Le Goethéanum est une école
supérieure ésotérique, qui existe en tant que
réalité spirituelle. La Société anthroposophique,
constituée nouvelle au congrès de Noël de 1923,
avait pour but de procurer à cette réalité un sol
terrestre. Elle devait devenir l’âme de cette
Société. Cet article tente de tracer l’esquisse
d’une image de cet organisme universitaire
ésotérique, articulé en trois (ndtK niveaux ou)
Klassen. La grande question de l'avenir sera :
comment cet organisme spirituel dans une société
terrestre, comme veut l'être la Société
anthroposophique, pourra être amené à
manifestation.
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Das Goetheanum ist
eine Esoterische Hochschule, die als geistige
Realität existiert. Die auf der Weihnachtstagung
1923 neu konstituierte Anthroposophische
Gesellschaft hatte das Ziel, dieser geistigen
Realität einen irdischen Boden zu verschaffen. Sie
sollte zur Seele dieser Gesellschaft werden. Der
folgende Artikel versucht, ein Bild dieses in drei
Klassen gegliederten esoterischen
Hochschulorganismus zu entwerfen. Die große
Zukunftsfrage wird sein, wie dieser geistige
Organismus in einer irdischen Gesellschaft, wie es
die Anthroposophische Gesellschaft sein will, zur
Erscheinung gebracht werden kann.
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Le 29 décembre 1925, la Société
anthroposophique, nouvellement fondée au congrès de
Noël 1923, a disparu sans être remarquée. Ce jour-là,
eut lieu l’Assemblée générale ordinaire d'une as
sociation dûment inscrite au registre du commerce
suisse, sous le nom de Allgemeine Anthroposophische
Gesellschaft (AAG) {Société anthroposophique
générale/universelle}. Le 15 novembre, dans le
bulletin d'information n°46, son Vorstand {Comité
directeur} avait invité d'abord les membres de la
Weihnachstagung-Gesellschaft {Société du Congrès de
Noël} à une assemblée préliminaire, puis alors à la
première Assemblée générale de la AAG, Pourtant, à
peine quelqu'un fut-il vraiment conscient qu’il se
trouvait maintenant à une assemblée de l’association
qui avait porté le nom de «Verein des Goetheanum (VdG)
{Association du Goetheanum} » jusqu’au 8 févier 1925 ?
Et qui s'est ensuite renommée « Allgemeine
Anthroposophische Gesellschaft » (1) Cette
association, qui avait originellement la tâche
d’administrer les valeurs d'actif (ndtK ou les biens)
du Goethéanum, n’était constituée, de fait d’une
manière très sensée, que d’un petit nombre de membres
ordinaires.(2) Le 29 juin 1924, Rudolf Steiner se
laissa élire, ainsi que l'ensemble du comité
d'initiative de la nouvelle société, fondée à Noël, au
comité directeur de la VdG.(3) En fait, le 3 août 1924
déja, une association d'administration du nom de «
Société anthroposophique générale » devait déjà être
fondée avec ses propres statuts,(4) cependant des
difficultés formelles surgirent qui ne purent être
résolues que le 8 février 1925 d’une manière dans une
certaine mesure acceptable pour Rudolf Steiner. Au
lieu de fonder une nouvelle association
administrative, comme originellement planifiée, qui
devait devenir la succèssrice à la VdG, on a y
recours, pour des raisons pragmatiques, à l'habit
juridique existant de la VdG, change son nom et
modifie ses statuts conformément aux nouvelles
exigences. Étant donné que le 8 février 1925, le
comité directeur de la VdG a été remanié de sorte
qu'il ne comprenne plus que des membres du comité
d’initiative de la Société du congrès de Noël, il est
presque impossible aux membres de la société du
Congrès de Noél de distinguer les deux associations.
Par surcroît — Rudolf Steiner ne pouvant activement
participer à de nombreux processus décisionnaires en
raison de sa maladie — le Vorstand n’avait encore ni
proprement publié (5) ni appliqué correctement et
concrètement cette différence. Il semblait être de
l'avis/conception que les deux sociétés dussent être
conduites vers une sorte de fusion, ce qui cependant
n’a jamais été accompli juridiquement.(6) Nonobstant
après cette première Assemblée générale, après la mort
de Rudolf Steiner, les membres de la Société du
Congrès de noël furent traités comme s’ils étaient
aussi membres de l’association administrative. Cette
réalité-là, dont les statuts du Congrès de Noël
devaient être ne description, n’était cela plus
existante/disponible.
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Am 29. Dezember 1925
ist die auf der Weihnachtstagung 1923 neubegründete
Anthroposophische Gesellschaft unbemerkt verschwunden.
An diesem Tag fand die Generalversammlung eines
ordentlich ins Schweizer Handelsregister eingetragenen
Vereins namens ›Allgemeine Anthroposophische
Gesellschaft‹ statt. Deren Vorstand hatte am 15.
November im Nachrichtenblatt Nr. 46 die Mitglieder
der Weihnachtstagungs-Gesellschaft zunächst zu einer
Vorversammlung und dann zur ersten Generalversammlung
der AAG eingeladen. Doch kaum jemand wird sich
wirklich bewusst gewesen sein, dass er sich nun auf
einer Versammlung des Vereins befand, der bis zum 8.
Februar 1925 den Namen ›Verein des Goetheanum‹ (VdG)
trug und sich dann in ›Allgemeine Anthroposophische
Gesellschaft‹ umbenannt hatte? (1) Dieser Verein, der
ursprünglich die Aufgabe hatte, die Vermögenswerte des
Goetheanum zu verwalten, bestand sinnvollerweise nur
aus wenigen ordentlichen Mitgliedern .(2) Rudolf
Steiner ließ am 29. Juni 1924 sich und den gesamten
Initiativvorstand der an Weihnachten neubegründeten
Gesellschaft in den Vorstand des VdG wählen .(3)
Eigentlich sollte am 3. August 1924 schon ein
Verwaltungsverein namens ›Allgemeine
Anthroposophische Gesellschaft‹ mit eigenen Statuten
gegründet werden,(4) aber es zeigten sich formale
Schwierigkeiten, die erst am besagten 8. Februar 1925
in einer für Rudolf Steiner einigermaßen akzeptablen
Weise gelöst werden konnten. Statt wie ursprünglich
geplant einen neuen Verwaltungsverein zu begründen,
der Rechtsnachfolger des VdG werden sollte, bediente
man sich aus pragmatischen Gründen des bestehenden
Rechtskleides des VdG, änderte dessen Namen und baute
die Satzung den neuen Anforderungen gemäß um. Da am 8.
Februar auch noch der Vorstand des VdG umgebildet
wurde, sodass er nur noch aus den Mitgliedern des auf
der Weihnachtstagung gebildeten Initiativvorstandes
bestand, war es für die Mitglieder der
Weihnachtstagungs-Gesellschaft nahezu unmöglich, beide
Vereine zu unterscheiden. Zudem hatte der Vorstand –
Rudolf Steiner konnte krankheitsbedingt an vielen
Entscheidungsprozessen nicht mehr aktiv teilnehmen –
diese Unterscheidung weder sauber publiziert5 noch
selbst sachlich richtig gehandhabt. Er schien der
Auffassung zu sein, dass beide Gesellschaftsformen in
einer Art Fusion zusammengeführt werden sollten, was
aber rechtlich nie vollzogen wurde.6 Dennoch wurden ab
dieser ersten Generalversammlung nach Rudolf Steiners
Tod die Mitglieder der Weihnachtstagungs-Gesellschaft
so behandelt, als ob sie auch Mitglieder des
Verwaltungsvereins seien. Diejenige Realität, von der
die Statuten der Weihnachtstagung eine Beschreibung
sein sollte, war damit nicht mehr vorhanden.
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Il a beaucoup été débattu sur ce que
signifie jusqu’à présent cette fausse manipulation de
l’articulation/du membrement, à laquelle aspirait
Rudolf Steiner, en vue du travail anthroposophique.
Ainsi la section (/ndtK département) des sciences
sociales constate tout d’abord, dans une invitation
écrite rédigée ce 2 novembre 2023, que « la Société
créée avec la plus extrême circonspection à la Noël
1923/24, fut troquée contre une autre — sans que ceci
fût généralement perçu, ni compris. Ainsi la Société
anthroposophique ne vit aujourd’hui toujours pas sous
la forme qui lui fut adaptée et pensée. » Mais ne se
pourrait-il pas que Rudolf Steiner eût consciemment
organisée cette forme de manière telle qu’elle se
dissolve d’elle-même lorsqu’elle n’est plus
appréhendée au but auquel cette forme aspire ? Aussi
l’effort entrepris de retirer ce qui fut si
soigneusement constitué, à la fin de 1923, dans le
corps vivant de la Société, ne devrait donner tout
aussi peu d’espoir, après 100 ans, que si c’était un
défunt dont le cadavre fût si remarquablement momifié
et que l’on décidât de revenir dans cette momie. La
question cognitive/de connaissance du futur ne sera
sûrement pas de savoir comment on revient ainsi « dans
la forme adéquate et pensée de la Société
anthroposophique », mais au contraire de savoir
comment nous transposons-nous dans une situation de
sorte qu’à partir de l’esprit de la cause/chose
anthroposophique, des formes sociétales
correspondantes pussent se façonner nouvelles ?
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Viel wurde bisher
darüber debattiert, was die falsche Handhabung der
von Rudolf Steiner angestrebten Gliederung für die
anthroposophische Arbeit bedeutet. So stellt die
Sektion für Sozialwissenschaft in einem
Einladungsschreiben vom 2. November 2023 zunächst
fest, dass »der zu Weihnachten 1923/24 mit höchstem
Bedacht geschaffene Gesellschaftsleib gegen einen
anderen ausgetauscht (wurde) – ohne dass dies
allgemein wahrgenommen und begriffen worden wäre. So
lebt die Anthroposophische Gesellschaft noch heute
nicht mehr in der ihr angemessenen und zugedachten
Form.« Aber könnte es nicht sein, dass Rudolf Steiner
diese Form bewusst so gestaltet hat, dass sie sich
selbst auflöst, wenn das mit ihr angestrebte Ziel
nicht ergriffen wird? Auch dürfte das Bestreben, in
den Gesellschaftsleib, der Ende 1923 sorgfältig
konstituiert wurde, wieder einzuziehen, nach 100
Jahren ebensowenig aussichtsreich sein, als wenn ein
Verstorbener, dessen Leichnam hervorragend mumifiziert
wurde, beschließen würde, in diese Mumie
zurückzukehren. Die Erkenntnisfrage der Zukunft wird
sicher nicht sein: Wie kommen wir wieder »in die der
Anthroposophischen Gesellschaft angemessene und
zugedachte Form«, sondern: Wie versetzen wir uns in
die Lage, dass aus dem Geiste der Sache heraus sich
entsprechende Gesellschaftsformen neu bilden können?
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Il n’est guère facile de répondre à
cette question. Elle nécessitera de nombreux
mouvements de recherche. Pourtant pour obtenir une
orientation, il faudrait tout d’abord élaborer une
image la plus exacte possible de ce que Rudolf
Steiner, en 1923, voulait atteindre par cette nouvelle
constitution de la Société anthroposophique.
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Diese Frage ist nicht
leicht zu beantworten. Sie wird viele Suchbewegungen
benötigen. Doch um dabei eine Orientierung zu
bekommen, sollte zunächst ein möglichst genaues Bild
erarbeiten werden, was Rudolf Steiner 1923 bei der
Neukonstituierung der Anthroposophischen Gesellschaft
erreichen wollte.
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Mauvais usage de l’ésotérique
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Missbrauch des
Esoterischen
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Après la fin de la première Guerre
mondiale, il n’était pas possible de faire revivre
l’école ésotérique qui avait dû fermer au début de la
première Guerre mondiale. Les 9 et 17 février 1920,
Rudolf Steiner donna deux cours/heures ésotériques à
Dornach. Or, une telle continuation d’un enseignement
ésotérique ne lui fut pas possible, parce que divers
membres ne s’y étaient pas comportés de manière
positive/conforme à la chose. Au moment où, le 16
novembre 1921, on l’interrogea sur ces heures
ésotériques, à l’issue d’une conférence aux
enseignants, il déclina avec la justification « qu’il
dut y renoncer parce que tout ce qui était ésotérique
jusqu'à présent a été « honteusement abusé. »(7)
Aussi après le congrès de Noël il n'arrête pas de
mettre en garde, ainsi le 18 janvier 1924 : si le
congrès de Noël est seulement accueilli comme on
accueillit si volontiers des congrès antérieurs, alors
son contenu s’évaporera et se perdra peu à peu et l’on
eût mieux fait alors de ne pas se réunir. Car le
spirituel a singulièrement la propriété que s’il ne
peut se maintenir fermement, il disparaît et
s’évanouit, non pas, comme cela va de soi, dans le
Cosmos, mais il disparaît pour l’endroit où il n’est
pas cultivé ultérieurement. Il cherche alors
justement ensuite d’autres lieux dans le Cosmos.(8)
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Nach Ende des Ersten
Weltkrieges war es nicht möglich, die Esoterische
Schule, die mit Kriegsbeginn schließen musste, wieder
aufleben zu lassen. Am 9. und 17. Februar 1920 gab
Rudolf Steiner in Dornach zwei esoterische Stunden.
Eine Fortsetzung war ihm nicht möglich, weil
verschiedene Mitglieder sich nicht sachgemäß verhalten
hatten. Als in er der Lehrerkonferenz vom 16. November
1921 nach esoterischen Stunden gefragt wurde«, lehnte
er mit der Begründung ab, »er habe davon absehen
müssen, weil alles Esoterische bisher ›schändlich
mißbraucht‹ worden sei.«(7) Auch nach der
Weihnachtstagung hört er nicht auf zu mahnen, so z.B.
am 18. Januar 1924: Wenn diese Weihnachtstagung nur so
genommen wird, wie man so gern frühere Tagungen nahm,
dann verduftet sie allmählich, dann verliert sie ihren
Inhalt, und es wäre besser gewesen, man hätte sich
nicht versammelt. Denn das Geistige hat einmal die
Eigenschaft, daß es, wenn es nicht festgehalten wird,
verschwindet, nicht verschwindet selbstverständlich
im Kosmos, aber verschwindet für den Ort, wo es eben
nicht weiter gepflegt wird. Es sucht sich eben dann
andere Orte im Kosmos.(8)
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Le mauvais usage de l’ésotérique fut
un problème principal pour Rudolf Steiner. La
connaissance de soi de nombreux membres étaient si
faible, que ceux-ci ne remarquaient pas du tout qu’ils
importaient constamment leurs sollicitations
personnelles dans l’ésotérique. Rudolf Steiner dut
trouver une forme de manière à pouvoir se protéger de
ce mésusage. Il fut renvoyé pour cela aux humains qui
pouvaient, avec lui, déployer l’initiative pour la
cause anthroposophique d’une manière correcte.(9) Dans
cette initiative, il s’agissait de manière primaire de
créer les conditions de vie pour une université
ésotérique et de la maintenir. Ce n'est qu'ainsi qu'il
eût été possible de consigner/retenir ce qui avait été
voulu par le congrès de Noël. Il ne s’agissait pas
simplement et seulement de faire revivre l’école
ésotérique, mais aussi, à présent, de la laisser
devenir un université réelle. Le Goethéanum en tant
qu’université libre de science de l’esprit, ne devait
pas seulement servir la culture/le soin d’un
ésotérique adéquat, mais montrer en outre comment, à
partir de cet ésotérique, les domaines particuliers de
la vie peuvent en être concrètement fécondés.
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Der Missbrauch des
Esoterischen war ein Hauptproblem Rudolf Steiners. Die
Selbsterkenntnis vieler Mitglieder war so schwach,
dass sie gar nicht bemerkten, dass sie fortwährend
ihre persönlichen Anliegen in die Esoterik
hineintrugen. Rudolf Steiner musste eine Form finden,
wie er sich vor diesem Missbrauch schützen konnte.
Dazu war er auf Menschen angewiesen, die mit ihm in
der rechten Weise die Initiative für die
anthroposophische Sache entfalten konnten.(9) Bei
dieser Initiative ging es primär darum, die
Lebensbedingungen für eine Esoterische Hochschule zu
schaffen und aufrecht zu erhalten. Erst dadurch wäre
möglich gewesen, das, was mit der Weihnachtstagung
gewollt war, auch festzuhalten. Es ging jedoch nicht
einfach nur darum, die Esoterische Schule wieder
aufleben, sondern sie jetzt zu einer wirklichen
Hochschule werden zu lassen. Das Goetheanum als Freie
Hochschule für Geisteswissenschaft sollte nicht nur
einer sachgemäßen Pflege der Esoterik dienen, sondern
zudem auch zeigen, wie aus dieser Esoterik heraus die
einzelnen Lebensgebiete konkret befruchtet werden
können.
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Les conditions de vie d’une
université ésotérique
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Lebensbedingungen
einer esoterischen Hochschule
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En articulant l’université en trois
(ndtK cycles ou) Klassen, Rudolf Steiner se rattachait
aux trois divisions de l’école ésotérique qui
existèrent entre 1905 et 1914. Par l’institution de
départements (Sektionen), la science de l’esprit
devait être rendue féconde pour les différents
domaines de la vie. Le sol, sur lequel l’université
devait être fondée, c’étaient les êtres humains
eux-mêmes qui se réunissaient/s'associaient dans la
Société anthroposophique. Dans celle-ci pouvait
devenir membre celui qui voyait comme justifiée
l’existence d’une telle institution, comme celle du
Goethéanum à Dornach, en tant qu’université libre pour
la/une science de l’esprit.(10)
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Mit der Gliederung in
drei Klassen knüpfte Rudolf Steiner an die drei
Abteilungen der Esoterischen Schule an, die zwischen
1905 und 1914 bestanden. Durch die Einrichtung von
Sektionen sollte die Geisteswissenschaft für die
verschiedenen Lebensgebiete fruchtbar gemacht werden.
Der Boden, auf dem diese Hochschule begründet wurde,
waren die Menschen, die sich in der Anthroposophischen
Gesellschaft vereinigten. In dieser konnte Mitglied
werden, wer »im Bestand einer solchen Institution,
wie sie das Goetheanum in Dornach als Freie Hochschule
für Geisteswissenschaft ist, etwas Berechtigtes«(10)
sah.
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L’université ésotérique avait la
tâche de vivifier cette Société. Rudolf Steiner la
caractérisa sur le congrès de Noël dans son allocution
au sujet du paragraphe 5 des statuts comme l’âme de la
Société, toutefois seulement sous la forme de la
possibilité : «Désormais, mes chers amis, dans ce
paragraphe, il s’agit qu'à la société anthroposophique
puisse, au Goethéanum de Dornach, lui être aussi
réellement donnée l’âme conforme à la nature. »(11)
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Die esoterische
Hochschule hatte die Aufgabe, diese Gesellschaft zu
beleben. Rudolf Steiner bezeichnete sie auf der
Weihnachtstagung bei der Besprechung des § 5 der
Statuten als die Seele der Gesellschaft, allerdings
nur in der Möglichkeitsform: »Nun, meine lieben
Freunde, bei diesem Paragraphen handelt es sich darum,
daß der Anthroposophischen Gesellschaft die
naturgemäße Seele, die ihr im Dornacher Goetheanum
gegeben werden kann, auch wirklich in der nächsten
Zeit gegeben wird.«(11)
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Il devait se montré, si cela
réussirait de créer les conditions de vie pour cette
université. Une condition de vie purement extérieure,
c’était que tout ce qui avait à faire aux tâches
administratives, devait être articulé en
dehors/démembré de cette société. Rudolf Steiner
insista ainsi au congrès de Noël en disant qu’il avait
conçu les statuts « de sorte que cette fois, tout ce
qui relevait de l’administration — tout ce qui pouvait
donner lieu à virer dans la bureaucratie — serait
externalisé en dehors de ces statuts ».(12) Si les
forces de la mort deviennent immédiatement opérantes
dans cette Société, celle-ci ne peut développer aucune
réceptivité pour les forces de la vie. La création
d’une association administrative articulée en
dehors/démembrée proprement indépendante de la Société
du congrès de Noël fut donc une conséquence
indispensable que Rudolf Steiner dut transposer
pratiquement avec des humains qui auraient dû
developper une compréhension pour cela.
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Es musste sich zeigen,
ob es gelingen würde, die Lebensbedingungen für diese
Hochschule zu schaffen. Eine rein äußere
Lebensbedingung war, dass alles, was mit äußeren
Verwaltungsaufgaben zu tun hatte, aus dieser
Gesellschaft ausgegliedert wurde. So betont Rudolf
Steiner auf der Weihnachtstagung, er habe die Statuten
in einer Weise abgefasst, »daß alles
Verwaltungsmäßige, alles, was jemals durch sich
selber Veranlassung geben könnte, in Bürokratie
umzuschlagen, aus diesen Statuten heraußen ist.«(12)
Wenn die Kräfte des Todes unmittelbar in dieser
Gesellschaft wirksam werden, kann sie keine
Empfänglichkeit für die Kräfte des Lebens entwickeln.
Die Schaffung eines aus der
Weihnachtstagungsgesellschaft ausgegliederten
eigenständigen Verwaltungsvereins war eine notwendige
Konsequenz, die Rudolf Steiner mit den Menschen, die
dafür hätten ein Verständnis entwickeln sollen,
praktisch umsetzen musste.
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On peut comparer ce qui relève de
l’administration avec les forces [de la sagesse, car
pour bien gérer il faut être «Sage (Weise) » ndtK] de
la Lune, ce qui relève de l’université ésotérique au
Soleil [dans son aspect égyptien: Râ, par ex. ndtK]
et la Société anthroposophique, elle-même, à la Terre.
Ainsi, à l’instar de l’évolution de la Terre, dont
Soleil et Lune durent se détacher, Rudolf Steiner
devait créer aussi bien pour ce qui rele - vait de
l’administration que pour l’université des formes
d’organisation autonome. C’est en premier cela qui
permettait de fonder la Société anthroposophique sur
un terrain/sol purement humain.
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Man kann das
Verwaltungsmäßige mit den Kräften des Mondes
vergleichen, die Esoterische Hochschule mit den
Kräften der Sonne und die Anthroposophische
Gesellschaft selbst mit der Erde. So, wie sich in der
Evolution der Erde die Sonne und der Mond aus dieser
ausgliedern mussten, musste Rudolf Steiner sowohl für
das Verwaltungsmäßige als auch für die Hochschule
eigenständige Organisationsformen schaffen. Erst das
ermöglichte, die Anthroposophische Gesellschaft auf
einem rein menschlichen Boden zu begründen.
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Le tragique fut que même
leVorstand/comité d’initiative ne décela pas cette
nécessaire articulation et que finalement, par la
fausse manipulations de l’association
d'administration, il en vint à nier la réalité de la
Société du congrès de Noël.
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Es war eine Tragik,
dass selbst der von Rudolf Steiner auf der
Weihnachtstagung gebildete Initiativvorstand diese
notwendige Gliederung nicht durchschaute und zuletzt
durch die falsche Handhabung des Verwaltungsvereins
die Wirklichkeit der Weihnachtstagungsgesellschaft
negierte.
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Ceci fut le point final triste d’une
évolution, pourtant précédée d’un autre problème. Il
semble bien que c’est tout juste si quelqu’un avait
développé lui-même ne serait-ce qu’un pressentiment
des conditions de vie d’une université ésotérique.
Sans cesse, Rudolf Steiner avait nettement fait savoir
combien il était difficile pour lui de maintenir cette
université ésotérique dans la sphère terrestre. Il ne
parvint qu’à en établir le premier segment/la première
partie, soit la première Klasse. Il ne réalisa jamais
les deuxième et troisième parties annoncés.(13)
L’organisme d’ensemble de l’université ésotérique se
composait cependant de trois Klassen, ce qui fut même
adopté au § 5 des statuts.
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Dies war der traurige
Endpunkt einer Entwicklung, dem jedoch ein anderes
Problem vorausging. Es scheint, dass kaum jemand eine
wirkliche Empfindung für die Lebensbedingungen der
Esoterischen Hochschule selbst entwickelte. Immer
wieder machte Rudolf Steiner deutlich, wie schwer es
ihm gemacht wurde, diese Hochschule in der Erdensphäre
zu halten. Es gelang ihm auch nur, den ersten
Abschnitt der ersten Klasse zu geben. Den
angekündigten zweiten und dritten Abschnitt konnte er
nicht mehr realisieren.(13) Der Gesamtorganismus der
esoterischen Hochschule bestand jedoch aus drei
Klassen, was sogar in § 5 der Statuten aufgenommen
wurde.
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Quatre fois douze
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Vier mal zwölf
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On a peu fait attention, jusqu’à
présent, au fait que la fécondité de la première
Klasse dépendait aussi que les deuxième et troisième
puissent exercer conformément leurs fonctions. Une
indication dissimulée/cachée sur cette fonction se
trouve dans la dernière allocution de Rudolf Steiner
du 28 septembre 1924. Ce jour-là, il insiste :
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Wenig wurde bisher
beachtet, dass die Fruchtbarkeit der ersten Klasse
davon abhängig ist, dass auch die zweite und dritte
Klasse ihre Funktionen sachgemäß ausüben kann. Ein
versteckter Hinweis auf diese Funktionen findet sich
in der letzten Ansprache Rudolf Steiners vom 28.
September 1924. Dort betont er:
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Si en quatre fois douze
êtres humains, au moins, à l'intérieur du temps
prochain la pensée-Michaël devient pleinement vivante,
en quatre fois douze êtres humains mais qui, non pas
par eux-mêmes, mais par la direction du Goethéanum à
Dornach, peuvent être reconnus en tant que tels. Si
dans de tels quatre fois douze humains apparaissent
des humains guides/dirigeants pour l'ambiance de fête
de Michaël, alors nous pourrons regarder vers vers la
lumière, qui au travers du courant-Michaël et des
actes-Michaël, s’étendra sur l’humanité dans le
futur.(14)
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Wenn in vier mal zwölf
Menschen wenigstens innerhalb der nächsten Zeit der
Michael-Gedanke voll lebendig wird, in vier mal zwölf
Menschen, die aber nicht durch sich selbst, sondern
durch die Leitung des Goetheanum in Dornach als
solche erkannt werden können. Wenn in solchen vier mal
zwölf Menschen Führer erstehen für
MichaelFestesstimrnung, dann können wir hinschauen
auf das Licht, das durch Michael-Strömung und
Michael-Taten über der Menschheit in der Zukunft sich
ausbreiten wird. (14)
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Le rapport à la deuxième et
troisième Klassen en résulte d’abord si l’on compare
cette déclaration avec les notes d’une conversation
que Rudolf Steiner mena avec Ludwig Polzer-Hoditz. Au
moment où celui-ci vint à Dornach, le 11 novembre
1924, Rudolf Steiner le fit appeler aussitôt et le
reçut dans sa chambre de malade. Ils parlèrent
d’affaires concernant l’école de Michaël d’une façon
telle qu’elle laisse reconnaître que Polzer Hoditz fut
un collaborateur de la deuxième, probablement même de
la troisième partiedu troisième segment de l’école
ésotérique.(15) Seulement très peu d'humains avaient
la maturité nécessaire pour collaborer à ces hautes
divisions de l’école. Sur les actes qui s'y
déroulaient guère perçait vers dehors, car ils étaient
effectués sous exclusion de la chose publique et leurs
membres se voyaient tenus/obligés au plus grand secret
pour les protéger. Il est absolument pensable que ces
quelques personnes se soient rencontrées pendant la
Première Guerre mondiale, même si l'école ésotérique
était alors officiellement mise en sommeil pendant la
guerre. La mise en sommeil aurait surtout concerné la
première partie, dans laquelle Rudolf Steiner avait
accueilli un grand nombre d'humains, dont beaucoup,
n'ayant pas encore développé le sérieux qu'exigeait un
tel travail ésotérique, ont toujours de nouveau déçus.
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Der Bezug zur zweiten
und dritten Klasse ergibt sich erst, wenn man diese
Aussage mit den Aufzeichnungen eines Gespräches
vergleicht, welches Rudolf Steiner mit Ludwig
Polzer-Hoditz führte. Als dieser am 11. November 1924
nach Dornach kam, ließ Rudolf Steiner ihn gleich rufen
und empfing ihn in seinem Krankenzimmer. Dort wurde
über Angelegenheiten der Michaelschule in einer Art
gesprochen, die erkennen lässt, dass Polzer-Hoditz
Mitwirkender in der zweiten, vermutlich sogar dritten
Abteilung der Esoterischen Schule war.15 Nur sehr
wenige Menschen hatten die Reife, um in diesen
höheren Abteilungen mitzuwirken. Über die Handlungen,
die dort vollzogen wurden, drang wenig nach außen,
denn sie wurden unter Ausschluss der Öffentlichkeit
vollzogen und deren Mitglieder sahen sich zum Schutz
derselben zur größten Verschwiegenheit verpflichtet.
Es ist durchaus denkbar, dass sich diese wenigen
Mitglieder auch während des Ersten Weltkrieges trafen,
selbst wenn die Esoterische Schule offiziell während
des Krieges ruhte. Das Ruhen dürfte vor allem die
erste Abteilung betroffen haben, in die Rudolf Steiner
eine große Anzahl von Menschen aufgenommen hatte, und
von denen ihn viele, da sie nicht die Ernsthaftigkeit
entwickelten, die eine solche esoterische Arbeit
erforderte, immer wieder enttäuschten.
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De ces notes de Polzer-Hoditz, il
ressort que la deuxième Klasse devait comprendre
seulement 36 membres et la troisième 12 membres.
Rudolf Steiner parla donc en face de Polzer Hoditz des
48 élèves exactement, lesquels, en apparence, sont
nécessairement requis pour l’institution de ces deux
Klassen. Ceux-ci ne pouvaient nonobstant seulement
être appelés en premier par la direction du Goethéanum
si en eux la pensées-Michaël est devenue pleinement
vivantes. Si l’on tient ces deux déclarations
ensemble, ainsi il devient clair que jusqu’à la
Saint-Michel 1924, n’étaient donc pas encore, dans
tous ces quatre fois douze humains, — ils devaient
être des élèves esotériques de Rudolf Steiner —
devenue pleinement vivante la pensée-Michaël. Dans
l'autre cas la deuxième et la troisième Klasse,
eussent été instituées totalement indépendamment de
jusqu'où Rudolf Steiner en est arrivé avec
l’édification de la première Klasse. Dans cette
dernière en effet, tout le monde pouvait entrer, pour
autant qu’on avait pris connaissance de
l’anthroposophie et qu’on était prêt à travailler à
son développement moral d’une manière dont pouvait
répondre aussi Rudolf Steiner.<<<<
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Aus den
Gesprächsnotizen von Polzer-Hoditz geht nun hervor,
dass die zweite Klasse lediglich 36 und die dritte
Klasse 12 Mitglieder umfassen sollte. Rudolf Steiner
spricht gegenüber Polzer-Hoditz also genau die vier
mal zwölf Menschen an, die anscheinend für die
Einrichtung dieser beiden Klassen erforderlich sind.
Diese können von der Leitung des Goetheanum jedoch
erst dann berufen werden, wenn in ihnen der
Michael-Gedanke voll lebendig geworden ist. Hält man
beide Aussagen zusammen, so wird deutlich, dass bis
Michaeli 1924 noch nicht in allen dieser vier mal
zwölf Menschen – es werden das esoterische Schüler
Rudolf Steiners gewesen sein – der Michael-Gedanke
voll lebendig geworden war. Andernfalls wäre die
zweite und dritte Klasse ganz unabhängig davon
eingerichtet worden, wie weit Rudolf Steiner beim
Aufbau der ersten Klasse gekommen ist. In letztere
konnte ja jeder eintreten, insofern er sich
ausreichend mit der Anthroposophie bekannt gemacht
hatte und bereit war, an seiner moralischen
Entwicklung in einer Weise zu arbeiten, die auch von
Rudolf Steiner verantwortet werden konnte.
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« S’il-vous-plaît, ne vous effrayez
pas devant ces trois Klassen... »
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»Bitte, erschrecken Sie nicht vor
diesen drei Klassen...«
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Rudolf Steiner nous a laissé un
matériel de pensées d’un riche contenu, comme aussi
des traces pratiques d’activités rituelles qui nous
permettent de dégager un tableau des fonctions
diverses des trois Klassen. Ce tableau peut ne pas
être complet, mais cela peut se corriger dans un
processus commun, si des personnes s’adonnent à une
quête cognitive honnête.
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Rudolf Steiner hat
sowohl ein reichhaltiges Gedankenmaterial als auch
praktische Spuren seiner rituellen Tätigkeiten
hinterlassen, die uns ermöglichen, ein Bild der
unterschiedlichen Funktionen der drei Klassen im
Hochschulorganismus zu erarbeiten. Dieses Bild mag
nicht vollkommen sein, kann sich aber in einem
gemeinsamen Erkenntnisprozess korrigieren, wenn sich
Menschen auf ehrliche Erkenntnissuche begeben.
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Parfois ce sont les délicates
tournures, que Rudolf Steiner donne à quelques
endroits qui peuvent tout d’abord déconcerter, mais
laissent quelque lumière sur l’arrière-plan. Ainsi on
pourrait s’étonner que dans le §5 des statuts de la
Société anthroposophique, il est mentionné que
l’université est articulée en trois Klassen. Lors du
commentaire de ce paragraphe, Rudolf Steiner fit
encore la remarque : « S’ilvous-plaît, ne vous
effrayez pas à propos de ces trois Klassen, mes chers
amis, elles ont existé à l’origine dans la Société
anthroposophique jusqu’en 1914, mais sous une autre
forme. »(16) Qui donc eût une raison de s’effrayer
d’une telle chose apparemment toute extérieure ? Quand
même seulement ceux qui, avant la guerre, étaient
actifs dans les trois segments de l’école ésotérique.
Ceux-ci avaient en effet dépose un serment ne jamais
révéler les secrets du grand Service aux personnes
extérieures.(17) Qu’à présent les trois departements
soient publiquement communiqués officiellement dans
les statuts, cela pourrait absolument être une
cause/raison d’effroi. Pour ceux qui ne connaissaient
pas cette division, il ajouta pour les éclairer : «
Les trois Klassen étaient déjà existantes à l’origine,
dans la Société anthroposophique, seulemengsous une
autre forme, jusqu’en 1914. »
|
Manchmal sind es die
feinen Wendungen, die Rudolf Steiner an einigen
Stellen gibt, die einen zunächst stutzig machen
können, dann aber ein Licht auf den Hintergrund werfen
lassen. So könnte man sich fragen, warum in § 5 der
Statuten der Anthroposophischen Gesellschaft erwähnt,
dass die Hochschule sich in drei Klassen gliedern
wird. Bei der Besprechung dieses Paragraphen bemerkt
er dann auch noch: »Bitte, erschrecken Sie nicht vor
diesen drei Klassen, meine lieben Freunde.«(16) Wer
hätte denn Grund, vor einer solchen, scheinbar ganz
äußeren Sache zu erschrecken? Doch nur diejenigen,
welche vor dem Krieg in allen drei Abteilungen der
Esoterischen Schule tätig gewesen waren. Diese hatten
ja ein Gelöbnis abgelegt, niemals die Geheimnisse des
großen Dienstes an Außenstehende zu verraten. (17)
Dass nun die drei Abteilungen in den Statuten
öffentlich bekannt gegeben werden, könnte daher
durchaus Grund für ein Erschrecken sein. Für
diejenigen, die diese Gliederung nicht kannten, fügte
er erklärend hinzu: »Die drei Klassen waren
ursprünglich in der Anthroposophischen Gesellschaft
schon da,
nur in einer anderen
Form, bis zum Jahre 1914.«
|
Rudolf Steiner commença —
immédiatement après avoir pris la fonction de
secrétaire général de la section allemande de la
Société théosophique, en octobre 1902 — à constituer
un cercle autonome d’élèves ésotériques.
Officiellement, Rudolf Steiner fut nommé — par Annie
Besant, en mai 1904 — Erz-Lenker (Arch-warden) — de
l’École ésotérique laquelle avait son siège à Londres
et il ouvrit avec cela la première partie de l’école
ésotérique allemande (Esoterische Schule – ES). Pour
Rudolf Steiner, ce n’était là qu’un point de
rattachement purement extérieur. Pour son école
ésotérique, il avait ses propres sources provenant
immédiatement du monde spirituel. De manière
significative, dans une lettre adressée à Mathilde
Scholl — l'une de ses premières élèves ésotériques —
le 1 er mai 1903, apparaît déjà un motif qui sera
ensuite placé au centre du congrès de Noël ; « Ce
serait en général très bien si les nouveaux élèves de
l'E.S. en Allemagne se rapprochaient d'une manière ou
d'une autre Nous en avons justement besoin en
Allemagne. Car l’E.S. doit devenir l'âme de la
Société Théosophique »(18).
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Rudolf Steiner begann,
unmittelbar nachdem er im Oktober 1902 das Amt des
Generalsekretärs der deutschen Sektion der
Theosophischen Gesellschaft übernommen hatte, einen
eigenständigen esoterischen Schülerkreis aufzubauen.
Offiziell wird Rudolf Steiner von Annie Besant im Mai
1904 zum Erz-Lenker (Arch-Warden) der Esoterischen
Schule mit Sitz in London ernannt und damit die erste
Abteilung der deutschen E.S. eröffnet. Für Rudolf
Steiner war das nur ein rein äußerer
Anknüpfungspunkt. Für seine esoterische Schulung
hatte er eigene, unmittelbar aus der geistigen Welt
stammende Quellen. Bezeichnenderweise taucht schon in
einem Schreiben an Mathilde Scholl – eine seiner
ersten esoterischen Schülerinnen – vom 1. Mai 1903 ein
Motiv auf, welches dann bei der Weihnachtstagung im
Zentrum stehen wird: »Es wäre überhaupt recht schön,
wenn die neueren Mitglieder der E.S. in Deutschland
sich in irgendeiner Weise näher zusammenschließen
würden. Wir brauchen das gerade in Deutschland. Denn
die E.S. muß die Seele der Theosophischen Gesellschaft
werden.«(18)
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Momification et Rose-Croix
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Mumifizierung und
Rosenkreuzertum
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L’âme de la société vit dans le
travail commun. L’école ésotérique est censée
provoquer précisément un renforcement de ce travail
commun des élèves. Dès le début, l’E.S. est un projet
au sens d’un phénomène archétype d’une collaboration
sociale sur domaine spirituel.(19) Par
l’accomplissement d’actions cultuelles et rituelles,
les capacités d’un travail ensemble sont énormément
renforcées. C’est à partir de cette raison que
Steiner, en 1905, pendant un cours ésotérique, décida,
d’agrandir l’école ésotérique d’une deuxième et
troisième partie.(20) Quelques temps plus tard,
seulement, il se rattacha extérieurement à la franche
maçonnerie Misraïm de John Yarker, qui était
administrée par le franchement douteux Theodor Reuß.
Pour Steiner, la raison décisive dût être que ce
courant se rattache aux rituels égyptiens du
prêtre-sage Ormus, ayant été renouvelés au premier
siècle après Jésus-Christ, par l'évangéliste Marc et
son disciple.(21)
|
Die Seele der
Gesellschaft lebt in der Zusammenarbeit. Gerade die
Esoterische Schulung soll eine Stärkung der Zusammen
arbeit der Schüler bewirken. Von Anfang an ist die
E.S. ein Projekt im Sinne des Urphänomens sozialen
Zusammenwirkens auf geistigem Gebiete.(19) Durch den
Vollzug kultisch-ritueller Handlungen können die
Fähigkeiten zur Zusammenarbeit enorm gesteigert
werden. Aus diesem Grund erweiterte Rudolf Steiner
schon am 24. Oktober 1905 während einer esoterischen
Stunde die Esoterische Schule um eine zweite und
dritte Abteilung.20 Erst einige Zeit später knüpfte er
in äußerer Weise an die MemphisMisraim-Maurerei von
John Yarker an, die in Deutschland von dem recht
dubiosen Theoder Reuß verwaltet wurde. Für Steiner
dürfte der entscheidende Grund gewesen sein, dass
diese Strömung an ägyptische Rituale anknüpft, die im
ersten Jahrhundert nach Christus durch den
Evangelisten Markus und seinen Schüler, dem
ägyptischen Priesterweisen Ormus, erneuert wurden.(21)
|
Aussi bien derrière l’école
ésotérique fondée par Helena P. Blavatsky, qu’aussi
derrière le service Misraïm originel, se trouvaient
des inspirateurs Rose-Croix chrétiens. Blavatsky fut
inspirée, au moment de la fondation de son E.S., «par
de grands initiés de l’Occident qui sont aussi les
initiateurs de la sagesse des Rose-Croix. », écrivit
Rudolf Steiner à Édouard Schuré en 1907. Mais les
initiateurs eussent dû reconnaître qu'on ne parvenait
guère de manière satisfaisante à «laisser couler de
cette manière le courant de la sagesse spirituelle
dans l'humanité». (22) C’est pourquoi ils résolurent
jusqu’à nouvel ordre de ne pas poursuivre cette forme
d’inspiration. Pour Steiner il s’agissait pour cette
école que le penser matérialiste de science de la
nature soit métamorphosé par l’ésotérisme Rose-Croix,
de sorte qu’il en naisse, comme synthèse, une
théosophie moderne féconde (respectivement une
anthroposophie).(23)
|
Sowohl hinter der von
Helena P. Blavatsky begründeten Esoterischen Schule
als auch hinter dem ursprünglichen MisraimDienst
standen rosenkreuzerisch-christliche Inspiratoren.
Blavatsky ist zum Zeitpunkt der Gründung ihrer E.S.
»von den großen Initiierten des Westens, die auch die
Initiatoren der Rosenkreuzerweisheit sind«,
inspiriert gewesen, schreibt Rudolf Steiner 1907 an
Edouard Schuré. Aber die Initiatoren hätten erkennen
müssen, dass es nicht in befriedigender Weise gelang,
»auf diese Art den Strom spiritueller Weisheit in die
Menschheit einfließen zu lassen«(22). Sie beschlossen
daher, diese Form der Inspiration vorerst nicht
fortzusetzen. Steiner ging es bei seiner Schulung
darum, dass das
materialistisch-naturwissenschaftliche Denken durch
das esoterische Rosenkreuzertum verwandelt wird,
sodass als Synthese eine moderne fruchtbare Theosophie
(bzw. Anthroposophie) entsteht .(23)
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La tâche de l’être des Mystères
pré-chrétiens égyptiens, c’était de préparer les êtres
humains de manière telle qu’à leur incarnation
suivante, ils devinssent capables de penser des idées
purement terrestres. La momification des corps
allongea le laps de temps durant lequel, après la
mort, l’âme restait reliée à la forme de son cadavre,
après qu’elle a quitté son corps physique vivant.
Cette opération rend l’âme plus capable de se tourner
vers le monde physique lors de son incarnation
ultérieure.(24) Elle put ainsi apprendre à cerner et
former les concepts d’une claire compréhension
intellectuelle. Le citoyen de l’empire romain se
ressentait à l’instar d’une personnalité qui se posait
juridiquement comme telle, et pouvait même aller, le
cas échéant, jusqu’à porter plainte pour violation de
ses droits par les autorités de l’État. D'un autre
côté, c'est justement ce penser intellectuel/de raison
analytique, purement terrestre qui coupait de plus en
plus l'humain du spirituel, jusqu’à ce qu’il ne puisse
plus développer principalement aucune compréhension
de celui-ci. Au point culminant de l’évolution de
l’âme d’entendement et de cœur, l’être humain était
devenu un sobre citoyen terrestre. Dans les temps
modernes, la momification du penser apporta la manière
de penser matérialiste de science de la nature.(25)
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Die Aufgabe des
vorchristlichen ägyptischen Mysterienwesens war, die
Menschen so vorzubereiten, dass sie in späteren
Inkarnationen fähig werden, rein-irdische Gedanken zu
denken. Die Mumifizierung der Leichname bewirkte, dass
die verstorbenen Seelen lange Zeit mit ihrem
zurückgelassen Leib verbunden blieben. Das aber
befähigte gerade die Seele im nächsten Erdenleben,
sich der physischen Welt zuzuwenden .(24) Sie konnte
dadurch lernen, klare Verstandesbegriffe auszubilden.
Der Bürger des römischen Reiches empfand sich als eine
auf sich selbst gestellte Persönlichkeit, die sogar
die Verletzung ihrer Rechte durch staatliche
Autoritäten gerichtlich einklagen konnte. Auf der
anderen Seite schnürte gerade dieses rein irdische
Verstandesdenken den Menschen immer weiter von dem
Geistigen ab, bis er zuletzt für dieses überhaupt kein
Verständnis mehr entwickeln kann. Im Höhepunkt der
Verstandes- und Gemütsseelenentwicklung war der
Mensch zu einem nüchternen Erdenbürger geworden. In
der Neuzeit brachte die Mumifizierung des Denkens die
materialistische naturwissenschaftliche Denkweise
hervor .(25)
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Une seconde forme de la momification
est provoqué parce qu’aussi bien dans les messes
chrétiennes que dans les loges maçonniques, des
actions rituelles ont été accomplies qui n’ont plus
été pénétrées d’une connaissance individuelle. Rudolf
Steiner décrit comment tout de suite dans les
fraternités occultes, ceux qui y cultivent le rituel
se donnent beaucoup de mal pour qu’il provînt surtout
d’époques immémoriales. Mais lorsque de tels rites
sont momifiés, on absorbe réellement d’eux ce qu’ils
peuvent réellement produire : à savoir, de porter
l’être humain à une relation réelle avec les entités
du monde spirituel-élémentaire, « qui renvoient alors
dans le futur. »(26) Si cela réussit, que les êtres
humains qui y prennent part, reconnaissent aussi les
entités spirituelles qui se rapprochent lors d’un
accomplissement correct du rituel — cela représente
ensuite pour ces entités une sorte de nourriture, ou
selon le cas, un processus de croissance. Il est ainsi
œuvré pour le futur de la Terre.(27)
|
Eine zweite Form der
Mumifizierung wird dadurch bewirkt, dass sowohl in
kirchlichen Messen als auch in Freimaurer-Logen
Handlungen vollzogen werden, die nicht mit
individueller Erkenntnis durchdrungen sind. Rudolf
Steiner beschreibt, wie gerade in okkulten
Brüderschaften jene, welche die dort gepflegten
Rituale zu verwalten haben, sehr viel darauf geben,
dass diese aus uralten Zeiten stammten. Wenn aber
Rituale in dieser Weise mumifiziert werden, dann nimmt
man ihnen genau das, was sie eigentlich bewirken
können: den Menschen in eine reale Beziehung zu den
elementarisch-geistigen Wesenheiten in seiner Umgebung
zu bringen, »welche in die Zukunft hinweisen.« (26)
Gelingt es, dass die daran teilnehmenden Menschen die
geistig-elementarischen Wesenheiten, die sich beim
richtigen Vollzug der Rituale nähern, auch erkennen,
dann stellt das für diese Wesenheiten eine Art
Ernährungs- bzw. Wachstumsvorgang dar. Es wird dadurch
an der Zukunft der Erde gearbeitet.(27)
|
Par l’impulsion Rose-Croix de
l’école ésotérique devait donc être allé contre les
deux momifications de l’époque présente. Dans la
première partie, par la vivification du penser sous
l’introduction du travail mantrique et rythmique ;
dans la deuxième et troisième partie par
l’accomplissement désintéressé du rituel symbolique
et cultuel. Cela s'est poursuivi dans
l'articulation/le membrement des trois classes de
l'université ésotérique. Le penser terrestre
sobre/prosaïque, qui fut prédisposé à la momification
de l’époque égyptienne, c’est tout un chacun qui doit
aujourd’hui apprendre à le revivifier à partir de sa
vertu/force propre. Cela peut être soutenu le travail
avec des mantras rythmiques, comme ils ont été donnés
dans la 19 ème heure de Klasse. Si l’on suit les notes
de Polzer-Hoditz, le travail dans la première Klasse
devait être développé de sorte que l’élève en esprit —
d’une manière analogue aux strophes hebdomadaires du
calendrier de l’âme — soit dirigé par le rythme du
cours de l’année et sollicité à prendre part, par son
activité au cours de la destinée humaine. Il avance de
consert à la formation des hautes vertus/forces
morales.(28) Ce n’est qu’à partir du moment où il
parvient à mettre son soi supérieur entièrement au
service de la « cause/chose anthroposophique », qu’il
peut être appelé à entrer dans le temple — la deuxième
et troisième sections de l’E.S. ne représentent rien
d’autre que ce temple — pour accomplissant ouvivant
avec prendre part aux rituels.
|
Durch den
Rosenkreuzerimpuls der Esoterischen Schule sollte
somit der zweifachen Mumifizierung der Gegenwart
entgegengetreten werden. In der ersten Abteilung
durch die Verlebendigung des Denkens unter
Einbeziehung der mantrisch-rhytmischen Arbeit; in der
zweiten und dritten Abteilung durch den richtigen,
selbstlosen Vollzug symbolisch-kultischer Rituale. In
der Gliederung der drei Klassen der esoterischen
Hochschule wurde daran angeknüpft. Das nüchterne
Erdendenken, das in der ägyptischen Zeit durch die
Mumifizierung veranlagt wurde, muss heute jeder
Einzelne aus eigener Kraft zu verlebendigen lernen.
Unterstützt werden kann das durch die Arbeit mit
rhythmischen Mantren, wie sie z.B. in den 19
Klassenstunden gegeben wurden. Den Aufzeichnungen von
Polzer-Hoditz zufolge sollte die Arbeit in der ersten
Klasse dahingehend weiterentwickelt werden, dass der
Geistesschüler – ähnlich wie bei den Wochensprüchen –
durch die Rhythmen des Jahreslaufes geleitet und so
immer mehr zum Miterleben des menschlichen
Schicksalsstroms angeregt wird. Einher geht das mit
der Ausbildung höherer moralischer Kräfte .(28) Erst
wenn es dem Schüler gelingt, sein höheres Selbst ganz
in den Dienst »der anthroposo phischen Sache« zu
stellen, kann er in den Tempel – nichts anderes stellt
die zweite und dritte Klasse dar – berufen werden, um
vollziehend oder miterlebend an den Ritualen
teilzunehmen.
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Le temple solaire
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Der Sonnentempel
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Ludwig Polder-Hoditz décrit, dans
les notes d’entretiens mentionnées, que la troisième
Klasse devait recevoir un caractère purement cultuel.
Il devait être célébrer simultanément sur trois
autels. Par cela elle se serait tournée directement
vers l’Esprit de la Terre, l’Entité du Christ. Ici
devait être accompli ec cela un culte désintéressé
pour l’humanité. Car au travers de l’accomplissement
des actions rythmiques, peut être atteind une
harmonie des sentiments possible dans l’ensemble du
travail universitaire et dans les branches de la
Société anthroposophique. La troisième Klasse a avec
cela une fonction de temple, dans laquelle quelque
chose doit être accompli qui peut oeuvrer en
harmonisant de haut en bas.
|
Ludwig Polzer-Hoditz
beschreibt in der erwähnten Gesprächsnotiz, dass die
dritte Klasse einen rein kultischen Charakter bekommen
sollte. An drei Altären sollte gleichzeitig zelebriert
werden. Dadurch hätte sie sich unmittelbar an den
Geist der Erde, die Christus-Wesenheit gewendet. Hier
sollte somit ein ganz selbstloser Dienst für die
Menschheit vollzogen werden. Denn durch den Vollzug
der rhythmischen Handlungen kann erreicht werden, dass
ein Zusammenklingen der Empfindungen in der gesamten
Hochschularbeit und in den Zweigen der
Anthroposophsichen Gesellschaft möglich wird. Die
dritte Klasse hat somit eine Tempelfunktion, in der
etwas vollzogen wird, was harmonisierend von oben nach
unten wirken kann.
|
Une image de quelles facultés sont
nécessaire pour accomplir de tels actes cultuels, nous
est donnée par un passage du dixième tableau du
Drame-Mystère Le gardien du seuil. Après un long
cheminement rempli de tribulations, les élèves
spirituels ont atteint la maturité qui permet de les
appeler au temple solaire. Ils devaient y prendre la
relève de ceux qui avaient officié jusqu’alors aux
trois autels. On devait désormais leur confier une
œuvre nouvelle. Il faut donc toujours n’avoir qu’un
petit nombre d’êtres humains, en situation d’accomplir
ce culte. Les paroles d’introduction de l’enseignant
spirituel Benedictus sont très éclairantes dans notre
contexte :
|
Ein Bild, welche
Fähigkeiten für den Vollzug solcher kultischen
Handlungen notwendig ist, gibt das zehnte Bild des
Mysteriendramas ›Der Hüter der Schwelle‹. Nach langen
leidensvollen Wegen haben die Geistesschüler des
Benedictus die Rei fe erlangt, die es erlaubt, diese
in den Sonnentempel zu be-ru fen. Dort sollen sie
diejenigen ablösen, die bisher an den drei Altären
zelebriert haben. Diesen wird nun ein anderes Werk
anvertraut. Es muss somit immer nur eine kleine Anzahl
von Menschen in der Lage sein, diese Geistesdienste zu
vollbringen. Die einleitenden Worte des Geisteslehrers
Benedictus sind in unserem Zusammenhang sehr
erhellend:
|
Mes disciples ont éclos
leurs âmes,
La lumière de l’esprit s’est
révélée
De façon adéquate à leur
destinée.
Chacun pour les autres, doit
rendre fécond
Ce qu’il s’est conquis ainsi
de haute lutte.
Ceci ne peut arriver que si
leurs vertus,
Ordonnées selon la mesure et
le nombre,
Au lieu sacré veulent s’unir
à la haute Unité,
Laquelle à la vraie vie
seulement peut éveiller
L’individualisé qui, en
l’être, doit demeurer.
Les voici au seuil du temple
sacré.
Où leurs âmes doivent se
concilier
Selon les règles
spécifiées et consoignées
Dans le livre des destins
universels,
— Afin qu’une harmonie
des esprits puisse opérer,
Ce qu’impuissantes, elles
ont à faire pour elles.(29)
|
Es haben meine Schüler
ihren Seelen
Das Geisteslicht in jener
Art erschlossen,
Die ihrem Schicksal
angemessen ist.
Sie sollen, was sie sich
errungen haben,
Ein jeder für den andern
fruchtbar machen.
Es kann dies nur geschehn,
wenn ihre Kräfte
Am Weiheort, nach Maß und
Zahl geordnet,
Sich zu der höhern Einheit
binden wollen,
Die erst zum wahren Leben
wecken kann,
Was einzeln nur im Sein
verbleiben muß.
Sie stehen an des
Weihetempels Schwelle.
Es sollen ihre Seelen
sich vereinen
Und nach den Regeln, die
verzeichnet sind
Im Weltenschicksalsbuch,
zusammenklingen,
– Daß Harmonie der
Geister wirken könne,
Was sie für sich zu
leisten unvermögend.(29)
|
Il est évident qu’émane de ce
travail au temple une action qui harmonise. Mais il y
faut aussi une part de réceptivité. C’est-à-dire que
des êtres humains doivent y prendre part, qui se sont
efforcés à la connaissance des entités spirituelles
qui s’approchent lors de l’accomplissement de tels
rituels. [De l’autre-côté du seuil, ndtK]. Ce n’est
qu’après que le travail du temple est accompli, car le
connaître est une activité aussi importante que
l’accomplissement du rituel. Des notes prises par
Polzer-Hoditz, naît en moi (Stephan Eisenhut) une
image de ce qu’était la tâche des 36 membres de la
deuxième Klasse. Ils leur revenait ensuite une
fonction d’intermédiaire. Il est pensable que chacun
des douze élèves spirituels devait se tourner d’une
manière particulière vers l’un des trois autels. En
ayant articulé les questions de vie — lesquelles sont
articulées dans les branches et dans la première
Klasse — un intérêt vivait en eux qui se renforçait
toujours plus à ce qui vivait chez les autres, qu’ils
accueillaient dans leur âme, ils pouvaient alors en
découvrir une réponse correspondante, dans ce qui se
révélait spirituellement en eux. Le groupe qui
officiait à l’autel de la sagesse, vers l’Est, avait
la tâche de féconder le travail scientifique que
poursuivait le rituel à l’autel de la beauté, vers le
Sud, et pouvait transposer ces expériences vécues en
formes artistiques, et ceux qui ré-éprouvait cela dans
l’événementiel, à l’autel de la force(30), pouvaient
de leur côté en recevoir des incitations particulières
pour la mise en forme des institutions conformément à
la vie dans les domaines économiques et politiques.
Car la deuxième Klasse devait aussi être constituée,
selon les notes d’entretien de Polzer-Hoditz, de
membres actifs porteurs d’initiatives, que ce soi des
dirigeants de sections ou de membres du Vorstand ou
secrétaires généraux d’autres pays. La condition
préalable c’était, d’après ces notes, qu’ils eussent
acquis les expériences correspondantes sur le champ
spirituel dans la première Klasse. D’une importance
décisive s’avérait ici aussi la formation de facultés
morales. Une très belle image de ce dont il s’agit se
trouve dans les paroles de Johannes Thomasius, qui est
appelé à la scène du temple que l’on vient juste
décrire. Il est alors très conscient qu’il existe une
contradiction entre son Soi supérieur et son soi
inférieur. Mais il sait aussi que pendant ce service
au temple, il lui est seulement s d'agir à partir de
son Soi supérieur :
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Deutlich ist, dass von
dieser Tempelarbeit eine harmonisie rende Wirkung
ausgeht. Es braucht aber auch einen empfangen den
Teil. Das heißt, es müssen Menschen an diesen Ritualen
teilnehmen, die sich um die Erkenntnis der
Wesenheiten bemühen, die sich beim Vollzug der Rituale
nähern. Erst dann ist die Tempelarbeit vollbracht,
denn das Erkennen ist eine ebenso wichtige Tätigkeit,
wie das Vollziehen der Rituale. Aus der Gesprächsnotiz
Polzer-Hoditz entsteht in mir das Bild, dass dieses
die Aufgabe der 36 Mitglieder des zweiten Klasse war.
Diesen würde dann eine Vermittlerfunktion zukommen. Es
ist denkbar, dass jeweils 12 Geistesschüler sich in
besonderer Weise einem der drei Altäre zuwenden
sollten. Indem sie die Lebensfragen, die in den
Zweigen und in der ersten Klasse artikuliert wurden,
durch ihr immer weiter gesteigertes Interesse an dem,
was in den anderen Menschen lebt, in ihre Seele
hineinnahmen, konnten sie in dem, was sich geistig
beim Vollzug der Rituale zeigte, eine entsprechende
Antwort finden. Die Gruppe, die dem Altar der Weisheit
im Osten zugewendet war, hatte die Aufgabe, die
wissenschaftliche Arbeit zu befruchten; jene, welche
die Rituale am Altar der Schönheit im Süden verfolgte,
konnte diese Erlebnisse in künstlerische Formen
umsetzen, und diejenigen, die das Geschehen am Altar
der Stärke(30) miterlebten, durften daraus besondere
Anregungen für die Formung lebensgemäßer Einrichtungen
auf wirtschaftlichem und politischem Gebiete
empfangen. Denn die zweite Klasse sollte nach der
Gesprächsnotiz von Polzer-Hoditz aus initativ tätigen
Mitgliedern bestehen, seien es Sektionsleiter oder
-mitglieder, Vortragende oder Landesleiter. Die Voraus
setzung dafür sei, dass sie entsprechende Erfahrungen
auf geisti gem Felde in der ersten Klasse erworben
haben. Von entscheiden der Bedeutung sei die
Ausbildung moralischer Fähigkeiten. Ein sehr schönes
Bild, worum es dabei geht, findet sich in den Worten
des Johannes Thomasius, der in der eben geschilderten
Szene zum Tempeldienst berufen wird. Er ist sich sehr
wohl bewusst, dass es eine Diskrepanz zwischen seinem
höheren und seinem niederen Selbst gibt. Aber er weiß,
dass er während des Tempeldienstes nur aus seinem
höheren Selbst heraus wirken darf:
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La qualité d’élève de
l’esprit m’a concédé
Un Soi, qui peut s’avérer
ensuite puissant
Et déployer pleinement une
création propre,
Si son porteur doit se
savoir encore fort éloigné
Des buts les plus sublimes
de l’âme.
Dans une telle situation, le
devoir s'impose à lui,
de s'adjoindre au service du
devenir de la Terre
le second humain qui
s'éveille en lui.
Ainsi doit-il laisser
toujours briller à son œil spirituel
Telle une règle de vie parmi
les plus austères,
Que rien ne pénètre de son
Soi en perturbant
Ce travail-là, dont il ne
s’acquitte guère,
Lequel est à produire par
son second Soi.(31)
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Die Geistesschülerschaft
hat mir verliehn
Ein Selbst, das kraftvoll
sich auch dann erweisen
Und eignes Schaffen voll
entfalten kann,
Wenn sich der Träger noch in
weiter Ferne
Vom höchsten Seelenziele
wissen muß.
Erwächst in solcher Lage ihm
die Pflicht,
Den zweiten Menschen, der in
ihm erwacht,
Dem Erdenwerden dienstbar
hinzugeben,
So muß er stets als
strengste Lebensregel
Vor seinem Geistesauge
leuchten lassen,
Daß nichts vom eignen Selbst
sich störend dränge
In jene Arbeit, die nicht er
verrichtet,
Die durch sein zweites
Selbst zu leisten ist.(31)
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L’organisme de l’université.
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Der
Hochschulorganismus
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Par le congrès de Noël, Rudolf
Steiner aspirait à faire apparaître un organisme
universitaire existant spirituellement — il le
désignait aussi comme « Goethéanum spirituel» — dans
un libre regroupement d’humains. Considérée purement
au plan extérieur, la tentative doit être vue comme un
échec. Il n’y avait pas encore suffisamment d'humains
jadis qui eussent la faculté de maintenir fermement ce
Goethéanum spirituel. Le résultat fut qu’aussi bien
la Société du congrès de Noël que l'organisme
universitaire, survécurent sous une forme
institutionnalisée dans une association
administrative. Cela peut être compris à l’instar d’un
Drame-Mystère qui s’accomplit dans la vie réelle :
pendant un temps bref, le temple fut ouvert, même si
on ne put traverser tous ses espaces. Étant donné que
la faculté de « saisir une initiative pour la
cause/chose anthroposophiques » de manière juste ne
fut pas encore suffisamment développée, les disciples
spirituels furent renvoyés du temple, à l’instar du
stupide Perceval. Il n’en resta plus que des images
terrestres. Mais c'est ainsi que nous avons la
possibilité de nous élever de ces images à leurs
archétypes vivants. Grâce à ce travail de création
d'images, qui ne peut s'accomplir que par une activité
intérieure, nous sommes en mesure de nous défendre
contre les forces momifiantes du passé et de
développer un nouveau mode du penser. Sur ces chemins
nous pouvons faire une expérience plus intérieure de
ce que sont les conditions réelles d'une nouvelle
réalité de l'être des Mystères. Si l'on parvient à les
obtenir, on verra si ceux, qui sont destinés par le
karma à établir de tels Mystères, se trouveront.
|
Rudolf Steiner strebte
mit der Weihnachtstagung an, einen geistig
existierenden Hochschulorganismus – er bezeichnet
diesen auch als »geistiges Goetheanum« – in einem
freien von Menschen zur Erscheinung zu bringen. Rein
äußerlich betrachtet muss der Versuch als gescheitert
betrachtet werden. Es waren damals noch nicht genügend
Menschen vorhanden, welche die Fähigkeit hatten,
dieses »geistige Goetheanum« festzuhalten. Das
Resultat war, dass sowohl die
Weihnachtstagungsgesellschaft als auch der
Hochschulorganismus als institutionalisierte Form in
einem Verwaltungsverein überdauerten. Das kann als
ein im realen Leben sich vollziehendes Mysteriendrama
verstanden werden: Für kurze Zeit wurde der Tempel
geöffnet, wenn auch noch nicht alle seine Räume
durchschritten werden konnten. Da die Fähigkeit, in
richtiger Weise »Initiative für die anthroposophische
Sache« zu ergreifen, noch nicht ausreichend entwickelt
war, wurden die Geistesschüler wie der tumbe Tor
Parzival des Tempels verwiesen. Zurück blieben die
irdischen Abbilder. Doch gerade dadurch haben wir die
Möglichkeit, uns von den Abbildern zu ihren lebendigen
Urbildern zu erheben. Durch diese bildgestaltende
Arbeit, die nur in innerer Aktivität vollbracht werden
kann, sind wir in der Lage, uns gegen die
mumifizierenden Kräfte der Vergangenheit zu wehren und
ein neues Denken zu entwickeln. Auf diesem Wege können
wir immer mehr innerlich erfahren, was denn die realen
Bedingungen eines neuen Mysterienwesens sind. Gelingt
es, diese zu erzeugen, so wird sich zeigen, ob
diejenigen, die vom Karma dazu bestimmt sind, ein
solches Mysterienwesen einzurichten, sich finden
werden.
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L’organisme universitaire, qui
devrait doter d’une âme une véritable Société
anthroposophique peut toujours être ressentie, pensée
et suivie, comme une réalité spirituelle de plus en
plus profonde qui était peu à peu apparue entre 1902
et 1925. En cela, il se révèle là un clair rapport aux
époques de culture. À notre époque, c’est
particulièrement ce qui a été prédisposé durant les
5000 ans de l’époque égyptienne qui réapparaît
transformé. Une telle tâche devrait être possiblement
résolue par l’enseignement que permet la première
Klasse. Si nous entrons dans la Société
anthroposophique, nous sommes alors —vu du point de
vue de l’attitude spirituelle — tout d’abord encore
romains. Et notre romanité non-transformée aspire
alors à une forme institutionnalisée d’organisme
universitaire. Or sous cette forme, celui-ci ne peut
guère vivre. Il ne peut qu’y mourir. Nous pouvons
surmonter notre romanité — en ce que nous cherchions
en libre regroupement par exemple dans le travail de
branche, les autres humains, pour qui la science de
l'esprit est également une demande. À cette occasion,
nous nous heurterons alors toujours douloureusement
aux choses non-surmontées, et même encore en
nous-mêmes comme chez autrui. Nous sommes renvoyés,
par conséquent, à nous-mêmes pour qu’un tel organisme
universitaire puisse devenir de nouveau actif. En tant
qu’individu nous pouvons seulement travailler du côté
de l’image c’est-à-dire de bas en haut. En faisant
cela, nous contribuons même à faire naître un milieu,
dans lequel un tel organisme peut redevenir opérant.
Mais nous devons aussi acquérir par le travail des
images de ce qui fut déposé, tel un germe, dans les
cultures de la Perse antique et de l’Inde antique ;
car la deuxième et troisième Klassen ont précisément
à développer ce genre de germes qui durent l’être de
sorte que ces germes culturels pourront se développer
et refleurir d’une manière nouvelle dans le futur.
Nous pouvons schématiquement tracer les interactions
entre organisme universitaire (FreieHochschule für
geisteswissenschaft), Société anthroposophique
(Anthroposophische Gesellschaft) et les Institutions
administratives (Verwaltungsinstitutionen), telles que
présentées ci-contre. Il va de soi que ce n’est qu’un
croquis, mais il peut donner une orientation dans
laquelle il y a quelque sens. Nous devrions porter une
atmosphère de l’âme dans cette direction, telle
qu’elle est instaurée dans l’office dominical, lorsque
l’officiant dit à l’enfant : « L’esprit de Dieu sera
avec toi, si tu le cherches» et que l’enfant répond :
«Je veux le chercher »(32)
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Der
Hochschulorganismus, der eine wirkliche
Anthroposophische Gesellschaft beseelen sollte, kann
immer tiefer als geistige Wirklichkeit empfunden und
gedacht werden, wenn er in seiner Zeitgestalt, in der
er zwischen 1902 und 1925 sich nach und nach zur
Erscheinung brachte, verfolgt wird. Dabei zeigt sich
ein deutlicher Bezug zu den Kulturepochen. In unserer
Zeit muss insbesondere das, was im alten Ägypten
veranlagt wurde, verwandelt werden. Diese Aufgabe
sollte durch die Schulungen, welche die erste Klasse
ermöglichte, gelöst werden. Wenn wir in die
Anthroposophische Gesellschaft eintreten, sind wir –
von der Geisteshaltung her gesehen – zunächst noch
Römer. Und unser unverwandeltes Römertum strebt nach
der institutionalisierten Form. In dieser kann der
Hochschulorganismus nicht leben. Er konnte da nur
hineinsterben. Unser Römertum können wir überwinden,
wenn wir im freien Zusammenschluss – z.B. in der
Zweigarbeit – den anderen Menschen, dem die
Geisteswissenschaft ebenfalls ein Anliegen, ist
aufsuchen. Wir werden dabei immer wieder schmerzhaft
an Unüberwundenes anstoßen, sowohl bei uns selbst, als
auch bei anderen. Wir sind daher darauf angewiesen,
dass ein solcher Hochschulorganismus wieder wirksam
werden kann. Als Einzelne können wir nur von der
Bildseite her, d.h. von unten nach oben arbeiten. Doch
indem wir das leisten, tragen wir dazu bei, dass ein
Milieu entsteht, in dem ein solcher Organismus wieder
wirksam werden kann. Wir müssen aber auch Bilder von
dem erarbeiten, was in der urpersischen und in der
urindischen Kultur als Keime veranlagt wurde. Denn
gerade die zweite und dritte Klasse sollte
vorbereiten, dass auch diese Kulturkeime in Zukunft
durch die spirituelle Arbeit in neuer Weise zum
Erblühen gebracht werden können.
Schematisch können wir uns das Zusammenspiel von
Hochschulorganismus, Anthroposophischer Gesellschaft
und Verwaltungsinstitutionen wie im unten
abgebildeten Schema gegenüberstellen. Es ist dies nur
eine Skizze, aber sie könnte Orientierung geben, in
welcher Richtung es sinnvoll ist, weiter zu suchen.
Wir sollten nach dieser Richtung eine Stimmung in der
Seele tragen, wie sie in der Sonntagshandlung erzeugt
wird, wenn der Handelnde zum Kind spricht: »Der
Gottesgeist wird sein mit dir, wenn du ihn suchest«
und das Kind daraufhin antwortet: »Ich will ihn
suchen.« (32)
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32 Ce rituel fut introduit en 1920
pour le cours libre de religion, au sujet duquel on
interrogea Steiner, au sujet de savoir si, pour les
élèves de ce cours, on pouvait instaurer une cérémonie
religieuse le dimanche. La réponse fut que ceci dût
être déjà sous la forme d’un culte. Ainsi naquit,
avant même le nouvel an 1920, le premier rituel dit «
Sonntagshandlung [service ou rituel du dimanche]".
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32 Dieses Ritual wurde
1920 für den freien christlichen Religionsunterricht
der Waldorfschule eingeführt, nachdem Rudolf Steiner
gefragt wurde, ob nicht für die Schüler des freien
Religionsunterrichtes an den Sonntagen eine religiöse
Feier eingerichtet werden könnte. Die Antwort lautete,
daß dies dann schon ein Kultus sein müsste. So
entstand noch vor Neujahr 1920 das erste Ritual, die
)Sonntagshandlung‹.
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Die Drei 6/2023.
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(Traduction : Daniel Kmiecik)
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