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Institut pour une triarticulation sociale
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Stephan Eisenhut sur le site du D.N. Dunlop Institut  (original allemand)

Vidéo 3 : Contrôle et pouvoir

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traduction F. Germani v.01 - 31/10/2020
vidéo 3 (https://youtu.be/DbIsb6tuPjE) diaporama en français 3



Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il est tant manipulé en ce moment ? Donc tout de suite dans la crise de la Covid, on a toujours l'impression que la manipulation prend la main de tous les côtés. Qu'est-ce qui repose à la base ? Je prétends que la raison principale est la forme de notre propre pensée, car si à partir de cette pensée nous voulons atteindre des objectifs externes, alors nous devons amener les choses sous contrôle. Donc l'entrepreneur, il veut évidemment contrôler son entreprise. Et il veut aussi pouvoir contrôler le processus de marchandises. S'il peut le faire est encore une autre question. De préférence, il contrôlerait aussi le besoin des consommateurs. Le scientifique, à nouveau, veut contrôler la méthode scientifique et à la fin, il aimerait aussi volontiers contrôler le résultat scientifique. Le politicien, à nouveau il veut contrôler évidemment les entrepreneurs et il veut aussi contrôler les scientifiques. Pas qu'ils fassent des choses que personne ne peut plus représenter par la suite. Les démocrates, à leur tour, aimeraient à nouveau contrôler les politiciens. S'ils font des bêtises, ils devraient être démis de leurs fonctions. Et le capital, c'est évidemment, veut contrôler les entreprises. Mais il veut aussi contrôler les politiciens. Alors, il veut aussi contrôler les démocrates, comme je l'ai évoqué dans la dernière vidéo. Pour finir, il veut aussi contrôler les scientifiques et les résultats scientifiques. Donc : tous ont des besoins de contrôle.

Et la question est dans quelle forme sociale cela conduit. Nous devons y réfléchir. Alors, que se passe-t-il dans un système sociétal dans lequel tous ceux qui ne sont pas tout de suite résignés, mais qui veulent gagner en influence, tentent de tout contrôler. Alors, à la fin s'imposera celui qui dispose du plus grand pouvoir d'imposer. Nous vivons dans une démocratie moderne, on pense ainsi. Et dans une démocratie moderne, le pouvoir de l'État devrait partir du peuple. Mais est-ce qu'il part vraiment du peuple ? Johannes Mosmann a écrit dans la revue "die drei" en juin 2020, un essai extrêmement instructif sur cette question L'essai s'intitule : "Le secret du pouvoir " et il est paru dans la série : "La démocratie élargie".

Mosmann y montre que lorsque le pouvoir de l'État devrait partir du peuple, mais en même temps toutes les décisions concernant la vie sociale devraient être contrôlées démocratiquement qu'alors la base pour un pouvoir de l'élite est posée. Le peuple attend par exemple du politicien, que si le chômage augmente, il adopte des mesures, qui ont pour effet de stimuler la conjoncture et que la population trouve de nouveau plus d'emplois. Le politicien devrait donc intervenir en pilote dans la vie de l'économie. Il attend aussi, lorsque les écoles du pays par exemple tomberaient en comparaison internationale, qu'alors les politiciens réfléchissent comment améliorer le système scolaire. Pour cela, ils ont besoin d'experts. Et par les experts, rentre de nouveau, ce que j'ai déjà montré dans la dernière vidéo. Nous entrons donc dans une domination de l'élite. Jetons à cause de cela un coup d'œil sur la recherche sur les élites.

Le sociologue de Darmstadt et chercheur sur les élites Michael Hartmann a présenté son livre "Die Abgehobenen" ("Les coupés du réel"). Le livre est intéressant pour les raisons suivantes. Hartmann voit clairement que les élites de l'économie, ce sont ceux qui disposent une part importante du capital sociétal d'une économie de peuple, ils ont le plus grand pouvoir d'imposer dans une démocratie. Cela signifie que ces élites peuvent fortement influencer les processus de décision politique. Ce qu'il observe, c'est que pratiquement aucun échange entre les différentes couches sociales dans notre société n'est possible. Les principales élites dirigeantes de l'économie sont un groupe entièrement homogène. Elles occupent des positions sociales donnant la mesure en grande partie de leurs propres rangs. Il montre cela à des exemples de divers pays occidentaux. Contrairement à l'Allemagne, celles-ci construisaient sur une structure de formation qui est fortement marquée par des écoles d'élite. Qui, par ex. aux U.S.A., veut monter une entreprise importante à une position de premier plan doit avoir fréquenté une université prestigieuse. Mais cela seul ne suffit pas. Il y a certains traits de personnalité qui doivent correspondre. Et selon Hartmann, on les acquiert, par la socialisation au sein des foyers familiaux. Et cela, on ne peut pas se l'approprier. Ce sont ces caractéristiques d'origine qui font que les membres de l'élite se reconnaissent entre eux. Et elles donnent en fin de compte l'élément décisif, si l'on est à élever à une position dirigeante ou non. Pour cette raison les élites de l'économie forment dans tous les pays examinés par lui de la même manière un groupe homogène, égal si des écoles d'élite sont disposées ou non dans la structure de formation. Le problème, qu'il voit, est que ces groupes s'éloignent toujours plus loin de la population et souvent éveillent justement l'impression comme s'ils étaient au-dessus du droit. Les scandales, comme cela a été le cas au cours des dernières décennies, qu'on pense seulement aux documents de Panama ou aux Paradise Papers, ou à diverses arrestations de fonctionnaires économiques à cause de fraudes fiscales. Hartmann montre aussi dans son livre que les élites économiques sont profondément enracinées dans leurs pays d'origine. La représentation d'une élite globale, il la rejette. Une étonnante observation de Hartmann est que la plupart des cadres examinés par lui ne disposaient pas encore une fois d'un séjour prolongé à l'étranger dans leur biographie de formation. Les élites économiques ne vivent justement pas dans la jet set internationale. Ils vivent dans leur espace culturel. Hartmann veut rendre clair, que des processus de changement politique dans la démocratie au niveau national sont très volontiers possibles. Et il voit des porteurs d'espoir. Ainsi il reconnaît dans l'élection de Jeremy Corbijn en Grande-Bretagne au sein du parti travailliste que là, les anciennes structures changent et il espère clairement dans le livre que Jeremy Corbijn plus tard, puisse aussi venir au pouvoir de gouvernement. Aussi dans Bernie Sanders comme un possible candidat à la présidence des États-Unis il voit un porteur d'espoir. En attendant, il a pu être désillusionné. Parce que deux ans après la publication du livre ces personnalités ont disparu de la scène. Les élites du pouvoir ont mis leurs moyens en service pour s'en débarrasser. Mais maintenant, l'idée de base est qu'il n'y aurait aucune élite économique mondiale n'est absolument pas fausse. Toutefois, il faut donc penser un peu différemment de Hartmann.

Ce que Hartmann justement ne fait pas est que la pensée qu'il a développée lui-même, à savoir celle du pouvoir d'imposer, il ne l'utilise pas sur le plan international de la concurrence entre les nations. Il devrait quand même se demander quelle élite économique nationale a le plus grand pouvoir d'imposer au niveau international. Il se montrerait rapidement que ce sont les élites économiques américaines-US. Car elles se sont créées pour cela les formes d'organisation les plus efficaces. Elles sont actuellement dans la situation d'imposer leurs intérêts avec la plus grande puissance.

J'aimerais donc présenter notre actuel modèle de démocratie d'une brève esquisse graphique. Et ce faisant, je me rattache de nouveau à la structure d'image que j'ai déjà une fois utilisée dans la dernière vidéo. Cette structure d'image peut justement être un appui, aux nombreuses pensées que l'on doit placer les unes à côté des autres, pour une première fois pouvoir les tenir ensemble de manière ordonnée. C'est comme un échafaudage qu'on se construit avec lequel on peut grimper aux différents endroits et les observer et ne rien perdre de vue. Si on a exercé, à regarder les différents domaines et à comprendre, alors on peut aussi démonter l'échafaudage et penser cela de différents autres côtés. Eh bien, tout d'abord, les démocrates croient que lorsqu'ils remplacent le monarque institué par la grâce de Dieu par un gouvernement démocratiquement élu, ainsi serait réalisé que le pouvoir de l'État partirait du peuple. Aujourd'hui, les démocrates croient comme le chercheur de l'élite de gauche que je viens de citer Hartmann, pouvoir atteindre cet objectif par ce biais, si un mélange plus élevé lors de la formation du gouvernement est respecté. Cela correspond à la représentation que seul quand le parti correct avec le programme correct aux élections conquiert la majorité, les choses iraient mieux. Les partis placeraient les membres du gouvernement de leurs propres rangs et feraient attention qu'aussi un mélange correct des couches de la population soit garanti.

Mais là maintenant aussi des gouvernements choisis/élus ainsi, de différentes couches mélangées de la population restent maintenant exactement ainsi responsables pour les questions de la vie de l'économie et de la vie culturelle, ils continuent à rester dépendant d'experts. Et afin que là rien n'aille de travers et que le gouvernement ne fasse aucune lois qui contredise le sentiment de la majorité, on croit au moins que tous les partis représentés au Parlement devraient contrôler le gouvernement et alors approuver les lois présentées et finalement on a comme dernière instance de contrôle encore une cour constitutionnelle, qui peut aussi encore une fois vérifier si tout s'est passé conformément au droit et à la loi. Cela ne fonctionne qu'en théorie. Il y a donc quand même les différentes strates/couches de la population. Et une couche de population, on peut la désigner avec le synonyme "le capital" - et par capital, j'entends maintenant les élites, qui peuvent contrôler la majeure partie d'une économie de peuple. Ce capital continuerait quand même à prendre de l'influence, que par exemple, les experts corrects conseillent le gouvernement. Il continuerait à veiller à ce que les prometteurs jeunes membres de parti dans les programmes pour jeunes leaders et semblable soient formés en responsables politiques dociles. Et ces managers politiques seront au moment opportun, par des partis qui cherchent d'urgence du personnel ayant des qualités de direction, amenés aux postes correspondants. Justement ainsi le capital pourvoirait à ce que de l'influence puise être prise sur l'opinion publique.

Car de Walter Lippmann, comme montré dans la dernière vidéo, on a appris comment l'opinion publique peut être pilotée justement ainsi, qu'aussi seuls sont élus ceux qui prennent les décisions correctes. Si un jour les faux humains sont élus dans certains pays, ainsi on a des tels mécanismes de sanction sous la main, qui permettent très rapidement de s'assurer que ce gouvernement soit de nouveau démis/balayé de ses fonctions. Donc le capital a la possibilité de prendre influence sur l'opinion publique de la manière la plus massive. Il doit seulement fabriquer les images correctes. Les sentiments, qui alors apparaissent dans les larges masses par ces images, guideront celle-ci ainsi, que les décisions correctes viennent "démocratiquement" en l'état. Les élites nationales avec leur pouvoir d'imposer attaché à leur capital en en rapport à la politique intérieure, s'orienteraient cependant quand même encore aux intérêts du capital, qui dominera le devenir économique international le plus fortement. Mais cela signifie qu'il n'y a pas de conspiration mondiale d'une élite internationale. Mais cela fonctionne tout autrement. Les élites sont, comme Hartmann l'observe correctement, liées nationalement. Mais ce qu'il y a est une forme de la pensée qui s'est imposée dans les temps modernes dans le monde entier.

De cette forme Hartmann se sert du reste aussi, respectivement les dirigeants de parti qu'il privilégie lorsqu'ils veulent mettre en œuvre leurs objectifs. Et cette pensée pousse les humains à amener les choses sous contrôle. Cette pensée œuvre du reste aussi extrêmement fort dans le mouvement environnemental aujourd'hui. On veut que l'environnement ne soit pas détruit. Et veut l'amener sous contrôle scientifiquement par cette pensée. Mais cela va finalement seulement par des méthodes de manipulation. Et la manipulation enclenche toujours au propre intérêt de l'humain. Les élites allemandes, françaises, anglaises ou autres ne poursuivent aucun plan manigancé. Elles poursuivent leurs propres intérêts. Elles doivent seulement observer ce qui, sur la scène internationale, est, dans une certaine mesure, en vogue. Ça doit quand même le plus souvent être prétexté par des intérêts du capital qui sont concentrés en Amérique du Nord. Car, et j'ai donc évoqué cela dans la dernière vidéo, ces derniers ont été à même dans le temps après la Première Guerre mondiale jusqu'à aujourd'hui de construire la plus efficace des formes d'organisation afin de prendre aussi influence à leur manière sur l'économie et la politique mondiales et pouvoir justement contrôler celles-ci.

Pour finir, de nouveau une petite demande pour penser avec. Vous vous souvenez sûrement au début de la deuxième vidéo. Là, j'avais développé le schéma suivant. J'avais caractérisé l'humain inférieur et supérieur. L'humain supérieur sur le saisir respectivement le connaître que je métamorphose dans deux directions - vers la saisie à mesure de raison analytique et vers l'appréhension spirituelle des contextes/pendants dans le monde - et l'humain inférieur, que j'ai développé de la métamorphose du désirer qui se métamorphose d'après l'une direction d'après la cupidité et d'après l'autre direction, là où le corps a besoin de soins objectifs, métamorphosés d'après le besoin. Demandez-vous, quand même une fois, comme actuellement, si surpuissant, le besoin après du contrôle et de la manipulation est pendant avec ce que l'humain avec sa vie de l'âme dans ce domaine, qui est concentrée autour de la pensée de mesure de raison analytique et l'avidité d'âme et posez-vous la question si cela pouvait être pendant avec la forme actuelle de la pensée et vers quelle direction on devrait travailler afin qu'ici une transformation en direction de faculté d'avenir devienne possible. C'est exactement ce dont j'aimerais parler dans la quatrième vidéo. J'aimerais montrer pourquoi Rudolf Steiner, au milieu de la Première Guerre mondiale, dans une certaine mesure en toute tranquillité de l'âme - tandis qu'il conseille d'un côté les premiers humains, qui lui demandent, en direction de la triarticulation - continue de travailler à ses écrits épistémologiques et rédige un livre qui s'appelle "Des énigmes de l'âme", qui est extrêmement exigeant à penser. Et j'aimerais montrer que cela a très volontiers à faire avec le développement de l'idée de triarticulation. On pourrait peut-être dire : l'organisme social ne peut actuellement pas du tout de se différencier en trois membres autonomes, parce que la pensée, qui sera appliquée dans ces trois domaines est seulement active contrôlant unilatéralement.