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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga191  :

Compréhension sociale à partir des connaissances de science de l’esprit.




ONZIEME CONFERENCE
Dornach, 1er novembre 1919
 ELFTER VORTRAG
Dornach, 1. November 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 191 194-210 (1989) 01/11/1919

Original


Français seul au dessous


Traducteur: FG - 07/12/2020 - Ancienne traduction H. Waddington Éditeur: SITE

Si, à l'heure actuelle, les questions sociales sont également discutées du côté spirituel scientifique, alors, comme je vous l'ai déjà décrit des points de vue les plus divers, cela ne repose effectivement sur aucune maxime subjective, sur aucune impulsion subjective, mais sur l'observation de l’évolution de l'humanité, sur l'observation de ce que contiennent les forces de développement de l'humanité tout de suite pour notre époque, ce à quoi elles nous appellent particulièrement dans le présent et pour le proche avenir.

01

Wenn jetzt in dieser Zeit gerade von geisteswissenschaftlicher Seite her auch über soziale Fragen gesprochen wird, so beruht das ja, wie ich Ihnen übrigens von den verschiedensten Gesichtspunkten aus schon dargestellt habe, wahrhaftig nicht auf irgendeiner subjektiven Maxime, auf irgendeinem subjektiven Antriebe, sondern es beruht auf der Be­obachtung der Entwickelung der Menschheit, auf der Beobachtung desjenigen, was die Entwickelungskräfte der Menschheit gerade für unsere Zeit enthalten, wozu sie uns in der Gegenwart und für die nächste Zukunft besonders auffordern.

Il doit déjà être dit que les impulsions plus profondes de ce qui est réellement envisagé pour l’évolution actuelle de l'humanité sont une chose quelque peu inconfortable ; car dans le présent on n'est pas trop enclin à aller dans les choses qui comptent, à les regarder avec le plus réel, le plus profond sérieux. Mais notre époque exige un sérieux réel et profond dans les affaires de l'humanité. Elle exige notamment que nous nous rendions libres notamment de préjugés bien déterminés et, notamment, de présentiments. J’aimerais maintenant vous donner quelques points de vue aujourd'hui qui vous mettront en situation d'examiner les choses dont nous avons souvent parlé d'un point de vue plus profond. Là encore, nous devrons nous pencher sur un contexte humain un peu plus large.

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Es muß schon gesagt werden, daß die tieferen Impulse desjenigen zu enthüllen, was eigentlich für die gegenwärtige Menschheitsent­wickelung in Betracht kommt, eine etwas unbequeme Sache ist; denn man ist in der Gegenwart nicht allzu geneigt, auf die Dinge, auf die es ankommt, einzugehen, sie mit wirklichstem, tiefstem Ernste zu betrachten. Aber unsere Zeit erfordert gegenüber den Angelegenhei­ten der Menschheit einen wirklichen, gründlichen Ernst. Sie erfordert namentlich das Sich-Freimachen von ganz bestimmten Vorurteilen und namentlich von Vorempfindungen. Ich möchte Ihnen nun heute einige Gesichtspunkte angeben, die Sie in die Lage versetzen, die Dinge, über die wir oft gesprochen haben, von einem tieferen Ge­sichtspunkte aus zu betrachten. Da werden wir schon wieder eben den Blick richten müssen über einen etwas größeren Menschheits­zusammenhang.

Nous distinguons donc la période dans laquelle nous vivons comme dans notre présent cosmique d’autres périodes de telle manière que nous la laissons commencer au milieu du 15e siècle, et nous appelons cette période, comme vous le savez, la cinquième période post-atlantique. Nous la séparons de la période qui s'est ensuite terminée et a commencé aux siècles préchrétiens, que nous appelons la période gréco-latine, d’après les populations qui ont porté sa culture. Et puis, ce qui précède, nous l'appelons la période égypto-chaldéenne.

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Wir unterscheiden ja denjenigen Zeitraum, in dem wir als in unse­rer kosmischen Gegenwart leben, so von den anderen Zeiträumen, daß wir ihn in der Mitte des 15. Jahrhunderts beginnen lassen, und wir nennen diesen Zeitraum, wie Sie wissen, den fünften nach­atlantischen Zeitraum. Wir trennen ihn ab von demjenigen Zeit­raume, der damals sein Ende gefunden hat und begonnen hat im B. vorchristlichen Jahrhunderte, den wir den griechisch-lateinischen Zeitraum nennen, nach den Bevölkerungen, die seine Kultur getragen haben. Und dann, was voranging, das bezeichnen wir als den ägyptisch-chaldäischen Zeitraum.

Quand on considère maintenant la période égypto-chaldéenne, à l'œil de l'âme évidemment, on constate que la vision ordinaire de l'histoire échoue très gravement. Même si l'on considère les traditions chaldéennes et égyptiennes qui ont été découvertes, on ne remonte pas très loin dans l'histoire du développement de l'humanité en termes d'histoire extérieure. Mais on peut comprendre ce qui est significatif pour le présent, quand même aussi seulement si l'on comprend bien cette troisième période post-atlantique, en raison de ses caractéristiques particulières.

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Wenn man nun den ägyptisch-chaldäischen Zeitraum ins Auge faßt, ins Seelenauge selbstverständlich, dann findet man schon, daß die gewöhnliche Geschichtsbetrachtung gar sehr versagt. Man kommt, selbst wenn man die erschlossenen chaldäischen und ägyptischen Überlieferungen ins Auge faßt, mit der äußerlichen Geschichte nicht sehr weit zurück in der Entwickelungsgeschichte der Menschheit. Aber verstehen kann man dasjenige, was für die Gegenwart bedeut­sam ist, doch auch nur, wenn man gerade diesen dritten nachatlanti­schen Zeitraum aus seinen besonderen Eigentümlichkeiten heraus richtig versteht.

Maintenant, vous savez avant tout une chose. Dans l'histoire ordinaire, ce qui était parmi les humains comme culture, comme civilisation, est appelé paganisme, au-delà du monde connu à l'époque. Ce qui est juif-hébreu, qui doit être compris comme une préparation au christianisme, est inséré dans cette culture païenne comme une oasis. Mais si nous ne tenons pas compte de ce qui est d'une nature complètement différente du reste de la culture de cette époque, le judaïsme, et que nous nous plaçons dans le monde préchrétien, alors nous pouvons tourner notre attention vers le paganisme, qui va au-delà de la civilisation. Quelle est la particularité de cette ancienne culture païenne ? La particularité de cette ancienne culture païenne est qu'elle est de préférence une culture de la sagesse, une culture du regarder dans les choses et les processus du monde. Même si ce que l’ancien païen a reproduit à partir de sa connaissance du monde était issu des anciens mystères, a un caractère mythique, un caractère pictural pour le monde "intelligent" d'aujourd'hui, il faut dire que tout ce qui est arrivé à la postérité dans de telles images provient d'une profonde compréhension de l'essence des choses et des processus.

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Nun wissen Sie ja vor allen Dingen eines. In der gewöhnlichen Geschichte wird dasjenige, was als Kultur, als Zivilisation unter den Menschen war über die damals bekannte Welt hin, als das Heidnische bezeichnet. Wie eine Oase setzt sich in diese heidnische Kultur hin­ein, was das Jüdisch-Hebräische ist, das als Vorbereitung des Christen­tums aufgefaßt werden muß. Aber wenn wir absehen von dem, was von ganz anderer Natur als die übrige damalige Kultur als Judentum sich hineinsetzt in das Vorchristliche, so können wir den Blick richten auf das über die Zivilisation hingehende Heidentum. Was ist das Eigentümliche dieser alten heidnischen Kultur? Das Eigentümliche dieser alten heidnischen Kultur ist, daß sie vorzugsweise eine Kultur der Weisheit ist, eine Kultur des Hineinschauens in die Dinge und Vorgänge der Welt. Wenn auch dasjenige, was der alte Heide wieder­gab von seinem Wissen über die Welt, herausgeströmt war aus den alten Mysterien, für die heutige «gescheite» Welt einen mythischen Charakter, einen Bildcharakter hat, so muß doch gesagt werden, daß alles dasjenige, was an solchen Bildern auf die Nachwelt gekommen ist, entstammt tiefen Einblicken in das Wesen der Dinge und Vor­gänge.

On a seulement besoin de se souvenir de la sagesse suprasensible, que nous avons essayé d'exposer pour le présent à partir des différents domaines de cette époque antique, et on verra déjà qu’on a affaire à une sagesse primordiale, qui est à la base de toute pensée, de tout éprouver, de toute sensibilité des peuples anciens. Une certaine réverbération de cette sagesse primordiale, une tradition qui inclut cette sagesse primordiale, a également été présente sous une forme florissante dans certaines sociétés secrètes jusqu'à la fin du 18e siècle, voire jusqu'au début du 19e siècle. Au XIXe siècle, cette situation s'est plus ou moins asséchée, et ce qui restait a été mis au service de groupes particuliers, à savoir des nationalités particulières. Et aujourd'hui, ce qui est présent dans les sociétés secrètes ordinaires ne peut plus être appelé une vieille sagesse païenne féconde transmise avec authenticité.

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Man braucht nur sich zu erinnern übersinnlicher Weistümer, die wir versuchten aus den verschiedenen Gebieten dieser alten Zeit für die Gegenwart bloßzulegen, und man wird schon sehen, daß man es zu tun hat mit einer Urweisheit, die den Grund alles Denkens, alles Empfindens, alles Fühlens der alten Völker bildet. Ein gewisser Nach­klang dieser Urweisheit, eine Tradition, die diese Urweisheit in sich schloß, war ja für gewisse Geheimgesellschaften auch in einer gedeih­lichen Form bis zum Ende des 18. Jahrhunderts, auch noch bis zum Anfang des 19. Jahrhunderts vorhanden. Im 19. Jahrhundert ist das mehr oder weniger versiegt, und dasjenige, was geblieben ist, ist in den Dienst einzelner Gruppen, namentlich einzelner Nationalitäten gestellt worden. Und es kann heute dasjenige, was in den gewöhnlichen Geheimgesellschaften vorhanden ist, nicht mehr ein ersprießliches, mit Echtheit überliefertes altes heidnisches Weisheitsgut genannt werden.

Ce bien de sagesse païenne, il a une certaine particularité qu’on a pas la permission de perdre de vue si on veut comprendre de quoi il s'agit en fait. Il a une caractéristique qui a rendu nécessaire que se placer comme une oasis dans ce courant de l'ancienne sagesse païenne, le plus petit courant, le judaïsme, qui a ensuite préparé le christianisme.

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Dieses heidnische Weisheitsgut, es hat eine bestimmte Eigenschaft, die man nie aus dem Auge verlieren darf, wenn man verstehen will, um was es sich eigentlich handelt. Es hat eine Eigenschaft, derent­wegen gerade sich hineinstellen mußte wie eine Oase in diesen Strom der alten heidnischen Weisheit die kleinere Strömung, das Judentum, das dann das Christentum vorbereitete.

Si l'on reconnaît correctement l'ancienne culture païenne, on trouve partout qu'elle contient de noble, de grands règnes de sagesse, prospectant énormément profond dans l'essence des choses ; mais ces règnes de sagesse païenne, ils ne contiennent en fait aucune véritable impulsion morale pour l'action humaine. On n’avait, dans une certaine mesure, pas besoin de ces impulsions morales pour l'action humaine, car non pareil à ce qu'on se figure aujourd'hui comme savoir, la connaissance, cette vieille sagesse païenne était quelque chose qui donnait vraiment à l'humain le sentiment et la sensation qu’il se tient à l'intérieur du cosmos entier. L’humain qui se tenait ici sur terre et qui se promenait alentour ne se sentait pas seulement composé des substances et des forces qui existent en dehors de lui dans la vie terrestre, dans les règnes du minéral, de l'animal et du végétal. L'humain sentait comment les forces jouaient en lui, qui tournaient dans les étoiles et les soleils, et ainsi de suite. L'humain se sentait un membre du cosmos entier, et il ne ressentait quelque peu pas seulement de façon abstraite comment il était un membre du cosmos entier, mais il recevait des indices de ses mystères sur la façon de passer à l'action, sur tout son comportement dans le sens du cours des étoiles. L'ancienne sagesse des étoiles n'était par aucun chemin cette astrologie arithmétique que les gens d'aujourd'hui tiennent pour importante, mais cette vieille sagesse des étoiles était quelque chose qui était saisi ainsi par les dirigeants des anciens mystères païens que de véritables motivations pour l'action, pour le comportement de l'être humain particulier, pouvaient sortir de ces mystères. L'humain se savait dans une certaine mesure en sécurité dans le cosmos, pas seulement par une sagesse générale, mais ce qu'il avait à faire du matin au soir, à un jour de l'année, lui lisait et donnait comme directives ceux qu'il reconnaissait comme les initiés dans les mystères. Mais à partir de tout ce que les initiés ont lu dans les mystères n’était rien à gagner pour la sagesse chaldéenne, égyptienne, d’une quelque motivation morale pour l'humanité. L'impulsion morale actuelle pour l'humanité a en premier été préparée par le judaïsme, puis perfectionnée par le christianisme.

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Wenn man die alte heidnische Kultur richtig erkennt, so findet man überall, daß sie hehre, große Weistümer, ungeheuer tief in das Wesen der Dinge Hineinschürfendes enthält; aber diese heidnischen Weis­tümer, sie enthalten keinen eigentlich sittlichen Antrieb für das menschliche Handeln. Man brauchte gewissermaßen diese sittlichen Antriebe für das menschliche Handeln nicht; denn ungleich dem­jenigen, was heute als Wissen, als Erkenntnis unter den Menschen figuriert, war diese alte heidnische Weisheit etwas, was dem Men­schen wirklich das Gefühl und die Empfindung gab, daß er drinnen-steht im ganzen Kosmos. Der Mensch, der hier auf der Erde stand und herumwandelte, fühlte sich nicht nur zusammengesetzt aus den Stof­fen und Kräften, die außer ihm im irdischen Leben, die im minerali­schen, im tierischen, im pflanzlichen Reiche vorhanden sind. Der Mensch fühlte, wie die Kräfte in ihn hereinspielten, die in den Sternen und in den Sonnen kreisten und so weiter. Der Mensch fühlte sich als ein Glied des ganzen Kosmos und er fühlte nicht etwa nur ab­strakt, wie er ein Glied des ganzen Kosmos sei, sondern er bekam Anhaltspunkte aus seinen Mysterien heraus, wie er zum Handeln, zu seinem ganzen Verhalten vorzuschreiten habe im Sinne des Sternen­laufes. Was alte Sternenweisheit war, war ja keineswegs jene rech­nerische Astrologie, welche heute die Menschen für etwas Bedeut­sames halten, sondern es war jene alte Sternenweisheit etwas, was von den Leitern der alten heidnischen Mysterien so gefaßt wurde, daß da von diesen Mysterien herauskommen konnten wirkliche Antriebe für das Handeln, für das Verhalten des einzelnen Menschen. Der Mensch wußte sich gewissermaßen geborgen im Kosmos, nicht nur durch eine allgemeine Weisheit, sondern was er vom Morgen bis zum Abend an einem Tag des Jahres zu tun hatte, das lasen ihm ab und gaben ihm als Direktiven diejenigen, die er anerkannte als die Initi­ierten in den Mysterien. Aber es war aus alldem, was da die Initiierten aus den Mysterien ablasen, für die chaldäische, für die ägyptische Weisheit nicht zu gewinnen irgendein moralischer Antrieb für die Menschheit. Der eigentlich moralische Antrieb für die Menschheit wurde erst durch das Judentum vorbereitet, dann durch das Christen­tum weiter ausgebildet.

Et la question doit apparaître : d'où cela vient-il que la glorieuse sagesse païenne ancienne, qui par exemple encore dans le règne grec porta une floraison artistique et philosophique de la plus belle sorte, n'avait aucune impulsion morale en soi ?

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Und die Frage muß entstehen : Woher kommt es denn, daß die gloriose alte heidnische Weisheit, die zum Beispiel ja noch in dem Griechentum eine künstlerische und eine philosophische Blüte schön­ster Art trug, keinen moralischen Impuls in sich hatte?

Si nous remontions toutefois plus loin derrière le troisième millénaire de l'ère préchrétienne, nous constaterions qu'avec l'impulsion de sagesse vient une impulsion morale, et que c'est absolument ainsi, comme je l'ai déjà expliqué ici : que dans l'impulsion de sagesse était contenu en même temps ce dont les anciens humains avaient besoin comme leur morale, comme leur éthos. Mais un éthos particulier, une impulsion morale particulière, comme cela vint alors avec le christianisme, n'était pas inhérent/propre à la sagesse païenne en tant que telle. Pourquoi ? De la raison que pour les millénaires qui ont immédiatement précédé le christianisme, cette sagesse païenne a été inspirée par un endroit loin par là de l'Asie, mais inspirée par une entité très étrange, par l'entité de Lucifer qui s'est réellement incarnée en Asie là-bas, loin en Orient, au cours du 3e millénaire avant le Christ.

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Würden wir allerdings weiter zurückgehen hinter das 3. Jahrtau­send der vorchristlichen Zeit, so würden wir finden, daß mit dem Weisheitsimpuls zugleich ein moralischer Impuls kommt, und daß das durchaus so ist, wie ich es hier schon auseinandergesetzt habe : daß in dem Weisheitsimpuls zugleich dasjenige enthalten war, was die alten Menschen als ihre Moral, als ihr Ethos brauchten. Aber ein besonderes Ethos, ein besonderer moralischer Impuls, wie er dann mit dem Christentum kam, war der heidnischen Weisheit als solcher nicht eigen. Warum? Aus dem Grunde, weil für die Jahrtausende, die un­mittelbar dem Christentum vorangingen, diese heidnische Weisheit von einer Stelle weit in Asien drüben inspiriert war, aber inspiriert von einer sehr merkwürdigen Wesenheit, von der im 3. vorchrist­lichen Jahrtausend wirklich in Asien drüben, weit im Osten inkarnier­ten Wesenheit des Luzifer.

Et aux maintes choses que nous avons appris à connaître sur l’évolution de l'humanité, il faut ajouter le fait que tout comme il y a eu l'incarnation du Golgotha, l'incarnation du Christ dans l'humain Jésus de Nazareth, il y a eu aussi une véritable incarnation de Lucifer en Asie au troisième millénaire avant le Christ. Et une grande partie de la culture antique est inspirée par ce qui ne peut être décrit que comme une incarnation terrestre de Lucifer dans un humain qui a vécu dans la chair et le sang. Le christianisme, le mystère du Golgotha, lorsqu'il a eu lieu parmi les humains, a même été saisi tout d’abord ainsi que les humains pouvaient le saisir par ce qu'ils pouvaient recevoir de l'ancienne sagesse luciférienne. L'unicité de la gnose, par ailleurs extrêmement profonde, tient aussi au fait que cette incarnation de Lucifer est passée par l'ancien monde. On ne comprend pas correctement la pleine signification du mystère du Golgotha quand on ne sait pas que l’a précédé - de pas entièrement trois mille ans - une incarnation de Lucifer.

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Und zu dem mancherlei, das wir kennengelernt haben über die Menschheitsentwickelung, ist es notwendig, daß wir auch die Erkenntnis hinzufügen, daß es ebenso, wie es gegeben hat die Inkar­nation von Golgatha, die Inkarnation des Christus in dem Menschen Jesus von Nazareth, auch gegeben hat eine wirkliche Inkarnation des Luzifer im 3. vorchristlichen Jahrtausend in Asien. Und ein großer Teil der alten Kultur ist eben inspiriert von der Seite her, die nur bezeichnet werden kann als eine irdische Inkarnation Luzifers in einem Menschen, der in Fleisch und Blut gelebt hat. Es wurde ja sogar das Christentum, das Mysterium von Golgatha, als es unter den Menschen sich abspielte, zuerst so gefaßt, wie die Menschen es fassen konnten durch dasjenige, was sie aus der alten luziferischen Weisheit bekommen konnten. Auch die Einseitigkeit der aber sonst außerordentlich tiefsin­nigen Gnosis rührt davon her, daß eben über die alte Welt diese Luzi­ferinkarnation ging. Man versteht nicht richtig die volle Bedeutung des Mysteriums von Golgatha, wenn man nicht weiß, daß ihm -- nicht ganz dreitausend Jahre — vorangegangen ist eine Luziferinkarnation.

Pour ajouter à cette inspiration de Lucifer ce qui sort cette inspiration de Lucifer de l’unilatéralité vint l'incarnation-Christ. Et avec cela vint ce qui forme maintenant l'impulsion éducative d’humanité pour le développement de la civilisation européenne et ses appendices américains. Mais depuis le milieu du XVe siècle, depuis que dans l’évolution de l'humanité est apparue la motivation de préférence pour le développement de l'individualité, de la personnalité, les forces qui préparent à nouveau une nouvelle incarnation d'un être suprasensible reposent aussi dans ce développement. Et justement ainsi qu’il y a eu une incarnation charnelle de Lucifer, comme il y a eu une incarnation charnelle du Christ, ainsi, avant aussi seulement une partie du troisième millénaire de l'ère post-chrétienne sera écoulée, il y aura une véritable incarnation d'Ahriman dans l’ouest : Ahriman dans la chair. À cette incarnation d'Ahriman dans la chair, l'humanité de la terre ne peut pas échapper quelque peu. Cela viendra. Il s'agit seulement que l'humanité de la terre doive trouver sa position correcte à cette incarnation ahrimanienne sur terre.

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Um zu dieser Luziferinspiration dasjenige hinzuzufügen, was diese Luziferinspiration aus der Einseitigkeit herausholt, kam die Christus-Inkarnation. Und damit kam dasjenige, was nun den menschheitlichen Erziehungsimpuls bildet für die Entwickelung der europäischen Zivi­lisation und ihres amerikanischen Anhanges. Aber seit der Mitte des 15. Jahrhunderts, seit in der Menschheitsentwickelung entstanden ist der Antrieb vorzugsweise zur Individualitäts-, zur Persönlichkeits­entwickelung, liegen in dieser Entwickelung auch die Kräfte, die eine neue Inkarnation eines übersinnlichen Wesens wiederum vorbereiten. Und ebenso wie es gegeben hat eine fleischliche Inkarnation Luzifers, wie es gegeben hat eine fleischliche Inkarnation des Christus, so wird es, ehe auch nur ein Teil des dritten Jahrtausends der nachchristlichen Zeit abgelaufen sein wird, geben im Westen eine wirkliche Inkarnation Ahrimans : Ahriman im Fleische. Dieser Inkarnation Ahrimans im Fleische kann nicht etwa die Erdenmenschheit entgehen. Die wird kommen. Es handelt sich nur darum, daß die Erdenmenschheit ihre richtige Stellung finden muß zu dieser ahrimanischen Erdeninkarna­tion.

Dans tout ce qui se passe de cette sorte, quand donc de telles incarnations se préparent, doit être envisagé ce qui conduit progressivement à de telles incarnations dans l’évolution de l'humanité. Une telle entité comme Ahriman, qui veut s'incarner dans le monde occidental un certain temps après le nôtre ici sur terre, prépare son incarnation. Une telle entité comme Ahriman, qui veut être incarné sur terre, dirige certaines forces dans le développement humain ainsi qu'elles tournent à son avantage tout particulier. Et il serait grave, si les humains vivent endormis en ce sens et ne prenaient pas certains phénomènes, qui se produisent dans la vie humaine, de telle sorte qu'ils puissent reconnaître en eux une préparation à l'incarnation charnelle d'Ahriman. Seulement par cela les humains trouveront la bonne position pour qu’ils reconnaissent : dans telle ou telle série de faits, qui appartient au développement de l'humanité, on doit reconnaître comment Ahriman prépare son existence/être-là terrestre. Et aujourd'hui, il est temps que des humains particuliers sachent lesquels des processus qui se déroulent autour d'eux sont des machinations d'Ahriman, qui - à son avantage - préparent peut-être/où possible sa prochaine incarnation terrestre.

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In alledem, was auf diese Art vorgeht, wenn sich solche Inkarna­tionen vorbereiten, muß hingesehen werden auf dasjenige, was nach und nach in der Menschheitsentwickelung hinführt zu solchen Inkar­nationen. Solch eine Wesenheit wie Ahriman, die sich eine gewisse Zeit nach der unsrigen hier auf der Erde in der westlichen Welt inkar­nieren will, bereitet ihre Inkarnation vor. Eine solche Wesenheit wie Ahriman, der auf der Erde inkarniert werden will, lenkt gewisse Kräfte in der menschlichen Entwickelung so, daß sie dieser Wesen­heit zu ihrem ganz besonderen Vorteil gereichen. Und schlimm wäre es, wenn die Menschen schlafend dahinleben würden und gewisse Erscheinungen, die im Menschenleben vor sich gehen, nicht so neh­men würden, daß sie in ihnen erkennen können eine Vorbereitung für die fleischliche Inkarnation des Ahriman. Nur dadurch werden die Menschen die rechte Stellung finden, daß sie erkennen: In dieser oder jener Tatsachenreihe, die der menschheitlichen Entwickelung angehört, muß man erkennen, wie Ahriman vorbereitet sein irdisches Dasein. Und heute ist es an der Zeit, daß einzelne Menschen wissen, welche von den Vorgängen, die um sie herum sich abspielen, Machi­nationen Ahrimans sind, die — ihm zum Vorteil — seine demnächstige irdische Inkarnation womöglich vorbereiten.

Il serait sans doute plus avantageux pour Ahriman s'il l’amenait à ce que de loin le plus grand nombre d’humains n'ait aucune idée de ce qui pourrait en fait mener à favoriser son existence/être-là ; si de loin le plus grand nombre d’humains vivaient vers là ainsi que ces préparatifs pour l'incarnation d'Ahriman se déroulent, mais que les humains les tenaient comme quelque chose de progressiste, de bon, d'approprié au développement de l'humanité. Si dans une certaine mesure Ahriman pouvait se faufiler dans une humanité endormie, ce serait le plus agréable pour lui. C’est pourquoi doivent être montrés ces événements dans lesquels Ahriman travaille pour sa future incarnation.

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Am günstigsten würde es ja zweifellos für Ahriman sein, wenn er es dahin brächte, daß die weitaus größte Anzahl der Menschen keine Ahnung hätte von dem, was eigentlich zur Begünstigung seines Da­seins hinführen könnte; wenn die weitaus größte Anzahl von Men­schen so dahinleben würde, daß diese Vorbereitungen für die Ahri­maninkarnation abliefen, aber die Menschen sie für etwas Fortschritt­liches, Gutes, der Menschheitsentwickelung Angemessenes hielten. Wenn sich gewissermaßen Ahriman in eine schlafende Menschheit hereinschleichen könnte, dann würde ihm das am allerangenehmsten sein. Deshalb müssen diejenigen Ereignisse aufgezeigt werden, in denen Ahriman arbeitet für seine künftige Inkarnation.

Voyez-vous, un de ces faits d’évolution dans lequel, j’aimerais dire, est clairement à percevoir l'impulsion de l'Ahriman, c'est la propagation de la croyance parmi l'humanité que par cette saisie mécanico-mathématique de l'univers, qui est venu par le galiléisme, le copernicisme et ainsi de suite, on pourrait vraiment comprendre ce qui se joue là dehors dans le cosmos. C'est pourquoi il doit si strictement être accentué par la science de l’esprit orientée anthroposophiquement qu'on doit chercher l'esprit et l'âme dans le cosmos, et pas purement ce que le galiléisme, le copernicanisme, cherchent comme mathématique, mécanique, comme si le monde était une grande machine. Ce serait une séduction par Ahriman, si les humains restaient plantés à calculer seulement les temps orbitaux des étoiles, à étudier seulement l'astrophysique, pour venir derrière les compositions substantielles des corps célestes, ce dont les humains sont si fiers aujourd'hui. Mais il serait grave si, à ce galiléisme, ce copernicisme, n’était tenu en vis-à-vis ce que nous pouvons savoir sur l’emplissement d'âme du cosmos, sur la trans-spiritualisation du cosmos. C'est cela qu'Ahriman veut éviter en particulier, au profit de son incarnation terrestre. Dans une certaine mesure, il aimerait maintenir les humains si fortement dans ce qui est obtus, afin qu’ils comprennent seulement le mathématique de l'astronomie. Pour cela il séduit beaucoup d’humains pour faire valoir leur aversion bien connue pour le savoir de l'esprit et de l'âme de l'univers. Mais ce n'est là qu'une des forces séductrices qu'Ahriman déverse dans une certaine mesure dans l'âme des humains.

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Sehen Sie, eine derjenigen Entwickelungstatsachen, in denen, ich möchte sagen, deutlich zu vernehmen ist der Impuls des Ahriman, das ist die Verbreitung des Glaubens unter der Menschheit, daß man durch jene mechanisch-mathematische Erfassung des Weltenalls, welche durch den Galileismus, Kopernikanismus und so weiter gekom­men ist, wirklich verstehen könne dasjenige, was da draußen im Kos­mos sich abspielt. Deshalb muß ja so streng von anthroposophisch orientierter Geisteswissenschaft betont werden, daß man Geist und Seele suchen muß im Kosmos, nicht bloß dasjenige, was der Galileismus, der Kopernikanismus suchen als Mathematik, Mechanik, wie wenn die Welt eine große Maschine wäre. Es würde eine Verführung durch Ahriman sein, wenn die Menschen stehenbleiben dabei, nur die Umlaufzeiten der Gestirne zu berechnen, nur Astrophysik zu studie­ren, um hinter die stofflichen Zusammensetzungen der Himmels­körper zu kommen, worauf die Menschen heute so stolz sind. Aber es würde schlimm sein, wenn nicht entgegengehalten würde diesem Galileismus, diesem Kopernikanismus dasjenige, was man wissen kann über die Durchseelung des Kosmos, über die Durchgeistigung des Kosmos. Das ist es, was Ahriman aber zugunsten seiner irdischen Inkarnation ganz besonders vermeiden möchte. Er möchte gewisser­maßen die Menschen so stark in der Dumpfheit erhalten, daß sie nur das Mathematische der Astronomie begreifen. Daher verführt er viele Menschen dazu, ihre bekannte Abneigung gegen das Wissen vom Geist und der Seele des Weltenalls geltend zu machen. Aber das ist nur eine von den verführerischen Kräften, die gewissermaßen Ahri­man in die Seele der Menschen hineingießt.

Une autre de ces forces séduisante l'Ahriman - il travaille, j’aimerais dire, de manière appropriée ensemble avec les forces de Lucifer – pend donc naturellement ensemble pour son incarnation avec le souci de maintenir, autant que possible, parmi les humains le sentiment déjà très répandu qu'il suffit pour la vie publique que soit veillé que les humains soient placés économiquement satisfaits. On remue en cela un point que l'humain moderne n’admet souvent pas volontiers. Voyez-vous, la science officielle actuelle n'offre en fait plus rien du tout pour une véritable connaissance de l'esprit et de l'âme, car les méthodes que dans la science publique actuelle a ne sont bonnes qu’à saisir la nature extérieure, aussi de l'humain la nature extérieure. Mais pensez seulement à la façon dont un citoyen moyen du présent regarde avec mépris tout ce qui lui semble idéaliste, qui lui semble être comme un chemin, en quelque sorte comme un chemin d'entrer de quelque manière dans le spirituel ! Au fond, il demande toujours à nouveau : "Oui, à quoi ça sert ? Qu’est-ce que ça apporte pour des biens terrestres ? - Il laisse former ses fils au lycée, il est peut-être lui-même formé au lycée ou dans une autre institution, il les laisse former à une université ou dans une autre école supérieure. Mais tout cela ne sert qu'à jeter les bases d'une profession, c'est-à-dire à créer dans la vie, les biens matériels qui les nourrissent.

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Eine andere von diesen verführerischen Kräften des Ahriman — er ar­beitet, möchte ich sagen, in entsprechender Weise mit den Luziferkräf­ten zusammen — hängt ja natürlich für seine Inkarnation zusammen mit dem Bestreben, unter den Menschen nach Möglichkeit die bereits sehr verbreitete Stimmung zu erhalten, daß es für das öffentliche Leben ge­nügt, wenn dafür gesorgt wird, daß die Menschen wirtschaftlich zufrie­dengestellt werden. Man berührt dabei einen Punkt, den der moderne Mensch oftmals nicht gern zugibt. Sehen Sie, für eine wirkliche Er­kenntnis des Geistes und der Seele bietet ja eigentlich die heutige offizielle Wissenschaft gar nichts mehr; denn die Methoden, welche man in den heutigen öffentlichen Wissenschaften hat, taugen nur dazu, die äußere Natur, auch vom Menschen nur die äußere Natur aufzu­fassen. Aber denken Sie sich nur, wie verächtlich eigentlich so ein Durchschnittsbürger der Gegenwart hinblickt auf alles dasjenige, was ihm idealistisch vorkommt, was ihm wie ein Weg, auf irgendeine Art wie ein Weg ins Geistige hinein vorkommt! Er fragt doch im Grunde genommen immer wiederum: Ja, was bringt das ein? Was trägt das für irdische Güter? — Er läßt seine Söhne im Gymnasium ausbilden, ist vielleicht selber im Gymnasium oder in einer anderen Anstalt aus­gebildet, er läßt sie an einer Universität oder an einer anderen Hoch­schule ausbilden. Allein, all das dient eigentlich nur dazu, um die Grundlagen für einen Beruf abzugeben, das heißt, um im Leben die materiellen Güter zu schaffen, die sie ernähren.

Survolez une fois ce qui est touché lorsqu’on saisit tout de suite cette question de l’œil. Combien d’humains aujourd'hui ne valorisent pas du tout l'esprit pour l’amour de l'esprit, l'âme pour l’amour de l'âme ! De tels humains acceptent seulement ce qui leur est vanté comme utile par la vie publique de la connaissance. Cela, on doit se l’amener en fait à la conscience comme un fait très important et mystérieux de l'humanité actuelle. Ainsi un correct citoyen moyen du présent, qui est peut-être très appliqué dans son bureau du matin au soir, et qui passe alors les "formalités du soir" bien connues, il ne veut pas se laisser entraîner dans de telles "allotrias" telles qu'elles sont présentées dans la science de l’esprit orientée anthroposophiquement. Cela lui apparaît comme quelque chose d'inutile, car il pense : "On ne peut quand même pas le manger. - Et finalement : tout ce qui est vraiment utile en termes de connaissances, cela devrait - même si les humains ne se l’avouent pas toujours à eux-mêmes, mais c'est ainsi dans la vie publique - être une préparation pour aboutir aux possibilités de manger.

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Überblicken Sie einmal das, was berührt wird, wenn man gerade diese Frage ins Auge faßt. Wie viele Menschen bewerten heute eigent­lich gar nicht mehr den Geist um des Geistes willen, die Seele um der Seele willen! Solche Menschen nehmen nur das auf, was ihnen vom öffentlichen Erkenntnisleben als nützlich gepriesen wird. Da muß man sich eine sehr wichtige, geheimnisvolle Tatsache der heutigen Mensch­heit schon eigentlich zum Bewußtsein bringen. So ein richtiger Durchschnittsbürger der Gegenwart, der von morgens bis abends vielleicht ganz fleißig in seinem Kontor ist, dann die bekannten «Abendformalitäten» durchmacht, der will sich durchaus nicht herbei­lassen, solche «Allotria» mitzumachen, wie sie etwa in der anthropo­sophisch orientierten Geisteswissenschaft vorgebracht werden. Es er­scheint ihm als etwas Unnötiges ; denn er denkt : Das kann man doch nicht essen. — Und schließlich: alles dasjenige, was wirklich nützlich ist an Erkenntnis, das soll doch — wenn auch die Menschen es sich nicht immer gestehen, aber es ist im öffentlichen Leben so — eine Vor­bereitung dazu sein, um die Essensmöglichkeiten herbeizuführen.

Oui, c'est une curieuse erreur, à laquelle les humains du présent s’adonnent tout de suite dans ce domaine. Ils croient qu'on ne pourrait quand même pas manger l'esprit. Mais voyez-vous, les humains qui disent cela sont tout de suite ceux qui mangent l'esprit ! Car dans la même mesure où l'on refuse d'ingérer une quelque chose qui serait considéré comme spirituelle, dans la même mesure où chaque bouchée que l'on prend matériellement par la bouche dans l'estomac, on consomme le spirituel et le transporte dans une autre direction que celle qu'il devrait prendre pour le salut de l'humanité.

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Ja, es ist ein merkwürdiger Irrtum, dem sich eben gerade auf die­sem Gebiet die Menschen der Gegenwart hingeben. Sie glauben, den Geist könne man doch nicht essen. Aber sehen Sie, die Menschen, die dies sagen, sind gerade diejenigen, die den Geist essen! Denn in demselben Maße, in dem man es ablehnt, irgend etwas Geistiges in sich aufzunehmen, das als Geistiges aufgenommen werden würde, in demselben Maße verzehrt man mit jedem Bissen, den man mate­riell durch den Mund in den Magen führt, das Geistige und befördert es auf einen anderen Weg, als es gehen sollte zum Heile der Menschheit.

Je crois que de nombreux Européens feront quelque chose pour leur civilisation lorsqu'ils pourront dire : nous ne sommes pas des ogres/des anthropophages ! - Mais bouffeurs d'âme et bouffeurs d'esprit, voilà ce que sont les Européens et leurs disciples américains ! Les choses matérielles qui sont consommées sans esprit signifient un égarement de l'esprit sur un détour. Il est difficile de dire ces choses à l'humanité aujourd'hui. Car saisissez seulement une fois correctement de quelle manière beaucoup de la culture actuelle doit être caractérisée, quand on sait ce fait. Et maintenir l'humain dans un tel état de brouteurs d'âme et d'esprit (NDT en réalité "Fresser" vient de "fressen", réservé aux animaux), c’est une des impulsions de l'Ahriman pour promouvoir son incarnation. Plus cela réussirait de secouer les humains, afin qu'ils ne gèrent pas économiquement purement au sens matériel, mais justement ainsi que la vie de l’économie, aussi la vie libre de l’esprit indépendante, qui a le véritable esprit, comme un membre de l'organisme social, dans la même mesure les humains attendraient l'incarnation d'Ahriman ainsi qu'ils peuvent adopter une attitude à mesure d’humani envers cette incarnation.

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Ich glaube, daß viele Europäer sich etwas auf ihre Zivilisation zu­gute tun werden dann, wenn sie sagen können: Wir sind doch keine Menschenfresser! — Aber Seelenfresser und Geistesfresser, das sind die Europäer mit ihrem amerikanischen Anhang! Das geistlos verzehrte Materielle bedeutet ein Hingeleiten des Geistes auf einen Abweg. Es ist schwierig, diese Dinge heute der Menschheit zu sagen. Denn erfas­sen Sie nur einmal richtig, in welcher Weise eigentlich vieles von der heutigen Kultur charakterisiert werden muß, wenn man diese Tat­sache weiß. Und den Menschen in einem solchen seelen- und geistes­fresserischen Zustande zu erhalten, das ist einer der Impulse des Ahriman, um seine Inkarnation zu befördern. Je mehr es gelingen würde, die Menschen aufzurütteln, daß sie nicht bloß wirtschaften im materiellen Sinne, sondern ebenso wie das Wirtschaftsleben auch das selbständige freie Geistesleben, das den wirklichen Geist hat, als ein Glied des sozialen Organismus betrachten, in demselben Maße wür­den die Menschen die Inkarnation Ahrimans so erwarten, daß sie eine menschheitsgemäße Stellung zu dieser Inkarnation würden einnehmen können.

Un autre courant de notre vie actuelle, dont Ahriman a besoin pour promouvoir sa propre incarnation, est celui qui se manifeste si clairement aujourd'hui dans le soi-disant principe national. Tout ce qui peut diviser les humains en groupes d’humains, qui les éloigne de la compréhension mutuelle de par la terre, qui les divise, cela promeut en même temps des impulsions d'Ahriman. Et on devrait en fait déduire la voix d'Ahriman dans ce qui est si souvent dit aujourd'hui comme un nouvel idéal de par la Terre : la libération des peuples, même des plus petits, et ainsi de suite. Les temps où le sang décidait sont révolus. Et si l'on conserve un tel ancien, on promeut ce que Ahriman veut avoir de promu.

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Eine andere Strömung in unserem jetzigen Leben, die Ahriman benötigt, um seine eigene Inkarnation zu befördern, das ist diejenige, die heute so deutlich hervortritt in dem sogenannten nationalen Prin­zip. Alles dasjenige, was die Menschen spalten kann in Menschen­gruppen, was sie entfernt von dem gegenseitigen Verständnis über die Erde hin, was sie auseinanderbringt, das fördert zu gleicher Zeit Ahrimans Impulse. Und man sollte eigentlich Ahrimans Stimme ent­nehmen aus dem, was heute so vielfach als ein neues Ideal über die Erde hin gesprochen wird: Befreiung der Völker, selbst der kleinsten, und so weiter. Die Zeiten sind vorüber, in denen das Blut entscheidet. Und konserviert man ein solches Altes, dann fördert man dasjenige, was Ahriman gefördert haben will.

Justement ainsi on promeut ce que Ahriman veut avoir de promu, si l'on ne rejette pas énergiquement ce que j'ai souvent caractérisé ici en vous montrant : aujourd'hui, il y a des humains avec toutes sortes d’opinions de partie et de conceptions de vie de parti. Vous pouvez prouver l'une comme l'autre. Vous pouvez tout aussi bien prouver ce que représente un quelque parti socialiste comme ce que représente un parti antisocialiste, avec des raisons tout aussi valables que les humains prennent alors en compte. Si les humains n’envisagent pas que cette sorte de preuve repose si loin à la surface de l'existence qu'on peut justement prouver à la fois le "Non" et le "Oui" avec notre intelligence actuelle, qui est très utile pour la science de la nature, mais qui est inutilisable pour autre connaissance, les humains n’envisageront pas que cette intelligence, qui fournit de si grands services à notre science, repose à la surface, alors ils appliqueront cette intelligence à ce qui est vie sociale, à ce qui est vie spirituelle. Alors ils prouveront le contraire, l'un ceci, l'autre cela, un groupe ceci, l'autre groupe cela ; et comme les deux peuvent être prouvés, les humains passeront à la haine et à l'amertume, que nous trouvons suffisamment en notre temps. Ce sont toutes ces choses encore qu'Ahriman veut promouvoir pour la promotion de sa propre incarnation terrestre.

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Ebenso fördert man dasjenige, was Ahriman gefördert haben will, wenn man dasjenige nicht energisch zurückweist, was ich ja hier schon öfter charakterisiert habe, indem ich Ihnen gezeigt habe: Heute gibt es Menschen mit den verschiedensten Parteimeinungen und Parteilebens­auffassungen. Man kann davon die eine so gut beweisen wie die andere. Sie können ebensogut beweisen dasjenige, was irgendeine sozialistische Partei vertritt, wie das, was eine antisozialistische Partei vertritt, mit gleich guten Gründen, die dann die Menschen in Anspruch nehmen. Werden die Menschen nicht einsehen, daß diese Beweisart so weit an der Oberfläche des Daseins liegt, daß man eben das Nein und das Ja zu­gleich beweisen kann mit unserer gegenwärtigen Intelligenz, die für die Naturwissenschaft sehr brauchbar ist, die aber für eine andere Erkenntnis unbrauchbar ist, werden die Menschen nicht einsehen, daß diese Intelligenz, die unserer Wissenschaft so große Dienste leistet, an der Oberfläche liegt, dann werden sie diese Intelligenz anwenden auf dasjenige, was soziales Leben ist, auf dasjenige, was geistiges Le­ben ist. Dann werden sie das Entgegengesetzte beweisen, der eine dieses, der andere jenes, die eine Gruppe dieses, die andere Gruppe jenes; und da man beides beweisen kann, so werden die Menschen übergehen zu Haß und Erbitterung, die wir ja genügend in unserer Zeit finden. Das alles sind wiederum Dinge, die Ahriman fördern will zur Förderung seiner eigenen Erdeninkarnation.

Et ce qui servira tout particulièrement Ahriman pour la promotion de son incarnation terrestre, c'est la conception unilatérale de l'Évangile lui-même. Vous savez donc combien il est devenu nécessaire, à notre époque, d'approfondir les Évangiles dans un sens scientifique spirituel. Mais vous savez aussi combien l'opinion est encore aujourd'hui répandue selon laquelle il ne faut pas approfondir spirituellement les Évangiles, qu'il ne faut pas s'engager à dire ceci ou cela à partir d'une connaissance réelle de l'esprit, du cosmos, des Évangiles. Il faut "simplement accepter" les évangiles tels qu'ils sont présentés aux humains aujourd'hui. Je ne veux pas du tout parler de ce que les véritables Évangiles ne se présentent pas, parce que ce que les humains ont aujourd'hui comme traductions des Évangiles à partir des langues originales ne sont pas les Évangiles. Mais je ne veux pas du tout aller là-dessus ; je veux seulement placer devant vous le fait plus profond qu'on ne peut pas parvenir à une véritable conception du Christ si l'on veut simplement, c'est-à-dire confortablement, se trouver dans les évangiles, comme le veulent aujourd'hui la plupart des confessions et des sectes. À l'époque où le mystère du Golgotha s’est joué, et quelques siècles plus tard, on en est venu à une conception du vrai Christ, parce qu'on pouvait saisir ce qui était transmis avec l'aide de la sagesse païenne-luciférienne. Cette sagesse païenne-luciférienne s’est retirée, et ce qu’aujourd'hui les humains à partir des confessions et des sectes trouvent dans les évangiles ne les conduit pas au vrai Christ que nous recherchons à travers notre science de l’esprit, mais cela les conduits seulement à une illusion ou tout au plus à une hallucination, à une hallucination de l’âme ou spiritualisée du Christ.

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Und was ganz besonders Ahriman dienen wird zur Förderung sei­ner Erdeninkarnation, das ist die einseitige Auffassung des Evange­liums selbst. Sie wissen ja, wie nötig geworden ist in unserer Zeit die Vertiefung der Evangelien im geisteswissenschaftlichen Sinne. Sie wis­sen aber auch, wie sehr heute noch die Gesinnung über die Erde hin verbreitet ist, man solle die Evangelien nicht geistig vertiefen, man solle sich nicht darauf einlassen, dies oder jenes aus einer wirklichen Erkenntnis des Geistes, des Kosmos über die Evangelien zu sagen. «Schlicht hinnehmen» solle man die Evangelien, so sie hinnehmen, wie sie sich heute den Menschen darbieten. Ich will gar nicht davon sprechen, daß sich die wahren Evangelien gar nicht darbieten; denn das, was heute die Menschen aus den Ursprachen als Übersetzungen der Evangelien haben, sind nicht die Evangelien. Aber darauf will ich gar nicht eingehen; sondern ich will nur die tieferliegende Tatsache vor Sie hinstellen, die darin besteht, daß man nicht zu einer wirklichen Christus-Auffassung kommen kann, wenn man sich nur, wie es die meisten Bekenntnisse und Sekten heute wollen, schlicht, das heißt bequem, in die Evangelien hineinfinden will. Man ist in der Zeit, als das Mysterium von Golgatha sich abgespielt hat, und einige Jahr­hunderte nachher, zu einer Auffassung des realen Christus gekom­men, weil man dasjenige, was überliefert war, fassen konnte mit Hilfe der heidnisch-luziferischen Weisheit. Diese heidnisch-luziferische Weisheit ist zurückgegangen, und dasjenige, was heute die Menschen aus Bekenntnissen und Sekten heraus in den Evangelien finden, das führt sie nicht zum realen Christus, den wir suchen durch unsere Geisteswissenschaft, sondern das führt sie nur zu einer Illusion oder höchstens zu einer Halluzination, zu einer seelischen oder vergeistigten Halluzination von dem Christus.

On ne peut venir au vrai Christ par les évangiles que si l'on pénètre spirituellement scientifiquement ces évangiles. On peut seulement arriver à travers les évangiles à une hallucination de l'apparition d’histoire universelle du Christ. Cela s’est d'ailleurs montré de manière approfondie dans la théologie de ces derniers temps. Pourquoi donc cette théologie des temps les plus récents aime-t-elle tant parler du "simple humain de Nazareth" et saisir le Christ en réalité seulement comme le Jésus de Nazareth, qui domine un peu les autres grands de l'histoire ? Parce qu'on a perdu la possibilité d'arriver au vrai Christ, et parce que ce que les humains ont tiré des Évangiles n'est qu'une hallucination, quelque chose d'illusoire ; ils ne peuvent pas vraiment saisir la réalité du Christ à travers les Évangiles, mais seulement une représentation hallucinatoire ou illusoire. Cela les humains l’ont aussi saisi. Pensez comme beaucoup de théologiens parlent de ce que Paul devant Damas aurait eu "seulement une vision". Ils en arrivent à ce qu’en fait par leur contemplation des évangiles n'est à gagner qu'une hallucination, une vision. Ce n'est pas quelque chose de faux, mais justement en fait seulement une expérience intérieure qui ne se tient en aucun rapport avec la réalité de l'Être Christ. Je n'appelle pas cela hallucinatoire avec le goût secondaire que ce ne soit pas vrai, mais je veux seulement caractériser que l'entité-Christ est saisie de la même façon qu'une hallucination est saisie intérieurement. Si maintenant les humains ne restaient pas plantés à ne pas parvenir au vrai Christ, mais seulement à l'hallucination du Christ, alors Ahriman trouverait ses buts le plus souvent promus.

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Man kann nicht durch die Evangelien zu dem wirklichen Christus kommen, wenn man diese Evangelien nicht geisteswissenschaftlich durchdringt. Man kann durch die Evangelien nur bis zu einer Hallu­zination der weltgeschichtlichen Erscheinung des Christus kommen. Das hat sich übrigens gründlich auch gezeigt in der Theologie der neuesten Zeit. Warum liebt es denn diese Theologie der neuesten Zeit so sehr, von dem «schlichten Mann aus Nazareth» zu sprechen und den Christus eigentlich nur als den Jesus von Nazareth aufzufassen, der etwas hinausragt über die anderen geschichtlichen Größen? Weil man verloren hat die Möglichkeit, zum realen Christus zu kom­men, und weil dasjenige, was die Menschen aus den Evangelien ge­wonnen haben, lediglich bis zu einer Halluzination, bis zu etwas Illu­sionsartigem kommt; sie können nicht wirklich ergreifen die Realität des Christus durch die Evangelien, sondern nur eine halluzinatorische oder illusorische Vorstellung. Das haben die Menschen auch erfaßt. Denken Sie, wie viele Theologen davon reden, daß Paulus vor Damas­kus «nur eine Vision» gehabt habe. Sie kommen darauf, daß eigent­lich durch ihre Betrachtung der Evangelien nur eine Halluzination, eine Vision zu gewinnen ist. Das ist nicht etwas Falsches, aber eben eigentlich nur ein inneres Erleben, das in keinem Zusammenhang steht mit der Realität des Christus-Wesens. Ich nenne das nicht hallu­zinatorisch mit dem Nebengeschmack, daß es unwahr ist, sondern ich will nur charakterisieren, daß die Christus-Wesenheit in derselben Art erfaßt wird, wie eine Halluzination innerlich erfaßt wird. Wenn nun die Menschen dabei stehenbleiben würden, nicht zu dem wirklichen Christus vorzudringen, sondern nur vorzudringen zu der Halluzina­tion des Christus, dann würde Ahriman am meisten seine Zwecke gefördert finden.

( L’effet des évangiles court aussi à des hallucinations, quand seulement un évangile œuvre sur les humains). On a travaillé contre ce principe de prendre les évangiles un par un, en plaçant quatre évangiles de quatre points de vue différents, et il ne s’agit quand même pas de prendre ces quatre évangiles, qui donc, comme nous l'avons souvent vu, se contredisent extérieurement, mot à mot, littéralement. Mais c'est un grand danger de prendre un seul évangile à la lettre. Ce que vous vivez chez les sectes qui jurent sur l'évangile de Jean ou de Luc plutôt que sur son contenu littéral est une sorte de formation d’idée folle, une sorte de crépuscule, une crépusculation de la conscience. Avec des consciences crépusculées, qui se formeraient tout de suite par les Évangiles, que l'on n'approfondit pas spirituellement, se donneraient des humains qui au mieux serviraient à ce que Ahriman puisse préparer son incarnation, afin que les humains se tiennent un jour à ses côtés en son sens.

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(Zu Halluzinationen läuft das Wirken der Evangelien auch aus, wenn nur ein Evangelium auf die Menschen wirkt.) Man hat gegen dieses Prinzip, die Evangelien einzeln zu nehmen, gearbeitet, indem man vier Evangelien von vier verschiedenen Gesichtspunkten aus hin­gestellt hat, und da geht es doch nicht an, diese vier Evangelien, die, wie wir ja oft gesehen haben, sich äußerlich widersprechen, nun ein­zeln wörtlich, wortwörtlich zu nehmen. Aber es ist eine große Gefahr, ein einzelnes Evangelium wortwörtlich zu nehmen. Was Sie bei den Sekten erleben, die auf das Johannes- oder auf das Lukas-Evangelium schwören als auf seinen wortwörtlichen Inhalt, ist eine Art Wahnidee-Bildung, eine Art Dämmerung, Umdämmerung des Bewußtseins. Bei umdämmerten Bewußtseinen, die sich gerade durch die Evangelien, die man nicht geistig vertieft, herausbilden würden, würden sich Menschen ergeben, die am besten dazu dienen würden, daß Ahri­man seine Inkarnation vorbereiten könnte, so daß die Menschen ganz in seinem Sinn zu ihm einstmals stehen würden.

Voyez-vous, à nouveau une vérité incommode pour les humains du présent ! Là, les humains vivent dans leurs confessions et disent : "Nous n'avons pas besoin d'une quelque chose comme l'anthroposophie, parce que nous en restons au simple évangile. - Par modestie - disent les gens - ils restent au simple évangile. - En vérité, c'est la présomption/prétention la plus terrible qui est seulement à penser. Et cette présomption consiste à prendre apparemment l'évangile au pied de la lettre, mais à prendre ce qui est élaboré comme bien de sagesse, et à le juger avec ce qu’on a reçu par la naissance et ce que d’idées tourbillonne hors du sang. Les « plus simples » humains sont le plus souvent les plus arrogants, tout de suite sur les domaines religieux, sur les domaines de confession. Mais ce qui entre en considération à cela, c'est que ceux qui préparent le plus l'incarnation de l'Ahriman sont ceux qui prêchent toujours à nouveau devant les humains : vous n'avez besoin de rien de plus que de lire dans l'Évangile !

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Sehen Sie, wiederum eine unbequeme Wahrheit für die Menschen der Gegenwart! Da leben die Menschen in ihren Konfessionen und sagen: Wir brauchen nicht irgend etwas wie eine Anthroposophie, denn wir bleiben bei dem schlichten Evangelium. — Aus Bescheiden­heit — sagen die Leute — bleiben sie bei dem schlichten Evangelium. — In Wahrheit ist es die furchtbarste Anmaßung, die nur zu denken ist. Und diese Anmaßung besteht darin, daß man scheinbar das Evange­lium wortwörtlich nimmt, aber sich hermacht über das, was erarbeitet ist als Weisheitsgut, um es zu beurteilen mit dem, was man durch die Geburt mitbekommen hat und was aus dem Blute herauswirbelt an Ideen. Die « schlichtesten» Menschen sind meistens die hochmütig­sten, gerade auf religiösen Gebieten, auf Bekenntnisgebieten. Aber was dabei in Betracht kommt, das ist, daß diejenigen am meisten die Inkarnation des Ahriman vorbereiten, die vor den Menschen immer wiederum predigen: Ihr braucht nichts weiter, als im Evangelium zu lesen !

Et curieusement, les deux partis, bien que très, très différents l'un de l'autre, se travaillent dans les mains : ceux que j'ai décrits plus tôt comme bouffeurs d'âmes, bouffeurs d'esprits, et ceux qui, de la dernière manière caractérisée, par pur investissement dans la littéralité des Évangiles, promeuvent l'incarnation de l'Ahriman. Les deux se travaillent terriblement dans les mains. Car rien ne se ferait plus valoir que la façon de voir le monde des bouffeurs d'âme et d'esprit d'un côté, des chrétiens de confession qui ne veulent pas aller dans les profondeurs de l’Évangile de l'autre côté, alors Ahriman serait capable de faire de tous les humains des "Ahrimaniens" sur Terre ! Ce qui est aujourd'hui souvent répandu dans le christianisme positif du monde extérieur, c'est une préparation pour l'incarnation d'Ahriman. Et de maintes choses qui apparaissent avec la présomption d'être le représentant de l'église croyant correctement, on devrait en fait entendre aujourd'hui une préparation de l’œuvre de l'Ahriman. Car les choses ne sont pas aujourd'hui ainsi que les humains les disent littéralement. Les humains vivent actuellement, comme j'ai souvent expliqué, justement beaucoup trop en paroles. Nous avons un grand besoin de partir des mots pour pénétrer dans les choses. Aujourd'hui, c’est vraiment ainsi que le mot sépare dans une certaine mesure les humains des êtres véritables. Et le plus souvent les humains se séparent de l’être véritable, quand ils veulent prendre les anciens documents, auxquels appartiennent aussi les Évangiles, comme c’est souvent indiqué aujourd'hui dans la soi-disant "simple compréhension". Beaucoup plus simple est ce qui veut vraiment pénétrer dans l'esprit des choses et comprendre aussi les Évangiles eux-mêmes du point de vue de l'esprit.

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Und merkwürdig, die zwei Parteien, wenn sie auch sehr, sehr ver­schieden voneinander sind, arbeiten sich in die Hände: diejenigen, die ich früher bezeichnet habe als Seelenfresser, Geistfresser, und die­jenigen, welche in der letztcharakterisierten Weise durch das bloße Aufgehen im Wörtlichen der Evangelien die Inkarnation des Ahriman fördern. Die beiden arbeiten sich furchtbar in die Hände. Denn würde nichts sich geltend machen als die Weltanschauung der Seelen-und Geistfresser auf der einen Seite, der Bekenntnischristen, die nicht auf die Tiefen des Evangeliums eingehen wollen, auf der ande­ren Seite, dann würde Ahriman alle Menschen zu «Ahrimanianern» machen können auf der Erde! Dasjenige, was heute vielfach im positiven Christentum der äußeren Welt verbreitet wird, das ist eine Vorbereitung für die Inkarnation des Ahriman. Und aus gar man­chem, was mit der Anmaßung auftritt, die Vertretung der recht­gläubigen Kirche zu sein, sollte man heute eigentlich hören eine Vor­bereitung des Werkes des Ahriman. Denn die Dinge sind heute nicht so, wie die Menschen sie wort­wörtlich sagen. Die Menschen leben heute, wie ich oftmals auseinander­gesetzt habe, eben viel zu sehr in Worten. Wir haben gar sehr nötig, von den Worten weg in die Dinge einzudringen. Heute ist es wirklich so, daß das Wort gewissermaßen die Menschen von dem wirklichen Wesen der Dinge trennt. Und am meisten trennen sich die Menschen von dem wirklichen Wesen, wenn sie die alten Urkunden, zu denen auch die Evangelien gehören, so nehmen wollen, wie es heute oft­mals angedeutet wird im sogenannten « schlichten Verständnis». Viel schlichter ist dasjenige, was wirklich in den Geist der Dinge hinein­dringen und auch die Evangelien selber vom Gesichtspunkte des Gei­stes aus verstehen will.

J'ai dit : Ahriman et Lucifer travailleront donc toujours ensemble. Il s'agit seulement duquel des deux sera, pour ainsi dire, celui qui, pour le bien de la conscience humaine, aura la suprématie à une époque déterminée. Ce fut une culture fortement luciférienne, qui porta de l'incarnation de Lucifer en Chine au troisième millénaire avant J.-C. au mystère du Golgotha. De là, beaucoup a rayonné, ce qui a eu un effet particulièrement fort jusque dans les premiers siècles chrétiens, mais qui œuvre toujours dans notre temps.

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Ich habe gesagt : Zusammenwirken werden Ahriman und Luzifer ja immer. Es handelt sich nur darum, welcher von beiden gewisser­maßen für das Bewußtsein der Menschen die Übermacht in einem bestimmten Zeitalter erhält. Es war eine stark luziferische Kultur, die der Zeit nach bis über das Mysterium von Golgatha hinüberreichte, von der Inkarnation des Luzifer in China im 3. vorchristlichen Jahr­tausend ab. Von da strahlte vieles aus, was besonders stark wirkte bis in die ersten christlichen Jahrhunderte herein, was aber auch noch in unserer Zeit wirkt.

Mais maintenant, à notre époque, c'est ainsi que les traces de Lucifer deviennent plus invisibles, parce qu'une incarnation d'Ahriman est attendue au 3e millénaire, et l'œuvre d'Ahriman dans des choses telles que je vous ai exposées aujourd'hui est particulièrement clairement perceptible d'après ses traces. Ahriman a, dans une certaine mesure, passé un contrat avec Lucifer, que j'aimerais décrire ainsi : Moi, Ahriman, je le trouve particulièrement avantageux pour moi - ainsi Ahriman disait à Lucifer – de prendre en considération les boîtes de conserve ; à toi je laisse l'estomac, si tu me laisses seulement peser les estomacs en crépuscule, respectivement, peser les consciences des humains en rapport à l'estomac en crépuscule.

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Nun ist es aber in unserer Zeit jetzt so, daß gewissermaßen Luzifers Spuren mehr unsichtbar werden, weil bevorsteht eine Inkarnation des Ahriman im 3. Jahrtausend, und Ahrimans Wirken in solchen Dingen, wie ich sie Ihnen heute angeführt habe, besonders deutlich seinen Spuren nach wahrnehmbar ist. Ahriman hat gewissermaßen mit Luzi­fer einen Vertrag geschlossen, den ich so bezeichnen möchte: Ich, Ahriman, finde es für mich besonders günstig — so sagte Ahriman zu Luzifer —, die Konservenbüchsen in Anspruch zu nehmen; dir über­lasse ich den Magen, wenn du es mir nur überläßt, die Mägen in Däm­merung zu wiegen, respektive die Bewußtseine der Menschen in bezug auf den Magen in Dämmerung zu wiegen.

Vous devez seulement comprendre correctement ce que je pense par là. En crépuscule, au-dessus de l'estomac, se trouvent ces humains que j’ai justement décrits comme des bouffeurs d'âmes et d'esprit ; car ils alimentent directement le courant luciférien de ce dont ils alimentent leur estomac quand ils ne portent pas le spirituel dans leur humanité. Par l'estomac, ce qui n'est pas spirituellement mangé et bu va à Lucifer !

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Sie müssen nur richtig verstehen, was ich damit meine. In Dämme­rung über den Magen sind diejenigen Menschen, die ich eben als Seelenfresser und als Geistesfresser bezeichnet habe; denn sie führen direkt der luziferischen Strömung dasjenige zu, was sie ihrem Magen zuführen, wenn sie nicht in ihrer Menschheit Spirituelles tragen. Durch den Magen geht das ungeistig Gegessene und Getrunkene zu Luzifer hin!

Et avec les boîtes de conserve, qu'est-ce que j'entends en fait par là ? Par conserves, j'entends les bibliothèques et semblable, où sont conservées ces sciences que l'on poursuit, mais que l'on ne poursuit pas vraiment avec un intérêt réel, qui ne vivent pas chez les humains, mais dans les livres qui se trouvent dans les bibliothèques. Regardez-vous cette science, qui est poursuivie à l’écart des humains ! De nombreux livres se trouvent partout dans les bibliothèques. Chaque étudiant, lorsqu'il obtient son doctorat, doit commencer à rédiger un traité savant ; ensuite, ils sont mis dans autant de bibliothèques que possible. Ensuite, si l'étudiant veut occuper un poste quelconque, il devra rédiger un traité savant. Mais aussi sinon, les humains écrivent, écrivent et écrivent. Mais le moins de ce qui est écrit aujourd'hui est lu. Ce n'est qu'alors, lorsque les humains doivent se préparer pour ceci ou à cela, qu'ils citent ce qui dans les bibliothèques, moisissant dedans, est conservé. Ces "boîtes de conserve de la sagesse", c'est ce qui est particulièrement un bon moyen de promotion pour Ahriman.

30

Und mit den Konservenbüchsen, was meine ich denn eigentlich damit? Mit den Konservenbüchsen meine ich die Bibliotheken und ähnliches, wo diejenigen Wissenschaften aufbewahrt sind, die man zwar treibt, die man aber nicht eigentlich mit seinem wirklichen Interesse verfolgt, die nicht bei den Menschen leben, sondern in den Büchern, die in den Bibliotheken stehen. Sehen Sie sich diese Wissen­schaft an, die abseits von den Menschen getrieben wird! Viele Bücher stehen überall in den Bibliotheken. Jeder Student muß schon anfan­gen, wenn er das Doktorat macht, eine gelehrte Abhandlung zu machen; dann werden diese in möglichst viele Bibliotheken hinein­gestellt. Dann kommt wiederum eine gelehrte Abhandlung, wenn der Betreffende in irgendeine Stellung hineinrücken will. Aber auch sonst schreiben und schreiben und schreiben die Menschen heute. Aber gelesen wird das wenigste von dem, was heute geschrieben wird. Nur dann, wenn die Menschen sich vorbereiten müssen für dieses oder jenes, dann zitieren sie das, was da in den Bibliotheken drinnen modert, konserviert ist. Diese «Konservenbüchsen der Weisheit», das ist dasjenige, was besonders ein gutes Förderungsmittel für Ahriman ist.

La façon dont c'est propulsé/mû, mais aussi beaucoup qui est similaire, qui en fait est seulement placé dans le monde, mais aurait seulement un sens si les humains s'y intéressaient, mais pour quoi ils ne s’intéressent en fait pas, mais qui est en fait seulement disponible d'une manière séparée des humains, se trouve sur tous les domaines. Réfléchissez quand même une fois, on pourrait donc désespérer si on était enclin à le faire ! Là, on a par exemple un procès, là on doit se prendre un avocat. Cet avocat dirige la procédure. Puis viennent les temps où on doit négocier avec les avocats ; des papiers s’amoncellent toujours de plus en plus. Il les a dans une serviette. Mais quand on parle alors avec lui, il n'a aucune idée du contexte, il ne sait rien, il ouvre et ferme et rien n'en sort. Il n'a aucun lien avec ses dossiers. Il y a une mallette, il y a la mallette suivante. Les dossiers s'agrandissent. Mais l’intérêt n’est pas du tout disponible. C'est à désespérer quand on a vraiment affaire avec des gens de métier qui ainsi font les choses n’importe comment. Ils sont complètement déconnectés de la réalité, n'en savent rien en réalité, car tout est dans les actes. Ce sont de petites boîtes de conserve, les bibliothèques sont les grandes boîtes de conserve de l'esprit et de l'âme. Tout y est conservé. Mais les humains ne veulent pas l'unir avec eux-mêmes, ils ne veulent pas le pénétrer avec leur intérêt. Et finalement, en apparaît tout de suite donc aussi cette atmosphère dans les temps modernes qui n’aimerait pas du tout se laisser entrer dans la confession de façon de voir le monde de ce que, oui, pourquoi quelque peu de tête est nécessaire. Un peu de tête est nécessaire pour comprendre quelque chose. Les humains aimeraient reconduire la confession, la façon de voir le monde, au cœur. Certes ça doit être reconduit au cœur, mais la façon dont les humains parlent souvent de la confession religieuse actuellement me semble être un proverbe qui a été beaucoup utilisé dans la région où j'ai passé ma jeunesse. Là a été dit : «Des mit der Liab, des is a ganz besundere Sach. Wama sie kaft, so kaft ma eigentli nur das Heaz, und in Kobf griag ma umasunst drauf.» Avec l'amour, c'est donc une chose très spéciale : si vous l'achetez, vous n'achetez que le cœur, et vous obtenez la tête gratuitement ! - Vous voyez, c'est à peu près l'état d'esprit qui devrait prévaloir pour ce que les humains aiment aujourd'hui considérer comme le contenu de leur vision du monde. Ils veulent tout absorber sans effort de la part de la tête, par le cœur, comme on dit, qui ne bat pas sans la tête, mais par lequel on peut bien absorber, quand on pense en fait estomac. Et alors, ce qui devrait être accompli dans l'humanité par la tête, cela devrait être en vain, cela devrait être en vain surtout dans les choses les plus importantes de la vie.

31

Die Art, wie das getrieben wird, aber auch vieles andere, was ähn­lich ist, was eigentlich nur in die Welt gesetzt wird, aber einen Sinn nur hätte, wenn sich die Menschen dafür interessieren würden, für das sie sich aber eigentlich nicht interessieren, sondern das eigentlich nur in einer von den Menschen getrennten Weise vorhanden ist, findet sich auf allen Gebieten. Bedenken Sie doch nur einmal, man könnte ja, wenn man dazu veranlagt wäre, verzweifeln! Da hat man zum Beispiel einen Prozeß, da muß man sich einen Advokaten nehmen. Dieser Advokat führt den Prozeß. Dann kommen die Zeiten, wo man mit dem Advokaten verhandeln muß; es häufen sich immer mehr und mehr die Papiere. Die hat er in einer Mappe. Aber wenn man dann mit ihm redet, so hat er keine Ahnung von dem Zusammenhang, er weiß nichts, er schlägt auf und auf und es kommt nichts dabei heraus. Er hat keinen Zusammenhang mit seinen Akten. Da ist eine Akten­mappe, da ist die nächste Aktenmappe. Die Akten wachsen. Aber das Interesse ist ganz und gar nicht vorhanden. Es ist zum Verzweifeln, wenn man mit den Fachleuten, die so irgendwie die Dinge machen, wirklich zu tun hat. Sie sind ganz und gar außer Verbindung mit dem, worum es sich handelt, wissen nichts davon in Wirklichkeit, denn alles steht in den Akten. Das sind die kleinen Konservenbüch­sen, die Bibliotheken sind die großen Konservenbüchsen von Geist und Seele. Da wird alles konserviert. Aber die Menschen wollen es nicht mit sich vereinigen, wollen es nicht mit ihrem Interesse durch­dringen. Und schließlich entsteht gerade daraus ja auch jene Stim­mung in der neueren Zeit, welche gar nicht hineinlassen möchte in das Weltanschauungsbekenntnis dasjenige, ja, wozu schon etwas Kopf notwendig ist. Es ist ja etwas Kopf notwendig, um etwas zu verste­hen. Die Menschen möchten das Bekenntnis, die Weltanschauung bloß auf das Herz zurückführen. Gewiß muß es auf das Herz zurückgeführt werden; aber die Art, wie die Menschen gegenwärtig oftmals über das religiöse Bekenntnis sprechen, kommt mir vor wie das­jenige, was mit einem Sprichwort getroffen werden soll, das viel in der Gegend angewendet wurde, wo ich meine Jugend verlebt habe. Da wurde gesagt: «Des mit der Liab, des is a ganz besundere Sach. Wama sie kaft, so kaft ma eigentli nur das Heaz, und in Kobf griag ma umasunst drauf.» Also mit der Liebe sei es eine ganz besondere Sache: Wenn man sie kaufe, so kaufe man nur das Herz, und den Kopf bekomme man umsonst als Zugabe dazu! — So ungefähr, sehen Sie, soll ja auch die Stimmung sein für dasjenige, was die Menschen heute gern als Inhalt ihrer Weltanschauung aufnehmen. Sie möchten alles ohne Anstrengung des Kopfes aufnehmen, durch das Herz, wie sie sagen, das allerdings ohne den Kopf nicht schlägt, aber durch das man gut aufnehmen kann, wenn man eigentlich den Magen meint. Und dann soll dasjenige, was eigentlich in der Menschheit geleistet werden soll durch den Kopf, das soll umsonst drauf sein, das soll ins­besondere in den allerwichtigsten Dingen des Lebens umsonst drauf sein.

Toutes ces choses, elles sont très importantes à considérer, et c’est très important d’y faire attention. Car on voit, quand on y prête attention, quel sérieux il faut utiliser vis-à-vis de la vie humaine actuelle, et comment il est nécessaire d'apprendre même des illusions qui peuvent venir des Évangiles, d'apprendre de la façon dont les humains aiment actuellement les illusions. La vérité ne peut être obtenue avec la sorte de savoir auquel les humains aspirent souvent aujourd'hui. Aujourd'hui, les humains trouvent très sûr d'utiliser des chiffres pour prouver statistiquement des choses au monde. Ahriman a un jeu tout particulièrement facile avec les statistiques et les chiffres, car il est tout particulièrement heureux quand un savant rend clair aujourd'hui à l'humanité que dans les Balkans, cela doit ressembler à ceci ou cela, parce qu'il y a, par exemple, en Macédoine, tant et tant de Grecs, tant et tant de Serbes, tant et tant de Bulgares. On ne peut rien faire contre les chiffres, car les humains croient aux chiffres. Et Ahriman fait ses calculs avec les chiffres auxquels les humains croient, dans le sens que je vous ai expliqué aujourd'hui.

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Alle diese Dinge, sie sind sehr wichtig zu beachten, und es ist sehr wichtig, sie zu beachten. Denn man sieht, wenn man sie beachtet, wie großen Ernst man aufwenden muß gegenüber dem gegenwärtigen Menschenleben und wie es notwendig ist, zu lernen selbst von den Illusionen, die von den Evangelien ausgehen können, zu lernen von der Art, wie die Menschen gegenwärtig die Illusionen lieben. Mit der Art von Wissen, das die Menschen heute oftmals anstreben, ist nicht Wahrheit zu erreichen. Die Menschen finden es heute sehr sicher, wenn sie mit Zahlen rechnen, statistisch die Dinge der Welt zu beweisen. Mit der Statistik und mit den Zahlen hat Ahriman ein ganz besonders leichtes Spiel; denn er ist ganz besonders froh, wenn ein Gelehrter heute der Menschheit klarmacht, auf dem Balkan muß es so und so aussehen, denn da leben zum Beispiel in Mazedonien so und so viele Griechen, so und so viele Serben, so und so viele Bulgaren. Gegen Zahlen läßt sich nichts machen, denn die Menschen glauben an Zahlen. Und Ahriman macht mit den Zahlen, an die die Menschen glauben, seine Rechnung in dem Sinne, wie ich es Ihnen heute erklärt habe.

Mais on vient ensuite, par derrière, à combien ces chiffres sont "sûrs". Les chiffres prouvent très certainement quelque chose pour l'humain ; mais si on ne reste pas planté à ce qui est écrit dans les livres, où les chiffres servent à prouver, mais qu'on regarde plus exactement, ainsi on remarque souvent : oui, dans ces statistiques, disons par exemple le Macédonien, il y a un père qui est grec, un fils qui est serbe et un autre fils qui est bulgare ; donc le père est avec les Grecs, un fils avec les Bulgares, l'autre avec les Serbes. Comment il se fait que dans une même famille l'un soit grec, l'autre serbe et l'autre bulgare, et comment cela se reflète dans les chiffres, c'est ce qui mène réellement à la vérité, et non pas à l'absorption des chiffres, dont les humains sont si satisfaits aujourd'hui. Ce sont les chiffres par lesquels les humains sont séduits dans une direction par laquelle d'Ahriman trouve le mieux son compte pour sa future incarnation dans le troisième millénaire.

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Nur kommt man nachher dahinter, wie «sicher» diese Zahlen sind. Zahlen beweisen ganz bestimmt etwas für den Menschen; aber wenn man nicht stehenbleibt bei dem, was in den Büchern steht, wo mit Zahlen bewiesen wird, sondern genauer nachsieht, so merkt man oft­mals: ja, in diesen Statistiken, sagen wir zum Beispiel den mazedoni­schen, da ist angeführt ein Vater, der ist Grieche, ein Sohn, der ist Serbe und ein anderer Sohn, der ist Bulgare; also steht der Vater bei den Griechen, der eine Sohn bei den Bulgaren, der andere bei den Serben. Wie das zugeht, daß in derselben Familie der eine ein Grieche ist, der andere ein Serbe, der andere ein Bulgare, und wie das in die Zahlen hineingeht, das zu durchschauen wäre dasjenige, was wirklich zur Wahrheit führt, nicht das Aufnehmen der Zahlen, womit sich die Menschen heute so befriedigen. Die Zahlen sind es, durch welche die Menschen in einer Richtung verführt werden, durch die Ahri­man am besten seine Rechnung findet für seine künftige Inkarnation im 3. Jahrtausend.

Nous en reparlerons demain.

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Davon wollen wir dann morgen weitersprechen.

 


Français seul



01

Si, à l'heure actuelle, les questions sociales sont également discutées du côté spirituel scientifique, alors, comme je vous l'ai déjà décrit des points de vue les plus divers, cela ne repose effectivement sur aucune maxime subjective, sur aucune impulsion subjective, mais sur l'observation de l’évolution de l'humanité, sur l'observation de ce que contiennent les forces de développement de l'humanité tout de suite pour notre époque, ce à quoi elles nous appellent particulièrement dans le présent et pour le proche avenir.

02

Il doit déjà être dit que les impulsions plus profondes de ce qui est réellement envisagé pour l’évolution actuelle de l'humanité sont une chose quelque peu inconfortable ; car dans le présent on n'est pas trop enclin à aller dans les choses qui comptent, à les regarder avec le plus réel, le plus profond sérieux. Mais notre époque exige un sérieux réel et profond dans les affaires de l'humanité. Elle exige notamment que nous nous rendions libres notamment de préjugés bien déterminés et, notamment, de présentiments. J’aimerais maintenant vous donner quelques points de vue aujourd'hui qui vous mettront en situation d'examiner les choses dont nous avons souvent parlé d'un point de vue plus profond. Là encore, nous devrons nous pencher sur un contexte humain un peu plus large.

03

Nous distinguons donc la période dans laquelle nous vivons comme dans notre présent cosmique d’autres périodes de telle manière que nous la laissons commencer au milieu du 15e siècle, et nous appelons cette période, comme vous le savez, la cinquième période post-atlantique. Nous la séparons de la période qui s'est ensuite terminée et a commencé aux siècles préchrétiens, que nous appelons la période gréco-latine, d’après les populations qui ont porté sa culture. Et puis, ce qui précède, nous l'appelons la période égypto-chaldéenne.

04

Quand on considère maintenant la période égypto-chaldéenne, à l'œil de l'âme évidemment, on constate que la vision ordinaire de l'histoire échoue très gravement. Même si l'on considère les traditions chaldéennes et égyptiennes qui ont été découvertes, on ne remonte pas très loin dans l'histoire du développement de l'humanité en termes d'histoire extérieure. Mais on peut comprendre ce qui est significatif pour le présent, quand même aussi seulement si l'on comprend bien cette troisième période post-atlantique, en raison de ses caractéristiques particulières.

05

Maintenant, vous savez avant tout une chose. Dans l'histoire ordinaire, ce qui était parmi les humains comme culture, comme civilisation, est appelé paganisme, au-delà du monde connu à l'époque. Ce qui est juif-hébreu, qui doit être compris comme une préparation au christianisme, est inséré dans cette culture païenne comme une oasis. Mais si nous ne tenons pas compte de ce qui est d'une nature complètement différente du reste de la culture de cette époque, le judaïsme, et que nous nous plaçons dans le monde préchrétien, alors nous pouvons tourner notre attention vers le paganisme, qui va au-delà de la civilisation. Quelle est la particularité de cette ancienne culture païenne ? La particularité de cette ancienne culture païenne est qu'elle est de préférence une culture de la sagesse, une culture du regarder dans les choses et les processus du monde. Même si ce que l’ancien païen a reproduit à partir de sa connaissance du monde était issu des anciens mystères, a un caractère mythique, un caractère pictural pour le monde "intelligent" d'aujourd'hui, il faut dire que tout ce qui est arrivé à la postérité dans de telles images provient d'une profonde compréhension de l'essence des choses et des processus.

06

On a seulement besoin de se souvenir de la sagesse suprasensible, que nous avons essayé d'exposer pour le présent à partir des différents domaines de cette époque antique, et on verra déjà qu’on a affaire à une sagesse primordiale, qui est à la base de toute pensée, de tout éprouver, de toute sensibilité des peuples anciens. Une certaine réverbération de cette sagesse primordiale, une tradition qui inclut cette sagesse primordiale, a également été présente sous une forme florissante dans certaines sociétés secrètes jusqu'à la fin du 18e siècle, voire jusqu'au début du 19e siècle. Au XIXe siècle, cette situation s'est plus ou moins asséchée, et ce qui restait a été mis au service de groupes particuliers, à savoir des nationalités particulières. Et aujourd'hui, ce qui est présent dans les sociétés secrètes ordinaires ne peut plus être appelé une vieille sagesse païenne féconde transmise avec authenticité.

07

Ce bien de sagesse païenne, il a une certaine particularité qu’on a pas la permission de perdre de vue si on veut comprendre de quoi il s'agit en fait. Il a une caractéristique qui a rendu nécessaire que se placer comme une oasis dans ce courant de l'ancienne sagesse païenne, le plus petit courant, le judaïsme, qui a ensuite préparé le christianisme.

08

Si l'on reconnaît correctement l'ancienne culture païenne, on trouve partout qu'elle contient de noble, de grands règnes de sagesse, prospectant énormément profond dans l'essence des choses ; mais ces règnes de sagesse païenne, ils ne contiennent en fait aucune véritable impulsion morale pour l'action humaine. On n’avait, dans une certaine mesure, pas besoin de ces impulsions morales pour l'action humaine, car non pareil à ce qu'on se figure aujourd'hui comme savoir, la connaissance, cette vieille sagesse païenne était quelque chose qui donnait vraiment à l'humain le sentiment et la sensation qu’il se tient à l'intérieur du cosmos entier. L’humain qui se tenait ici sur terre et qui se promenait alentour ne se sentait pas seulement composé des substances et des forces qui existent en dehors de lui dans la vie terrestre, dans les règnes du minéral, de l'animal et du végétal. L'humain sentait comment les forces jouaient en lui, qui tournaient dans les étoiles et les soleils, et ainsi de suite. L'humain se sentait un membre du cosmos entier, et il ne ressentait quelque peu pas seulement de façon abstraite comment il était un membre du cosmos entier, mais il recevait des indices de ses mystères sur la façon de passer à l'action, sur tout son comportement dans le sens du cours des étoiles. L'ancienne sagesse des étoiles n'était par aucun chemin cette astrologie arithmétique que les gens d'aujourd'hui tiennent pour importante, mais cette vieille sagesse des étoiles était quelque chose qui était saisi ainsi par les dirigeants des anciens mystères païens que de véritables motivations pour l'action, pour le comportement de l'être humain particulier, pouvaient sortir de ces mystères. L'humain se savait dans une certaine mesure en sécurité dans le cosmos, pas seulement par une sagesse générale, mais ce qu'il avait à faire du matin au soir, à un jour de l'année, lui lisait et donnait comme directives ceux qu'il reconnaissait comme les initiés dans les mystères. Mais à partir de tout ce que les initiés ont lu dans les mystères n’était rien à gagner pour la sagesse chaldéenne, égyptienne, d’une quelque motivation morale pour l'humanité. L'impulsion morale actuelle pour l'humanité a en premier été préparée par le judaïsme, puis perfectionnée par le christianisme.

09

Et la question doit apparaître : d'où cela vient-il que la glorieuse sagesse païenne ancienne, qui par exemple encore dans le règne grec porta une floraison artistique et philosophique de la plus belle sorte, n'avait aucune impulsion morale en soi ?

10

Si nous remontions toutefois plus loin derrière le troisième millénaire de l'ère préchrétienne, nous constaterions qu'avec l'impulsion de sagesse vient une impulsion morale, et que c'est absolument ainsi, comme je l'ai déjà expliqué ici : que dans l'impulsion de sagesse était contenu en même temps ce dont les anciens humains avaient besoin comme leur morale, comme leur éthos. Mais un éthos particulier, une impulsion morale particulière, comme cela vint alors avec le christianisme, n'était pas inhérent/propre à la sagesse païenne en tant que telle. Pourquoi ? De la raison que pour les millénaires qui ont immédiatement précédé le christianisme, cette sagesse païenne a été inspirée par un endroit loin par là de l'Asie, mais inspirée par une entité très étrange, par l'entité de Lucifer qui s'est réellement incarnée en Asie là-bas, loin en Orient, au cours du 3e millénaire avant le Christ.

11

Et aux maintes choses que nous avons appris à connaître sur l’évolution de l'humanité, il faut ajouter le fait que tout comme il y a eu l'incarnation du Golgotha, l'incarnation du Christ dans l'humain Jésus de Nazareth, il y a eu aussi une véritable incarnation de Lucifer en Asie au troisième millénaire avant le Christ. Et une grande partie de la culture antique est inspirée par ce qui ne peut être décrit que comme une incarnation terrestre de Lucifer dans un humain qui a vécu dans la chair et le sang. Le christianisme, le mystère du Golgotha, lorsqu'il a eu lieu parmi les humains, a même été saisi tout d’abord ainsi que les humains pouvaient le saisir par ce qu'ils pouvaient recevoir de l'ancienne sagesse luciférienne. L'unicité de la gnose, par ailleurs extrêmement profonde, tient aussi au fait que cette incarnation de Lucifer est passée par l'ancien monde. On ne comprend pas correctement la pleine signification du mystère du Golgotha quand on ne sait pas que l’a précédé - de pas entièrement trois mille ans - une incarnation de Lucifer.

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Pour ajouter à cette inspiration de Lucifer ce qui sort cette inspiration de Lucifer de l’unilatéralité vint l'incarnation-Christ. Et avec cela vint ce qui forme maintenant l'impulsion éducative d’humanité pour le développement de la civilisation européenne et ses appendices américains. Mais depuis le milieu du XVe siècle, depuis que dans l’évolution de l'humanité est apparue la motivation de préférence pour le développement de l'individualité, de la personnalité, les forces qui préparent à nouveau une nouvelle incarnation d'un être suprasensible reposent aussi dans ce développement. Et justement ainsi qu’il y a eu une incarnation charnelle de Lucifer, comme il y a eu une incarnation charnelle du Christ, ainsi, avant aussi seulement une partie du troisième millénaire de l'ère post-chrétienne sera écoulée, il y aura une véritable incarnation d'Ahriman dans l’ouest : Ahriman dans la chair. À cette incarnation d'Ahriman dans la chair, l'humanité de la terre ne peut pas échapper quelque peu. Cela viendra. Il s'agit seulement que l'humanité de la terre doive trouver sa position correcte à cette incarnation ahrimanienne sur terre.

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Dans tout ce qui se passe de cette sorte, quand donc de telles incarnations se préparent, doit être envisagé ce qui conduit progressivement à de telles incarnations dans l’évolution de l'humanité. Une telle entité comme Ahriman, qui veut s'incarner dans le monde occidental un certain temps après le nôtre ici sur terre, prépare son incarnation. Une telle entité comme Ahriman, qui veut être incarné sur terre, dirige certaines forces dans le développement humain ainsi qu'elles tournent à son avantage tout particulier. Et il serait grave, si les humains vivent endormis en ce sens et ne prenaient pas certains phénomènes, qui se produisent dans la vie humaine, de telle sorte qu'ils puissent reconnaître en eux une préparation à l'incarnation charnelle d'Ahriman. Seulement par cela les humains trouveront la bonne position pour qu’ils reconnaissent : dans telle ou telle série de faits, qui appartient au développement de l'humanité, on doit reconnaître comment Ahriman prépare son existence/être-là terrestre. Et aujourd'hui, il est temps que des humains particuliers sachent lesquels des processus qui se déroulent autour d'eux sont des machinations d'Ahriman, qui - à son avantage - préparent peut-être/où possible sa prochaine incarnation terrestre.

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Il serait sans doute plus avantageux pour Ahriman s'il l’amenait à ce que de loin le plus grand nombre d’humains n'ait aucune idée de ce qui pourrait en fait mener à favoriser son existence/être-là ; si de loin le plus grand nombre d’humains vivaient vers là ainsi que ces préparatifs pour l'incarnation d'Ahriman se déroulent, mais que les humains les tenaient comme quelque chose de progressiste, de bon, d'approprié au développement de l'humanité. Si dans une certaine mesure Ahriman pouvait se faufiler dans une humanité endormie, ce serait le plus agréable pour lui. C’est pourquoi doivent être montrés ces événements dans lesquels Ahriman travaille pour sa future incarnation.

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Voyez-vous, un de ces faits d’évolution dans lequel, j’aimerais dire, est clairement à percevoir l'impulsion de l'Ahriman, c'est la propagation de la croyance parmi l'humanité que par cette saisie mécanico-mathématique de l'univers, qui est venu par le galiléisme, le copernicisme et ainsi de suite, on pourrait vraiment comprendre ce qui se joue là dehors dans le cosmos. C'est pourquoi il doit si strictement être accentué par la science de l’esprit orientée anthroposophiquement qu'on doit chercher l'esprit et l'âme dans le cosmos, et pas purement ce que le galiléisme, le copernicanisme, cherchent comme mathématique, mécanique, comme si le monde était une grande machine. Ce serait une séduction par Ahriman, si les humains restaient plantés à calculer seulement les temps orbitaux des étoiles, à étudier seulement l'astrophysique, pour venir derrière les compositions substantielles des corps célestes, ce dont les humains sont si fiers aujourd'hui. Mais il serait grave si, à ce galiléisme, ce copernicisme, n’était tenu en vis-à-vis ce que nous pouvons savoir sur l’emplissement d'âme du cosmos, sur la trans-spiritualisation du cosmos. C'est cela qu'Ahriman veut éviter en particulier, au profit de son incarnation terrestre. Dans une certaine mesure, il aimerait maintenir les humains si fortement dans ce qui est obtus, afin qu’ils comprennent seulement le mathématique de l'astronomie. Pour cela il séduit beaucoup d’humains pour faire valoir leur aversion bien connue pour le savoir de l'esprit et de l'âme de l'univers. Mais ce n'est là qu'une des forces séductrices qu'Ahriman déverse dans une certaine mesure dans l'âme des humains.

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Une autre de ces forces séduisante l'Ahriman - il travaille, j’aimerais dire, de manière appropriée ensemble avec les forces de Lucifer – pend donc naturellement ensemble pour son incarnation avec le souci de maintenir, autant que possible, parmi les humains le sentiment déjà très répandu qu'il suffit pour la vie publique que soit veillé que les humains soient placés économiquement satisfaits. On remue en cela un point que l'humain moderne n’admet souvent pas volontiers. Voyez-vous, la science officielle actuelle n'offre en fait plus rien du tout pour une véritable connaissance de l'esprit et de l'âme, car les méthodes que dans la science publique actuelle a ne sont bonnes qu’à saisir la nature extérieure, aussi de l'humain la nature extérieure. Mais pensez seulement à la façon dont un citoyen moyen du présent regarde avec mépris tout ce qui lui semble idéaliste, qui lui semble être comme un chemin, en quelque sorte comme un chemin d'entrer de quelque manière dans le spirituel ! Au fond, il demande toujours à nouveau : "Oui, à quoi ça sert ? Qu’est-ce que ça apporte pour des biens terrestres ? - Il laisse former ses fils au lycée, il est peut-être lui-même formé au lycée ou dans une autre institution, il les laisse former à une université ou dans une autre école supérieure. Mais tout cela ne sert qu'à jeter les bases d'une profession, c'est-à-dire à créer dans la vie, les biens matériels qui les nourrissent.

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Survolez une fois ce qui est touché lorsqu’on saisit tout de suite cette question de l’œil. Combien d’humains aujourd'hui ne valorisent pas du tout l'esprit pour l’amour de l'esprit, l'âme pour l’amour de l'âme ! De tels humains acceptent seulement ce qui leur est vanté comme utile par la vie publique de la connaissance. Cela, on doit se l’amener en fait à la conscience comme un fait très important et mystérieux de l'humanité actuelle. Ainsi un correct citoyen moyen du présent, qui est peut-être très appliqué dans son bureau du matin au soir, et qui passe alors les "formalités du soir" bien connues, il ne veut pas se laisser entraîner dans de telles "allotrias" telles qu'elles sont présentées dans la science de l’esprit orientée anthroposophiquement. Cela lui apparaît comme quelque chose d'inutile, car il pense : "On ne peut quand même pas le manger. - Et finalement : tout ce qui est vraiment utile en termes de connaissances, cela devrait - même si les humains ne se l’avouent pas toujours à eux-mêmes, mais c'est ainsi dans la vie publique - être une préparation pour aboutir aux possibilités de manger.

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Oui, c'est une curieuse erreur, à laquelle les humains du présent s’adonnent tout de suite dans ce domaine. Ils croient qu'on ne pourrait quand même pas manger l'esprit. Mais voyez-vous, les humains qui disent cela sont tout de suite ceux qui mangent l'esprit ! Car dans la même mesure où l'on refuse d'ingérer une quelque chose qui serait considéré comme spirituelle, dans la même mesure où chaque bouchée que l'on prend matériellement par la bouche dans l'estomac, on consomme le spirituel et le transporte dans une autre direction que celle qu'il devrait prendre pour le salut de l'humanité.

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Je crois que de nombreux Européens feront quelque chose pour leur civilisation lorsqu'ils pourront dire : nous ne sommes pas des ogres/des anthropophages ! - Mais bouffeurs d'âme et bouffeurs d'esprit, voilà ce que sont les Européens et leurs disciples américains ! Les choses matérielles qui sont consommées sans esprit signifient un égarement de l'esprit sur un détour. Il est difficile de dire ces choses à l'humanité aujourd'hui. Car saisissez seulement une fois correctement de quelle manière beaucoup de la culture actuelle doit être caractérisée, quand on sait ce fait. Et maintenir l'humain dans un tel état de brouteurs d'âme et d'esprit (NDT en réalité "Fresser" vient de "fressen", réservé aux animaux), c’est une des impulsions de l'Ahriman pour promouvoir son incarnation. Plus cela réussirait de secouer les humains, afin qu'ils ne gèrent pas économiquement purement au sens matériel, mais justement ainsi que la vie de l’économie, aussi la vie libre de l’esprit indépendante, qui a le véritable esprit, comme un membre de l'organisme social, dans la même mesure les humains attendraient l'incarnation d'Ahriman ainsi qu'ils peuvent adopter une attitude à mesure d’humani envers cette incarnation.

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Un autre courant de notre vie actuelle, dont Ahriman a besoin pour promouvoir sa propre incarnation, est celui qui se manifeste si clairement aujourd'hui dans le soi-disant principe national. Tout ce qui peut diviser les humains en groupes d’humains, qui les éloigne de la compréhension mutuelle de par la terre, qui les divise, cela promeut en même temps des impulsions d'Ahriman. Et on devrait en fait déduire la voix d'Ahriman dans ce qui est si souvent dit aujourd'hui comme un nouvel idéal de par la Terre : la libération des peuples, même des plus petits, et ainsi de suite. Les temps où le sang décidait sont révolus. Et si l'on conserve un tel ancien, on promeut ce que Ahriman veut avoir de promu.

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Justement ainsi on promeut ce que Ahriman veut avoir de promu, si l'on ne rejette pas énergiquement ce que j'ai souvent caractérisé ici en vous montrant : aujourd'hui, il y a des humains avec toutes sortes d’opinions de partie et de conceptions de vie de parti. Vous pouvez prouver l'une comme l'autre. Vous pouvez tout aussi bien prouver ce que représente un quelque parti socialiste comme ce que représente un parti antisocialiste, avec des raisons tout aussi valables que les humains prennent alors en compte. Si les humains n’envisagent pas que cette sorte de preuve repose si loin à la surface de l'existence qu'on peut justement prouver à la fois le "Non" et le "Oui" avec notre intelligence actuelle, qui est très utile pour la science de la nature, mais qui est inutilisable pour autre connaissance, les humains n’envisageront pas que cette intelligence, qui fournit de si grands services à notre science, repose à la surface, alors ils appliqueront cette intelligence à ce qui est vie sociale, à ce qui est vie spirituelle. Alors ils prouveront le contraire, l'un ceci, l'autre cela, un groupe ceci, l'autre groupe cela ; et comme les deux peuvent être prouvés, les humains passeront à la haine et à l'amertume, que nous trouvons suffisamment en notre temps. Ce sont toutes ces choses encore qu'Ahriman veut promouvoir pour la promotion de sa propre incarnation terrestre.

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Et ce qui servira tout particulièrement Ahriman pour la promotion de son incarnation terrestre, c'est la conception unilatérale de l'Évangile lui-même. Vous savez donc combien il est devenu nécessaire, à notre époque, d'approfondir les Évangiles dans un sens scientifique spirituel. Mais vous savez aussi combien l'opinion est encore aujourd'hui répandue selon laquelle il ne faut pas approfondir spirituellement les Évangiles, qu'il ne faut pas s'engager à dire ceci ou cela à partir d'une connaissance réelle de l'esprit, du cosmos, des Évangiles. Il faut "simplement accepter" les évangiles tels qu'ils sont présentés aux humains aujourd'hui. Je ne veux pas du tout parler de ce que les véritables Évangiles ne se présentent pas, parce que ce que les humains ont aujourd'hui comme traductions des Évangiles à partir des langues originales ne sont pas les Évangiles. Mais je ne veux pas du tout aller là-dessus ; je veux seulement placer devant vous le fait plus profond qu'on ne peut pas parvenir à une véritable conception du Christ si l'on veut simplement, c'est-à-dire confortablement, se trouver dans les évangiles, comme le veulent aujourd'hui la plupart des confessions et des sectes. À l'époque où le mystère du Golgotha s’est joué, et quelques siècles plus tard, on en est venu à une conception du vrai Christ, parce qu'on pouvait saisir ce qui était transmis avec l'aide de la sagesse païenne-luciférienne. Cette sagesse païenne-luciférienne s’est retirée, et ce qu’aujourd'hui les humains à partir des confessions et des sectes trouvent dans les évangiles ne les conduit pas au vrai Christ que nous recherchons à travers notre science de l’esprit, mais cela les conduits seulement à une illusion ou tout au plus à une hallucination, à une hallucination de l’âme ou spiritualisée du Christ.

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On ne peut venir au vrai Christ par les évangiles que si l'on pénètre spirituellement scientifiquement ces évangiles. On peut seulement arriver à travers les évangiles à une hallucination de l'apparition d’histoire universelle du Christ. Cela s’est d'ailleurs montré de manière approfondie dans la théologie de ces derniers temps. Pourquoi donc cette théologie des temps les plus récents aime-t-elle tant parler du "simple humain de Nazareth" et saisir le Christ en réalité seulement comme le Jésus de Nazareth, qui domine un peu les autres grands de l'histoire ? Parce qu'on a perdu la possibilité d'arriver au vrai Christ, et parce que ce que les humains ont tiré des Évangiles n'est qu'une hallucination, quelque chose d'illusoire ; ils ne peuvent pas vraiment saisir la réalité du Christ à travers les Évangiles, mais seulement une représentation hallucinatoire ou illusoire. Cela les humains l’ont aussi saisi. Pensez comme beaucoup de théologiens parlent de ce que Paul devant Damas aurait eu "seulement une vision". Ils en arrivent à ce qu’en fait par leur contemplation des évangiles n'est à gagner qu'une hallucination, une vision. Ce n'est pas quelque chose de faux, mais justement en fait seulement une expérience intérieure qui ne se tient en aucun rapport avec la réalité de l'Être Christ. Je n'appelle pas cela hallucinatoire avec le goût secondaire que ce ne soit pas vrai, mais je veux seulement caractériser que l'entité-Christ est saisie de la même façon qu'une hallucination est saisie intérieurement. Si maintenant les humains ne restaient pas plantés à ne pas parvenir au vrai Christ, mais seulement à l'hallucination du Christ, alors Ahriman trouverait ses buts le plus souvent promus.

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( L’effet des évangiles court aussi à des hallucinations, quand seulement un évangile œuvre sur les humains). On a travaillé contre ce principe de prendre les évangiles un par un, en plaçant quatre évangiles de quatre points de vue différents, et il ne s’agit quand même pas de prendre ces quatre évangiles, qui donc, comme nous l'avons souvent vu, se contredisent extérieurement, mot à mot, littéralement. Mais c'est un grand danger de prendre un seul évangile à la lettre. Ce que vous vivez chez les sectes qui jurent sur l'évangile de Jean ou de Luc plutôt que sur son contenu littéral est une sorte de formation d’idée folle, une sorte de crépuscule, une crépusculation de la conscience. Avec des consciences crépusculées, qui se formeraient tout de suite par les Évangiles, que l'on n'approfondit pas spirituellement, se donneraient des humains qui au mieux serviraient à ce que Ahriman puisse préparer son incarnation, afin que les humains se tiennent un jour à ses côtés en son sens.

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Voyez-vous, à nouveau une vérité incommode pour les humains du présent ! Là, les humains vivent dans leurs confessions et disent : "Nous n'avons pas besoin d'une quelque chose comme l'anthroposophie, parce que nous en restons au simple évangile. - Par modestie - disent les gens - ils restent au simple évangile. - En vérité, c'est la présomption/prétention la plus terrible qui est seulement à penser. Et cette présomption consiste à prendre apparemment l'évangile au pied de la lettre, mais à prendre ce qui est élaboré comme bien de sagesse, et à le juger avec ce qu’on a reçu par la naissance et ce que d’idées tourbillonne hors du sang. Les « plus simples » humains sont le plus souvent les plus arrogants, tout de suite sur les domaines religieux, sur les domaines de confession. Mais ce qui entre en considération à cela, c'est que ceux qui préparent le plus l'incarnation de l'Ahriman sont ceux qui prêchent toujours à nouveau devant les humains : vous n'avez besoin de rien de plus que de lire dans l'Évangile !

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Et curieusement, les deux partis, bien que très, très différents l'un de l'autre, se travaillent dans les mains : ceux que j'ai décrits plus tôt comme bouffeurs d'âmes, bouffeurs d'esprits, et ceux qui, de la dernière manière caractérisée, par pur investissement dans la littéralité des Évangiles, promeuvent l'incarnation de l'Ahriman. Les deux se travaillent terriblement dans les mains. Car rien ne se ferait plus valoir que la façon de voir le monde des bouffeurs d'âme et d'esprit d'un côté, des chrétiens de confession qui ne veulent pas aller dans les profondeurs de l’Évangile de l'autre côté, alors Ahriman serait capable de faire de tous les humains des "Ahrimaniens" sur Terre ! Ce qui est aujourd'hui souvent répandu dans le christianisme positif du monde extérieur, c'est une préparation pour l'incarnation d'Ahriman. Et de maintes choses qui apparaissent avec la présomption d'être le représentant de l'église croyant correctement, on devrait en fait entendre aujourd'hui une préparation de l’œuvre de l'Ahriman. Car les choses ne sont pas aujourd'hui ainsi que les humains les disent littéralement. Les humains vivent actuellement, comme j'ai souvent expliqué, justement beaucoup trop en paroles. Nous avons un grand besoin de partir des mots pour pénétrer dans les choses. Aujourd'hui, c’est vraiment ainsi que le mot sépare dans une certaine mesure les humains des êtres véritables. Et le plus souvent les humains se séparent de l’être véritable, quand ils veulent prendre les anciens documents, auxquels appartiennent aussi les Évangiles, comme c’est souvent indiqué aujourd'hui dans la soi-disant "simple compréhension". Beaucoup plus simple est ce qui veut vraiment pénétrer dans l'esprit des choses et comprendre aussi les Évangiles eux-mêmes du point de vue de l'esprit.

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J'ai dit : Ahriman et Lucifer travailleront donc toujours ensemble. Il s'agit seulement duquel des deux sera, pour ainsi dire, celui qui, pour le bien de la conscience humaine, aura la suprématie à une époque déterminée. Ce fut une culture fortement luciférienne, qui porta de l'incarnation de Lucifer en Chine au troisième millénaire avant J.-C. au mystère du Golgotha. De là, beaucoup a rayonné, ce qui a eu un effet particulièrement fort jusque dans les premiers siècles chrétiens, mais qui œuvre toujours dans notre temps.

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Mais maintenant, à notre époque, c'est ainsi que les traces de Lucifer deviennent plus invisibles, parce qu'une incarnation d'Ahriman est attendue au 3e millénaire, et l'œuvre d'Ahriman dans des choses telles que je vous ai exposées aujourd'hui est particulièrement clairement perceptible d'après ses traces. Ahriman a, dans une certaine mesure, passé un contrat avec Lucifer, que j'aimerais décrire ainsi : Moi, Ahriman, je le trouve particulièrement avantageux pour moi - ainsi Ahriman disait à Lucifer – de prendre en considération les boîtes de conserve ; à toi je laisse l'estomac, si tu me laisses seulement peser les estomacs en crépuscule, respectivement, peser les consciences des humains en rapport à l'estomac en crépuscule.

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Vous devez seulement comprendre correctement ce que je pense par là. En crépuscule, au-dessus de l'estomac, se trouvent ces humains que j’ai justement décrits comme des bouffeurs d'âmes et d'esprit ; car ils alimentent directement le courant luciférien de ce dont ils alimentent leur estomac quand ils ne portent pas le spirituel dans leur humanité. Par l'estomac, ce qui n'est pas spirituellement mangé et bu va à Lucifer !

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Et avec les boîtes de conserve, qu'est-ce que j'entends en fait par là ? Par conserves, j'entends les bibliothèques et semblable, où sont conservées ces sciences que l'on poursuit, mais que l'on ne poursuit pas vraiment avec un intérêt réel, qui ne vivent pas chez les humains, mais dans les livres qui se trouvent dans les bibliothèques. Regardez-vous cette science, qui est poursuivie à l’écart des humains ! De nombreux livres se trouvent partout dans les bibliothèques. Chaque étudiant, lorsqu'il obtient son doctorat, doit commencer à rédiger un traité savant ; ensuite, ils sont mis dans autant de bibliothèques que possible. Ensuite, si l'étudiant veut occuper un poste quelconque, il devra rédiger un traité savant. Mais aussi sinon, les humains écrivent, écrivent et écrivent. Mais le moins de ce qui est écrit aujourd'hui est lu. Ce n'est qu'alors, lorsque les humains doivent se préparer pour ceci ou à cela, qu'ils citent ce qui dans les bibliothèques, moisissant dedans, est conservé. Ces "boîtes de conserve de la sagesse", c'est ce qui est particulièrement un bon moyen de promotion pour Ahriman.

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La façon dont c'est propulsé/mû, mais aussi beaucoup qui est similaire, qui en fait est seulement placé dans le monde, mais aurait seulement un sens si les humains s'y intéressaient, mais pour quoi ils ne s’intéressent en fait pas, mais qui est en fait seulement disponible d'une manière séparée des humains, se trouve sur tous les domaines. Réfléchissez quand même une fois, on pourrait donc désespérer si on était enclin à le faire ! Là, on a par exemple un procès, là on doit se prendre un avocat. Cet avocat dirige la procédure. Puis viennent les temps où on doit négocier avec les avocats ; des papiers s’amoncellent toujours de plus en plus. Il les a dans une serviette. Mais quand on parle alors avec lui, il n'a aucune idée du contexte, il ne sait rien, il ouvre et ferme et rien n'en sort. Il n'a aucun lien avec ses dossiers. Il y a une mallette, il y a la mallette suivante. Les dossiers s'agrandissent. Mais l’intérêt n’est pas du tout disponible. C'est à désespérer quand on a vraiment affaire avec des gens de métier qui ainsi font les choses n’importe comment. Ils sont complètement déconnectés de la réalité, n'en savent rien en réalité, car tout est dans les actes. Ce sont de petites boîtes de conserve, les bibliothèques sont les grandes boîtes de conserve de l'esprit et de l'âme. Tout y est conservé. Mais les humains ne veulent pas l'unir avec eux-mêmes, ils ne veulent pas le pénétrer avec leur intérêt. Et finalement, en apparaît tout de suite donc aussi cette atmosphère dans les temps modernes qui n’aimerait pas du tout se laisser entrer dans la confession de façon de voir le monde de ce que, oui, pourquoi quelque peu de tête est nécessaire. Un peu de tête est nécessaire pour comprendre quelque chose. Les humains aimeraient reconduire la confession, la façon de voir le monde, au cœur. Certes ça doit être reconduit au cœur, mais la façon dont les humains parlent souvent de la confession religieuse actuellement me semble être un proverbe qui a été beaucoup utilisé dans la région où j'ai passé ma jeunesse. Là a été dit : «Des mit der Liab, des is a ganz besundere Sach. Wama sie kaft, so kaft ma eigentli nur das Heaz, und in Kobf griag ma umasunst drauf.» Avec l'amour, c'est donc une chose très spéciale : si vous l'achetez, vous n'achetez que le cœur, et vous obtenez la tête gratuitement ! - Vous voyez, c'est à peu près l'état d'esprit qui devrait prévaloir pour ce que les humains aiment aujourd'hui considérer comme le contenu de leur vision du monde. Ils veulent tout absorber sans effort de la part de la tête, par le cœur, comme on dit, qui ne bat pas sans la tête, mais par lequel on peut bien absorber, quand on pense en fait estomac. Et alors, ce qui devrait être accompli dans l'humanité par la tête, cela devrait être en vain, cela devrait être en vain surtout dans les choses les plus importantes de la vie.

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Toutes ces choses, elles sont très importantes à considérer, et c’est très important d’y faire attention. Car on voit, quand on y prête attention, quel sérieux il faut utiliser vis-à-vis de la vie humaine actuelle, et comment il est nécessaire d'apprendre même des illusions qui peuvent venir des Évangiles, d'apprendre de la façon dont les humains aiment actuellement les illusions. La vérité ne peut être obtenue avec la sorte de savoir auquel les humains aspirent souvent aujourd'hui. Aujourd'hui, les humains trouvent très sûr d'utiliser des chiffres pour prouver statistiquement des choses au monde. Ahriman a un jeu tout particulièrement facile avec les statistiques et les chiffres, car il est tout particulièrement heureux quand un savant rend clair aujourd'hui à l'humanité que dans les Balkans, cela doit ressembler à ceci ou cela, parce qu'il y a, par exemple, en Macédoine, tant et tant de Grecs, tant et tant de Serbes, tant et tant de Bulgares. On ne peut rien faire contre les chiffres, car les humains croient aux chiffres. Et Ahriman fait ses calculs avec les chiffres auxquels les humains croient, dans le sens que je vous ai expliqué aujourd'hui.

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Mais on vient ensuite, par derrière, à combien ces chiffres sont "sûrs". Les chiffres prouvent très certainement quelque chose pour l'humain ; mais si on ne reste pas planté à ce qui est écrit dans les livres, où les chiffres servent à prouver, mais qu'on regarde plus exactement, ainsi on remarque souvent : oui, dans ces statistiques, disons par exemple le Macédonien, il y a un père qui est grec, un fils qui est serbe et un autre fils qui est bulgare ; donc le père est avec les Grecs, un fils avec les Bulgares, l'autre avec les Serbes. Comment il se fait que dans une même famille l'un soit grec, l'autre serbe et l'autre bulgare, et comment cela se reflète dans les chiffres, c'est ce qui mène réellement à la vérité, et non pas à l'absorption des chiffres, dont les humains sont si satisfaits aujourd'hui. Ce sont les chiffres par lesquels les humains sont séduits dans une direction par laquelle d'Ahriman trouve le mieux son compte pour sa future incarnation dans le troisième millénaire.

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Nous en reparlerons demain.