Collection:
GA337b - Œuvres
complètes de Rudolf Steiner - IDÉES
SOCIALES, RÉALITÉ SOCIALE, PRATIQUE
SOCIALE
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DEUXIÈME SOIRÉE DE SÉMINAIRE à
l'occasion du premier cours
universitaire anthroposophique.
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Dornach, le 7 octobre 1920 -
QUESTIONS SUR LA PRATIQUE
ÉCONOMIQUE II.
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ZWEITER
SEMINARABEND anläßlich des
ersten anthroposophischen
Hochschulkurses. -
Dornach, 7. Oktober 1920 -
FRAGEN ZUR WIRTSCHAFTLICHE
PRAXIS II.
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres 07
complètes ga 337b 159-174 1999
/10/1920 |
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Traducteur:
FG v.01 - 2022 |
Editeur: SITE |
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L'alternative s’appelle soit
tri-articulation ou stagnation. La
tri-articulation ne devra pas être
cachée. L'exemple de l'école Waldorf.
Il ne s’agit pas de l'élaboration de
paragraphes. Le but du Conseil
culturel. La pensée de
tri-articulation doit rentrer dans les
têtes des humains. Le manque de
compréhension du prolétariat pour la
mise en place d'un système de conseils
d'entreprise dans l'économie. De
quelles façons se forment des
associations ? Le domaine du droit n’a
pas le droit d’avoir à faire avec la
détermination de prix. Comment les
prix de marchandises apparaissent. La
répartition des gains d’exploitation.
Pourquoi le Conseil de culture et les
conseils d’entreprise ne se sont pas
laissé réaliser. Ce qu’il faut
aujourd'hui : un nombre suffisant
d’humains avec initiative et raison.
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Die Alternative heißt: entweder
Dreigliederung oder Stagnation. Die
Dreigliederungsidee soll nicht
kaschiert werden. Das Beispiel der
Waldorfschule. Es kommt nicht auf das
Ausarbeiten von Paragraphen an. Der
Zweck des Kulturrates. Der
Dreigliederungsgedanke muß in die
Köpfe der Menschen hinein. Das
Unverständnis des Proletariats für die
Einführung eines Betriebsrätesystems
in der Wirtschaft. Auf welche Weise
bilden sich Assoziationen? Das
Rechtsgebiet darf mit der
Preisbestimmung nichts zu tun haben.
Wie die Warenpreise entstehen. Die
Verteilung der Betriebsgewinne. Warum
der Kulturrat und die Betriebsräte
sich nicht haben verwirklichen ließen.
Was es heute braucht: eine genügende
Anzahl von Menschen mit Initiative und
Einsicht.
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Les trois conférences
précédentes de Roman Boos sur la
"Science sociale phénoménologique"
des 4, 5 et 6 octobre 1920
servent de base à la soirée de
séminaire. La discussion est
ouverte.
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01
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Dem
Seminarabend werden die drei
vorangegangenen Vorträge von
Roman Boos über
«Phänomenologische
Sozialwissenschaft» vom 4., 5. und
6. Oktober 1920 zugrundegelegt. Es
wird die Diskussion eröffnet.
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Hermann Eichenberger :
J'aimerais poser une question à
l'orateur. Si l'on s'efforce de
procéder à la transformation de la
vie publique dans le sens de la
triarticulation, alors on doit
demander dans quel domaine on peut
commencer. J'aimerais donc
demander : peut-on commencer à
transformer la vie publique à
partir du domaine
politico-juridique ? Plus
précisément : peut-on se
représenter la direction juridique
ainsi que les humains accordent
leur confiance à un certain sommet
- ou pas ? Il s'agit du mode
d'élection du corps législatif, du
système électoral. Dans les
"Points essentiels", c'est désigné
comme une chose fondamentale.
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02
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Hermann
Eichenberger: Ich möchte eine
Frage an den Referenten stellen.
Wenn man sich bemüht, die
Umwandlung des öffentlichen Lebens
im Sinne der Dreigliederung
vorzunehmen, dann muß man sich
überlegen, auf welchem Gebiete man
da anfangen kann. Ich möchte also
fragen: Kann man aus dem
politisch-rechtlichen Gebiet
heraus anfangen mit der
Umwandlung des öffentlichen
Lebens? Präziser: Ist die
Auffassung richtig, kann man sich
die rechtliche Führung so
vorstellen, daß die Menschen
Vertrauen schenken einer gewissen
Spitze — oder nicht? Es handelt
sich um die Art der Wahl des
gesetzgebenden Körpers, um das
Wahlsystem. In den «Kernpunkten»
ist das als eine fundamentale
Sache bezeichnet.
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Eugen Kolisko est
absolument d'avis qu'il faut
veiller à ce que le Parlement
dispose d'un terrain à partir
duquel on peut agir pour la
triarticulation. Dr Thomastik, par
exemple, a diffusé un appel
demandant le regroupement de
l'Autriche en une seule
circonscription électorale, sans
toutefois faire référence à l'idée
de triarticulation. Passer la
triarticulation sous silence,
n'irait cependant pas.
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03
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Eugen
Kolisko ist durchaus der Meinung,
man müsse dafür sorgen, einen
Boden im Parlament zu haben, von
dem aus man für die Dreigliederung
wirken könne. Von Dr. Thomastik
zum Beispiel sei ein Aufruf
verbreitet worden mit der
Forderung, Österreich zu einem
einzigen Wahlkreis
zusammenzufassen, allerdings ohne
Hinweis auf die
Dreigliederungsidee. Die
Dreigliederung zu verschweigen,
das ginge aber nicht.
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Roman Boos est du même
avis que le Dr Kolisko. Il faut
avant tout une éducation
pédagogique populaire à grande
échelle, il faut donner des
conférences pour que le concept du
triptyque passe dans la tête des
gens. L'affaire que le Dr
Thomastik a montée n'est qu'un
substitut, même si elle était bien
conçue et bien intentionnée.
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04
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Roman
Boos ist derselben Ansicht wie Dr.
Kolisko. Nötig sei vor allem eine
volkspädagogische Erziehung im
großen, man müsse Vorträge halten,
damit der
damit
der Dreigliederungsgedanke durch
die Köpfe der Menschen ziehe.Die
Sache, die Dr. Thomastik
aufgezogen habe, sei nur ein
Surrogat, wenn sie auch noch so
schön ausgedacht und noch so gut
gemeint sei.
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Hermann Eichenberger
souligne que M. Thomastik
aurait absolument montré du
courage ; il aurait aussi tenu des
conférences sur la triarticulation
sociale.
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05
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Hermann
Eichenberger betont, Herr
Thomastik habe durchaus Mut
gezeigt; er habe auch Vorträge
über die soziale Dreigliederung
gehalten.
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Rudolf Steiner : Mes très
chers présents ! Je n'ai pas
beaucoup à dire tout de suite sur
cette chose, d'après ce que j'ai
entendu à son sujet. Vous pouvez
vous imaginer, d'après mon
activité passée, qu'au moment où
j'ai pris position pour la
triarticulation de l'organisme
social, j'ai considéré comme une
nécessité d'introduire cette
triarticulation en tant que telle,
tout d'abord dans la vie publique
de la civilisation moderne. Et
depuis, j'ai répété à plusieurs
reprises, en diverses occasions,
que pour moi, après un examen
approfondi des conditions de la
vie moderne, la situation est la
suivante : soit on parvient à
rendre l'impulsion de la
triarticulation vraiment
populaire, de sorte qu'elle
devienne une vie - ce n'est pas
une utopie, elle doit être une vie
-, soit on ne fait pas un pas de
plus. Vous pouvez lire cela dans
mes essais sur la triarticulation
de l'organisme social, qui
viennent de paraître aux éditions
du Kommenden Tag/Jour qui vient à
Stuttgart ; le livre s'appelle "In
Ausführung der Dreigliederung des
sozialen Organismus (En exécution
de la triarticulation de
l'organisme social)".
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06
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Rudolf
Steiner: Meine sehr verehrten
Anwesenden! Viel habe ich gerade
über diese Sache nicht zu sagen,
nach dem, was ich über sie
vernommen habe. Sie können sich
denken nach meinem bisherigen
Wirken, daß ich in dem Momente,
als ich eingetreten bin für die
Dreigliederung des sozialen
Organismus, es für eine
Notwendigkeit gehalten habe, diese
Dreigliederung als solche
zuallererst in das öffentliche
Leben der modernen Zivilisation
einzuführen. Und ich habe seither
wiederholt bei den verschiedensten
Gelegenheiten ausgeführt, daß für
mich nach einer gründlichen
Untersuchung der Verhältnisse des
modernen Lebens die Sache so
steht: Entweder man kommt dazu,
den Dreigliederungsimpuls wirklich
populär zu machen, so daß er Leben
wird — er ist keine Utopie, er muß
Leben sein —, oder man kommt
keinen Schritt weiter. Sie können
das jetzt wieder nachlesen in
meinen gesammelten Aufsätzen über
die Dreigliederung des sozialen
Organismus, die eben erschienen
sind im Stuttgarter Verlag des
Kommenden Tages; «In Ausführung
der Dreigliederung des sozialen
Organismus» heißt das Buch.
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Et c'est pourquoi j'ai la
permission de peux peut-être déjà
remarquer que chaque déclaration
de ce genre, selon laquelle il
faudrait dans une certaine mesure
cacher la triarticulation, me
rappelle ce que j'ai vécu avec
l'anthroposophie depuis 20 ans, à
savoir que des gens très
intelligents sont venues à
plusieurs reprises et ont dit :
Oui, se présenter d'une manière ou
d'une autre avec l'anthroposophie,
nous ne pouvons pas le faire, nous
devons d'abord rendre la chose
plus accessible d'une autre
manière et ainsi de suite. - J'ai
vu ce qu'il est advenu de tout
cela. Pour ma part, je n'ai jamais
choisi d'autre voie que celle qui
consiste à présenter
l'anthroposophie au monde d'une
manière absolument vraie et non
dissimulée, et j'ai toujours
rejeté tout ce qui ne défendait
pas l'anthroposophie à visage
découvert, m'attirant ainsi
suffisamment d'inimitiés
auxquelles je ne tiens pas pour
l'essentiel. Et c'est pourquoi je
ne peux que dire, mes très chers
présents, que lorsqu'il s'agit de
chercher les moyens d'agir de la
manière la plus directe et la plus
rapide pour la triarticulation de
l'organisme social, je parle très
volontiers partout où on
m'appelle. Si l'on veut venir avec
toutes sortes de propositions
secondaires, par exemple des
propositions de modification de
telle ou telle loi électorale, qui
n'entreraient en ligne de compte
que lorsque nous serions à
l'intérieur de la triarticulation
de l'organisme social et que nous
aurions cristallisé le lien
politico-juridique hors de
l'organisme social, si l'on vient
avec de telles choses, je dois
dire qu'elles me semblent - je le
dis sans émotion - comme un
renouvellement de vieilles astuces
politiques, et elles ne
m'intéressent pas. Elles ne
m'intéressent pas ! Maintenant, la
question est posée :
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07
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Und
daher darf ich vielleicht schon
bemerken, daß mich jede solche
Äußerung, man solle gewissermaßen
kaschierend mit der Dreigliederung
auftreten, erinnert an dasjenige,
was ich nun mit der Anthroposophie
seit 20 Jahren erlebt habe, daß
nämlich immer wieder und wiederum
sehr kluge Leute gekommen sind und
gesagt haben: Ja, mit der
Anthroposophie irgendwie
auftreten, das können wir nicht,
wir müssen erst auf irgendeine
andere Weise die Sache
gewissermaßen mundgerecht machen
und dergleichen. — Ich habe
gesehen, was aus all dem geworden
ist. Ich selber habe für mich
niemals einen anderen Weg gewählt
als denjenigen, in absolut wahrer,
unverhüllter Weise die
Anthroposophie vor die Welt
hinzustellen, und ich habe alles
dasjenige, was nicht mit offenem
Visier für Anthroposophie
eingetreten ist, stets abgelehnt
und mir dadurch genügend
Feindschaften zugezogen, an denen
mir nichts liegt im wesentlichen.
Und daher kann ich nur sagen,
meine sehr verehrten Anwesenden,
wenn es sich darum handelt, die
Wege zu suchen, um auf dem
direktesten und schnellsten Wege
für die Dreigliederung des
sozialen Organismus zu wirken,
dann rede ich ganz gern überall
da, wo man mich ruft. Wenn man
etwa mit allerlei sekundären
Vorschlägen kommen möchte, zum
Beispiel mit Vorschlägen über
Modifikationen dieses oder jenes
Wahlgesetzes, die überhaupt erst
dann in Betracht kämen, wenn wir
in der Dreigliederung des sozialen
Organismus drinnenstehen würden
und das politisch-rechtliche Glied
aus dem sozialen Organismus
herauskristallisiert hätten, wenn
man mit solchen Dingen kommt, dann
muß ich sagen, sie kommen mir —
ich sage das ganz ohne Emotion —
wie eine Erneuerung alter
Politikastereien vor, und die
interessieren mich nicht. Sie
interessieren mich nicht! Nun, es
wird die Frage gestellt:
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Je voudrais demander à
M. Steiner comment on doit se
représenter l'organisation de la
vie spirituelle libre ?
L'expérience montre que ce sont
justement les artistes, les
scientifiques et les autres
travailleurs intellectuels qui
sont les plus difficiles à amener
à une collaboration raisonnable.
Comment peut-on concevoir une
telle organisation ? Peut-on même
parler d'une organisation au sens
habituel du terme ?
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08
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Ich
möchte Herrn Dr. Steiner fragen
über die Art, wie man die
Organisation des freien
Geisteslebens sich vorzustellen
hat? Gerade Künstler,
Wissenschafter und andere
geistige Arbeiter sind
erfahrungsgemäß am schwersten zu
vernünftigem Zusammenarbeiten zu
bringen. Wie kann man sich eine
solche Organisation denken? Kann
da überhaupt von einer
Organisation im üblichen Sinne
die Rede sein?
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Mes très chers présents,
j'aimerais tout d'abord souligner
un point à propos de cette
question : On parle très souvent
de la triarticulation de
l'organisme social, telle qu'elle
est apparue dans le monde à
travers mes "Points essentiels de
la question sociale" et autres,
comme s'il s'agissait d'une
quelconque utopie, alors que tout
ce qui est avancé ici provient du
début à la fin d'une pensée tout à
fait pratique et poursuit
également l'objectif d'être pris
en compte de manière pratique,
immédiatement pratique. Mais d'un
autre côté, de nombreuses
questions - même de la part de
personnes bien intentionnées -
confèrent à ce mouvement de la
triarticulation un caractère
utopique, utopique. Il ne peut
vraiment pas s'agir aujourd'hui de
faire le cinquième et le sixième
pas, si l'on veut être un homme
pratique, sans faire d'abord le
premier pas. Or, cette question
met en évidence une difficulté
concernant le premier pas. En ce
qui concerne la vie de l'esprit,
qui doit être une vie de l'esprit
libre dans le sens de l'impulsion
de la triarticulation, on ne peut
naturellement pas du tout
s'attendre à ce qu'elle puisse
être réorganisée n'importe comment
du jour au lendemain. Mais on
pourrait réaliser la
triarticulation du jour au
lendemain, la réaliser
immédiatement. On peut vraiment la
réaliser. Il ne faudrait rien
faire d'autre que de la réaliser
de la même manière que l'école
Waldorf de Stuttgart. Et je dois,
ne serait-ce que pour faire
descendre toute la discussion des
hauteurs abstraites où elle a été
menée aujourd'hui vers quelque
chose de plus concret, attirer
l'attention sur cette
manifestation concrète de l'école
Waldorf, qui a œuvré depuis
maintenant un an.
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09
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Meine
sehr verehrten Anwesenden, ich
möchte zu dieser Frage zunächst
das eine betonen: Es wird sehr
häufig von der Dreigliederung des
sozialen Organismus, wie sie durch
meine «Kernpunkte der Sozialen
Frage» und anderes in die Welt
gekommen ist, so gesprochen, als
ob man es da mit irgendeiner
Utopie zu tun hätte, während alles
das, was da vorgebracht wird, von
Anfang bis zum Ende aus einem
durchaus praktischen Denken heraus
kommt und auch das Ziel verfolgt,
daß es praktisch, unmittelbar
praktisch genommen werde. Auf der
anderen Seite aber wird durch
zahlreiche Fragestellungen — auch
von gutmeinender Seite — dieser
Dreigliederungsbewegung geradezu
der Charakter des Utopistischen,
des Utopischen aufgeprägt. Es kann
sich ja wirklich heute nicht darum
handeln, daß man den fünften und
sechsten Schritt macht, wenn man
ein praktischer Mensch sein will,
ohne daß man zunächst den ersten
Schritt macht. Nun ist allerdings
mit dieser Frage auf eine
Schwierigkeit des ersten Schrittes
hingewiesen. Beim Geistesleben,
das in der Richtung des
Dreigliederungsimpulses ein freies
Geistesleben sein muß, bei dem
kann man ja natürlich am
allerwenigsten erwarten, daß es
von heute auf morgen irgendwie
umorganisiert werden kann. Aber
man könnte die Dreigliederung von
heute auf morgen realisieren,
unmittelbar realisieren. Man kann
sie wirklich realisieren. Man
müßte ja nichts anderes tun, als
sie eben in dieser Weise
realisieren wie die Waldorfschule
in Stuttgart. Und ich muß, schon
um die ganze Diskussion aus jenen
abstrakten Höhen, in denen sie
heute geführt wurde, etwas ins
Konkretere herunterzubringen, auf
diese konkrete Erscheinung der
Waldorfschule hinweisen, die nun
schon ein Jahr lang gewirkt hat.
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Voyez-vous, mes très
chers présents, lorsqu'un certain
nombre de personnes se réunissent
pour prendre des dispositions sur
la base de principes, par exemple
des règlements pour le système
scolaire en ce qui concerne les
programmes et les heures
d'enseignement, ces humains - mais
je le pense très sérieusement -
sont au fond toujours très
intelligentes, bien sûr. Et on
peut, si l'on se réunit de cette
manière, faire les paragraphes 1,
2 et 3 en disant que le professeur
doit enseigner de telle ou telle
manière, que telle ou telle
matière doit être enseignée selon
tel ou tel principe, et ainsi de
suite. - Et je suis convaincu que
ces dizaines de paragraphes
peuvent contenir des choses
extrêmement belles et puissantes,
mais sous une forme abstraite. La
question de savoir si l'on peut
les appliquer dépend uniquement du
fait que l'on dispose des humains
pour le faire. Car, supposons le
cas le plus extrême, si nous
avions un jour, à une époque
donnée, sur un territoire donné,
des humains qui ne pourraient pas
dépasser un certain niveau
d'instruction, parce que
justement, sur un territoire
donné, à une époque donnée, il
n'est pas né de génies, mais
seulement 200 personnes
moyennement intelligentes, de
sorte qu'il n'y a pas de génies.
Eh bien, on peut être tout à fait
convaincu - si l'on a une pensée
réelle, on le voit immédiatement -
que ces gens moyennement
intelligents élisent leurs
meilleurs députés, et que lorsque
ceux-ci se réuniront, ils feront
encore leurs plus beaux
paragraphes 1, 2 et 3 et ainsi de
suite, par exemple que le
professeur doit enseigner telle ou
telle matière. Mais tout cela
n'est pas du tout important dans
le monde. Si l'on veut vraiment
compter sur les forces
disponibles, il faut d'abord
rassembler parmi les humains ceux
que l'on tient pour les plus
aptes.
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10
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Sehen
Sie, meine sehr verehrten
Anwesenden, wenn sich eine Anzahl
von Menschen zusammensetzen, um
aus Prinzipien heraus irgendwelche
Anordnungen zu treffen, zum
Beispiel Verordnungen für das
Schulwesen in bezug auf Lehrpläne
und Lehrzeiten, dann — ich meine
das aber ganz im Ernst — sind
diese Menschen im Grunde genommen
immer sehr gescheit natürlich. Und
man kann, wenn man sich so
zusammensetzt, Paragraph 1, 2 und
3 so machen, daß man sagt: Der
Lehrer soll soundso unterrichten,
in diesem oder jenem Gegenstande
muß nach diesen oder jenen
Prinzipien unterrichtet werden und
so weiter. — Und ich bin
überzeugt, ihrem abstrakten Gehalt
nach werden diese Dutzende von
Paragraphen außerordentlich
Schönes, Gewaltiges enthalten
können, aber eben in abstrakter
Form. Ob man sie anwenden kann,
hängt lediglich davon ab, ob man
die Menschen dazu hat. Denn,
setzen wir den allerextremsten
Fall, wir hätten einmal in einem
Zeitalter innerhalb eines
Territoriums durch irgendwelche
Bedingungen nur Menschen, welche
über ein gewisses Niveau des
Unterrichtes hinauf gar nicht
kommen können, weil eben gerade in
einem bestimmten Territorium, in
einem bestimmten Zeitabschnitte
keine Genies, sondern nur 200
mittelgescheite Leute geboren
worden sind, so daß eben keine
Genies da sind. Nun, man kann ganz
überzeugt sein — wenn man reales
Denken hat, sieht man das
unmittelbar ein —, daß auch dann
diese mittelgescheiten Leute ihre
besten Abgeordneten wählen, und
wenn diese zusammentreten, daß die
dann noch immer ihre schönsten
Paragraphen 1, 2 und 3 und so
weiter machen werden, zum
Beispiel, der Lehrer solle soundso
unterrichten in diesem oder jenem
Gegenstande. Aber auf all das
kommt es eben in der Welt durchaus
gar nicht an. Wenn man wirklich
mit den vorhandenen Kräften
rechnen will, dann kommt es
zunächst darauf an, daß man aus
dem Kreise der Menschen heraus
diejenigen zusammenbringt, welche
man für die Fähigen hält.
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Eh bien, mes très chers
présents, c'est ce qu'on a essayé
de faire par exemple dans l'école
Waldorf. Et là, on n'a pas fait de
paragraphes, mais j'ai tout au
plus donné un cours magistral,
j'ai tenu des séminaires avant que
nous ouvrions l'école. Nous avons
aussi eu de nombreuses discussions
ensemble au cours de l'année
scolaire. J'ai également tenu un
court cours-séminaire avant
l'ouverture de la deuxième année
scolaire. Mais tout ce qui est
fait à l'école Waldorf est fait à
partir de la communauté de ces
personnalités qui sont là,
c'est-à-dire à partir de leurs
capacités, de leurs forces ; sans
que des [paragraphes] soient
d'abord posés, chacun fait de son
mieux selon ses capacités. Et là,
nous avons un petit cercle -
appelez-le comme vous voulez -
d'organisation de la libre vie de
l'esprit, vous avez un petit
cercle qui est entièrement livré à
lui-même, qui agit entièrement à
partir de ses propres capacités et
intentions. Il fallait une fois
extraire quelque chose comme une
sorte d'extrait des autres
situations. On a pu le faire dans
le Wurtemberg, parce que la loi
scolaire y présente encore une
lacune, et c'est dans cette lacune
que l'on a pu introduire cette
école Waldorf. Ici, dans le canton
de Soleure, on ne pourrait pas le
faire, comme chacun sait. L'idée
est donc de ne pas s'en tenir à
des abstractions, mais de
s'adresser aux humains et de leur
faire faire ce qu'ils peuvent
réellement faire. Mais il y a ici
une difficulté. Il serait bien sûr
possible, si l'impulsion de la
triarticulation était bien
comprise, que les représentants de
la vie de l'esprit s'étendent
simplement sur n'importe quel
territoire qui a déjà été donné
par l'histoire jusqu'à présent, se
retrouvent dans un large périmètre
pour ne rien vouloir d'autre que
de comprendre l'existence de la
vie de l'esprit sur elle-même ;
c'est-à-dire que ces représentants
de la vie de l'esprit - la
majorité se composera tout de même
des différents enseignants des
différentes institutions -, que
ces différents représentants de la
vie de l'esprit trouvent vraiment
le courage de se placer sur
eux-mêmes.
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11
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Nun,
meine sehr verehrten Anwesenden,
das ist zum Beispiel in der
Waldorfschule versucht worden. Und
da sind keine Paragraphen gemacht
worden, sondern ich habe höchstens
einen Vortragskursus gehalten,
Seminarien abgehalten, bevor wir
die Schule eröffnet haben. Wir
haben auch viele Besprechungen
zusammen im Laufe des Schuljahres
gehabt. Ich habe auch jetzt wieder
vor Eröffnung des zweiten
Schuljahres einen kurzen
Seminarkursus abgehalten. Aber
alles dasjenige, was in der
Waldorfschule getan wird, das wird
aus der Gemeinschaft derjenigen
Persönlichkeiten heraus getan, die
einmal da sind, das heißt aus
ihren Fähigkeiten, aus ihren
Kräften; ohne daß erst
[Paragraphen] hingestellt werden,
tut jeder sein Bestes nach seinen
Fähigkeiten. Und da haben wir
einen kleinen Kreis von — nennen
Sie es nun, wie Sie es wollen —
Organisation des freien
Gesteslebens, da haben Sie einen
kleinen Kreis, der ganz auf sich
gestellt ist, der ganz aus seinen
eigenen Fähigkeiten und
Intentionen heraus wirkt. Man
mußte einmal so etwas wie eine Art
Ausschnitt herausholen aus den
übrigen Zuständen. Man konnte es
in Württemberg, weil da das
Schulgesetz noch eine Lücke hat,
und in diese Lücke hinein konnte
man diese Waldorfschule bringen.
Hier im Kanton Solothurn könnte
man es ja bekanntlich nicht. Die
Sache ist also so, daß man nicht
an Abstraktionen, sondern an die
Menschen geht und die Menschen
dasjenige tun läßt, was sie
wirklich machen können. Nun wird
hier allerdings auf eine
Schwierigkeit hingedeutet. Es
wäre natürlich möglich, wenn der
Impuls der Dreigliederung
ordentlich verstanden würde, daß
die Vertreter des Geisteslebens
einfach über irgendwelche
Territorien hin, die schon einmal
aus der bisherigen Geschichte
gegeben sind, in weitem Umkreise
sich fänden, um gar nichts
anderes zu wollen, als eben das
Auf-sich-selbstGestelltsein des
Geisteslebens zu verstehen; das
heißt, daß diese Vertreter des
Geisteslebens — die Majorität wird
ja doch aus den verschiedenen
Lehrern der verschiedenen
Anstalten bestehen —, daß diese
verschiedenen Vertreter des
Geisteslebens wirklich den Mut
fänden, sich auf sich selbst zu
stellen.
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Nous avons commencé avec
cela à Stuttgart de créer ce que
l'on appelle un conseil culturel -
j'ai déjà attiré l'attention sur
ce point à une autre occasion - et
nous avons bien sûr dû commencer
par nous adresser à ceux qui sont
concernés. Maintenant, mes très
chers présents, on ne peut pas
soudainement vouloir placer
d'autres humains dans la vie de
l'esprit que celles qui y sont. Il
est donc évident que celui qui
pense pratique se dit d'abord :
nous voulons réaliser la
triarticulation de l'organisme
social, et non pas créer une
quelconque utopie dans une maison
de coucous des nuages. - Il s'agit
bien sûr de compter d'abord avec
les travailleurs de la vie
spirituelle qui sont justement là.
Et il s'agit d'être conscient que
cette vie spirituelle est
désormais placée sur elle-même,
qu'elle s'est détachée de l'État
unitaire. De ce fait déjà, il se
passe vraiment quelque chose.
Seulement, on n'a pas trouvé
d'écho favorable, parce que les
professeurs d'université en
particulier disaient : "Eh bien,
cela pourrait arriver si les
universités s'administraient
elles-mêmes, mon collègue serait
celui qui co-administrerait - non,
je préfère encore un ministre qui
se tient à l'extérieur. - Car
aucun collègue ne fait vraiment
confiance à l'autre. C'est bien
sûr quelque chose qui doit être
surmonté. Mais face à la pensée
réelle, c'est ainsi que les choses
se présentent : même si autant
d'artistes, de scientifiques et de
travailleurs spirituels veulent
suivre leur propre voie, il est
décisif que la vie spirituelle
soit placée sur elle-même, de
sorte que dans le domaine de
l'éducation et de l'enseignement,
de la plus petite classe d'école
jusqu'au professeur d'université,
rien d'autre n'est déterminant que
la voix de celui qui participe
activement à cette vie de
l'esprit. Ce qui doit être décidé
à l’intérieur de la vie de
l'esprit doit l'être à grande
échelle, comme cela se décide chez
nous à l'école Waldorf,
c'est-à-dire uniquement par ceux
qui participent à cette vie de
l'esprit, et non par un quelconque
parlement ou autre, ou par un
quelconque ministère qui se
tiendrait à l'extérieur, ou tout
au plus par un référent qui, parce
qu'il est devenu trop vieux pour
l'enseignement, doit ensuite
encore s'occuper du référent au
ministère de l'Éducation.
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12
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Wir
haben in Stuttgart damit
angefangen, einen sogenannten
Kulturrat zu begründen — ich habe
schon einmal hier bei anderer
Gelegenheit darauf aufmerksam
gemacht —, und wir mußten
selbstverständlich da zunächst an
diejenigen herangehen, die es
angeht. Nun, meine sehr verehrten
Anwesenden, man kann nicht
plötzlich andere Menschen ins
Geistesleben hineinstellen wollen,
als da sind. Es ist ja
selbstverständlich, daß derjenige,
der praktisch denkt, sich zunächst
sagt: Wir wollen die
Dreigliederung des sozialen
Organismus verwirklichen, nicht
irgendeine Utopie in einem
Wolkenkukkucksheim schaffen. — Da
handelt es sich natürlich darum,
daß man zunächst mit denjenigen
Arbeitern im Geistesleben rechnet,
die eben da sind. Und es handelt
sich darum, daß man sich klar ist,
daß dieses Geistesleben nun auf
sich selbst gestellt ist, daß es
sich herausgelöst hat aus dem
Einheitsstaat. Schon dadurch
geschieht wirklich etwas. Nur,
man fand wenig Gegenliebe, weil
insbesondere die
Universitäts-Professoren sagten:
Na, da könnte es ja geschehen,
wenn sich die Universitäten selbst
verwalten würden, da wäre ja mein
Kollege derjenige, der
mitverwalten würde — nein, da ist
mir ein Minister, der draußen
steht, noch immer lieber. — Denn
kein Kollege traut eigentlich dem
andern. Das ist natürlich etwas,
was überwunden werden muß. Aber
dem realen Denken gegenüber nimmt
sich die Sache so aus: Mögen noch
so viele Künstler, Wissenschafter
und geistige Arbeiter meinetwillen
ihre eigenen Wege gehen wollen,
entscheidend ist, daß das geistige
Leben auf sich selbst gestellt
ist, so daß im Erziehungs- und
Unterrichtswesen von der untersten
Schulklasse bis hinauf zum
Universitätsprofessor nichts
anderes maßgebend ist als die
Stimme desjenigen, der in diesem
Geistesleben drinnen tätig
mitwirkt. Dasjenige, was zu
entscheiden ist innerhalb des
Geisteslebens, das muß im großen
Stil so entschieden werden, wie es
bei uns in der Waldorfschule
entschieden wird, also nur durch
diejenigen, die beteiligt sind an
diesem Geistesleben, nicht durch
irgendein Parlament oder
dergleichen oder durch irgendein
Ministerium, das draußen steht,
oder höchstens durch einen
Referenten, der, weil er für das
Unterrichtswesen zu alt geworden
ist, nachher noch das Referat im
Unterrichtsministerium zu
besorgen hat.
|
Ce qui est important
partout, c'est que l'idée de la
triarticulation de l'organisme
social, dans sa forme véritable,
pénètre dans les têtes des
humains. On se convaincra alors
que l'on n'a pas du tout besoin de
réfléchir à ces détails, mais
qu'il s'agit du fait que la vie de
l'esprit est vraiment à
l'extérieur, simplement parce que
les représentants de cette vie de
l'esprit se sentent placés sur
eux-mêmes, et sont bien entendu
placés sur eux-mêmes, dans la
mesure où aucun État ne peut rien
faire contre cela. Lorsqu'ils se
sentent placés sur eux-mêmes, un
tout autre type d'action, un tout
autre type de travail s'installe
dans cette vie de l'esprit. Et
c'est alors que naît déjà de cette
vie de l'esprit ce qui est alors
un progrès dans le sens de la
triarticulation et d'une véritable
humanité. Il s'agit donc de ne pas
penser qu'on devrait se mettre en
place et faire n'importe quoi,
comme on met des soldats de plomb
en colonne, mais de prendre la vie
telle qu'elle est et de n'y
apporter que la triarticulation,
et là, il faut bien sûr prendre
les humains qui sont là
maintenant. Mais il ne s'agit de
rien d'autre que de faire
comprendre à ces humains ce qui se
trouve réellement dans l'idée de
la triarticulation. Voilà ce que
l'on peut donc dire à une telle
question.
|
13
|
Dasjenige,
was allüberall wichtig ist, das
ist, daß der Gedanke der
Dreigliederung des sozialen
Organismus in seiner wahren
Gestalt in die Köpfe der Menschen
hineingeht. Dann wird man sich
überzeugen davon, daß man gar
nicht über diese Einzelheiten
nachzudenken hat, sondern daß es
sich darum handelt, daß das
Geistesleben wirklich heraußen ist
einfach dadurch, daß sich die
Vertreter dieses Geisteslebens auf
sich selbst gestellt fühlen,
selbstverständlich auch auf sich
selbst gestellt sind, indem
einfach kein Staat etwas dagegen
machen kann. Wenn sie sich auf
sich selbst gestellt fühlen, in
dem Augenblicke wird eine ganz
andere Art des Wirkens, eine ganz
andere Art des Arbeitens in diesem
Geistesleben drinnen sein. Und
dann entsteht schon aus diesem
Geistesleben dasjenige, was dann
ein Fortschritt im Sinne der
Dreigliederung und eines
wirklichen Menschentums ist. Also
darum handelt es sich, daß man nun
wahrhaftig nicht denken soll, man
muß sich hinstellen und irgend
etwas tun, so wie man Bleisoldaten
in Kolonnen stellt, sondern man
muß das Leben so nehmen, wie es
ist, und nur die Dreigliederung
hineinbringen in das Leben, und da
muß man natürlich die Menschen
nehmen, die jetzt da sind. Aber es
handelt sich auch um nichts
anderes, als daß diese Menschen
eben dasjenige verstehen, was
wirklich im
Dreigliederungsgedanken liegt.
Dies kann man also auf eine solche
Frage sagen.
|
Oui, mes très chers
présents, il y a quand même là une
organisation dans la vie de
l'esprit, les choses sont
organisées : il y a des écoles
primaires, des écoles secondaires
et des universités ; il y a une
organisation, un certain tissu de
la vie de l'esprit. Il ne s'agit
pas de fondre tout cela, mais de
rendre libre la vie de l'esprit et
de laisser ensuite les choses se
faire - et il se passera
certainement beaucoup de choses si
la vie de l'esprit est libre et
placée sur elle-même. Alors, ceux
qui sont des imbéciles à
l'extérieur ne seront pas
entendus. Nous avons beaucoup à
nous plaindre en rapport à notre
école Waldorf ; nous avons
notamment beaucoup à nous
plaindre, dans tous les domaines,
même ici à Dornach, du fait que
personne ne nous donne d'argent ;
mais nous n'avons vraiment pas à
nous plaindre du fait que l'école
Waldorf ne soit pas entendue. On
l'entend très volontiers, on
aimerait entendre partout les
enseignants, ils n'en font jamais
assez et ils sont carrément
déchirés. Celui qui a quelque
chose à dire est déjà entendu.
Mais c'est de cela qu'il s'agit,
j'en parlerai encore.
|
14
|
Ja,
meine sehr verehrten Anwesenden,
es ist doch eine Organisation da
im Geistesleben, es sind die Dinge
organisiert: Volksschulen sind
da, und Mittelschulen und
Universitäten sind da; eine
Organisation, ein gewisses Gewebe
des Geisteslebens ist ja da. Es
handelt sich ja nicht darum, daß
man das alles umschmelzt, sondern
daß man das Geistesleben freimacht
und daß man dann die Dinge
geschehen läßt — und es wird
sicher viel geschehen, wenn das
Geistesleben frei und auf sich
selbst gestellt ist. Dann werden
schon diejenigen, die draußen
Dummköpfe sind, nicht gehört
werden. Wir haben uns über sehr
vieles zu beklagen mit Bezug auf
unsere Waldorfschule; wir haben
uns namentlich sehr darüber zu
beklagen, auf allen Gebieten, auch
hier in Dornach, daß uns kein
Mensch Geld gibt; aber wir haben
uns wahrhaftig nicht zu beklagen
darüber, daß man die Waldorfschule
etwa nicht hört. Man hört sie sehr
gern, man möchte überall die
Lehrer hören, sie können gar nicht
genug tun und sie werden geradezu
zerrissen. Derjenige, der etwas zu
sagen hat, der wird schon gehört.
Das ist aber dasjenige, um was es
sich handelt; ich werde auch
darüber noch sprechen.
|
Maintenant, la deuxième
question :
|
15
|
Nun
die zweite Frage:
|
Comment se présente
l'association par rapport aux
organisations corporatives ?
|
16
|
Wie
stellt sich die Assoziation dar im
Vergleich zu korporativen
Organisationen?
|
Eh bien, mes très chers
présents, j'aimerais vous dire, en
partant à nouveau de quelque chose
de concret, que dans la vie
économique aussi, comme je l'ai
déjà dit un autre soir, on pense
vraiment économiquement,
c'est-à-dire qu'on peut être à
l'intérieur de la vie économique
et que dans la vie économique, on
ne pense pas juridiquement ou
comme on doit penser dans
l'organisme spirituel, mais qu'on
pense vraiment économiquement dans
la vie économique. Naturellement,
il y a encore des difficultés
aujourd'hui, mais il ne s'agit pas
de cela, parce que ces difficultés
pourraient être résolues petit à
petit d'une manière très précise
que je vais indiquer. Mais il ne
s'agit pas de voir comment les
difficultés s'installent, il
s'agit d'abord de commencer à
accueillir réellement l'impulsion
de l'association.
|
17
|
Nun,
meine sehr verehrten Anwesenden,
da möchte ich Ihnen, wiederum von
etwas Konkretem ausgehend, sagen:
Auch im wirtschaftlichen Leben
handelt es sich darum, daß man,
wie ich schon an einem anderen
Abend gesagt habe, nun wirklich
wirtschaftlich denkt, das heißt,
daß man drinnenstehen kann im
wirtschaftlichen Leben und im
wirtschaftlichen Leben nicht etwa
juristisch denkt oder so denkt,
wie man im geistigen Organismus zu
denken hat, sondern daß man im
wirtschaftlichen Leben drinnen
wirklich wirtschaftlich denkt.
Natürlich ergeben sich heute noch
Schwierigkeiten; aber darum
handelt es sich nicht, weil diesen
Schwierigkeiten eben in einer ganz
bestimmten Weise, die ich gleich
andeuten werde, nach und nach
abgeholfen werden könnte. Aber es
handelt sich doch nicht darum zu
sehen, wie sich die
Schwierigkeiten einstellen,
sondern darum, daß man zunächst
einmal daran gehen soll, den
Assoziationsimpuls wirklich
aufzunehmen.
|
Maintenant, qu'avons-nous
fait à Stuttgart après avoir
commencé à travailler en avril de
l'année dernière ? Vous voyez,
nous n'avons pas misé sur une
tentative abstraite et déclamé la
manière dont les associations
doivent se former, je veux dire
entre cordonniers, mais nous avons
repris une idée qui était
populaire à l'époque. À l'époque
où nous l'avons reprise, elle
n'était pas seulement populaire
dans le prolétariat, mais aussi
dans le patronat : le concept de
conseil d'entreprise. Mais nous
voulions que le concept des
conseils d'entreprise,
l'institution des conseils
d'entreprise, aille dans le sens
de la triarticulation.
Qu'avons-nous fait à cet égard ?
Nous avons essayé d'attirer
l'attention de ceux qui étaient
intéressés - et ils étaient
vraiment très nombreux à une
certaine époque - sur les points
suivants : si l'institution des
conseils d'entreprise est
introduite dans une région
économique, il s'agit bien sûr
d'une tutelle stupide, qui
consiste à légiférer dans les
usines, à introduire dans chaque
usine des conseils d'entreprise
qui y travaillent, les
surveillent, etc. L'introduction
de la République des conseils en
Hongrie a démontré de manière
éclatante qu'il ne pouvait s'agir
de cela - je vous prie de lire le
livre extrêmement intéressant de
Varga, qui était lui-même assis,
je dirais, à la crèche, qui était
commissaire du peuple aux affaires
économiques et président du
conseil économique suprême.
|
18
|
Nun,
was taten wir in Stuttgart,
nachdem wir im April des vorigen
Jahres begonnen haben, da zu
arbeiten? Sehen Sie, wir haben
nicht irgendwie auf einen
abstrakten Versuch gesetzt und
haben nun deklamiert, wie die
Assoziationen sich zu bilden
haben, meinetwillen unter
Schuhmachern, sondern wir haben
einen Gedanken aufgenommen, der
dazumal populär war. Gerade in der
Zeit, als wir ihn aufgenommen
haben, war er nicht bloß populär
im Proletariat, sondern er war
sogar populär im Unternehmertum:
der Begriff der Betriebsräte. Wir
wollten aber den Begriff der
Betriebsräte, die Institution der
Betriebsräte, im Sinne der
Dreigliederung haben. Was haben
wir da getan? Wir haben versucht,
diejenigen Menschen, die daran
interessiert waren — und das waren
wahrhaftig in einem bestimmten
Zeitabschnitt sehr viele —, auf
folgendes aufmerksam zu machen:
Wenn in einem Wirtschaftsgebiete
die Institution der Betriebsräte
eingeführt wird, so ist das
natürlich eine törichte
Bevormundung, in die Fabriken
hinein eine Gesetzgebung zu
machen, wodurch in der einzelnen
Fabrik nun Betriebsräte eingeführt
werden, die dort arbeiten,
beaufsichtigen und dergleichen —
darum kann es sich nicht handeln.
Daß es sich darum nicht handeln
kann, das hat sich am allerbesten
herausgestellt, als in Ungarn die
Räterepublik eingeführt worden war
— bitte, lesen Sie das
außerordentlich interessante Buch
von Varga, der selber, ich möchte
sagen an der Krippe gesessen hat,
der dort Volkskommissar für
wirtschaftliche Angelegenheiten
und Präsident des obersten
Wirtschaftsrates war.
|
Il ne s'agit pas
d'introduire des conseils
d'entreprise comme cela a été fait
dans les lois allemandes tout à
fait impossibles, mais de former
un conseil d'entreprise à partir
de la vie de l'économie elle-même
et de ses différentes situations.
Et la pensée de faire émerger un
corps de conseils d'entreprise des
différentes branches de la vie de
l'économie, qu'il s'agisse de
branches plus orientées vers la
consommation ou plus orientées
vers la production, qu'il s'agisse
des membres de telle ou telle
classe, bref, de faire émerger les
personnalités des conseils
d'entreprise de la vie de
l'économie, cette idée a été
rendue populaire avant tout parmi
les prolétaires. Le mode
d'élection se serait déjà trouvé,
si cela avait été assuré de faire
émerger des personnalités de la
vie de l'économie qui se seraient
ensuite réunies pour former une
sorte de constituante de
l'économie, qui aurait été un
corps à constituer sur un
territoire économique fermé et qui
aurait avant tout commencé par
travailler. J'ai vraiment insisté
sur ce point à chaque soirée de
discussion où l'on a parlé de
cette chose - qui était en fait
assez avancée avant qu'elle ne
soit rendue impossible -, je l'ai
souligné avec force à chaque
soirée de discussion [avec les
commissions des ouvriers de
Stuttgart] : la prochaine chose à
faire, c'est que le prolétaire
perde l'habitude de parler de tout
et de rien à partir de sa phrase
et de tout savoir le mieux
possible. Cela a été souligné à
maintes reprises.
|
19
|
Es
handelt sich nicht darum, in
dieser Weise, wie es jetzt auch in
den ganz unmöglichen deutschen
Gesetzen gemacht worden ist,
Betriebsräte einzuführen, sondern
darum, aus dem Wirtschaftsleben
und seinen einzelnen Situationen
selber eine Betriebsräteschaft zu
bilden. Und der Gedanke, eine
Betriebsräteschaft hervorgehen zu
lassen aus den verschiedenen
Zweigen des Wirtschaftslebens,
seien es solche Zweige, die mehr
nach der Konsumtion oder mehr nach
der Produktion ausgerichtet sind,
seien es die Angehörigen dieser
oder jener Klasse, kurz, aus dem
Wirtschaftsleben eben die
Betriebsräte-Persönlichkeiten
hervorgehen zu lassen, dieser
Gedanke wurde vor allen Dingen
auch unter den Proletariern
populär gemacht. Der Wahlmodus
würde sich schon gefunden haben,
wäre das erst gesichert gewesen,
Persönlichkeiten aus dem
Wirtschaftsleben hervorgehen zu
lassen, welche sich dann
zusammenfinden zu einer Art
Wirtschaftskonstituante, die eine
über ein geschlossenes
Wirtschaftsgebiet hin zu bildende
Körperschaft gewesen wäre und die
vor allen Dingen zunächst
gearbeitet hätte. Das ist von mir
wirklich an jedem
Diskussionsabend, an dem über
diese Sache gesprochen worden ist
— die im Grunde genommen ziemlich
weit [gediehen] war, bevor sie
verunmöglicht wurde —, es ist von
mir an jedem Diskussionsabend [mit
den Stuttgarter
Arbeiterausschüssen] scharf
hervorgehoben worden: Das
nächste, was zu tun sein wird, das
ist, daß der Proletarier sich
abgewöhnen würde, aus seiner
Phrase heraus alles mögliche zu
reden und alles mögliche am besten
zu wissen. Es ist das immer fort
und fort betont worden.
|
Je vais vous donner un
exemple que j'ai toujours aimé
citer devant les prolétaires :
après avoir parlé de la
triarticulation de l'organisme
social, un humain s'est présenté à
la discussion en parlant du point
de vue communiste et a déclaré que
tout ce qui était dit à partir de
la triarticulation de l'organisme
social, il pouvait mieux le dire.
Et maintenant, il a sorti ses
quelques phrases communistes, puis
il a dit qu'il n'était qu'un
réparateur de chaussures. Bien
sûr, il ne fallait pas lui en
vouloir, car il ne s'agit vraiment
pas de savoir si l'on est
réparateur de chaussures ou autre
chose. Il a dit qu'en tant que
réparateur de chaussures, il ne
pouvait pas être fonctionnaire,
mais il a laissé entendre qu'il
pouvait très bien être ministre,
par exemple. Eh bien, vous voyez,
avant toute chose, nous avons fait
comprendre aux gens qu'il
s'agissait de travailler ; et
celui qui a l'esprit pratique sait
que, si les choses sont bien
gérées, la communauté permet
effectivement d'atteindre un
niveau plus élevé, du moins plus
élevé que celui que possède chaque
individu, même le plus génial de
la communauté ; dans la
communauté, on peut travailler
davantage. Ce que cette
association des conseils
d'entreprise aurait dû accomplir
dans un premier temps en tant que
communauté, devrait d'abord être
expliqué.
|
20
|
Nun,
ich will ein Beispiel anführen —
ich habe dieses Beispiel auch gern
immer vor Proletariern angeführt:
Nachdem über Dreigliederung des
sozialen Organismus gesprochen
worden ist, stellte sich ein Mann
hin zur Diskussion, der vom
kommunistischen Standpunkte aus
sprach und der erklärte, alles
dasjenige, was aus der
Dreigliederung des sozialen
Organismus heraus gesagt würde,
das könne er besser sagen. Und nun
brachte er eben seine paar
kommunistischen Phrasen vor, und
dann sagte er, daß er nur ein
Schuhflicker sei. Nun, das
brauchte man ihm natürlich nicht
übelzunehmen, denn es handelt
sich ja wahrhaftig nicht darum, ob
einer Schuhflicker ist oder etwas
anderes. Er meinte, er könnte ja
als Schuhflicker kein
Staatsbeamter sein, aber er ließ
durchblicken, Minister zum
Beispiel könnte er sehr wohl sein.
Nun, sehen Sie, vor allen Dingen
wurde den Leuten von uns
klargemacht, daß es sich darum
handeln würde, daß man arbeitet;
und wer praktisches Denken hat,
der weiß, daß durch die
Gemeinschaft, wenn die Dinge
richtig geleitet werden,
tatsächlich ein höheres Niveau
erreicht werden kann, wenigstens
ein höheres als dasjenige, was
jeder einzelne, auch der
Allergenialste der Gemeinschaft,
hat; in der Gemeinschaft kann
mehr gearbeitet werden. Dasjenige,
was diese Assoziation der
Betriebsräte zunächst als
Gemeinschaft hätte zu leisten
gehabt, das sollte erst erklärt
werden.
|
Quel est donc le premier
pas qui travaille vers cette
association ? Ne pas poser toutes
les questions de détail possibles
tant que nous n'avons pas encore
fait le premier pas, tant que nous
n'avons pas observé la vie d'une
manière correcte et que nous
n'avons pas ensuite, à partir de
cette observation de la vie, une
idée de la manière dont nous
pouvons arriver à des
associations. Mais cela, c'est
possible pour chacun, quelle que
soit sa position dans la vie, que
s'il se trouve réellement dans la
vie, si la vie le touche, il
puisse voir d'une manière ou d'une
autre comment il peut s'associer
avec ceux qui lui sont proches -
dans la mesure où il n'est pas un
pur rentier qui n'est pas dans la
vie réelle, notamment dans la
[vraie] vie économique. Voilà, mes
très chers présents, ce qu'il faut
envisager comme premier pas dans
la vie économique : qu'on en
vienne à des associations - de
même que dans le domaine
spirituel, la chose principale est
que les gens comprennent ce que
signifie absolument devenir
indépendant dans le domaine
spirituel. Voilà ce qui est à dire
en premier lieu sur ces deux
domaines. Et si ces deux domaines
comprennent maintenant qu'ils
doivent se placer sur le terrain
qui doit être reconnu comme le
leur par leur propre essence,
alors il restera finalement le
domaine politico-juridique.
Celui-ci se trouvera alors déjà,
car il s'agit d'abord de former
correctement ces deux ailes : la
vie de l'esprit et la vie de
l'économie. L'autre chose, c'est
ce qui reste. On ne le trouvera
que lorsqu'on aura mis de l'ordre
dans ces deux ailes. C'est ce
qu'il faut dire de la vie
politico-juridique à partir de la
pensée de la triarticulation.
|
21
|
Was
ist also der erste Schritt, der
auf diese Assoziation
hinarbeitet? Nicht alle möglichen
Detailfragen stellen, solange wir
noch nicht einmal den ersten
Schritt getan haben, solange wir
nicht das Leben in ordentlicher
Weise uns angeschaut haben und
dann aus dieser Anschauung des
Lebens heraus eine Vorstellung
darüber bekommen haben, wie wir zu
Assoziationen kommen können. Das
aber, das ist für jeden möglich,
an welchem Platze im Leben er auch
steht, daß, wenn er wirklich im
Leben drinnensteht, wenn das Leben
an ihn heranschlägt, er in
irgendeiner Weise überschaut, wie
er sich mit den ihm
Zunächststehenden zu einem
Assoziativen zusammenfinden kann —
soweit er nicht ein bloßer Rentier
ist, der nicht im wirklichen
Leben, namentlich nicht im
[wirklichen] wirtschaftlichen
Leben drinnensteht. Das ist
dasjenige, meine sehr verehrten
Anwesenden, was zunächst als
erster Schritt im Wirtschaftleben
ins Auge gefaßt werden muß: daß
man überhaupt zu Assoziationen
kommen muß — geradeso, wie auf dem
geistigen Gebiet es die Hauptsache
ist, daß die Leute verstehen, was
es überhaupt heißt, selbständig zu
werden innerhalb des geistigen
Gebietes. Das ist das, was
zunächst über diese zwei Gebiete
zu sagen ist. Und wenn diese
beiden Gebiete nun verstehen, sich
auf den Boden zu stellen, der
durch ihre eigene Wesenheit als
der ihrige anerkannt werden muß,
dann bleibt zuletzt das
politisch-rechtliche Gebiet übrig.
Dann wird sich dieses schon
finden, denn es handelt sich
zunächst darum, daß diese beiden
Flügel ordentlich gebildet
werden: das Geistesleben und das
Wirtschaftsleben. Das andere, das
bleibt übrig. Das wird sich erst
dann finden, wenn man Ordnung
geschaffen hat auf diesen beiden
Flügeln. Das ist dasjenige, was
über das politisch-rechtliche
Leben aus dem Gedanken der
Dreigliederung gesagt werden muß.
|
J'en viens maintenant à
une objection :
|
22
|
Nun
weiter zu einem Einwand:
|
Dans l'exposé de
M. Ith, il a été dit que les
relations entre le prix des
marchandises et les différents
coûts de revient devaient être
réglés du domaine du droit.
|
23
|
Im
Vortrag von Herrn Ith ist gesagt
worden, daß die Beziehungen
zwischen dem Warenpreis und den
einzelnen Gestehungskosten vom
Rechtsgebiet geregelt werden
sollten.
|
Maintenant, si cela avait
vraiment été dit, il s'agirait
bien entendu d'un dérapage, car le
domaine juridique n'a rien à faire
avec le prix des marchandises. Le
prix de la marchandise peut
essentiellement seulement naître
de ce qui se donne par les
associations en tant que valeur
mutuelle selon le principe de la
cellule économique originelle,
dont il a aussi déjà été question
ici.
|
24
|
Nun,
wenn das wirklich gesagt worden
wäre, würde es selbstverständlich
eine Entgleisung sein, denn das
Rechtsgebiet hat mit dem
Warenpreis nichts zu tun. Der
Warenpreis kann im wesentlichen ja
nur aus demjenigen entstehen, was
durch die Assoziationen sich als
der gegenseitige Wert ergibt nach
dem Prinzip der wirtschaftlichen
Urzelle, von dem ja auch hier
schon gesprochen worden ist.
|
Il n'a pas été clairement
exprimé que ces relations ne sont
pas établies dans le domaine de
droit, mais uniquement dans le
domaine économique.
|
25
|
Es
ist nicht klar zum Ausdruck
gekommen, daß diese Beziehungen
nicht im Rechtsgebiet, sondern
allein im Wirtschaftsgebiet
gemacht werden.
|
Or, l'essentiel est que
la répartition de ce qui est
élaboré dans le produit du travail
est bien entendu une chose du
domaine économique, tout comme
l'autre [les prix], c'est donc
tout à fait clair.
|
26
|
Nun,
das wesentliche ist dieses, daß
sowohl die Verteilung desjenigen,
was erarbeitet wird im
Arbeitsprodukte, daß das
selbstverständlich ein Sache des
Wirtschaftsgebietes ist, ebenso
wie das andere, [die Preise], das
ist ja ganz klar.
|
Une question
supplémentaire :
|
27
|
Eine
weitere Frage:
|
Le prix des marchandises
devra-t-il être fixé ?
|
28
|
Wird
der Warenpreis festgesetzt werden
müssen?
|
Mes très chers présents,
il ne peut absolument pas s'agir
de fixer le prix des marchandises
si vous pensez réellement, et
c'est justement la triarticulation
de l'organisme social qui doit
être pensée réellement et non
abstraitement. Si vous pensez
réellement, vous arriverez à la
conclusion que le prix des
marchandises est quelque chose qui
résulte en quelque sorte
simplement, à l'intérieur d'un
territoire, du fait qu'un certain
nombre d'humains à l'intérieur de
ce territoire ont besoin de
certaines choses dans une certaine
quantité. Et on doit savoir : ce
n'est que lorsque ce prix ne peut
pas se maintenir à un certain
niveau, lorsque le prix devient
trop élevé et que l'on s'en rend
compte, qu'il est nécessaire que
les associations veillent à ce que
ce produit ne soit pas produit en
trop petite quantité. Il s'agit en
effet d'organiser la vie
économique de telle sorte qu'un
prix qui résulte des besoins
puisse être maintenu à son niveau.
On ne peut pas le maintenir en le
fixant, car il est clair que si le
prix d'une marchandise quelconque
est trop bas, cette marchandise
est produite en trop grande
quantité. Et il s'agit alors de
réguler cette production de
marchandises en détournant les
travailleurs qui y travaillent
vers un autre domaine. Mais si le
prix payé est trop élevé, c'est
l'inverse.
|
29
|
Meine
sehr verehrten Anwesenden, es kann
sich gar nicht darum handeln, den
Warenpreis festzusetzen, wenn Sie
real denken, und es ist eben die
Dreigliederung des sozialen
Organismus real zu denken und
nicht abstrakt. Wenn Sie real
denken, dann werden Sie darauf
kommen, daß der Warenpreis etwas
ist, was sich gewissermaßen
einfach in einem Territorium
dadurch ergibt, daß eine
bestimmte Anzahl von Menschen
innerhalb dieses Territoriums
gewisse Dinge in einem gewissen
Quantum brauchen. Und man wird
wissen müssen: Nur wenn dieser
Preis sich nicht halten kann auf
einem bestimmten Niveau, wenn der
Preis zu hoch wird und wenn man
das bemerkt, dann ist es nötig,
daß dann die Assoziationen dafür
sorgen, daß dieses Produkt nicht
zu wenig erzeugt wird. Es handelt
sich ja doch darum, das
wirtschaftliche Leben so
einzurichten, daß ein Preis, der
sich aus den Bedürfnissen heraus
ergibt, daß der wirklich auf
seiner Höhe erhalten werden kann.
Das kann nicht durch Festsetzen
erhalten werden, denn es ist ja
klar: Wenn für irgendeine Ware der
Preis zu gering ist, dann wird zu
viel von dieser Ware erzeugt. Und
es handelt sich dann darum, daß
man diese Warenerzeugung dadurch
regelt, daß man umlenkt die
Arbeiter, die daran arbeiten, auf
ein anderes Gebiet. Wird aber ein
zu hoher Preis dafür bezahlt, so
ist es umgekehrt.
|
Il ne s'agit pas de faire
des lois. Les associations
n'auront pas à faire des lois ;
les associations devront
travailler en permanence pour que,
premièrement, on ne fasse pas de
travail inutile en gaspillant
beaucoup, ce que j'ai déjà
caractérisé ici, et pour que,
deuxièmement, chacun soit
effectivement placé à la place où
il peut le mieux travailler, mais
dans l'intérêt de l'ensemble.
|
30
|
Es
handelt sich nicht darum, daß man
Gesetze macht. Die Assoziationen
werden nicht Gesetze zu machen
haben; die Assoziationen werden
fortwährend zu arbeiten haben,
damit erstens tatsächlich nicht
unnötige Arbeit geleistet wird,
indem viel verschleudert wird, was
ich hier schon charakterisiert
habe, und damit zweitens
tatsächlich jeder an denjenigen
Platz hingestellt wird, an dem er
am besten arbeiten kann, aber im
Interesse der Gesamtheit.
|
Ces associations devront
justement travailler de manière à
donner à la vie économique sa
configuration correspondante. Il
s'agira donc de penser d'abord à
la première étape, à la formation
des associations, et ensuite que
ces associations commencent
simplement à travailler ; elles
peuvent simplement travailler dès
qu'elles sont là.
|
31
|
Diese
Assoziationen werden gerade so zu
arbeiten haben, um dem
wirtschaftlichen Leben seine
entsprechende Konfiguration zu
geben. Also es wird sich darum
handeln, daß man zunächst an den
ersten Schritt denkt, an die
Bildung der Assoziationen, und daß
dann diese Assoziationen einfach
anfangen zu arbeiten; sie können
einfach arbeiten, sobald sie nur
da sind.
|
Ensuite, il y a une autre
question :
|
32
|
Dann
ist da noch eine Frage:
|
La répartition de la part
de bénéfice est-elle fixée
uniquement au sein de l'entreprise
?
|
33
|
Wird
die Verteilung des Gewinnanteils
lediglich innerhalb des Betriebes
festgesetzt?
|
Il ne peut pas du tout
s'agir de cela, mais dans une
région économique, la question des
besoins de l'individu dépend de
toute la région économique. Et ce
fait sur lequel on se penche ici -
la répartition de la part de
bénéfice à l'intérieur de
l'entreprise - ne devient pas à
proprement parler un fait réel,
parce que cela doit simplement
être amené à partir de
l'associatif. Celui qui travaille
ceci ou cela doit recevoir ceci ou
cela pour le produit de son
travail. Il ne peut tout
simplement pas s'agir de fixer la
part de bénéfice au sein de
l'entreprise, mais il est déjà
inhérent à toute la structure de
la vie économique que chacun doit
recevoir sa part de bénéfice
correspondante.
|
34
|
Darum
kann es sich gar nicht handeln,
sondern in einem Wirtschaftsgebiet
wird die Bedürfnisfrage des
einzelnen von dem ganzen
Wirtschaftsgebiete abhängen. Und
diese Tatsache, auf die hier
hingeschaut wird — die Verteilung
des Gewinnanteils innerhalb des
Betriebes —, wird nämlich gar
nicht eigentlich eine reale
Tatsache, weil das einfach aus dem
Assoziativen heraus gebracht
werden muß. Wer dies oder jenes
arbeitet, der muß für sein
Arbeitsprodukt dies oder jenes
bekommen. Es kann sich einfach gar
nicht darum handeln, daß man
innerhalb des Betriebes den
Gewinnanteil festsetzt, sondern
schon in dem ganzen Aufbau des
Wirtschaftslebens liegt es
darinnen, daß man seinen
entsprechenden Gewinnanteil
bekommen muß.
|
Maintenant, mes très
chers présents, je voudrais
résumer, car il est déjà 10 heures
et demie, nous ne pouvons pas
continuer jusqu'à minuit. J'aurais
encore bien dit maintes choses,
car il est toujours un peu tard
pour aborder les questions
concrètes. Je voudrais résumer en
disant ceci : vous voyez, cette
impulsion de la triarticulation de
l'organisme social a été lancée
dans le monde à condition que des
gens l'accueillent.
|
35
|
Nun,
meine sehr verehrten Anwesenden,
jetzt möchte ich resümieren, denn
es ist schon 1/2 11 Uhr, wir
können nicht bis zur Mitternacht
fortreden. Ich würde gern noch
manches gesagt haben; gesagt kommt
ja natürlich immer etwas zu spät
heran an die eigentlich konkreten
Fragen. Ich möchte dahin
resümieren, daß ich folgendes
sage: Sehen Sie, dieser Impuls der
Dreigliederung des sozialen
Organismus, er ist in die Welt
gebracht worden unter der
Voraussetzung, daß sich Menschen
finden, die ihn aufnehmen.
|
Car de quoi avons-nous
besoin aujourd'hui ? Aujourd'hui,
nous n'avons pas besoin d'arguties
sur la meilleure façon d'aménager
ceci ou cela, par exemple des
plans d'enseignement. Oh, j'en
suis convaincu : même les humains
peu doués, s'ils s'assoient et
élaborent pour eux-mêmes de beaux
plans d'enseignement, les plans
d'enseignement deviennent très
beaux. Je ne le pense même pas de
manière humoristique, mais très
sérieusement. Il s'agit d'avoir
une compréhension de la réalité,
afin de savoir ce que l'on peut
faire avec la réalité.
|
36
|
Denn
was brauchen wir heute? Wir
brauchen heute nicht
Spintisierereien, wie man dies
oder jenes am besten schön
einrichtet, zum Beispiel
Unterrichtspläne. O, ich bin
überzeugt davon: Auch recht wenig
begabte Menschen, wenn sie sich
niedersetzen und für sich schöne
Unterrichtspläne ausarbeiten, die
Unterrichtspläne werden sehr
schön. Ich meine das gar nicht
einmal humoristisch, sondern ganz
im Ernst. Es handelt sich darum,
daß man auch das Verständnis hat
für die Realität, damit man weiß,
was man mit der Realität machen
kann.
|
Vous pouvez naturellement
dire : vous vous êtes attaqués au
conseil culturel, vous vous êtes
attaqués au corps de conseils
d'entreprise, cela n'a rien donné.
- Mais les choses ont justement
échoué parce que les gens se sont
mis à faire des épinettes/arguties
et ont demandé : oui, que va
devenir ma machine à coudre dans
l'organisme social triarticulé ? -
Mes très chers présents, ce n'est
qu'une question de détail, une
question de détail qui s'est
réellement posée ; je pourrais
vous en citer des milliers. Il
faudrait être clair sur le fait
que l'on devrait d'abord voir ce
qui se trouve dans la
triarticulation de l'organisme
social à peu près de la même
manière que l'on voit le théorème
de Pythagore en mathématiques.
Croyez-vous que quelqu'un puisse
comprendre le théorème de
Pythagore en s'approchant de tous
les triangles rectangles et en
essayant de voir si le théorème
est correct ? Non, il sait qu'une
fois qu'il l'a compris, il ne
s'agit que de l'appliquer
correctement dans la pratique,
dans chaque cas particulier. Et il
en va de même pour les "points
essentiels de la question
sociale", qui doivent être compris
en eux-mêmes. Il faut savoir
qu'ils peuvent être appliqués dans
la réalité, si l'on acquiert la
main et l'esprit pratiques. C'est
de cela qu'il s'agit. Si les
choses n'ont pas été mises en
œuvre, c'est à cause de quelque
chose dont je ne veux pas discuter
maintenant, mes très chers
présents. Mais je n'ai pas peur de
dire ce que j'ai essayé de faire,
et il en sera de même pour un
autre pas : on doit essayer
jusqu'à ce que la chose soit
comprise. Il faudra tout essayer -
je sais que cette affaire est
encore sujette à des malentendus
et à des ambiguïtés -, il faudra
tout essayer tant que cette
affaire ne sera pas comprise. Et
elle n'a pas été comprise jusqu'à
présent.
|
37
|
Nun
können Sie natürlich allerdings
sagen: Ihr habt ja den Kulturrat
in Angriff genommen, Ihr habt die
Betriebsräteschaft in Angriff
genommen, es ist nichts geworden.
— Aber die Dinge sind gerade daran
gescheitert, daß die Leute ins
Spintisieren hineinkamen und
gefragt haben: Ja, was wird nun im
dreigliedrigen sozialen Organismus
aus meiner Nähmaschine? — Meine
sehr verehrten Anwesenden, das ist
nur eine Detailfrage, eine solche
Detailfrage, die nun wirklich
vorgekommen ist; ich könnte Ihnen
Tausende von solchen aufzählen.
Man müßte sich klar sein darüber,
daß man zunächst das, was in der
Dreigliederung des sozialen
Organismus liegt, ungefähr so
einzusehen hätte, wie man in der
Mathematik den pythagoräischen
Lehrsatz einzusehen hat. Glauben
Sie denn, daß jemand den
pythagoräischen Lehrsatz dadurch
einsieht, daß er nun an alle
rechtwinkligen Dreiecke herangeht
und probiert, ob der Lehrsatz
stimmt? Nein, er weiß: Hat er ihn
einmal eingesehen, handelt es sich
nur darum, ihn im einzelnen Fall
in der Praxis in der richtigen
Weise anzuwenden. Und so handelt
es sich auch darum, daß die Dinge
der «Kernpunkte der Sozialen
Frage» in sich selber zu
durchschauen sind. Man muß wissen,
sie lassen sich in der
Wirklichkeit anwenden, wenn man
nur dazu sich aneignet die
praktische Hand und die praktische
Gesinnung. Darauf kommt es an. Daß
die Dinge nicht durchgeführt
wurden, daran war etwas schuld,
worüber ich nun nicht diskutieren
will, meine sehr verehrten
Anwesenden. Aber ich scheue mich
nicht zu sagen, was ich versucht
habe zu tun, und auch bei einem
anderen Schritt wird es so sein:
Man muß eben solange versuchen,
bis die Sache verstanden wird. Man
wird eben alles versuchen müssen —
ich weiß, daß die Sache noch
Mißverständnissen und
Ungeklärtheiten ausgesetzt ist —,
man wird eben alles versuchen
müssen, solange diese Sache nicht
verstanden wird. Und sie ist nicht
verstanden worden bis jetzt.
|
Quand j'ai vu qu'il n'y
avait rien à faire avec les
illustres représentants de la vie
de l'esprit, qu'il n'y avait rien
à faire avec le prolétariat qui se
tourne vers une foi en l'autorité
bien pire que ne l'a jamais été la
foi en l'autorité dans l'Église
catholique, quand on a vu qu'il
n'y avait rien à faire avec les
représentants de la vie de
l'esprit et avec le prolétariat,
il ne s'agissait pas de discuter
de cela, mais de faire quelque
chose de réel. Et c'est là que
j'ai pensé qu'il fallait au moins
voir si, dans le vaste périmètre
des régions d'Europe centrale, qui
souffrent vraiment suffisamment de
la misère et de la détresse, on
pouvait trouver cinquante
personnes que l'on pourrait
simplement réunir à Stuttgart et
auxquelles on pourrait enseigner
des soubassements réels pour une
action dans la vie publique. Car
aujourd'hui, la plupart des gens
parlent dans la vie publique sans
soubassements, sans rien savoir de
ce qui s'est passé et de ce qui se
passe encore aujourd'hui, sinon il
n'y aurait jamais eu d'Assemblée
nationale telle que celle qui
s'est réunie à Weimar ; ils
parlent sur la base d'émotions
quelconques qu'ils se forment à
partir d'expériences qui ne sont
même pas toutes récentes et qui
sont l'expression d'anciennes
conceptions historiques et
politiques. C'est la
caractéristique essentielle de nos
partis actuels : ce qui est
représenté au sein d'un parti
actuel n'a aucune objectivité, ce
n'est plus que l'ombre de ce qui
était autrefois. Il s'agissait de
trouver ces cinquante personnes
afin de pouvoir déployer une
véritable activité publique de
cette manière. Elles ne se sont
pas trouvées, mes très chers
présents, ces cinquante personnes
ne se sont pas trouvées ! Ce dont
il s'agit aujourd'hui, ce n'est
pas de discuter de manière
abstraite sur les lois électorales
et sur la question de savoir si
une association peut être comparée
à une corporation et ainsi de
suite, mais ce dont il s'agit
aujourd'hui, c'est d'obtenir le
plus grand nombre possible
d'humains avec de l'initiative,
car aujourd'hui, il ne s'agit pas
de savoir comment nous votons,
mais que les gens corrects
viennent aux places correctes. Et
aujourd'hui aussi, ceux qui sont
intérieurement remplis de
compréhension, remplis de
discernement, remplis du sens
pratique de la triarticulation de
l'organisme social, ceux-là, s'ils
sont en nombre suffisant - on ne
peut rien faire avec un petit
nombre - ces humains avec de
l'initiative, ils agiront. Ils
seront élus aux bons endroits,
quelles que soient les lois
électorales, et il en résultera ce
qui doit en résulter. C'est
pourquoi il s'agit en premier lieu
d'avoir un nombre suffisant
d'humains qui comprennent les
nécessités de l'époque et qui ont
l'initiative nécessaire. Si l'on a
pu suivre ceux qui ont mené le
monde dans l'ordure/immondice
parce qu'ils avaient encore
développé au moins une initiative
apprise, on suivra certainement
aussi ceux qui développent une
initiative saine. C'est pourquoi
nous avons besoin aujourd'hui
d'humains ayant de l'initiative et
du discernement. Et si nous
parvenons à gagner des humains
ayant de l'initiative et du
discernement, alors - alors la
triarticulation marchera, avant
non. Mais il faut travailler en
ligne droite vers ce but, sans
masque et sans fard.
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38
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Als
ich sah, daß mit den erlauchten
Vertretern des Geisteslebens
nichts anzufangen war, daß nichts
anzufangen war mit dem
Proletariat, das sich hinwendet
zu einem Autoritätsglauben, der
viel schlimmer ist, als jemals der
Autoritätsglaube in der
katholischen Kirche war, als man
sah, daß mit den Vertretern des
Geisteslebens und mit dem
Proletariat nichts anzufangen war,
da handelte es sich darum, nicht
darüber zu diskutieren, sondern
etwas Reales zu machen. Und da
meinte ich, man solle wenigstens
sehen, ob in dem weiten Umkreise
der mitteleuropäischen Gebiete,
die ja wahrhaftig unter Elend und
Not genug leiden, fünfzig Menschen
zu finden seien, die man einfach
zusammenrufen könnte in Stuttgart
und denen beigebracht werden
könnten reale Unterlagen für ein
Wirken im öffentlichen Leben.
Denn heute reden die meisten im
öffentlichen Leben ohne
Unterlagen, ohne irgend etwas zu
wissen von dem, was vorgegangen
ist und jetzt noch vorgeht, sonst
hätte es niemals eine solche
Nationalversammlung geben können,
wie eben diejenige, die in Weimar
zusammengetreten ist; sie reden
heraus aus irgendwelchen
Emotionen, die sie sich bilden aus
den nicht einmal allerneuesten
Erfahrungen, die Ausdruck sind
alter geschichtlicher und alter
politischer Anschauungen. Das ist
ja das wesentliche unserer
gegenwärtigen Parteien, daß das,
was vertreten wird innerhalb einer
gegenwärtigen Partei, gar keine
Sachlichkeit hat, nur noch
Schatten ist von dem, was einmal
war. Da hat es sich darum
gehandelt, diese fünfzig Leute
herauszufinden, damit man zunächst
in dieser Weise eine wirkliche
öffentlichen Tätigkeit hätte
entfalten können. Sie haben sich
nicht gefunden, meine sehr
verehrten Anwesenden, diese
fünfzig Leute haben sich nicht
gefunden! Dasjenige, um was es
sich heute handelt, ist nicht, daß
wir in abstrakter Weise
herumdiskutieren über Wahlgesetze
und darüber, ob eine Assoziation
verglichen werdenann mit einer
Korporation und so weiter, sondern
dasjenige, um was es sich heute
handelt, ist, daß wir möglichst
viele Menschen bekommen mit
Initiative, denn heute handelt es
sich nicht darum, wie wir wählen,
sondern daß die richtigen Leute an
die richtigen Plätze kommen. Und
auch heute werden diejenigen,
welche innerlich erfüllt sind mit
Verständnis, erfüllt sind mit
Einsicht, erfüllt sind von dem
praktischen Sinn der
Dreigliederung des sozialen
Organismus, die werden, wenn sie
nur in genügender Anzahl vorhanden
sind, — mit einer kleinen Anzahl
kann man nichts machen —, diese
Menschen mit Initiative, sie
werden wirken. Sie werden an die
richtigen Stellen gewählt werden,
gleichviel nach welchen
Wahlgesetzen, und es wird
dasjenige entstehen, was entstehen
soll. Daher handelt es sich in
erster Linie darum, daß wir eine
genügende Anzahl von Menschen mit
Einsicht in die Notwendigkeiten
der Zeit und mit der nötigen
Initiative haben. Konnte man
denjenigen, die die Welt in den
Unrat hineingeführt haben, folgen,
weil sie wenigstens noch eine
angelernte Initiative entwickelt
haben, so wird man sicher auch
denjenigen folgen, die eine
gesunde Initiative entwickeln.
Darum brauchen wir heute Menschen
mit Initiative und Einsicht. Und
wenn es uns gelingt, Menschen mit
Initiative und Einsicht zu
gewinnen, dann — dann marschiert
die Dreigliederung, früher nicht.
Aber geraden Weges und ohne Maske
und ohne Verbrämung muß nach
diesem Ziele hin gearbeitet
werden.
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Français
seulement
DEUXIÈME SOIRÉE DE SÉMINAIRE à l'occasion du
premier cours universitaire anthroposophique. -
Dornach, le 7 octobre 1920 -
QUESTIONS SUR LA PRATIQUE ÉCONOMIQUE II.
L'alternative s’appelle soit tri-articulation
ou stagnation. La tri-articulation ne devra
pas être cachée. L'exemple de l'école Waldorf.
Il ne s’agit pas de l'élaboration de
paragraphes. Le but du Conseil culturel. La
pensée de tri-articulation doit rentrer dans
les têtes des humains. Le manque de
compréhension du prolétariat pour la mise en
place d'un système de conseils d'entreprise
dans l'économie. De quelles façons se forment
des associations
? Le domaine du
droit n’a pas le droit d’avoir à faire avec la
détermination de prix. Comment les prix de
marchandises apparaissent. La répartition des
gains d’exploitation. Pourquoi le Conseil de
culture et les conseils d’entreprise ne se
sont pas laissé
réaliser. Ce
qu’il faut aujourd'hui : un nombre suffisant
d’humains avec initiative et raison.
01
Les trois conférences précédentes de Roman Boos
sur la "Science sociale phénoménologique" des 4,
5 et 6 octobre 1920 servent de base à la
soirée de séminaire. La discussion est ouverte.
02
Hermann Eichenberger : J'aimerais poser une
question à l'orateur. Si l'on s'efforce de
procéder à la transformation de la vie publique
dans le sens de la triarticulation, alors on
doit demander dans quel domaine on peut
commencer. J'aimerais donc demander : peut-on
commencer à transformer la vie publique à partir
du domaine politico-juridique ? Plus précisément
: peut-on se représenter la direction juridique
ainsi que les humains accordent leur confiance à
un certain sommet - ou pas ? Il s'agit du mode
d'élection du corps législatif, du système
électoral. Dans les "Points essentiels", c'est
désigné comme une chose fondamentale.
03
Eugen Kolisko est absolument d'avis qu'il faut
veiller à ce que le Parlement dispose d'un
terrain à partir duquel on peut agir pour la
triarticulation. Dr Thomastik, par exemple, a
diffusé un appel demandant le regroupement de
l'Autriche en une seule circonscription
électorale, sans toutefois faire référence à
l'idée de triarticulation. Passer la
triarticulation sous silence, n'irait cependant
pas.
04
Roman Boos est du même avis que le Dr Kolisko.
Il faut avant tout une éducation pédagogique
populaire à grande échelle, il faut donner des
conférences pour que le concept du triptyque
passe dans la tête des gens. L'affaire que le Dr
Thomastik a montée n'est qu'un substitut, même
si elle était bien conçue et bien intentionnée.
05
Hermann Eichenberger souligne que
M. Thomastik aurait absolument montré du
courage ; il aurait aussi tenu des conférences
sur la triarticulation sociale.
06
Rudolf Steiner : Mes très chers présents ! Je
n'ai pas beaucoup à dire tout de suite sur cette
chose, d'après ce que j'ai entendu à son sujet.
Vous pouvez vous imaginer, d'après mon activité
passée, qu'au moment où j'ai pris position pour
la triarticulation de l'organisme social, j'ai
considéré comme une nécessité d'introduire cette
triarticulation en tant que telle, tout d'abord
dans la vie publique de la civilisation moderne.
Et depuis, j'ai répété à plusieurs reprises, en
diverses occasions, que pour moi, après un
examen approfondi des conditions de la vie
moderne, la situation est la suivante : soit on
parvient à rendre l'impulsion de la
triarticulation vraiment populaire, de sorte
qu'elle devienne une vie - ce n'est pas une
utopie, elle doit être une vie -, soit on ne
fait pas un pas de plus. Vous pouvez lire cela
dans mes essais sur la triarticulation de
l'organisme social, qui viennent de paraître aux
éditions du Kommenden Tag/Jour qui vient à
Stuttgart ; le livre s'appelle "In Ausführung
der Dreigliederung des sozialen Organismus (En
exécution de la triarticulation de l'organisme
social)".
07
Et c'est pourquoi j'ai la permission de peux
peut-être déjà remarquer que chaque déclaration
de ce genre, selon laquelle il faudrait dans une
certaine mesure cacher la triarticulation, me
rappelle ce que j'ai vécu avec l'anthroposophie
depuis 20 ans, à savoir que des gens très
intelligents sont venues à plusieurs reprises et
ont dit : Oui, se présenter d'une manière ou
d'une autre avec l'anthroposophie, nous ne
pouvons pas le faire, nous devons d'abord rendre
la chose plus accessible d'une autre manière et
ainsi de suite. - J'ai vu ce qu'il est advenu de
tout cela. Pour ma part, je n'ai jamais choisi
d'autre voie que celle qui consiste à présenter
l'anthroposophie au monde d'une manière
absolument vraie et non dissimulée, et j'ai
toujours rejeté tout ce qui ne défendait pas
l'anthroposophie à visage découvert, m'attirant
ainsi suffisamment d'inimitiés auxquelles je ne
tiens pas pour l'essentiel. Et c'est pourquoi je
ne peux que dire, mes très chers présents, que
lorsqu'il s'agit de chercher les moyens d'agir
de la manière la plus directe et la plus rapide
pour la triarticulation de l'organisme social,
je parle très volontiers partout où on
m'appelle. Si l'on veut venir avec toutes sortes
de propositions secondaires, par exemple des
propositions de modification de telle ou telle
loi électorale, qui n'entreraient en ligne de
compte que lorsque nous serions à l'intérieur de
la triarticulation de l'organisme social et que
nous aurions cristallisé le lien
politico-juridique hors de l'organisme social,
si l'on vient avec de telles choses, je dois
dire qu'elles me semblent - je le dis sans
émotion - comme un renouvellement de vieilles
astuces politiques, et elles ne m'intéressent
pas. Elles ne m'intéressent pas ! Maintenant, la
question est posée :
08
Je voudrais demander à M. Steiner comment
on doit se représenter l'organisation de la vie
spirituelle libre ? L'expérience montre que ce
sont justement les artistes, les scientifiques
et les autres travailleurs intellectuels qui
sont les plus difficiles à amener à une
collaboration raisonnable. Comment peut-on
concevoir une telle organisation ? Peut-on même
parler d'une organisation au sens habituel du
terme ?
09
Mes très chers présents, j'aimerais tout d'abord
souligner un point à propos de cette question :
On parle très souvent de la triarticulation de
l'organisme social, telle qu'elle est apparue
dans le monde à travers mes "Points essentiels
de la question sociale" et autres, comme s'il
s'agissait d'une quelconque utopie, alors que
tout ce qui est avancé ici provient du début à
la fin d'une pensée tout à fait pratique et
poursuit également l'objectif d'être pris en
compte de manière pratique, immédiatement
pratique. Mais d'un autre côté, de nombreuses
questions - même de la part de personnes bien
intentionnées - confèrent à ce mouvement de la
triarticulation un caractère utopique, utopique.
Il ne peut vraiment pas s'agir aujourd'hui de
faire le cinquième et le sixième pas, si l'on
veut être un homme pratique, sans faire d'abord
le premier pas. Or, cette question met en
évidence une difficulté concernant le premier
pas. En ce qui concerne la vie de l'esprit, qui
doit être une vie de l'esprit libre dans le sens
de l'impulsion de la triarticulation, on ne peut
naturellement pas du tout s'attendre à ce
qu'elle puisse être réorganisée n'importe
comment du jour au lendemain. Mais on pourrait
réaliser la triarticulation du jour au
lendemain, la réaliser immédiatement. On peut
vraiment la réaliser. Il ne faudrait rien faire
d'autre que de la réaliser de la même manière
que l'école Waldorf de Stuttgart. Et je dois, ne
serait-ce que pour faire descendre toute la
discussion des hauteurs abstraites où elle a été
menée aujourd'hui vers quelque chose de plus
concret, attirer l'attention sur cette
manifestation concrète de l'école Waldorf, qui a
œuvré depuis maintenant un an.
10
Voyez-vous, mes très chers présents, lorsqu'un
certain nombre de personnes se réunissent pour
prendre des dispositions sur la base de
principes, par exemple des règlements pour le
système scolaire en ce qui concerne les
programmes et les heures d'enseignement, ces
humains - mais je le pense très sérieusement -
sont au fond toujours très intelligentes, bien
sûr. Et on peut, si l'on se réunit de cette
manière, faire les paragraphes 1, 2 et 3 en
disant que le professeur doit enseigner de telle
ou telle manière, que telle ou telle matière
doit être enseignée selon tel ou tel principe,
et ainsi de suite. - Et je suis convaincu que
ces dizaines de paragraphes peuvent contenir des
choses extrêmement belles et puissantes, mais
sous une forme abstraite. La question de savoir
si l'on peut les appliquer dépend uniquement du
fait que l'on dispose des humains pour le faire.
Car, supposons le cas le plus extrême, si nous
avions un jour, à une époque donnée, sur un
territoire donné, des humains qui ne pourraient
pas dépasser un certain niveau d'instruction,
parce que justement, sur un territoire donné, à
une époque donnée, il n'est pas né de génies,
mais seulement 200 personnes moyennement
intelligentes, de sorte qu'il n'y a pas de
génies. Eh bien, on peut être tout à fait
convaincu - si l'on a une pensée réelle, on le
voit immédiatement - que ces gens moyennement
intelligents élisent leurs meilleurs députés, et
que lorsque ceux-ci se réuniront, ils feront
encore leurs plus beaux paragraphes 1, 2 et 3 et
ainsi de suite, par exemple que le professeur
doit enseigner telle ou telle matière. Mais tout
cela n'est pas du tout important dans le monde.
Si l'on veut vraiment compter sur les forces
disponibles, il faut d'abord rassembler parmi
les humains ceux que l'on tient pour les plus
aptes.
11
Eh bien, mes très chers présents, c'est ce qu'on
a essayé de faire par exemple dans l'école
Waldorf. Et là, on n'a pas fait de paragraphes,
mais j'ai tout au plus donné un cours magistral,
j'ai tenu des séminaires avant que nous ouvrions
l'école. Nous avons aussi eu de nombreuses
discussions ensemble au cours de l'année
scolaire. J'ai également tenu un court
cours-séminaire avant l'ouverture de la deuxième
année scolaire. Mais tout ce qui est fait à
l'école Waldorf est fait à partir de la
communauté de ces personnalités qui sont là,
c'est-à-dire à partir de leurs capacités, de
leurs forces ; sans que des [paragraphes] soient
d'abord posés, chacun fait de son mieux selon
ses capacités. Et là, nous avons un petit cercle
- appelez-le comme vous voulez - d'organisation
de la libre vie de l'esprit, vous avez un petit
cercle qui est entièrement livré à lui-même, qui
agit entièrement à partir de ses propres
capacités et intentions. Il fallait une fois
extraire quelque chose comme une sorte d'extrait
des autres situations. On a pu le faire dans le
Wurtemberg, parce que la loi scolaire y présente
encore une lacune, et c'est dans cette lacune
que l'on a pu introduire cette école Waldorf.
Ici, dans le canton de Soleure, on ne pourrait
pas le faire, comme chacun sait. L'idée est donc
de ne pas s'en tenir à des abstractions, mais de
s'adresser aux humains et de leur faire faire ce
qu'ils peuvent réellement faire. Mais il y a ici
une difficulté. Il serait bien sûr possible, si
l'impulsion de la triarticulation était bien
comprise, que les représentants de la vie de
l'esprit s'étendent simplement sur n'importe
quel territoire qui a déjà été donné par
l'histoire jusqu'à présent, se retrouvent dans
un large périmètre pour ne rien vouloir d'autre
que de comprendre l'existence de la vie de
l'esprit sur elle-même ; c'est-à-dire que ces
représentants de la vie de l'esprit - la
majorité se composera tout de même des
différents enseignants des différentes
institutions -, que ces différents représentants
de la vie de l'esprit trouvent vraiment le
courage de se placer sur eux-mêmes.
12
Nous avons commencé avec cela à Stuttgart de
créer ce que l'on appelle un conseil culturel -
j'ai déjà attiré l'attention sur ce point à une
autre occasion - et nous avons bien sûr dû
commencer par nous adresser à ceux qui sont
concernés. Maintenant, mes très chers présents,
on ne peut pas soudainement vouloir placer
d'autres humains dans la vie de l'esprit que
celles qui y sont. Il est donc évident que celui
qui pense pratique se dit d'abord : nous voulons
réaliser la triarticulation de l'organisme
social, et non pas créer une quelconque utopie
dans une maison de coucous des nuages. - Il
s'agit bien sûr de compter d'abord avec les
travailleurs de la vie spirituelle qui sont
justement là. Et il s'agit d'être conscient que
cette vie spirituelle est désormais placée sur
elle-même, qu'elle s'est détachée de l'État
unitaire. De ce fait déjà, il se passe vraiment
quelque chose. Seulement, on n'a pas trouvé
d'écho favorable, parce que les professeurs
d'université en particulier disaient : "Eh bien,
cela pourrait arriver si les universités
s'administraient elles-mêmes, mon collègue
serait celui qui co-administrerait - non, je
préfère encore un ministre qui se tient à
l'extérieur. - Car aucun collègue ne fait
vraiment confiance à l'autre. C'est bien sûr
quelque chose qui doit être surmonté. Mais face
à la pensée réelle, c'est ainsi que les choses
se présentent : même si autant d'artistes, de
scientifiques et de travailleurs spirituels
veulent suivre leur propre voie, il est décisif
que la vie spirituelle soit placée sur
elle-même, de sorte que dans le domaine de
l'éducation et de l'enseignement, de la plus
petite classe d'école jusqu'au professeur
d'université, rien d'autre n'est déterminant que
la voix de celui qui participe activement à
cette vie de l'esprit. Ce qui doit être décidé à
l’intérieur de la vie de l'esprit doit l'être à
grande échelle, comme cela se décide chez nous à
l'école Waldorf, c'est-à-dire uniquement par
ceux qui participent à cette vie de l'esprit, et
non par un quelconque parlement ou autre, ou par
un quelconque ministère qui se tiendrait à
l'extérieur, ou tout au plus par un référent
qui, parce qu'il est devenu trop vieux pour
l'enseignement, doit ensuite encore s'occuper du
référent au ministère de l'Éducation.
13
Ce qui est important partout, c'est que l'idée
de la triarticulation de l'organisme social,
dans sa forme véritable, pénètre dans les têtes
des humains. On se convaincra alors que l'on n'a
pas du tout besoin de réfléchir à ces détails,
mais qu'il s'agit du fait que la vie de l'esprit
est vraiment à l'extérieur, simplement parce que
les représentants de cette vie de l'esprit se
sentent placés sur eux-mêmes, et sont bien
entendu placés sur eux-mêmes, dans la mesure où
aucun État ne peut rien faire contre cela.
Lorsqu'ils se sentent placés sur eux-mêmes, un
tout autre type d'action, un tout autre type de
travail s'installe dans cette vie de l'esprit.
Et c'est alors que naît déjà de cette vie de
l'esprit ce qui est alors un progrès dans le
sens de la triarticulation et d'une véritable
humanité. Il s'agit donc de ne pas penser qu'on
devrait se mettre en place et faire n'importe
quoi, comme on met des soldats de plomb en
colonne, mais de prendre la vie telle qu'elle
est et de n'y apporter que la triarticulation,
et là, il faut bien sûr prendre les humains qui
sont là maintenant. Mais il ne s'agit de rien
d'autre que de faire comprendre à ces humains ce
qui se trouve réellement dans l'idée de la
triarticulation. Voilà ce que l'on peut donc
dire à une telle question.
14
Oui, mes très chers présents, il y a quand même
là une organisation dans la vie de l'esprit, les
choses sont organisées : il y a des écoles
primaires, des écoles secondaires et des
universités ; il y a une organisation, un
certain tissu de la vie de l'esprit. Il ne
s'agit pas de fondre tout cela, mais de rendre
libre la vie de l'esprit et de laisser ensuite
les choses se faire - et il se passera
certainement beaucoup de choses si la vie de
l'esprit est libre et placée sur elle-même.
Alors, ceux qui sont des imbéciles à l'extérieur
ne seront pas entendus. Nous avons beaucoup à
nous plaindre en rapport à notre école Waldorf ;
nous avons notamment beaucoup à nous plaindre,
dans tous les domaines, même ici à Dornach, du
fait que personne ne nous donne d'argent ; mais
nous n'avons vraiment pas à nous plaindre du
fait que l'école Waldorf ne soit pas entendue.
On l'entend très volontiers, on aimerait
entendre partout les enseignants, ils n'en font
jamais assez et ils sont carrément déchirés.
Celui qui a quelque chose à dire est déjà
entendu. Mais c'est de cela qu'il s'agit, j'en
parlerai encore.
15
Maintenant, la deuxième question :
16
Comment se présente l'association par rapport
aux organisations corporatives ?
17
Eh bien, mes très chers présents, j'aimerais
vous dire, en partant à nouveau de quelque chose
de concret, que dans la vie économique aussi,
comme je l'ai déjà dit un autre soir, on pense
vraiment économiquement, c'est-à-dire qu'on peut
être à l'intérieur de la vie économique et que
dans la vie économique, on ne pense pas
juridiquement ou comme on doit penser dans
l'organisme spirituel, mais qu'on pense vraiment
économiquement dans la vie économique.
Naturellement, il y a encore des difficultés
aujourd'hui, mais il ne s'agit pas de cela,
parce que ces difficultés pourraient être
résolues petit à petit d'une manière très
précise que je vais indiquer. Mais il ne s'agit
pas de voir comment les difficultés
s'installent, il s'agit d'abord de commencer à
accueillir réellement l'impulsion de
l'association.
18
Maintenant, qu'avons-nous fait à Stuttgart après
avoir commencé à travailler en avril de l'année
dernière ? Vous voyez, nous n'avons pas misé sur
une tentative abstraite et déclamé la manière
dont les associations doivent se former, je veux
dire entre cordonniers, mais nous avons repris
une idée qui était populaire à l'époque. À
l'époque où nous l'avons reprise, elle n'était
pas seulement populaire dans le prolétariat,
mais aussi dans le patronat : le concept de
conseil d'entreprise. Mais nous voulions que le
concept des conseils d'entreprise, l'institution
des conseils d'entreprise, aille dans le sens de
la triarticulation. Qu'avons-nous fait à cet
égard ? Nous avons essayé d'attirer l'attention
de ceux qui étaient intéressés - et ils étaient
vraiment très nombreux à une certaine époque -
sur les points suivants : si l'institution des
conseils d'entreprise est introduite dans une
région économique, il s'agit bien sûr d'une
tutelle stupide, qui consiste à légiférer dans
les usines, à introduire dans chaque usine des
conseils d'entreprise qui y travaillent, les
surveillent, etc. L'introduction de la
République des conseils en Hongrie a démontré de
manière éclatante qu'il ne pouvait s'agir de
cela - je vous prie de lire le livre extrêmement
intéressant de Varga, qui était lui-même assis,
je dirais, à la crèche, qui était commissaire du
peuple aux affaires économiques et président du
conseil économique suprême.
19
Il ne s'agit pas d'introduire des conseils
d'entreprise comme cela a été fait dans les lois
allemandes tout à fait impossibles, mais de
former un conseil d'entreprise à partir de la
vie de l'économie elle-même et de ses
différentes situations. Et la pensée de faire
émerger un corps de conseils d'entreprise des
différentes branches de la vie de l'économie,
qu'il s'agisse de branches plus orientées vers
la consommation ou plus orientées vers la
production, qu'il s'agisse des membres de telle
ou telle classe, bref, de faire émerger les
personnalités des conseils d'entreprise de la
vie de l'économie, cette idée a été rendue
populaire avant tout parmi les prolétaires. Le
mode d'élection se serait déjà trouvé, si cela
avait été assuré de faire émerger des
personnalités de la vie de l'économie qui se
seraient ensuite réunies pour former une sorte
de constituante de l'économie, qui aurait été un
corps à constituer sur un territoire économique
fermé et qui aurait avant tout commencé par
travailler. J'ai vraiment insisté sur ce point à
chaque soirée de discussion où l'on a parlé de
cette chose - qui était en fait assez avancée
avant qu'elle ne soit rendue impossible -, je
l'ai souligné avec force à chaque soirée de
discussion [avec les commissions des ouvriers de
Stuttgart] : la prochaine chose à faire, c'est
que le prolétaire perde l'habitude de parler de
tout et de rien à partir de sa phrase et de tout
savoir le mieux possible. Cela a été souligné à
maintes reprises.
20
Je vais vous donner un exemple que j'ai toujours
aimé citer devant les prolétaires : après avoir
parlé de la triarticulation de l'organisme
social, un humain s'est présenté à la discussion
en parlant du point de vue communiste et a
déclaré que tout ce qui était dit à partir de la
triarticulation de l'organisme social, il
pouvait mieux le dire. Et maintenant, il a sorti
ses quelques phrases communistes, puis il a dit
qu'il n'était qu'un réparateur de chaussures.
Bien sûr, il ne fallait pas lui en vouloir, car
il ne s'agit vraiment pas de savoir si l'on est
réparateur de chaussures ou autre chose. Il a
dit qu'en tant que réparateur de chaussures, il
ne pouvait pas être fonctionnaire, mais il a
laissé entendre qu'il pouvait très bien être
ministre, par exemple. Eh bien, vous voyez,
avant toute chose, nous avons fait comprendre
aux gens qu'il s'agissait de travailler ; et
celui qui a l'esprit pratique sait que, si les
choses sont bien gérées, la communauté permet
effectivement d'atteindre un niveau plus élevé,
du moins plus élevé que celui que possède chaque
individu, même le plus génial de la communauté ;
dans la communauté, on peut travailler
davantage. Ce que cette association des conseils
d'entreprise aurait dû accomplir dans un premier
temps en tant que communauté, devrait d'abord
être expliqué.
21
Quel est donc le premier pas qui travaille vers
cette association ? Ne pas poser toutes les
questions de détail possibles tant que nous
n'avons pas encore fait le premier pas, tant que
nous n'avons pas observé la vie d'une manière
correcte et que nous n'avons pas ensuite, à
partir de cette observation de la vie, une idée
de la manière dont nous pouvons arriver à des
associations. Mais cela, c'est possible pour
chacun, quelle que soit sa position dans la vie,
que s'il se trouve réellement dans la vie, si la
vie le touche, il puisse voir d'une manière ou
d'une autre comment il peut s'associer avec ceux
qui lui sont proches - dans la mesure où il
n'est pas un pur rentier qui n'est pas dans la
vie réelle, notamment dans la [vraie] vie
économique. Voilà, mes très chers présents, ce
qu'il faut envisager comme premier pas dans la
vie économique : qu'on en vienne à des
associations - de même que dans le domaine
spirituel, la chose principale est que les gens
comprennent ce que signifie absolument devenir
indépendant dans le domaine spirituel. Voilà ce
qui est à dire en premier lieu sur ces deux
domaines. Et si ces deux domaines comprennent
maintenant qu'ils doivent se placer sur le
terrain qui doit être reconnu comme le leur par
leur propre essence, alors il restera finalement
le domaine politico-juridique. Celui-ci se
trouvera alors déjà, car il s'agit d'abord de
former correctement ces deux ailes : la vie de
l'esprit et la vie de l'économie. L'autre chose,
c'est ce qui reste. On ne le trouvera que
lorsqu'on aura mis de l'ordre dans ces deux
ailes. C'est ce qu'il faut dire de la vie
politico-juridique à partir de la pensée de la
triarticulation.
22
J'en viens maintenant à une objection :
23
Dans l'exposé de M. Ith, il a été dit que
les relations entre le prix des marchandises et
les différents coûts de revient devaient être
réglés du domaine du droit.
24
Maintenant, si cela avait vraiment été dit, il
s'agirait bien entendu d'un dérapage, car le
domaine juridique n'a rien à faire avec le prix
des marchandises. Le prix de la marchandise peut
essentiellement seulement naître de ce qui se
donne par les associations en tant que valeur
mutuelle selon le principe de la cellule
économique originelle, dont il a aussi déjà été
question ici.
25
Il n'a pas été clairement exprimé que ces
relations ne sont pas établies dans le domaine
de droit, mais uniquement dans le domaine
économique.
26
Or, l'essentiel est que la répartition de ce qui
est élaboré dans le produit du travail est bien
entendu une chose du domaine économique, tout
comme l'autre [les prix], c'est donc tout à fait
clair.
27
Une question supplémentaire :
28
Le prix des marchandises devra-t-il être fixé ?
29
Mes très chers présents, il ne peut absolument
pas s'agir de fixer le prix des marchandises si
vous pensez réellement, et c'est justement la
triarticulation de l'organisme social qui doit
être pensée réellement et non abstraitement. Si
vous pensez réellement, vous arriverez à la
conclusion que le prix des marchandises est
quelque chose qui résulte en quelque sorte
simplement, à l'intérieur d'un territoire, du
fait qu'un certain nombre d'humains à
l'intérieur de ce territoire ont besoin de
certaines choses dans une certaine quantité. Et
on doit savoir : ce n'est que lorsque ce prix ne
peut pas se maintenir à un certain niveau,
lorsque le prix devient trop élevé et que l'on
s'en rend compte, qu'il est nécessaire que les
associations veillent à ce que ce produit ne
soit pas produit en trop petite quantité. Il
s'agit en effet d'organiser la vie économique de
telle sorte qu'un prix qui résulte des besoins
puisse être maintenu à son niveau. On ne peut
pas le maintenir en le fixant, car il est clair
que si le prix d'une marchandise quelconque est
trop bas, cette marchandise est produite en trop
grande quantité. Et il s'agit alors de réguler
cette production de marchandises en détournant
les travailleurs qui y travaillent vers un autre
domaine. Mais si le prix payé est trop élevé,
c'est l'inverse.
30
Il ne s'agit pas de faire des lois. Les
associations n'auront pas à faire des lois ; les
associations devront travailler en permanence
pour que, premièrement, on ne fasse pas de
travail inutile en gaspillant beaucoup, ce que
j'ai déjà caractérisé ici, et pour que,
deuxièmement, chacun soit effectivement placé à
la place où il peut le mieux travailler, mais
dans l'intérêt de l'ensemble.
31
Ces associations devront justement travailler de
manière à donner à la vie économique sa
configuration correspondante. Il s'agira donc de
penser d'abord à la première étape, à la
formation des associations, et ensuite que ces
associations commencent simplement à travailler
; elles peuvent simplement travailler dès
qu'elles sont là.
32
Ensuite, il y a une autre question :
33
La répartition de la part de bénéfice est-elle
fixée uniquement au sein de l'entreprise ?
34
Il ne peut pas du tout s'agir de cela, mais dans
une région économique, la question des besoins
de l'individu dépend de toute la région
économique. Et ce fait sur lequel on se penche
ici - la répartition de la part de bénéfice à
l'intérieur de l'entreprise - ne devient pas à
proprement parler un fait réel, parce que cela
doit simplement être amené à partir de
l'associatif. Celui qui travaille ceci ou cela
doit recevoir ceci ou cela pour le produit de
son travail. Il ne peut tout simplement pas
s'agir de fixer la part de bénéfice au sein de
l'entreprise, mais il est déjà inhérent à toute
la structure de la vie économique que chacun
doit recevoir sa part de bénéfice
correspondante.
35
Maintenant, mes très chers présents, je voudrais
résumer, car il est déjà 10 heures et demie,
nous ne pouvons pas continuer jusqu'à minuit.
J'aurais encore bien dit maintes choses, car il
est toujours un peu tard pour aborder les
questions concrètes. Je voudrais résumer en
disant ceci : vous voyez, cette impulsion de la
triarticulation de l'organisme social a été
lancée dans le monde à condition que des gens
l'accueillent.
36
Car de quoi avons-nous besoin aujourd'hui ?
Aujourd'hui, nous n'avons pas besoin d'arguties
sur la meilleure façon d'aménager ceci ou cela,
par exemple des plans d'enseignement. Oh, j'en
suis convaincu : même les humains peu doués,
s'ils s'assoient et élaborent pour eux-mêmes de
beaux plans d'enseignement, les plans
d'enseignement deviennent très beaux. Je ne le
pense même pas de manière humoristique, mais
très sérieusement. Il s'agit d'avoir une
compréhension de la réalité, afin de savoir ce
que l'on peut faire avec la réalité.
37
Vous pouvez naturellement dire : vous vous êtes
attaqués au conseil culturel, vous vous êtes
attaqués au corps de conseils d'entreprise, cela
n'a rien donné. - Mais les choses ont justement
échoué parce que les gens se sont mis à faire
des épinettes/arguties et ont demandé : oui, que
va devenir ma machine à coudre dans l'organisme
social triarticulé ? - Mes très chers présents,
ce n'est qu'une question de détail, une question
de détail qui s'est réellement posée ; je
pourrais vous en citer des milliers. Il faudrait
être clair sur le fait que l'on devrait d'abord
voir ce qui se trouve dans la triarticulation de
l'organisme social à peu près de la même manière
que l'on voit le théorème de Pythagore en
mathématiques. Croyez-vous que quelqu'un puisse
comprendre le théorème de Pythagore en
s'approchant de tous les triangles rectangles et
en essayant de voir si le théorème est correct ?
Non, il sait qu'une fois qu'il l'a compris, il
ne s'agit que de l'appliquer correctement dans
la pratique, dans chaque cas particulier. Et il
en va de même pour les "points essentiels de la
question sociale", qui doivent être compris en
eux-mêmes. Il faut savoir qu'ils peuvent être
appliqués dans la réalité, si l'on acquiert la
main et l'esprit pratiques. C'est de cela qu'il
s'agit. Si les choses n'ont pas été mises en
œuvre, c'est à cause de quelque chose dont je ne
veux pas discuter maintenant, mes très chers
présents. Mais je n'ai pas peur de dire ce que
j'ai essayé de faire, et il en sera de même pour
un autre pas : on doit essayer jusqu'à ce que la
chose soit comprise. Il faudra tout essayer - je
sais que cette affaire est encore sujette à des
malentendus et à des ambiguïtés -, il faudra
tout essayer tant que cette affaire ne sera pas
comprise. Et elle n'a pas été comprise jusqu'à
présent.
38
Quand j'ai vu qu'il n'y avait rien à faire avec
les illustres représentants de la vie de
l'esprit, qu'il n'y avait rien à faire avec le
prolétariat qui se tourne vers une foi en
l'autorité bien pire que ne l'a jamais été la
foi en l'autorité dans l'Église catholique,
quand on a vu qu'il n'y avait rien à faire avec
les représentants de la vie de l'esprit et avec
le prolétariat, il ne s'agissait pas de discuter
de cela, mais de faire quelque chose de réel. Et
c'est là que j'ai pensé qu'il fallait au moins
voir si, dans le vaste périmètre des régions
d'Europe centrale, qui souffrent vraiment
suffisamment de la misère et de la détresse, on
pouvait trouver cinquante personnes que l'on
pourrait simplement réunir à Stuttgart et
auxquelles on pourrait enseigner des
soubassements réels pour une action dans la vie
publique. Car aujourd'hui, la plupart des gens
parlent dans la vie publique sans soubassements,
sans rien savoir de ce qui s'est passé et de ce
qui se passe encore aujourd'hui, sinon il n'y
aurait jamais eu d'Assemblée nationale telle que
celle qui s'est réunie à Weimar ; ils parlent
sur la base d'émotions quelconques qu'ils se
forment à partir d'expériences qui ne sont même
pas toutes récentes et qui sont l'expression
d'anciennes conceptions historiques et
politiques. C'est la caractéristique essentielle
de nos partis actuels : ce qui est représenté au
sein d'un parti actuel n'a aucune objectivité,
ce n'est plus que l'ombre de ce qui était
autrefois. Il s'agissait de trouver ces
cinquante personnes afin de pouvoir déployer une
véritable activité publique de cette manière.
Elles ne se sont pas trouvées, mes très chers
présents, ces cinquante personnes ne se sont pas
trouvées ! Ce dont il s'agit aujourd'hui, ce
n'est pas de discuter de manière abstraite sur
les lois électorales et sur la question de
savoir si une association peut être comparée à
une corporation et ainsi de suite, mais ce dont
il s'agit aujourd'hui, c'est d'obtenir le plus
grand nombre possible d'humains avec de
l'initiative, car aujourd'hui, il ne s'agit pas
de savoir comment nous votons, mais que les gens
corrects viennent aux places correctes. Et
aujourd'hui aussi, ceux qui sont intérieurement
remplis de compréhension, remplis de
discernement, remplis du sens pratique de la
triarticulation de l'organisme social, ceux-là,
s'ils sont en nombre suffisant - on ne peut rien
faire avec un petit nombre - ces humains avec de
l'initiative, ils agiront. Ils seront élus aux
bons endroits, quelles que soient les lois
électorales, et il en résultera ce qui doit en
résulter. C'est pourquoi il s'agit en premier
lieu d'avoir un nombre suffisant d'humains qui
comprennent les nécessités de l'époque et qui
ont l'initiative nécessaire. Si l'on a pu suivre
ceux qui ont mené le monde dans
l'ordure/immondice parce qu'ils avaient encore
développé au moins une initiative apprise, on
suivra certainement aussi ceux qui développent
une initiative saine. C'est pourquoi nous avons
besoin aujourd'hui d'humains ayant de
l'initiative et du discernement. Et si nous
parvenons à gagner des humains ayant de
l'initiative et du discernement, alors - alors
la triarticulation marchera, avant non. Mais il
faut travailler en ligne droite vers ce but,
sans masque et sans fard.
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