L’âme de la Société anthroposophique

Institut pour une triarticulation sociale
(contenu spécifique au site français)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch English Dutch Skandinavisk Français Italiano Español Português (Brasileiro) Russisch
Recherche
 contact   BLOG  impressum 
Thématique : Constitutions

Stephan Eisenhut

Stephan Eisenhut

L’âme de la Société anthroposophique

Die Seele der Anthroposophischen Gesellschaft

Quelles conditions nécessite une essence mystérique conforme à l’époque?

Welche Bedingungen benötigt ein zeitgemäßes Mysterienwesen?

Die Drei 6/2023 — Coups d’œil sur le Congrès de Noël 1923/24  Trad. Daniel Kmiecik, revue par F. Germani
Avertissement du second traducteur : c'est essentiellement autour du terme allemand "Abteilung" qu'une relecture s'avéra nécessaire.

L'auteur (Stephan) parle de classe (Klasse) et de section (Sektion) comme on les trouve dans les textes rendant l'usage d'origine, mais aussi de "Abteilung" qu'on pourrait traduire littéralement comme "la partie de la division d'un tout".

Contrairement à Daniel, j'ai respecté les emplois d'origine et l'éventail des possibilités pour "Abteilung" en francais seulement lorsque ce terme était utilisé.
On trouvera alors les multiples appellations institutionnelles possibles : division, département, segment, mais jamais classe et section affectés par l'usage. J'ai écarté l'emploi de "niveau" par Daniel n'étant pas certain qu'il soit entièrement compatible aux rapports réciproques de la nature des trois classes, même si c'est possible sous un certain point de vue partiel.

Le Goethéanum est une école supérieure ésotérique, qui existe en tant que réalité spirituelle. La Société an­throposophique, constituée nouvelle au congrès de Noël de 1923, avait pour but de procurer à cette réalité un sol terrestre. Elle devait devenir l’âme de cette Société. Cet article tente de tracer l’es­quisse d’une image de cet organisme universitaire ésotérique, articulé en trois (ndtK niveaux ou) Klassen. La grande question de l'avenir sera : comment cet organisme spirituel dans une société terrestre, comme veut l'être la Société anthroposophique, pourra être amené à manifes­tation.

Das Goetheanum ist eine Esoterische Hochschule, die als geistige Realität existiert. Die auf der Weihnachtstagung 1923 neu konstituierte Anthroposophische Gesellschaft hatte das Ziel, dieser geistigen Realität einen irdischen Boden zu verschaffen. Sie sollte zur Seele dieser Gesellschaft werden. Der folgende Artikel versucht, ein Bild dieses in drei Klassen gegliederten esoterischen Hochschulorganismus zu entwerfen. Die große Zukunftsfrage wird sein, wie dieser geistige Organismus in einer irdischen Gesellschaft, wie es die An­throposophische Gesellschaft sein will, zur Erscheinung gebracht werden kann.

Le 29 décembre 1925, la Société anthroposophique, nouvellement fondée au congrès de Noël 1923, a disparu sans être remarquée. Ce jour-là, eut lieu l’Assemblée générale ordinaire d'une as­ sociation dûment inscrite au registre du commerce suisse, sous le nom de Allgemeine Anthroposophische Gesellschaft (AAG) {Société anthroposophique générale/universelle}. Le 15 novembre, dans le bulletin d'information n°46, son Vorstand {Comité direc­teur} avait invité d'abord les membres de la Weihnachstagung-Gesellschaft {Société du Congrès de Noël} à une assem­blée préliminaire, puis alors à la première Assemblée générale de la AAG, Pourtant, à peine quelqu'un fut-il vraiment conscient qu’il se trouvait maintenant à une assemblée de l’association qui avait porté le nom de «Verein des Goetheanum (VdG) {Association du Goetheanum} » jusqu’au 8 févier 1925 ? Et qui s'est ensuite renommée « Allgemeine Anthroposophische Gesellschaft » (1) Cette association, qui avait originellement la tâche d’administrer les valeurs d'actif (ndtK ou les biens) du Goethéanum, n’était constituée, de fait d’une manière très sensée, que d’un petit nombre de membres ordinaires.(2) Le 29 juin 1924, Rudolf Steiner se laissa élire, ainsi que l'ensemble du comité d'initiative de la nouvelle société, fondée à Noël, au comité directeur de la VdG.(3) En fait, le 3 août 1924 déja, une association d'administration du nom de « Société anthroposophique générale » devait déjà être fondée avec ses propres statuts,(4) cependant des difficultés formelles surgirent qui ne purent être résolues que le 8 février 1925 d’une manière dans une certaine mesure acceptable pour Rudolf Steiner. Au lieu de fonder une nouvelle association administra­tive, comme originellement planifiée, qui devait devenir la succèssrice à la VdG, on a y recours, pour des raisons pragmatiques, à l'habit juridique existant de la VdG, change son nom et modifie ses statuts conformément aux nouvelles exigences. Étant donné que le 8 février 1925, le comité directeur de la VdG a été remanié de sorte qu'il ne comprenne plus que des membres du comité d’initiative de la Société du congrès de Noël, il est presque impossible aux membres de la société du Congrès de Noél de distinguer les deux associations. Par surcroît — Rudolf Steiner ne pouvant activement participer à de nombreux processus décisionnaires en raison de sa maladie — le Vorstand n’avait encore ni proprement publié (5) ni appliqué correctement et concrètement cette différence. Il semblait être de l'avis/conception que les deux sociétés dussent être conduites vers une sorte de fusion, ce qui cependant n’a jamais été accompli juridiquement.(6) Non­obstant après cette première Assemblée générale, après la mort de Rudolf Steiner, les membres de la Société du Congrès de noël furent traités comme s’ils étaient aussi membres de l’association administra­tive. Cette réalité-là, dont les statuts du Congrès de Noël devaient être ne description, n’était cela plus existante/disponible.

Am 29. Dezember 1925 ist die auf der Weihnachtstagung 1923 neubegründete Anthroposophische Gesellschaft unbemerkt verschwunden. An diesem Tag fand die Generalversammlung eines ordentlich ins Schweizer Handelsregister eingetragenen Vereins namens ›Allgemeine Anthroposophische Gesellschaft‹ statt. Deren Vorstand hatte am 15. November im Nachrichten­blatt Nr. 46 die Mitglieder der Weihnachtstagungs-Gesellschaft zunächst zu einer Vorversammlung und dann zur ersten Gene­ralversammlung der AAG eingeladen. Doch kaum jemand wird sich wirklich bewusst gewesen sein, dass er sich nun auf einer Versammlung des Vereins befand, der bis zum 8. Februar 1925 den Namen ›Verein des Goetheanum‹ (VdG) trug und sich dann in ›Allgemeine Anthroposophische Gesellschaft‹ umben­annt hatte? (1) Dieser Verein, der ursprünglich die Aufgabe hatte, die Vermögenswerte des Goetheanum zu verwalten, bestand sinnvollerweise nur aus wenigen ordentlichen Mitgliedern .(2) Rudolf Steiner ließ am 29. Juni 1924 sich und den gesamten Initiativvorstand der an Weihnachten neubegründeten Gesell­schaft in den Vorstand des VdG wählen .(3) Eigentlich sollte am 3. August 1924 schon ein Verwaltungsverein namens ›Allgemei­ne Anthroposophische Gesellschaft‹ mit eigenen Statuten ge­gründet werden,(4) aber es zeigten sich formale Schwierigkeiten, die erst am besagten 8. Februar 1925 in einer für Rudolf Steiner einigermaßen akzeptablen Weise gelöst werden konnten. Statt wie ursprünglich geplant einen neuen Verwaltungsverein zu begründen, der Rechtsnachfolger des VdG werden sollte, be­diente man sich aus pragmatischen Gründen des bestehenden Rechtskleides des VdG, änderte dessen Namen und baute die Satzung den neuen Anforderungen gemäß um. Da am 8. Febru­ar auch noch der Vorstand des VdG umgebildet wurde, sodass er nur noch aus den Mitgliedern des auf der Weihnachtstagung gebildeten Initiativvorstandes bestand, war es für die Mitglieder der Weihnachtstagungs-Gesellschaft nahezu unmöglich, beide Vereine zu unterscheiden. Zudem hatte der Vorstand – Rudolf Steiner konnte krankheitsbedingt an vielen Entscheidungspro­zessen nicht mehr aktiv teilnehmen – diese Unterscheidung weder sauber publiziert5 noch selbst sachlich richtig gehand­habt. Er schien der Auffassung zu sein, dass beide Gesellschafts­formen in einer Art Fusion zusammengeführt werden sollten, was aber rechtlich nie vollzogen wurde.6 Dennoch wurden ab dieser ersten Generalversammlung nach Rudolf Steiners Tod die Mitglieder der Weihnachtstagungs-Gesellschaft so behan­delt, als ob sie auch Mitglieder des Verwaltungsvereins seien. Diejenige Realität, von der die Statuten der Weihnachtstagung eine Beschreibung sein sollte, war damit nicht mehr vorhanden.



1 Voir le protocole de la 4èmeAssemblée générale extraordinaire de la VdG du 8 février 1925 dans le livre : Rudolf Stei­ner : Die Konstitution der Allgemeinen Anthroposophischen Gesellschaft und der Freien Hochschule für Geistes­wissenschaft {La constitution de la Société Anthroposophique Universelle et de l'École de Science de l'Esprit}(GA 260a), Dornach 1987, pp.555 et suiv ; en particulier la demande/l'inscription jointe au registre du commerce, dans laquelle le pro­tocole/compte rendu a été corrigé. Si celui-ci parlait encore de ce que la société AAG devait succéder à la VdG, dans la notification/inscription a été formulée correctement que le nom VdG devait être changé en AAG.

1 Vgl. das Protokoll der 4. außerordentlichen General­versammlung des VdG vom 8. Februar 1925 in Rudolf Steiner: ›Die Konstitution der Allgemeinen Anthroposophi­schen Gesellschaft und der Freien Hochschule für Geis­teswissenschaft‹ (GA 260a), Dornach 1987, S. 559ff; ins­besondere die angehängte Anmeldung zum Handels­register, in der das Protokoll korrigiert wurde. Sprach dieses noch davon, dass die AAG Rechtsnachfolgerin des VdG werden sollte, wurde in der Anmeldung sachlich rich­tig formuliert, dass der Name VdG in AAG geändert werden sollte.

2 Les statuts comprennent aussi la catégorie des membres extraordinaires et des membres cotisants. Par la suppres­sion inconsidérée de la catégorie des membres extraordinaires, les membres cotisants/contribuants ont été justifiés à voter.

2 Die Satzung enthielt auch die Kategorie außerordentliche und beitragende Mitglieder. Durch die unbedach­te Streichung der außerordentlichen Mitgliedschaft wurden die beitragenden Mitglieder stimmberechtigt.

3 Voir le protocole de la 3ème Assemblée générale extraordinaire du VdG à Dornach le 29 juin 1924 dans GA 260a, p.506.

3 Vgl. das Protokoll der 3. außerordentlichen Generalversammlung des VdG in Dornach vom 29. Juni 1924 in GA 260a, S. 506.

4 Voir l’ébauche des statuts de la AAG pour le registre du commerce de la main de la secrétaire (ndtK de l'association) Dr. Ita Wegman avec des notes complémentaires de la main de Rudolf Steiner (en italique) dans GA 260a, p.548 et dans l’annexe séparée du GA 260a, p.30.

4 Vgl. den Entwurf von Statuten der AAG für das Handelsregister in der Handschrift der Schriftführerin Dr. Ita Wegman mit handschriftlichen Ergänzungen Rudolf Steiners (Kursiv gesetzt) in GA 260a, S. 548 und die separate Beilage zu GA 260a, S. 30.

5 Comparer avec la communication du comité directeur du 22 mars 1925, probablement rédigée par Günther Wachs­muth, sur les décisions de l'Association du Goethéanum du 8 février 1925, dans GA 260a, p. 567 et suivantes. On y omet de préciser qu'il s'agit de la 4ème Assemblée générale extraordinaire du VdG. De plus, on cite à longueur de pages une explication de Rudolf Steiner, donnée le 29 juin 1924 lors de la 3ème Assemblée générale extraordinaire du VdG. À l'époque, celui-ci pensait encore que quelques semaines plus tard, une association administrative appelée AAG pourrait être fondée et que le VdG y serait intégré. Mais comme tous ces détails n'ont pas été communiqués à temps, le lecteur de la Nachrichtenblatt (Feuille d'information) a dû croire qu'il s'agissait là de décisions prises par la société constituée lors de la réunion du congrès de Noël 1923.

5 Vergleiche die vermutlich von Günther Wachsmuth verfasste Mitteilung des Vorstandes vom 22. März 1925 zu den Beschlüssen des Vereins des Goetheanums vom 8. Februar 1925 in GA 260a, S. 567 ff. In dieser wird verschwiegen, dass es sich um die 4. außerordentliche Generalversammlung des VdGs handelt. Zudem wird seitenlang aus einer Erläuterung Rudolf Steiners zitiert, die er am 29. Juni 1924 auf der 3. außerordent­lichen Generalsversammlung des VDG gegeben hatte. Damals ging dieser noch davon aus, dass wenige Wo­chen später ein Verwaltungsverein namens AAG gegründet werden kann, in die der VdG eingegliedert wird. Da jedoch all diese Details nicht kommuniziert wurden, musste der Leser des Nachrichtenblattes glauben, es handele sich um Beschlüsse der auf der Weihnachtstagung 1923 konstituierten Gesellschaft.



Il a beaucoup été débattu sur ce que signifie jusqu’à présent cette fausse manipulation de l’articulation/du membrement, à laquelle aspirait Rudolf Steiner, en vue du travail anthroposophique. Ainsi la section (/ndtK départe­ment) des sciences sociales constate tout d’abord, dans une invitation écrite rédigée ce 2 novembre 2023, que « la Société créée avec la plus extrême circonspection à la Noël 1923/24, fut troquée contre une autre — sans que ceci fût généralement perçu, ni compris. Ainsi la Société anthroposophique ne vit aujourd’hui toujours pas sous la forme qui lui fut adaptée et pensée. » Mais ne se pourrait-il pas que Rudolf Steiner eût consciemment organisée cette forme de manière telle qu’elle se dissolve d’elle-même lorsqu’elle n’est plus appréhendée au but auquel cette forme aspire ? Aussi l’effort entrepris de retirer ce qui fut si soigneusement constitué, à la fin de 1923, dans le corps vivant de la Société, ne devrait donner tout aussi peu d’espoir, après 100 ans, que si c’était un défunt dont le cadavre fût si remarquablement momifié et que l’on décidât de revenir dans cette momie. La question cognitive/de connaissance du futur ne sera sûrement pas de savoir comment on revient ainsi « dans la forme adéquate et pensée de la Société anthroposophique », mais au contraire de savoir comment nous transposons-nous dans une situation de sorte qu’à partir de l’esprit de la cause/chose anthro­posophique, des formes sociétales correspondantes pussent se façonner nouvelles ?

Viel wurde bisher darüber debattiert, was die falsche Hand­habung der von Rudolf Steiner angestrebten Gliederung für die anthroposophische Arbeit bedeutet. So stellt die Sektion für So­zialwissenschaft in einem Einladungsschreiben vom 2. Novem­ber 2023 zunächst fest, dass »der zu Weihnachten 1923/24 mit höchstem Bedacht geschaffene Gesellschaftsleib gegen einen anderen ausgetauscht (wurde) – ohne dass dies allgemein wahr­genommen und begriffen worden wäre. So lebt die Anthroposo­phische Gesellschaft noch heute nicht mehr in der ihr angemes­senen und zugedachten Form.« Aber könnte es nicht sein, dass Rudolf Steiner diese Form bewusst so gestaltet hat, dass sie sich selbst auflöst, wenn das mit ihr angestrebte Ziel nicht ergriffen wird? Auch dürfte das Bestreben, in den Gesellschaftsleib, der Ende 1923 sorgfältig konstituiert wurde, wieder einzuziehen, nach 100 Jahren ebensowenig aussichtsreich sein, als wenn ein Verstorbener, dessen Leichnam hervorragend mumifiziert wurde, beschließen würde, in diese Mumie zurückzukehren. Die Erkenntnisfrage der Zukunft wird sicher nicht sein: Wie kom­men wir wieder »in die der Anthroposophischen Gesellschaft angemessene und zugedachte Form«, sondern: Wie versetzen wir uns in die Lage, dass aus dem Geiste der Sache heraus sich entsprechende Gesellschaftsformen neu bilden können?

Il n’est guère facile de répondre à cette question. Elle nécessitera de nombreux mouvements de re­cherche. Pourtant pour obtenir une orientation, il faudrait tout d’abord élaborer une image la plus exacte possible de ce que Rudolf Steiner, en 1923, voulait atteindre par cette nouvelle constitution de la Société anthroposophique.

Diese Frage ist nicht leicht zu beantworten. Sie wird viele Suchbewegungen benötigen. Doch um dabei eine Orientierung zu bekommen, sollte zunächst ein möglichst genaues Bild er­arbeiten werden, was Rudolf Steiner 1923 bei der Neukonstitu­ierung der Anthroposophischen Gesellschaft erreichen wollte.

Mauvais usage de l’ésotérique

Missbrauch des Esoterischen

Après la fin de la première Guerre mondiale, il n’était pas possible de faire revivre l’école ésotérique qui avait dû fermer au début de la première Guerre mondiale. Les 9 et 17 février 1920, Rudolf Steiner don­na deux cours/heures ésotériques à Dornach. Or, une telle continuation d’un enseignement ésotérique ne lui fut pas possible, parce que divers membres ne s’y étaient pas comportés de manière positive/conforme à la chose. Au mo­ment où, le 16 novembre 1921, on l’interrogea sur ces heures ésotériques, à l’issue d’une conférence aux enseignants, il déclina avec la justification « qu’il dut y renoncer parce que tout ce qui était ésotérique jusqu'à pré­sent a été « honteusement abusé. »(7) Aussi après le congrès de Noël il n'arrête pas de mettre en garde, ainsi le 18 janvier 1924 : si le congrès de Noël est seulement accueilli comme on accueillit si volontiers des congrès antérieurs, alors son contenu s’évaporera et se perdra peu à peu et l’on eût mieux fait alors de ne pas se réunir. Car le spirituel a singulièrement la propriété que s’il ne peut se maintenir fermement, il disparaît et s’évanouit, non pas, comme cela va de soi, dans le Cosmos, mais il disparaît pour l’endroit où il n’est pas cultivé ultérieurement. Il cherche alors juste­ment ensuite d’autres lieux dans le Cosmos.(8)

Nach Ende des Ersten Weltkrieges war es nicht möglich, die Esoterische Schule, die mit Kriegsbeginn schließen musste, wie­der aufleben zu lassen. Am 9. und 17. Februar 1920 gab Rudolf Steiner in Dornach zwei esoterische Stunden. Eine Fortsetzung war ihm nicht möglich, weil verschiedene Mitglieder sich nicht sachgemäß verhalten hatten. Als in er der Lehrerkonferenz vom 16. November 1921 nach esoterischen Stunden gefragt wur­de«, lehnte er mit der Begründung ab, »er habe davon absehen müssen, weil alles Esoterische bisher ›schändlich mißbraucht‹ worden sei.«(7) Auch nach der Weihnachtstagung hört er nicht auf zu mahnen, so z.B. am 18. Januar 1924: Wenn diese Weihnachtstagung nur so genommen wird, wie man so gern frühere Tagungen nahm, dann verduftet sie allmählich, dann verliert sie ihren Inhalt, und es wäre besser gewesen, man hätte sich nicht versammelt. Denn das Geistige hat einmal die Eigenschaft, daß es, wenn es nicht festgehalten wird, verschwindet, nicht verschwin­det selbstverständlich im Kosmos, aber verschwindet für den Ort, wo es eben nicht weiter gepflegt wird. Es sucht sich eben dann andere Orte im Kosmos.(8)

6 Qu’au plan juridique une telle fusion des deux formes de Société n’eut jamais intervenu, cela fut présenté de ma­nière convaincante par Benediktus Hardorp dans : Die Korrespondenz zur Konstitutionsfrage der Allgemeinen An­throposophischen Gesellschaft {La correspondance au sujet de la question des statuts De la Société anthroposo­phique universelle} n°1, Mai 1998, pp.28 et suiv.

6 Dass rechtlich nie eine Fusion der beiden Gesellschaftsformen vollzogen wurde, hat Benediktus Hardorp in der ›Korrespondenz zur Konstitutionsfrage der Allgemeinen Anthroposophischen Gesellschaft‹, Nr. 1, Mai 1998, S. 28f. nachvollziehbar dargelegt.

7 Hella Wiesberger : Von den neuen Ansätzen nach dem ersten Weltkriege bis zur Neubegründung der Esoterischen Schule als « Freien Hochschule für Geisteswissenschaft [Des nouvelles approches après la Première Guerre mon­diale jusqu'à la refondation de l'École ésotérique en tant qu'« Université libre pour la/une science de l'esprit ».] », dans : Rudolf Steiner : Zur Geschichte und aus den Inhalten der Erkenntnis Abteilung der Esoterischen Schule von 1904 bis 1914 [Sur l'histoire et à partir des contenus de la section/division cognitive/de connaissance de l'École ésotérique de 1904 à 1914] (GA 265), Dornach (1987), p.440.

7 Hella Wiesberger: ›Von den neuen Ansätzen nach dem ersten Weltkrieg bis zur Neubegründung der Esoterischen Schule als »Freie Hochschule für Geisteswissenschaft«‹, in Rudolf Steiner: ›Zur Geschichte und aus den Inhalten der erkenntniskultischen Abteilung der Esoterischen Schule von 1904 bis 1914‹ (GA 265), Dornach (1987), S. 440.

Le mauvais usage de l’ésotérique fut un problème principal pour Rudolf Steiner. La connaissance de soi de nombreux membres étaient si faible, que ceux-ci ne remarquaient pas du tout qu’ils importaient constamment leurs sollicitations personnelles dans l’ésotérique. Rudolf Steiner dut trouver une forme de manière à pouvoir se protéger de ce mésusage. Il fut renvoyé pour cela aux humains qui pou­vaient, avec lui, déployer l’initiative pour la cause anthroposophique d’une manière correcte.(9) Dans cette initiative, il s’agissait de manière primaire de créer les conditions de vie pour une université ésotérique et de la maintenir. Ce n'est qu'ainsi qu'il eût été possible de consigner/retenir ce qui avait été voulu par le congrès de Noël. Il ne s’agissait pas simplement et seulement de faire revivre l’école ésotérique, mais aussi, à présent, de la laisser devenir un université réelle. Le Goethéanum en tant qu’université libre de science de l’esprit, ne devait pas seulement servir la culture/le soin d’un ésotérique adéquat, mais montrer en outre com­ment, à partir de cet ésotérique, les domaines particuliers de la vie peuvent en être concrètement fécon­dés.

Der Missbrauch des Esoterischen war ein Hauptproblem Rudolf Steiners. Die Selbsterkenntnis vieler Mitglieder war so schwach, dass sie gar nicht bemerkten, dass sie fortwährend ihre per­sönlichen Anliegen in die Esoterik hineintrugen. Rudolf Steiner musste eine Form finden, wie er sich vor diesem Missbrauch schützen konnte. Dazu war er auf Menschen angewiesen, die mit ihm in der rechten Weise die Initiative für die anthroposophische Sache entfalten konnten.(9) Bei dieser Initiative ging es primär darum, die Lebensbedingungen für eine Esoterische Hochschule zu schaffen und aufrecht zu erhalten. Erst dadurch wäre mög­lich gewesen, das, was mit der Weihnachtstagung gewollt war, auch festzuhalten. Es ging jedoch nicht einfach nur darum, die Esoterische Schule wieder aufleben, sondern sie jetzt zu einer wirklichen Hochschule werden zu lassen. Das Goetheanum als Freie Hochschule für Geisteswissenschaft sollte nicht nur einer sachgemäßen Pflege der Esoterik dienen, sondern zudem auch zeigen, wie aus dieser Esoterik heraus die einzelnen Lebensge­biete konkret befruchtet werden können.

Les conditions de vie d’une université ésotérique

Lebensbedingungen einer esoterischen Hochschule

En articulant l’université en trois (ndtK cycles ou) Klassen, Rudolf Steiner se rattachait aux trois divisions de l’école ésotérique qui existèrent entre 1905 et 1914. Par l’institution de départements (Sektionen), la science de l’esprit devait être rendue féconde pour les différents domaines de la vie. Le sol, sur lequel l’université devait être fondée, c’étaient les êtres humains eux-mêmes qui se réunissaient/s'associaient dans la Société anthroposophique. Dans celle-ci pouvait devenir membre celui qui voyait comme justifiée l’existence d’une telle institution, comme celle du Goethéanum à Dornach, en tant qu’université libre pour la/une science de l’esprit.(10)

Mit der Gliederung in drei Klassen knüpfte Rudolf Steiner an die drei Abteilungen der Esoterischen Schule an, die zwischen 1905 und 1914 bestanden. Durch die Einrichtung von Sektionen sollte die Geisteswissenschaft für die verschiedenen Lebens­gebiete fruchtbar gemacht werden. Der Boden, auf dem diese Hochschule begründet wurde, waren die Menschen, die sich in der Anthroposophischen Gesellschaft vereinigten. In dieser konnte Mitglied werden, wer »im Bestand einer solchen Institu­tion, wie sie das Goetheanum in Dornach als Freie Hochschule für Geisteswissenschaft ist, etwas Berechtigtes«(10) sah.

L’université ésotérique avait la tâche de vivifier cette Société. Rudolf Steiner la caractérisa sur le congrès de Noël dans son allocution au sujet du paragraphe 5 des statuts comme l’âme de la Société, toutefois seulement sous la forme de la possibilité : «Désormais, mes chers amis, dans ce paragraphe, il s’agit qu'à la société anthroposophique puisse, au Goethéanum de Dornach, lui être aussi réellement donnée l’âme conforme à la nature. »(11)

Die esoterische Hochschule hatte die Aufgabe, diese Gesellschaft zu beleben. Rudolf Steiner bezeichnete sie auf der Weihnachtstagung bei der Besprechung des § 5 der Statuten als die Seele der Gesellschaft, allerdings nur in der Möglichkeitsform: »Nun, meine lieben Freunde, bei diesem Paragraphen handelt es sich darum, daß der Anthroposophischen Gesellschaft die natur­gemäße Seele, die ihr im Dornacher Goetheanum gegeben wer­den kann, auch wirklich in der nächsten Zeit gegeben wird.«(11)

Il devait se montré, si cela réussirait de créer les conditions de vie pour cette université. Une condition de vie purement extérieure, c’était que tout ce qui avait à faire aux tâches administratives, de­vait être articulé en dehors/démembré de cette société. Rudolf Steiner insista ainsi au congrès de Noël en disant qu’il avait conçu les statuts « de sorte que cette fois, tout ce qui relevait de l’administration — tout ce qui pouvait donner lieu à virer dans la bureaucratie — serait externalisé en dehors de ces statuts ».(12) Si les forces de la mort deviennent immédiatement opérantes dans cette Société, celle-ci ne peut développer aucune réceptivité pour les forces de la vie. La création d’une association administrative articulée en dehors/démembrée proprement indépendante de la Société du congrès de Noël fut donc une conséquence indispensable que Rudolf Steiner dut transposer pratiquement avec des humains qui auraient dû developper une compréhension pour cela.

Es musste sich zeigen, ob es gelingen würde, die Lebensbe­dingungen für diese Hochschule zu schaffen. Eine rein äußere Lebensbedingung war, dass alles, was mit äußeren Verwal­tungsaufgaben zu tun hatte, aus dieser Gesellschaft ausgeglie­dert wurde. So betont Rudolf Steiner auf der Weihnachtstagung, er habe die Statuten in einer Weise abgefasst, »daß alles Verwal­tungsmäßige, alles, was jemals durch sich selber Veranlassung geben könnte, in Bürokratie umzuschlagen, aus diesen Statuten heraußen ist.«(12) Wenn die Kräfte des Todes unmittelbar in dieser Gesellschaft wirksam werden, kann sie keine Empfänglichkeit für die Kräfte des Lebens entwickeln. Die Schaffung eines aus der Weihnachtstagungsgesellschaft ausgegliederten eigenstän­digen Verwaltungsvereins war eine notwendige Konsequenz, die Rudolf Steiner mit den Menschen, die dafür hätten ein Ver­ständnis entwickeln sollen, praktisch umsetzen musste.

8 GA 260a, p.92. [En effet la règle spirituelle qui prévaut ici dans ce cas, c’est: «L’esprit souffle où il veut !... » (Jn 3,8). NdtK]

8 GA 260a, S. 92.

9 À l’endroit cité précédemment, p.31.

9 A.a.O., S. 31.

10 Voir Stephan Eisenhut: Der Bildvorgang der Weihnachtstagung und unseren heutige Möglichkeiten, daran an­zuknpfen, in : Mitteillungen aus der anthroposophischen Arbeit in Deutschland — sonderheft zur Konstitutions­frage der Allgemeine Anthroposophischen Gesellschaft [Le processus de formation de l'image du congrès de Noël et nos possibilités actuelles d'y faire écho/rattacher, dans : Communications issues du travail anthroposophique en Alle­magne - cahier spécial sur la question de la constitution de la Société Anthroposophique Universelle], Nr. 4, okto­ber 2002, pp.21 et suiv.

10 Vgl. Stephan Eisenhut: )Der Bildevorgang der Weih­nachtstagung und unsere heutigen Möglichkeiten, daran anzuknüpfen‹, in: )Mitteilungen aus der anth­roposophischen Arbeit in Deutschland – Sonderheft zur Konstitutionsfrage der Allge­meinen Anthroposophischen Gesellschaft Nr. 4‹, Oktober 2002, S. 21f.

11 Rudolf Steiner : Die Weihnachtstagung zur Begründung der Allgemeinnen Anthroposophsche Gesellschaft 1923/1924 [Le congrès de Noël pour la fondation de la Société anthroposophique universelle 1923/1924], GA 260, Dornach 1994, p.140. [chez EAR, je n’ai pas retrouvé ce passage. NdtK]

11 Rudolf Steiner: ›Die Die esoterische Hochschule hatte die Aufgabe, diese Gesell­schaft zu beleben. Rudolf Steiner bezeichnete sie auf der Weih­nachtstagung bei der Besprechung des § 5 der Statuten als die Weihnachtstagung zur Be­gründung der Allgemeinen Anthroposophischen Gesell­schaft 1923/1924‹ (GA 260), Dornach 1994, S. 140.

12 À l’endroit cité précédemment, p.41.

12 A.a.O., S. 41.

On peut comparer ce qui relève de l’administration avec les forces [de la sagesse, car pour bien gérer il faut être «Sage (Weise) » ndtK] de la Lune, ce qui relève de l’université ésotérique au Soleil [dans son aspect égyp­tien: Râ, par ex. ndtK] et la Société anthroposophique, elle-même, à la Terre. Ainsi, à l’instar de l’évolution de la Terre, dont Soleil et Lune durent se détacher, Rudolf Steiner devait créer aussi bien pour ce qui rele - vait de l’administration que pour l’université des formes d’organisation autonome. C’est en premier cela qui permettait de fonder la Société anthroposophique sur un terrain/sol purement humain.

Man kann das Verwaltungsmäßige mit den Kräften des Mondes vergleichen, die Esoterische Hochschule mit den Kräf­ten der Sonne und die Anthroposophische Gesellschaft selbst mit der Erde. So, wie sich in der Evolution der Erde die Sonne und der Mond aus dieser ausgliedern mussten, musste Rudolf Steiner sowohl für das Verwaltungsmäßige als auch für die Hochschule eigenständige Organisationsformen schaffen. Erst das ermöglichte, die Anthroposophische Gesellschaft auf einem rein menschlichen Boden zu begründen.

Le tragique fut que même leVorstand/comité d’initiative ne décela pas cette nécessaire articulation et que finalement, par la fausse manipulations de l’association d'administration, il en vint à nier la réalité de la Société du congrès de Noël.

Es war eine Tragik, dass selbst der von Rudolf Steiner auf der Weihnachtstagung gebildete Initiativvorstand diese not­wendige Gliederung nicht durchschaute und zuletzt durch die falsche Handhabung des Verwaltungsvereins die Wirklichkeit der Weihnachtstagungsgesellschaft negierte.

Ceci fut le point final triste d’une évolution, pourtant précédée d’un autre problème. Il semble bien que c’est tout juste si quelqu’un avait développé lui-même ne serait-ce qu’un pressentiment des conditions de vie d’une université ésotérique. Sans cesse, Rudolf Steiner avait nettement fait savoir combien il était difficile pour lui de maintenir cette université ésotérique dans la sphère terrestre. Il ne parvint qu’à en établir le premier segment/la première partie, soit la première Klasse. Il ne réalisa jamais les deuxième et troi­sième parties annoncés.(13) L’organisme d’ensemble de l’université ésotérique se composait cependant de trois Klassen, ce qui fut même adopté au § 5 des statuts.

Dies war der traurige Endpunkt einer Entwicklung, dem je­doch ein anderes Problem vorausging. Es scheint, dass kaum jemand eine wirkliche Empfindung für die Lebensbedingungen der Esoterischen Hochschule selbst entwickelte. Immer wieder machte Rudolf Steiner deutlich, wie schwer es ihm gemacht wurde, diese Hochschule in der Erdensphäre zu halten. Es ge­lang ihm auch nur, den ersten Abschnitt der ersten Klasse zu geben. Den angekündigten zweiten und dritten Abschnitt konnte er nicht mehr realisieren.(13) Der Gesamtorganismus der esote­rischen Hochschule bestand jedoch aus drei Klassen, was sogar in § 5 der Statuten aufgenommen wurde.

Quatre fois douze

Vier mal zwölf

On a peu fait attention, jusqu’à présent, au fait que la fécondité de la première Klasse dépendait aussi que les deuxième et troisième puissent exercer conformément leurs fonctions. Une indication dissimu­lée/cachée sur cette fonction se trouve dans la dernière allocution de Rudolf Steiner du 28 septembre 1924. Ce jour-là, il insiste :

Wenig wurde bisher beachtet, dass die Fruchtbarkeit der ersten Klasse davon abhängig ist, dass auch die zweite und dritte Klas­se ihre Funktionen sachgemäß ausüben kann. Ein versteckter Hinweis auf diese Funktionen findet sich in der letzten Anspra­che Rudolf Steiners vom 28. September 1924. Dort betont er:

Si en quatre fois douze êtres humains, au moins, à l'intérieur du temps prochain la pensée-Michaël devient pleinement vivante, en quatre fois douze êtres humains mais qui, non pas par eux-mêmes, mais par la direction du Goethéanum à Dornach, peuvent être reconnus en tant que tels. Si dans de tels quatre fois douze humains apparaissent des humains guides/dirigeants pour l'ambiance de fête de Michaël, alors nous pourrons regarder vers vers la lumière, qui au travers du courant-Michaël et des actes-Michaël, s’étendra sur l’humanité dans le futur.(14)
Wenn in vier mal zwölf Menschen wenigstens innerhalb der nächsten Zeit der Michael-Gedanke voll lebendig wird, in vier mal zwölf Menschen, die aber nicht durch sich selbst, sondern durch die Leitung des Goetheanum in Dor­nach als solche erkannt werden können. Wenn in solchen vier mal zwölf Menschen Führer erstehen für Michael­Festesstimrnung, dann können wir hinschauen auf das Licht, das durch Michael-Strömung und Michael-Taten über der Menschheit in der Zukunft sich ausbreiten wird. (14)

Le rapport à la deuxième et troisième Klassen en résulte d’abord si l’on compare cette déclaration avec les notes d’une conversation que Rudolf Steiner mena avec Ludwig Polzer-Hoditz. Au moment où celui-ci vint à Dornach, le 11 novembre 1924, Rudolf Steiner le fit appeler aussitôt et le reçut dans sa chambre de malade. Ils parlèrent d’affaires concernant l’école de Michaël d’une façon telle qu’elle laisse reconnaître que Polzer Hoditz fut un collaborateur de la deuxième, probablement même de la troisième partiedu troisième segment de l’école ésotérique.(15) Seulement très peu d'humains avaient la maturité nécessaire pour collaborer à ces hautes divisions de l’école. Sur les actes qui s'y déroulaient guère perçait vers dehors, car ils étaient effectués sous exclusion de la chose publique et leurs membres se voyaient tenus/obligés au plus grand secret pour les protéger. Il est absolument pensable que ces quelques personnes se soient rencontrées pendant la Première Guerre mondiale, même si l'école ésotérique était alors officiellement mise en sommeil pendant la guerre. La mise en sommeil aurait surtout concerné la première partie, dans laquelle Rudolf Steiner avait accueilli un grand nombre d'humains, dont beaucoup, n'ayant pas encore développé le sérieux qu'exigeait un tel travail ésotérique, ont toujours de nouveau déçus.

Der Bezug zur zweiten und dritten Klasse ergibt sich erst, wenn man diese Aussage mit den Aufzeichnungen eines Gespräches vergleicht, welches Rudolf Steiner mit Ludwig Polzer-Hoditz führte. Als dieser am 11. November 1924 nach Dornach kam, ließ Rudolf Steiner ihn gleich rufen und empfing ihn in sei­nem Krankenzimmer. Dort wurde über Angelegenheiten der Michaelschule in einer Art gesprochen, die erkennen lässt, dass Polzer-Hoditz Mitwirkender in der zweiten, vermutlich sogar dritten Abteilung der Esoterischen Schule war.15 Nur sehr we­nige Menschen hatten die Reife, um in diesen höheren Ab­teilungen mitzuwirken. Über die Handlungen, die dort vollzo­gen wurden, drang wenig nach außen, denn sie wurden unter Ausschluss der Öffentlichkeit vollzogen und deren Mitglieder sahen sich zum Schutz derselben zur größten Verschwiegen­heit verpflichtet. Es ist durchaus denkbar, dass sich diese we­nigen Mitglieder auch während des Ersten Weltkrieges trafen, selbst wenn die Esoterische Schule offiziell während des Krieges ruhte. Das Ruhen dürfte vor allem die erste Abteilung betroffen haben, in die Rudolf Steiner eine große Anzahl von Menschen aufgenommen hatte, und von denen ihn viele, da sie nicht die Ernsthaftigkeit entwickelten, die eine solche esoterische Arbeit erforderte, immer wieder enttäuschten.

13 Voir Rudolf Steiner : Esoterische In Unterweisungen für die erste Klasse der freien Hochschule für Geisteswissen­schaft am Goetheanum [Enseignements ésotériques pour la première classe de l'école supérieure libre pour la/une science de l'esprit au Goethéanum]1924 vol. II (GA 270/2), Dornach 2008, p.174.

13 Vgl. Rudolf Steiner: ›Eso­terische Unterweisungen für die erste Klasse der Freien Hochschule für Geisteswis­senschaft am Goetheanum 1924 Bd. II< (GA 270/2), Dor­nach 2008, S. 174.

14 Rudolf Steiner : Esoterische Betrachtungen karmischer Zusammenhänge [Considérations ésotériques sur les rela­tions/pendants karmiques] (GA 238), Dornach 1991, p.173. [Chez EAR : Le Karma - Considérations ésotériques - Tome IV: au milieu de la page 199, ndtK]

14 Rudolf Steiner: ›Esote­rische Betrachtungen kar­mischer Zusammenhänge – Vierter Band (GA 238), Dor­nach 1991, S. 173.

15 Ces notes d’entertiens sont publiés dans : Thomas Meyer: Ludwig Polzer-Hoditz — Ein Europäer, Bäle 2008, p.665. Steiner avait donc autorisé Polzer-Hoditz à accomplir certains rituels de la Mystica Aeterna, ce qui le dési­gne comme membre de la partie/division symbolique-cultuelle de l'École ésotérique.

15 Diese Gesprächsnotizen sind abgedruckt in Thomas Meyer: ›Ludwig Polzer-Ho­ditz – Ein Europäer<, Basel 2008, S. 665. Steiner hat Polzer-Hoditz demnach er­mächtigt, bestimmte Rituale aus der Mystica Aeterna zu vollziehen, was diesen als Mitglied der symbolisch-kul­tischen Abteilung der Esote­rischen Schule ausweist.

De ces notes de Polzer-Hoditz, il ressort que la deuxième Klasse devait comprendre seulement 36 membres et la troisième 12 membres. Rudolf Steiner parla donc en face de Polzer Hoditz des 48 élèves exactement, lesquels, en apparence, sont nécessairement requis pour l’institution de ces deux Klassen. Ceux-ci ne pouvaient nonobstant seulement être appelés en premier par la direction du Goethéanum si en eux la pensées-Michaël est devenue pleinement vivantes. Si l’on tient ces deux déclarations ensemble, ainsi il devient clair que jusqu’à la Saint-Michel 1924, n’étaient donc pas encore, dans tous ces quatre fois douze humains, — ils devaient être des élèves esotériques de Rudolf Steiner — devenue pleinement vivante la pensée-Michaël. Dans l'autre cas la deuxième et la troisième Klasse, eussent été instituées totalement indépendamment de jusqu'où Rudolf Steiner en est arrivé avec l’édification de la première Klasse. Dans cette dernière en ef­fet, tout le monde pouvait entrer, pour autant qu’on avait pris connaissance de l’anthroposophie et qu’on était prêt à travailler à son développement moral d’une manière dont pouvait répondre aussi Rudolf Steiner.<<<<

Aus den Gesprächsnotizen von Polzer-Hoditz geht nun her­vor, dass die zweite Klasse lediglich 36 und die dritte Klasse 12 Mitglieder umfassen sollte. Rudolf Steiner spricht gegenüber Pol­zer-Hoditz also genau die vier mal zwölf Menschen an, die an­scheinend für die Einrichtung dieser beiden Klassen erforderlich sind. Diese können von der Leitung des Goetheanum jedoch erst dann berufen werden, wenn in ihnen der Michael-Gedanke voll lebendig geworden ist. Hält man beide Aussagen zusammen, so wird deutlich, dass bis Michaeli 1924 noch nicht in allen dieser vier mal zwölf Menschen – es werden das esoterische Schüler Rudolf Steiners gewesen sein – der Michael-Gedanke voll le­bendig geworden war. Andernfalls wäre die zweite und dritte Klasse ganz unabhängig davon eingerichtet worden, wie weit Rudolf Steiner beim Aufbau der ersten Klasse gekommen ist. In letztere konnte ja jeder eintreten, insofern er sich ausreichend mit der Anthroposophie bekannt gemacht hatte und bereit war, an seiner moralischen Entwicklung in einer Weise zu arbeiten, die auch von Rudolf Steiner verantwortet werden konnte.

« S’il-vous-plaît, ne vous effrayez pas devant ces trois Klassen... »

»Bitte, erschrecken Sie nicht vor diesen drei Klassen...«

Rudolf Steiner nous a laissé un matériel de pensées d’un riche contenu, comme aussi des traces pra­tiques d’activités rituelles qui nous permettent de dégager un tableau des fonctions diverses des trois Klassen. Ce tableau peut ne pas être complet, mais cela peut se corriger dans un processus commun, si des personnes s’adonnent à une quête cognitive honnête.

Rudolf Steiner hat sowohl ein reichhaltiges Gedankenmateri­al als auch praktische Spuren seiner rituellen Tätigkeiten hin­terlassen, die uns ermöglichen, ein Bild der unterschiedlichen Funktionen der drei Klassen im Hochschulorganismus zu erar­beiten. Dieses Bild mag nicht vollkommen sein, kann sich aber in einem gemeinsamen Erkenntnisprozess korrigieren, wenn sich Menschen auf ehrliche Erkenntnissuche begeben.

Parfois ce sont les délicates tournures, que Rudolf Steiner donne à quelques endroits qui peuvent tout d’abord déconcerter, mais laissent quelque lumière sur l’arrière-plan. Ainsi on pourrait s’étonner que dans le §5 des statuts de la Société anthroposophique, il est mentionné que l’université est articulée en trois Klassen. Lors du commentaire de ce paragraphe, Rudolf Steiner fit encore la remarque : « S’ilvous-plaît, ne vous effrayez pas à propos de ces trois Klassen, mes chers amis, elles ont existé à l’origine dans la Société anthroposophique jusqu’en 1914, mais sous une autre forme. »(16) Qui donc eût une raison de s’effrayer d’une telle chose apparemment toute extérieure ? Quand même seulement ceux qui, avant la guerre, étaient actifs dans les trois segments de l’école ésotérique. Ceux-ci avaient en effet dépose un serment ne jamais révéler les secrets du grand Service aux personnes extérieures.(17) Qu’à présent les trois departements soient publiquement communiqués officiellement dans les statuts, cela pourrait absolument être une cause/raison d’effroi. Pour ceux qui ne connaissaient pas cette division, il ajouta pour les éclairer : « Les trois Klassen étaient déjà existantes à l’origine, dans la Société anthroposophique, seulemengsous une autre forme, jusqu’en 1914. »

Manchmal sind es die feinen Wendungen, die Rudolf Steiner an einigen Stellen gibt, die einen zunächst stutzig machen können, dann aber ein Licht auf den Hintergrund werfen lassen. So könnte man sich fragen, warum in § 5 der Statuten der Anthroposophischen Gesellschaft erwähnt, dass die Hochschule sich in drei Klassen gliedern wird. Bei der Besprechung dieses Paragraphen bemerkt er dann auch noch: »Bitte, erschrecken Sie nicht vor diesen drei Klassen, meine lieben Freunde.«(16) Wer hätte denn Grund, vor einer solchen, scheinbar ganz äußeren Sache zu erschrecken? Doch nur diejenigen, welche vor dem Krieg in allen drei Abteilungen der Esoterischen Schule tätig gewesen waren. Diese hatten ja ein Gelöbnis abgelegt, niemals die Geheimnisse des großen Dienstes an Außenstehende zu verraten. (17) Dass nun die drei Abteilungen in den Statuten öffentlich bekannt gegeben werden, könnte daher durchaus Grund für ein Erschrecken sein. Für diejenigen, die diese Gliederung nicht kannten, fügte er erklärend hinzu: »Die drei Klassen waren ursprünglich in der Anthroposophischen Gesellschaft schon da,

nur in einer anderen Form, bis zum Jahre 1914.«

Rudolf Steiner commença — immédiatement après avoir pris la fonction de secrétaire général de la section allemande de la Société théosophique, en octobre 1902 — à constituer un cercle autonome d’élèves ésotériques. Officiellement, Rudolf Steiner fut nommé — par Annie Besant, en mai 1904 — Erz-Lenker (Arch-warden) — de l’École ésotérique laquelle avait son siège à Londres et il ouvrit avec cela la première partie de l’école ésotérique allemande (Esoterische Schule – ES). Pour Rudolf Steiner, ce n’était là qu’un point de rattachement purement extérieur. Pour son école ésotérique, il avait ses propres sources provenant immédiatement du monde spirituel. De manière significative, dans une lettre adres­sée à Mathilde Scholl — l'une de ses premières élèves ésotériques — le 1 er mai 1903, apparaît déjà un motif qui sera ensuite placé au centre du congrès de Noël ; « Ce serait en général très bien si les nouveaux élèves de l'E.S. en Allemagne se rapprochaient d'une manière ou d'une autre Nous en avons justement besoin en Alle­magne. Car l’E.S. doit devenir l'âme de la Société Théosophique »(18).

Rudolf Steiner begann, unmittelbar nachdem er im Oktober 1902 das Amt des Generalsekretärs der deutschen Sektion der Theosophischen Gesellschaft übernommen hatte, einen eigen­ständigen esoterischen Schülerkreis aufzubauen. Offiziell wird Rudolf Steiner von Annie Besant im Mai 1904 zum Erz-Lenker (Arch-Warden) der Esoterischen Schule mit Sitz in London er­nannt und damit die erste Abteilung der deutschen E.S. eröffnet. Für Rudolf Steiner war das nur ein rein äußerer Anknüpfungs­punkt. Für seine esoterische Schulung hatte er eigene, unmit­telbar aus der geistigen Welt stammende Quellen. Bezeichnen­derweise taucht schon in einem Schreiben an Mathilde Scholl – eine seiner ersten esoterischen Schülerinnen – vom 1. Mai 1903 ein Motiv auf, welches dann bei der Weihnachtstagung im Zentrum stehen wird: »Es wäre überhaupt recht schön, wenn die neueren Mitglieder der E.S. in Deutschland sich in irgendei­ner Weise näher zusammenschließen würden. Wir brauchen das gerade in Deutschland. Denn die E.S. muß die Seele der Theosophischen Gesellschaft werden.«(18)

16 GA 260, p.50 [Chez EAR, p.34 dans le haut de la page. NdtK]

16 GA 260, S. 50.

17 Voir GA 265, p.149.

17 Vgl. GA 265, S. 149.

Momification et Rose-Croix

Mumifizierung und Rosenkreuzertum

L’âme de la société vit dans le travail commun. L’école ésotérique est censée provoquer précisément un renforcement de ce travail commun des élèves. Dès le début, l’E.S. est un projet au sens d’un phéno­mène archétype d’une collaboration sociale sur domaine spirituel.(19) Par l’accomplissement d’actions cultuelles et rituelles, les capacités d’un travail ensemble sont énormément renforcées. C’est à partir de cette raison que Steiner, en 1905, pendant un cours ésotérique, décida, d’agrandir l’école ésoté­rique d’une deuxième et troisième partie.(20) Quelques temps plus tard, seulement, il se rattacha exté­rieurement à la franche maçonnerie Misraïm de John Yarker, qui était administrée par le franchement douteux Theodor Reuß. Pour Steiner, la raison décisive dût être que ce courant se rattache aux ri­tuels égyptiens du prêtre-sage Ormus, ayant été renouvelés au premier siècle après Jésus-Christ, par l'évangéliste Marc et son disciple.(21)

Die Seele der Gesellschaft lebt in der Zusammenarbeit. Gerade die Esoterische Schulung soll eine Stärkung der Zusammen arbeit der Schüler bewirken. Von Anfang an ist die E.S. ein Projekt im Sinne des Urphänomens sozialen Zusammenwirkens auf geis­tigem Gebiete.(19) Durch den Vollzug kultisch-ritueller Handlun­gen können die Fähigkeiten zur Zusammenarbeit enorm gestei­gert werden. Aus diesem Grund erweiterte Rudolf Steiner schon am 24. Oktober 1905 während einer esoterischen Stunde die Esoterische Schule um eine zweite und dritte Abteilung.20 Erst einige Zeit später knüpfte er in äußerer Weise an die Memphis­Misraim-Maurerei von John Yarker an, die in Deutschland von dem recht dubiosen Theoder Reuß verwaltet wurde. Für Steiner dürfte der entscheidende Grund gewesen sein, dass diese Strö­mung an ägyptische Rituale anknüpft, die im ersten Jahrhundert nach Christus durch den Evangelisten Markus und seinen Schü­ler, dem ägyptischen Priesterweisen Ormus, erneuert wurden.(21)

Aussi bien derrière l’école ésotérique fondée par Helena P. Blavatsky, qu’aussi derrière le service Mis­raïm originel, se trouvaient des inspirateurs Rose-Croix chrétiens. Blavatsky fut inspirée, au moment de la fondation de son E.S., «par de grands initiés de l’Occident qui sont aussi les initiateurs de la sagesse des Rose-Croix. », écrivit Rudolf Steiner à Édouard Schuré en 1907. Mais les initiateurs eussent dû reconnaître qu'on ne parvenait guère de manière satisfaisante à «laisser couler de cette manière le courant de la sagesse spiri­tuelle dans l'humanité». (22) C’est pourquoi ils résolurent jusqu’à nouvel ordre de ne pas poursuivre cette forme d’inspiration. Pour Steiner il s’agissait pour cette école que le penser matérialiste de science de la nature soit métamorphosé par l’ésotérisme Rose-Croix, de sorte qu’il en naisse, comme synthèse, une théoso­phie moderne féconde (respectivement une anthroposophie).(23)

Sowohl hinter der von Helena P. Blavatsky begründeten Eso­terischen Schule als auch hinter dem ursprünglichen Misraim­Dienst standen rosenkreuzerisch-christliche Inspiratoren. Bla­vatsky ist zum Zeitpunkt der Gründung ihrer E.S. »von den großen Initiierten des Westens, die auch die Initiatoren der Ro­senkreuzerweisheit sind«, inspiriert gewesen, schreibt Rudolf Steiner 1907 an Edouard Schuré. Aber die Initiatoren hätten erkennen müssen, dass es nicht in befriedigender Weise gelang, »auf diese Art den Strom spiritueller Weisheit in die Mensch­heit einfließen zu lassen«(22). Sie beschlossen daher, diese Form der Inspiration vorerst nicht fortzusetzen. Steiner ging es bei seiner Schulung darum, dass das materialistisch-naturwissen­schaftliche Denken durch das esoterische Rosenkreuzertum verwandelt wird, sodass als Synthese eine moderne fruchtbare Theosophie (bzw. Anthroposophie) entsteht .(23)

La tâche de l’être des Mystères pré-chrétiens égyptiens, c’était de préparer les êtres humains de manière telle qu’à leur incarnation suivante, ils devinssent capables de penser des idées purement ter­restres. La momification des corps allongea le laps de temps durant lequel, après la mort, l’âme restait reliée à la forme de son cadavre, après qu’elle a quitté son corps physique vivant. Cette opération rend l’âme plus capable de se tourner vers le monde physique lors de son incarnation ultérieure.(24) Elle put ainsi apprendre à cerner et former les concepts d’une claire compréhension intellectuelle. Le citoyen de l’empire romain se ressentait à l’instar d’une personnalité qui se posait juridiquement comme telle, et pouvait même aller, le cas échéant, jusqu’à porter plainte pour violation de ses droits par les autorités de l’État. D'un autre côté, c'est justement ce penser intellectuel/de raison analytique, purement terrestre qui cou­pait de plus en plus l'humain du spirituel, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus développer principalement au­cune compréhension de celui-ci. Au point culminant de l’évolution de l’âme d’entendement et de cœur, l’être humain était devenu un sobre citoyen terrestre. Dans les temps modernes, la momification du penser apporta la manière de penser matérialiste de science de la nature.(25)

Die Aufgabe des vorchristlichen ägyptischen Mysterienwesens war, die Menschen so vorzubereiten, dass sie in späteren Inkar­nationen fähig werden, rein-irdische Gedanken zu denken. Die Mumifizierung der Leichname bewirkte, dass die verstorbenen Seelen lange Zeit mit ihrem zurückgelassen Leib verbunden blieben. Das aber befähigte gerade die Seele im nächsten Erden­leben, sich der physischen Welt zuzuwenden .(24) Sie konnte da­durch lernen, klare Verstandesbegriffe auszubilden. Der Bürger des römischen Reiches empfand sich als eine auf sich selbst ge­stellte Persönlichkeit, die sogar die Verletzung ihrer Rechte durch staatliche Autoritäten gerichtlich einklagen konnte. Auf der an­deren Seite schnürte gerade dieses rein irdische Verstandesden­ken den Menschen immer weiter von dem Geistigen ab, bis er zuletzt für dieses überhaupt kein Verständnis mehr entwickeln kann. Im Höhepunkt der Verstandes- und Gemütsseelenentwick­lung war der Mensch zu einem nüchternen Erdenbürger gewor­den. In der Neuzeit brachte die Mumifizierung des Denkens die materialistische naturwissenschaftliche Denkweise hervor .(25)

18 Ekkehard Meffert : Mathilde Scholl und die Geburt der Anthroposphischen Gesellschaft (et la naissance de la sociéte anthroposophique) 1912/13, Dornach 1991, p.78

18 Ekkehard Meffert: ›Mat­hilde Scholl und die Geburt der Anthroposophischen Ge­sellschaft 1912/13‹, Dornach 1991, S. 78.

19 La formulation de « phénomène archétype/originel », Steiner la choisit pour décrire l’interaction de Goethe et Schiller, le 16 août 1920, lors d’un débat vespéral de l’alliance helvétique/suisse pour la Dreigliederung (triarticulation). Voir: Rudolf Steiner: Soziale Ideen — Soziale Wirklichkeit — Soziale Praxis (GA 337b - Idées sociale - Réalité sociale - Pratique sociale), Dornach 1999, p.59.

19 Die Formulierung des »Urphänomens« wählt Ru­dolf Steiner zur Beschreibung des Zusammenwirkens von Goethe und Schiller am 16. August 1920 bei einem Dis­kussionsabend des Schweizer Bundes für Dreigliederung. Vgl. Rudolf Steiner: ›Soziale Ideen – Soziale Wirklichkeit – Soziale Praxis‹ (GA 337b), Dornach 1999, S. 59.

20 À l’endroit cité précédemment, p.167.

20 A.a.O. S. 167.

21 GA 265, pp.46 et suiv., pp.73, p.95 & p.147.

21 GA 265, S. 46ff., 73, 95 und 147.

22 Rudolf Steiner : Zur Geschichte und aus den Inhalten der ersten Abteilung der esoterischen Schule 1904-1914 [Sur l'histoire et les contenus de la première partie de l'école ésotérique 1904-1914] (GA 264), Dornach 1994, pp.348 et suiv.

22 Rudolf Steiner: ›Zur Ge­schichte und aus den Inhal­ten der ersten Abteilung der Esoterischen Schule 1904- 1914‹ (GA264), Dornach 1994, S. 348ff.

23 Ibid. Voir l’esquisse, imprimée à que Rudolf Steiner avait tracé à l’intention d’Édouard Schuré.

23 Ebd., vgl. die dort abge­druckte Skizze, die Rudolf Steiner für Edouard Schuré aufzeichnet.

[Les termes « rosicrucien » ou « rosicrucianisme » n’existent dans aucuns dictionnaires allemand-français situés au plan de leur publication entre 1874 et 2002 ; or on s’en gargarise depuis les années 70-80 en France, durant lesquelles mon chemin personnel m’a conduit à l’anthroposophie, j’utiliserai donc toujours le terme « Rose-Croix » pour distinguer ce mouvement spirituel discret et sérieux, directement lié au Christ, de toutes sortes sectes « rosicruciennes » margoulines parues depuis ces années-là. NdtK]


24 Voir du même auteur: Ägyptische Mythen im Verhältnis zu den wirkenden Geisteskräften der Gegenwart [Les mythes égyptiens en relation avec les forces spirituelles actuelles] (GA 106), Dornach 1920

24 Vgl. ders.: ›Ägyptische Mythen und Mysterien im Verhältnis zu den wirkenden Geisteskräften der Gegen­wart‹ (GA 106), Dornach 1920, S. 20.

25 Du même auteur : Die Grundimpuls des weltgeschichtlichen Werdens der Menschheit [Dieles impulsions de fond du devenir historique mondial de l'humanité] (GA 216), Dornach 1988, p.119.

25 Ders.: ›Die Grundimpulse des weltgeschichtlichen Wer­dens der Menschheit‹ (GA 216), Dornach 1988, S. 119.

Une seconde forme de la momification est provoqué parce qu’aussi bien dans les messes chré­tiennes que dans les loges maçonniques, des actions rituelles ont été accomplies qui n’ont plus été pénétrées d’une connaissance individuelle. Rudolf Steiner décrit comment tout de suite dans les fraternités occultes, ceux qui y cultivent le rituel se donnent beaucoup de mal pour qu’il provînt surtout d’époques immémoriales. Mais lorsque de tels rites sont momifiés, on absorbe réellement d’eux ce qu’ils peuvent réellement pro­duire : à savoir, de porter l’être humain à une relation réelle avec les entités du monde spirituel-élémen­taire, « qui renvoient alors dans le futur. »(26) Si cela réussit, que les êtres humains qui y prennent part, reconnaissent aussi les entités spirituelles qui se rapprochent lors d’un ac­complissement correct du rituel — cela représente ensuite pour ces entités une sorte de nourriture, ou selon le cas, un processus de croissance. Il est ainsi œuvré pour le futur de la Terre.(27)

Eine zweite Form der Mumifizierung wird dadurch bewirkt, dass sowohl in kirchlichen Messen als auch in Freimaurer-Lo­gen Handlungen vollzogen werden, die nicht mit individueller Erkenntnis durchdrungen sind. Rudolf Steiner beschreibt, wie gerade in okkulten Brüderschaften jene, welche die dort gepfleg­ten Rituale zu verwalten haben, sehr viel darauf geben, dass diese aus uralten Zeiten stammten. Wenn aber Rituale in dieser Weise mumifiziert werden, dann nimmt man ihnen genau das, was sie eigentlich bewirken können: den Menschen in eine reale Beziehung zu den elementarisch-geistigen Wesenheiten in seiner Umgebung zu bringen, »welche in die Zukunft hinweisen.« (26) Gelingt es, dass die daran teilnehmenden Menschen die geistig-elementarischen Wesenheiten, die sich beim richtigen Vollzug der Rituale nähern, auch erkennen, dann stellt das für diese We­senheiten eine Art Ernährungs- bzw. Wachstumsvorgang dar. Es wird dadurch an der Zukunft der Erde gearbeitet.(27)

Par l’impulsion Rose-Croix de l’école ésotérique devait donc être allé contre les deux momifications de l’époque présente. Dans la première partie, par la vivification du penser sous l’introduction du travail mantrique et rythmique ; dans la deuxième et troisième partie par l’accomplissement désintéressé du ri­tuel symbolique et cultuel. Cela s'est poursuivi dans l'articulation/le membrement des trois classes de l'université ésoté­rique. Le penser terrestre sobre/prosaïque, qui fut prédisposé à la momification de l’époque égyptienne, c’est tout un chacun qui doit aujourd’hui apprendre à le revivifier à partir de sa vertu/force propre. Cela peut être soutenu le travail avec des mantras rythmiques, comme ils ont été donnés dans la 19 ème heure de Klasse. Si l’on suit les notes de Polzer-Hoditz, le travail dans la première Klasse devait être développé de sorte que l’élève en esprit — d’une manière analogue aux strophes hebdomadaires du calendrier de l’âme — soit dirigé par le rythme du cours de l’année et sollicité à prendre part, par son activité au cours de la destinée humaine. Il avance de consert à la formation des hautes vertus/forces morales.(28) Ce n’est qu’à partir du moment où il parvient à mettre son soi supérieur entièrement au service de la « cause/chose anthroposo­phique », qu’il peut être appelé à entrer dans le temple — la deuxième et troisième sections de l’E.S. ne représentent rien d’autre que ce temple — pour accomplissant ouvivant avec prendre part aux rituels.

Durch den Rosenkreuzerimpuls der Esoterischen Schule sollte somit der zweifachen Mumifizierung der Gegenwart entgegen­getreten werden. In der ersten Abteilung durch die Verleben­digung des Denkens unter Einbeziehung der mantrisch-rhyt­mischen Arbeit; in der zweiten und dritten Abteilung durch den richtigen, selbstlosen Vollzug symbolisch-kultischer Rituale. In der Gliederung der drei Klassen der esoterischen Hochschule wurde daran angeknüpft. Das nüchterne Erdendenken, das in der ägyptischen Zeit durch die Mumifizierung veranlagt wurde, muss heute jeder Einzelne aus eigener Kraft zu verlebendigen lernen. Unterstützt werden kann das durch die Arbeit mit rhyth­mischen Mantren, wie sie z.B. in den 19 Klassenstunden gegeben wurden. Den Aufzeichnungen von Polzer-Hoditz zufolge sollte die Arbeit in der ersten Klasse dahingehend weiterentwickelt werden, dass der Geistesschüler – ähnlich wie bei den Wo­chensprüchen – durch die Rhythmen des Jahreslaufes geleitet und so immer mehr zum Miterleben des menschlichen Schick­salsstroms angeregt wird. Einher geht das mit der Ausbildung höherer moralischer Kräfte .(28) Erst wenn es dem Schüler gelingt, sein höheres Selbst ganz in den Dienst »der anthroposo phischen Sache« zu stellen, kann er in den Tempel – nichts anderes stellt die zweite und dritte Klasse dar – berufen werden, um vollzie­hend oder miterlebend an den Ritualen teilzunehmen.

Le temple solaire

Der Sonnentempel

Ludwig Polder-Hoditz décrit, dans les notes d’entretiens mentionnées, que la troisième Klasse devait re­cevoir un caractère purement cultuel. Il devait être célébrer simultanément sur trois autels. Par cela elle se serait tournée directement vers l’Esprit de la Terre, l’Entité du Christ. Ici devait être ac­compli ec cela un culte désintéressé pour l’humanité. Car au travers de l’accomplissement des actions ryth­miques, peut être atteind une harmonie des sentiments possible dans l’ensemble du travail universitaire et dans les branches de la Société anthroposophique. La troisième Klasse a avec cela une fonction de temple, dans laquelle quelque chose doit être accompli qui peut oeuvrer en harmonisant de haut en bas.

Ludwig Polzer-Hoditz beschreibt in der erwähnten Gesprächs­notiz, dass die dritte Klasse einen rein kultischen Charakter bekommen sollte. An drei Altären sollte gleichzeitig zelebriert werden. Dadurch hätte sie sich unmittelbar an den Geist der Erde, die Christus-Wesenheit gewendet. Hier sollte somit ein ganz selbstloser Dienst für die Menschheit vollzogen werden. Denn durch den Vollzug der rhythmischen Handlungen kann erreicht werden, dass ein Zusammenklingen der Empfindungen in der gesamten Hochschularbeit und in den Zweigen der An­throposophsichen Gesellschaft möglich wird. Die dritte Klasse hat somit eine Tempelfunktion, in der etwas vollzogen wird, was harmonisierend von oben nach unten wirken kann.

Une image de quelles facultés sont nécessaire pour accomplir de tels actes cultuels, nous est donnée par un passage du dixième tableau du Drame-Mystère Le gardien du seuil. Après un long chemi­nement rempli de tribulations, les élèves spirituels ont atteint la maturité qui permet de les appeler au temple solaire. Ils devaient y prendre la relève de ceux qui avaient officié jusqu’alors aux trois autels. On devait désormais leur confier une œuvre nouvelle. Il faut donc toujours n’avoir qu’un petit nombre d’êtres humains, en situation d’accomplir ce culte. Les paroles d’introduction de l’enseignant spirituel Benedictus sont très éclairantes dans notre contexte :

Ein Bild, welche Fähigkeiten für den Vollzug solcher kul­tischen Handlungen notwendig ist, gibt das zehnte Bild des Mysteriendramas ›Der Hüter der Schwelle‹. Nach langen leidensvollen Wegen haben die Geistesschüler des Benedictus die Rei fe erlangt, die es erlaubt, diese in den Sonnentempel zu be-ru fen. Dort sollen sie diejenigen ablösen, die bisher an den drei Altären zelebriert haben. Diesen wird nun ein anderes Werk anvertraut. Es muss somit immer nur eine kleine Anzahl von Menschen in der Lage sein, diese Geistesdienste zu vollbringen. Die einleitenden Worte des Geisteslehrers Benedictus sind in unserem Zusammenhang sehr erhellend:

Mes disciples ont éclos leurs âmes,
La lumière de l’esprit s’est révélée
De façon adéquate à leur destinée.
Chacun pour les autres, doit rendre fécond
Ce qu’il s’est conquis ainsi de haute lutte.
Ceci ne peut arriver que si leurs vertus,
Ordonnées selon la mesure et le nombre,
Au lieu sacré veulent s’unir à la haute Unité,
Laquelle à la vraie vie seulement peut éveiller
L’individualisé qui, en l’être, doit demeurer.
Les voici au seuil du temple sacré.
Où leurs âmes doivent se concilier
Selon les règles spécifiées et consoignées
Dans le livre des destins universels,
Afin qu’une harmonie des esprits puisse opérer,
Ce qu’impuissantes, elles ont à faire pour elles.(29)
Es haben meine Schüler ihren Seelen
Das Geisteslicht in jener Art erschlossen,
Die ihrem Schicksal angemessen ist.
Sie sollen, was sie sich errungen haben,
Ein jeder für den andern fruchtbar machen.
Es kann dies nur geschehn, wenn ihre Kräfte
Am Weiheort, nach Maß und Zahl geordnet,
Sich zu der höhern Einheit binden wollen,
Die erst zum wahren Leben wecken kann,
Was einzeln nur im Sein verbleiben muß.
Sie stehen an des Weihetempels Schwelle.
Es sollen ihre Seelen sich vereinen
Und nach den Regeln, die verzeichnet sind
Im Weltenschicksalsbuch, zusammenklingen,
Daß Harmonie der Geister wirken könne,
Was sie für sich zu leisten unvermögend.(29)

Il est évident qu’émane de ce travail au temple une action qui harmonise. Mais il y faut aussi une part de réceptivité. C’est-à-dire que des êtres humains doivent y prendre part, qui se sont efforcés à la connaissance des entités spirituelles qui s’approchent lors de l’accomplissement de tels rituels. [De l’autre-côté du seuil, ndtK]. Ce n’est qu’après que le travail du temple est accompli, car le connaître est une activité aussi importante que l’accomplissement du rituel. Des notes prises par Polzer-Hoditz, naît en moi (Stephan Eisenhut) une image de ce qu’était la tâche des 36 membres de la deuxième Klasse. Ils leur revenait en­suite une fonction d’intermédiaire. Il est pensable que chacun des douze élèves spirituels devait se tour­ner d’une manière particulière vers l’un des trois autels. En ayant articulé les questions de vie — les­quelles sont articulées dans les branches et dans la première Klasse — un intérêt vivait en eux qui se renforçait toujours plus à ce qui vivait chez les autres, qu’ils accueillaient dans leur âme, ils pouvaient alors en découvrir une réponse correspondante, dans ce qui se révélait spirituellement en eux. Le groupe qui officiait à l’autel de la sagesse, vers l’Est, avait la tâche de féconder le travail scientifique que poursuivait le rituel à l’autel de la beauté, vers le Sud, et pouvait transposer ces expériences vécues en formes artistiques, et ceux qui ré-éprouvait cela dans l’événementiel, à l’autel de la force(30), pouvaient de leur côté en recevoir des incitations particulières pour la mise en forme des institutions conformément à la vie dans les domaines économiques et politiques. Car la deuxième Klasse devait aussi être constituée, selon les notes d’entretien de Polzer-Hoditz, de membres actifs porteurs d’initiatives, que ce soi des di­rigeants de sections ou de membres du Vorstand ou secrétaires généraux d’autres pays. La condi­tion préalable c’était, d’après ces notes, qu’ils eussent acquis les expériences correspondantes sur le champ spirituel dans la première Klasse. D’une importance décisive s’avérait ici aussi la formation de facultés morales. Une très belle image de ce dont il s’agit se trouve dans les paroles de Johannes Thomasius, qui est appelé à la scène du temple que l’on vient juste décrire. Il est alors très conscient qu’il existe une contradiction entre son Soi supérieur et son soi inférieur. Mais il sait aussi que pendant ce service au temple, il lui est seulement s d'agir à partir de son Soi supérieur :

Deutlich ist, dass von dieser Tempelarbeit eine harmonisie rende Wirkung ausgeht. Es braucht aber auch einen empfangen den Teil. Das heißt, es müssen Menschen an diesen Ritualen teilneh­men, die sich um die Erkenntnis der Wesenheiten bemühen, die sich beim Vollzug der Rituale nähern. Erst dann ist die Tempel­arbeit vollbracht, denn das Erkennen ist eine ebenso wichtige Tätigkeit, wie das Vollziehen der Rituale. Aus der Gesprächsnotiz Polzer-Hoditz entsteht in mir das Bild, dass dieses die Aufgabe der 36 Mitglieder des zweiten Klasse war. Diesen würde dann eine Vermittlerfunktion zukommen. Es ist denkbar, dass jeweils 12 Geistesschüler sich in besonderer Weise einem der drei Altäre zuwenden sollten. Indem sie die Lebensfragen, die in den Zwei­gen und in der ersten Klasse artikuliert wurden, durch ihr immer weiter gesteigertes Interesse an dem, was in den anderen Men­schen lebt, in ihre Seele hineinnahmen, konnten sie in dem, was sich geistig beim Vollzug der Rituale zeigte, eine entsprechende Antwort finden. Die Gruppe, die dem Altar der Weisheit im Osten zugewendet war, hatte die Aufgabe, die wissenschaftliche Arbeit zu befruchten; jene, welche die Rituale am Altar der Schönheit im Süden verfolgte, konnte diese Erlebnisse in künstlerische Formen umsetzen, und diejenigen, die das Geschehen am Altar der Stärke(30) miterlebten, durften daraus besondere Anregungen für die Formung lebensgemäßer Einrichtungen auf wirtschaft­lichem und politischem Gebiete empfangen. Denn die zweite Klasse sollte nach der Gesprächsnotiz von Polzer-Hoditz aus initativ tätigen Mitgliedern bestehen, seien es Sektionsleiter oder -mitglieder, Vortragende oder Landesleiter. Die Voraus setzung dafür sei, dass sie entsprechende Erfahrungen auf geisti gem Felde in der ersten Klasse erworben haben. Von entscheiden der Bedeutung sei die Ausbildung moralischer Fähigkeiten. Ein sehr schönes Bild, worum es dabei geht, findet sich in den Worten des Johannes Thomasius, der in der eben geschilderten Szene zum Tempeldienst berufen wird. Er ist sich sehr wohl bewusst, dass es eine Diskrepanz zwischen seinem höheren und seinem niederen Selbst gibt. Aber er weiß, dass er während des Tem­peldienstes nur aus seinem höheren Selbst heraus wirken darf:

26 À l’endroit cité précédemment, p.97.

26 A.a.O., S. 97.

27 Voir aussi à l’endroit cité précédemment, en particulier les pages 98 et suiv. Un autre aspect est développé aux p.81 et suiv. Au moyen d’un rituel correctement mené à bien, il est de nouveau possible d’obtenir des communications d’êtres humains non encore nés à la Terre : « Mais du fait qu’au travers des cérémonies, des esprits élémentaires terrestres ont été stabilisés, de ce fait des communications peuvent de nouveau être faites, par des êtres humains qui ne sont pas encore nés, aux esprits élémentaires terrestres. Et s'il y a encore, en plus un talent, un génie, pour écouter les esprits élémentaires de la Terre sur ce que les humains non-nés leur communiquent, alors les humains concernés, qui peuvent écouter quelque chose de ce genre, expriment justement ce que les humains non-nés disent aux esprits de la nature, aux esprits de la terre. »

27 Vgl. a.a.O., insbesondere S. 98f. Ein weiterer Aspekt wird auf S. 81f. ausgeführt. Durch richtig ausgeführte Rituale wird es wieder mög­lich werden, Mitteilungen von ungeborenen Menschen zu erhalten: »Dadurch aber, daß durch die Zeremonien die elementarischen Erden­geister festgehalten wurden, dadurch können wiederum Mitteilungen gemacht wer­den von den ungeborenen Menschen an die elemen­tarischen Erdengeister. Und ist dann gar noch ein Talent, ein Genie vorhanden, um die elementarischen Erdengeister abzuhorchen über das, was ihnen die ungeborenen Men­schen mitteilen, dann spre­chen die betreffenden Men­schen, die so etwas abhören können, eben das aus, was die ungeborenen Menschen den Naturgeistern, den Erd­geistern sagen.«

28 Voir la note 14.

28 Siehe Anm. 14.

29 Rudolf Steiner: Quatre Drames-Mystères, (GA 14), Dornach 19898, p.382. [dans l’édition bilingue de Triades 1967, aux pp.370-371.

29 Rudolf Steiner: ›Vier Mys­teriendramen‹ (GA 14), Dor­nach 1998, S. 382.

30 Au sujet des trois autels, voir GA 265, p.120, p.134 et en particulier les notes de participants au cours d’instruc­tions du 10 mai 1914, à la page 316. On y décrit ce qui suit : « De l’Est affluent les forces de raison analytique vers la Terre. De là, la Terre est baignée de forces saintes de raison synthétique. Celles ci sont quelque peu dans née de nouveau l’autel (de l'est) : c’est là qu’est la tête de la Terre. Lorsque nous nous tournons vers le Sud ; de là affluent les forces aintes du cœur, celles de l’amour et du don qui rayonnent vers la Terre. De l’ouest se déverse la volonté sainte dans la Terre, qui afflue travers les membres d’où les actes coulent. »

30 Zu den drei Altären vgl. GA 265, S. 120, S. 134 und insbesondere die Teilnehmernotiz zur Instruktions­stunde vom 10. Mai 1914 auf S. 316. Dort wird Folgendes ausgeführt: »Vom Osten strömen die Verstandes­kräfte der Erde zu. Von dort aus wird die Erde mit den heiligen Verstandeskräften durchströmt. Diese sind etwa im Altar (des Ostens) wiedergegeben; dort ist der Kopf der Erde. Wenden wir uns zum Süden: Von dort strahlen die heiligen Herzenskräfte, die Kräfte der Liebe und Hingabe der Erde zu. Von Westen ergießt sich der heilige Wille in die Erde, der die Glieder durchströmt, woraus die Handlungen fließen.«

La qualité d’élève de l’esprit m’a concédé
Un Soi, qui peut s’avérer ensuite puissant
Et déployer pleinement une création propre,
Si son porteur doit se savoir encore fort éloigné
Des buts les plus sublimes de l’âme.
Dans une telle situation, le devoir s'impose à lui,
de s'adjoindre au service du devenir de la Terre
le second humain qui s'éveille en lui.
Ainsi doit-il laisser toujours briller à son œil spirituel
Telle une règle de vie parmi les plus austères,
Que rien ne pénètre de son Soi en perturbant
Ce travail-là, dont il ne s’acquitte guère,
Lequel est à produire par son second Soi.(31)
Die Geistesschülerschaft hat mir verliehn
Ein Selbst, das kraftvoll sich auch dann erweisen
Und eignes Schaffen voll entfalten kann,
Wenn sich der Träger noch in weiter Ferne
Vom höchsten Seelenziele wissen muß.
Erwächst in solcher Lage ihm die Pflicht,
Den zweiten Menschen, der in ihm erwacht,
Dem Erdenwerden dienstbar hinzugeben,
So muß er stets als strengste Lebensregel
Vor seinem Geistesauge leuchten lassen,
Daß nichts vom eignen Selbst sich störend dränge
In jene Arbeit, die nicht er verrichtet,
Die durch sein zweites Selbst zu leisten ist.(31)

L’organisme de l’université.

Der Hochschulorganismus

Par le congrès de Noël, Rudolf Steiner aspirait à faire apparaître un organisme universitaire existant spi­rituellement — il le désignait aussi comme « Goethéanum spirituel» — dans un libre regroupement d’humains. Considérée purement au plan extérieur, la tentative doit être vue comme un échec. Il n’y avait pas encore suffi­samment d'humains jadis qui eussent la faculté de maintenir fermement ce Goethéanum spirituel. Le ré­sultat fut qu’aussi bien la Société du congrès de Noël que l'organisme universitaire, survécurent sous une forme institutionnalisée dans une association administrative. Cela peut être compris à l’instar d’un Drame-Mystère qui s’accomplit dans la vie réelle : pendant un temps bref, le temple fut ouvert, même si on ne put traverser tous ses espaces. Étant donné que la faculté de « saisir une initiative pour la cause/chose anthroposophiques » de manière juste ne fut pas encore suffisamment développée, les disciples spiri­tuels furent renvoyés du temple, à l’instar du stupide Perceval. Il n’en resta plus que des images ter­restres. Mais c'est ainsi que nous avons la possibilité de nous élever de ces images à leurs archétypes vi­vants. Grâce à ce travail de création d'images, qui ne peut s'accomplir que par une activité intérieure, nous sommes en mesure de nous défendre contre les forces momifiantes du passé et de développer un nouveau mode du penser. Sur ces chemins nous pouvons faire une expérience plus intérieure de ce que sont les conditions réelles d'une nouvelle réalité de l'être des Mystères. Si l'on parvient à les obtenir, on verra si ceux, qui sont destinés par le karma à établir de tels Mystères, se trouveront.

Rudolf Steiner strebte mit der Weihnachtstagung an, einen geis­tig existierenden Hochschulorganismus – er bezeichnet diesen auch als »geistiges Goetheanum« – in einem freien von Menschen zur Erscheinung zu bringen. Rein äu­ßerlich betrachtet muss der Versuch als gescheitert betrachtet werden. Es waren damals noch nicht genügend Menschen vor­handen, welche die Fähigkeit hatten, dieses »geistige Goetheanum« festzuhalten. Das Resultat war, dass sowohl die Weih­nachtstagungsgesellschaft als auch der Hochschulorganismus als institutionalisierte Form in einem Verwaltungsverein über­dauerten. Das kann als ein im realen Leben sich vollziehendes Mysteriendrama verstanden werden: Für kurze Zeit wurde der Tempel geöffnet, wenn auch noch nicht alle seine Räume durch­schritten werden konnten. Da die Fähigkeit, in richtiger Weise »Initiative für die anthroposophische Sache« zu ergreifen, noch nicht ausreichend entwickelt war, wurden die Geistesschüler wie der tumbe Tor Parzival des Tempels verwiesen. Zurück blieben die irdischen Abbilder. Doch gerade dadurch haben wir die Möglichkeit, uns von den Abbildern zu ihren lebendigen Urbildern zu erheben. Durch diese bildgestaltende Arbeit, die nur in innerer Aktivität vollbracht werden kann, sind wir in der Lage, uns gegen die mumifizierenden Kräfte der Vergangenheit zu wehren und ein neues Denken zu entwickeln. Auf diesem Wege können wir immer mehr innerlich erfahren, was denn die realen Bedingungen eines neuen Mysterienwesens sind. Gelingt es, diese zu erzeugen, so wird sich zeigen, ob diejenigen, die vom Karma dazu bestimmt sind, ein solches Mysterienwesen einzurichten, sich finden werden.

L’organisme universitaire, qui devrait doter d’une âme une véritable Société anthroposophique peut toujours être ressentie, pensée et suivie, comme une réalité spirituelle de plus en plus pro­fonde qui était peu à peu apparue entre 1902 et 1925. En cela, il se révèle là un clair rapport aux époques de culture. À notre époque, c’est particulièrement ce qui a été prédisposé durant les 5000 ans de l’époque égyptienne qui réapparaît transformé. Une telle tâche devrait être possiblement résolue par l’enseignement que permet la première Klasse. Si nous entrons dans la Société anthroposophique, nous sommes alors —vu du point de vue de l’attitude spirituelle — tout d’abord encore romains. Et notre romanité non-transformée aspire alors à une forme institutionnalisée d’organisme universitaire. Or sous cette forme, celui-ci ne peut guère vivre. Il ne peut qu’y mourir. Nous pouvons surmonter notre romanité — en ce que nous cherchions en libre regroupement par exemple dans le travail de branche, les autres humains, pour qui la science de l'esprit est également une demande. À cette occasion, nous nous heurterons alors toujours douloureusement aux choses non-surmontées, et même encore en nous-mêmes comme chez autrui. Nous sommes renvoyés, par conséquent, à nous-mêmes pour qu’un tel organisme universitaire puisse devenir de nouveau actif. En tant qu’individu nous pouvons seulement travailler du côté de l’image c’est-à-dire de bas en haut. En faisant cela, nous contribuons même à faire naître un milieu, dans lequel un tel organisme peut redevenir opérant. Mais nous devons aussi acquérir par le travail des images de ce qui fut déposé, tel un germe, dans les cultures de la Perse antique et de l’Inde antique ; car la deuxième et troi­sième Klassen ont précisément à développer ce genre de germes qui durent l’être de sorte que ces germes culturels pourront se développer et refleurir d’une manière nouvelle dans le futur. Nous pouvons schématiquement tracer les inter­actions entre organisme universitaire (FreieHoch­schule für geisteswissenschaft), Société anthroposo­phique (Anthroposophische Gesellschaft) et les Insti­tutions administratives (Verwaltungsinstitutionen), telles que présentées ci-contre. Il va de soi que ce n’est qu’un croquis, mais il peut donner une orientation dans laquelle il y a quelque sens. Nous devrions porter une atmosphère de l’âme dans cette direction, telle qu’elle est instaurée dans l’office dominical, lorsque l’officiant dit à l’enfant : « L’esprit de Dieu sera avec toi, si tu le cherches» et que l’enfant répond : «Je veux le cher­cher »(32)

Der Hochschulorganismus, der eine wirkliche Anthroposo­phische Gesellschaft beseelen sollte, kann immer tiefer als geis­tige Wirklichkeit empfunden und gedacht werden, wenn er in seiner Zeitgestalt, in der er zwischen 1902 und 1925 sich nach und nach zur Erscheinung brachte, verfolgt wird. Dabei zeigt sich ein deutlicher Bezug zu den Kulturepochen. In unserer Zeit muss insbesondere das, was im alten Ägypten veranlagt wurde, verwandelt werden. Diese Aufgabe sollte durch die Schulungen, welche die erste Klasse ermöglichte, gelöst werden. Wenn wir in die Anthroposophische Gesellschaft eintreten, sind wir – von der Geisteshaltung her gesehen – zunächst noch Römer. Und unser unverwandeltes Römertum strebt nach der institutiona­lisierten Form. In dieser kann der Hochschulorganismus nicht leben. Er konnte da nur hineinsterben. Unser Römertum können wir überwinden, wenn wir im freien Zusammenschluss – z.B. in der Zweigarbeit – den anderen Menschen, dem die Geistes­wissenschaft ebenfalls ein Anliegen, ist aufsuchen. Wir werden dabei immer wieder schmerzhaft an Unüberwundenes anstoßen, sowohl bei uns selbst, als auch bei anderen. Wir sind daher da­rauf angewiesen, dass ein solcher Hochschulorganismus wieder wirksam werden kann. Als Einzelne können wir nur von der Bildseite her, d.h. von unten nach oben arbeiten. Doch indem wir das leisten, tragen wir dazu bei, dass ein Milieu entsteht, in dem ein solcher Organismus wieder wirksam werden kann. Wir müssen aber auch Bilder von dem erarbeiten, was in der urpersischen und in der urindischen Kultur als Keime veranlagt wurde. Denn gerade die zweite und dritte Klasse sollte vorberei­ten, dass auch diese Kulturkeime in Zukunft durch die spirituelle Arbeit in neuer Weise zum Erblühen gebracht werden können.
Schematisch können wir uns das Zusammenspiel von Hoch­schulorganismus, Anthroposophischer Gesellschaft und Ver­waltungsinstitutionen wie im unten abgebildeten Schema ge­genüberstellen. Es ist dies nur eine Skizze, aber sie könnte Orientierung geben, in welcher Richtung es sinnvoll ist, weiter zu suchen. Wir sollten nach dieser Richtung eine Stimmung in der Seele tragen, wie sie in der Sonntagshandlung erzeugt wird, wenn der Handelnde zum Kind spricht: »Der Gottesgeist wird sein mit dir, wenn du ihn suchest« und das Kind daraufhin ant­wortet: »Ich will ihn suchen.« (32)

31 GA 14, p.385.

31 GA 14, S. 385.

32 Ce rituel fut introduit en 1920 pour le cours libre de religion, au sujet duquel on interrogea Steiner, au sujet de savoir si, pour les élèves de ce cours, on pouvait instaurer une cérémonie religieuse le dimanche. La réponse fut que ceci dût être déjà sous la forme d’un culte. Ainsi naquit, avant même le nouvel an 1920, le premier rituel dit « Sonntag­shandlung [service ou rituel du dimanche]".

32 Dieses Ritual wurde 1920 für den freien christlichen Religionsunterricht der Wal­dorfschule eingeführt, nach­dem Rudolf Steiner gefragt wurde, ob nicht für die Schü­ler des freien Religionsunter­richtes an den Sonntagen eine religiöse Feier eingerichtet werden könnte. Die Antwort lautete, daß dies dann schon ein Kultus sein müsste. So entstand noch vor Neujahr 1920 das erste Ritual, die )Sonntagshandlung‹.

Die Drei 6/2023.


(Traduction : Daniel Kmiecik)