Avant toutes choses, je demande que les deux
conférences que je vais donner ici
aujourd'hui et après-demain soient
considérées comme un tout cohérent.
Bien que je vais essayer de rendre
chaque conférence compréhensible en
soi, certaines choses ne peuvent
être atteintes qu'en se référant au
sujet en vue, en éclairant une
conférence dans une certaine
relation à l'autre et en faisant un
tout des deux ensemble.
Quand on considère maintenant la science
de l’esprit à orientation
anthroposophique sur laquelle se
fondent les réflexions des deux
soirées et les réflexions que j'ai
déjà pu faire ici dans des
conférences précédentes dans cette
ville, on peut peut-être s'exprimer
à travers une comparaison qui peut
venir à l'esprit en ce qui concerne
les sentiments que beaucoup de nos
contemporains cultivent encore
envers cette science de l’esprit.
C'est : J'aimerais comparer cette
science de l’esprit à orientation
anthroposophique dans une certaine
relation avec un hôte non invité
dans une société. Je compare les
hôtes invités avec les autres
directions et courants scientifiques
actuellement pleinement reconnus,
qui sont en un sens déjà invités à
la vie globale de l’esprit de
l'humanité dans le présent, parce
que les humains veulent donc tirer
ces différentes sciences dans leur
domaine par leurs besoins, parce ce
que le monde extérieur sensoriel
donne, ce que sinon la vie exige. La
science de l'esprit se trouve encore
aujourd'hui dans la vie de l’esprit
du présent comme si elle n'avait pas
été exigée. Seul, à l'égard d'un
hôte non invité, si peu amical,
aussi peu aimable qu'on puisse
l'être peut-être au début, envers un
hôte non invité, on commence
graduellement à devenir plus poli,
encore plus poli qu'envers les
invités, quand on se rend compte
qu'il a quelque chose à apporter que
l'on a perdu et qu’il a trouvé. On ne le savait pas avant, et c'est seulement à ce
moment-là qu’on le remarque.
Il en va volontiers ainsi avec l'anthroposophie,
du moins selon la foi/la croyance de
ceux qui, aujourd'hui déjà, peuvent
s'immerger pleinement dans ce que
l'anthroposophie veut réellement par
rapport aux grandes tâches de
l'humanité. Ce que l'anthroposophie
veut apporter à la culture nouvelle,
à la culture du présent et à la
culture de l'avenir, c'est quelque
chose que les gens possèdent
fondamentalement depuis des siècles,
des millénaires, d'une manière
différente, qu'ils doivent regagner
par la science de l’esprit.
Instinctivement, les gens ont
possédé ce que l'on peut appeler à
partir d'une certaine capacité
instinctive de l'âme : une
reconnaissance ressentie de
l'éternel dans la nature humaine,
une reconnaissance ressentie de
l'âme humaine réelle et de ses
secrets. Et seul celui qui a des
préjugés contre l'histoire de
l’esprit de l'humanité peut nier que
cette connaissance instinctive a
justement ainsi dû disparaître pour
l'humanité - l'humanité est en
évolution - comme a dû disparaître
dans un certain point de l’évolution
historique, la vision du monde
médiévale par rapport à la
spatialité de l'univers, selon
laquelle la terre est au centre, en
repos, le soleil et les étoiles se
déplaçant autour d'elle. De même que
cette vision spatiale du monde
devait être remplacée par une autre,
la vieille connaissance instinctive
de l'éternel dans l'âme humaine et
de ces forces qui sont avant tout
les plus précieuses pour l'humain,
du pouvoir cognitif/de la force de
connaissance de la libre volonté,
dont nous parlerons ensuite
après-demain a dû céder la place à
la grande, significative, et
pleinement reconnues par la science
de l’esprit - je l'ai souvent
souligné ici -, avancée de la
science de la nature.
Je crois que tout de suite celui qui peut le
mieux apprécier le nerf particulier,
la signification la plus profond de
cette science de l’esprit à
orientation anthroposophique est
celui qui comprend le grand et
significatif progrès de la
connaissance de science de la nature
pour le progrès global de l'humanité
et qui ne se comporte pas seulement
de façon dilettante, mais aussi,
dans une certaine mesure, reconnaît
aussi le scientifique de la nature
jusqu’au plus haut degré. Mais quand
même, tout de suite parce que
l'humanité a été amenée à cette
saisie du monde avec des méthodes de
science de la nature et à étendre
justement cette saisie à une vision
du monde, par cela, elle dépend
maintenant de rechercher ce qui est
d'âme autrement qu'elle ne l'a
cherché instinctivement au cours des
siècles, voire des millénaires.
Selon la science de la nature, on connaît
seulement correctement quand, de
plus en plus, des espaces naturels
que l’on a à observer, à
investiguer, on exclue ce qui est
d'âme, lorsque l'on mêle de moins en
moins d'âme dans ce que l'on
esquisse comme image de la nature.
Ce n'était pas comme ça dans les
anciens temps. Dans les temps
anciens – on a seulement besoin
d'être un connaisseur des
aspirations de l’esprit des temps
anciens pour admettre cela -
l'humain observait les phénomènes de
la nature, et il sentait
instinctivement comment du
spirituel-d’âme lui parlait à
travers les phénomènes de la nature.
Il ne séparait pas les phénomènes de
la nature du spirituel-d’âme. Et
ainsi, en observant la nature, il
introduisait en même temps de la vie
spirituelle-d’âme dans sa vie de
l'âme à travers les faits de la
nature et des êtres de la nature.
L'humain ne serait jamais parvenu à la
libération complète de son être s'il
n'avait pas fait l'ascension vers la
connaissance scientifique. Donc par
le fait que l'âme se détache
complètement et dans l'observation
de la nature laisse seule valoir la
nature, en ce qu'elle
se détache pour la science de la
nature de toute l'âme dans la
nature, par cela l'âme sera forcée
de puiser des forces d’autant plus
fortes et significatives de sa
propre source intérieure d'âme et
d'esprit afin, en dehors de toute
observation de la nature, en dehors
de toute vie sensorielle, d'entrer
dans le monde spirituel d'une
nouvelle manière. Si quelque
chose doit notamment donner
l'impulsion la plus efficace pour
propulser la science de l’esprit à
orientation anthroposophique, ainsi
c'est de voir à travers ce qu’a
apporté la science de la nature à
l'humanité.
Mais maintenant commence aussitôt quand l’humain
du présent, notamment celui qui
s'est déjà habitué à regarder le
monde selon la sorte de
représentation de science de la
nature, essaie d'approcher ce que la
science de l’esprit, comme elle veut
se mettre dans le mouvement
spirituel du présent, fait valoir,
commence aussitôt un très
significatif, j’aimerais dire,
s'affirmer/se faire valoir de
manière toute compréhensible contre
cette science de l’esprit. Et
personne ne comprend mieux que celui
qui se tient actuellement dans cette
science de l’esprit que cette
science de l’esprit doit encore
avoir des adversaires après
adversaires, que doit être venu à
son encontre avec tous les préjugés
possibles.
Ce que cette science de l’esprit
veut explorer : l'éternel dans l'âme
humaine, le règne des forces de
l'âme humaine qui pointent au-delà
de la naissance et de la mort, donc
ce que l'on résume sous le problème
de l'immortalité, et aussi celui que
l'on résume sous le problème de la
liberté, c'est quelque chose sur
quoi tout être humain a un désir
évident de savoir. L'humain veut
savoir quelque chose sur les objets
qui forment le contenu de la science
de l’esprit telle qu'elle est
entendue ici. Mais en même temps,
quand on parle maintenant des
méthodes, de la façon de faire de la
recherche, des choses qu'il faut
faire pour pénétrer dans le domaine
en question, alors doit encore se
manifester aujourd'hui, j’aimerais
dire, non seulement de l'opposition,
mais peut-être même de l'aversion,
parce que la compréhension générale
ne peut pas venir à la rencontre de
la chose.
Et notamment se tient encore aujourd'hui
contre la compréhension correcte de
cette science de l’esprit, telle
qu'elle est entendue ici, que ceux
qui voudraient bien aborder
l'exploration de ce qui se cache
derrière la vie ordinaire de la
conscience dans l'âme humaine,
préféreraient de loin trouver ce qui
est recherché dans toutes sortes de
phénomènes d'âme anormaux et
édulcorés que dans ceux que la vraie
science de l’esprit doit
effectivement pointer. Et c'est
ainsi que cette science de l’esprit
réelle est souvent confondue avec
celle qui en soi peut certes livrer
des résultats extrêmement
intéressants, à savoir des résultats
de science de la nature, que la
science de l’esprit est confondue
avec celle qui fait surgir/remonte
toutes sortes d'états d'âme
oniriques, somnambuliques,
médiumniques, de la vie inconsciente
ou subconsciente de l'humain, qui se
soustraient à la conscience
ordinaire.
Cette confusion est désastreuse. Mais elle sera
pratiquée pendant longtemps encore,
parce que c'est donc ainsi que
l'humain - je ne veux y toucher
qu'un instant à la manière d’une
introduction- puisse entrer dans la
conscience à travers certaines
circonstances dans lesquelles le
monde sensoriel ordinaire ne
participe pas, dans lesquelles même
la volonté ordinaire ne participe
pas, contextes oniriques,
somnambules, à puissance de médium,
etc. dont il tire toutes sortes de
choses d'une certaine profondeur de
sa vie d'âme, qui doivent paraître
étranges à l'humain et sont donc
intéressantes. L'étrange est
toujours intéressant, surtout quand
on peut croire que quelque chose en
l'humain s'annonce - comme c’est
donc exact dans une certaine
relation - qui va au-delà de
l'expérience ordinaire entre la
naissance et la mort. Seule la vraie
science de l’esprit montre tout de
suite- et le sens de ce que j'aurai
à suggérer dans cette conférence le
donnera – tout de suite la vraie
science de l’esprit montre que ce
qui vient à la lumière par des états
d’esprit anormaux et oniriques, par
le somnambulisme, par des états
médiumniques, a beaucoup moins de
validité humaine réelle que celle
que l'humain saisit par ses sens
ordinaires, et ce sur quoi il a une
influence par sa volonté ordinaire.
Ce sur quoi il a une influence dans
la vie de tous les jours par sa
volonté est pendant à l’entité
humaine entre la naissance et la
mort. Mais ce qui vient au jour par
les conditions évoquées est contenu
dans une partie plus profonde, plus
basse de la nature humaine que même
le monde des sens. Cela vient en
l’état parce que les perceptions
sensorielles seront exclues, la
volonté sera aussi exclue et des
processus organiques inférieurs,
organiques inférieurs ont lieu, à
travers lesquels ce qui se cache de
la vie sensorielle et la volonté
vient au jour. Mais cela ne peut pas
désigner/dessiner l'humain entier,
mais seulement quelque chose qui
repose sous la surface de ce qui est
humain, alors que la vraie science
de l’esprit veut conduire l'humain
au-dessus de la surface de la vie
ordinaire, au-dessus de ce à quoi
l'humain s'efforce ainsi dans la vie
de tous les jours et aussi dans la
science ordinaire. Toutefois, ces
états anormaux, qui servent à
l'observation d'un inconnu dans
l'humain, ont quelque chose de bien
enchanteur/très inquiétant ; parce
que l'humain entre dans des états
qui sont beaucoup plus liés à sa vie
corporelle que même à la vie
sensorielle, beaucoup plus abaissés
dans son corps, et notamment par ce
que la curiosité, l'intérêt se fixe
à de telles choses, ce qui lui
permet d'expérimenter quelque chose
dans de tels états qui peut
l'inspirer/le doter d’âme, ce qui le
remplit pour ainsi dire d'une
certaine satisfaction intérieure. Et
la sensation envers la vie, qui se
fixe alors aux organes intérieurs,
œuvre aussi sur le spectateur, sur
l'observateur ; qui se croit sûr
vis-à-vis de ces choses, croit qu'il
aurait devant lui quelque chose de
réel qu'il a expérimenté/vécu à un
humain qu'il a lui-même changé :
tandis que le chercheur de l’esprit
conduit à l'éternel, à ce qui tend
au-delà de la naissance et de la
mort. Il doit certes aussi renvoyé
aux changements de la nature humaine
ordinaire ; il doit renvoyer sur ce
qu’on ne peut explorer l'éternité
avec les sens, aussi pas à
l’intérieur de la sphère ordinaire
de la volonté, qui se réfère
seulement au monde extérieur ; mais
en venant et en décrivant ce que
l'âme humaine doit traverser pour se
libérer du corps, pour qu'elle
puisse observer ce qui est d'âme non
seulement avec le corps, mais avec
l'âme, là il décrit alors des états
vis-à-vis desquels l'humain du
présent ressent à partir de la
conscience ordinaire, quelque chose
comme un ne-pas-se
tenir-sur-un-sol-sûr, comme un se
tenir au bord d'un précipice. Il
semble donc encore plus rêveur,
fantastique. Mais quand le chercheur
de l’esprit parle de ses résultats
de recherche, il dépend de ne pas
conduire à l'expérience, pas à
l'observation des sens externes,
comme le scientifique de la nature
peut le faire, mais il dépend de
conduire à l'âme elle-même. C’est
pourquoi, ce qu'il expose doit
faire, dans une certaine relation,
un autre chemin que quand on discute
de quelque chose selon la science de
la nature. Quand on discute de
quelque chose de science de la
nature, alors on décrit d'abord :
Cela se fait et cela se fait, ou
ceci est là, ceci est là, et puis on
lie ses accomplissements spirituels,
ses représentations, ses
combinaisons, essaie de trouver des
lois sur ce qui est là, et ainsi de
suite. On lie ce que l'âme a à faire
d'elle-même à quelque chose de déjà
disponible.
Le chercheur de l'esprit doit pour ainsi dire
inverser ce chemin. Et c'est ce qui
frappe d’abord, ce qui semble tout
d’abord paradoxal, semble si
paradoxal que celui qui ne peut pas
s'occuper de la question dit : Oui,
le chercheur de l’esprit prétend
seulement que les choses seraient
ainsi ; mais il n'apporte aucunes
preuves. - Eh bien, ses preuves
consistent en ce qu'il montre
comment l'âme doit d'abord passer
par les accomplissements qui sont
purement d’âme et peut alors
s’approcher du processus spirituel,
de l'objectif. Pendant que donc la
science ordinaire a le processus
d'abord et ajoute ensuite ce que
l'âme fait, le chercheur de l’esprit
doit le faire de lui-même, laisser
l'âme seule avec elle-même. Alors
l'âme fait ressortir de telles
forces, de telles facultés, par
lesquelles ceci et cela comme un
fait spirituel, qui ne peut pas être
vu avec les yeux, ne peut pas être
saisi avec les mains, apparaît
devant l'humain. La preuve la plus
importante consiste à montrer le
chemin que la recherche de l’esprit
a à prendre.
Dans les années précédentes, quand j'ai présenté
ici, j'ai exposé des choses
particulières des voies de l'âme qui
sont à prendre pour qu'elle
s'éveille vraiment à ce que l'on
peut nommer la conscience
visionnaire/contemplative, ce que
l'on peut nommer, pour varier
l'expression de Goethe, l'œil
spirituel, l'oreille spirituelle,
pour que l'on voit vraiment le
spirituel ; j'ai expliqué ce que
l'âme doit effectuer en elle-même,
comment, par de purs exercices
d'âme, elle suscite
émotionnellement/selon l’âme en
elle-même ce que le corps suscite en
organisant les yeux, les oreilles
hors de lui-même, et comment alors,
par la possession de tels organes
spirituels, le spirituel pourra
vraiment être embrassé du regard.
Afin de ne pas tomber dans la
répétition pour ces auditeurs
vénérés qui ont été ici plus
souvent, je réfère pour les détails
sur la façon dont l'âme doit aller
ses chemins avec elle-même pour
faire ressortir ces fortes forces
qui reposent autrement dans son
subconscient, afin qu'elle puisse
retenir et voir ceci, à mes livres:
« Comment obtenir des
connaissances des mondes supérieurs
? » et à ma « Science
secrète », à tous les livres
dans lesquels il est décrit ce que
l'âme doit accomplir pour s'équiper
réellement d'organes spirituellement
nouveaux pour voir le spirituel.
J’aimerais toujours exposer
seulement quelques remarques de
principe/de fond, tout de suite en
rapport du chemin de la recherche de
l’esprit, et j’aimerais donc dire
quelque chose aujourd'hui sur la
manière dont le chercheur de
l’esprit en vient à ses faits,
desquels nous aurons encore alors à
parler.
Pour celui qui ne peut pas vraiment s'occuper
intimement de ces exercices
intérieurs de l'âme que l'âme
humaine a à effectuer pour trouver
l'éternel en elle-même et dans
d’autres êtres, pour celui-ci, bien
sûr, le confort que l'on a quand on
met simplement l'humain dans des
états anormaux, de la puissance de
médium ou de somnambulisme pour
percevoir quelque chose d'étrange ;
ce confort s'arrête.
Et alors, quand l'humain s'approche sans
préparation de ce qui est exigé dans
les exercices d’âme pour vraiment
voir l'esprit et sa vie, alors, oui,
alors l'intérêt dont j'ai parlé en
entrée cesse. Ainsi que l’on peut
dire : chacun a un intérêt
particulier aux objets que la
recherche de l’esprit veut
connaître. Au mode de
représentation, à la méthode moins.
Ce que le chercheur de l’esprit a à
faire pour pénétrer le monde réel de
l’esprit, ce n'est pas aussi
divertissant, intéressant, stimulant
l'attention, comme les expériences
du somnambule, ou comme les
expériences du médium sont d'abord
pour l'observateur externe. Non, on
a déjà la permission de dire, aussi
paradoxal que cela sonne : ce
que l'âme a à effectuer pour
explorer ses valeurs spirituelles
les plus dignes d'intérêt, les plus
valorisées, les plus élevées, ses
valeurs spirituelles éternelles,
appelle/provoque d'abord même
l'aversion, appelle/provoque un
manque d'intérêt. On découvrira
d'abord que les exercices de l'âme
dont parle le chercheur de l’esprit
peuvent d'abord être réalisés par
curiosité par l'un ou l'autre, mais
ensuite facilement et rapidement
trouvés ennuyeux. Et ce qui doit
être fait dans l'âme pour venir à
l'éternel, au contenu de l'être
immortel dans l'âme sera souvent
trouvé aussi ennuyeux, sans valeur
d'intérêt. Tout d'abord - notamment
quand l'humain prend conscience par
l'intensification des pensées, par
un changement de sensations, dont je
parlerai encore après, quand
l'humain prend conscience, il arrive
au bord de ce monde, que l'on peut
décrire comme un monde spirituel -,
c'est d'abord la peur de l'inconnu.
L'humain abandonne son intrusion
dans ce monde parce qu'il a peur de
l'inconnu. Il ne prend pas
conscience de cette peur ; mais la
peur inconsciente n'est donc pas
moins une peur. Alors - et j'en
citerai des exemples aujourd'hui -
une aversion, presque de la haine,
s'affirmera/se fera valoir.
Ce sont des phénomènes tout à fait
explicables. Il est donc nécessaire
de les surmonter. Celui qui pénètre
réellement le monde spirituel à
travers son âme doit passer par son
propre drame de l'âme. Et on peut
dire : si se trouvent quand-même des
humains qui, au début, entrent
facilement, qui s'intéressent pour
l'ennui des exercices spirituels
dont parle le chercheur de l’esprit,
alors c'est parce qu'à travers une
certaine enveloppe dans l'attention
humaine et dans l'intérêt humain, ce
qui est tout à fait ennuyeux devient
finalement intéressant à travers son
ennui. Par de tels exercices d’âme,
par ce que les pensées seront
renforcées, les sensations et aussi
la volonté reçoivent une autre
direction de celle qu'elles ont pour
la vie ordinaire et pour la science
ordinaire, cela permet à l'âme de
réellement connaître comment elle se
sert du corps pour susciter les
souvenirs de la conscience ordinaire
afin de vivre dans
l'existence/l’être-là ordinaire.
En principe, aujourd'hui, je veux mettre
en avant quelque chose qui peut
apparaître d'abord dans la recherche
de l’esprit, comme le chemin vers
l'expérience intérieure d’âme, qui
peut alors ouvrir l'entrée dans le
monde de l’esprit. Le déroulement
supplémentaire de mes explications
présentera les aspects plus ou moins
justifiés de ce que je raconte.
Quand on se tient debout avec son expérience
dans le moment présent ou dans le
jour présent, alors on ne peut pas
du tout approcher ce qui appartient
à l'éternel de l'âme. Ce que le
chercheur de l’esprit remarque
d'abord lorsqu'il fortifie
réellement son âme pour qu'elle
puisse percevoir indépendamment du
corps, c'est que dans sa vie
ordinaire de tous les jours,
l'humain est immensément dépendant
d'un certain présent plus largement
répandu. On a toujours besoin du
corps pour vivre ce que l'on vit. Et
on peut dire : quand on vit
seulement du présent, seulement ce
qui se trouve et se joue autour de
nous dans le présent, alors on est
exclu de son expérience d’âme, tout
comme on est exclu de l'expérience
de jour, quand on est couché dans un
sommeil profond et sans rêve. Aussi
étrange et paradoxal que cela sonne,
ce qui est d'âme, le véritable
éternel dans la nature humaine,
l’humain l’endort par chaque
expérience que le présent lui offre
à travers ses sens et à travers sa
volonté ordinaire. L'humain endort
ce qu’il a d’âme. Le sommeil s'étend
fondamentalement dans la vie de
jour.
Comment est-ce en fait ? C'est ainsi : Celui qui
développe le don de
l'auto-observation – elle doit
d'abord être développée, elle n'est
pas disponible sans plus dans la
conscience ordinaire - se rend
compte qu'il ne peut même pas
apporter dans l'âme ce qu'il a vécu
aujourd'hui, ce qu'il a vécu hier
encore aussi, de telle manière qu'il
est en situation de le saisir à la
lumière de l'éternel. Notre
corporéité œuvre toujours avec ce
que nous vivons. Ce n'est que, comme
le montre l'expérience intérieure de
l'auto-observation, lorsque nous
sommes deux à trois jours au-delà
d’une quelque expérience, lorsqu'une
expérience, une observation, quelque
chose par quoi nous sommes passés
dans la vie ordinaire de jour, est
passée de deux à trois jours, que
cela a atteint un tel état dans
l'âme qu'on le reconnaît dans sa
nature spirituelle réelle. Avant,
avant deux ou trois jours, ce que
cette âme saisit en nous est encore
tellement imprégné par les
impulsions sensorielles, par les
impulsions venant du corps
intérieur, que nous sommes
incapables de séparer beaucoup de
choses, incapables de saisir une
quelque expérience telle qu'elle vit
dans l'âme, et seulement dans l'âme
en tant qu'âme. En règle générale,
nous devons donc nous abstenir
d'examiner le contenu d’âme de ce
que nous vivons dans le présent.
Mais le particulier s'avère, quand
maintenant tout le corporel, tout ce
qui résonne des sens, tout ce qui
œuvre encore de l'intérieur du corps
des sensations corporelles, si cela
est parti et que la chose est
seulement encore mémoire - nous
pouvons bien sûr nous souvenir d'une
expérience d'une manière
indéterminée -, quand la chose est
seulement encore mémoire, alors nous
ne pouvons plus rappeler si
immédiatement la part active réelle
que l'âme a prise de l'expérience.
Nous pouvons nous souvenir de
l'expérience, seulement nous ne
pouvons pas avoir cette expérience
devant nous ainsi que nous
traitons/élaborons une expérience
présente. Mais sans que nous
puissions le faire, sans pouvoir
nous vivre dans quelque chose qui
s'est séparé/détaché de nous par
deux ou trois jours, de sorte que
nous en faisons l'expérience aussi
vivante qu'un événement présent,
sans cela nous ne pouvons pas du
tout approcher ce qui est d’âme,
éternel. Cependant, on se trompe
beaucoup lorsqu'on croit que quelque
chose qui s'est passé il y a deux ou
trois jours ou plus ou des années et
dont on se souviendra pourrait être
vécu ainsi qu’un événement actuel.
Ce n'est pas seulement pâli, mais
avant toutes choses cette activité
intérieure immédiate que l'âme
déploie dans un événement présent,
elle ne peut pas la déployer si elle
fait face à un événement passé. Sa
propre activité fait dormir/endort
l’âme vis-à-vis de l'expérience
passée. L'expérience passée se monte
sous la forme d'une image. Mais ce
qu’on vit dans le présent, cela ne
monte pas avec. Mais cela devra être
éveillé vers en haut. Quand on est
assez chanceux, on peut développer
ce qui est à vivre face à chaque
événement ou expérience reposant
longtemps dans le passé. À moins
d'être, par hasard, un chercheur de
l'esprit, la meilleure chose à faire
est de ne pas se permettre de
contempler des souvenirs très
lointains, mais plutôt de prendre la
courte durée de deux à trois jours,
parce que c'est la meilleure façon
d’atteindre ce qui peut être
atteint. Si l'on prend un événement
qui repose il y a deux ou trois
jours, ainsi c’est le mieux quand on
choisi un tel événement, qui a déjà
été vécu afin de conduire de cette
manière à l'éternel dans l'âme. Les
expériences habituelles ne le font
pas du tout. C’est pourquoi, le
chercheur de l’esprit sera contraint
d’exécuter ce qu'on appelle des
exercices de pensée-sensation. A
travers ces exercices de pensées, de
sensation, par exemple en ce qu’on
se concentre sur les pensées
beaucoup plus longtemps que sinon
dans l'expérience ordinaire, on est
dans la situation d'expérimenter/de
vivre l’intérieur d’âme dans le
début, plus tôt, que sinon les
humains l’expérimentent/le vivent.
Et alors on arrive dans la situation
où, comme je l'ai dit, nous
saisissons de l’œil la période la
plus courte - après deux ou trois
jours, ce peut-être le cas – qu’on
regarde vraiment en arrière
maintenant par la mémoire ordinaire
par dessus ces deux ou trois jours.
Donc nous nous comprenons volontiers : après un
certain temps, le chercheur de
l’esprit vient à voir ce que les
deux ou trois derniers jours lui ont
apporté d'expériences comme en un
tableau. C'est nécessaire. C’est
nécessaire que l’on fasse réellement
présent ce que l’on a vécu les deux
à trois derniers jours. Ce que l'on
a expérimenté là dans les deux à
trois derniers jours, en cela on
ressentira/éprouvera partout, quand
on s'est donc exercé par
l'auto-observation nécessaire,
comment là des organes corporels
participent encore. Certes peuvent
se dérouler dans l’instant, quand on
s’est habitué à vivre dans ce qui
est d’âme, les souvenirs sur ces
deux ou trois jours, de sorte que
l’on a devant soi une image de ces
deux ou trois jours. Que l’on a
devant soi l’âme détachée du
corporel, mais on a, pour ce dont on
se souvient de ces deux à trois
jours, l’âme certes devant soi, mais
partout infectée, partout influencée
du vécu de corps. C’est seulement
comme un souvenir élargi et œuvrant
par-dessus ces deux à trois jours.
Cela devient autre en rapport à l’événement qui
repose alors il y a deux à trois
jours. Si on s’est rendu capable,
après que l’on a vu ainsi par-dessus
les deux à trois jours, comme je
l’ai décrit, de vivre maintenant à
travers cet événement comme un
présent, lors on vit dans un
qui-est-d’âme.
Vous voyez, je ne vous décris rien
d'abstrait, rien de concept inventé,
mais je vous décrit ce que l'âme
effectue avec elle-même afin, tout
d’abord par un certain cours du
temps, de se détacher de ce que l'on
ne peut purement expérimenter selon
l’âme et revenir à quelque chose qui
peut désormais être expérimenté
selon l’âme. Toutefois, la vie de
l'âme doit être fortifiée ; de sorte
que quelque chose qui est maintenant
deux à trois jours en arrière dans
le cours de sa vie, peut vraiment se
tenir à l'intérieur selon l’âme.
Alors on sait ce que ces deux ou
trois jours signifient absolument
dans l'expérience intérieure d’âme
de l'humain.
De cette façon, on apprend à connaître ce qu’on
peut seulement apprendre à connaître
de cette façon. On apprend à
connaître que de ce à travers quoi
nous passons selon l’âme dans le
présent, tout se détache du corps,
tout se spiritualise et en premier
après deux à trois jours est
vraiment spiritualisé. Mais alors
cela repose ainsi dans l'obscurité
de la conscience pour la conscience
ordinaire, que l'humain l’endort
quand il ne s'est pas préparé à
vivre maintenant à l'intérieur. Mais
s'il s'est préparé, il sait qu'il
est maintenant avec son âme
créatrice, avec ce que son âme n'a
sinon pas vécu autrement : Il se
trouve à l'intérieur dans une
expérience purement spirituelle
d’âme.
Naturellement, cela pourra être cherché pour des
expériences reposant plus loin en
arrière, mais alors on se tient
devant la nécessité significative de
voir à travers tout ce qui s'est
passé jusqu'à cette expérience, qui
repose peut être des longueurs
d’années en arrière, vraiment
conformément à la mémoire comme dans
un tableau. C'est naturellement
beaucoup plus difficile que ce qui
s'est passé les deux à trois
derniers jours et que ce que l'on
essaie de reconstruire à nouveau
soigneusement dans la mémoire. Ce
n'est que lorsqu’on a accompli cela,
qu’on l'a retracé morceau par
morceau et qu’on peut encore
conserver tant de force dans l’âme
pour expérimenter ce qui se présente
alors, que l’on sait par expérience
immédiate : Maintenant tu as saisi
dans ton âme ce qui est seulement
d’âme, ce qui certes œuvre en toi,
mais ne se présente pas du tout dans
la conscience ordinaire. Dans la
conscience ordinaire, même la
mémoire n’œuvre pas ainsi que
s’approcherait n’importe quoi qui
soit nécessaire pour en faire
l'expérience en tant qu'âme. Ce qui
promeut les souvenirs au jour, à
cela œuvre toujours avec le
corporel. La force de la mémoire est
d'abord lié au corporel, quand aussi
elle ne doit pas/rien au corporel.
Avec cela, je vous ai donc fait remarquer qu'à
travers une expérience intérieure
très spécifique, à travers quelque
chose qu’on doit bien soigneusement
préparer, ce à quoi on doit
s'éduquer soigneusement
intérieurement, qu’en fait se
découvre ce qui est réellement d’âme
en l'humain. Quand on a découvert ce
réellement d’âme, ainsi on
sait : ce ce-qui-est-d’âme est
en toi. On sait : quand on a à
nouveau la possibilité de
s'approcher de ce ce-qui-est-d’âme,
alors c’est là. Parce qu’on sait en
le découvrant : ce ce-qui-est-d’âme
est maintenant indépendant de tout
le sensoriel. Le sensoriel œuvre
seulement avec jusque dans le temps
auquel on arrive quand on découvre
cela. Ce ce-qui-est-d’âme est
maintenant là, indépendant du
sensoriel, ce ce-qui-est-d’âme est
aussi devenu indépendant de la
volonté, n'est pas lié aux organes
externes de mouvement de l'humain.
On sait, en saisissant cette âme : Ce qui est
saisi par la particularité de la
durée, c'est ce qui saisit en soi
cette durée de telle sorte que
l'humain la porte à travers la mort.
C'est ce qui est éternel dans la
nature de l'humain. Et on sait
maintenant pourquoi cette éternité
échappe à la conscience ordinaire de
tous les jours, parce que cette
conscience de tous les jours se
développe seulement avec l'aide du
corps, parce que ce qui ne se
développe pas avec l'aide du corps
sera seulement expérimenté par cette
conscience ordinaire de tous les
jours comme
est expérimenté le sommeil profond.
Comme si l'on faisait remonter des
expériences de sommeil profond qui
sont si vagues - elles sont donc là
– que la conscience ordinaire ne les
perçoit justement pas, ainsi on
élève de la source intérieure de ce-qui-est-d’âme ce qui sera justement trouvé de la façon dont
je l'ai décrit.
On peut dire : Une telle chose est la
première étape de ce-qui-est-d’âme, qui donne déjà quelque chose, immédiatement, non quelque peu
purement compréhensible, mais cela
donne une contemplation immédiate de
ce-qui-est-d’âme. On a devant la conscience visionnaire/contemplative ce qui passe
par la porte de la mort. Et en ce
qu’on a ceci, on sait que l'humain,
en vivant directement dans un ce-qui-est-d’âme, n'est pas dépendant du présent avec ce ce-qui-est-d’âme ; on sait que ce ce-qui-est-d’âme a par lui-même une durée et qu'il suscite ce que l'humain
expérimente maintenant avec.
Quand maintenant le chercheur de l'esprit vous
décrit ce qui se présente avec la
mort, il ne le fait pas par
fantaisie, mais en poursuivant ce
que j’ai maintenant justement
exposé. Il sait que ce-qui-est-d’âme, en se libérant du corporel, a besoin de deux à trois jours de
regard rétrospectif avant que ça
n'entre en elle-même, dans son
propre être. Ainsi, il apprend à
connaitre dans sa propre âme ce que
l'âme expérimente en passant par la
porte de la mort. Il apprend à
connaitre comment cette âme, en
passant par la porte de la mort, a
encore un regard rétrospectif de
deux à trois jours, un tableau de
vie ; comment ce regard rétrospectif
tire alors vers en bas; comment
l'âme alors, deux à trois jours
après la mort, après qu'elle est
devenue pleinement libre de
l'expérience corporelle, quand elle
entre dans le domaine réel de l'âme,
vit dans le même élément dans lequel
le chercheur de l’esprit vit dans
les deux à trois jours quand il fait
cette expérience intérieure dont je
vous ai parlé.
Ces exercices de l'âme, qui mènent à vivre le
ce-qui-est-d’âme-spirituel et
l'environnement de
ce-qui-est-d’âme-spirituel, vous
pouvez absolument le trouver dans
les écrits mentionnés « Comment
acquérir des connaissances des
mondes supérieurs ? » et
dans ma « Science
secrète ». Ils peuvent être
exécutés par chacun, mais ne le
doivent pas. Je dois insister
toujours de nouveau : Le chercheur
de l’esprit introduit ce qui doit
être fait par l'âme pour atteindre
le monde spirituel-d’âme ; mais il
n'est pas nécessaire de passer par
ces exercices soi-même si l'on veut
être convaincu de la vérité de ce
que la recherche de l’esprit met au
jour. Le chercheur de l’esprit
lui-même, aussi étrange que cela
résonne, a de ce qu'il atteint à
travers ses exercices, de ce que la
recherche de l’esprit réelle lui
donne, de ce regarder dans le monde
spirituel, il n'a rien pour son
éternel, mais a en premier quelque
chose à travers cela pour son
éternel qu'il est en état de
transformer ce qu'il voit ainsi
comme d’âme-d’esprit dans les
concepts habituels praticables de la
saine raison humaine. La saine
raison humaine peut comprendre ce
que le chercheur de l’esprit a à
dire lorsqu'il transforme ce qu'il
voit dans le monde spirituel en
concepts, en représentations.
Cette saine raison humaine doit seulement se
libérer de tous les préjugés qui
s'entassent/s’empilent haut comme
des montagnes encore aujourd'hui
contre une véritable compréhension.
Mais de l'autre côté, c'est une
exigence de l'humain d'aujourd'hui
de pas seulement tenir quelque chose
pour vrai en toute bonne foi, mais
jusqu’à un certain degré se
convaincre de tout. C'est pourquoi
il doit y avoir aujourd'hui des
écrits qui permettent à tous, comme
le font les écrits dont a été parlé,
de vérifier ce que dit le chercheur
de l’esprit. Toutefois, les
objections, qui seront très souvent
faites par des humains qui se
croient appelés à juger, frappent à
côté aussi loin que c'est possible.
Là sera dit à peu près : quand un
chercheur de l’esprit parle de la
façon dont lui-même, ou ceux qui
sont amenés par lui à la recherche
de l’esprit, regardent vraiment dans
l'esprit, comment ils observent le
spirituel-ce-qui-est-d’âme de
l'autre humain, alors ils aimeraient
nous le montrer une fois. Nous leur
apportons quelques humains, ils ne
devraient rien savoir de ce qui se
passe dans le
ce-qui-est-d'âme-spirituel de ces
humains, mais ils devraient observer
ces humains avec la vision de
l’esprit. Ils pourront alors faire
leurs déclarations. Si celles-ci
sont exactes, alors nous croirons.
Il est très étrange que cette objection ait été
faite - j'en ai discuté à la fin
dans mon livre « Des énigmes de
l’âme » - qu'elle soit apparue
toujours de nouveau, tandis que la
recherche de l’esprit donne à chacun
l'occasion d'enquêter et dit : Ceci
et cela peut être fait ; on peut se
convaincre soi-même de tout ce que
le chercheur de l’esprit prétend. Au
lieu d'être convaincu de cette
façon, on exige d'elle ce qui doit
détruire toute recherche de
l’esprit. Car ce qui devrait être
observé par l'âme, cela se retire
continuellement quand une quelque
non liberté s'approche de l'âme,
quand une quelque contrainte
s'approche d’elle, quand pas ce
qu’elle déploie en force de son
propre intérieur. Par la possibilité
de l'observation d’expériences
extérieures, on ne le peut pas ;
chacun le peut seulement vis-à-vis
de soi-même. Mais s'il s'efforce
lui-même, il arrivera à la même
chose que le chercheur de l’esprit.
La manifestation extérieure pour
cela, l'expérience, c'est quelque
chose qui doit aussi chasser les
facultés du chercheur de l’esprit,
tout comme la vie est chassée quand
on découpe l'organisme. Aussi
étrange que cela résonne, c’est
ainsi.
Je vous ai guidé sur la façon dont l'âme peut
être expérimentée. Naturellement, ce
n'est qu'un début. De tels exercices
doivent être répétés encore et
encore. On arrive de plus en plus
loin jusqu'à ce qu'il y ait enfin un
domaine de l'esprit avec des êtres
autour de soi, tout comme le monde
des sens est étendu devant les sens.
Mais cette saisie spirituelle, elle
a justement des particularités
particulières. Et je veux mentionner
certaines de ces particularités.
D'abord, quand le chercheur de
l’esprit a une expérience, regarde
cette expérience, devient conscient
de cette expérience, on pourrait
maintenant croire qu'une telle
expérience devrait se comporter
envers l'humain justement ainsi que
n'importe quelle autre expérience du
monde extérieur des sens. Ce n'est
pas le cas. Il s'avère que quand le
chercheur de l’esprit a une telle
expérience, il ne peut pas l'amener
dans la mémoire, dans la mémoire
ordinaire. Tout comme il faut aller
au-delà de la mémoire ordinaire,
comme je l'ai montré, pendant deux à
trois jours, ainsi on sort aussi de
la mémoire quand on entre dans le
monde spirituel. Une fois qu’on a vu
un spirituel, on ne peut pas sans
plus l'incorporer à la mémoire, de
sorte qu’on se souvienne de cette
expérience spirituelle. On doit
toujours la susciter à nouveau. Vous
devez bien comprendre cela : Si cela
réussit au chercheur d’apporter ses
expériences dans des
représentations, dans les concepts,
il a les concepts comme le sont les
concepts ordinaires ; à ceux-là, il
peut évidemment se souvenir. Mais ce
n'est pas l'expérience spirituelle,
c'est l'image conceptuelle. De cela
ont peut se souvenir. Mais on ne
peut pas se souvenir de l'expérience
spirituelle. Les vécus/expériences
spirituelles sont des faits qui se
tiennent à l'intérieur du monde
spirituel. On peut les regarder,
mais ils ne restent pas dans la
mémoire. Quand le chercheur de
l’esprit veut avoir une telle
expérience encore une fois ou
répétée, alors ce n’est pas
suffisant qu'il utilise de nouveau
simplement la force qu'il dépense
sinon pour un souvenir ; cela ne le
mène à rien du tout. Mais il doit à
nouveau provoquer les mêmes
manifestations intérieures de l'âme
en lui-même, il doit faire
exactement la même chose qu'il a
fait pour venir à la même
expérience. Alors il peut approcher
la même expérience. C'est une preuve
que ce qui vit réellement dans
l'esprit, qui a une durée, ne peut
pas être détruit par la mort. Cela a
du temps.
Donc, à travers la façon et la manière dont le
chercheur de l’esprit expérimente,
se prouve l'indépendance du
spirituel par rapport au corporels.
Le chercheur de l’esprit devrait
être immédiatement convaincu que,
tout comme ses perceptions
sensorielles sont là avec la mort,
ce qu'il a de son expérience d’âme
devrait être là avec la mort s'il
pouvait s'en souvenir. Car aussi ces
forces qui sont liés au souvenir
dépendent du corps mortel. On
rencontre en premier l'immortel
lorsque l'on est au-delà de ce
qu’est la mémoire.
Une autre expérience étrange que j'aimerais
mentionner, une expérience qui
frappe beaucoup ceux qui font des
exercices d’âme. Quand on se prépare
d'une manière ou d'une autre dans la
vie ordinaire et fait quelque chose
encore et encore et encore, cela
donne un certain exercice. On le
peut toujours mieux. Étrangement, le
contraire est vrai pour les
expériences spirituelles : une fois
qu’on a une fois une vision
spirituelle bien vivante, vraiment
bien vivante, qu’on a une fois
regardé dans une quelque chose qui a
une durée spirituelle, et que l’on
aimerait l'amener une deuxième fois,
une troisième fois, ainsi cela se
montre difficile et de plus en plus
difficile, et on doit alors faire
des efforts plus forts. Là il n'y a
rien de l’exercice, rien des
habitudes ; on doit s’efforcer de
plus en plus fort pour l'obtenir à
nouveau. Dans une certaine mesure,
l'expérience spirituelle nous fuit
une fois que nous l'avons eue.
Cela en frappe beaucoup pour une certaine raison
: quand notamment quelqu'un vient à
une expérience spirituelle pour la
première fois, il a beaucoup de
forces de réserve en lui, beaucoup
est stocké/sauvegardé, qui a dormi
jusqu'ici et est maintenant réveillé
pour la vision spirituelle. Dans
certaines circonstances, il peut
avoir une expérience spirituelle
très vivante. S'il n'est pas
suffisamment préparé, n'est pas
encore suffisamment mûr et prend
immédiatement l'initiative de le
refaire - avant il le faisait plus
par sa force de réserve, à partir du
subconscient que pleinement
conscient - alors il ne le peut
plus, et il est peut-être très
malheureux à ce sujet, parce qu'il
veut avant tout avoir l'expérience.
Et il épargne souvent la peine de
pratiquer davantage et de venir
selon l’âme dans une plus grande
activité afin de pouvoir redonner
l'impulsion qui peut apporter cette
expérience. Donc vous voyez, tout de
suite le contraire est vrai de ce
qui est si important pour nous dans
la vie ordinaire. Que l'on
s’acquière des connaissances pour
répéter des choses, de cela ne peut
être question quand il s'agit
d'expériences de l'âme. Les
expériences de l'âme se détachent de
plus en plus du corporel au fur et à
mesure que l'on s'en rapproche et
montrent tout de suite par là leur
particularité d’âme-esprit.
Plus tard, c'est une exigence absolue que, si
l'on veut avoir des expériences
spirituelles, on veille à être
préparé à ces expériences
spirituelles avec sa vie
conceptuelle et de représentation.
On entre dans une ambiguïté
spirituelle qui n'est pas
pathologique, mais est seulement une
ambiguïté de l’âme, mais qui vous
conduit à toutes sortes d'illusions,
quand on a une expérience
spirituelle, qu'on ne peut pas
saisir avec des concepts, qu'on ne
peut pas comprendre. On doit donc
essayer de faire mûrir et de plus en
plus mûrir son patrimoine de
représentations avant d'aborder
l'expérience spirituelle. Tout comme
on a besoin d'un œil mature pour
percevoir des couleurs, on a besoin
d'un patrimoine de représentations
mûr pour pouvoir vraiment saisir ce
qui vous vient spirituellement.
Ce que le chercheur de l’esprit décrit donc peut
être compris dans tous les détails
par le bon sens/la saine raison
humaine quand on regarde la vie,
quand on compare ce que le chercheur
de l’esprit a à dire avec ce que la
vie offre au quotidien. On n'a pas
besoin d'être un chercheur soi-même
; et le chercheur lui-même n'a les
fruits de sa recherche que s'il peut
transformer ses visions spirituelles
en idées ordinaires compréhensibles,
qu'il se communique à lui-même de la
manière dont il peut les communiquer
aux autres. Le chercheur de l’esprit
doit aussi comprendre ces
représentations par son bon sens. De
cette façon, quelqu'un d'autre peut
aussi les comprendre. Ce que
l'occultiste a des résultats, des
fruits de la recherche de l’esprit,
l'humain peut l’avoir sans être
lui-même un chercheur de l’esprit.
Ce n'est que pour se convaincre que
les choses sont vraies, qu’on a
besoin de la recherche spirituelle.
Maintenant peut toutefois, j’aimerais dire, être
objecté maintes choses contre la
signification pratique des résultats
de science de l’esprit. Et tandis
que je discute de certains résultats
de science de l’esprit tout de suite
en rapport à cela, je dois
naturellement prétendre que cet
autre chemin de recherche de
l’esprit sera envisagé. En premier
la manifestation doit être faite
dans l'âme, alors on en vient au
fait des résultats. Le chercheur ne
dit pas : C'est ainsi ou ainsi,
mais : Quand on fait la
manifestation appropriée dans l'âme,
on arrive à des faits spirituels qui
se présentent de telle ou telle
manière. -
Les preuves reposent dans la façon
de la recherche. Je ne peux
naturellement pas exposer toutes ces
choses en une courte heure, on ne
devrait pas seulement donner dix
conférences, mais un cours d'une
durée de plusieurs mois pour donner
ce qui serait à donner. C’est
pourquoi cela peut être très
compréhensible quand on trouve que
le chercheur de l'esprit, bien
qu'élémentaire, fait allusion à la
façon dont est le chemin, puis
énonce des énigmes qui sont comme si
elles étaient sorties de l'air. Mais
elles ne le sont pas, mais si le
chemin est poursuivi correctement,
avec une exactitude scientifique,
comme seule une science toujours
plus nouvelle lutte avec ses
énigmes, peut être recherchée avec
la même exactitude de façon
spirituelle-et d’âme.
Tout d'abord, j’aimerais évoquer un tel
fait de la vie, un tel pendant de
vie, en me référant aux déclarations
de ceux qui disent, toujours de
nouveau et à nouveau, à partir de
préjugés et de pré-sensations du
présent, ce qui résonne à peu près
comme ceci : Pourquoi explorer ce
qui repose au-delà de la mort ?
Pourquoi explorer cette éternité
dans l'âme humaine ? Quand la mort
approchera, je verrai déjà comment
la chose se comporte, je peux
tranquillement attendre. - Rien
n'est plus incorrect que cela. La
recherche de l’esprit montre,
lorsqu'elle rencontre les âmes qui
ont atteint l'indépendance du corps
après la mort, que ces âmes vivent
dans un environnement tel qu'elles
se sont préparées elles-mêmes cet
environnement entre la naissance et
la mort. Ici, dans le monde
sensoriel, nous vivons dans un
environnement sensoriel. Cet
environnement sensoriel s'approche
de nous. Après la mort, nous vivons
comme âmes dans ce que, entre la
naissance et la mort, nous nous
sommes amenés à la conscience sur le
spirituel. Et ce qui n'était pas là
pour nous entre la naissance et la
mort n'est pas pour nous un monde
extérieur après la mort. Notre monde
intérieur - ceci deviendra une
grande loi de la connaissance
spirituelle – aussi loin que nous
l'avons deviné consciemment comme un
spirituel, l'avons reconnu non par
perspicacité/vision spirituelle,
mais en ce que nous avons reconnu
par le bon sens/la saine raison
humaine, ce que la perspicacité
spirituelle apporte, cela deviendra
notre monde extérieur. Et c'est
seulement cela que nous avons comme
monde extérieur après la mort, que
nous avons eu comme monde intérieur
entre la naissance et la mort.
Si, entre la naissance et la mort, nous
n'acquérons que des représentations
qui sont pendantes au monde
sensoriel extérieur ou des
représentations qui sont seulement
pendantes au matériel, alors notre
environnement doit être charpenté de
telles représentations après la
mort. Puisque je veux montrer que la
science de l'esprit atteint des
résultats concrets et réels, je ne
veux pas hésiter à exprimer ce qui
sera encore trouvé ridicule par tant
de gens aujourd'hui, comment la
vision du monde copernicienne était
ridicule au moment où elle monta ;
mais les choses doivent être
exprimées. Quand nous nous
approprions rien d'autre entre la
naissance et la mort que des
représentations qui sont seulement
prises du monde sensoriel, prises de
la vie dans le monde sensoriel
extérieur, alors c'est notre monde
intérieur pendant la vie physique et
ce sera alors notre monde extérieur
après notre mort. Et la conséquence
de ceci est que ces âmes qui ne se
sont pas efforcées de devenir
conscientes à soi que derrière le
monde sensoriel est le monde
spirituel, sont bannies après la
mort dans la sphère
terrestre-sensorielle jusqu'à ce
qu’après la mort, où c'est beaucoup
plus difficile, elles se soient
libérées de la croyance qu'il n'y a
pas d'esprit, de l'habitude de ne
pas regarder vers le spirituel.
Avoir un environnement spirituel
d'une autre sorte que le matériel
terrestre peut seulement être acquis
en passant par la mort avec des
représentations qui sont conscientes
qu’il
y a un monde spirituel. C’est
pourquoi, les âmes qui ne
s'acquièrent pas cette conscience
seront maintenues dans la sphère
terrestre après la mort. Elles
peuvent y être trouvées par ceux qui
se sont ouvert le chemin par la
recherche de l’esprit.
Et ce qui s'imprègne encore beaucoup plus
profondément dans l'âme à ce fait,
c'est l'autre : On apprend à
connaître, quand on trouve les âmes
sur le chemin évoqué, que ces âmes
œuvrent seulement favorablement dans
la sphère terrestre lorsqu'elles
œuvrent sur cette sphère terrestre
par le corps. Ici, dans la sphère
terrestre, nous sommes placés dans
le rapport correct avec notre
environnement par le corps. Si nous
restons dans le même environnement
après la mort, comme le montre le
fait évoqué, alors nous avons un
effet destructeur. Alors nous sommes
branchés/connectés (NDT : et
oui ! Si vous préférez la
mécanique ce pourrait-être
« embrayés ».) de manière fausse. Celui qui est un vrai chercheur sait que si ici
sera cru par les humains que les
forces destructrices viennent
d'elles-mêmes et se dissolvent
d’elles-mêmes, quand des choses
destructrices affluent dans la vie
humaine sans raisons réelles
concrètes, alors ce sont les âmes de
ceux qui n'ont pas trouvé la
conscience spirituelle ici et qui,
après la mort, ont un effet
destructeur dans cette vie sur
terre.
Si une fois sera vu à travers cette vérités
encore ridicules aujourd'hui pour
beaucoup, que l'humain se fixe à la
terre pour être, après la mort, un
destructeur pour les conditions
terrestres, qu'il intervient sur
terre d'une manière triste et
furieuse parmi les humains après la
mort, alors une relation concrète de
l'humain avec le monde spirituel
sera à nouveau gagnée, alors cela
deviendra un devoir cosmique, un
devoir envers l'ordre des mondes, de
ne pas se limiter à ce qui peut être
expérimenté/vécu seulement
extérieurement dans la vie physique,
mais ce qui sera expérimenté ainsi
que l'humain est imprégné/parcouru
dans son expérience intérieure de
cela qu’il se tient selon
l’âme/d’âme avec le noyau éternel de
l'être dans un rapport au monde
spirituel, qui est autour de nous
justement ainsi que le monde
sensoriel, seulement que la
conscience ordinaire ne le perçoit
pas. Tout comme l'agriculteur, qui
n'a pas encore entendu parler de
l'air, ne croit pas que l'air
l'entoure, mais pense qu'il n'y a
rien, ainsi on croit par la
conscience ordinaire qu'il n'y
aurait rien là où quelque chose ne
peut pas être perçu par les sens. Le
monde spirituel est là et il pourra
être perçu lorsque la conscience
pour ce monde spirituel s'éveille
réellement.
Une autre chose que je veux mentionner comme un
fait, c'est ceci : On apprend à
comprendre comment ce qui n'est
accessible à aucune science de la
nature, est seulement accessible de
manière négative - le raisonnable me
donnera raison que je fasse cette
affirmation - comment la mort est
ainsi entrée dans le domaine de la
recherche. Alors que,
fondamentalement, la science de la
nature a seulement à faire avec ce
qu’est l'évolution ascendante, est
la croissance, le chercheur de
l’esprit apprend à connaître
l'atteinte de l'évolution
descendante,
l'atteinte/l’intervention de la mort
dans l'évolution elle-même. Il
apprend à connaître le rôle que joue
la mort ; il apprend à la connaître
à des faits concrets.
Partons d’un exemple : Nous supposons que
la mort s'approche violemment d’une
quelque vie humaine qui sera
provoquée par quelque chose dans le
monde extérieur, par exemple par un
rocher tombe sur quelqu’un, qu’une
maison s'effondre ou qu’on est
abattu sur le champ de bataille -
tout cela est une mort violente.
Cela a quelque chose d'inexplicable
dans un contexte plus large
vis-à-vis de l’humain.
Lorsque le chercheur de l’esprit
s'approche et avance de plus en plus
loin dans la connaissance, il
apprend à connaître que ce n'est pas
seulement le cas, ce que j'ai
mentionné précédemment : Dans ma vie
humaine actuelle, toute ma vie est
en elle, depuis la naissance jusqu'à
aujourd'hui, seulement ce qui
recours/remonte à deux à trois jours
en arrière s'est déjà spiritualisé.
Quand le chercheur continue à
monter, renforce non seulement ses
pensées par des exercices
intérieurs, mais aussi sa vie de
sensation/émotion que les sensations
qui surviennent au cours de la vie
seront perçues, qu'il peut comparer
l'expérience spirituelle avec une
expérience musicale, avec un ton, un
son, un bruit. Quand on vit
musicalement, on doit pouvoir
reconnaître le son. En continuant de
tels rapports, on apprend à relier
une expérience avec une autre, une
expérience de l'âme, qui de la façon
que j'ai décrite, repose en arrière
de deux ou trois jours, à mettre
ensemble avec une autre, qui repose
peut-être il y a sept ou neuf ans en
arrière. On peut ressentir ensemble,
non pas diviser/désarticuler
philosophiquement, mais résonnant
ensemble ce qui sera vécu dans le
temps, ce qui s'avère être d’âme, à
côté de la durée comme je l'ai
décrit. Cela est vécu musicalement,
parler comme une comparaison, quand
l'humain a son expérience devant lui
de cette manière. Alors il peut
aussi déployer cela, indépendamment
du temps entre la naissance et la
mort, pas seulement sur ce qui
repose il y a deux ou trois jours ou
trois ans, mais aussi ce qui s'est
passé avant la naissance ou la
conception (NDT :
notons d’ailleurs en passant que
la racine
« Empfangen »dans
« conception » sert
plutôt à évoquer la réception, la
réceptivité). Là, il se vit comme un être spirituel-d’âme, avant qu’il soit
descendu et s’est lié avec un corps
physique, ce qui lui donne la
sensation extérieure
des sens et la possibilité
d'agir/d’œuvrer sur le monde
extérieur. Et quand il avance encore
plus loin, quand il avance vers une
connaissance, que je veux
caractériser dans la présentation
suivante, il se vit/s’expérimente
aussi dans les vies terrestres
écoulées, il expérimente les choses
qui œuvrent de par des vies
terrestres écoulées. Et quand
l'humain est vraiment arrivé a
s’être développé la connaissance en
lui, à travers laquelle il
expérimente immédiatement
ce-qui-est-d'âme, à travers quoi il
est en état de savoir comment
ce-qui-est-d'âme est là dans la
durée, alors vient un moment dans la
vie, qui interfère profondément dans
cette vie, où l'humain peut se dire
: tu t’es lié avec le
spirituel-d’âme. C'est un événement
du destin ! - Beaucoup plus est dit
avec cela qu'on ne peut exprimer. On
n'a pas besoin de devenir émoussé
vis-à-vis du reste de la vie ; au
contraire, on peut devenir beaucoup
plus subtil dans le ressenti de tout
ce qui peut nous élever au-dessus de
la vie ordinaire de jour jusqu’au
bonheur le plus élevé ; on peut
faire l'expérience de ce qui nous
plonge profondément dans le malheur,
on peut participer à tout les
destins. Néanmoins, le moment peut
venir où on se dit : Plus fort que
chaque autre coup du destin, œuvre
dans l'âme humaine, celui dans
lequel la connaissance est si
figurative pour nous, devient si
vivante que nous saisissons le
spirituel. Alors cette expérience
fatidique/conforme au destin/à la
mesure du destin de la connaissance
s’étend sur toute notre vie, et nous
comprenons aussi le reste du destin.
Nous comprenons comment notre destin
actuel a été créé à partir de
courses/marches terrestres
antérieures (NDT : Erdenläufen). Nous venons ensemble avec des passages terrestres antérieurs, sans
nous souvenir, parce que les
expériences spirituelles en tant que
telles ne peuvent absolument pas
être mémorisées immédiatement ; mais
quelque chose monte qui est beaucoup
plus haut que la mémoire : la vision
du passé.
C'est ce qui doit entrer/se présenter quand
l'humain veut explorer quelque chose
comme la mort violente qui se place
dans la vie. On ne peut pas
l'explorer quand on tire seulement
en considération une
course de vie d'un humain. Dans ce
cours de vie unique, il se place
comme un hasard. La mort violente
fait peur. Mais si l'on jette un
coup d’œil sur comment la vie
entière/d’ensemble de l'humain se
compose des parcours de vie qui se
situent entre la naissance et la
mort, dans lesquels il est relié au
corps, et des temps intermédiaires
qui sont beaucoup plus longs, dans
lesquels l'homme est selon l’âme
dans le monde spirituel entre la
mort et une nouvelle naissance,
alors on trouve que ce qui entre
dans la vie humaine violemment comme
mort est une expérience
significative. L'âme est en un sens
arrachée à la vie du corps par
lequel elle se tient en liaison avec
le monde des sens en un
instant ; elle sera par ce qu'elle
n'est pas spontanément chassée de
l'intérieur vers le monde spirituel,
mais qu'elle est saisie par le monde
extérieur lui-même, équipée
intérieurement d’un pouvoir très
spécial, précisément par
l'expérience/le vécu d'un extérieur.
C'est justement une loi du monde spirituel :
l'intérieur devient extérieur par
l'entrée de l'âme dans le monde
spirituel. Et l'expérience
extérieure devient ici intérieure,
une expérience telle qu'une mort
violente devient intérieure. Ce qui
est une mort violente dans une vie
apparaît dans la vie suivante sur
terre comme une force qui s'avère
provenir du monde ordinaire de la
vie.
Par conséquent, quand nous nous trouvons dans un
parcours sur Terre : Cet humain a
été capable d'accomplir quelque
chose de particulier à un moment
particulier, il a donné une nouvelle
direction à toute sa vie, car de
profondeurs inconnues, quelque chose
a surgi de forces dans son âme :
cela vient d'une mort violente dans
une vie antérieure. Ces forces, qui
donnent une nouvelle direction à la
vie, seront maintenant beaucoup
explorées, de telles choses seront
beaucoup décrites, comme des humains
donnent soudainement une nouvelle
direction à leur vie. De telles
choses reconduisent à des morts
violentes, mais qui évidemment,
n’ont pas la permission d’être
recherchées d'une manière ou d'une
autre. Car une mort recherchée comme
une mort violente ne serait plus une
mort provoquée de l'extérieur.
Évidemment, cela ne peut pas être
souhaité. Le souhait d'une telle
mort, par exemple, rendrait la mort
violente semblable à la mort qui
vient habituellement de l'intérieur
de l'organisme, qui est causée de
l'intérieur du corps lui-même. Oui,
rendrait non seulement semblables,
mais cela mettrait même l’humain
dans un rapport différent de la mort
ordinaire. La mort ordinaire, qui
est causée de l'intérieur à
n'importe quel âge, apporte avec
elle pour le prochain cours de vie
ce qui est plus une vie qui se
déroule plus régulièrement, comme
c’est disposé à l'origine dès
l'enfance et la naissance. Une mort
violente, cependant, qui serait
recherchée par suicide ou par le
souhait, elle affaiblirait l'humain
de telle manière qu'il ne pourrait
pas faire face à sa vie dans le
cours suivant de la vie, qu'il
deviendrait, pour ainsi dire,
instable. Déjà le désir de trouver
une mort violente ne doit pas entrer
dans nos vies. La science
spirituelle correctement comprise
n'a rien à faire avec une quelque
hostilité à la vie.
Vous voyez, à travers le fait que l'effet des
forces de l'âme sera recherché d'une
façon concrète d'exploration
spirituelle, pas seulement d'une
manière philosophique abstraite, par
cela on arrive à des résultats
particuliers réels, qui rendent la
vie humaine compréhensible. Je
voulais faire quelques suggestions
aujourd'hui. Je sais, tout de suite
quand on ne parle pas alentour dans
l'abstrait, mais présente de tels
résultats concrets de la recherche
de l’esprit, on butte souvent
aujourd'hui non seulement sur des
résistances, mais aussi des
moqueries des contemporains. Je l'ai
déjà dit : cette réticence commence
aujourd'hui déjà, quand le chercheur
de l’esprit présente seulement sa
méthode, la façon de sa recherche.
Quand on veut juger ce que le
chercheur de l'esprit doit mettre en
avant, après ce que l'on sait déjà
avant sans recherche de l’esprit,
alors ce n'est pas étonnant que ce
qui est proposé par le chercheur de
l'esprit apparaisse comme phrase,
déjà avant qu'il ait développé sa
méthode, qui fournit ses preuves
pour l'indépendance de la vie
spirituelle. Très souvent, on juge
ces méthodes comme quelque chose qui
ne mènerait à aucun fait.
Maintenant, j'aimerais savoir si ce
ne sont pas des faits lourds et
engageants, ce qui sera présenté
seulement dans les deux conférences
d'aujourd'hui et d'après-demain ; ce
qui pourraient être plus lourd que
ce message de mort violente et
d'être condamné à jouer un rôle
destructeur après la mort, quand on
ne s’est pas imprégné de certaines
représentation spirituelles entre la
naissance et la mort.
Il s’agit de cela : lorsque de telles choses
sont mentionnées, il n'est pas
nécessaire que celui qui les raconte
ne les présente pas comme des faits
pleinement valides, mais celui qui
écoute peut ne pas être capable de
les comprendre dans leur réalité, de
sorte qu'elles restent une phrase
pour lui. Dans de nombreux cas, la
phrase restera pour les
contemporains de ce que le chercheur
de l’esprit a à exposer. La haine,
disais-je, s'affirmera peut-être
déjà à plusieurs reprises contre la
méthode de recherche. J’aimerais en
donner quelques exemples, car ces
exemples ne sont pas purement
significatifs par ce qu'ils
caractérisent immédiatement, mais
ces exemples montrent en même temps
quelque chose sur la particularité
de la recherche de l’esprit
elle-même.
J'ai récemment donné une conférence dans
une ville suisse sur les mêmes
objets que ceux dont j’ai parlé
aujourd'hui. Après quelques jours,
j'ai reçu une lettre d'une personne
très polie exprimant comment une
personne du présent, qui a écouté
cela, exprime ce que le chercheur de
l'esprit a à dire, comment il se
comporte encore envers ce qu'il
vient de dire. Puisque la lettre est
très polie, j'aimerais faire
quelques commentaires à partir de
cette lettre afin de caractériser
quelque chose de la science de
l’esprit de la façon dont la
conscience ordinaire s'y rapporte.
Tout d'abord, la personnalité concernée dit que
ce que j'ai dit n'a eu absolument
aucun effet sur elle en tant que
fait, mais elle écrit : À mon humble
avis subjectif, il n'y avait aucune
trace de faits dans cette doctrine
stupide. Au centre de votre
recherche de l’esprit semble reposer
la théorie de la réincarnation.
N’avez-vous pas encore découvert,
avec, comme vous dites, toutes vos
trente années d'études et de
recherches, à quel point il serait
ridicule qu'un esprit humain, qui,
après s'être formé et élaboré vers
en haut au cours de sa vie sur
terre, doive retomber dans l'enfance
et que les concepts devraient lui
être expliqués à nouveau ?
Une objection qui, évidemment, peut être faite
très facilement, ce qui tombe
complètement pour ceux qui savent ce
qu'est ce ce-qui-est-d’âme quand
c’est trouvé de la manière que j'ai
décrite aujourd'hui. Là, on sait en
même temps, que ce ce-qui-est-d’âme,
même après avoir traversé de
nombreuses vies terrestres, peut
toujours de nouveau et à nouveau
traverser ces vies terrestres pour
son enrichissement et peut les
traverser ainsi que certaines
choses, que l'on trouve vraiment
comme un grand manque en soi quand
on découvre ce-qui-est-d’âme, ne
pourraient vraiment plus être
traversées/accomplies dans l’âge/la
vieillesse, mais à nouveau justement
dès l'enfance. Qui voit par dessus
la vie humaine, comme elle s'étend
au-delà de la mort et de la
naissance, sait qu'il est tout aussi
ridicule de dire que l'on ne veut
pas retourner à l'enfance, comme il
serait ridicule de dire : j'ai donc
appris le français, j'ai appris
l'allemand, pourquoi devrais-je
maintenant, si les gens l'exigeaient
de moi, apprendre aussi encore le
chinois ? Pourquoi devrais-je
apprendre cela mot pour mot, syllabe
pour syllabe avec toute la grammaire
?
Ces objections, qui sont faites, montrent
justement que la volonté d'aller de
pair avec ces choses n’est pas
disponible. Mais elles ne seraient
pas faites si ce dont je parlais ne
se produisait pas : qu'il y ait une
certaine réticence à l'égard de la
recherche de l’esprit. Et cette
réticence provient essentiellement
de ce qui suit : l'âme doit prendre
conscience, quand on la conduit à sa
propre nature, qu'elle a bien besoin
de passer par de nombreuses vies
terrestres, qu'elle n'a très souvent
pas ce qu'elle s'attribue à
elle-même de perfections dans la vie
terrestre ultérieure parce que cela
vient de son propre être originel,
mais qu'elle a cela de son
environnement de culture, que ce
n'est pas sa propriété réelle.
Et c'est ainsi que lorsque le chercheur de
l’esprit doit décrire cette âme, il
doit la décrire dans une certaine
mesure dans sa nudité, comme elle
doit probablement passer par des
vies terrestres répétées, que
l'humain devient fâché, notamment
quand les choses de la recherche de
l'esprit sont décrites, parce qu'il
soupçonne/pressent que l'âme n'est
pas ce qu'il aimerait bien qu'elle
soit. On touche beaucoup de choses
inconscientes et subconscientes dans
ces âmes ; mais cet inconscient et
subconscient doit justement être
signalé.
Beaucoup plus intéressante que cette lettre, qui
vient d'une personnalité polie qui
s'exprime inquiète dans son
honnêteté de la doctrine
anthroposophique, beaucoup plus
intéressante que cette lettre polie
est quelque chose d’autre. Seulement
j’aimerais encore mentionner que
cette lettre, après que tout a été
traité comme je l'ai dit auparavant,
conclut alors avec que l'homme dit :
Je serais heureux d'être honoré de
votre réponse. - On ne peut pas être
plus poli !
Maintenant, que l’humain peut se mettre en
colère en ce que s'approchant de lui
ce qui est vraiment spirituel,
j’aimerais le justifier à partir
d'une seule
apparition/manifestation, qui est
donc connue évidemment de
quelques-uns, mais qui est
quand-même suffisamment
significative pour être mentionnée.
Il y a un philosophe du présent - je
l'apprécie beaucoup -, Richard
Wähle. J'apprécie Richard Wähle
depuis sa première apparition
philosophique, parce qu'il a réussi
à présenter tout ce que l'homme
perçoit sensoriellement d'une
manière unique par une grande
ingéniosité, de telle sorte que cela
apparaît pleinement comme une image
qui est entièrement libre de tout ce
qui est spirituel. Nous mêlons
toujours encore du spirituel au
sensoriel quand nous décrivons du
sensoriel. Richard Wähle a réussi à
décrire tout ce que l'homme
expérimente dans ses sens de telle
sorte qu'il exorcise/chasse
pleinement l'esprit, de sorte que
seul ce qui peut être perçu
sensuellement demeure et que tout ce
qui est spirituel doit faire
banqueroute. Cela devait être fait
une fois, et c’est intéressant que
cela a été fait une fois. Cela se
rapporte à ce que nous vivons en
tant que monde, comme si quelqu'un
avait une merveilleuse peinture
devant lui et ne voulait rien
dépeindre de tout de ce qu'elle
représente, d’autre que les taches
de peinture alignées ensemble. Mais
il serait intéressant de voir une
fois ce que c'est que d'obtenir
quelque chose comme ça d'un tableau
merveilleux, comme les taches de
peinture côte à côte. Quand on le
fait avec une grande astuce à
l'égard des manifestations du monde,
c'est aussi un mérite. C'est ainsi
que le philosophe Richard Wahl, qui
est probablement pour cette raison
même un philosophe contemporain - il
est l'un des plus caractéristiques -
l'a amené à quelque chose de très
spécial dans le cours ultérieur de
sa vie. Je n'ai notamment encore, et
je suis passablement- je le dis sans
vanité –familier de la littérature
philosophique du monde, mais je n'ai
encore jamais entendu se plaindre
autant, pas même Nietzsche, de la
philosophie et de l'inutilité de la
philosophie comme Richard Wähle l'a
fait dans ses livres "Das Ganz der
Philosophie" (« Le tout de la
philosophie ») et "Über den
Mechanismus des geistigen Lebens"
(« Sur le mécanisme de la vie
spirituelle »). Quand on
s’efforce encore ainsi en tant que
philosophe, l'humain n'a pas plus de
philosophie qu'un animal et diffère
seulement de l'animal par une
certaine relation qu'il croit devoir
se lancer n’importe comment contre
le monde spirituel et ne le peut
pas. - Ainsi écrivait Wähle encore
récemment.
Il n'a donc jamais été aussi vivement réprimandé
au sujet de la philosophie comme par
ce représentant public de la
philosophie. Mais la seule raison
pour laquelle le professeur
d'université Richard Wähle se plaint
ainsi de la philosophie est que
c'est précisément par cette voie
négative qu'il s'est parfois
rapproché de l'esprit dans son
travail d'épluchage de ce qui n'est
perceptible que sensoriellement,
d'où il a chassé tout l'esprit. Et
certaines choses qui caractérisent
la vie spirituelle, personne en fait
parmi les philosophes actuels, ne le
caractérise mieux que le détracteur
de l’esprit Richard Wähle.
J'aimerais quand-même présenter un
passage de « Mécanisme de la
vie de l'âme » de Richard
Wähle, parce que qu’il intéressant,
parce que l'on voit comment un
humain qui est poussée par son
acuité, par l'expulsion de l'esprit,
j’aimerais dire, quand il se
précipite tout de suite par la
fenêtre, est poussé à percevoir quand-même
cet esprit. On pourrait dire, comme
le dit la parole du poète : Le
diable ne ressent jamais le petit
peuple, même s'il l'avait déjà au
collier. - Mais un humain tel que
Richard Wähle, il remarque
maintenant tout de suite encore
l'esprit ; c'est pourquoi il dit :
« Quel petit espace dans
l'univers que l'esprit occupe !
C'est juste une flaque dans laquelle
se reflètent des étoiles. Si les
combinaisons de l'esprit formaient
une partie substantielle du monde,
ainsi elles devraient en avoir honte
des leurs; cela compromettrait
l'univers. N'est-il pas étrange que
l'univers soit pensé comme si notre
esprit misérable était le sommet, là
où ce serait mieux qu’on oublierait
le sien dans l’ensemble ».
C'est l'attitude/la mentalité qui monte de
manière compréhensible quand on
arrive à l'esprit qui est le plus de
valeur pour l'humain. Il y a maintes
raisons; pourquoi c’est ainsi, elles
viendront encore à notre rencontre
après-demain. Mais je voulais aussi
vous montrer le fait à une
manifestation étrange du présent, le
fait qu'à la frontière entre le
monde sensoriel et le monde
spirituel doit être surmonté, ce qui
retient l'homme d'abord comme peur,
puis comme haine et aversion pour
pénétrer réellement dans ce monde
spirituel, dans lequel on peut
pénétrer sur les chemins que j'ai
caractérisés dans cette conférence.
De plus - permettez-moi d’exprimer cela pour
conclusion aujourd'hui - beaucoup
d’humains qui veulent reconnaître
l'Esprit sont particulièrement
satisfaits lorsqu'ils peuvent dire :
Oui, nous admettons que l'esprit est
en quelque sorte esprit, nous
admettons parce que l'homme est
toujours confronté à quelque chose
de caché, quelque chose qu'il ne
peut pas explorer. - Et ainsi les
gens vous pardonnent certes que l'on
parle de l'esprit ; mais que l'on
peut pénétrer l'esprit de telle
manière que l'on décrit des faits et
des êtres concrets à partir de cette
vie spirituelle, comme je l'ai
décrit aujourd'hui certaines choses,
cela les humains vous le pardonnent
pas. Car ils ne veulent pas entendre
qu'on peut vraiment explorer
l'immortel, qu'on ne pourrait pas
seulement présenter l'esprit comme
quelque chose d'inexplicable, mais
qu'on peut aussi pénétrer dans ce
domaine appelé
par eux « inconnu » en
formant certaines forces de l'âme et
même, comme nous le verrons
après-demain, doit pénétrer si
devait être du salut dans la vie
humaine. Devons pénétrer si nous
voulons estimer de telles
catastrophes terribles de la manière
correcte comme un signe des temps,
comme en a maintenant éclatée une
sur l'humanité.
Mais tous les gens possibles se réfèrent à ceux
qui se sont efforcés autour de
l'esprit. Et ainsi nous voyons donc
que ceux qui contribuent le plus
aujourd'hui, par des investigations
souvent très astucieuses, à déterrer
la possibilité qui conduit à la
compréhension de la science de
l’esprit telle qu'elle est entendue
ici, conduit à ce qu'ils se réfèrent
tout de suite à un esprit, que je
préfère toujours citer lorsque je
veux citer une personnalité sur
laquelle est construit ce que j'ai
amené en l’état au cours de
décennies de ma propre recherche
spirituelle. J’aimerais toujours
citer que cette recherche de
l’esprit n'est pas basée sur quelque
chose de fantastique - rêveur, mais
sur les bases saines posées par la
façon de Goethe de voir le monde.
Goethe n'était pas encore lui-même un chercheur
de l’esprit ; le temps de la
recherche de l’esprit n'était pas
encore venu à cette époque. Mais
quiconque, comme je l'ai fait dans
mes premiers écrits, approfondit la
vision du monde de Goethe trouvera
dans cette vision du monde de Goethe
les points de départ élémentaires
sur lesquels pourra être construit.
Et quand on s'appuie sur cela, on
sera conduit directement au
développement ultérieur, à ce que
j'appelle la recherche de l’esprit
et à ce qui mène à des résultats
tels que je les ai caractérisés
aujourd'hui. Par conséquent, si cela
ne dépendait que de moi, j’aimerais
appeler cette recherche de l’esprit
comme Goetheanisme et l’édifice de
Dornach, qui lui est dédiée,
Goetheanum.
Il n'est pas nécessaire que cela se
produise ; mais tout comme je suis
clair avec moi-même que sur ces
fondements de la culture humaine
posés par le Goetheanisme, devra à
l'avenir être construit ce que
l'humanité a à ambitionner pour son
salut, ainsi je sais qu’aussi ce
courant que je décris comme science
de l’esprit à orientation
anthroposophique est aussi la
poursuite directe des enseignements
de Goethe sur la métamorphose, du
Goetheanisme en général. Et quand
maintes gens se réfèrent à Goethe,
qui a rejeté l'esprit et aurait
décrit tout comme la nature, ainsi
on a déjà la permission de signaler
que Goethe, relativement jeune dans
son célèbre hymne en prose « A
la nature » a certes nommé
l'univers nature, mais a là-dedans
les paroles : « elle pense et
contemple constamment ». Quand
on dit de l’être du monde qu'il
créerait du sens, qu’il penserait,
alors on lui donne non seulement
inconsciemment, mais consciemment
l'esprit, lui donne une spiritualité
consciente. Alors on n'a pas besoin
de se disputer à propos des mots.
Les mots ne sont certainement pas la
raison d'être de la science de
l’esprit. Que l'on appelle cela
nature ou esprit, ce qui est saisi
là comme l'univers (NDT : lit. la totalité du monde), peu importe, mais qu'on le comprenne dans sa concrétude, dans sa
particularité, dans son intériorité.
Et aussi là-dedans on peut donner
raison (NDT lit. donner
droit) à Goethe, on peut être d'accord avec Goethe, quand il ne veut pas
placer le non recherchable purement
comme non recherchable, quand il ne
veut pas comporter à l'être humain
la faculté de pénétrer le non
recherchable. Là on a seulement
besoin de rappeler ce que j'ai
indiqué ici il y a des années :
Goethe s’est exprimé vis-à-vis d’un
chercheur qui a sinon de grands
mérites, vis-à-vis d’un grand
chercheur sur ce principe Kantien
mal compris du non recherchable dans
la nature. Un grand chercheur
significatif a dit :
« En l’intérieur de la nature ne pénètre
aucun esprit créé.
Bénie soit celle qu'elle ne montre
que la coquille extérieure ».
Goethe répond à ce chercheur et dit
:
« En l’intérieur de la
nature »
Ô toi Philistin !
« Ne pénètre aucun esprit
créé. »
Moi et mes frères et sœurs.
Puissiez-vous vous souvenir d'une
telle parole
Pas Seulement vous souvenir :
Nous pensons : lieu par lieu
Nous sommes à l'intérieur.
« Béni ! Si seulement ils
Indiquent la coquille extérieure
! »
J'entends cela répété soixante ans,
Je jure dessus, mais furtivement ;
Me dis mille fois :
Elle donne tout en abondance et
volontiers ;
La nature n’a ni noyau
Ni coquille,
Elle est tout en une fois ;
Pièce pour pièce, nous sommes en son
intérieur. Rien n'est à l'intérieur,
rien n'est à l'extérieur !
Examine-toi le plus souvent si tu
serais noyau ou coquille !
Goethe a indiqué dans une réalité d’âme,
spirituelle réelle sur ce que
l'humain peut être le noyau de la
nature, c'est-à-dire qu'il peut se
saisir lui-même comme d’âme-d’esprit
afin de se savoir lui-même ainsi en
harmonie avec ce qui est
d'âme-d’esprit du monde entier.
C'est la tâche de la science spirituelle à
orientation anthroposophique de le
signaler dans une réalité d’âme et
d’esprit, afin de donner à l'homme
la conviction qu'il n'est pas purement esprit, mais qu'il peut se reconnaître lui-même
comme esprit, qu'il peut vivre
consciemment dans le monde
spirituel.
De
cela alors, après-demain plus loin.
|
Vor allen Dingen bitte
ich, die beiden Vorträge, die ich
heute und übermorgen hier halten
werde, als ein zusammengehöriges
Ganzes zu betrachten. Obwohl ich
mich bemühen werde, jeden einzelnen
Vortrag aus sich verständlich zu
machen, wird doch manches gerade mit
Bezug auf das in Aussicht gestellte
Thema nur dadurch zu erreichen sein,
daß ein Vortrag den anderen in einer
gewissen Beziehung beleuchtet und
beide zusammen ein Ganzes werden.
Wenn man nun dasjenige,
was den Betrachtungen der beiden
Abende und den Betrachtungen, die ich bei früheren Vorträgen in dieser Stadt hier schon anstellen
durfte, zugrunde liegt als
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft, ins Auge faßt,
so kann man vielleicht in bezug auf
die Empfindungen, welche zahlreiche
unserer Zeitgenossen gegenüber
dieser Geisteswissenschaft noch
hegen, durch einen Vergleich sich
ausdrücken, der einem einfallen
kann. Das ist: Ich möchte diese
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft in gewisser
Beziehung vergleichen mit einem
ungeladenen Gast in einer
Gesellschaft. Die geladenen Gäste
vergleiche ich dabei mit den
anderen, gegenwärtig voll
anerkannten wissenschaftlichen
Richtungen und Strömungen, die
gewissermaßen schon dadurch
eingeladen sind zum
Gesamtgeistesleben der Menschheit in
der Gegenwart, daß ja die Menschen
durch ihre Bedürfnisse, durch
dasjenige, was die äußere Sinneswelt
gibt, was sonst das Leben fordert,
diese verschiedenen Wissenschaften
in ihren Bereich ziehen wollen.
Geisteswissenschaft findet sich
heute noch innerhalb des
Geisteslebens der Gegenwart so ein,
als wenn man sie eben nicht
gefordert hätte. Allein, einem
ungeladenen Gast gegenüber, so
unfreundlich, so unzart man
vielleicht zunächst ist, einem
ungeladenen Gast gegenüber beginnt
man nach und nach höflicher zu
werden, sogar höflicher als
gegenüber den eingeladenen Gästen,
wenn man merkt, er hat irgend etwas
zu bringen, das man verloren hat,
das er
gefunden hat. Man hat das
vorher nicht gewußt, und man merkt
das dann erst.
So ist es wohl mit
Anthroposophie, wenigstens nach dem
Glauben der wenigen, die sich heute
schon voll vertiefen können in das,
was Anthroposophie eigentlich
gegenüber den großen Aufgaben der
Menschheit will. Was Anthroposophie
der neueren Kultur, der Kultur der
Gegenwart und der Kultur der
Zukunft, bringen will, das ist
etwas, das im Grunde genommen durch
Jahrhunderte, Jahrtausende die
Menschen in einer anderen Weise
besessen haben, das sie wieder
erringen sollen durch
Geisteswissenschaft. Instinktiv
haben die Menschen dasjenige
besessen, aus einem gewissen
instinktiven Seelenvermögen heraus,
was man nennen kann: ein gefühltes
Erkennen des Ewigen in der
menschlichen Natur, ein gefühltes
Erkennen der eigentlichen
Menschenseele und ihrer Geheimnisse.
Und nur derjenige, der gegenüber der
Geistesgeschichte der Menschheit
befangen ist, kann leugnen, daß
diese instinktive Erkenntnis ebenso
der Menschheit abhanden kommen mußte
- die Menschheit ist eben in
Entwickelung-, wie ihr in einem
gewissen Punkte der geschichtlichen
Entwickelung abhanden kommen mußte
die mittelalterliche Weltanschauung
in bezug auf das Räumliche des
Weltenalls, wonach die Erde im
Mittelpunkt steht, ruhend, die Sonne
und die Sterne sich um sie bewegen.
So wie diese räumliche
Weltanschauung ersetzt werden mußte
durch eine andere, so mußte
gegenüber den großen, bedeutsamen
und gerade von der
Geisteswissenschaft — ich habe das
hier oftmals betont - voll
anerkannten Fortschritten der
Naturwissenschaft weichen das alte
instinktive Erkennen von dem Ewigen
in der Menschenseele und von
denjenigen Kräften, die in der
Menschenseele vor allen Dingen dem
Menschen am meisten wert sind, von
der Erkenntniskraft des freien
Willens, über die wir dann
übermorgen sprechen werden.
Ich glaube, daß gerade
derjenige den eigentlichen Nerv, die
tiefste Bedeutung dieser
anthroposophisch orientierten
Geisteswissenschaft am besten
würdigen kann, welcher die großen
und bedeutsamen Fortschritte
naturwissenschaftlichen Erkennens
für den Gesamtfortschritt der
Menschheit einsieht und nicht nur
dilettantisch sich dazu verhält,
sondern das Naturwissenschaftliche
bis zu einem gewissen Grade auch
erkennt. Doch gerade dadurch, daß
die Menschheit dazu geführt worden
ist, die Welt zu ergreifen mit
naturwissenschaftlichen Methoden und
dieses Ergreifen auch auszudehnen
eben auf eine Weltanschauung,
dadurch ist sie auf der anderen
Seite darauf angewiesen, das
Seelische nunmehr anders zu suchen,
als sie es instinktiv durch
Jahrhunderte, ja Jahrtausende
gesucht hat.
Naturwissenschaftlich
erkennt man nur richtig, wenn man
von dem natürlichen Gebiete, das man
zu beobachten, zu erforschen hat,
das Seelische immer mehr und mehr
ausschließt, wenn man immer weniger
und weniger einmischt vom Seelischen
in dasjenige, was man als Naturbild
entwirft. So war es in früheren
Zeiten nicht. In früheren Zeiten -
man braucht nur, um das einzusehen,
ein Kenner des Geistesstrebens
früherer Zeiten zu sein -beobachtete
der Mensch die Naturerscheinungen,
und er fühlte instinktiv, wie durch
die Naturerscheinungen
Geistig-Seelisches zu ihm spricht.
Er sonderte die Naturerscheinungen
nicht ab von dem Geistig-Seelischen.
Und so bekam er, indem er die Natur
beobachtete, an den Naturtatsachen
und Naturwesen zugleich
geistig-seelisches Leben in sein
Seelenleben herein.
Der Mensch wäre nie zur
völligen Befreiung seines Wesens
gekommen, wenn er nicht den Aufstieg
getan hätte zum
naturwissenschaftlichen Erkennen.
Also dadurch, daß sich die Seele
völlig loslöst und im
Naturbeobachten nur die Natur als
solche gelten laßt, indem sie
sich für die Naturwissenschaft
loslöst von allem Seelischen in der
Natur, dadurch wird die Seele
gezwungen, um so stärkere,
bedeutsame Kräfte aus ihrem eigenen
inneren Seelen- und Geistesquell zu
holen, um, abgesehen von aller
Naturbetrachtung, abgesehen von
allem Sinnesleben, in einer neuen
Art in die geistige Welt
einzutreten. Wenn etwas
nämlich den wirkungsvollsten
Anstoß geben muß, anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft zu
treiben, so ist es das Durchschauen
desjenigen, was Naturwissenschaft
der Menschheit gebracht hat.
Nun aber beginnt sogleich,
wenn der Mensch der Gegenwart,
namentlich derjenige, der sich schon
daran gewöhnt hat, die Welt nach
naturwissenschaftlicher
Vorstellungsart zu betrachten,
versucht, an das heranzukommen, was
nun Geisteswissenschaft, so wie sie
sich eben hereinstellen will in die
Geistesbewegung der Gegenwart,
geltend macht, es beginnt sofort ein
sehr Bedeutungsvolles, möchte ich
sagen, sich gegen diese
Geisteswissenschaft ganz
begreiflicherweise geltend zu
machen. Und niemand begreift besser
als derjenige, der gerade
drinnen-steht in dieser
Geisteswissenschaft, daß diese
Geisteswissenschaft gegenwärtig noch
Gegner über Gegner haben muß, daß
ihr mit allen möglichen Vorurteilen
entgegengekommen werden muß. Was
diese Geisteswissenschaft erforschen
will: das Ewige in der
Menschenseele, das Walten der über
Geburt und Tod hinausweisenden
Kräfte der Menschenseele, also
dasjenige, was man zusammenfaßt
unter dem Unsterblichkeitsproblem,
und auch dasjenige, was man
zusammenfaßt unter dem
Freiheitsproblem, das ist zwar
etwas, worüber zu wissen jeder
Mensch ein selbstverständliches
Begehren hat. Der Mensch will etwas
wissen über die Gegenstände, die den
Inhalt der Geisteswissenschaft, wie
sie hier gemeint ist, bilden. Aber
zu gleicher Zeit, wenn nun
gesprochen wird von den Methoden,
von der Art und Weise des Forschens,
von den Dingen, die zu vollziehen
sind, um in das bezeichnete Gebiet
einzudringen, dann muß heute noch
notwendigerweise, weil allgemeines
Verständnis der Sache nicht
entgegenkommen kann, ich möchte
sagen, nicht nur die Gegnerschaft,
sondern der Widerwille sogar
vielleicht sich regen.
Und namentlich steht dem
rechten Verständnis dieser
Geisteswissenschaft, wie sie hier
gemeint ist, heute noch entgegen,
daß diejenigen, die gern herangehen
möchten an die Erforschung dessen in
der Menschenseele, was hinter dem
gewöhnlichen Bewußtseinsleben liegt,
daß sie in allerlei abnormen, in
allerlei herabgestimmten
Seelenerscheinungen viel lieber
dasjenige finden möchten, was
gesucht wird, als in dem, worauf
eigentlich die wirkliche
Geisteswissenschaft weisen muß. Und
so kommt es, daß diese wirkliche
Geisteswissenschaft oft verwechselt
wird mit dem, was ja an sich gewiß
außerordentlich interessante,
namentlich naturwissenschaftliche
Ergebnisse liefern kann, daß
Geisteswissenschaft verwechselt wird
mit dem, was allerlei traumhafte,
somnambule, mediumistische
Seelenzustände aus dem unbewußten
oder unterbewußten Leben des
Menschen, das sich dem gewöhnlichen
Bewußtsein entzieht, heraufholt.
Diese Verwechslung ist
verhängnisvoll. Sie wird aber noch
lange geübt werden, denn es ist ja
so, daß der Mensch — ich will das
nur einleitungsweise kurz berühren -
durch gewisse Umstände in
Bewußtseins Verhältnisse kommen
kann, bei denen die gewöhnliche
Sinneswelt nicht mitwirkt, bei denen
auch der gewöhnliche Wille nicht
mitwirkt, traumhafte, somnambule,
mediumhafte Zustände und so weiter,
aus denen er aus einer gewissen
Tiefe seines Seelenlebens allerlei
heraufholt, was den Menschen
absonderlich erscheinen muß und
daher interessant ist. Das
Absonderliche ist immer interessant,
besonders wenn man glauben kann, daß
sich - wie es ja in einer gewissen
Beziehung sogar richtig ist — durch
es ankündigt irgend etwas im
Menschen, was über das gewöhnliche
Erleben zwischen Geburt und Tod
hinausgeht. Allein, gerade wahre
Geisteswissenschaft zeigt — und der
Sinn desjenigen, was ich in diesem
Vortrage werde anzudeuten haben,
wird das ergeben —, gerade wahre
Geisteswissenschaft zeigt, daß, was
durch traumhaft abnorme
Geisteszustände, durch
Somnambulismus, durch mediumistische
Zustände zutage tritt, viel weniger
wirklich menschliche Geltung hat als
dasjenige, was der Mensch durch
seine gewöhnlichen Sinne erfaßt, und
dasjenige, worauf er durch seinen
gewöhnlichen Willen einen Einfluß
hat. Worauf er durch seinen Willen
im Alltagsleben einen Einfluß hat,
das hängt zusammen mit der
menschlichen Wesenheit zwischen
Geburt und Tod. Das aber, was durch
die angedeuteten Zustände zutage
tritt, das ist in einem Tieferen,
Niedrigeren der Menschennatur
enthalten als selbst die Sinneswelt.
Das kommt dadurch zustande, daß die
Sinneswahrnehmungen ausgeschlossen,
der Wille auch ausgeschlossen werden
und untere organische, niedrigere
organische Verrichtungen
stattfinden, durch die dasjenige,
was sich dem Sinnesleben und dem
Willen verhüllt, zutage tritt. Das
kann aber nicht das volle, ganze
Menschliche bezeichnen, sondern nur
etwas, was unter der Oberfläche des
Menschlichen liegt, während wahre
Geisteswissenschaft den Menschen
hinaufführen will über die
Oberfläche des gewöhnlichen Lebens,
über das, was der Mensch so im
Alltag und auch in der gewöhnlichen
Wissenschaft anstrebt. Allerdings
haben diese abnormen Zustände, die
zur Beobachtung eines Unbekannten im
Menschen dienen, etwas recht
Berükkendes ; denn dadurch, daß der Mensch in Zustände kommt,
die viel mehr mit seinem Leibesleben
verknüpft sind als selbst das
Sinnesleben, viel mehr in seinen
Leib hineingesenkt sind, und
namentlich dadurch, daß sich an
solche Dinge die Neugier, das
Interesse heftet, dadurch erlebt er
in solchen Zuständen etwas, das ihn
beseligen kann, das ihn geradezu mit
einem gewissen inneren Wohlgefallen
erfüllt. Und das Lebensgefühl, das
sich dann an die inneren Organe
heftet, wirkt auch auf den Beschauer
hinüber, auf den Beobachter; der
glaubt sich diesen Dingen gegenüber
sicher, glaubt, er habe etwas
Wirkliches vor sich, was er an einem
Menschen, den er selber verändert
hat, erlebt: während der
Geistesforscher zu dem wirklich
Ewigen, zu dem über Geburt und Tod
Hinausreichenden führt. Er muß zwar
auch auf Veränderung der
gewöhnlichen Menschennatur
verweisen; er muß darauf verweisen,
daß man das Ewige nicht mit den
Sinnen, auch nicht innerhalb der
gewöhnlichen Willenssphäre, die sich
nur auf die Außenwelt bezieht,
erforschen kann; aber indem er kommt
und schildert, was die Menschenseele
durchmachen muß, damit sie sich
freimacht vom Leibe, damit sie das
Seelische nicht nur mit dem Leibe,
sondern mit der Seele beobachten
könne, da schildert er dann
Zustände, gegenüber denen der Mensch
Gegenwart aus dem gewöhnlichen
Bewußtsein heraus empfindet so etwas
wie ein
Nicht-auf-sicherem-Boden-Stehen, wie
ein Stehen an einem Abgrunde. Daher
scheint er erst recht träumerisch,
phantastisch. Der Geistesforscher
aber, wenn er von seinen
Forschungsergebnissen spricht, ist
darauf angewiesen, nicht zu dem
Experiment, nicht zu der Beobachtung
der äußeren Sinne hinzuführen, wie
das der Naturforscher kann, sondern
er ist darauf angewiesen, zur Seele
selbst hinzuführen. Daher muß
dasjenige, was er vorbringt, in
gewisser Beziehung einen anderen Weg
machen, als wenn man irgend etwas
naturwissenschaftlich erörtert. Wenn
man etwas Naturwissenschaftliches
erörtert, dann beschreibt man
zuerst: Das wird gemacht und das
wird gemacht, oder dies ist da, dies
ist dort, und daran knüpft man dann
seine geistige Verrichtung, seine
Vorstellungen, Kombinationen,
versucht Gesetze über dasjenige, was
da ist, herauszufinden, und
dergleichen mehr. Man knüpft
dasjenige, was die Seele aus sich
heraus zu machen hat, an etwas schon
Vorhandenes an.
Diesen Weg muß der
Geistesforscher geradezu umkehren.
Und das ist dasjenige, was zunächst
frappiert, was zunächst paradox
erscheint, so paradox erscheint, daß
derjenige, der nicht auf die Sache
eingehen kann, sagt: Ja, der
Geistesforscher behauptet nur, die
Dinge seien so; aber er bringt
keinerlei Beweise. - Nun, seine
Beweise bestehen eben darinnen, daß
er zeigt, wie die Seele zuerst die
Verrichtungen durchzumachen hat, die
rein innerlich seelisch sind, und
dann an den geistigen Vorgang, an
das Objektive herangehen kann.
Während also die gewöhnliche
Wissenschaft den Vorgang zuerst hat
und nachher zufügt, was die Seele
macht, muß der Geistesforscher aus
sich selbst das machen, die Seele
mit sich allein lassen. Dann holt
die Seele solche Kräfte, solche
Fähigkeiten hervor, durch die das
und jenes als eine geistige
Tatsache, die nicht mit Augen
gesehen, nicht mit Händen gegriffen
werden kann, vor dem Menschen
auftritt. In der Aufzeigung des
Weges, den Geistesforschung zu
nehmen hat, liegen die
allergewichtigsten Beweise.
In früheren Jahren, wenn
ich hier vorgetragen habe, habe ich
einzelnes von den Wegen der Seele
ausgeführt, die zu nehmen sind,
damit sie wirklich zu dem erwacht,
was man schauendes Bewußtsein nennen
kann, was man, um den Goetheschen
Ausdruck zu variieren, Geistesauge,
Geistesohr nennen kann, so daß man
das Geistige wirklich schaut; ich
habe auseinandergesetzt, was die
Seele in sich vorzunehmen hat, wie
sie durch reine Seelenübungen
gewissermaßen seelisch in sich
dasjenige hervorruft, was der Körper
hervorruft, indem er Augen, Ohren
aus sich heraus organisiert, und wie
dann durch den Besitz solcher
Geistesorgane das Geistige wirklich
durchschaut werden kann. Um nicht
für diejenigen verehrten Zuhörer,
welche öfter hier gewesen sind, in
Wiederholung zu verfallen, verweise
ich für die Einzelheiten, wie die
Seele mit sich zuwege gehen muß, um
jene starken Kräfte, die sonst in
ihrem Unterbewußten ruhen,
hervorzuholen, so daß sie das
festhalten und schauen kann, auf
meine Bücher: «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?»
und auf meine «Geheimwissenschaft»,
auf alle Bücher, in denen
geschildert wird, was die Seele zu
vollbringen hat, um wirklich mit
geistig neuen Organen sich
auszurüsten, um das Geistige zu
schauen. Allein einiges Prinzipielle
möchte ich gerade mit Bezug auf den
Weg der Geistesforschung immer
vorbringen und mochte daher auch
heute etwas darüber sagen, wie der
Geistesforscher zu seinen Tatsachen
kommt, von denen wir dann noch
werden zu sprechen haben.
Für den, der sich nicht
wirklich intim befassen kann mit
jenen inneren seelischen Übungen,
welche die Menschenseele vorzunehmen
hat, um das Ewige in sich und in
anderen Wesen zu finden, für den
hört freilich jene Bequemlichkeit
auf, die man hat, wenn man einfach
den Menschen in abnorme, mediumhafte
oder somnambule Zustände versetzt,
um dadurch etwas Absonderliches
wahrzunehmen; dieses Bequeme hört
auf.
Und dann, wenn der Mensch
unvorbereitet herantritt an
dasjenige, was gefordert wird an
seelischen Übungen, um den Geist und
sein Leben wirklich zu schauen,
dann, ja dann hört das Interesse,
von dem ich eingangs gesprochen
habe, auf. So daß man sagen kann: An
den Gegenständen, die die
Geistesforschung erkennen will, hat
jeder einzelne Interesse. An der
Vorstellungsart, an der Methode
weniger. Dasjenige, was der
Geistesforscher zu tun hat, um in
die wirkliche Geisteswelt
einzudringen, das ist nicht so
kurzweilig, interessant, die
Aufmerksamkeit herausfordernd, wie
die Erlebnisse des Somnambulen, oder
wie die Erlebnisse des Mediums für
den äußeren Beobachter zunächst
sind. Nein, man darf schon sagen, so
paradox das klingt: Dasjenige, was
die Seele vorzunehmen hat, um ihre
alierwertesten, geschätztesten,
allerhöchsten, ihre ewigen
Geisteswerte zu erforschen, das ruft
zunächst sogar Abneigung hervor, es
ruft Interesselosigkeit hervor. Man
wird zunächst finden, daß die
Seelenübungen, von denen der
Geistesforscher spricht, vielleicht
zuerst aus Neugierde von dem oder
jenem vollführt werden, aber dann
leicht und bald langweilig gefunden
werden. Und langweilig, nicht des
Interesses wert, wird oftmals auch
das gefunden, was in der Seele
vorzunehmen ist, um zum Ewigen, zum
Inhalt des unsterblichen Wesens in
der Seele zu kommen. Zuerst ist es -
namentlich wenn der Mensch gewahr
wird durch Verstärkung der Gedanken,
durch eine Umänderung der Gefühle,
von der ich nachher noch sprechen
werde, wenn der Mensch gewahr wird,
er kommt an den Rand derjenigen
Welt, die man als geistige Welt
bezeichnen kann-, zuerst ist es
Furcht vor dem Unbekannten. Der
Mensch laßt ab von seinem Eindringen
in diese Welt, weil er Furcht vor
dem Unbekannten hat. Er wird sich
nicht bewußt dieser Furcht; aber die
unbewußte Furcht ist deshalb nicht
minder eine Furcht. Dann macht sich
geltend — ich werde heute noch
Beispiele dafür anführen — eine
Abneigung, geradezu ein Haß.
Das sind ganz erklärliche
Erscheinungen. Überwindung ist daher
notwendig. Ein eigenes Seelendrama
muß derjenige durchmachen, welcher
wirklich durch seine Seele in die
geistige Welt eindringt. Und man
kann sagen: Wenn sich doch Menschen
finden, die zunächst ohne weiteres
eindringen, sich interessieren für
das Langweilige der geistigen
Übungen, von denen der
Geistesforscher spricht, so ist es
deshalb, weil durch einen gewissen
Umschlag in der menschlichen
Aufmerksamkeit und im menschlichen
Interesse dasjenige, was ganz
langweilig ist, durch seine
Langweiligkeit zuletzt interessant
wird. Durch solche seelischen
Übungen, dadurch, daß die Gedanken
verstärkt werden, die Gefühle und
auch der Wille eine andere Richtung
bekommen, als sie für das
gewöhnliche Leben und für die
gewöhnliche Wissenschaft haben,
dadurch gelangt die Seele dazu,
eigentlich erst wirklich zu
erkennen, wie sie sich des Leibes
bedient, um die Erinnerungen des
gewöhnlichen Bewußtseins
hervorzurufen, um im gewöhnlichen
Dasein zu leben.
Prinzipiell will ich heute
etwas hervorheben, was als erstes im
Geistesforschen auftreten kann,
gewissermaßen als der Weg zum
inneren seelischen Experiment, das
dann den Eintritt in die Geisteswelt
eröffnen kann. Der weitere Verlauf
meiner Auseinandersetzungen wird das
mehr oder weniger Berechtigte
dessen, was ich da erzähle, schon
darlegen.
Wenn man mit seinem
Erleben in dem gegenwärtigen
Augenblick oder im gegenwärtigen
Tage steht, so kann man überhaupt
nicht an dasjenige in der Seele
heran, das zum Ewigen gehört. Was
der Geistesforscher zunächst
bemerkt, wenn er wirklich seine
Seele so verstärkt, daß sie
unabhängig vom Leibe wahrnehmen
kann, das ist, daß der Mensch in
seinem gewöhnlichen Alltagsleben
ungemein abhängig ist von einer
gewissen weiterverbreiteten
Gegenwart. Man gebraucht immer den
Leib, um dasjenige zu erleben, was
man erlebt. Und man kann sagen: Wenn
man nur Gegenwärtiges erlebt, nur
dasjenige, was sich in der Gegenwart
um uns herum befindet und abspielt,
dann ist man ausgeschlossen von
seinem seelischen Erleben, so wie
man ausgeschlossen ist vom Erleben
des Tages, wenn man in tiefem,
traumlosem Schlaf liegt. So
sonderbar und paradox es klingt, das
Seelische, das eigentlich Ewige in
der Menschennatur, verschläft der
Mensch durch jenes Erleben, das ihm
die Gegenwart durch seine Sinne und
durch seinen gewöhnlichen Willen
darbietet. Der Mensch verschläft
sein Seelisches. Schlaf dehnt sich
gründlich in das Tagesleben herein.
Wie ist das eigentlich?
Das ist so: Derjenige, der die Gabe
der Selbstbeobachtung entwickelt -
sie muß erst entwickelt werden, sie
ist im gewöhnlichen Bewußtsein nicht
ohne weiteres vorhanden-, der merkt,
daß er überhaupt dasjenige, was er
heute erlebt hat, was er auch noch
gestern erlebt hat, gar nicht in
einer solchen Weise in die Seele
hereinbringen kann, daß er es im
Lichte des Ewigen aufzufassen in der
Lage ist. An dem, was wir
gegenwärtig erleben, wirkt immer
unser Leibliches mit. Erst wenn wir,
das zeigt die innere Erfahrung der
Selbstbeobachtung, zwei bis drei
Tage über irgendein Erlebnis hinaus
sind, wenn ein Erlebnis, eine
Beobachtung, irgend etwas, was wir
im gewöhnlichen Tagesleben
durchgemacht haben, zwei bis drei
Tage vorüber ist, erst dann ist das
in der Seele in einen solchen
Zustand gekommen, daß man es in
seiner eigentlichen seelischen Natur
erkennt. Vorher, bevor zwei bis drei
Tage vergangen sind, ist dasjenige
in uns, was dieses Seelische
auffaßt, im Erleben noch so
durchsetzt von den Sinnesimpulsen,
von den aus dem inneren Leibe
kommenden Impulsen, daß wir unfähig
sind, manches auszusondern, unfähig
sind, irgendein Erlebnis so zu
fassen, wie es in der Seele, und nur
in der Seele als Seele lebt. Wir
müssen darum in der Regel darauf
verzichten, dasjenige, was wir in
der Gegenwart erleben, auf seinen
seelischen Gehalt hin zu prüfen.
Aber das Eigentümliche stellt sich
heraus, wenn nun alles Leibliche,
alles das, was aus den Sinnen
nachklingt, was vom Inneren des
Leibes aus in den Leibesempfindungen
noch wirkt, wenn das weg ist und die
Sache nur noch Erinnerung ist -
erinnern können wir uns natürlich an
irgendein Erlebnis in einer
unbestimmten Weise-, wenn die Sache
nur noch Erinnerung ist, dann können
wir den eigentlichen aktiven Anteil,
den die Seele an dem Erlebnisse
genommen hat, nicht mehr so
unmittelbar zurückrufen. Wir können
uns an das Erlebnis erinnern, allein
wir können dieses Erlebnis nicht so
vor uns haben, wie wir ein
gegenwärtig Erlebtes verarbeiten.
Aber ohne daß wir das können, ohne
daß wir uns in etwas, das sich durch
zwei bis drei Tage von uns gelöst
hat, so einleben, daß wir es so
lebendig erleben, wie ein
gegenwärtiges Ereignis, ohne das
können wir überhaupt nicht an das
Seelische, Ewige heran. Jedoch man
täuscht sich sehr, wenn man glaubt,
daß etwas, was zwei bis drei oder
mehr Tage oder Jahre zurückliegt und
erinnert wird, so
erlebt werden könnte, wie ein
gegenwärtiges Ereignis. Nicht nur
abgeblaßt ist es, sondern vor allen
Dingen jene unmittelbare innere
Aktivität, welche die Seele in einem
gegenwärtigen Ereignisse entfaltet,
die kann sie nicht entfalten, wenn
sie einem vergangenen Ereignisse
gegenübersteht. Ihre eigene
Aktivität verschläft die Seele
gegenüber dem vergangenen Erlebnis.
Das vergangene Erlebnis kommt als
Bild herauf. Aber dasjenige, was man
in der Gegenwart erlebt, das kommt
nicht mit herauf. Das muß aber
herauf erweckt werden. Man kann
dasjenige, was da zu erleben ist,
gegenüber jedem lang zurückliegenden
Ereignisse oder Erlebnisse
entwickeln, wenn man glücklich genug
dazu ist. Am besten tut man, falls
man nicht zufällig Geistesforscher
ist, wenn man sich nicht darauf
einläßt, sehr weit zurückliegende
Erinnerungen ins Auge zu fassen,
sondern eben die kurzgespannten von
zwei bis drei Tagen nimmt, weil man
dasjenige, was zu erreichen ist,
dadurch am ehesten erreicht. Nimmt
man ein Ereignis, das zwei bis drei
Tage zurückliegt, so ist es am
besten, wenn man ein solches
Ereignis wählt, das schon deshalb
erlebt worden ist, um in dieser
Weise zum Ewigen in der Seele
hinzuführen. Die gewöhnlichen
Erlebnisse tun das gar nicht.
Deshalb wird der Geistesforscher
genötigt sein, dasjenige
auszuführen, was man Gedanken-,
Gefühlsübungen nennt. Durch diese
Gedanken-, Gefühlsübungen, zum
Beispiel dadurch, daß man sich auf
Gedanken viel länger konzentriert,
als man das im gewöhnlichen Erleben
sonst tut, ist man in der Lage,
namentlich innerlich Seelisches
schon im Anfange zu erleben, früher,
als sonst die Menschen es erleben.
Und dann kommt man in die Lage, wenn
wir, wie gesagt, den kürzesten
Zeitraum ins Auge fassen - nach zwei
bis drei Tagen kann das der Fall
sein-, daß man wirklich zurückblickt
jetzt durch die gewöhnliche
Erinnerung über diese zwei bis drei
Tage.
Also verstehen wir uns
wohl: Der Geistesforscher kommt nach
einiger Zeit dazu, dasjenige, was
die letzten zwei bis drei Tage ihm
an Erlebnissen gebracht haben, wie
in einem Tableau anzuschauen. Das
ist notwendig. Es ist notwendig, daß
man wirklich das gegenwärtig macht,
was man die letzten zwei bis drei
Tage erlebt hat. Was man da in den
letzten zwei bis drei Tagen erlebt
hat, in dem wird man, wenn man sich
also durch die nötige
Selbstbeobachtung geübt hat, überall
verspüren, wie da leibliche Organe
noch mitwirken. Zwar können, wenn
man sich gewöhnt hat, im Seelischen
zu leben, die Erinnerungen über
diese zwei bis drei Tage wie im
Augenblick ablaufen, so daß man vor
sich hat ein Bild dieser zwei bis
drei Tage. Aber in diesen zwei bis
drei Tagen ist es nicht so, daß man
die Seele losgelöst vom Leiblichen
vor sich hat, sondern man hat für
das, was man erinnert aus diesen
zwei bis drei Tagen, die Seele zwar
vor sich, aber überall infiziert,
überall beeinflußt von dem
Leibeserleben. Es ist nur wie ein
über diese zwei bis drei Tage
ausgebreitetes und schnell wirkendes
Gedächtnis.
Anders wird es mit Bezug
auf das Ereignis, das dann zwei bis
drei Tage zurückliegt. Hat man sich
fähig gemacht, nachdem man die zwei
bis drei Tage so überschaut hat, wie
ich es geschildert habe, hat man
sich fähig gemacht, dieses Ereignis
nun wirklich zu durchleben wie ein
gegenwärtiges, dann lebt man in
einem Seelischen.
Sie sehen, ich schildere
Ihnen nichts Abstraktes, nicht
Begriffsgespinste, sondern ich
schildere Ihnen, was die Seele mit
sich selber vornimmt, um zunächst
durch einen gewissen Zeitenlauf
loszukommen von demjenigen, was man
nicht seelisch bloß erleben kann,
und zurückzukommen zu etwas, was
seelisch nunmehr erlebt werden kann.
Es muß allerdings das Seelenleben
verstärkt sein; so daß man bei
etwas, was sich nun eben im
Lebenslauf zwei bis drei Tage zurück
befindet, wirklich seelisch
drinnenstehen kann. Dann weiß man,
was diese zwei bis drei Tage im
inneren seelischen Erleben beim
Menschen überhaupt bedeuten.
Dadurch lernt man etwas
erkennen, was man nur auf diese Art
erkennen lernen kann. Man lernt
erkennen, daß dasjenige, was wir in
der Gegenwart seelisch durchmachen,
sich alles loslöst vom Leibe, sich
alles vergeistigt und erst nach zwei
bis drei Tagen wirklich vergeistigt
ist. Aber dann ruht es für das
gewöhnliche Bewußtsein so in
Bewußtseinsfinsternis, daß der
Mensch es verschläft, wenn er sich
nicht vorbereitet hat, nun drinnen
zu leben. Hat er sich aber
vorbereitet, so weiß er, daß er
jetzt bei seiner schaffenden Seele
ist, bei dem, was seine Seele sonst
nicht erlebt hat: Er befindet sich
in einem rein geistigseelischen
Erlebnis drinnen.
Natürlich kann das für
weiter zurückliegende Erlebnisse
gesucht werden; aber dann steht man
vor der bedeutsamen Notwendigkeit,
alles dasjenige, was sich
zugetragen hat bis
zu diesem weiter,
vielleicht jahrelang zurückliegenden
Erlebnis, wirklich gedächtnismäßig
wie in einem Tableau zu
durchschauen. Das ist natürlich viel
schwieriger als dasjenige, was sich
die letzten zwei bis drei Tage
zugetragen hat und was man versucht,
sorgfältig im Gedächtnis wiederum zu
rekonstruieren. Erst wenn man dies
absolviert hat, erst es Stück für
Stück zurückverfolgt hat und in der
Seele noch so viel Kraft
zurückbehalten kann, um dasjenige zu
erleben, was dann auftritt, weiß man
durch unmittelbare Erfahrung: Jetzt
hast du das in deiner Seele
ergriffen, was nur seelisch ist, was
in dir zwar wirkt, aber im
gewöhnlichen Bewußtsein gar nicht
auftritt. Im gewöhnlichen Bewußtsein
wirkt selbst die Erinnerung nicht
so, daß irgend etwas mit der
Lebendigkeit herantreten würde, die
notwendig ist, um es als Seele zu
erleben. Dasjenige, was die
Erinnerungen zutage fördert, daran
wirkt immer das Leibliche mit. Die
Gedächtniskraft ist an das Leibliche
zunächst gebunden, wenn auch nicht
dem Leiblichen verdankt.
Damit habe ich Sie
hingewiesen darauf, daß durch eine
ganz bestimmte innere Erfahrung,
durch etwas, was man sorgfältig
vorbereiten, wozu man sich
sorgfältig innerlich erziehen muß,
das eigentlich Seelische im Menschen
entdeckt wird. Wenn man dieses
eigentlich Seelische entdeckt hat,
so weiß man: Dieses Seelische ist in
dir. Man weiß: Wenn man wiederum die
Möglichkeit hat, an dieses selbe
Seelische heranzutreten, dann ist es
da. Denn man weiß, indem man es
entdeckt: Dieses Seelische ist jetzt
unabhängig von allem Sinnlichen. Das
Sinnliche wirkt nur mit bis in die
Zeit zurück, zu der man kommt, wenn
man dieses entdeckt. Dieses
Seelische ist jetzt da, unabhängig
geworden von dem Sinnlichen, dieses
Seelische ist jetzt unabhängig vom
Willen auch geworden, ist nicht an
die äußeren Bewegungsorgane des
Menschen gebunden.
Man weiß, indem man dieses
Seelische ergreift: Was da mit der
Eigenschaft der Dauer ergriffen ist,
das ist dasjenige, was in sich diese
Dauer so greift, daß der Mensch es
durch den Tod hindurchträgt. Das ist
dasjenige, was des Menschen Ewiges
in seiner Natur ist. Und man weiß
jetzt, warum dieses Ewige sich dem
gewöhnlichen Alltagsbewußtsein
entzieht, weil dieses
Alltagsbewußtsein sich nur mit Hilfe
des Leibes entwickelt, weil
dasjenige, was sich nicht mit Hilfe
des Leibes entwickelt, von diesem
gewöhnlichen Alltagsbewußtsein nur
so erlebt wird, wie erlebt wird der
Tiefschlaf. Wie wenn man aus dem
Tiefschlaf heraufholen würde
Erlebnisse, die so dumpf sind - da
sind sie ja-, daß sie das
gewöhnliche Bewußtsein eben nicht
wahrnimmt, so hebt man aus dem
inneren Quell des Seelischen heraus
dasjenige, was eben gefunden wird
auf die Art, wie ich es geschildert
habe.
Man kann sagen: So etwas
ist die erste Stufe des Lebens des
Seelischen, was schon etwas gibt,
unmittelbar, nicht begrifflich etwa
bloß, sondern es gibt unmittelbar
Anschauung des Seelischen. Man hat
dasjenige vor dem schauenden
Bewußtsein, das durch die Pforte des
Todes geht. Und indem man dieses
hat, weiß man, daß der Mensch, indem
er unmittelbar drinnen lebt in einem
Seelischen, mit diesem Seelischen
nicht auf die Gegenwart angewiesen
ist; man weiß, daß dieses Seelische
durch sich die Dauer hat und daß es
hervorruft dasjenige, was der Mensch
nun miterlebt.
Wenn nun der
Geistesforscher Ihnen dasjenige
schildert, was mit dem Tode
eintritt, so schildert er das nicht
aus der Phantasie heraus, sondern
indem er dasjenige fortsetzt, was
ich eben jetzt ausgeführt habe. Er
weiß: Das Seelische, indem es sich
befreit von dem Leiblichen, braucht
zwei bis drei Tage Rückschau, bevor
es in sich selber, in seine eigene
Wesenheit eintritt. Er lernt so in
der eigenen Seele kennen, was die
Seele erlebt, indem sie durch die
Pforte des Todes tritt. Er lernt
erkennen, wie diese Seele, indem sie
durch die Pforte des Todes geht,
noch eine zwei bis drei Tage
dauernde Rückschau hat, ein
Lebenstableau; wie diese Rückschau
dann hinunterzieht; wie die Seele
dann, zwei bis drei Tage nach dem
Tode, nachdem sie völlig frei
geworden ist von dem leiblichen
Erleben, wenn sie in das eigentliche
seelische Gebiet eintritt, in
demselben Element lebt, in dem der
Geistesforscher lebt in den zwei bis
drei Tagen, wenn er jenes innerliche
Experiment durchführt, von dem ich
Ihnen gesprochen habe.
Diese Seelenübungen, die
dazu führen, das Seelisch-Geistige
und die seelisch-geistige Umwelt zu
erleben, Sie können sie durchaus in
den angeführten Schriften «Wie
erlangt man Erkenntnisse der höheren
Welten?» und in meiner
«Geheimwissenschaft» finden. Sie
können von jedem ausgeführt werden,
müssen es aber nicht. Ich muß immer
wieder und wieder betonen: Der
Geistesforscher führt an dasjenige
heran, was getan werden muß von der
Seele, um zur geistig-seelischen
Welt heranzugelangen; aber es ist
nicht notwendig, daß man selber
durchaus diese Übungen durchmacht,
wenn man Überzeugung für die
Wahrheit dessen haben will, was die
Geistesforschung zutage fördert. Der
Geistesforscher selber, so sonderbar
es klingt, hat von dem, was er durch
seine Übungen erreicht, von dem, was
ihm die eigentliche Geistesforschung
gibt, von diesem Hineinschauen in
die geistige Welt, er hat davon
nicht irgend etwas für sein Ewiges,
sondern erst dadurch hat er für sein
Ewiges etwas, daß er imstande ist,
dasjenige, was er so als
Seelisch-Geistiges schaut,
umzuwandeln in die gewöhnlichen
gangbaren Begriffe des gesunden
Menschenverstandes. Der gesunde
Menschenverstand kann dasjenige
verstehen, was der Geistesforscher
zu sagen hat, wenn er das in
Begriffe, in Vorstellungen
umwandelt, was er in der geistigen
Welt erschaut.
Dieser gesunde
Menschenverstand muß sich nur
freimachen von all den Vorurteilen,
die heute noch so bergehoch
aufgetürmt werden gegenüber dem
wirklichen Verständnis. Aber auf der
anderen Seite ist es eine Forderung
des heutigen Menschen, nicht bloß
auf den guten Glauben hin irgend
etwas für wahr zu halten, sondern
sich bis zu einem gewissen Grad von
allem selbst zu überzeugen. Deshalb
muß es heute Schriften geben, die es
auch jedem ermöglichen, wie die
gesagten Schriften es tun, dasjenige
nachzuprüfen, was der
Geistesforscher sagt. Allerdings,
die Einwände, die sehr häufig
gemacht werden von den Menschen, die
sich berufen glauben zu urteilen,
treffen, soweit es nur möglich ist,
daneben. Da wird etwa gesagt: Wenn
ein Geistesforscher davon spricht,
wie er oder diejenigen, die von ihm
zur Geistesforschung gebracht
werden, wirklich in den Geist
hineinschauen, wie sie das
Geistig-Seelische des anderen
Menschen beobachten, dann mögen sie
es uns einmal zeigen. Wir bringen
ihnen einige Menschen, sie sollen
nichts wissen von dem, was in dem
Seelisch-Geistigen dieser Menschen
vorgeht, aber sie sollen mit der
Geistesschau diese Menschen
beobachten. Dann werden sie ihre
Aussagen machen können. Wenn diese
zutreffen, dann werden wir glauben.
Es ist sehr merkwürdig,
daß dieser Einwand gemacht worden
ist - ich habe ihn in meinem Buch
«Von Seelenrätseln» am Schlüsse
besprochen —, daß er immer wieder
aufgetreten ist, während die
Geistesforschung jedem die
Möglichkeit gibt, nachzuforschen und
sagt: Das und das kann getan werden;
von alledem, was der Geistesforscher
behauptet, kann man sich selbst
überzeugen. Statt sich zu überzeugen
auf diese Weise, fordert man von
ihr, was alle Geistesforschung
vernichten muß. Denn dasjenige, was
beobachtet werden soll von der
Seele, das entzieht sich immerfort,
wenn irgendwelche Unfreiheit an die
Seele herantritt, wenn irgendwelcher
Zwang an sie herantritt, wenn nicht
dasjenige, was sie an Kräften
entfaltet, aus ihrem eigenen Inneren
hervorgeht. Durch die Möglichkeit
der Beobachtung äußerer Experimente
kann man das nicht; jeder kann es
nur sich selbst gegenüber. Wenn er
sich aber anstrengt, wird er zu
demselben kommen, wozu der
Geistesforscher kommt. Die äußere
Veranstaltung dazu, das Experiment,
das ist etwas, was ebenso die
Fähigkeiten des Geistesforschers
vertreiben muß, wie das Leben
vertrieben wird, wenn man den
Organismus zerschneidet. So
sonderbar dies klingt, es ist so.
Ich habe Sie darauf
geführt, wie das Seelische erfahren
werden kann. Natürlich ist das nur
ein Anfang. Solche Übungen müssen
fort und fort immer wiederholt
werden. Man kommt immer weiter und
weiter, bis endlich ein Geistgebiet
mit Wesenheiten um einen da ist, wie
vor den Sinnen die Sinnenwelt
ausgebreitet ist. Aber dieses
geistige Erfassen, es hat eben
besondere Eigentümlichkeiten. Und
einige dieser Eigentümlichkeiten
will ich noch anführen. Zunächst,
wenn der Geistesforscher ein
Erlebnis hat, hinschaut auf dieses
Erlebnis, dieses Erlebnis gewahr
wird, könnte man nun glauben, solch
ein Erlebnis, das müsse sich ebenso
verhalten zu dem Menschen, wie sich
irgendein anderes Erlebnis der
äußeren Sinneswelt verhält. Das ist
nicht der Fall. Es zeigt sich, daß,
wenn der Geistesforscher ein solches
Erlebnis hat, er es nicht ins
Gedächtnis, ins gewöhnliche
Gedächtnis hereinbringen kann. So
wie man über das gewöhnliche
Gedächtnis, wie ich es gezeigt habe,
durch zwei bis drei Tage hinausgehen
muß, so kommt man auch aus dem
Gedächtnis heraus, wenn man in die
geistige Welt hineinkommt. Man kann
nicht, wenn man einmal ein Geistiges
geschaut hat, es ohne weiteres dem
Gedächtnis einverleiben, so daß man
sich an dieses geistige Erlebnis
erinnert. Man muß es immer wiederum
hervorrufen. Sie müssen das wohl
verstehen: Wenn es dem
Geistesforscher gelingt, seine
Erlebnisse in Vorstellungen, in
Begriffe hereinzubringen, hat er die
Begriffe, wie die gewöhnlichen sind;
an die kann er sich
selbstverständlich erinnern. Aber
das ist nicht das geistige Erlebnis,
das ist das begriffliche Abbild.
Daran kann man sich erinnern. Aber
an das geistige Erlebnis kann man
sich nicht zurückerinnern. Geistige
Erlebnisse sind Tatsachen, die in
der geistigen Welt drinnenstehen.
Man kann sie anschauen, aber sie
haften nicht im Gedächtnis. Wenn der
Geistesforscher ein solches
Geisteserlebnis noch einmal oder
wiederholt haben will, dann ist es
nicht ausreichend, daß er einfach
die Kraft, die er sonst für eine
Erinnerung aufwendet, wieder
aufbringt; das führt ihn zu gar
nichts. Sondern er muß dieselben
inneren Seelenveranstaltungen wieder
in sich veranlassen, er muß genau
dasselbe vornehmen, was er
vorgenommen hat, um zu dem Erlebnis
zu kommen. Dann kann er an dasselbe
Erlebnis herantreten. Dies, daß ein
geistiges Erlebnis sich nicht der
Erinnerung einprägt, daß man es nur
wieder erleben kann durch jene
inneren Seelenveranstaltungen, das
ist ein Beweis dafür, daß dasjenige,
was wirklich im Geiste lebt, Dauer
hat, nicht durch den Tod vernichtet
werden kann. Es hat Dauer.
Also durch die Art und
Weise, wie der Geistesforscher
erlebt, beweist sich die
Unabhängigkeit des
Geistig-Seelischen vom Leiblichen.
Der Geistesforscher würde sofort
überzeugt sein müssen, daß ebenso,
wie seine Sinneswahrnehmungen mit
dem Tode dahin sind, ebenso, was er
vom seelischen Erleben hat, mit dem
Tode dahin sein müßte, wenn er sich
daran erinnern könnte. Denn auch
diejenigen Kräfte, die an das
Erinnern gebunden sind, hängen an
dem sterblichen Leibe. Das
Unsterbliche trifft man erst dann,
wenn man jenseits desjenigen ist,
was Erinnerung ist.
Noch ein sonderbares
Erlebnis möchte ich anführen, ein
Erlebnis, das gerade sehr viele, die
seelische Übungen machen, frappiert.
Wenn man irgendwie im gewöhnlichen
Leben sich anschickt und immer
wieder und wiederum etwas
durchführt, so gibt das eine gewisse
Übung. Man kann es immer besser. Dem
geistigen Erlebnisse gegenüber ist
das merkwürdigerweise umgekehrt: Hat
man einmal recht lebhaft, so recht
lebendig eine geistige Schau, hat
man hineingesehen in irgend etwas,
was geistige Dauer hat, und man
möchte es ein zweites Mal, ein
drittes Mal herbeiführen, so zeigt
es sich schwer und immer schwerer,
und man muß dann stärkere
Anstrengungen machen. Da gibt es
nichts von Übung, nichts von
Gewohnheiten; man muß stärker und
stärker sich anstrengen, um es
wiederum zu bekommen. Das geistige
Erlebnis flieht uns gewissermaßen,
wenn wir es einmal gehabt haben.
Das frappiert viele aus
einem bestimmten Grunde: Wenn
nämlich jemand zum ersten Mal an ein
geistiges Erlebnis herankommt, so
hat er viele Reservekräfte in sich,
vieles ist aufgespeichert, was
bisher geschlafen hat und jetzt
aufgeweckt ist zur geistigen Schau.
Da kann er unter Umständen sehr
lebendig ein geistiges Erlebnis
haben. Wenn er dann noch nicht
genügend vorbereitet ist, noch nicht
genügend reif ist und gleich
Veranlassung nimmt, es wieder zu
machen - vorher machte er es mehr
durch seine Reservekraft, aus dem
Unterbewußten heraus, als voll
bewußt -, dann kann er das nicht
mehr, und er ist vielleicht sehr
unglücklich darüber, weil er vor
allen Dingen das Erlebnis haben
will. Und er scheut oftmals die
Mühe, sich stärker zu üben und
seelisch in größere Aktivität zu
kommen, um wieder die Veranlassung
dazu geben zu können, die dieses
Erlebnis herbeiführen kann. Also Sie
sehen, gerade das Umgekehrte gilt
von dem, was uns im gewöhnlichen
Leben so wichtig ist. Daß man sich
Kenntnisse aneignet, um Dinge zu
wiederholen, davon kann gar nicht
die Rede sein, wenn es
Seelenerlebnisse angeht. Die
Seelenerlebnisse sondern sich immer
mehr und mehr, je weiter wir an sie
herandringen, von dem Leiblichen ab
und zeigen gerade dadurch ihre
seelischgeistige Eigentümlichkeit.
Ferner ist ein unbedingtes
Erfordernis, daß man darauf achtet,
wenn man geistige Erlebnisse haben
will, mit seinem Begriffs-, mit
seinem Vorstellungsleben auf diese
geistigen Erlebnisse vorbereitet zu
sein. Man kommt in eine geistige
Unklarheit hinein, die nicht
pathologisch ist, sondern nur eine
seelische Unklarheit ist, aber die
einen zu allerlei Illusionen führt,
wenn man ein geistiges Erlebnis hat,
das man nicht mit Begriffen erfassen
kann, das man nicht begreifen kann.
Man muß also versuchen, sein
Begriffsvermögen reif und immer
reifer zu machen, bevor man an das
geistige Erleben herangeht.
Geradeso, wie man ein reifes Auge
braucht, um Farben wahrzunehmen, so
braucht man ein reifes
Vorstellungsvermögen, um dasjenige,
was einem geistig entgegentritt,
wirklich erfassen zu können.
Dasjenige, was also der
Geistesforscher schildert, kann in
allen Einzelheiten durch den
gesunden Menschenverstand begriffen
werden, wenn man das Leben
betrachtet, wenn man vergleicht
dasjenige, was der Geistesforscher
zu sagen hat, mit dem, was das Leben
alltäglich darbietet. Man braucht
nicht selber Forscher zu sein; und
der Forscher selber hat nur dann die
Früchte seiner Forschung, wenn er
umwandeln kann seine geistigen
Schauungen in gewöhnliche
verständliche Vorstellungen, die er
sich selber so mitteilt, wie er sie
einem anderen mitteilen kann.
Verstehen muß diese Vorstellungen
auch der geistige Forscher durch
seinen gesunden Menschenverstand. So
kann sie auch ein anderer verstehen.
Dasjenige, was der Okkultist hat von
den Ergebnissen, den Früchten der
Geistesforschung, das kann der
Mensch haben, ohne daß er selbst ein
Geistesforscher ist. Nur, um sich zu
überzeugen, daß die Dinge wahr sind,
braucht man die geistige Forschung.
Nun kann, möchte ich
sagen, gegen die praktische
Bedeutung der
geisteswissenschaftlichen Ergebnisse
ja allerdings manches eingewendet
werden. Und indem ich einige
geisteswissenschaftliche Ergebnisse
gerade mit Bezug darauf bespreche,
muß ich natürlich Anspruch darauf
machen, daß dieser andere Weg der
Geistesforschung in Erwägung gezogen
wird. Erst muß in der Seele die
Veranstaltung gemacht werden, dann
kommt man zu der Tatsache der
Ergebnisse. Der Forscher sagt nicht:
Das ist so oder so -, sondern: Wenn
man die entsprechenden
Veranstaltungen macht in der Seele,
kommt man zu geistigen Tatsachen,
die sich so und so darstellen. - Die
Beweise liegen in der Art des
Forschens. Ich kann natürlich nicht
in einer kurzen Stunde ganz genau
all diese Dinge vorbringen, man
müßte nicht nur zehn Vorträge
halten, sondern einen über viele
Monate gehenden Kursus, um dasjenige
zu geben, was dabei zu geben wäre.
Daher kann es sehr verständlich
sein, wenn man findet, daß der
Geistesforscher zwar elementar
andeutet, wie der Weg ist, dann aber
Rätsel darlegt, die wie aus der Luft
geholt sind. Das sind sie aber
nicht, sondern wenn der Weg richtig
fortgesetzt wird, mit
wissenschaftlicher Exaktheit, wie
nur je eine neuere Wissenschaft mit
ihren Rätseln ringt, kann in
derselben Exaktheit auf
geistig-seelische Art geforscht
werden.
Zunächst möchte ich eine
solche Lebenstatsache, einen solchen
Lebenszusammenhang dadurch erwähnen,
daß ich auf die Aussagen derjenigen
Menschen mich beziehe, die immer
wieder und wiederum sagen, aus den
Vorurteilen und Vorempfindungen der
Gegenwart heraus, was ungefähr so
lautet: Wozu denn das erforschen,
was über den Tod hinausliegt? Wozu
denn dieses Ewige in der
Menschenseele erforschen? Wenn der
Tod herantritt, werde ich schon
sehen, wie sich die Sache verhält,
ich kann das ruhig abwarten. -
Nichts ist unrichtiger als dieses.
Geistesforschung zeigt, wenn sie mit
den Seelen, die nach dem Tode die
Unabhängigkeit vom Leibe erlangt
haben, zusammentrifft, daß diese
Seelen in solch einer Umgebung
leben, wie sie sich diese Umgebung
selber zwischen Geburt und Tod
zubereitet haben. Hier in der
Sinneswelt leben wir in der
sinnlichen Umgebung. Diese sinnliche
Umgebung tritt an uns heran. Nach
dem Tode leben wir als Seele in
demjenigen, was wir uns zwischen der
Geburt und dem Tode zum Bewußtsein
gebracht haben über das Geistige.
Und dasjenige, was nicht da war für
uns zwischen der Geburt und dem
Tode, ist für uns keine Außenwelt
nach dem Tode. Unsere Innenwelt -
das wird ein großes Gesetz der
geistigen Erkenntnis -, insofern wir
sie als eine geistige bewußt
durchschaut haben, erkannt haben
nicht durch Geistesschau, sondern
indem wir durch den gesunden
Menschenverstand dasjenige anerkannt
haben, was die Geistesschau bringt,
das wird unsere Außenwelt. Und nur
das haben wir als Außenwelt nach dem
Tode, was wir als Innenwelt gehabt
haben zwischen Geburt und Tod.
Eignen wir uns
zwischen Geburt und Tod nur
Vorstellungen an, die mit der
äußeren Sinneswelt zusammenhängen,
oder Vorstellungen, die nur am
Stofflichen hängen, dann muß unsere
Umgebung nach dem Tode gezimmert
sein von solchen Vorstellungen. Da
ich zeigen möchte, daß
Geisteswissenschaft zu konkreten, zu
wirklichen Resultaten gelangt, will
ich nicht davor zurückscheuen,
dasjenige auszusprechen, was heute
noch so lächerlich gefunden wird von
sehr vielen, wie lächerlich befunden
wurde die Kopernikanische
Weltanschauung, als sie auftrat;
aber die Dinge müssen ausgesprochen
werden. Wenn wir uns nichts anderes
aneignen zwischen der Geburt und dem
Tode als Vorstellungen, die nur der
Sinneswelt entnommen sind, die dem
Leben in der äußeren Sinneswelt
entnommen sind, dann ist das unsere
Innenwelt während des physischen
Lebens und wird dann unsere
Außenwelt sein nach unserem Tode.
Und die Folge davon ist, daß
diejenigen Seelen, die sich nicht
bemüht haben, bewußt sich zu werden,
daß hinter der Sinneswelt die
geistige Welt ist, nach dem Tode so
lange gebannt sind in die
irdisch-sinnliche Sphäre, bis sie
sich nach dem Tode, wo es viel
schwieriger ist, freigemacht haben
von dem Glauben, daß es keinen Geist
gibt, von der Gewohnheit, nicht auf
das Geistige hinzuschauen. Eine
geistige Umwelt anderer Art zu
haben, als es die irdisch-materielle
ist, kann nur erworben werden
dadurch, daß wir durch den Tod gehen
mit Vorstellungen, die sich bewußt
sind, daß es eine geistige Welt
gibt. Daher werden Seelen, welche
sich dieses Bewußtsein nicht
erwerben, nach dem Tode in der
Erdensphäre festgehalten werden. Sie
können da gefunden werden von
denjenigen, die sich durch
Geistesforschung den Weg dazu
gebahnt haben.
Und was noch viel tiefer
in die Seele sich einprägt an dieser
Tatsache, das ist das andere: Man
lernt erkennen, wenn man die Seelen
findet auf dem angedeuteten Weg, daß
diese Seelen in der irdischen Sphäre
nur dann günstig wirken, wenn sie
auf diese irdische Sphäre durch den
Leib wirken. Hier in der Erdensphäre
sind wir durch den Leib in das
richtige Verhältnis zur Umgebung
gesetzt. Bleiben wir nach dem Tode
in derselben Umgebung, wie die
angedeutete Tatsache zeigt, dann
wirken wir zerstörend. Dann sind wir
in falscher Weise eingeschaltet. Wer
ein wirklicher Forscher ist, der
weiß: Wenn hier von den Menschen
geglaubt wird, daß zerstörerische
Kräfte von selbst kommen und sich
auflösen von selbst, wenn
Zerstörerisches hereinfließt in das
Menschenleben, ohne daß konkret
wirkliche Gründe vorhanden sind,
dann sind es die Seelen derer, die
hier nicht spirituelles Bewußtsein
gefunden haben und die nach dem Tode
dann zerstörend hereinwirken in
dieses Erdenleben.
Wird einmal durchschaut
diese heute noch für viele
lächerliche Wahrheit, daß der Mensch
sich an die Erde bannt, um ein
Zerstörerischer zu sein nach dem
Tode für die irdischen Verhältnisse,
daß er auf Erden in trauriger Weise
wütend unter den Menschen eingreift
nach dem Tode, dann wird wiederum
ein konkretes Verhältnis des
Menschen hier zu der geistigen Welt
gewonnen sein, dann wird es eine
kosmische Pflicht werden, eine
Pflicht gegenüber der Weltenordnung,
nicht sich zu beschränken auf
dasjenige, was nur äußerlich im
physischen Leben erlebt werden kann,
sondern was so erfahren wird, daß
der Mensch durchdrungen ist in
seinem inneren Erleben davon, daß er
mit dem ewigen Wesenskern seelisch
in einem Verhältnis steht zu der
geistigen Welt, die um uns herum
ebenso ist wie die sinnliche Welt,
nur daß sie das gewöhnliche
Bewußtsein nicht wahrnimmt. So wie
der Bauer, der noch nichts gehört
hat von der Luft, auch nicht glaubt,
daß die Luft ihn umgebe, sondern
meint, daß da nichts ist, so glaubt
man durch das gewöhnliche
Bewußtsein, daß da, wo etwas nicht
durch die Sinne wahrgenommen werden
kann, nichts sei. Die geistige Welt
ist da, und sie kann wahrgenommen
werden, wenn das Bewußtsein für
diese geistige Welt wirklich
erwacht.
Ein anderes, was ich als
Tatsache anführen will, ist dies:
Man lernt begreifen, wie dasjenige,
was für keine Naturwissenschaft
eigentlich zugänglich ist, nur in
negativer Weise zugänglich ist - der
Verständige wird mir recht geben,
daß ich diese Behauptung tue —, wie
der Tod dadurch in das Gebiet der
Forschung eingetreten ist. Während
im Grunde genommen Naturwissenschaft
es zu tun hat nur mit dem, was
aufsteigende Entwickelung ist,
Wachstum ist, lernt der
Geistesforscher das Hereingreifen
der absteigenden Entwickelung
erkennen, das Hereingreifen des
Todes in die Entwickelung selbst. Er
lernt die Rolle erkennen, welche der
Tod spielt; an konkreten Tatsachen
lernt er dies erkennen.
Gehen wir von einem
Beispiel aus: Gewaltsam, nehmen wir
an, tritt an irgendein Menschenleben
der Tod heran, der durch irgend
etwas in der Außenwelt hervorgerufen
wird, etwa dadurch, daß ein
Felsblock über einen hereinbricht,
daß ein Haus über einem
zusammenbricht oder daß man
erschossen wird auf dem Schlachtfeld
-alles ein gewaltsamer Tod. Es hat
im Weitenzusammenhange etwas
Unerklärliches gegenüber dem
Menschen.
Tritt der Geistesforscher
heran und dringt immer weiter und
weiter vor in der Erkenntnis, so
lernt er erkennen, daß nicht nur das
der Fall ist, was ich vorhin
angeführt habe: In meinem
gegenwärtigen Menschenleben steckt
mein ganzes Leben drinnen, von der
Geburt an bis jetzt, nur daß
dasjenige, was zwei bis drei Tage
zurückgreift, sich schon vergeistigt
hat. Wenn der Forscher weiter
aufrückt, nicht nur seine Gedanken
durch innere Übungen verstärkt,
sondern auch auf sein Gefühlsleben
verstärkend wirkt, daß die Gefühle,
die im Laufe des Lebens auftreten,
wahrgenommen werden, daß er das
geistige Erleben vergleichen kann
mit einem musikalischen Erleben, mit
einem Ton, einem Klang, einem
Geräusch. Wenn man musikalisch
erlebt, muß man den Ton erkennen
können. Durch die Fortsetzung
solcher Verhältnisse lernt man, das
eine Erlebnis mit einem anderen zu
verbinden, ein Seelenerlebnis, das
auf die Art, wie ich es geschildert
habe, zwei bis drei Tage
zurückliegt, zusammenzustellen mit
einem anderen, das vielleicht sieben
bis neun Jahre zurückliegt. Man kann
zusammenklingend empfinden, nicht
philosophisch zergliedern, aber
zusammenklingend empfinden
dasjenige, was in der Zeit erlebt
wird, was sich als Seelisches
hinstellt, neben die Dauer, wie ich
es geschildert habe. Das wird
musikalisch erlebt, als Vergleich
gesprochen, wenn der Mensch in
dieser Weise sein Erlebnis vor sich
hat. Dann kann er dieses auch
ausdehnen, unabhängig von der Zeit
zwischen Geburt und Tod, nicht nur
auf zwei bis drei Tage oder Jahre
Zurückliegendes, sondern auf
dasjenige, was vor der Geburt oder
Empfängnis geschehen ist. Da erlebt
er sich als geistig-seelisch, bevor
er heruntergestiegen ist und sich
verbunden hat mit einem physischen
Leibe, der ihm die äußere Sinnes
empfindung gibt und die Möglichkeit,
auf die äußere Welt zu wirken. Und
wenn er noch weiter vorrückt, wenn
er zu einem Erkennen vorrückt, das
ich in der folgenden Dastellung
charakterisieren will, erlebt er
sich auch in verflossenen
Erdenleben, erlebt er die Dinge, die
herüberwirken aus verflossenen
Erdenleben. Und wenn der Mensch
wirklich dazu gekommen ist,
Erkenntnis in sich ausgebildet zu
haben, durch die er das Seelische
unmittelbar erlebt, durch die er
imstande ist, zu wissen, wie das
Seelische in der Dauer da ist, dann
kommt ein Moment im Leben, der tief
eingreifend in dieses Leben ist, wo
der Mensch sich sagen kann: Du hast
dich verbunden mit dem
Geistig-Seelischen. Das ist ein
Schicksalsereignis! - Viel mehr ist
damit gesagt, als sich eigentlich
aussprechen läßt. Man braucht nicht
stumpf zu werden gegenüber dem
übrigen Leben; im Gegenteil, man
kann viel feiner empfindend werden
für alles dasjenige, was den
Menschen erheben kann, hinausheben
kann über das gewöhnliche Tagesleben
bis zum höchsten Glück; man kann
erleben, was uns tief ins Unglück
stürzt, man kann an allem Schicksal
teilnehmen. Dennoch kann der Moment
eintreten, daß man sich sagt:
Stärker als jeder andere
Schicksalsschlag wirkt derjenige in
der menschlichen Seele, in dem die
Erkenntnis für uns so gegenständlich
ist, so lebendig wird, daß wir das
Geistige erfassen. Dann breitet sich
über unser ganzes Leben dieses
schicksalsmäßige Erleben der
Erkenntnis aus, und wir verstehen
auch das übrige Schicksal. Wir
verstehen, wie unser gegenwärtiges
Schicksal bewirkt ist aus früheren
Erdenläufen herüber. Wir kommen
zusammen mit früheren Erdenläufen,
nicht erinnernd, denn erinnert
werden können geistige Erlebnisse
als solche überhaupt nicht
unmittelbar; aber etwas tritt auf,
was viel höher ist als die
Erinnerung: die Anschauung des
Vergangenen.
Das ist es, was eintreten
muß, wenn der Mensch erforschen will
so etwas wie den gewaltsamen Tod,
der in das Leben herein sich stellt.
Man kann ihn nicht erforschen, wenn
man nur einen
Lebenslauf eines Menschen in
Betracht zieht. In diesen einen
Lebenslauf stellt er sich wie ein
Zufall herein. Der gewaltsame Tod
erschreckt. Erblickt man aber, wie
das Gesamtleben des Menschen besteht
aus den Lebensläufen, die zwischen
Geburt und Tod liegen, in denen er
mit dem Leibe verbunden ist, und den
dazwischenliegenden Zeiten, die viel
länger sind, in denen der Mensch
seelisch in der geistigen Welt ist
zwischen dem Tod und einer neuen
Geburt, dann findet man, daß
dasjenige, was gewaltsam als Tod in
das Menschenleben hereintritt, ein
bedeutsames Erlebnis ist. Die Seele
wird gewissermaßen in einem
Augenblick entrissen dem Leben
des Leibes, durch das sie mit der
Sinneswelt in Verbindung steht; sie
wird dadurch, daß sie nicht spontan
von innen heraus getrieben wird in
die geistige Welt hinein, sondern
erfaßt wird durch die Außenwelt
selbst, dadurch wird sie in sich,
gerade durch das Erleben eines
Äußeren, innerlich mit einer ganz
besonderen Kraft ausgestattet.
Es ist eben ein Gesetz der
geistigen Welt: Das Innere wird
Äußeres, indem die Seele in die
geistige Welt eintritt. Und das
äußere Erlebnis hier wird innerlich,
ein solches Erlebnis wie ein
gewaltsamer Tod wird innerlich. Was
in einem Leben ein gewaltsamer Tod
ist, tritt in einem nächsten
Erdenleben auf als eine Kraft, die
sich herausstellt aus der
gewöhnlichen Welt des Lebens.
Wenn wir daher in einem
Erdenlaufe des Menschen finden:
Dieser Mensch hat etwas Besonderes
in einem besonderen Zeitpunkte zu
vollbringen vermocht, er hat seinem
ganzen Leben eine neue Richtung
gegeben, wie aus unbekannten Tiefen
ist etwas von Kräften in seiner
Seele aufgekommen: das kommt von
einem gewaltsamen Tode in einem
früheren Leben. Diese Kräfte, die
dem Leben eine neue Richtung geben,
die werden jetzt viel erforscht, es
werden ja solche Dinge sehr viel
beschrieben, wie Menschen plötzlich
ihrem Leben eine neue Richtung
geben. Solche Dinge führen zurück
auf gewaltsame Tode, die aber
selbstverständlich nicht irgendwie
gesucht werden dürfen. Denn ein Tod,
der als gewaltsamer Tod gesucht
würde, der würde schon nicht mehr
ein solcher sein, der von außen
herbeigeführt wird.
Selbstverständlich kann das nicht
gewünscht werden. Es würde der
Wunsch nach einem solchen Tode zum
Beispiel den gewaltsamen Tod ähnlich
machen dem gewöhnlich aus dem
Organismus heraus eintretenden Tod,
der vom Innern des Leibes selbst
heraus bewirkt wird. Ja, nicht nur
ähnlich machen, sondern er würde
sogar den Menschen in ein anderes
Verhältnis versetzen als der
gewöhnliche Tod. Der gewöhnliche
Tod, der in irgendeinem Lebensalter
von innen bewirkt wird, der bringt
für die nächsten Lebensläufe mit
sich dasjenige, was mehr ein
gleichmäßig verlaufendes Leben ist,
wie es ursprünglich schon von der
Kindheit und Geburt an angelegt ist.
Ein gewaltsamer Tod aber, der durch
Selbstmord gesucht würde oder durch
den Wunsch gesucht würde, er würde
den Menschen in einer Weise
beeinträchtigen, daß er im nächsten
Lebenslauf nicht mit seinem Leben
zurechtkommen könnte, daß er
gewissermaßen haltlos würde. Schon
der Wunsch darf nicht in unser Leben
hereinkommen, irgendwie einen
gewaltsamen Tod zu finden. Mit
irgendeiner Lebensfeindlichkeit hat
es gerade die richtig verstandene
Geisteswissenschaft nicht zu tun.
Sie sehen, dadurch, daß
die Wirkung der Seelenkräfte auf
konkret geistesforscherische Art
gesucht wird, nicht bloß in
abstrakter Weise philosophisch,
dadurch kommt man zu wirklichen
einzelnen Ergebnissen, die das
Menschenleben verständlich machen.
Ich wollte heute zunächst darüber
einige Anregungen geben. Ich weiß,
gerade wenn man nicht im Abstrakten
herumredet, sondern solche konkreten
Ergebnisse der Geistesforschung
vorbringt, stößt man heute ja
vielfach nicht nur auf Widerstand,
sondern auf den Spott der
Zeitgenossen. Ich habe schon gesagt:
Dieser Widerwille beginnt heute
bereits, wenn der Geistesforscher
nur seine Methode, die Art seines
Forschens darstellt. Wenn man
beurteilen will, was der
Geistesforscher vorzubringen hat,
nach dem, was man schon vorher weiß
ohne Geistesforschung, dann ist es
kein Wunder, wenn einem das vom
Geistesforscher Vorgebrachte als
Phrase erscheint, schon bevor er
seine Methode entwickelt hat, die
seine Beweise liefert für die
Selbständigkeit des geistigen
Lebens. Man beurteilt diese Methoden
sehr häufig als etwas, was zu keinen
Tatsachen führe. Nun möchte ich
wissen, ob dies nicht gewichtige, in
das Leben eingreifende Tatsachen
sind, was vorgebracht wird nur in
den zwei Vorträgen heute und
übermorgen; was gewichtiger sein
könnte als diese Mitteilung vom
gewaltsamen Tod und von dem
Verurteiltsein, eine zerstörerische
Rolle zu spielen nach dem Tode, wenn
man nicht mit gewissen geistigen
Vorstellungen sich zwischen Geburt
und Tod durchdrungen hat.
Es handelt sich darum:
Wenn solche Dinge angeführt werden,
braucht es nicht so zu sein, daß
derjenige, der sie erzählt, sie
nicht als vollgültige Tatsachen
vorbringt, sondern derjenige, der
zuhört, vermag sie vielleicht in
ihrer Tatsächlichkeit nicht zu
durchschauen, so daß sie für ihn
eine Phrase bleiben. Phrase wird
vielfach dasjenige heute noch für
die Zeitgenossen bleiben, was der
Geistesforscher vorzubringen hat.
Haß, sagte ich, wird vielleicht
schon gegen die Methode des
Forschens sich vielfach geltend
machen. Dafür möchte ich ein paar
Beispiele vorbringen, denn diese
Beispiele sind nicht bloß bedeutsam
durch das, was sie unmittelbar
charakterisieren, sondern diese
Beispiele zeigen zu gleicher Zeit
etwas über die Eigenart der
Geistesforschung selbst.
Ich habe vor ganz kurzer
Zeit in einer Stadt der Schweiz
einen Vortrag gehalten über
dieselben Gegenstände, wie
diejenigen sind, über die ich heute
gesprochen habe. Nach ein paar Tagen
bekam ich von einer sehr höflichen
Persönlichkeit einen Brief, in dem
ausgedrückt werden sollte, wie ein
Mensch der Gegenwart, der sich das
angehört hat, zu dem sich äußert,
was der Geistesforscher vorzubringen
hat, wie er sich eben gegenwärtig
noch verhält zu dem Vorgebrachten.
Da der Brief sehr höflich ist,
möchte ich, um eben etwas von
Geisteswissenschaft zu
charakterisieren an der Art, wie
sich das gewöhnliche Bewußtsein dazu
verhält, einiges aus diesem Briefe
vorbringen.
Zunächst sagt die
betreffende Persönlichkeit, daß
dasjenige, was ich vorgebracht habe,
durchaus nicht als Tatsache auf ihn
gewirkt habe, sondern er schreibt:
Nach meiner bescheidenen subjektiven
Meinung war von Tatsachen in dieser
blödsinnigen Lehre keine Spur. Im
Mittelpunkt Ihrer Geistesforschung
scheint die Wiederverkörperungslehre
zu liegen. Haben Sie mit all Ihrem,
wie Sie sagen, dreißigjährigen
Studium und Ihrer Forschung noch
nicht herausgefunden, wie lächerlich
es wäre, wenn ein menschlicher
Geist, der sich, nachdem er sich
während des Erdenlebens ausgebildet
und emporgearbeitet hat, wiederum
zurückfallen müßte in die Kindheit
und ihm Begriffe wiederum erklärt
werden müßten...
Ein Einwand, der
selbstverständlich sehr leicht
gemacht werden kann, der für
denjenigen vollständig wegfallt, der
da weiß, wie dieses Seelische
beschaffen ist,
wenn es gefunden wird auf die
Weise, die ich heute geschildert
habe. Da weiß man zu gleicher Zeit,
daß dieses Seelische, auch nachdem
es viele Erdenleben durchgemacht
hat, immer wieder und wiederum diese
Erdenleben zu seiner Bereicherung
durchmachen kann und sie so
durchmachen kann, daß man gewisse
Dinge, die man wahrhaftig an sich
als einen großen Mangel findet, wenn
man das Seelische entdeckt,
wahrhaftig nicht mehr im Alter
durchmachen könnte, sondern wiederum
eben von Kindheit auf durchmachen
muß. Wer das Menschenleben
überschaut, wie es sich über Tode
und Geburten hinauserstreckt, der
weiß, daß es ebenso lächerlich ist,
zu sagen, man wolle nicht wiederum
in die Kindheit zurück, wie es
lächerlich wäre, zu sagen: Ich habe
ja nun Französisch, ich habe Deutsch
gelernt, warum soll ich nun, wenn es
die Leute von mir verlangen, auch
noch Chinesisch lernen? Warum soll
ich das nun wiederum Wort für Wort,
Silbe für Silbe mit aller Grammatik
lernen?
Diese Einwände, die
gemacht werden, zeigen eben, daß
nicht der Wille vorhanden ist,
mitzugehen mit diesen Dingen. Aber
sie würden nicht gemacht werden,
wenn nicht dasjenige aufträte, wovon
ich gesprochen habe: daß ein
gewisser Widerwille gegen die
Geistesforschung auftritt. Und
dieser Widerwille rührt im
wesentlichen von folgendem her: Die
Seele muß gewahr werden, wenn man
sie zu ihrer eigenen Natur führt,
daß sie wohl bedürftig ist, viele
Erdenleben durchzumachen, daß sie
durchaus dasjenige, was sie sich an
Vollkommenheiten zuschreibt im
späteren Erdenleben, vielfach nicht
hat, weil es aus ihrer ureigenen
Wesenheit stammt, sondern daß sie
das hat aus ihrer Kulturumgebung
heraus, daß das nicht ihr
eigentliches Eigentum ist.
Und so kommt es, daß, wenn
der Geistesforscher schildern muß
diese Seele, sie schildern muß
gewissermaßen in ihrer Nacktheit,
wie sie wohl bedürftig ist,
wiederholte Erdenleben
durchzumachen, daß dann der Mensch
böse wird, namentlich dann böse
wird, wenn die Dinge der
Geistesforschung geschildert werden,
weil er ahnt, daß die Seele nicht
dasjenige ist, was er gerne haben
möchte, daß sie es sei. Man berührt
vieles Unbewußte und Unterbewußte in
diesen Seelen; aber auf dieses
Unbewußte und Unterbewußte muß eben
hingewiesen werden.
Viel interessanter als
dieser Brief, der von einer
höflichen Persönlichkeit herrührt,
die in ihrer Ehrlichkeit sich über
die anthroposophische Lehre
besorgniserregt äußert, viel
interessanter als dieser höfliche
Brief ist etwas anderes. Nur will
ich noch erwähnen, daß dieser Brief,
nachdem alles so behandelt wurde,
wie ich es gesagt habe vorhin, dann
damit schließt, daß der Mann sagt:
Es würde mich freuen, von Ihnen mit
einer Rückäußerung beehrt zu werden.
- Höflicher kann man ja nicht sein!
Nun, daß der Mensch böse
werden kann, indem an ihn das
herantritt, was wirklich Geistiges
ist, ich möchte es aus einer
einzelnen Erscheinung, die ja
wenigen bekannt ist
selbstverständlich, aber die doch
bedeutsam genug ist, erwähnt zu
werden, belegen. Es gibt einen
Philosophen der Gegenwart - ich
schätze ihn sehr —, Richard Wähle.
Ich schätze Richard Wähle schon seit
seinem ersten philosophischen
Auftreten, weil es ihm gelungen ist,
durch große Scharfsinnigkeit in
einzigartiger Weise alles dasjenige,
was der Mensch sinnlich wahrnimmt,
so darzustellen, daß es völlig als
Bild erscheint, das von allem
Geistigen ganz frei ist. Wir mischen
immer noch Geistiges herein, wenn
wir Sinnliches schildern. Richard
Wähle ist es gelungen, alles, was
der Mensch im Sinnenleben erlebt, so
zu schildern, daß er den Geist
völlig austreibt, so daß wirklich
nur das bleibt, was sinnlich
wahrzunehmen ist, und alles Geistige
bankrott werden muß. Das mußte
einmal gemacht werden, und es ist
interessant, daß es einmal gemacht
worden ist. Es verhält sich zu dem,
was wir als Welt erleben, so, wie
wenn jemand ein wunderbares Gemälde
vor sich hätte und nichts schildern
wollte von all dem, was es
darstellt, als wie die Farbkleckse
aneinandergereiht sind.
Aber es würde interessant sein,
einmal zu sehen, wie das ist, bloß
so etwas geschildert zu bekommen von
einem wunderbaren Gemälde, wie die
Farbenkleckse nebeneinandergesetzt
sind. Wenn man das mit großem
Scharfsinn gegenüber den
Welterscheinungen tut, so ist das
auch ein Verdienst. So hat es der
Philosoph Richard Wähle, der
vermutlich deshalb gerade Philosoph
in der Gegenwart ist - er ist einer
der charakteristischsten — dadurch
in seinem weiteren Lebenslauf zu
etwas ganz Besonderem gebracht. Ich
habe nämlich noch niemals, und ich
bin ziemlich - ich sage es ohne
Eitelkeit — mit der philosophischen
Literatur der Welt bekannt, aber ich
habe noch niemals so schimpfen
gehört, auch nicht von Nietzsche,
über die Philosophie und über das
Nutzlose der Philosophie wie von
Richard Wähle in seinen Büchern «Das
Ganze der Philosophie» und «Über den
Mechanismus des geistigen Lebens».
Wenn man sich noch so anstrengt als
Philosoph, der Mensch hat nicht mehr
Philosophie als ein Tier und
unterscheidet sich nur dadurch in
gewisser Beziehung von dem Tiere,
daß er glaubt, irgendwie gegen die
geistige Welt anrennen zu müssen und
das nicht kann. - So schreibt Wähle
noch vor kurzem.
Also es ist eigentlich
niemals so temperamentvoll zu
gleicher Zeit geschimpft worden über
die Philosophie wie von diesem
öffentlichen Vertreter der
Philosophie. Aber der
Universitätsprofessor Richard Wähle
schimpft nur deshalb so über die
Philosophie, weil er gelegentlich
seiner Arbeit beim Herausschälen des
bloß sinnlich Wahrnehmbaren, aus dem
er allen Geist herausgetrieben hat,
gerade durch diese negative Art an
den Geist herangekommen ist. Und
gewisse Dinge, die das geistige
Leben charakterisieren,
charakterisiert eigentlich niemand
besser von den gegenwärtigen
Philosophen als der Geistverächter
Richard Wähle. Eine Stelle aus
Richard Wahles «Mechanismus des
Seelenlebens» möchte ich doch
vorbringen, denn sie ist deshalb
interessant, weil man sieht, wie ein
Mensch, der getrieben wird durch
seinen Scharfsinn, bei der
Austreibung des Geistes, ich möchte
sagen, wenn er so zum Fenster hinaus
gerade weghuscht, getrieben wird,
diesen Geist doch
wahrzunehmen. Man könnte
sagen, wie das Dichterwort heißt:
Den Teufel spürt das Völkchen nie,
und wenn er es auch schon am Kragen
hätte. - Aber solch ein Mensch wie
Richard Wähle, der merkt nun gerade
noch den Geist; deshalb sagt er:
«Welch kleinen Raum im Universum
nimmt der Geist ein! Er ist nur wie
eine Pfütze, in der sich Sterne
spiegeln. Würden die Kombinationen
des Geistes einen erheblichen Teil
der Welt bilden, so müßte sie sich
ihrer schämen; das würde das Weltall
kompromittieren. Ist es nicht
komisch, daß das Weltall so gedacht
wird, als ob unser jammervoller
Geist die Spitze bilden würde, da es
doch besser wäre, man vergäße seiner
im Ganzen.»
Das ist die Gesinnung, die
ganz begreiflicherweise heraufkommt,
wenn man an den Geist, der den
Menschen das Wertvollste ist,
herankommt. Es gibt
mancherlei Gründe, warum dieses so
ist; sie werden uns noch übermorgen
entgegentreten. Aber die Tatsache
wollte ich Ihnen auch an einer
merkwürdigen Erscheinung der
Gegenwart darstellen, die Tatsache,
daß überwunden werden muß an der
Grenze zwischen sinnlicher Welt und
geistiger Welt dasjenige, was den
Menschen zunächst als Furcht, dann
sogar als Haß und als Widerwille
zurückhält, wirklich einzudringen in
diese Geisteswelt, in die
eingedrungen werden kann auf den
Wegen, die ich in diesem Vortrage
charakterisierte.
Dazu kommt noch - lassen
Sie mich dieses heute zum Schlüsse
aussprechen-, daß ja viele Menschen,
die den Geist anerkennen wollen,
besonders zufrieden sind dann, wenn
sie sagen können: Ja, Geist geben
wir zu; daß irgendwie Geist ist, das
geben wir zu, denn der Mensch steht
immer vor etwas Verborgenem, vor
etwas, was er nicht erforschen kann.
- Und so verzeihen einem zwar die
Leute, daß man vom Geist redet; daß
man aber so in den Geist eindringen
kann, daß man konkrete Tatsachen und
Wesenheiten aus diesem Geistesleben
heraus schildert, wie ich heute
einiges geschildert habe, das
verzeihen einem die Menschen nicht.
Denn das wollen sie nicht anhören,
daß man das Unsterbliche auch
wirklich erforschen kann, daß man
den Geist nicht nur als etwas
Unerklärliches hinstellen könne,
sondern daß man durch Ausbilden von
gewissen Seelenkräften in dieses
ihnen «unbekannt» genannte Gebiet
auch eindringen kann und sogar, wie
wir übermorgen sehen werden,
eindringen muß, wenn Heil sein soll
im menschlichen Leben. Eindringen
muß, wenn man solche furchtbaren
Katastrophen in der richtigen Weise
als Zeichen der Zeit einschätzen
will, wie jetzt eine über die
Menschheit hereingebrochen ist.
Aber alle möglichen Leute
berufen sich auf diejenigen, die
sich um den Geist bemüht haben. Und
so sehen wir denn, daß diejenigen,
die am meisten dazu beitragen, heute
durch oftmals recht scharfsinnige
Untersuchungen, abzugraben die
Möglichkeit, die zum Verständnis der
Geisteswissenschaft, wie sie hier
gemeint ist, hinführt, daß die sich
berufen gerade auf einen Geist, den
ich am liebsten immer anführe, wenn
ich anführen will eine
Persönlichkeit, auf der aufgebaut
ist dasjenige, was ich in
jahrzehntelanger eigener
Geistesforschung zustande gebracht
habe. Immer möchte ich anführen, daß
diese Geistesforschung nicht auf
irgend etwas
Phantastisch-Träumerischem beruht,
sondern auf den gesunden Grundlagen,
welche gelegt worden sind durch die
Weltauffassung Goethes.
Goethe war noch nicht
selber Geistesforscher; die Zeit zur
Geistesforschung war dazumal noch
nicht gekommen. Wer aber, so wie ich
es in meinen ersten Schriften getan
habe, sich vertieft in Goethes
Weltanschauung, der findet in dieser
Goetheschen Weltanschauung die
elementaren Ausgangspunkte, auf
denen aufgebaut werden kann. Und
wenn man darauf aufbaut, wird man
direkt hineingeführt in
Weiterentwickelung, in dasjenige,
was ich Geistesforschung nenne und
was zu solchen Ergebnissen führt,
wie ich sie heute charakterisiert
habe. Daher möchte ich, wenn es nur
auf mich ankäme, diese
Geistesforschung als Goetheanismus
bezeichnen und den Dorn-acher Bau,
der ihr gewidmet ist, als
Goetheanum.
Es ist nicht notwendig,
daß dies geschieht; aber so, wie ich
mir klar bin darüber, daß auf
denjenigen Grundlagen, die in die
Menschenkultur gelegt worden sind
durch den Goetheanismus, in der
Zukunft dasjenige wird aufgebaut
werden müssen, was die Menschheit zu
ihrem Heile zu [797] erstreben hat,
so weiß ich, daß auch diejenige
Strömung, die ich als
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft bezeichne, die
direkte Fortsetzung der Goetheschen
Metamorphosenlehre, überhaupt des
Goetheanismus ist. Und wenn sich
manche Leute berufen auf Goethe, der
den Geist abgelehnt habe und alles
als Natur bezeichnet habe, so darf
man schon darauf hinweisen, daß
Goethe verhältnismäßig jung noch in
seinem berühmten Prosahymnus «An die
Natur» zwar das Weltenall Natur
genannt hat, aber die Worte darinnen
hat: «gedacht hat sie und sinnt
beständig». Wenn man von dem
Weltenwesen sagt, es sinne, es
denke, dann gibt man ihm nicht bloß
unbewußt, sondern bewußt Geist, gibt
ihm bewußte Geistigkeit. Dann
braucht man sich nicht um Worte zu
streiten. Um Worte geht es der
Geisteswissenschaft sicher nicht. Ob
man das Natur oder Geist nennt, was
da als Weltenall aufgefaßt wird,
darauf kommt es nicht an, sondern
darauf, daß man es in seiner
Konkretheit, in seiner Eigenheit, in
seiner Innerlichkeit versteht. Und
auch darinnen kann man Goethe recht
geben, kann man mit Goethe
einverstanden sein, wenn er das
Unerforschliche nicht bloß als
Unerforschliches hinstellen will,
wenn er nicht dem Menschen die
Fähigkeit benehmen will, in das
Unerforschliche einzudringen. Da
braucht man nur auf das hinzuweisen,
auf das ich auch hier schon vor
Jahren hingewiesen habe: Einem
Forscher gegenüber, der sonst große
Verdienste hat, einem großen
Forscher gegenüber hat sich Goethe
ausgesprochen über dieses
mißverstandene Kantsche Prinzip von
dem Unerforschlichen in der Natur.
Ein bedeutender großer Forscher
sagte:
«Ins Innre der Natur
Dringt kein erschaffner Geist.
Glückselig, wem sie nur
Die äußre Schale weist.»
Goethe antwortet diesem
Forscher und sagt:
«In's Innre der Natur-»
O du Philister!-
«Dringt kein erschaffner
Geist.»
Mich und Geschwister
Mögt ihr an solches Wort
Nur nicht erinnern:
Wir denken: Ort für Ort
Sind wir im Innern.
«Glückselig! wem sie nur
Die äußre Schale weis't!»
Das hör' ich sechzig Jahre
wiederholen,
Ich fluche drauf, aber
verstohlen;
Sage mir tausend
tausendmale:
Alles gibt sie reichlich
und gern;
Natur hat weder Kern
Noch Schale,
Alles ist sie mit
einemmale;
Stück für Stück sind wir
in ihrem Innern. Nichts ist drinnen,
nichts ist draußen!
Dich prüfe du nur
allermeist, Ob du Kern oder Schale
seist!
Goethe hat in einer
wirklichen seelischen, geistigen
Tatsächlichkeit darauf hingewiesen,
daß der Mensch Kern der Natur sein
kann, das heißt sich erfassen kann
als Seelisch-Geistiges, um sich so
in Einklang zu wissen mit dem
Seelisch-Geistigen der ganzen Welt.
Darauf hinzuweisen in
einer seelisch-geistigen
Tatsächlichkeit, das ist die Aufgabe
der anthroposophisch orientierten
Geisteswissenschaft, um dem Menschen
die Überzeugung zu geben, daß er
nicht bloß Geist ist,
sondern sich als Geist
erkennen kann, bewußt in der
geistigen Welt leben kann.
Davon dann übermorgen weiter
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