Institut pour une
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1907 < ....... 1908 ........ > 1909 Le rayonnement de plus en plus varié de l’efficacité de Rudolf Steiner dans toutes les sphères de la vie a évidemment aussi apporté avec elle une transformation du centre de rayonnement. Pour l’activité littéraire devait, conformément aux cercles de lecteurs croissant vers l’intérieur et vers l’extérieur, être déversée une nouvelle forme, qui correspondait à la fois en raison des nombreux voyages et des conférences à l’augmentation énorme de la plénitude de travail du créateur. Cela apparut d’abord par deux phénomènes de 1908, la cessation de la revue « Lucifer Gnosis » en mai et la fondation d’une maison d’édition privée en août de cette année. Alors que le magazine a jusqu’à présent cherché à transmettre une partie de l’élaboration en de courts essais, la richesse du contenu de la substance spirituelle éclatait maintenant ce cadre trop étroit et se créa une nouvelle forme. Déjà au cours de l’année 1907 les cahiers particuliers de la revue ont été publiés dans de toujours plus grandes et de plus irrégulières périodes de temps, et dans le dernier numéro, qui a été publié en mai 1908, l’éditeur s’est excusé en affirmant : « Le courant de l’esprit représenté par lui en dehors du travail au magazine chez son éditeur rend dans une large mesure justement nécessaires d’autres activité (conférences, séries de conférences, etc.) Et il s’agit toutefois beaucoup plus que ce courant de l’Esprit soit servi de la meilleure façon possible, que d’être lésé d’un autre côté par le respect pédant des dates de publication de la revue ». Rudolf Steiner espérait certes encore pouvoir continuer la revue, mais les autres exigences s’avérèrent plus fortes, et ainsi son efficacité littéraire trouva maintenant sa diffusion en es œuvres et publications englobantes plus grandes, à partir d’août 1908, par la diffusion des Éditions philosophiques-théosophiques plus tard « philosophique-anthroposophique » fondé et dirigé par Mlle von Sivers. Comme me le raconta cette fidèle et tranquille assistante, Mlle. Johanna Mücke, même la naissance de la maison d’édition, au milieu des déplacements continus de Rudolf Steiner, n’était certainement pas facile, car lorsque celle-ci devait faire ses premiers pas de vie le 1er août, Rudolf Steiner était déjà de nouveau sur le départ pour une série de conférences à Stuttgart et donc le baptême officiel des éditions, son inscription au registre des éditeurs, ne pu être réalisée qu’au début de 1909. Cependant, les premiers actes de la maison d’édition en 1908 sont déjà caractéristiques par leur point de départ, car les premières publications étaient des écrits de Rudolf Steiner sur « La révélation secrète de Goethe », « La sorte d’esprit de Goethe dans sa révélation par son Faust », « Schiller et notre époque ». Pour cette fondation étaient alors acquis par Mlle von Sivers auprès d’autres éditeurs les œuvres de Rudolf Steiner : « La philosophie de la liberté » et « Vision du monde de Goethe ».[115]Pour illustrer la croissance de cette première graine, il convient de mentionner que l’éditeur a publié à ce jour plus de 500 volumes et écrits et rend accessible environ 25 autres publications année après année. Avec cela il y avait aussi un autre problème à résoudre, à savoir le fait qu’à côté des travaux publics de Rudolf Steiner, les membres réclamaient après une étude plus détaillée des cycles d’exposés oraux, auxquels en effet tous n’ont pas pu assister personnellement. Cela a conduit à ce que de nombreuses transcriptions défectueuses ont été diffusés de côté non-compétent. Alors il y avait eu quelques abus et gaffes bien graves, il était nécessaire de contrôler cette absurdité par une certaine surveillance. Ainsi apparurent les transcriptions sténographiques progressivement améliorées, qui ne pouvaient bien sûr être revue par le conférencier lui-même en raison de la surcharge de travail. Parce qu’on voulait être juste a ce besoin, ces transcriptions ont d’abord été la plupart du temps diffusées aux membres par duplication hectographique, et quand elles ont plus tard pénétré dans des cercles plus larges, ainsi principalement les critiques opposées qui aiment simplement arracher des phrases de leur contexte et maintenant les combattre isolées, n'avaient pas la permission d’oublier que ces transcriptions sont souvent des reproductions très imparfaites et ont été conçues uniquement dans le but ci-dessus. Rudolf Steiner dit sur cela dans « Le cours de ma vie » ga28 : « C'étaient des transcriptions des conférences qui ont été faites plus ou moins bien et – faute de temps – ne pouvait pas être corrigées par moi. J’aurais préféré que la parole orale serait restée parole verbalement prononcée. Mais les membres voulaient l’impression privée des cours. Et cela est arrivé. Si j’avais eu le temps de corriger les choses, ainsi du début, la restriction, « seulement pour les membres » n’aurait eu besoin d’exister…Qui veut suivre ma propre lutte intérieure et le travail pour la mise en place de l’anthroposophie devant la conscience du temps actuel doit le faire de la main des écrits universellement publiés. En eux, je me place dans le temps avec tout ce qui est disponible en effort de connaissance. Là est donné, ce qui s'est forma toujours plus en moi au ‘regard spirituel’, ce qui devenait édifice de l’anthroposophie – toutefois à bien des égards, d’une manière imparfaite.
À côté de cette exigence, de construire l’
‘anthroposophie’, et en cela servir ce qui se donna quand on
doit passer les messages du monde de l’esprit au monde
universel de la culture d’aujourd’hui, mais maintenant entra
l' autre, aussi l’accueillir pleinement ce qui s'est révélé
comme besoin de l’âme, comme nostalgie de l’esprit à partir
de la compagnie des membres.Là était avant tout
disponible une forte tendance à entendre les Évangiles et le
contenu des Écritures de la Bible mis en lumière comme cela
s’était donné comme l’anthroposophique. On voulait entendre
dans les cours sur ces révélations données à l’humanité.En
ce que des cours de conférences internes ont été organisés
au sens de cette exigence, vint à cela encore une autre
chose. À ces conférences, seuls étaient des membres. Ils
ont été familiarisés avec les communications initiales de
l’anthroposophie. On pouvait tout simplement leur parler
justement ainsi comme à des avancés dans le domaine de
l’anthroposophie. L’attitude de ces conférences internes
était telle qu’elle ne pouvait être en écrits, qui étaient
entièrement destinées pour le public.[116] À côté de la mise en place de la parution de la revue et la naissance de l’édition, l’année 1908 est aussi caractérisée par cela qu’avec le proche début de la deuxième septaine l’activité artistique de Rudolf Steiner et du mouvement sont aussi entrés dans une phase de développement supplémentaire. Celui-ci avait une sphère d’action significative à Munich, où la première représentation dramatique a été donné dans l’année précédente. Là S. Stinde et la comtesse Pauline de Kalkreuth étaient maintenant les directrices munichoises de branche, le 1er mars 1908 a été ouvert une « Salle d’art et de musique », qui grâce à des dons rendait universellement accessibles de précieuses collections d’œuvres d’art et de littérature avec entrée libre. Il y avait là à des jours déterminés de la semaine, pour les intéressés, des conférences illustrées de diapositives, des récitations et des représentations musicales, des soirées de travail sur la mythologie et les légendes, et des cours d’introduction aux questions de science de l’esprit ; complétés les dimanches par des événements appropriés, qui diffusaient des impressions artistiques aussi pour les enfants. Cette institution devrait donc servir la vie culturelle de l’époque par un art exercé d'une conception du monde spirituelle.De tels lieux d’art ont aussi été mis en place dans l’est de Berlin et dans la maison de la Motzstrasse 17. Cette dernière a ensuite été transformé au début de la guerre en un lieu pour enfants très fréquenté. – Dans la branche de Berlin qui a dû élargir son ancienne maison à cause du cercle croissant de participants, Marie von Sivers dirigeait la poursuite des travaux de la société et la nouvelle direction artistique. Entre temps, le membre néerlandais Mieta Waller, plus tard, l'épouse de l'artiste américain William Scott Pyle, avait également déménagé là en hiver 1907-1908 et est devenu une collaboratrice zélée. Ainsi avec le temps tous les arts appliqués trouvèrent leur digne et joyeuse sphère de création. Les voyages et cours magistraux propres à Rudolf Steiner s’étendirent en 1908 à sept pays d’Europe. En janvier et février ont d’abord été visitées de nombreuses villes d’Allemagne et principalement abordée des questions cosmologiques. Il a toujours été clairement développé dans ces années devant l’audience comment les mondes supérieurs et inférieurs, dont dans les cultures anciennes une telle connaissance riche était encore présente, aujourd’hui aussi se rencontrent encore dans le devenir de la terre et de l’humain. En cela n’a pas seulement été rattaché aux vieux mythes et enseignements des dieux, mais avant tout aussi à partir de l'actuelle recherche spirituelle, de nouveau développée montré comment des êtres suprasensibles œuvrent sur les humains. (Munich, le 15 janvier 1908), [117] comment les forces zodiacales et planétaires sont actives dans l'activité cosmique ; les « Influences d’autres mondes sur la Terre » ont été expliquées (Stuttgart 8 et 11 février) et montrer comment le cosmos tout entier avec ses entités, forces et substances, doit être compris comme un grand organisme vivant en interaction interne constante et en développement ciblé. Il devra être dit un mot ici sur les différences d’une telle cosmologie organique vis-à-vis des abus d’une « astrologie » aujourd’hui si largement répandue et cependant mal comprise. Parce que Rudolf Steiner a parlé sur l’action des êtres et des forces dans le cosmos et de leur influence sur la terre et l’être humain, il a été mis en lien ici ou là à ce genre d’astrologie moderne par des juges superficiels sans aucune orientation quelconque plus exacte sur le contenu réel de son image du monde. Mais il voulait et enseignait tout de suite le contraire, que ceux-ci, en ce qu’il soulignait comme l’essentiel, comment l’être humain, malgré les forces cosmiques l’influençant sans nul doute, peut remporter la liberté complète des forces du Je. Il a souligné à cause de cela aussi combien faux et injustifié selon la science de l’esprit serait un certain type d’établissement d’horoscope parce là cette influence supposée pourrait seulement affecter la corporéité physique et la structure de forces de l’être humain, tandis que les membres supérieurs de l'homme, avant tout la conscience Je plus renforcée se libère de tels liens. En outre, la répartition du cosmos en zodiac et sphères planétaires ne peut tout simplement pas être reprise schématiquement de la façon dont cela arrive souvent, à partir des sources de l’antiquité, mais nécessite en premier les connaissances pleinement nouvelles de la recherche en science de l’esprit de l’interaction des forces formatrices qui sont à l’œuvre dans les organismes du cosmos, de la terre et l’être humain. Nous ne pouvons pas entrer dans les détails ici, et aimerions seulement quand est parler des thèmes ci-dessus, éviter toute confusion avec les autres courants, non fondés en science de l’esprit. Qui, comme Rudolf Steiner a créé une « philosophie de la liberté » comme base de théorie de la connaissance, doit aussi venir dans les questions de destin et la liberté à d’autres connaissances, même s’il approuve de nouvelle manière l’action d’êtres et de forces cosmiques comme un véritable phénomène dans l’évolution. Le premier voyage à l’étranger de 1908 a conduit
à nouveau en Suisse pour des conférences du 13-14 janvier à
Saint-Gall sur le « Cours de la vie de l'être humain du
point de vue de la science de l'esprit »". Du 18 au 22
janvier, il a séjourné à Budapest, où il a parlé sur
« Réincarnation, karma, et arbre généalogique de l’être
humain ». Après la série de conférences citée ci-dessus
en janvier / février en Allemagne s’adjoint maintenant un
voyage en Hollande et dans les trois pays scandinaves. Après
avoir au Congrès d’Amsterdam en juillet 1904, tel que décrit à
la page 50, mis au premier plan le thème scientifique
« Mathématiques et occultisme », était éclairé
maintenant à la visite suivante la [118] question religieuse
et la vie ésotérique. Le premier jour, le 4 mars, il a
parlé à Hilversum sur « L’initiation chrétienne »,
puis deux jours à La Haye sur « Mystique et ésotérisme,
macrocosme et microcosme » et les 7 et 8 mars à Amsterdam
« Sur l’ésotérisme chrétien ». L’initiation et les
étapes de la connaissance supérieure, il a également présenté
dans les présentations suivantes à Rotterdam, Nimègue et
Arnheim. La Hollande a ensuite donné maintes contributions
importantes à la poursuite du développement du mouvement
anthroposophique, a été le site d’importantes séries de
conférences et a été visitée souvent et volontiers par lui.
Après une courte pause intermédiaire, pendant laquelle il a
entre autre fondé le 22 mars la branche Goethe-Schiller à
Strasbourg, ont été visité les pays scandinaves, initialement
la Suède et d’ailleurs Malmö et Lund. Le choix de ces lieux de
conférence dépendait en effet en grande partie de ce que là
étaient des membres ou amis, prêt à exécuter diverses
préparations pour des événements publics ou aider et
promouvoir activement comme hôtes les rencontres. A Stockholm
du 30 mars au 3 avril, trois conférences publiques ont été
organisées : « Réponse ésotérique de Goethe à
l’énigme du monde », « La pensée directrice dans le
chant des Nibelungen » et « L'initiation ».
Quand nous trouvons dans le travail dans les différents pays
des sujets apparemment similaires, c’était, quand même
intéressant, surtout dans les derniers temps, où la
participation du public a grandi de plus en plus, de voir
comment il transformait le même sujet dans une forme
caractéristique pour chaque pays. Bien sûr, les contenus de la
connaissance étaient les mêmes, mais Rudolf Steiner parlait
dans de nombreuses variantes, par ex. en Allemagne souvent
particulièrement de la nécessité d’une pénétration
philosophique et de penser de la substance, et un talent par
une mystique saine, historiquement fondée dans le bon sens, en
France la nécessité d’un art de la forme logique à la mesure
de la raison, aussi historico-dramatique, en Angleterre, le
talent et de l’inclinaison à étudier aussi les faits
spirituels comme mater of fact, comme phénomène occulte,
tandis que dans les pays scandinaves l’être né de la vie de
l’esprit locale à partir d’une puissante mythologie, d’une
représentation de préférence picturale a été prise compte,
etc. En Juin 1908 Rudolf Steiner a ajouté à cet
aperçu d’un univers empreint d’êtres créateurs par d’autres
conférences « Sur les hiérarchies spirituelles »,
mais aussi sur le développement « des êtres
élémentaires » se tenant sous l'être humain dans la
nature, tout comme sur « Les relations des êtres
spirituels et du monde spirituel à l’être humain ». Il a
éduqué par là ses élèves à trois respects promus par Goethe:
le respect pour ce qui est au-dessus de nous, égal à nous et
au-dessous de nous. Une telle nouvelle attitude de l’être
humain dans le monde a absolument pas seulement une
signification subjective. Car comme l’humain voit le monde,
ainsi il œuvre en lui et le transforme. Il repose dans
l'attitude d’esprit de l’être humain que – pour choisir une
comparaison simple - ; par ex. déjà le citadin et
l’agriculteur d’aujourd’hui voient exactement la même nature
et le paysage tout à fait différemment. Ce dernier par ex.
comme maintenant quelque chose dont devrait naître l’orge ou
le blé d’hiver ; par l’aller-à-travers-les-champs il voit
déjà à l’œuvre avec son regard intérieur sa charrue ou sa
herse, le rendement de la récolte attendue, la semence
prochaine. Mais le citadin voit par la promenade à travers la
même nature au même instant dans le même morceau de champs ou
de forêt une destination de détente, quelque chose qui vivifie
la respiration, stimule l’imagination fatiguée, mais aussi
quelque chose qui est composé d’atomes et est à expliquer avec
des formules. Ce cycle de Nuremberg a été organisé en 1808 pour célébrer le centenaire du retour de Hegel à Nuremberg, et Rudolf Steiner s’est appuyé à cause de cela en introduction sur la parole de Hegel : « La pensée la plus profonde est liée à la figure du Christ, avec l’historique et l'extérieur. Et c’est la grandeur de la religion chrétienne, que chaque niveau de conscience elle peut concevoir d’après son extériorité et d'après son historicité, mais qu’en même temps elle invite au plus profond travail de la vie de l’esprit, à la pénétration la plus profonde. Pour chaque niveau d’enseignement, la religion chrétienne est compréhensible et en même temps elle est une invitation à la sagesse la plus profonde ». Après que Rudolf Steiner a souligné de nouveau que la science de l’esprit ne veut fonder aucune religion, mais, qu'au sens de ces paroles du philosophe allemand, elle peut être l’instrument, l’outil le plus profond pour expliquer et amener à la compréhension les plus profondes sagesses et vérités et les secrets les plus graves et les plus emplis de vie des religions » * voir aussi Günther Schubert « L'Evangile de Jean ».[123] il a eu besoin, pour ici aussi rendre attentif
sur l’attitude à la mesure du sens vis-à-vis de tels
documents, de faire, au début de la conférence, quelque peu la
comparaison avec notre relation avec les documents historiques
de la géométrie euclidienne : « Cela repose
peut-être un peu loin quand, pour décrire le rapport de la
science de l'esprit aux documents d’origine de telle ou
telle religion – (et aujourd’hui nous allons avoir à traiter
avec les documents religieux du christianisme) – on fait la
comparaison : la science de l'esprit se comporte de son
côté aux documents religieux, comme l’enseignement
mathématique aux documents, qui sont connus comme des
manuels ou des livres mathématiques apparu tout au cours du
développement historique de l’humanité. Là nous avons un
vieux livre qu’en fait saisit des yeux de plus prêt
seulement le chercheur historique versé dans les
mathématiques : La géométrie d’Euclide. Elle contient
pour la première fois d’une manière scolaire ce que des
mathématiques et de la géométrie, les enfants apprennent
aujourd’hui à l’école. Mais combien
peu, ces enfants sont conscients que tout ce qu’ils
apprennent sur des lignes parallèles, sur le triangle,
l’angle, etc, que tout cela est dans ce vieux livre, que là
ça a été donné pour la première fois à l’humanité !
Avec droit on éveille chez l’enfant la conscience qu’on peut
voir ces choses par soi-même que lorsque l’esprit humain
place ses forces en mouvement et s’applique aux formes de
l’espace, qu’il est en mesure d’inspecter ces formes, sans
aucune considération à ce vieux livre. Mais celui qui n’a
peut-être rien su de ce livre et qui a accueilli
l’enseignement mathématique et géométrique en lui-même,
quand il apprend une fois à le connaître, savoir le
comprendre et apprécier ce que celui-ci a donné à
l’humanité, qui a placé ce livre pour la première fois en
face de leur esprit. On aimerait caractériser ainsi le
rapport de la science de l’esprit aux documents religieux.
Les sources de la science de l’esprit sont telles qu’elles
ne devraient se fonder sur aucune sorte de documents, sur
aucune tradition, quand elles seront comprises d’après leur
impulsion correcte. Tout comme l’autre connaissance de
l’humanité nous procure la connaissance du monde des sens
environnant, parce que l’être humain utilise librement ses
forces, ainsi les forces et facultés spirituelles
suprasensibles reposant plus profondément, tout d’abord
sommeillantes dans l’âme humaine, nous procurent la
connaissance de ce qui comme suprasensible, invisible
reposant à la base de tout visible… Et celui qui va ce
chemin, vraiment équipé avec les connaissances du monde
suprasensible, aux documents de l’annonce chrétienne, pour
lui ces documents ne perdent vraiment pas de valeur ;
oui, au contraire, ils apparaissent dans une plus haute
brillance qu’elles ne sont apparues à l’âme purement
croyante ; ils montrent qu’ils contiennent de plus
profond bien de sagesse, que l'être humain a jadis pressenti
avant la connaissance de science de l’esprit ». Tel était aussi le but du cycle de conférences V sur « Mythes et mystères égyptiens » tenu du 2 au 14 septembre à Leipzig. Rudolf [125] Steiner a souligné, dans ce contexte, comment notre temps, aussi incroyable que cela peut aussi sembler au premier abord, a une relation toute particulière à l’ère de la culture égyptienne. Il a montré comment la période post-atlantéenne ainsi nommée de l’évolution, par un examen plus approfondi des centres culturels acquérant la direction au cours du déroulement du temps, se laisse diviser en sept de telles époques culturelles, desquelles les quatre premières, l’indienne, la perse, l’égyptienne-babylonienne et gréco-romaine reposent derrière nous ; ce à quoi dans le rythme du devenir historique, la signature de la première de ces époques se reflète dans la septième, la deuxième dans la sixième, la troisième, c’est-à-dire, l’époque de la culture égyptienne dans la nôtre actuelle, dans la cinquième, quand aussi transformée naturellement en un stade supérieur de l’évolution. Ainsi, comme chaque organisme vivant indique des rythmes de la sorte, aussi l’organisme-temps de l’histoire a ses rythmes et lois internes, et il est donc dans notre temps d’une importance particulière, d’étudier l’époque égyptienne sous cet aspect. Cette culture égyptienne avec sa haute sagesse, sa connaissance extraordinaire des lois cosmiques et ses mythes pleins de sens, a exercé par le détour des Mystères grec inspirés par elle, une influence durable sur l’évolution européenne. Mais elle a, dans le bien, comme dans le négatif, continué à se faire sentir au cours des siècles et avant tout plus tard dans la décadence mentionnée ci-dessus par la philosophie arabisante et la contemplation de la nature en une momification de la pensée et, après la perte du monde des mythes, a débouché dans le matérialisme unilatéral de notre temps. C’est pourquoi il est donc nécessaire de libérer à nouveau de leur voile le bon noyau ésotérique des anciens mystères égyptiens. Notre temps aussi a, même sous une forme modifiée, la possibilité et la tâche, par de grandes images et des imaginations réelles de rapprocher la compréhension des êtres humains des pouvoirs créateur agissant dans la nature, comme y a aspiré d’une autre manière l’Égypte dans le mythe d’Osiris-Isis, la Grèce dans le mythe de Demeter, etc. C’est pourquoi Rudolf Steiner a entrepris un pas dans cette direction par ex. dans sa nouvelle « Légende d’Isis ». À la mi-Octobre, il s’est rendu pour la deuxième fois cette année en Suisse, où à Zurich, une nouvelle branche a été créée le 10 octobre 1908, qui s’est donné le nom de « branche Zschokke » en mémoire du grand savant suisse Zschokke. Une conférence publique à Zurich traita « La signification de Goethe pour le présent », tandis que le 11 octobre, il a parlé à Saint-Gall sur un thème plus médical « Vie et santé à la lumière Science de l’Esprit ». En Octobre, les conférences de la session d’hiver ont repris à la maison des architectes de Berlin et ouverts avec la question : « Comment et où trouve-t-on l’esprit? ». Dans le même temps un cours pour les membres a été poursuivi sur « Anthropologie », qui est paru plus tard à l’impression comme un cycle A. Le 26 octobre, a eu lieu l’assemblée générale annuelle de la Société. Rudolf Steiner a souligné dans l’introduction, que la section s’approche donc maintenant [126] du début de sa deuxième septaine de vie et exprima pour le temps à venir les paroles qui suivent, qui s’avérèrent bien trop pertinentes : « Et il ne sera rien dit de surprenant quand on se rappellera que peut-être maint de ce qui se présentera comme obstacles et dangers, épreuves du destin dans la section allemande, va tout simplement tomber dans cette période. Nous aurons à voir maintes choses des fruits de cette période, -, mais aussi voir grandir maint des obstacles et des difficultés dans cette période fatidique ». Mais il a souligné dans le même temps que la section aurait si fortement grandie et se serait renforcée dès les premiers débuts, qu’elle pourrait fortement fixer des yeux ces nouvelles tâches de la vie. Il a rappelé aux 20 premiers auditeurs qui après le tournant du siècle ont pris part à ses conférences sur la « Mystique » et « Le christianisme comme un fait mystique » et dont le nombre aurait maintenant poussé à plus de 1000. En cela, la section s’est gardée fondamentalement de toute forme de propagande ou d’agitation pour ses objectifs, mais a simplement placé les connaissances spirituelles explorées devant les êtres humains. On pourrait former un tel organisme de la vie, comme le serait cette communauté, justement aussi peu par des maximes théoriques, que le développement et l’éducation de l'être humain particulier, de l’enfant. Il a dit : « Nous pouvons nous rappeller en cet instant que par ex. la septième année de l’enfant est un moment absolument important pour la vie de l’enfant ; et un moment important est l’entrée dans la septième année pour un ‘enfant spirituel’.À certains égards,cette légité règne absolument qui s’exprime dans chacune des trois années suivantes ». Et utilisée sur l’organisme spirituel : « Nous n’avons rien combattu, mais
étions de la façon de voir que nous devions laisser les
forces jouer librement. Nous travaillons dans un sens
positif. Que les autres croient avoir un droit pour pouvoir
procéder, comme ils le font, ainsi ils aimeraient en
répondre ; seulement nous ne voulons rien avoir à faire
avec, et ne pas nous laisse imposer une opinion d’un quelque
côté ». Après cette cérémonie, les amis réunis ici venus
de partout furent les hôtes de la comtesse Eliza von Moltke,
l’épouse du chef d’état-major Helmuth von Moltke. Il convient
de noter cela dans le but de montrer que les relations de
Rudolf Steiner à la famille du chef d’état-major existaient en
ces temps de paix et étaient fondés dans l’intérêt purement
spirituel et artistiques de ces deux personnes très cultivées.
Dans ses mémoires, Kleeberg note que déjà en 1905 lors de la
première [128] visite de Rudolf Steiner à Kassel, a été
rapporté la déclaration du général von Moltke suivante :
« Toutes les visions du monde et les philosophies
auraient quelque part une lacune ; la théosophie de
Rudolf Steiner serait seule fermé partout et dépourvue de
lacune dans son système ». C’étaient donc des intérêts
complètement non politiques, purement spirituelles et de
conception du monde qui reliaient Rudolf Steiner avec la
famille du chef d’état-major. |