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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection:  GA332a ŒUVRES COMPLÈTES DE RUDOLF STEINER – CONFÉRENCES SUR L'AVENIR SOCIAL








Troisième conférence
Zurich, 26 octobre 1919

Questions de droit – Tâches et limites de la démocratie
Droit public et justice pénale.

 


 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA332a 076-111 (1977) 26/10/1919




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Traducteur:  B.P.
Editeur: SITE

On n’est capable de considérer objectivement la vie sociale que si, à de nombreux points de vue, on voit clairement la relation qui existe entre les hommes qui, dans leur vie en commun, génèrent la vie sociale et les institutions à l'intérieur desquelles ils vivent. En l’observant sans idée préconçue, on s’aperçoit qu’en fin de compte, toutes les institutions sont issues de mesures prises par les hommes, de leur volonté. Quand on parvient à cette façon de voir, on finit par se dire : dans la vie sociale, les choses varient surtout selon que les hommes se révèlent, par rapport aux autres hommes, être sociaux ou antisociaux de par leurs forces, leurs capacités, leur mentalité, etc. Les hommes ayant une mentalité sociale, une vision sociale de la vie, formeront des institutions qui agiront socialement. Et l’on peut quasiment affirmer que la possibilité pour l'individu de gagner ce dont il a besoin pour vivre dépendra de la façon dont ses semblables lui fabriqueront les moyens dont il a besoin pour vivre, s’ils travaillent pour lui de façon à lui permettre de vivre de ce qu’il gagne. La possibilité pour l'individu de s’acheter suffisamment de pain – pour parler de choses très concrètes – dépendra de ce que les hommes auront mis en place des institutions par lesquelles celui qui travaille, qui fournit quelque chose, peut échanger le pain correspondant à son travail, à ce qu’il a fait. La possibilité pour l'individu de mettre réellement son travail en application, d’être à un poste où il peut gagner les moyens dont il a besoin pour vivre, dépendra là encore de ce que les hommes parmi lesquels il vit auront mis en place des institutions sociales par lesquelles il peut être à la place qui lui correspond.

Il suffit de regarder sans a priori la vie de la société pour reconnaître ce que je viens d’exprimer sous forme d’axiome, de connaissance de base de la question sociale. On aura du mal à prouver ce principe à celui qui ne le reconnaît pas, parce qu'il n'a pas tendance à regarder la vie sans a priori pour se convaincre qu’il en est vraiment ainsi – ce qu’il peut faire pourtant dans chaque domaine de la vie.

Toutefois, pour l’homme actuel, cette façon de voir a quelque chose d'extraordinairement désagréable. Car pour l’homme actuel, il est très important qu'on ne touche pas à lui. Il se laisse facilement convaincre quand on dit qu’il faudrait améliorer les institutions, les transformer, mais il ressent comme une atteinte à sa dignité quand on est obligé de dire que lui aussi devrait changer de façon d’être, de comportement. Il se laisse facilement convaincre quand on dit qu’il faut des institutions sociales ; il apprécie moins quand on parle de la nécessité pour lui de devenir social.

Quelque chose d'extraordinairement curieux est ainsi apparu récemment dans l’évolutions historique de l'humanité. Au cours du dernier siècle, comme je l'ai expliqué dans ma première conférence, la vie économique a débordé ce que les hommes ont développé en termes de conceptions, particulièrement en conceptions juridiques et spirituelles de cette vie économique. Dans ma première conférence, j'ai attiré l’attention sur le fait que la critique de la société exprimée par Woodrow Wilson équivalait à dire : la vie économique a posé ses exigences, a progressé, a pris certaines formes ; la vie juridique, spirituelle, par laquelle nous cherchons à dominer cette vie de l'économie, en reste à d’anciens points de vue, elle n'a pas suivi. Mais cela exprime un fait profondément significatif de la récente évolution de l'humanité.

Avec la complexité croissante des conditions techniques et de la situation capitaliste compliquée devenue nécessaire, de la situation des entreprises, la vie économique a posé ses exigences. Les faits de la vie économique ont, je dirais, échappé progressivement aux hommes ; ils suivent plus ou moins leur propre cours. L’homme n'a pas trouvé la force de dominer cette vie économique de lui-même, par ses représentations, par ses idées. Comme on le voit très bien, l’homme moderne a progressivement renoncé à former ses concepts de droit, ainsi que ses concepts spirituels, à partir de la pensée sur les exigences économiques, de la pensée sur l'économique. On peut ainsi dire que l’élément caractéristique dans l'évolution de l'humanité de ces derniers siècles est qu'aussi bien les concepts du droit par lesquels les hommes veulent vivre entre eux que les concepts de la vie de l'esprit par lesquels ils veulent développer et façonner leurs capacités sont devenus à un haut degré dépendants de la vie économique.

$On ne remarque pas du tout comme tant dans les temps récents les représentations humaines et l'attitude des hommes les uns aux autres sont devenu dépendant de la vie économique. Naturellement les hommes ont aussi créé eux même les institutions des derniers siècles, mais ils ne les ont pour la grande part pas créé à partir de représentations et idées nouvellement fondées, mais plus à partir d'impulsions inconscientes, de motivations inconscientes. Et par cela s'est montré quelque chose qu'on peut nommer en réalité un certain anarchique dans la structure de l'organisme social. D'après différents points de vue j'ai, dans les deux premières conférences, déjà distingué cet anarchique. Mais à l'intérieur de cette structure sociale anarchique des temps récents se sont justement développés ces rapports-là qui ont tout de suite conduit à la question prolétarienne. Le prolétaire, qui a été appelé à partir de son artisanat, placé à la machine, parqué dans la fabrique – qu'a-t-il essentiellement vu en ce qu'il regardait la vie, qui se développait autour de lui ? Il a en premier lieu vu a sa propre vie comme tout est dépendant, ce qu'il peut penser qu'il a de droit vis-à-vis d'autres hommes, comme tout cela est déterminé par des rapports de pouvoirs économiques, des rapports de pouvoir économiques qui avant toutes choses sont donné pour lui par cela qu'il est le faible économique vis-à-vis du fort économique.

Et ainsi, on peut dire : chez les cercles dirigeants guides s'est installé un certain reniement de la vérité de base que les instituions humaines devraient provenir de la vie consciente des hommes eux-mêmes. Les hommes ont oublié de vraiment utiliser ces vérités de base dans la vie sociale. Les cercles dirigeants guides se sont progressivement adonnés instinctifs à une vie – quand aussi pas à une croyance – qui a rendu l'esprit et le droit dépendant du moyen de pouvoir économique. Mais de cela s'est constituer un dogme, une conception de vie de personnalités pensant socialiste et leurs partisans. La conception de vie est sortie de cela que dans l'évolution de l'humanité, il devrait être ainsi qu'aucune possibilité n’est là que l'humain s'organise de lui-même les rapports de droit, que l'humain lui-même s'organise la vie spirituelle, mais que la vie spirituelle et la vie de droit doivent se monter comme un appendice des réalités économiques, des branches de productions économiques et ainsi de suite.

Et ainsi se constitua la question sociale sous le point de vue d'une certaine exigence chez de larges cercles. À eux la croyance reposait à la base : la vie économique fait la vie de droit, la vie économique fait la vie de l'esprit – ainsi la vie économique doit être transformée en soi ainsi qu'elle produit une vie de droit, une vie de l'esprit comme cela correspond aux exigences de ces cercles. Ce qui était devenu habitudes de vie des cercles dirigeants guidant, le prolétariat l'a appris, aussi à le remonter dans la conscience ; ce que les autres ont exprimé par leur vie il l'a fait dogme, et nous nous tenons aujourd'hui vis-à-vis de la question sociale que dans de larges cercles est répandue la façon de voir : nous devons seulement transformer la vie de l'économie, les institutions économiques, alors tout le reste, alors tout le reste, la vie de droit, la vie de l'esprit, viendra de soi-même comment se montreront elles-mêmes d'institutions économiquement correctes, bien formées socialement, ces vies de droit et de l'esprit.

Sous l'influence de ce point de vue a été méconnu de quoi il s'agit en fait dans la récente question sociale. Cela a été dans une certaine mesure recouvert, voilé par une grosse erreur, par une puissante illusion venant de ce dogme. En effet, il s'agit en fait de cela : tout de suite cela est un résultat de la récente histoire de l'humanité que la dépendance de la vie de droit et d'esprit de la vie de l'économie doit être surmontée. Et pendant que de larges cercles socialistes pensent aujourd'hui que la vie de l'économie devrait tout d'abord être formée autrement, alors tout le reste se donnerait de soi-même, on a à se poser la question : quels rapports devraient être créés sur les domaines du droit, de la vie de l'esprit en eux-mêmes afin qu'à partir de la vie spirituelle renouvelée, de la vie de droit renouvelée apparaissent des conditions économiques qui expriment un Dasein (NDT être-là) humain digne ? Pas : comment faisons-nous toujours plus et plus la vie de droit, la vie de l'esprit dépendante de la vie de l'économie ? - c'est cela avant toutes choses qui doit être demandé.

Cette considération est une très importante, car elle nous montre, quels obstacles sont là pour une façon de voir de la question sociale du présent dépourvue d'à priori et comme un des plus importants obstacles est un dogme qui s'est formé au cours des siècles. Et ce dogme s'est ainsi incrusté que de nombreux cultivés et non cultivés du présent, prolétaires et non prolétaires, vous moquent tout de suite aujourd'hui quand on croit que de quelque façon à partir d'un autre côté que par la transformation de la vie économique pourrait aussi venir une guérison de la vie de droit et de la vie de l'esprit.

Maintenant ma tâche est de parler aujourd'hui sur la vie de droit, après-demain sur la vie de l'esprit. La vie de droit a donc aussi dans son essence et signification à placer de multiple fois les hommes devant la question : quelle origine a en fait le droit ? Quelle origine a ce que dont les hommes disent dans leur comportement réciproque, ce serait légitime ? – Cette question a donc toujours été pour les hommes une très, très importante. Seul c'est très remarquable, que chez un large cercle de personnalités observatrices socialement la question du droit proprement dite, on aimerait dire, est tombée dans un trou, n’est plus du tout là. Certes, des discussions académiques théoriques sont aussi aujourd’hui disponibles sur l’essence, la signification du droit et ainsi de suite, mais dans l’observation sociale de larges cercles est justement caractéristique, que la question du droit est plus ou moins passée à travers.

Si je devais vous discuter cela, je dois vous rendre attentif à quelque chose, qui apparaît dans le présent donc toujours de plus en plus souvent, pendant qu’il y a peu de temps ce n'était encore entièrement pas vu. Les hommes ont vu monter des conditions sociales intenables. Aussi ceux, qui dans leur propre coût de vie sont restés plus ou moins épargnés par ces conditions non sociales, ont essayé d’y réfléchir.

Et pendant qu’en un temps relativement court ce fut vraiment radicalement ainsi que je vous l’ai justement affirmé, qu’on a seulement ri, quand quelque chose était attendu de question de droit et d’esprit pour les conditions économiques, vous fait front aujourd’hui – mais comme de sombres profondeurs de l’esprit, pourrait-on dire – toujours plus et plus l’affirmation : oui, dans le comportement social réciproque des hommes viendrait en considération aussi une telle chose comme des questions d’âme et des questions de droit ; et beaucoup dans le désarroi des conditions sociales reposerait aujourd’hui sur ce qu’on n'aurait pas suffisamment pris en considération les rapports d’âmes, les rapports psychiques et les rapports juridiques dans leur autonomie. - Donc, il sera déjà un peu, parce que c’est tangible, attiré l'attention là dessus, que le salut devrait venir d’un autre côté que du pur côté économique. Mais dans la discussion pratique de la question, cela ne se fait encore que peu valoir. C’est comme un fil rouge qui se tire à travers tout ce que donnent d’eux les récents penseurs socialistes, qu’une structure sociale doit être amenée, dans laquelle les hommes peuvent vivre d’après leurs capacités et d’après leurs besoins. Que cela soit plus ou moins formé grotesque et radical ou plus d’après une mentalité conservatrice, il ne s'agit pas de cela ; nous entendons partout : les dommages de l’ordre social actuel reposent en grande partie sur ce que l’humain ne serait pas en mesure, à l’intérieur de l’ordre social actuel, d'utiliser vraiment pleinement ses capacités ; de l’autre côté, que cet ordre social serait tel, qu’il ne pourrait pas satisfaire ses besoins, notamment que ne règne pas une certaine régularité dans la satisfaction des besoins.

En ce qu’on exprime cela, on revient sur deux éléments de base de la vie humaine. Capacités, c’est quelque chose qui se rapporte plus à la représentation humaine. Car toutes les capacités surgissent finalement chez l’humain, là où il doit agir consciemment, à partir de ses représentations, de sa volonté de penser. Certes, le sentiment doit continuellement enflammer les capacités de la représentation, les enthousiasmer ; mais le sentiment comme tel ne peut rien faire, si la représentation essentielle n’est pas là. Donc, quand on parle des capacités, aussi lorsque l’on parle des habiletés pratiques, on vient finalement à la vie des représentations. Cela alla donc pour un nombre d’hommes, que là devrait être veillé sur ce que l’humain puisse amener à faire valoir sa vie de représentation dans la structure sociale. L’autre qui alors sera fait valoir va plus sur l’élément de vie de la volonté dans l’humain. La volonté, qui dépend du désir, du besoin après tel ou tel produit, est une force fondamentale de l’être humain. Et quand on dit, l’humain devrait pouvoir vivre dans une structure sociale d’après ses besoins, alors on regarde vers la volonté.

Sans qu’ils le sachent, les marxistes eux-mêmes parlent donc de l’humain en ce qu’ils soulèvent leur question sociale et en fait aimeraient faire croire qu’ils ne parlent que d’institutions. Ils parlent bien d’institutions, mais ces institutions ils veulent les former ainsi, que la vie des représentations, les capacités humaines, puissent venir à validité, et que les besoins hommes puissent être satisfaits uniformément, comme ils sont disponibles.

Maintenant, il y a quelque chose de très particulier dans cette façon de voir. Dans cette façon de voir un élément de vie de l’humain ne vient notamment pas du tout à validité, et c'est la vie du sentiment. Voyez-vous, si on disait : on recherche, on voudrait obtenir une structure sociale, dans laquelle les hommes pourraient vivre d’après leurs facultés, d’après leurs sentiments, d’après leurs besoins - , ainsi on atteindrait l’humain entier. Mais de manière curieuse on laisse de côté la vie de sentiment de l’humain, en ce qu’on veut caractériser de manière englobante ce qu’est le but social pour l’humain. Et qui laisse en dehors la vie du sentiment dans sa vision de l’humanité, celui-là omet en fait chaque regard sur les véritables rapports de droit dans l’organisme social. Car les rapports de droit peuvent seulement se développer dans la vie en commun des hommes, comme dans cette vie en commun des hommes se racle, s’abrase sentiment à sentiment. Ainsi que les hommes se sentent vis-à-vis les uns des autres, ainsi se donne ce qu’est droit public. Et parce que dans la question de base du mouvement social, on laissait en fait de côté l’élément de vie du sentiment, devait, comme je disais, tomber dans un trou, disparaître la question du droit. Et il s’agit de cela qu’on pousse dans la lumière correcte justement cette question du droit. Certes, on sait qu’un droit est disponible, mais on aimerait placer le droit purement comme un appendice des conditions économiques.

Et comment se développe le droit dans la vie en commun humaine ? Voyez-vous, donner une définition du droit, a été souvent tenté, mais en fait jamais n’est sortie une définition satisfaisante du droit. Justement aussi peu est beaucoup sorti, quand on a recherché l’origine du droit, où le droit fait souche. On voulait répondre à cette question. Il n’est jamais vraiment sorti quelque chose en cela. Pourquoi pas ? C’est tout de suite ainsi que quand on voulait développer n’importe comment la langue de la nature humaine et purement de la nature humaine. Il a été souvent dit, et c’est juste : l’humain, qui grandit sur une île déserte, ne viendrait jamais à parler, car la langue s’enflamme aux autres hommes, à l’ensemble de la société humaine.

Ainsi s’enflamme le droit aussi du sentiment dans le collaborer le sentiment de l’autre à l'intérieur de la vie publique. On ne peut pas dire, le droit provient de tel ou tel angle de l’humain ou de l’humanité, mais on peut seulement dire : les hommes viennent par leurs sentiments, qu’ils développent mutuellement les uns pour les autres, dans de tels rapports, qu’ils définissent, fixent, déterminent cette relation dans des droits. 
Le droit est donc quelque chose, après quoi devrait être demandé ainsi, qu’avant toutes choses on considère son développement à l’intérieur de la société humaine. Mais par la considération du droit vient justement dans l’étroite proximité pour l’humain moderne, ce qui s’est développé vers le haut dans l’histoire de l’humanité récente comme exigence démocratique.

On ne parvient pas prêt de l'essence de telle exigence, comme l'est l’exigence démocratique, quand on ne considère pas l’évolution humaine elle-même comme une sorte d’organisme. Mais les actuelles manières de considérer sont très, très éloignées de cela. Chaque humain le ressent, certes comme quelque chose de très risible et paradoxal, quand on voudrait expliquer, comment l’humain se développe de la naissance à la mort sous l’influence des produits alimentaires ; quand on voudrait expliquer, parce que le chou est ainsi, le blé ainsi, la viande de bœuf ainsi, l’humain se développe de la naissance jusqu'à la mort ainsi et ainsi. Non, personne n’admettra que cela est une manière de considérer raisonnable, mais chacun admettra qu’on doit demander : Comment est-ce fondé dans la nature humaine elle-même, que par exemple autour de la septième année à partir de cette nature humaine les forces viennent, qui provoquent le changement de dents ? On ne peut pas tirer du chou, de la viande de bœuf, les conséquences que le changement de dent se déroule. Tout comme on doit demander : comment se développe à partir de l’organisme humain ce qui par exemple représente la maturité sexuelle ? – et ainsi de suite. On doit sur ce qui se développe, parvenir à sa nature intérieure.

Mais cherchez-vous parmi les sortes de représentations actuelles une que l’on peut appliquer à l’histoire de l’évolution humaine, laquelle par exemple serait claire là-dessus qu’en ce que l’humanité se développe sur la Terre, elle développe d'elle, à partir de son être, dans les différentes époques, certaines forces et capacités, certaines particularités !

Qui apprend à être adéquat dans l’observation de la nature peut aussi transposer cette observation adéquate à l’observation historique. Et là on trouve, que provenant des profondeurs de la nature humaine, depuis le milieu du 15e siècle s'est justement tout de suite développée cette exigence après la démocratie et dans les différentes régions de la Terre a été plus ou moins satisfaite cette exigence : que l’humain dans son comportement aux autres hommes ne peut laisser valoir que ce qu’il sent lui-même comme le correct, qu’il sent comme lui étant adapté. Le principe démocratique est devenu à partir des profondeurs de la nature humaine, la signature de l’aspiration humaine dans les relations sociales des temps récents. C’est une exigence élémentaire de l’humanité récente, ce principe démocratique. Qui voit clair dans ces choses, celui-là doit quand même aussi les prendre pleinement au sérieux, il doit se soulever la question : quelle est la signification et quelles sont les limites du principe démocratique ? – Le principe démocratique – je l’ai justement caractérisé – consiste dans ce que les hommes qui vivent ensemble dans un organisme social clos devraient prendre des décisions qui procèdent de chaque individu. Alors, elles ne peuvent seulement naturellement devenir des décisions liantes pour la société par cela que se montrent des majorités. Démocratique sera seulement alors, ce qui pénètre dans de telles décisions à majorité, quand chaque humain particulier se tient vis-à-vis de l’autre humain particulier comme un égal. Mais alors, des décisions ne peuvent aussi être prises que sur ces choses, dans lesquelles l’humain individuel comme égal est en réalité égal à chaque autre humain. Cela signifie : sur sol démocratique ne peuvent être prises que des décisions sur lesquelles chaque humain devenu majeur, parce qu’il est devenu majeur, est capable de jugement. Mais avec cela vous avez – je pense aussi clairement que seulement possible – tracé à la démocratie ses limites. Il peut donc seulement être décidé sur le sol de la démocratie, ce qu’on peut simplement juger, parce qu’on est devenu un humain majeur.

Par cela s’exclut des règles de mesure démocratique tout ce qui se rapporte au développement des facultés humaines dans la vie publique. Tout ce qui est système éducatif et d’enseignement, ce qui absolument est vie spirituelle exige l'installation de l’humain individuel – nous parlerons plus exactement de cela après demain -, exige avant toutes choses de réelles connaissances humaines individuelles, exige dans l’enseigner, dans l’éduquer des facultés individuelles particulières qu'absolument l’humain ne peut faire siennes par cela qu'il est simplement un humain devenu majeur. Soit, on ne le prend pas au sérieux avec la démocratie : alors, on laisse décider aussi sur tout, qui dépend de facultés individuelles ; ou bien on le prend au sérieux avec la démocratie : alors, on doit exclure de la démocratie, l’administration de la vie de l'esprit d’un côté. Mais on doit aussi exclure de cette démocratie, ce qui est vie de l'économie. Tout ce que j’ai développé hier, repose sur connaissances factuelles et compétences factuelles, que l’individuel acquiert dans le cercle de vie de type économique dans lequel il se tient. Jamais simplement la majorité, la faculté de juger de chaque humain devenu majeur ne peuvent décider sur ce qu’on est un bon paysan, ou un bon industriel ou du même genre. De cela ne peuvent pas non plus être prises des décisions majoritaires par chaque humain devenu majeur sur ce qui a à se passer dans le domaine de la vie de l'économie. Cela signifie, le démocratique doit être distinguée du sol de la vie de l’esprit, du sol de la vie de l'économie. Alors se montre entre les deux la véritable vie démocratique d’État, dans laquelle chaque humain se tient vis-à-vis de l’autre comme capable de jugement, majeur, égal, dans laquelle aussi seulement des décisions de la majorité peuvent être prises sur ce qui dépend des mêmes facultés à juger de tous les hommes devenus majeurs. Qui dit ces choses, que j'ai justement exprimées, pas simplement pensant abstrait, mais les mesure à la vie, celui-là voit que les hommes justement se trompent sur ces choses parce qu'elles sont en fait malcommodes à représenter parce qu'on n'aimerait pas développer le courage de pénétrer dans les dernières conséquences de ce représenter humain.

Mais cela, qu'on ne voudrait pas cela, qu'on n'opposerait à l'exigence générale après démocratie pas de tout autres choses, cela a eu une signification très, très pratique dans la récente évolution humaine. J'aimerais vous présenter ces choses beaucoup moins de principes abstraits que de l'évolution historique de l'humanité elle-même.

En ces années, nous avons vu un État disparaître, on aimerai dire : disparaître à partir de ses propres conditions, et cet État pourra tout simplement être considéré comme objet d'expérimentation aussi pour questions de droit. C'est la vielle Autriche-Hongrie, n'existant plus. Qui a suivi les années de guerre, celui-là sait certes que finalement l'Autriche est tombée par les purs événements guerriers, mais la dissolution de cet État autrichien est survenue en un deuxième phénomène, comme quelque chose, qui s'est montré à partir de ses conditions intérieures. Cet État s'est disloqué et il se serait vraisemblablement aussi disloqué quand les événements guerriers se seraient produits plus bénins pour l'Autriche. On peut dire cela, quand on a observé ces rapports en Autriche pendant des décennies, – comme cela a été possible à celui qui ici vous parle ; j'ai passé trente années de ma vie en Autriche. C'était dans les années soixante du précédent siècle, là apparu de cette Autriche l'exigence après démocratie, cela signifie après une représentation du peuple. Comment serait maintenant formée cette représentation du peuple ? Cette représentation du peuple a été formée ainsi que les représentants du peuple se recrutèrent dans le conseil d'empire autrichien de quatre curies, quatre curies de pure sorte économique : premièrement la curie des gros propriétaires, une curie ; deuxièmement les villes, marchés et lieux d'industrie, deuxième curie ; troisièmement les chambres de commerce, troisième curie ; la quatrième curie fut les communes de pays, mais là vinrent dans les faits, dans les communes de pays, seulement en question des intérêts économiques. Donc selon qu'on était membre d'une commune rurale, chambre des métiers et ainsi de suite, on votait ses représentants dans le conseil d'empire autrichien. Et là siégèrent maintenant ensemble les représentants de purs intérêts économiques. Les décisions, qu’ils prenaient, venaient, par majorité, évidemment, à partir d’hommes particuliers, mais les hommes particuliers représentaient des intérêts tels qu’ils se présentaient par leur appartenance économique aux propriétaires de fond et sol, aux villes, marchés et lieux industriels, aux chambres de commerce ou aux communes territoriales. Et que vinrent par là à apparaître comme droits publics, qui furent arrêtés par des décisions à la majorité ? Il apparut par là des droits publics qui étaient seulement des intérêts économiques transformés. Car évidemment, quand par exemple les chambres de commerce étaient unies aux gros propriétaires sur une chose quelconque, qui leur apportait des avantages économiques, alors pouvait être prise une décision majoritaire contre les intérêts de la minorité, qui peut-être justement était concernée par la chose. On peut toujours rassembler des majorités qui prennent des décisions à partir des intérêts économiques quand des représentations d’intérêts économiques siègent au parlement, mais qui n’ont par là rien à voir du tout avec ce qui règne à partir du sentiment d’humain à humain comme conscience du droit.

Ou prenez le fait que par exemple dans le vieux Reichstag allemand siégeait un grand parti, qui se nommait Centre, et qui représentait de purs intérêts spirituels, notamment spirituels-catholiques. Ce parti pouvait s’entendre avec chaque autre, pour que se donne une majorité, et ainsi de purs besoins spirituels étaient transformés en quelque droit public. Cela s’est passé un nombre incalculable de fois. Ce qui vit là dans les parlements modernes voulant devenir démocratiques, on l’a souvent remarqué. Mais on n’en est pas venu à considérer, ce qui a à se passer : une pure séparation de ce qui est la vie juridique de ce qui est la représentation, l’administration d’intérêts économiques. L’impulsion pour la tri-articulation de l’organisme social doit de ce fait exiger de manière décisive le démembrement de la vie de droit, du sol du droit de l’administration des conditions économiques, de l’administration du cycle économique.

À l'intérieur du cycle économique devraient se former des associations, comme je l'ai expliqué hier. Des états professionnels se feront face, des producteurs et des consommateurs se feront face les uns les autres. Ce qui là se passera en faits et mesures purement économiques, cela reposera sur contrats que les associations concluront ensemble. Dans la vie économique, tout reposera sur contrats, sur des prestations réciproques. Là, les corporations se tiendront vis-à-vis de corporations. Là, expertise et compétence métier auront à être déterminants. Là il ne s'agira pas de ce que j'ai comme opinion, disons, quand je suis industriel, quelle validité tout de suite doit avoir ma branche d'industrie dans la vie publique ; non, là-dessus je ne pourrais pas décider, quand la vie économique est autonome, mais j'aurais à fournir dans ma branche d'industrie, j'aurais à conclure des contrats avec les associations d'autres branches d'industrie, et celles-ci auront à me fournir la contre-prestation.
Si je suis dans la situation de les tenir en rapport de contre-prestations, de cela dépendra, si je peux fixer mes prestations. À la manière de contrat se conclura une association de compétence. C'est cela que sont les faits.

La vie doit se dérouler autrement sur le sol du droit. Sur le sol du droit il ne peut s'agir de la détermination de lois qui justement règlent les droits publics par décisions majoritaires. Certes, beaucoup d'hommes disent : mais qu'est finalement le droit public ? Ce n'est donc pas autre chose qui, saisit en mots, apporte en loi, ce qui vit dans les conditions économiques ! - C'est en beaucoup de rapports ainsi. Mais cela laisse l'idée de la triarticulation de l'organisme social, comme elle ne laisse absolument pas la réalité non prise en compte, absolument pas hors attention : ce qui se montre comme droits par les décisions sur sol démocratique, cela portent évidements les hommes, qui font l'économie, dedans la vie de l'économie. Seulement, ils ne devraient pas le porter dehors et le faire d'abord comme droit. Ils le portent dedans la vie de l'économie.

Les abstraits, ils disent : oui, mais n'est pas dans la vie extérieure ce que l'un gère économiquement avec l'autre, quand il arrête un changement ou semblable et ce qui se montre là dans la législation cambiaire, entièrement contenue dans l'action de la vie économique ? Cela n'est-il pas une pleine unité ? Et tu viens, triarticuleur, et veux maintenant démonter ce qui dans la vie est une pleine unité !

Comme s'il n'y avait pas dans la vie – tout de suite dans la vie où l'humain n'a aucun accès avec ses opinions et qu'il ne peut rien gâter par là - beaucoup de domaines, où des courants de forces se relient en une unité à partir de différents côtés ! Supposez une fois chez l'humain qui grandit : il a différentes particularités, qu'il a reçues par hérédité. Elles adhèrent à lui. Alors, il a certaines particularités, qui lui seront amenées par l'éducation. De deux côtés l'humain grandissant reçoit des particularités : par l'hérédité, par éducation. 
Mais faites quelque chose quand vous êtes devenus âgés de quinze ans, ainsi vous ne pouvez pas dire que ce ne serait pas une unité, ce que vous faites ! Le résultat de votre hérédité et le résultat de votre éducation, ils coulent ensemble en une unité. Par cela une unité vit dedans, mais seulement par cela correctement une unité que cela coule ensemble de deux côtés.
Tout de suite par cela ce sera une saine unité, que cela coule ensemble de deux côtés.

Ainsi se montre de la réalité de la vie pour l'idée de l'organisme social triarticulé qu'une saine unité pour l'action dans l'économique apparaît seulement aussi loin que des concepts de droits seront inclus là dedans par cela que les mesures économiques seront administrées indépendamment de points de vue économiques et que les droits seront créés sur le sol de droit démocratique. Les hommes portent alors cela ensemble en une unité. Cela œuvre ensemble, pendant qu'ils font caricatures ces droits, quand ils laissent se constituer eux-mêmes les droits des intérêts de la vie de l'économie. Le droit est alors seulement une photographie, seulement une empreinte des intérêts économique. Le droit n'est pas du tout là. Seulement par que vous laissez le droit apparaître originellement et initialement sur son sol autonome démocratique, vous pouvez le porter dedans la vie de l'économie.

On devrait croire, cela serait clair sans plus, qu'on n'aurait pas besoin en fait de l'expliquer de manière étendue. Mais notre temps a tout de suite le particulier que les plus claires vérités ont été assombries par la vie récente et qu'on déforme les plus claires vérités. On pense aujourd'hui sur le sol sur lequel se développent beaucoup de façons de voir socialistes que la dépendance de la vie de droit de la vie de l'économie devrait tout de suite être poursuivie. Je vous ai esquissé hier comment une sorte de hiérarchie devrait être fondée d'après modèle politique et comment la vie de l'économie devrait être réglée et administrée d'après cela. Là, pense-t-on, ceux-là, qui administrent la vie de l'économie, développeront ainsi en plus aussi les droits.

On a, en ce qu'on prétend cela, aucun sens pour la vie concrète, véritable. La vie de l'économie dans laquelle on a avant toutes choses à être capable pour la formation des rapports de production ne peut pas produire les rapports de droit, mais ceux-là doivent être produits à côté de la vie de l'économie de leur propre source. 
Ils ne seront jamais purement produits de la réflexion, mais par cela que se développe à côté du cycle économique un élément étatique, dans lequel l'humain individuel particulier se tient vis-à-vis de l'autre humain individuel. Il ne s'agit donc pas de cela, qu'à partir d'une quelque conscience originelle on produise comme gestionnaire économique aussi des lois du droit, mais de ce qu'on créé d'abord le sol concret sur lequel les hommes viennent en tels rapports par leurs sentiments qu'ils puissent transformer ces rapports en des rapports de droit. Il s'agit de cela qu'on créé une réalité à côté de la vie de l'économie. Alors, le droit ne sera pas une pure superstructure par dessus la vie de l'économie, mais sera alors se tenant là comme une entité autonome se formant. Alors, on ne surmontera pas par une réponse théorique l'erreur de base, la superstition de la question sociale comme si on avait besoin seulement de transformer la vie de l'économie pour parvenir à d'autres concepts de droit, alors on créera simplement la réalité dans l'organisme social triarticulé par là qu'on créé le sol de droit autonome, la réalité à partir de laquelle par circulation humaine et rapport humain se constitue cette forte force de propulsion de la vie de droit qui peut maîtriser la vie de l'économie.

Et finalement l'observation historique des temps récents montre encore à partir d'un autre côté, comment ce que justement j'explique est encore prouvé. Regardez en arrière sur les motivations que les hommes ont encore eues pour leurs travaux artisanaux et autres jusqu'au 13, 14e siècle. Il sera souvent accentué par les penseurs socialistes modernes que l'humain serait séparé de ses moyens de production. Cela il l'est à un si haut degré comme c'est maintenant devenu le cas par les rapports économiques modernes. Il est séparé notamment de ses produits. Le travailleur, qui travaille dans la fabrique, combien de part a-t-il alors à ce que l'entrepreneur vend ? Que sait-il donc de cela ? Que sait-il du chemin que cela fait dans le monde ? Un petit bout d'un grand contexte ! Il ne reçoit peut-être jamais l'occasion de voir le grand contexte.

Pensez -vous ce que cela est comme puissante différence vis-à-vis du vieil artisanat, où le travailleur particulier avait sa joie à ce qu'il produisait, – qui connaît l'histoire sait, comme cela est le cas ; pensez au rapport personnel d'un humain à la production d'une clef de porte, une serrure et semblable. Quand on vient en des contées primitives, on peut faire encore de très gentilles expériences dans ce rapport, mais où les contrées sont moins primitives, là on ne fait plus de telles expériences. Je vins une fois – pardonnez-moi que je raconte quelque chose de si personnel, mais peut-être cela sert-il à la caractérisation – dans une telle contrée et fut vraiment extraordinairement ravi alors que je rentrais dans une boutique de coiffeur et que le commis coiffeur avait sa claire joie à ce qu'il il pouvait bellement couper les cheveux à un humain ! Il avait sa claire joie à ce qu'il accomplissait. De tels rapports personnels entre l'humain et son produit sont toujours de moins en moins là. Que ce rapport n'est plus là, cela est simplement une exigence de la vie de l'économie moderne. Cela ne peut être autrement sous les rapports compliqués où nous devons travailler sous division du travail. Et n'aurions-nous pas la division du travail, nous n'aurions pas la vie moderne avec tout ce que nous avons pour nécessaire, n'aurions-nous pas de progrès. Il n'est pas possible que les vieux rapports entre l'humain et son produit soient là.

Mais l'humain a besoin d'un rapport à son travail. L'humain a besoin que puisse exister joie entre lui et son travail, une certaine ardeur à son travail. La vielle ardeur, l'immédiat être ensemble avec l'objet produit, cela n'est plus, mais cela doit être remplacé par autre chose. Car ce n'est pas supportable pour la nature humaine que ne serait pas là une motivation au travail semblable à celle qui a été là par la joie à l'immédiat produire de l'objet. Cela doit être remplacé par autre chose. Par quoi cela peut-il être remplacé ? Cela peut seul être remplacé par cela que l'horizon de l'humanité sera agrandi, que les hommes seront appeler vers le dehors sur un plan sur lequel ils se rencontreront avec leurs semblables en grands cercles – finalement avec tous les semblables, qui habitent avec eux le même organisme social –, pour comme humain développer de l'intérêt pour les hommes.
Cela doit arriver que même celui qui dans le coin le plus dérobé travaille à une unique vis pour un grand contexte, n'a pas besoin avec son rapport personnel de s'ouvrir à l'instant à cette vis, mais qu'il puisse porter dedans son atelier, ce qu'il a accueilli comme sentiment pour les autres hommes, qu'il le trouve à nouveau, quand il sort de son atelier qu'il a une vivante façon de voir son rapport avec la société humaine qu'il puisse travailler aussi quand il ne travaille pas avec joie pour le produit immédiat, de la raison qu'il se sent un digne membre à l'intérieur du cercle des ses semblables.

Et de ce besoin est issue l'exigence moderne après démocratie et cette façon moderne d'établir le droit, le droit public de manière démocratique. Les choses dépendent intérieurement avec l'essence de l'évolution de l'humanité. Et ces choses peut seulement voir clair qui a l'inclination de regarder vraiment dedans l'essence du développement de l'humanité, comme elle se joue sur sol social. On doit sentir comment l'horizon des hommes devrait être élargi, comment ils devraient sentir : certes, je ne sais pas ce que je fais à mes semblables, en ce que je fabrique cette vis ici, mais je sais que par les rapports vivants dans lesquels je viens à eux par le droit public, à l'intérieur de l'ordre de société je suis un membre digne, un parmi les autres membres valant également. 

C'est cela qui doit reposer à la base de la démocratie moderne et ce qui doit reposer à la base comme sensation à sensation oeuvrant entre hommes, du moderne public statut de droit. Et seulement par cela qu'on regarde dedans la structure intérieure de l'humain on vient à de véritables concepts modernes de ce qui doit se développer comme droit public sur tous les domaines. Nous aurons encore à parler de cela plus exactement dans la cinquième conférence. P94-96 Mais maintenant pour la fin je veux encore vous montrer comment le domaine de la recherche du droit applicable joue du le sol particulier du droit sur le sol de l'esprit. 

On peut voir , en ce qu'on regarde simplement à travers les relations que je vous aie maintenant caractérisées, comment apparaissent les lois par émoussage de sensation à sensation entre des hommes également justifiés sur sol démocratique, pendant qu'apparaissent sur sol économique les contrats entre coalisions ou aussi entre les hommes particuliers. À partir de l'instant où il s'agit de ce que l'individu a à chercher ou à trouver son droit civilement, ou autrement de quelque manière aussi pénale, a cet instant le droit va du sol d'origine du droit sur le sol de la vie de l'esprit. La repose à nouveau un point – exactement comme pour la législation fiscale – où la représentation humaine moderne ne s 'accoutumera encore longtemps pas de ce qui en fait, quand on arrive sur les relations fondamentales se montre comme une évidence. Voyez-vous, quand il s'agit de juger comment une loi qui est donnée est à appliquer à l'humain particulier, là vient en considération le jugement individuel de cet humain particulier ; là, vient en considération qu'on puisse arriver par ses facultés spirituelles à cet humain particulier.

Le soin du droit pénal, le soin du droit civil, celui-là ne peut se tenir sur le sol du droit général, il doit être poussé sur le sol dont je vous déposerai claires les plus profondes particularité après-demain dans l'entretien sur la vie de l'esprit. Il ne peut devenir seulement acte-droit par là que chacun, qui devient juge, soit aussi placé dans la situation de juger à partir des facultés individuelles, oui des rapports individuels aux hommes sur lesquels il a à juger. Peut-être pourrait-on se penser que quelque chose de tel pourrait être érigé des plus différentes manières. J'ai rendu attentif sur comment cela pourra être atteint d'une manière dans mes « Noyaux germinatifs de la question sociale ».

Il réside dans l'organisme social triarticulé, l'administration économique autonome que je vous ai caractérisée hier, il réside le sol de droit démocratique, que j'ai esquissé aujourd'hui, et que je vous exposerai plus loin dans la cinquième conférence dans ses interactions avec les autres domaines. Mais il réside aussi le domaine autonome de la vie de l'esprit, où avant toutes choses le système d'enseignement et d'éducation sera administré de la manière, comme je l'ai évoqué hier et exposerait plus loin après demain.Ceux maintenant qui sont les administrateurs de la vie de l'esprit auront en même temps à placer les juges, et chaque humain aura le droit et la possibilité – disons même purement pour une durée – de se déterminer de quel juge il veut être jugé s'il vient dans la situation d'être jugé pour une quelque chose de droit civil ou pénal.

Là l'humain se déterminera son juge à partir des véritables conditions individuelles. Là le juge qui n'est pas un bureaucrate juridique, mais qui sera placé à partir de l'organisme spirituel, d'après les rapports dans lesquels il est en relation sociale avec son environnement, pourra aussi déterminer comment est à juger celui qui est à juger à partir de l'environnement social. Il s'agit de ce que non de besoins étatiques le juge soit placé, mais que les bases à partir desquelles on place un juge soient semblables à celles qu'on fait valoir dans la libre vie de l'esprit lorsqu'on amène le meilleur éducateur à une quelconque place. 

Le devenir juge sera quelque chose de semblable comme devenir enseignant ou éducateur.

Naturellement la recherche du droit applicable découle de la fixation du droit, qui croit sur des chemins démocratiques. Nous voyons tout de suite à cet exemple comment à partir de la démocratie croit ce qu'est l'affaire individuelle de l'humain, ce qui doit aussi être jugé de manière individuelle.
La fixation du droit est donc dans un sens le plus éminent une affaire sociale. À l'instant où on est contraint de se tourner vers un juge on a en règle à faire avec une affaire sur- ou anti-sociale (NDT peut être « asociale » plutôt que « sur-sociale »), avec quelque chose, qui tombe en dehors de la vie sociale. De telles affaires sont au fond toutes les affaires individuelles de l'humain. De telles affaires sont les branches d'administration de la vie spirituelle, et sous elles aussi de l'administration de la recherche du droit applicable. La recherche du droit applicable croit vers dehors, par-dessus les frontières de la démocratie.

Ainsi, il s'agit de cela, d'établir en réalité ce que provoque comme réalité la vie de droit entre les hommes. Alors, cette vie de droit ne sera pas une superstructure de la vie de l'économie, mais alors cette vie de droit agira dedans la vie de l'économie. Jamais on ne viendra par une pure façon de voir théorique sur ce qui a à se passer sur ce domaine, mais seul par cela qu'on regarde dedans la vie pratique et se dit : une véritable vie de droit avec une force de propulsion correspondante peut seulement se constituer quand on créé un sol autonome du droit. Ce sol de droit autonome a disparu sous la vie de l'économie inondant tout. La vie du droit est devenue un appendice de la vie économique. Elle doit à nouveau devenir autonome, comme aussi la vie de l'esprit doit être émancipée de la vie de l'économie. La grosse erreur doit être surmontée pour voir clair dans la question sociale – la grosse erreur, qu'on aurait purement à transformer les institutions économiques, alors se montrerait tout le reste de soi-même.

Cette erreur est apparue par cela que la vie économique dans les temps récents est seule devenue puissante. On se laisse influencer suggestivement par la seule puissance de la vie de l'économie. On ne sera par cela jamais amené à une solution de ce qu'est la question sociale. Les hommes s'adonneront à des illusions, tout de suite celles du prolétariat. Ils voudront sucer de la vie de l'économie ce qu'ils nomment la « juste répartition des biens ». Mais la juste répartition des biens sera faite seulement quand dans l'organisme social se tiennent des hommes qui ont les capacités de créer les institutions correspondantes par lesquelles les exigences économiques pourront être satisfaites. Cela peut seulement se passer quand on reconnaîtra : il s'agit à la satisfaction des exigences sociales pas seul de la transformation de la vie de l'économie, mais de cela, de répondre à la question : qu'est-ce qui doit être placé près de la vie de l'économie afin qu'en permanence cette vie de l'économie soit formée sociale par les hommes sociaux qui dans la vie du droit, dans la vie de l'esprit, deviennent des hommes sociaux ?

Cela doit s'opposer comme vérité à une superstition, un dogme. Et ceux-là qui dans la vie de l'économie cherchent le seul médicament pour une guérison de la vie sociale doivent être renvoyés sur l'esprit et sur le droit. Ils ne devraient pas rêver de cela comme si le droit n’était qu'une fumée, qui monte au-dessus de la vie de l'économie, mais à la mesure de la réalité penser : tout de suite parce que le droit et la conscience du droit se sont retirés dans les temps récents par l'inondation de la vie de l'économie, nous avons besoin pour la formation de notre organisme de société de la réelle création d'un organisme de droit avec la force de propulsion correspondante.


Les questions et réponses aux questions après la conférence sont dans la version littérale.