Institut pour une
triarticulation sociale
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1916 < .......1917....... > 1918 C’est tout simplement symbolique pour ce rythme de travail, quand on considère ; par ex., les trois premiers jours de 1917. La première journée a été consacrée au travail de connaissance, la deuxième journée à l’art, la troisième à un fait social. Le 1er janvier, Rudolf Steiner a repris sous le titre « Réflexions contemporaines » une série de 24 conférences, par laquelle il avait commencé à exposé dans les années précédentes, les arrières plans historiques des événements du temps, les tendances des forces du bien et du mal agissant dedans, les situations de destin éprouvées consciemment ou inconsciemment par l’être humain, ainsi que des plans et des actions qui sont confiés à la décision propre des humains libres en cette situation du temps. Le 2 janvier, il a repris les séries de conférences sur l’art avec démonstrations de diapositives, précédemment décrites, cette fois en rattachement aux représentations artistiques des jeux de Noël avec le thème : « Motifs de Noël de l’art antique » (mosaïques, miniatures – maîtres italiens, hollandais et allemands, représentant la naissance de Christ, l’adoration des bergers et des mages). Le 3 janvier, les jeux de Noël qui ont maintenant été représentés chaque année, entre le 24 décembre et le 6 janvier le jour de l’Épiphanie, à Dornach (voir p. 297), en une séance spéciale pour les prisonniers de guerre et grièvement blessé internés en Suisse avec l’autorisation des autorités de Berne. C’était un des actes bons, utiles, sociaux de Rudolf que de présenter aussi ces magnifiques jeux de Noël Steiner, à ces très souffrantes victimes de guerre allemandes que la Suisse avait pris en soins dans sa belle, universelle sphère hospitalière. Alors que la guerre était finie depuis longtemps, l’un de ces internés en Suisse, lourdement blessé, écrit dans la revue « Nouvelle Allemagne », Volume 9, numéro 5, 1939 : « En fait, nous avons emporté un merveilleux souvenir dans notre patrie et dans nos vies. Qui a eu la permission de participer au cortège triomphal de des blessés lourds échangés par la Suisse, celui-là ne pourra jamais oublier que le peuple suisse s’est efforcé de nous faire du bien en une noble chaleur. Nous, Allemands lourdement blessés n’oublierons jamais cela et confessons ce remerciement au peuple suisse devant le monde entier ». Certes, ainsi maints de ceux, grièvement blessés, guérit par
la prise en charge physique et psycho-spirituelle de la Suisse
ont repensés avec amour et gratitude à l’expérience artistique
à Dornach. Dans son discours d’ouverture, Rudolf Steiner a
déclaré aux internés lourdement blessés : Les conférences suivantes du 6 au 30 janvier à Dornach ont été consacrées à la poursuite des « considérations contemporaines » nommées ci-dessus, tout comme aux conférences sur l’art. Après ce travail polyvalent dans le domaine de la Suisse, qui avait élevé la cicatrisation des plaies et la continuité du soin du spirituel à son précieux travail dans la communauté des peuples de l’Europe dans la guerre, et après l’inauguration vigoureuse de tant de nouvelles impulsions, Rudolf Steiner s’est adonné de nouveau début février à des tournées de conférences. Dans les conférences publiques du 6 février au 25 septembre suivantes à Berlin, Leipzig, Hambourg, Brême, Hanovre, Stuttgart et Munich se tenaient au premier plan des « Observations et résultats de science de l’esprit », lesquelles ont donné des éclaircissements sur les sujets suivants : l’esprit et la matière, la vie et la mort, le destin et l’âme, l’être humain comme être d’esprit et d’âme, l’immortalité, forces du destin et formation du cours de la vie humaine. Il a également donné à cette époque trois séries pendantes de conférences sur « Métamorphose cosmique et humaine », « Pierres de construction pour la connaissance du mystère du Golgotha » et « Vérités d’évolution humaine et d’humanité ». Dans le premier cycle de sept conférences du 6 février au 20
mars sur « Métamorphose cosmique et humaine »,
Rudolf Steiner explique pour les membres qui ont été
introduits en grande partie à ces questions par le biais de
ses conférences précédentes, à nouveau encore une fois les
chemins corrects et faux avec ceux qui sont passés par la
porte de la mort. Il a placé le lien spirituellement vrai par
renforcement des forces de la conscience – pour lequel il
avait donné le chemin - à ces domaines, la fausse aspiration,
résultant du matérialisme du tirer dedans (NDT :
attirer ?) des morts dans la sphère physique qui
est arrivé par des aberrations telles que par ex. le
spiritisme au cours des dernières décennies, et a caractérisé
ses pratiques dévastatrices chez de telles personnalités
pourtant formées scientifiquement, mais pensant pleinement de
manière matérialiste et expérimentant comme Sir Oliver Lodge
et d’autres symptômes similaires du temps. – Mais il a aussi
montré comment tout de suite en une époque de l’histoire
mondiale qui dans son être représente le point de culmination
de l’humanité sombrant dans le matériel, comme force
antagoniste l’aide de la sphère de l’action du Christ tournera
à l’avantage de l’être humain. C’était dans la première
conférence de ce cycle, le 6 février qu’il prononça ces
paroles déjà citées page 133 [323], qui indiquent sur le
travail du Christ dans le suprasensible depuis 1909. Comment
maintenant l’humain doit construire son acceptation d’accueil
intérieur vis-à-vis de l'Être le plus haut, le Christ, sur une
nouvelle formation de la conscience d’esprit, ainsi il doit
aussi former d’une manière nouvelle son rapport interne au
domaine des pouvoirs spirituels hiérarchiques, oui à ces âmes
séjournant dans cette sphère des humains passés par la porte
de la mort. Il doit, au lieu de vouloir, comme Sir Oliver
Lodge, s’approcher de ces morts avec des pensées matérielles
ou matérialiser leur sphère, au contraire former en soi des
pensées déjà dans la vie sur terre, qui sont familières à la
sphère d’être et d’action du spirituel, justement une science
de l’esprit, qui parle une langue qui a une validité dans le
domaine du suprasensible, spirituel et à cause de cela peut
conduire à une entente consciente avec le monde, dans lequel
demeure le Christ aidant comme entité la plus haute : La « Métamorphose des forces de l'âme », qui conduit à la saisie de ces réalités spirituelles, a été démontrée maintenant dans ses débuts élémentaires et d’autres exercices de connaissance avançant plus loin. Aux débuts élémentaires appartient une considération consciente des rythmes spirituels dans l’évolution et l’histoire de l’humanité, mais aussi de l’être humain individuel. Il y a dans chaque cours de vie des périodes déterminées qui introduisent des êtres humains au seuil du spirituel où il peut s’ouvrir aux trois rencontres avec le règne du Père, du Fils et du Saint-Esprit dans le devenir du monde et de l’humain, quand il renforce suffisamment les forces de la conscience et ne pas laisse pas passer inaperçus ces hauts points de la vie. -Rudolf Steiner a décrit ici aussi le danger qui repose dans la séparation pensante de l’ordre moral et naturel, comme ils ont été amenés par le clivage des sphères du savoir des sens et de la foi au siècle dernier. [324] L’intrication/imbrication disposée dès l’origine dans l’évolution de l’ordre moral et l’ordre de la nature dans les événements cosmiques, le fait que c’est un monde, et non deux mondes, cela- doit de nouveau entrer selon la science de l’esprit et par exercice intérieur dans la conscience de l’être humain. Rudolf Steiner a également enseigné dans ces contextes, à faire attention à l’être du rythme dans le vivant, car comme le spirituel intervient toujours de nouveau en formes cycliques et rythmiques dans le cosmos, est en même temps actif modélisant au cosmos et aux humains naissants, ainsi ces lois se reflètent aussi dans le cours de la vie de l’être humain. De la simple transformation quotidienne de la conscience par le réveil et le sommeil, jusqu’aux rythmes plus fins, à reconnaître par d’intensives observations dans le cours de la vie de chaque humain, ont été ici et dans des conférences ultérieures, éclaircies et agrémentées de nombreuses lois de la vie, que l’homme aujourd’hui sent et préssent tout d’abord confusément, mais doit maintenant inclure, connaissant et voulant, dans la construction de sa propre vie. Le rythme est une source de force reliant toutes les sphères des êtres spirituels et de l’être-là terrestre, dont par le vivre avec conscient, l’être humain peut de nouveau rétablir efficacement le lien perdu. Car ce rythme suprasensible-sensible de ce qui a nature d’être et de vivant règne dans le naturel-corporel, mais aussi dans le déroulement des événements individuels, psycho-spirituels, sociaux et cosmiques *. * Rudolf Steiner: « Métamorphose cosmique et humaine », et entre autres aussi : Dr G. Wachsmuth: « La réincarnation de l’homme comme un phénomène de métamorphose ». Par le recours conscient en ces légités supérieures, l’humain entre dans les premières marches de sa ré-approche des puissances créatrices, agissantes en planificatrices. Dans le cycle suivant de conférences du 27 mars au 24 avril 1917 sur « Pierres de construction pour une connaissance du mystère du Golgotha », Rudolf Steiner est arrivé maintenant à un aspect supplémentaire de ces contenus de la science de l’esprit, qui se tiennent au point central pour une compréhension et une expérience intérieure des événements les plus importants dans l’histoire de l’humanité. Dans ces conférences, il a laissé les faits de l’histoire s’exprimer eux-mêmes à ce que tous leurs chemins se rencontrent finalement planifiés dans l’événement central du Christ. Les Mystères pré-chrétienne de l’Égypte, la Grèce et l’Empire romain étaient dans leurs noyaux ésotériques des précurseurs de cet événement, et ni leur abus par ces Césars, lesquels sans exercice préalable, forcèrent l’acquisition des mystères comme un moyen de pouvoir, ni qu’ils soient combattus plus tard par des dépositaires de la force, n’ont été en mesure de tourner le cours de l’histoire spirituelle au sens d'un plan supérieur irrévocable de cet événement central d’abord inaperçu, mais changeant complètement l’histoire du monde. Le rapport de tous les événements à l’impulsion-Christ, comme la substance religieuse noyau de l’histoire de l’humanité, décide finalement sur ce qui guérit ou rend malade dans l'évolution, [325] selon qu’on lui est tourné ou opposé. Rudolf Steiner décrit tout anti-religieux dans ce sens pas seulement comme une erreur, mais comme une maladie, un déni de la divinité comme une maladie de l’âme, un déni du Christ comme un malheur de l’âme, un déni de l’esprit comme auto-tromperie de l’être humain. Il a montré de la façon mémorable à des exemples concrets comment dans la vie des humains simples, en particulier, mais aussi lourd de conséquence dans la vie des dépositaires du pouvoir, des Césars et de leurs successeurs, un tel déni, oui, chaque opposition à l’esprit introduit comme un symptôme de la maladie dans l’histoire. Cela peut être lu dans les événements du passé et dans le plus intensif tout de suite dans les symptômes du siècle dernier. Vis-à-vis de ces symptômes de maladie, il a rendu attentif sur le profondément chrétien dans Goethe, chez lequel la pensée de la résurrection avait la plus haute réalité spirituelle, et il a donné maintenant à nouveau substance spirituelle à cette pensée dans le chemin de connaissance des temps modernes. Dans la troisième série de conférences de cette première
moitié de 1917, « Vérités de l’évolution humaine et de
l'humanité » Rudolf Steiner parla dans neuf conférences
du 8 mai au 24 juin de l’application des recherches en science
de l’esprit sur la pratique de vie de l’humain actuel. Dans
ces conférences émerge aussi à plusieurs reprises un motif
qu’il avait déjà une fois accentué en 1916, mais mis en avant
et prouva maintenant comme symptôme caractéristique pour la
compréhension des événements extérieurs des phénomènes du
temps. C’est le constat alarmant que l’humanité dans son
ensemble, par rapport au créneau de temps utilisé pour son
développement spirituel dans la vie sur la terre, devient pour
ainsi dire « plus jeune », c’est à dire, que le
blocage du développement ultérieur chez beaucoup d’humains se
déplace toujours plus de l’âge dans la jeunesse. Il a rendu
attentif là-dessus qu’il s’agit d’une fausse analogie, quand
on disait jusqu’à présent : L'être humain est de nature disposé de telle sorte qu’une
certaine maturité spirituelle se produit en premier quand il
entre dans la vieillesse : Rudolf Steiner a expliqué maintenant en référence à des
phénomènes historiques que l’humanité dans le passé
d’évolution post-atlantique atteignait ce point de maturité à
l’âge d’à peu près 56 ans, ce qui donnait aux anciennes
cultures et civilisation une marque entièrement déterminée.
Mais depuis intervint la transformation profonde que l'être
humain reste planté en des points toujours plus précoces de
développement de sa vie, environ à la 49e, puis la 35e année
de la vie, oui, de sorte qu’aujourd’hui par un examen plus
approfondi de l’homme moyen, mais malheureusement aussi de
nombreuses figures dirigeantes, doit être établi que leur
penser reste planter sur la ligne générale de l’évolution qui
est déjà atteinte environ avec l’âge de 27 ans. Certes,
d’innombrables connaissances particulières et expériences sont
ensuite encore ajoutées, mais elles se jouent le plus souvent
sur l’étendue du penser et de l’évolution d’origine, qui a été
formé jusqu’à 27 ans : Cette stagnation influençant largement la civilisation actuelle et la gestion des événements a été caractérisée par des figures assez représentatives des cercles dirigeants dans les événements de la destinée d’aujourd’hui. Le penser purement matériel et l’action seulement dirigé là-dessus vient tout de suite de ce que de tels humains ne grandissent plus correctement au delà de l’attachement avec le corporel, comme cela correspond à l’âge de la jeunesse. Pas l’esprit libre de la maturité de vie ultérieure, [327], mais le contexte d'âme encore trop imbriqué de la lutte avec le corporel donne aujourd’hui ce qui détermine dans le penser et le faire. Ce n’est pas difficile de reconnaître comment ce fait se reflète beaucoup dans les inhibitions de développement, du non-libre spirituellement et du pèle-mêle non distancié des points de vue qui dominent les événements de notre temps. Évidemment, les âges de jeunesse apportent leurs grandes et belles valeurs avec eux quand ils se produisent en tant que stades naturels de développement de la vie de l'individu à leur place appropriée, mais ce genre « d’avoir 27 ans de l’humanité » comme phénomène de stagnation générale est une menace pour le développement ultérieur, qui sans l’apparition de nouvelles impulsions doit conduire à l’avoir de 25 ou 20 ans général de la sphère de pensée. Car les exceptions à cette règle ne sont aujourd’hui généralement pas donnant le ton dans le chœur de l’ensemble. Dans la structure sociale d'aujourd’hui l'individu n'est donc souvent pas du tout déterminant, mais ce type général. Il est essentiel sur la base de ce phénomène d’évolution que comme un contrepoint à ce penser et ce faire étroitement liés au corps, cette sphère reprenne des forces, dans laquelle les idées et les décisions viennent de l’expérience, qui par la maturité gagnée ou l’entraînement spirituel sont devenus libres du corps et par cela consciemment pris à un environnement spirituel plus universel. Ces nécessités ont été corroborées dans ces conférences à la main de faits de développement spirituel-culturels, sociaux et aussi économiques. D’autres conférences ont été en détail sur les questions d’actualités suivantes : la nécessité de nouveaux concepts mobiles. Esprit cosmique et naturel. Esprit de la science du présent. Phénomènes scientifiques du temps. Humains du présent en lutte. Difficultés de la connaissance de soi. Les vies terrestres successives .Le rapport de l'être humain à la vérité. - Il a expliqué à partir d’exemples et symptômes de l’histoire comment l’enfance, l’âge d’adulte et de vieillards de certains peuples et cultures, parfois dans la même époque de civilisation peuvent agir comme une coexistence continue au sens géographique. Et comme inversement de tels concepts comme Orient et Occident, Est, Centre et Ouest, peuvent être saisis non seulement comme une juxtaposition géographique, mais « au sens historique aussi comme une succession ».De cette façon, chaque marche de vie et d’âge des époques historiques et des cultures gagne aussi leur part spécifique dans l’organisme vivant du temps actuel. Au milieu de cette construction d’un belvédère général sur les légités, les rythmes et les phases de l’évolution dans ces conférences, Rudolf Steiner était dans cette période fatidique aussi accaparé quotidiennement par de nombreux entretiens personnels avec des humains cherchant une direction et du conseil, de tels qui d’abord pour eux-mêmes mais aussi de tels qui, pour la collectivité, cherchaient conseil pour des grandes décisions, lesquelles réclamaient, en ces mois, une solution des têtes dirigeantes de l’Europe. De ces contextes deux personnalités vinrent
alors principalement, en Juillet 1917, à Rudolf Steiner avec
question et prière pour du Conseil : le comte Otto [328]
Lerchenfeld, qui appartenait au Reichsrat de Bavière (conseil
d’empire) et, par son contact personnel avec les milieux
dirigeants et ses larges intérêts intellectuels et sociaux a
pris une part vivante à ces problèmes, tout comme le comte
Ludwig Polzer Hoditz qui, à partir d’une situation similaire a
été placé devant ces questions aussi par ex., par le fait que
son frère était devenu chef de cabinet de l’empereur Charles
d’Autriche depuis février 1917. Ces deux personnalités
reliaient donc selon le destin une orientation approfondie sur
les événements concrets du temps avec une volonté intense de
solutions saines conformes au temps. « Il ne s'agit plus d’assister ! Tout régi
pêle-mêle … Dans notre légation, cela va comme dans un
pigeonnier. Ministres, parlementaires, la paire de diplomates
encore disponibles, la moitié du parlement fédéral se pressent
les poignées de porte dans la main. Oncle Hugo (le ministre
bavarois, d.V.) peut être vu tout au plus au petit
déjeuner. Il fait l’impression qu’il serait surpris,
totalement vanné. Pour la plupart des autres qui vont et
viennent, cela ne semble pas très différent, mais tous font
comme si avec plus ou moins contenance. Qu’est-ce qu’ils
devraient faire autrement ? La journée d’avant-hier
H m’a vidé son cœur, n’était pas correctement bien dedans… De
toutes les humains on a l’impression que la langue leur
pendrait au cou comme épuisés par une nuit blanche, stressés,
chacun cherche agité l’univers dans sa serviette ou
Ressörchen. Pour des pensées - aucun temps ! D’idées
- aucune trace! .. Comme raisons pour ce manque de capacité de décision, d’aller
sur l’ensemble, Graf Lerchenfeld donne de son expérience
personnelle, avant tout les suivantes : comme phénomènes
défavorable général du temps, une charge de travail telle des
personnes venant en considération avec des problèmes spéciaux
et détails de leur sphère de ressort, que n’était tout
simplement épargné aucun temps et efforts pour une mise à
distance du pensum du jour, une supervision et une soupesée de
la situation globale et avec cela le penser et le vouloir de
grandes idées. Un mécontentement déjà devenu habituel par cela
et finalement l’incapacité de se concentrer sur l’essentiel,
sur les grandes lignes. Et chez ceux, qui certes amenaient la
disponibilité et approuvaient absolument dans la conversation
alors une incapacité pour mettre en œuvre le pensé en action
apparaissant quand même immédiatement le lendemain dans
l’exploitation routinière : « C’était la fin d’août 1917, alors, que j'étais rendu familier par mon frère – qui m’a rendu visite à Reichenau – avec les idées du fondateur de la Société anthroposophique, Dr. Rudolf Steiner, sur la tri-articulation de l’organisme social. Je me tenais au début retenu et sceptique, mais j’ai soumis à une étude approfondie le mémoire écrit par Steiner qui m’avait été remis là-dessus. Je voulais l’idée, indépendamment de la source d’où il vient et dont je me tenais loin, et en effet considèrer non seulement sa valeur objective, mais aussi éprouver sa faisabilité et son applicabilité. J’ai eu l’impression qu’il s’agissait d’une proposition qui – contrairement à tant d’autres – prenait en compte les besoins pratiques de l'époque commençant … J’ai cru reconnaître que l’idée qui sous-tend le système en
général serai correcte, et si j’ai conclu que sa réalisation –
aimerait-elle encore être difficile – devait être
objectivement possible. Mais à cet effet, elle aurait
nécessité la collaboration convaincue des peuples. Ainsi, il
aurait été nécessaire avant tout, de fournir à la plus grande
partie de l’humanité, la conviction de la justesse de la
pensée. Il ne suffit pas de prendre à soi des pensées
correctes, on doit gagner les larges masses pour la
réalisation et ainsi les transplanter du domaine de l’idéel
sur le terrain solide de la réalité. Nous mentionnons tout cela ici seulement pour montrer que
chez Rudolf Steiner ne restait rien de théorie, mais du
reconnu de la réalité pratique et lui a aussi été transmis, de
sorte que jadis tout a été tout de suite essayé pour prévenir
et aider, où les avertissements et l'aide ont été le plus
nécessaire dans les sphères de ceux qui portaient dans leurs
mains la responsabilité et les fils du destin. Le « sens de la réalité » que les humains croient
s’être conquis aujourd’hui, est seulement l’expression de
l’étroitesse de l’horizon, dans lequel la connaissance et la
pensée se meut, il n’a rien fait, qu’aussi conduire encore à
la chaotisation et la destruction du domaine, qu’on a laissé
seul valoir et croyait dominer. Quand le sens de la réalité ne
s’applique pas aux zones au-delà du seuil du monde spirituel,
plus de désastres seront la conséquence inévitable. Qui le
fait remarquer aujourd’hui, remue ainsi des faits que la
science matérialiste, les routiniers de la vie quotidienne,
les souverains du jour, tiennent pour
« insignifiant » parce qu’ils veulent arrêter de
peur inconsciente. Une véritable science de l'esprit doit
considérer les lois de l'évolution, les combats et les plans
de ce côté et de l’autre côté du seuil, sans se laisser
décourager par si c’est correct ou non aux habitudes de pensée
des représentants de la dernière période mourante. Rudolf
Steiner a conclu ces considérations à cause de cela avec les
paroles : Pendant qu' à ceux qu’il avait préparé depuis de nombreuses
années, il a parlé de ces causes profondes qui reposent à la
base de l’évolution spirituelle, il a également saisi sans
cesse chaque réalité, de rendre attentif des cercles
supplémentaires sur les premiers pas en notre temps pour une
recherche conforme à la réalité du suprasensible-spirituel.
Ainsi, il a donné le 18 octobre 1917 une conférence publique à
Bâle : « L’âme humaine dans le royaume du
suprasensible et son rapport au corps. Résultats de recherche
anthroposophique ».Se rattachant à la tentative
d’histoire mondiale de Goethe d’éveiller le sens pour l’action
du suprasensible dans l’humain par le moyen de l’art dans
« Faust », mais aussi dans la contemplation de la
nature, et après une représentation récapitulative des
chemins, que maintenant le pionnier spirituel de 20e siècle
doit emprunter en allant de l'avant, dans les conférences que
Rudolf Steiner a donné des 18/19 octobre aussi annoncé pour la
première fois publiquement qu’il voulait donner à la
construction de l’humanité, qui a été édifiée à Dornach, de la
continuité et renouveau spirituel d’une telle aspiration et
recherche, le nom « Goetheanum ». Dans un essai de 1923, Rudolf Steiner a souligné à nouveau plus en détail la façon dont la science de l'esprit actuelle, l'Anthroposophie, s’est développée dans la connaissance et dans la conception artistique dans la construction du « Goetheanum » du monde goethéen de l’esprit. Nous ne pouvons rendre ici que quelques minuscules de phrases de cette présentation détaillée qui signale ce parcours. Il a dit là entre autre*: « Qui a regardé les formes desquelles s’assembla la
conception globale du Goetheanum en articulation vivante,
pourrait reconnaître comment les idées de métamorphose de
Goethe ont été incorporées dans les pensées de la
construction… Comme l’être humain par cela sera pour ainsi dire pénétré/traverser du haut par quelque chose, ainsi s’étendent dans sa nature sensible-suprasensible aussi d’en bas des forces étrangères qui viennent de la terre, forces de la nature, qui, sur les divers continents de la Terre sont différenciées d’après la façon et la force et dont l’action habite dedans soit de détacher/desserrer l’humain de sa structure de corps ou de trop le lier à elle. Dans l’Est, au Centre et à l’Ouest, sur le continent asiatique, européen ou américain de telles forces rayonnent de différentes façons dans la structure fine des humains qui vivent là, dérangeant l’équilibre, appelant et promouvant des unilatéralités. Dans ces conférences Rudolf Steiner a donné en quelque sorte une géographie de ces forces qui doivent être explorées aujourd’hui conscient. Tout de suite quand l'être humain se préserve lui-même, d’établir en lui-même l’équilibre, veut libérer son être-je, il doit apprendre à veiller à ces influences d’en haut et d’en bas. Ce qui là du monde des forces et êtres de la nature pénètre en lui, produit en lui une structure étrangère, une sorte de « règne de sosie » qui n’est pas expression de son être individuel, oui risque de violer cela. – Rudolf Steiner montra maintenant, comment l’être humain doit aboutir à un diagnostic exact par rapport à ces différents effets de forces des parties de la Terre et des continents dans l’Est, le Centre et l’Ouest, qui peut alors aussi trouver les méthodes et les forces de guérison, une sorte de « médecine géographique », qui permet aux êtres humains de se garder contre de telles partialités des forces de la terre. Ceci est d’autant plus important qu’il y a certaines cercles qui ont un intérêt à maintenir l’être humain [339] dans l’ignorance de ces faits, pour pouvoir effectuer par l’utilisation de cette unilatéralité leurs expériences pernicieuses de pouvoir. Seulement une connaissance précise, claire de ces phénomènes peut préserver l’humanité d’être l’objet de telles tendances négatives. Comme il y a de la sorte dans l’espace sur Terre des articulations, ainsi aussi des différenciations dans le cours du temps. Avec la métamorphose de la structure du corps humain au cours des siècles se tranforme aussi son rapport à l’environnement, le ton de base de son questionnement au monde naturel et spirituel. Alors que l’humain a encore été ouvert clairvoyant vers l'extérieur dans des époques antérieures, il a été conduit différemment des mondes spirituels, qu’aujourd’hui, où il est fermé en lui, obscurci, emprisonné dans le corporel, placé sur lui-même et avec cela arraché de la direction. Les portes fermées lancèrent d’abord la question sur ce qui est au-delà. Cette incarcération dans le corporel se déroula au cours de la quatrième époque post-atlantéenne, à l’époque gréco-romaine. Rudolf Steiner a montré par des symptômes concrets, comment maintenant, après la perte de vision, la question philosophique se pose quant à l’être de la naissance et de la mort, d’abord angoissante, puis l'abstraite. Chaque époque a sa question particulière qu’elle doit clarifier. À l’époque avant nous entra au centre, la question après la naissance et la mort, à l’époque actuelle est au centre la question après l’être du mal. Car quand il n’y est pas répondu, quand l'humain ne se réveille pas vis-à-vis d’elle, elle doit conduire à la destruction d’une humanité qui est devenue faible dans son isolement du spirituel. La guerre mondiale qui faisait rage à cette époque, était seulement un des nombreux symptômes, avertissement et appel au réveil. Une science de l’esprit du 20ᵉ siècle doit regarder dans l’œil le danger qui menace avec surpuissance à l’horizon. Non une concentration sur les propres armes de destruction est nécessaire, mais une vue pour les causes du mal au-delà du seuil. Car l’être humain de ce siècle ne devrait pas être tenu en
laisse, il devrait savoir se décider librement et reconnaître
et choisir le vrai champ de bataille. Nous trouvons pour cela
dans ces conférences une phrase de Rudolf Steiner, qui
caractérise cette situation des dirigeants spirituels en ce
temps; il peut seulement exprimer les choses, appeler par les
noms, l’autre, il doit le laisser libre aux humains
libres : [340]Cet énoncé de vérités, si elles sont amères et
menaçantes et pourraient gêner la commodité de l'être humain,
Rudolf Steiner les poursuivit dans les conférences suivantes
de Dornach, comme le plus grand service qu’il pouvait fournir
dans un temps aveugle. Mais il plaça déjà aussitôt en
vis-à-vis, ce qui nous est donné par les forces de
construction du bon/bien comme l’autre pôle de l’être et du
devenir. Pour cela servi à nouveau le moyen de l’art et de la
conférence. Ainsi ont d’abord été conduites plus loin les
« représentations du Faust » et en cette année
particulièrement ces parties de l’œuvre étudiées et portés à
la représentation, dans lesquelles Goethe conduit son Faust
aux problèmes, chemins d’égarement et questions de frontières
de la science et de la communauté sociale. Pendant qu’en
Janvier 1917 la « scène de laboratoire » a été
sélectionnée à cet effet et amenée à l’expérience,vers la fin
de l'année, le 2 novembre 1917, ont été maintenant représenté
les scènes menant par la « Sombre galerie » à
« Cour de l'empereur ». Le même jour, une conférence
a expliqué le sens de cette scène dans laquelle Faust sera
conduit à travers l'expérience du « Royaume des
mères », les archétypes du surnaturel, à voir vers les
anciens mystères, pour le relèvement de ces mystères dans la
conscience des puissants de cette Terre et finalement au
propre développement social se frayant à la maîtrise des
tâches terrestres par les forces du mal, l’illusion, la
stagnation paralysante. Il est caractéristique que Rudolf
Steiner dans le signe de la thématique de cette année, donna à
cette conférence du 3 novembre le titre « Faust et le
problème du mal » ** « Le
problème Faust », Vol. II. et conduisit les
spectateurs et auditeurs à travers cette sphère à la
résurrection rédemptrice dans l’action sociale. L’illustration
de ces problèmes avec les moyens de l’art a donc suivi chaque
fois, la désignation des chemins de connaissance qui peuvent
conduire à la clarification scientifique de telles questions
dans le temps actuel. Il a fait cela tout d’abord dans une
série de conférences publiques à Zurich, Saint-Gall, Bâle et
Berne en novembre 1917. La série de
conférences à Zurich du 5 au 14 novembre (ga073) est
importante parce que Rudolf Steiner s’expliqua devant les
auditeurs dans ces conférences non seulement publiquement en
des recommandations fertiles qui ont porté sur les différents
domaines de la science moderne, mais présenta aussi une série
de résultats de recherche, qui pouvaient servir une
élaboration supplémentaire des contenus de connaissances déjà
donné. Pendant qu’après l’étude de la philosophie, la
théologie, la jurisprudence et la médecine, le
« Faust » de Goethe s’était retiré déçu par ces
facultés des écoles supérieures extérieures, Rudolf Steiner
est resté, malgré aussi la recherche de ces sphères que Faust
aspirait à reconnaître, quand même en permanence en contact
vivant avec les progrès respectifs des sciences de
l’Université, auxquelles il a été relié non seulement à
l’époque de ses études académiques, mais se tenait aussi
constamment à jour en raison de son expertise multiple et
précise. Il a toujours rejeté [341] très énergiquement chaque
critique peu coûteuse de la part de dilettantes
non-connaisseur de ces sciences parce qu’il ne voulait donc
pas nié les sciences de la nature, même si elles étaient
devenues matérialistes et unilatérales, où elles se tenaient à
la pure étude des phénomènes, mais couraient seulement le
danger, d’appliquer la loi reconnue et valable dans le
physique sur des contextes tels qui justement ne sont tout
simplement pas purement de nature physico-sensoriels. Et il
voulait contribuer à remonter de nouveau du domaine réduit à
la spécialisation à une nouvelle synthèse et une image globale
du monde dans laquelle la réalité spirituelle a aussi sa
place. À cause de cela il a donné quatre conférences publiques
en l’Université de la ville de Zurich : 1. Anthroposophie
et science des âmes (les résultats en science de l'esprit sur
les questions des âmes humaines) ; 2. Anthroposophie et
science de l’histoire (résultats en science de l’esprit sur
l'humanité et ses formes de culture) ; 3. Anthroposophie
et la science de la nature (résultat en science de l'esprit
sur la nature et l'être humain comme être naturel) ; 4.
Anthroposophie et science sociale (résultats en science de
l’esprit sur droit, morale et formes de la vie sociale) (ga073)
. La véritable heure de naissance de l’impulsion qui a conduit
à l’idée de tri-articulation, reposa donc dans les années 80
du siècle dernier, dans ce tournant du temps [342] où Rudolf
Steiner a ouvert de nouveaux les écrits de science de la
nature de Goethe et a écrit, construisant sur cette base, dans
les décennies suivantes, son œuvre « La Philosophie de la
liberté » et « La conception du monde de
Goethe ». Dans l’évolution de ce courant spirituel à la
science de l’esprit du nouveau siècle, l'impulsion de la
tri-articulation avait mûri en des décennies de croissance
organique (voir aussi p. 313). Le temps de Noël de 1917 était maintenant venu, et après que
l’atmosphère sombre de cette année l’ait incité à nommer les
puissances du mal par leurs noms dans les phénomènes et les
symptômes de la catastrophe s’approchant, il a maintenant
placé pour la fête de Noël, le 23 décembre dans une conférence
bâloise le « Et incarnatus est », l'incarnation du
Christ sur cette Terre dans le centre de l’aspect historique
mondial. Dans cette conférence, il a présenté aussi pour la
première fois comment la vie du Christ qui s’est déroulée en
33 ans sur la Terre, a imprimé a l’organisme monde et Terre
ses forces et rythmes, formant l’histoire du monde, que pas
seulement les forces de la nature, mais aussi des faits
spirituels et leurs effets sont participants au rythme de
l’évolution. Il a montré comment beaucoup d’essentiel dans les
phénomènes historiques reçoit par là sa marque particulière,
qu’il se déploie un cycle de 33 ans de la naissance, que ce
soit d’une idée, d’un fait, d’une volonté, à l’échéance et
l’épanouissement ou renaissance : Les dernières conférences de l’année dans la menuiserie du
bâtiment combinèrent « Vérités des mystères et impulsions
de Noël ». Dans un survol récapitulatif a encore été
décrit une fois le cours à la mesure d’un plan de l’histoire,
provenant de l'écoulement l’un dans l’autre de la vieille
tradition des mystères, des anciens mystères du feu et de la
lumière en Inde et en Egypte, de l'enseignement des étoiles de
la Perse et de la Chaldée, de la sagesse de la Grèce,
conduisant à l’acte-Christ renouvelant à partir du fondement,
inhibé et combattu par des contre-puissances dans les siècles
jusqu’à l’heure actuelle, mais offrant toujours de nouveau la
résurrection, donnant sens. L’année 1917, les signes de
stagnation et de révolution chaotique au front avait posé des
questions à l’humanité.[344] 1916 < .......1917....... > 1918
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