Conférence précédente
Celui qui entend aujourd'hui de la science de l’esprit anthroposophique,
telle qu'elle est pensée ici dans
ces réflexions, se forme très
souvent à partir de ceci ou de cela
qu'il apprend sur la chose, le
jugement qu'il aurait à faire avec
quelque chose qui veut se placer
dans la vie de l’esprit du présent
d'une manière sectaire ou similaire.
En particulier depuis que pour le
soin de
cette orientation de science de
l’esprit l’édifice de Dornach, près
de Bâle, a été pris en grippe, on a
associé aussi volontiers à ce
bâtiment qu’à l'ensemble de la
science de l’esprit, le cliché – on
a tellement besoin de clichés
aujourd'hui - d'un mouvement
spirituel sectaire. Et il est
difficile de commencer quoi que ce
soit contre de tels préjugés. Ils se
nichent toujours de plus en plus, et
j’aimerais presque dire : plus
sera fait contre cela, plus ils
apparaissent intenses et plus
fortement ils trouvent foi.
J’aimerais seulement remarquer aujourd'hui à la manière d’une introduction
que ce qui repose à la base de la
science de l’esprit à orientation
anthroposophique n'a rien à voir
avec une tendance sectaire ou un but
sectaire. Oui, comme on entend ici
cette science de l’esprit à
orientation anthroposophique, elle
ne s'est absolument pas développée à
partir d'une impulsion religieuse au
départ, mais elle se tient au point
de vue que ce qu'elle veut, est un
effort nécessaire pour l’époque,
surtout au vu des grandes et
significatives réalisations de la
pensée de science de la nature au
cours des siècles passés et surtout
ces derniers temps.
La pensée de science de la nature, qui a fourni tant de grandes choses d’un
certain côté, s'avère chez une
véritable compagnie de connaisseurs
comme incapable d'entrer dans les
véritables questions énigmatiques de
l'humanité concernant le domaine de
l'esprit. C'est tout de suite alors
que cette pensée de science de la
nature s'avère incapable, quand dans
son domaine elle fourni la chose la plus excellente, la plus
significative, la plus appropriée.
Et il y a une nécessité historique :
à côté de cette science de la
nature, mais avec le même sérieux
que la science de la nature
elle-même procède, de placer de la
recherche en science de l’esprit
dans le temps moderne.
Et c'est donc alors aussi ainsi que la foi et l'aspiration tout de suite de
cette science de l’esprit à
orientation anthroposophique, ne
s’immisce n’absolument pas dans un
quelque mouvement religieux,
n’interfére absolument pas dans un
quelque mouvement religieux, dans
telle ou telle conviction religieuse
de telle ou telle personne ; au
contraire, elle conduira à nouveau
les personnes qui ont abandonné de
se tenir à l'intérieur d’une vie
religieuse à cette vie religieuse. –
Cela quand-même au passage.
Mais, comme je l'ai dit, j'aimerais seulement indiquer à la manière d’une
introduction, sur maintes choses en
cette relation, car, au moins
intérieurement, elle n'est pas
entièrement sans relation avec le
thème de ce soir.
J'ai souvent souligné ici et là que les convictions religieuses de personne
ne sont affectées par ce qui
apparaît comme une science de
l’esprit. Combien de fois a été
souligné en particulier que la
science de l'esprit ne se mélange
pas avec les mouvements religieux et
avant toutes choses ne veut pas être
cela et aussi ne peut pas être à
partir de l'ensemble des conditions
d’époque du présent, ce que l'on
appelle quelque peu la fondation
d'une nouvelle religion ou d'une
nouvelle secte ou du genre - combien
de fois cela a été souligné !
Seulement tout de suite lorsqu’on
souligne cela, sera souvent soulevé
un reproche d’un certain côté, qui
sonne quelque peu comme : qu’on
regarde seulement une fois cette
science de l’esprit, elle n'a rien à
dire sur telle ou telle impulsion
religieuse. - Et puis on lui
reproche alors de ne pas avoir ceci
ou cela à dire. Tandis que le
discours vide émerge précisément de
la tendance que les représentants
des confessions religieuses
elles-mêmes ne seront pas gênés dans
ce qu'ils ont à fournir dans leur
travail. On ne veut tout de suite
pas convaincre l'autre. Et on peut
alors facilement forger une arme à
partir de ce qui n'est pas fait afin
de ne pas violer un droit.
Naturellement, si on fait le
contraire, une opposition est aussi
construite à partir de cela.
Maintenant, je voulais seulement souligner que quiconque poursuit l'origine
des aspirations de science de
l’esprit trouvera qu'elles se
donnent en droite évolution
d'exigences que la science de la
nature correctement comprise pose
elle-même.
Seulement en examinant de plus exactement de telles conditions préalables,
telles qu'elles ont été discutées
ici avant-hier, il se montre
clairement que cette orientation de
science de la nature doit à nouveau
être insuffisante pour les questions
de la vie morale-sociale, tout de
suite pour des questions telles
qu’elle devraient former l'objet des
disputes d'aujourd'hui, pour les
questions de vie morale-sociale.
On entend souvent aujourd'hui d'un côté ou de l'autre que ce que la science
de la nature a apporté de grand, ce
qu'elle a fourni, devrait aussi être
rendu fécond pour la manière de voir
sociale ou sociologique, rendu
fécond pour la manière de voir de
l'intégration des idées éthiques,
morales dans la société humaine, et
ainsi de suite.
Maintenant, j'aimais prendre ma sortie de quelque chose que l'on entend très
souvent aujourd'hui. Aujourd'hui, le
jugement des humains est
provoqué/défié par l'événement
tragique et catastrophique dans
lequel est entrée l'humanité entière
de la Terre - on peut déjà le dire
ainsi aujourd'hui - le jugement des
humains est remis en question/défié
de différentes manières pour se
former un jugement sur ceci ou cela
qu’apportent les grands événements
profondément incisifs et tristes.
L’un a besoin de se former un
jugement sur ceci ou cela
qu’apportent les tristes événements
par position et profession ; l'autre
se le formera purement de bon cœur,
de compassion avec/pour le sort de
toute l'humanité. Et c'est
précisément de ces événements
significatifs et profonds qu'a éclot
la nécessité pour certains de se
forger un jugement sur ce que nous
pouvons appeler, dans un sens
étendu, la vie sociale de
l'humanité, la vie de l'humanité
dans la société humaine elle-même.
Là on entend de nouveau très souvent quand les questions émergent ainsi :
Que peut-on penser sur ceci ou cela
? Comment telles choses ou telles
choses peuvent-elles être décidées
sous l'influence des tristes
événements d'aujourd'hui ? – là on
entend très souvent le
jugement/verdict : l'histoire
enseigne ceci ou cela. Après tout,
l'histoire n'est finalement rien
d'autre que l'énumération de ce que
les gens pensent savoir sur le cours
de la vie sociale jusqu'à
aujourd'hui.
Pour beaucoup de gens, de manière compréhensible, l'histoire est ce dont ils
veulent se former un jugement de
comment les événements qui se sont
développés dans la vie humaine
jusqu'à ce stade pourraient
continuer à se développer dans tel
ou tel domaine.
Qui se tient pleinement impliqués dans les événements de notre temps avec
part d’esprit et d’âme devra en fait
se dire que ces événements ne font
pas l'impression sur beaucoup que
des choses complètement nouvelles
doivent être apprises d'eux, qu'en
bien des relations on aurait besoin
de ne pas rester debout aux
jugements que l'on avait il y a
quatre ou cinq ans sur les
impulsions de la vie humaine.
Celui qui se tient profondément dans ces événements avec sa part d’âme devra
se former ce jugement à partir du
réapprentissage/de la reconversion.
C'est peut-être tout de suite l'un
des symptômes les plus tristes que
ce verdict/jugement de la
reconversion n’a pas encore saisi
une place dans de larges couches
aujourd'hui, malgré que ces tristes
événements existent depuis si
longtemps qu'il y a encore tant
d’humains aujourd'hui qui croient
qu'ils peuvent appliquer le même
verdict sur certaines choses qu'ils
pouvaient donner comme verdict il y
a quatre ou cinq ans. Les signes des
temps pourraient nous apprendre
beaucoup de choses à cet égard.
J’aimerais seulement donner d'abord un exemple d'histoire contemporaine,
puis un exemple tiré d’une
étendue/un contexte plus large de
l'histoire.
Ceux qui s'intéressent à l'histoire contemporaine savent que les gens dits
compréhensifs, ceux qui se sont
établit leur jugement à partir de la
poursuite/du déroulement apparent
des faits, ont cru pouvoir dire en
toute compétence lorsque cette
guerre a éclaté : cette guerre ne
peut durer plus de quatre, au plus
six mois, selon les conditions
économiques et sociales générales
qui se sont développées dans
l'humanité en tant que structure
sociale. - Ce ne sont pas des gens
vraiment insignifiants qui ont
choisi ce jugement en tant que tel,
dont ils ont cru qu'il serait
profondément pris d'une façon de
voir appropriée sur ce qu'un
connaisseur des circonstances
pouvait observer.
De quelle manière les événements eux-mêmes ont réfuté un tel jugement
apparemment correct ! Combien peu
sommes-nous encore enclins à nous
dire : de tels jugements appropriés
ont été réfutés, et nous devons nous
reconvertir. En ce genre de choses,
on a à se reconvertir. – On n’a pas
simplement la permission de s'en
tenir aux préjugés compréhensibles
qui restent disponibles, que
l'histoire enseigne ceci ou cela.
L'histoire nous a enseigné que la
guerre ne peut durer plus de quatre
à six mois ; mais comment l'histoire
rencontre la réalité a été enseignée
par cette réalité elle-même !
Un autre exemple tiré d'un contexte historique plus large : En 1789, on peut
dire, au cours de cette époque où la
science de l'histoire telle que nous
la connaissons aujourd'hui vient
tout juste d'émerger - car elle
n'est pas aussi ancienne qu'on le
croit habituellement ; la science de
l'histoire telle que nous la
comprenons aujourd'hui n'a guère
plus de cent ans, comme très peu de
gens le savent - un grand homme a
vraiment pris son poste d'enseignant
historique à l’aube de la
contemplation historique moderne :
Schiller à Jena. Et le discours avec
lequel il a pris son poste
d'enseignant historique est devenu
célèbre : « Sur la tête
philosophique et l'érudit de
pain ». Dans ce discours, en
1789, Schiller a prononcé une phrase
très, très, très étrange comme sa
conviction, comme celle qui devrait
traverser sa vision historique.
Cette phrase sonne comme suit : la
société européenne des États semble
transformée en une grande famille ;
les camarades de la maison peuvent
être hostiles les uns envers les
autres, mais, espérons-le, ne plus
se déchirer les uns les autres. -
Cette phrase est prononcée par
quelqu'un qui a essayé de pénétrer
ce que l'histoire enseigne avec
génialité, et qui avait aussi un peu
de génialité, ce que l'on ne niera
pas. Elle est prononcée à l'époque
qui a immédiatement suivi la
Révolution française avec tout ce
qui l'a suivie.
Maintenant, si l'on considère même les périodes plus longues qui ont suivi –
comment se comporte ce que Schiller
a appris de l'histoire - que les
peuples européens, que les États
européens se seraient transformé en
une grande famille, ressembleraient
à une grande famille, qu'ils peuvent
être hostiles mais ne peuvent plus
se déchirer eux-mêmes ? Quelque
chose doit découler de ce que les
signes des temps enseignent
aujourd'hui. C'est qu'on apprenne
vraiment quelque chose d'eux.
Maintenant, comment cela se fait-il réellement avec ce qui repose à la base,
avec la phrase : L'histoire enseigne
ceci ou cela ? – Avant toutes
choses, il faut être clair que l'on
ne peut pas juger la vie d’après ses
simples symptômes externes. C'est
tout de suite ce que veut la science
de l’esprit : s'éloigner de la
surface, pénétrer les soubassements
de la vie. On ne peut pas juger la
vie d'après ses symptômes externes.
Ce qui est apparu comme un mode de
pensée de science de la nature -
comme je l'ai dit, je le tiens en
haute estime - a émergé des
habitudes de pensée, des impulsions
de pensée qui se sont hissées dans
l'humanité au cours des derniers
siècles. C'est l'expression de ces
impulsions de pensée. Et pas
seulement la pensée de science de la
nature, mais toute la pensée de
l'humanité a été attirée dans ces
habitudes de pensée, de sorte que
ces habitudes de pensée n'ont pas
seulement un effet bénéfique dans la
science de la nature, mais qu'elles
doivent aussi travailler dans
d'autres domaines de la vie. On peut
déjà dire : on s’est donné du mal
pour porter dans d'autres domaines
de la vie humaine ce qui a rendu
grande la science de la nature,
comme direction de la pensée, comme
impulsion de la pensée. La
sociologique, la morale devrait de
préférence nous occuper aujourd'hui.
Mais les impulsions ont eu un effet
différent.
Celui qui est capable de suivre l'histoire contemporaine dans un sens plus
profond sait combien intimement ce
que ces impulsions ont exprimé en
tant qu'effets dans le cours du
temps, est pendant à l'événement
catastrophique dans lequel nous
vivons aujourd'hui.
Je veux seulement mentionner comme point de départ que tout de suite
des penseurs exceptionnels se sont
efforcés de transférer aussi dans le
domaine sociologique, à la
contemplation qui débouche
finalement dans l'histoire, la vie
historique de l'humanité, ce qui
s’est donné plein de signification
comme mode de représentation de
science de la nature.
Ce serait un exemple dans cette direction, mais des centaines et des
centaines d'exemples pourraient être
mentionnés. Le grand philosophe
anglais Herbert Spencer a essayé
d'appliquer des concepts,
représentations biologiques, issues
de la vision scientifique de la vie,
à la coexistence/vie commune sociale des humains. Le concept d’évolution a donc été
appliqué à tout. Elle a aussi été
appliquée a bon droit à la vie de
l’être humain.
Maintenant Herbert Spencer a dit : On voit l’évolution même dans la vie
organique, dans la vie des animaux,
dans la vie des humains ; l'être
vivant individuel/particulier se
développe ainsi qu'il provient des
germes, d'une triple couche
cellulaire, l'ectoderme, le
mésoderme et l'endoderme ainsi
nommés. Il y a trois couches
cellulaires à partir desquelles se
développent les divers organes des
animaux et des humains. Herbert
Spencer, le Herbert Spencer habitué
aux représentations de science de la
nature, essaie maintenant
d'appliquer cette façon de saisir un
processus de science de la nature à
la vie historico-sociale. Il essaie
de saisir ce qui se développe dans
la vie humaine, dans la vie morale,
historique, sociale, de telle sorte
qu'elle se développe aussi à partir
d'une triple stratification. Très
intéressant, il transfère tous ces
systèmes organiques qui se
développent chez les humains et les
animaux de l'ectoderme au fait que,
dans la vie sociale, le faire, le
travail de ceux qui appartiennent à
l'état militaire se développerait à
partir de l'ectoderme quasi social,
ceux qui appartiennent à l'état
industrieux, de l'endoderme social,
et ceux qui appartiennent à l'état
mercantile/marchand, l'état
médiateur dans le social, du
mésoderme. Alors c'est seulement une
conséquence nécessaire que le grand
philosophe anglais Herbert Spencer
continue : « Parce que le
système nerveux et le cerveau se
développent à partir de l'ectoderme
dans l'organisation, le meilleurs se
développe aussi à partir de
l'ectoderme social. - Bien sûr, je
n'aurai pas cette vision militariste
du philosophe Herbert Spencer à
représenter, je ne veux pas
m’exprimer sur ce point de vue en
détail ici pour des raisons
facilement compréhensibles ; mais
c'est seulement une conséquence
nécessaire pour lui qu'il dit alors
que les cercles dirigeants de tout
État doivent nécessairement émerger
de la position militaire, car sinon
l'État n'aurait pas de système
nerveux, pas de système de tête, pas
de têtes, mais seulement les organes
subordonnés.
Ce n'est qu'à titre d'exemple, des centaines et des centaines pourraient
être cités, pour la tentative, si
souvent faite, de transférer
directement la pensée de science de
la nature à la compréhension de la
vie sociale-historique.
Quiconque a un sentiment pour de telles choses - je parle tout d’abord
seulement de sentiments pour les
choses - verra comment toutes ces
tentatives ne montrent qu'une
seule chose : qu’avec de telles
représentations, qui réalisent de si
grandes choses dans la science de la
nature, on ne peut pas du tout
approcher ce qui est efficace dans
la vie sociale, ce qui est efficace
dans la vie sociétale. On n’arrive
pas approcher ces choses. La grande
question se pose : Pourquoi
n’approche-t-on pas ces choses ?
Je vais maintenant sembler devoir partir de quelque chose de très, très
lointain pour permettre à nos
réflexions de déboucher dans le
domaine moral-social. Mais dans la
science de l’esprit, parce qu’elle
ambitionne une sorte connaissance
essentiellement autre que l’est
celle de science de la nature,
maintes choses doivent justement
être apportées beaucoup plus loin
aujourd'hui.
La première chose sur quoi j’ai à rendre attentif en pendant de ce que j'ai
dit avant-hier, c'est que les
humains d'aujourd'hui sont peu
enclins à inclure toute la vie de
l'humain dans leur connaissance. Ce
qui est inclus dans la connaissance
est ce qui est enfermé dans la vie
éveillée de jour.
Maintenant, ceux qui ont suivi mes explications avant-hier ne soupçonneront
pas de vouloir introduire des choses
fantastiques et oniriques dans les
considérations de science de
l’esprit ; mais cela doit être
souligné : Toute la vie humaine est
constituée de ce que l'humain - par
souci de brièveté, je ne peux pas
aller sur d'autres êtres aujourd'hui
- ce que l'humain expérimente dans
la vie éveillée de jour, et ce qui
se place dans cette vie pendant le
sommeil et pendant le rêve, qui tout
d’abord ondoie de la vie de sommeil
en des images chaotiques. Ce sont
donc les vues les plus étranges, les
plus particulières façons de voir
tout de suite dans le domaine de la
façon de représenter selon la
science de la nature, qui ont été
formées aussi en rapport avec la vie
de sommeil et de rêve. Il serait
très intéressant d'en parler à un
moment donné. Seulement, je dois
être bref sur ces choses, dont il
faut seulement tenir compte. Avant
toutes choses, en ce qui concerne ce
qui devrait être le cas quand on
dort, on a vraiment des
représentations bien étranges. Je
dois quand-même attirer l'attention
sur celles-ci.
Qui ne sera pas souvent convaincu aujourd'hui, même en tant que
scientifique, que le sommeil vient
de la fatigue, que l'homme est
simplement fatigué et que le sommeil
doit se produire. Tout le monde peut
facilement se permettre de réfuter
cette théorie de la fatigue en se
rappelant que le retraité bien
nourri qui, d'une manière ou d'une
autre, se débarrasse de lui-même
lors d'un concert ou d'une
conférence et s'endort après les
cinq premières minutes n'a pas
besoin de s'endormir de fatigue,
mais qu'il doit y avoir des raisons
complètement différentes.
Celui qui explore ces choses verra que la fatigue se produit par le sommeil
plutôt que le sommeil par la
fatigue. Dormir et veiller sont
maintenant vraiment un rythme de vie
qui doit alterner, car l'un est
aussi nécessaire à la vie humaine
que l'autre.
Maintenant, comme je l'ai dit, je ne peux pas entrer dans les
caractéristiques réelles de ce
rythme de vie ; ce qui est
important, cependant, c'est que la
science de l’esprit, d'une part, est
forcée de poursuivre réellement cet
autre côté de la vie humaine, le
sommeil, avec sa révélation dans les
rêves, et, d'autre part, est forcée
de réaliser que ce que nous appelons
le sommeil et le rêve est beaucoup
plus répandu dans la vie humaine
qu'on ne le suppose habituellement
dans un jugement trivial.
La science de l'esprit n'a rien à voir avec l'acceptation de vieux préjugés
superstitieux. Et il appartient
certainement aux vieux préjugés
superstitieux, par exemple, si l'on
attache une signification
prophétique au rêve pour quelque
chose dans le futur. Mais dans une
telle vieille superstition, il y a
parfois un noyau raisonnable (NDT raison synthétique). Mais on ne
doit pas le prendre comme
d'habitude.
Lorsque j'ai récemment donné un cycle de conférences et que j'ai pu parler
plus exactement de certaines choses
qu'ici, où j'avais moins de temps
disponible, j'ai également attiré
l'attention sur la façon dont le
problème du sommeil, des rêves,
devait être pris en compte par la
science de l’esprit. A ceci a été
répondu par le côté qui pratique la
psychanalyse que cette science de
l’esprit orientée
anthroposophiquement parlerait d'une
certaine connaissance plus élevée,
qui se laisserait volontiers
comparer en rapport à la force avec
laquelle elle travaille dans la
conscience, avec les représentation
de rêve présentes dans la
conscience, mais que la
psychanalyse, qui veut être si
éclairé, si de science de la nature,
atteindrait la chose correcte dans
cette relation, parce qu'elle
utilise seulement ce que l'homme
rêverait pour l'exploration de la
nature humaine d'une telle manière
qu'elle voit purement du symbolique
dans les expressions du rêve, dans
tout ce qui apparaît en dehors de la
conscience ordinaire, dans le
subconscient ainsi nommé, seulement
du symbolique ; alors que, par
exemple, en tant que représentant de
la science de l’esprit, je prends
comme réalité ce qui se passe sinon
dans le subconscient.
Maintenant, quelque chose de moins exact, quelque chose de plus équivoque on
ne pourrait exposer. Car dans la
vraie science de l’esprit à
orientation anthroposophique, ne
viendrait à personne de considérer
ce que le rêve offre, ce qui est le
contenu immédiat du rêve aussi comme
seulement symbolique. On peut dire
en toute tranquillité : si la
psychanalyse pense être au-delà de
la science de l’esprit en ce sens
qu'elle considère le rêve comme
quelque chose de symbolique, ainsi
la science de l’esprit n’en est pas
quelque peu à regarder le contenu du
rêve comme une réalité, mais elle
montre même que ce qui est le
contenu du rêve n'a aucune valeur
réelle, aucune signification réelle.
Elle dit par contre : Ce qui vit
dans le rêve, ce qui opère dans le
rêve, est pendant à ce dont j'ai
parlé avant-hier, ce que l'humain
apprend à connaître comme son noyau
originel éternel. Quand l'humain
travaille en rêve - si on a la
permission d'appeler cela travailler
– ainsi travaille un excès de sa
conscience ordinaire dans le rêve,
cet excès de sa conscience
ordinaire, cet excès de sa
conscience ordinaire qui, s'il est
regardé exactement par une
connaissance à discuter aussi à
nouveau justement en principe
immédiatement après, s'avère être
pendante au noyau originel éternel
essentiel de l'humain, qui entre
dans la vie spirituelle après la
mort par la porte de la mort. Ce qui
vit dans le rêve est aussi ce qui
travaille maintenant dans notre
avenir. Mais ce que l’humain vit
dans le rêve, les images qu'il vit,
elles n'ont rien du tout à voir avec
la réalité qui repose à la base du
rêve.
C’est pourquoi, le chercheur de l’esprit ne regardera jamais le rêve d'une
manière telle qu'il ne tiendra pas
compte de ce qui suit : Quand
quelqu'un rêve quelque chose, le
rêve est basé sur un fait spirituel,
mais les images du rêve qui sont
vécues, racontées comme vécues dans
les rêves pourraient être
complètement différentes. Un humain
peut vivre la même chose qu'un autre
dans un rêve ; mais il peut raconter
le rêve d'une manière complètement
différente, radicalement différente,
parce que ses images de rêve ont des
significations complètement
différentes. De quoi s’agit-il pour
le chercheur de l’esprit lors du
rêve ? Il ne s’agit pas pour lui de
suivre les images du rêve en tant
que telles - qu'on les saisisse dans
leur réalité ou dans leur symbolisme
- mais du drame intérieur du rêve :
comment une image suit l'autre, si
une image remplace/détache l'autre,
c'est-à-dire est une détente ou un
apeurement et ainsi de suite. Cette
dramatique intérieure, que l'âme
expérimente complètement
inconsciemment, n'est révélé à la
conscience ordinaire que par le fait
que ce qui a été expérimenté
inconsciemment est revêtu des
réminiscences de la vie quotidienne.
Ce qui travaille là dans son
subconscient comme la dramatique
d’âme en ces images, se déguise en
images.
La même expérience peut se déguiser autrement pour des centaines, en des
centaines d'autres images. Celui qui
apprend à connaître un rêve en tant
que chercheur de l’esprit sait donc
qu'il n'a pas à écouter le rêve
d'une manière telle qu'il regarde
son contenu, mais le comment en lui,
sur la façon et la manière dont les
images ondoient. C'est là
l'essentiel.
Je mentionne ceci parce que j’ai à dire en pendant avec cela que lorsque,
par des exercices de l’âme, par le
renforcement des pouvoirs
particuliers de l'âme comme cela a
été mentionné ici avant-hier,
l'humain arrive sur contempler son
noyau d’être originel éternel,
l'humain reconnaît alors ce qui est
réellement dans le sommeil et le
rêve. Ces choses sont des processus
de conscience, et elles doivent
aussi être reconnues dans le champ
de la conscience. Le chercheur de
l’esprit qui explore la conscience
d'une manière telle que je l'ai
déclaré avant-hier arrive à la
conclusion que ce qui est si souvent
mal compris ces derniers temps,
auquel aucune pensée de science de
la nature ne peut arriver, est
témoigné précisément par
d'excellents physiologistes
psychiques comme Ziehen et d'autres
: que l'humain peut avoir
l'expérience-Je, le vécu-Je, comme
il l'a, seulement parce qu’il est
enserré dans le rythme de vie de la
veille et du sommeil.
Si l'on apprend à reconnaître ce qu'est l'âme, ainsi on apprend aussi à
reconnaître que l’humain sait
seulement d'un Je qu'il n'est pas
toujours fiché, entre la naissance
et la mort, à l'intérieur de la vie
éveillée. Qu’on se pense
hypothétiquement la vie éveillée
étendue sur toute la vie humaine
entre la naissance et la mort ;
qu’on se pense qu'on ne pourrait
jamais dormir : alors on n'aurait
jamais cette rébellion/butée à
laquelle le Je prend conscience de
lui-même dans le temps. Par ce qu’on
peut dormir, qu’on vit avec cette
conscience, qui s’active dans le
monde sensoriel extérieur et avec la
raison analytique/les raisons, qu’on
peut cet échanger ceci avec une
conscience entre s'endormir et se
réveiller, différencie le rien parce
que c'est vague, par cela on a sa
conscience-Je. L'humain
n'apprendrait pas à se dire "je"
s'il n'était pas pris dans le rythme
de la vie entre dormir et veiller.
C'est étrange à quel point on est peu enclin à se lancer dans ce genre de
choses. Le grand esthète Friedrich
Theodor Vischer, dit V-Vischer,
s'est lancé dans un examen de la vie
de rêve. Il a critiqué le livre
intéressant de Johannes Volkelt sur
la fantaisie du rêve et a écrit un
traité à ce sujet. On avait une
tendance à faire de lui un
spiritualiste, bien qu'il ne se
laisse certainement pas aller à de
telles choses en un faux sens
mystique. Maintenant que ne fait-on
pas de l’humain quand on veut lui
nuire en quelque chose ? Mais
Vischer savait que les humains
pouvaient bien dire pendant
longtemps : Ce qui s’extériorise
dans les rêves est chose
fantastique. - Certes, c'est chose
fantastique, mais dans cette chose
fantastique vit ce qui est le noyau
essentiel originel éternel même de
l'âme. Et quand l’humain n'est pas
prêt à développer lors de la vie de
jour pleinement éveillé, par la vie
de jour pleinement éveillée, par ce
que l'on peut appeler conscience
visionnaire, des représentations
d'une force telle, que sinon le rêve
a, alors il n'est absolument pas en
état de regarder dans l'éternité de
l'âme humaine. Si l'on veut regarder
dans l'éternité de l'âme humaine,
ainsi on doit être en état d'élever
ce qui travaille involontaire dans
le rêve à la conscience volontaire,
pleinement libre.
Mais à cette époque, Friedrich Theodor Vischer a attiré l'attention d'une
manière très intéressante sur
quelque chose qui, correctement
poursuivi, jette une énorme lumière
sur la vie humaine. Il a fait
remarquer que celui qui ne peut pas
comprendre correctement le rêve ne
comprend aussi absolument pas la vie
humaine des affects, la vie
passionnelle, la vie de
sensation/sentiment. Pourquoi cela ?
Friedrich Theodor Vischer a en effet
complètement atteint ce qui est
correct ! Exactement justement ainsi
que l'âme est active dans les rêves,
seulement qu'elle
se vit là dans des images qui sont
des réminiscences de la vie,
justement ainsi l'âme humaine est
active dans la vie des sensations,
des affects, et des passions pendant
de la vie éveillée de jour.
Nous rêvons dans nos sensations/sentiments, dans nos affects, dans nos
passions. Et celui qui est en état
de suivre véritablement la vie de
l'âme sait : le même degré
d'intensité et de qualité de vie de
l'âme qui s’extériorise dans le
rêve, ma foi d'une manière anormale,
elle s’extériorise pendant la vie
éveillée de jour dans tout ce qui
vit sinon dans les sentiments
humains. La recherche de l’esprit
montre tout de suite par le fait
qu'elle observe réellement l'âme
avec ses méthodes que l'humain a
seulement sa vie de jour pleinement
éveillé pour l'observation externe
des sens et pour la vie de
représentation. C'est seulement en
rapport aux perceptions sensorielles
et à la vie de représentation que
nous sommes vraiment éveillés,
pendant que le rêve s’introduit dans
la vie éveillée de jour. Il
s’introduit dans la vie éveillée de
jour, de sorte qu’est rêvé ce que
nous expérimentons émotionnellement,
ce qui est d’impulsions
émotionnelles en nous. Tandis que la
vie éveillée de jour se déroule dans
les perceptions sensorielles et les
représentations, le sous-courant de
la vie subconsciente, qui peut
cependant être élevé dans la
conscience par la science de
l’esprit, le courant de la vie
subconsciente continue comme un
courant de rêve dans le sentiment,
dans la vie de passion ; nous
continuons à rêver en veillant. Et
avant toutes choses : Nous
continuons à dormir en ce que nous
veillons. Nous ne rêvons pas
seulement, nous continuons à dormir
en veillant.
Tout ce qui vit dans nos sentiments/sensations, nous le rêvons pendant la
veille. Ce qui vit dans notre
volonté, cela ne nous est pas plus conscients dans notre vie éveillée de jour, que la conscience
sourde, justement pas perceptible
pendant le sommeil. C'est tout de
suite pourquoi les humains dans les
domaines philosophiques ont toujours
discutés si la volonté pouvait être
libre ou non, parce qu'avec la
conscience ordinaire, peu importe à
quel point ils sont des philosophes
éclairés, ils ne peuvent pas
regarder dans la pulsion de l'âme
quand elle s'exprime dans la
volonté, tout comme ils ne peuvent
pas regarder dans ce que l'âme
expérimente pendant le sommeil sans
rêve le plus profond. Car la vie de
la volonté dans ses secrets réels ne
sera pas seulement rêvée, elle sera
endormie dans la conscience
ordinaire. Nous ne savons rien de
plus de quelque action que nous
commettons, de n’importe quoi ce que
nous mettons dans la vie que ce qui
va de la perception sensorielle à la
représentation. Vous pouvez vous
convaincre par vous-même que des
psycho-physiologistes réfléchissant
selon la science de la nature sont
déjà arrivés sur cette chose, si
vous étudiez le très important livre
de Theodor Ziehen sur la psychologie
: qu'il faut s'arrêter à la
disposition de la volonté, à
l'impulsion de la volonté, à l'idée
que l'on ne peut pas descendre plus
bas. Alors en premier monte l'action
terminée qui entre à nouveau dans la
représentation. Ce qui se repose
entre l'action achevée et la
représentation, c’est justement
immergé ainsi dans la torpeur de la
conscience lors de la vie éveillée
de jour comme est immergé dans
l'obscurité, ce que l’humain vit
entre endormissement et réveil,
quand aucun rêve ne passe par son
sommeil.
Ainsi nous continuons à rêver pendant notre vie éveillée de jour, ainsi nous
continuons à dormir. De notre vie de
rêve, qui traverse notre veille,
proviennent les impulsions de
sentiment, de la vie de sommeil
pénétrant/traversant la vie éveillée
de jour, les impulsions de volonté.
Ainsi, ce qui s'exprime dans la vie
sociale, ce qui s'exprime dans
l'histoire, provient de nos vies de
rêve et de sommeil.
Si l'on examine ces choses, on a toutefois besoin – j’en ai parlé avant-hier
- d'un patrimoine de connaissance
qui active l'âme d'une manière
complètement différente que n’en est
en l’état la conscience ordinaire,
et qui rend vraiment capable de
regarder/contempler la vie d’âme en
tant que telle par ce qui est d’âme.
Aujourd'hui aussi, j’aimerais ajouter quelque chose que la conscience doit
faire avec elle-même pour arriver à
la vue de ces choses. Parce
qu'émergera toujours de nouveau et à
nouveau le malentendu que le
chercheur de l’esprit ne prouve pas
ses choses. Il les prouve en
montrant ce que l'âme accomplit pour
venir à la vue de ces choses.
Mais on ne peut pas venir toutefois à la vue des choses quand on s’attire
seulement le conseil de la
conscience ordinaire. Comme je l'ai
dit, j'en ai parlé avant-hier. Vous
trouverez plus de détails dans mes
livres, comme dans « Science
secrète » et « Comment
obtient-on des connaissances des
mondes supérieurs ? », ou
résumés dans mon livre "Vom
Menschenrätsel"(NDT : « Des énigmes de l’humain »), de nouveau maintenant dans mon livre le plus récent, qui paraîtra ces
jours-ci : "Von Seelenrätseln" (NDT : « Des énigmes de l’âme »). Mais J’aimerais souligner une chose qui peut revêtir une importance
particulière pour notre
considération d'aujourd'hui : La
façon de représenter, qui est
pleinement justifiée pour les
pensées de science de la nature,
doit devenir tout à fait différente
si l'humain veut saisir pleinement
de l’œil ce que j'ai dit maintenant
et ce que je vais encore dire. Elle
n'est pas à saisir avec une pensée
aussi façonnée qu'on l'utilise à
juste titre lorsqu'il s'agit de la
vie ordinaire de jour. On ne descend
pas, par exemple, dans les domaines
où se trouvent les impulsions de la
vie sociale, morale, juridique,
éthique. On a besoin là de concepts
qui sont beaucoup plus étroitement
familiers à la réalité que les
concepts de science de la nature.
Les concepts de science de la nature
se caractérisent tout de suite par
cela que le fait de l’être est en
dehors d'eux, que d’une certaine
manière ils ne sont pas du tout
assignés à immerger dans l’objet, à
immerger dans l'objectivité
elle-même. Avec ces concepts on ne
peut pas pénétrer la science de
l’esprit. Pour pénétrer la science
de l’esprit, il est nécessaire que
les concepts grandissent avec la
vie, qu'ils s'immergent dans la vie,
afin qu'ils aient de telles
expériences en eux-mêmes, qu'ils
ressentent vibrer de telles
expériences en eux-mêmes, comme cela
va de soi à l'intérieur des choses
elles-mêmes. On peut atteindre cela
seulement en se libérant de la façon
dont on se tient dans la conscience
ordinaire avec ses représentations
sur les choses. Mais cette
conscience ordinaire s'est étendue à
juste titre/avec droit sur
l'ensemble de la vision de la
nature, car ce n'est que par cela
que les brillants progrès de la
science de la nature peuvent être
atteints.
Quand l'humain entre dans l’observation de science de l’esprit, ses
représentations deviennent quelque
chose d’entièrement différent. Vous
voyez, si on regarde un arbre de
quatre côtés - j'ai déjà exposé
l'exemple ici - photographié de
quatre côtés, alors ces quatre côtés
sont très différents les uns des
autres, et vous aurez quand-même
toujours le même arbre. On ne peut
pas voir ce qu'est l'arbre à partir
d'une photographie.
Dans la vie ordinaire, l'homme est satisfait quand il a un
concept comme une image d'un quelque
processus ou d'une entité, quand il
peut exprimer purement une loi de la
nature. Aussitôt que l'on entre dans
la science de l’esprit, des concepts
tels que ces photographies doivent
être appliqués de quatre côtés. On
ne peut jamais recevoir une
représentation d'un être ou d'un
fait du monde spirituel réel si l'on
forme seulement un
concept. On doit former ses concepts
de telle sorte qu'ils tournent
autour de la chose, pour ainsi dire,
qu'ils considèrent la chose aussi
loin que possible de différents
côtés, je peux maintenant dire, bien
que le concept soit seulement pensé
symboliquement. Dans la vie
extérieure, les humains sont
panthéistes, monadistes, monadistes
ou monistes ou n’importe quel autre
« iste ». On croit pouvoir
explorer correctement quelque chose
de la réalité avec une telle
représentation. Le scientifique de
l’esprit sait que ce n'est pas
possible. Quand il s'agit d'un
domaine spirituel, ce n'est pas
possible de faire de la recherche
panthéiste, de regarder l'arbre d'un
seul côté. En même temps, on doit
être monadiste, photographier
l'arbre d'un autre côté et ainsi de
suite, on doit rendre ses concepts
mobiles intérieurement.
Mais cela vous donne la possibilité de vraiment plonger dans la pleine vie.
Par cela, comme je l'ai montré dans
mon livre "Vom Menschenrätsel", vous
devenez conforme à la réalité dans
vos concepts. Et il est nécessaire
de devenir de plus en plus réaliste
et réaliste dans ses concepts. C'est
ce qu’ambitionne le chercheur de
l’esprit. J’aimerais me rendre clair
par un d'exemple.
Vous voyez, le chercheur de la nature a tout à fait raison quand il reste
dans la sphère de la conscience
ordinaire avec ses concepts. Des
choses significatives sont atteintes
dans son domaine légitime quand il
prend ces concepts tels que la
conscience ordinaire les rend
visibles par la vie, car là ils
s'avèrent être appropriés pour
saisir les faits qui tombent sous
les sens. Quand toutefois le
chercheur de la nature veut alors
déployer ces concepts au-delà des
faits tombant sous les sens, alors
il doit être conscient qu'il entre
peut-être dans un vide, qu'il ne
reste plus conforme à la réalité.
L'exemple suivant est très
intéressant à ce sujet.
Le professeur Dewar, un grand penseur de science de la nature de notre
temps, a très bien et
significativement dépeint, de ce que
le chercheur peut observer
aujourd'hui comme processus, comment
sera l'état final de la terre après
des millions d'années. En procédant
correctement physiquement, tout
comme un bon physicien tire tout en
conseil, de se former des façon de
voir sur comment au cours de courtes
périodes de temps se transforment
certains rapports/certaines
conditions. Alors on calcule, dans
une certaine mesure, en prolongeant
le changement dans un temps plus
court sur une grande période de
temps, à quoi ressemble la chose
après des millions d'années. Le
professeur décrit de façon très
intéressante comment un temps peut
alors se produire où, par exemple,
le lait sera solide. - Je ne sais
pas comment il viendra alors au
jour; c'est une autre chose ! - Il
décrit comment on enduira les murs
de la pièce de ce blanc de lait ; le
lait sera si ferme. Toutefois, il
fera alors plusieurs centaines de
degrés de moins qu'aujourd'hui. Mais
il n'y aura pas de lait liquide, le
lait sera solide. Les choses sont
toutes conçues avec une grande
perspicacité de science de la
nature, et il n'y a pas d'objection
à ce que de telles hypothèses soient
avancées sur un sol de science de la
nature.
Pour le chercheur de l'esprit, une autre pensée s’ajoute immédiatement,
parce qu'il pense de façon vivante,
réelle et non abstraite. On peut
donc même bien prendre l'exemple
d'un jeune humain de quatorze ans,
comment il a changé jusqu'à la
dix-huitième année, puis mettre ces
petits changements ensemble, selon
la méthode du professeur Dewar, et
maintenant calculer comment cet
organisme humain doit être après
trois cents ans. C'est entièrement
la même méthode. Mais après trois
cents ans en tant que qu’humain
physique, l'humain ne vit plus ! Au
chercheur de l'esprit, cela se
présente immédiatement. L'approche
est tout à fait correcte et reprend
toutes les chicanes
scientifiques-physiques. Il n'y a
rien à objecter à cela, elle est
tout à fait correcte. On n’a pas la
permission de la présenter comme
fausse, mais elle n'est pas
réaliste, elle ne pénètre pas le
réel. On pourrait aussi revenir sur
les changements que subit
l'organisme humain et se demander
comment était-ce il y a trois cents
ans ? On en recevrait quelque chose
de très beau - seulement l'humain
n'a pas vécu il y a trois cents ans
! Mais selon ce modèle, celui qui
forme des théories, forme ses
exemples. La théorie de Kant-Laplace
du brouillard primitif - elle a subi
de multiples modifications, que l'on
peut toutes connaître -, mais ce qui
la sous-tend en principe est une
pensée illicite/non autorisé pour le
chercheur de l’esprit, car tout
comme l'humain n'a pas vécu
physiquement il y a trois cents ans,
quand aussi son état antérieur et
postérieur a été calculé
correctement, et la terre n'a pas
vécu à l'époque pour laquelle la
théorie de Kant-Laplace sur le
brouillard primitif est établie ; et
le système solaire n’était pas
disponible. Je n'ai donné ceci qu'à
titre d'exemple de la manière dont
les idées peuvent être tout à fait
justes, peuvent être absolument
dérivées des bonnes fondations, mais
n'ont pas besoin d'être conformes à
la réalité.
C'est tout de suite ce que le chercheur de l’esprit atteint à travers ses
exercices pour arriver à de telles
représentations qui sont conformes à
la réalité, avec lesquelles il
saisit ce qui peut seulement être
saisi lorsqu'on s'immerge dans la
réalité. Et à travers une telle
immersion, on apprend a connaître
comment le Je serait alors dans sa
conscience ordinaire si l'homme ne
pouvait pas dormir. La conscience de
soi ou la conscience-Je ne serait
même pas disponible dans la
conscience humaine, si l'humain ne
vivait pas dans le rythme temporel
du sommeil et de la veille. On
apprend aussi, par façon de voir
immédiate, à connaître comment les
caractéristiques/particularités de
sentiment sont en fait rêvées,
comment les caractéristiques de
volonté sont en fait dormies.
Entre parenthèses, pour ainsi dire, j’aimerais ajouter quelque chose ici,
parce que j'ai été rendu attentif de
plusieurs côtés à ce qui fait
référence à une remarque que j'ai
faite avant-hier. J'ai dit : Ce que
le chercheur spirituel expérimente
peut être transformé en concepts ;
mais l'expérience elle-même, la
perception directe du spirituel, ne
peut pas être mémorisée, mais doit
être vécue nouvelle encore et
encore.
On peut apparemment objecter tout à fait correctement : Comment peut-on
alors savoir qu'une expérience
spirituelle est nouvelle si on ne se
souvient pas ? On ne peut pas se
souvenir de l'expérience spirituelle
justement aussi peu, qu’on peut se
souvenir de certaines personnes que
l’on n'a pas devant soi. L'événement
spirituel, cela disparaît, cela
n'est pas gardé en mémoire. Ce n'est
que lorsqu’on l'a transformé en
concepts, en représentations, qu’on
se souvient des représentations.
Pour éviter seulement tout
malentendu, je voulais le dire entre
parenthèses.
Mais maintenant j’aimerais aussi encore effleurer l'autre côté de la
conscience humaine avec une courte
remarque. Que se passe-t-il alors,
quand l'humain élève réellement ce
qui autrement reste toujours dans le
subconscient, ce qui sera
« enrêvé », ce qui sera
endormi, quand il le fait vraiment à
travers des processus intérieurs
tels que vous les trouvez décrits
dans mes livres ? Lorsqu'une
conscience apparaît là-dessus, ainsi
qu'elle est seulement disponible
dans la conscience ordinaire de jour
pour la vie des sens et de
représentation, là l'humain apprend
alors effectivement par exemple à
connaître autrement, ce qui dans ses
impulsions de volonté sera sinon
seulement endormi. Mais comme on
apprend, quand on s’oriente sur la
vie de sommeil, que la conscience-Je
est dépendante de la vie de sommeil,
ainsi on apprend, d'une autre
manière, par l'élévation réelle de
la vie de volonté du subconscient à
la conscience, qu’alors, quand on
avait toujours eu cette vie de
volonté devant soi, si on ne dormait
pas la vie de volonté, on aurait une
tout autre conscience, que la
conscience que développe vraiment le
chercheur de l’esprit d'une certaine
manière. Ce qui veut en nous, et à
certains égards aussi ce qui
correspond à notre sentiment, ce qui
vit dans les impulsions du
sentiment, cela, si l'homme l'avait
devant lui comme sa vie de
représentation, agirait sur lui
comme un autre, comme s'il avait un
second, un autre humain en lui.
L'humain se baladerait alentour avec
un autre humain. Et on peut dire :
c’est arrangé dans le plan de
d’évolution rempli de sagesse de
telle sorte que la conscience
uniforme/unitaire, dont l'humain a
besoin pour sa vie entre la
naissance et la mort, est rendue
possible par le fait que la vie de
la volonté est poussée vers le bas
dans le sommeil, de sorte qu'il
n'est pas séparé en deux par le fait
qu'il doit continuellement regarder
l'autre qui veut en fait en lui. Cet
autre est à son tour pendant à
nouveau avec le noyau essentiel
originel éternel de l'humain, avec
le noyau essentiel originel éternel
libre du corps de l'humain, avec ce
qui ne fonctionne pas à travers la
corporéité.
C’est pourquoi, si le chercheur de l’esprit y arrive vraiment - j'ai dit
avant-hier que je ne me laisserai
pas décourager par une quelconque
timidité pour attirer l'attention
sur les choses qui émergent
réellement du domaine de la
recherche de l’esprit avec une
exactitude scientifique, comme les
lois de la science de la nature dans
le domaine de science de la nature
-, quand le chercheur de l’esprit
arrive vraiment à élever la vie de
volonté et la vie sensation dans la
conscience, quand il renforce son
activité intérieure ainsi qu'il ne
peut pas purement rendre vivante en
soi la vie des sens et de
représentation soi, mais peut rendre
vivant la vie émotionnelle et la vie
de volonté en soi, alors le monde
est complété par l'autre côté, par
le côté spirituel ; alors l'humain
expérimente comme une réalité que
nous sommes séparés de ces âmes qui
ont perdu le corps par la mort,
seulement par notre vie des sens et
par notre vie de représentation. A
l’instant où nous entrons
consciemment dans notre vie de
sensation et de volonté, nous
entrons dans une région où nous nous
tenons en domaine commun avec les
âmes qui sont passées par la porte
de la mort.
L’être-séparé entre les soi-disant âmes humaines vivantes et les soi-disant
âmes humaines décédées est comblé
par la science de l’esprit. Il est
ponté par la science de l’esprit
d'une manière très exacte. Par une
manière d’observer très exacte, la
vie de l'âme devra toutefois être
transformée à nouveau. Quand des
perceptions réelles veulent être
faites dans ce domaine dans lequel
l'homme entre - les rêves viennent
involontairement, ce qui est
expérimenté dans les rêves vient
involontairement - quand l'humain
veut amener quelque chose dans sa
conscience qui vient réellement du
domaine dans lequel les morts
vivent, alors il doit faire face aux
objets dans le monde spirituel avec
les mêmes représentation
arbitraires, mais maintenant des
représentation plus élevées que
celles de la conscience éveillé de
jour, parce que ces représentations
doivent embrasser la vie de
sentiment et de volonté, il doit
faire face aux objets dans le monde
spirituel avec les mêmes
représentations arbitraires comme on
fait face aux objets dans le monde
sensoriel. Dans le rêve ordinaire,
on ne peut pas distinguer entre ce
qui vous force à représenter et
soi-même. Cette distinction est
disponible lorsque le chercheur de
l'esprit s'approche de la vie à
laquelle appartiennent aussi les
âmes qui sont passées par la mort.
C’est pourquoi, les rêves qui viennent involontairement, aussi quand ils
nous apportent des messages
apparents d'un monde suprasensible,
doivent toujours être reçus avec
prudence. Le chercheur de l'esprit
peut seulement reconnaître comme son
observation réelle qu'il veut
réaliser avec le plein arbitraire.
Par conséquent, si le chercheur veut
entrer en lien avec une âme
appartenant à la vie spirituelle qui
est peut être passé déjà depuis
longtemps par la porte de la mort,
alors il peut venir en lien avec
elle parce qu’il ajoute de sa
volonté ce qu’il vit avec l’âme
concernée, pas dans une manière
involontaire telle que cela se passe
par le rêve.
Voyez-vous, la recherche de l’esprit nous conduit à reconnaître comment un
autre monde se dresse dans notre
monde, mais qui a une signification
profonde et intense pour notre
monde, pour la simple raison que
notre vie de sensation, que notre
vie de volonté appartient à ce
monde.
Pour le monde maintenant qui est enfermé dans les sens, qui devrait être
englobé par des lois tirées de ces
sens, bref pour le monde que regarde
la science de la nature, les
représentations abstraites de la
conscience éveillée et ordinaire
sont suffisantes. Pour le monde de
la vie sociale-morale, on a besoin
de représentations conformes à la
réalité. Des représentations comme
la théorie de Kant-Laplace, comme
les représentations sur l'état final
de la terre, peuvent seulement
conduire à l'erreur. Elles peuvent
être des représentations justifiées
quand on reste dans le champ des
discussions théoriques. A l’instant
où, à partir de la science, on
introduit dans la vie sociale, dans
la structure politique, des
représentations qui sont abstraites,
non conformes à la réalité, on œuvre
avec un effet destructeur, on cause
des catastrophes dans cette réalité.
Là des conceptions qui ne sont pas
conformes à la réalité ont une
signification entièrement autre.
Maintenant il s'avère que quand on veut regarder ce qui se passe réellement
au cours de l'histoire humaine, ce
qui continue la vie historique,
alors on ne peut pas le regarder
avec le représenter de science de la
nature ; parce que cette vie
historique n'est pas
expérimentée/vécue dans un tel
domaine, où les représentations de
science de la nature sont à
appliquer, toute l'histoire n'est
pas vraiment impulsée par l'humain
avec des représentations éveillées,
mais elle est rêvée. C'est la chose
importante qui peut être envisagé -
une vérité encore entièrement
paradoxale aujourd'hui, comme le
copernicianisme était un paradoxe
lorsqu'il est apparu - la vie
historique n'est pas créée à partir
de représentations telles que celles
auxquelles nous sommes habitués dans
la science de la nature. La vie
sociologique, sociale ne provient
pas d'une impulsion telle que nous
la saisissons avec la science de la
nature, mais elle sera rêvée.
L'humain rêve la vie sociétale.
Cela m’a toujours été intéressant – j’ai la permission de faire cette
remarque personnelle ; cela fait
maintenant plus de trente ans que je
m’occupe intensivement de ce
problème, que j'ai cherché à
l'explorer de tous les côtés – il
m’a été intéressant comment des
lumières rayonnantes ont été jetées
sur une énigme quand Herman Grimm
disait souvent dans les
conversations avec moi : Si l'on
applique les concepts habituels, les
concepts de science de la nature à
la vie historique, ainsi qu'ils
devraient être appropriés, ainsi on
n’arrive pas un pas plus loin. Si
l'on veut saisir la vie historique,
si on veut regarder dans les
impulsions qui y travaillent, alors
on le peut seulement avec la
fantaisie. Herman Grimm n'était pas
encore un chercheur de l’esprit, il
rejetait les choses ; mais il
pensait qu'on peut seulement saisir
cette vie historique avec la
fantaisie. Maintenant, avec la
fantaisie on ne peut aussi pas la
saisir. Mais Grimm était au moins
une personnalité qui savait qu'on ne
peut pas entrer dans la vie
historique avec les concepts
habituels.
Mais tout de suite la science de l’esprit peut entrer en ajoutant, à la
conscience ordinaire, la conscience
imaginative, la conscience inspirée
et la conscience intuitive, trois
façons suprasensibles de représenter
de la conscience
visionnaire/contemplative. La
science de l'esprit élève dans la
conscience, ce qui sinon sera rêvé,
ce qui sinon sera dormi.
Dans les siècles et les millénaires précédents, - j'ai déjà mentionné cela
avant-hier -, les humains avaient
une certaine conscience instinctive
des faits spirituels. Mais cette
conscience instinctive devait être
perdue. Elle a été perdue et le sera
de plus en plus à mesure que les
brillantes réalisations de la
science de la nature feront leurs
preuves dans leur domaine.
A partir de l'autre côté, doit
revenir ce qui s’est perdu à la
conscience instinctive.
C’est pourquoi, on peut dire : Pendant la vie instinctive humaine, les idées
morales-sociales, les idées
éthiques, les idées juridiques
pouvaient s'écouler dans la vie
historique, dans la vie sociale,
dans la vie sociétale, qui sont on
rêvées ; et ainsi l'humanité peut
maintenat encore vivre de ce qui est
venu de la conscience instinctive.
Mais cette époque est montée dans laquelle l'humanité doit entrer en pleine
conscience, dans laquelle l'humanité
doit atteindre la pleine liberté. La
vieille conscience instinctive ne
suffira plus. Nous sommes à cette
époque où, à la manière de la
science de l’esprit, doivent être
remontées ces forces qui doivent
être efficaces dans la dotation de
structure sociale de la société,
dans la dotation de structure
éthique de la société, dans la vie
politique. Il ne sera jamais
possible de pouvoir saisir ce qui
vit dans la vie sociale avec les
concepts qui sont pris seulement des
perceptions sensorielles, qui sont
absolument prises seulement de la
conscience éveillée de jour, de la
conscience ordinaire.
Herman Grimm avait tout à fait raison - mais il ne connaissait que la moitié
de la chose- lorsqu'il a dit :
Pourquoi l'historien anglais Gibbon
est-il si significatif lorsqu'il
décrit les premiers siècles
chrétiens, dans la description de ce
qui déclinait là ? Et pourquoi ne
trouve-t-on rien du tout dans sa
présentation de l'histoire de la
croissance et du devenir
significatifs qui sont entrés dans
l’évolution humaine par les
impulsions chrétiennes ? Pour cette
raison que Gibbon prend aussi les
concepts habituels, les concepts de
conscience éveillée de jour. Mais
ils peuvent seulement saisir ce qui
décline, ils peuvent seulement
saisir le cadavre.
Ce qui devient, qui grandit/croit, cela sera rêvé, dormi. Et cela pourra
seulement être reconnu et compris
par la science de l’esprit. Parce
que les impulsions politiques
doivent devenir conscientes, parce
qu'elles ne peuvent plus être
simplement instinctives, elles
doivent donc être comprises à
l'avenir selon la science de
l’esprit.
C'est ce qui doit être reconnu à partir des signes des temps sur un domaine
profondément pendant à l'âme humaine
; même à partir de choses
extérieures, on peut reconnaître de
telles choses aujourd'hui. Prenons
un exemple très courant aujourd'hui.
Parlant de cet exemple, ne croyons pas que la science de l’esprit voudrait
être unilatérale d'un côté ou d'un
autre, qu'elle voudrait prendre
parti dans une direction ou dans une
autre, mais qu'elle prend pleinement
au sérieux, qu'avec n'importe quel
concept on illumine une chose d'un
seul côté et qu'on fait donc quelque
chose d’incorrect quand on veut
introduire ce concept immédiatement
dans la réalité. Si je prends, par
exemple, la façon de voir
matérialiste, historico-sociologique
que Karl Marx et d'autres personnes
semblables ont donnée de la vie
sociale de l'humanité et du cours
historique, ce qui est donc
brillamment clair pour maints
humains. Si l'on suit cette manière
de voir sociale-démocratique, on
suit avec Marx comment il veut
vraiment décrire avec une certaine
perspicacité que tout ce qui se
passe historiquement prend forme à
travers certaines luttes de classe,
que des impulsions matérielles
déterminent la vie historique dans
sa structure, alors on remarque : on
peut comprendre seulement ce que
Karl Marx dit dans ce domaine quand
on sait qu'il décrit des réalités,
toutefois d'un seul côté. Mais
quelles sont les réalités qu'il
décrit ? Il décrit les réalités qui
étaient passées jadis quand il a
écrit ses livres !
À partir du XVIe siècle, commence en fait dans la vie européenne et celle
appartenant à l’européenne que, à
côté de ce qu’on racontait sinon
conventionnellement dans l'histoire
- l'histoire est donc quand même le
plus souvent une fable convenue (NDT :
en français dans le texte) telle qu'elle est
enseignée dans les écoles - qu'à
côté de ce qu’on raconte ainsi comme
histoire réelle, des luttes de
classe sont là, des impulsions
matérielles sont là. Ce qui est
monté jusqu'à l'âge où Karl Marx
décrit - il décrit unilatéralement,
mais pas complètement à tort - ce
qui, au moment où il essaie d'y
appliquer les concepts de conscience
ordinaire était jadis déjà rêvé par
l'humanité, ce qui était jadis
réalité, lorsque l'humanité a rêvé,
cela sera saisi/résumé en concepts
ordinaires. Mais maintenant, il
s'avère que : Si la méthode de la
science de l’esprit, qui provient de
la réalité, n'est pas appliquée,
alors on trouve de ce que l'on veut
saisir ainsi avec la conscience
ordinaire, rien dans les processus
sociaux pour ce qui peut continuer;
on ne trouve rien d'applicable pour
vivre plu loin. La description de
Karl Marx est juste pour une
certaine unilatéralité de la vie,
pour les derniers siècles. Elle ne
peut plus être appliquée après que
l'humanité ait fini de rêver, fini
de dormir ce qu'il décrit. C'est
effectivement ainsi : quand on gagne
des concepts conformes à la réalité,
ainsi on ne peut pas dire que l'on
peut lire ce dont il s’agit à partir
de l'expérience extérieure, comme la
science de la nature doit le faire.
Quiconque doit intervenir dans
n'importe quel rang de la vie, dans
n'importe quelle position de la vie,
doit avoir des concepts conformes à
la réalité.
Mais ces concepts conformes à la réalité ne peuvent pas être lus de la vie.
De la vie peut seulement être lu ce
que la conscience ordinaire saisit.
On doit se tenir dans la vie sociale quand on ne veut pas avoir à faire avec
une réalité manquante, mais avec des
concepts vivants. On doit se tenir
de telle sorte que l'on ne dépende
pas de ce que cette vie donne
quelque chose, mais que l'on connaît
les lois qui sinon prévalent/règnent
seulement dans le subconscient, et
que l'on soit capable de les
introduire dans la vie. De la
connaissance imaginative, de cette
connaissance que le représenté
abstrait ordinaire peut élever à la
vivacité intérieure de telle sorte
que ces représentations sont
picturales/à force d’image, mais
pour cela plongent dans la réalité,
de cette connaissance imaginative
proviennent tous ces concepts qui
peuvent être efficaces dans le futur
en rapport avec la structure
sociale.
Les tentatives sociales sont restées si dépourvues de consolation, elles ont
à cause de cela provoqués/cauusé
tant d'erreurs réelles parce que
l'on croyait pouvoir saisir les
concepts sociaux ainsi que l’on met
en place les concepts de science de
la nature, parce que l'on mettait
ces concepts en place de façon
étrangère à la vie. De
l'imagination, de l'immersion dans
ce qui est vécu sinon par la
conscience ordinaire seulement comme
dans le rêve, ces impulsions
pourront seulement être apportées
ici par celui qui en a besoin, qui a
quelque chose a exprimer qui veut
valoir comme une idée sociale.
Chaque temps est un temps de
transition. C'est naturellement une
vérité triviale de dire encore et
encore qu'un temps est une période
de transition, il s’agit seulement
de ce qui passe/transite. Mais à notre époque, la conscience
instinctive passe dans conscience
libre, pleine qui vit sous l’idée de
la liberté. Là les vieilles
impulsions issues de la conscience
instinctive - le droit romain lui
appartient aussi - devront être
dissoutes par ce que donne
l'imagination pour la vie sociale,
donne l’inspiration pour la vie
éthique-morale, donne l'intuition
pour la vie de droit. Cela n'est
toutefois pas aussi commode que
quand on veut construire toutes
sortes de concepts de droit à partir
de l'abstrait et sait, parce qu’on
est un humain intelligent, comment
le monde entier devrait être. Cela,
on le sait !
En tant que chercheur de l’esprit, on n'est pas dans cette situation ; là,
on doit pénétrer la réalité partout.
On n'a pas du tout aujourd’hui
beaucoup de concept de comment cela
se passe. Depuis des décennies, sera
agit dans ce domaine à partir de
l'abstrait. On ne sait pas comment,
par exemple, les peuples occidentaux
d'Europe - en tant que peuples, pas
en tant qu'individus ! - ont
certaines particularités d'âme, les
peuples d'Europe centrale, les
peuples d'Europe de l'Est, l'Asie,
ont certaines autres particularités
d'âme, comment ces particularités
d'âme sont pendantes à ce que sont
ces peuples. Aujourd'hui, en ces
temps catastrophiques, quand nous
regardons plus profondément, nous
voyons souvent ce que la recherche
de l’esprit seule est capable de
voir, nous voyons un événement
triste qui est incompréhensible pour
la conscience extérieure qui passe
par l'humanité dans le monde, dont
les signes parlent si clairement,
dans lequel l'humanité peut
seulement trouver son chemin
correctement si elle veut chercher
des concepts conformes à la réalité.
Les concepts conformes à la réalité
ne sont pas ceux qui sont faits
selon le modèle de la science de la
nature ou selon le modèle de la
conscience éveillée de jour quand il
s'agit de la vie sociale, morale, de
la vie de droit.
(NDT : RS donne ici un
exemple. Comme on cherche toujours
à en donner. Les exemples sont
toujours à la mesure de la
compréhension qu’on a. Surtout
quand celle-ci reste
superficielle, appartient déjà au
devenu et n’est pas accompagné
d’une perspective de devenir).
Ici, en Suisse, a été fait un début, un bon départ en rapports aux concepts
de droit, il a été essayé de faire
ressortir les concepts du rapport de
contrat ordinaire de la réalité
concrète. Dans son excellent livre
récemment publié "Der
Gesamtarbeitsvertrag nach
Schweizerischem Recht"(« Le
contrat général de travail d’après
le droit suisse »), le Dr.
Roman Boos a, pour la première fois
à notre époque, fait le début avec
commencer à chercher à partir de la
réalité concrète ce qui appartient à
la structure de droit.
Cette façon d'éclairer dans la vie juridique d'une manière sociale, morale
et libérale, elle doit se poursuivre
si nous voulons chercher des
concepts conformes à la réalité. Il
y a un moyen simple - il y aurait un
moyen simple - qui serait très utile
si, dans sa forme radicale, on
essayait de montrer quelque part
comment les concepts de conscience
ordinaire, qui se comportent de
manière si magnifiques dans le
domaine de science de la nature,
comment ces concepts sont incapables
d'intervenir dans la vie
morale-sociale. On aurait besoin
seulement de faire l’essai de réunir
un parlement d’humains tels qui sont
tout de suite grands dans le domaine
de la réflexion philosophique sur le
monde avec les concepts tirés
uniquement de la conscience
ordinaire, que l’on appelle aussi la
scientifique. Un tel Parlement
serait le mieux placé pour détruire
la communauté à laquelle appartient
ce Parlement dans les plus brefs
délais, parce qu'un tel Parlement ne
verrait que les impulsions de
déclin.
A la vie créative appartiennent ceux qui peuvent élever dans la conscience
ce qui sinon dans la vie réelle
extérieure et dans l'histoire rêve
seulement, ce qui a sombré dans le
sommeil.
C'est pourquoi les utopies sont si démoralisantes (NDT : lit :
dépourvues de consolations). Les utopies sont vraiment comme si on voulait utiliser
une partie d'échecs étudiée, sans
considération du partenaire. Former
des utopies signifie saisir ce qui
devrait vivre dans les formes
abstraites de la raison (NDT :
analytique). C’est pourquoi une utopie ne peut jamais contenir autre
chose que ce qui peut détruire une
communauté, mais pas ce qui peut
l’édifier. Car ce qui peut édifier
la réalité, cela ne peut pas être
saisi selon des concepts rationnels,
cela œuvre seulement dans des
imaginations vivantes et a dans
l'action immédiate quelque chose qui
est apparenté mais n’est pas la même
chose - je vous prie explicitement
de le remarquer - qui est apparenté
à une action artistique. La plus
multiple vous est révélée quand tout
de suite on regarde cette vie
sociale, cette vie morale du point
de vue de la science de l’esprit.
Avant toutes choses, lorsque ce qui s'exprime de cette manière en tant
qu'idées sociales-morales, en tant
qu'idées juridiques, entre dans la
vie, pourra toujours culminer dans
la liberté humaine. Cette liberté
humaine ne peut jamais être comprise
en science de la nature, parce que
la science de la nature ne peut pas
aller à la liberté dans l'humain ;
pour la science de la nature,
l'humain ne peut pas être un être
libre. Mais la science de l’esprit
montre le noyau essentiel originel
éternel de l’humain dont je vous ai
dit, c'est comme une autre humain
dans l’humain. La science de la
nature montre seulement l’un, pas
l'autre ; mais l'autre est le libre.
L'humain libre vit aussi dans
l'humain. Mais à travers la vie
sociale-morale, à travers la vie
étatique, à travers la vie éthique,
l'homme libre sera sorti/extrait.
La manière moderne de voir, telle qu'elle devrait maintenant être réfutée
par les faits, si on pouvait
observer correctement, la manière
moderne de voir conduit en fait
partout, déjà en théorie, à
l'expulsion de la liberté.
En conclusion, laissez-moi encore exposer cela. Il y a donc toujours eu ces
derniers temps - et même aujourd'hui
cela émerge et fait sensation - de
telles considérations de vie
sociale-morale, et
étatique-politique qui comparent
l'état, par exemple, à un organisme,
à une forme de vie. Un excellent
chercheur, que j'apprécie beaucoup,
a publié un livre sensationnel :
« L'État comme forme de
vie ». Mais c'est tout à fait
un exemple de ce qui doit être
surmonté. Maints ont tentés ces
analogies, de comparer l'état avec
un organisme. On peut tout comparer.
S'il s'agissait de comparer, on
pourrait très bien faire des
comparaisons entre une pêche et un
bâton de marche/de promenade ; il
s’agit seulement que l'on soit assez
spirituel pour cela ! De
comparaisons il ne s’agit pas du
tout, mais il s’agit que la
comparaison soit aussi conforme à la
réalité si elle devait déjà être
utilisée.
Maintenant, je ne peux pas entrer dans les détails aujourd'hui parce que le
temps ne suffit pas. Mais si on
compare vraiment ce qui pulse dans
la vie sociale-morale avec ce qui
est présent dans la vie organique,
alors la comparaison vaut seulement
aussi loin qu’on doit comparer
l'état particulier, oui, la
communauté particulière, avec une
cellule. Et quand on veut comparer
une accumulation de cellules, comme
l'est l’organisme, alors on peut
seulement utiliser l’ensemble de la
vie sur toute la Terre pour la
comparaison avec l'organisme.
Comme je l'ai dit, le livre de Kjeilen, « L'État comme forme de
vie », est absolument
impossible pour la raison qu'il
utilise cette comparaison sous une
forme tout à fait impossible. Mais
si la comparaison est utilisée
correctement, on peut comparer
l'état individuel avec la cellule et
la vie entière à travers la terre,
par exemple, avec un organisme
composé de cellules particulières.
Alors dans cet organisme encore rien
du tout est contenu de ce qui se
développe dans l'organisme en tant
qu'âme, en tant qu'esprit. Mais il
s’agit de ce qui se développe dans
l'organisme en tant qu'âme, en tant
qu'esprit ; il s’agit même beaucoup
que l'esprit soit ajouté à la vie
globale de la terre. Et seule une
telle structure sociale de la terre
sera correctement pensée, qui ne
nourrit pas l'opinion/la mentalité
du purement externe lors de
l’observation afin de pouvoir aussi
englober l'être humain d’ensemble.
Aussi peu qu'on peut embrasser l'âme, aussi peu qu'on peut embrasser
l'esprit dans l'organisme, aussi
quand on étend la vision organique
sur toute la terre, aussi peu on
peut embrasser dans la pure vie
étatique, ce qui est enraciné dans
la liberté humaine. Parce que la
liberté humaine dépasse
l'organisation.
C'est quelque chose qui vous livre la preuve, si vous l’embrassez pleinement
du regard, que même cette réflexion
qui porte la forme habituelle
abstraite de la conscience dans la
considération de la vie étatique,
doit exclure le concept de liberté.
La science de l'esprit, en ce qu'elle saisit de l’œil la vie qui est libre
de la corporéité, qui ne se laisse
pas comparer avec un organisme, sera
seule appelée aussi à introduire le
concept de l'âme humaine libre dans
la vie.
J'ai fait le début avec cela déjà en 1894, lorsque j'ai écrit ma
« Philosophie de la
liberté » - qui est
malheureusement épuisée depuis si
longtemps - en ce que j’essayais de
montrer comment par ce que l’humain
développe une libre vie de l'âme,
qui se détache comme une autre chose
du concept causal, qui est purement
considéré avec droit dans la science
de la nature, comment par cela
l'humain parvient à vivre sa
liberté. Aussi longtemps que l'on
n’est pas de l’avis que la science
aurait entièrement raison
lorsqu'elle nie la liberté dans son
domaine, parce qu'elle n'a à voir
qu'avec ce où il n'y a pas de
liberté – aussi longtemps qu’on ne
considère pas cela, on ne considère
aussi que ce sur quoi la liberté
s’étend n'est aussi pas à saisir par
la science de la nature.
Mais la science de l’esprit atteint cela en ce qu’elle montre que l'humain a
son spirituel à côté de son corps,
qui d'après l’un des côtés est une
expression de son âme et de son
esprit, qui peut seulement être
saisi par la conscience
visionnaire/contemplative, par la
conscience suprasensible : par la
conscience imaginative, dont
coulent/fluent aussi les idées
sociales, par la conscience
inspirée, dont fluent les idées
morales, qui dans la vie ordinaire
se vivent dans la compassion, dans
le vivre-avec des autres humains,
dont, en ce que ça devient/deviendra
conscience intuitive, les idées
juridiques fluent, par ce que dans
la conscience intuitive l'humain ne
pénètre pas seulement dans ce qu'est
l'autre être, mais par cette
conscience intuitive vit l'autre
être aussi en lui-même jusqu’à un
certain degré. Et en ce que la
science de l’esprit pénètre dans ce
qui est éternel dans l'humain et qui
ne peut seulement être saisi par une
conscience imaginative, inspirée et
intuitive, la science de l’esprit
avance aussi à ce qui peut pulser
sous la lumière, sous le soleil de
la liberté dans la vie humaine.
Aujourd'hui encore, il est assez paradoxal de dire, pour décrire la réalité,
que les impulsions du sommeil et du
rêve pulsent dans l'histoire, dans
la vie sociale, dans la vie morale,
dans la vie juridique, dans la vie
de liberté et que ce qui y palpite
peut seulement être trouvé avec la
science de l’esprit. Mais je dois
toujours mentionner de nouveau et à
nouveau : Ce qui doit apporter la
science de l’esprit dans le monde
d'aujourd'hui en tant que paradoxe
peut être mis en relation avec le
paradoxe qui a amené Copernic dans
le monde quand les gens croyaient
que la terre était immobile, que le
soleil et les étoiles se déplacent
autour d'elle. Il l'a remplacé par
le contraire. Ce n'est qu'en 1822
qu'une certaine église a permis de
croire au copernicanisme !
Maintenant, combien de temps
faudra-t-il pour que les érudits et
les soi-disant éduqués d'aujourd'hui
autoriseront ou n'auront plus honte
d’accepter comme une superstition
que la science de l’esprit explique
la vie, élargit à des concepts
conformes à la réalité, qu'elle
conduit à des concepts fructueux,
cela devra être attendu. Mais les
signes des temps parlent si fort que
l'on aimerait avoir le souhait que
cela puisse se faire correctement,
très bientôt ! Mais des esprits
éclairés et exceptionnels ont
toujours, même si ce n'est que par
des éclairs individuels
d'inspiration, vu ce qu'est la
vérité. La science de l’esprit n'est
aussi loin rien de nouveau en fait.
Elle résume seulement de manière
systématique et par une
contemplation conforme à la réalité
ce sur quoi les éclairs d’esprits
des personnalités les plus
remarquables de l'humanité ont
toujours été.
Et comme j'ai mentionné hier, à la fin, un tel esprit d'éternité, que soit
mentionner le même aujourd'hui :
Goethe. Il s’est aussi occupé
d'histoire, avec la façon de voir
dans l'histoire. Il a senti, bien
qu'il n'y ait pas encore eu de
science de l’esprit à cette époque –
le temps pour cela n'était pas
encore arrivé à son époque - que
dans ce qui palpite dans la vie
historique n’est pas contenu ce qui
peut être introduit dans les
concepts qui s'ouvrent dans le
représenter ordinaire et la
perception sensorielle ordinaire. Il
a senti que ce qui vit dans
l'histoire, y compris la grande
chose qui vit dans l'histoire,
contient des impulsions qui sont
autres que le représenter abstrait
de la vie de l’esprit ordinaire.
C'est pourquoi Goethe a prononcé la
parole significative sur l'histoire
: « La meilleure chose que nous
avons de l'histoire est
l'enthousiasme qu'elle
suscite » - un sentiment
qu’elle suscite quand on peut
plonger dans le devenir historique
et ne cherche pas en bas quelque
chose comme les théoriciens de la
conscience ordinaire, mais quand on
en fait sortir quelque chose qui ne
parle pas purement au représenter et
percevoir par les sens, mais qui
parle à ce qui est rêvé dans les
impulsions émotionnelles/à mesure de
sensation, ce qui sera même dormi
dans les impulsions à mesure de
volonté. Alors on a ce qui vit dans
l'histoire, pas le cadavre de
l'histoire.
Et en rapport à la vie sociale-morale, en rapport à la vie de liberté et
juridique, on aimerait dire :
l'humanité devra réaliser qu'elle
doit parvenir à une telle
compréhension de la réalité de ces
choses, à laquelle participe
l’humain entier, même ce qui
autrement dort dans la conscience
éveillée, car sinon l'humain reste
absolument inconscient sur le
domaine de la vie sociale et morale.
Et ainsi il s'agira de ce que tout de suite ce qui n'est pas théorique dans
l'humain peut être stimulé et
motivé/incité et encouragé, ce qui
est semblable à l'enthousiasme, ce
qui œuvre comme l'art - comme l'art, dis-je! Et ainsi, à la conclusion d'une telle
contemplation/considération, on
devra probablement volontiers
prononcer les paroles qui sont
semblables à la parole de Goethe,
que j’ai justement introduite, et
qui résument d'une certaine manière
ce qui pouvait seulement être
suggéré, mais qui voulait aussi
seulement être suggéré, le résumé de
ce que/dont je crois, doit être
prononcé si nécessairement
aujourd'hui sous l'influence des
signes du temps. Il s'agit de ce que
l'humain trouve l'humain tout entier
pour œuvrer d'une manière appropriée
dans la vie socio-morale afin de
contribuer davantage à la formation
de la structure socio-morale et de
la vie politique. Il s'agit de ce
que l'humain n'arrive pas seulement
à des idées abstraites dans ce
domaine, pas seulement à une vue
physiologique, mais aussi à avoir
des forces réelles, enthousiastes,
des forces de la vie réelle. Le
temps les attend, ce triste, ce
catastrophique, temps d'épreuve !
La
science de l'esprit veut seulement
donner la réponse à ce que qui veut
reposer comme le correct à la base de
cet enthousiasme, et la science de
l’esprit est convaincue que quand
l'humanité trouve à nouveau son chemin
vers son éternel, vers son immortel,
vers cette partie de la vie de
l’humain d'où jaillit l'impulsion de
la liberté, alors cette humanité
trouvera aussi les bonnes lignes pour
sortir du chaos dans lequel elle est
tombée, en réalité, non purement par
illusion.
|
Wer heute von
anthroposophischer
Geisteswissenschaft hört, so wie sie
in diesen Betrachtungen hier gemeint
ist, der bildet sich sehr häufig aus
dem oder jenem, das er über die
Sache vernimmt, das Urteil, daß er
es zu tun habe mit irgend etwas, das
sich in sektiererischer oder
ähnlicher Weise in das Geistesleben
der Gegenwart hineinstellen will.
Insbesondere seit zur Pflege dieser
geisteswissenschaftlichen Richtung
der Bau in Dornach bei Basel in
Angriff genommen worden ist, hat man
sowohl diesen Bau wie die ganze
Geisteswissenschaft in die Schablone
-Schablonen braucht man ja heute so
sehr — einer sektiererischen
Geistesbewegung hineingefügt. Und es
ist schwierig, gerade solchen
Vorurteilen gegenüber irgend etwas
anzufangen. Sie nisten sich immer
mehr und mehr ein, und ich möchte
fast sagen: Je mehr dagegen getan
wird, mit desto größerer Heftigkeit
treten sie auf und desto stärkeren
Glauben finden sie.
Ich möchte
dagegen einleitungsweise heute nur
bemerken, daß dasjenige, was der
anthroposophisch orientierten
Geisteswissenschaft zugrunde liegt,
nicht im allerentferntesten irgend
etwas zu tun hat mit einer
sektiererischen Tendenz oder einem
sektiererischen Ziele. Ja, so wie
diese anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft hier gemeint
ist, hat sie sich überhaupt nicht
herausentwickelt aus irgendeinem
zunächst religiösen Impuls, sondern
sie steht auf dem Standpunkte, daß
dasjenige, was sie will, eine
notwendige Zeitbestrebung ist,
gerade in Anbetracht der großen,
bedeutsamen Errungenschaften des
naturwissenschaftlichen Denkens im
Laufe der letzten Jahrhunderte und
insbesondere der neueren Zeit.
Das
naturwissenschaftliche Denken, das
so Großes nach einer gewissen Seite
hin geleistet hat, erweist sich bei
wirklicher Kennerschaft als
unbefähigt, einzutreten in die
eigentlichen, das Gebiet des Geistes
betreffenden Rätselfragen der
Menschheit. Gerade dann erweist sich
dieses naturwissenschaftliche Denken
unbefähigt dazu, wenn es auf seinem
Gebiete das Aller
ausgezeichnetste, das Bedeutendste,
das Treffendste leistet. Und eine
geschichtliche Notwendigkeit liegt
vor, daß sich neben diese
Naturwissenschaft, aber mit
demselben Ernst, mit dem die
Naturwissenschaft selber vorgeht,
geisteswissenschaftliche Forschung
in der neueren Zeit hinstellt.
Und so ist es denn
auch der Glaube und das Bestreben
gerade dieser anthroposophisch
orientierten Geisteswissenschaft,
sich absolut nicht hineinzumischen
in irgendeine religiöse Bewegung,
absolut nicht zu beeinträchtigen
irgendeine religiöse Bewegung, diese
oder jene religiöse Überzeugung
dieses oder jenes Menschen; im
Gegenteil, sie wird die Menschen,
die abgekommen sind vom
Drinnenstehen im religiösen Leben,
wiederum hinführen zu diesem
religiösen Leben. - Doch dies nur
nebenbei.
Aber, wie gesagt,
nur einleitungsweise möchte ich auf
manches in dieser Beziehung
hinweisen, weil es, wenigstens
innerlich, nicht ganz ohne Beziehung
zu dem Thema des heutigen Abends
steht.
Oft ist da oder dort von
mir betont worden, daß niemand
beeinträchtigt wird in seiner
religiösen Überzeugung durch
dasjenige, was als
Geisteswissenschaft auftritt. Wie
oft ist insbesondere betont worden,
daß Geisteswissenschaft sich nicht
mischt in die religiösen Bewegungen
und vor allen Dingen das nicht sein
will und auch nicht sein kann aus
den ganzen Zeitbedingungen der
Gegenwart heraus, was man etwa als
Gründung einer neuen Religion oder
einer neuen Sekte oder dergleichen
bezeichnet - wie oft ist das betont
worden! Allein, gerade wenn man
dieses betont, so wird sehr häufig
von gewisser Seite her ein Vorwurf
erhoben, der etwa so lautet, daß man
sagt: Man sehe sich nur einmal diese
Geisteswissenschaft an, sie hat über
diesen oder jenen religiösen Impuls
nichts zu sagen. - Und man tadelt
dann, daß sie dieses oder jenes
nicht zu sagen habe. Während das
Nichtsagen gerade hervorgeht aus der
Tendenz, daß die Vertreter der
religiösen Bekenntnisse ihrerseits
nicht beeinträchtigt werden in dem,
was sie als ihre Arbeit zu leisten
haben. Man will gerade den anderen
nicht hineinreden. Und man kann dann
leicht eine Waffe schmieden aus dem,
was, um nicht irgendein Recht zu
verletzen, nicht unternommen wird.
Natürlich wird auch, wenn man das
Gegenteil unternimmt, eine
Gegnerschaft daraus konstruiert.
Nun, ich wollte nur
hinweisen darauf, daß, wer den
Ursprung der
geisteswissenschaftlichen
Bestrebungen verfolgt, finden wird,
daß sie sich in gerader Entwickelung
heraus ergeben aus Forderungen, die
die richtig verstandene
Naturwissenschaft selber stellt.
Allein, bei genauerem
Eingehen gerade auf solche
Voraussetzungen, wie sie vorgestern
hier besprochen worden sind, zeigt
sich, daß diese
naturwissenschaftliche Richtung
durch dasjenige, wodurch sie groß
ist, wiederum ungenügend sein muß
gerade für solche Fragen, wie sie
den Gegenstand der heutigen
Auseinandersetzungen bilden sollen,
für die Fragen des sittlich-sozialen
Lebens.
Man hört heute
vielfach von dieser oder jener
Seite: Dasjenige, was
Naturwissenschaft großgezogen hat,
was sie geleistet hat, müsse auch
fruchtbar gemacht werden für die
soziale oder soziologische
Betrachtungsweise, fruchtbar gemacht
werden für die Betrachtungsweise des
Einlebens der ethischen, der
moralischen Ideen in die menschliche
Gesellschaft und so weiter.
Nun mochte ich
meinen Ausgang nehmen von etwas, was
man heute sehr häufig hört. Heute
wird ja das Urteil der Menschen
durch das tragische, katastrophale
Ereignis, in das die
Gesamtmenschheit der Erde
eingetreten ist — man kann schon so
sagen heute —, es wird das Urteil
der Menschen in mannigfaltigster
Weise herausgefordert, über dieses
oder jenes, was die großen, tief
einschneidenden, traurigen
Ereignisse bringen, sich ein Urteil
zu bilden. Der eine hat nötig, durch
Stellung und Beruf über dies oder
jenes, was die traurigen Ereignisse
bringen, sich ein Urteil zu bilden;
der andere wird es sich bilden rein
aus gutem Herzen, aus dem Mitfühlen
mit dem Schicksal der gesamten
Menschheit heraus. Und gerade aus
diesen bedeutsamen, tief
einschneidenden Ereignissen ist für
manchen die Notwendigkeit
entsprossen, sich ein Urteil zu
bilden über dasjenige, was wir im
weitesten Umfange das soziale Leben
der Menschheit nennen können, das
Leben der Menschheit in der
menschlichen Gesellschaft selbst.
Da hört man
wiederum sehr häufig, wenn so die
Fragen auftauchen: Was kann man über
das oder jenes denken? Wie können
diese oder jene Dinge unter dem
Einfluß der heutigen traurigen
Ereignisse entschieden werden? —, da
hört man sehr häufig das Urteil: Die
Geschichte lehrt das oder jenes.
Geschichte ist ja schließlich nichts
anderes als die Aufzählung
desjenigen, was die Menschen zu
wissen vermeinen über den Hergang
des sozialen Lebens bis zur
Gegenwart.
Geschichte
ist in begreiflicher Weise für viele
dasjenige, woraus sie sich ein
Urteil bilden wollen, wie die
Ereignisse, die sich im
Menschenleben bis zu dieser Stufe
entwickelt haben auf diesem oder
jenem Gebiete, sich weiterentwickeln
könnten.
Wer mit vollem
Geistes- und Seelenanteil in den
Ereignissen der heutigen Zeit
drinnensteht, wird sich tatsächlich
sagen müssen, daß diese Ereignisse
nicht den Eindruck machen auf viele,
daß aus ihnen ganz Neues gelernt
werden müsse, daß in vieler
Beziehung man nötig habe, nicht bei
den Urteilen stehenzubleiben, die
man vor vier, fünf Jahren über die
Impulse des Menschenlebens gehabt
hat.
Derjenige, der tief
drinnensteht in diesen Ereignissen
mit seinem Seelenanteil, wird sich
dieses Urteil vom Umlernen
bilden müssen. Das ist vielleicht
gerade eines der traurigsten
Symptome, daß dieses Urteil vom
Umlernen heute noch nicht in breiten
Schichten Platz gegriffen hat,
trotzdem schon so lange Zeit diese
traurigen Ereignisse bestehen, daß
es heute noch so viele Menschen
gibt, die da glauben, über gewisse
Dinge können sie heute dasselbe
Urteil anwenden, das sie vor vier
oder fünf Jahren als Urteil geben
konnten. Gerade die Zeichen der Zeit
könnten in dieser Beziehung sehr,
sehr viel lehren.
Ich möchte
nur zunächst ein Beispiel der
zeitgenössischen Geschichte anführen
und dann eines aus dem größeren
Umfange der Geschichte heraus.
Diejenigen, die
sich mit der Zeitgeschichte
befassen, wissen, daß sogenannte
einsichtige Leute, Leute, die sich
ihr Urteil aus einem scheinbaren
Verfolgen der Tatsachen festgesetzt
haben, in völliger Sachkenntnis
glaubten sagen zu können, als dieser
Krieg ausbrach: Dieser Krieg kann,
nach den allgemeinen
wirtschaftlichen und sozialen
Verhältnissen, die nun in der
Menschheit sich einmal als soziale
Struktur herausgebildet haben, keine
längere Dauer als vier, höchstens
sechs Monate haben. - Es sind
wahrhaftig nicht unbedeutende
Menschen, die dieses Urteil als ein
solches gewählt haben, von dem sie
geglaubt haben, daß es tief
herausgegriffen sei aus einer
sachgemäßen Anschauung über
dasjenige, was ein Kenner der
Verhältnisse beobachten könne.
In welcher Weise
haben die Ereignisse selbst ein
solches scheinbar sachgemäßes Urteil
widerlegt! Wie wenig ist man noch
geneigt, sich zu sagen: Solche
sachgemäßen Urteile sind widerlegt,
und man hat umzulernen. In solchen
Dingen hat man umzulernen. - Man
darf nicht einfach bei dem ja
begreiflicherweise vorhandenen
Vorurteile bleiben, die Geschichte
lehre das oder jenes. Die Geschichte
hat es gelehrt, daß der Krieg nicht
länger als vier bis sechs Monate
dauern kann; aber wie die Geschichte
die Wirklichkeit trifft, das hat
diese Wirklichkeit selber gelehrt!
Ein anderes Beispiel, das
aus einem größeren geschichtlichen
Zusammenhange herausgegriffen ist: Im
Jahre 1789, man kann sagen, im
Aufgange derjenigen Zeit, in welcher
eigentlich sich die Wissenschaft der
Geschichte, wie wir sie heute kennen,
erst herausgebildet hat - denn sie ist
nicht so alt, wie man gewöhnlich
glaubt; die Wissenschaft der
Geschichte, wie wir sie heute
auffassen, ist kaum älter als hundert
Jahre, das wissen nur sehr wenige
Menschen—, im Aufgange der
neuzeitlichen Geschichtsbetrachtung
trat ein wahrhaft großer Mann sein
historisches Lehramt an: Schiller in
Jena. Und berühmt geworden ist ja die
Rede, mit der er sein historisches
Lehramt antrat: «Über den
philosophischen Kopf und den
Brotgelehrten». In dieser Rede, 1789,
sprach Schiller einen sehr, sehr
merkwürdigen Satz als seine
Überzeugung aus, als dasjenige, was
durchziehen sollte seine historische
Auffassung. Dieser Satz lautet: Die
europäische Staatengesellschaft
scheint in eine große Familie
verwandelt; die Hausgenossen können
einander anfeinden, aber hoffentlich
nicht mehr zerfleischen. - Dieser Satz
ist ausgesprochen von jemandem, der
mit Genialität versuchte einzudringen
in das, was die Geschichte lehrt, und
der auch, was man nicht leugnen wird,
ein wenig Genialität hatte. Es ist
ausgesprochen in der Zeit, welcher
unmittelbar folgte die Französische
Revolution mit allem, was sie dann
selbst wiederum im Gefolge hatte.
Nun, wenn man gar
die längeren Zeiträume, die nachher
gekommen sind, ins Auge faßt - wie
nimmt sich das aus, was Schiller aus
der Geschichte gelernt hat, daß sich
die europäischen Völker, daß sich
die europäischen Staaten in eine
große Familie verwandelt hätten, wie
eine große Familie ausnähmen, daß
sie sich zwar anfeinden, aber nicht
mehr zerfleischen können? Etwas muß
folgen aus dem, was heute die
Zeichen der Zeit lehren. Das ist,
daß man wirklich von ihnen etwas
lernt.
Nun, wie verhält es sich
denn eigentlich mit dem, was da
zugrunde liegt, mit dem Satz: Die
Geschichte lehrt dies oder jenes? —
Vor allen Dingen muß man sich klar
darüber sein, daß man das Leben
nicht nach seinen bloßen äußeren
Symptomen beurteilen kann. Gerade
das will Geisteswissenschaft: von
der Oberfläche fort, in die tieferen
Untergründe des Lebens eindringen.
Man kann das Leben nicht nach seinen
äußeren Symptomen beurteilen.
Dasjenige, was heraufgekommen ist
als naturwissenschaftliche Denkweise
— wie gesagt, ich schätze sie aufs
allerhöchste -, das hat sich
herausgebildet aus den
Denkgewohnheiten, den Denkimpulsen,
die in den letzten Jahrhunderten in
der Menschheit heraufgezogen sind.
Das ist der Ausdruck dieser
Denkimpulse. Und nicht nur das
naturwissenschaftliche Denken,
sondern alles Denken der Menschheit
ist in diese Denkgewohnheiten
hineingezogen worden, so daß diese
Denkgewohnheiten nicht nur in der
Naturwissenschaft segensreich
wirken, sondern daß sie wirken
müssen auch auf anderen Gebieten des
Lebens. Man kann schon sagen: Mühe,
Mühe hat man sich gegeben,
dasjenige, was die Naturwissenschaft
groß gemacht hat, auch
hineinzutragen als Gedankenrichtung,
als Gedankenimpuls in andere Gebiete
des menschlichen Lebens. Die
soziologischen, die sittlichen
sollen uns heute vorzugsweise
beschäftigen. Aber die Impulse haben
da anders gewirkt.
Derjenige, der in
tieferem Sinne die Zeitgeschichte zu
verfolgen vermag, weiß, wie innig
zusammenhängt das, was diese Impulse
als ihre Wirkungen im Laufe der Zeit
geäußert haben, mit dem
katastrophalen Ereignis, in dem wir
heute leben.
Ich will nur als
Ausgangspunkt anführen, daß sich
gerade hervorragende Denker bemüht
haben, dasjenige, was sich so
bedeutungsvoll ergeben hat als
naturwissenschaftliche
Vorstellungsweise, auch auf das
soziologische Gebiet zu übertragen,
auf die Betrachtung anzuwenden, die
zuletzt in die Geschichte, das
geschichtliche Leben der Menschheit
einmündet.
Es sei ein Beispiel
nach dieser Richtung erwähnt, aber
Hunderte und Hunderte von Beispielen
könnten erwähnt werden. Der große
englische Philosoph Herbert Spencer
versuchte, biologische Begriffe,
Vorstellungen, die aus der
naturwissenschaftlichen Betrachtung
des Lebens herkommen, anzuwenden auf
das soziale Zusammenleben der
Menschen. Der Begriff der
Entwickelung ist ja auf alles
angewendet worden. Mit Recht ist er
angewendet worden auch auf das Leben
der Menschen.
Nun sagte Herbert
Spencer: Man sieht im organischen
Leben, im Leben der Tiere, im Leben
der Menschen selber Entwickelung; es
entwickelt sich das einzelne
Lebewesen so, daß es aus dem Keime
hervorgeht, aus einer dreifachen
Zellenlage, dem sogenannten
Ektoderm, Esoderm und Entoderm. Es
sind drei Zellagen, aus denen sich
die verschiedenen Organe der Tiere
und des Menschen entwickeln. Diese
Art, einen naturwissenschaftlichen
Vorgang zu erfassen, den versucht
Herbert Spencer, der in die
naturwissenschaftlichen
Vorstellungen hineingewöhnte Herbert
Spencer, nun auch auf das
geschichtlich-soziale Leben
anzuwenden. Er versucht, das, was
sich im Menschenleben, im
sittlichen, im geschichtlichen,
sozialen Leben entwickelt, so zu
fassen, daß es auch gleichsam aus
einer dreifachen Schichtung heraus
sich entwickle. Sehr interessant
überträgt er alle diejenigen
organischen Systeme, die sich beim
Menschen und beim Tiere aus dem
Ektoderm herausentwickeln, darauf,
daß sich im sozialen Leben das Tun,
das Wirken derjenigen Menschen, die
dem militärischen Stande angehören,
aus dem gleichsam sozialen Ektoderm
entwickeln würde, diejenigen
Menschen, die dem arbeitsamen Stande
angehören, aus dem sozialen
Entoderm, und diejenigen Menschen,
die dem Kaufmanns-, dem
vermittelnden Stande im Sozialen
angehören, aus dem Esoderm. Dann ist
es ja nur eine notwendige
Konsequenz, daß der große englische
Philosoph Herbert Spencer weiter
sagt: Weil aus dem Ektoderm in der
Organisation das Nervensystem und
das Gehirn sich entwickelt,
entwickelte sich auch aus dem
sozialen Ektoderm heraus das Beste.
- Ich werde selbstverständlich diese
militaristische Anschauung des
Philosophen Herbert Spencer
nicht zu vertreten haben, will auch
hier aus leicht begreiflichen
Gründen nicht über diese Anschauung
mich eingehend äußern; aber es ist
für ihn nur eine notwendige
Konsequenz, daß er dann sagt, die
regierenden Kreise irgendeines
Staates müßten notwendigerweise aus
dem Militärstande hervorgehen, weil
sonst der Staat ja kein
Nervensystem, kein Kopf System
hätte, keine Kopfe, sondern nur die
untergeordneten Organe.
Dies nur als ein
Beispiel, es könnten Hunderte und
Hunderte angeführt werden, für den
Versuch, der so oft gemacht worden
ist, unmittelbar
naturwissenschaftliche Denkweise zu
übertragen auf das Begreifen des
sozialgeschichtlichen Lebens.
Wer ein Gefühl für
solche Dinge hat - ich rede zunächst
nur von Gefühlen für die Dinge -,
der wird sehen, wie alle diese
Versuche nur das eine
zeigen, daß man mit solchen
Vorstellungen, die in der
Naturwissenschaft so Großes leisten,
überhaupt nicht herankommen kann an
dasjenige, was im sozialen, was im
gesellschaftlichen Leben wirksam
ist. Man kommt nicht heran an diese
Dinge. Die große Frage entsteht:
Warum kommt man nicht an diese Dinge
heran?
Ich werde nun
scheinbar von etwas sehr, sehr weit
Entlegenem ausgehen müssen, um dann
unsere Betrachtungen einmünden zu
lassen in das sittlich-soziale
Gebiet. Aber es muß eben in der
Geisteswissenschaft, da sie eine
wesentlich andere Erkenntnisart
anstreben muß, als es die
naturwissenschaftliche ist, heute
manches von sehr weit hergeführt
werden.
Dasjenige, worauf
ich zunächst aufmerksam zu machen
habe im Zusammenhang mit dem, was
ich vorgestern vorgebracht habe,
ist, daß die Menschen heute wenig
geneigt sind, das gesamte Leben des
Menschen in ihre Erkenntnis
hereinzubeziehen. Was in die
Erkenntnis hereinbezogen wird, ist
das, was sich einschließt in das
wache Tagesleben.
Nun, wer vorgestern
meinen Auseinandersetzungen gefolgt
ist, wird mich nicht in dem Verdacht
haben, daß ich irgendwelche
phantastische, traumhafte Dinge in
die geisteswissenschaftlichen
Betrachtungen einführen will; aber
das muß betont werden: Das gesamte
Menschenleben setzt sich zusammen
aus demjenigen, was der Mensch - auf
andere Wesen kann ich heute der
Kürze der Zeit halber nicht eingehen
-, was der Mensch erlebt im wachen
Tagesleben, und dem, was sich in
dieses Leben hereinstellt während
des Schlafens und während des
Träumens, das in chaotischen Bildern
zunächst auf und ab wogt aus dem
Schlafesleben. Es sind ja die
merkwürdigsten, sonderbarsten
Anschauungen gerade auf dem Gebiete
naturwissenschaftlicher
Vorstellungsart gebildet worden auch
in bezug auf das Schlaf-, auf das
Traumleben. Es würde sehr
interessant sein, einmal darauf auch
einzugehen. Allein, ich muß mich in
bezug auf diese Dinge, die ja nur
herangezogen werden sollen, kurz
fassen. Vor allen Dingen hat man mit
Bezug auf dasjenige, was der Fall
sein soll beim Schlaf, wirklich
recht merkwürdige Vorstellungen. Auf
dieses muß ich doch aufmerksam
machen.
Wer wird heute nicht
oftmals auch als Wissenschafter
überzeugt sein davon, daß der Schlaf
von der Ermüdung kommt, daß der
Mensch eben ermüdet werde und dann
der Schlaf eintreten müsse. Jeder
kann sich selbst die Widerlegung
dieser Ermüdungstheorie sehr leicht
leisten, indem er sich daran
erinnert, daß der wohlgenährte
Rentner, der irgendwie in ein
Konzert oder in eine Vorlesung sich
verfügt und nach den ersten fünf
Minuten einschläft, durchaus nicht
aus Ermüdung in den Schlaf versinken
muß, sondern daß da ganz andere
Gründe vorhanden sein müssen.
Derjenige, der
diese Dinge erforscht, wird sehen,
daß vielmehr die
Ermüdung durch den Schlaf
eintritt als Schlaf durch die
Ermüdung. Schlafen und Wachen sind
nun wirklich ein Rhythmus des
Lebens, die abwechseln müssen, weil
das eine ebenso notwendig ist für
das menschliche Leben wie das
andere.
Nun, wie gesagt,
auf die eigentliche Charakteristik
dieses Lebensrhythmus kann ich nicht
eingehen; was aber wichtig ist, das
ist, daß Geisteswissenschaft auf der
einen Seite genötigt ist, wirklich
diese andere Seite des menschlichen
Lebens, den Schlaf, mit seiner
Offenbarung im Traume zu verfolgen,
und auf der anderen Seite genötigt
ist, festzustellen, daß dasjenige,
was wir Schlaf und Traum nennen,
viel ausgebreiteter im menschlichen
Leben ist, als man gewöhnlich im
trivialen Urteil eigentlich annimmt.
Geisteswissenschaft
ist ganz und gar nicht darauf aus,
alte abergläubische Vorurteile
aufzunehmen. Und es gehört ganz
gewiß zu den alten abergläubischen
Vorurteilen, wenn man zum Beispiel
dem Traum irgendwelche prophetische
Bedeutung beimißt für irgend etwas
Zukünftiges. Aber in solch altem
Aberglauben steckt zuweilen ein
vernünftiger Kern. Nur muß man ihn
nicht so nehmen, wie man ihn
gewöhnlich nimmt.
Als ich kürzlich
einen Zyklus von Vorträgen gehalten
habe und daher über manches genauer
sprechen konnte als hier, wo mir
weniger Zeit zur Verfügung steht,
habe ich auch darauf aufmerksam
gemacht, wie Geisteswissenschaft das
Problem des Schlafes, des Traumes
ins Auge fassen müsse. Darauf wurde
erwidert von derjenigen Seite, die
die Psychoanalyse betreibt, daß
diese anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft von einer
gewissen höheren Erkenntnis spreche,
die sich wohl vergleichen ließe in
bezug auf die Stärke, mit der sie im
Bewußtsein wirkt, mit den im
Bewußtsein anwesenden
Traumesvorstellungen, daß aber die
Psychoanalyse, die ja so aufgeklärt,
naturwissenschaftlich sein will, in
dieser Beziehung das Richtige
treffe, weil sie dasjenige, was der
Mensch träume, zu der Erforschung
der menschlichen Natur nur so
verwende, daß sie in den Äußerungen
des Traumes bloß Symbolisches sehe,
in alledem, was außer dem
gewöhnlichen Bewußtsein auftrete, im
sogenannten Unterbewußtsein, nur
Symbolisches sehe; während ich zum
Beispiel als Vertreter der
Geisteswissenschaft dasjenige, was
sonst im Unterbewußtsein auftritt,
als eine Wirklichkeit nehme.
Nun, etwas weniger
Zutreffendes, etwas in höherem Grade
Mißverständlicheres könnte man gar
nicht vorbringen. Denn niemals wird
in der wirklichen anthroposophisch
orientierten Geisteswissenschaft
jemandem einfallen, dasjenige, was
der Traum darbietet, was unmittelbar
Inhalt des Traumes ist, auch nur als
symbolisch zu betrachten. Man kann
getrost sagen: Wenn Psychoanalyse
meint, dadurch hinaus zu sein über
die Geisteswissenschaft, daß sie den
Traum als etwas Symbolisches
betrachtet, so ist
Geisteswissenschaft nicht etwa
darauf aus, den Inhalt des Traumes
als eine Wirklichkeit zu betrachten,
sondern sie zeigt sogar, daß
dasjenige, was Inhalt des Traumes
ist, überhaupt keinen realen Wert,
keine reale Bedeutung hat. Dagegen
sagt sie: Was im Traume lebt, was im
Traume sich betätigt, das hängt
zusammen mit dem, wovon ich
vorgestern gesprochen habe, was der
Mensch kennenlernt als seinen
urewigen Wesenskern. Wenn der Mensch
im Traume arbeitet - wenn man das
arbeiten nennen darf—, so arbeitet
ein Überschuß seines gewöhnlichen
Bewußtseins im Traume, jener
Überschuß seines gewöhnlichen
Bewußtseins, der, wenn er durch eine
gleich nachher auch wiederum eben
prinzipiell zu besprechende
Erkenntnis genau angeschaut wird,
sich als zusammenhängend erweist mit
dem urewigen Wesenskern des
Menschen, welcher durch die Pforte des
Todes in das geistige Leben
eintritt nach dem Tode. Was im
Traume lebt, ist auch dasjenige, was
nun in unsere Zukunft
hineinarbeitet. Aber dasjenige, was
der Mensch im Traume erlebt, die
Bilder, die er erlebt, die haben gar
nichts zu tun mit der dem Traume
zugrundeliegenden Wirklichkeit.
Daher wird der
Geistesforscher den Traum niemals so
betrachten, daß er folgendes außer
acht lassen wird: Wenn jemand etwas
träumt, so liegt dem Traume ein
geistiges Faktum zugrunde, aber die
Traumbilder, die erlebt werden, als
im Traume erlebt erzählt werden, die
könnten ganz andere sein. Ein Mensch
kann dasselbe erleben wie ein
anderer im Traume; aber er kann den
Traum ganz anders, radikal anders
erzählen, weil seine Traumbilder
ganz andere Bedeutung haben. Auf was
kommt es beim Traume dem
Geistesforscher an? Nicht darauf
kommt es ihm an, die Traumbilder als
solche zu verfolgen - ob man sie nun
in ihrer Wirklichkeit oder in ihrer
Symbolik erfaßt—, sondern auf die
innere Dramatik des Traumes: wie ein
Bild auf das andere folgt, ob ein
Bild das nächste ablöst, also eine
Entspannung ist oder eine
Beängstigung und dergleichen. Diese
innere Dramatik, die die Seele ganz
unterbewußt durchlebt, gibt sich nur
dadurch dem gewöhnlichen Bewußtsein
kund, daß sich das unterbewußt
Erlebte in die Reminiszenzen des
Alltagslebens kleidet. In Bildern
umkleidet sich dasjenige, was da in
seinem Unterbewußten als die
seelische Dramatik in diesen Bildern
arbeitet.
Dasselbe Erlebnis
kann sich für Hunderte anders, in
hunderterlei andere Bilder kleiden.
Wer als Geistesforscher einen Traum
kennenlernt, weiß daher, daß er dem
Traum nicht so zuzuhören hat, daß er
auf seinen Inhalt sieht, sondern auf
das Wie in ihm, auf die Art und Weise,
wie die Bilder wogen. Darinnen steckt
das Wesentliche.
Ich erwähne dieses,
weil ich im Zusammenhange damit zu
sagen habe, daß, wenn durch
seelische Übungen, durch Erstarkung
der besonderen Seelenkräfte in der
Art, wie das vorgestern hier erwähnt
worden ist, der Mensch darauf kommt,
seinen urewigen Wesenskern zu
schauen, der Mensch dann erkennt,
was im Schlaf und Traum eigentlich
ist. Diese Dinge sind
Bewußtseinsvorgänge, und sie müssen
auch innerhalb des Bewußtseinsfeldes
erkannt werden. Der Geistesforscher,
der in solcher Weise das Bewußtsein
durchforscht, wie ich es vorgestern
angegeben habe, kommt darauf, daß
dasjenige, was in der neueren Zeit
so vielfach verkannt wird, worauf
keine naturwissenschaftliche
Vorstellungsweise kommen kann,
gerade solche ausgezeichnete
psychische Physiologen wie Ziehen
und andere bezeugen: Daß der Mensch
die Ich-Erfahrung, das Ich-Erlebnis,
so wie er es hat, nur dadurch haben
kann, daß er in den Lebensrhythmus
des Wachens und des Schlafens
eingespannt ist.
Lernt man erkennen, was
die Seele ist, so lernt man auch
erkennen, daß nur dadurch der Mensch
weiß von einem Ich, daß er zwischen
Geburt und Tod nicht immer
drinnensteckt im wachen Leben. Man
denke sich hypothetisch das wache
Leben ausgedehnt über das gesamte
Menschenleben zwischen Geburt und
Tod; man denke sich, daß man niemals
schlafen könnte: dann hätte man
niemals jene Widerlage, an welcher
das Ich in der Zeit sich selber
gewahr wird. Dadurch, daß man
schlafen kann, daß man dieses
Bewußtsein, das in der äußeren
Sinneswelt und mit dem Verstände,
der sich in der Sinneswelt betätigt,
lebt, daß man dieses vertauschen
kann mit einem Bewußtsein zwischen
Einschlafen und Aufwachen, das
nichts unterscheidet, weil es dumpf
ist, dadurch hat man sein
Ich-Bewußtsein. Der Mensch würde
nicht lernen, zu sich «Ich» zu
sagen, wenn er nicht in den
Lebensrhythmus zwischen Schlafen und
Wachen eingespannt wäre.
Es ist merkwürdig, wie
wenig man geneigt ist, auf solche
Dinge einzugehen. Der große
Ästhetiker Friedrich Theodor
Vischer, der sogenannte V-Vischer,
hat sich eingelassen auf eine
Betrachtung des Traumlebens. Er hat
das interessante Buch über die
Traumphantasie von Johannes Volkelt
kritisiert und eine Abhandlung
darüber geschrieben. Da war man
flugs geneigt, ihn zum Spiritisten
zu machen, obwohl er gewiß nicht im
falsch mystischen Sinn sich auf
solche Sachen einließ. Nun, was
macht man nicht alles aus dem
Menschen, wenn man ihm irgend etwas
anhaben will. Aber Vischer wußte,
daß die Menschen lange gut sagen
können: Was sich im Traume äußert,
ist phantastisches Zeug. - Gewiß ist
es phantastisches Zeug, aber in
diesem phantastischen Zeug lebt
dasjenige, was urewiger Wesenskern
der Seele ist. Und wenn der Mensch
nicht bereit ist, bei vollem wachen
Tagesleben, durch das wache
Tagesleben, durch das, was man
schauendes Bewußtsein nennen kann,
Vorstellungen von solcher Stärke zu
entwickeln, wie sie sonst nur der
Traum hat, dann ist er überhaupt
nicht imstande, in das Ewige der
Menschenseele hineinzuschauen. Will
man in das Ewige der Menschenseele
hineinschauen, so muß man imstande
sein, dasjenige, was im Traume
unwillkürlich arbeitet, zum
willkürlichen, zum völlig freien
Bewußtsein zu erheben.
Aber Friedrich
Theodor Vischer hat dazumal in sehr
interessanter Weise auf etwas
aufmerksam gemacht, das, richtig
verfolgt, ungeheures Licht wirft auf
das Menschenleben. Er hat aufmerksam
darauf gemacht, daß derjenige, der
den Traum nicht richtig verstehen
kann, auch das menschliche
Affektleben, das Leidenschaftsleben,
das Gefühlsleben überhaupt, nicht
richtig versteht. Warum das?
Friedrich Theodor Vischer hat
nämlich vollständig das Richtige
getroffen! Genau ebenso, wie die
Seele im Traume tätig ist, nur daß sie
sich da in Bildern auslebt,
die Reminiszenzen aus dem Leben
sind, genau so ist während des
wachen Tageslebens die Menschenseele
tätig im Gefühls-, im Affekt-, im
Leidenschaftsleben.
Wir träumen in
unseren Gefühlen, in unseren
Affekten, in unseren Leidenschaften.
Und wer imstande ist, das
Seelenleben wirklich zu verfolgen,
der weiß: Derselbe Grad von
Intensität und dieselbe Qualität des
Seelenlebens, die sich äußert in dem
Traume, meinetwillen auf abnorme
Weise, die äußert sich während des
wachen Tageslebens in all dem, was
in menschlichen Gefühlen sonst lebt.
Geistesforschung zeigt gerade
dadurch, daß sie mit ihren Methoden
die Seele wirklich beobachtet, daß
der Mensch sein volles waches
Tagesleben nur hat für die äußere
Sinnesbeobachtung und für das
Vorstellungsleben. Nur in bezug auf
die Sinneswahrnehmungen und auf das
Vorstellungsleben sind wir wirklich
wach, während sich in das wache
Tagesleben hineinzieht der Traum. Er
zieht sich hinein in das wache
Tagesleben, so daß dasjenige, was
wir gefühlsmäßig erleben, was an
gefühlsmäßigen Impulsen in uns ist,
geträumt wird. Während das wache
Tagesleben in den
Sinneswahrnehmungen und in den
Vorstellungen abläuft, geht der
Unterstrom unterbewußten Lebens, der
aber durch die Geisteswissenschaft
in das Bewußtsein heraufgehoben
werden kann, geht der Strom des
unterbewußten Lebens als ein
Traumstrom fort im Gefühl, im
Leidenschaftsleben; wir träumen
fort, indem wir wachen. Und vor
allen Dingen: Wir schlafen fort,
indem wir wachen. Wir träumen nicht
nur, wir schlafen fort, indem wir
wachen.
Alles das, was in
unserem Gefühle lebt, das träumen
wir während des Wachens. Was in
unserem Willen lebt, das ist uns im
wachen Tagesleben nicht mehr
bewußt, als das dumpfe, eben
gar nicht mehr wahrnehmbare
Bewußtsein während des Schlafes.
Gerade deshalb haben die Menschen
auf philosophischem Gebiete sich
immer gestritten, ob der Wille frei
sein könne oder nicht frei sein
könne, weil sie mit dem gewöhnlichen
Bewußtsein, auch wenn sie noch so
erleuchtete Philosophen sind, in das
Getriebe der Seele, wenn sie sich im
Willen äußert, ebensowenig
hineinschauen können, wie sie in
dasjenige hineinschauen, was die
Seele erlebt während des tiefsten
traumlosen Schlafes. Denn das
Willensleben in seinem eigentlichen
Geheimnisse wird tatsächlich nicht
nur verträumt, es wird im
gewöhnlichen Bewußtsein verschlafen.
Wir wissen nichts weiter von
irgendeiner Handlung, die wir
begehen, von irgend etwas, das wir
hineinstellen in das Leben, als was
von der Sinneswahrnehmung bis zum
Vorstellen reicht. Sie können sich
selbst davon überzeugen, daß
naturwissenschaftlich gründlich
denkende Psycho-Physiologen auf
diese Sache schon gekommen sind,
wenn sie das sehr bedeutende Buch
über Psychologie von Theodor Ziehen
studieren: daß man stehenbleiben muß
bei der Willensanlage, beim
Willensimpuls, bei der Vorstellung;
daß man weiter nicht hinunter kann.
Dann erst tritt auf die fertige
Handlung, die wieder in die
Vorstellung eintritt. Was zwischen
der fertigen Handlung und der
Vorstellung liegt, das ist ebenso in
die Dumpfheit des Bewußtseins
eingetaucht beim wachen Tagesleben,
wie das in die Finsternis
eingetaucht ist, was der Mensch
zwischen dem Einschlafen und
Aufwachen erlebt, wenn kein Traum
durch seinen Schlaf zieht.
So träumen
wir fort während unseres wachen
Tageslebens, so schlafen wir fort.
Aus unserem Traumesleben, das das
Wachen durchzieht, gehen die
Gefühlsimpulse hervor, aus dem das
wache Tagesleben druchdringenden
Schlafesleben die Willensimpulse.
Dasjenige also, was sich im sozialen
Leben, was sich in der Geschichte
äußert, geht aus unserem Traum- und
Schlafesleben hervor.
Untersucht
man diese Dinge, so braucht man
allerdings dazu — ich habe
vorgestern darüber gesprochen - ein
Erkenntnisvermögen, das durch eine
ganz andere Art die Seele betätigt,
als das gewöhnliche Bewußtsein dazu
imstande ist, und das einen
befähigt, wirklich das seelische
Leben als solches durch das
Seelische anzuschauen.
Ich möchte auch heute
etwas einfügen, was das Bewußtsein
mit sich machen muß, um zu der
Anschauung dieser Dinge zu kommen.
Denn immer wieder und wiederum wird
das Mißverständnis auftauchen, daß
der Geistforscher seine Dinge nicht
beweist. Er beweist sie dadurch, daß
er zeigt, was die Seele vollbringt,
um zu der Anschauung dieser Dinge zu
kommen.
Zu der Anschauung
der Dinge kann man aber allerdings
nicht kommen, wenn man nur das
gewöhnliche Bewußtsein zu Rate
zieht. Wie gesagt, ich habe
vorgestern darüber gesprochen. Das
Genauere finden Sie in meinen
Büchern, wie in der
«GeheimWissenschaft» und «Wie
erlangt man Erkenntnisse der höheren
Welten?», oder zusammengefaßt in
meinem Buche «Vom Menschenrätsel»,
auch wiederum jetzt in meinem
neuesten Buche, das in diesen Tagen
erscheinen wird: «Von
Seelenrätseln». Aber eines möchte
ich hervorheben, was gerade für
unsere heutige Betrachtung
wesentlich sein kann: Die Art des
Vorstellens, die für die
naturwissenschaftlichen Gedanken
voll gerechtfertigt ist, muß eine
ganz andere werden, wenn der Mensch
voll ins Auge fassen will, was ich
jetzt gesagt habe und noch sagen
werde. Es ist nicht mit einem so
geformten Denken zu erfassen, wie
man es mit Recht anwendet, wenn man
es mit dem gewöhnlichen Tagesleben
zu tun hat. Da reicht man nicht
hinunter zum Beispiel in die
Gebiete, in denen die Impulse des
sozialen, sittlichen, juristischen,
ethischen Lebens liegen. Man braucht
da Begriffe, welche in viel
intensiverer Weise mit der
Wirklichkeit verwandt sind als die
naturwissenschaftlichen Begriffe.
Naturwissenschaftliche Begriffe
zeichnen sich gerade dadurch aus,
daß die Tatsache, das Wesen außer
ihnen ist, daß sie in einer gewissen
Weise gar nicht darauf angewiesen
sind, unterzutauchen in das Objekt,
unterzutauchen in die Objektivität
selbst. Mit diesen Begriffen kann
man nicht in Geisteswissenschaft
eindringen. Um in
Geisteswissenschaft einzudringen,
ist nötig, daß die Begriffe
zusammenwachsen mit dem Leben, daß
sie untertauchen in das Leben, so
daß sie in sich selber solches
Erleben haben, in sich selber
solches Erleben vibrieren fühlen,
wie es in den Dingen selber drinnen
vor sich geht. Das kann man nur
dadurch erreichen, daß man sich
loslöst von der Art, wie man im
gewöhnlichen Bewußtsein mit seinen
Vorstellungen zu den Dingen steht.
Aber mit Recht hat dieses
gewöhnliche Bewußtsein sich über die
ganze Naturbetrachtung ausgedehnt,
denn nur dadurch sind die glänzenden
Fortschritte der Naturwissenschaft
zu erreichen.
Wenn der
Mensch eintritt in die
geisteswissenschaftliche
Betrachtung, so werden seine
Vorstellungen etwas ganz anderes.
Sehen Sie, wenn man einen Baum von
vier Seiten betrachtet - ich habe
das Beispiel auch hier schon
angeführt —, von vier Seiten
fotografiert, dann sind diese vier
Seiten ganz verschieden voneinander,
und Sie werden doch immer denselben
Baum haben. Aus einer
Fotografie kann man nicht
sehen, wie der Baum eigentlich ist.
Im gewöhnlichen Leben ist
der Mensch zufrieden, wenn er einen
Begriff wie ein Abbild
irgendeines Vorganges oder einer
Wesenheit hat, wenn er rein ein
Naturgesetz aussprechen kann. Sobald
man in die Geisteswissenschaft
eintritt, müssen Begriffe wie diese
Fotografien von vier Seiten
angewandt werden. Man kann niemals
von einem Wesen oder einer Tatsache
der wirklichen geistigen Welt eine
Vorstellung bekommen, wenn man sich
nur einen Begriff bildet. Man muß seine Begriffe so bilden, daß sie
gewissermaßen um das Ding
herumgehen, daß sie das Ding
möglichst von den verschiedenen
Seiten aus, ich darf jetzt sagen,
ins Auge fassen, obwohl der Begriff
nur symbolisch gemeint ist. Im
äußeren Leben sind die Menschen
Pantheisten, Monadisten oder
Monisten oder irgendwelche andere
«Isten». Man glaubt, mit einer
solchen Vorstellung so recht irgend
etwas von der Wirklichkeit zu
erforschen. Der Geistesforscher
weiß, daß das nicht möglich ist.
Wenn es sich um geistiges Gebiet
handelt, ist es nicht möglich, daß
man pantheistisch forscht, den Baum
nur von einer Seite betrachtet. Man
muß zu gleicher Zeit Monadist sein,
den Baum auch von einer anderen
Seite fotografieren und so weiter,
man muß seine Begriffe innerlich
beweglich machen.
Dadurch aber
erlangen Sie die Möglichkeit, wirklich
unterzutauchen in das volle Leben.
Dadurch werden Sie, wie ich es in
meinem Buche «Vom Menschenrätsel»
gezeigt habe, wirklichkeitsgemäß in
Ihren Begriffen. Und es ist nötig, in
seinen Begriffen immer
wirklichkeitsgemäßer und
wirklichkeitsgemäßer zu werden. Das
strebt der Geistesforscher an. Ich
möchte mich durch ein Beispiel
klarmachen.
Sehen Sie, der
Naturforscher hat ganz recht, wenn
er mit seinen Begriffen in der
Sphäre des gewöhnlichen Bewußtseins
bleibt. Bei ihm wird gerade dann
Bedeutsames in seinem berechtigten
Gebiete erreicht, wenn er diese
Begriffe so nimmt, wie sie das
gewöhnliche Bewußtsein darlebt ;
denn da stellen sie sich als
geeignet heraus, die sinnenfälligen
Tatsachen zu ergreifen. Wenn
allerdings dann der Naturforscher
diese Begriffe ausdehnen will über
die sinnenfälligen Tatsachen hinaus,
dann muß er sich bewußt sein, daß er
vielleicht in eine Leere
hineinkommt, daß er nicht mehr
wirklichkeitsgemäß bleibt. Dazu ist
das folgende Beispiel sehr
interessant.
Es hat
Professor Dewar, ein großer
naturwissenschaftlicher Denker
unserer Zeit, sehr gut und
bedeutungsvoll aus dem, was der
Forscher heute als Vorgänge
beobachten kann, ausgemalt, wie der
Endzustand der Erde sein wird nach
Millionen von Jahren. Man kann,
indem man ganz richtig physikalisch
vorgeht, gerade als ein guter
Physiker alles zu Rate zieht, sich
Anschauungen darüber bilden, wie
sich im Verlaufe von kurzen
Zeiträumen gewisse Verhältnisse
ändern. Dann rechnet man
gewissermaßen aus, indem man das in
der kürzeren Zeit sich Ändernde
ausdehnt über einen großen Zeitraum,
wie nach Millionen von Jahren die
Sache aussieht. Da beschreibt der
Professor sehr interessant, wie dann
eine Zeit eintreten kann, wo zum
Beispiel die Milch fest sein wird. -
Ich weiß nicht, wie sie dann zutage
treten wird; das ist eine andere
Sache! — Er beschreibt, wie man die
Wände des Zimmers mit diesem Weiß
der Milch bestreichen wird; so fest
wird die Milch sein. Allerdings wird
es dann viele hundert Grade kälter
sein als jetzt. Aber es wird keine
flüssige Milch geben, die Milch wird
fest sein. Die Dinge sind alle mit
großem naturwissenschaftlichem
Scharfsinn gedacht, und es ist gar
nichts einzuwenden gegen die
Aufstellung von solchen Hypothesen
auf naturwissenschaftlichem Boden.
Für den
Geistesforscher stellt sich sogleich
ein anderer Gedanke hin, weil er
lebendig, wirklich denkt und nicht
abstrakt. Man kann ja sogar ganz gut
das Beispiel von einem jungen
Menschen nehmen von vierzehn Jahren,
wie er sich verändert hat bis zum
achtzehnten Jahre, und so diese
kleinen Veränderungen dann
zusammenstellen, nach der Methode,
wie es Professor Dewar gemacht hat,
und nun ausrechnen, wie dieser
Menschenorganismus sein muß nach
dreihundert Jahren. Es ist ganz
dieselbe Methode. Nur lebt der
Mensch nach dreihundert Jahren als
physischer Mensch nicht mehr! Dem
Geistesforscher stellt sich dies
sogleich hin. Die Betrachtungsweise
ist ganz richtig, nimmt alle
naturwissenschaftlich-physikalischen
Schikanen in Anspruch. Es ist gar
nichts dagegen einzuwenden, sie ist
ganz richtig. Man darf sie nicht als
falsch hinstellen, aber sie ist
nicht wirklichkeitsgemäß, dringt
nicht ein in das Wirkliche. Ebenso
könnte man zurückgehen von den
Veränderungen, die der menschliche
Organismus durchmacht, und dann von
diesen Veränderungen aus sich
fragen: Wie war das vor dreihundert
Jahren? Man wird etwas sehr Nettes
herausbekommen — nur hat der Mensch
nicht gelebt vor dreihundert Jahren!
Aber nach diesem Muster bildet sich
derjenige, der Theorien bildet,
seine Beispiele. Die
Kant-Laplacesche Theorie von dem
Urnebel — sie hat ja mannigfaltige
Modifikationen erfahren, die man
alle kennen kann—, aber dasjenige,
was ihr prinzipiell zugrunde liegt,
das ist für den Geistesforscher ein
unerlaubter Gedanke, weil
ebensowenig, wie der Mensch vor
dreihundert Jahren physisch gelebt
hat, wenn man auch seinen früheren
und späteren Zustand ganz richtig
berechnet hat, ebensowenig die Erde
gelebt hat in der Zeit, für die die
Kant-Laplacesche Theorie vom Urnebel
aufgestellt wird; und das
Sonnensystem nicht vorhanden war.
Das habe ich nur als Beispiel
angeführt, wie Vorstellungen ganz
richtig sein können, absolut aus
richtigen Grundlagen abgeleitet sein
können, wie sie aber trotzdem nicht
Wirklichkeitsgemäß zu sein brauchen.
Das erreicht gerade
der Geistesforscher durch seine
Übungen, zu solchen Vorstellungen zu
kommen, die wirklichkeitsgemäß sind,
mit denen er dasjenige ergreift, was
man nur ergreifen kann, wenn man in
die Wirklichkeit untertaucht. Und
durch solches Untertauchen lernt man
erkennen, wie das Ich dann wäre in
seinem gewöhnlichen Bewußtsein, wenn
der Mensch nicht schlafen könnte. Es
wäre eben gar nicht im menschlichen
Bewußtsein vorhanden das
Selbstbewußtsein oder
Ich-Bewußtsein, wenn der Mensch
nicht im zeitlichen Rhythmus von
Schlafen und Wachen leben würde. Man
lernt auch durch unmittelbare
Anschauung erkennen, wie die
Gefühlseigenschaften eigentlich
geträumt werden, wie die
Willenseigenschaften eigentlich
geschlafen werden.
In Parenthese
gleichsam möchte ich hier etwas
einfügen, weil ich von mehreren
Seiten darauf aufmerksam gemacht
worden bin, was sich auf eine
Bemerkung bezieht, die ich
vorgestern gemacht habe. Ich sagte:
Dasjenige, was der Geistesforscher
erlebt, kann umgewandelt werden in
Begriffe; aber das Erlebnis selber,
die unmittelbare Wahrnehmung des
Geistigen, die kann nicht erinnert
werden, sondern muß immer wieder neu
erfahren werden.
Man kann scheinbar
ganz richtig einwenden: Wie kann man
denn überhaupt wissen, daß
irgendeine geistige Erfahrung neu
ist, wenn man sich nicht erinnert?
An die geistige Erfahrung kann man
sich ebensowenig erinnern, wie man
sich nicht an gewisse Menschen
erinnert, die man nicht vor sich
hat. Das geistige Ereignis, das
entschwindet, das wird nicht in der
Erinnerung aufbewahrt. Nur dann,
wenn man es umgewandelt hat in
Begriffe, in Vorstellungen, erinnert
man sich an die Vorstellungen. Nur
damit kein Mißverständnis eintritt,
wollte ich dies gewissermaßen in
Parenthese sagen.
Nun aber
möchte ich auch noch die andere
Seite des menschlichen Bewußtseins
mit einer kurzen Bemerkung streifen.
Was geschieht denn, wenn der Mensch
nun wirklich dasjenige, was sonst
immer im Unterbewußten bleibt, was
verträumt,
was verschlafen wird, wenn er das
durch solche inneren Vorgänge, wie
Sie sie geschildert finden in meinen
Büchern, nun wirklich ins Bewußten
heraufhebt? Wenn darüber ein
Bewußtsein entsteht, so wie es im
gewöhnlichen Bewußtsein des Tages
nur vorhanden ist für das Sinnes-
und Vorstellungsleben, da lernt der
Mensch dann tatsächlich zum Beispiel
dasjenige kennen, was in seinen
Willensimpulsen sonst nur
verschlafen wird. Aber wie man, wenn
man auf das Schlafleben sich
hinrichtet, erkennen lernt, daß das
Ich-Bewußtsein abhängig ist vom
Schlafesleben, so lernt man, in
einer anderen Weise, durch die
wirkliche Heraufhebung des
Willenslebens aus dem Unterbewußten
ins Bewußte erkennen, daß man dann,
wenn man dieses Willensleben immer
vor sich hätte, wenn man das
Willensleben nicht verschlafen
würde, ein ganz anderes Bewußtsein
hätte, jenes Bewußtsein, das
wirklich in einer gewissen Weise der
Geistesforscher entwickelt. Das, was
in uns will, und in gewisser
Beziehung auch dasjenige, was
unserem Fühlen entspricht, was in
den Gefühlsimpulsen lebt, das würde,
wenn der Mensch es so vor sich hätte
wie sein Vorstellungsleben, auf ihn
wirken wie ein anderer, wie wenn er
einen zweiten, einen anderen
Menschen in sich hätte. Der Mensch
würde mit einem anderen Menschen
herumgehen. Und man kann sagen: Es
ist im weisheitsvollen
Entwickelungsplan so eingerichtet,
daß das einheitliche Bewußtsein, das
der Mensch braucht für sein Leben
zwischen Geburt und Tod, möglich
gemacht wird dadurch, daß das
Willensleben hinunter in den Schlaf
gedrängt ist, er also nicht
entzweigespalten wird dadurch, daß
er den anderen immerfort anzuschauen
hat, der eigentlich in ihm will.
Dieser andere hängt nämlich wiederum
zusammen mit dem urewigen Wesenskern
des Menschen, mit dem von der
Leiblichkeit freien, urewigen
Wesenskern des Menschen, mit dem,
was nicht durch die Leiblichkeit
wirkt.
Daher, wenn der
Geistesforscher wirklich dazu gelangt
— ich habe schon vorgestern gesagt,
ich lasse mich nicht abhalten durch
irgendeine Scheu, auf die Dinge
aufmerksam zu machen, die wirklich aus
dem Gebiete der Geistesforschung
hervorgehen mit wissenschaftlicher
Exaktheit, wie die
naturwissenschaftlichen Gesetze auf
naturwissenschaftlichem Gebiete -,
wenn der Geistesforscher wirklich dazu
gelangt, das Willensleben und das
Gefühlsleben heraufzuholen in das
Bewußtsein, wenn er seine innere
Aktivität so verstärkt, daß er nicht
bloß das Sinnes- und Vorstellungsleben
in sich lebendig machen kann, sondern
in sich lebendig machen kann das
Gefühls- und Willensleben, dann wird
die Welt ergänzt durch die andere
Seite, durch die geistige Seite; dann
erlebt der Mensch als eine
Wirklichkeit, daß wir von denjenigen
Seelen, welche den Leib verloren haben
durch den Tod, nur durch unser Sinnes-
und durch unser Vorstellungsleben
getrennt sind. In dem Augenblick, wo
wir bewußt eintreten in unser Gefühls-
und Willensleben, treten wir in eine
Region ein, wo wir auf gemeinsamem
Gebiet auch mit den Seelen stehen, die
durch die Pforte des Todes gegangen
sind.
Das Getrenntsein zwischen
den sogenannten lebenden
Menschenseelen und den sogenannten
gestorbenen Menschenseelen
überbrückt sich durch
Geisteswissenschaft. Es überbrückt
sich durch Geisteswissenschaft auf
eine ganz exakte Weise. Durch eine
ganz exakte Betrachtungsweise muß
allerdings das Seelenleben wiederum
umgestaltet werden. Wenn auf diesem
Gebiete, in das da der Mensch
eintritt, wirklich reale
Wahrnehmungen gemacht werden wollen
- Träume kommen unwillkürlich,
dasjenige, was im Traume erlebt
wird, kommt unwillkürlich -, wenn
der Mensch etwas in sein Bewußtsein
hereinbringen will, das wirklich aus
dem Gebiete kommt, in dem die Toten
leben, dann muß er mit ebensolchen
willkürlichen Vorstellungen, aber
jetzt höheren Vorstellungen, als die
des
wachen Tagesbewußtseins sind,
weil diese Vorstellungen das
Fühlens- und Willensleben umfassen
müssen, er muß mit ebenso
willkürlichen Vorstellungen den
Objekten in der geistigen Welt
gegenüberstehen, wie man sonst den
Objekten in der Sinneswelt
gegenübersteht. Im gewöhnlichen
Traume kann man nicht unterscheiden
das, was einen zwingt vorzustellen,
und sich selber. Diese
Unterscheidung ist vorhanden, wenn
der Geistesforscher dem Leben naht,
dem auch die durch den Tod
gegangenen Seelen angehören.
Daher sind Träume,
die unwillkürlich kommen, auch wenn
sie uns scheinbare Botschaften bringen
aus einer übersinnlichen Welt, immer
mit Vorsicht aufzunehmen. Der
Geistesforscher kann nur dasjenige als
seine wirkliche Beobachtung
anerkennen, das er mit voller Willkür
herbeiführen will. Will der Forscher
daher in Verbindung kommen mit
irgendeiner Seele, die dem geistigen
Leben angehört, die vielleicht schon
lange durch die Pforte des Todes
gegangen ist, dann kann er dadurch in
Verbindung kommen, daß er von seinem
Willen aus dasjenige herbeiführt, was
er mit der betreffenden Seele erlebt,
nicht in solcher unwillkürlichen
Weise, wie es durch den Traum
geschieht.
Sehen Sie,
Geistesforschung führt uns dahin,
anzuerkennen, wie eine andere Welt
hereinragt in unsere Welt, die aber
für unsere Welt eine tiefe, eine
intensive Bedeutung hat, aus dem
einfachen Grunde, weil unser
Gefühls-, weil unser Willensleben
dieser Welt angehört.
Für die Welt
nun, die in den Sinnen beschlossen
ist, die mit Gesetzen umfaßt werden
soll, die diesen Sinnen entnommen
sind, kurz für die Welt, die die
Naturwissenschaft betrachtet,
reichen die abstrakten Vorstellungen
des wachen und gewöhnlichen
Bewußtseins aus. Für die Welt des
sozial-sittlichen Lebens braucht man
wirklichkeitsgemäße Vorstellungen.
Vorstellungen, wie die
Kant-Laplacesche Theorie, wie die
Vorstellungen über den Endzustand
der Erde, können nur zum Irrtum
führen. Sie können berechtigte
Vorstellungen sein, wenn man im
Gebiete der theoretischen
Diskussionen bleibt. In dem
Augenblick, wo man in das soziale
Leben, in die politische Struktur
von der Wissenschaft her
Vorstellungen einführt, die
abstrakt, nicht wirklichkeitsgemäß
sind, wirkt man zerstörend, bewirkt
man Katastrophen innerhalb dieser
Wirklichkeit. Da haben
Vorstellungen, die nicht
wirklichkeitsgemäß sind, eine ganz
andere Bedeutung.
Nun stellt sich heraus,
wenn man dasjenige, was im Laufe der
menschlichen Geschichte wirklich
geschieht, was das geschichtliche
Leben weitertreibt, betrachten will,
so kann man es nicht betrachten mit
dem naturwissenschaftlichen
Vorstellen; denn dieses
geschichtliche Leben wird nicht auf
einem solchen Felde erlebt, auf dem
die naturwissenschaftlichen
Vorstellungen anzuwenden sind, die
ganze Geschichte wird von dem
Menschen nicht mit wachen
Vorstellungen wirklich impulsiert,
sondern sie wird geträumt. Das ist
das Wichtige, das ins Auge gefaßt
werden kann - heute noch eine ganz
paradoxe Wahrheit, wie der
Kopernikanismus ein Paradoxon war,
als er aufgetreten ist-, das
geschichtliche Leben wird nicht
geschaffen aus solchen Vorstellungen
heraus, wie wir sie eben im
Naturwissenschaftlichen gewöhnt
sind. Das Soziologische, das soziale
Leben geht nicht hervor aus einem
solchen Impulse, wie wir ihn mit der
Naturwissenschaft erfassen, sondern
es wird erträumt.
Der Mensch träumt das
gesellschaftliche Leben.
Interessant war mir
immer — ich darf diese persönliche
Bemerkung machen; es sind jetzt mehr
als dreißig Jahre, daß ich mich
intensiv mit diesem Problem befasse,
es von allen Seiten zu erforschen
gesucht habe -, interessant war mir,
wie es strahlende Lichter hingeworfen
hat auf ein Rätsel, wenn Herman Grimm
im Gespräche mit mir öfter gesagt hat:
Wendet man die gewöhnlichen Begriffe,
die naturwissenschaftlichen Begriffe
auf das geschichtliche Leben an, so
daß sie
tauglich sein sollen, so kommt
man keinen Schritt weiter. Will man
das geschichtliche Leben erfassen,
will man hineinschauen in die Impulse,
die darin wirken, dann kann man das nur mit der Phantasie. Herman
Grimm war noch kein Geistesforscher,
lehnte die Dinge ab; aber er meinte,
man kann dieses geschichtliche Leben
nur ergreifen mit der Phantasie. Nun,
mit der Phantasie kann man es auch
nicht ergreifen. Aber Grimm war doch
wenigstens eine Persönlichkeit, die
wußte: Man kann nicht mit den
gewöhnlichen Begriffen hineinkommen in
das geschichtliche Leben.
Aber gerade
Geisteswissenschaft kann
hineinkommen, indem sie hinzufügt zu
dem gewöhnlichen Bewußtsein das
imaginative Bewußtsein, das
inspirierte Bewußtsein und das
intuitive Bewußtsein, drei
übersinnliche Vorstellungsarten des
schauenden Bewußtseins.
Geisteswissenschaft hebt dasjenige
herauf ins Bewußtsein, was sonst
verträumt, was sonst verschlafen
wird.
In früheren
Jahrhunderten und Jahrtausenden
hatten die Menschen - ich habe das
auch schon vorgestern erwähnt - über
die geistigen Tatsachen ein gewisses
instinktives Bewußtsein. Aber dieses
instinktive Bewußtsein mußte
verlorengehen. Es ging verloren und
wird immer mehr und mehr
verlorengehen, je mehr sich die
glänzenden Errungenschaften der
Naturwissenschaft auf ihrem Gebiete
gut bewähren werden.
Von der anderen
Seite her muß das wiederkommen, was
dem instinktiven Bewußtsein
verlorengegangen ist.
Daher kann man
sagen: Während des menschlichen
Instinktlebens konnten die
sittlich-sozialen Ideen, die
ethischen Ideen, die juristischen
Ideen in das geschichtliche, in das
soziale Leben, in das
gesellschaftliche Leben
hineinfließen, die geträumt sind;
und so kann die Menschheit jetzt
noch immer zehren von dem, was aus
dem instinktiven Bewußtsein gekommen
ist.
Aber heraufgekommen
ist dieses Zeitalter, in dem die
Menschheit ins volle Bewußtsein
hineintreten muß, in dem die
Menschheit zur vollen Freiheit
gelangen muß. Da wird das alte
instinktive Bewußtsein nicht mehr
ausreichen. Wir stehen in jener
Epoche, in welcher
geisteswissenschaftlich diejenigen
Kräfte heraufgeholt werden müssen,
welche in der sozialen
Strukturgebung der Gesellschaft, in
der ethischen Strukturgebung der
Gesellschaft, im politischen Leben
wirksam sein müssen. Niemals wird
dasjenige, was im sozialen Leben
lebt, erfaßt werden können mit den
Begriffen, die nur den
Sinneswahrnehmungen, die überhaupt
nur dem wachen Tagesbewußtsein, dem
gewöhnlichen Bewußtsein entnommen
sind.
Herman Grimm hatte
ganz recht - aber er wußte nur die
Hälfte der Sache -, wenn er sagte:
Warum ist der englische
Geschichtsforscher Gibbon so
bedeutend, wenn er die ersten
christlichen Jahrhunderte schildert,
in der Schilderung desjenigen, was
da unterging? Und warum findet man
in seiner Geschichtsdarstellung gar
nichts von dem bedeutenden Wachstum
und Werden, das durch die
christlichen Impulse in die
Menschheitsentwikkelung
hineingekommen ist? Aus dem Grunde,
weil Gibbon eben auch die
gewöhnlichen Begriffe nimmt, die
Begriffe des wachen
Tagesbewußtseins. Die können aber
auch nur dasjenige erfassen, was
untergeht, die können nur den
Leichnam erfassen.
Dasjenige, was
wird, was wächst, das wird geträumt,
verschlafen. Und das kann nur durch
Geisteswissenschaft erkannt,
durchschaut werden. Weil die
politischen Impulse bewußt werden
müssen, weil sie nicht mehr bloß
instinktiv sein können, deshalb
müssen sie geisteswissenschaftlich
verstanden werden in der Zukunft.
Das ist es,
was gerade auf einem tief mit der
Menschenseele zusammenhängenden
Gebiete aus den Zeichen der Zeit
erkannt werden muß; selbst aus
äußerlichen Dingen kann man heute
solches erkennen. Nehmen wir ein
heute sehr weitverbreitetes
Beispiel.
Indem ich von diesem
Beispiel spreche, möge man nur ja
nicht glauben, daß
Geisteswissenschaft einseitig nach
irgendeiner Richtung sein wolle,
Partei ergreifen wolle nach der
einen oder anderen Richtung, sondern
das nimmt sie völlig ernst, daß man
mit irgendeinem Begriff nur von
einer Seite eine Sache beleuchtet
und daß man daher etwas Unrechtes
tut, wenn man diesen Begriff
unmittelbar in die Wirklichkeit
einführen will. Nehme ich zum
Beispiel die ja manchen Menschen
glänzend einleuchtende
materialistische,
geschichtlich-soziologische
Auffassung, die Karl Marx und
ähnliche Leute über das soziale
Leben der Menschheit und den
geschichtlichen Verlauf gegeben
haben. Verfolgt man diese
sozialdemokratische
Betrachtungsweise, verfolgt man bei
Marx, wie er wirklich mit einem
gewissen Scharfsinn darstellen will,
daß alles dasjenige, was
geschichtlich geschieht, durch
gewisse Klassenkämpfe sich auslebt,
daß materielle Impulse das
geschichtliche Leben in seiner
Struktur bestimmen, dann merkt man:
Verstehen kann man dasjenige, was
Karl Marx auf diesem Gebiete sagt,
nur dann, wenn man weiß, daß er,
allerdings einseitig, Wirklichkeiten
schildert. Aber was für
Wirklichkeiten schildert er? Die
Wirklichkeiten schildert er, die
damals vergangen waren, als er seine
Bücher geschrieben hat!
Vom 16. Jahrhundert
ab beginnt in der Tat das
europäische und das zum Europäischen
gehörende Leben so, daß neben dem,
was man sonst konventionell in der
Geschichte erzählte - Geschichte ist
ja doch meist eine Fable convenue,
wie sie in den Schulen gelehrt wird
-, daß neben dem, was man so erzählt
als wirkliche Geschichte,
Klassenkämpfe da sind, materielle
Impulse da sind. Das, was
heraufgekommen ist bis in das
Zeitalter, wo Karl Marx schildert -
er schildert einseitig, aber er
schildert nicht ganz mit Unrecht -,
das, was in dem Augenblicke, wo er
versucht, Begriffe des gewöhnlichen
Bewußtseins darauf anzuwenden, schon
ausgeträumt war von der Menschheit,
was damals Wirklichkeit war, als die
Menschheit geträumt hat, das wird in
gewöhnliche Begriffe gefaßt. Aber
nun stellt sich heraus: Wird nicht
angewendet die Methode der
Geisteswissenschaft, die aus der
Wirklichkeit heraus ist, dann findet
man aus dem, was man so mit
gewöhnlichem Bewußtsein erfassen
will, nichts in den sozialen
Vorgängen für das, was weitergehen
kann; man findet nichts Anwendbares
für das Weiterleben. Karl Marx'
Schilderung ist richtig für eine
gewisse Einseitigkeit des Lebens,
für die letzten Jahrhunderte. Sie
ist nicht mehr anwendbar, nachdem
die Menschheit ausgeträumt,
dasjenige ausgeschlafen hat, was er
schildert. Es ist tatsächlich so:
Wenn man wirklichkeitsgemäße
Begriffe gewinnt, so kann man nicht
sagen, daß man das, worauf es
ankommt, aus der äußeren Erfahrung
ablesen könne, wie es die
Naturwissenschaft machen muß. Wer in
irgendeiner Stellung des Lebens, in
irgendeiner Position des Lebens
eingreifen muß in die soziale
Struktur, der muß
wirklichkeitsgemäße Begriffe haben.
Aber diese
wirklichkeitsgemäßen Begriffe können
nicht vom Leben abgelesen werden.
Vom Leben abgelesen werden kann nur
das, was das gewöhnliche Bewußtsein
erfaßt.
Man muß im sozialen
Leben drinnenstehen, wenn man es
nicht mit fehlender Wirklichkeit,
sondern mit lebendigen Begriffen zu
tun haben will. Man muß so
drinnenstehen, daß man nicht
angewiesen ist darauf, daß einem
dieses Leben etwas gibt, sondern daß
man die Gesetze kennt, die sonst nur
im Unterbewußten walten, und daß man
sie
einzuführen vermag in das
Leben. Aus der imaginativen
Erkenntnis, aus derjenigen
Erkenntnis, welche das gewöhnliche
abstrakte Vorstellen zu innerer
Lebendigkeit so zu erheben vermag,
daß diese Vorstellungen zwar
bildhaft sind, aber dafür in die
Wirklichkeit untertauchen, aus
dieser imaginativen Erkenntnis gehen
alle diejenigen Begriffe hervor,
welche in der Zukunft wirksam sein
können in bezug auf die soziale
Struktur.
Die sozialen
Versuche sind deshalb so trostlos
geblieben, sie haben deshalb so
viele reale Irrtümer hervorgerufen,
weil man glaubte, die sozialen
Begriffe so auffassen zu können, wie
man naturwissenschaftliche Begriffe
aufstellt, weil man
wirklichkeitsfremd diese Begriffe
aufstellte. Aus der Imagination, aus
dem Untertauchen in dasjenige, was
sonst von dem gewöhnlichen
Bewußtsein nur wie im Traume erlebt
wird, können diejenigen Impulse nur
hergeholt werden, die der braucht,
der irgend etwas, was als soziale
Idee gelten will, auszusprechen hat.
Jede Zeit ist eine Übergangszeit. Es
ist natürlich eine triviale
Wahrheit, wenn immer wieder und
wieder gesagt wird, eine Zeit ist
eine Übergangszeit, es kommt nur
darauf an, was
übergeht. Aber in unserer Zeit
geht das instinktive Bewußtsein über
in das freie, in das volle
Bewußtsein, das unter der Idee der
Freiheit lebt. Da müssen die alten
Impulse, die aus dem instinktiven
Bewußtsein gekommen sind - auch das
römische Recht gehört noch dazu-,
sie müssen abgelöst werden von dem,
was für das soziale Leben
Imagination, für das
ethischsittliche Leben die
Inspiration ergibt, was für das
Rechtsleben die Intuition ergibt.
Das ist allerdings nicht so bequem,
wie wenn man aus dem Abstrakten
heraus allerlei Rechtsbegriffe
konstruieren will und weiß, weil man
ja ein gescheiter Mensch ist, wie
die ganze Welt beschaffen sein soll.
Das weiß man!
Als Geistesforscher
ist man nicht in dieser Lage; da muß
man überall in die Wirklichkeit
eindringen. Man hat heute gar nicht
viel Begriff davon, wie dieses
geschieht. Durch Jahrzehnte hindurch
wird auf diesem Gebiete so, aus dem
Abstrakten heraus, gehandelt. Man
weiß nicht, wie zum Beispiel die
westlichen Völker Europas - als
Völker, nicht als einzelne Menschen!
- gewisse Seeleneigentümlichkeiten
haben, die Völker Mitteleuropas, die
Völker Osteuropas, Asiens, gewisse
andere Seeleneigentümlichkeiten
haben, wie diese
Seeleneigentümlichkeiten
zusammenhängen mit dem, was diese
Völker sind. Heute in dieser
katastrophalen Zeit sehen wir, wenn
wir tiefer blicken, vielfach
dasjenige, was die Geistesforschung
allein zu sehen vermag, sehen ein
für das äußere Bewußtsein nicht
verständliches, trauriges Ereignis
durch die Menschheit gehen in der
Welt, deren Zeichen so deutlich
sprechen, in der sich die Menschheit
nur zurechtfinden kann, wenn sie
wirklichkeitsgemäße Begriffe suchen
will. Wirklichkeitsgemäße Begriffe
sind nicht diejenigen, die nach dem
Muster der Naturwissenschaft gemacht
sind oder nach dem Muster des wachen
Tagesbewußtseins, wenn es sich um
das Soziale, das Sittliche, um das
Rechtsleben handelt.
Hier in der Schweiz
ist ein Anfang gemacht worden, ein
schöner Anfang in bezug auf
Rechtsbegriffe, es ist versucht
worden, die Begriffe des
gewöhnlichen Vertragsverhältnisses
aus der konkreten Wirklichkeit
herauszuholen. Dr. Roman Boos hat in
seinem ausgezeichneten, vor kurzem
erschienenen Buch «Der
Gesamtarbeitsvertrag nach
Schweizerischem Recht»
zum ersten Mal in der heutigen
Zeit den Anfang damit gemacht, aus
der konkreten Wirklichkeit heraus
etwas zu suchen, was zur
Rechtsstruktur gehört.
Diese Art, in sozialer, in
sittlicher, in freiheitlicher Weise
ins juristische Leben
hineinzuleuchten, die muß ihren
Fortgang nehmen, wenn wir die
wirklichkeitsgemäßen Begriffe suchen
wollen. Es gibt ein einfaches Mittel
— gäbe ein einfaches Mittel -, das
sehr hilfreich wäre, wenn in seiner
radikalen Form versucht werden
würde, irgendwo zu zeigen, wie die
Begriffe des gewöhnlichen
Bewußtseins, die sich so großartig
ausnehmen auf
naturwissenschaftlichem Gebiet, wie
diese Begriffe unvermögend sind, in
das sittlich-soziale Leben
einzugreifen. Man brauchte nur den
Versuch zu machen, einmal ein
Parlament zusammenzusetzen aus
solchen Menschen, die gerade groß
sind auf dem Gebiete philosophischen
Nachdenkens über die Welt mit den
Begriffen, die nur dem gewöhnlichen
Bewußtsein, das man auch das
wissenschaftliche nennt, entnommen
sind. Ein solches Parlament wäre am
geeignetsten, das Gemeinwesen, zu
dem dieses Parlament gehört, in der
kürzesten Zeit zugrunde zu richten,
weil ein solches Parlament nur die
untergehenden Impulse sehen würde.
Zum schaffenden
Leben gehören diejenigen, welche in
das Bewußtsein heraufheben können,
was sonst im äußeren realen Leben
und in der Geschichte nur träumt,
was in den Schlaf hinuntergesunken
ist.
Daher sind auch
Utopien so trostlos. Utopien sind
wirklich so, wie wenn man eine
ausstudierte Schachpartie anwenden
wollte, ohne Rücksicht auf den
Partner. Utopien bilden heißt,
dasjenige, was leben sollte, in die
abstrakten Verstandesformen fassen.
Daher kann eine Utopie niemals etwas
anderes enthalten, als was ein
Gemeinwesen zugrunde richten kann,
nicht aber, was es aufbauen kann.
Denn was die Wirklichkeit aufbauen
kann, das kann nicht im Anschlüsse
an verstandesmäßige Begriffe gefaßt
werden, das wirkt nur in lebendigen
Imaginationen und hat im
unmittelbaren Wirken etwas, was
verwandt ist, aber nicht dasselbe
ist - ich bitte das ausdrüclich zu
bemerken -, was verwandt ist mit einem künstlerischen
Wirken. Das mannigfaltigste wird
einem geoffenbart, wenn man gerade
dieses soziale, dieses sittliche
Leben betrachtet vom Gesichtspunkt
der Geisteswissenschaft.
Vor allen Dingen wird,
wenn dasjenige, was sich auf diese
Weise als sozial-sittliche Ideen,
als juristische Ideen ausprägt, ins
Leben hineingeht, immer gipfeln
können in der menschlichen Freiheit.
Diese menschliche Freiheit kann
naturwissenschaftlich nie begriffen
werden, weil Naturwissenschaft nicht
auf das Freie im Menschen gehen
kann; für die Naturwissenschaft kann
der Mensch kein freies Wesen sein.
Geisteswissenschaft zeigt aber den
urewigen Wesenskern des Menschen,
von dem ich Ihnen gesagt habe, das
ist wie ein anderer Mensch im
Menschen. Naturwissenschaft zeigt
nur den einen, nicht den anderen
Menschen; der andere ist aber der
freie. Der freie Mensch lebt auch in
dem Menschen. Aber durch das
sozial-sittliche Leben, durch das
staatliche Leben, durch das ethische
Leben wird der freie Mensch
herausgeholt.
Moderne Betrachtungsweise, wie sie
jetzt durch die Tatsachen widerlegt
werden sollte, wenn man richtig
beobachten könnte, moderne
Betrachtungsweise führt eigentlich
überall schon in der Theorie zum
Austreiben der Freiheit.
Lassen Sie mich am
Schlüsse dieses noch anführen. Es
hat ja immer gegeben in der neueren
Zeit - und auch jetzt tritt es
hervor und macht Aufsehen - solche
Betrachtungen des sozial-sittlichen
und des Staats- und politischen
Lebens, welche den Staat zum
Beispiel vergleichen mit einem
Organismus, mit einer Lebensform.
Von einem ausgezeichneten Forscher,
den ich sehr schätze, ist ein
aufsehenerregendes Buch erschienen:
«Der Staat als Lebensform». Aber es
ist so recht ein Beispiel für
dasjenige, was überwunden werden
muß. Manche haben versucht, diese
Analogien zu bilden, den Staat zu
vergleichen mit einem Organismus.
Vergleichen kann man alles. Wenn es
auf das Vergleichen ankäme, so
könnte man ganz gut Vergleiche
anführen zwischen einem Pfirsich und
einem Spazierstock; es kommt nur
darauf an, daß man geistreich genug
dazu ist! Auf Vergleiche kommt gar
nichts an, sondern darauf kommt es
an, daß der Vergleich auch
wirklichkeitsgemäß ist, wenn er
schon gebraucht werden soll
Nun, ich kann im einzelnen
die Sache heute nicht durchführen,
weil die Zeit dazu nicht ausreicht.
Aber vergleicht man wirklich das,
was im sozial-sittlichen Leben
pulsiert, mit dem, was im
organischen Leben vorhanden ist,
dann gilt der Vergleich nur
insofern, als man den einzelnen
Staat, ja, das einzelne Gemeinwesen
vergleichen muß mit einer Zelle. Und
wenn man eine Ansammlung von Zellen,
wie es der Organismus ist,
vergleichen will, so kann man nur
das gesamte Leben auf der ganzen
Erde zum Vergleich mit dem
Organismus verwenden.
Wie gesagt, das
genannte Buch, «Der Staat als
Lebensform», von Kjeilen ist absolut
unmöglich, aus dem Grunde, weil es
diesen Vergleich in ganz unmöglicher
Form gebraucht. Man kann aber, wenn
man den Vergleich richtig gebraucht,
den einzelnen Staat mit der Zelle
vergleichen und das gesamte Leben
über die Erde hin etwa mit einem aus
einzelnen Zellen aufgebauten
Organismus. Dann ist in diesem
Organismus noch gar nicht dasjenige
drinnen enthalten, was sich im
Organismus als Seele, als Geist
entwickelt. Aber auf das, was sich
im Organismus als Seele, als Geist
entwickelt, kommt es an; darauf
kommt es sogar sehr an, daß zu dem
Gesamtleben der Erde Geist
hinzukommt. Und nur eine solche
soziale Struktur der Erde wird
richtig gedacht sein, welche nicht
bei der Betrachtung des rein
Äußerlichen die Meinung hegt, damit
auch den Gesamtmenschen umfassen zu
können.
So wenig man im
Organismus die Seele umfassen kann,
den Geist umfassen kann, so wenig
kann man, auch wenn man die
organische Betrachtung über die
ganze Erde ausdehnt, im bloßen
staatlichen Leben dasjenige
umfassen, in dem menschliche
Freiheit wurzelt. Denn menschliche
Freiheit ragt über die Organisation
hinaus.
Das ist etwas, was
einem den Beweis liefern kann, wenn
Sie es vollständig durchschauen, daß
sogar dasjenige Nachdenken, welches
die gewöhnliche abstrakte
Bewußtseinsform hineinträgt in die
Betrachtung des staatlichen Lebens,
den Freiheitsbegriff ausschließen
muß.
Geisteswissenschaft,
indem sie das Leben ins Auge faßt,
das frei ist von der Leiblichkeit,
das sich nicht vergleichen läßt mit
einem Organismus, wird allein
berufen sein, auch wiederum den
Begriff der freien menschlichen
Seele einzuführen in das Leben.
Ich habe den Anfang
damit gemacht schon 1894, als ich
meine «Philosophie der Freiheit» -
die leider schon so lange vergriffen
ist - verfaßt habe, indem ich
versuchte zu zeigen, wie dadurch,
daß der Mensch tatsächlich ein
freies Seelenleben entwickelt, das
sich als ein anderes loslöst von dem
in der Naturwissenschaft mit Recht
bloß betrachteten Kausal-Begriff,
wie dadurch der Mensch zu dem
Ausleben seiner Freiheit kommt.
Solange man nicht der Ansicht ist,
Naturwissenschaft habe ganz recht,
wenn sie Freiheit leugne auf ihrem
Gebiete, weil sie es nur zu tun hat
mit demjenigen, wo keine Freiheit
ist - solange man das nicht
einsieht, sieht man auch nicht ein,
daß dasjenige, worauf sich Freiheit
bezieht, auch nicht durch
Naturwissenschaft zu erfassen ist.
Das aber erreicht
Geisteswissenschaft, indem sie zeigt,
daß der Mensch neben seinem Leib, der
nach der einen Seite ein Ausdruck
seiner Seele und seines Geistes ist,
sein Geistiges hat, das nur erfaßt
werden kann vom schauenden Bewußtsein,
vom übersinnlichen Bewußtsein: vom
imaginativen Bewußtsein, aus dem auch
die sozialen Ideen fließen, vom
inspirierten Bewußtsein, aus dem die
sittlichen Ideen fließen, die sich im
gewöhnlichen Leben im Mitgefühl, im
Miterleben der anderen Menschen
ausleben, aus dem, indem es intuitives
Bewußtsein wird, die juristischen
Ideen fließen, dadurch, daß im
intuitiven Bewußtsein der Mensch nicht
nur eindringt in das, was das andere
Wesen ist, sondern durch dieses
intuitive Bewußtsein das andere Wesen
bis zu einem gewissen Grade auch in
sich selber durchlebt. Und indem
Geisteswissenschaft eindringt in das,
was ewig ist im Menschen und was nur
erfaßt werden kann durch imaginatives,
inspiriertes, intuitives Bewußtsein,
dringt Geisteswissenschaft auch vor zu
dem, was unter dem Lichte, unter der
Sonne der Freiheit im menschlichen
Leben pulsieren kann.
Heute ist es noch recht
paradox, wenn man, um die
Wirklichkeit zu schildern, in die
Lage kommt, zu sagen, daß Schlaf-
und Traumimpulse in der Geschichte,
im sozialen Leben, im sittlichen
Leben, im rechtlichen Leben, im
Freiheitsleben pulsieren und daß
dasjenige, was da pulsiert, nur
gefunden werden kann mit
Geisteswissenschaft. Aber ich muß
immer wiederum erwähnen: Dasjenige,
was Geisteswissenschaft für die
heutige Zeit als ein Paradoxon in
die Welt bringen muß, das läßt sich
eben zusammenstellen mit dem
Paradoxon, das Kopernikus in die
Welt brachte, als die Menschen
geglaubt haben, die Erde stehe
still, die Sonne und die Sterne
bewegen sich um sie herum. Er hat
das Entgegengesetzte an die Stelle
gesetzt. 1822 erst hat eine gewisse
Kirche erlaubt, daß einer an den
Kopernikanismus glauben dürfe! Nun,
wie lange es dauern wird, bis die
Gelehrten und die sogenannten
Gebildeten der heutigen Zeit
erlauben werden oder sich nicht mehr
schämen werden wie eines
Aberglaubens, anzunehmen, daß
Geisteswissenschaft das Leben
erklärt, erweitert zu
wirklichkeitsgemäßen Begriffen, daß
sie zu fruchttragenden Begriffen
führt, das muß abgewartet werden.
Aber die Zeichen der Zeit sprechen
so stark, daß man den Wunsch haben
möchte, es könne recht, recht bald
geschehen! Aber erleuchtete,
hervorragende Geister haben ja
immer, wenn auch nur in einzelnen
Geistesblitzen, dasjenige geschaut,
was die Wahrheit ist.
Geisteswissenschaft ist insoferne
eigentlich nichts Neues. Sie faßt
nur systematisch und durch
wirklichkeitsgemäßes Schauen
zusammen, worauf die Geistesblitze
der hervorragendsten
Persönlichkeiten der Menschheit
immer gegangen sind.
Und wie ich gestern am
Schlüsse einen solchen
Ewigkeitsgeist erwähnte, so sei
heute derselbe erwähnt: Goethe. Er
hat sich auch mit Geschichte befaßt,
mit der Anschauung in der
Geschichte. Er hat gefühlt, obwohl
er noch nicht Geisteswissenschaft
gehabt hat dazumal - die Zeit dazu
war noch nicht gekommen in seinem
Zeitalter -: In dem, was im
geschichtlichen Leben pulsiert, ist
nicht dasjenige enthalten, was in
die Begriffe hineingebracht werden
kann, die sich im gewöhnlichen
Vorstellen und gewöhnlichen Sinnes
wahrnehmen eröffnen. Er hat gefühlt:
Was in der Geschichte lebt, auch das
Große, was in der Geschichte lebt,
enthält Impulse, die anders sind als
das abstrakte Vorstellen des
gewöhnlichen Geisteslebens. Deshalb
hat Goethe das bedeutende Wort über
die Geschichte ausgesprochen: «Das
Beste, was wir von der Geschichte
haben, ist der Enthusiasmus, den sie
erregt» -, ein Gefühl, das sie
erregt, wenn man untertauchen kann
in das geschichtliche Werden und
nicht etwas herunterholt wie die
Theoretiker des gewöhnlichen
Bewußtseins, sondern wenn man
solches hervorholt, das nicht bloß
zum Vorstellen und Sinneswahrnehmen
spricht, sondern das zu dem spricht,
was in den gefühlsmäßigen Impulsen
erträumt, was in den willensmäßigen
Impulsen sogar verschlafen wird.
Dann hat man das, was in der
Geschichte lebt, nicht den Leichnam
der Geschichte.
Und mit Bezug auf
das sozial-sittliche Leben, mit
Bezug auf das Freiheits- und
juristische Leben möchte man sagen:
Es wird die Menschheit einsehen
müssen, daß sie zu einem solchen
Erfassen der Wirklichkeit dieser
Dinge zu kommen hat, bei dem sich
der ganze Mensch beteiligt, auch
dasjenige, was sonst im wachen
Bewußtsein schläft, weil der Mensch
sonst überhaupt unbewußt bleibt über
das Gebiet des sozialen und des
sittlichen Lebens.
Und so wird es sich darum
handeln, daß gerade dasjenige, was
nicht theoretisch im Menschen ist,
angeregt und angespornt und
angefeuert werden kann, dasjenige,
was dem Enthusiasmus ähnlich ist,
was wirkt wie Kunst - wie Kunst, sage ich! Und so wird man wohl am Schlüsse einer solchen
Betrachtung die Worte aussprechen
müssen, die dem Goethewort, das ich
eben angeführt habe, ähnlich sind
und die in einer gewissen Weise
zusammenfassen das, was in einer
kurzen Betrachtung heute nur
angeregt werden konnte, aber auch
nur angeregt werden wollte, die
Zusammenfassung desjenigen, von dem
ich glaube, daß es heute so
notwendig unter dem Einfluß der
Zeichen der Zeit gesprochen werden
muß. Es handelt sich darum, daß der
Mensch finde den ganzen Menschen, um
im sozial-sittlichen Leben in
entsprechender Weise zu wirken, um
an der Gestaltung der
sozial-sittlichen Struktur und des
politischen Lebens weiteres zu
leisten. Es handelt sich darum, daß
der Mensch nicht nur zu abstrakten
Ideen auf diesem Gebiete komme,
nicht nur zu einem physiologischen
Betrachten, sondern dazu komme, von
Enthusiasmus durchdrungene, reale
Kräfte, lebenswirkliche Kräfte zu
haben. Auf die wartet die Zeit,
diese traurige, diese katastrophale,
diese Prüfungszeit!
Geisteswissenschaft
will nur die Antwort geben
dahingehend, was als das Rechte diesem
Enthusiasmus zugrunde liegen will, und
Geisteswissenschaft ist der
Überzeugung, daß, wenn die Menschheit
den Weg wiederum finden wird zu ihrem
Ewigen, zu ihrem Unsterblichen, zu
demjenigen Teil im Menschenleben, aus
dem der Impuls der Freiheit quillt,
dann wird diese Menschheit auch die
richtigen Linien finden, um aus dem
Chaos, in das sie geraten ist, in
Wirklichkeit, nicht bloß durch
Illusion, herauszufinden
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