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Institut pour une triarticulation sociale
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GA337b - Œuvres complètes de Rudolf Steiner - IDÉES SOCIALES, RÉALITÉ SOCIALE, PRATIQUE SOCIALE




DEUXIÈME SOIRÉE DE SÉMINAIRE à l'occasion du premier cours universitaire anthroposophique. -
Dornach, le 7 octobre 1920 -
QUESTIONS SUR LA PRATIQUE ÉCONOMIQUE II.
ZWEITER SEMINARABEND anläßlich des ersten anthroposophischen Hochschulkurses. -
Dornach, 7. Oktober 1920 -
FRAGEN ZUR WIRTSCHAFTLICHE PRAXIS II.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres 07 complètes ga 337b 159-174  1999 /10/1920



Original





Traducteur: FG v.01 - 2022 Editeur: SITE

 




L'alternative s’appelle soit tri-articulation ou stagnation. La tri-articulation ne devra pas être cachée. L'exemple de l'école Waldorf. Il ne s’agit pas de l'élaboration de paragraphes. Le but du Conseil culturel. La pensée de tri-articulation doit rentrer dans les têtes des humains. Le manque de compréhension du prolétariat pour la mise en place d'un système de conseils d'entreprise dans l'économie. De quelles façons se forment des associations ? Le domaine du droit n’a pas le droit d’avoir à faire avec la détermination de prix. Comment les prix de marchandises apparaissent. La répartition des gains d’exploitation. Pourquoi le Conseil de culture et les conseils d’entreprise ne se sont pas laissé réaliser. Ce qu’il faut aujourd'hui : un nombre suffisant d’humains avec initiative et raison.


Die Alternative heißt: entweder Dreigliederung oder Stagnation. Die Dreigliederungsidee soll nicht kaschiert werden. Das Beispiel der Waldorfschule. Es kommt nicht auf das Ausarbeiten von Paragraphen an. Der Zweck des Kulturrates. Der Dreigliederungsgedanke muß in die Köpfe der Menschen hinein. Das Unverständnis des Proletariats für die Einführung eines Betriebsrätesystems in der Wirtschaft. Auf welche Weise bilden sich Assoziationen? Das Rechtsgebiet darf mit der Preisbestimmung nichts zu tun haben. Wie die Warenpreise entstehen. Die Verteilung der Betriebsgewinne. Warum der Kulturrat und die Betriebsräte sich nicht haben verwirklichen ließen. Was es heute braucht: eine genügende Anzahl von Menschen mit Initiative und Einsicht.



Les trois conférences précédentes de Roman Boos sur la "Science sociale phénoménologique" des 4, 5 et 6 octobre 1920 servent de base à la soirée de séminaire. La discussion est ouverte.

01

Dem Seminarabend werden die drei vorangegangenen Vorträge von Ro­man Boos über «Phänomenologische Sozialwissenschaft» vom 4., 5. und 6. Oktober 1920 zugrundegelegt. Es wird die Diskussion eröffnet.

Hermann Eichenberger : J'aimerais poser une question à l'orateur. Si l'on s'efforce de procéder à la transformation de la vie publique dans le sens de la triarticulation, alors on doit demander dans quel domaine on peut commencer. J'aimerais donc demander : peut-on commencer à transformer la vie publique à partir du domaine politico-juridique ? Plus précisément : peut-on se représenter la direction juridique ainsi que les humains accordent leur confiance à un certain sommet - ou pas ? Il s'agit du mode d'élection du corps législatif, du système électoral. Dans les "Points essentiels", c'est désigné comme une chose fondamentale.

02

Hermann Eichenberger: Ich möchte eine Frage an den Referenten stellen. Wenn man sich bemüht, die Umwandlung des öffentlichen Lebens im Sin­ne der Dreigliederung vorzunehmen, dann muß man sich überlegen, auf welchem Gebiete man da anfangen kann. Ich möchte also fragen: Kann man aus dem politisch-rechtlichen Gebiet heraus anfangen mit der Um­wandlung des öffentlichen Lebens? Präziser: Ist die Auffassung richtig, kann man sich die rechtliche Führung so vorstellen, daß die Menschen Vertrauen schenken einer gewissen Spitze — oder nicht? Es handelt sich um die Art der Wahl des gesetzgebenden Körpers, um das Wahlsystem. In den «Kernpunkten» ist das als eine fundamentale Sache bezeichnet.

Eugen Kolisko est absolument d'avis qu'il faut veiller à ce que le Parlement dispose d'un terrain à partir duquel on peut agir pour la triarticulation. Dr Thomastik, par exemple, a diffusé un appel demandant le regroupement de l'Autriche en une seule circonscription électorale, sans toutefois faire référence à l'idée de triarticulation. Passer la triarticulation sous silence, n'irait cependant pas.

03

Eugen Kolisko ist durchaus der Meinung, man müsse dafür sorgen, einen Boden im Parlament zu haben, von dem aus man für die Dreigliederung wirken könne. Von Dr. Thomastik zum Beispiel sei ein Aufruf verbreitet worden mit der Forderung, Österreich zu einem einzigen Wahlkreis zu­sammenzufassen, allerdings ohne Hinweis auf die Dreigliederungsidee. Die Dreigliederung zu verschweigen, das ginge aber nicht.

Roman Boos est du même avis que le Dr Kolisko. Il faut avant tout une éducation pédagogique populaire à grande échelle, il faut donner des conférences pour que le concept du triptyque passe dans la tête des gens. L'affaire que le Dr Thomastik a montée n'est qu'un substitut, même si elle était bien conçue et bien intentionnée.

04

Roman Boos ist derselben Ansicht wie Dr. Kolisko. Nötig sei vor allem eine volkspädagogische Erziehung im großen, man müsse Vorträge halten, damit der


damit der Dreigliederungsgedanke durch die Köpfe der Menschen ziehe.Die Sache, die Dr. Thomastik aufgezogen habe, sei nur ein Surrogat, wenn sie auch noch so schön ausgedacht und noch so gut gemeint sei.

Hermann Eichenberger souligne que M. Thomastik aurait absolument montré du courage ; il aurait aussi tenu des conférences sur la triarticulation sociale.

05

Hermann Eichenberger betont, Herr Thomastik habe durchaus Mut gezeigt; er habe auch Vorträge über die soziale Dreigliederung gehalten.

Rudolf Steiner : Mes très chers présents ! Je n'ai pas beaucoup à dire tout de suite sur cette chose, d'après ce que j'ai entendu à son sujet. Vous pouvez vous imaginer, d'après mon activité passée, qu'au moment où j'ai pris position pour la triarticulation de l'organisme social, j'ai considéré comme une nécessité d'introduire cette triarticulation en tant que telle, tout d'abord dans la vie publique de la civilisation moderne. Et depuis, j'ai répété à plusieurs reprises, en diverses occasions, que pour moi, après un examen approfondi des conditions de la vie moderne, la situation est la suivante : soit on parvient à rendre l'impulsion de la triarticulation vraiment populaire, de sorte qu'elle devienne une vie - ce n'est pas une utopie, elle doit être une vie -, soit on ne fait pas un pas de plus. Vous pouvez lire cela dans mes essais sur la triarticulation de l'organisme social, qui viennent de paraître aux éditions du Kommenden Tag/Jour qui vient à Stuttgart ; le livre s'appelle "In Ausführung der Dreigliederung des sozialen Organismus (En exécution de la triarticulation de l'organisme social)".

06

Rudolf Steiner: Meine sehr verehrten Anwesenden! Viel habe ich gerade über diese Sache nicht zu sagen, nach dem, was ich über sie vernommen habe. Sie können sich denken nach meinem bisherigen Wirken, daß ich in dem Momente, als ich eingetreten bin für die Dreigliederung des sozialen Organismus, es für eine Notwendigkeit gehalten habe, diese Dreigliederung als solche zuallererst in das öffentliche Leben der modernen Zivilisation einzuführen. Und ich habe seither wiederholt bei den verschiedensten Gelegenheiten ausgeführt, daß für mich nach einer gründlichen Untersuchung der Verhältnisse des modernen Lebens die Sache so steht: Entweder man kommt dazu, den Dreigliederungsimpuls wirklich populär zu machen, so daß er Leben wird — er ist keine Utopie, er muß Leben sein —, oder man kommt keinen Schritt weiter. Sie können das jetzt wieder nachlesen in meinen gesammelten Aufsätzen über die Dreigliederung des sozialen Organismus, die eben erschienen sind im Stuttgarter Verlag des Kommenden Tages; «In Ausführung der Dreigliederung des sozialen Organismus» heißt das Buch.

Et c'est pourquoi j'ai la permission de peux peut-être déjà remarquer que chaque déclaration de ce genre, selon laquelle il faudrait dans une certaine mesure cacher la triarticulation, me rappelle ce que j'ai vécu avec l'anthroposophie depuis 20 ans, à savoir que des gens très intelligents sont venues à plusieurs reprises et ont dit : Oui, se présenter d'une manière ou d'une autre avec l'anthroposophie, nous ne pouvons pas le faire, nous devons d'abord rendre la chose plus accessible d'une autre manière et ainsi de suite. - J'ai vu ce qu'il est advenu de tout cela. Pour ma part, je n'ai jamais choisi d'autre voie que celle qui consiste à présenter l'anthroposophie au monde d'une manière absolument vraie et non dissimulée, et j'ai toujours rejeté tout ce qui ne défendait pas l'anthroposophie à visage découvert, m'attirant ainsi suffisamment d'inimitiés auxquelles je ne tiens pas pour l'essentiel. Et c'est pourquoi je ne peux que dire, mes très chers présents, que lorsqu'il s'agit de chercher les moyens d'agir de la manière la plus directe et la plus rapide pour la triarticulation de l'organisme social, je parle très volontiers partout où on m'appelle. Si l'on veut venir avec toutes sortes de propositions secondaires, par exemple des propositions de modification de telle ou telle loi électorale, qui n'entreraient en ligne de compte que lorsque nous serions à l'intérieur de la triarticulation de l'organisme social et que nous aurions cristallisé le lien politico-juridique hors de l'organisme social, si l'on vient avec de telles choses, je dois dire qu'elles me semblent - je le dis sans émotion - comme un renouvellement de vieilles astuces politiques, et elles ne m'intéressent pas. Elles ne m'intéressent pas ! Maintenant, la question est posée :

07

Und daher darf ich vielleicht schon bemerken, daß mich jede solche Äußerung, man solle gewissermaßen kaschierend mit der Dreigliederung auftreten, erinnert an dasjenige, was ich nun mit der Anthroposophie seit 20 Jahren erlebt habe, daß nämlich immer wieder und wiederum sehr kluge Leute gekommen sind und gesagt haben: Ja, mit der Anthroposophie irgendwie auftreten, das können wir nicht, wir müssen erst auf irgendeine andere Weise die Sache gewissermaßen mundgerecht machen und dergleichen. — Ich habe gesehen, was aus all dem geworden ist. Ich selber habe für mich niemals einen anderen Weg gewählt als denjenigen, in absolut wahrer, unverhüllter Weise die Anthroposophie vor die Welt hinzustellen, und ich habe alles dasjenige, was nicht mit offenem Visier für Anthroposophie eingetreten ist, stets abgelehnt und mir dadurch genügend Feindschaften zugezogen, an denen mir nichts liegt im wesentlichen. Und daher kann ich nur sagen, meine sehr verehrten Anwesenden, wenn es sich darum handelt, die Wege zu suchen, um auf dem direktesten und schnellsten Wege für die Dreigliederung des sozialen Organismus zu wirken, dann rede ich ganz gern überall da, wo man mich ruft. Wenn man etwa mit allerlei sekundären Vorschlägen kommen möchte, zum Beispiel mit Vorschlägen über Modifikationen dieses oder jenes Wahlgesetzes, die überhaupt erst dann in Betracht kämen, wenn wir in der Dreigliederung des sozialen Organismus drinnenstehen würden und das politisch-rechtliche Glied aus dem sozialen Organismus herauskristallisiert hätten, wenn man mit solchen Dingen kommt, dann muß ich sagen, sie kommen mir — ich sage das ganz ohne Emotion — wie eine Erneuerung alter Politikastereien vor, und die interessieren mich nicht. Sie interessieren mich nicht! Nun, es wird die Frage gestellt:

Je voudrais demander à M. Steiner comment on doit se représenter l'organisation de la vie spirituelle libre ? L'expérience montre que ce sont justement les artistes, les scientifiques et les autres travailleurs intellectuels qui sont les plus difficiles à amener à une collaboration raisonnable. Comment peut-on concevoir une telle organisation ? Peut-on même parler d'une organisation au sens habituel du terme ?

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Ich möchte Herrn Dr. Steiner fragen über die Art, wie man die Organisa­tion des freien Geisteslebens sich vorzustellen hat? Gerade Künstler, Wis­senschafter und andere geistige Arbeiter sind erfahrungsgemäß am schwer­sten zu vernünftigem Zusammenarbeiten zu bringen. Wie kann man sich eine solche Organisation denken? Kann da überhaupt von einer Organisa­tion im üblichen Sinne die Rede sein?

Mes très chers présents, j'aimerais tout d'abord souligner un point à propos de cette question : On parle très souvent de la triarticulation de l'organisme social, telle qu'elle est apparue dans le monde à travers mes "Points essentiels de la question sociale" et autres, comme s'il s'agissait d'une quelconque utopie, alors que tout ce qui est avancé ici provient du début à la fin d'une pensée tout à fait pratique et poursuit également l'objectif d'être pris en compte de manière pratique, immédiatement pratique. Mais d'un autre côté, de nombreuses questions - même de la part de personnes bien intentionnées - confèrent à ce mouvement de la triarticulation un caractère utopique, utopique. Il ne peut vraiment pas s'agir aujourd'hui de faire le cinquième et le sixième pas, si l'on veut être un homme pratique, sans faire d'abord le premier pas. Or, cette question met en évidence une difficulté concernant le premier pas. En ce qui concerne la vie de l'esprit, qui doit être une vie de l'esprit libre dans le sens de l'impulsion de la triarticulation, on ne peut naturellement pas du tout s'attendre à ce qu'elle puisse être réorganisée n'importe comment du jour au lendemain. Mais on pourrait réaliser la triarticulation du jour au lendemain, la réaliser immédiatement. On peut vraiment la réaliser. Il ne faudrait rien faire d'autre que de la réaliser de la même manière que l'école Waldorf de Stuttgart. Et je dois, ne serait-ce que pour faire descendre toute la discussion des hauteurs abstraites où elle a été menée aujourd'hui vers quelque chose de plus concret, attirer l'attention sur cette manifestation concrète de l'école Waldorf, qui a œuvré depuis maintenant un an.

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Meine sehr verehrten Anwesenden, ich möchte zu dieser Frage zunächst das eine betonen: Es wird sehr häufig von der Dreigliederung des sozialen Organismus, wie sie durch meine «Kernpunkte der Sozialen Frage» und anderes in die Welt gekommen ist, so gesprochen, als ob man es da mit irgendeiner Utopie zu tun hätte, während alles das, was da vorgebracht wird, von Anfang bis zum Ende aus einem durchaus praktischen Denken heraus kommt und auch das Ziel verfolgt, daß es praktisch, unmittelbar praktisch genommen werde. Auf der anderen Seite aber wird durch zahlreiche Fragestellungen — auch von gutmeinender Seite — dieser Dreigliederungsbewegung geradezu der Charakter des Utopistischen, des Utopischen aufgeprägt. Es kann sich ja wirklich heute nicht darum handeln, daß man den fünften und sechsten Schritt macht, wenn man ein praktischer Mensch sein will, ohne daß man zunächst den ersten Schritt macht. Nun ist allerdings mit dieser Frage auf eine Schwierigkeit des ersten Schrittes hingewiesen. Beim Geistesleben, das in der Richtung des Dreigliederungsimpulses ein freies Geistesleben sein muß, bei dem kann man ja natürlich am allerwenigsten erwarten, daß es von heute auf morgen irgendwie umorganisiert werden kann. Aber man könnte die Dreigliederung von heute auf morgen realisieren, unmittelbar realisieren. Man kann sie wirklich realisieren. Man müßte ja nichts anderes tun, als sie eben in dieser Weise realisieren wie die Waldorfschule in Stuttgart. Und ich muß, schon um die ganze Diskussion aus jenen abstrakten Höhen, in denen sie heute geführt wurde, etwas ins Konkretere herunterzubringen, auf diese konkrete Erscheinung der Waldorfschule hinweisen, die nun schon ein Jahr lang gewirkt hat.

Voyez-vous, mes très chers présents, lorsqu'un certain nombre de personnes se réunissent pour prendre des dispositions sur la base de principes, par exemple des règlements pour le système scolaire en ce qui concerne les programmes et les heures d'enseignement, ces humains - mais je le pense très sérieusement - sont au fond toujours très intelligentes, bien sûr. Et on peut, si l'on se réunit de cette manière, faire les paragraphes 1, 2 et 3 en disant que le professeur doit enseigner de telle ou telle manière, que telle ou telle matière doit être enseignée selon tel ou tel principe, et ainsi de suite. - Et je suis convaincu que ces dizaines de paragraphes peuvent contenir des choses extrêmement belles et puissantes, mais sous une forme abstraite. La question de savoir si l'on peut les appliquer dépend uniquement du fait que l'on dispose des humains pour le faire. Car, supposons le cas le plus extrême, si nous avions un jour, à une époque donnée, sur un territoire donné, des humains qui ne pourraient pas dépasser un certain niveau d'instruction, parce que justement, sur un territoire donné, à une époque donnée, il n'est pas né de génies, mais seulement 200 personnes moyennement intelligentes, de sorte qu'il n'y a pas de génies. Eh bien, on peut être tout à fait convaincu - si l'on a une pensée réelle, on le voit immédiatement - que ces gens moyennement intelligents élisent leurs meilleurs députés, et que lorsque ceux-ci se réuniront, ils feront encore leurs plus beaux paragraphes 1, 2 et 3 et ainsi de suite, par exemple que le professeur doit enseigner telle ou telle matière. Mais tout cela n'est pas du tout important dans le monde. Si l'on veut vraiment compter sur les forces disponibles, il faut d'abord rassembler parmi les humains ceux que l'on tient pour les plus aptes.

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Sehen Sie, meine sehr verehrten Anwesenden, wenn sich eine Anzahl von Menschen zusammensetzen, um aus Prinzipien heraus irgendwelche Anordnungen zu treffen, zum Beispiel Verordnungen für das Schulwesen in bezug auf Lehrpläne und Lehrzeiten, dann — ich meine das aber ganz im Ernst — sind diese Menschen im Grunde genommen immer sehr gescheit natürlich. Und man kann, wenn man sich so zusammensetzt, Paragraph 1, 2 und 3 so machen, daß man sagt: Der Lehrer soll soundso unterrichten, in diesem oder jenem Gegenstande muß nach diesen oder jenen Prinzipien unterrichtet werden und so weiter. — Und ich bin überzeugt, ihrem abstrakten Gehalt nach werden diese Dutzende von Paragraphen außerordentlich Schönes, Gewaltiges enthalten können, aber eben in abstrakter Form. Ob man sie anwenden kann, hängt lediglich davon ab, ob man die Menschen dazu hat. Denn, setzen wir den allerextremsten Fall, wir hätten einmal in einem Zeitalter innerhalb eines Territoriums durch irgendwelche Bedingungen nur Menschen, welche über ein gewisses Niveau des Unterrichtes hinauf gar nicht kommen können, weil eben gerade in einem bestimmten Territorium, in einem bestimmten Zeitabschnitte keine Genies, sondern nur 200 mittelgescheite Leute geboren worden sind, so daß eben keine Genies da sind. Nun, man kann ganz überzeugt sein — wenn man reales Denken hat, sieht man das unmittelbar ein —, daß auch dann diese mittelgescheiten Leute ihre besten Abgeordneten wählen, und wenn diese zusammentreten, daß die dann noch immer ihre schönsten Paragraphen 1, 2 und 3 und so weiter machen werden, zum Beispiel, der Lehrer solle soundso unterrichten in diesem oder jenem Gegenstande. Aber auf all das kommt es eben in der Welt durchaus gar nicht an. Wenn man wirklich mit den vorhandenen Kräften rechnen will, dann kommt es zunächst darauf an, daß man aus dem Kreise der Menschen heraus diejenigen zu­sammenbringt, welche man für die Fähigen hält.

Eh bien, mes très chers présents, c'est ce qu'on a essayé de faire par exemple dans l'école Waldorf. Et là, on n'a pas fait de paragraphes, mais j'ai tout au plus donné un cours magistral, j'ai tenu des séminaires avant que nous ouvrions l'école. Nous avons aussi eu de nombreuses discussions ensemble au cours de l'année scolaire. J'ai également tenu un court cours-séminaire avant l'ouverture de la deuxième année scolaire. Mais tout ce qui est fait à l'école Waldorf est fait à partir de la communauté de ces personnalités qui sont là, c'est-à-dire à partir de leurs capacités, de leurs forces ; sans que des [paragraphes] soient d'abord posés, chacun fait de son mieux selon ses capacités. Et là, nous avons un petit cercle - appelez-le comme vous voulez - d'organisation de la libre vie de l'esprit, vous avez un petit cercle qui est entièrement livré à lui-même, qui agit entièrement à partir de ses propres capacités et intentions. Il fallait une fois extraire quelque chose comme une sorte d'extrait des autres situations. On a pu le faire dans le Wurtemberg, parce que la loi scolaire y présente encore une lacune, et c'est dans cette lacune que l'on a pu introduire cette école Waldorf. Ici, dans le canton de Soleure, on ne pourrait pas le faire, comme chacun sait. L'idée est donc de ne pas s'en tenir à des abstractions, mais de s'adresser aux humains et de leur faire faire ce qu'ils peuvent réellement faire. Mais il y a ici une difficulté. Il serait bien sûr possible, si l'impulsion de la triarticulation était bien comprise, que les représentants de la vie de l'esprit s'étendent simplement sur n'importe quel territoire qui a déjà été donné par l'histoire jusqu'à présent, se retrouvent dans un large périmètre pour ne rien vouloir d'autre que de comprendre l'existence de la vie de l'esprit sur elle-même ; c'est-à-dire que ces représentants de la vie de l'esprit - la majorité se composera tout de même des différents enseignants des différentes institutions -, que ces différents représentants de la vie de l'esprit trouvent vraiment le courage de se placer sur eux-mêmes.

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Nun, meine sehr verehrten Anwesenden, das ist zum Beispiel in der Waldorfschule versucht worden. Und da sind keine Paragraphen gemacht worden, sondern ich habe höchstens einen Vortragskursus gehalten, Seminarien abgehalten, bevor wir die Schule eröffnet ha­ben. Wir haben auch viele Besprechungen zusammen im Laufe des Schuljahres gehabt. Ich habe auch jetzt wieder vor Eröffnung des zweiten Schuljahres einen kurzen Seminarkursus abgehalten. Aber alles dasjenige, was in der Waldorfschule getan wird, das wird aus der Gemeinschaft derjenigen Persönlichkeiten heraus getan, die ein­mal da sind, das heißt aus ihren Fähigkeiten, aus ihren Kräften; ohne daß erst [Paragraphen] hingestellt werden, tut jeder sein Bestes nach seinen Fähigkeiten. Und da haben wir einen kleinen Kreis von — nennen Sie es nun, wie Sie es wollen — Organisation des freien Gesteslebens, da haben Sie einen kleinen Kreis, der ganz auf sich ge­stellt ist, der ganz aus seinen eigenen Fähigkeiten und Intentionen heraus wirkt. Man mußte einmal so etwas wie eine Art Ausschnitt herausholen aus den übrigen Zuständen. Man konnte es in Würt­temberg, weil da das Schulgesetz noch eine Lücke hat, und in diese Lücke hinein konnte man diese Waldorfschule bringen. Hier im Kanton Solothurn könnte man es ja bekanntlich nicht. Die Sache ist also so, daß man nicht an Abstraktionen, sondern an die Menschen geht und die Menschen dasjenige tun läßt, was sie wirklich machen können. Nun wird hier allerdings auf eine Schwierigkeit hingedeu­tet. Es wäre natürlich möglich, wenn der Impuls der Dreigliederung ordentlich verstanden würde, daß die Vertreter des Geisteslebens einfach über irgendwelche Territorien hin, die schon einmal aus der bisherigen Geschichte gegeben sind, in weitem Umkreise sich fän­den, um gar nichts anderes zu wollen, als eben das Auf-sich-selbst­Gestelltsein des Geisteslebens zu verstehen; das heißt, daß diese Vertreter des Geisteslebens — die Majorität wird ja doch aus den ver­schiedenen Lehrern der verschiedenen Anstalten bestehen —, daß diese verschiedenen Vertreter des Geisteslebens wirklich den Mut fänden, sich auf sich selbst zu stellen.

Nous avons commencé avec cela à Stuttgart de créer ce que l'on appelle un conseil culturel - j'ai déjà attiré l'attention sur ce point à une autre occasion - et nous avons bien sûr dû commencer par nous adresser à ceux qui sont concernés. Maintenant, mes très chers présents, on ne peut pas soudainement vouloir placer d'autres humains dans la vie de l'esprit que celles qui y sont. Il est donc évident que celui qui pense pratique se dit d'abord : nous voulons réaliser la triarticulation de l'organisme social, et non pas créer une quelconque utopie dans une maison de coucous des nuages. - Il s'agit bien sûr de compter d'abord avec les travailleurs de la vie spirituelle qui sont justement là. Et il s'agit d'être conscient que cette vie spirituelle est désormais placée sur elle-même, qu'elle s'est détachée de l'État unitaire. De ce fait déjà, il se passe vraiment quelque chose. Seulement, on n'a pas trouvé d'écho favorable, parce que les professeurs d'université en particulier disaient : "Eh bien, cela pourrait arriver si les universités s'administraient elles-mêmes, mon collègue serait celui qui co-administrerait - non, je préfère encore un ministre qui se tient à l'extérieur. - Car aucun collègue ne fait vraiment confiance à l'autre. C'est bien sûr quelque chose qui doit être surmonté. Mais face à la pensée réelle, c'est ainsi que les choses se présentent : même si autant d'artistes, de scientifiques et de travailleurs spirituels veulent suivre leur propre voie, il est décisif que la vie spirituelle soit placée sur elle-même, de sorte que dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement, de la plus petite classe d'école jusqu'au professeur d'université, rien d'autre n'est déterminant que la voix de celui qui participe activement à cette vie de l'esprit. Ce qui doit être décidé à l’intérieur de la vie de l'esprit doit l'être à grande échelle, comme cela se décide chez nous à l'école Waldorf, c'est-à-dire uniquement par ceux qui participent à cette vie de l'esprit, et non par un quelconque parlement ou autre, ou par un quelconque ministère qui se tiendrait à l'extérieur, ou tout au plus par un référent qui, parce qu'il est devenu trop vieux pour l'enseignement, doit ensuite encore s'occuper du référent au ministère de l'Éducation.

12

Wir haben in Stuttgart damit angefangen, einen sogenannten Kulturrat zu begründen — ich habe schon einmal hier bei anderer Gelegenheit darauf aufmerksam gemacht —, und wir mußten selbst­verständlich da zunächst an diejenigen herangehen, die es angeht. Nun, meine sehr verehrten Anwesenden, man kann nicht plötzlich andere Menschen ins Geistesleben hineinstellen wollen, als da sind. Es ist ja selbstverständlich, daß derjenige, der praktisch denkt, sich zunächst sagt: Wir wollen die Dreigliederung des sozialen Organis­mus verwirklichen, nicht irgendeine Utopie in einem Wolkenkuk­kucksheim schaffen. — Da handelt es sich natürlich darum, daß man zunächst mit denjenigen Arbeitern im Geistesleben rechnet, die eben da sind. Und es handelt sich darum, daß man sich klar ist, daß dieses Geistesleben nun auf sich selbst gestellt ist, daß es sich her­ausgelöst hat aus dem Einheitsstaat. Schon dadurch geschieht wirk­lich etwas. Nur, man fand wenig Gegenliebe, weil insbesondere die Universitäts-Professoren sagten: Na, da könnte es ja geschehen, wenn sich die Universitäten selbst verwalten würden, da wäre ja mein Kollege derjenige, der mitverwalten würde — nein, da ist mir ein Minister, der draußen steht, noch immer lieber. — Denn kein Kollege traut eigentlich dem andern. Das ist natürlich etwas, was überwunden werden muß. Aber dem realen Denken gegenüber nimmt sich die Sache so aus: Mögen noch so viele Künstler, Wis­senschafter und geistige Arbeiter meinetwillen ihre eigenen Wege gehen wollen, entscheidend ist, daß das geistige Leben auf sich selbst gestellt ist, so daß im Erziehungs- und Unterrichtswesen von der untersten Schulklasse bis hinauf zum Universitätsprofessor nichts anderes maßgebend ist als die Stimme desjenigen, der in diesem Geistesleben drinnen tätig mitwirkt. Dasjenige, was zu ent­scheiden ist innerhalb des Geisteslebens, das muß im großen Stil so entschieden werden, wie es bei uns in der Waldorfschule entschie­den wird, also nur durch diejenigen, die beteiligt sind an diesem Geistesleben, nicht durch irgendein Parlament oder dergleichen oder durch irgendein Ministerium, das draußen steht, oder höch­stens durch einen Referenten, der, weil er für das Unterrichtswesen zu alt geworden ist, nachher noch das Referat im Unterrichtsmini­sterium zu besorgen hat.

Ce qui est important partout, c'est que l'idée de la triarticulation de l'organisme social, dans sa forme véritable, pénètre dans les têtes des humains. On se convaincra alors que l'on n'a pas du tout besoin de réfléchir à ces détails, mais qu'il s'agit du fait que la vie de l'esprit est vraiment à l'extérieur, simplement parce que les représentants de cette vie de l'esprit se sentent placés sur eux-mêmes, et sont bien entendu placés sur eux-mêmes, dans la mesure où aucun État ne peut rien faire contre cela. Lorsqu'ils se sentent placés sur eux-mêmes, un tout autre type d'action, un tout autre type de travail s'installe dans cette vie de l'esprit. Et c'est alors que naît déjà de cette vie de l'esprit ce qui est alors un progrès dans le sens de la triarticulation et d'une véritable humanité. Il s'agit donc de ne pas penser qu'on devrait se mettre en place et faire n'importe quoi, comme on met des soldats de plomb en colonne, mais de prendre la vie telle qu'elle est et de n'y apporter que la triarticulation, et là, il faut bien sûr prendre les humains qui sont là maintenant. Mais il ne s'agit de rien d'autre que de faire comprendre à ces humains ce qui se trouve réellement dans l'idée de la triarticulation. Voilà ce que l'on peut donc dire à une telle question.

13

Dasjenige, was allüberall wichtig ist, das ist, daß der Gedanke der Dreigliederung des sozialen Organismus in seiner wahren Ge­stalt in die Köpfe der Menschen hineingeht. Dann wird man sich überzeugen davon, daß man gar nicht über diese Einzelheiten nachzudenken hat, sondern daß es sich darum handelt, daß das Geistesleben wirklich heraußen ist einfach dadurch, daß sich die Vertreter dieses Geisteslebens auf sich selbst gestellt fühlen, selbst­verständlich auch auf sich selbst gestellt sind, indem einfach kein Staat etwas dagegen machen kann. Wenn sie sich auf sich selbst gestellt fühlen, in dem Augenblicke wird eine ganz andere Art des Wirkens, eine ganz andere Art des Arbeitens in diesem Geistes­leben drinnen sein. Und dann entsteht schon aus diesem Geistes­leben dasjenige, was dann ein Fortschritt im Sinne der Dreigliede­rung und eines wirklichen Menschentums ist. Also darum handelt es sich, daß man nun wahrhaftig nicht denken soll, man muß sich hinstellen und irgend etwas tun, so wie man Bleisoldaten in Kolon­nen stellt, sondern man muß das Leben so nehmen, wie es ist, und nur die Dreigliederung hineinbringen in das Leben, und da muß man natürlich die Menschen nehmen, die jetzt da sind. Aber es handelt sich auch um nichts anderes, als daß diese Menschen eben dasjenige verstehen, was wirklich im Dreigliederungsgedanken liegt. Dies kann man also auf eine solche Frage sagen.

Oui, mes très chers présents, il y a quand même là une organisation dans la vie de l'esprit, les choses sont organisées : il y a des écoles primaires, des écoles secondaires et des universités ; il y a une organisation, un certain tissu de la vie de l'esprit. Il ne s'agit pas de fondre tout cela, mais de rendre libre la vie de l'esprit et de laisser ensuite les choses se faire - et il se passera certainement beaucoup de choses si la vie de l'esprit est libre et placée sur elle-même. Alors, ceux qui sont des imbéciles à l'extérieur ne seront pas entendus. Nous avons beaucoup à nous plaindre en rapport à notre école Waldorf ; nous avons notamment beaucoup à nous plaindre, dans tous les domaines, même ici à Dornach, du fait que personne ne nous donne d'argent ; mais nous n'avons vraiment pas à nous plaindre du fait que l'école Waldorf ne soit pas entendue. On l'entend très volontiers, on aimerait entendre partout les enseignants, ils n'en font jamais assez et ils sont carrément déchirés. Celui qui a quelque chose à dire est déjà entendu. Mais c'est de cela qu'il s'agit, j'en parlerai encore.

14

Ja, meine sehr verehrten Anwesenden, es ist doch eine Organi­sation da im Geistesleben, es sind die Dinge organisiert: Volks­schulen sind da, und Mittelschulen und Universitäten sind da; eine Organisation, ein gewisses Gewebe des Geisteslebens ist ja da. Es handelt sich ja nicht darum, daß man das alles umschmelzt, son­dern daß man das Geistesleben freimacht und daß man dann die Dinge geschehen läßt — und es wird sicher viel geschehen, wenn das Geistesleben frei und auf sich selbst gestellt ist. Dann werden schon diejenigen, die draußen Dummköpfe sind, nicht gehört werden. Wir haben uns über sehr vieles zu beklagen mit Bezug auf unsere Waldorfschule; wir haben uns namentlich sehr darüber zu beklagen, auf allen Gebieten, auch hier in Dornach, daß uns kein Mensch Geld gibt; aber wir haben uns wahrhaftig nicht zu beklagen darüber, daß man die Waldorfschule etwa nicht hört. Man hört sie sehr gern, man möchte überall die Lehrer hören, sie können gar nicht genug tun und sie werden geradezu zerrissen. Derjenige, der etwas zu sagen hat, der wird schon gehört. Das ist aber dasjenige, um was es sich handelt; ich werde auch darüber noch sprechen.

Maintenant, la deuxième question :

15

Nun die zweite Frage:

Comment se présente l'association par rapport aux organisations corporatives ?

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Wie stellt sich die Assoziation dar im Vergleich zu korporativen Organi­sationen?

Eh bien, mes très chers présents, j'aimerais vous dire, en partant à nouveau de quelque chose de concret, que dans la vie économique aussi, comme je l'ai déjà dit un autre soir, on pense vraiment économiquement, c'est-à-dire qu'on peut être à l'intérieur de la vie économique et que dans la vie économique, on ne pense pas juridiquement ou comme on doit penser dans l'organisme spirituel, mais qu'on pense vraiment économiquement dans la vie économique. Naturellement, il y a encore des difficultés aujourd'hui, mais il ne s'agit pas de cela, parce que ces difficultés pourraient être résolues petit à petit d'une manière très précise que je vais indiquer. Mais il ne s'agit pas de voir comment les difficultés s'installent, il s'agit d'abord de commencer à accueillir réellement l'impulsion de l'association.

17

Nun, meine sehr verehrten Anwesenden, da möchte ich Ihnen, wiederum von etwas Konkretem ausgehend, sagen: Auch im wirtschaftlichen Leben handelt es sich darum, daß man, wie ich schon an einem anderen Abend gesagt habe, nun wirklich wirtschaftlich denkt, das heißt, daß man drinnenstehen kann im wirtschaftlichen Leben und im wirtschaftlichen Leben nicht etwa juristisch denkt oder so denkt, wie man im geistigen Organismus zu denken hat, sondern daß man im wirtschaftlichen Leben drinnen wirklich wirtschaftlich denkt. Natürlich ergeben sich heute noch Schwierigkeiten; aber darum handelt es sich nicht, weil diesen Schwierigkeiten eben in einer ganz bestimmten Weise, die ich gleich andeuten werde, nach und nach abgeholfen werden könnte. Aber es handelt sich doch nicht darum zu sehen, wie sich die Schwierigkeiten einstellen, sondern darum, daß man zunächst einmal daran gehen soll, den Assoziationsimpuls wirklich aufzunehmen.

Maintenant, qu'avons-nous fait à Stuttgart après avoir commencé à travailler en avril de l'année dernière ? Vous voyez, nous n'avons pas misé sur une tentative abstraite et déclamé la manière dont les associations doivent se former, je veux dire entre cordonniers, mais nous avons repris une idée qui était populaire à l'époque. À l'époque où nous l'avons reprise, elle n'était pas seulement populaire dans le prolétariat, mais aussi dans le patronat : le concept de conseil d'entreprise. Mais nous voulions que le concept des conseils d'entreprise, l'institution des conseils d'entreprise, aille dans le sens de la triarticulation. Qu'avons-nous fait à cet égard ? Nous avons essayé d'attirer l'attention de ceux qui étaient intéressés - et ils étaient vraiment très nombreux à une certaine époque - sur les points suivants : si l'institution des conseils d'entreprise est introduite dans une région économique, il s'agit bien sûr d'une tutelle stupide, qui consiste à légiférer dans les usines, à introduire dans chaque usine des conseils d'entreprise qui y travaillent, les surveillent, etc. L'introduction de la République des conseils en Hongrie a démontré de manière éclatante qu'il ne pouvait s'agir de cela - je vous prie de lire le livre extrêmement intéressant de Varga, qui était lui-même assis, je dirais, à la crèche, qui était commissaire du peuple aux affaires économiques et président du conseil économique suprême.

18

Nun, was taten wir in Stuttgart, nachdem wir im April des vorigen Jahres begonnen haben, da zu arbeiten? Sehen Sie, wir haben nicht irgendwie auf einen abstrakten Versuch gesetzt und haben nun deklamiert, wie die Assoziationen sich zu bilden haben, meinetwillen unter Schuhmachern, sondern wir haben einen Gedanken aufgenommen, der dazumal populär war. Gerade in der Zeit, als wir ihn aufgenommen haben, war er nicht bloß populär im Proletariat, sondern er war sogar populär im Unternehmertum: der Begriff der Betriebsräte. Wir wollten aber den Begriff der Betriebsräte, die Institution der Betriebsräte, im Sinne der Dreigliederung haben. Was haben wir da getan? Wir haben versucht, diejenigen Menschen, die daran interessiert waren — und das waren wahrhaftig in einem bestimmten Zeitabschnitt sehr viele —, auf folgendes aufmerksam zu machen: Wenn in einem Wirtschaftsgebiete die Institution der Betriebsräte eingeführt wird, so ist das natürlich eine törichte Bevormundung, in die Fabriken hinein eine Gesetzgebung zu machen, wodurch in der einzelnen Fabrik nun Betriebsräte eingeführt werden, die dort arbeiten, beaufsichtigen und dergleichen — darum kann es sich nicht handeln. Daß es sich darum nicht handeln kann, das hat sich am allerbesten herausgestellt, als in Ungarn die Räterepublik eingeführt worden war — bitte, lesen Sie das außerordentlich interessante Buch von Varga, der selber, ich möchte sagen an der Krippe gesessen hat, der dort Volkskommissar für wirtschaftliche Angelegenheiten und Präsident des obersten Wirtschaftsrates war.

Il ne s'agit pas d'introduire des conseils d'entreprise comme cela a été fait dans les lois allemandes tout à fait impossibles, mais de former un conseil d'entreprise à partir de la vie de l'économie elle-même et de ses différentes situations. Et la pensée de faire émerger un corps de conseils d'entreprise des différentes branches de la vie de l'économie, qu'il s'agisse de branches plus orientées vers la consommation ou plus orientées vers la production, qu'il s'agisse des membres de telle ou telle classe, bref, de faire émerger les personnalités des conseils d'entreprise de la vie de l'économie, cette idée a été rendue populaire avant tout parmi les prolétaires. Le mode d'élection se serait déjà trouvé, si cela avait été assuré de faire émerger des personnalités de la vie de l'économie qui se seraient ensuite réunies pour former une sorte de constituante de l'économie, qui aurait été un corps à constituer sur un territoire économique fermé et qui aurait avant tout commencé par travailler. J'ai vraiment insisté sur ce point à chaque soirée de discussion où l'on a parlé de cette chose - qui était en fait assez avancée avant qu'elle ne soit rendue impossible -, je l'ai souligné avec force à chaque soirée de discussion [avec les commissions des ouvriers de Stuttgart] : la prochaine chose à faire, c'est que le prolétaire perde l'habitude de parler de tout et de rien à partir de sa phrase et de tout savoir le mieux possible. Cela a été souligné à maintes reprises.

19

Es handelt sich nicht darum, in dieser Weise, wie es jetzt auch in den ganz unmöglichen deutschen Gesetzen gemacht worden ist, Betriebsräte einzuführen, sondern darum, aus dem Wirtschaftsleben und seinen einzelnen Situationen selber eine Betriebsräteschaft zu bilden. Und der Gedanke, eine Betriebsräteschaft hervorgehen zu lassen aus den verschiedenen Zweigen des Wirtschaftslebens, seien es solche Zweige, die mehr nach der Konsumtion oder mehr nach der Produktion ausgerichtet sind, seien es die Angehörigen dieser oder jener Klasse, kurz, aus dem Wirtschaftsleben eben die Betriebsräte-Persönlichkeiten hervorgehen zu lassen, dieser Gedanke wurde vor allen Dingen auch unter den Proletariern populär gemacht. Der Wahlmodus würde sich schon gefunden haben, wäre das erst gesichert gewesen, Persönlichkeiten aus dem Wirtschaftsleben hervorgehen zu lassen, welche sich dann zusammenfinden zu einer Art Wirtschaftskonstituante, die eine über ein geschlossenes Wirtschaftsgebiet hin zu bildende Körperschaft gewesen wäre und die vor allen Dingen zunächst gearbeitet hätte. Das ist von mir wirklich an jedem Diskussions­abend, an dem über diese Sache gesprochen worden ist — die im Grunde genommen ziemlich weit [gediehen] war, bevor sie verun­möglicht wurde —, es ist von mir an jedem Diskussionsabend [mit den Stuttgarter Arbeiterausschüssen] scharf hervorgehoben wor­den: Das nächste, was zu tun sein wird, das ist, daß der Prole­tarier sich abgewöhnen würde, aus seiner Phrase heraus alles mögliche zu reden und alles mögliche am besten zu wissen. Es ist das immer fort und fort betont worden.

Je vais vous donner un exemple que j'ai toujours aimé citer devant les prolétaires : après avoir parlé de la triarticulation de l'organisme social, un humain s'est présenté à la discussion en parlant du point de vue communiste et a déclaré que tout ce qui était dit à partir de la triarticulation de l'organisme social, il pouvait mieux le dire. Et maintenant, il a sorti ses quelques phrases communistes, puis il a dit qu'il n'était qu'un réparateur de chaussures. Bien sûr, il ne fallait pas lui en vouloir, car il ne s'agit vraiment pas de savoir si l'on est réparateur de chaussures ou autre chose. Il a dit qu'en tant que réparateur de chaussures, il ne pouvait pas être fonctionnaire, mais il a laissé entendre qu'il pouvait très bien être ministre, par exemple. Eh bien, vous voyez, avant toute chose, nous avons fait comprendre aux gens qu'il s'agissait de travailler ; et celui qui a l'esprit pratique sait que, si les choses sont bien gérées, la communauté permet effectivement d'atteindre un niveau plus élevé, du moins plus élevé que celui que possède chaque individu, même le plus génial de la communauté ; dans la communauté, on peut travailler davantage. Ce que cette association des conseils d'entreprise aurait dû accomplir dans un premier temps en tant que communauté, devrait d'abord être expliqué.

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Nun, ich will ein Beispiel anführen — ich habe dieses Beispiel auch gern immer vor Proletariern angeführt: Nachdem über Drei­gliederung des sozialen Organismus gesprochen worden ist, stellte sich ein Mann hin zur Diskussion, der vom kommunistischen Standpunkte aus sprach und der erklärte, alles dasjenige, was aus der Dreigliederung des sozialen Organismus heraus gesagt würde, das könne er besser sagen. Und nun brachte er eben seine paar kommunistischen Phrasen vor, und dann sagte er, daß er nur ein Schuhflicker sei. Nun, das brauchte man ihm natürlich nicht übel­zunehmen, denn es handelt sich ja wahrhaftig nicht darum, ob ei­ner Schuhflicker ist oder etwas anderes. Er meinte, er könnte ja als Schuhflicker kein Staatsbeamter sein, aber er ließ durchblicken, Minister zum Beispiel könnte er sehr wohl sein. Nun, sehen Sie, vor allen Dingen wurde den Leuten von uns klargemacht, daß es sich darum handeln würde, daß man arbeitet; und wer praktisches Denken hat, der weiß, daß durch die Gemeinschaft, wenn die Din­ge richtig geleitet werden, tatsächlich ein höheres Niveau erreicht werden kann, wenigstens ein höheres als dasjenige, was jeder ein­zelne, auch der Allergenialste der Gemeinschaft, hat; in der Ge­meinschaft kann mehr gearbeitet werden. Dasjenige, was diese Assoziation der Betriebsräte zunächst als Gemeinschaft hätte zu leisten gehabt, das sollte erst erklärt werden.

Quel est donc le premier pas qui travaille vers cette association ? Ne pas poser toutes les questions de détail possibles tant que nous n'avons pas encore fait le premier pas, tant que nous n'avons pas observé la vie d'une manière correcte et que nous n'avons pas ensuite, à partir de cette observation de la vie, une idée de la manière dont nous pouvons arriver à des associations. Mais cela, c'est possible pour chacun, quelle que soit sa position dans la vie, que s'il se trouve réellement dans la vie, si la vie le touche, il puisse voir d'une manière ou d'une autre comment il peut s'associer avec ceux qui lui sont proches - dans la mesure où il n'est pas un pur rentier qui n'est pas dans la vie réelle, notamment dans la [vraie] vie économique. Voilà, mes très chers présents, ce qu'il faut envisager comme premier pas dans la vie économique : qu'on en vienne à des associations - de même que dans le domaine spirituel, la chose principale est que les gens comprennent ce que signifie absolument devenir indépendant dans le domaine spirituel. Voilà ce qui est à dire en premier lieu sur ces deux domaines. Et si ces deux domaines comprennent maintenant qu'ils doivent se placer sur le terrain qui doit être reconnu comme le leur par leur propre essence, alors il restera finalement le domaine politico-juridique. Celui-ci se trouvera alors déjà, car il s'agit d'abord de former correctement ces deux ailes : la vie de l'esprit et la vie de l'économie. L'autre chose, c'est ce qui reste. On ne le trouvera que lorsqu'on aura mis de l'ordre dans ces deux ailes. C'est ce qu'il faut dire de la vie politico-juridique à partir de la pensée de la triarticulation.

21

Was ist also der erste Schritt, der auf diese Assoziation hinarbei­tet? Nicht alle möglichen Detailfragen stellen, solange wir noch nicht einmal den ersten Schritt getan haben, solange wir nicht das Leben in ordentlicher Weise uns angeschaut haben und dann aus dieser Anschauung des Lebens heraus eine Vorstellung darüber bekommen haben, wie wir zu Assoziationen kommen können. Das aber, das ist für jeden möglich, an welchem Platze im Leben er auch steht, daß, wenn er wirklich im Leben drinnensteht, wenn das Leben an ihn heranschlägt, er in irgendeiner Weise überschaut, wie er sich mit den ihm Zunächststehenden zu einem Assoziativen zusammenfinden kann — soweit er nicht ein bloßer Rentier ist, der nicht im wirklichen Leben, namentlich nicht im [wirklichen] wirt­schaftlichen Leben drinnensteht. Das ist dasjenige, meine sehr ver­ehrten Anwesenden, was zunächst als erster Schritt im Wirtschaftleben ins Auge gefaßt werden muß: daß man überhaupt zu Asso­ziationen kommen muß — geradeso, wie auf dem geistigen Gebiet es die Hauptsache ist, daß die Leute verstehen, was es überhaupt heißt, selbständig zu werden innerhalb des geistigen Gebietes. Das ist das, was zunächst über diese zwei Gebiete zu sagen ist. Und wenn diese beiden Gebiete nun verstehen, sich auf den Boden zu stellen, der durch ihre eigene Wesenheit als der ihrige anerkannt werden muß, dann bleibt zuletzt das politisch-rechtliche Gebiet übrig. Dann wird sich dieses schon finden, denn es handelt sich zunächst darum, daß diese beiden Flügel ordentlich gebildet wer­den: das Geistesleben und das Wirtschaftsleben. Das andere, das bleibt übrig. Das wird sich erst dann finden, wenn man Ordnung geschaffen hat auf diesen beiden Flügeln. Das ist dasjenige, was über das politisch-rechtliche Leben aus dem Gedanken der Dreigliederung gesagt werden muß.

J'en viens maintenant à une objection :

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Nun weiter zu einem Einwand:

Dans l'exposé de M. Ith, il a été dit que les relations entre le prix des marchandises et les différents coûts de revient devaient être réglés du domaine du droit.

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Im Vortrag von Herrn Ith ist gesagt worden, daß die Beziehungen zwischen dem Warenpreis und den einzelnen Gestehungskosten vom Rechtsgebiet geregelt werden sollten.

Maintenant, si cela avait vraiment été dit, il s'agirait bien entendu d'un dérapage, car le domaine juridique n'a rien à faire avec le prix des marchandises. Le prix de la marchandise peut essentiellement seulement naître de ce qui se donne par les associations en tant que valeur mutuelle selon le principe de la cellule économique originelle, dont il a aussi déjà été question ici.

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Nun, wenn das wirklich gesagt worden wäre, würde es selbstver­ständlich eine Entgleisung sein, denn das Rechtsgebiet hat mit dem Warenpreis nichts zu tun. Der Warenpreis kann im wesentlichen ja nur aus demjenigen entstehen, was durch die Assoziationen sich als der gegenseitige Wert ergibt nach dem Prinzip der wirtschaftlichen Urzelle, von dem ja auch hier schon gesprochen worden ist.

Il n'a pas été clairement exprimé que ces relations ne sont pas établies dans le domaine de droit, mais uniquement dans le domaine économique.

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Es ist nicht klar zum Ausdruck gekommen, daß diese Beziehungen nicht im Rechtsgebiet, sondern allein im Wirtschaftsgebiet gemacht werden.

Or, l'essentiel est que la répartition de ce qui est élaboré dans le produit du travail est bien entendu une chose du domaine économique, tout comme l'autre [les prix], c'est donc tout à fait clair.

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Nun, das wesentliche ist dieses, daß sowohl die Verteilung des­jenigen, was erarbeitet wird im Arbeitsprodukte, daß das selbst­verständlich ein Sache des Wirtschaftsgebietes ist, ebenso wie das andere, [die Preise], das ist ja ganz klar.

Une question supplémentaire :

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Eine weitere Frage:

Le prix des marchandises devra-t-il être fixé ?

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Wird der Warenpreis festgesetzt werden müssen?

Mes très chers présents, il ne peut absolument pas s'agir de fixer le prix des marchandises si vous pensez réellement, et c'est justement la triarticulation de l'organisme social qui doit être pensée réellement et non abstraitement. Si vous pensez réellement, vous arriverez à la conclusion que le prix des marchandises est quelque chose qui résulte en quelque sorte simplement, à l'intérieur d'un territoire, du fait qu'un certain nombre d'humains à l'intérieur de ce territoire ont besoin de certaines choses dans une certaine quantité. Et on doit savoir : ce n'est que lorsque ce prix ne peut pas se maintenir à un certain niveau, lorsque le prix devient trop élevé et que l'on s'en rend compte, qu'il est nécessaire que les associations veillent à ce que ce produit ne soit pas produit en trop petite quantité. Il s'agit en effet d'organiser la vie économique de telle sorte qu'un prix qui résulte des besoins puisse être maintenu à son niveau. On ne peut pas le maintenir en le fixant, car il est clair que si le prix d'une marchandise quelconque est trop bas, cette marchandise est produite en trop grande quantité. Et il s'agit alors de réguler cette production de marchandises en détournant les travailleurs qui y travaillent vers un autre domaine. Mais si le prix payé est trop élevé, c'est l'inverse.

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Meine sehr verehrten Anwesenden, es kann sich gar nicht darum handeln, den Warenpreis festzusetzen, wenn Sie real denken, und es ist eben die Dreigliederung des sozialen Organismus real zu denken und nicht abstrakt. Wenn Sie real denken, dann werden Sie darauf kommen, daß der Warenpreis etwas ist, was sich gewisser­maßen einfach in einem Territorium dadurch ergibt, daß eine be­stimmte Anzahl von Menschen innerhalb dieses Territoriums ge­wisse Dinge in einem gewissen Quantum brauchen. Und man wird wissen müssen: Nur wenn dieser Preis sich nicht halten kann auf einem bestimmten Niveau, wenn der Preis zu hoch wird und wenn man das bemerkt, dann ist es nötig, daß dann die Assoziationen dafür sorgen, daß dieses Produkt nicht zu wenig erzeugt wird. Es handelt sich ja doch darum, das wirtschaftliche Leben so einzurich­ten, daß ein Preis, der sich aus den Bedürfnissen heraus ergibt, daß der wirklich auf seiner Höhe erhalten werden kann. Das kann nicht durch Festsetzen erhalten werden, denn es ist ja klar: Wenn für irgendeine Ware der Preis zu gering ist, dann wird zu viel von dieser Ware erzeugt. Und es handelt sich dann darum, daß man diese Warenerzeugung dadurch regelt, daß man umlenkt die Ar­beiter, die daran arbeiten, auf ein anderes Gebiet. Wird aber ein zu hoher Preis dafür bezahlt, so ist es umgekehrt.

Il ne s'agit pas de faire des lois. Les associations n'auront pas à faire des lois ; les associations devront travailler en permanence pour que, premièrement, on ne fasse pas de travail inutile en gaspillant beaucoup, ce que j'ai déjà caractérisé ici, et pour que, deuxièmement, chacun soit effectivement placé à la place où il peut le mieux travailler, mais dans l'intérêt de l'ensemble.

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Es handelt sich nicht darum, daß man Gesetze macht. Die As­soziationen werden nicht Gesetze zu machen haben; die Assoziationen werden fortwährend zu arbeiten haben, damit erstens tatsächlich nicht unnötige Arbeit geleistet wird, indem viel verschleudert wird, was ich hier schon charakterisiert habe, und damit zweitens tatsächlich jeder an denjenigen Platz hingestellt wird, an dem er am besten arbeiten kann, aber im Interesse der Gesamtheit.

Ces associations devront justement travailler de manière à donner à la vie économique sa configuration correspondante. Il s'agira donc de penser d'abord à la première étape, à la formation des associations, et ensuite que ces associations commencent simplement à travailler ; elles peuvent simplement travailler dès qu'elles sont là.

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Diese Assoziationen werden gerade so zu arbeiten haben, um dem wirtschaftlichen Leben seine entsprechende Konfiguration zu geben. Also es wird sich darum handeln, daß man zunächst an den ersten Schritt denkt, an die Bildung der Assoziationen, und daß dann diese Assoziationen einfach anfangen zu arbeiten; sie können einfach arbeiten, sobald sie nur da sind.

Ensuite, il y a une autre question :

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Dann ist da noch eine Frage:

La répartition de la part de bénéfice est-elle fixée uniquement au sein de l'entreprise ?

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Wird die Verteilung des Gewinnanteils lediglich innerhalb des Betriebes festgesetzt?

Il ne peut pas du tout s'agir de cela, mais dans une région économique, la question des besoins de l'individu dépend de toute la région économique. Et ce fait sur lequel on se penche ici - la répartition de la part de bénéfice à l'intérieur de l'entreprise - ne devient pas à proprement parler un fait réel, parce que cela doit simplement être amené à partir de l'associatif. Celui qui travaille ceci ou cela doit recevoir ceci ou cela pour le produit de son travail. Il ne peut tout simplement pas s'agir de fixer la part de bénéfice au sein de l'entreprise, mais il est déjà inhérent à toute la structure de la vie économique que chacun doit recevoir sa part de bénéfice correspondante.

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Darum kann es sich gar nicht handeln, sondern in einem Wirtschaftsgebiet wird die Bedürfnisfrage des einzelnen von dem ganzen Wirtschaftsgebiete abhängen. Und diese Tatsache, auf die hier hingeschaut wird — die Verteilung des Gewinnanteils innerhalb des Betriebes —, wird nämlich gar nicht eigentlich eine reale Tatsache, weil das einfach aus dem Assoziativen heraus gebracht werden muß. Wer dies oder jenes arbeitet, der muß für sein Arbeitsprodukt dies oder jenes bekommen. Es kann sich einfach gar nicht darum handeln, daß man innerhalb des Betriebes den Gewinnanteil festsetzt, sondern schon in dem ganzen Aufbau des Wirtschaftslebens liegt es darinnen, daß man seinen entsprechenden Gewinnanteil bekommen muß.

Maintenant, mes très chers présents, je voudrais résumer, car il est déjà 10 heures et demie, nous ne pouvons pas continuer jusqu'à minuit. J'aurais encore bien dit maintes choses, car il est toujours un peu tard pour aborder les questions concrètes. Je voudrais résumer en disant ceci : vous voyez, cette impulsion de la triarticulation de l'organisme social a été lancée dans le monde à condition que des gens l'accueillent.

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Nun, meine sehr verehrten Anwesenden, jetzt möchte ich resü­mieren, denn es ist schon 1/2 11 Uhr, wir können nicht bis zur Mitternacht fortreden. Ich würde gern noch manches gesagt haben; gesagt kommt ja natürlich immer etwas zu spät heran an die eigent­lich konkreten Fragen. Ich möchte dahin resümieren, daß ich fol­gendes sage: Sehen Sie, dieser Impuls der Dreigliederung des sozia­len Organismus, er ist in die Welt gebracht worden unter der Voraussetzung, daß sich Menschen finden, die ihn aufnehmen.

Car de quoi avons-nous besoin aujourd'hui ? Aujourd'hui, nous n'avons pas besoin d'arguties sur la meilleure façon d'aménager ceci ou cela, par exemple des plans d'enseignement. Oh, j'en suis convaincu : même les humains peu doués, s'ils s'assoient et élaborent pour eux-mêmes de beaux plans d'enseignement, les plans d'enseignement deviennent très beaux. Je ne le pense même pas de manière humoristique, mais très sérieusement. Il s'agit d'avoir une compréhension de la réalité, afin de savoir ce que l'on peut faire avec la réalité.

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Denn was brauchen wir heute? Wir brauchen heute nicht Spintisierereien, wie man dies oder jenes am besten schön einrichtet, zum Beispiel Unterrichtspläne. O, ich bin überzeugt davon: Auch recht wenig begabte Menschen, wenn sie sich niedersetzen und für sich schöne Unterrichtspläne ausarbeiten, die Unterrichtspläne werden sehr schön. Ich meine das gar nicht einmal humoristisch, sondern ganz im Ernst. Es handelt sich darum, daß man auch das Verständnis hat für die Realität, damit man weiß, was man mit der Realität machen kann.

Vous pouvez naturellement dire : vous vous êtes attaqués au conseil culturel, vous vous êtes attaqués au corps de conseils d'entreprise, cela n'a rien donné. - Mais les choses ont justement échoué parce que les gens se sont mis à faire des épinettes/arguties et ont demandé : oui, que va devenir ma machine à coudre dans l'organisme social triarticulé ? - Mes très chers présents, ce n'est qu'une question de détail, une question de détail qui s'est réellement posée ; je pourrais vous en citer des milliers. Il faudrait être clair sur le fait que l'on devrait d'abord voir ce qui se trouve dans la triarticulation de l'organisme social à peu près de la même manière que l'on voit le théorème de Pythagore en mathématiques. Croyez-vous que quelqu'un puisse comprendre le théorème de Pythagore en s'approchant de tous les triangles rectangles et en essayant de voir si le théorème est correct ? Non, il sait qu'une fois qu'il l'a compris, il ne s'agit que de l'appliquer correctement dans la pratique, dans chaque cas particulier. Et il en va de même pour les "points essentiels de la question sociale", qui doivent être compris en eux-mêmes. Il faut savoir qu'ils peuvent être appliqués dans la réalité, si l'on acquiert la main et l'esprit pratiques. C'est de cela qu'il s'agit. Si les choses n'ont pas été mises en œuvre, c'est à cause de quelque chose dont je ne veux pas discuter maintenant, mes très chers présents. Mais je n'ai pas peur de dire ce que j'ai essayé de faire, et il en sera de même pour un autre pas : on doit essayer jusqu'à ce que la chose soit comprise. Il faudra tout essayer - je sais que cette affaire est encore sujette à des malentendus et à des ambiguïtés -, il faudra tout essayer tant que cette affaire ne sera pas comprise. Et elle n'a pas été comprise jusqu'à présent.

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Nun können Sie natürlich allerdings sagen: Ihr habt ja den Kulturrat in Angriff genommen, Ihr habt die Betriebsräteschaft in Angriff genommen, es ist nichts geworden. — Aber die Dinge sind gerade daran gescheitert, daß die Leute ins Spintisieren hineinkamen und gefragt haben: Ja, was wird nun im dreigliedrigen sozialen Organismus aus meiner Nähmaschine? — Meine sehr verehrten Anwesenden, das ist nur eine Detailfrage, eine solche Detailfrage, die nun wirklich vorgekommen ist; ich könnte Ihnen Tausende von solchen aufzählen. Man müßte sich klar sein darüber, daß man zunächst das, was in der Dreigliederung des sozialen Organismus liegt, ungefähr so einzusehen hätte, wie man in der Mathematik den pythagoräischen Lehrsatz einzusehen hat. Glauben Sie denn, daß jemand den pythagoräischen Lehrsatz dadurch einsieht, daß er nun an alle rechtwinkligen Dreiecke herangeht und probiert, ob der Lehrsatz stimmt? Nein, er weiß: Hat er ihn einmal eingesehen, handelt es sich nur darum, ihn im einzelnen Fall in der Praxis in der richtigen Weise anzuwenden. Und so handelt es sich auch darum, daß die Dinge der «Kernpunkte der Sozialen Frage» in sich selber zu durchschauen sind. Man muß wissen, sie lassen sich in der Wirklichkeit anwenden, wenn man nur dazu sich aneignet die praktische Hand und die praktische Gesinnung. Darauf kommt es an. Daß die Dinge nicht durchgeführt wurden, daran war etwas schuld, worüber ich nun nicht diskutieren will, meine sehr verehrten Anwesenden. Aber ich scheue mich nicht zu sagen, was ich versucht habe zu tun, und auch bei einem anderen Schritt wird es so sein: Man muß eben solange versuchen, bis die Sache verstanden wird. Man wird eben alles versuchen müssen — ich weiß, daß die Sache noch Mißverständnissen und Ungeklärtheiten ausge­setzt ist —, man wird eben alles versuchen müssen, solange diese Sache nicht verstanden wird. Und sie ist nicht verstanden worden bis jetzt.

Quand j'ai vu qu'il n'y avait rien à faire avec les illustres représentants de la vie de l'esprit, qu'il n'y avait rien à faire avec le prolétariat qui se tourne vers une foi en l'autorité bien pire que ne l'a jamais été la foi en l'autorité dans l'Église catholique, quand on a vu qu'il n'y avait rien à faire avec les représentants de la vie de l'esprit et avec le prolétariat, il ne s'agissait pas de discuter de cela, mais de faire quelque chose de réel. Et c'est là que j'ai pensé qu'il fallait au moins voir si, dans le vaste périmètre des régions d'Europe centrale, qui souffrent vraiment suffisamment de la misère et de la détresse, on pouvait trouver cinquante personnes que l'on pourrait simplement réunir à Stuttgart et auxquelles on pourrait enseigner des soubassements réels pour une action dans la vie publique. Car aujourd'hui, la plupart des gens parlent dans la vie publique sans soubassements, sans rien savoir de ce qui s'est passé et de ce qui se passe encore aujourd'hui, sinon il n'y aurait jamais eu d'Assemblée nationale telle que celle qui s'est réunie à Weimar ; ils parlent sur la base d'émotions quelconques qu'ils se forment à partir d'expériences qui ne sont même pas toutes récentes et qui sont l'expression d'anciennes conceptions historiques et politiques. C'est la caractéristique essentielle de nos partis actuels : ce qui est représenté au sein d'un parti actuel n'a aucune objectivité, ce n'est plus que l'ombre de ce qui était autrefois. Il s'agissait de trouver ces cinquante personnes afin de pouvoir déployer une véritable activité publique de cette manière. Elles ne se sont pas trouvées, mes très chers présents, ces cinquante personnes ne se sont pas trouvées ! Ce dont il s'agit aujourd'hui, ce n'est pas de discuter de manière abstraite sur les lois électorales et sur la question de savoir si une association peut être comparée à une corporation et ainsi de suite, mais ce dont il s'agit aujourd'hui, c'est d'obtenir le plus grand nombre possible d'humains avec de l'initiative, car aujourd'hui, il ne s'agit pas de savoir comment nous votons, mais que les gens corrects viennent aux places correctes. Et aujourd'hui aussi, ceux qui sont intérieurement remplis de compréhension, remplis de discernement, remplis du sens pratique de la triarticulation de l'organisme social, ceux-là, s'ils sont en nombre suffisant - on ne peut rien faire avec un petit nombre - ces humains avec de l'initiative, ils agiront. Ils seront élus aux bons endroits, quelles que soient les lois électorales, et il en résultera ce qui doit en résulter. C'est pourquoi il s'agit en premier lieu d'avoir un nombre suffisant d'humains qui comprennent les nécessités de l'époque et qui ont l'initiative nécessaire. Si l'on a pu suivre ceux qui ont mené le monde dans l'ordure/immondice parce qu'ils avaient encore développé au moins une initiative apprise, on suivra certainement aussi ceux qui développent une initiative saine. C'est pourquoi nous avons besoin aujourd'hui d'humains ayant de l'initiative et du discernement. Et si nous parvenons à gagner des humains ayant de l'initiative et du discernement, alors - alors la triarticulation marchera, avant non. Mais il faut travailler en ligne droite vers ce but, sans masque et sans fard.

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Als ich sah, daß mit den erlauchten Vertretern des Geisteslebens nichts anzufangen war, daß nichts anzufangen war mit dem Prole­tariat, das sich hinwendet zu einem Autoritätsglauben, der viel schlimmer ist, als jemals der Autoritätsglaube in der katholischen Kirche war, als man sah, daß mit den Vertretern des Geisteslebens und mit dem Proletariat nichts anzufangen war, da handelte es sich darum, nicht darüber zu diskutieren, sondern etwas Reales zu machen. Und da meinte ich, man solle wenigstens sehen, ob in dem weiten Umkreise der mitteleuropäischen Gebiete, die ja wahrhaftig unter Elend und Not genug leiden, fünfzig Menschen zu finden seien, die man einfach zusammenrufen könnte in Stuttgart und denen beigebracht werden könnten reale Unterlagen für ein Wir­ken im öffentlichen Leben. Denn heute reden die meisten im öf­fentlichen Leben ohne Unterlagen, ohne irgend etwas zu wissen von dem, was vorgegangen ist und jetzt noch vorgeht, sonst hätte es niemals eine solche Nationalversammlung geben können, wie eben diejenige, die in Weimar zusammengetreten ist; sie reden heraus aus irgendwelchen Emotionen, die sie sich bilden aus den nicht einmal allerneuesten Erfahrungen, die Ausdruck sind alter geschichtlicher und alter politischer Anschauungen. Das ist ja das wesentliche unserer gegenwärtigen Parteien, daß das, was vertreten wird innerhalb einer gegenwärtigen Partei, gar keine Sachlichkeit hat, nur noch Schatten ist von dem, was einmal war. Da hat es sich darum gehandelt, diese fünfzig Leute herauszufinden, damit man zunächst in dieser Weise eine wirkliche öffentlichen Tätigkeit hätte entfalten können. Sie haben sich nicht gefunden, meine sehr verehr­ten Anwesenden, diese fünfzig Leute haben sich nicht gefunden! Dasjenige, um was es sich heute handelt, ist nicht, daß wir in abstrakter Weise herumdiskutieren über Wahlgesetze und darüber, ob eine Assoziation verglichen werdenann mit einer Korporation und so weiter, sondern dasjenige, um was es sich heute handelt, ist, daß wir möglichst viele Menschen bekommen mit Initiative, denn heute handelt es sich nicht darum, wie wir wählen, sondern daß die richtigen Leute an die richtigen Plätze kommen. Und auch heute werden diejenigen, welche innerlich erfüllt sind mit Verständnis, erfüllt sind mit Einsicht, erfüllt sind von dem praktischen Sinn der Dreigliederung des sozialen Organismus, die werden, wenn sie nur in genügender Anzahl vorhanden sind, — mit einer kleinen Anzahl kann man nichts machen —, diese Menschen mit Initiative, sie werden wirken. Sie werden an die richtigen Stellen gewählt werden, gleichviel nach welchen Wahlgesetzen, und es wird dasjenige entstehen, was entstehen soll. Daher handelt es sich in erster Linie darum, daß wir eine genügende Anzahl von Menschen mit Einsicht in die Notwendigkeiten der Zeit und mit der nötigen Initiative haben. Konnte man denjenigen, die die Welt in den Unrat hineingeführt haben, folgen, weil sie wenigstens noch eine angelernte Initiative entwickelt haben, so wird man sicher auch denjenigen folgen, die eine gesunde Initiative entwickeln. Darum brauchen wir heute Menschen mit Initiative und Einsicht. Und wenn es uns gelingt, Menschen mit Initiative und Einsicht zu gewinnen, dann — dann marschiert die Dreigliederung, früher nicht. Aber geraden Weges und ohne Maske und ohne Verbrämung muß nach diesem Ziele hin gearbeitet werden.




Français seulement




DEUXIÈME SOIRÉE DE SÉMINAIRE à l'occasion du premier cours universitaire anthroposophique. - Dornach, le 7 octobre 1920 -
QUESTIONS SUR LA PRATIQUE ÉCONOMIQUE II.

L'alternative s’appelle soit tri-articulation ou stagnation. La tri-articulation ne devra pas être cachée. L'exemple de l'école Waldorf. Il ne s’agit pas de l'élaboration de paragraphes. Le but du Conseil culturel. La pensée de tri-articulation doit rentrer dans les têtes des humains. Le manque de compréhension du prolétariat pour la mise en place d'un système de conseils d'entreprise dans l'économie. De quelles façons se forment des associations ?      Le domaine du droit n’a pas le droit d’avoir à faire avec la détermination de prix. Comment les prix de marchandises apparaissent. La répartition des gains d’exploitation. Pourquoi le Conseil de culture et les conseils d’entreprise ne se sont pas laissé réaliser.      Ce qu’il faut aujourd'hui : un nombre suffisant d’humains avec initiative et raison.

01
Les trois conférences précédentes de Roman Boos sur la "Science sociale phénoménologique" des 4, 5 et 6 octobre 1920 servent de base à la soirée de séminaire. La discussion est ouverte.
02
Hermann Eichenberger : J'aimerais poser une question à l'orateur. Si l'on s'efforce de procéder à la transformation de la vie publique dans le sens de la triarticulation, alors on doit demander dans quel domaine on peut commencer. J'aimerais donc demander : peut-on commencer à transformer la vie publique à partir du domaine politico-juridique ? Plus précisément : peut-on se représenter la direction juridique ainsi que les humains accordent leur confiance à un certain sommet - ou pas ? Il s'agit du mode d'élection du corps législatif, du système électoral. Dans les "Points essentiels", c'est désigné comme une chose fondamentale.
03
Eugen Kolisko est absolument d'avis qu'il faut veiller à ce que le Parlement dispose d'un terrain à partir duquel on peut agir pour la triarticulation. Dr Thomastik, par exemple, a diffusé un appel demandant le regroupement de l'Autriche en une seule circonscription électorale, sans toutefois faire référence à l'idée de triarticulation. Passer la triarticulation sous silence, n'irait cependant pas.
04
Roman Boos est du même avis que le Dr Kolisko. Il faut avant tout une éducation pédagogique populaire à grande échelle, il faut donner des conférences pour que le concept du triptyque passe dans la tête des gens. L'affaire que le Dr Thomastik a montée n'est qu'un substitut, même si elle était bien conçue et bien intentionnée.
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Hermann Eichenberger souligne que M. Thomastik aurait absolument montré du courage ; il aurait aussi tenu des conférences sur la triarticulation sociale.
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Rudolf Steiner : Mes très chers présents ! Je n'ai pas beaucoup à dire tout de suite sur cette chose, d'après ce que j'ai entendu à son sujet. Vous pouvez vous imaginer, d'après mon activité passée, qu'au moment où j'ai pris position pour la triarticulation de l'organisme social, j'ai considéré comme une nécessité d'introduire cette triarticulation en tant que telle, tout d'abord dans la vie publique de la civilisation moderne. Et depuis, j'ai répété à plusieurs reprises, en diverses occasions, que pour moi, après un examen approfondi des conditions de la vie moderne, la situation est la suivante : soit on parvient à rendre l'impulsion de la triarticulation vraiment populaire, de sorte qu'elle devienne une vie - ce n'est pas une utopie, elle doit être une vie -, soit on ne fait pas un pas de plus. Vous pouvez lire cela dans mes essais sur la triarticulation de l'organisme social, qui viennent de paraître aux éditions du Kommenden Tag/Jour qui vient à Stuttgart ; le livre s'appelle "In Ausführung der Dreigliederung des sozialen Organismus (En exécution de la triarticulation de l'organisme social)".
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Et c'est pourquoi j'ai la permission de peux peut-être déjà remarquer que chaque déclaration de ce genre, selon laquelle il faudrait dans une certaine mesure cacher la triarticulation, me rappelle ce que j'ai vécu avec l'anthroposophie depuis 20 ans, à savoir que des gens très intelligents sont venues à plusieurs reprises et ont dit : Oui, se présenter d'une manière ou d'une autre avec l'anthroposophie, nous ne pouvons pas le faire, nous devons d'abord rendre la chose plus accessible d'une autre manière et ainsi de suite. - J'ai vu ce qu'il est advenu de tout cela. Pour ma part, je n'ai jamais choisi d'autre voie que celle qui consiste à présenter l'anthroposophie au monde d'une manière absolument vraie et non dissimulée, et j'ai toujours rejeté tout ce qui ne défendait pas l'anthroposophie à visage découvert, m'attirant ainsi suffisamment d'inimitiés auxquelles je ne tiens pas pour l'essentiel. Et c'est pourquoi je ne peux que dire, mes très chers présents, que lorsqu'il s'agit de chercher les moyens d'agir de la manière la plus directe et la plus rapide pour la triarticulation de l'organisme social, je parle très volontiers partout où on m'appelle. Si l'on veut venir avec toutes sortes de propositions secondaires, par exemple des propositions de modification de telle ou telle loi électorale, qui n'entreraient en ligne de compte que lorsque nous serions à l'intérieur de la triarticulation de l'organisme social et que nous aurions cristallisé le lien politico-juridique hors de l'organisme social, si l'on vient avec de telles choses, je dois dire qu'elles me semblent - je le dis sans émotion - comme un renouvellement de vieilles astuces politiques, et elles ne m'intéressent pas. Elles ne m'intéressent pas ! Maintenant, la question est posée :
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Je voudrais demander à M. Steiner comment on doit se représenter l'organisation de la vie spirituelle libre ? L'expérience montre que ce sont justement les artistes, les scientifiques et les autres travailleurs intellectuels qui sont les plus difficiles à amener à une collaboration raisonnable. Comment peut-on concevoir une telle organisation ? Peut-on même parler d'une organisation au sens habituel du terme ?
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Mes très chers présents, j'aimerais tout d'abord souligner un point à propos de cette question : On parle très souvent de la triarticulation de l'organisme social, telle qu'elle est apparue dans le monde à travers mes "Points essentiels de la question sociale" et autres, comme s'il s'agissait d'une quelconque utopie, alors que tout ce qui est avancé ici provient du début à la fin d'une pensée tout à fait pratique et poursuit également l'objectif d'être pris en compte de manière pratique, immédiatement pratique. Mais d'un autre côté, de nombreuses questions - même de la part de personnes bien intentionnées - confèrent à ce mouvement de la triarticulation un caractère utopique, utopique. Il ne peut vraiment pas s'agir aujourd'hui de faire le cinquième et le sixième pas, si l'on veut être un homme pratique, sans faire d'abord le premier pas. Or, cette question met en évidence une difficulté concernant le premier pas. En ce qui concerne la vie de l'esprit, qui doit être une vie de l'esprit libre dans le sens de l'impulsion de la triarticulation, on ne peut naturellement pas du tout s'attendre à ce qu'elle puisse être réorganisée n'importe comment du jour au lendemain. Mais on pourrait réaliser la triarticulation du jour au lendemain, la réaliser immédiatement. On peut vraiment la réaliser. Il ne faudrait rien faire d'autre que de la réaliser de la même manière que l'école Waldorf de Stuttgart. Et je dois, ne serait-ce que pour faire descendre toute la discussion des hauteurs abstraites où elle a été menée aujourd'hui vers quelque chose de plus concret, attirer l'attention sur cette manifestation concrète de l'école Waldorf, qui a œuvré depuis maintenant un an.
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Voyez-vous, mes très chers présents, lorsqu'un certain nombre de personnes se réunissent pour prendre des dispositions sur la base de principes, par exemple des règlements pour le système scolaire en ce qui concerne les programmes et les heures d'enseignement, ces humains - mais je le pense très sérieusement - sont au fond toujours très intelligentes, bien sûr. Et on peut, si l'on se réunit de cette manière, faire les paragraphes 1, 2 et 3 en disant que le professeur doit enseigner de telle ou telle manière, que telle ou telle matière doit être enseignée selon tel ou tel principe, et ainsi de suite. - Et je suis convaincu que ces dizaines de paragraphes peuvent contenir des choses extrêmement belles et puissantes, mais sous une forme abstraite. La question de savoir si l'on peut les appliquer dépend uniquement du fait que l'on dispose des humains pour le faire. Car, supposons le cas le plus extrême, si nous avions un jour, à une époque donnée, sur un territoire donné, des humains qui ne pourraient pas dépasser un certain niveau d'instruction, parce que justement, sur un territoire donné, à une époque donnée, il n'est pas né de génies, mais seulement 200 personnes moyennement intelligentes, de sorte qu'il n'y a pas de génies. Eh bien, on peut être tout à fait convaincu - si l'on a une pensée réelle, on le voit immédiatement - que ces gens moyennement intelligents élisent leurs meilleurs députés, et que lorsque ceux-ci se réuniront, ils feront encore leurs plus beaux paragraphes 1, 2 et 3 et ainsi de suite, par exemple que le professeur doit enseigner telle ou telle matière. Mais tout cela n'est pas du tout important dans le monde. Si l'on veut vraiment compter sur les forces disponibles, il faut d'abord rassembler parmi les humains ceux que l'on tient pour les plus aptes.
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Eh bien, mes très chers présents, c'est ce qu'on a essayé de faire par exemple dans l'école Waldorf. Et là, on n'a pas fait de paragraphes, mais j'ai tout au plus donné un cours magistral, j'ai tenu des séminaires avant que nous ouvrions l'école. Nous avons aussi eu de nombreuses discussions ensemble au cours de l'année scolaire. J'ai également tenu un court cours-séminaire avant l'ouverture de la deuxième année scolaire. Mais tout ce qui est fait à l'école Waldorf est fait à partir de la communauté de ces personnalités qui sont là, c'est-à-dire à partir de leurs capacités, de leurs forces ; sans que des [paragraphes] soient d'abord posés, chacun fait de son mieux selon ses capacités. Et là, nous avons un petit cercle - appelez-le comme vous voulez - d'organisation de la libre vie de l'esprit, vous avez un petit cercle qui est entièrement livré à lui-même, qui agit entièrement à partir de ses propres capacités et intentions. Il fallait une fois extraire quelque chose comme une sorte d'extrait des autres situations. On a pu le faire dans le Wurtemberg, parce que la loi scolaire y présente encore une lacune, et c'est dans cette lacune que l'on a pu introduire cette école Waldorf. Ici, dans le canton de Soleure, on ne pourrait pas le faire, comme chacun sait. L'idée est donc de ne pas s'en tenir à des abstractions, mais de s'adresser aux humains et de leur faire faire ce qu'ils peuvent réellement faire. Mais il y a ici une difficulté. Il serait bien sûr possible, si l'impulsion de la triarticulation était bien comprise, que les représentants de la vie de l'esprit s'étendent simplement sur n'importe quel territoire qui a déjà été donné par l'histoire jusqu'à présent, se retrouvent dans un large périmètre pour ne rien vouloir d'autre que de comprendre l'existence de la vie de l'esprit sur elle-même ; c'est-à-dire que ces représentants de la vie de l'esprit - la majorité se composera tout de même des différents enseignants des différentes institutions -, que ces différents représentants de la vie de l'esprit trouvent vraiment le courage de se placer sur eux-mêmes.
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Nous avons commencé avec cela à Stuttgart de créer ce que l'on appelle un conseil culturel - j'ai déjà attiré l'attention sur ce point à une autre occasion - et nous avons bien sûr dû commencer par nous adresser à ceux qui sont concernés. Maintenant, mes très chers présents, on ne peut pas soudainement vouloir placer d'autres humains dans la vie de l'esprit que celles qui y sont. Il est donc évident que celui qui pense pratique se dit d'abord : nous voulons réaliser la triarticulation de l'organisme social, et non pas créer une quelconque utopie dans une maison de coucous des nuages. - Il s'agit bien sûr de compter d'abord avec les travailleurs de la vie spirituelle qui sont justement là. Et il s'agit d'être conscient que cette vie spirituelle est désormais placée sur elle-même, qu'elle s'est détachée de l'État unitaire. De ce fait déjà, il se passe vraiment quelque chose. Seulement, on n'a pas trouvé d'écho favorable, parce que les professeurs d'université en particulier disaient : "Eh bien, cela pourrait arriver si les universités s'administraient elles-mêmes, mon collègue serait celui qui co-administrerait - non, je préfère encore un ministre qui se tient à l'extérieur. - Car aucun collègue ne fait vraiment confiance à l'autre. C'est bien sûr quelque chose qui doit être surmonté. Mais face à la pensée réelle, c'est ainsi que les choses se présentent : même si autant d'artistes, de scientifiques et de travailleurs spirituels veulent suivre leur propre voie, il est décisif que la vie spirituelle soit placée sur elle-même, de sorte que dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement, de la plus petite classe d'école jusqu'au professeur d'université, rien d'autre n'est déterminant que la voix de celui qui participe activement à cette vie de l'esprit. Ce qui doit être décidé à l’intérieur de la vie de l'esprit doit l'être à grande échelle, comme cela se décide chez nous à l'école Waldorf, c'est-à-dire uniquement par ceux qui participent à cette vie de l'esprit, et non par un quelconque parlement ou autre, ou par un quelconque ministère qui se tiendrait à l'extérieur, ou tout au plus par un référent qui, parce qu'il est devenu trop vieux pour l'enseignement, doit ensuite encore s'occuper du référent au ministère de l'Éducation.
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Ce qui est important partout, c'est que l'idée de la triarticulation de l'organisme social, dans sa forme véritable, pénètre dans les têtes des humains. On se convaincra alors que l'on n'a pas du tout besoin de réfléchir à ces détails, mais qu'il s'agit du fait que la vie de l'esprit est vraiment à l'extérieur, simplement parce que les représentants de cette vie de l'esprit se sentent placés sur eux-mêmes, et sont bien entendu placés sur eux-mêmes, dans la mesure où aucun État ne peut rien faire contre cela. Lorsqu'ils se sentent placés sur eux-mêmes, un tout autre type d'action, un tout autre type de travail s'installe dans cette vie de l'esprit. Et c'est alors que naît déjà de cette vie de l'esprit ce qui est alors un progrès dans le sens de la triarticulation et d'une véritable humanité. Il s'agit donc de ne pas penser qu'on devrait se mettre en place et faire n'importe quoi, comme on met des soldats de plomb en colonne, mais de prendre la vie telle qu'elle est et de n'y apporter que la triarticulation, et là, il faut bien sûr prendre les humains qui sont là maintenant. Mais il ne s'agit de rien d'autre que de faire comprendre à ces humains ce qui se trouve réellement dans l'idée de la triarticulation. Voilà ce que l'on peut donc dire à une telle question.
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Oui, mes très chers présents, il y a quand même là une organisation dans la vie de l'esprit, les choses sont organisées : il y a des écoles primaires, des écoles secondaires et des universités ; il y a une organisation, un certain tissu de la vie de l'esprit. Il ne s'agit pas de fondre tout cela, mais de rendre libre la vie de l'esprit et de laisser ensuite les choses se faire - et il se passera certainement beaucoup de choses si la vie de l'esprit est libre et placée sur elle-même. Alors, ceux qui sont des imbéciles à l'extérieur ne seront pas entendus. Nous avons beaucoup à nous plaindre en rapport à notre école Waldorf ; nous avons notamment beaucoup à nous plaindre, dans tous les domaines, même ici à Dornach, du fait que personne ne nous donne d'argent ; mais nous n'avons vraiment pas à nous plaindre du fait que l'école Waldorf ne soit pas entendue. On l'entend très volontiers, on aimerait entendre partout les enseignants, ils n'en font jamais assez et ils sont carrément déchirés. Celui qui a quelque chose à dire est déjà entendu. Mais c'est de cela qu'il s'agit, j'en parlerai encore.
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Maintenant, la deuxième question :
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Comment se présente l'association par rapport aux organisations corporatives ?
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Eh bien, mes très chers présents, j'aimerais vous dire, en partant à nouveau de quelque chose de concret, que dans la vie économique aussi, comme je l'ai déjà dit un autre soir, on pense vraiment économiquement, c'est-à-dire qu'on peut être à l'intérieur de la vie économique et que dans la vie économique, on ne pense pas juridiquement ou comme on doit penser dans l'organisme spirituel, mais qu'on pense vraiment économiquement dans la vie économique. Naturellement, il y a encore des difficultés aujourd'hui, mais il ne s'agit pas de cela, parce que ces difficultés pourraient être résolues petit à petit d'une manière très précise que je vais indiquer. Mais il ne s'agit pas de voir comment les difficultés s'installent, il s'agit d'abord de commencer à accueillir réellement l'impulsion de l'association.
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Maintenant, qu'avons-nous fait à Stuttgart après avoir commencé à travailler en avril de l'année dernière ? Vous voyez, nous n'avons pas misé sur une tentative abstraite et déclamé la manière dont les associations doivent se former, je veux dire entre cordonniers, mais nous avons repris une idée qui était populaire à l'époque. À l'époque où nous l'avons reprise, elle n'était pas seulement populaire dans le prolétariat, mais aussi dans le patronat : le concept de conseil d'entreprise. Mais nous voulions que le concept des conseils d'entreprise, l'institution des conseils d'entreprise, aille dans le sens de la triarticulation. Qu'avons-nous fait à cet égard ? Nous avons essayé d'attirer l'attention de ceux qui étaient intéressés - et ils étaient vraiment très nombreux à une certaine époque - sur les points suivants : si l'institution des conseils d'entreprise est introduite dans une région économique, il s'agit bien sûr d'une tutelle stupide, qui consiste à légiférer dans les usines, à introduire dans chaque usine des conseils d'entreprise qui y travaillent, les surveillent, etc. L'introduction de la République des conseils en Hongrie a démontré de manière éclatante qu'il ne pouvait s'agir de cela - je vous prie de lire le livre extrêmement intéressant de Varga, qui était lui-même assis, je dirais, à la crèche, qui était commissaire du peuple aux affaires économiques et président du conseil économique suprême.
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Il ne s'agit pas d'introduire des conseils d'entreprise comme cela a été fait dans les lois allemandes tout à fait impossibles, mais de former un conseil d'entreprise à partir de la vie de l'économie elle-même et de ses différentes situations. Et la pensée de faire émerger un corps de conseils d'entreprise des différentes branches de la vie de l'économie, qu'il s'agisse de branches plus orientées vers la consommation ou plus orientées vers la production, qu'il s'agisse des membres de telle ou telle classe, bref, de faire émerger les personnalités des conseils d'entreprise de la vie de l'économie, cette idée a été rendue populaire avant tout parmi les prolétaires. Le mode d'élection se serait déjà trouvé, si cela avait été assuré de faire émerger des personnalités de la vie de l'économie qui se seraient ensuite réunies pour former une sorte de constituante de l'économie, qui aurait été un corps à constituer sur un territoire économique fermé et qui aurait avant tout commencé par travailler. J'ai vraiment insisté sur ce point à chaque soirée de discussion où l'on a parlé de cette chose - qui était en fait assez avancée avant qu'elle ne soit rendue impossible -, je l'ai souligné avec force à chaque soirée de discussion [avec les commissions des ouvriers de Stuttgart] : la prochaine chose à faire, c'est que le prolétaire perde l'habitude de parler de tout et de rien à partir de sa phrase et de tout savoir le mieux possible. Cela a été souligné à maintes reprises.
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Je vais vous donner un exemple que j'ai toujours aimé citer devant les prolétaires : après avoir parlé de la triarticulation de l'organisme social, un humain s'est présenté à la discussion en parlant du point de vue communiste et a déclaré que tout ce qui était dit à partir de la triarticulation de l'organisme social, il pouvait mieux le dire. Et maintenant, il a sorti ses quelques phrases communistes, puis il a dit qu'il n'était qu'un réparateur de chaussures. Bien sûr, il ne fallait pas lui en vouloir, car il ne s'agit vraiment pas de savoir si l'on est réparateur de chaussures ou autre chose. Il a dit qu'en tant que réparateur de chaussures, il ne pouvait pas être fonctionnaire, mais il a laissé entendre qu'il pouvait très bien être ministre, par exemple. Eh bien, vous voyez, avant toute chose, nous avons fait comprendre aux gens qu'il s'agissait de travailler ; et celui qui a l'esprit pratique sait que, si les choses sont bien gérées, la communauté permet effectivement d'atteindre un niveau plus élevé, du moins plus élevé que celui que possède chaque individu, même le plus génial de la communauté ; dans la communauté, on peut travailler davantage. Ce que cette association des conseils d'entreprise aurait dû accomplir dans un premier temps en tant que communauté, devrait d'abord être expliqué.
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Quel est donc le premier pas qui travaille vers cette association ? Ne pas poser toutes les questions de détail possibles tant que nous n'avons pas encore fait le premier pas, tant que nous n'avons pas observé la vie d'une manière correcte et que nous n'avons pas ensuite, à partir de cette observation de la vie, une idée de la manière dont nous pouvons arriver à des associations. Mais cela, c'est possible pour chacun, quelle que soit sa position dans la vie, que s'il se trouve réellement dans la vie, si la vie le touche, il puisse voir d'une manière ou d'une autre comment il peut s'associer avec ceux qui lui sont proches - dans la mesure où il n'est pas un pur rentier qui n'est pas dans la vie réelle, notamment dans la [vraie] vie économique. Voilà, mes très chers présents, ce qu'il faut envisager comme premier pas dans la vie économique : qu'on en vienne à des associations - de même que dans le domaine spirituel, la chose principale est que les gens comprennent ce que signifie absolument devenir indépendant dans le domaine spirituel. Voilà ce qui est à dire en premier lieu sur ces deux domaines. Et si ces deux domaines comprennent maintenant qu'ils doivent se placer sur le terrain qui doit être reconnu comme le leur par leur propre essence, alors il restera finalement le domaine politico-juridique. Celui-ci se trouvera alors déjà, car il s'agit d'abord de former correctement ces deux ailes : la vie de l'esprit et la vie de l'économie. L'autre chose, c'est ce qui reste. On ne le trouvera que lorsqu'on aura mis de l'ordre dans ces deux ailes. C'est ce qu'il faut dire de la vie politico-juridique à partir de la pensée de la triarticulation.
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J'en viens maintenant à une objection :
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Dans l'exposé de M. Ith, il a été dit que les relations entre le prix des marchandises et les différents coûts de revient devaient être réglés du domaine du droit.
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Maintenant, si cela avait vraiment été dit, il s'agirait bien entendu d'un dérapage, car le domaine juridique n'a rien à faire avec le prix des marchandises. Le prix de la marchandise peut essentiellement seulement naître de ce qui se donne par les associations en tant que valeur mutuelle selon le principe de la cellule économique originelle, dont il a aussi déjà été question ici.
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Il n'a pas été clairement exprimé que ces relations ne sont pas établies dans le domaine de droit, mais uniquement dans le domaine économique.
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Or, l'essentiel est que la répartition de ce qui est élaboré dans le produit du travail est bien entendu une chose du domaine économique, tout comme l'autre [les prix], c'est donc tout à fait clair.
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Une question supplémentaire :
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Le prix des marchandises devra-t-il être fixé ?
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Mes très chers présents, il ne peut absolument pas s'agir de fixer le prix des marchandises si vous pensez réellement, et c'est justement la triarticulation de l'organisme social qui doit être pensée réellement et non abstraitement. Si vous pensez réellement, vous arriverez à la conclusion que le prix des marchandises est quelque chose qui résulte en quelque sorte simplement, à l'intérieur d'un territoire, du fait qu'un certain nombre d'humains à l'intérieur de ce territoire ont besoin de certaines choses dans une certaine quantité. Et on doit savoir : ce n'est que lorsque ce prix ne peut pas se maintenir à un certain niveau, lorsque le prix devient trop élevé et que l'on s'en rend compte, qu'il est nécessaire que les associations veillent à ce que ce produit ne soit pas produit en trop petite quantité. Il s'agit en effet d'organiser la vie économique de telle sorte qu'un prix qui résulte des besoins puisse être maintenu à son niveau. On ne peut pas le maintenir en le fixant, car il est clair que si le prix d'une marchandise quelconque est trop bas, cette marchandise est produite en trop grande quantité. Et il s'agit alors de réguler cette production de marchandises en détournant les travailleurs qui y travaillent vers un autre domaine. Mais si le prix payé est trop élevé, c'est l'inverse.
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Il ne s'agit pas de faire des lois. Les associations n'auront pas à faire des lois ; les associations devront travailler en permanence pour que, premièrement, on ne fasse pas de travail inutile en gaspillant beaucoup, ce que j'ai déjà caractérisé ici, et pour que, deuxièmement, chacun soit effectivement placé à la place où il peut le mieux travailler, mais dans l'intérêt de l'ensemble.
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Ces associations devront justement travailler de manière à donner à la vie économique sa configuration correspondante. Il s'agira donc de penser d'abord à la première étape, à la formation des associations, et ensuite que ces associations commencent simplement à travailler ; elles peuvent simplement travailler dès qu'elles sont là.
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Ensuite, il y a une autre question :
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La répartition de la part de bénéfice est-elle fixée uniquement au sein de l'entreprise ?
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Il ne peut pas du tout s'agir de cela, mais dans une région économique, la question des besoins de l'individu dépend de toute la région économique. Et ce fait sur lequel on se penche ici - la répartition de la part de bénéfice à l'intérieur de l'entreprise - ne devient pas à proprement parler un fait réel, parce que cela doit simplement être amené à partir de l'associatif. Celui qui travaille ceci ou cela doit recevoir ceci ou cela pour le produit de son travail. Il ne peut tout simplement pas s'agir de fixer la part de bénéfice au sein de l'entreprise, mais il est déjà inhérent à toute la structure de la vie économique que chacun doit recevoir sa part de bénéfice correspondante.
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Maintenant, mes très chers présents, je voudrais résumer, car il est déjà 10 heures et demie, nous ne pouvons pas continuer jusqu'à minuit. J'aurais encore bien dit maintes choses, car il est toujours un peu tard pour aborder les questions concrètes. Je voudrais résumer en disant ceci : vous voyez, cette impulsion de la triarticulation de l'organisme social a été lancée dans le monde à condition que des gens l'accueillent.
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Car de quoi avons-nous besoin aujourd'hui ? Aujourd'hui, nous n'avons pas besoin d'arguties sur la meilleure façon d'aménager ceci ou cela, par exemple des plans d'enseignement. Oh, j'en suis convaincu : même les humains peu doués, s'ils s'assoient et élaborent pour eux-mêmes de beaux plans d'enseignement, les plans d'enseignement deviennent très beaux. Je ne le pense même pas de manière humoristique, mais très sérieusement. Il s'agit d'avoir une compréhension de la réalité, afin de savoir ce que l'on peut faire avec la réalité.
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Vous pouvez naturellement dire : vous vous êtes attaqués au conseil culturel, vous vous êtes attaqués au corps de conseils d'entreprise, cela n'a rien donné. - Mais les choses ont justement échoué parce que les gens se sont mis à faire des épinettes/arguties et ont demandé : oui, que va devenir ma machine à coudre dans l'organisme social triarticulé ? - Mes très chers présents, ce n'est qu'une question de détail, une question de détail qui s'est réellement posée ; je pourrais vous en citer des milliers. Il faudrait être clair sur le fait que l'on devrait d'abord voir ce qui se trouve dans la triarticulation de l'organisme social à peu près de la même manière que l'on voit le théorème de Pythagore en mathématiques. Croyez-vous que quelqu'un puisse comprendre le théorème de Pythagore en s'approchant de tous les triangles rectangles et en essayant de voir si le théorème est correct ? Non, il sait qu'une fois qu'il l'a compris, il ne s'agit que de l'appliquer correctement dans la pratique, dans chaque cas particulier. Et il en va de même pour les "points essentiels de la question sociale", qui doivent être compris en eux-mêmes. Il faut savoir qu'ils peuvent être appliqués dans la réalité, si l'on acquiert la main et l'esprit pratiques. C'est de cela qu'il s'agit. Si les choses n'ont pas été mises en œuvre, c'est à cause de quelque chose dont je ne veux pas discuter maintenant, mes très chers présents. Mais je n'ai pas peur de dire ce que j'ai essayé de faire, et il en sera de même pour un autre pas : on doit essayer jusqu'à ce que la chose soit comprise. Il faudra tout essayer - je sais que cette affaire est encore sujette à des malentendus et à des ambiguïtés -, il faudra tout essayer tant que cette affaire ne sera pas comprise. Et elle n'a pas été comprise jusqu'à présent.
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Quand j'ai vu qu'il n'y avait rien à faire avec les illustres représentants de la vie de l'esprit, qu'il n'y avait rien à faire avec le prolétariat qui se tourne vers une foi en l'autorité bien pire que ne l'a jamais été la foi en l'autorité dans l'Église catholique, quand on a vu qu'il n'y avait rien à faire avec les représentants de la vie de l'esprit et avec le prolétariat, il ne s'agissait pas de discuter de cela, mais de faire quelque chose de réel. Et c'est là que j'ai pensé qu'il fallait au moins voir si, dans le vaste périmètre des régions d'Europe centrale, qui souffrent vraiment suffisamment de la misère et de la détresse, on pouvait trouver cinquante personnes que l'on pourrait simplement réunir à Stuttgart et auxquelles on pourrait enseigner des soubassements réels pour une action dans la vie publique. Car aujourd'hui, la plupart des gens parlent dans la vie publique sans soubassements, sans rien savoir de ce qui s'est passé et de ce qui se passe encore aujourd'hui, sinon il n'y aurait jamais eu d'Assemblée nationale telle que celle qui s'est réunie à Weimar ; ils parlent sur la base d'émotions quelconques qu'ils se forment à partir d'expériences qui ne sont même pas toutes récentes et qui sont l'expression d'anciennes conceptions historiques et politiques. C'est la caractéristique essentielle de nos partis actuels : ce qui est représenté au sein d'un parti actuel n'a aucune objectivité, ce n'est plus que l'ombre de ce qui était autrefois. Il s'agissait de trouver ces cinquante personnes afin de pouvoir déployer une véritable activité publique de cette manière. Elles ne se sont pas trouvées, mes très chers présents, ces cinquante personnes ne se sont pas trouvées ! Ce dont il s'agit aujourd'hui, ce n'est pas de discuter de manière abstraite sur les lois électorales et sur la question de savoir si une association peut être comparée à une corporation et ainsi de suite, mais ce dont il s'agit aujourd'hui, c'est d'obtenir le plus grand nombre possible d'humains avec de l'initiative, car aujourd'hui, il ne s'agit pas de savoir comment nous votons, mais que les gens corrects viennent aux places correctes. Et aujourd'hui aussi, ceux qui sont intérieurement remplis de compréhension, remplis de discernement, remplis du sens pratique de la triarticulation de l'organisme social, ceux-là, s'ils sont en nombre suffisant - on ne peut rien faire avec un petit nombre - ces humains avec de l'initiative, ils agiront. Ils seront élus aux bons endroits, quelles que soient les lois électorales, et il en résultera ce qui doit en résulter. C'est pourquoi il s'agit en premier lieu d'avoir un nombre suffisant d'humains qui comprennent les nécessités de l'époque et qui ont l'initiative nécessaire. Si l'on a pu suivre ceux qui ont mené le monde dans l'ordure/immondice parce qu'ils avaient encore développé au moins une initiative apprise, on suivra certainement aussi ceux qui développent une initiative saine. C'est pourquoi nous avons besoin aujourd'hui d'humains ayant de l'initiative et du discernement. Et si nous parvenons à gagner des humains ayant de l'initiative et du discernement, alors - alors la triarticulation marchera, avant non. Mais il faut travailler en ligne droite vers ce but, sans masque et sans fard.