Collection:
GA337b - Œuvres
complètes de Rudolf Steiner - IDÉES
SOCIALES, RÉALITÉ SOCIALE, PRATIQUE
SOCIALE
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COMMUNICATIONS |
MITTEILUNGEN
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 337b 194-197 1999 09
et 10/10/1920 |
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Traducteur:
FG v.01 - 2022 |
Editeur: SITE |
COMMUNICATION avant la conférence du
soir sur "Physiologie-thérapeutique
sur la base de la science de l'esprit"
à l'occasion du premier cours
universitaire anthroposophique. -
Dornach, le 9 octobre 1920.
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MITTEILUNG vor
dem Abendvortrag über
«Physiologisch-Therapeutisches auf
Grundlage der Geisteswissenschaft»
anläßlich des ersten
anthroposophischen
Hochschulkurses. -
Dornach, 9. Oktober 1920.
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Invitation à poser des questions sur la
vie de l' économie au sens de la
triarticulation.
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Aufforderung zum Fragestellen über das
Wirtschaftsleben im Sinne der
Dreigliederung.
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Rudolf
Steiner : Mes très chers présents
! Il a été exprimé le souhait que
je fasse encore une fois une sorte
de conférence sur la
triarticulation de l'organisme
social. Et comme nous avons un
grand nombre de manifestations, il
ne sera guère possible de faire
autrement que d'essayer de tenir
demain soir cette conférence
souhaitée sur la triarticulation
de l'organisme social. Mais comme
ce souhait, qui a été exprimé à
maintes reprises, est né de
l'insatisfaction qui subsiste des
différentes discussions qui ont
été menées jusqu'à présent sur
cette triarticulation, j'aimerais
vous demander de formuler vos
souhaits, vos questions à ce
sujet, afin que l'on puisse tenir
compte et discuter précisément de
ce qui est ressenti comme peu
clair. Ainsi, je pourrai organiser
la conférence de demain soir de
manière à ce qu'elle aborde
précisément les points que les uns
et les autres souhaitent
connaître. C'est pourquoi les
chers présents qui souhaitent
entendre quelque chose dans l'une
ou l'autre direction sur la
triarticulation de l'organisme
social, notamment sur la vie
économique en son sein, sont
priées d'écrire leurs questions ou
leurs souhaits sur un papier et de
le déposer demain matin entre
9 h et 9 h 30 à
l'entrée du portail ouest du
Goetheanum. Quelqu'un sera là pour
recueillir ces questions. Je prie
donc ceux qui ont quelque chose à
demander et qui souhaitent quelque
chose de l'indiquer dans leurs
questions.
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01
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Rudolf Steiner: Meine
sehr verehrten Anwesenden! Es ist
der Wunsch ausgesprochen worden,
daß von mir noch einmal eine Art
Vortrag gehalten werden solle über
die Dreigliederung des sozialen
Organismus. Und da wir ja an
Veranstaltungen eine reichliche
Anzahl haben, so wird es sich kaum
anders machen lassen, als daß ich
morgen abends versuche, diesen
gewünschten Vortrag über die
Dreigliederung des sozialen
Organismus zu halten. Aber da
dieser Wunsch, der vielfach
geäußert worden ist,
hervorgegangen ist aus der
Unbefriedigtheit, die geblieben
ist aus den verschiedenen
Diskussionen heraus, die
gepflogen worden sind bisher über
diese Dreigliederung, so möchte
ich Sie bitten, Ihre Wünsche, Ihre
Fragen diesbezüglich zu
formulieren, damit gerade
dasjenige berücksichtigt und
besprochen werden kann, was als
unklar empfunden wird. So werde
ich den Vortrag morgen Abend so
einrichten können, daß gerade
dasjenige vorkommt, was von
verschiedenen Seiten gewünscht
wird zu wissen. Deshalb werden
diejenigen verehrten Anwesenden
gebeten, welche irgendwie etwas
nach der einen oder anderen
Richtung über die Dreigliederung
des sozialen Organismus,
namentlich über das
Wirtschaftsleben in demselben, zu
hören wünschen, ihre Fragen oder
Wünsche auf einen Zettel zu
schreiben und morgen früh zwischen
9 und 1/2 10 Uhr am Eingang zum
Westportal des Goetheanum
abzugeben. Es wird jemand dort
sein, der diese Fragen
entgegennimmt. Also, ich bitte
dann diejenigen, die etwas zu
fragen haben und die etwas
wünschen, das in diesen ihren
Fragen anzubringen.
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COMMUNICATION à l'issue d'une réunion de
membres de la Société anthroposophique à
l'occasion du premier cours
universitaire anthroposophique. -
Dornach, le 10 octobre 1920. -
À la fin d’une rencontre de membres de
la Société anthroposophique à l'occasion
de du premier cours universitaire
anthroposophique.
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MITTEILUNG am Schluß einer
Zusammenkunft von Mitgliedern der
Anthroposophischen Gesellschaft
anläßlich des ersten
anthroposophischen Hochschulkurses. -
Dornach, 10. Oktober 1920. -
am Schluß einer Zusammenkunft von
Mitgliedern der Anthroposophischen
Gesellschaft anläßlich des ersten
anthroposophischen Hochschulkurses.
|
La nécessité d'une action positive.
Collection de questions sur la
tri-articulation comme le seul résultat
pratique du travail de séminaire jusqu’à
présent. Jusqu’où les praticiens
devraient être amenés. Quelle impression
n’a pas le droit d’apparaître chez les
étudiants.
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Die Notwendigkeit positiven Handelns.
Sammlung von Fragen zur Dreigliederung
als bisher einziges praktisches
Resultat der bisherigen Seminararbeit.
Wozu die Praktiker gebracht werden
müßten. Welcher Eindruck bei den
Studenten nicht entstehen darf.
|
Rudolf
Steiner : Je ne veux dire que
quelques mots en cet instant, mes
chers amis, car je n'ai pas
vraiment l'occasion de trop parler
lors des assemblées générales de
membres ou des assemblées
générales. Il y a déjà eu un
certain nombre d'assemblées
générales au cours des années,
jusqu'à ce que la guerre les rende
impossibles, et j'ai dit beaucoup
de choses lors de ces assemblées
générales - elles n'ont en fait
jamais été prises en compte. Et
puis, diverses propositions ont
été faites sur la manière dont les
choses devraient être façonnées,
etc. Je n'ai donc pas beaucoup de
raisons de prendre la parole tout
de suite lors des assemblées
générales pour dire à nouveau des
choses qui ne sont en fait alors
pas entendues. Mais ici,
j'aimerais juste dire quelques
mots sur quelque chose de positif.
Car, voyez-vous, il ne sert pas à
grand-chose d'avoir de grands
projets ; c'est bien d'avoir de
grands projets, mais il faut
d'abord penser au plus proche.
Nous sommes ici ensemble
maintenant, et il me semble que
c'est la meilleure occasion de
faire quelque chose lors de cette
réunion, de sorte que l'on ne se
sépare pas à nouveau sans que des
choses nécessaires et positives
soient faites, d'abord ici.
Parlons une fois de quelque chose
de positif ! J'aimerais avant voir
rendre attentifs, mes chers amis,
sur ce fait que lorsque le
mouvement de la triarticulation
est né de manière tout à fait
organique du mouvement
anthroposophique, on s'attendait à
ce que ceux qui devaient
collaborer dans tel ou tel domaine
le fassent vraiment, car la
question de la triarticulation
donnait une impulsion pratique.
D'un certain côté, tout le travail
a maintenant été fait pour mettre
en place ces cours universitaires
anthroposophiques ici à Dornach,
et le succès de ces cours
universitaires dépendra
essentiellement du fait que nous,
en tant qu'anthroposophes, nous
nous appuierons à l'avenir un peu
sur ce que ces cours
universitaires ont apporté et que
nous le diffuserons dans le monde
- cela donnera déjà un peu de
travail. Mais peut-être - il nous
reste encore huit jours pour ces
cours universitaires - peut-être
quelque chose peut-il se produire
ici, qui remédiera à la situation
qui nous a apporté une grande
déception dans une certaine
direction, du moins pour ceux qui
veulent vraiment travailler. C'est
ce qui suit.
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01
|
Rudolf Steiner: Ich will
in diesem Augenblicke nur ein paar
Worte sagen, meine lieben Freunde,
allzuviel zu sprechen auf
allgemeinen
Mitgliederversammlungen oder
Generalversammlungen liegt ja von
mir nicht gerade Veranlassung vor.
Es waren schon eine ganze Anzahl
von Generalversammlungen im Laufe
der Jahre, bis die Kriegszeit das
unmöglich gemacht hat, und ich
habe ja auf diesen
Generalversammlungen so manches
gesagt — es ist im Grunde genommen
niemals berücksichtigt worden. Und
dann sind mancherlei Anträge
gestellt worden, wie die Dinge
eigentlich zu gestalten wären und
dergleichen. So liegt für mich im
Grunde ja nicht viel Veranlassung
vor, gerade bei
Generalversammlungen zu sprechen,
um wiederum Dinge zu sagen, die
dann eigentlich doch nicht gehört
werden. Hier möchte ich aber jetzt
nur ein paar Worte zu etwas
Positivem sagen. Denn, sehen Sie,
es wird ja nicht viel nützen, daß
man große Pläne hat; daß man große
Pläne hat, ist schon gut, aber man
sollte zuerst das Allernächste in
Erwägung ziehen. Wir sind ja jetzt
hier zusammen, und es scheint mir
doch die beste Gelegenheit zu
sein, daß bei diesem Zusammensein
einiges getan werde, so daß man
nicht wiederum auseinanderginge,
ohne daß notwendige, positive
Dinge getan würden, zunächst hier
getan würden. Lassen Sie uns
einmal von etwas Positivem reden!
Da möchte ich vor allen Dingen
darauf aufmerksam machen, meine
lieben Freunde: Als in ganz
organischer Weise die
Dreigliederungsbewegung
hervorging aus der
anthroposophischen Bewegung, da
wurde damit gerechnet, daß nun
wirklich mitgearbeitet werde von
seiten derjenigen, die mitarbeiten
sollten auf diesem oder jenem
Gebiet, denn es war mit der
Dreigliederungsfrage ein
praktischer Impuls gegeben. Es ist
von einer gewissen Seite her nun
alle Arbeit aufgewendet worden, um
diese anthroposophischen
Hochschulkurse hier in Dornach
zustandezubringen, und es wird ja
im wesentlichen der Erfolg dieser
Hochschulkurse davon abhängen,
daß wir als Anthroposophen in der
Zukunft uns ein wenig anlehnen an
dasjenige, was diese
Hochschulkurse gebracht haben und
es in die Welt hinaustragen — das
wird schon ein Stück Arbeit geben.
Aber vielleicht — es bleiben uns
ja noch acht Tage Zeit für diese
Hochschulkurse —, vielleicht kann
hier etwas geschehen, was dem
Zustande abhilft, der uns ja
gerade nach einer bestimmten
Richtung hin, wenigstens
denjenigen, die wirklich arbeiten
wollen, eine arge Enttäuschung
gebracht hat. Das ist das
folgende.
|
Vous
voyez, mes chers amis, l'intention
était vraiment amèrement sérieuse
: il fallait enfin mettre fin au
temps où la soi-disant pratique
rejetait toujours et sans cesse ce
qui devait collaborer avec la
pratique, afin que nous puissions
enfin avancer ; il était prévu que
nous trouvions - contrairement aux
routiniers - de véritables
praticiens issus du mouvement
anthroposophique. Nous sommes
maintenant réunis depuis quinze
jours, et l'occasion aurait
peut-être déjà pu se présenter que
quelque chose se produise de la
part des praticiens qui se
trouvent parmi nous, précisément
en ce qui concerne la pensée
économique, la pensée économique
correcte. Nous avons toutefois eu
différents travaux de séminaire.
Qu'il y ait eu de petits
dérapages, cela ne doit pas nous
intéresser plus que cela, car
c'est absolument nécessaire. Mais,
mes chers amis, ce qui a été fait
par un collaborateur-praticien,
afin d'apporter quelque chose de
positif au monde dans le sens du
travail de nos cours
universitaires, n'a
malheureusement seulement eu pour
résultat jusqu'à présent que ce
matin tôt à nouveau une enveloppe
contenant un paquet de questions
qui se rapportent toutes
uniquement à la triarticulation.
Je ne sais pas si, dans le cadre
de la journée si chargée
d'aujourd'hui, ces questions
pourront au moins être formées
d'ici le soir en un exposé qui
traite d'une véritable pensée
économique. On m'a dit qu'à
plusieurs reprises, à 7 heures du
matin ou à une autre heure,
peut-être encore plus impossible -
je ne sais pas -, des réunions ont
été organisées sous la devise que
seuls les praticiens se
réunissaient, à l'exclusion des
théoriciens, afin de parler de
quelque chose de plus intelligent
- je ne le qualifie que de rumeur,
mais on me l'a dit. Maintenant,
mes très chers présents, il
s'agirait de faire en sorte que,
si le corps étudiant est venu ici,
il ne reparte pas avec cette
impression : ils se tapent tous
dessus parce qu'ils sont tous
d'avis différents et qu'ils ne
peuvent pas exprimer ce qu'est une
association et ce genre de choses.
- Il s'agirait plutôt que les
praticiens collaborent vraiment
dans le sens anthroposophique, de
sorte que nous nous trouvions
devant le monde extérieur de telle
sorte que notre mouvement soit une
force réelle. Vous voyez, c'est
une tâche positive qui pourra
peut-être être résolue dans les
huit prochains jours, que les
praticiens ne se séparent pas
parce que chacun dit quelque chose
que l'autre ne comprend pas ; il
s'agit que les praticiens nous
aident vraiment un peu par leur
pratique. Nous devons donc essayer
de nous présenter devant le monde
avec la société et de constituer
une force telle que les praticiens
se réunissent réellement pour
présenter quelque chose de
pratique et économique. Ce n'est
qu'ainsi que les gens, qui sont
venus aujourd'hui pour apprendre
quelque chose, pourront vraiment
apprendre quelque chose.
Qu'adviendra-t-il de nos efforts
économiques si les étudiants
repartent avec le sentiment qu'ils
ne savent rien eux-mêmes. - Il
faut donc qu'un changement radical
intervienne dans ce sens au cours
des huit prochains jours pour que
nous puissions remplir notre
tâche.
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02
|
Sehen Sie, meine lieben
Freunde, es war ja wirklich ganz
bitterernst gemeint, daß endlich
die Zeit aufhören müßte, in der
immer-und immerfort dasjenige
zurückgewiesen würde von der
sogenannten Praxis, was mit der
Praxis zusammenarbeiten sollte,
damit wir nun endlich einmal
weiterkommen; es war gerechnet,
daß wir — im Gegensatze zu den
Routiniers — wirkliche Praktiker
gerade aus der anthroposophischen
Bewegung hervorgehend fänden. Wir
sind jetzt vierzehn Tage
beisammen, und es hätte sich
vielleicht doch schon die
Gelegenheit finden können, daß
gerade in bezug auf
wirtschaftliches Denken, auf
richtiges wirtschaftliches Denken
von seiten der unter uns
befindlichen Praktiker etwas
geschehen wäre. Wir haben
allerdings verschiedentliche
Seminararbeiten gehabt. Daß da
natürlich auch kleine
Entgleisungen vorgekommen sind,
das braucht uns nicht weiter zu
interessieren, denn das ist
einfach so unbedingt notwendig.
Aber, meine lieben Freunde,
dasjenige, was geschehen ist durch
einen Mitarbeiter-Praktiker, um
gerade im Sinne der Arbeit unserer
Hochschulkurse etwas Günstiges vor
der Welt zu bewirken, das hat bis
jetzt leider nur das Resultat
ergeben, daß heute früh wiederum
ein Couvert zustandegekommen ist
mit diesem Packen von Fragen, die
sich alle lediglich auf die
Dreigliederung beziehen. Ich weiß
nicht, ob diese Fragen bei dem
heute sonst so besetzten Tage bis
zum Abend wenigstens zu einem
Vortrage geformt werden können,
der sich nun befaßt mit wirklichem
wirtschaftlichen Denken. Mir ist
gesagt worden, es seien einige
Male um 7 Uhr morgens oder zu
einer anderen Stunde, die
vielleicht noch unmöglicher war —
ich weiß es nicht —, Versammlungen
abgehalten worden unter der
Devise, daß einmal nur die
Praktiker mit Ausschluß der
Theoretiker zusammenkommen, damit
etwas Gescheiteres geredet würde —
ich bezeichne es nur als Gerücht,
aber es ist mir gesagt worden.
Nun, meine sehr verehrten
Anwesenden, darum würde es sich
schon handeln, daß nun wirklich,
wenn nun die Studentenschaft
hierhergekommen ist, sie nicht mit
diesem Eindruck fortgeht: Die
schlagen sich alle die Schädel
ein, weil sie alle verschiedener
Meinung sind, und nicht zum
Ausdruck bringen können, was eine
Assoziation ist und dergleichen. —
Es würde sich vielmehr darum
handeln, daß die Praktiker im
anthroposophischen Sinne wirklich
mitarbeiten, so daß wir vor der
äußeren Welt so dastehen, daß
unsere Bewegung eine reale Macht
ist. Sehen Sie, das ist eine
positive Aufgabe, die noch in den
nächsten acht Tagen vielleicht
gelöst werden kann, daß sich die
Praktiker nicht absondern, weil
jeder etwas sagt, was der andere
nicht versteht; es handelt sich
darum, daß die Praktiker uns mit
ihrer Praktik wirklich etwas
helfen. Wir müssen also versuchen,
mit der Gesellschaft vor der Welt
so dazustehen und eine solche
Kraft zu bilden, daß die Praktiker
auch wirklich zusammenkommen, um
irgend etwas von
praktisch-wirtschaftlichem Denken
darzustellen. Nur so können die
Leute, die heute ja gekommen sind,
um etwas zu lernen, auch wirklich
etwas lernen. Was soll denn aus
unseren wirtschaftlichen
Bestrebungen werden, wenn die
Studenten fortgehen mit dem
Gefühl: Die wissen ja alle selber
gar nichts. — Also es muß nach
dieser Richtung hin eine recht
gründliche Änderung in den
nächsten acht Tagen eintreten, um
unsere Aufgabe zu erfüllen.
|
Je
voulais ainsi tenter d'apporter un
élément positif au débat.
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03
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Damit wollte ich auch
einmal etwas Positives in die
Debatte hineinzubringen versuchen.
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Français
seulement
COMMUNICATION avant la conférence du soir sur
"Physiologie-thérapeutique sur la base de la
science de l'esprit" à l'occasion du premier
cours universitaire anthroposophique. -
Dornach, le 9 octobre 1920.
Invitation à poser des questions sur la vie de
l' économie au sens de la triarticulation.
01
Rudolf Steiner : Mes très chers présents ! Il a
été exprimé le souhait que je fasse encore une
fois une sorte de conférence sur la
triarticulation de l'organisme social. Et comme
nous avons un grand nombre de manifestations, il
ne sera guère possible de faire autrement que
d'essayer de tenir demain soir cette conférence
souhaitée sur la triarticulation de l'organisme
social. Mais comme ce souhait, qui a été exprimé
à maintes reprises, est né de l'insatisfaction
qui subsiste des différentes discussions qui ont
été menées jusqu'à présent sur cette
triarticulation, j'aimerais vous demander de
formuler vos souhaits, vos questions à ce sujet,
afin que l'on puisse tenir compte et discuter
précisément de ce qui est ressenti comme peu
clair. Ainsi, je pourrai organiser la conférence
de demain soir de manière à ce qu'elle aborde
précisément les points que les uns et les autres
souhaitent connaître. C'est pourquoi les chers
présents qui souhaitent entendre quelque chose
dans l'une ou l'autre direction sur la
triarticulation de l'organisme social, notamment
sur la vie économique en son sein, sont priées
d'écrire leurs questions ou leurs souhaits sur
un papier et de le déposer demain matin entre
9 h et 9 h 30 à l'entrée du
portail ouest du Goetheanum. Quelqu'un sera là
pour recueillir ces questions. Je prie donc ceux
qui ont quelque chose à demander et qui
souhaitent quelque chose de l'indiquer dans
leurs questions.
COMMUNICATION à l'issue d'une réunion de
membres de la Société anthroposophique à
l'occasion du premier cours universitaire
anthroposophique. - Dornach, le
10 octobre 1920. -
À la fin d’une rencontre de membres de la
Société anthroposophique à l'occasion de du
premier cours universitaire anthroposophique.
La nécessité d'une action positive. Collection
de questions sur la tri-articulation comme le
seul résultat pratique du travail de séminaire
jusqu’à présent. Jusqu’où les praticiens
devraient être amenés. Quelle impression n’a pas
le droit d’apparaître chez les étudiants.
01
Rudolf Steiner : Je ne veux dire que quelques
mots en cet instant, mes chers amis, car je n'ai
pas vraiment l'occasion de trop parler lors des
assemblées générales de membres ou des
assemblées générales. Il y a déjà eu un certain
nombre d'assemblées générales au cours des
années, jusqu'à ce que la guerre les rende
impossibles, et j'ai dit beaucoup de choses lors
de ces assemblées générales - elles n'ont en
fait jamais été prises en compte. Et puis,
diverses propositions ont été faites sur la
manière dont les choses devraient être
façonnées, etc. Je n'ai donc pas beaucoup de
raisons de prendre la parole tout de suite lors
des assemblées générales pour dire à nouveau des
choses qui ne sont en fait alors pas entendues.
Mais ici, j'aimerais juste dire quelques mots
sur quelque chose de positif. Car, voyez-vous,
il ne sert pas à grand-chose d'avoir de grands
projets ; c'est bien d'avoir de grands projets,
mais il faut d'abord penser au plus proche. Nous
sommes ici ensemble maintenant, et il me semble
que c'est la meilleure occasion de faire quelque
chose lors de cette réunion, de sorte que l'on
ne se sépare pas à nouveau sans que des choses
nécessaires et positives soient faites, d'abord
ici. Parlons une fois de quelque chose de
positif ! J'aimerais avant voir rendre
attentifs, mes chers amis, sur ce fait que
lorsque le mouvement de la triarticulation est
né de manière tout à fait organique du mouvement
anthroposophique, on s'attendait à ce que ceux
qui devaient collaborer dans tel ou tel domaine
le fassent vraiment, car la question de la
triarticulation donnait une impulsion pratique.
D'un certain côté, tout le travail a maintenant
été fait pour mettre en place ces cours
universitaires anthroposophiques ici à Dornach,
et le succès de ces cours universitaires
dépendra essentiellement du fait que nous, en
tant qu'anthroposophes, nous nous appuierons à
l'avenir un peu sur ce que ces cours
universitaires ont apporté et que nous le
diffuserons dans le monde - cela donnera déjà un
peu de travail. Mais peut-être - il nous reste
encore huit jours pour ces cours universitaires
- peut-être quelque chose peut-il se produire
ici, qui remédiera à la situation qui nous a
apporté une grande déception dans une certaine
direction, du moins pour ceux qui veulent
vraiment travailler. C'est ce qui suit.
02
Vous voyez, mes chers amis, l'intention était
vraiment amèrement sérieuse : il fallait enfin
mettre fin au temps où la soi-disant pratique
rejetait toujours et sans cesse ce qui devait
collaborer avec la pratique, afin que nous
puissions enfin avancer ; il était prévu que
nous trouvions - contrairement aux routiniers -
de véritables praticiens issus du mouvement
anthroposophique. Nous sommes maintenant réunis
depuis quinze jours, et l'occasion aurait
peut-être déjà pu se présenter que quelque chose
se produise de la part des praticiens qui se
trouvent parmi nous, précisément en ce qui
concerne la pensée économique, la pensée
économique correcte. Nous avons toutefois eu
différents travaux de séminaire. Qu'il y ait eu
de petits dérapages, cela ne doit pas nous
intéresser plus que cela, car c'est absolument
nécessaire. Mais, mes chers amis, ce qui a été
fait par un collaborateur-praticien, afin
d'apporter quelque chose de positif au monde
dans le sens du travail de nos cours
universitaires, n'a malheureusement seulement eu
pour résultat jusqu'à présent que ce matin tôt à
nouveau une enveloppe contenant un paquet de
questions qui se rapportent toutes uniquement à
la triarticulation. Je ne sais pas si, dans le
cadre de la journée si chargée d'aujourd'hui,
ces questions pourront au moins être formées
d'ici le soir en un exposé qui traite d'une
véritable pensée économique. On m'a dit qu'à
plusieurs reprises, à 7 heures du matin ou à une
autre heure, peut-être encore plus impossible -
je ne sais pas -, des réunions ont été
organisées sous la devise que seuls les
praticiens se réunissaient, à l'exclusion des
théoriciens, afin de parler de quelque chose de
plus intelligent - je ne le qualifie que de
rumeur, mais on me l'a dit. Maintenant, mes très
chers présents, il s'agirait de faire en sorte
que, si le corps étudiant est venu ici, il ne
reparte pas avec cette impression : ils se
tapent tous dessus parce qu'ils sont tous d'avis
différents et qu'ils ne peuvent pas exprimer ce
qu'est une association et ce genre de choses. -
Il s'agirait plutôt que les praticiens
collaborent vraiment dans le sens
anthroposophique, de sorte que nous nous
trouvions devant le monde extérieur de telle
sorte que notre mouvement soit une force réelle.
Vous voyez, c'est une tâche positive qui pourra
peut-être être résolue dans les huit prochains
jours, que les praticiens ne se séparent pas
parce que chacun dit quelque chose que l'autre
ne comprend pas ; il s'agit que les praticiens
nous aident vraiment un peu par leur pratique.
Nous devons donc essayer de nous présenter
devant le monde avec la société et de constituer
une force telle que les praticiens se réunissent
réellement pour présenter quelque chose de
pratique et économique. Ce n'est qu'ainsi que
les gens, qui sont venus aujourd'hui pour
apprendre quelque chose, pourront vraiment
apprendre quelque chose. Qu'adviendra-t-il de
nos efforts économiques si les étudiants
repartent avec le sentiment qu'ils ne savent
rien eux-mêmes. - Il faut donc qu'un changement
radical intervienne dans ce sens au cours des
huit prochains jours pour que nous puissions
remplir notre tâche.
03
Je voulais ainsi tenter d'apporter un élément
positif au débat.
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