlich zu sprechen. Allein
dann sind die Führer gekommen; die
haben mich herausgeschmissen, wenn ich
das auf deutsch sagen soll, weil sie
wollten, daß nur auf sie gehört werde
und nur das gehört werde, was sie
befehlen, daß es vertreten werde. Ich
habe Ihnen das in diesen Vorträgen ja
schon früher erzählt. Als ich sagte:
Wenn nicht einmal hier Lehrfreiheit
herrschen soll, wo soll sie denn
herrschen? — Da erwiderte einer der
Führer: Lehrfreiheit, das kann nicht
sein bei uns, ein vernünftiger Zwang,
das ist es, um was es sich handelt!
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Oui, voyez-vous, je
pourrais vous exposer beaucoup
ensemble avec ce qui serait un bon
moyen par lequel les travailleurs
actuels pourraient venir en fait à la
saisie des bases spirituelle pour une
réorganisation sociale. Ce moyen
serait celui-là : se dire détaché de
la plupart des actuels dirigeants, qui
absolument n'ont pas à l’œil d'amener
de manière sincère une réorganisation
sociale, mais qui ont quelque chose de
tout à fait autre à l’œil, mais
auxquels sera encore beaucoup plus
obéi sous beaucoup de rapports – cela
a tout de suite montré la pratique de
l'œuvrer dans la triarticulation
sociale -, que sera obéi par les
catholiques à leur archevêque. Cela
est quelque chose qui devrait être
pris à cœur. Et je suis convaincu de
cela. Il règne aujourd'hui tant de
sens sain dans les larges masses du
peuple que dans l'instant où maint
dirigeant tomberait, apparaîtrait
beaucoup de véritable saine raison
sociale.
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67
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Ja,
sehen Sie, mit diesem zusammen könnte
ich Ihnen vieles anführen, was ein
gutes Mittel wäre, wodurch die
gegenwärtige Arbeiterschaft
tatsächlich zum Ergreifen der
geistigen Grundlagen für eine soziale
Neugestaltung kommen würde. Dieses
Mittel wäre dieses: sich loszusagen
von den meisten der gegenwärtigen
Führer, die durchaus nicht im Auge
haben, in ehrlicher Weise einen
sozialen Neuaufbau herbeizuführen,
sondern die etwas ganz anderes im Auge
haben, denen aber in vieler Beziehung
heute noch viel mehr gehorcht wird —
das hat gerade die Praxis des Wirkens
in der sozialen Dreigliederung ergeben
—, als von den Katholiken ihren
Erzbischöfen gehorcht wird. Das ist
etwas,was beherzigt werden sollte. Und
ich bin überzeugt davon: Es
herrscht heute so viel gesunder Sinn
in den breiten Massen des Volkes,
daß in dem Augenblicke, wo mancher
Führer fiele, viel wirkliche gesunde
soziale Einsicht eintreten würde.
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183
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Nous avons
aujourd'hui besoin que les humains se
cristallisent à nouveau autour
d'idées, autour de véritables
impulsions idéelles, à partir
desquelles la vie pourra être formée,
afin que les vieux modèles de partis
et programmes de partis soient
surmontés, car ce sont eux, qui
principalement empêchent une raison
saine et aussi une activité saine au
sens d'une telle raison. On doit
seulement aussi là, à partir de la
pleine réalité, rechercher ce qui peut
conduire au salut. La pure
revendication ne le fait pas, tout de
suite aussi peu que le fait la pure
revendication : abolition du capital –
mais comment on doit voir, comment le
capital devrait œuvrer. Alors «
abolition », cela est facile. Cela
signifie, ce n'est pas facile à cause
de ce que cela conduit à la ruine.
Mais quand on devrait sortir
par-dessus les dommages du
capitalisme, alors quelque chose
d'autre est nécessaire. Comme c'est
nécessaire, sur ce domaine concret de
regarder dans la réalité, ainsi il est
déjà aussi nécessaire, dans l'actuelle
vie humaine de regarder dedans la
pleine réalité de se dire que les
partis ne vivent très souvent encore
que des abstraites continuations de
leurs programmes, mais qu'elles ne
correspondent plus avec la vie. Mais
cela est nécessaire en particulier là,
où il s'agit d'une véritable nouvelle
organisation sur le domaine de la vie
sociale.
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Wir
haben es heute nötig, daß die Menschen
sich wiederum kristallisieren um
Ideen, um wirkliche ideelle Impulse,
aus denen heraus das Leben gestaltet
werden kann, daß die alten
Parteischablonen und Parteiprogramme
überwunden werden, denn die sind es,
was hauptsächlich eine gesunde
Einsicht und auch ein gesundes Wirken
im Sinne einer solchen Einsicht
hindert. Man muß nur auch da aus der
vollen Wirklichkeit heraus das
aufsuchen, was zum Heile führen
könnte. Die bloße Forderung tut es
nicht, geradesowenig wie es die bloße
Forderung tut: Abschaffung des
Kapitals — sondern wie man sehen muß,
wie das Kapital wirken soll. Denn
«Abschaffung», das ist leicht. Das
heißt, es ist deshalb nicht leicht,
weil es zum Ruin führt. Aber wenn man
hinauskommen soll über die Schäden des
Kapitalismus, dann ist etwas anderes
notwendig. Wie es notwendig ist, auf
diesem konkreten Gebiete in die
Wirklichkeit hineinzuschauen, so ist
es schon auch notwendig, im heutigen
Menschenleben in die volle
Wirklichkeit hineinzuschauen und sich
zu sagen, daß die Parteien vielfach
nur noch leben von den abstrakten
Fortführungen ihrer Programme, daß sie
aber mit dem Leben nicht mehr
zusammenhängen. Das aber ist
insbesondere da notwendig, wo es sich
um einen wirklichen Neuaufbau auf dem
Gebiete des sozialen Lebens handelt.
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C'est cela que je
souhaitais dire aujourd'hui bien que
pour l'éclaircissement de telles
questions maint devrait encore être
souligné.
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Das ist
es, was ich heute sagen möchte, obwohl
zur Aufhellung solcher Fragen noch
manches gestreift werden müßte.
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