Quand on survole l'histoire des
dernières années et se demande :
comment se distinguent les questions
et exigences de nature sociale, qui
ont donc été posées depuis plus qu'un
demi-siècle ? - ainsi on ne
pourra donc pas faire autrement que de
recevoir la réponse suivante :
dans de larges domaines du monde
civilisé ont été des personnalités,
qui se sont à leur manière adonnées à
l'observation des questions sociales
des décennies durant, rangée à la
possibilité de travailler positif en
leur sens à une reconstruction, à une
nouvelle formation des rapports
sociaux, et un phénomène
extraordinairement caractéristique est
volontiers celui-là que toutes les
théories, toutes les façons de voir
qui se sont montrées comme
socialistes, de différents côtés
depuis plus d'un demi-siècle, se sont
avérées comme sans pouvoir vis-à-vis
d'une véritable reconstruction, d'une
nouvelle formation des rapports
présents.
Dans les dernières années, beaucoup a
échoué, peu construit - aux sensés
devra vraisemblablement même être
dit : pas du tout –. La question
ne doit-elle pas là se presser dedans
l'âme humaine : en quoi repose en
fait la raison de cette impuissance
des façons de voir développées
vis-à-vis du travail positif ?
Sur cette question je me suis autorisé
de donner une courte réponse – sur
laquelle j'ai le droit aujourd'hui de
rendre attentif – au moment qui a
précédé la grande catastrophe
guerrière mondiale : au printemps
1914 dans un petit cycle de
conférences qui j'ai cette fois là
tenu à Vienne devant une petite
assistance – une plus grande m'aurait
alors probablement ri au nez sur ce
que j'ai dit. Je me suis autoriser
cette fois-là à dire vis-à-vis de tout
ce que les praticiens de la vie ainsi
nommés acceptaient que dans nos
conditions sociales de par tout le
monde civilisé vit quelque chose qui
se montre comme un abcès social à
l'observateur exact de la vie
intérieure de l'humanité, comme une
maladie sociale, comme une sorte de
formation de cancer, qui dans les
prochains temps d'une manière terrible
devra venir à l'éruption sur le monde
civilisé.
Cela, ceux qui parlaient cette fois-là
de détente politique et du genre – ils
étaient des hommes d’État pratiques -,
pouvaient le considérer comme le
pessimisme d'un idéaliste.
Cela était exprimé à partir de ce
qu'on peut gagner comme conviction
d'une observation de l'évolution
humaine en science de l'esprit, d'une
telle observation de science de
l'esprit comme je veux la caractériser
ce soir devant vous.
Dans un coin nord-ouest de la Suisse
l'édifice de Dornach, le Goetheanum
est dédiée à cette observation de
science de l'esprit. Cet édifice
devrait être le représentant extérieur
pour le mouvement de science de
l'esprit auquel je pense ici. Vous
pouvez donc aujourd'hui entendre
différentes choses, lire aujourd'hui
différentes choses sur ce qui devrait
être ambitionné avec l'édifice de
Dornach, qui est pensé avec le
mouvement pour lequel cet édifice
devrait être le représentant. Et vous
pouvez vous dire dans la plupart des
cas : le contraire est correct de
ce qui sera bavardé la plupart du
temps sur ces choses aujourd'hui.
On cherche en ce qui sera ambitionné
avec ce mouvement et sa représentation
par l'édifice de Dornach toute sorte
de mystérieux, toute sorte de faux, de
mystique insensée, toute sorte de
bazars obscurs. De cela ne peut être
pas parler autrement que comment
justement règne aujourd'hui
encore malentendu sur malentendu
sur ce courant de la vie de l'esprit.
En vérité il s'agit de ce que de
manière consciente sera ambitionné
avec ce courant spirituel ce
renouvellement de notre vie civilisée
entière, comme elle s'est développée
au cours de l'humanité en art,
religion, science, éducation et ainsi
de suite, et comme cela nécessite
véritablement un renouvellement pour
les sensés, oui, on peut dire,
nécessite un renouvellement à partir
de leurs fondements.
Et ce courant spirituel
conduit à la conviction que j'ai déjà
évoquée dans les conférences, qui ont
précédé celle-là dans ce cycle :
que ce n'est aujourd'hui pas fait
vis-à-vis du mouvement social avec la
réflexion sur l'une ou l'autre
nouvelle institution, mais de ce qui
serait exigé des raisons profondes du
développement de l'humanité, une
transformation de la représentation,
de la pensée, de la constitution d'âme
la plus intérieure de l'humanité
elle-même. Et la science de l'esprit
pensée ici ambitionne une telle
transformation. Et elle doit penser
que, parce que les façons de voir
sociales, dont j'ai justement parlé,
sont issues de vieilles évolutions de
l'humanité qui ne sont plus actuelles
et des façons de se représenter
grandies à la vie actuelle, elles ont
pour cela si clairement fait naufrage
qu'elles avaient été placées à une
nouvelle reconstruction, à une
nouvelle formation
Ce dont nous avons besoin est raison.
Que veulent en fait les nostalgies et
exigences sous-conscientes, pas encore
remontées dans la pensée consciente de
l'humanité actuelle ? Que
veulent-elles avant toutes choses
vis-à-vis de l'art, vis-à-vis de la
science, vis-à-vis de la religion et
vis-à-vis du système
d'éducation ?
Regardons-nous par
exemple ce qui tout de suite dans les
temps récents s'est formé comme art.
Je sais très bien, en ce que je
donnerai ce qui suit comme une petite
caractéristique de ce qui s'est formé
comme art, je devrais susciter
réprobation chez beaucoup, oui la
chose sera par beaucoup abordée ainsi
comme si avec cela était documenté la
pleine absence de compréhension
vis-à-vis des courants de l'art récent
.
La caractérisation
principale de la récente évolution de
l'art, quand on met de côté des
tentatives particulières très
méritoires en fait des dernières
années, est volontiers celle-ci que
l'évolution de l'art a perdu une
impulsion intérieure particulière,
pour à partir d'une nécessité humaine
placer quelque chose devant l'humanité
que cette humanité éprouve comme
besoin immédiat. Toujours plus et plus
l'opinion s'est donc montée que
vis-à-vis d'une œuvre d'art on devrait
demander, jusqu'où dans cette œuvre
d'art vivrait l'esprit, le sens de la
réalité extérieure, jusqu'où la nature
extérieure ou la vie humaine
extérieure sera rendue de nouveau par
l'art.
On a purement besoin de se
demander : qu'a pour
signification une telle opinion
vis-à-vis, disons, d'une peinture ou
œuvre d'art de Raffael ou
Leonardo ? - Ne voyons-nous pas à
cela que le rapport à la réalité
extérieure immédiate n'est absolument
pas donnant la mesure, que là le
donnant la mesure est la création à
partir de quelque chose qui se tient
loin de la réalité extérieure
immédiate ? Quels mondes nous
irradient quand nous voyons à Milan
l'image déjà à peine plus appréciable,
la scène de Leonardo da Vinci,
ou quand nous nous tenons devant une
image de Raffael !
N'est-ce pas pour finir une pleine
contingence sans importance dans
quelle mesure ces artistes ont aussi
atteint l'une ou l'autre des lois de
l'être-là naturel ? N'est-ce pas
chez eux la chose principale qu'ils
nous disent quelque chose d'un monde
que nous ne voyons pas, quand nous
voyons simplement avec nos yeux, quand
nous percevons simplement avec nos
sens extérieurs ?
Et ne s'est pas toujours de plus en
plus lever comme le seul critère pour
une œuvre d'art ou une quelque chose
artistique absolument que l'humain
moderne éprouve : la chose est
elle alors maintenant en fait
vraie ? - et vrai on pense là au
sens habituel naturaliste.
Demandons-nous, aussi botocudique (NDT
branche indienne brésilienne, humain
inculte au comportement mauvais) que
cela sonne aussi à certaines façons de
voir artistiques aujourd'hui :
qu'est un art dans la vie, donc aussi
dans la vie sociale, qu'est un art,
qui ne veut rien d'autre que de rendre
un bout de réalité ?
Dans le même temps, dans
lequel est monté le capitalisme
moderne, est monté la technique
moderne, se développa donc avant tout
sur domaine artistique la
représentation du paysage. Évidemment,
je connais aussi la justification
picturale du paysage. Mais l'autre
question est aussi pleinement
justifiée : je me tiens devant un
paysage encore ainsi artistiquement
achevé ; peut-il d'une quelque
manière atteindre ce que j'ai devant
moi quand je me tiens sur versant de
montagne et ai le paysage comme nature
elle-même devant moi ? - Tout de
suite la montée du paysage atteste
comme beaucoup l'art pris son refuge –
parce qu'il ne pouvait se créer à
partir d'un quelque spirituel,
suprasensible – à la pure imitation du
naturel, mais qu'il ne peut donc pas
atteindre.
Que devient un art qui vit
seul de telles impulsions ? Un
tel art ne devient pas quelque chose
qui comme une fleur pousse de la
vie ; il devient quelque
chose,qui se place près de la vie
comme un luxe, comme quelque chose que
seul peut désirer celui qui ne se
tient pas pleinement dans la vie avec
ses soucis. Et ce n'est pas
compréhensible qu'alors ces humains-là
qui seront entièrement accaparés du
matin au soir par l'immédiat souci de
la vie, qui ne peuvent aussi pas
gagner de formation, qui se hisse à la
compréhension, que doit elle-même être
en premier une artistique, cet art,
dont ces humains se sentent séparés
par un fossé ? Et quand aussi on
ne risque pas à l'exprimer
aujourd'hui, parce qu'on l'éprouve
philistreux, cela se manifeste dans la
vie sociale : que de larges
cercles regardent vers cet art et
inconsciemment l'éprouve comme un luxe
de la vie, comme quelque chose, qui
n'appartient pas à chaque vie humaine,
mais qui dans la réalité appartient à
chaque être-là humainement digne,
parce qu'il amène d'abord chaque
être-là humainement digne à son plein
contenu.
L'art naturaliste sera toujours dans
un certain sens un art de luxe pour
ces humains-là qui ont la possibilité,
de se tenir au dehors des soucis de la
vie et se former particulièrement
d'abord à cet art. J'ai éprouvé cela
alors que des années durant j'étais
professeur à une école de formation de
travailleurs et tout de suite à cette
école de formation des travailleurs
trouvais la possibilité de parler aux
âmes immédiates du peuple (NDT
Gemütern), pour être compris, être
compris vis-à-vis de tout ce que
faisaient passer comme par un
entonnoir, comme théorie socialiste
pour le destin funeste de ce peuple,
ceux qui se nomment « guides du
peuple ». J'ai appris à connaître
cela – pardonnez-moi cette remarque
personnelle -, ce que ça signifie,
d'apporter aux âmes simples telle ou
telle science immédiatement de
l'universel-humain.
Mais cela provenait d'une certaine
nostalgie, maintenant aussi
d'apprendre à connaître ce que l'art
récent produit, chez mes auditeurs
alors l'exigence que je devrais les
conduire les dimanches par les musés
et du même genre. Et voyais là :
on pouvait donc expliquer
naturellement aux gens ce qu'ils
devraient comprendre, car ils avaient
donc aussi le besoin de devenir
cultivés ; mais on savait bien
exactement : ainsi, cela
n'agissait pas sur ces âmes comme ce
qui à partir d'universelle humanité a
été parlé aux âmes simples. On pouvait
l'éprouver comme un mensonge de
formation, on racontait aux gens de
cela qui s'est placé dans le récent
naturalisme comme un art de luxe, loin
de la vie véritable. Cela d'un côté.
Et ne voyons-nous pas
comme de l'autre côté l'art a perdu le
rapport avec la vie ? Là aussi
ont à nouveau émergé de très louables
efforts dans les dernières décennies,
mais absolument pas radicaux. Là ont
émergé des efforts sur le domaine des
arts décoratifs. Ces efforts ont vu,
comment notre environnement de tous
les jours est devenu sans art ? L'art
a pris son progrès apparent. Tout ce
qui nous entoure de maisons, ce sur
quoi nous buttons journellement pour
nos objets d'usage courant, cela est
devenu aussi sans art que possible. La
vie pratique ne pouvait pas être
relevée à forme artistique parce que
l'art lui-même s'était séparé de la
vie. Un art qui seulement imite la
nature ne trouvera pas de possibilité,
ne trouvera aucune possibilité de
former ainsi tables et chaises et
autres objets d'usage courant, en ce
qu'on butte sur eux, qu'on puisse
avoir en même temps une impression de
l'artistique, parce que ces objets
doivent sortir par dessus la nature,
comme la vie humaine elle-même sort
par dessus la vie humaine.
Un art veut-il simplement imiter,
ainsi il trébuche devant la formation
de la vie pratique, qui justement par
là, devient prosaïquement sobre et
séche, que nous ne sommes pas en
mesure, de la former ainsi que nous
sommes immédiatement entourés de
l'artistique dans cette vie de tous
les jours. Telle chose pourrait encore
être caractérisée plus loin. Je veux
seulement indiquer la direction,
laquelle notre évolution artistique a
maintenant donc prise entièrement
clairement.
Et en une manière semblable, nous nous
sommes déplacés sur les autres
domaines de la civilisation moderne.
Ne l'avons-nous pas vu comme la
science a toujours de plus en plus
dévié d'être une annonciatrice de
quelque chose qui vit à la base de la
vie sensorielle extérieure ? Pas
de miracle que l'art ne trouva pas le
chemin hors de l'être des sens, là où
la science elle-même a donc perdu ce
chemin !
Toujours plus et plus la science est
venue à cela, simplement enregistrer
les faits sensoriels extérieurs ou au
plus, résumer en lois de la nature.
Toujours de plus en plus se propagea
sur toute l'activité scientifique des
temps récents un intellectualisme
prononcé et il règne chez les
scientifiques une peur terrible devant
ne pas s'adonner à cet
intellectualisme à leur recherche,
mais de peut être porter dans la
science elle-même quelque chose de
l'imagination, de l'intuition
artistique. Vérifiez-le ou entendez-le
chez ceux qui s'expriment dans cette
direction comme scientifiques, quelles
terribles peurs ils ont devant cela
que quelque chose d'autre pourrait
trouver entrée dans la science que
sobre, sèche raison et recherche par
les sens. À toutes les activités,
ainsi disent ces gens, qui ne se
tiennent pas à de purs concepts,
l'humain n'aurait pas la distance
suffisante de la réalité, pour la
juger correctement. Et ainsi, le
chercheur actuel, le scientifique
actuel cherchent à régler son activité
entièrement et seulement par
l'intellect parce qu'il croit par là
être suffisamment loin de la réalité
pour pouvoir, comme il dit, la juger
objectivement.
Là pourrait peut-être
quand même être soulevée la
question : ne cherche-t-on pas
par l'intellectualisme à partir aussi
loin de la réalité qu'absolument on ne
la vive plus ? Et c'est avant
toutes choses cet
intellectualisme qui nous a menés à
cela à ne plus pouvoir maîtriser cette
réalité avec notre science, comme je
l'ai déjà évoqué dans les dernières
conférences et aurait à l'exposer plus
loin aujourd'hui.
Et en rapport à la vie
religieuse : comment sera
accueilli du côté des communautés
religieuses chacun de tels essais,
comme il est pensé sur domaine de
science de l'esprit, comment ici, sera
entrepris, de pénétrer dans l'esprit,
avec méfiance, avec critique
dédaigneuse ! Pour quelles
raisons ? Oui, la raison les gens
la reconnaissent aujourd'hui
absolument pas. Nous percevons de nos
lieux officiels une science qui veut
se tenir au pur monde extérieur des
sens et nous entendons comme de ces
lieux sera apparemment objectivement
justifié que seulement par cela peut
se constituer une science stricte,
vraie. Pour le connaisseur du
développement historique de
l'humanité, la chose n'est pas ainsi.
Pour lui la chose se présente bien
plus ainsi que dans le cours des temps
récents, en fait déjà dans les
derniers siècles, toujours de plus en
plus les communautés religieuses ont
accaparé le monopole de développer les
façons de voir sur esprit et âme et
seulement laisser valoir ces façons de
voir qui seront permises par elles à
l'humanité de reconnaître.
Et sous l'influence de ces prétentions
à monopole les sciences l'ont négligé
de s'occuper avec autre chose que le
sensoriel extérieur. Tout au plus,
elles ont essayé de pénétrer dans le
spirituel avec quelques concepts
abstraits. Elles croient vouloir faire
cela pour l'objectivité de la science
et ne se doutent pas qu'elles le font
sous l'action du monopole du savoir,
de la connaissance sur esprit et âme
du côté des confessions religieuses.
Ce qui de par des siècles a été
interdit aux sciences,cela les
sciences l'expliquent aujourd'hui
comme une nécessité objective pour
leur exactitude, pour leur
objectivité. Et ainsi cela vient que,
parce que les communautés religieuses
ne développent pas en avant la raison
dans le spirituel, la raison dans le
monde de l'âme, mais ont préservé de
vieilles traditions, qu'on voit
l'ennemi du religieux dans la
recherche de nouvelles manières de se
représenter, après de nouveaux chemins
vers l'âme et vers l'esprit, pendant
que dans cette recherche, dans ces
chemins,tout de suite on devrait voir
le meilleur ami du religieux.
Sur ces trois domaines,
nous aurons tout d'abord à parler. Car
travailler à une nouvelle
reconstruction sur ces trois domaines,
cela la science de l'esprit
anthroposophiquement orientée pensée
ici se le pose comme sa tâche. Pour
cela, pour expliquer cela, je dois
avec quelques mots indiquer sur le
nerf particulier de cette science de
l'esprit. Cette science de l'esprit
part de tout autres conditions
préalables que l'actuelle science
partout répandue. Elle reconnaît
pleinement les méthodes de science de
la nature. Elle reconnaît aussi
pleinement les triomphes des récentes
sciences de la nature. Seule tout de
suite parce qu'elle croit mieux
comprendre la recherche de science de
la nature que le chercheur de la
nature lui-même, elle doit pour la
connaissance de l'esprit et de l'âme,
prendre d'autres chemins que ne sont
ceux, qui de larges cercles seront
encore aujourd'hui considérés comme
absolument les seuls corrects. Oui,
parce qu'on vient avec de si grands
préjugés au-devant de chaque recherche
après esprit et âme, se répandent
justement les plus grosses erreurs et
malentendus sur ce qui est en fait
pensé par le mouvement de Dornach.
Qu'avec lui n'est
véritablement pensé rien de faussement
mystique, rien de quelque manière
obscur, on pourrais le voir de ce qui
par moi a été essayé déjà au début des
années quatre-vingt-dix comme point de
départ pour le mouvement de science de
l'esprit que je pense ici et pour
lequel l'édifice de Dornach est
justement le représentant. J'ai à
cette époque, au début des années
quatre-vingt-dix,résumé dans ma
« Philosophie de la
liberté » ce que je croyais dans
le temps que ce serait le plus
nécessaire pour la connaissance
sociale du présent. Qui lit cette
« Philosophie de la
liberté » celui-là n'accusera
sûrement pas n'importe comment la
science de l'esprit pensée ici de
fausse mystique., Il reconnaîtra aussi
uniquement quel écart règne entre la
conception de la liberté humaine
donnée là et ce qui se présente sinon
aujourd'hui à partir de notre
civilisation moderne comme impulsion,
comme idée de liberté de l'humain.
Comme un exemple pour cette dernière,
j'aimerais mentionner l'idée de
liberté de Woodrow Wilson, une idée
étrange, mais une idée qui absolument
est caractéristique tout de suite pour
la formation, pour la civilisation de
notre temps. Woodrow Wilson promeut la
liberté pour la vie politique du
présent à partir d'un sincère
fondement du cœur. Mais que se
représente-t-il sous la liberté ?
On arrive à cela, de reconnaître, ce
qu'il se représente sous la liberté,
quand on lit chez lui des paroles
comme celles-ci : un bateau,
dit-il, il se meut libre quand il est
adapté à toutes les forces qui se
donnent de la direction du vent et
ainsi de suite, quand il est dans sa
construction exactement adaptée à son
environnement, ainsi que jamais par
les forces qui viennent de vent et
vague ne peut apparaître un obstacle
pour le mouvement en avant du bateau.
Ainsi, l'entité humaine doit pouvoir
aller libre par la vie, qu'elle est
adaptée à ce qui en forces lui fait
front de la vie, que de nulle part une
entrave n'apparaît. - Woodrow Wilson
compare aussi la libre vie de l'être
humain avec la partie d'une machine en
ce qu'il dit : d'un quelque
membre qui est construit dans la
machine, on dit qu'il peut se mouvoir
libre quand il ne heurte rien, mais
quand la machine restante sera ainsi
construite que justement le membre
marche librement dedans (NDT en
français on utiliserai plutôt
« fonctionner »).
J'ai volontiers
seulement une chose à dire :
qu'on ne peut parler de la liberté de
l'être humain seulement quand on
comprend en elle le contraire d'une
telle adaptation à l'environnement,
qu'on ne peut pas parler de liberté de
l'humain quand ses expressions sont
seulement, ainsi comme celles d'un
bateau sur la mer qui est adapté de
meilleure manière aux vents et forces
des vagues, mais alors, quand on peut
quelque peu le comparer avec un
bateau, qui peut se retourner et
stopper contre vent et vague, sans
faire attention aux forces pour
lesquelles il est adapté. Cela
signifie : dans la façon de voir
wilsonnienne sur la liberté est placé
à la base toute la conception
entièrement mécaniste du monde comme
on la tient dans le présent pour la
seule possible et comme elle s'est
présenté dans les temps récents de
l'intellectualisme montant.
De telles façons de
voir, je devais m'y confronter dans ma
« Philosophie de la
liberté ». Je sais très bien –
permettez-moi aussi encore cette
remarque personnelle -, que ce livre a
dans une certaine mesure la coquille
d’œuf du nid dont il est issu. Il est
évident issu de la conception
philosophique européenne. Il devait
s'expliquer avec les concepts qui
étaient usuels à l'intérieur de cette
conception du monde. Et ainsi ce livre
peut paraître scolaire à maints,
seulement, il n'est véritablement pas
pensé scolaire. Il est pensé ainsi que
ce qui est évoqué dedans comme
impulsion, peut devenir ingrédient de
la vie pratique immédiate, cela, qui
flue dedans la volonté humaine peut,
par les idées qui sont développées là,
faire son entrée dans l'immédiate vie
sociale de l'humain.
Mais à cela je devrais
toutefois poser tout autrement la
question après la liberté humaine, que
c'est ordinaire de la poser. Où que
vous regardiez, partout,durant des
siècles de développement de
l'humanité, la question après la
liberté de la volonté humaine et de
l'être humain a été posée ainsi qu'on
se demandait : cet être humain
est-il libre ou non libre ? - Je
devais montrer comme toute cette
question, posée ainsi, est mal posée,
comme cette question devrait être
posée sur une toute nouvelle base. Car
quand on prend ce que l'humain par la
conception du monde moderne de la
science de la nature et aussi par la
conscience humaine moderne considère
comme son être véritable, mais ce que
l'humain doit considérer comme son
être naturel : cela ne peut
jamais être un être libre. Cela doit
agir à partir de nécessité interne.
L'humain ne serait-il que cela, comme
le regarde la science de la nature
moderne, alors serait ce qu'il tient
pour sa liberté, ce pour quoi Woodrow
Wilson tient la liberté. Mais cette
liberté ne serait aucune liberté, mais
elle serait seulement ce qu'on peut
nommer chez chaque action particulière
le nécessaire résultat de causes
naturelles.
Mais des autres, chez
qui la question après la liberté
commence d'abord dans l'être humain,
cette conscience humaine moderne ne
s'est pas fait beaucoup d'idées. Cette
conscience humaine moderne ne parle
que de ce qui repose à la base dans
l'humain comme à la mesure de la
nature, comme l'être dépendant de la
pure causalité naturelle. Mais celui
qui pénètre plus profondément dans
l'être humain, celui-ci doit se
dire : l'humain peut devenir plus
au cours de sa vie, que ce à quoi il
est né par la nature. - On apprend
d'abord à reconnaître ce qu'est
l'humain a l'instant, quand on à ce
but final, quand on se dit : une
chose de l'entité humaine, c'est ce à
quoi l'humain est né, qui lui est
légué ; l'autre est ce que
l'humain peut faire de lui-même, ce
pour quoi il n'est pas déterminé par
son entité corporelle, en ce qu'il
amène un humain ensommeillé à
s'éveiller dans son intériorité. Par
ce que cela est ainsi, je n'ai pas
posé la question : l'humain
est-il libre ou non libre ? -
mais j'ai posé la question
ainsi : l'humain peut-il ou non
devenir un être libre par son
développement intérieur ? - Et
peut-il devenir être libre quand il
développe en soi ce qui en lui sinon
somnole, ce qui peut être réveillé et
alors devenir libre.
Cela signifie, la liberté ne rend pas
l'humain apte à partir de la nature.
Liberté rend apte cela dans l'humain
que l'humain peut d'abord réveiller et
doit réveiller à partir de lui.
Mais devrait cela qui a
été plus développé dans ma
« Philosophie de la
liberté », j'aimerais dire, en
rapport à la vie sociale extérieure,
cela devrait maintenant devenir
pleinement clair pour un cercle humain
plus large, ainsi devrait être
construit sur le fondement de cette
philosophie ce que j'appelle science
de l'esprit orientée
anthroposophiquement.
Alors devrait être
montré comment l'humain peut vraiment
venir dans la situation, par ce qu'il
prend son développement en main
lui-même, d'amener à l'éveil un être
sommeillant. J'essayais cela notamment
dans mon livre « Comment
atteint-on des connaissances des
mondes supérieurs ? » et
dans les autres livres que j'ai donnés
à la littérature de science de
l'esprit. Là j'essayais de montrer que
l'humain peut dans le fait prendre son
propre développement en main et que
d'abord par là qu'il prend ce
développement en main et se fait
quelque peu autre qu'il n'est né, peut
monter à une véritable connaissance de
l’âme, de l'esprit.
Toutefois, cette façon
de voir sera ressentie encore
aujourd'hui comme un sentiment
vraiment malheureux par une grande
partie de l'humanité. Car qu'est ce
que cela présuppose en fait ?Cela
présuppose que l'humain se résout à
une certaine modestie intellectuelle.
Cela peu d'humains le veulent
aujourd'hui. J'aimerais caractériser
de la manière suivante cette modestie
intellectuelle à laquelle l'humain
doit aujourd'hui se résoudre.
Nous pouvons mettre dans
la main d'un enfant de cinq ans un
volume de poésies de Goethe.
L'enfant de cinq ans ne se comportera
certainement pas vis-à-vis de ce
volume de poèmes lyriques goethéens
comme on devrait se comporter
vis-à-vis de lui ; il le
déchirera ou fera quelque autre chose.
En tout cas, il se tient où est assis
devant ce volume de lyrique
goethéenne, mais il ne sait pas devant
quoi il se tient. Mais il est possible
que l'enfant devienne plus âgé de dix,
douze ans, que nous le développions et
l'y formions, alors il se tiendra où
il sera assis d'une autre manière
devant ce volume de lyrique
goethéenne. Et finalement, vu sur lui
de l'extérieur, n'est pas de grandes
différences : l'enfant était
assis avec cinq ans devant le volume
de poèmes lyriques de Goethe et est
assis avec douze ou quatorze ans là
devant. De l'extérieur est peu de
différence. Nous l'avons développé
ainsi qu'il peut désormais faire le
correct avec le volume de lyrique
goethéenne. Ainsi quand il prend au
sérieux âme et esprit, l'humain
devrait se ressentir à peu près
absolument comme l'enfant devant le
volume de lyrique goethéenne vis-à-vis
de la nature, vis-à-vis du cosmos, du
monde. Il devrait se dire : je
dois d'abord promouvoir le
développement de mon intérieur humain
pour cela, pour apprendre à lire dans
nature et monde, comme l'enfant de
cinq ans doit d'abord être développé
pour comprendre ce qui se trouve dans
les volumes lyriques de Goethe.
Que par ce à quoi nous sommes nés,
nous ne pouvons regarder à travers le
monde, cela nous devrions nous
l'avouer par modestie intellectuelle
et alors admettre qu'il peut y avoir
des chemins au développement de soi,
au développement des forces dans
l'intérieur de l'humain qui alors sont
en mesure, en ce qui sinon se présente
seulement aux sens, de voir ce qui est
spirituel et qui est d'âme. Et que
cela soit possible dans la pratique,
les écrits nommés devraient le
montrer. Cela doit aujourd'hui être
montré des raisons que cet
intellectualisme lequel s'est montré
au cours du dernier siècle dans
l'évolution de l'humanité, n'est pas
en mesure de vraiment maîtriser la vie
plus avant. Il est en mesure de
pénétrer dans un domaine de la nature
sans vie, seul il doit trébucher
vis-à-vis de la réalité humaine
elle-même, notamment la réalité
sociale.
Et cela, que j'ai
justement décrit comme modestie
intellectuelle, cela devra aussi
reposer à la base de chaque véritable
conception de l'impulsion de liberté
humaine. Mais cela devra aussi reposer
à la base d'une véritable raison dans
la nécessaire transformation d'art,
religion et science. La pure vie
intellectuelle a clairement, seulement
trop clairement montré, comment elle
peut venir à une connaissance, qui
regarde vraiment le spirituel, qui
vraiment pénètre le psychique. Elle
s'est limité, comme je l'ai déjà
évoqué, sur le monde sensoriel
extérieur et sa combinaison, sa
systématisation. De cela ne pouvait
rien se faire jour contre le monopole
des communautés religieuses, qui
toutefois aussi ne sont aussi pas
montées à une nouvelle connaissance du
spirituel et psychique, mais ont pour
cela apporté dedans les temps récents
une façon de voir plus ancienne.
Mais une chose devra être
surmontée : c'est la peur, que
j'ai justement caractérisée
auparavant, de se tenir trop fortement
dedans les choses quand on devrait les
connaître à la mesure de l'esprit. On
le trouve si confortable, de se
reconnaître à l'intellectualisme parce
que justement on s'occupe aussi de la
science de la nature avec des idées
abstraites, remue aussi loin de la
réalité qu'on a distance d'elle, qu'on
n'a pas le droit de se croire
influencé soi-même d'une façon ou
d'une autre par cette réalité. Mais on
doit avec une telle connaissance,
comme elle est pensée ici, qu'on
s'approprie en premier, quand on prend
en main sa propre évolution, tout de
suite plonger dans la réalité du
monde, et on doit aussi soi-même
descendre dans les plus profondes
profondeurs de son essence dans
l'humain, qu'on ne descend avec la
pure éducation de soi à l'intérieur de
l'intellectualisme. À l'intérieur du
pur intellectualisme, on ne vient
qu'aux couches supérieures de la vie
individuelle. Descend-on avec une
connaissance telle, qu'elle est pensée
ici, dans les profondeurs de l'être
humain intérieur, ainsi on ne
rencontre pas purement des pensées,
pas purement des sentiments, quelque
chose, qui est image d'un monde
extérieur, mais là ont rencontre des
événements, des faits de l'intérieur
humain, devant lesquels le pur
connaissant intellectuel frémit avec
recul, mais qui sont de même nature
avec cela qui se passe dans la nature,
dans le monde. Là on apprend à
connaître l'essence du monde dans son
propre intérieur.
Mais on n'apprend pas à
le connaître quand on reste aux purs
concepts ou lois naturelles
abstraites. On doit pénétrer à un être
fondu dans la réalité. On n'a pas le
droit d'avoir peur devant cela, de se
tenir près de la réalité, mais on doit
par développement intérieur venir
justement si loin qu'on peut se tenir
dans la réalité et cependant ne par
être grignoté par elle, pas être brûlé
par elle, pas être étouffé, mais
malgré qu'on n'ait pas la distance de
l'intellectuel, savoir saisir la
réalité des choses.
Ainsi on trouve décrit dans mon livre
« Comment atteint-on des
connaissances des mondes
supérieurs ? » le
développement intérieur de l'humain
aux connaissances spirituelles, que
l'humain plonge dans la réalité, mais
il effectue cette plongée ainsi qu'il
crée des connaissances par cette
plongée qui toutefois n'ont pas la
distance de l'intellectuel, mais pour
cela sont aussi certifiées par la
réalité elle-même, de celle de pouvoir
plonger dans cette réalité. Et cela
vous pourrez le trouver comme un signe
distinctif de la science de l'esprit
pensée ici : qu'elle est en
mesure de plonger dans la réalité,
qu'elle ne parle pas purement d'un
esprit abstrait, mais qu'elle parle de
l'esprit concret, qui ainsi vit dans
l'environnement humain, comme les
choses du monde sensible vivent dans
l'environnement humain.
Les considérations
abstraites, ce sont les résultats de
la récente vie de l'esprit. Prenez une
quelque chose dans la main, ce qui
dans la vie de l'esprit la plus
récente n'est pas pure considération
de science de la nature, pas pure
considération philosophique, ainsi
vous verrez, comme ces façons de voir
la vie se tiennent loin de la vie
véritable, de la véritable
connaissance des choses. Lisez par
exemple dans une théorie sur l'âme,
quelque chose sur la volonté :
les choses qui aujourd'hui se tiennent
dans les actuelles psychologies ou
enseignements sur l'âme dépassent à
peine ce qu'on pourrait nommer un pur
sens du mot. Les humains qui
s'adonnent à de telles études n'ont
dans leurs idées pas la force de
vraiment pénétrer dans l'essence de la
nature elle-même. Ils ont la matière
extérieure à côté d'eux parce qu'ils
ne peuvent plonger vers en bas avec
leur esprit dans cette nature
extérieure. Laissez-moi en débattre
avec vous à un exemple.
Dans mon livre
« Des énigmes de l'âme », un
des derniers de mes livres, j'ai
évoqué une façon de voir de science de
la nature anciennement apportée qui
devrait être surmontée par la science
de l'esprit moderne. Je sais, combien
cela va sonner fortement paradoxal
pour beaucoup, ce que je vais dire
maintenant ; mais ce qui aura
poussé des exigences des manières de
représentation humaine qui déjà dans
le présent se montre et dans le futur
se montrera toujours de plus en plus,
cela se montera souvent comme très
paradoxal vis-à-vis de ce
qu'aujourd'hui encore on considère
souvent comme le seul juste. Chaque
scientifique de la nature, qui s'est
occupé avec les choses parle
aujourd'hui de cela, dans les corps
animaux ou humains – nous voulons
maintenant nous intéresser aux humains
– seraient contenus deux sortes de
nerfs. Les uns conduisent des sens à
l'organe central, ce sont les nerfs
sensitifs ; sur eux un stimulus
sera exercé quand on perçoit par les
sens. Ce stimulus se propage jusqu'au
centre nerveux de l'humain. Alors, il
y aurait une deuxième sorte, les ainsi
nommés nerfs moteurs. Ils vont à
partir du centre aux membres humains.
Par eux, par ces nerfs moteurs,
l'humain serait en mesure de remuer
ses membres. Ils seraient, comme les
autres les nerfs sensitifs, les nerfs
volontaires.
Maintenant, j'ai montré
ce qui suit dans mon livre « Des
énigmes de l'âme » , quand
aussi seulement à la manière d'une
esquisse, certes : qu'entre les
nerfs sensitifs et les ainsi nommés
nerfs volontaires moteurs une
différence de principe n'existe pas,
que les ainsi nommés nerfs volontaires
ne sont pas serviteurs de la volonté.
Les choses, par lesquelles ont veut
prouver qu'ils seraient serviteurs de
la volonté comme, par exemple, la
triste maladie de Tabès, elles
prouvent tout de suite le contraire,
comme peut être très simplement
montré, elles montrent ce que tout de
suite je vais exprimer comme mon
opinion : les ainsi nommés nerfs
volontaires sont aussi des nerfs
sensitifs. Pendant que les autres
nerfs sensitifs vont des sens à
l'organe central, afin que puisse être
perçu ce que les sens fournissent, les
ainsi nommés nerfs volontaires, mais
qui aussi ne sont rien d'autre,
perçoivent tout ce qui en nous-mêmes
est comme mouvement. Ils servent à la
perception de mouvements. En revanche
il n'y a pas de nerfs volontaires. La
volonté est pure nature spirituelle,
pure nature spirituelle-psychique, et
nous avons besoin des ainsi nommés
nerfs volontaires pour cela, parce
qu'ils sont nerfs sensitifs pour ce
membre-là qui devrait se mouvoir, qui
doit être perçu, quand la volonté le
devrait mouvoir.
Pour quelle raison
est-ce que je donne cet exemple ?
Parce que vous pouvez voir, lire,
entendre aujourd'hui de nombreuses
explications dans lesquelles est parlé
sur la volonté. Seules des idées
seront développées qui n'ont pas la
force de poussée pour arriver à
connaissance réelle, d'arriver ainsi à
ce que vous contempliez la volonté, où
elle agit. De telles connaissances
restent abstraites et étrangères à la
vie. À côté d'elles la science de la
nature peut parler de ce qu'il y
aurait des nerfs volontaires moteurs.
La science de l'esprit développe des
idées sur la volonté qui montre là de
quelle nature est aussi le corporel du
système de volonté humain. Cela
signifie, la science de l'esprit perce
le phénomène naturel, le fait de
nature. Elle ne restera pas plantée
dans un domaine étranger à la vie,
elle s'immergera dans la réalité. Elle
aura le courage de ne pas laisser le
matériel se tenir en dehors d'elle,
mais de traverser le matériel avec
l'esprit.
C'est pourquoi cette
science de l'esprit veut aussi pouvoir
s'immerger et pouvoir pénétrer dans le
façonnement social et pourra en tant
que telle collaborer à la réalité de
la vie sociale, devant laquelle la
science de la nature abstraite
intellectuelle doit trébucher.
Et ainsi, cette science de l'esprit
aura de nouveau à parler d'une
connaissance de l'esprit, d'un nouveau
chemin pour pénétrer dans le spirituel
et psychique du monde. Elle devrait
avoir le courage d'avoir le droit de
dire : ces mondes spirituels vers
lesquels ont regardés des artistes
comme Raphaël, comme Michelange,
comme Léonard de Vinci, ils livraient
encore des images du monde spirituel,
qui aujourd'hui ne peuvent plus être
donnant la mesure. Nous devons
chercher un nouveau chemin dans le
monde spirituel en conformité à
l'évolution de l'humanité. Mais
apprend-on à connaître de nouveau le
monde spirituel, pénètre-t-on dans le
monde spirituel, n'apprend-on pas à le
reconnaître comme le nébuleux
panthéisme, qui parle d'esprit,
esprit, esprit, il devrait être là, du
général abstrait sombre esprit, mais
on pénètre dans les véritables
phénomènes du monde spirituel – pas
par spiritisme, mais par le
développement des forces humaines
d'âme et d'esprit, comme elles ont été
décrites ici -, alors on sait, en une
manière conforme à l'évolution
actuelle de l'humanité, à nouveau d'un
monde spirituel, alors se dévoilent
les secrets spirituels du monde et
alors s'introduira ce que Goethe, qui
en ces choses se tenait d'ailleurs au
début, mais a pressenti de ces choses
que la science de l'esprit développe
plus loin dans son sens – alors
s'introduira ce que Goethe a décrit si
joliment avec les paroles :
« À qui la nature commence à
dévoiler son secret manifesté,
celui-là ressent une irrépressible
nostalgie après son plus digne
interprète, l'art. »
Alors, l'artiste recevra
à nouveau une révélation d'une vie
spirituelle. Alors, il ne sera pas
entraîné à la croyance quand il
représente le spirituel en images
sensorielles, ainsi ce serait une
allégorie abstraite symbolique de
paille ou papier, mais il pourra
savoir de l'esprit vivant et pourra
exprimer cet esprit vivant par des
moyens sensoriels.
Et on ne nommera pas le meilleur à
l'œuvre d'art en ce qu'elle imite la
nature extérieure, mais en ce qu'elle
révèle ce que l'humain obtient révélé
par l'esprit.
Il naîtra à nouveau un art traversé
d'esprit, un art qui n'est absolument
pas symbolisme, absolument aussi pas
allégorisme, mais qui ne trahit aussi
pas sa manière de luxe par cela, que
près de la nature qu'il ne peut donc
jamais atteindre, il se place à côté,
mais qu'il met en évidence sa
nécessité, sa justification dans la
vie humaine par ce qu'il témoigne de
quelque chose, de quoi la présente,
l'immédiate contemplation sensorielle
de la nature, l'immédiat naturalisme
ne peut témoigner.
Et même quand ce serait bâclé, ce que
l'humain façonne, en ce qu'il façonne
à partir de l'esprit : il façonne
quelque chose, qui a une signification
à côté de la vie de la nature, parce
qu'il va dehors par la vie de la
nature, et il ne bâcle pas après ce
que la nature peut mieux que lui. Ici
s'ouvre le chemin pour cet art qui a
été essayé aussi dans notre édifice et
dans le façonnement extérieur de notre
Goethéanum de Dornach.
Là a été essayé, pour ce qui là devra
être cultivé comme école supérieure
pour science de l'esprit, en chaque
mur, à tout ce qui est peint sur les
murs, ce qui est sculpté dans le bois
et ainsi de suite, de former ce qui se
révèle à la science de l'esprit, qui
là-dedans devrait être représentée. De
cela se donna entièrement
naturellement cet édifice. Il ne
pouvait pas être construit avec
l'ancien style architectural, parce
que là-dedans devrait être parlé de
l'esprit d'une nouvelle manière. Comme
dans la nature elle-même – regardez
seulement une coquille de noix, elle
est formée ainsi que la noix là-dedans
détermine cela - chaque enveloppe est
formée comme le noyau intérieur le
réclame, ainsi tout est formé à
l'édifice de Dornach, comme le réclame
ce qui devrait un jour sonner dedans,
qui devrait être représenté comme
mystère, qui devrait être parlé de
révélations de la science de l'esprit.
Il devrait pour ainsi dire résonner en
cela qui dans les colonnes, dans les
chapiteaux et ainsi de suite dans
l'édifice a été sculpté dedans.
Il devrait un art – qui toutefois se
tient en son début, dans lequel sont
les plus sévères critiques ceux qui y
travaillent, volontiers eux-mêmes –
être donné avec cela, qui est vraiment
né à partir d'un nouvel esprit et avec
cela absolument à nouveau à partir
d'un esprit. On doit, quand on
entreprend quelque chose comme ça,
déjà absolument abandonner les
malentendus qui sont en fait naturels
en une telle chose. Là des gens sont
rentrés dedans – aussi d'autres, qui
n'ont pas abandonné ces
mécompréhensions, qui deviennent plus
nombreux avec chaque jour, qui
considère cet édifice de Dornach
libres de préjugés -, ils ont
écrit : ô oui, ces anthroposophes
ont exécuter une construction, qui est
pleine de symboles, d'allégories – Le
caractéristique à cet édifice est que
pas un seul symbole, pas une seule
allégorie n’est dedans, mais que tout,
ce qui a été spirituellement
contemplé, a été dissous dans
l'immédiate forme artistique. Ce ne
sont pas symboles, pas allégories qui
sont exprimées là-dedans. Tout est
ainsi que quelque chose veut être par
ses formes mêmes.
Nous pouvions donc
toutefois dans le temps, dans lequel
dans l'ancien style grec, dans lequel
on a construit les maisons d'Athènes,
édifie des édifices bancaires, créer
jusqu'à présent seulement une
enveloppe à un atelier spirituel. Car
cela n'a encore pas été permis par les
conditions sociales extérieures, à peu
près aussi de construire une gare ou
même un édifice de banque. De raisons
peut-être bien compréhensibles par
vous nous ne pouvions encore pas
trouver le style d'un édifice de
banque moderne ou le style d'un
entrepôt moderne. Mais ces choses
aussi devraient être trouvées. Avant
toutes choses devra être trouvée tout
de suite une formation artistique de
la vie pratique immédiate.
Pensez seulement une fois, quelle
signification sociale cela aura aussi
pour le pain de l'humain ! Car –
comme j'ai récemment déjà dit et
exposerait plus loin – cette
préparation dépend de comment les
humains pensent et ressentent. Cela
aura une grande signification, une
signification sociale pour les humains
quand ce qui les entoure immédiatement
dans la vie se présente en formation
artistique devant l'âme humaine, quand
chaque cuillère, quand chaque verre
n'a pas une forme qui est fortuite
pour le service auquel il est voué,
mais quand la forme est bien adaptée à
ce service, quand on regarde la forme
immédiatement et le reconnaît aussi
comme beau, comment la chose se tient
dans la vie. Alors en premier de
larges cercles ressentiront la vie
spirituelle comme nécessitée de vie,
quand cette vie spirituelle se tient
ainsi en une liaison immédiate avec la
vie de la pratique. Ainsi que la
science de l'esprit est en mesure de
luire dedans le matériel, comme je
l'avais montré à l'exemple des nerfs
sensitifs et moteurs, ainsi cet art,
qui sera né de mentalité
anthroposophique, sera en mesure, de
pousser aussi vers l'avant jusqu’à une
immédiate formation de chaque chaise,
chaque table et ainsi de suite.
Et quand c'est clairement à percevoir
que tout de suite du côté des
confessions religieuses les plus
lourds préjugés et malentendus seront
opposés à cette direction de science
de l'esprit, ainsi est à dire
là-dessus ce qui suit. À quoi a-t-on
amené alors finalement les choses dans
les confessions religieuses ? Les
confessions religieuses ne peuvent
d'après leur nature seulement avoir à
faire avec le suprasensible, quand
elles devraient avoir une
justification. Mais d'anciennes façons
de voir suprasensibles, qui sont nées
à partir de toutes autres conditions
préalables de l'âme humaine, ont été
maintenues dans notre temps. La
science de l'esprit s'efforce
d'avancer au monde de l'esprit dans
les nouvelles façons de la
représentation humaine, de la vie de
l'âme intérieure. Devriez-vous en
vouloir, tout de suite au sens
religieux de l'humanité quand il se
comprend correctement lui-même ?
Peut-il cela ? Jamais et jamais
plus. Alors avec quoi cela devrait en
fait avoir à faire le sens religieux,
par conséquent tout travail
religieux ? Tout le travail
religieux ne devrait pas avoir à faire
d'annoncer théories et dogmes sur le
monde suprasensible, mais tout travail
religieux devait avoir à faire de
donner l'occasion aux humains de
vénérer le suprasensible. Religion est
une chose de la vénération du
suprasensible. La nature humaine a
besoin de cette vénération. Elle a
besoin de lever les yeux en vénération
à la noblesse dans le suprasensible.
Lui proscrit-on l'introduction présente dans
le monde suprasensible, alors on doit
toutefois lui mettre en avant une
ancienne introduction dans le monde
suprasensible . Mais parce que là le
sens humain présent ne peut plus être
à la mesure, on doit l'imposer, on
doit l'ordonner, on doit l'amener à
reconnaissance par autorité. C'est
pourquoi le superficiel que les
confessions religieuses ont vis-à-vis
de l'actuelle nature humaine.
D'anciennes raisons au le monde
suprasensible seront ordonnées aux
humains par leurs dirigeants
religieux.
Des communautés qui ont de la
compréhension pour la vraie essence du
religieux, qui consiste dans la
vénération du spirituel, ne
devraient-elles pas avoir le plus haut
intérêt que leurs membres développent
une connaissance vivante du
suprasensible ? Ne seraient pas
tout de suite à amener à la vénération
du suprasensible ces humains-là qui
dans leur âme portent une vue du
suprasensible, qui en leur connaître
se tiennent près du suprasensible ? Et
c'est donc ainsi que dans la plus
récente phase de l'évolution de
l'humanité depuis le milieu du 15e
siècle que le développement de
l'entité humaine s'est adonné à
l'individuel, à la formation du
personnel. Exige-t-on aujourd'hui de
l'humain qu'il ne vienne pas à partir
de la force de son individualité, de
sa personnalité, libre d'autorité, à
la vision, la conception du
suprasensible, ainsi on exige de lui
quelque chose qui est contre sa
nature. Lui laisse-t-on liberté de
pensé en rapport sur les connaissances
du suprasensible, alors il se
rattachera à ses semblables afin que
dans la communauté puisse être cultivé
la vénération de ce suprasensible, que
chacun connaît de sa manière propre,
personnelle. Et tout de suite le
service commun au suprasensible, la
vraie religiosité, se développera au
mieux quand les humains ont la liberté
de penser, de se rapprocher par leur
propre individualité de la
connaissance du monde suprasensible.
Cela pourra se montrer
particulièrement à la conception de
l'entité-Christ elle-même. Cette
entité-Christ, elle fut quelque peu
autre en des siècles anciens,
qu'elle-même est devenue chez beaucoup
de théologiens du 19e siècle. Comme
l'humanité a dévié loin d'une vue vers
la véritable entité du Christ qui a
vécu dans l'humain Jésus ! Comme
l'humanité a dévié loin de cela,
reconnaître que par le mystère du
Golgotha a eu lieu la liaison d'une
entité suprasensible avec un corps
humain, afin que la Terre dans son
évolution obtienne un sens originel
plus profond. Cette union entre
suprasensible et sensible, qui s'est
déroulée par le mystère du Golgotha,
comme peu a-t-elle été comprise au
fond même de théologiens d'une
certaine sorte dans les derniers
temps ! Toujours de plus en plus
le Christ devint le « simple homme de
Nazareth » ; toujours de
plus en plus la conception de la
religion devint une matérialiste.
Parce qu'on n'était pas en situation
de trouver des chemins conformes à la
récente humanité dans le
suprasensible, on perdit aussi le
chemin suprasensible à l'entité-Christ
elle-même. Et beaucoup d'humains, qui
aujourd'hui croient pouvoir lever les
yeux au Christ, ils le croient,
justement seulement. Ils ne se doutent
pas, comme peu ce qu'il parlent ou
pensent sur le Christ, correspond
vraiment à ce que trouve celui qui
dans une connaissance à la mesure de
l'esprit se rapproche à nouveau de ce
mystère originel de l'humanité.
Ainsi on peut dire : la science
de l'esprit ne veut certainement pas
être une nouvelle fondation de
religion, très certainement pas ;
la science de l'esprit veut être une
science, une connaissance. Mais pour
cela on devrait aussi reconnaître
qu'elle peut donner la base pour un
rajeunissement de la vie religieuse de
l'humanité elle-même. Comme elle peut
rajeunir la vie scientifique,
artistique, ainsi elle peut aussi
rajeunir la vie religieuse de
l'humain.
En particulier cette
science de l'esprit pourra œuvrer
fécondant aussi sur un domaine, qui
doit apparaître de toute particulière
importance à celui qui est en
situation de prendre l'avenir social
de l'humanité entièrement au sérieux,
sur le domaine du système d'éducation.
Sur le système d'éducation a été
beaucoup, beaucoup parlé ces derniers
temps. Seul on doit se dire beaucoup
de ce qui a été parler sur le système
d'éducation, n'atteint tout de suite
pas la chose principale. Je tentais,
de me rapprocher de cette chose
principale tout de suite dans les
derniers temps, là ne fut posé la
tâche d'organiser cursus
séminaristique pour professeurs,
lesquels devaient former le corps
professoral d'une école, l'école
Waldorf à Stuttgart, qui a été fondée
en septembre de cette année dans le
sens de la triarticulation de
l'organisme social. Là je ne tentais
pas seulement de façonner les détails
superficiels lors de cette fondation
d'école ainsi qu'ils expriment les
exigences de l'impulsion de la
triarticulation de l'organisme social,
mais je tentais de façonner la
pédagogie, la didactique, que j'avais
à exposer pour la compagnie des
professeurs de ce nouveau genre
d'école, ainsi qu'on doit se la
penser, afin que l'humain pourrait
être éduqué dans cet avenir qui
d'après certaines exigences
invincibles de la nature humaine
devrait devenir un avenir social au
sens correct. Là on en vient à se
dire : l'ancienne pédagogie de
normes, qui établit certaines règles,
on doit éduquer ainsi et ainsi, cette
pédagogie de normes est quelque chose
qui doit être surmonté.
Certes, beaucoup de gens parlent
aujourd'hui de cela, pour l'éducation,
pour l'enseignement l'individualité de
l'humain devrait être considérée.
Toutes sortes de règles sont données,
comme cette individualité de l'humain
devrait être prise en considération.
Seule la pédagogie ne sera pas dans le
futur une science des normes,
pédagogie sera dans le futur un
véritable art d'humanité. Pédagogie
reposera dans le futur sur une
connaissance de l'humain entier. On
saura dans le futur : dans cet
humain, qui se développe, de la
naissance par les années plus
tardives, en cela se travaille un
spirituel-psychique vers la surface
par les organes.
On le regardera, comme du début de
l'école chaque année d'autres forces
se développent des profondeurs de la
nature humaine vers le dehors. On ne
pourra pas soutenir ce regard par une
abstraite pédagogie de normes, mais
seulement par une façon de voir
vivante de la nature humaine
elle-même.
On a beaucoup parlé dans
les derniers temps de l'enseignement
de la façon de voir. Là maintes choses
sont absolument justifiées en
certaines limites certes. Mais il y a
des choses qui ne se laissent pas
fournir par des façons de voir
extérieures, qui devront aussi être
fournie à l'enfant grandissant, et qui
pourront seulement être fournies quand
l'éducateur vit dans l'enseignant,
l'instruisant, une véritable
connaissance de l'humain en devenir,
quand il voit pousser vers dehors avec
chaque année ce qui avec chaque année
autrement que l'année écoulée sautait
dehors, quand il sait, ce qu'exige la
nature humaine dans la septième,
neuvième, douzième année. Car
seulement quand on éduque au sens de
la nature, on éduque l'humain ainsi
qu'il deviendra fort dans la vie.
Aujourd'hui on voit dans
la vie beaucoup d'existences
brisées,beaucoup d'humains qui ne
savent rien commencer avec la vie et
avec lesquels la vie ne sait rien
commencer de correct. Bien plus de
telles existences sont disponibles
qu'on ne le croit habituellement. De
quoi cela provient-il ? Cela
provient de ce qu'on ne peut tenir
compte des plus importantes lois de
l'humain en devenir tout de suite lors
de l'éducation et lors de
l'enseignement.
Je veux seulement exposer une chose.
Comme sera aujourd'hui toujours de
nouveau et à nouveau accentué chez des
pédagogues bien pensants qu'on devrait
développer illustrée à l'enfant ce
qu'on place devant son âme, ce qu'il
peut comprendre. Oui, dans la pratique
les choses viennent alors ainsi à la
manifestation : dans la pratique
on développe une banalité, une
trivialité ! On veut descendre à
la compréhension de l'enfant, veut ça
artificiellement, et c'est aujourd'hui
déjà devenu instinct, d'éduquer ainsi.
Quand on veut éduquerainsi, quand on
recherche sur cette fausse clarté,
qu'est-ce qui reste non
considéré ? Là reste non
considérée une importante loi de vie.
Là on ne connaît pas ce que cela
signifie pour l'humain, qui disons,
est devenu vieux de trente-cinq ans et
se rappelle : mon professeur m'a
une fois dit ceci ou cela, c'était
peut être dans ma neuvième, dixième
année ; cette fois là j'ai
purement accueilli cela, parce que
j'ai levé les yeux pleins de
vénération à l'autorité de ce
professeur, parce que dans le
professeur était quelque chose de
vivant, ce par quoi, ce qu'il disait,
passa en moi. Maintenant je regarde en
arrière : cela a vécu en moi,
maintenant je suis mûr pour le
comprendre ! - Un immense éclat
de la vie part de cela quand dans sa
trente-cinquième année par propre
maturation on sera reconduit à cela
qu'on a accueilli seulement en amour,
ce qu'on ne pouvait cette fois-là pas
encore comprendre. Cet éclat de la
vie, est la force de la vie, se perd
quand on descend à la banale clarté,
qui aujourd'hui toujours sera prisée
comme un idéal. On doit connaître
quelles forces sont alors dans la
nature humaine qui restent la vie
entière ainsi que l'enfant n'a pas
seulement à regarder en retour à la
mesure de la mémoire à ce qu'il a
accueilli entre les sept et quinze
ans, mais que ce qu'il a accueilli,
toujours renouvelé et renouvelé
transformé se montre vis-à-vis des
maturations plus tardives que dans
chaque époque peut devenir neuf, ce
que l'enfant à accueilli.
Ce que j'ai justement exprimé, j'ai
tenté de le faire caractéristique de
bases d'une pédagogie par laquelle
dans le fait l'éducation peut devenir
art, par lequel l'humain sera installé
ainsi dans la vie qu'il est grandi aux
exigences sociales de l'avenir. Les
gens aimeraient aujourd'hui – vous
pouvez le voir à des détails -
déclamer de tel ou tel idéal social,
on n'embrasse donc pas le moins du
monde l'entière vaste étendue de la
vie qu'on devrait embrasser quand de
tels idéaux viennent en considération.
On parle par exemple de ce qu'on
pourrait transférer les moyens de
production dans le commun et croit
quand on les retire ainsi à
l'administration de l'individu, alors
ce serait fait. Je me suis donc déjà
exprimé sur cette chose, je
m'exprimerais encore plus exactement
là dessus dans les conférences
suivantes.
Mais je suppose maintenant pour un
instant qu'on pourrait vraiment pour
ce présent immédiat transférer les
moyens de production dans le commun.
Seraient-ils alors chez ce commun,
celui qui comme la prochaine
génération croit vers le haut ?
Non, alors on voudrait aussi le lui
transférer, ainsi on ne tiendrait pas
compte que cette prochaine génération
remonte de nouvelles forces fécondes
et doit transformer d'elles toute la
production.
On doit se placer dedans la
pleine ; entière vie quand on
pense à une quelque formation de
l'avenir social. De la conception de
l'humain comme une créature, qui est
corps, âme et esprit, et de la
véritable connaissance de corps, âme
et esprit apparaîtra aussi un art de
l'éducation, ainsi comme je l'ai
montré, un art, qui vraiment peut être
éprouvé dans la vie sociale comme une
nécessité.
De telle manière de penser est alors
apparu ce qui donc multiple aussi à
l'intérieur du mouvement spirituel
s'adossant à Dornach a été saisit de
manière mal comprise. Il y a tout de
même eu des gens qui déjà il y a des
années sont venus à cela, à
penser aussi pas entièrement mal de
notre mouvement de science de
l'esprit. Mais lorsque ici à Zurich et
autrement ailleurs nous avons commencé
a développé l'art eurythmique ainsi
nommé, qui est né d'après son idée de
la science de l'esprit – mais il est
aussi d'abord au début, cela nous le
savons très exactement -, là les gens
ont dit : maintenant la science
de l'esprit ne peut pas être quelque
chose de convenable, car quand on peut
soigner de telles danseries à côté de
la science de l'esprit, la science de
l'esprit est aussi à tenir pour
folle !
Maintenant, on considère à une telle
chose justement donc pas comment cela
veut semblé paradoxe, ce qui tout de
suite travaille de telles bases de la
manière à une nouvelle formation du
monde, comme cela qui sert par science
de l'esprit. Cet art eurythmique veut
dans le meilleur des sens être un art
social, car il veut avant toutes
choses fournir les secrets de
l'humain. Il veut utiliser ces
complexes de mouvement là qui sont
dans l'humain lui-même, elle veut les
sortir avant toutes choses à partir de
l'humain de la manière comme cela doit
être expliqué lors d'une prochaine
représentation qui doit avoir lieu en
art eurythmique. Mais ici je veux
encore évoquer que cet art eurythmique
est premier véritable art en ce qu'il
dévoile les plus profonds secrets de
l'art humain lui-même. En cela qu'il
est une véritable langue, une langue
visible exécutée par l'humain entier,
il est un art, cet art eurythmique.
Mais en même temps il représente à
côté de l'acte purement corporel, qui
repose purement sur le physiologique,
qui provient de l'étude de l'édifice
des membres en forme corporelle, une
capacité humaine de mouvement par
laquelle l'humain s'adonne aux
mouvements, qui sont traversés d'âme,
traversés d'esprit. Ce qu'une époque
matérialiste a appris comme pure
gymnastique physiologique, cela pourra
aussi être appris aux enfants. Pour
cela doit venir – comment dans l'école
Waldorf, de laquelle j'ai parlée, ce
sera déjà fait – mouvement traversé
d'âme, qui maintenant vraiment saisit
l'humain entier, pendant que la pure
gymnastique physiologique, matérielle
ne saisit qu'une partie de l'entité
humaine et de cela laisse tant
s'étioler dans l'humain en devenir.
À partir des profondeurs de la nature
humaine, doit intervenir une vie de
l'esprit nouvellement formée – je
voulais développer cela devant vous
aujourd'hui – dans les plus
importantes branches de la vie.
Alors, ce sera dans les
prochains jours ma tâche de montrer
comme cette vie extérieure peut
vraiment se former dans le présent et
vers l'avenir peut vraiment se former
quand sera tenté de former cette vie à
partir d'un tel nouvel esprit. Toutes
sortes de gens – aujourd'hui même déjà
des gens bien curieux – éprouvent la
nécessité de dominer les grandes
exigences de la vie sociale à partir
de l'esprit qui s'est présentée à
l'humanité du présent. On l'éprouve
profondément douloureux comme beaucoup
d'humains dorment encore aujourd'hui
vis-à-vis de ces exigences sociales de
la vie, comme beaucoup y ont de
l'affection seulement d'une manière
agitatrice contraire. On trouve aussi
déjà de légères évocations là dessus
que tous les programmes extérieurs
n'aideront à rien quand n'a lieu une
transformation du penser, une
transformation du se représenter, une
transformation de l'apprendre de
l'esprit. Mais comme c'est souvent
encore extérieur quand cette nostalgie
après un nouvel esprit est
exprimée ! Et on peut dire, cette
nostalgie après le nouvel esprit sera
éprouvée souvent aujourd'hui sourde et
sombre par de très curieux humains qui
très certainement ne pensent pas à ce
pour quoi l'édifice de Dornach devrait
être le représentant extérieur. Mais
on entend exprimer la réclamation
après un nouvel esprit. Un exemple
pour beaucoup serait placé ici devant
vous.
Dans les prochains temps
devraient venir aux nombreuses
considérations sur la catastrophe de
guerre mondiale écoulée aussi encore
celles de l'homme d'État autrichien Czernin,
qui promettent d'être
extraordinairement intéressantes,
parce que – il est difficile
d'exprimer, cette caractéristique, que
maintenant je donnerais, sans être
malentendu -, j'aimerai donc
dire : parce que Czernin manquait
donc encore pour un bon morceau moins
de modestie que les autres, qui ont
lâchés leurs considérations de guerre
jusqu'à maintenant. Mais dans ce livre
de Czernin devrait peut être être lu
cela : « La guerre continue,
quand aussi en forme changée. Je crois
que les générations qui viennent ne
nommeront pas du tout guerre mondiale
le grand drame qui depuis cinq années
domine le monde, mais la révolution
mondiale, et sauront que cette
révolution a seulement commencé avec
la guerre mondiale.
Tant Versailles que St-Germain
créeront une œuvre durable. Dans cette
paix repose le germe décomposant de la
mort. Les crampes qui secouent
l'Europe, ne sont encore pas dans le
déclin, ainsi comme lors du puissant
tremblement de terre persiste le
grondement souterrain. Toujours à
nouveau, bientôt ici, bientôt là,
s'ouvrira la terre et lancera du feu
contre le ciel, toujours de nouveau
des événements précipiteront
caractères élémentaires et pouvoirs
élémentaires sur les pays. Jusqu’à ce
que tout cela soit balayé au loin ce
qui rappelle à l'aberration de cette
guerre.
Lentement, sous
d'indicibles sacrifices naîtra un
monde nouveau. Les générations qui
viennent regarderont en arrière sur
note temps comme sur un long mauvais
rêve ; mais aux plus noires nuits suis
une fois le jour. Des générations ont
sombré dans la tombe, assassinées,
affamées, abattues par la maladie. Des
millions sont mort dans le souci
d'anéantir et ruiner, haine et meurtre
dans le cœur.
Mais d'autres
générations naissent, et avec elles un
nouvel esprit. Elles construiront ce
que guerre et révolution ont détruit.
A chaque hiver suit le printemps. Cela
aussi est une loi éternelle dans le
cycle de la vie, qu'a la mort suit la
résurrection.
Volontiers, ceux qui
seront appelés comme soldats du
travail construiront ensemble le monde
nouveau ».
Réponses
aux questions après la quatrième
conférence.
Tout d'abord m'est posée
ici la première question :
Votre concept de
liberté n'est-il pas parent avec
celui du surhumain de Nietzsche dans
la « Science
joyeuse » ?
Maintenant sur ma
conception de l'être humain, je peux
vous indiquer sur la présentation en
rapport au concept de liberté tout
d'abord dans mon petit écrit
« Science et vérité », alors
dans ma « Philosophie de la
liberté ». À la conception du
monde nietzschéenne, je me suis alors
exprimé – j'écrivais le livre, c'était
en 1895 - dans mon livre
« Fiederich Nietzsche, un humain
en lutte contre son temps ».
Il est absolument
correct qu'aussi celui-là qui ainsi,
comme moi-même, reconnaît la nécessité
d'un approfondissement et
renouvellement du concept de liberté
et, dépendant de cela, alors reconnaît
l'entière entité humaine, en quoi donc
peut voir de certains côtés absolument
fortement à contester conception du
monde nietzschéenne des germes
éclosant à ce qui en fait est une
formation d'avenir de la civilisation.
La vie et la conception du monde de
Nietzsche sont absolument
extraordinairement intéressantes et on
pénétrera peut-être au mieux quand
tout de suite on considère la
caractéristique pour lui dans son
rapport à la lutte au temps du
troisième tiers du 19e siècle. La vie
tragique de Nietzsche lutte toutefois
après une conception de la liberté de
la nature et de l'entité humaines.
Mais cela lutte, j'aimerais dire, hors
d'un rapport profondément tragique à
l'entière évolution de conception du
monde dans le dernier tiers du 19e
siècle.
La personnalité de Nietzsche
m’apparaît de la manière
suivante : en Nietzsche vivait
peut-être le plus intensivement tout
ce qui vivait dans les meilleurs
humains du dernier tiers du 19e
siècle. Mais cela vivait en lui pour
part en une nature, qui n'avait pas
grandi à la saisie intensive des
problèmes, qui n'avait pas grandi à la
tâche de penser et former pleinement à
travers les problèmes qui pesaient sur
l'âme. On aimerait dire, Nietsche
aurait eu le destin, de souffrir à
tous les courants possibles de
conception du monde , auxquels dans le
dernier tiers du 19e siècle pouvait
être souffert. Qu'on prenne tout
d'abord comme il s'est retrouvé après
qu'il ait surmonté le scolaire, qu'il
avait accueilli, surmonté, riche
d'esprit comme philologue, dans la
conception du monde
Wagnéro-schoppenhauerienne. Qui
connaît le bel écrit
« Schopenhauer comme
éducateur » de Nietzsche,
celui-là saura que ce trouver le
chemin pour entrer dans Schopenhauer
et Wagner fut chez Nietzsche
un combattre intérieur, une lutte
intérieure et finalement a fini et
devait finir avec une souffrance à
cette conception du monde, qui avait
beaucoup en soi comme impulsion
d'avenir de l'humanité, mais justement
ne vient pas jusqu'à cela qui vraiment
pouvait être formateur socialement.
Ainsi, Nietzsche
délaissa, on peut dire, cette façon de
voir en 1876 et se tourna vers la
façon de voir plus positiviste, la
façon de voir plus scientifique.
Pendant son vivre dedans dans la
conception du monde de Schopenhauer et
Wagner son souci était de s'extraire
du scientifique et de s'approcher de
la réalité par une ambiance d'âme
artistique, s'approcher plus près
qu'on ne le pouvait de cette réalité
par science. Après qu'il ait éprouvé
l'insuffisant là dedans, il se tourna
vers la direction positiviste, chercha
de venir à cela, par une exacerbation
de l'aspiration scientifique, de
pénétrer la réalité, et se risqua
finalement à cela qu'on trouve comme
son idée du « retour du
même » et comme son idée du
« surhumain ». La dernière
il a tenté de la mener à l'expression
notamment de belle manière lyrique
dans son « Zarathoustra ».
Il s'effondra alors en cet instant, où
il voulait appliquer ce qui s'était
donné comme idée de surhumain, comme
grandir hors d'un humain plus élevé de
l'humain habituel, sur les plus grands
problèmes d'évolution de l'humanité
des temps récents.
Maintenant est très
significatif, tout de suite chez
Nietzsche de voir comme pouvait vivre
dedans dans tout ce qui était là. Car
pris fondamentalement son problème de
surhumain n'est aussi rien d'autre que
le déploiement du principe darwiniste
sur toute l'évolution de
l'humain : comme l'humain
lui-même représente quelque chose qui
se développe dehors de la condition
animale, ainsi devrait le surhumain
être quelque chose qui se développe
hors de l'humain.
Maintenant, le tragique
repose chez Nietzsche que partout il
se sentait en opposition contre
certaine caractéristique de son temps,
donc ce troisième tiers du 19e siècle.
Et intéressant est par exemple donc
que Nietzsche gagna du terrain jusqu'à
son idée apparaissant si grotesque de
retour du même, donc d'un ordre du
monde dans lequel ce qui se passe
devrait en mouvements rythmiques
toujours se répéter de même manière.
Cette idée de retour était aussi
apparu psychologiquement de beaucoup
de paradoxes extraordinaires.
Lorsqu’une fois j'avais la possibilité
de discuter les choses avec différents
érudits dans les archives de
Nietzsche, là fut aussi parlé sur ce
retour du même en rapport avec l'idée
nietzschéenne de surhumain, et je dis
cette fois-là : ainsi que l'idée
de retour se présenta au jour chez
Nietzsche, ainsi elle m’apparaît comme
l'idée de pôle opposé à une idée, qu’a
eue un très pédant, rigide positiviste
du 19e siècle, Eugen Dühring. Dühring
vient en effet à en parler à un
endroit - je crois, c'est dans son
« Cours de philosophie » -
de manière étrange. Je disais :
l'idée nietzschéenne de retour du même
est la contre-idée, et cela ne peut
aussi pas du tout être autrement, que
cela que Nietzsche s'est formée cette
idée ainsi qu'il l'a trouvé chez
Dühring et s'est dit : ce
qu'ainsi un type du 19e siècle pense,
de cela le contraire doit être
vrai ! - Et voyez-vous, nous
avions là à proximité la bibliothèque
de Nietzsche, je sorti le « Cours
de philosophie », ouvrit la page,
le passage correspondant chez Dühring
– souligné épais est écrit à côté
« âne » ! C'est donc
cela qui dans de très nombreux livres
chez Nietzsche est écrit au bord. Là
lui est éclose la pensée, de donner la
contre-idée contre quelque chose,
qu'il a trouvé chez un esprit au
dernier tiers du 19e siècle.
Cela se répéta chez
Nietzsche extrêmement souvent :
exposé de choses qu'il tenait pour
élémentaire, qui devaient continuer à
prospérer à partir de la
contradiction. Quand vous prenez une
fois son exemplaire dans la main aux
archives-Nietzsche :
« Recherche morale
française », là vous verrez que
des pages entières sont marquées. Vous
pouvez suivre comme il a souffert aux
idées du 19e siècle et comme il
chercha à les façonner. Tout aussi
intéressant est un exemplaire
d'Emerson « Essais », où pas
seulement est marqué, mais où des
paragraphes complets sont entourés et
numérotés : il s'est fait là une
systématique d'Emerson.
Cela peut donc se donner à l'un, comme
Nietzsche aspirait dans le fait après
cela de trouver un tel concept de
liberté. Seul je ne peux donc pas dire
qu'a un quelque endroit chez Nietzsche
cette impulsion vient claire à la
manifestation, qui devrait ressortir
par la science de l'esprit, comme je
vous l'ai aujourd'hui caractérisée par
la comparaison avec l'enfant de cinq
ans et les volumes de lyrique
goethéenne. Nietzsche n'avait donc pas
en soi cette mentalité d'âme, qui
aimerait pousser à cela. Vous pouvez
retirer cela de son
« Antichrist », vite au
début, dans le premier, deuxième,
troisième chapitre, où il parle
maintenant donc à nouveau de cela, que
le surhumain ne serait rien de
spirituel, mais quelque chose, qui
devrait être physiquement élevé dans
le futur et du genre. Donc presque
chaque concept chatoie chez Nietzsche.
Mais c'est tout de suite ce par-dessus
quoi nous devons sortir, ce
chatoiement. Et ainsi, je crois que
Nietzsche est à haut degré un esprit
stimulant, mais que ce n'est pas
possible, de rester debout à une
quelque chose chez Nietzsche. Ainsi,
j'aimais répondre à la question
exprimée avant.
De votre conférence semble se
montrer que nous devrions de nouveau
nous rapprocher du mystère du
Christ. Cela devrait-il signifier,
nous devrions lui donner le même
contenu comme lui donna le temps de
sa création ?
Une des meilleures
explications dans la
« Philosophie de la
révélation » de Schelling est
qu'il rend attentif à ce que chez le
christianisme il s'agit moins d'un
quelque enseignement que de la
conception d'un fait. Ce qui s'est
passé au point de départ du
christianisme, cela est un fait. Quand
seulement on parle d'un enseignement,
alors on pourra très facilement être
incité de vouloir dogmatiser sur cet
enseignement. Mais quand on est clair
sur l'évolution de l'humanité, ainsi
on doit se dire : les
enseignements sont en vivante
évolution en avant, les enseignements
avancent, ainsi que l'humanité
elle-même. Les faits se tiennent
naturellement à la place de
l'évolution humaine à laquelle ils se
sont passés.
Mais n'est-ce pas déjà
ainsi chez l'humain ordinaire ? Quand
nous lui faisons front, nous pouvons
apprendre une quelque chose de son
être ; devenons peut être quelque
peu plus avisé dans la vie, nous
apprenons à connaître cet être
autrement et mieux. En particulier
vis-à-vis d'un humain significatif
nous pouvons dire : nous
comprenons ceci ou cela chez
lui ; quand nous avons nous-mêmes
avancé plus loin, nous comprenons plus
de lui. Cela vaut aussi à l'encontre
d'un fait qui dans toute sa légalité
de fond est plus profond. Certainement
d'une quelque manière les chrétiens du
premier cercle ont saisi le fait du
mystère du Golgotha. Mais il est
possible que les façons de voir d'un
tel événement progressent. Et c'est
cela qui trotte dans la tête de la
science de l'esprit :
Ne pas rénover une façon de voir qui a
déjà été là, mais une conception
avancée, à la mesure de l'esprit
humain pour pouvoir pressentir ce
mystère. C'est cela que j’aimais dire
sur cette question.
Peut-on dire d'une connaissance de
science de la nature, comme celle de
la nature des nerfs, elle serait en
soi sociale ou non sociale ?
Oui, cela est quelque chose, sur quoi
je parlerais encore très volontiers un
peu dans la conférence demain. Je
voudrais dire aujourd'hui ce qui
suit : finalement, tout événement
extérieur dans la vie sociale en
commun de l'humain part vraiment
de l'art et la manière comme les
humains pensent, sentent et veulent.
C'est seulement une faiblesse de notre
temps quand on voudrait dériver tout
ce que l'humain pense et ressent et
veut des événements extérieurs,
aimerait considérer l'humain dans une
certaine mesure comme un produit des
événements extérieurs. En vérité tout
ce qu'il y a en organisations
extérieures retourne sur cela que les
humains ont pensé et ressenti et
voulu.
De cela il s'agit aussi de ce que des
organisations extérieures saines
indiquent vers des pensées saines et
inversement des organisations
extérieures malsaines sur des pensées
malsaines. Une époque qui sur beaucoup
de choses doit penser malsain, cela ne
pourra développer sur la vie
extérieure de saines volitions, saines
impulsions volontaires.
À l'intérieur de notre
constitution socio-économique en cours
dans le pays le concept le plus
douteux est celui du travail humain.
J'ai déjà évoqué ce concept du travail
humain. J'ai dit, dans le marxisme le
concept de la force de travail joue en
grand rôle, mais il s'agit de cela,
qu'à l'intérieur de cette théorie
marxiste le concept de travail sera
considéré entièrement faussement.
Travail, force de travail comme telle
a socialement une signification par la
prestation respectivement la fonction
de la prestation dans la vie commune
des humains. J'ai dit ici voici
quelques jours, il serait une grande
différence si quelqu'un fait du sport
et à cela consomme sa force de travail
ou s’il fend du bois. Quand il fend du
bois, ainsi la manière dont les
prochains jours son travail coule dans
la vie en commun sociale est le
significatif, pas la consommation de
la force de travail en tant que telle.
Et ainsi s'établira dans les prochains
jours que ne devenons pas du tout
équitable au travail comme fonction
sociale, quand nous ne regardons pas
dans son couler dans l'organisme
social, mais quand nous parlons de la
consommation de la force de travail
comme telle.
Maintenant on peut se dire : d'où
proviennent donc les faux concepts sur
le travail ? - Qui a des concepts
corrects sur les ainsi nommés nerfs
moteurs, celui-là viendra aussi
bientôt aux concepts corrects sur la
fonction du travail dans l'organisme
social. Qui notamment reconnaît qu'il
n'y a pas de nerfs moteurs, mais que
les ainsi nommés nerfs moteurs ne sont
que des nerfs sensitifs pour la nature
du membre concerné, sur lequel la
volonté reporte sa force, celui-là
trouvera combien forte chaque
impulsion de volonté déjà par là
qu'elle est une telle, vient à
l'expression dans le travail, comme
forte elle se tient dans le monde
extérieur.
Mais par cela, par un véritable
concept de la volonté et le rapport de
la volonté à l'organisme humain, il
recevra un véritable support, de
reconnaître la parenté entre volonté
et travail.
Mais par là il arrivera aussi aux
concepts sociaux corrects, à des
représentations sociales et aussi
sensations correctes sur une telle
idée. On peut dire : comme
l'humain social pense, cela est dans
beaucoup de rapports dépendant de cela
s'il peut développer certains concepts
de nature de manière correcte ou
incorrecte. On doit être clair là
dessus que celui qui pense que dans
l'humain lui-même les nerfs moteurs
seraient les excitateurs de la
volonté, ne pourra en fait jamais
découvrir un véritable rapport entre
l’excitateur du travail, la volonté,
et la fonction du travail dans
l'organisme social. C'est cela que je
veux dire là dessus par avance
aujourd'hui.
Comment l’expressionnisme est-il à
valoriser ?
Maintenant, je peux
amener cela tout de suite en rapport à
ce qui a encore été demandé ici :
Jusqu’où l'art
moderne peut-il être caractérisé
comme naturaliste ?
Je suis absolument,
comme je l'ai déjà évoqué dans la
conférence, pas de l'avis qu'à peu
près tous les artistes se tiennent sur
sol naturaliste. Cela serait donc
faux. Car tout de suite les dernières
décennies nous ont montrés comme
beaucoup d'artistes sortent du
naturalisme. Mais c'est quelque chose
d'autre de parler de cette évolution
de l'art en toute sorte de
commencements, qui doivent encore se
façonner plus loin, quelque chose
d'autre, que tout le phénomène de
l'art dans notre vie actuelle. Avec
celui-ci j'ai aujourd'hui à faire.
On pourra donc
premièrement dire : notre
conception de l'art en tant que telle,
la position de notre art dans la vie
publique, elle est absolument ainsi
que seulement le naturaliste de l'art
repose à la base de cette position. Ce
qui aspire à sortir du naturalisme,
cela n'a absolument encore pas pu se
faire valoir en quelque manière
sociale. Que l'essentiel, ce qui donne
la mesure dans notre aspiration
artistique est le naturaliste, cela
vous le connaissez peut être donc au
mieux pas alors quand vous voulez
caractériser des œuvres d'art, où vous
devez plus plus regarder vers les
artistes, que quand vous testez
aujourd'hui le public à son plaisir
artistique, testez, pour combien
d'humains c'est l'unique mesure, si
une figure de roman est bonne ou
mauvaise, quand vous pouvez vous
dire : cela est absolument vraie
vie – avec quoi vous pensez : la
vie extérieure reproduite. C'est cela
le jugement le plus non artistique
qu'on peut prononcer, mais c'est cela
qui la plupart du temps est
aujourd'hui prononcé. Et c'est
aujourd'hui en beaucoup de choses tout
simplement tangibles comme tout
travaille dedans dans le naturalisme.
Seulement, on ne voit pas comme les
choses sont naturalistes.
Prenons l'art de la
déclamation du présent. Je rappelle à
cela qu'on déclame aujourd'hui pour la
plus grande part ainsi – et le tient
pour correct, de déclamer ainsi -,
qu'on essaye de préférence d'amener à
l'expression le contenu en prose du
poème par accentuation, par n'importe
quoi d'autre. Retournons dans des
temps plus anciens de l'évolution de
l'humanité. Nous trouvons – et on l'a
même encore pu voir chez des gens
primitifs à la campagne, quand on est
quelque peut devenu plus vieux -, là
les gens récitaient ainsi qu'ils
allaient vers en haut et vers en bas
et amenaient tout le corps en rythme.
Je remémore à cela que là se montre
quelque chose, qui indique sur le
particulièrement artistique aussi de
l'art poétique par exemple. Schiller
avait, quand il écrivait une poésie –
à beaucoup des poésies qu'il écrivit,
c'était le cas -, le plus souvent une
mélodie indéterminée dans son âme.
Alors seulement il trouvait les mots
pour cela. Cela signifie :
mélodieux, rythme, mesure, cela
reposait à l'origine à la base. Goethe
répéta son « Iphigénie »,
donc un poème dramatique, comme un
maître de chapelle avec la baguette et
tint là dessus que cela qui dans
l'actuelle récitation tombe sous la
table, tout de suite soit déterminant,
pendant qu'il donna très, très peu
là-dessus de mener à l'expression ce
qu'on considère aujourd'hui comme
l'essentiel, le contenu en prose.
Nous verrons seulement
comment le temps actuel se tenait dans
le naturalisme des temps actuels qui
par beaucoup ne sera pas du tout
éprouvé comme naturalisme, mais
souvent comme pour l'art de la
récitation comme l'esprit véritable de
l'art seulement quand nous sortirons
par dessus le naturalisme,par-dessus
le naturalisme dans les différents
domaines
Toutefois, de telles
choses comme l’expressionnisme
cherchent à sortir par-dessus le
naturalisme. Et on doit dire
cela : comme beaucoup on a
aujourd'hui aussi à objecter contre ce
que les actuels expressionnistes
fournissent, mais il y a pourtant déjà
de très respectables prestations là
dessous -, ainsi cela est tout de
suite un début, de former ce qui n'est
pas regardé dans la réalité
extérieure, mais ce qui peut se
montrer seulement vraiment dans le
regard intérieur. Parce que les
humains aujourd'hui ne sont pas encore
très loin dans la contemplation de
l'esprit, c'est pourquoi les essais
expressionnistes sont souvent si
gauches. Mais l'impressionnisme je le
compte bien aux derniers extrêmes du
naturalisme. Car là ne sera pas fait
l'essai, de concevoir une quelque
chose en naturaliste, mais là sera
fait l'essai de concevoir l'impression
d'un seul instant. Cet impressionnisme
a été, ainsi plein d'esprit qu'il
aimerait être, la dernière conséquence
après le naturalisme. Et
l’expressionnisme est, j'aimerai dire,
un s'extraire obstiné du naturalisme.
À ces choses, pourrait
être vu extérieurement, quand on ne
l'éprouve pas intérieurement, comme
toutefois la direction de l'art
moderne est fortement plantée dans le
naturalisme. Et finalement : je
crois quand aujourd'hui quelque chose
survient qui ne peut pas satisfaire à
l'exigence de concourir avec la
réalité extérieure, mais qui veut
dévoiler un regardé spirituel, alors
ce sera âprement blâmé. C'est cela sur
quoi je voulais essentiellement rendre
attentif.
Alors m'a encore été
posée la question comment ce que j'ai
exposé dans ces conférences se laisse
transférer dans la pratique.
Celui, qui se tient sur
le sol, que finalement tout ce qui
sera fait dans la vie humaine sociale
extérieure, vient de l'humain, ne
doutera pas un instant de cela :
quand un nombre suffisamment grand
d'humains est parcouru d'une quelque
chose, alors le chemin dans la
pratique extérieure est donné. Il
s'agit seulement de ce qu'on considère
finalement une fois, comme ce rapport
du vraiment vécu intérieurement, et
une telle chose est aujourd'hui aussi
pensée pour ce qui est de l'ordre de
la science de l'esprit, se comporte à
la pratique extérieure. Prenez-le
aujourd'hui en petit – sur ces choses
peut seulement parler qui a une
expérience là-dedans -, vous aimez
aujourd'hui le croire ou pas, que
l'humain quand il accueille la science
de l'esprit en soi, comprend
intérieurement, comprend plein de vie,
ce que signifie la science de
l'esprit, s'acquiert par là un savoir,
un savoir de mondes peut être très
intéressants. Cela n'est pas le cas.
C'est cela de quoi j'aimerais
dire : vous aimerez le croire ou
pas. C'est ainsi quand l'humain ce que
j'ai aujourd'hui pensé comme science
de l'esprit, pénètre vraiment
intérieurement ainsi ce n'est pas
purement un abstrait, ainsi ce ne sont
pas purement des idées telles
qu'aujourd'hui elles seront données
dans les sciences de la nature ou de
l'actuelle économie sociale, mais
c'est force intérieure, c'est quelque
chose, qui intérieurement met au monde
de la force intérieure. Tout de suite
qu'ainsi comme ce que je j'ai pensé
aujourd'hui comme pédagogie, pénètre
le professeur avec force intérieure,
ainsi qu'il ne suit pas des normes
d'éducation, mais ce qui comme
impondérables se joue entre l'écolier
et lui. L'humain sera par cela, que
j'ai décrit aujourd'hui comme science
de l'esprit, aussi plus intelligent
jusque dans la pointe des doigts.
Seulement, on doit quand on veut
comprendre de telles choses, les
comprendre vraiment aussi en petit.
Alors, on n'aura plus de doute à cela
que, quand un nombre suffisant
d'humains – et ceux-là appartiennent
naturellement à la vie sociale en
commun – accueillent ces impulsions en
eux, ces impulsions deviennent aussi
immédiatement pratiques par ces
humains.
Prenez par exemple
l'écriture humaine pour faire un petit
exemple. Il y a deux sortes
d'écritures. L'une est l'écriture qui
sera ambitionnée ordinairement. Là
l'humain écrit en ce qu'il a justement
une écriture. La plupart des humains
ont une telle écriture. Là, une
écriture provient de leur organisme
comme avec une nécessité. Mais vous
voyez, d'autres ont une autre
écriture, qui prise à la base d'après
leur manière est une tout autre
écriture, que ce qu'on appelle
écriture ordinaire. Ceux-là dessinent
en effet les lettres. Chez ceux-là,
l'écrire repose dans le regarder,
comme dans la force pulsant au travers
la main. Il y a des écritures qui ne
proviennent que de la main, mais aussi
des écritures qui seront couchées avec
les yeux, en ce que des formes de
lettres seront suivi. Là le spirituel
ne vit pas purement organiquement dans
les membres, mais là vit l'organique
dans l'articulation de l'écriture. Ce
sera immédiatement pratique ce que
l'humain vit spirituellement.
Ainsi, on vit tout ce
qui relève de la science de l'esprit.
Et ainsi, celui qui saisit l'esprit
vivant dont a été parlé aujourd'hui,
sera aussi saisi par la disposition
pour la pratique de ces choses.
Certainement il se tiendra là dans le
temps actuel comme ermite, comme
prédicateur dans le désert, mais cela
ne fait pas la chose meilleure pour la
vie actuelle. On se sent quand on
représente la vraie pratique de vie,
toutefois curieux
« praticien » vis-à-vis de
ceux qui ont seulement une certaine
routine pour les cercles les plus
proches, pendant que la véritable
pratique de vie dans la domination de
la vie extérieure consiste en des
idées englobant la vie.
Ainsi que cela pourra
être dit : le premier dont il
s'agit pour de telles choses comme
elles ont été pensées ici dans ces
conférences, est de créer des
explications là dessus, les faire
découvrir au plus d'humains possible.
Sont-elles dans le cœur et le sens de
beaucoup d'humains alors elles
deviendront incontestablement
pratiques. Elles ne seront pas
pratiques à cause de ce qu'aujourd'hui
elles n'ont pas encore pénétré en
suffisamment d'humains. Pour des idées
sociales n'est en effet pas simplement
nécessaire que l'individu, qui se
tient seul, les domine, mais qu'il
trouve ceux-là chez lesquels il trouve
compréhension pour la coopération avec
eux. Mais la pratique suit chez des
idées vraiment pratiques de l'être-là
de l'idée elle-même. Et c'est
seulement l'absolue incroyance,
l'absolu scepticisme, pas la pratique
des idées, pas la pratique de l'esprit
qui empêche que notre vie devienne un
vraiment pratique.
On le vit donc partout,
n'est-ce pas ? Le non pratique dans le
sens de beaucoup de gens – je vous le
décrivais aujourd'hui au début de la
conférence -, il devait dire au
printemps 1914 : notre vie
sociale souffre d'un abcès cancéreux,
qui dans le prochain temps doit venir
de manière terrible à éruption. Une
paire de mois là dessus suivit la
catastrophe guerrière mondiale, sur
laquelle je voulais jadis rendre
attentif. Naturellement tous les
« praticiens » m'auraient
moqué. Mais ces
« praticiens », ils ont
aussi parlé autrement. Je pourrais
vous mentionner des hommes d’État qui
ont dit encore en ce printemps 1914,
par exemple des hommes d’État des
états centre européens : nous
vivons dans les rapports de voisinage
les plus amicaux avec
Saint-Pétersbourg, et ces rapports de
voisinages amicaux offrirons une base
sûre à la paix mondiale dans les
prochains temps. - Le monsieur
concerné a parlé d'un similaire sur le
rapport des puissances du centre à
l'Angleterre. Alors, il a résumé cela
dans les paroles : la détente
politique générale fait de bons
progrès.- Maintenant, la détente
politique a faits des progrès si
réjouissants que peu de semaines
là-dessus ces événements on suivit par
lesquels dix à douze millions
d'humains ont été frappés à mort et
trois fois autant ont été frappés à en
être estropiés. DE la dernière sorte a
parlé le « praticien », de
la première sorte celui-là qui par les
« praticiens » était tenu
pour un idéaliste.
C'est cela, qui nous fait amèrement
besoin que tout de suite nous devons
apprendre autrement dans la pratique que
nous devons apprendre à connaître que
pour une vraie pratique premièrement
alors doit pourvoir être créer un sol
quand un véritable apprendre autrement
est là en rapport à la vie de l'esprit.
C'est pourquoi on devait en fait
répondre à la question : comment de
tels exposés peuvent être portés dehors
dans la pratique ? : on les
porterait seulement en premier dans les
âmes des humains, alors, alors on verra
vite comme elles rayonneront en retour
hors de la pratique des humains. |
Wenn man
die Geschichte der letzten Jahre
überblickt und sich dabei frägt: Wie
nehmen sich die Fragen und Forderungen
sozialer Natur, die ja seit mehr als
einem halben Jahrhundert gestellt
worden sind, innerhalb dieser
Geschichte aus? — so wird man doch
nicht umhin können, die folgende
Antwort zu bekommen: In weiten
Gebieten der zivilisierten Welt wurde
Persönlichkeiten, die sich
jahrzehntelang in ihrer Art der
Betrachtung sozialer Fragen hingegeben
haben, die Möglichkeit, in ihrem Sinne
an einem Aufbau, an einer
Neugestaltung der sozialen
Verhältnisse positiv zu arbeiten,
eingeräumt, und eine außerordentlich
charakteristische Erscheinung ist wohl
diese, daß sich all die Theorien, all
die Anschauungen, die sich seit mehr
als einem halben Jahrhundert von
verschiedenen Seiten her als
sozialistische ergeben haben, als
machtlos erwiesen gegenüber einem
wirklichen Aufbau, einer Neugestaltung
der gegenwärtigen Verhältnisse. In den
letzten Jahren ist viel gescheitert,
wenig — für den Einsichtigen wird
wahrscheinlich sogar gesagt werden
müssen: gar nichts — aufgebaut worden.
Muß sich da nicht die Frage
hereindrängen in die menschliche
Seele: Worinnen liegt eigentlich der
Grund dieser Ohnmacht entwickelter
Anschauungen gegenüber der positiven
Arbeit?
Auf diese
Frage habe ich mir erlaubt, eine kurze
Antwort zu geben — auf die ich heute
hinweisen darf — in dem Zeitpunkte,
welcher vorangegangen ist der großen
Weltkriegskatastrophe: im Frühjahr des
Jahres 1914, in einem kleinen
Vortragszyklus, den ich dazumal in
Wien vor einer kleinen Gemeinde
gehalten habe — eine größere hätte
mich damals wahrscheinlich über das
Gesagte ausgelacht. Ich habe mir
dazumal zu sagen erlaubt gegenüber
alledem, was die sogenannten Praktiker
des Lebens über die nächste Zukunft
annahmen, daß in unseren sozialen
Zuständen über die ganze zivilisierte
Welt hin etwas lebt, was sich dem
genauen Beobachter des inneren Lebens
der Menschheit zeigt wie ein soziales
Geschwür, wie eine soziale Krankheit,
wie eine Art Krebsbildung, die in der
nächsten Zeit in einer furchtbaren
Weise über die zivilisierte Welt wird
zum Ausbruche kommen müssen. Das
konnten diejenigen, die dazumal von
der politischen Entspannung sprachen
und dergleichen — sie waren praktische
Staatsmänner —, als den Pessimismus
eines Idealisten ansehen. Allein das
war herausgesprochen aus dem, was man
als Überzeugung gewinnen kann aus
einer geisteswissenschaftlichen
Betrachtung der menschlichen
Entwickelung, aus einer solchen
geisteswissenschaftlichen Betrachtung,
wie ich sie heute Abend vor Ihnen
charakterisieren will.
Dieser
geisteswissenschaftlichen Betrachtung
ist gewidmet in einem nordwestlichen
Winkel der Schweiz der Dornacher Bau,
das Goethe- anum. Dieser Bau soll der
äußere Repräsentant sein für
die geisteswissenschaftliche Bewegung,
die ich hier meine. Sie können ja
verschiedenes heute hören,
verschiedenes heute lesen über das,
was mit dem Dornacher Bau angestrebt
werden soll, was mit der Bewegung
gemeint ist, für die dieser Bau der
Repräsentant sein soll. Und Sie können
in den meisten Fällen sich sagen: Das
Gegenteil von dem ist richtig, was
zumeist über diese Dinge heute
geschwätzt wird. Allerlei Mysteriöses,
allerlei falsche, sinnlose Mystik,
allerlei obskures Zeug sucht man in
dem, was mit dieser Bewegung und ihrer
Repräsentanz durch den Dornacher Bau
angestrebt wird. Davon kann nicht
anders die Rede sein, als daß eben
über diese Strömung des Geisteslebens
heute noch Mißverständnisse über
Mißverständnisse walten. In
Wahrheit handelt es sich darum, daß in
bewußter Weise mit dieser
Geistesströmung jene Erneuerung
unseres gesamten zivilisierten Lebens
angestrebt wird, wie es sich im Laufe
der Menschheit in Kunst, Religion,
Wissenschaft, Erziehung und so weiter
ausgestaltet hat, und wie es für den
Einsichtigen wahrhaftig einer
Erneuerung bedarf, ja, man kann sagen,
einer Erneuerung bedarf aus ihren
Fundamenten heraus.
Und diese
Geistesströmung führt zu der
Überzeugung, die ich schon angedeutet
habe in den Vorträgen, die diesem
vorangegangen sind in diesem Zyklus:
daß es heute gegenüber der sozialen
Bewegung nicht getan ist mit dem
Nachdenken über die eine oder die
andere neue Einrichtung, sondern daß
dasjenige, was aus den tiefsten
Gründen der Menschheitsentwickelung
gefordert wird, eine Umwandelung des
Vorstellens, des Denkens, der
innersten Seelenverfassung der
Menschheit selber sei. Und eine solche
Umwandelung strebt die hier gemeinte
Geisteswissenschaft an. Und sie muß
meinen, daß, weil die sozialen
Anschauungen, von denen ich eben
gesprochen habe, aus alten, nicht mehr
der heutigen Menschheitsentwickelung
und dem heutigen Leben gewachsenen
Vorstellungsarten hervorgegangen sind,
sie deshalb, da sie an einen
Neuaufbau, an eine Neugestaltung
gestellt wurden, so deutlich
Schiffbruch erlitten.
Das, was
wir brauchen, ist Einsicht. Was wollen
eigentlich die unterbewußten, in das
bewußte Denken noch nicht
heraufgedrungenen Sehnsuchten und
Forderungen der heutigen Menschheit?
Was wollen sie vor allen Dingen
gegenüber Kunst, gegenüber
Wissenschaft, gegenüber Religion und
gegenüber dem Erziehungswesen?
Sehen wir
uns zum Beispiel dasjenige an, was
sich gerade in der neueren Zeit als
Kunst herausgebildet hat. Ich weiß
sehr gut, indem ich das Folgende als
eine kleine Charakteristik dessen
geben werde, was sich als Kunst
herausgebildet hat, werde ich bei
vielen Anstoß erregen müssen, ja es
wird von vielen die Sache so aufgefaßt
werden, als ob damit die völlige
Verständnislosigkeit gegenüber den
Strömungen der neueren Kunst
dokumentiert werde.
Das
Hauptcharakteristikon der neueren
Kunstentwickelung, wenn man von
einzelnen eigentlich sehr
anerkennenswerten Versuchen der
letzten Jahre absieht, ist wohl
dieses, daß diese Kunstentwickelung
einen eigentlichen inneren Impuls
verloren hat, um aus einer
menschlichen Notwendigkeit heraus vor
die Menschheit etwas hinzustellen, was
diese Menschheit als ein unmittelbares
Bedürfnis empfindet. Immer mehr und
mehr ist doch die Meinung
heraufgezogen, einem Kunstwerke
gegenüber müsse man fragen, inwiefern
in diesem Kunstwerke der Geist, der
Sinn der äußeren Wirklichkeit lebe,
inwiefern die äußere Natur oder das
äußere Menschenleben durch die Kunst
wiedergegeben wird. Man braucht sich
bloß zu fragen: Was hat eine solche
Meinung für eine Bedeutung gegenüber,
sagen wir, einem Raf f aelschen oder
einem Leonardoschen Gemälde oder
Kunstwerk? — Sehen wir daran nicht,
daß die Beziehung zur unmittelbaren
äußeren Wirklichkeit durchaus nicht
das Maßgebende ist, daß das Maßgebende
da ist das Schaffen aus etwas heraus,
das der äußeren unmittelbaren
Wirklichkeit fernsteht? Welche Welten
strahlen uns an, wenn wir das jetzt
schon kaum mehr überschaubare Bild in
Mailand, das Abendmahl des Leonardo
da Vinci sehen, oder wenn wir
vor einem Bilde von Raffael stehen!
Ist es nicht zum Schlusse eine völlige
Nebensächlichkeit, inwiefern diese
Künstler das eine oder das andere auch
von den Gesetzen des natürlichen
Daseins getroffen haben? Ist es nicht
bei ihnen die Hauptsache, daß sie uns
etwas sagen von einer Welt, die wir
nicht sehen, wenn wir bloß mit Augen
sehen, wenn wir bloß mit den äußeren
Sinnen wahrnehmen? Und ist nicht immer
mehr und mehr heraufgezogen wie das
einzige Kriterium für ein Kunstwerk
oder für ein Künstlerisches überhaupt,
daß der moderne Mensch empfindet: Ist
die Sache denn nun eigentlich wahr? —
und wahr meint man da im gewöhnlichen
naturalistischen Sinne. Fragen wir
uns, so botokudisch es auch gewissen
künstlerischen Anschauungen heute
klingt: Was ist eine Kunst im Leben,
also auch im sozialen Leben, was ist
eine Kunst, die nichts anderes will
als ein Stück Wirklichkeit
wiedergeben?
In
derselben Zeit, in welcher
heraufgestiegen ist der moderne
Kapitalismus, heraufgestiegen ist die
moderne Technik, entwickelte sich ja
vor allem auf künstlerischem Gebiete
die Darstellung der Landschaft.
Selbstverständlich kenne ich auch die
malerische Berechtigung der
Landschaft. Aber es ist auch die
andere Frage voll berechtigt: Ich
stehe vor einer noch so künstlerisch
vollendeten Landschaft; kann sie in
irgendeiner Weise das erreichen, was
ich vor mir habe, wenn ich auf einem
Berghang stehe und die Landschaft als
Natur selber vor mir habe? — Gerade
das Heraufkommen der Landschaft
bezeugt, wie sehr die Kunst ihre
Zuflucht nahm — weil sie nicht aus
irgend etwas Geistigem, Übersinnlichem
heraus schaffen konnte — zu dem bloßen
Nachahmen des Natürlichen, das sie
aber doch nicht erreichen kann.
Was wird
eine Kunst, die von solchen Impulsen
allein lebt? Eine solche Kunst wird
nicht etwas, was wie eine Blüte aus
dem Leben herauswächst; sie wird
etwas, was sich neben das Leben
hinstellt als ein Luxus, wie etwas,
was nur derjenige begehren kann, der
mit seinen Sorgen nicht voll im Leben
drinnensteht. Und ist es nicht
begreiflich, daß dann diejenigen
Menschen, die ganz in Anspruch
genommen werden vom Morgen bis zum
Abend durch die unmittelbare
Lebenssorge, die auch keine Bildung
erringen können, die sich hinaufringt
zum Verständnisse, das selber erst ein
künstlerisches sein muß, dieser Kunst,
daß diese Menschen sich durch eine
Kluft geschieden fühlen von dieser
Kunst? Und wenn man es auch nicht
auszusprechen wagt heute, weil man es
philiströs empfindet, im sozialen
Leben prägt es sich aus: daß weite
Kreise hinschauen zu dieser Kunst und
sie unbewußt empfinden als einen Luxus
des Lebens, als etwas, das nicht
dazugehört zu jedem Menschenleben, das
aber in Wirklichkeit dazugehört zu
jedem menschenwürdigen Dasein, weil es
jedes menschenwürdige Dasein erst zu
seinem vollen Inhalte bringt.
Naturalistische Kunst wird immer in
einem gewissen Sinne eine Luxuskunst
sein für diejenigen Menschen, die die
Möglichkeit haben, außerhalb der
Lebenssorgen zu stehen und sich
besonders zu dieser Kunst erst zu
bilden. Ich habe das empfunden, als
ich jahrelang Lehrer an einer
Arbeiterbildungsschule war und gerade
an dieser Arbeiterbildungsschule die
Möglichkeit fand, zu den unmittelbaren
Gemütern des Volkes zu sprechen, um
verstanden zu werden, verstanden zu
werden gegenüber alldem, was als
sozialistische Theorie zum Verderben
dieses Volkes manche hineintrichtern,
die sich «Volksführer» nennen. Ich
habe es kennengelernt --- verzeihen
Sie diese persönliche Bemerkung —, was
es heißt, unmittelbar aus dem
Allgemein-Menschlichen diese oder jene
Wissenschaft dem einfachen Gemüte
nahezubringen. Aber es ging aus einer
gewissen Sehnsucht, nun auch
kennenzulernen, was die neuere Kunst
hervorbringt, bei meinen Zuhörern dann
die Forderung hervor, daß ich sie an
Sonntagen durch Museen und dergleichen
führen sollte. Und siehe da: Man
konnte ja den Leuten natürlich
erklären, was sie verstehen sollten,
denn sie hatten ja auch den Drang,
gebildet zu werden; aber man wußte
ganz genau: so wirkte es nicht auf
diese Gemüter wie dasjenige, was aus
allgemeiner Menschlichkeit heraus zu
den einfachen Gemütern gesprochen
worden ist. Man konnte es empfinden
wie eine Bildungslüge, erzählte man
den Leuten von dem, was sich in dem
neueren Naturalismus hingestellt hat
wie eine Luxuskunst, fern dem
wirklichen Leben. Das auf der einen
Seite.
Und sehen
wir nicht, wie auf der anderen Seite
die Kunst den Zusammenhang mit dem
Leben verloren hat? Auch da sind
wiederum sehr löbliche Bestrebungen
aufgetaucht in den letzten
Jahrzehnten, aber durchaus nicht
durchgreifend. Da sind Bestrebungen
aufgetaucht auf dem Gebiete des
Kunstgewerbes. Diese Bestrebungen
haben gesehen, wie unsere alltägliche
Umgebung kunstlos geworden ist. Die
Kunst hat ihren scheinbaren
Fortschritt genommen. Alles, was uns
an Häusern umgibt, worauf wir täglich
stoßen für unsere
Gebrauchsgegenstände, das ist so
kunstlos als möglich geworden. Das
praktische Leben konnte nicht
heraufgehoben werden zur
künstlerischen Form, weil die Kunst
sich selber vom Leben getrennt hatte.
Eine Kunst, die nur die Natur
nachahmt, wird keine Möglichkeit
finden, Tische und Stühle und andere
Gebrauchsgegenstände so zu gestalten,
daß man, indem man auf sie stößt,
zugleich den Eindruck des
Künstlerischen haben kann, weil diese
Gegenstände über die Natur hinausgehen
müssen, wie das menschliche Leben
selbst über das menschliche Leben
hinausgeht. Will eine Kunst bloß
nachahmen, so strauchelt sie vor der
Gestaltung des praktischen Lebens, das
gerade dadurch prosaisch nüchtern und
trocken wird, daß wir nicht imstande
sind, es so zu formen, daß wir
unmittelbar vom Künstlerischen in
diesem alltäglichen Leben umgeben
sind. Solches könnte noch weiter
charakterisiert werden. Ich will nur
die Richtung angeben, welche unsere
Kunstentwickelung nun doch ganz
deutlich genommen hat.
Und in
einer ähnlichen Weise haben wir uns
bewegt auf den anderen Gebieten der
modernen Zivilisation. Haben wir es
nicht gesehen, wie die Wissenschaft
immer mehr und mehr abgekommen ist
davon, eine Künderin zu sein von
etwas, das dem äußeren Sinnesleben
zugrunde liegt? Kein Wunder, daß die
Kunst nicht den Weg aus dem Sinnensein
heraus fand,da die Wissenschaft ja
selbst diesen Weg verloren hat !
Immer mehr
und mehr kam die Wissenschaft dazu,
bloß die äußeren Sinnestatsachen zu
registrieren oder höchstens in
Naturgesetzen zusammenzufassen. Immer
mehr und mehr breitete sich über der
ganzen wissenschaftlichen Betätigung
der neueren Zeit ein ausgesprochener
Intellektualismus aus, und es herrscht
bei Wissenschaftern eine furchtbare
Angst davor, bei ihrem Forschen nicht
diesem Intellektualismus sich
hinzugeben, sondern vielleicht in die
Wissenschaft selber etwas von
Phantasie, von künstlerischer
Intuition hineinzutragen. Lesen Sie es
nach oder hören Sie es bei denen, die
sich in dieser Richtung äußern als
Wissenschafter, welchen furchtbaren
Schrecken sie davor haben, es könnte
irgend etwas anderes als der
nüchterne, trockene Verstand und die
Sinneserforschung in der Wissenschaft
Eingang finden. Bei allen
Betätigungen, so sagen diese Leute,
die sich nicht an die bloßen Begriffe
halten, habe der Mensch nicht die
genügende Distanz von der
Wirklichkeit, um sie richtig zu
beurteilen. Und so sucht der heutige
Forscher, der heutige Wissenschafter
seine Tätigkeit ganz und gar nur zu
regeln durch den Intellekt, weil er
dadurch glaubt, genügend weit von der
Wirklichkeit weg zu sein, um sie
objektiv, wie er sagt, beurteilen zu
können. Da könnte vielleicht doch die
Frage aufgeworfen werden: Sucht man
durch den Intellektualismus nicht so
weit von der Wirklichkeit wegzukommen,
daß man sie überhaupt nicht mehr
erlebt? Und dieser Intellektualismus
ist es vor allen Dingen, der uns dazu
gebracht hat, diese Wirklichkeit mit
unserer Wissenschaft nicht mehr
meistern zu können, wie ich es schon
in den letzten Vorträgen angedeutet
habe und heute weiter werde
auszuführen haben.
Und mit
Bezug auf das religiöse Leben: Wie
wird von seiten der
Religionsgemeinschaften jeder solche
Versuch, wie er auf
geisteswissenschaftlichem Gebiete, wie
es hier gemeint ist, unternommen wird,
in den Geist einzudringen, mit
Mißtrauen, mit abfälliger Kritik
aufgenommen! Aus welchem Grunde? Ja,
den Grund sehen die Leute heute
durchaus nicht ein. Wir vernehmen von
unseren offiziellen Stätten aus eine
Wissenschaft, die sich an die bloße
äußere Sinneswelt halten will, und wir
hören, wie von diesen Stätten aus
scheinbar objektiv gerechtfertigt
wird, daß nur dadurch eine strenge,
eine wahre Wissenschaft entstehen
könne. Für den Kenner der
geschichtlichen Entwickelung der
Menschheit ist die Sache nicht so. Für
ihn stellt sich die Sache vielmehr so
heraus, daß im Laufe der neueren Zeit,
eigentlich schon seit den letzten
Jahrhunderten, immer mehr und mehr die
Religionsgemeinschaften das Monopol in
Anspruch genommen haben, über Geist
und Seele Anschauungen zu entwickeln
und nur diejenigen Anschauungen gelten
zu lassen, welche von ihnen der
Menschheit anzuerkennen gestattet
werden. Und unter dem Einflusse dieser
Monopolansprüche haben es die
Wissenschaften unterlassen, sich mit
etwas anderem als dem äußerlich
Sinnlichen zu befassen. Höchstens mit
einigen abstrakten Begriffen haben sie
in das geistige Gebiet einzudringen
versucht. Sie glauben, um der
Objektivität der Wissenschaft willen
das zu tun, und ahnen nicht, daß sie
es tun unter der Wirkung des Monopols
des Wissens, der Erkenntnis über Geist
und Seele auf seiten der religiösen
Bekenntnisse. Was durch Jahrhunderte
den Wissenschaften verboten worden
ist, das erklären heute die
Wissenschaften als eine objektive
Notwendigkeit für ihre Exaktheit, für
ihre Objektivität. Und so kommt es,
daß, weil die Religionsgemeinschaften
die Einsicht in die geistige, die
Einsicht in die seelische Welt nicht
vorwärts entwickelt, sondern alte
Traditionen bewahrt haben, daß man in
dem Forschen mit neuen
Vorstellungsarten, nach neuen Wegen
zur Seele und zum Geist, den Feind des
Religiösen sieht, während man in
diesem Forschen, in diesen Wegen
gerade den besten Freund des
Religiösen sehen sollte.
Über diese
drei Gebiete werden wir zunächst zu
sprechen haben. Denn auf diesen drei
Gebieten an einem Neuaufbau zu
arbeiten, das stellt sich die hier
gemeinte anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft zu ihrer Aufgabe.
Dazu, um dieses auseinanderzusetzen,
muß ich mit einigen Worten hinweisen
auf den eigentlichen Nerv dieser
Geisteswissenschaft. Diese
Geisteswissenschaft geht von ganz
anderen Voraussetzungen aus als die
heutige landläufige Wissenschaft. Sie
anerkennt vollständig die
naturwissenschaftlichen Methoden. Sie
anerkennt auch vollständig die
Triumphe der neueren
Naturwissenschaft. Allein gerade weil
sie glaubt, die naturwissenschaftliche
Forschung besser zu verstehen als die
Naturforscher selbst, muß sie für die
Erkenntnis des Geistes und der Seele
andere Wege einschlagen als diejenigen
sind, die von breiten Kreisen heute
noch als die durchaus allein richtigen
angesehen werden. Ja, weil man mit so
großen Vorurteilen jedem Forschen nach
Geist und Seele entgegenkommt,
verbreiteten sich eben die großen
Irrtümer und Mißverständnisse über
dasjenige, was durch die Dornacher
Bewegung eigentlich gemeint ist.
Daß mit ihr
wahrhaftig nichts falsch Mystisches
gemeint ist, nichts irgendwie
Obskures, das könnte man aus
demjenigen ersehen, was von mir
versucht worden ist schon im Beginne
der neunziger Jahre als Ausgangspunkt
für die geisteswissenschaftliche
Bewegung, die ich hier meine, und für
die der Dornacher Bau eben der
Repräsentant ist. Ich habe damals, im
Beginne der neunziger Jahre,
dasjenige, von dem ich dazumal
glaubte, daß es am notwendigsten sei
für die soziale Erkenntnis der
Gegenwart, zusammengefaßt in meiner
«Philosophie der Freiheit». Wer diese
«Philosophie der Freiheit» liest, der
wird wohl kaum die hier gemeinte
Geisteswissenschaft irgendwie einer
falschen Mystik beschuldigen. Allein
er wird auch erkennen, welcher Abstand
herrscht zwischen der dort gegebenen
Auffassung der menschlichen Freiheit
und dem, was sonst heute aus unserer
modernen Zivilisation heraus als
Impuls, als Idee von Freiheit dem
Menschen entgegentritt.
Als ein
Beispiel für dieses letztere möchte
ich die Idee Woodrow Wilsons von
der Freiheit anführen, eine
merkwürdige Idee, aber eine Idee, die
durchaus charakteristisch ist gerade
für die Bildung, für die Zivilisation
unserer Zeit. Woodrow Wilson fordert
aus einem ehrlichen Herzensgrunde
heraus für das politische Leben der
Gegenwart die Freiheit. Aber was
stellt er sich unter der Freiheit vor?
Man gelangt dazu, zu erkennen, was er
sich unter der Freiheit vorstellt,
wenn man Worte bei ihm liest wie
diese: Ein Schiff, sagt er, es bewegt
sich frei, wenn es angepaßt ist all
den Kräften, die sich aus der
Windrichtung, aus der Wellenrichtung
und so weiter ergeben, wenn es in
seiner Konstruktion genau seiner
Umgebung angepaßt ist, so daß nirgends
durch die Kräfte, die aus Wind und
Welle kommen, ein Hemmnis entstehen
kann für die Vorwärtsbewegung des
Schiffes. So muß auch die menschliche
Wesenheit frei durch das Leben gehen
können, daß sie angepaßt ist dem, was
ihr an Kräften aus dem Leben
entgegentritt, daß nirgendsher ein
Hemmnis eintritt. — Auch mit dem Teil
einer Maschine vergleicht Woodrow
Wilson das freie Leben des
Menschenwesens, indem er sagt: Von
irgendeinem Glied, das in eine
Maschine eingebaut ist, sagt man, daß
es sich frei bewegen könne, wenn es
nirgends aufstoße, sondern wenn die
übrige Maschine so konstruiert wird,
daß eben das Glied drinnen frei läuft.
Ich habe
wohl nur das eine zu sagen: daß man
von Freiheit des Menschenwesens nur
sprechen kann, wenn man in ihr das
Gegenteil von einer solchen Anpassung
an die Umgebung versteht, daß man von
Freiheit des Menschen nicht sprechen
kann, wenn seine Äußerungen nur so
sind wie die eines Schiffes auf dem
Meere, das in der besten Weise den
Winden und den Wellenkräften angepaßt
ist, sondern dann, wenn man es etwa
vergleichen kann mit einem Schiffe,
das gegen Wind und Welle sich umkehren
und stoppen kann, ohne Rücksicht zu
nehmen auf die Kräfte, für die es
angepaßt ist. Das heißt: In der
Wilsonschen Anschauung über die
Freiheit ist die ganze mechanistische
Auffassung der Welt zugrunde gelegt,
wie man sie in der Gegenwart für die
allein mögliche hält und wie sie sich
aus dem in der neueren Zeit
heraufgekommenen Intellektualismus
ergeben hat.
Solchen
Anschauungen mußte ich mich
gegenüberstellen in meiner
«Philosophie der Freiheit». Ich weiß
sehr gut — gestatten Sie mir auch noch
diese persönliche Bemerkung —, daß
dieses Buch gewissermaßen die
Eierschalen der Brutstätte hat, aus
der es hervorgegangen ist. Es ist
selbstverständlich hervorgegangen aus
der europäischen philosophischen
Weltanschauung. Es mußte sich
auseinandersetzen mit den Begriffen,
die innerhalb dieser Weltanschauung
üblich waren. Und so kann dieses Buch
manchem schulmäßig erscheinen, allein,
es ist wahrhaftig nicht schulmäßig
gemeint. Es ist so gemeint, daß, was
drinnen als Impulse angedeutet wird,
Ingredienz werden kann des unmittelbar
praktischen Lebens, daß, was in den
menschlichen Willen einströmen kann
durch die dort entwickelten Ideen,
einlaufen kann in das unmittelbare
soziale Leben des Menschen.
Dazu aber
mußte ich allerdings die Frage nach
der menschlichen Freiheit ganz anders
stellen, als es üblich ist, sie zu
stellen. Wo Sie sich umsehen, überall,
durch Jahrhunderte der
Menschheitsentwickelung, ist die Frage
nach der Freiheit des menschlichen
Willens und des menschlichen Wesens so
gestellt worden, daß man sich fragte:
Ist dieses Menschenwesen frei oder ist
es unfrei? — Ich mußte zeigen, wie
diese ganze Frage, so gestellt, falsch
gestellt ist, wie diese Frage auf eine
ganz neue Grundlage gestellt werden
müsse. Denn wenn man das nimmt, was
der Mensch durch die moderne
naturwissenschaftliche Weltanschauung
und auch durch das moderne menschliche
Bewußtsein als sein eigentliches Wesen
ansieht, was der Mensch aber ansehen
muß als sein natürliches Wesen: das
kann niemals ein freies Wesen sein.
Das muß aus innerer Notwendigkeit
heraus handeln. Wäre der Mensch nur
das, als was ihn die moderne
Naturwissenschaft anschaut, dann wäre
das, was er für seine Freiheit hält,
das, wofür Woodrow Wilson die Freiheit
hält. Aber diese Freiheit wäre keine
Freiheit, sondern sie wäre nur das,
was man nennen kann bei jeder
einzelnen Handlung das notwendige
Ergebnis aus natürlichen Ursachen.
Aber von
dem anderen, bei dem die Frage nach
der Freiheit erst im menschlichen
Wesen beginnt, hat sich dieses moderne
menschliche Bewußtsein nicht viele
Gedanken gemacht. Dieses moderne
menschliche Bewußtsein spricht nur von
dem, was im Menschen als das
Naturgemäße, als das bloß von
Naturkausalität abhängige Wesen
zugrunde liegt. Derjenige, der aber
tiefer in das menschliche Wesen
eindringt, der muß sich sagen: Der
Mensch kann im Laufe seines Lebens
mehr werden, als das ist, zu dem er
durch die Natur geboren ist. — In dem
Augenblick lernt man erst erkennen,
was der Mensch ist, wenn man dieses
letztere Ziel hat, wenn man sich sagt:
Eines von der menschlichen Wesenheit,
das ist das, wozu der Mensch geboren
ist, was in ihm vererbt ist; das
andere ist das, was der Mensch aus
sich machen kann, wozu er nicht
veranlagt ist durch seine leibliche
Wesenheit, indem er einen
schlummernden Menschen in seinem
Inneren zum Erwachen bringt. Weil dies
so ist, habe ich die Frage nicht
gestellt: Ist der Mensch frei oder
nicht frei? — sondern ich habe die
Frage so gestellt: Kann der Mensch
durch seine innere Entwickelung zum
freien Wesen werden oder
nicht? — Und er kann zum freien Wesen
werden, wenn er das in sich
entwickelt, was in ihm sonst
schlummert, was erweckt werden und
erst frei werden kann. Das heißt,
Freiheit eignet dem Menschen nicht von
Natur aus. Freiheit eignet dem im
Menschen, das der Mensch aus sich
heraus erst erwecken kann und erwecken
muß.
Sollte
aber das, was in meiner «Philosophie
der Freiheit» mehr ausgeführt worden
ist, ich möchte sagen, mit Bezug auf
das äußere soziale Leben, sollte das
nun völlig klar werden für einen
weiteren Menschheitskreis, so mußte
aufgebaut werden über der Grundlage
dieser Philosophie das, was ich
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft nenne.
Dann mußte
gezeigt werden, wie der Mensch
wirklich in die Lage kommen kann,
dadurch, daß er seine
Eigenentwickelung selbst in die Hand
nimmt, ein schlummerndes Wesen in sich
zum Erwachen zu bringen. Das versuchte
ich namentlich in meinem Buche «Wie
erlangt man Erkenntnisse der höheren
Welten?» und in den anderen Büchern,
die ich der geisteswissenschaftlichen
Literatur gegeben habe. Da versuchte
ich zu zeigen, daß der Mensch in der
Tat seine eigene Entwickelung in die
Hand nehmen kann, und daß er erst
dadurch, daß er diese Entwickelung in
die Hand nimmt und sich zu etwas
anderem macht, als er geboren ist, zu
einer wirklichen Erkenntnis des
Seelischen, des Geistigen aufsteigen
kann.
Allerdings, von einem großen Teil der
Menschheit wird diese Anschauung heute
noch als eine recht unglückliche
empfunden. Denn, was setzt sie denn
eigentlich voraus? Sie setzt voraus,
daß der Mensch sich durchringt zu
einer gewissen intellektuellen
Bescheidenheit. Das wollen die
wenigsten Menschen heute. Ich möchte
diese intellektuelle Bescheidenheit,
zu der der Mensch heute sich
durchringen muß, in der folgenden Art
charakterisieren.
Wir können
einem fünfjährigen Kind einen Band
lyrischer Gedichte Goethes in
die Hand geben. Das fünfjährige Kind
wird sich ganz gewiß gegenüber diesem
Band Goethescher lyrischer Gedichte
nicht so benehmen, wie man sich ihm
gegenüber benehmen soll; es wird ihn
zerreißen oder irgend etwas anderes
tun. Jedenfalls steht es oder sitzt es
vor diesem Band Goethescher Lyrik,
aber es weiß nicht, wovor es steht.
Aber es ist möglich, daß das Kind
zehn, zwölf Jahre älter wird, daß wir
es entwickeln und heranbilden, dann
wird es in anderer Weise vor diesem
Band Goethescher Lyrik stehen
oder sitzen. Und schließlich, auf das
Außere hin gesehen, ist kein großer
Unterschied: Das Kind saß mit fünf
Jahren vor dem Band lyrischer Gedichte
von Goethe und sitzt mit zwölf oder
vierzehn Jahren davor. Im Äußeren ist
wenig Unterschied. Aber im Inneren des
Kindes ist ein Unterschied. Wir haben
es heran- entwickelt, so daß es mit
dem Band Goethescher Lyrik nunmehr das
Richtige machen kann. So ungefähr, wie
das Kind vor dem Band Goethescher
Lyrik, müßte sich der Mensch
empfinden, wenn er es mit Seele und
Geist ernst nimmt, gegenüber der
Natur, gegenüber dem Kosmos, der Welt
überhaupt. Er müßte sich sagen: Ich
muß die Entwickelung meines inneren
Menschen erst dazu fördern, um lesen
zu lernen in Natur und Welt, wie das
fünfjährige Kind erst entwickelt
werden muß, um zu verstehen, was in
dem lyrischen Goethe-Bande steht.
Daß wir
durch dasjenige, zu dem wir geboren
sind, die Welt nicht durchschauen
können, das müßten wir uns in
intellektueller Bescheidenheit
gestehen, und dann zugeben, daß es
Wege geben kann zur
Selbstentwickelung, zur Entwickelung
der Kräfte im Inneren des Menschen,
die dann imstande sind, in dem, was
sonst nur den Sinnen vorliegt,
dasjenige zu sehen, was Geistiges und
was Seelisches ist. Und daß das in der
Praxis möglich ist, das sollen die
genannten Schriften zeigen. Das muß
heute aus dem Grunde gezeigt werden,
weil jener Intellektualismus, welcher
sich im Laufe der letzten Jahrhunderte
ergeben hat in der Entwickelung der
Menschheit, nicht imstande ist, das
Leben wirklich weiter zu meistern. Er
ist imstande, in ein Gebiet dieses
Lebens einzudringen, in das Gebiet der
leblosen Natur, allein er muß
straucheln gegenüber der menschlichen
Wirklichkeit selbst, namentlich der
sozialen Wirklichkeit.
Und das,
was ich eben als intellektuelle
Bescheidenheit bezeichnet habe, das
wird auch zugrunde liegen müssen jeder
wirklich modernen Auffassung des
menschlichen Freiheitsimpulses. Das
wird aber auch zugrunde liegen müssen
einer wirklichen Einsicht in die
notwendige Umgestaltung von Kunst,
Religion und Wissenschaft. Das bloße
intellektuelle Leben hat deutlich, nur
allzudeutlich gezeigt, wie es zu
keiner Erkenntnis kommen kann, die das
Geistige wirklich schaut, die das
Seelische wirklich durchdringt. Es hat
sich beschränkt, wie ich schon
angedeutet habe, auf die äußere
Sinneswelt und ihre Kombination, ihre
Systematisierung. Daher konnte es
nicht aufkommen gegen die Monopole der
Religionsgemeinschaften, die
allerdings auch nicht zu einer neueren
Erkenntnis des Geistigen und
Seelischen aufgestiegen sind, aber
dafür eine ältere Anschauung in die
neuere Zeit unzeitgemäß hereingetragen
haben.
Eines aber
wird überwunden werden müssen: das ist
die Furcht, die ich eben vorhin
charakterisiert habe, zu stark in den
Dingen drinnen- zustehen, wenn man sie
geistgemäß erkennen soll. Man findet
es so bequem, sich zum
Intellektualismus zu bekennen, weil
man sich eben, wenn man sich bloß mit
den abstrakten Ideen auch der
Naturwissenschaft befaßt, so fern der
Wirklichkeit bewegt, daß man Distanz
von ihr hat, daß man nicht durch diese
Wirklichkeit selbst sich irgendwie
beeinflußt glauben darf. Aber man muß
mit einer solchen Erkenntnis, wie sie
hier gemeint ist, die man sich erst
aneignet, wenn man seine eigene
Entwickelung in die Hand nimmt, gerade
in die Wirklichkeit des Lebens
untertauchen, und man muß auch im
Menschen selber in tiefere Tiefen
seines Wesens hinuntersteigen, als man
mit der bloßen Selbsterziehung
innerhalb des Intellektualismus
hinabsteigt. Innerhalb des bloßen
Intellektualismus kommt man nur zu den
Oberschichten des eigenen Lebens.
Steigt man mit einer solchen
Erkenntnis, wie sie hier gemeint ist,
in die Tiefen des inneren
Menschenwesens hinunter, so trifft man
nicht bloß Gedanken, nicht bloß
Empfindungen, etwas, was Bild einer
Außenwelt ist, sondern da trifft man
Geschehnisse, Tatsachen des
menschlichen Inneren, vor denen der
bloß intellektuell Erkennende
zurückschaudert, die aber gleichartig
sind mit dem, was in der Natur, in der
Welt geschieht. Da lernt man in seinem
eigenen Inneren das Wesen der Welt
selber kennen.
Aber man lernt es nicht kennen, wenn
man bei den bloßen abstrakten
Begriffen oder Naturgesetzen bleibt.
Man muß eindringen zu einem
Verschmolzensein mit der Wirklichkeit.
Man darf nicht Furcht haben davor, der
Wirklichkeit nahezustehen, sondern man
muß durch innere Entwickelung eben so
weit kommen, daß man in der
Wirklichkeit stehen kann und dennoch
nicht von ihr aufgezehrt, nicht von
ihr verbrannt, nicht erstickt werde,
sondern, trotzdem man in ihr steht,
trotzdem man nicht die Distanz des
Intellektuellen hat, die Wirklichkeit
der Dinge zu erfassen weiß. So findet
man in meinem Buche «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?» die
innere Entwickelung des Menschen
geschildert zu der geistigen
Erkenntnis hin, daß der Mensch
untertaucht in die Wirklichkeit aber
er treibt dieses Untertauchen so, daß
er Erkenntnisse schöpft durch dieses
Untertauchen, die allerdings nicht die
Distanz des Intellektuellen haben,
aber dafür auch gesättigt sind von der
Wirklichkeit selbst, daher in diese
Wirklichkeit untertauchen können. Und
das werden Sie finden als ein
Grundkennzeichen der hier gemeinten
Geisteswissenschaft: daß sie in der
Lage ist, in die Wirklichkeit
unterzutauchen, daß sie nicht von
einem abstrakten Geiste bloß spricht,
sondern daß sie von dem konkreten
Geiste spricht, der so in der
menschlichen Umgebung lebt, wie die
Dinge der Sinneswelt in der
menschlichen Umgebung leben.
Abstrakte
Betrachtungen, das sind die Ergebnisse
des neueren Geisteslebens. Nehmen Sie
irgend etwas in die Hand, was im
neueren Geistesleben nicht rein
naturwissenschaftliche Betrachtung
ist, nicht rein philosophische
Betrachtung ist, so werden Sie sehen,
wie diese Lebensanschauungen dem
wirklichen Leben, der wirklichen
Erkenntnis der Dinge fernstehen. Lesen
Sie zum Beispiel heute in einer
Seelenlehre etwas über den Willen:
kaum über das, was man einen bloßen
Wortsinn nennen könnte, kommen die
Dinge hinaus, die in den heutigen
Psychologien oder Seelenkunden stehen.
Die Menschen, die sich solchen
Betrachtungen hingeben, haben in ihren
Ideen nicht die Kraft, wirklich
einzudringen in das Wesen der Natur
selber. Sie haben die äußere Materie
neben sich, weil sie mit dem Geiste
nicht in diese äußere Materie
hinuntertauchen können. Lassen Sie
mich Ihnen das an einem Beispiel
erörtern.
Ich habe
in meinem Buche «Von Seelenrätseln»,
einem der letzten meiner Bücher,
angedeutet, wie eine althergebrachte
naturwissenschaftliche Anschauung
durch die moderne Geisteswissenschaft
überwunden werden müsse. Ich weiß, wie
stark paradox das für viele klingen
wird, was ich jetzt sagen werde; aber
dasjenige, was gewachsen sein wird den
Forderungen an die menschliche
Vorstellungsart, die schon in der
Gegenwart sich zeigen und in der
Zukunft immer mehr und mehr sich
zeigen werden, das wird sich oftmals
gegenüber dem, was man heute noch als
das allein Richtige ansieht, als etwas
sehr Paradoxes ergeben. Jeder
Naturwissenschafter, der sich mit den
Dingen befaßt hat, spricht heute
davon, im menschlichen und tierischen
Leibe — wir wollen uns jetzt nur für
den Menschen interessieren — seien
zwei Arten von Nerven enthalten. Die
einen führen von den Sinnen zum
Zentralorgan, es sind die sensitiven
Nerven; auf sie wird ein Reiz
ausgeübt, wenn man sinnlich wahrnimmt.
Dieser Reiz pflanze sich fort bis zu
dem Nervenzentrum der Menschen. Dann
gebe es eine zweite Sorte, die
sogenannten motorischen Nerven. Sie
gehen vom Zentrum aus zu den
menschlichen Gliedern. Durch sie,
durch diese motorischen Nerven, sei
der Mensch imstande, seine Glieder zu
bewegen. Sie seien, wie die anderen
die Sinnesnerven, die Willensnerven.
Nun, ich
habe in meinem Buche «Von
Seelenrätseln» das Folgende gezeigt,
wenn auch nur skizzenweise zunächst:
daß zwischen den Sinnesnerven und den
sogenannten motorischen
Willensnerven ein prinzipieller
Unterschied nicht besteht, daß die
sogenannten Willensnerven keine Diener
des Willens sind. Die Dinge, durch die
man das beweisen will, daß sie Diener
des Willens seien, wie zum Beispiel
die traurige Erkrankung der Tabes, die
beweisen das gerade Gegenteil, wie
leicht gezeigt werden kann, die
beweisen, was ich sogleich als meine
Meinung aussprechen werde: diese
sogenannten Willensnerven sind auch
sensitive Nerven. Während die anderen
sensitiven Nerven von den Sinnen zum
Zentralorgan gehen, damit das
wahrgenommen werden kann, was die
Sinne vermitteln, nehmen die
sogenannten Willensnerven, die aber
auch nichts anderes sind, alles wahr,
was in uns selber als Bewegung ist.
Sie dienen der Wahrnehmung von
Bewegungen. Dagegen gibt es keine
Willensnerven. Der Wille ist rein
geistiger Natur, rein
geistig-seelischer Natur, und wirkt
unmittelbar als Geistig-Seelisches,
und wir brauchen die sogenannten
Willensnerven deshalb, weil sie
Sinnesnerven sind für dasjenige Glied,
das sich bewegen soll, das
wahrgenommen werden muß, wenn der
Wille es bewegen soll.
Aus
welchem Grunde führe ich dieses Beispiel
an? Weil Sie heute
zahlreiche Auseinandersetzungen sehen
können, lesen können, hören können, in
denen über den Willen gesprochen wird.
Allein es werden Ideen entwickelt, die
nicht die Stoßkraft haben, zum realen
Erkennen vorzudringen, so
vorzudringen, daß Sie den Willen
erschauen, wo er wirkt. Solche
Erkenntnisse bleiben abstrakt und
lebensfremd. Neben ihnen kann die
Naturwissenschaft davon reden, daß es
den motorischen Willensnerv gebe. Die
Geisteswissenschaft entwickelt Ideen
über den Willen, die da zeigen,
welcher Natur auch das Leibliche des
menschlichen Willenssystems ist. Das
heißt, Geisteswissenschaft wird die
Naturerscheinung, die Naturtatsache
durchdringen. Sie wird nicht in einem
lebensfremden Gebiete stehenbleiben,
sie wird untertauchen in
dieWirklichkeit. Sie wird den Mut
haben, das Materielle nicht außer sich
stehen zu lassen, sondern das
Materielle mit dem Geiste zu
durchdringen. Alles wird für sie
geistig werden.
Daher will
diese Geisteswissenschaft auch
untertauchen können und eindringen
können in die soziale Gestaltung und
wird als solche mitarbeiten können an
der Wirklichkeit des sozialen Lebens,
vor der die abstrakte
intellektualistische Naturwissenschaft
straucheln muß. Und so wird diese
Geisteswissenschaft wieder zu sprechen
haben von einer Geist-Erkenntnis, von
einem neuen Wege, in das Geistige und
Seelische der Welt einzudringen. Sie
wird den Mut haben dürfen, zu sagen:
Diejenigen geistigen Welten, zu denen
hingeschaut haben Künstler wie
Raffael, wie Michelangelo, wie
Leonardo da Vinci, die lieferten noch
Bilder von der geistigen Welt, die
heute für uns nicht mehr maßgebend
sein können. Wir müssen in Gemäßheit
der Fortentwickelung der Menschheit
einen neuen Weg in die geistige Welt
hinein suchen. Lernt man aber die
geistige Welt wieder kennen, dringt
man ein in die geistige Welt, lernt
man sie nicht so erkennen, wie der
nebulose Pantheismus, der redet von
Geist, Geist, Geist, er müsse da sein,
vom allgemeinen abstrakten dunklen
Geist, sondern dringt man in die
wirklichen Erscheinungen der geistigen
Welt ein – nicht durch Spiritismus,
sondern durch die Entwickelung der
menschlichen Geist- und Seelenkräfte,
wie sie hier geschildert worden ist –,
dann weiß man in einer der heutigen
Entwickelung der Menschheit gemäßen
Weise wiederum von einer geistigen
Welt, dann enthüllen sich die
Geistgeheimnisse der Welt, und dann
wird das eintreten, was Goethe, der in
diesen Dingen zwar im Anfange stand,
aber von diesen Dingen, die die neuere
Geisteswissenschaft in seinem Sinne
weiter ausbildet, schon geahnt hat –
dann wird das eintreten, was Goethe so
schön mit den Worten bezeichnet: «Wem
die Natur ihr offenbares Geheimnis zu
enthüllen anfängt, der empfindet eine
unwiderstehliche Sehnsucht nach ihrer
würdigsten Auslegerin, der Kunst.»
Dann wird
der Künstler wiederum eine Offenbarung
empfangen von einer geistigen Welt.
Dann wird er nicht zu dem Glauben
verführt werden, wenn er das Geistige
darstelle im sinnlichen Bilde, so sei
das eine abstrakt stroherne
symbolische oder eine papierene
Allegorie, sondern er wird wissen vom
lebendigen Geiste, und er wird diesen
lebendigen Geist durch die sinnlichen
Mittel ausdrücken können. Und man wird
das Beste an dem Kunstwerke nicht
dasjenige nennen, in dem es die äußere
Natur nachahmt, sondern dasjenige, in
dem es offenbart, was der Mensch vom
Geiste geoffenbart erhält. Es wird
wiederum eine durchgeistigte Kunst
entstehen, eine Kunst, die durchaus
nicht Symbolismus, durchaus nicht
Allegorismus ist, die aber auch nicht
ihre Luxusart dadurch verrät, daß sie
sich neben die Natur, die sie doch nie
erreichen kann, hinstellt, sondern die
ihre Notwendigkeit, ihre Berechtigung
im menschlichen Leben dadurch erweist,
daß sie von etwas kündet, von dem die
gegenwärtige, die unmittelbare
Sinnesanschauung der Natur, der
unmittelbare Naturalismus nicht künden
kann. Und selbst wenn es stümperhaft
wäre, was der Mensch gestaltet, indem
er aus dem Geiste heraus gestaltet: er
gestaltet etwas, was neben dem Leben
der Natur eine Bedeutung hat, weil es
über das Leben der Natur hinausgeht,
und er stümpert nicht nach, was die
Natur doch besser kann als er. Hier
eröffnet sich der Weg zu jener Kunst,
die versucht worden ist auch im
äußeren Bau und in der äußeren
Ausgestaltung des Dornacher
Goetheanum.
Da wurde
versucht, für das, was dort getrieben
werden soll als Hochschule für
Geisteswissenschaft, in jeder Wand, in
alldem was an den Wänden gemalt ist,
was in Holz geschnitzt ist und so
weiter, das zu gestalten, was der
Geisteswissenschaft sich offenbart,
die darinnen vertreten werden soll.
Daher ergab sich ganz naturgemäß
dieser Bau. Es konnte nicht mit dem
alten Baustil gebaut werden, weil
darin von einer neuen Art des Geistes
gesprochen werden soll. Wie in der
Natur selbst — betrachten Sie nur eine
Nußschale, sie ist so gestaltet, wie
die Nuß darinnen das bestimmt — jede
Hülle so gestaltet ist, wie der innere
Kern es verlangt, so ist alles an dem
Dornacher Bau so gestaltet, wie es
dasjenige verlangt, was einstmals als
Musik drinnen tönen soll, was
aufgeführt werden soll an Mysterien,
was gesprochen werden soll an
Offenbarung der Geisteswissenschaft.
Es soll das gleichsam widerklingen in
dem, was in den Säulen, in den
Kapitälen und so weiter in den Bau
hineingeschnitzt worden ist. Es soll
eine Kunst — die allerdings damit in
ihrem Anfange steht, darinnen sind
diejenigen, die daran arbeiten, wohl
selbst die strengsten Kritiker — damit
gegeben werden, die wirklich aus einem
neuen Geiste und damit überhaupt
wiederum aus einem Geiste heraus
geboren ist. Man muß sich, wenn man so
etwas unternimmt, schon durchaus den
Mißverständnissen aussetzen, die
eigentlich natürlich sind bei einer
solchen Sache. Da sind Leute
hineingekommen -- auch andere, die
nicht diesen Mißverständnissen sich
ausgesetzt haben, die mit jedem Tag
mehr werden, die diesen Dornacher Bau
vorurteilsfrei ansehen —, die haben
geschrieben: O ja, diese
Anthroposophen haben einen Bau
aufgeführt, der voller Symbole, voller
Allegorien ist. — Das
Charakteristische an diesem Bau ist,
daß kein einziges Symbol, keine
einzige Allegorie darinnen ist,
sondern daß alles, was geistig
geschaut worden ist, in die
unmittelbar künstlerische Form
aufgelöst worden ist. Nichts von
Symbolen, nichts von Allegorie ist
das, was darinnen ausgedrückt ist.
Alles ist so, daß es durch seine
Formen selber etwas sein will.
Wir
konnten ja allerdings in der Zeit, in
der man im alten griechischen Stil, in
dem man der Athene Häuser gebaut hat,
Bankgebäude aufrichtet, bis jetzt nur
einer geistigen Werkstätte eine
Umhüllung schaffen. Denn das ist noch
nicht gestattet worden von den äußeren
sozialen Verhältnissen, etwa auch
einen Bahnhof zu bauen oder gar ein
Bankgebäude. Aus vielleicht Ihnen
leicht begreiflichen Gründen konnten
wir noch nicht den Stil eines modernen
Bankgebäudes oder den Stil eines
modernen Warenhauses finden. Aber auch
diese Dinge müssen gefunden werden.
Gefunden werden muß vor allen Dingen
gerade auf diesem Wege der
Zusammenhang mit einer künstlerischen
Formung des unmittelbar praktischen
Lebens.
Denken Sie
nur einmal, welche soziale Bedeutung
das haben wird auch für das Brot der
Menschen! Denn — wie ich neulich schon
gesagt habe und weiter ausführen werde
— dessen Bereitung hängt davon ab, wie
die Menschen denken und empfinden.
Eine große Bedeutung, eine soziale
Bedeutung wird es für die Menschen
haben, wenn das, was sie im Leben
unmittelbar umgibt, in künstlerischer
Formung vor die Menschenseele tritt,
wenn jeder Löffel, wenn jedes Glas
nicht eine Form hat, die zufällig ist
für den Dienst, für den es gewidmet
ist, sondern wenn die Form wohl
angepaßt ist diesem Dienst, wenn man
der Form unmittelbar anschaut und es
auch als schön empfindet, wie die
Sache im Leben drinnensteht. Dann erst
werden weite Kreise das geistige Leben
als lebensnotwendig empfinden, wenn
dieses geistige Leben so mit dem Leben
der Praxis in einer unmittelbaren
Verbindung steht. So wie die
Geisteswissenschaft imstande ist,
hineinzuleuchten in das Materielle,
wie ich es an dem Beispiel der
sensitiven und motorischen Nerven
gezeigt habe, so wird jene Kunst,
welche geboren wird aus
geisteswissenschaftlicher Gesinnung,
imstande sein, auch vorzurücken bis zu
einer unmittelbaren Gestaltung jedes
Stuhles, jedes Tisches und so weiter.
Und wenn
es deutlich wahrzunehmen ist, daß
gerade von seiten der religiösen
Bekenntnisse die schwersten Vorurteile
und Mißverständnisse dieser
geisteswissenschaftlichen Richtung
entgegengebracht werden, so ist
darüber folgendes zu sagen. Wozu hat
man es denn in den
Religionsbekenntnissen zuletzt
gebracht? Die Religionsbekenntnisse
können es ihrer Natur nach nur mit dem
Übersinnlichen zu tun haben, wenn sie
eine Berechtigung haben sollen. Aber
alte übersinnliche Anschauungen, die
aus ganz anderen Voraussetzungen der
Menschenseele heraus geboren sind,
sind in unserer Zeit erhalten worden.
Geisteswissenschaft bemüht sich, in
der neuen Art des menschlichen
Vorstellens, des inneren Seelenlebens
zu der Geistwelt vorzudringen. Sollte
ihr das gerade der religiöse Sinn der
Menschheit verübeln, wenn er sich
selbst richtig versteht? Kann er das?
Nie und nimmermehr. Denn womit sollte
es eigentlich der religiöse Sinn,
somit alle religiöse Arbeit, zu tun
haben? Alle religiöse Arbeit sollte es
nicht damit zu tun haben, Theorien und
Dogmen über die übersinnliche Welt zu
verkündigen, sondern alle religiöse
Arbeit sollte es damit zu tun haben,
den Menschen die Gelegenheit zu geben,
das Übersinnliche zu verehren.
Religion ist eine Sache der Verehrung
des Übersinnlichen. Die Menschennatur
braucht diese Verehrung. Sie braucht
das Hinaufschauen in Verehrung zu dem
Erhabenen im Übersinnlichen. Verwehrt
man ihr das gegenwärtige Eindringen in
die übersinnliche Welt, dann muß man
ihr allerdings ein altes Eindringen in
die übersinnliche Welt vorhalten. Da
aber das dem gegenwärtigen
Menschensinn nicht mehr gemäß sein
kann, muß man es gebieten, muß man es
befehlen, muß man es auf Autorität hin
zur Anerkennung bringen. Daher das
Außerliche, das die religiösen
Bekenntnisse gegenüber der
gegenwärtigen Menschennatur haben.
Alte Einsichten in die übersinnliche
Welt werden den Menschen von ihren
religiösen Führern befohlen.
Müssen
Gemeinschaften, die Verständnis haben
für das wahre Wesen des Religiösen,
das in der Verehrung des Geistigen
besteht, nicht das höchste Interesse
daran haben, daß ihre Glieder eine
lebendige Erkenntnis des
Übersinnlichen entwickeln? Werden
nicht gerade diejenigen Menschen am
besten zur Verehrung des
Übersinnlichen zu bringen sein, die in
ihrer Seele ein Schauen des
Übersinnlichen tragen, die in ihrem
Erkennen dem Übersinnlichen
nahestehen? Und es ist in der neueren
Phase der Menschheitsentwickelung ja
so, daß sich seit der Mitte des 15.
Jahrhunderts die Entwickelung der
Menschenwesenheit zum Individuellen,
zur Ausbildung des Persönlichen hin
ergeben hat. Mutet man heute dem
Menschen zu, daß er nicht aus der
Kraft seiner Individualität, seiner
Persönlichkeit heraus, autoritätsfrei,
zum Schauen, zum Auffassen des
Übersinnlichen kommt, so mutet man ihm
etwas zu, was gegen seine Natur ist.
Läßt man ihm Gedankenfreiheit mit
Bezug auf die Erkenntnis des
Übersinnlichen, dann wird er sich an
seinen Mitmenschen anschließen, damit
in der Gemeinschaft gepflegt werden
könne die Verehrung desjenigen
Übersinnlichen, das jeder auf seine
persönliche, eigene Art erkennt. Und
gerade der gemeinsame Dienst zum
Übersinnlichen, die wahre
Religiosität, wird sich am besten
entwickeln, wenn die Menschen
Gedankenfreiheit haben, sich zu nähern
durch ihre eigene Individualität der
Erkenntnis der übersinnlichen Welt.
Das wird
sich insbesondere zeigen können an der
Auffassung der Christus-Wesenheit
selbst. Diese Christus-Wesenheit
selbst, sie war etwas anderes in
früheren Jahrhunderten, als sie selbst
bei vielen Theologen der letzten
Jahrhunderte, insbesondere des 19.
Jahrhunderts geworden ist. Wie weit
ist die Menschheit abgekommen von
einem Hinschauen zur wirklich
übersinnlichen Wesenheit des Christus,
der in dem Menschen Jesus gelebt hat!
Wie weit ist die Menschheit davon
abgekommen, einzusehen, daß durch das
Mysterium von Golgatha die Verbindung
einer übersinnlichen Wesenheit mit
einem menschlichen Leibe stattgefunden
hat, damit die Erde in ihrer
Entwickelung einen eigentlichen
tieferen Sinn erhalte. Diese Ehe
zwischen Übersinnlichem und
Sinnlichem, die sich vollzogen hat
durch das Mysterium von Golgatha, wie
wenig ist sie im Grunde genommen
selbst von Theologen einer gewissen
Art in der letzten Zeit verstanden
worden! Immer mehr und mehr wurde der
Christus zu dem «schlichten Mann aus
Nazareth»; immer mehr und mehr wurde
die Auffassung der Religion eine
materialistische. Weil man nicht in
der Lage war, die der neueren
Menschheit gemäßen Wege ins
Übersinnliche zu finden, verlor man
auch den übersinnlichen Weg zu der
Christus-Wesenheit selber. Und viele
Menschen, die heute glauben, zu dem
Christus aufschauen zu können, die
glauben es eben nur. Sie ahnen nicht,
wie wenig das, was sie über den
Christus reden oder über den Christus
denken, wirklich dem entspricht, was
derjenige findet, der in einer
geistgemäßen Erkenntnis sich wiederum
diesem Urmysterium der Menschheit
nähert.
So kann
man sagen: Geisteswissenschaft will
gewiß keine neue Religionsbegründung
sein, ganz gewiß nicht;
Geisteswissenschaft will eine
Wissenschaft, eine Erkenntnis sein.
Aber anerkennen sollte man dafür auch,
daß sie die Grundlage abgeben kann für
eine Verjüngung des religiösen Lebens
der Menschheit selbst. Wie sie
verjüngen kann das wissenschaftliche,
das künstlerische Leben, so kann sie
auch das religiöse Leben der Menschen
verjüngen.
Insbesondere wird diese
Geisteswissenschaft befruchtend wirken
können auch auf einem Gebiete, das von
ganz besonderer Wichtigkeit dem
erscheinen muß, der namentlich die
soziale Zukunft der Menschheit ganz
ernst zu nehmen in der Lage ist, auf
dem Gebiet des Erziehungswesens. Über
das Erziehungswesen ist in der letzten
Zeit viel, sehr viel gesprochen
worden. Allein man muß sich sagen,
vieles von dem, was über das
Erziehungswesen gesprochen worden ist,
trifft gerade die Hauptsache nicht.
Ich versuchte, dieser Hauptsache
nahezukommen gerade in der letzten
Zeit, da mir die Aufgabe gestellt war,
einen seminaristischen Kursus für
Lehrer abzuhalten, welche bilden
sollten den Lehrkörper einer Schule,
der Waldorfschule in Stuttgart , die
begründet worden ist im September
dieses Jahre s im Sinne der
Dreigliederung des sozialen
Organismus. Da versuchte ich nicht nur
die Äußerlichkeiten bei dieser
Schulgründung so zu gestalten, daß sie
den Anforderungen, dem Impuls der
Dreigliederung des sozialen Organismus
entsprechen, sondern ich versuchte,
die Pädagogik, die Didaktik, die ich
vorzutragen hatte für die Lehrerschaft
dieser neuartigen Schule, so zu
gestalten, wie man sie sich denken
muß, damit der Mensch hineinerzogen
werden könne in diejenige Zukunft, die
nach gewissen unbesieglichen
Forderungen der Menschennatur eine
soziale Zukunft im richtigen Sinne
eben werden soll. Da kommt man dazu,
sich zu sagen: Die alte Normpädagogik,
die gewisse Regeln aufstellt, so und
so soll man erziehen, diese
Normpädagogik ist etwas, was
überwunden werden soll. Gewiß, es
reden heute viele Menschen davon, bei
der Erziehung, beim Unterrichten müsse
die Individualität des Menschen
berücksichtigt werden. Es werden
allerlei Regeln angeführt, wie diese
Individualität des Menschen
berücksichtigt werden soll. Allein
Pädagogik wird in der Zukunft nicht
eine Normwissenschaft sein, Pädagogik
wird in der Zukunft eine wahrhaftige
Menschheitskunst sein. Pädagogik wird
in der Zukunft beruhen auf einer
Erkenntnis des ganzen Menschen. Man
wird wissen in der Zukunft: In diesem
Menschen, der sich heranentwickelt von
der Geburt durch die späteren Jahre,
in dem arbeitet sich ein
Geistig-Seelisches durch die Organe an
die Oberfläche. Man wird es schauen,
wie vom Schulbeginn jedes Jahr andere
Kräfte sich aus den Tiefen der
Menschennatur herausentwickeln. Man
wird dieses Schauen nicht unterstützen
können durch eine abstrakte
Normpädagogik, sondern nur durch eine
lebendige Anschauung der menschlichen
Natur selber.
Viel hat
man gesprochen in der letzten Zeit vom
Anschauungsunterricht. Da ist manches
in gewissen Grenzen gewiß durchaus
berechtigt. Aber es gibt Dinge, die
sich nicht durch äußere Anschauung
vermitteln lassen, die auch vermittelt
werden müssen dem heranwachsenden
Kinde, und die nur vermittelt werden
können, wenn in dem Lehrenden,
Erziehenden, Unterrichtenden eine
wahrhaftige Erkenntnis des werdenden
Menschen lebt, wenn er heraussprießen
sieht mit jedem Jahr das, was mit
jedem Jahr anders als im
vorhergehenden Jahr herausspringt,
wenn er weiß, was im siebenten,
neunten, zwölften Jahre die
menschliche Natur erfordert. Denn nur
wenn man im Sinne der Natur erzieht,
erzieht man den Menschen so, daß er
stark werde im Leben.
Heute sieht
man im Leben viele gebrochene
Existenzen, viele Menschen, die nichts
Rechtes mit dem Leben anzufangen
wissen, und mit denen das Leben nichts
Rechtes anzufangen weiß. Viel mehr
sind solche Existenzen vorhanden, als
man gewöhnlich glaubt. Woher rührt
dieses? Das rührt davon her, daß man
die wichtigsten Gesetze des werdenden
Menschen gerade bei der Erziehung und
beim Unterricht nicht berücksichtigen
kann.
Ich will
nur eines anführen. Wie sehr wird
heute bei gutmeinenden Pädagogen immer
wieder und wiederum betont, man solle
anschaulich dem Kinde entwickeln, was
man vor seine Seele hinstellt, was es
begreifen kann. Ja, in der Praxis
kommen dann die Dinge schon zum
Vorschein: in der Praxis entwickelt
man eine Banalität, eine Trivialität!
Man will zu dem Verständnis des Kindes
hinuntersteigen, will das künstlich,
und es ist heute schon zum Instinkt
geworden, so zu erziehen. Wenn man so
erziehen will, wenn man auf diese
falsche Anschaulichkeit hinarbeitet,
was bleibt da unberücksichtigt? Da
bleibt unberücksichtigt ein
wichtigstes Lebensgesetz. Da kennt man
nicht, was es heißt für den Menschen,
der, sagen wir, fünfunddreißig Jahre
alt geworden ist und sich erinnert:
Mein Lehrer hat mir einmal dies oder
jenes gesagt, es war vielleicht in
meinem neunten, zehnten Jahre; dazumal
habe ich es bloß aufgenommen, weil ich
verehrungsvoll zu der Autorität dieses
Lehrers aufgesehen habe, weil in dem
Lehrer etwas Lebendiges war, wodurch
das, was er sagte, in mich überging.
Jetzt blicke ich zurück: es hat in mir
gelebt, jetzt bin ich reif, es zu
verstehen! — Ein ungeheurer Glanz des
Lebens geht davon aus, wenn man in
seinem fünfunddreißigsten Jahre durch
die eigene Reife zurückgeführt wird zu
dem, was man nur in Liebe aufgenommen
hat, was man dazumal noch nicht
verstehen konnte. Dieser Glanz des
Lebens, der Kraft des Lebens ist, geht
verloren, wenn man hinuntersteigt zu
der banalen Anschaulichkeit, die heute
immer als ein Ideal angepriesen wird.
Man muß erkennen, welche Kräfte man in
dem Kinde zu entwickeln hat, damit die
Kräfte dann in der Menschennatur sind,
die das ganze Leben bleiben, so daß
das Kind nicht nur zurückzuschauen hat
gedächtnismäßig zu dem, was es
zwischen dem siebenten und fünfzehnten
Jahre aufgenommen hat, sondern daß,
was es aufgenommen hat, sich immer
erneut und erneut verwandelt zeigen
kann gegenüber den späteren
Lebensreifen, daß in jeder Epoche neu
werden kann, was das Kind aufgenommen
hat.
Was ich
eben ausgesprochen habe, versuchte ich
zur Grundcharakteristik einer
Pädagogik zu machen, durch die in der
Tat das Erziehen zur Kunst werden
kann, wodurch der Mensch so ins Leben
hineingestellt wird, daß er den
sozialen Anforderungen der Zukunft
gewachsen ist. Mögen — Sie können es
an Einzelheiten sehen — die Leute
heute deklamieren von diesen oder
jenen sozialen Idealen, man überschaut
ja den ganzen weiten Umfang des Lebens
nicht im allergeringsten, den man
überschauen müßte, wenn solche Ideale
in Betracht kommen. Man redet zum
Beispiel davon, man könne die
Produktionsmittel in die Gemeinsamkeit
überführen, und glaubt, wenn man sie
so der Verwaltung des einzelnen
entziehe, dann sei etwas getan. Ich
habe ja über diese Sache mich schon
ausgesprochen, werde mich in den
folgenden Vorträgen noch genauer
darüber aussprechen. Aber ich nehme
jetzt für einen Augenblick an, man
könnte wirklich für diese unmittelbare
Gegenwart die Produktionsmittel in die
Gemeinsamkeit überführen. Wären sie
dann bei jener Gemeinsamkeit, die als
die nächste Generation heraufwächst?
Nein, denn wollte man sie ihr auch
übergeben, so würde man nicht
berücksichtigen, daß diese nächste
Generation neue fruchtbare Kräfte
heraufbringt und aus sich die ganze
Produktion umwandeln muß.
Man muß
sich hineinstellen in das volle, ganze
Leben, wenn man an irgendeine
Gestaltung der sozialen Zukunft denkt.
Aus der Auffassung des Menschen als
eines Wesens, das Leib, Seele und
Geist ist, und aus der wirklichen
Erkenntnis von Leib, Seele und Geist
wird auch eine Erziehungskunst
entstehen, so wie ich gezeigt habe,
eine Kunst, die wirklich im sozialen
Leben als eine Notwendigkeit empfunden
werden kann.
Aus
solcher Denkweise ist dann auch
dasjenige entstanden, was ja vielfach
auch innerhalb der an Dornach sich
anlehnenden Geistesbewegung in
mißverständlicher Weise aufgefaßt
wurde. Es hat ja immerhin Leute
gegeben, die schon die Jahre her dazu
gekommen sind, auch nicht ganz
schlecht von unserer
geisteswissenschaftlichen Bewegung zu
denken. Als wir aber vor einiger Zeit
begonnen haben, hier in Zürich und
anderswo die sogenannte eurythmische
Kunst aufzuführen, die herausgeboren
ist ihrer Idee nach aus der
Geisteswissenschaft -- aber sie ist
auch erst im Anfange, das wissen wir
sehr genau —, da haben die Leute
gesagt: Nun kann auch die
Geisteswissenschaft nichts
Ordentliches sein, denn wenn man
solche Tanzerei neben der
Geisteswissenschaft pflegen kann, ist
auch die Geisteswissenschaft für
verrückt zu halten!
Nun, man
berücksichtigt bei einer solchen Sache
eben doch nicht, wie paradox
erscheinen will, was gerade aus
solchen Grundlagen heraus auf eine
Neugestaltung der Welt in der Weise
arbeitet, wie dasjenige, was
Geisteswissenschaftlichem dient. Diese
eurythmische Kunst will im allerbesten
Sinne eine soziale Kunst sein, denn
sie will vor allen Dingen die
Geheimnisse des Menschen vermitteln.
Sie will diejenigen Bewegungsanlagen
anwenden, die im Menschen selbst sind,
will sie vor allen Dingen aus dem
Menschen herausholen in der Art, wie
es auseinandergesetzt werden soll bei
der nächsten Aufführung, die in
eurythmischer Kunst stattfinden soll.
Aber hier will ich noch andeuten, daß
diese eurythmische Kunst erstens
wirkliche Kunst ist, indem sie die
tiefsten Geheimnisse der menschlichen
Kunst selber offenbart. Indem sie eine
wirkliche Sprache, eine sichtbare
Sprache, ausgeführt durch den ganzen
Menschen, ist, ist sie eine Kunst,
diese eurythmische Kunst. Aber zu
gleicher Zeit stellt sie neben dem
bloßen leiblichen Tun, das bloß auf
dem Physiologischen beruht, das bloß
aus dem Studium des Gliederbaus in
leiblicher Form hervorgeht, eine
menschliche Bewegungsfähigkeit dar,
durch die sich der Mensch Bewegungen
hingibt, die durchseelt, durchgeistigt
sind. Was ein materialistisches
Zeitalter als bloßes physiologisches
Turnen gelehrt hat, das wird auch den
Kindern gelehrt werden können. Dazu
muß kommen — wie es in der
Waldorfschule, von der ich gesprochen
habe, schon gemacht wird — durchseelte
Bewegung, die nun wirklich den ganzen
Menschen ergreift, während das bloße
physiologische, das bloße materielle
Turnen nur einen Teil der menschlichen
Wesenheit ergreift und daher so vieles
in dem werdenden Menschen verkümmern
läßt.
Aus den
Tiefen der Menschennatur heraus muß
ein neugestaltetes Geistesleben — das
wollte ich heute vor Ihnen entwickeln
— in die wichtigsten Lebenszweige
eingreifen.
Dann wird
es in den nächsten Tagen meine Aufgabe
sein, zu zeigen, wie dieses äußere
Leben in der Gegenwart und gegen die
Zukunft hin sich wirklich gestalten
kann, wenn aus einem solchen neuen
Geiste heraus dieses Leben zu formen
versucht wird. Mancherlei Leute —
heute sogar schon recht sonderbare
Leute — empfinden die Notwendigkeit,
vom Geiste aus die großen Forderungen
des sozialen Lebens zu beherrschen,
die an die Menschheit der Gegenwart
herantreten. Man empfindet es tief
schmerzlich, wie viele Menschen heute
noch gegenüber diesen sozialen
Forderungen des Lebens schlafen, wie
viele ihnen nur in einer verkehrt
agitatorischen Weise zugetan sind. Man
findet auch schon leise Hindeutungen
darauf, daß alle äußerlichen Programme
nichts helfen werden, wenn nicht ein
Umdenken, ein Umvorstellen, ein
Umlernen vom Geiste aus stattfindet.
Aber wie äußerlich ist es oftmals
noch, wenn diese Sehnsucht nach einem
neuen Geiste ausgesprochen wird! Und
man kann sagen, dumpf und dunkel wird
diese Sehnsucht nach dem neuen Geiste
oftmals heute von ganz sonderbaren
Menschen empfunden, die ganz gewiß
nicht an das denken, wofür der
Dornacher Bau der äußere Repräsentant
sein soll. Aber man hört das Verlangen
nach einem neuen Geiste aussprechen.
Ein Beispiel für viele sei hier vor
Sie hingestellt.
In der
nächsten Zeit sollen zu den vielen
Betrachtungen über die verflossene
Weltkriegskatastrophe auch noch
diejenige des österreichischen
Staatsmannes Czernin treten,
die außerordentlich interessant zu
werden versprechen, weil — es ist
schwer, diese Charakteristik, die ich
jetzt geben werde, auszusprechen, ohne
mißverstanden zu werden —, ich möchte
also sagen: weil Czernin doch noch um
ein gutes Stück weniger unbescheiden
war als die anderen, die ihre
Kriegsbetrachtungen bis jetzt
losgelassen haben. So will ich mich
glimpflich aussprechen. Aber in diesem
Buch des Czernin soll vielleicht
folgendes gelesen werden: «Der Krieg
geht weiter, wenn auch in veränderter
Form. Ich glaube, daß die kommenden
Generationen das große Drama, welches
seit fünf Jahren die Welt beherrscht,
gar nicht den Weltkrieg nennen werden,
sondern die Weltrevolution, und wissen
werden, daß diese Weltrevolution nur
mit dem Weltkriege begonnen hat.
Weder
Versailles noch St. Germain werden ein
dauerndes Werk schaffen. In diesem
Frieden liegt der zersetzende Keim des
Todes. Die Krämpfe, die Europa
schütteln, sind noch nicht im
Abnehmen, so wie bei einem gewaltigen
Erdbeben dauert das unterirdische
Grollen an. Immer wieder wird sich
bald hier, bald dort die Erde öffnen
und Feuer gegen den Himmel schleudern,
immer wieder werden Ereignisse
elementaren Charakters und elementarer
Gewalt verheerend über die Länder
stürmen. Bis alles das hinweggefegt
ist, was an den Wahnsinn dieses
Krieges erinnert.
Langsam,
unter unsäglichen Opfern, wird eine
neue Welt geboren werden. Die
kommenden Generationen werden
zurückblicken auf unsere Zeit wie auf
einen langen bösen Traum; aber der
schwärzesten Nacht folgt einmal der
Tag. Generationen sind in das Grab
gesunken, ermordet, verhungert, der
Krankheit erlegen. Millionen sind
gestorben in dem Bestreben, zu
vernichten und zu zerstören, Haß und
Mord im Herzen.
Aber
andere Generationen erstehen, und mit
ihnen ein neuer Geist. Sie werden
aufbauen, was Krieg und Revolution
zerstört haben. Jedem Winter folgt der
Frühling. Auch das ist ein ewiges
Gesetz im Kreislauf des Lebens, daß
dem Tod die Auferstehung folgt.
Wohl
denen, die berufen sein werden, als
Soldaten der Arbeit die neue Welt
mitaufzubauen.»
Fragenbeantwortung nach dem
vierten Vortrag
Zunächst ist mir hier die Frage
vorgelegt:
Ist
Ihr Freiheitsbegriff mit dem
Nietzsches vom Übermenschen in der
«Fröhlichen Wissenschaft» nicht
verwandt?
Nun, über
meine Auffassung des menschlichen
Wesens kann ich auf die Darstellung in
bezug auf den Freiheitsbegriff zuerst
in meiner kleinen Schrift «Wahrheit
und Wissenschaft», dann in der
«Philosophie der Freiheit» hinweisen.
Zu der Nietzscheschen Weltauffassung
habe ich mich dann — ich schrieb, 1895
war es, das Buch — in meinem Buche
«Friedrich Nietzsche, Ein Kämpfer
gegen seine Zeit» ausgesprochen.
Es ist
durchaus richtig, daß auch derjenige,
der so, wie ich selber, die
Notwendigkeit einer Vertiefung und
Erneuerung des Freiheitsbegriffes und,
damit zusammenhängend, dann der ganzen
menschlichen Wesenheit einsieht, in
der ja von gewissen Seiten her
durchaus stark anzufechtenden
Nietzscheschen Weltanschauung
aufsprießende Keime sehen kann zu dem,
was eigentlich tiefste Sehnsucht der
Menschen nach einer Zukunftsgestaltung
der Zivilisation ist. Nietzsches
Leben und Weltanschauung ist
überhaupt außerordentlich interessant,
und man wird vielleicht am besten
eindringen, wenn man gerade das für
ihn Charakteristische in seinem
Verhältnis zum Ringen in der Zeit des
letzten Drittels des 19. Jahrhunderts
ansieht. Nietzsches tragisches Leben
rang allerdings nach einer Auffassung
der Freiheit der menschlichen Natur
und Wesenheit. Aber es rang heraus,
ich möchte sagen, aus einem tief
tragischen Verhältnis zu der ganzen
Weltanschauungsentwickelung im letzten
Drittel des 19. Jahrhunderts.
Mir
erscheint Nietzsches Persönlichkeit in
der folgenden Art: In Nietzsche lebte
vielleicht am intensivsten alles, was
in den besten Menschen des letzten
Drittels des 19. Jahrhunderts lebte.
Aber es lebte in ihm zum Teil in einer
Natur, die der intensiven Fassung der
Probleme nicht gewachsen war, die der
Aufgabe nicht gewachsen war, die
Probleme, die auf der Seele lasteten,
voll durchzugestalten und
durchzudenken. Man möchte sagen,
Nietzsche habe das Schicksal gehabt,
an allen möglichen
Weltanschauungsströmungen zu leiden,
an denen im letzten Drittel des 19.
Jahrhunderts gelitten werden konnte.
Man nehme zunächst, wie er sich
hineingefunden hat, nachdem er das
Schulmäßige, das er geistreich als
Philologe aufgenommen hatte,
überwunden hatte, in die
Wagner-Schopenhauersche
Weltanschauung. Wer die schöne Schrift
«Schopenhauer als Erzieher» von
Nietzsche kennt, der wird wissen, daß
dieses Hineinfinden in Schopenhauer
und Wagner bei Nietzsche ein inneres
Kämpfen, ein inneres Ringen war und
zuletzt geendet hat und enden mußte
mit einem Leiden an dieser
Weltanschauung, die vieles in sich
hatte von den Zukunftsimpulsen der
Menschheit, aber eben nicht bis zu dem
kam, was wirklich sozial gestaltend
werden konnte.
So verließ
Nietzsche, man kann sagen, 1876 diese
Anschauung und wendete sich zu der
mehr positivistischen Anschauung, der
mehr wissenschaftlichen Anschauung.
Während seines Drinnenlebens in Schopenhauers
und Wagners Weltanschauung
war sein Bestreben, sich aus dem
Wissenschaftlichen herauszuarbeiten
und der Wirklichkeit durch eine
künstlerische Seelenstimmung nahe zu
kommen, näher zu kommen, als man
dieser Wirklichkeit durch Wissenschaft
kommen kann. Nachdem er das
Ungenügende darinnen empfunden hat,
wandte er sich der positivistischen
Richtung zu, suchte durch eine
Übersteigerung des wissenschaftlichen
Strebens dahin zu kommen, die
Wirklichkeit zu durchdringen, und
wagte sich zuletzt zu dem, was man
findet als seine Idee von der
«Wiederkunft des Gleichen» und als
seine Idee vom «Übermenschen». Die
letztere hat er ja namentlich in
schöner Weise lyrisch in seinem
«Zarathustra» zum Ausdrucke zu bringen
versucht. Er brach dann zusammen in
dem Augenblicke, als er das, was sich
ihm als Übermenschenidee, als
Herauswachsen eines höheren Menschen
aus dem gewöhnlichen Menschen ergeben
hatte, anwenden wollte auf die
größeren
Menschheitsentwickelungsprobleme der
neueren Zeit.
Nun ist es
sehr bedeutsam, gerade bei Nietzsche
zu sehen, wie er sich hineinleben
konnte in all das, was da war. Denn im
Grunde genommen ist sein
Übermenschenproblem auch nichts
anderes als die Ausdehnung des
darwinistischen Prinzips auf die ganze
Entwickelung des Menschlichen: Wie der
Mensch selber etwas darstellt, was
sich herausentwikkelt aus der
Tierheit, so soll der Übermensch etwas
sein, was sich heraus- entwickelt aus
dem Menschen.
Nun liegt
das Tragische bei Nietzsche daran, daß
er sich überall im Gegensatze fühlte
gegen gewisses Charakteristisches
seiner Zeit, also des letzten Drittels
des 19. Jahrhunderts. Und interessant
ist zum Beispiel ja, daß Nietzsche
vordrang bis zu seiner manchem so
grotesk erscheinenden Idee von der
Wiederkunft des Gleichen, also von
einer Weltordnung, in der sich das,
was geschieht, in rhythmischen
Bewegungen immer in gleicher Weise
wiederholen müsse. Diese
Wiederkunftsidee war auch
psychologisch vielen außerordentlich
paradox erschienen. Als ich einmal
Gelegenheit hatte, im Nietzsche-Archiv
die Dinge mit verschiedenen Gelehrten
zu besprechen, da wurde auch über
diese Wiederkunft des Gleichen im
Zusammenhange mit der Nietzscheschen
Ubermenschenidee gesprochen, und ich
sagte dazumal: So wie die
Wiederkunftsidee bei Nietzsche zutage
trat, so erscheint sie mir wie die
Gegenpolidee zu einer Idee, die ein
sehr pedantischer, steifer Positivist
des 19. Jahrhunderts, Eugen
Dühring, gehabt hat. Dühring
kommt nämlich merkwürdigerweise — ich
glaube, es ist in seinem «Kursus der
Philosophie» — an einer Stelle darauf
zu sprechen. Ich sagte: Die
Nietzschesche Idee der Wiederkunft des
Gleichen ist die Gegenidee, und es
kann eigentlich auch gar nicht anders
sein, als daß Nietzsche sich diese
Idee so gebildet hat, daß er sie bei
Dühring gefunden und sich gesagt hat:
Was so ein Kerl des 19. Jahrhunderts
denkt, davon muß das Gegenteil richtig
sein! — Und, sehen Sie, wir hatten ja
nahe die Bibliothek Nietzsches; ich
nahm den «Kursus der Philosophie»
heraus, schlug die Seiten auf, die
entsprechende Stelle bei Dühring —
dick angestrichen «Esel» steht
daneben! Das ist ja das, was in sehr
vielen Büchern bei Nietzsche am Rande
steht. Da ist ihm der Gedanke
aufgesprossen, die Gegenidee gegen
etwas zu geben, was er bei einem Geist
im letzten Drittel des 19.
Jahrhunderts gefunden hat.
Das
wiederholte sich bei Nietzsche
ungeheuer oft: Ausführung von Dingen,
die er für elementar hielt, die weiter
gedeihen sollten, aus dem Widerspruch
heraus. Wenn Sie einmal sein Exemplar
in die Hand nehmen im
Nietzsche-Archiv: «Französische
Moralforschung», da werden Sie sehen,
daß die ganzen Seiten voll
angestrichen sind. Sie können
verfolgen, wie er gelitten hat an den
Ideen des 19. Jahrhunderts und wie er
sie auszugestalten versuchte. Ebenso
ist ein Exemplar von Emersons «Essays»
interessant, wo nicht nur angestrichen
ist, sondern wo ganze Abschnitte in
Bleistiftstriche eingefaßt und
numeriert sind; er hat sich da eine
Systematik aus Emerson
zurechtgerichtet.
Das also
kann sich einem ergeben, wie Nietzsche
in der Tat danach strebte, solch einen
Freiheitsbegriff zu finden. Allein ich
kann doch nicht sagen, daß irgendwo
bei Nietzsche dieser Impuls klar zum
Vorscheine kommt, der durch die
Geisteswissenschaft herauskommen soll,
wie ich ihn Ihnen heute
charakterisiert habe durch den
Vergleich mit dem fünfjährigen Kind
und dem Goetheschen lyrischen Bande.
Nietzsche hatte doch nicht in sich
jene Seelengesinnung, die dazu
vorrücken möchte. Das können Sie
entnehmen aus seinem «Antichrist»,
gleich im Anfange, im ersten, zweiten,
dritten Kapitel, wo er nun doch
wiederum davon spricht, daß der
Übermensch nichts Geistiges sei,
sondern etwas, was physisch
herangezüchtet werden soll in der
Zukunft und dergleichen. Also es
schillert bei Nietzsche fast jeder
Begriff. Das ist aber gerade das, über
das wir hinauskommen müssen, dieses
Schillernde. Und so glaube ich, daß
Nietzsche im höchsten Grade ein
anregender Geist ist, daß es aber
nicht möglich ist, in irgend etwas bei
Nietzsche stehenzubleiben. So möchte
ich diese vorhin ausgesprochene Frage
beantworten.
Aus
Ihrem Vortrag scheint sich zu
ergeben, daß wir dem
Christus-Mysterium uns wieder nähern
sollten. Soll das heißen, wir müßten
ihm den gleichen Inhalt geben, wie
ihn ihm die Zeit seiner Schöpfung
gab?
Eine der besten Ausführungen in Schellings
«Philosophie der Offenbarung»
ist, daß er darauf hinweist, daß es
beim Christentum weniger ankommt auf
irgendeine Lehre, als auf die
Auffassung einer Tatsache. Was
geschehen ist am Ausgangspunkte des
Christentums, das ist eine Tatsache.
Wenn man nur von einer Lehre spricht,
dann wird man sehr leicht verleitet
werden können, auf diese Lehre hin
dogmatisieren zu wollen. Wenn man sich
aber über die Entwickelung der
Menschheit klar ist, so muß man sich
sagen: Lehren sind in lebendiger
Fortentwikkelung; Lehren schreiten, so
wie die Menschheit selber, fort.
Tatsachen stehen natürlich an der
Stelle der geschichtlichen
Entwickelung, an der sie geschehen
sind.
Aber ist
es denn nicht schon beim gewöhnlichen
Menschen so? Wenn wir ihm
entgegentreten, können wir irgend
etwas von seinem Wesen lernen; werden
wir vielleicht etwas klüger im Leben,
lernen wir dieses Wesen anders
und besser kennen. Insbesondere einem
bedeutenden Menschen gegenüber können
wir sagen: Wir verstehen dies oder
jenes bei ihm; wenn wir selber
weitergekommen sind, verstehen wir
mehr von ihm. Das gilt auch einer
Tatsache gegenüber, die in ihrer
ganzen Grundgesetzlichkeit tiefer ist.
Gewiß, in irgendeiner Weise haben die
Christen des ersten Jahrhunderts die
Tatsache des Mysteriums von Golgatha
aufgefaßt. Aber es ist möglich, daß
die Auffassungen eines solchen
Ereignisses fortschreiten. Und das ist
es, was der Geisteswissenschaft
vorschwebt: Nicht eine Anschauung, die
schon dagewesen ist, zu erneuern,
sondern eine fortgeschrittene,
menschengeistgemäße Auffassung dieses
Mysteriums ahnen zu können. Das ist
es, was ich gerade auf diese Frage
sagen möchte.
Kann
man von einer
naturwissenschaftlichen Erkenntnis,
wie zum Beispiel derjenigen der
Nervennatur, sagen, sie sei in sich
sozial oder unsozial?
Ja, das ist
etwas, worüber ich ganz gern morgen
einiges im Vortrage noch besprechen
werde. Ich möchte heute das Folgende
darüber sagen: Zuletzt geht wirklich
auch alles äußere Geschehen im
sozialen Zusammenleben der Menschen
von der Art und Weise aus, wie die
Menschen denken, empfinden und wollen.
Es ist nur eine Schwäche unserer Zeit,
wenn man alles, was der Mensch denkt
und empfindet und will, herleiten
möchte aus den äußeren Ereignissen,
den Menschen gewissermaßen als ein
Produkt der äußeren Ereignisse und
Einrichtungen ansehen möchte. In
Wahrheit geht alles, was es an äußeren
Einrichtungen gibt, auf das zurück,
was Menschen gedacht und empfunden und
gewollt haben. Daher handelt es sich
auch darum, daß gesunde äußere
Einrichtungen auf gesunde Gedanken,
ungesunde äußere Einrichtungen auf
ungesunde Gedanken hinweisen und
umgekehrt. Ein Zeitalter, das über
viele Dinge ungesund denken muß, das
wird über das äußere Leben nicht
gesunde Wollungen, gesunde
Willensimpulse entwickeln können.
Innerhalb
unserer landläufigen
sozial-ökonomischen Auffassung ist der
fragwürdigste Begriff der der
menschlichen Arbeit. Ich habe diesen
Begriff der menschlichen Arbeit schon
berührt. Ich habe gesagt, im Marxismus
spiele der Begriff der Arbeitskraft
eine große Rolle, aber es handle sich
darum, daß innerhalb dieser
marxistischen Theorie der Begriff der
Arbeit ganz falsch angeschaut werde.
Arbeit, Arbeitskraft als solche hat
sozial eine Bedeutung durch die
Leistung beziehungsweise durch die
Funktion der Leistung im sozialen
Zusammenleben der Menschen. Ich habe
vor einigen Tagen hier gesagt, es sei
ein großer Unterschied, ob jemand
Sport treibt und dabei seine
Arbeitskraft aufbraucht, oder ob er
Holz hackt. Wenn er Holz hackt, so ist
die Art, wie seine Arbeit hineinfließt
in das soziale Zusammenleben das
Bedeutsame, nicht der Verbrauch der
Arbeitskraft als solcher. Und so wird
sich uns in den nächsten Tagen
herausstellen, daß wir gar nicht der
Arbeit als sozialer Funktion gerecht
werden, wenn wir sie nicht in diesem
ihrem Einfließen in den sozialen
Organismus betrachten, sondern wenn
wir von dem Verbrauch der Arbeitskraft
als solcher sprechen.
Nun kann
man sich fragen: Woher rühren denn die
falschen Begriffe über die Arbeit? –
Wer richtige Begriffe über die
sogenannten motorischen Nerven hat,
der wird sicher auch bald zu richtigen
Begriffen über die Funktion der Arbeit
im sozialen Organismus kommen. Wer
nämlich einsieht, daß es keine
motorischen Nerven gibt, sondern daß
die sogenannten motorischen Nerven nur
Empfindungsnerven für die Natur des
betreffenden Gliedes sind, auf das der
Wille seine Kraft überträgt, der wird
finden, wie stark jeder Willensimpuls
schon dadurch, daß er ein solcher ist,
in der Arbeit zum Ausdruck kommt, wie
stark er in der Außenwelt steht.
Dadurch aber, durch einen wirklichen
Begriff des Willens und der Beziehung
des Willens zum menschlichen
Organismus, wird er eine wirkliche
Unterlage bekommen, die Verwandtschaft
einzusehen zwischen Wille und Arbeit.
Dadurch aber wird er auch zu richtigen
sozialen Begriffen, zu richtigen
sozialen Vorstellungen und auch
Empfindungen über eine solche Idee
kommen. Man kann sagen: Wie der Mensch
sozial denkt, das ist in vieler
Beziehung abhängig davon, ob er
gewisse Naturbegriffe in richtiger
oder unrichtiger Weise entwickeln
kann. Man muß sich klar sein darüber,
daß derjenige, der da meint, im
Menschen selber seien motorische
Nerven die Erreger des Willens,
niemals eigentlich einen wirklichen
Zusammenhang herausfinden kann
zwischen dem Erreger der Arbeit, dem
Willen, und der Funktion der Arbeit im
sozialen Organismus. Das ist es, was
ich heute voraus darüber sagen will.
Wie
ist Expressionismus zu bewerten?
Nun, ich
kann das gerade in Zusammenhang
bringen mit dem, was hier noch gefragt
worden ist:
Inwiefern
die moderne Kunst als naturalistisch
charakterisiert werden kann.
Ich bin
durchaus, wie ich ja schon im Vortrage
angedeutet habe, nicht der Ansicht,
daß etwa alle Künstler auf
naturalistischem Boden stehen. Das
wäre ja falsch. Denn gerade die
letzten Jahrzehnte haben uns gezeigt,
wie viele Künstler herausstreben aus
dem Naturalismus. Etwas anderes ist es
aber, von dieser Entwickelung der
Kunst in allerlei Anfängen zu
sprechen, die sich noch weiter
ausgestalten müssen, etwas anderes,
von der ganzen Erscheinung der Kunst
in unserem gegenwärtigen Leben. Und
mit der habe ich es heute zu tun.
Man wird
also erstens sagen können: Unsere
Kunstauffassung als solche, die
Stellung unserer Kunst im öffentlichen
Leben, die ist durchaus so, daß nur
das Naturalistische der Kunst dieser
Stellung zugrunde liegt. Was
herausstrebt aus dem Naturalismus, das
hat sich durchaus noch nicht in
irgendeiner Weise sozial zur Geltung
bringen können. Daß das Wesentliche,
das Maßgebende in unserem Kunststreben
das Naturalistische ist, das erkennen
Sie ja vielleicht am besten nicht
dann, wenn Sie Kunstwerke
charakterisieren wollen, wo Sie mehr
zu den Künstlern hinblicken müssen,
als wenn Sie heute das Publikum bei
seinen Kunstgenüssen prüfen, prüfen,
für wie viele Menschen der einzige
Maßstab ist, ob eine Romanfigur gut
oder schlecht ist, wenn sie sich sagen
können: Das ist durchaus lebenswahr —
womit sie meinen: naturalistisch dem
äußeren Leben nachgebildet. Es ist das
das unkünstlerischste Urteil, das man
fällen kann, aber es ist das
zumeist heute gefällte. Und es ist
heute in vielen Dingen geradezu
handgreiflich, wie alles in den
Naturalismus hineinarbeitet. Nur sieht
man nicht, wie die Dinge
naturalistisch sind.
Nehmen wir
die Deklamationskunst der Gegenwart.
Ich erinnere daran, daß man heute zum
großen Teil so deklamiert — und es für
richtig hält, so zu deklamieren —, daß
man vorzugsweise den Prosainhalt des
Gedichtes in irgendeiner Weise durch
Betonung, durch irgend etwas anderes
zum Ausdruck zu bringen versucht.
Gehen wir zurück in ältere Zeiten der
Menschheitsentwickelung. Wir finden —
und man hat es bei primitiven Leuten
auf dem Lande selber noch, wenn man
etwas älter geworden ist in der
heutigen Zeit, sehen können —, da
rezitierten die Leute so, daß sie auf
und ab gingen und den ganzen
Organismus in Rhythmus brachten. Ich
erinnere daran, daß sich da etwas
zeigt, was auf das eigentlich
Künstlerische auch der Dichtkunst zum
Beispiel hinweist. Schiller hatte,
wenn er ein Gedicht schrieb — bei
vielen der Gedichte, die er schrieb,
war das der Fall —, zumeist eine
unbestimmte Melodie in seiner Seele.
Dann fand er erst die Worte dazu. Das
heißt: Melodiöses, Rhythmus, Takt, das
lag ursprünglich zugrunde. Goethe
studierte seine «Iphigenie», also eine
dramatische Dichtung, wie ein
Kapellmeister mit dem Taktstock ein
und hielt darauf, daß das, was in der
heutigen Rezitation unter den Tisch
fällt, gerade den Ausschlag gab,
während er sehr, sehr wenig darauf
gab, das zum Ausdruck zu bringen, was
man heute als das Wesentliche ansieht,
den Prosainhalt.
Erst wenn
wir über den Naturalismus der heutigen
Zeit, der von vielen gar nicht als
Naturalismus empfunden wird, sondern
oftmals sogar, wie bei der
Rezitationskunst, als der eigentliche
Geist der Kunst, erst wenn wir über
den Naturalismus hinauskommen, über
den Naturalismus auf den
verschiedensten Gebieten, werden wir
sehen, wie die heutige Zeit in ihm
drinnen stand.
Allerdings, solche Dinge wie der
Expressionismus suchen über den
Naturalismus hinauszukommen. Und da
muß man sagen: Wie viel man auch
einzuwenden hat gegen das, was die
heutigen Expressionisten leisten es
gibt aber schon sehr respektable
Leistungen darunter —, so ist das
gerade ein Anfang, das zu gestalten,
was nicht in der äußeren Wirklichkeit
geschaut wird, sondern was nur im
inneren Schauen sich dem Menschen
wirklich ergeben kann. Weil die
Menschen heute noch nicht sehr weit
sind in der Anschauung des Geistes,
deshalb sind die expressionistischen
Versuche oftmals so linkisch. Den
Impressionismus aber rechne ich erst
recht zu den letzten Extremen des
Naturalismus. Denn da wird nicht der
Versuch gemacht, irgend etwas
naturalistisch an sich aufzufassen,
sondern da wird der Versuch gemacht,
die Impression eines einzigen
Augenblicks aufzufassen. Dieser
Impressionismus ist, so geistvoll er
sein mag, die letzte Konsequenz nach
dem Naturalismus hin gewesen. Und
der Expressionismus ist, ich möchte
sagen, ein krampfhaftes
Sich-Herausarbeiten aus dem
Naturalismus.
An diesen
Dingen könnte äußerlich gesehen
werden, wenn man es innerlich nicht
empfindet, wie allerdings die moderne
Kunstrichtung stark in dem
Naturalismus drinnensteckt. Und
schließlich: Ich glaube, wenn heute
etwas auftritt, was nicht den Anspruch
machen kann, mit der äußeren
Wirklichkeit zu konkurrieren, sondern
was offenbaren will ein geistig
Erschautes, dann wird es herb
getadelt. Das ist es, worauf ich
hauptsächlich hinweisen wollte.
Dann ist
an mich noch die Frage gestellt
worden, wie sich dasjenige, was ich in
diesen Vorträgen ausführe, in die
Praxis überführen lasse.
Derjenige,
der auf dem Boden steht, daß
schließlich alles, was im äußeren
sozialen Menschenleben bewirkt wird,
von Menschen kommt, wird keinen
Augenblick daran zweifeln: Wenn eine
genügend große Anzahl von Menschen
durchdrungen ist von irgendeiner
Sache, dann ist der Weg in die äußere
Praxis gegeben. Es handelt sich nur
darum, daß man endlich einmal einsähe,
wie sich diese Beziehung des innerlich
wirklich Erlebten, und solches ist
heute auch für das
Geisteswissenschaftliche gemeint, zur
äußeren Praxis verhält. Nehmen Sie es
heute im kleinen — über diese Dinge
kann nur sprechen, wer eine Erfahrung
darinnen hat —, Sie mögen es heute
glauben oder nicht, mögen glauben, daß
der Mensch, wenn er
Geisteswissenschaft in sich aufnimmt,
innerlich versteht, lebensvoll
versteht, was die Geisteswissenschaft
bedeutet, dadurch ein Wissen erwirbt,
ein Wissen vielleicht von ganz
interessanten Welten. Das ist nicht
der Fall. Das ist es, wovon ich sagen
möchte: Sie mögen es glauben oder
nicht. Es ist so, wenn der Mensch das,
was ich heute als
Geisteswissenschaftliches gemeint
habe, wirklich innerlich durchdringt,
so ist das nicht bloß ein Abstraktes,
so sind es nicht bloß solche Ideen,
wie sie auch in den
Naturwissenschaften oder in der
heutigen Sozialökonomie gegeben
werden, sondern das ist innerliche
Kraft, das ist etwas, was innerlich
Kraft gebiert. Geradeso wie das, was
ich heute als Pädagogik gemeint habe,
den Lehrer mit innerlicher Kraft
durchdringt, so daß er nicht den
Erziehungsnormen folgt, sondern dem,
was sich als Imponderabilien zwischen
dem Schüler und ihm abspielt. Der
Mensch wird durch das, was ich heute
als Geisteswissenschaft beschrieben
habe, auch geschickter bis in die
Fingerspitzen hinein. Nur muß man,
wenn man solche Dinge verstehen will,
sie wirklich auch im kleinen
verstehen. Dann wird man keinen
Zweifel mehr daran haben, daß, wenn
eine genügend große Anzahl von
Menschen — und die gehören natürlich
zum sozialen Zusammenleben — diese
Impulse in sich aufnehmen, diese
Impulse durch diese Menschen auch
unmittelbar praktisch werden.
Nehmen Sie
zum Beispiel, um zu exemplifizieren an
einem Beispiel im kleinen, die
menschliche Handschrift. Es gibt
zweierlei Handschriften. Die eine ist
die Handschrift, die gewöhnlich
angestrebt wird. Da schreibt der
Mensch, indem er, nun, eben eine
Handschrift hat. Solche Handschriften
haben die meisten Menschen. Da geht
aus ihrem Organismus wie mit einer
Notwendigkeit eine Handschrift hervor.
Aber Sie sehen, andere haben eine
andere Handschrift, die im Grund
genommen nach ihrer Art eine ganz
andere Handschrift ist, als was man
gewöhnlich Handschrift nennt. Die
zeichnen nämlich die Buchstaben. Bei
denen liegt das Schreiben im
Anschauen, wie in der die Hand
durchpulsenden Kraft. Es gibt
Handschriften, die nur aus der Hand
stammen, aber auch Handschriften, die
niedergeschrieben werden mit dem Auge,
indem Buchstabenformen verfolgt
werden. Da lebt das Geistige nicht
bloß organisch in den Gliedern,
sondern da lebt das organisch in der
Gliederung der Schrift. Es wird
unmittelbar praktisch, was der Mensch
geistig erlebt.
So erlebt
man alles Geisteswissenschaftliche.
Und so wird derjenige, der den
lebendigen Geist erfaßt, von dem heute
gesprochen worden ist, auch mit der
Anlage für die Praxis diese Dinge
erfassen. Gewiß, er wird in der
heutigen Zeit als Einsiedler, als
Prediger in der Wüste dastehen, aber
das macht für das heutige Leben die
Sache nicht besser. Man fühlt sich,
wenn man heute die wahre Lebenspraxis
vertritt, allerdings kuriosen
«Praktikern» gegenüber, die nur für
die allernächsten Kreise eine gewisse
Routine haben, während die wirkliche
Lebenspraxis in der Beherrschung des
äußeren Lebens durch lebenumspannende
Ideen besteht.
So daß
gesagt werden kann: Das erste, worauf
es ankommt bei solchen Dingen, wie sie
hier in diesem Vortrage gemeint sind,
ist, Aufklärung darüber zu schaffen,
sie möglichst vielen Menschen
nahezubringen. Sind sie in Herz und
Sinn vieler Menschen, dann werden sie
unzweifelhaft praktisch. Sie werden
nur deshalb nicht praktisch, weil sie
heute noch nicht in genügend vielen
Menschen eingedrungen sind. Für
soziale Ideen ist nämlich nicht bloß
notwendig, daß der einzelne,
der einsam
steht, sie beherrscht, sondern daß er
diejenigen findet, bei denen er
Verständnis findet zum
Zusammenarbeiten mit ihnen. Die Praxis
aber folgt bei wirklich praktischen
Ideen aus dem Dasein der Ideen selber.
Und nur der absolute Unglaube, die
absolute Skepsis, nicht die Praxis der
Ideen, nicht die Praxis des Geistes,
ist es, was verhindert, daß unser
Leben ein wirklich praktisches werde.
Man erlebt
es ja überall, nicht wahr. Der
Unpraktiker in dem Sinne von vielen
Leuten -- ich bezeichnete es Ihnen
heute im Beginn des Vortrages —, der
mußte sagen im Frühling 1914: Unser
soziales Leben leidet an einem
Krebsgeschwür, das in der nächsten
Zeit in furchtbarer Weise zum Ausbruch
kommen muß. — Ein paar Monate darauf
folgte die Weltkriegskatastrophe, auf
die ich damals hinweisen wollte.
Natürlich hätten mich alle «Praktiker»
ausgelacht. Aber diese «Praktiker»,
sie haben auch anders gesprochen.
Staatsmänner könnte ich Ihnen
anführen, die gesagt haben noch in
diesem Frühling 1914, zum Beispiel
Staatsmänner der mitteleuropäischen
Staaten: Wir leben in den
freundnachbarlichsten Beziehungen zu
Petersburg; und diese
freundnachbarlichen Beziehungen werden
dem Weltfrieden in der nächsten Zeit
eine sichere Grundlage bieten. — Ein
Ähnliches hat der betreffende Herr
gesprochen über die Beziehungen der
Mittelmächte zu England. Dann hat er
das zusammengefaßt in die Worte: Die
allgemeine politische Entspannung
macht gute Fortschritte. -- Nun, die
politische Entspannung hat so
erfreuliche Fortschritte gemacht, daß
wenige Wochen darauf jene Ereignisse
gefolgt sind, wodurch zehn bis zwölf
Millionen Menschen totgeschlagen und
dreimal soviel zu Krüppeln geschlagen
worden sind. In der letzten Art hat
der «Praktiker» geredet, in der ersten
Art derjenige, der von den
«Praktikern» für einen Idealisten
gehalten wurde.
Das ist es, was uns bitter not tut, daß
wir gerade in der Praxis umlernen
müssen, daß wir erkennen lernen müssen,
daß für wahre Praxis erst dann ein Boden
geschaffen werden kann, wenn ein
wirkliches Umlernen mit Bezug auf das
Leben des Geistes da ist. Daher müßte
man eigentlich auf die Frage: Wie können
solche Ausführungen in die Praxis
hinausgetragen werden? -- antworten: Man
trage sie nur erst in die Seelen der
Menschen hinein, dann, dann wird man
bald sehen, wie sie aus der Praxis
heraus den Menschen entgegenstrahlen
werden.
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