Les dysfonctionnements sociaux
rattachés avec la question du sol. Les
propositions des réformateurs
fonciers. Les programmes des partis
d'aujourd'hui sont illusoires. Ce que
les gens veulent de leur être profond
intérieur. Connaissances, lois,
contrats, comme les trois éléments
essentiels de la structure sociale.
Les réformateurs fonciers comptent
encore sur l'ancien état unitaire. La
différence entre le sol et les moyens
industriels de production. Pourquoi le
sol n’a pas le droit d’être simplement
compensé avec de l'argent. Le
traitement du sol dans l'organisme
social tri-articulé. L'interaction
associative entre les grandes et les
petites exploitations agricoles. La
régulation du système de transports du
point de vue de la tri-articulation.
La création de conditions pratiques
comme but de la tri-articulation. Dans
quelle mesure chaque humain a le droit
à un lopin de terre. Le problème de la
pénurie de logements peut être résolu
que du contexte global.
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|
Die mit der Bodenfrage verknüpften
sozialen Mißstände. Die Vorschläge der
Bodenreformer. Die heutigen
Parteiprogramme sind illusionär. Was
die Menschen aus ihrem tiefsten Innern
heraus wollen. Erkenntnisse, Gesetze,
Verträge als die drei Wesenselemente
der sozialen Struktur. Die
Bodenreformer rechnen noch mit dem
alten Einheitsstaat. Der Unterschied
zwischen Grund und Boden und den
industriellen Produktionsmitteln.
Warum der Boden nicht einfach mit Geld
abgegolten werden darf. Die Behandlung
des Bodens im dreigliedrigen sozialen
Organismus. Das assoziative
Zusammenwirken zwischen großen und
kleinen Landwirtschafts-betrieben. Die
Regelung des Verkehrswesens aus der
Sicht der Dreigliederung. Die
Schaffung von praktischen
Verhältnissen als Ziel der
Dreigliederung. Inwiefern jeder Mensch
das Recht auf ein Stück Boden hat. Das
Problem der Wohnungsnot kann nur aus
dem Gesamtzusammenhang gelöst werden.
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Rudolf Steiner : Mes très
chers présents ! J'aimerais
aujourd’hui parler de la
triarticulation de l’organisme
social de manière à ce que
puissent tomber quelques lumières
issues des points de vue dont vont
traiter mes développements sur ce
qu’on a appelé récemment, à partir
des faits d'économie de peuples :
la question foncière. C’est donc
une particularité de l’idée de
triarticulation, que par elle on
apprenne à envisager, que doivent
cesser certaines discussions et
agitations vieux-style, si nous
voulons absolument aller plus loin
de manière fructueuse – car ces
discussions et agitations se sont
bien développées à partir des
conditions, qui nous ont conduites
dans le déclin.
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01
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Rudolf Steiner: Meine
sehr verehrten Anwesenden! Ich
möchte heute über Dreigliederung
des sozialen Organismus in der
Weise sprechen, daß durch die
Gesichtspunkte, von denen meine
Ausführungen handeln werden,
einiges Licht fallen kann auf
dasjenige, was man aus den
volkswirtschaftlichen Tatsachen
heraus in der neueren Zeit die
Bodenfrage genannt hat. Es ist ja
eine Eigentümlichkeit der
Dreigliederungsidee, daß man durch
sie einsehen lernt, daß gewisse
Diskussionen und Agitationen im
alten Stile aufhören müssen, wenn
wir überhaupt in fruchtbarer Weise
weiterkommen wollen — denn diese
Diskussionen und Agitationen haben
sich ja herausentwickelt aus den
Verhältnissen, welche uns in den
Niedergang hineingeführt haben
|
La question foncière est
donc quelques chose, qui intéresse
beaucoup de larges cercles, car le
prix, aussi l’acquisition et la
valorisation de « fond et sol »
sont en rapport étroit avec le
destin humain, avec les conditions
de la vie humaine. N’est-ce pas,
ce que sont les prix du sol, si on
doit se les laisser intégrer dans
le calcul de ce qu’on doit payer
pour son logement, se les laisser
intégrer dans le calcul du prix
des denrées alimentaires – c’est
donc quelque chose que chacun
ressent immédiatement. On a
seulement besoin de réfléchir un
peu, et on trouvera que ce qui
part de « fond et sol » ( 1 ), »,
a ses effets en relation
économique sur toutes les
conditions restantes. Selon de
quels prix du sol on doit payer
ses denrées, selon cela on doit
être rémunéré pour quelque
profession où on se tient, et
ainsi de suite. Mais pas seulement
ces questions vitales qui agitent
immédiatement les humains ont à
voir avec le rapport de l’humanité
à « fond et sol », mais aussi de
nombreux rapports plus poussés de
culture et de civilisation. [196]
Nous avons seulement besoin de
penser, comment le rapport de la
campagne à la ville est pendant
avec « fond et sol », comment ce
qui est aisance ou difficulté des
conditions de vie dans les villes
est lié aux conditions dans les
campagnes. De celles-ci proviendra
à nouveau, ce qui peut se
développer en ville même. Ce que
nous nommons notre vie spirituelle
publique – au moins dans nos
conditions culturelles modernes -
se développe aussi de préférence
en ville ; selon ce qui dans une
ville donnée, s’offre comme
conditions de richesse ou de
prospérité grâce à la
particularité de la campagne
environnante. On peut toutefois
devenir un mystique isolé à la
campagne ; mais on ne peut au fond
se tenir dans tous les rapports
entre activités scientifiques,
techniques, culturelles,
artistiques modernes que lorsqu’on
a un rapport à la vie urbaine.
C’est donc quelque chose qui se
présente immédiatement à partir
d’une observation aussi seulement
superficielle de la vie. Et on
pourrait encore ajouter mainte
autre chose, qui pourrait déjà
montrer, comment la question
foncière – et avec cela la
question du rapport de la ville à
la campagne – interfère
profondément dans toutes nos
conditions culturelles/rapports de
culture. C’est pourquoi la
question foncière doit aussi être
de quelque manière en rapport avec
ce qu’a entrainé comme non-sens le
déclin de ces conditions
culturelles.
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02
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Die
Bodenfrage ist ja etwas, was
breite Kreise sehr interessiert,
weil der Preis, auch die
Erwerbbarkeit und Verwertbarkeit
von Grund und Boden mit dem
menschlichen Schicksal, mit den
menschlichen Lebensverhältnissen
eng zusammenhängt. Nicht wahr,
wie man dasjenige, was
Bodenpreise sind, sich
einrechnen lassen muß in das,
was man für seine Wohnung
bezahlen muß, sich einrechnen
lassen muß in die
Lebensmittelpreise — das ist ja
etwas, was jeder unmittelbar
verspürt. Man braucht nur ein
wenig nachzudenken, und man wird
finden, daß das, was von Grund
und Boden ausgeht, in
wirtschaftlicher Beziehung seine
Wirkungen hat auf alle übrigen
Verhältnisse. Je nachdem, aus
welchen Bodenpreisen heraus man
seine Lebensmittel bezahlen muß,
je nachdem muß man für
irgendeinen Beruf, in dem man
drinnensteht, vergütet werden
und so weiter. Aber nicht nur
diese den Menschen unmittelbar
berührenden Lebensfragen hängen
mit dem Verhältnis der
Menschheit zu Grund und Boden
zusammen, sondern auch viele
weitergehende Kultur- und
Zivilisationsverhältnisse. Wir
brauchen ja nur daran zu denken,
wie mit Grund und Boden
zusammenhängt das Verhältnis des
Landes zur Stadt, wie
zusammenhängt dasjenige, was
dann die Schwierigkeit oder
Leichtigkeit der
Lebensverhältnisse in den
Städten ist, mit den
Verhältnissen auf dem Lande. Aus
diesen wird hervorgehen
wiederum, was in der Stadt
selbst sich entwickeln kann. Je
nachdem, wie in einer Stadt
Reichtumsverhältnisse oder
Wohlstandsverhältnisse sich
ergeben durch ein bestimmtes
Verhältnis des Landes, des
Umlandes zur Stadt, entwickelt
sich ja auch vorzugsweise in der
Stadt dasjenige, was wir unser
öffentliches geistiges Leben
nennen — wenigstens unter
unseren neuzeitlichen
Kulturverhältnissen. Ein
einsamer Mystiker kann man ja
allerdings auch auf dem Lande
werden; aber in dem ganzen
Zusammenhang neuzeitlichen
Wissenschaftsbetriebes,
technischen Betriebes,
Kunstbetriebes kann man im
Grunde nur stehen, wenn man
irgendein Verhältnis zum
Städteleben hat. Das ist ja
etwas, was sich unmittelbar aus
einer auch nur oberflächlichen
Betrachtung des Lebens ergibt.
Und noch manches andere könnte
man anführen, was schon zeigen
würde, wie die Bodenfrage — und
damit die Frage nach dem
Verhältnis der Stadt zum Land --
tief einschneidet in unsere
ganzen Kulturverhältnisse. Daher
muß auch die Bodenfrage in
irgendeiner Weise zusammenhängen
mit dem, was uns in den
Niedergang dieser
Kulturverhältnisse
hineingetrieben hat.
|
De nos jours, les récents
traitements de la question
foncière dépendent donc en
particulier de ce que l’injustice
de l’augmentation de la valeur ou
prix du sol a été remarqué par un
grand nombre d’humains. Il a
simplement été remarqué combien
peu est en rapport avec le travail
humain si l’un ou l’autre morceau
de sol peut voir sa valeur grimper
dans un espace de temps donné. Je
sais, quelle impression a toujours
de nouveau faite un réformateur
foncier très connu {196a},
lorsqu’il a exposé la chose
suivante aux yeux de son public
lors de conférences fondamentales
{196b} : Qu’on se représente,
quelqu’un possédant un quelconque
bout de sol, qu’il a acheté eu
égard de ce qu’à proximité de ce
sol, son usine sera bâtie ou que
la ville s’y développera ou qu’une
voie ferrée y passera [197] ou
quelque chose de semblable. Il a
acheté ce bout de sol eu égard que
ce que sa valeur grimpera
considérablement par de telles
conditions dans les prochaines
années. Il a acheté ce morceau de
sol juste au moment où il devait
vivre avec la perspective de
passer les trois prochaines années
en prison. Après avoir acheté ce
fond, il va en prison, y reste
trois ans, et lorsqu’il sort de
prison, son morceau de sol est de
valeur quintuple à autrefois. Le
monsieur n’a donc rien apporté
d’autre à l’augmentation quintuple
du prix de sa propriété que d’être
resté assis trois ans en prison. –
Ce sont des choses, mes très chers
présents, qui bien sûr agissent
extraordinairement fort, lorsque
l’on veut par cela rendre quelque
chose visible. Et l’on ne peut pas
dire là une fois que ces choses
agissent de mauvais droit. Ici
agit tout à fait avec droit,
quelque chose qui est éclairant de
manière commode, car cela peut
absolument être ainsi. Et alors –
on peut faire beaucoup de
suppositions, aimerais-je dire –,
il ressort aussi de telles
connaissances, que toute
l’insertion [la manière d’insérer]
de la valeur du sol dans notre
processus économique est quelque
chose, qui ne peut rester ainsi
plus longtemps, qui d’une manière
ou d’une autre doit être soumise à
une réforme.
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03
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Nun,
die neuere Behandlung der
Bodenfrage hängt ja insbesondere
damit zusammen, daß die
Ungerechtigkeit der Wert- oder
Preissteigerungen des Bodens von
einer großen Anzahl von Menschen
bemerkt werden. Es wurde einfach
bemerkt, wie wenig es mit
menschlicher Arbeit
zusammenhängt, ob das eine oder
das andere Stück Boden in einem
bestimmten Zeitraum seinen Wert
steigern kann. Ich weiß, wie
großen Eindruck ein sehr
bekannter Bodenreformer immer
wieder gemacht hat, wenn er
seinem Publikum in grundlegenden
Vorträgen folgendes vor Augen
geführt hat: Man denke sich,
jemand besitze irgendein Stück
Boden, das er gekauft hat mit
Rücksicht darauf, daß in der
Nähe dieses Bodens eine Fabrik
errichtet werde oder daß die
Stadt sich nach diesem Stück
Boden hin ausdehne oder daß dort
eine Eisenbahn vorübergeführt
werde oder dergleichen. Er hat
dieses Stück Boden gekauft mit
Rücksicht darauf, daß es durch
solche Verhältnisse seinen Wert
in den nächsten Jahren steigern
werde um ein ganz
Beträchtliches. Er hat das Stück
Boden gerade in dem Moment
gekauft, wo er in der
Voraussicht leben mußte, die
nächsten drei Jahre im Zuchthaus
zu verbringen. Er wandert,
nachdem er dieses Grundstück
gekauft hat, ins Zuchthaus,
bleibt drei Jahre drinnen, und
wenn er herauskommt aus dem
Zuchthaus, ist sein Stück Boden
das Fünffache wert wie früher.
Der Mann hat also zur
Preissteigerung seines Besitzes
um das Fünffache nichts anderes
beigetragen, als daß er drei
Jahre im Zuchthaus gesessen hat.
— Das sind Dinge, meine sehr
verehrten Anwesenden, die
selbstverständlich
außerordentlich stark wirken,
wenn man dadurch etwas
anschaulich machen will. Und man
kann da nicht einmal sagen, daß
diese Dinge mit Unrecht wirken.
Hier wirkt etwas, was, ganz mit
Recht, in bequemer Weise
einleuchtend ist, denn es kann
durchaus so sein. Und dann — man
kann manches übergehen, möchte
ich sagen —, dann ergibt sich
aus solchen Erkenntnissen
heraus, daß ja
selbstverständlich die ganze
[Art der] Einfügung des
Bodenwertes in unseren
wirtschaftlichen Prozeß etwas
ist, was nicht weiter so bleiben
kann, was in irgendeiner Weise
einer Reform unterliegen muß.
|
Et maintenant les plus
divers ont donc commencé des
réformes, mais allant toujours
après une direction : Henry George
{197a}, Adolf Damaschke {197b}, et
entre les deux encore beaucoup
d’autres. Cela a mis en place, et
à vrai dire tout découle de là,
que « fond et sol » – la forme ne
rentre là pas tant en
considération — devrait plus ou
moins être quelque chose qui
appartiendrait dans une certaine
mesure à la collectivité. Non pas
comme si tous les réformateurs
fonciers voulaient quelque peu une
étatisation immédiate de « fond et
sol » {197c}, mais, qu’un
pourcentage bien significatif de
l’augmentation particulièrement
forte de valeur soit délivré à la
communauté comme « impôt sur la
prise de valeur » — un pourcentage
peut-être, qui ramènerait le sol à
sa valeur antérieure, lorsqu’elle
y a grimpé sans les services de
son propriétaire. On peut aussi
penser à d’autres formes, en vertu
desquelles [198] le sol pourrait
être transféré dans une certaine
mesure dans une sorte de propriété
commune. Mais il est sans doute
éclairant que celui qui a tant nui
à ses semblables, qu’ils se
sentaient contraints de l’enfermer
en prison, puisse maintenant,
quand il revient après trois ans,
être obligé légitimement, de
livrer à cette communauté, ce en
quoi son sol a pris en valeur.
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04
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Und
nun haben ja die
verschiedensten, aber immer alle
nach einer Richtung gehenden
Reformen eingesetzt: Henry
George, Adolf Damaschke,
zwischen beiden noch viele
andere. Das hat eingesetzt, und
eigentlich läuft alles darauf
hinaus, daß der Grund und Boden
mehr oder weniger — die Form
kommt da nicht so sehr in
Betracht — etwas sein müsse, was
gewissermaßen der Allgemeinheit
gehöre. Nicht, als ob alle
Bodenreformer etwa eine
unmittelbare Verstaatlichung des
Grund und Bodens wollten, aber
sie wollen, daß von den
besonders starken
Wertsteigerungen eben ein ganz
erheblicher Prozentsatz als
«Werterhöhungssteuer» an die
Gemeinschaft geliefert werde —
ein Prozentsatz vielleicht, der
den Boden fast auf seinen
früheren Wert herunterbringt,
wenn er sich ohne das Verdienst
des Besitzers in seinem Wert
gesteigert hat. Man kann sich
auch andere Formen denken, unter
denen der Boden gewissermaßen in
eine Art von Gemeinbesitz
übergeführt wird. Aber es ist ja
zweifellos einleuchtend, daß
derjenige, der seine Mitmenschen
so geschädigt hat, daß sie sich
veranlaßt fühlten, ihn ins
Zuchthaus einzusperren, nun,
wenn er nach drei Jahren
zurückkommt, gerechterweise
genötigt werden kann, dasjenige,
um was sich sein Boden an Wert
gesteigert hat, an diese
Allgemeinheit abzuliefern.
|
Mais maintenant, mes très
chers présents, Damaschke souligne
donc tout de suite qu’il ne
pensait pas à ce que le destin
même qu’il conçoit pour « fond et
sol » se prolonge sur n’importe
quel autre moyen de production. Il
montre, comment les autres moyens
de production augmentent leur
valeur d’une tout autre manière à
l’intérieur de la possession
humaine ; il prouve que
l’accroissement de valeur des
moyens de production a lieu dans
de tout autres conditions, qui ne
sont pas à comparer avec celles se
montrant souvent de
l’accroissement de valeur de «
fond et sol ». On peut maintenant
dire que quelque chose comme cela
est particulièrement éclairant et
ne peut en fait pas être traité
autrement, qu’on l’acquiesce dans
un certain sens.
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05
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Nun,
meine sehr verehrten Anwesenden,
aber Damaschke betont ja
gerade, daß er durchaus nicht
daran denke, dasselbe
Schicksal, das er dem Grund und
Boden in einer solchen Weise
zudenkt, etwa auch auszudehnen
auf irgendwelche andere
Produktionsmittel. Er beweist,
wie die anderen
Produktionsmittel in einer ganz
anderen Weise innerhalb des
menschlichen Besitzes ihren Wert
steigern; er beweist, daß
Wertsteigerungen der
Produktionsmittel stattfinden in
einem ganz anderen Verhältnis,
das gar nicht zu vergleichen
ist mit den oftmals eintretenden
Wertsteigerungen des Grund und
Bodens. Nun kann man sagen, so
etwas ist ja ganz gewiß
einleuchtend und kann eigentlich
gar nicht anders behandelt
werden, als daß man in einem
gewissen Sinn zustimmt.
|
Mais, mes très chers
présents, vous avez facilement vu
qu’il y a aujourd’hui des
étatisations. Cela signifie
transfert dans l’administration
d’une certaine globalité de ce qui
sinon est fabriqué de manière
économique purement privée et pour
quoi la contrevaleur est encaissée
de manière économique privée. Mais
on ne peut pas dire que
l’expérience qu’a faite l’humanité
en de telles choses dans les
dernières années serait déjà
satisfaisante de tous côtés. Car
je crois – au moins, quelques-uns
d’entre vous l’auront remarqué -
qu’il n’en est pas allé aussi bien
pour tous les humains, que cela
aurait du aller dans le sens d’un
rationnement, donc dans un certain
sens de la communisation, des
denrées alimentaires par exemple
et autres choses. Quelques humains
ont donc, comme je le crois, dans
ces années où beaucoup a été
communisé, fait l’expérience d’une
certaine mise en réserve (NDT
comme le hamster qui remplit ses
bajoues) ( 2 ).
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06
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Aber,
meine sehr verehrten Anwesenden,
Sie haben ja wohl gesehen, daß
es heute Verstaatlichungen gibt,
das heißt Überführung
desjenigen, was sonst rein
privatwirtschaftlich erzeugt
wird und wofür der Gegenwert
privatwirtschaftlich
entgegengenommen wird, in die
Verwaltung einer gewissen
Gesamtheit. Aber man kann ja
nicht sagen, daß die Erfahrung,
die die Menschheit in solchen
Dingen in den letzten Jahren
gemacht hat, schon eine
allseitig befriedigende wäre.
Denn ich glaube — wenigstens
einige von Ihnen werden ja etwas
davon bemerkt haben —, daß es
nicht allen Menschen so
gutging, wie es im Sinne der
Rationierung, also in einem
gewissen Sinne der
Kommunisierung, zum Beispiel der
Lebensmittel und anderer Dinge
hätte gehen sollen. Von einem
gewissen Hamstern haben ja
einige Menschen in diesen
Jahren, in denen sehr vieles
kommunisiert war, etwas
erfahren, wie ich glaube
|
Et cette impulsion
sociale qui devrait être donnée
avec la triarticulation, n’est
absolument pas la volonté [199] de
se représenter quelque chose et de
l’insuffler aux autres, mais la
volonté, d’offrir des suggestions
telles qu’elles ne restent pas sur
le papier et servent une certaine
sorte d’humains, pendant que
d’autres sont dans la situation de
contourner les choses concernées
et d’ailleurs contourner dans une
copieuse mesure. L’impulsion, qui
doit être donnée par la
triarticulation de l’organisme
social, doit être une impulsion de
vérité, qui de fait réalise ce
qu’elle envisage. Qui connaît la
vie - et en fait seulement celui
qui connaît la vie – peut vraiment
comprendre, ce que l’impulsion
pour la triarticulation veut en
tout sérieux. Qui s’efforce de
comprendre la vie, et qui comprend
vraiment la vie, celui-là n’aura
pas de doute là-dessus : il y aura
aussi une mise en réserve de la
hausse de la valeur des sols, si
on communise les sols de la
manière dont le veulent les
réformateurs fonciers pensant à
partir de leurs vieilles idées. Il
est justement absolument possible
aussi bien dans le système d’état
de Lénine comme aussi dans le
système d’état de Damaschke, de
rendre à nouveau inopérant par
toutes sortes de portes arrière ce
qui pénètre dans le monde comme
loi. L’impulsion pour la
triarticulation de l’organisme
social ne peut tout simplement
pas, parce qu’elle veut quelque
chose de véritable, se fermer
devant la connaissance
fondamentale : que la réalité
sociale ne peut véritablement pas
être faite de ces lois-là, qui se
forment quand on reconduit les
vieux modes de représentation et
manières de penser sociales et
étatiques. Cela dépend des humains
et de chaque organisation sociale,
de chaque organisme social, qui
opère de manière unique et seul,
que les humains ne puissent
trouver aucun moyen pour
contourner d’une manière injuste
ou immorale ce qui repose dans le
sens de cet organisme social – on
doit au moins arriver aussi près
que possible d’une telle exigence
de vie.
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07
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Und
derjenige soziale Impuls, der
gegeben werden soll mit der
Dreigliederung, der ist eben
durchaus nicht des Willens, sich
etwas vorzumachen und anderen
etwas vorzumachen, sondern der
ist des Willens, solche
Anregungen zu geben, die nicht
bloß auf dem Papier
stehenbleiben und einer gewissen
Sorte von Menschen dienen,
während andere in der Lage sind,
die betreffenden Dinge zu
umgehen, und zwar in reichlichem
Maße zu umgehen. Der Impuls, der
durch die Dreigliederung des
sozialen Organismus gegeben
werden soll, soll eben ein
Wirklichkeitsimpuls sein, der
auch tatsächlich das
verwirklicht, was er
beabsichtigt. Wer das Leben
kennt — und eigentlich nur der,
der das Leben kennt —, kann
wirklich verstehen, was der
Impuls für die Dreigliederung im
Ernste will. Wer sich bestrebt,
das Leben zu verstehen, und wer
das Leben wirklich versteht, der
wird gar keinen Zweifel darüber
haben, daß es auch eine
Hamsterei der
Bodenwertsteigerungen wird geben
können, wenn man den Boden in
der Weise kommunisiert, wie es
die Bodenreformer wollen, die
aus den alten Ideen heraus
denken. Es ist eben durchaus
möglich, sowohl im Leninschen
Staatswesen wie auch im
Damaschkeschen Staatswesen durch
allerlei Hintertüren dasjenige
wiederum unwirksam zu machen,
was als Gesetz in die Welt tritt
Der Impuls für die
Dreigliederung des sozialen
Organismus kann einfach nicht,
weil er etwas Wirkliches will,
sich verschließen vor der
Grunderkenntnis, daß ja die
soziale Wirklichkeit wahrhaftig
nicht von denjenigen Gesetzen
gemacht werden kann, die
entstehen, wenn man die alten
sozialen und staatlichen
Denkweisen und Vorstellungsarten
fortsetzt. Auf die Menschen
kommt es an und auf jene soziale
Organisation, auf jenen sozialen
Organismus, der einzig und
allein bewirkt, daß die Menschen
gar kein Mittel finden, um
irgend etwas, was im Sinne
dieses sozialen Organismus
liegt, in ungerechter Weise oder
in unmoralischer Weise zu
umgehen — wenigstens so nahe als
möglich muß man einer solchen
Lebensforderung kommen
|
On peut donc regarder ce
que nous appelons triarticulation
de l’organisme social de
différents points de vue. On peut
conduire [200] cela dans le champ
que j’ai exprimé dans une certaine
mesure une fois dans mes «
Kernpunkten » (NDT "Points
fondamentaux", nous garderons le
titre allemand dans la suite de
l’article) ( 3 )pour donner un
premier élan. On peut aussi
caractériser par d’autres côtés la
nécessité de la triarticulation,
comme cela a été fait depuis plus
d’un an tout de suite ici à
Stuttgart par moi et quelques
autres {200}. On peut aussi par
exemple faire valoir le point de
vue suivant ; on peut dire : nous
sommes arrivés dans tout le
déroulement de l’évolution humaine
récente, tout simplement arrivés à
ne plus supporter certaines
institutions à cause de la façon
dont nous pensons aujourd’hui et à
former d’autres institutions en
affinité avec tout notre contexte
humain d’âme. Que nous ayons un
tel chaos à travers le monde, cela
résulte donc tout de suite de ce
que certaines conditions se sont
avérées ne plus pouvoir être
supportées par les humains du
présent de par l’évolution humaine
des derniers siècles. L’un sent de
manière indéterminée : les
conditions ne peuvent plus être
supportées ; il entend parler le
Damaschke et entend que beaucoup
d’injustice dépend de ce qu’un
prisonnier peut quintupler sans
mérite sa propriété foncière. À un
autre sont présentées les théories
marxistes et il les adopte et à un
troisième il est dit : si nous ne
protégeons pas les vieilles
institutions et l’ancien, ainsi
nommé : « régime des hobereaux »,
alors le monde entier va entrer
dans un chaos, donc nous devons le
protéger.
|
08
|
Man
kann ja das, was wir
Dreigliederung des sozialen
Organismus nennen, von den
verschiedensten Gesichtspunkten
her betrachten. Man kann
dasjenige ins Feld führen, was
ich zunächst einmal,
gewissermaßen um einen ersten
Schub zu geben, in den
«Kernpunkten» ausgesprochen
habe. Man kann auch von anderen
Seiten her die Notwendigkeit der
Dreigliederung charakterisieren,
wie es ja seit mehr als einem
Jahr gerade hier in Stuttgart
von mir und einigen anderen
getan worden ist. Man kann zum
Beispiel aber auch folgende
Gesichtspunkte geltend machen;
man kann sagen: Wir sind im
ganzen Verlauf der neueren
Menschheitsentwicklung dazu
gekommen, gewisse Einrichtungen
einfach aus der Art, wie wir
heute denken, nicht mehr zu
ertragen und durch unseren
ganzen menschlichen
Seelenzustand andere
Einrichtungen zu fordern Daß wir
solches Chaos durch die Welt
hindurch haben, das entsteht ja
gerade dadurch, daß einfach
gewisse Zustände, die sich
ergeben haben aus der
Menschheitsentwicklung der
letzten Jahrhunderte, von den
Menschen der Gegenwart nicht
mehr ertragen werden können. Der
eine fühlt unbestimmt: die
Verhältnisse können nicht mehr
ertragen werden; er hört den
Damaschke reden und hört, daß
ungeheuer viel Unrechtes davon
abhänge, daß ein Zuchthäusler
seinen Bodenbesitz in drei
Jahren ohne sein Verdienst
verfünffachen kann. Einem
anderen werden die marxistischen
Theorien vorgetragen, und er
nimmt sie an. Einem dritten wird
gesagt: Wenn wir nicht die alten
Einrichtungen und das alte
sogenannte Junkertum schützen,
dann wird die ganze Welt in ein
Chaos hineingehen, also müssen
wir es schützen
|
Pris intrinsèquement,
c’est tout simplement au plus
profond de leur être que résident
les fondements pour que les
humains soient insatisfaits des
conditions actuelles ; et
aujourd’hui c’est déjà ainsi : que
ce qui est développé comme
programme, ce ne sont au fond que
des rêves, que des illusions que
se racontent les humains. Ils
n’arrivent pas du tout à ce qu’ils
veulent en fait. Et ainsi l’un
fait de telle ou l’autre de telle
habitude de vie jusqu’à présent,
une quelconque théorie, qu’il
qualifie de logique dans le champ
social. Il en est aujourd’hui déjà
ainsi, qu’au fond cela dépende de
ce que l’un vit dans le
prolétariat, ou qu’il est né comme
hobereau prussien, si maintenant à
cause de ses vieilles habitudes de
vie, il est marxiste ou s’il est
conservateur au sens des messieurs
von Heydebrand et de Lassa.
Ces programmes qui sont faits de
gauche et de [201] droite, ils
n’ont en fait aujourd’hui plus
rien à voir avec la réalité. Et on
peut dire : si quelque chose se
joue aujourd’hui comme un vote au
parlement {201a},c’est ainsi que
ce qui est discuté à cette
occasion, est à peu près comme si
un méchant démon des mondes devait
rêver et que ces rêves devaient à
peu près passer dans les
consciences des humains, des
membres et dirigeants de partis ;
et que les gens s’entretenaient
sur quelque chose, qui au fond n’a
rien à voir avec ce qui doit se
passer. Car l’humanité tend
aujourd’hui vers un but bien
précis. Elle n’est seulement pas
au clair sur ce but.
|
09
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Im
Grunde genommen liegen aber die
Gründe dafür, daß die Menschen
unbefriedigt sind von den
gegenwärtigen Verhältnissen ganz
einfach tief unten im
menschlichen Wesen; und heute
ist es schon so: das, was als
Programme entwickelt wird, das
sind im Grunde genommen nur
Träume, nur Illusionen, die sich
die Menschen vormachen. Sie
kommen gar nicht darauf, was sie
eigentlich wollen. Und so macht
der eine aus dieser, der andere
aus jener bisherigen
Lebensgewohnheit irgendeine
Theorie auf sozialem Gebiet, die
er logisch nennt. Es ist heute
schon so, daß im Grunde genommen
es nur davon abhängt, ob einer
gerade im Proletariat lebt oder
ob er in einem preußischen
Junkerhaus geboren ist, ob er
nun aus den alten
Lebensgewohnheiten heraus
Marxist ist oder ob er
Konservativer ist im Sinne des
Herrn von Heydebrand und der
Lasa. Diese Programme, die
gemacht werden von links und von
rechts, die haben eigentlich
heute gar nichts mehr mit der
Wirklichkeit zu tun. Und man
kann sagen: Wenn sich heute so
etwas abspielt wie eine
Reichstagswahl, so ist das, was
geredet wird bei dieser
Gelegenheit, ungefähr so, wie
wenn ein böser Weitendämon
träumen würde und diese Träume
in die Bewußtseine der
Menschen, der Parteimitglieder
und Parteiführer, übergingen und
sich die Leute über etwas
unterhielten, was im Grunde
genommen gar nichts zu tun hat
mit dem, was geschehen soll.
Denn die Menschheit tendiert
heute nach einem ganz bestimmten
Ziel hin. Sie ist sich nur
unklar über dieses Ziel
|
Tout d’abord une fois
l’humanité sent, que cela ne peut
plus continuer avec les affaires
spirituelles, avec l’ordonnance
des affaires spirituelles, comme
c’est allé jusqu’à présent. Cela
vient simplement de ce que, parce
que malgré toute la spiritualité –
qui est tout, tout à fait là en
silence, comme je l’ai aussi
expliqué dans la conférence
publique hier {201b}– filtrée par
le matérialisme qui est disponible
dans les abstractions auxquelles
s’adonnent aujourd’hui les
humains, le prolétariat par
exemple le plus souvent. Malgré
que cela semble la plupart du
temps partir de « réalités », de «
moyens de production » et autres
concepts semblables, cela s'adonne
à des abstractions spirituelles et
avec cela ne peut jamais aboutir à
de quelconques institutions qui
saisissent la réalité. Les humains
sentent qu’ils doivent se tenir à
quelque chose de spirituel et le
spirituel doit aussi être là, pour
intervenir dans la vie sociale,
pour former la structure sociale
de l'organisme social donc vivifié
par l’humain. Qu'est-ce qui a donc
fait, au fond, jusque de nos
jours, la structure de notre
organisme social ? L'esprit ? Non,
je pense que ce n'est pas
l'esprit. Si par exemple, j'hérite
de mon père un grand domaine
agricole, cela c'est autre chose
que l'esprit ; c'est un contexte
naturel, c'est le sang. Et le sang
est ce qui, en rapport avec toutes
les autres conditions possibles,
qui s'y sont rattachées, peut
encore aujourd'hui placer un
humain dans une position
déterminée. De cette position
dépend alors à nouveau comment il
se tient dans la vie spirituelle.
Il peut s'assimiler certains
contenus d'éducation purement
[202] parce qu’à partir de
vieilles conditions qui pour la
plus grande part proviennent de
lignages du sang, il est placé
dans une position sociale
déterminée. L'humanité sent cela
au fond vis-à-vis la vie
spirituelle tout d’abord comme
quelque chose qui, dans
l'immédiat, ne peut plus être
supporté. L'humanité sent
instinctivement : à la place, de
ce que venant du passé, tout est
déterminé par le sang, l'esprit
doit avoir sont mot à dire dans
les institutions sociales à
l'avenir. N’est-ce pas, pour être
en affinité de ce qui s'est
développé [de cette manière dans
le passé] et qui ne peut
aujourd'hui plus être supporté,
l'église s'est donc volontiers
conformée à la décision qui fût
arrêtée au huitième concile
œcuménique de Constantinople en
l'an 869, par laquelle : l'esprit
fut dans une certaine mesure
abrogé {202}, et il fut affirmé,
que l'âme humaine avait certes des
particularités spirituelles
individuelles, mais qu’elle se
composait seulement de corps et
âme ; pas de corps, d'âme et
d'esprit. Sous ce qui là se
propageât comme vision du monde
sur tout le monde civilisé, pût
justement se développer dans toute
l'activité de la vie spirituelle
-parce que les exigences de
l'esprit furent tenues en retrait
- ce qui n’est pas déterminé par
l'esprit.
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10
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Zunächst
einmal fühlt die Menschheit, daß
es so mit den geistigen
Angelegenheiten, mit der Ordnung
der geistigen Angelegenheiten,
nicht mehr so weitergeht, wie es
bisher gegangen ist. Das kommt
einfach daher, weil trotz alles
Materialismus -- der ganz, ganz
in dem Stile da ist, wie ich das
auch gestern im öffentlichen
Vortrag auseinandergesetzt habe
— filtrierte Geistigkeit in den
Abstraktionen vorhanden ist,
denen sich die Menschen heute
hingeben, das Proletariat zum
Beispiel am allermeisten.
Trotzdem dieses am allermeisten
von «Realitäten», von
«Produktionsverhältnissen» und
dergleichen auszugehen scheint,
gibt es sich geistigen
Abstraktionen hin und kann damit
niemals zu irgendwelchen
Einrichtungen kommen, die die
Wirklichkeit ergreifen. Die
Menschen fühlen, sie müssen sich
an etwas Geistigem halten und
das Geistige muß auch da sein,
um ins soziale Leben
einzugreifen, um die soziale
Struktur des ja vom Menschen
belebten sozialen Organismus zu
bilden. Was hat denn im Grunde
genommen bis in unsere Tage
herein die Struktur unseres
sozialen Organismus gemacht? Der
Geist? Nein, ich denke, es ist
nicht der Geist. Wenn ich zum
Beispiel ein großes Landgut von
meinem Vater erbe, da ist es
etwas anderes als der Geist; da
ist es ein natürlicher
Zusammenhang, da ist es das
Blut. Und das Blut ist
dasjenige, das zusammen mit
allen möglichen anderen
Verhältnissen, die sich daran
geknüpft haben, einen Menschen
heute noch in eine bestimmte
Position hineinbringen kann.
Von dieser Position hängt dann
wiederum ab, wie er im geistigen
Leben steht. Er kann gewisse
Erziehungsinhalte rein dadurch
aufnehmen, daß er aus alten
Verhältnissen heraus, die zum
großen Teil von Blutsbanden
herrühren, in eine bestimmte
soziale Position hineingestellt
ist. Das fühlt die Menschheit im
Grunde genommen gegenüber dem
geistigen Leben zunächst als
etwas, was nicht mehr ertragen
werden kann. Instinktiv fühlt
die Menschheit: Statt daß, wie
von altersher, alles durch das
Blut bestimmt wird, muß in
sozialen Einrichtungen in der
Zukunft der Geist mitsprechen.
Nicht wahr, die Kirche hat ja,
um Genosse desjenigen zu sein,
was sich [auf diese Weise in der
Vergangenheit] entwickelt hat
und was so heute nicht mehr
ertragen werden kann, sich wohl
gefügt jenem Konzilbeschluß, der
auf dem achten ökumenischen
Konzil im Jahre 869 in
Konstantinopel gefaßt wurde, wo
gewissermaßen der Geist
abgeschafft worden ist, wo
bestimmt worden ist, daß die
menschliche Seele zwar einzelne
geistige Eigenschaften habe, daß
der Mensch aber nur aus Leib und
Seele bestehe, nicht aus Leib,
Seele und Geist. Unter dem, was
da als Weltanschauung über die
zivilisierte Welt sich
ausbreitete, konnte sich eben —
weil zurückgehalten wurden die
Forderungen des Geistes — in dem
ganzen Betrieb des geistigen
Lebens dasjenige entwickeln, was
nicht vom Geiste bestimmt ist
|
Et aujourd'hui l'humain
veut à partir de sa plus profonde
intériorité que l'esprit contribue
à la définition des structures
sociales. Cela ne peut se
produire, que si la vie de
l’esprit ne reste pas un appendice
de l'État issu de la vieille
domination du sang, mais quand la
vie de l'esprit sera placée en
elle-même, quand la vie de
l’esprit agit seulement d'après
les impulsions qui reposent en
elle-même. Alors, on pourra
supposer chez des humains
dirigeants dans cette vie de
l'esprit qu'ils fassent ce qui
leur incombe- nous allons tout de
suite parler plus amplement de
quelques-unes des choses qui leur
incombent ; dont beaucoup est cité
dans les « Points fondamentaux »
-, notamment faire entrer les
humains dans la structure sociale
d'après les connaissances des
dons, de l'application et ainsi de
suite, qu'ils fassent cela
vraiment sans lois, purement par
la connaissance des rapports
naturels. Et on devra pouvoir dire
: dans le domaine de la vie de
l'esprit, qui se tiendra en
elle-même et qui agira à partir de
ses propres [203] impulsions, là
seront les connaissances du réel,
de ce qui agit déterminant. Disons
donc brièvement : la vie de
l'esprit, la partie spirituelle de
l'organisme social, exige comme
son droit des connaissances [des
forces réelles] mais qui sont des
connaissances de la force des
faits.
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11
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Und
heute will der Mensch aus seinem
tiefsten Innern heraus, daß der
Geist mitspreche bei der
Bestimmung der sozialen
Struktur. Das kann aber nur
geschehen, wenn das Geistesleben
nicht mehr ein Anhängsel des aus
alten Blutseroberungen
hervorgegangenen Staates bleibt,
sondern wenn das Geistesleben
auf sich selbst gestellt wird,
wenn das Geistesleben nur nach
den Impulsen, die in ihm selbst
liegen, wirkt. Dann kann man bei
den führenden Menschen in diesem
Geistesleben voraussetzen, daß
sie das, was ihnen obliegt — wir
werden gleich von einigem
weiteren sprechen, was ihnen
obliegt; in den «Kernpunkten»
ist ja vieles angeführt —,
nämlich die Menschen in die
soziale Struktur hineinzuführen
nach Erkenntnissen der
Begabungen, des Fleißes und so
weiter, daß sie das wirklich
ohne Gesetze, rein durch die
Erkenntnisse naturgemäßer
Verhältnisse tun. Und man wird
sagen müssen: Auf dem Gebiete
des Geisteslebens, das für sich
dastehen und aus seinen eigenen
Impulsen wirken wird, da werden
die Erkenntnisse des
Tatsächlichen dasjenige sein,
was bestimmend wirkt. Sagen wir
also kurz: Das Geistesleben, der
geistige Teil des sozialen
Organismus, fordert als sein
Recht Erkenntnisse [der
tatsächlichen Kräfte], die aber
Tatkraft-Erkenntnisse sind
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Voyons maintenant vers le
deuxième membre de l'organisme
social, vers le membre du droit ou
de l'État. Là nous rentrons déjà
dans quelque chose, qui dans une
certaine mesure n’est pas soumis
autant à ce qui est hors du monde
comme la vie de l'esprit. Mes très
chers présents, jusque dans ses
conditions les plus factuelles
tout notre organisme social est
donc, aussi loin qu'agit en lui le
spirituel, attaché à ce qui
apparait avec chaque nouvelle
génération. Oui, ce qui avec
chaque nouvel humain introduit de
nouvelles forces dans l'organisme
social de profondeurs
indéterminées. Prenez l’instant
présent. Avez-vous le droit
d’instituer d'une quelque manière
à partir des relations du temps
actuel, lorsque vous pensez
honnêtement à l'humanité, une
quelconque organisation qui fixe
d'une certaine manière la vie en
commun des humains ? Non, vous
n'en avez pas le droit ! Car avec
chaque nouvel humain individuel,
sont nées de profondeurs inconnues
de nouvelles forces ; nous avons à
les éduquer, et nous avons à
attendre, ce qu'elles introduisent
dans la vie. Nous n'avons pas à
tyranniser et dogmatiser par des
lois ou une organisation déjà
existante ce qui sera apporté dans
la vie par les talents spirituels
; nous devons recevoir sans
prévention ce qui est introduit
par les mondes spirituels, nous
n'avons pas le droit de le
tyranniser et dogmatiser par ce
qui est déjà là. À cause de cela
nous avons besoin d'un tel membre
de l'organisme social, qui agit
totalement à partir de la liberté,
agit entièrement à partir de la
liberté naissant toujours nouvelle
dans l'humanité grâce aux talents
humains.
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12
|
Sehen
wir jetzt nach dem zweiten
Gliede des sozialen Organismus,
nach dem Rechts- oder
Staatsgliede. Da kommen wir
schon in etwas hinein, was
gewissermaßen nicht so
unterliegt dem Außerweltlichen
wie das Geistesleben. Meine sehr
verehrten Anwesenden, bis in
die tatsächlichsten Verhältnisse
hinein ist ja unser ganzer
sozialer Organismus, insofern
das Geistige in ihm wirkt,
gebunden an das, was mit jeder
neuen Generation erscheint, ja,
was mit jedem neuen Menschen aus
unbestimmten Tiefen in den
sozialen Organismus neue Kräfte
hineinführt. Nehmen Sie den
jetzigen Zeitpunkt. Dürfen Sie
irgendwie aus den Verhältnissen
der jetzigen Zeit heraus, wenn
Sie es ehrlich mit der
Menschheit meinen, irgendeine
Organisation einrichten, welche
in einer ganz bestimmten Weise
das Zusammenleben der Menschen
bestimmt? Nein, das dürfen Sie
nicht! Denn mit jedem einzelnen
Menschen werden neue Kräfte aus
unbekannten Tiefen heraus
geboren; die haben wir zu
erziehen, und wir haben zu
warten, was sie hineintragen in
das Leben. Wir haben nicht
dasjenige, was da durch die
geistigen Anlagen in das Leben
getragen wird, zu tyrannisieren
durch etwa schon bestehende
Gesetze oder eine schon
bestehende Organisation; wir
müssen dasjenige, was uns
hineingetragen wird aus
geistigen Welten, unbefangen
empfangen, wir dürfen es nicht
tyrannisieren und dogmatisieren
durch dasjenige, was schon da
ist. Daher brauchen wir ein
solches Glied des sozialen
Organismus, das ganz aus der
Freiheit heraus, aus der
Freiheit der immer neu in die
Menschheit hereingeborenen
menschlichen Anlagen heraus
wirkt
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Le deuxième membre de
l'organisme social, la vie
étatique-juridique, c’est déjà
quelque chose d’un peu moins
dépendant, de ce qui vient des
mondes spirituels. Car les humains
devenus majeurs se manifestent,
comme nous le savons, dans le
domaine de la vie de droit, de la
vie de l'état. Et mes très chers
[204] présents, lorsque nous
sommes devenus majeurs, nous a
déjà en fait saisi une grosse part
de médiocrité (NDT c’est bien la
part de médiocrité qui nous a
saisi). Là le nivellement de la «
philistrosité » ( 4 ) nous a dans
une certaine mesure tapé dans la
nuque. Et aussi loin que nous
sommes tous pareils comme humains
devenus majeurs, nous sommes déjà
un peu - ce ne doit pas du tout
être dit dans un sens grave - dans
un certain sens dans les œillères
de la philistrosité. Nous sommes
dans ce qui peut être réglé par
des lois.
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13
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Das
zweite Glied des sozialen
Organismus, das
staatlich-rechtliche Leben, das
ist schon etwas weniger abhängig
von dem, was da hereinkommt aus
geistigen Welten. Denn es
betätigen sich, wie wir wissen,
auf dem Gebiet des Rechtslebens,
des Staatslebens die mündig
gewordenen Menschen. Und, meine
sehr verehrten Anwesenden, wenn
wir mündig geworden sind, hat
uns eigentlich schon ergriffen
ein großes Maß von
Durchschnittlichkeit. Da hat
gewissermaßen das Nivellement
des Philisteriums uns ins Genick
geschlagen. Und insofern wir als
mündig gewordene Menschen alle
gleich sind, sind wir schon —
das soll gar nicht in schlimmem
Sinne gesagt werden — in einem
gewissen Sinne ein bißchen in
den Scheuledern der
Philistrosität drinnen. Wir sind
in dem drinnen, was man regeln
kann durch Gesetze
|
Mais vous direz : oui,
nous ne pouvons quand même pas
faire dépendre toute la vie
spirituelle des enfants ; le
talent spirituel, la faculté
spirituelle et le zèle spirituel
doivent aller au-delà de l'âge de
la maturité. -Aussi paradoxal que
cela sonne, pas du tout. Car
lorsque nous sommes arrivés
au-delà de la vingtaine, nos
facultés dépassant la mesure
moyenne reposent justement sur ce
que– la recherche en science
spirituelle nous le montre sans
arrêt - nous nous sommes
préservés, ce que nous avons eu
comme talent et ainsi de suite
dans l’enfance. Et le plus grand
génie est l’humain qui le plus
souvent importe les forces de
l’enfance dans la trentaine,
quarantaine ou cinquantaine. On
n’exerce alors que ces forces de
l’enfance avec l’organisme mûr,
l’âme mûre et la spiritualité
mûre, mais ce sont les forces de
l’enfance. Ainsi, notre culture a
maintenant malheureusement la
particularité, d’abattre autant
que possible à mort ces forces de
l’enfance, de sorte que chez un
nombre autant que possible réduit
d’êtres humains les particularités
enfantines puissent rester jusqu'à
un âge philistin et puissent «
déphilistiner » ceux-ci. Car en
fait tout le non-être-philistin
repose sur ce que justement les
forces d’enfance conservées nous «
déphilistrisent », qu’elles
percent au travers de la
«philistinité » tardive (NDT :
puisqu’il faut inventer des
mots…Il n’y a pas de guillemets
dans l’allemand.).
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14
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Sie werden aber sagen:
Ja, wir können doch nicht alles
geistige Leben von den Kindern
abhängig machen; da muß doch auch
die geistige Anlage, die geistige
Fähigkeit und der geistige Fleiß
über das Mündigkeitsalter
hinausgehen. — Im Grunde genommen
nicht, so paradox das klingt. Denn
unsere über das Durchschnittsmaß
hinausgehenden Fähigkeiten, wenn
wir über die zwanziger Jahre
hinausgekommen sind, die beruhen
gerade darauf, daß wir uns — das
zeigt uns die ernste
geisteswissenschaftliche Forschung
auf Schritt und Tritt —, daß wir
uns bewahrt haben, was wir in der
Kindheit als Anlage und so weiter
gehabt haben. Und das größte Genie
ist derjenige Mensch, der sich am
meisten in die dreißiger,
vierziger, fünfziger Jahre
hineinträgt die Kräfte der
Kindlichkeit Man übt dann nur
diese Kräfte der Kindlichkeit mit
dem reifen Organismus, der reifen
Seele und der reifen Geistigkeit
aus, aber es sind die Kräfte der
Kindlichkeit. Unsere Kultur hat ja
nun leider die Eigentümlichkeit,
daß sie diese Kräfte der
Kindlichkeit schon durch die
Erziehung möglichst totschlägt, so
daß bei einer möglichst geringen
Anzahl von Menschen die kindlichen
Eigentümlichkeiten bis in das
philiströse Alter hinein bleiben
und die Menschen entphilistern.
Denn eigentlich beruht alles
Nicht-Philister-Sein darauf, daß
einen die bewahrten
Kindheitskräfte eben gerade
entphilistern, daß sie
durchschlagen durch das spätere
Philistertum
|
Mais parce que là
maintenant surgit quelque chose,
qui ne doit pas être renouvelé
perpétuellement en regard des
actuels besoins de conscience de
l’humanité, avec les temps
nouveaux les rapports de la vie de
droit et de l’état ne peuvent donc
être réglés que par des lois sur
une base (lit : un sol)
démocratique. Les lois ne sont pas
des connaissances. [205] Face à
des connaissances nous devons
toujours nous situer face à la
réalité, et de la réalité nous
devons recevoir par des
connaissances l’impulsion pour
arriver à ce que nous devons
faire. C’est ainsi pour
l’éducation et aussi pour tout le
reste, dont j’ai montré dans les «
Kernpunkte » que cela doit partir
du membre spirituel de l’organisme
social. Pour les lois, qu’en
est-il ? Les lois seront données,
afin que la vie
étatique-politique, la vie
juridique, puisse exister. Mais on
doit attendre jusqu’à ce que
quelqu’un ait besoin d’agir dans
le sens d’une loi, alors seulement
il doit se soucier de cette loi.
Ou l’on doit attendre avec la mise
en œuvre de la loi, jusqu'à ce que
l’un l’enfreigne. Bref, la loi est
toujours là pour quelque chose,
mais seulement pour le cas, qui
peut éventuellement survenir.
L’éventualité, le casus eventualis
est toujours mis en avant. C’est
quelque chose qui doit toujours
être à la base de la loi. On doit
attendre jusqu’à ce que l’on
puisse faire quelque chose avec la
loi. La loi peut être là ;
lorsqu’elle n’interfère pas dans
ma sphère, alors la loi ne
m’intéresse pas. Il y a
aujourd’hui beaucoup d’humains qui
croient qu’ils s’intéressent à la
loi en général, mais c’est quand
même comme je l’ai esquissé – si
quelqu’un est honnête, il doit le
concéder. Donc, la loi est quelque
chose, qui est là, mais qui doit
travailler à partir de
l’éventualité. C’est ce qui a à
reposer maintenant à la base de la
partie juridique, étatique,
politique de l’organisme
triarticulé.
|
15
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Weil
da aber nun etwas auftritt, was
nicht gegenüber den
gegenwärtigen
Bewußtseinsbedürfnissen der
Menschheit fortwährend erneuert
werden muß, können in der
neueren Zeit die Verhältnisse
des Rechts- und Staatslebens ja
nur auf demokratischem Boden
durch Gesetze geregelt werden.
Gesetze sind nicht Erkenntnisse
Bei Erkenntnissen müssen wir
immer uns der Wirklichkeit
gegenüberstellen, und aus der
Wirklichkeit heraus müssen wir
durch Erkenntnisse den Impuls zu
dem bekommen, was wir tun
sollen. So ist es bei der
Erziehung und auch bei allem
anderen, von dem ich gezeigt
habe in den «Kernpunkten», daß
es von dem geistigen Gliede des
sozialen Organismus ausgehen
muß. Bei Gesetzen, wie ist es
denn da? Gesetze werden gegeben,
damit das staatlich-politische
Leben, das Rechtsleben, bestehen
kann. Aber man muß warten, bis
einer nötig hat, im Sinne eines
Gesetzes zu handeln, erst dann
muß er sich um dieses Gesetz
kümmern. Oder man muß warten mit
der Anwendung des Gesetzes, bis
einer es übertritt. Kurz, es ist
immer etwas da, das Gesetz, aber
erst für den Fall, der eventuell
eintreten kann. Immer ist das
Wesen der Eventualität
vorhanden, der casus eventualis.
Das ist etwas, was immer dem
Gesetz zugrundeliegen muß. Man
muß warten, bis man mit den
Gesetz etwas machen kann. Das
Gesetz kann da sein; wenn es
nicht einschlägt in meine
Sphäre, dann interessiert mich
das Gesetz nicht. Es gibt ja
heute viele Menschen, die
glauben, daß sie sich für das
Gesetz im allgemeinen
interessieren, aber es ist doch
so, wie ich es jetzt angedeutet
habe — wenn einer ehrlich ist,
muß er das zugeben. Also: das
Gesetz ist etwas, was da ist,
was aber auf die Eventualität
hin arbeiten muß. Das ist
dasjenige, was nun
zugrundezuliegen hat dem
rechtlichen, dem staatlichen,
dem politischen Teil des
dreigegliederten Organismus
|
On ne s’en sort pas chez
le membre économique avec la loi ;
il ne suffit pas d’édicter des
lois pour que l’un ou l’autre
rapport soit établi vers l’un ou
l’autre d’une certaine manière.
Là, on ne peut pas travailler à
partir d’éventualités. Là
s’introduit un troisième à côté de
la connaissance et à côté de la
loi, c’est le contrat, le contrat
défini, ce qui est conclu entre
ceux qui gèrent – les corporations
et les associations – qui ne
travaillent pas comme la loi à
partir d’éventualités, mais qui
travaillent sur ce qui est bien
précisément accompli. Tout comme
la connaissance doit régner dans
la vie spirituelle et comme la loi
dans la vie [206]
étatique-politique-juridique,
ainsi doit régner le contrat, le
système de contrat dans toutes ses
ramifications dans la vie de
l’économie. Le système du contrat,
qui est basé non sur
l’éventualité, mais sur
l’engagement, est ce qui doit agir
dans tout ce que vous trouverez
esquissé dans les « Kernpunkte »
comme troisième membre de
l’organisme social.
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16
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Beim wirtschaftlichen
Gliede kommt man mit dem Gesetz
nicht aus, denn es reicht nicht
aus, Gesetze bloß zu geben etwa
darauf, ob einem aus diesen oder
jenen Verhältnissen das oder jenes
in einer bestimmten Weise
geliefert werden soll. Da kann man
nicht auf Eventualitäten hin
arbeiten. Da tritt ein drittes
neben der Erkenntnis und neben dem
Gesetz auf, das ist der Vertrag,
der bestimmte Vertrag, der
geschlossen wird zwischen denen,
die wirtschaften — den
Korporationen und den
Assoziationen —, der nicht wie das
Gesetz auf das Eventuelle hin
arbeitet, sondern der auf das ganz
bestimmte Erfülltwerden hin
arbeitet. Ebenso wie die
Erkenntnis im geistigen Leben und
wie das Gesetz im
staatlichpolitisch-rechtlichen
Leben herrschen muß, so muß
herrschen der Vertrag, das
Vertragswesen in all seinen
Verzweigungen im Wirtschaftsleben.
Das Vertragswesen, das nicht auf
Eventualität, sondern auf
Verbindlichkeit hin vorhanden ist,
das ist dasjenige, was bewirken
muß alles das, was Sie in den
«Kernpunkten» geschildert finden
als das dritte Glied des sozialen
Organismus
|
Nous pouvons donc dire,
nous avons là trois points de vue
évocateurs, à partir desquels nous
pouvons comprendre comment doit
être l’essence de ces trois
membres. Tout ce qui dépend des
connaissances dans la vie, cela
doit être administré sur la base
(le sol) libre du membre
spirituel. Tout ce qui dans la vie
peut être enserré dans des lois
appartient à l’État. Tout ce qui
dépend d’un contrat engageant doit
être inséré dans la vie de
l’économie.
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17
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Wir
können also sagen, wir haben da
drei anschauliche
Gesichtspunkte, aus denen heraus
wir verstehen können, wie dem
Wesen nach diese drei Glieder
sein müssen. Alles, was im Leben
unterliegt den Erkenntnissen,
das muß verwaltet werden auf dem
freien Boden des geistigen
Gliedes. Alles, was im Leben in
Gesetze eingespannt werden kann,
gehört dem Staate an. All das,
was dem verbindlichen Vertrag
unterliegt, muß dem
Wirtschaftsleben eingefügt
werden
|
Mes très chers présents,
quand les gens croient, que ce qui
a été développé dans les «
Kernpunkte » est un lot d’idées
déjantées, ils se trompent
vraiment beaucoup. On peut parler
éloquemment de toutes sortes de
points de vue sur ce qui est
exposé dans les « Kernpunkte »
parce que c’est puisé à la vie. Et
la vie, vous pouvez l’esquisser
ainsi, comme c’est le cas pour un
arbre que l’on photographie : d’un
côté, on a cet aspect, d’un autre
deuxième côté, un autre, d’un
troisième, quatrième côté, il y a
de nouveau une autre image, et
ainsi de suite. C’est ce qu’il y a
de particulier : quand quelque
chose est de la vie, quand ce
n’est pas une utopie confuse ou
une idée confuse (NDT : «
vertrackt » prisé, mais faux),
mais vraiment de la vie, ainsi
peut-on toujours trouver de
nouveaux points de vue, car la vie
est richement diversifiée dans ses
contenus. [La triarticulation
compte avec cette diversité de la
vie]. On ne peut pas, en tout état
de cause, finir d’apprendre
[partout dans cette diversité] des
nécessités de la triarticulation
de l’organisme social. Elle n’est
pourtant pas n’importe quoi
d’indéterminé, de nébuleux, mais
quelque chose qui peut être saisi
par les concepts les plus pointus,
comme je vous le montrais de
nouveau aujourd’hui en rapport
avec connaissance, loi et contrat.
[207]
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18
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Meine
sehr verehrten Anwesenden, wenn
die Leute glauben, daß
dasjenige, was in den
«Kernpunkten» ausgeführt worden
ist, ein paar ausspintisierte
Ideen sind, so irren sie sich
gar sehr. Über das, was in den
«Kernpunkten» ausgesprochen ist,
kann man immerfort reden von den
allerverschiedensten
Gesichtspunkten aus, weil es aus
dem Leben entnommen ist. Und das
Leben können Sie so schildern,
wie es bei einem Baum ist, den
man photographiert: von der
einen Seite hat man diesen
Aspekt, von einer zweiten Seite
einen anderen, von einer
dritten, vierten Seite gibt es
wieder ein anderes Bild und so
weiter. Das ist das
Eigentümliche: Wenn etwas aus
dem Leben ist, wenn es nicht
bloß eine vertrackte Utopie oder
eine vertrackte Idee ist,
sondern wirklich aus dem Leben,
so kann man immer neue
Gesichtspunkte finden, weil das
Leben mannigfaltig reich in
seinem Inhalte ist. [Mit dieser
Mannigfaltigkeit des Lebens
rechnet die Dreigliederung.] Man
kann im Grunde genommen nicht
auslernen, [überall in dieser
Vielfalt] die Notwendigkeiten
der Dreigliederung des sozialen
Organismus zu sehen. Sie ist
aber nicht irgend etwas
Unbestimmtes, Nebuloses, sondern
etwas, was in die schärfsten
Begriffe gefaßt werden kann, wie
ich sie Ihnen heute wieder
zeigte mit Bezug auf Erkenntnis,
Gesetz und Vertrag
|
Maintenant il s'agit de
ce qu’on se dise : on doit
travailler en direction de la
triarticulation, et on peut
aujourd'hui travailler à partir
des conditions réelles dans la
direction donnée par ce qu’on peut
décomposer enfin cet organisme
social en trois sous-organismes
administratifs se tenant ensemble
en des influences changeantes. Et
on doit enfin voir, que toutes les
réponses, qu’on se donne à partir
de vieux rapports ne concourt
finalement qu’à une
restructuration des vieux rapports
aujourd’hui dépassées. Dans ces
conditions, quand les réformateurs
fonciers disent que celui qui a
accru la valeur de sa possession
foncière sans son service, sans
son travail, devrait livrer à
l’État telle ou telle grande part
sous forme d’impôt, ils comptent
avec la vieille forme de l’État.
On ne pense pas du tout que cet
État doit aussi être réformé. On
ne pense pas à ce qu’il puise
n’être simplement qu’un membre de
l’organisme social ; c’est la
particularité que même les
réformateurs du présent les plus
radicaux ne peuvent se
représenter, qu’à partir des
profondeurs des rapports sociaux
de l’humanité quelque chose de
nouveau doive être formé. Et ils
ne peuvent pas se représenter,
qu’on ne peut pas du tout
atteindre ce qui doit aujourd’hui
être atteint, quand on doit faire
entrer de force à nouveau dans les
vieilles formes ce dont il
s’agirait. L’état reste donc quand
même, lorsqu’il fourre dans son
sac ce qu’il retire aux
spéculateurs fonciers et le laisse
éventuellement couler aux uns et
aux autres par des voies qui sont
malgré tout possibles. Mais
vérifiez/éprouvez ce qui découle
de l’idée de la triarticulation
pour l’institution de l’organisme
social : si vous prenez au sérieux
les pensées de la triarticulation,
si vous mettez sérieusement en
œuvre ce qui se tient à la base de
la triarticulation, alors vous
trouverez qu’il devient absolument
impossible de continuer justement
dans la direction, de verser
seulement la vieille bêtise dans
une autre forme.
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19
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Nun
handelt es sich darum, daß man
sich sagt: Man muß in Richtung
der Dreigliederung hinarbeiten,
und man kann aus den
gewöhnlichen realen
Verhältnissen heute in der
Richtung arbeiten, die gegeben
ist dadurch, daß man nun endlich
diesen sozialen Organismus in
drei miteinander in
Wechselwirkung stehende
Verwaltungs-Unterorganismen
zerlegt. Und man muß endlich
sehen, daß alle Antworten, die
man sich gibt aus alten
Verhältnissen heraus und die
eigentlich nur hinauslaufen auf
eine Umgestaltung der alten
Verhältnisse, heute überholt
sind. Wenn daher die
Bodenreformer sagen, derjenige,
dessen Bodenbesitztum sich ohne
sein Verdienst, ohne seine
Arbeit an Wert gesteigert hat,
der müsse einen so und so großen
Teil als Steuertaxe dem Staate
abliefern, so rechnen sie da mit
der alten Form des Staates. Man
denkt gar nicht daran, daß auch
dieser Staat reformiert werden
muß. Man denkt nicht daran, daß
er bloß das eine Glied des
sozialen Organismus sein kann.
Das ist das Eigentümliche, daß
selbst die radikalsten Reformer
der Gegenwart sich eigentlich
nicht denken können, daß aus den
Tiefen der sozialen
Menschheitsverhältnisse heraus
etwas neu gestaltet werden muß.
Und sie können sich nicht
denken, daß man nicht alles, was
heute erreicht werden muß,
erreichen kann, wenn man doch
wiederum das, um was es sich
handeln müßte, hineinpreßt in
die alten Formen. Der Staat
bleibt ja doch, auch wenn er in
seinen Säckel einsteckt, was er
den Bodenspekulanten abnimmt,
und es ihnen oder anderen Leuten
vielleicht wieder zufließen läßt
auf Wegen, die immerhin möglich
sind. Prüfen Sie aber dasjenige,
was Ihnen aus der Idee der
Dreigliederung für die
Einrichtung des sozialen
Organismus folgt: Wenn Sie im
Ernst den Gedanken der
Dreigliederung aufnehmen, wenn
Sie ernstmachen mit der
Anwendung dessen, was der
Dreigliederung zugrundeliegt,
dann werden Sie finden, daß
alles das zur Unmöglichkeit
wird, was eben in der Richtung
liegt, daß man nur den alten
Unfug in eine andere Form gießt
|
Car, qu’est finalement «
fond et sol » ? Voyez-vous, « fond
et sol » est donc tout à fait
évidemment un moyen de production.
Avec « fond et sol », nous
produisons. Mais c’est un moyen de
production différent des autres
moyens de production. Les autres
moyens [208] de production nous
devons nous les préparer par du
travail humain, alors que « fond
et sol » est là, au moins en
principe, sans avoir à être tout
d’abord préparé par des humains. À
partir de cela on peut dire : les
moyens de production vont d’abord
le même chemin que les
marchandises ; par contre,
lorsqu’ils sont finis, lorsqu’ils
sont affectés à leur fonction,
alors ils ne sont plus des
marchandises. Cela nous l’avons
ainsi mis en avant de manière
renouvelée – je l’ai moi-même
souvent affirmé de cette place - :
les moyens de production ne
peuvent être des marchandises dans
le processus de circulation
économique que jusqu'à ce qu’ils
seront terminés et transférés à la
vie d'économie de peuple. Que
sont-ils donc après ? Alors, ils
sont quelque chose qui dépend de
la vie politique ou étatique, de
la démocratie, et d’ailleurs en
rapport avec le travail que les
humains ont à fournir par ces
moyens de production, en ce qu’ils
doivent s’en accommoder ensemble
comme humains majeurs. Les moyens
de production sont quelque chose
qui dépend de la vie de l’État, en
ce qu’ils passent de l’un à
l’autre, de manière à ce que celui
qui a besoin du moyen de
production l’ait aussi vraiment.
Mais ils sont aussi quelque chose
qui dépend des institutions du
travail spirituel. Qui non à
partir de vieux rapports
d’héritage, mais à partir des
institutions de la vie de l’esprit
[doit à l’avenir] maintenant par
connaissance – comme la conscience
moderne peut seule le supporter –
[être confirmé], comment le moyen
de production, lorsque l’un ne
l’emploie plus, passe à celui qui
d’après ses dons et facultés peut
continuer à prendre soin du moyen
de production. Ainsi, peut-on dire
: si la vie est à la base de la
triarticulation, les moyens de
production sont des marchandises
aussi longtemps qu’ils sont
produits. Alors, ils arrêtent
d’être des marchandises et
dépendent des lois et
connaissances. Grâce aux lois et
connaissances, ils s’introduisent
dans la structure sociale ( 8 ).
|
20
|
Denn,
was ist eigentlich Grund und
Boden? Sehen Sie, Grund und
Boden ist ja ganz offensichtlich
ein Produktionsmittel. Mit dem
Grund und Boden produzieren wir.
Aber er ist ein
Produktionsmittel anderer Art
als die anderen
Produktionsmittel. Die anderen
Produktionsmittel müssen wir uns
erst durch menschliche Arbeit
zubereiten, und Grund und Boden
ist, wenigstens der Hauptsache
nach, da, ohne daß er erst von
den Menschen zubereitet wird.
Daher kann man sagen: Die
Produktionsmittel gehen zunächst
den Weg der Ware; dann, wenn sie
fertig sind, wenn sie übergeben
sind ihrer Aufgabe, dann sind
sie nicht mehr Ware. Das haben
wir ja wiederholt hervorgehoben
— auch ich selber habe es ja von
diesem Platze öfter betont —:
Produktionsmittel dürfen nur
solange im wirtschaftlichen
Zirkulationsprozesse Ware sein,
bis sie fertig sind und dem
volkswirtschaftlichen Leben
übergeben werden. Was sind sie
dann nachher? Dann sind sie
etwas, was unterliegt dem
politischen oder Staatsleben,
der Demokratie, und zwar mit
Bezug auf die Arbeit, die die
Menschen durch diese
Produktionsmittel zu leisten
haben, indem sie als mündige
Menschen miteinander auskommen
müssen. Die Produktionsmittel
sind etwas, was unterliegt dem
Staatsleben, indem sie übergehen
von dem einen auf den anderen,
so daß immer derjenige, der die
Produktionsmittel gebraucht, sie
wirklich auch hat. Aber sie sind
auch etwas, was unterliegt den
Einrichtungen der geistigen
Arbeit. Denn nicht aus alten
Erbschaftsverhältnissen heraus,
sondern aus den Einrichtungen
des geistigen Lebens [muß in der
Zukunft] nun durch Erkenntnis —
wie es das moderne Bewußtsein
allein ertragen kann — [bestimmt
werden], wie das
Produktionsmittel, wenn einer es
nicht mehr bearbeitet, an
denjenigen übergeht, der durch
seine Anlagen und Fähigkeiten
das Produktionsmittel weiter
versorgen kann. So kann man
sagen: Liegt die Dreigliederung
dem Leben zugrunde, so sind die
Produktionsmittel nur solange
Ware, als sie produziert werden.
Dann hören sie auf, Ware zu sein
und unterliegen den Gesetzen und
den Erkenntnissen. Durch Gesetze
und Erkenntnisse fügen sie sich
ein in die soziale Struktur
|
« Fond et sol » ne peut
être produit ; dès le début il
n’est donc pas marchandise. Il ne
dépend donc jamais du principe de
marchandise, sur lequel on conclut
des contrats. « Fond et sol »
n’entre donc absolument pas en
compte là où l’on conclut des
contrats. Il doit être supervisé
dans la structure sociale, de
manière à ce que la répartition de
« fond et sol » en vue de son
travail par les humains soit une
affaire démocratique pour l’état
politique et que le transfert de
l’un à l’autre soit une affaire
pour le membre spirituel de
l’organisme social. Le contexte
vivant dans l’état démocratique
décide de qui travaille à ce bout
de terre au profit des humains.
Sol n’est jamais marchandise. Il
est dès le départ, quelque chose
qu’on ne peut acheter ou vendre.
|
21
|
Grund
und Boden kann nicht produziert
werden; er ist also von Anfang
an keine Ware. Er unterliegt
also niemals dem Prinzip der
Ware, über die man Verträge
abschließt. Grund und Boden geht
also überhaupt das, worüber man
Verträge abschließt, nichts an.
Er muß allmählich übergeleitet
werden in die soziale Struktur
so, daß zunächst die Verteilung
von Grund und Boden im Hinblick
auf die Bearbeitung durch die
Menschen eine demokratische
Angelegenheit des politischen
Staates ist und daß der Übergang
vom einen zum anderen eine
Angelegenheit des geistigen
Gliedes des sozialen Organismus
ist. Das lebendige Verhältnis im
demokratischen Staate
entscheidet darüber, wer an
einem Stück Boden arbeitet
zugunsten der Menschen. Boden
ist niemals Ware. Er ist von
Anfang an etwas, was man nicht
kaufen und verkaufen kann
|
De ce fait, on a pour le
moment à tendre vers que l’on ne
puisse ni acheter ni vendre le
sol, mais que ce qui transfère le
sol dans la sphère de
l’utilisation (NDT Bearbeitung =
les différentes transformations
par le travail : labour,
façonnage, usinage, etc.) par un
humain, soit des rapports de droit
et d’esprit, des impulsions de
droit et d’esprit. Seul celui qui
ne clarifie pas ces pensées peut
considérer qu’il réside là quelque
chose d’utopique. Car au fond,
c’est seulement une modification
de ce qui existe [comme
inconvénient] aujourd'hui : que
l’on paye « fond et sol » avec de
l’argent que l’on reçoit de la
recette provenant de marchandises
; ce n’est pas une vérité, c’est
un mensonge social. L’argent qui
est utilisé comme équivalent pour
« fond et sol » dans le processus
d’économie politique est autre
chose que l’argent qui sera
utilisé comme équivalent pour une
marchandise. Et voyez-vous, c’est
quelque chose qui n’est que
difficilement considéré dans le
chaos social actuel. Supposez une
fois que vous achetez des cerises,
ainsi vous donnez de l’argent pour
cela. Vous achetez n’importe quel
domaine seigneurial, ainsi vous
donnez aussi de l’argent pour
cela. Maintenant, si (NDT vous
supposez) les deux humains, qui
ont reçu de l’argent, l’un pour
les cerises – une quantité
suffisante d’argent naturellement
(il ne dépend pas ici dans cette
direction si aussi la chose est
possible) – et l’autre pour le
domaine seigneurial, et vous jetez
cet argent ensemble ; on ne peut
plus différencier quel argent fut
payé pour les cerises et lequel
pour le domaine seigneurial. Mais
justement, par ce qu’on ne peut
pas le différencier, on sera
conduit dans une terrible illusion
corruptrice. Car, voyez-vous, si
je dessine ici des petites croix
et là des petits cercles et les
jette ensemble, je pourrai donc
les différencier.
|
22
|
Danach
hat man zunächst zu streben, daß
man den Boden nicht kaufen und
verkaufen kann, sondern daß
dasjenige, was den Boden
überführt in die Sphäre der
Bearbeitung durch einen
Menschen, rechtliche und
geistige Verhältnisse,
rechtliche und geistige Impulse
sind. Nur derjenige, der sich
diese Gedanken nicht klar macht,
kann vermeinen, daß darin irgend
etwas Utopisches liege. Denn im
Grunde genommen ist es nur eine
Umänderung von etwas, was heute
[als Mißstand] vorliegt: daß man
heute Grund und Boden bezahlt
mit dem Geld, das man aus dem
Erlöse von Waren hat; das ist
keine Wahrheit, das ist eine
soziale Lüge. Geld, das als
Äquivalent angewendet wird für
Grund und Boden, ist nämlich im
volkswirtschaftlichen Prozesse
etwas anderes als Geld, das
angewendet wird als Äquivalent
für eine Ware. Und sehen Sie,
das ist etwas, was nun so schwer
durchschaut wird in dem
gegenwärtigen sozialen Chaos.
Nehmen Sie einmal an, Sie kaufen
Kirschen, so geben Sie dafür
Geld. Sie kaufen irgendein
Rittergut, so geben Sie dafür
auch Geld. Jetzt, wenn die
beiden Menschen, die Geld
bekommen haben, der eine für
Kirschen -- eine genügende Menge
Geld natürlich, es kommt hier
nicht darauf an, ob in dieser
Richtung die Sache auch möglich
ist — und der andere für sein
Rittergut, und wenn die ihr Geld
durcheinanderschmeißen, so kann
man nicht unterscheiden, welches
Geld für die Kirschen und
welches für das Rittergut
bezahlt wurde. Aber eben
dadurch, daß man das nicht
unterscheiden kann, wird man in
eine verderbliche, furchtbare
Illusion geführt. Denn, sehen
Sie, wenn ich hier Kreuzchen
aufzeichne und dann kleine
Kreise und würde diese
durcheinanderschmeißen, so würde
ich sie doch unterscheiden
können
|
Mais si je n’avais pas le
sens pour la différence entre
petites croix et petits cercles,
alors je ne pourrais plus
distinguer ce qu’est l’un ou
l’autre. En d’autres mots : si je
faisais les petites croix et les
petits cercles ainsi, que des
petites croix je faisais des
demi-cercles et des petits cercles
je faisais à nouveau des
demi-cercles et dessinais les
deux, alors je ne pourrais plus
les distinguer. Mais comment
est-ce dans la réalité ? Voyez,
supposez, je reçois l’argent des
cerises, et je reçois l’argent du
domaine seigneurial. Si je le
jette ensemble, alors je ne peux
plus distinguer quel argent vient
du domaine seigneurial et quel
argent des cerises. On pourrait
maintenant croire : de l’argent
est de l’argent. Mais c’est
justement la terrible illusion. Ce
n’est pas vrai. Dans le processus
d’économie de peuple les petits
cercles, qui viennent du domaine
seigneurial, agissent différemment
dans toute la vie humaine que les
petites croix, qui viennent des
cerises. Ce n’est pas l’argent,
qui définit en réalité, ce qui se
passe, mais les répercutions, d’où
vient l’argent, c’est cela. Et sur
cela sera étendu un voile ; cela
n’est plus là pour l’observation
humaine. Et ainsi, l’argent forme
la vivante abstraction. Tout se
mélange sans différenciation.
L’humain n’est plus capable [211]
d’être à quoi il appartient, à
quoi il produit, à quoi il
réalise. Tout se mélange par
l’argent comme chez les mystiques
pas clairs tout coule se
mélangeant et devient lot de
concepts abstraits. Et comme ces
concepts abstraits [des mystiques]
ne sont pas à utiliser dans notre
processus de connaissance, ainsi
n’est pas à utiliser ce que les
humains se représentent de
l’argent, car c’est aussi purement
une abstraction, justement quelque
chose à côté de la réalité, et
donc pas ce qu’on peut utiliser
dans la vie.
|
23
|
Aber
wenn ich keinen Sinn hätte für
den Unterschied zwischen
Kreuzchen und Ringelchen, dann
würde ich nicht mehr
unterscheiden können, was das
eine oder andere ist. Mit
anderen Worten: Wenn ich die
Kreuzchen und Ringelchen so
machen würde, daß ich aus den
Kreuzchen Halbkreise und aus den
Ringelchen wiederum Halbkreise
machen und beides aufzeichnen
würde, dann könnte man es nicht
mehr unterscheiden. Aber wie ist
es in der Wirklichkeit? Sehen
Sie, nehmen Sie an, ich bekomme
das Kirschengeld, und ich
bekomme das Rittergutgeld
Schmeiße ich es durcheinander,
dann kann ich ja nicht mehr
unterscheiden, welches Geld von
dem Rittergut und welches Geld
von den Kirschen kommt. Man
könnte nun glauben: Geld ist
Geld. Das ist aber eben die
furchtbare Illusion. Das ist
nicht wahr. Im
volkswirtschaftlichen Prozeß
wirken nämlich die Ringelchen,
die vom Rittergut kommen, anders
im ganzen menschlichen Leben als
die Kreuzchen, die von den
Kirschen kommen Nicht das Geld
ist es, das in Wirklichkeit
ausmacht, was geschieht, sondern
die Nachwirkung, woher das Geld
kommt, das ist es. Und darüber
wird nun einfach ein Schleier
gebreitet; das ist nicht mehr da
für die menschliche Beobachtung.
Und so bildet das Geld die
lebendige Abstraktion. Alles
kommt durcheinander ohne
Differenzierung. Der Mensch ist
nicht mehr fähig, bei dem zu
sein, wozu er gehört, woran er
produziert, woran er arbeitet.
Alles kommt durch das Geld
durcheinander, wie bei den
unklaren Mystikern alles
durcheinanderfließt und zu ein
paar abstrakten Begriffen wird.
Und wie diese abstrakten
Begriffe [der Mystiker] nicht zu
brauchen sind in unserem
Erkenntnisprozeß, so ist auch
das nicht zu brauchen, was sich
die Menschen vorstellen vom
Geld, weil es auch bloß eine
Abstraktion ist, eben etwas
neben der Wirklichkeit, also
nichts, was man im Leben
brauchen kann
|
Lorsqu’on réfléchit à
quelque chose comme cela, alors on
est au clair là-dessus quelle
immense signification concrète «
fond et sol » a dans la vie de
l’humain. On est au clair
là-dessus comme cela ne devrait
jamais arriver : que je sois
propriétaire de « fond et sol »
sans intérêt pour « fond et sol »
et tire seulement quelque peu ma
rente de « fond et sol », mais que
tout le reste m’est indifférent.
Qui embrasse du regard
convenablement selon l'économie de
peuple sait ce que cela signifie :
je vis de « fond et sol », mais au
fond cela m’est égal si je vis de
« fond et sol » ou des gains,
disons maintenant, du jeu de
Cricri {211} ou poker ; tout cela
m’est au fond tout à fait égal, il
ne s’agit pour moi que de gagner
une somme d’argent. – Qu’il soit
égal à l’un comment on gagne une
somme d’argent, cela ne rentre pas
si fortement en considération,
quand il s’agit que l’on s’élabore
vraiment seulement cette somme
d’argent. Mais si on l’obtient de
quelque chose qui est en rapport
avec le bonheur et la peine, avec
le destin des humains, oui avec
toute la configuration culturelle,
comme le fait « fond et sol » ; si
on réfléchit à quelque chose de
tel, alors il n’est pas possible
que l’on transforme « fond et sol
» en argent indifférent et
abstrait. Car précisément « fond
et sol » rend nécessaire, que
celui-là, qui le travaille, qui a
quelque chose à faire avec lui,
que celui qui dépend de « fond et
sol » transfère dans le processus
d’économie de peuple – ce n’est
donc pas l’argent qu’il apporte,
mais le fruit, qui prospère dessus
—, qu’il soit [vraiment
entièrement] à cela. [212]
|
24
|
Wenn
man sich so etwas überlegt, dann
ist man sich klar darüber, welch
ungeheure konkrete Bedeutung der
Grund und Boden hat im Leben der
Menschen. Man ist sich klar
darüber, wie es niemals darauf
ankommen sollte, daß ich ohne
Interesse an Grund und Boden der
Besitzer des Grund und Bodens
bin und nur etwa meine Rente
beziehe vom Grund und Boden,
alles übrige aber mir
gleichgültig ist. Wer das
volkswirtschaftlich ordentlich
überschaut, weiß, was das heißt:
Ich lebe von Grund und Boden,
aber im Grunde genommen ist es
mir gleichgültig, ob ich von
Grund und Boden lebe oder von
den Erträgnissen, nun sagen wir,
von CriCri- oder Pokerspiel; es
ist mir im Grunde das alles ganz
gleichgültig, es kommt mir nur
darauf an, eine Summe Geld zu
erwerben. -- Daß es einem
gleichgültig ist, wie man eine
Summe Geld erwirbt, das kommt
nicht so stark in Betracht, wenn
es sich darum handelt, daß man
sich diese Summe Geld wirklich
nur erarbeitet. Wenn man sie
aber erhält von etwas, was mit
dem Wohl und Wehe, mit dem
Schicksal der Menschen, ja mit
der ganzen Kulturkonfiguration
zusammenhängt, wie es der Grund
und Boden tut, wenn man sich so
etwas überlegt, dann ist es
nicht möglich, daß man diesen
Grund und Boden verwandelt in
das gleichgültige, abstrakte
Geld. Denn gerade Grund und
Boden macht notwendig, daß
derjenige, der ihn bearbeitet,
der mit ihm etwas zu tun hat und
der dasjenige, was vorn Grund
und Boden abhängt, in den
volkswirtschaftlichen Prozeß
überführt — das ist ja nicht das
Geld, das er einbringt, sondern
die Frucht, die darauf gedeiht
—, daß der [wirklich ganz] dabei
ist
|
Mes très chers présents,
« fond et sol » dans son domaine,
ne doit donc pas être administré
d’après les catégories d'économie
de peuple, qui se sont maintenant
une fois dégagées dans les temps
récents. S’il vous plait, calculez
purement : si quelqu’un sur son
domaine fertilise avec les
fertilisants qui se donnent
d’eux-mêmes à partir de ses bovins
– faites le calcul, comment
doit-on arriver maintenant à
indiquer une valeur pour ce
fumier, comment doit-on fixer la
valeur de marché des fumiers,
quelque peu, que vaudrait le
fumier, s’il empuantissait
quelques marchés des villes. Ce
n’est là qu’un exemple drastique.
Si vous menez le cours des pensées
à terme, alors vous trouverez que
les façons et manières, dont
s’intègre le processus d'économie
de peuple dans ce qui se forme sur
un domaine, présentent une
puissante différence. Que l’on
compare une fois les façons et
manières dont agit un domaine qui
dépend de ce que l’on nomme le
faire-valoir direct, ce qui
signifie où celui sur le bien, que
ce soit un petit ou grand bien,
regarde essentiellement la mise en
valeur du bien comme son affaire à
partir de ses facultés propres ;
avec les façons et manières, dont
agit et doit agir un bien, lequel
est orienté seulement pour en
tirer le plus de rendement
d’argent possible que l’on puisse
en extirper. Mais ainsi comme nous
nous tenons le plus souvent
aujourd'hui dans la vie publique,
les choses doivent se compenser ;
ce qui signifie : celui qui est en
faire-valoir direct ne peut faire
autrement que s’adapter à celui
qui afferme le domaine et en
extrait la rente. Ainsi sera
adapté par là ce qui provient du
concret – et du concret vient, à
un bien, à « fond et sol »,
comment les produits particuliers
doivent se porter mutuellement,
comment l’un doit soutenir l’autre
; cela est en faire-valoir direct
évalué/taxé à partir de tous
autres motifs que lorsque les
choses sont seulement apportées
sur le marché monétaire – ainsi
sera, de proche en proche, ce qui
provient du concret, le
faire-valoir direct, dépendant de
ce que sont des rapports
monétaires complètement abstraits.
C’est donc aussi déjà arrivé,
c’est pourquoi nous avons
aujourd’hui les rapports non
naturels à « fond et sol », qui ne
peuvent être aucune marchandise
[213], sont fait marchandise ; par
cela est introduit un réel
mensonge dans la vie. Ce n’est pas
purement ce qui est dit qui est
menteur, mais aussi ce qui se
passe qui est hypocrite. Aussitôt
qu’on regarde « fond et sol »
comme marchandise, cela signifie,
aussitôt qu’on peut l’acheter et
le vendre, on ment par ses actes (
5 ).
|
25
|
Meine
sehr verehrten Anwesenden, Grund
und Boden ist ja innerhalb
seines Gebietes durchaus nicht
zu verwalten nach denjenigen
volkswirtschaftlichen
Kategorien, die sich nun einmal
in der neueren Zeit
herausgebildet haben. Bitte
rechnen Sie bloß aus, wenn
jemand auf seinem Gute mit dem
Dünger düngt, der sich von
selbst ergibt von seinem Vieh —
rechnen Sie sich aus, wie man
dazu kommen soll, nun eine
Wertangabe zu machen über diesen
Dung, wie man feststellen soll
den Marktwert des Düngers, etwa,
was der Dünger wert wäre, wenn
er irgendwelche Märkte der
Städte verstänkerte. Es ist das
nur ein drastisches Beispiel.
Wenn Sie den Gedankengang zu
Ende führen, dann werden Sie
finden, daß es ein gewaltiger
Unterschied ist in der ganzen
Art und Weise, wie sich dem
volkswirtschaftlichen Prozeß das
einfügt, was auf einem Gute
entsteht. Man vergleiche einmal
die Art und Weise, wie ein Gut
wirkt, welches der sogenannten
Selbstbewirtschaftung
unterliegt, das heißt, wo
derjenige, der auf dem Gute, sei
es einem kleinen oder großen
Gute, tatsächlich die Versorgung
des Gutes aus seinen Fähigkeiten
heraus als seine eigenste
Angelegenheit betrachtet, und
man vergleiche das mit der Art
und Weise, wie ein Gut wirkt und
wirken muß, welches nur darauf
gestellt ist, das möglichste an
Geldertrag zu ziehen, was man
herausschinden kann. Aber so,
wie wir heute im öffentlichen
Leben stehen, müssen ja die
Dinge sich ausgleichen, das
heißt, derjenige, der
Selbstbewirtschafter ist, kann
nicht anders als sich anpassen
demjenigen, der das Gut
verpachtet und nur die Rente
daraus bezieht. So wird dadurch,
daß angepaßt wird das, was aus
dem Konkreten hervorgeht -- und
aus dem Konkreten geht beim
Gute, beim Grund und Boden
dasjenige hervor, wie die
einzelnen Produkte gegeneinander
sich tragen müssen, wie das eine
das andere unterstützen muß; das
ist bei der
Selbstbewirtschaftung aus ganz
anderen Motiven heraus taxiert,
als wenn die Dinge nur auf den
Geldmarkt gebracht werden —, so
wird nach und nach das, was aus
dem Konkreten hervorgeht, die
Selbstbewirtschaftung, abhängig
von dem, was ganz abstrakte
Geldverhältnisse sind. Das ist
ja auch schon geschehen, deshalb
haben wir heute die
unnatürlichen Verhältnisse.
Grund und Boden, die keine Ware
sein können, werden zur Ware
gemacht; dadurch wird eine reale
Lüge in das Leben eingeführt. Es
ist nicht bloß das, was gesagt
wird, verlogen, auch das, was
geschieht, ist verlogen. Sobald
man Grund und Boden als Ware
betrachtet, das heißt, sobald
man ihn kaufen und verkaufen
kann, lügt man durch seine
Taten.
|
Mais si on a la
triarticulation de l’organisme
social, on ne peut acheter et
vendre « fond et sol ». Les
rapports [juridiques] par lesquels
« fond et sol » passe de l’un vers
l’autre, relèvent des lois
étatiques, qui n’ont rien à faire
avec achat et vente. La
détermination sur comment [dans le
cas particulier] « fond et sol »
passe de l’un à l’autre humain,
dépend du membre spirituel de
l’organisme social qui n’a rien à
faire avec l’héritage et les liens
de sang, mais avec des choses
telles que je les ai décrites dans
les « Kernpunkte ». Ainsi,
voyez-vous, on a seulement besoin
de comprendre correctement ce
qu’est la triarticulation, et
lorsqu’on s’achemine dans cette
direction, on se dirige sur le
chemin de la solution des
questions sociales.
|
26
|
Wenn
man aber die Dreigliederung des
sozialen Organismus hat, kann
man Grund und Boden nicht kaufen
und verkaufen. Die [rechtlichen]
Verhältnisse, durch die Grund
und Boden von dem einen auf den
anderen übergeht, unterliegen
den staatlichen Gesetzen, die
nichts mit dem Kauf und Verkauf
von Waren zu tun haben. Die
Bestimmung darüber, wie [im
Einzelfall] Grund und Boden von
einem auf den anderen Menschen
übergeht, unterliegt dem
geistigen Gliede des sozialen
Organismus, das nichts zu tun
hat mit Vererbung und
Blutsverwandschaft, sondern mit
solchen Dingen, wie ich sie in
den «Kernpunkten» geschildert
habe. So sehen Sie, man braucht
nur richtig zu verstehen
dasjenige, was Dreigliederung
ist, und wenn man sich in diese
Richtung begibt, so begibt man
sich auf den Weg zur Lösung der
sozialen Frage
|
Que veut Damaschke ?
{213} Il se saisit de la question
foncière, y réfléchit, et la
question foncière devrait être
résolue à partir de la réflexion.
Mes très chers présents les choses
réelles ne sont pas résolues à
partir de la réflexion. J'aimerais
bien une fois savoir comment à
partir de la réflexion vous cassez
du sucre, fendez du bois ou voulez
quelque chose de semblable ou même
mangez à partir de la réflexion.
Aussi peu ne casse-t-on du sucre
ou mange-t-on à partir de la
réflexion, aussi peu peut-on
résoudre la question foncière à
partir de la réflexion. On peut
seulement dire : aujourd’hui le
foncier se tient dans des rapports
humains déterminés.
Représentons-nous maintenant ce
que les humains font à partir de
leur meilleur pouvoir dans
l’organisme social, entrant dans
les impulsions de la
triarticulation, résolvent alors
les faits qui apparaisse qu’on se
voue à cette triarticulation, ne
résous pas la question foncière
purement en pensées, mais [de
manière pratique] tout de suite
comme le couteau casse le sucre,
la hache le bois. Justement ainsi
[214] la triarticulation résout la
question foncière, en ce que le
foncier va simplement s’insérer
dans l’organisme triarticulé ainsi
qu’il ne sera plus traité – comme
aujourd'hui — comme une
marchandise. Il ne sera plus
transmis de manière illégitime par
les liens du sang, mais par
l’inclination que l’humain sent
aujourd’hui comme uniquement
supportable : que le transfert de
fond et sol de l’un à l’autre se
produise à partir des
connaissances spirituelles, donc à
partir de l’impulsion du membre
spirituel de l’organisme social.
|
27
|
Was
will Damaschke? Er nimmt sich
die Bodenfrage vor, er denkt
darüber nach, und aus dem
Nachdenken heraus soll die
Bodenfrage gelöst werden. Meine
sehr verehrten Anwesenden, aus
dem Nachdenken heraus werden gar
keine realen Dinge gelöst. Ich
möchte bloß einmal wissen, wie
Sie aus dem Nachdenken heraus
Zucker zerschlagen, Holz hacken
oder dergleichen wollen oder wie
Sie aus dem Nachdenken heraus
essen wollen. Ebensowenig, wie
man aus dem Nachdenken heraus
Zucker zerschlagen oder essen
kann, ebensowenig kann man aus
dem Nachdenken heraus die
Bodenfrage lösen. Man kann nur
sagen: Der Boden steht ja heute
in bestimmten menschlichen
Verhältnissen drinnen. Denken
wir uns nun dasjenige, was
Menschen aus ihrem besten Können
heraus in dem sozialen
Organismus tun, einlaufend in
die Impulse von der
Dreigliederung, dann lösen die
Tatsachen, die dadurch
entstehen, daß man sich dieser
Dreigliederung widmet, die
Bodenfrage nicht bloß in
Gedanken, sondern [in
praktischer Weise] gerade so,
wie das Messer den Zucker
zerschlägt, wie die Hacke das
Holz zerhackt. Ebenso löst die
Dreigliederung die Bodenfrage,
indem der Boden einfach sich so
einfügen wird in den
dreigliedrigen Organismus, daß
er nicht mehr — wie heute — als
eine Ware behandelt wird. Er
wird nicht mehr in
ungerechtfertigter Weise in der
Blutsverwandtschaft
weitergehen, sondern allein dem
unterliegen, was heute der
Mensch als das einzig
Erträgliche fühlt: daß der
Übergang des Grund und Bodens
von dem einen auf den anderen
aus geistigen Erkenntnissen
heraus geschieht, also aus dem
Impuls des geistigen Gliedes
des sozialen Organismus
|
Vous voyez, la question
foncière ne doit pas être réglée
par des programmes, pas à partir
de quelque concept abstrait ou
utopique, en tout cas pas de
manière semblable à ce que fait
Damaschke avec la question
foncière, mais de telle manière
qu’on dise : aussi épineux que
puissent être les rapports
fonciers actuels, dévouez-vous à
la triarticulation, introduisez
les faits de la triarticulation
dans la vie sociale
[saisissez-vous des choses] qui se
trouvent en direction de cette
triarticulation ; ce qui se passe
alors conduit « fond et sol » dans
des rapports bienfaisants à
l’humain – aussi loin que de toute
façon quelque chose puisse
absolument être
salutaire/bénéfique sur Terre. La
triarticulation ne veut pas
résoudre les questions brûlantes
par des pensées, mais par des
actes dans lesquels des humains
s’engagent : quand ils se dévouent
à des pensées telles, qu’elles
dépendent d’eux-mêmes, et pas de
pensées telles, qu’elles
travaillent (à partir) de vieilles
traditions. C’est quelque chose de
différent, lorsqu’on dit qu’on
essaie de travailler dans le sens
de la triarticulation, ou si on
dit que l’État est un brave
humain, qui peut tout, qui fait
tout correctement. Par la
triarticulation la question du
foncier se résout, en ce que le
foncier sera dévêtu de son
caractère de marchandise dans
lequel il est enfilé ; l’état
n’empêche pas [l’injuste
répartition du sol], rationne
purement ; il est celui qui
instaure les administrations pour
occuper les logements, il est
celui qui fixe, combien chacun a
le droit d’avoir, il est celui,
qui empêche l’accumulation (NDT «
Hamstern : » serait littéralement«
hamstérisé », ce que fait le
hamster en remplissant ses bajoues
) – cela n'a plus la permission
d'être !
|
28
|
Sie
sehen, nicht durch Programme,
nicht durch irgendwelche
abstrakte oder utopistische
Begriffe, also nicht in
ähnlicher Weise, wie das
Damaschke mit der Bodenfrage
tut, soll die Bodenfrage von der
Dreigliederung gelöst werden,
sondern so, daß man sagt: Wie
vertrackt auch die heutigen
Bodenverhältnisse sein mögen,
widmet euch der Dreigliederung,
führt die Tatsachen der
Dreigliederung hinein ins
soziale Leben, [greift die Dinge
auf], die in der Richtung dieser
Dreigliederung liegen; was dann
geschieht, das führt den Grund
und Boden in für die Menschen
segensreiche Verhältnisse —
soweit auf Erden überhaupt etwas
segensreich sein kann.
Dreigliederung will nicht durch
Gedanken die brennenden Fragen
lösen, sondern durch Tatsachen,
in die sich die Menschen
versetzen, wenn sie sich solchen
Gedanken widmen, die von ihnen
selber abhängen, und nicht
solchen Gedanken, die mit alten
Traditionen fortarbeiten. Es
ist etwas anderes, wenn man
sagt, man versucht zu wirken in
der Richtung der Dreigliederung,
oder wenn man sagt, der Staat
ist ein braver Mensch, der kann
alles, der macht alles recht.
Durch die Dreigliederung löst
sich die Bodenfrage, indem der
Boden des Charakters der Ware,
in den er so hineingesaust ist,
entkleidet wird; der Staat
verhindert nicht [die ungerechte
Verteilung des Bodens], er
rationiert bloß; er ist es, der
die Ämter einsetzt, um die
Wohnungen zu besetzen, er ist
es, der feststellt, wieviel
jeder haben darf, er ist es, der
das Hamstern verhindert — das
darf nicht mehr sein!
|
N’est-il pas vrai qu’on
pourrait dire : tout est
parfaitement en ordre, lorsque les
humains pensent, comme Morgenstern
{214} l’a esquissé [dans un poème]
[215]. Quelqu’un est écrasé par
une voiture. Il est transporté
blessé à la maison. Palmström –
ainsi s’appelle l'homme –
s’enveloppe dans des linges
humides, il souffre, mais il ne
s’adonne pas à ses souffrances,
car il est un bon connaisseur de
l’État. Il trouve dans les livres
de loi : là, à l’endroit où j’ai
été écrasé, aucune voiture n’avait
le droit de rouler ; donc, aucune
voiture ne pouvait rouler là, car
cela aurait contredit les lois, et
comme cela aurait contredit les
lois, alors je n’ai pas été
écrasé, car : ce qui ne doit être
ne doit pas non plus avoir été. –
Voyez-vous, c’est à peu près dans
ce genre lorsqu’on veut
aujourd’hui réformer ce qui
s’enracine dans la réalité et on
dit : si la valeur du sol
s’accroit d’une manière
injustifiée, c’est transféré à
l’État, il saura bien prévenir que
soit accumulé – car l’accumulation
n’arrive pas lorsque l’état a
parlé. C’est interdit, alors ce
n’est pas.
|
29
|
Nicht
wahr, man könnte sagen, es ist
ja ganz in der Ordnung, wenn die
Menschen so denken, wie es
Morgenstern [in einem Gedicht]
angedeutet hat. Da wird einer
vom Auto überfahren. Er wird
krank nach Hause gebracht.
Palmström — so heißt der Mann —
hüllt sich in feuchte Tücher
ein, er leidet, aber er gibt
sich nicht seinen Schmerzen hin,
denn er ist ein guter
Staatsbekenner. Er findet in den
Gesetzbüchern: Da, an der
Stelle, wo ich überfahren worden
bin, darf ja gar kein Auto
fahren; also kann dort gar kein
Auto gefahren sein, denn das
widerspräche den Gesetzen, und
da es den Gesetzen widerspricht,
so bin ich eben nicht überfahren
worden, denn: was nicht sein
kann, das darf auch nicht
geschehen sein. — Sehen Sie,
ungefähr in dieser Art ist es,
wenn man heute das, was in der
Wirklichkeit wurzelt, so
reformieren will, daß man sagt:
Wenn sich der Bodenwert in
unbestimmter Weise steigert,
wird das dem Staat überliefert,
der weiß dann schon zu
verhindern, daß gehamstert wird
— denn Hamstern kommt nicht vor,
wenn der Staat gesprochen hat.
Es ist verboten, also gibt es
das nicht
|
Maintenant, mes chers
présents, justement grâce à cet
exemple, vous pouvez entrevoir
comment toute la méthode, toute la
conception de vie, qu’apporte à
toute vie sociale la
triarticulation, est différente.
Il ne s’agit pas – je l’ai déjà
dit souvent — que simplement on
pense : on transforme les
institutions extérieures, on prend
l’argent par une institution à
celui qui a trop d’argent, et on
le donne à l’État, mais il s’agit
de ce que les humains apprennent à
penser inversé/retourné (NDT pour
"umdenken" ) jusqu’en leur
intériorité. Cela ils le peuvent
si difficilement, cela ils ne le
veulent absolument pas. Si vous
allez dans le sens de ce qui vient
véritablement d’un sens de la
réalité et ce qui est décrit dans
« Les points germinatifs de la
question sociale/Kernpunkte »,
alors vous verrez que ce dont il
s’agit c’est que partout les
associations soient appuyées sur
ceux qui sont intimement liés avec
ce qu’ils produisent ou
consomment– sur les derniers on
aura moins à regarder, mais sur
les premiers on aura vraiment
beaucoup à regarder.
|
30
|
Nun,
meine sehr verehrten Anwesenden,
an diesem Beispiel gerade können
Sie ersehen, wie anders die
ganze Methode ist, die ganze Art
der Lebensauffassung ist, in die
die Dreigliederung alles soziale
Leben bringt. Es handelt sich ja
nicht darum — das habe ich
oftmals gesagt —, daß man bloß
denkt: Äußere Institutionen
ändert man um; man nimmt dem,
der zuviel Geld hat, durch eine
Institution das Geld weg und
gibt es dem Staat, sondern es
handelt sich darum, daß die
Menschen bis in ihr Innerstes
hinein umdenken lernen. Das
können sie so schwer, das wollen
sie durchaus nicht. Gehen Sie im
Sinne dessen vor, was wahrhaftig
aus einem Wirklichkeitssinn
heraus ist und was in den
«Kernpunkten der Sozialen Frage»
geschildert ist, dann würden Sie
sehen, daß es sich darum
handelt, daß überall die
Assoziationen gestützt werden
auf diejenigen, die mit dem, was
sie produzieren oder
konsumieren, innig verbunden
sind — auf das letztere wird man
ja weniger zu sehen haben, aber
auf das erstere wird man gar
sehr zu sehen haben
|
Maintenant, voyez-vous,
avant toutes choses les rapports
se voilent donc, se dissimulent
donc parce que nous vivons dans
l’abstraction de l’économie
financière, comme je l’ai souligné
aujourd’hui et aussi la dernière
fois en pareille soirée. Là on
n’observe pas [216] par exemple de
manière correcte comment est le
rapport des grands biens aux
petits biens. On va, parce
qu’aujourd’hui on veut tout avoir
confortablement, faire de
l’agitation contre les gros
domaines et pour les petits
domaines ou inversement. Mais là
tout est introduit dans un certain
monisme de la pensée abstraite :
ou bien seuls les gros domaines
sont bien pour l’économie de
peuple, ou bien seuls les petits.
Mais cela ne reflète pas la
réalité. Il s’agit justement de ce
qu’à partir de rapports précis, la
collaboration de petits et gros
biens, de grandes économies avec
de petites économies, soit ce qui
est correct ; seulement ce qui est
correct vient d’abord à partir de
l’associatif qui est caractérisé
comme l’essentiel dans la vie de
l'économie dans les « Points
germinatifs ». De grandes
économies coopèrent avec des
petites et œuvrent par là au
meilleur pour l’économie de
peuple. Il ne s’agit pas de ce
qu’on flanque tout dans une forme,
mais que dans des rapports
particuliers gros et petits biens
œuvrent ensemble. Croyez-vous que
cela n’exprime pas des rapports
réels déterminés que les seuls
domaines des hobereaux prussiens
aient apportés 54.8 % de la
production en ce qui concerne les
betteraves fourragères – donc plus
de la moitié de la production –
pendant que pour toutes les autres
choses ils n’ont apporté que la
moitié, au-dessous de 50 % ?
Tout cela est fondé sur des
conditions réelles. On peut
introduire cela fructueusement
dans le processus de l’économie de
peuple réelle quand les humains
qui se tiennent dans
l’exploitation des biens fondent
des associations à partir de ces
conditions réelles. En ressort
alors comment l’un doit porter
l’autre, car alors on ne travaille
pas à partir de l’abstraction,
mais à partir de la réalité. Et
alors, on peut conforter par des
contrats, comment simplement ce
qui est un plus à la production
d’un côté, compense l’autre côté
et ainsi de suite. C'est pourquoi
il était justifié que je dise [au
début] : je veux vous parler ainsi
des rapports dans la
triarticulation afin qu’ils
jettent une lumière sur la
question du foncier. Je ne voulais
pas comme c’est courant, parler
sur la question foncière. [217] Je
voulais montrer, comment une
quelque question de la vie sociale
doit être abordée, lorsqu’on se
tient sur le sol de la
triarticulation. Et vous pouvez
déjà saisir cette question très
concrètement, tandis que vous ne
pouvez jamais saisir cette
question de manière convenable à
partir des vieilles conditions.
|
31
|
Nun,
sehen Sie, vor allen Dingen
verhüllen sich ja, verschleiern
sich ja alle Verhältnisse
dadurch, daß wir in der
Abstraktion der Geldwirtschaft
drinnen leben, wie ich es heute
und auch das letzte Mal_ an
einem solchen Abend hier
angedeutet habe. Da beobachtet
man zum Beispiel nicht in einer
richtigen Weise, wie das
Verhältnis größerer Güter zu
kleineren Gütern ist. Man wird,
weil man heute alles bequem
haben will, agitieren gegen
große Güter oder für kleine
Güter oder umgekehrt. Aber alles
wird da in einen gewissen
Monismus des abstrakten Denkens
hineingeführt: entweder es sind
nur große Güter gut, oder es
sind nur kleine Güter gut für
die Volkswirtschaft. Aber das
entspricht nicht der
Wirklichkeit. Es handelt sich
darum, daß aus bestimmten
Verhältnissen heraus gerade das
Zusammenwirken von kleinen und
großen Gütern, von großen
Wirtschaften mit kleinen
Wirtschaften, das Richtige ist,
nur kommt das, wie es richtig
ist, erst durch das Assoziative
heraus, das als das Wesentliche
im Wirtschaftsleben
charakterisiert ist in den
«Kernpunkten». Große
Wirtschaften wirken mit kleinen
zusammen und bewirken dadurch
das Beste für die
Volkswirtschaft Nicht darum
handelt es sich, daß man alles
über einen Leisten schlägt,
sondern darum, daß nach
bestimmten Verhältnissen große
und kleine Güter zusammenwirken.
Glauben Sie, es entspricht nicht
bestimmten realen Verhältnissen,
daß die preußischen Rittergüter
allein mit Bezug auf die
Runkelrüben 54,8 % von der
gesamten Produktion
hervorgebracht haben -- also
über die Hälfte der Produktion
—, während sie bei allen anderen
Dingen im Verhältnis zu den
kleinen Gütern weniger als die
Hälfte, unter 50 %,
hervorgebracht haben? Das alles
ist in realen Verhältnissen
begründet Das kann nur fruchtbar
hineinwirken in den realen
volkswirtschaftlichen Prozeß,
wenn die Menschen, die
darinnenstehen in der
Bewirtschaftung der Güter,
Assoziationen nach diesen realen
Verhältnissen begründen. Dann
kommt heraus, wie das eine das
andere tragen muß, denn dann
arbeitet man nicht aus der
Abstraktheit, sondern aus der
Wirklichkeit heraus. Und dann
kann man durch Verträge
festsetzen, wie man einfach das,
was nun auf der einen Seite ein
Mehr an Produktion ist, auf der
anderen Seite ausgleicht und so
weiter. Deshalb war es
berechtigt, daß ich [am Anfang]
sagte: ich will zu Ihnen so von
den Verhältnissen in der
Dreigliederung sprechen, daß sie
ein Licht werfen können auf die
Bodenfrage. Ich wollte nicht so,
wie es üblich ist, über die
Bodenfrage sprechen, sondern ich
wollte zeigen, wie irgendeine
Frage des sozialen Lebens
angefaßt werden muß, wenn man
auf dem Boden der Dreigliederung
steht. Und Sie können diese
Frage schon sehr konkret
anfassen, während Sie aus den
alten Verhältnissen heraus
niemals diese Frage in
ordentlicher Weise anfassen
können
|
032 – On doit donc déjà
presque être comme Planck {217},
le monsieur pasteur de la ville,
lorsqu’on pense : organisme
social, triarticulation – ce sont
trois triangles les uns à côté des
autres et de l’un rien ne rentre
dans les autres. Non, l’organisme
triarticulé est vraiment un
organisme, et l’un des membres
joue toujours dans les autres, de
sorte que dans chacun des trois
membres soit aussi quelque chose
des deux autres. Dans l’organisme
humain, il en est donc bien ainsi
: dans la tête n’agit pas
seulement le système nerveux et
sensoriel, mais là-dedans il y a
aussi du rythme et de la
digestion. Ainsi joue aussi la vie
de l'État dans la vie de
l'économie, elle a seulement ses
propres organes d’administration,
et ainsi dans la vie de l'économie
joue aussi le spirituel, justement
lors du transfert de l’un à
l’autre.
|
32
|
Man
muß ja schon fast so sein wie
der Herr Stadtpfarrer Planck,
wenn man denkt: sozialer
Organismus, Dreigliederung — das
sind drei Dreiecke
nebeneinander, und von dem einen
geht ins andere nichts hinein.
Nein, der dreigegliederte
soziale Organismus ist wirklich
ein Organismus, und eines spielt
immer in das andere hinein, so
daß in jedem der drei Glieder
wieder etwas ist von den anderen
beiden. Im menschlichen
Organismus ist es ja auch so: Im
Kopfe wirkt nicht nur das
Nerven-Sinnes-System, sondern da
drinnen geschieht auch Rhythmus
und Verdauung. So spielt in das
Wirtschaftsleben auch das
Staatsleben hinein, es hat nur
sein eigenes Zentrum der
Verwaltung, und so spielt in das
Wirtschaftsleben auch das
Geistige hinein, eben beim
Übergang der Produktionsmittel
von einem zum anderen.
|
Mais nous voyons ce jeu
mutuel dans des choses encore plus
quotidiennes. Prenons par exemple
une situation de fait de la vie
publique où coule ensemble du
triple en l’un : c’est la
circulation/le trafic. La
circulation dépend de fond et sol
en ce que d’un côté elle a besoin
de la route. Mais on voit, parce
que le sol de circulation, les
routes et ainsi de suite ne
peuvent être propriétés privées,
pas non plus des marchandises,
qu’on doit sortir la de la
marchandise, qu’au moins cette
part de « fond et sol » ne peut
être regardée comme marchandise.
Mais toute notre culture est aussi
pendante à la circulation. En
fait, toute la circulation se
tient sous trois points de vue.
[Nous pouvons demander :]
Qu'est-ce qui est soumis à la
circulation ? Premièrement des
biens, des marchandises ;
deuxièmement des humains ;
troisièmement des informations.
Vous pouvez installer tout ce qui
est soumis à la circulation sous
une des trois catégories :
informations, humains,
marchandises. Voyez-vous, en ce
que des marchandises se tiennent
dans la circulation, ce qui a
trait à la circulation de
marchandises doit être réglé
d'après des contrats, d'après des
impulsions de la vie de
l'économie. [218] En ce qui
concerne les humains, c’est réglé
à partir de la vie de l’État, ce
sont les rapports de droit. La
circulation des humains doit aussi
être réglée par des rapports de
droit. Les informations dépendent
de la vie de l’esprit ; elles sont
la vie spirituelle en circulation.
Et vous allez bien trouver comment
à partir des trois côtés le
système de circulation réellement
triparti doit être administré –
quelque chose que les vieilles
institutions ne sont pas arrivées
à mettre sur pied. Calculez comme
il est absurde, que biens et
informations soient toujours et
encore fournis chez nous de la
même manière, que soient
distribués par la même institution
paquets postaux et informations,
ce qui n’appartient absolument pas
ensemble et pourquoi aucune
nécessité n’est disponible dans
les institutions extérieures. Mais
les vieilles institutions d’État
ne pouvaient pas amener les choses
à ce que le transport des paquets
soit séparé du service des
courriers, ainsi que l’un gêne
l’autre. Regardez dans le tarif
postal et vous verrez ce qu’il y a
de non économique dans le fait,
que la poste sert autant à la
circulation des informations que
des biens.
|
33
|
Aber
noch in viel alltäglicheren
Dingen sehen wir dieses
Ineinanderspielen. Nehmen wir
zum Beispiel einen Tatbestand
des öffentlichen Lebens, wo
dreierlei ineinanderfließt zu
einem: das ist der Verkehr. Der
Verkehr hängt ja auf der einen
Seite dadurch, daß er die Straße
braucht, mit Grund und Boden
zusammen. Aber man sieht, weil
der Verkehrsboden, Straßen und
so weiter nicht Privatbesitz
sein kann, auch nicht Ware sein
kann, daß man da heraus muß aus
der Ware, daß also wenigstens
dieser Teil von Grund und Boden
nicht als Ware betrachtet werden
kann. Aber mit dem Verkehrswesen
hängt auch unsere ganze Kultur
zusammen. Eigentlich steht der
ganze Verkehr unter drei
Gesichtspunkten. [Wir können
fragen:] Was unterliegt dem
Verkehr? Erstens Güter, Waren;
zweitens Menschen; drittens
Nachrichten. In irgendeiner der
drei Kategorien können Sie
alles unterbringen, was dem
Verkehr unterliegt: Nachrichten,
Menschen, Waren. Sehen Sie,
dadurch daß im Verkehr Waren
drinnenstehen, muß dasjenige,
was sich auf den Warenverkehr
bezieht, nach Verträgen, nach
den Impulsen des
Wirtschaftslebens geregelt sein.
Dasjenige, was sich auf Menschen
bezieht, ist aus dem Staatsleben
heraus geregelt, das sind die
Rechtsverhältnisse. Auch der
Verkehr der Menschen muß nach
Rechtsverhältnissen geregelt
sein. Die Nachrichten
unterliegen dem geistigen Leben;
sie sind das geistige Leben im
Verkehr. Und Sie werden schon
finden, wie von den drei Seiten
her das eigentlich
dreigegliederte Verkehrswesen
verwaltet werden muß — etwas,
was die alten Einrichtungen
nicht zustandegebracht haben.
Rechnen Sie sich aus, was für
ein Unding es ist, daß noch
immer bei uns in derselben Weise
durch dieselbe Institution Güter
und Nachrichten besorgt werden,
die Postpakete und die
Nachrichten ausgetragen werden,
was durchaus nicht
zusammengehört und wozu auch
keine Notwendigkeit vorliegt in
den äußeren Einrichtungen. Aber
die alten Staatseinrichtungen
konnten es nicht dahin bringen,
die Paketfahrt zu trennen vom
Nachrichtendienst, so daß das
eine das andere stört. Sehen Sie
in das Posttarifwesen hinein, so
werden Sie sehen, was für eine
Unwirtschaftlichkeit darin
liegt, daß die Post sowohl für
Nachrichten- wie für
Güterverkehr dient
|
Tout de suite là, où la
vie doit commencer à nous devenir
pratique aujourd’hui, tout de
suite là où la vie nous est
devenue trop étroite, parce
qu’elle n’est plus pratique – à
tous les coins et recoins siège le
non-pratique – là la
triarticulation est appelée à de
nouveau instaurer le pratique. Une
seule chose appartient justement à
cette triarticulation, un peu de
courage. Celui-là ne comprendra
jamais et pour l’éternité la
triarticulation, qui de toute
façon n’ose pas retirer les
paquets du service de courrier de
la poste et les transférer aux
services ferroviaires habituels,
celui qui toujours oppose sa
réflexion et ne compte pas d'après
le réel ce que l’un ou l’autre
signifie. Car la triarticulation
ne repose tout de suite pas sur le
maintien de vieilles institutions,
pas sur le maintien des vieilles
idées d’étiquettes humaines, de
vieilles étiquettes d’État ( 6 )
et ainsi de suite, mais cette idée
de la triarticulation réside
justement sur la considération des
conditions véritables.
|
34
|
Gerade da, wo das Leben
anfangen muß, praktisch zu werden,
gerade da, wo das Leben heute uns
zu eng geworden ist, weil es nicht
mehr praktisch ist — an allen
Ecken und Enden sitzt die Unpraxis
—, da ist die Dreigliederung dazu
berufen, wiederum das Praktische
herzustellen. Nur eines gehört
eben zu dieser Dreigliederung: ein
wenig Mut. Wer sich allerdings
nicht getraut, die Postpakete
wegzunehmen dem Nachrichtendienst
der Post und sie zu übergeben dem
gewöhnlichen Eisenbahnverkehr, wer
da immer seine Bedenken einwendet
und nicht real nachrechnet, was
das eine oder andere bedeutet, der
wird die Dreigliederung ewig nicht
verstehen. Denn die Dreigliederung
beruht eben gerade nicht auf dem
Festhalten an alten Einrichtungen,
nicht auf dem Festhalten an Ideen
von alten Menschenvignetten, von
alten Staatsvignetten und so
weiter, sondern es beruht diese
Idee der Dreigliederung eben auf
der Betrachtung der wirklichen
Verhältnisse
|
Alors, mes très chers
présents, on ne peut pas demander
que quelque peu de l’impulsion de
triarticulation se confronte ainsi
avec la réalité, [219] avec la
praxis, qu’elle mentionne
maintenant comment un conseiller
secret de la cour ou un conseiller
d’État sera placé dans l’organisme
social triarticulé. Oui, comme
cela beaucoup de questions sont à
peu près posées. Ce n’est là
qu’une des plus grotesques. On ne
peut évidemment pas dire comment
se place là un conseiller secret
de cour ou un conseiller d’État,
car ce n’est aussi pas du tout
nécessaire qu’on déclare cela. Les
conditions spirituelles,
juridiques, économiques des
humains se régleront d’après la
connaissance, d’après la loi,
d’après le contrat de manière tout
à fait claire ; seulement beaucoup
de ce qui autrefois fut très
prisé, ne sera plus présent à
l’intérieur de ces trois domaines.
Mes chers présents, ne doit-on pas
concéder, que dans l’ancien
régime, on a parfois plus regardé
à ce que quelqu’un fut conseiller
secret de la cour plutôt qu’à ce
qu’il a fourni, ce à quoi il a
travaillé pour l’organisme social
? Or, dans la réalité il ne dépend
justement pas que quelqu’un soit
conseiller secret, mais de ce
qu’il fournit pour l’organisme
social. Pour cela l’idée de la
triarticulation doit voir par delà
ce qui provient encore des temps
anciens comme une étiquette, si
nous ne voulons pas aller
au-devant du constant déclin de
l’occident. Elle doit se
préoccuper de ce qui peut s’élever
dans les temps nouveaux, du fruit
du travail qu’un humain réalise
sous quelque forme que ce soit au
service de l’organisme social
triarticulé, mais
global/d'ensemble.
|
35
|
Denn,
meine sehr verehrten Anwesenden,
man kann nicht verlangen, daß
etwa der Dreigliederungs-Impuls
sich so mit der Realität, mit
der Praxis auseinandersetzt, daß
er nun angibt, wie sich ein
Geheimer Hofrat oder ein
Regierungsrat in den
dreigegliederten Organismus
hineinstellen wird. Ja, so
ungefähr sind ja viele Fragen,
die gestellt werden. Es ist das
nur eine der grotesken Fragen.
Man kann eben nicht sagen, wie
sich ein Geheimer Hofrat und ein
Regierungsrat da hineinstellen,
es ist aber auch gar nicht
nötig, daß man das angibt. Es
werden sich die geistigen, die
rechtlichen, die
wirtschaftlichen Verhältnisse
der Menschen nach der
Erkenntnis, nach dem Gesetz,
nach dem Vertrag in ganz klarer
Weise regeln, nur wird innerhalb
dieser drei Gebiete manches von
dem nicht mehr da sein, das
früher sehr geschätzt wurde.
Aber, meine verehrten
Anwesenden, muß man denn nicht
zugeben, daß man im alten Regime
manchmal mehr darauf geschaut
hat, ob einer ein Geheimer
Hofrat war, als darauf, was er
leistete, was er arbeitete für
den sozialen Organismus? Aber in
der Wirklichkeit kommt es eben
nicht darauf an, daß einer ein
Geheimer Hofrat ist, sondern
darauf, was er leistet für den
sozialen Organismus. Deshalb muß
die Idee der Dreigliederung
hinwegsehen über dasjenige, was
als Vignette noch aus der alten
Zeit herstammt, wenn wir nicht
dem vollständigen Untergang des
Abendlandes entgegengehen
wollen. Sie muß sehen auf das,
was aufgehen muß in der neuen
Zeit als Frucht der Arbeit, die
ein Mensch in irgendeiner Form
vollbringt im Dienste des
dreigegliederten, aber gesamten
sozialen Organismus
|
Après l’allocution de
Rudolf Steiner plusieurs
personnalités se manifestèrent à
la parole avec des questions :
|
36
|
Nach der Ansprache von
Rudolf Steiner melden sich
verschiedene Persönlichkeiten mit
Fragen zu Wort:
|
Walter Johannes Stein : «
Fond et sol » est une totalité non
multipliable. Il y a donc
seulement une quantité déterminée
de « fond et sol ». Là-dessus vit
un nombre déterminé de têtes
d’humains. On peut donc calculer
combien de « fond et sol » revient
à chaque humain individuel.
Maintenant j'aimerais demander si
un tel calcul a une valeur réelle,
cela signifie-t-il qu’on obtient
par là une mesure avec laquelle on
peut commencer à faire quelque
chose sur le plan de l’économie de
peuple. Ou si c’est une
statistique oiseuse ?
|
37
|
Walter
Johannes Stein: Grund und Boden
ist eine unvermehrbare
Totalität. Es gibt also nur
eine bestimmte Menge von Grund
und Boden. Darauf wohnt eine
bestimmte Kopfzahl von Menschen.
Man kann daher ausrechnen,
wieviel Grund und Boden auf den
einzelnen Menschen kommt. Nun
möchte ich fragen, ob eine
solche Rechnung einen
Wirklichkeitswert hat, das
heißt, ob man dadurch ein Maß
gewinnt, mit dem man
volkswirtschaftlich etwas
anfangen kann. Oder ist das eine
müßige Statistik?
|
038 - Hans Kaltenbach:
Monsieur le Dr Steiner n’a pas
redonné l’ensemble des conceptions
des réformateurs fonciers
allemands ; il n’a extrait dans
ses explications [220] que l’impôt
sur l’accroissement de valeur du
sol. Cela n’avait constitué qu’une
toute petite partie des réformes
foncières proposées.
L’introduction d’un impôt sur la
rente foncière est une preuve
significative que les réformateurs
fonciers ne veulent pas une loi
dans le sens de l’ancien État. Ce
qui est en suspend devant eux est
un développement supportable qui
n’a rien à voir avec de vieilles
façons de faire des lois. Elle est
née de l’idée, que chacun doive
payer un impôt de rente foncière
pour ce qu’il a le droit
d’utiliser le sol, car la rente
qui lui revient par l’utilisation
du sol, il doit la dispenser à la
collectivité. Il s’agit dans cette
procédure non de loi parlementaire
ou même de loi au sens ancien,
mais de beaucoup de contrats
unitaires.
|
38
|
Hans Kaltenbach: Herr Dr.
Steiner hat nicht die ganzen
Erkenntnisse der deutschen
Bodenreformer wiedergegeben; er
hat in seinen Ausführungen nur die
Steuer auf der Wertsteigerung des
Bodens herausgenommen. Diese würde
aber nur einen kleinen Teil der
vorgeschlagenen Bodenreform
ausmachen. Die Einführung einer
Grundrentensteuer ist ein
deutlicher Beweis dafür, daß die
Bodenreformer keine Gesetze im
Sinne des alten Staatswesens
wollen. Was ihnen vorschwebt, ist
eine vertragliche Entwicklung, die
nichts mit alter Gesetzesmacherei
zu tun hat. Sie ist herausgeboren
aus der Idee, daß jeder eine
Grundrentensteuer bezahlen muß
dafür, daß er den Boden benützen
darf, denn die Rente, die ihm
durch die Benützung des Bodens
zufällt, die soll er der
Allgemeinheit spenden. Es handelt
sich bei diesem Verfahren nicht um
parlamentarische Gesetze oder
überhaupt um Gesetze im alten
Sinn, sondern um viele einzelne
Verträge
|
Un participant à la
discussion : C’est quand même
finalement l’état qui encaisse
l'impôt de rente foncière.
|
39
|
Ein
Diskussionsteilnehmer: Es ist aber
letzten Endes doch der Staat, der
die Grundrentensteuer einkassiert
|
Un autre participant à la
discussion : On peut tourner la
chose comme on veut : sans réforme
foncière ça ne va pas plus loin ;
cela doit exister pour la
poursuite du développement de
notre société.
|
40
|
Ein anderer
Diskussionsteilnehmer: Man kann
die Sache drehen, wie man will:
Ohne Bodenreform geht es nicht
weiter; sie muß als Grundlage für
eine Weiterentwicklung unserer
Gesellschaft vorhanden sein
|
041 - Walter Johannes
Stein : La triarticulation nous à
de nombreuses fois été décrite par
Monsieur le Docteur Steiner comme
triarticulation fonctionnelle et
non comme triarticulation des
secteurs. Mais beaucoup d’humains
sont dans l’erreur ; ils pensent
chaque secteur pour lui-même et au
sommet une corporation. Cela est
donc une erreur. Je voudrais
demander, à quoi un organisme
social ainsi mal articulé
ressemblerait.
|
41
|
Walter Johannes Stein:
Die Dreigliederung ist uns oftmals
geschildert worden von Herrn Dr.
Steiner als funktionelle
Dreigliederung und nicht als eine
Dreigliederung der Gebiete. Viele
Menschen sind aber im Irrtum; sie
denken sich jedes Gebiet für sich
und an der Spitze eine
Korporation. Das ist also ein
Irrtum. Ich möchte fragen, wie
eigentlich ein so falsch
gegliederter sozialer Organismus
aussehen würde
|
Hermann Heisler: Comment
arrive-t-on à un logement, et
comment se déroule un échange de
logement ? Comment se déroule la
construction d’une maison ? Le sol
est moyen de production ; il sera
mis à disposition par l’organisme
spirituel. Quand la maison est
finie, n’est-elle plus alors un
moyen de production ? La plupart
des humains souhaitent posséder un
petit jardin. Comment cela doit-il
être fait, il n’y a pas tant de
sol disponible ? Quel rôle joue la
vie de droit dans l’administration
de « fond et sol » ?
|
42
|
Hermann Heisler: Wie
kommt man zu einer Wohnung, und
wie vollzieht sich ein Tausch der
Wohnung? Wie vollzieht sich der
Hausbau? Der Boden ist
Produktionsmittel; er wird vom
geistigen Organismus zur Verfügung
gestellt. Wenn das Haus fertig
ist, ist es dann kein
Produktionsmittel mehr? Die
meisten Menschen wünschen einen
kleinen Garten zu besitzen. Wie
soll das gemacht werden, es ist
doch nicht soviel Boden da? Welche
Rolle spielt bei der Verwaltung
von Grund und Boden das
Rechtsleben?
|
043 - Rudolf Steiner: Mes
très chers présents ! C’est juste,
« fond et sol » n’est pas de
caoutchouc et rien n’est moins
facilement extensible, et à cause
de cela, il est aussi justifié,
qu’un certain rapport doive
exister entre une région de sol
délimitée [221] et les humains
vivant dessus. Maintenant la chose
qui joue ici comme un rapport
idéal-réel, que, par le fait
simplement, qu’un humain naisse,
un morceau de « fond et sol » est
vraiment occupé dans une certaine
mesure – cela représente la
totalité du sol disponible divisé
par le nombre des habitants du sol
jusqu’à présent plus
un.
C’est de fait ainsi
qu’idéalement-réellement chaque
humain réclame la part de sol lui
revenant à sa naissance et que se
forme une réelle relation entre la
surface de sol disponible et ce
que justement de cette manière
revendique l’humain nouvellement
né. C’est une relation réelle.
Mais dans les faits, tout ne va
pas au cordeau dans cette réalité
sociale, n'est-ce pas ? Les lois —
je pense maintenant aux lois
naturelles, pas aux lois de l’État
– sont là, mais elles sont
approximatives ; quand par exemple
sur une région donnée vivent
différentes plantes, et qu’une
sorte de plante se développe
particulièrement fort, elle
supplante l’autre sorte de plantes
; celle-ci ne peut plus pousser.
Quand maintenant sur une région de
sol il en est principalement
ainsi, qu’à cause de ceci un petit
morceau, duquel j’ai parlé,
devient beaucoup trop petit pour
un humain nouvellement né, alors
la soupape est en quelque sorte
ouverte et se met en place tout à
fait de soi-même, l’émigration, la
formation de colonies et ainsi de
suite. Quand la population se
multiplie dans une certaine
mesure, alors on peut aussi
expérimenter, si peuvent être
soustraits du sol plus de fruits
qu’en des temps précédents. Cela
fut par exemple le cas pour le sol
de l’ancienne Allemagne {221}.
|
43
|
Rudolf
Steiner: Meine sehr verehrten
Anwesenden! Es ist richtig, daß
Grund und Boden nicht aus
Kautschuk besteht und nicht in
beliebiger Weise ausdehnbar ist,
und es ist daher auch richtig,
daß ein gewisser Zusammenhang
bestehen muß zwischen einem ab.-
geschlossenen Bodengebiet und
den darauf wohnenden Menschen.
Nun ist ja die Sache, die hier
als ein ideal-reales Verhältnis
spielt, die, daß in der Tat
einfach dadurch, daß ein Mensch
geboren wird, ein Stück des
Grund und Bodens wirklich
gewissermaßen okkupiert wird --
das entspricht der gesamten
verfügbaren Bodenfläche,
dividiert durch die Anzahl der
bisherigen Bewohner des Bodens
plus eins. Es ist tatsächlich
so, daß ideal-real jeder Mensch
das ihm zufallende Bodenstück
bei seiner Geburt beansprucht
und daß sich einfach eine reale
Beziehung bildet zwischen der
verfügbaren Bodenfläche und
dem, was eben der neugeborene
Mensch auf diese Weise
beansprucht. Das ist eine reale
Beziehung. Aber nicht wahr, in
der Tat geht in dieser sozialen
Wirklichkeit nicht alles am
Schnürchen. Die Gesetze — ich
meine jetzt Naturgesetze, nicht
Staatsgesetze — sind da, sie
sind aber approximativ. Wenn zum
Beispiel auf einem gewissen
Gebiet verschiedene Pflanzen
leben, und die eine
Pflanzensorte entwickelt sich
besonders stark, so verdrängt
sie die andere Pflanzensorte;
die kann nun nicht mehr
wachsen. Wenn nun auf einem
Bodengebiet es im wesentlichen
so ist, daß in der Tat dieses
eine Stückchen, von dem ich
geredet habe, viel zu klein wird
für einen neugeborenen Menschen,
so wird gewissermaßen das
Ventil aufgemacht, und es tritt
ganz von selbst die
Auswanderung, die
Kolonienbildung und so weiter
ein. Wenn die Bevölkerung sich
in einem bestimmten Gebiet
vermehrt, so kann man eben auch
prüfen, ob dem Boden noch mehr
Fruchtbringendes entnommen
werden kann als in einer
früheren Zeit. Das ist zum
Beispiel bei dem Boden des
ehemaligen Deutschland im
wesentlichen der Fall gewesen
|
Donc cela confirme sur ce
qu’a indiqué Monsieur le Docteur
Stein : le rapport des humains à
un certain morceau de « fond et
sol ». Seulement, nous devons être
au clair que ce rapport en est
justement un idéal-réel, que
lorsqu’alors la triarticulation
devient réalité, des contrats
décident toujours aussi loin que
sont produites des marchandises
sur le sol. Le sol est donc
administré par les humains, et les
humains qui administrent le sol
doivent – simplement par le fait
que chacun ne produit pas les
mêmes [222] produits – entrer en
rapport entre eux. Ils doivent
donc conclure des contrats, et
après qu’ils aient conclu des
contrats, doit être là quoi que se
soit, quelque chose qui les oblige
à les honorer. Donc ce qui surgit
dans le trafic changeant des
humains, qui exploitent le sol,
cela dépend des rapports de droit,
rapports politiques, étatiques.
Mais ce qui se passe quand une
parcelle particulière de sol passe
d’un humain à l’autre, cela dépend
de la loi spirituelle, c’est une
autonomie s’émancipant formée par
la vie de l'esprit et coule dans
l’administration du foncier. Les
rapports de droit interviennent
dans les interdépendances (NDT
relations réciproques/changeantes)
des humains, qui administrent le
sol ; ce sont des rapports qui
peuvent seulement être réglés
juridiquement. Si ainsi maintenant
la triarticulation intervient,
alors il devient vraiment évident,
si le sol suffit encore ou non, ou
si d’une façon ou d’une autre –
pas par le pur instinct, mais par
un instinct guidé par la raison -
il appelle à des rapports de
colonisation
(Kolonisationsverhältnis) ( 7 ).
|
44
|
Also
das besteht, worauf Herr Dr.
Stein hingedeutet hat: die
Beziehung des Menschen auf ein
gewisses Stück von Grund und
Boden. Nur müssen wir uns klar
sein, daß dieses Verhältnis eben
ein ideal-reales ist, das aber
dann, wenn die Dreigliederung
Wirklichkeit wird, immer
Verträge entscheiden, insofern
auf dem Boden Waren erzeugt
werden. Der Boden wird nämlich
von den Menschen verwaltet, und
die Menschen, die den Boden
verwalten, müssen — einfach
dadurch, daß nicht jeder die
gleichen Produkte erzeugt —
miteinander in Beziehung treten.
Sie müssen eben Verträge
schließen, und nachdem sie
Verträge geschlossen haben, muß
irgend etwas da sein, was sie
daran hält, diese Verträge
auszuführen. Also dasjenige, was
im wechselseitigen Verkehr der
Menschen auftritt, welche den
Boden bewirtschaften, das
unterliegt den
Rechtsverhältnissen, den
politischen, den
Staatsverhältnissen. Dasjenige
aber, was geschieht, wenn eine
einzelne Bodenfläche übergeht
von dem einen Menschen auf den
anderen, das unterliegt dem
geistigen Gesetz, das in einem
selbständigen, sich
emanzipierenden Geistesleben
gebildet wird und einfließt in
die Bodenverwaltung Die
Rechtsverhältnisse greifen ein
in die Wechselbeziehungen der
Menschen, die den Boden
verwalten; das sind
Verhältnisse, die nur rechtlich
geregelt werden können. Wenn nun
so die Dreigliederung eingreift,
dann wird wirklich ersichtlich,
ob der Boden noch ausreicht oder
nicht oder ob man irgendwie —
aber nicht durch den bloßen
Instinkt, sondern durch einen
durch Vernunft geleiteten
Instinkt —
Kolonisationsverhältnisse
hervorruft
|
Mais dans l’ensemble, on
verra qu’entre quelque chose
d'étrange. Cela donne quelque
chose dans la vie quotidienne tout
ordinaire qui se règle
remarquablement bien, bien que
naturellement aussi seulement
approximativement. Cela se règle
très bien, bien que les humains ne
puissent y faire quelque chose par
des lois étatiques ou encore autre
chose : c’est en effet le rapport
entre le nombre d’hommes par
rapport au nombre de femmes sur
Terre. On n’est pas en mesure
jusqu'à maintenant – et dans le
sens, où les Schencks {222}rêvent,
ce ne sera pas non plus – de
régler cela par une loi étatique
ou autre chose, d’approcher
combien d’hommes ou de femmes
peuplent la Terre. Pensez
seulement ce qui adviendrait là si
seulement 1/5 de femmes pour 4/5
d’hommes étaient là ou
réciproquement.
|
45
|
Im ganzen wird man aber
sehen, daß etwas Merkwürdiges
eintritt. Es gibt etwas im ganz
gewöhnlichen, alltäglichen Leben,
das regelt sich merkwürdig schön,
obwohl natürlich auch nur
approximativ. Es regelt sich ganz
gut, obwohl die Menschen nichts
durch Staatsgesetze oder sonst
irgend etwas dazu tun können: das
ist nämlich das Verhältnis der auf
der Erde vorhandenen Frauenzahl
zur Männerzahl. Man ist nicht
imstande bis jetzt — und in dem
Sinne, wie es die Schencks
träumen, wird es auch nicht sein
—, durch irgendwelche
Staatsgesetze oder durch etwas
anderes zu regeln, daß annähernd
soviel Männer wie Frauen die Erde
bevölkern Denken Sie, was das
wäre, wenn einmal nur 1/5 Frauen
und 4/5 Männer da wären oder
umgekehrt
|
C’est quand même mieux
qu’on laisse cela aux lois qui
comme les lois naturelles
coopèrent si harmonieusement. Ce
qui surviendra – si la
triarticulation marche vraiment
une fois - s’ajustera aussi
harmonieusement en équilibre. Tous
les humains ne courront pas après
des professions savantes et y
verront quelque chose de
particulier. Il se formera alors
vraiment des conditions [223]
telles que, par exemple, une
surface de sol donnée amènera un
nombre d’humains appropriés, que
l’existence de chacun traduira la
fécondité de la région, lui
convenant idéalement-réellement.
Alors même si on a délégué cinq ou
cent de telles surfaces à
l’administration d’un seul, qui a
des facultés particulières pour
cela, alors ce qui sera cultivé
sur ces surfaces viendra aussi au
bénéfice des autres.
|
46
|
Es ist
doch besser, man überläßt das
den Gesetzen, die so harmonisch
zusammenwirken wie die
Naturgesetze. Ebenso harmonisch
wird sich — wenn die
Dreigliederung einmal wirklich
läuft — das, was entsteht, auch
den Verhältnissen anpassen. Es
werden zum Beispiel nicht alle
Menschen Gelehrtenberufen
nachlaufen und darin etwas
Besonderes sehen. Es werden sich
nun wirklich solche Verhältnisse
herausbilden, die zum Beispiel
auf eine bestimmte Bodenfläche
eine geeignete Anzahl von
Menschen bringen, so daß dem
Dasein des einzelnen die
Fruchtbarkeit desjenigen
Gebietes entspricht, das
ideal-real auf ihn entfällt.
Wenn auch dann in übertragener
Bedeutung fünf oder hundert
solcher Flächen von einem
einzigen, der die besondere
Fähigkeit dazu hat, verwaltet
werden, so kommt doch das, was
angebaut wird auf diesen
Flächen, den anderen zugute
|
Maintenant, je n’ai pas
compris la deuxième question de
Monsieur le Docteur Stein. Il me
semble, comme s’il avait demandé
ce qui arriverait si nous
articulions mal les trois domaines
de l’organisme social.
|
47
|
Nun habe ich die zweite
Frage von Herrn Dr. Stein nicht
verstanden. Es scheint mir, als ob
er gefragt hätte, was entstehen
würde, wenn in falscher Weise die
drei Gebiete des sozialen
Organismus gegliedert würden
|
048 – J’ai déjà mentionné
qu’aujourd’hui les gens se font
une grande force de cultiver toute
sorte de « Traubismes » {223a}.
Ils reprochent à la science
spirituelle orientée
anthroposophiquement que quelque
chose ait été pris à la gnose, que
quelque chose ait été pris à
l’Indertum (NDT non trouvé, a à
voir avec des temps « antiques »),
que quelque chose ait été pris aux
mystères égyptiens d’Isis. Un
écrivain d’articles a même
découvert de très vieux livres qui
émanent de contrées atlantéennes
{223b}, où figure ce que la
science de l’esprit décrit et
ainsi de suite. Cela devient de
proche en proche comme une
technique [d’affirmer quelque
chose de ce genre], quand bien
même ce seraient en somme de
grossières contre-vérités, et même
dans beaucoup de cas de vrais
mensonges. Car c’est évidemment
ainsi : si j’écris aujourd’hui un
manuel de mathématiques et que
dedans survient le théorème de
Pythagore et que je compte avec
des lecteurs qui ne l’ont pas
appris, ainsi j’écris ce qui est
nécessaire à sa compréhension.
Mais quand alors après le théorème
de Pythagore vient encore quelque
chose, que Pythagore n’avait pas,
alors le lecteur n’a pas le droit
de dire que le tout est emprunté,
alors que je devais aussi dire ce
qui était déjà là. Il s’agit donc
toujours de ce qu’on se rattache à
quelque chose de connu en ce qui
concerne l’inconnu. C’est
malhonnête quand les Traubistes
viennent alors et disent que
quelque chose est emprunté à la
gnose et ainsi de suite. On doit
savoir ce qui de ce côté est fait
présentement comme contrevérité
crasse. Voyez-vous, si l’on est
[224] le représentant officiel
d’une connaissance contemporaine,
alors on est déjà très, très
poussé à ne pas dire la vérité.
Comme professeur on est aussi dans
une situation particulière en
rapport aux vraies vérités. Mais
est-on maintenant les deux en même
temps et écrit alors un livre – je
ne veux pas développer la pensée
plus loin.
|
48
|
Ich
habe ja schon erwähnt, daß heute
die Leute sich eine große Force
daraus machen, allerlei
«Traubismus» zu treiben. Sie
werfen der anthroposophisch
orientierten Geisteswissenschaft
vor, daß von der Gnosis etwas
entnommen sei, daß vom Indertum
etwas entnommen sei, daß den
ägyptischen Isis-Mysterien etwas
entnommen sei. Ein
Artikelschreiber hat sogar
entdeckt, daß aus einem sehr
alten Buche, das aus den
atlantischen Gegenden stammen
soll, dasjenige steht, was die
Geisteswissenschaft abschreibt
und so weiter. Das wird
sozusagen nach und nach zu einer
Technik, [so etwas zu
behaupten], obwohl es eigentlich
knüppeldicke Unwahrheiten, sogar
in vielen Fällen wirkliche Lügen
sind. Denn es ist
selbstverständlich einfach so:
Wenn ich heute ein
mathematisches Lehrbuch schreibe
und darin kommt der
pythagoräische Lehrsatz vor und
ich rechne auf Leser, die ihn
nicht gelernt haben, so schreibe
ich ihnen das Nötige hin. Aber
wenn dann nach dem
pythagoräischen Lehrsatz noch
etwas dazukommt, was Pythagoras
nicht hatte, so darf der Leser
nicht sagen, das ganze sei
entlehnt, nur weil ich genötigt
war, auch das zu sagen, was
schon da war. Es handelt sich
doch immer darum, daß man an
Bekanntes anknüpft und dann das
Unbekannte hinzufügt. Es ist
unredlich, wenn die Traubisten
dann kommen und sagen, es sei
etwas von der Gnosis Entlehntes
und so weiter. Man muß wissen,
was gerade auf dieser Seite für
ein knüppeldickes
Unwahrheitswesen getrieben wird.
Sehen Sie, ist man offizieller
Vertreter eines heutigen
Bekenntnisses, so ist man schon
sehr, sehr veranlaßt, das Wahre
nicht zu sagen. Als Professor
ist man auch in einer
sonderbaren Lage im Verhältnis
zur wirklichen Wahrheit. Ist man
aber nun gar beides und schreibt
man dann ein Buch — ich will den
Gedanken nicht weiter ausführen
|
Mais voyez-vous, la même
histoire va aussi démarrer avec la
triarticulation. Là je prétends à
nouveau avoir découvert le nombre
trois, et encore, que le chiffre
trois n’a-t-il pas déjà été
utilisé dans de quelconques
rapports physiques, par exemple
sur l’humain, ainsi peuvent aussi
venir des gens qui peuvent dire :
oui chez de vieux bouquinistes
arabes se trouve aussi une
triarticulation de l’humain, là on
a aussi partagé l’humain en trois
membres. Mais ce dont il s’agit
avec notre triarticulation, cela
vous le trouvez dans mon livre «
Des énigmes de l’âme » {224a}, où
je pars de concepts fonctionnels.
Je ne dis pas : l’humain se
compose de trois quartiers. Je dis
: là est un domaine des nerfs et
des sens, là est un domaine de
l’air et du sang, là est un
domaine du digestif. Mais je dis
explicitement : la digestion est
dans tout l’humain ; les trois
secteurs sont dans tout l’humain.
Je différencie suivant les
fonctions ; là je parle d’une
activité neurosensorielle, pas
d’un quelconque secteur, et je
distingue de cela la fonction de
l’activité rythmique et
troisièmement la fonction
métabolique. C’est l’humain,
structuré par fonctions. Voyez,
comment j’ai justement strictement
caractérisé cela par fonction dans
le livre « Des énigmes de l’âme »
.
|
49
|
Aber
sehen Sie, dieselbe Geschichte
wird auch mit der Dreigliederung
losgehen. Da ich nun weder
behaupte, daß ich die Zahl Drei
entdeckt habe, noch auch, daß
die Zahl Drei nicht in der
verschiedensten Weise schon auf
irgendwelche physischen
Verhältnisse angewendet worden
ist, zum Beispiel auf den
Menschen, so können auch die
Leute kommen und können sagen:
Ja, in alten arabischen
Schmökern findet sich auch eine
Dreigliederung des Menschen, da
hat man auch schon den Menschen
in drei Glieder eingeteilt. Das
aber, um was es sich bei unserer
Dreigliederung handelt, das
finden Sie in meinem Buche
«Von Seelenrätseln», wo ich
von Funktionsbegriffen ausgehe.
Ich sage nicht: Der Mensch
besteht aus drei Trakten. Ich
sage: Da ist ein
Nerven-Sinnes-Gebiet, da ist ein
Luftund Blutgebiet, da ist ein
Verdauungsgebiet. Aber ich sage
ausdrücklich: Verdauung ist im
ganzen Menschen; die drei
Gebiete sind im ganzen Menschen.
Ich unterscheide nach den
Funktionen; da spreche ich von
einer Nerven-Sinnes-Tätigkeit,
nicht von irgendeinem Gebiet,
und ich unterscheide davon die
Funktion der rhythmischen
Tätigkeit und drittens die
Funktion des Stoffwechsels. Das
ist der Mensch, gegliedert nach
Funktionen. Sehen sie, wie ich
streng als Funktionen in dem
Buche «Von Seelenrätseln»
gerade das alles charakterisiert
habe
|
Maintenant quelqu’un
découvre chez un vieux bouquiniste
{224b} que l’humain était partagé
en trois membres en Arabie, en
trois quartiers. Il pourrait aussi
dire : là on parle de ma
triarticulation de l’organisme
humain ; il a donc emprunté le
plus important, le nombre trois,
aux traditions originelles ; ce
n’est pas original. Et plus avant
dans ce vieux bouquin c’est aussi
réparti par analogies – c’est
quelque chose que j’ai tout de
suite utilisé à une certaine
interprétation ; lisez ce qui se
trouve dans les « Points
germinatifs » sur les analogies –
là dans ce bouquin la chose
publique extérieure est justement
divisée par analogies ; [225] il
est distingué entre secteurs, et à
la pointe de chacun des secteurs
se tient un prince. Il y a trois
princes aux sommets alors dans ce
cas aussi, rien d’autre que le
nombre trois. Concernant les
princes – si ça devait venir une
fois, alors vous pouvez vous-même
prendre position là-dessus. Cela
ne dépend pas de trois princes :
mais l’esprit intérieur est
quelque chose de tout différend
dans la triarticulation sociale
[là cela dépend de la
fonctionnalité]. Si on ne regarde
pas à la fonctionnalité
apparaitrait l’erreur qu’on puisse
avoir côte à côte deux ou trois
parlements comme l’a une fois
écrit un professeur de Tübingen
dans la « Tribune » {225}. Il
s’agit justement dans la
triarticulation, que trois
parlements ne seraient pas l’un à
côté de l’autre, pas non plus
trois princes, mais seulement un
parlement, dans une forme d’État
démocratique. Car dans la vie de
l’esprit ne sera pas
parlementarisé, mais là une
administration conforme à la chose
à partir de la chose sera active,
tout comme dans le domaine
économique. Alors, on peut donc se
réjouir du plaisir des gens qui
trouvent la triarticulation dans
les vieux bouquins. Mais quand il
doit s’agir d’un effet fructueux
des pensées de la triarticulation,
alors on doit bien vraiment
arriver à ce qui est décrit dans
les « Points germinatifs ».
|
50
|
Nun
entdeckt einer in einem alten
Schmöker, daß der Mensch in
Arabien in drei Glieder geteilt
werde, in drei Trakte. Der
könnte nun auch sagen: Da
spricht einer von der
Dreigliederung des menschlichen
Organismus; er hat ja das
Wichtige, die Zahl Drei, aus
uralten Traditionen entlehnt;
das ist nicht originell. Und
weiter wird in diesem alten
Schmöker auch nach Analogien
eingeteilt — das ist etwas, was
ich gerade nur zu einer gewissen
Interpretation angewendet habe;
lesen Sie nach, was in den
«Kernpunkten» über Analogien
steht —, dort in diesem Schmöker
wird gerade nach Analogien das
äußere Staatswesen eingeteilt;
es wird zwischen Gebieten
unterschieden, und an der Spitze
eines jeden Gebietes steht ein
Fürst. Es stehen drei Fürsten an
der Spitze, also auch in diesem
Falle nichts anderes als die
Dreizahl. Nun, Fürsten — wenn
das einmal kommen sollte, dann
können Sie selbst Stellung dazu
nehmen. Es kommt nicht auf drei
Fürsten an; sondern der innere
Geist ist etwas ganz anderes in
der sozialen Dreigliederung,
[dort kommt es auf das
Funktionsmäßige an]. Wenn man
nicht auf das Funktionsmäßige
sieht, so würde der Irrtum
entstehen, daß man zwei oder
drei Parlamente nebeneinander
haben könnte, wie es einmal ein
Tübinger Professor in der
«Tribüne» geschrieben hat.
Darauf kommt es in der
Dreigliederung eben an, daß
nicht drei Parlamente
nebeneinander sein werden, auch
nicht drei Fürsten, sondern nur
ein Parlament, im demokratischen
Staatsgebilde. Denn im
Geistesleben wird nicht
parlamentarisiert werden,
sondern da wird eine sachgemäße
Verwaltung aus der Sache heraus
tätig sein, ebenso im
Wirtschaftsgebiet. Also, man
kann ja den Leuten ihr Vergnügen
gönnen, die Dreigliederung auch
schon in alten Schmökern
nachzusehen. Aber wenn es sich
um ein fruchtbares Wirken vom
Dreigliederungsgedanken aus
handeln soll, so muß man nun
wirklich auf das eingehen, wie
es in den «Kernpunkten»
beschrieben ist
|
Maintenant sur les
questions du pasteur Heisler :
Comment arrive-t-on à un logement
?— et ainsi de suite.
|
51
|
Nun zu den Fragen von
Pfarrer Heisler: Wie kommt man zu
einer Wohnung? — und so weiter.
|
Ce genre de questions est
justement par trop figé. Je ne
veux pas dire qu’elles ne sont pas
importantes, elles sont énormément
importantes. Il y a un tel besoin
de logements dans le monde, que
les gens cherchent à arriver à des
logements par des moyens tout à
fait grotesques. Il est même
arrivé que quelqu’un se soit marié
pour trouver un logement, pour ne
pas être à la rue. Il est
extraordinairement important de
savoir comment on parvient à un
logement, mais on ne doit pas
colorer toute sa compréhension de
la triarticulation avec quelque
chose d’un style qu’on pense trop
difficile à surmonter.
|
52
|
Diese Art Fragen sind
eben gar zu starr. Ich will nicht
sagen, daß sie nicht wichtig sind,
sie sind ungeheuer wichtig. Es ist
eine so große Wohnungsnot in der
Welt, daß die Leute auf ganz
groteske Weise zu Wohnungen zu
kommen versuchen. Es ist sogar
vorgekommen, daß jemand geheiratet
hat, um eine Wohnung zu finden, um
nicht auf der Straße zu sein. Es
ist außerordentlich wichtig zu
wissen, wie man zu einer Wohnung
kommt, aber man soll nicht färben
seine ganze Auffassung von der
Dreigliederung mit etwas, was noch
zu stark im Stile desjenigen
denkt, was überwunden werden muß
|
Pensez-vous réalisée la
triarticulation de l’organisme
social — on ne doit donc pas
penser abstrait, car quand il
s’agit de [226] comment quelque
chose doit être pensé, alors on
doit voir sur cette réalisation de
la triarticulation, quand aussi
elle se tient déjà si loin dehors
; il ne peut pas être répondu
purement a tout d’après des buts.
Dans l’organisme social
triarticulé, l’humain n’aura pas
simplement à chercher un logement,
mais il fera encore autre chose.
Il sera quelque chose, directeur
de fabrique ou menuisier ou de
toute façon quelque chose. De ce
fait, qu’on soit directeur de
fabrique ou menuisier, on peut
vivre ; pour cela vous sera
rémunéré (NDT ou remboursé)
quelque chose. Mais cette mise en
relation/cet amener ensemble de
l'humain avec son travail doit
passer au fur et à mesure à
l’administration du membre
spirituel de l’organisme dans
l’organisme social triarticulé :
obtenir un logement fait alors
partie du rémunérer ; cela se
conclut avec. Vous n’avez donc pas
la permission de vous représenter
: je suis un humain et je dois
arriver à un logement, mais vous
devez partir de : je ne suis pas
simplement qu’un humain, mais j’ai
aussi quelque chose à faire
quelque part, et parmi les choses
qui me viendront comme
rémunération, est – si là sont des
conditions sociales normales –
aussi un logement. Il ne s’agit
pas purement qu’on pose
abstraitement la question :
comment est-ce que je viens à un
logement ? —, mais on doit
demander : qu'est-ce qui se passe
quand la triarticulation est là ?
– Là l’humain obtient justement,
quand il est humain, à une quelque
place – et cela on l’est
ordinairement, quand on n’est pas
un ange, qui est partout –, là
l’humain reçoit, comme il reçoit
son entretien, aussi un logement,
et cela dépend justement, de ce
qui vient de l’organisation de la
vie spirituelle. Ou bien – quand
il s’agit que l’on ne soit pas
déplacé dans une nouvelle région,
mais travaille sinon dans un autre
contexte, ainsi cela dépend de
l’État ou du domaine politique.
Mais de telles questions ne
peuvent être posées de manière
abstraite.
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53
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Denken
Sie sich realisiert die
Dreigliederung des sozialen
Organismus — man muß ja nicht
abstrakt denken, denn wenn es
sich darum handelt, wie etwas
gedacht werden soll, dann muß
man auf diese Realisierung der
Dreigliederung sehen, wenn sie
auch noch so weit draußen steht;
es kann nicht alles bloß nach
Zielen beantwortet werden. In
dem dreigliedrigen Organismus
wird der Mensch nicht bloß eine
Wohnung zu suchen haben, sondern
er tut auch sonst noch etwas. Er
wird irgend etwas sein,
Fabrikdirektor oder Tischler
oder sonst etwas. Dadurch, daß
man Fabrikdirektor oder Tischler
ist, kann man leben; dafür wird
einem etwas vergütet Dieses
Zusammenbringen des Menschen mit
seiner Arbeit muß aber im
dreigliedrigen sozialen
Organismus nach und nach auf die
Verwaltung des geistigen Gliedes
des Organismus übergehen: Eine
Wohnung zu kriegen gehört dann
zum Vergüten dazu; das schließt
sich zusammen. Sie dürfen sich
also nicht vorstellen: ich bin
ein Mensch und muß zu einer
Wohnung kommen, sondern Sie
müssen davon ausgehen: ich bin
nicht einfach nur ein Mensch,
sondern ich habe auch etwas an
einem Orte zu tun, und unter
denjenigen Dingen, die mir dafür
als Vergütung zukommen, ist —
wenn normale soziale
Verhältnisse sind — auch eine
Wohnung. Nicht bloß darum
handelt es sich, daß man
abstrakt die Frage stellt: Wie
komme ich zu einer Wohnung? —,
sondern man muß fragen: Was
geschieht, wenn die
Dreigliederung da ist? — Da
kriegt der Mensch eben, wenn er
Mensch ist, an irgendeinem Ort —
und das ist man gewöhnlich, wenn
man nicht ein Engel ist, der
überall ist —, da kriegt der
Mensch, wie er sein Gehalt
kriegt, auch eine Wohnung, und
das unterliegt eben dem, was aus
der Organisation des geistigen
Lebens kommt. Oder -- wenn es
sich darum handelt, daß man zwar
nicht in ein neues Gebiet hinein
versetzt wird, aber sonst in
einem anderen
Arbeitszusammenhang wirkt, so
unterliegt das dem Staat oder
dem politischen Gebiet. Aber
solche Fragen können nicht
abstrakt gestellt werden
|
Les conditions qui
viendront par la triarticulation
doivent vraiment être un peu
attendues, ou alors on aura besoin
de se faire une image par
l’imagination/la fantaisie des
conditions qui se formeront. Alors
pourra vraiment se trouver une
réponse à comment on doit
négocier, [227] lorsqu’on prend
une place quelque part, et
accomplit un travail, afin qu’on
arrive aussi à un petit jardinet
ou autre. Ce sont vraiment des
choses qui ne vont pas au nerf de
la triarticulation. On peut être
certain qu’elles se régleront
ainsi, que vraiment on puisse
d’abord bien avoir son petit
jardinet devant la maison,
lorsqu’une fois les conditions
seront là qui seront provoquées
par la triarticulation.
|
54
|
Es
werden wirklich erst ein wenig
die Verhältnisse abgewartet
werden müssen, die durch die
Dreigliederung kommen, oder man
wird nötig haben, sich durch die
Phantasie ein Bild zu machen,
wie sich die Verhältnisse
gestalten werden. Dann wird es
sich ja wirklich auch
beantworten lassen, wie man zu
verhandeln hat, wenn man
irgendwo eine Stelle antritt,
also eine Arbeit verrichtet,
damit man auch zu einem kleinen
Gärtchen kommt und dergleichen.
Das sind wirklich Dinge, die
nicht an den Nerv der
Dreigliederung gehen. Man kann
sicher sein, daß sie sich so
regeln werden, daß man
wahrhaftig erst recht sein
kleines Gärtchen vor dem Haus
haben kann, wenn einmal die
Verhältnisse da sind, die durch
die Dreigliederung herbeigeführt
werden.
|
Ainsi se règle aussi la
construction d’une maison.
Qu’est-elle ? Elle dépend de la
question foncière. Mais si la
question foncière n’est plus une
question de marchandise, mais une
question des vies de droit et
spirituelles, alors la
construction de maison est aussi
une question qui est en rapport
avec tout le développement
culturel de l’humanité. Il est
donc évident que des maisons sont
construites à partir des mêmes
impulsions, à partir desquelles un
humain est installé dans son
travail. Donc, il s’agit de ce
qu’on ne pose pas toutes ces
questions abstraitement, qu’on ne
les pose pas ainsi que l’humain
sera extrait de toute sa
concrétude comme un être abstrait.
Dans un organisme social
triarticulé vivant ce n’est
justement pas ainsi qu’on est
placé seul devant la question de
comment on arrive à un logement,
mais on sera placé avec la
question dans toute la concrétude
de la vie, et là tout dépend de ce
que l’on traite ces choses de
manière réaliste.
|
55
|
Ebenso
handelt es sich ja darum, daß
der Hausbau geregelt wird Was
ist er? Er hängt mit der
Bodenfrage zusammen. Wenn aber
diese Bodenfrage keine Frage der
Ware mehr ist, sondern eine
Frage des Rechts und des
geistigen Lebens, dann ist die
Hausbaufrage auch eine Frage,
die zusammenhängt mit der ganzen
Kulturentwickelung der
Menschheit. Es ist ja
selbstverständlich, daß Häuser
gebaut werden aus denselben
Impulsen heraus, aus denen
heraus ein Mensch hineingestellt
ist in seine Arbeit. Also darum
handelt es sich, daß man all
diese Fragen nicht abstrakt
stellt, daß man sie nicht so
stellt, daß der Mensch als ein
abstraktes Wesen herausgerissen
wird aus seiner ganzen
Konkretheit. In einem lebendigen
dreigegliederten sozialen
Organismus ist es eben nicht so,
daß man nur allein vor die Frage
gestellt wird, wie man zu einer
Wohnung kommt, sondern man wird
mit der Frage in die ganze
Konkretheit des Lebens
hereingestellt, und da kommt
alles darauf an,
wirklichkeitsgemäß diese Dinge
zu behandeln
|
Là Monsieur Kaltenbach a
bien dit quelque chose de juste
[lorsqu’il a rendu attentif à la
signification de la rente
foncière]. Je n’ai bien sûr
extrait qu’un exemple, la taxe
d’accroissement de valeur. Mais
j’aurais dû dire aussi la même
chose en rapport avec l’imposition
de la rente foncière. Mais, mes
très chers présents, je voudrais
maintenant savoir si ce qui a été
soulevé comme question n’a pas
déjà eu sa réponse? Car pour moi
il n’importait pas qu’il s’agisse
de rente foncière ou d’un
accroissement de valeur, mais de
ce que fondamentalement soit donné
un impôt à l’État ; monsieur
Kaltenbach a clairement dit «
impôt », et avec cela il pense
quelque chose qui sera donné à
l’État. Quelle sorte d’impôts
c’est, qui devrait être donné à
l’État, [228] n’entre pas en jeu.
Mais ce dont il s’agit, c’est que
l’État sera limité à un membre
particulier de l’organisme social,
ne conserve pas la structure dans
laquelle il est aujourd’hui. On ne
peut pas dire que les réformateurs
fonciers ne veulent pas de lois
dans le sens de l’ancien système
d’État. Ils veulent donc cela. Ils
veulent mettre quelque chose sur
le dos du vieil État dont ils
croient qu’il pourrait s’en
accommoder. Il ne le peut jamais.
Je sais évidemment quel rôle cela
joue quand quelqu’un s’est adapté
à une idée, il ne peut rien en
laisser. Mais je pense qu’en fait
tout ce qui a été dit sur l’impôt,
sur la rente foncière, a déjà eu
sa réponse de l’esprit de ce qui a
été dit sur l’accroissement de
valeur.
|
56
|
Da hat
Herr Kaltenbach schon etwas
Richtiges gesagt, [wenn er auf
die Bedeutung der Grundrente
hingewiesen hat]. Ich habe
natürlich nur ein Beispiel
herausgegriffen, gerade die
Wertsteigerungstaxe. Aber ganz
dasselbe hätte ich ja sagen
müssen in bezug auf die
Besteuerung der Grundrente.
Aber, meine sehr verehrten
Anwesenden, ich möchte nun
wissen, ob denn das, was als
Frage aufgeworfen wurde, nicht
schon beantwortet wurde? Denn
mir kam es nicht darauf an, ob
es sich nun um eine Grundrente
handelt oder um eine
Wertsteigerung, sondern darauf,
daß grundsätzlich eine Steuer
dem Staate gegeben. wird; Herr
Kaltenbach hat ja deutlich
gesagt «Steuer», und damit meint
er etwas, was dem Staate gegeben
wird. Welche Art Steuer es ist,
die dem Staat gegeben werden
soll, darauf kommt es nicht an.
Aber darauf kommt es an, daß der
Staat auf ein einziges Glied des
sozialen Organismus
eingeschränkt werde, nicht
behalten werden soll die
Struktur, in der er heute ist.
Man kann nicht sagen, daß die
Bodenreformer keine Gesetze im
Sinne des alten Staatswesens
wollen. Das wollen sie doch. Sie
wollen dem alten Staat etwas
aufbuckeln, wovon sie glauben,
der alte Staat könne es. Er kann
es niemals. Ich weiß
selbstverständlich, was für
eine Rolle es spielt, wenn
jemand sich in eine Idee
eingelebt hat; er kann nicht
davon lassen. Aber ich denke,
daß eigentlich alles das, was
über die Grundrentensteuer
gesagt worden ist, schon aus dem
Geiste dessen, was über
Wertsteigerung gesagt wurde,
beantwortet ist
|
On aimerait tant que
derechef l’ancien n’émerge pas à
nouveau. On n’aimerait pas que
seulement quelqu'un vienne et dise
: je ne veux pas du tout que les
conseillers de gouvernement
secrets soient tout de suite
pareils comme les vieux
conseillers de gouvernement
secrets, mais je veux que
l’organisme triarticulé fabrique
de nouveaux conseillers de
gouvernement. [Cela revient au
même], si on dit cela ou si on dit
: oui, les réformateurs fonciers
ne veulent pas du tout donner à
l’État. – Mais ils veulent donc
donner des impôts, et des impôts
peuvent seulement être payés dans
la forme actuelle à l’État. Avec
cela on est planté dans la
question : à qui doit-on donc
payer des impôts ? – Et quand il
s’agit de contrats – oui,
savez-vous, aucun État ne se
laisse vraiment conclure jusqu'à
présent des contrats au sujet des
impôts. Dans ce qui se joue là
entre État et humain, quand
doivent être payés des impôts, là
se passe autre chose ; il ne
s’agit véritablement pas de
contrats.
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57
|
Das möchte man so sehr,
daß nicht wiederum das Alte
auftaucht. Man möchte nicht, daß
nur einer kommt und sagt: Ich will
ja gar nicht, daß die Geheimen
Regierungsräte geradeso sind wie
die alten Geheimen Regierungsräte,
aber ich will, daß der
dreigegliederte Organismus neue
Regierungsräte fabriziert. -- [Es
kommt auf das gleiche heraus], ob
man das sagt oder ob man sagt: Ja,
die Bodenreformer wollen ja gar
nichts dem Staate geben. — Aber
Steuern wollen sie doch geben,
und Steuern kann man ja in der
heutigen Form nur dem Staate
zahlen. Damit steckt man ja in der
Frage drinnen: Wem soll man denn
Steuer zahlen? — Und wenn es sich
um Verträge handelt — ja, wissen
Sie, Verträge läßt wahrhaftig bis
jetzt kein Staat mit sich über die
Steuer schließen. Das nimmt sich
doch anders aus, was da spielt
zwischen Staat und Mensch, wenn
Steuer gezahlt werden soll; da
handelt es sich wahrhaftig nicht
um Verträge
|
Il s’agit que nous
essayions de prendre en compte de
manière vivante comment l’idée de
la triarticulation de l’organisme
social veut un penser différent.
Mais à cela s’oppose justement –
aussi quand on concède souvent
avec bonne volonté, qu'on devrait
et doit penser autrement – que,
lorsqu’on tente de penser
autrement, on reste collé au mot,
par exemple au mot « loi ». Oui,
on m’a déjà aussi posé la question
: comment l’État devrait-il
introduire la triarticulation ?
C’est cela : nous devons sortir
[229] des habitudes de pensée, des
habitudes de vocabulaire. Nous
devons arriver à des pensées
esquissées finement, sinon
l’impulsion de la triarticulation
de l’organisme social ne sera
quand même pas comprise.
|
58
|
Es
handelt sich darum, daß wir
lebendig aufzunehmen versuchen,
wie die Idee der Dreigliederung
des sozialen Organismus ein
Umdenken will. Aber dem steht
eben entgegen — auch wenn man
mit gutem Willen oftmals zugibt,
man soll und muß umdenken —,
daß, wenn man dann versucht
umzudenken, man eben am Worte
kleben bleibt, zum Beispiel bei
dem Worte «Gesetz». Ja, so habe
ich auch schon die Frage
gestellt bekommen: Wie soll der
Staat die Dreigliederung
einführen? Das ist es: Wir
müssen hinauskommen über die
Denkgewohnheiten, über die
Wortgewohnheiten. Wir müssen zu
scharf umrissenen Gedanken
kommen, sonst wird der Impuls
der Dreigliederung des sozialen
Organismus doch nicht verstanden
|
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Français
seulement
QUATRIEME SOIREE D’ÉTUDE, -
Stuttgart, 16 juin 1920 -
LA QUESTION FONCIÈRE DU POINT DE VUE DE LA
TRIARTICULATION
Les dysfonctionnements sociaux rattachés avec
la question du sol. Les propositions des
réformateurs fonciers. Les programmes des
partis d'aujourd'hui sont illusoires. Ce que
les gens veulent de leur être profond
intérieur. Connaissances, lois, contrats,
comme les trois éléments essentiels de la
structure sociale. Les réformateurs fonciers
comptent encore sur l'ancien état unitaire. La
différence entre le sol et les moyens
industriels de production. Pourquoi le sol n’a
pas le droit d’être simplement compensé avec
de l'argent. Le traitement du sol dans
l'organisme social tri-articulé. L'interaction
associative entre les grandes et les petites
exploitations agricoles. La régulation du
système de transports du point de vue de la
tri-articulation. La création de conditions
pratiques comme but de la tri-articulation.
Dans quelle mesure chaque humain a le droit à
un lopin de terre. Le problème de la pénurie
de logements peut être résolu que du contexte
global.
01
Rudolf Steiner : Mes très chers présents !
J'aimerais aujourd’hui parler de la
triarticulation de l’organisme social de
manière à ce que puissent tomber quelques
lumières issues des points de vue dont vont
traiter mes développements sur ce qu’on a
appelé récemment, à partir des faits
d'économie de peuples : la question foncière.
C’est donc une particularité de l’idée de
triarticulation, que par elle on apprenne à
envisager, que doivent cesser certaines
discussions et agitations vieux-style, si nous
voulons absolument aller plus loin de manière
fructueuse – car ces discussions et agitations
se sont bien développées à partir des
conditions, qui nous ont conduites dans le
déclin.
02
La question foncière est donc quelques chose,
qui intéresse beaucoup de larges cercles, car
le prix, aussi l’acquisition et la
valorisation de « fond et sol » sont en
rapport étroit avec le destin humain, avec les
conditions de la vie humaine. N’est-ce pas, ce
que sont les prix du sol, si on doit se les
laisser intégrer dans le calcul de ce qu’on
doit payer pour son logement, se les laisser
intégrer dans le calcul du prix des denrées
alimentaires – c’est donc quelque chose que
chacun ressent immédiatement. On a seulement
besoin de réfléchir un peu, et on trouvera que
ce qui part de « fond et sol » ( 1 ), », a ses
effets en relation économique sur toutes les
conditions restantes. Selon de quels prix du
sol on doit payer ses denrées, selon cela on
doit être rémunéré pour quelque profession où
on se tient, et ainsi de suite. Mais pas
seulement ces questions vitales qui agitent
immédiatement les humains ont à voir avec le
rapport de l’humanité à « fond et sol », mais
aussi de nombreux rapports plus poussés de
culture et de civilisation. [196] Nous avons
seulement besoin de penser, comment le rapport
de la campagne à la ville est pendant avec «
fond et sol », comment ce qui est aisance ou
difficulté des conditions de vie dans les
villes est lié aux conditions dans les
campagnes. De celles-ci proviendra à nouveau,
ce qui peut se développer en ville même. Ce
que nous nommons notre vie spirituelle
publique – au moins dans nos conditions
culturelles modernes - se développe aussi de
préférence en ville ; selon ce qui dans une
ville donnée, s’offre comme conditions de
richesse ou de prospérité grâce à la
particularité de la campagne environnante. On
peut toutefois devenir un mystique isolé à la
campagne ; mais on ne peut au fond se tenir
dans tous les rapports entre activités
scientifiques, techniques, culturelles,
artistiques modernes que lorsqu’on a un
rapport à la vie urbaine. C’est donc quelque
chose qui se présente immédiatement à partir
d’une observation aussi seulement
superficielle de la vie. Et on pourrait encore
ajouter mainte autre chose, qui pourrait déjà
montrer, comment la question foncière – et
avec cela la question du rapport de la ville à
la campagne – interfère profondément dans
toutes nos conditions culturelles/rapports de
culture. C’est pourquoi la question foncière
doit aussi être de quelque manière en rapport
avec ce qu’a entrainé comme non-sens le déclin
de ces conditions culturelles.
03
De nos jours, les récents traitements de la
question foncière dépendent donc en
particulier de ce que l’injustice de
l’augmentation de la valeur ou prix du sol a
été remarqué par un grand nombre d’humains. Il
a simplement été remarqué combien peu est en
rapport avec le travail humain si l’un ou
l’autre morceau de sol peut voir sa valeur
grimper dans un espace de temps donné. Je
sais, quelle impression a toujours de nouveau
faite un réformateur foncier très connu
{196a}, lorsqu’il a exposé la chose suivante
aux yeux de son public lors de conférences
fondamentales {196b} : Qu’on se représente,
quelqu’un possédant un quelconque bout de sol,
qu’il a acheté eu égard de ce qu’à proximité
de ce sol, son usine sera bâtie ou que la
ville s’y développera ou qu’une voie ferrée y
passera [197] ou quelque chose de semblable.
Il a acheté ce bout de sol eu égard que ce que
sa valeur grimpera considérablement par de
telles conditions dans les prochaines années.
Il a acheté ce morceau de sol juste au moment
où il devait vivre avec la perspective de
passer les trois prochaines années en prison.
Après avoir acheté ce fond, il va en prison, y
reste trois ans, et lorsqu’il sort de prison,
son morceau de sol est de valeur quintuple à
autrefois. Le monsieur n’a donc rien apporté
d’autre à l’augmentation quintuple du prix de
sa propriété que d’être resté assis trois ans
en prison. – Ce sont des choses, mes très
chers présents, qui bien sûr agissent
extraordinairement fort, lorsque l’on veut par
cela rendre quelque chose visible. Et l’on ne
peut pas dire là une fois que ces choses
agissent de mauvais droit. Ici agit tout à
fait avec droit, quelque chose qui est
éclairant de manière commode, car cela peut
absolument être ainsi. Et alors – on peut
faire beaucoup de suppositions, aimerais-je
dire –, il ressort aussi de telles
connaissances, que toute l’insertion [la
manière d’insérer] de la valeur du sol dans
notre processus économique est quelque chose,
qui ne peut rester ainsi plus longtemps, qui
d’une manière ou d’une autre doit être soumise
à une réforme.
04
Et maintenant les plus divers ont donc
commencé des réformes, mais allant toujours
après une direction : Henry George
{197a}, Adolf Damaschke {197b}, et entre les
deux encore beaucoup d’autres. Cela a mis en
place, et à vrai dire tout découle de là, que
« fond et sol » – la forme ne rentre là pas
tant en considération — devrait plus ou moins
être quelque chose qui appartiendrait dans une
certaine mesure à la collectivité. Non pas
comme si tous les réformateurs fonciers
voulaient quelque peu une étatisation
immédiate de « fond et sol » {197c}, mais,
qu’un pourcentage bien significatif de
l’augmentation particulièrement forte de
valeur soit délivré à la communauté comme «
impôt sur la prise de valeur » — un
pourcentage peut-être, qui ramènerait le sol à
sa valeur antérieure, lorsqu’elle y a grimpé
sans les services de son propriétaire. On peut
aussi penser à d’autres formes, en vertu
desquelles [198] le sol pourrait être
transféré dans une certaine mesure dans une
sorte de propriété commune. Mais il est sans
doute éclairant que celui qui a tant nui à ses
semblables, qu’ils se sentaient contraints de
l’enfermer en prison, puisse maintenant, quand
il revient après trois ans, être obligé
légitimement, de livrer à cette communauté, ce
en quoi son sol a pris en valeur.
05
Mais maintenant, mes très chers présents,
Damaschke souligne donc tout de suite qu’il ne
pensait pas à ce que le destin même qu’il
conçoit pour « fond et sol » se prolonge sur
n’importe quel autre moyen de production. Il
montre, comment les autres moyens de
production augmentent leur valeur d’une tout
autre manière à l’intérieur de la possession
humaine ; il prouve que l’accroissement de
valeur des moyens de production a lieu dans de
tout autres conditions, qui ne sont pas à
comparer avec celles se montrant souvent de
l’accroissement de valeur de « fond et sol ».
On peut maintenant dire que quelque chose
comme cela est particulièrement éclairant et
ne peut en fait pas être traité autrement,
qu’on l’acquiesce dans un certain sens.
06
Mais, mes très chers présents, vous avez
facilement vu qu’il y a aujourd’hui des
étatisations. Cela signifie transfert dans
l’administration d’une certaine globalité de
ce qui sinon est fabriqué de manière
économique purement privée et pour quoi la
contrevaleur est encaissée de manière
économique privée. Mais on ne peut pas dire
que l’expérience qu’a faite l’humanité en de
telles choses dans les dernières années serait
déjà satisfaisante de tous côtés. Car je crois
– au moins, quelques-uns d’entre vous l’auront
remarqué - qu’il n’en est pas allé aussi bien
pour tous les humains, que cela aurait du
aller dans le sens d’un rationnement, donc
dans un certain sens de la communisation, des
denrées alimentaires par exemple et autres
choses. Quelques humains ont donc, comme je le
crois, dans ces années où beaucoup a été
communisé, fait l’expérience d’une certaine
mise en réserve (NDT comme le hamster qui
remplit ses bajoues) ( 2 ).
07
Et cette impulsion sociale qui devrait être
donnée avec la triarticulation, n’est
absolument pas la volonté [199] de se
représenter quelque chose et de l’insuffler
aux autres, mais la volonté, d’offrir des
suggestions telles qu’elles ne restent pas sur
le papier et servent une certaine sorte
d’humains, pendant que d’autres sont dans la
situation de contourner les choses concernées
et d’ailleurs contourner dans une copieuse
mesure. L’impulsion, qui doit être donnée par
la triarticulation de l’organisme social, doit
être une impulsion de vérité, qui de fait
réalise ce qu’elle envisage. Qui connaît la
vie - et en fait seulement celui qui connaît
la vie – peut vraiment comprendre, ce que
l’impulsion pour la triarticulation veut en
tout sérieux. Qui s’efforce de comprendre la
vie, et qui comprend vraiment la vie, celui-là
n’aura pas de doute là-dessus : il y aura
aussi une mise en réserve de la hausse de la
valeur des sols, si on communise les sols de
la manière dont le veulent les réformateurs
fonciers pensant à partir de leurs vieilles
idées. Il est justement absolument possible
aussi bien dans le système d’état de Lénine
comme aussi dans le système d’état de
Damaschke, de rendre à nouveau inopérant par
toutes sortes de portes arrière ce qui pénètre
dans le monde comme loi. L’impulsion pour la
triarticulation de l’organisme social ne peut
tout simplement pas, parce qu’elle veut
quelque chose de véritable, se fermer devant
la connaissance fondamentale : que la réalité
sociale ne peut véritablement pas être faite
de ces lois-là, qui se forment quand on
reconduit les vieux modes de représentation et
manières de penser sociales et étatiques. Cela
dépend des humains et de chaque organisation
sociale, de chaque organisme social, qui opère
de manière unique et seul, que les humains ne
puissent trouver aucun moyen pour contourner
d’une manière injuste ou immorale ce qui
repose dans le sens de cet organisme social –
on doit au moins arriver aussi près que
possible d’une telle exigence de vie.
08
On peut donc regarder ce que nous appelons
triarticulation de l’organisme social de
différents points de vue. On peut conduire
[200] cela dans le champ que j’ai exprimé dans
une certaine mesure une fois dans mes «
Kernpunkten » (NDT "Points fondamentaux", nous
garderons le titre allemand dans la suite de
l’article) ( 3 )pour donner un premier élan.
On peut aussi caractériser par d’autres côtés
la nécessité de la triarticulation, comme cela
a été fait depuis plus d’un an tout de suite
ici à Stuttgart par moi et quelques autres
{200}. On peut aussi par exemple faire valoir
le point de vue suivant ; on peut dire : nous
sommes arrivés dans tout le déroulement de
l’évolution humaine récente, tout simplement
arrivés à ne plus supporter certaines
institutions à cause de la façon dont nous
pensons aujourd’hui et à former d’autres
institutions en affinité avec tout notre
contexte humain d’âme. Que nous ayons un tel
chaos à travers le monde, cela résulte donc
tout de suite de ce que certaines conditions
se sont avérées ne plus pouvoir être
supportées par les humains du présent de par
l’évolution humaine des derniers siècles. L’un
sent de manière indéterminée : les conditions
ne peuvent plus être supportées ; il entend
parler le Damaschke et entend que beaucoup
d’injustice dépend de ce qu’un prisonnier peut
quintupler sans mérite sa propriété foncière.
À un autre sont présentées les théories
marxistes et il les adopte et à un troisième
il est dit : si nous ne protégeons pas les
vieilles institutions et l’ancien, ainsi nommé
: « régime des hobereaux », alors le monde
entier va entrer dans un chaos, donc nous
devons le protéger.
09
Pris intrinsèquement, c’est tout simplement au
plus profond de leur être que résident les
fondements pour que les humains soient
insatisfaits des conditions actuelles ; et
aujourd’hui c’est déjà ainsi : que ce qui est
développé comme programme, ce ne sont au fond
que des rêves, que des illusions que se
racontent les humains. Ils n’arrivent pas du
tout à ce qu’ils veulent en fait. Et ainsi
l’un fait de telle ou l’autre de telle
habitude de vie jusqu’à présent, une
quelconque théorie, qu’il qualifie de logique
dans le champ social. Il en est aujourd’hui
déjà ainsi, qu’au fond cela dépende de ce que
l’un vit dans le prolétariat, ou qu’il est né
comme hobereau prussien, si maintenant à cause
de ses vieilles habitudes de vie, il est
marxiste ou s’il est conservateur au sens des
messieurs von Heydebrand et de Lassa. Ces
programmes qui sont faits de gauche et de
[201] droite, ils n’ont en fait aujourd’hui
plus rien à voir avec la réalité. Et on peut
dire : si quelque chose se joue aujourd’hui
comme un vote au parlement {201a},c’est ainsi
que ce qui est discuté à cette occasion, est à
peu près comme si un méchant démon des mondes
devait rêver et que ces rêves devaient à peu
près passer dans les consciences des humains,
des membres et dirigeants de partis ; et que
les gens s’entretenaient sur quelque chose,
qui au fond n’a rien à voir avec ce qui doit
se passer. Car l’humanité tend aujourd’hui
vers un but bien précis. Elle n’est seulement
pas au clair sur ce but.
10
Tout d’abord une fois l’humanité sent, que
cela ne peut plus continuer avec les affaires
spirituelles, avec l’ordonnance des affaires
spirituelles, comme c’est allé jusqu’à
présent. Cela vient simplement de ce que,
parce que malgré toute la spiritualité – qui
est tout, tout à fait là en silence, comme je
l’ai aussi expliqué dans la conférence
publique hier {201b}– filtrée par le
matérialisme qui est disponible dans les
abstractions auxquelles s’adonnent aujourd’hui
les humains, le prolétariat par exemple le
plus souvent. Malgré que cela semble la
plupart du temps partir de « réalités », de «
moyens de production » et autres concepts
semblables, cela s'adonne à des abstractions
spirituelles et avec cela ne peut jamais
aboutir à de quelconques institutions qui
saisissent la réalité. Les humains sentent
qu’ils doivent se tenir à quelque chose de
spirituel et le spirituel doit aussi être là,
pour intervenir dans la vie sociale, pour
former la structure sociale de l'organisme
social donc vivifié par l’humain. Qu'est-ce
qui a donc fait, au fond, jusque de nos jours,
la structure de notre organisme social ?
L'esprit ? Non, je pense que ce n'est pas
l'esprit. Si par exemple, j'hérite de mon père
un grand domaine agricole, cela c'est autre
chose que l'esprit ; c'est un contexte
naturel, c'est le sang. Et le sang est ce qui,
en rapport avec toutes les autres conditions
possibles, qui s'y sont rattachées, peut
encore aujourd'hui placer un humain dans une
position déterminée. De cette position dépend
alors à nouveau comment il se tient dans la
vie spirituelle. Il peut s'assimiler certains
contenus d'éducation purement [202] parce qu’à
partir de vieilles conditions qui pour la plus
grande part proviennent de lignages du sang,
il est placé dans une position sociale
déterminée. L'humanité sent cela au fond
vis-à-vis la vie spirituelle tout d’abord
comme quelque chose qui, dans l'immédiat, ne
peut plus être supporté. L'humanité sent
instinctivement : à la place, de ce que venant
du passé, tout est déterminé par le sang,
l'esprit doit avoir sont mot à dire dans les
institutions sociales à l'avenir. N’est-ce
pas, pour être en affinité de ce qui s'est
développé [de cette manière dans le passé] et
qui ne peut aujourd'hui plus être supporté,
l'église s'est donc volontiers conformée à la
décision qui fût arrêtée au huitième concile
œcuménique de Constantinople en l'an 869, par
laquelle : l'esprit fut dans une certaine
mesure abrogé {202}, et il fut affirmé, que
l'âme humaine avait certes des particularités
spirituelles individuelles, mais qu’elle se
composait seulement de corps et âme ; pas de
corps, d'âme et d'esprit. Sous ce qui là se
propageât comme vision du monde sur tout le
monde civilisé, pût justement se développer
dans toute l'activité de la vie spirituelle
-parce que les exigences de l'esprit furent
tenues en retrait - ce qui n’est pas déterminé
par l'esprit.
11
Et aujourd'hui l'humain veut à partir de sa
plus profonde intériorité que l'esprit
contribue à la définition des structures
sociales. Cela ne peut se produire, que si la
vie de l’esprit ne reste pas un appendice de
l'État issu de la vieille domination du sang,
mais quand la vie de l'esprit sera placée en
elle-même, quand la vie de l’esprit agit
seulement d'après les impulsions qui reposent
en elle-même. Alors, on pourra supposer chez
des humains dirigeants dans cette vie de
l'esprit qu'ils fassent ce qui leur incombe-
nous allons tout de suite parler plus
amplement de quelques-unes des choses qui leur
incombent ; dont beaucoup est cité dans les «
Points fondamentaux » -, notamment faire
entrer les humains dans la structure sociale
d'après les connaissances des dons, de
l'application et ainsi de suite, qu'ils
fassent cela vraiment sans lois, purement par
la connaissance des rapports naturels. Et on
devra pouvoir dire : dans le domaine de la vie
de l'esprit, qui se tiendra en elle-même et
qui agira à partir de ses propres [203]
impulsions, là seront les connaissances du
réel, de ce qui agit déterminant. Disons donc
brièvement : la vie de l'esprit, la partie
spirituelle de l'organisme social, exige comme
son droit des connaissances [des forces
réelles] mais qui sont des connaissances de la
force des faits.
12
Voyons maintenant vers le deuxième membre de
l'organisme social, vers le membre du droit ou
de l'État. Là nous rentrons déjà dans quelque
chose, qui dans une certaine mesure n’est pas
soumis autant à ce qui est hors du monde comme
la vie de l'esprit. Mes très chers présents,
jusque dans ses conditions les plus factuelles
tout notre organisme social est donc, aussi
loin qu'agit en lui le spirituel, attaché à ce
qui apparait avec chaque nouvelle génération.
Oui, ce qui avec chaque nouvel humain
introduit de nouvelles forces dans l'organisme
social de profondeurs indéterminées. Prenez
l’instant présent. Avez-vous le droit
d’instituer d'une quelque manière à partir des
relations du temps actuel, lorsque vous pensez
honnêtement à l'humanité, une quelconque
organisation qui fixe d'une certaine manière
la vie en commun des humains ? Non, vous n'en
avez pas le droit ! Car avec chaque nouvel
humain individuel, sont nées de profondeurs
inconnues de nouvelles forces ; nous avons à
les éduquer, et nous avons à attendre, ce
qu'elles introduisent dans la vie. Nous
n'avons pas à tyranniser et dogmatiser par des
lois ou une organisation déjà existante ce qui
sera apporté dans la vie par les talents
spirituels ; nous devons recevoir sans
prévention ce qui est introduit par les mondes
spirituels, nous n'avons pas le droit de le
tyranniser et dogmatiser par ce qui est déjà
là. À cause de cela nous avons besoin d'un tel
membre de l'organisme social, qui agit
totalement à partir de la liberté, agit
entièrement à partir de la liberté naissant
toujours nouvelle dans l'humanité grâce aux
talents humains.
13
Le deuxième membre de l'organisme social, la
vie étatique-juridique, c’est déjà quelque
chose d’un peu moins dépendant, de ce qui
vient des mondes spirituels. Car les humains
devenus majeurs se manifestent, comme nous le
savons, dans le domaine de la vie de droit, de
la vie de l'état. Et mes très chers [204]
présents, lorsque nous sommes devenus majeurs,
nous a déjà en fait saisi une grosse part de
médiocrité (NDT c’est bien la part de
médiocrité qui nous a saisi). Là le
nivellement de la « philistrosité » ( 4 ) nous
a dans une certaine mesure tapé dans la nuque.
Et aussi loin que nous sommes tous pareils
comme humains devenus majeurs, nous sommes
déjà un peu - ce ne doit pas du tout être dit
dans un sens grave - dans un certain sens dans
les œillères de la philistrosité. Nous sommes
dans ce qui peut être réglé par des lois.
14
Mais vous direz : oui, nous ne pouvons quand
même pas faire dépendre toute la vie
spirituelle des enfants ; le talent spirituel,
la faculté spirituelle et le zèle spirituel
doivent aller au-delà de l'âge de la maturité.
-Aussi paradoxal que cela sonne, pas du tout.
Car lorsque nous sommes arrivés au-delà de la
vingtaine, nos facultés dépassant la mesure
moyenne reposent justement sur ce que– la
recherche en science spirituelle nous le
montre sans arrêt - nous nous sommes
préservés, ce que nous avons eu comme talent
et ainsi de suite dans l’enfance. Et le plus
grand génie est l’humain qui le plus souvent
importe les forces de l’enfance dans la
trentaine, quarantaine ou cinquantaine. On
n’exerce alors que ces forces de l’enfance
avec l’organisme mûr, l’âme mûre et la
spiritualité mûre, mais ce sont les forces de
l’enfance. Ainsi, notre culture a maintenant
malheureusement la particularité, d’abattre
autant que possible à mort ces forces de
l’enfance, de sorte que chez un nombre autant
que possible réduit d’êtres humains les
particularités enfantines puissent rester
jusqu'à un âge philistin et puissent «
déphilistiner » ceux-ci. Car en fait tout le
non-être-philistin repose sur ce que justement
les forces d’enfance conservées nous «
déphilistrisent », qu’elles percent au travers
de la «philistinité » tardive (NDT : puisqu’il
faut inventer des mots…Il n’y a pas de
guillemets dans l’allemand.).
15
Mais parce que là maintenant surgit quelque
chose, qui ne doit pas être renouvelé
perpétuellement en regard des actuels besoins
de conscience de l’humanité, avec les temps
nouveaux les rapports de la vie de droit et de
l’état ne peuvent donc être réglés que par des
lois sur une base (lit : un sol) démocratique.
Les lois ne sont pas des connaissances. [205]
Face à des connaissances nous devons toujours
nous situer face à la réalité, et de la
réalité nous devons recevoir par des
connaissances l’impulsion pour arriver à ce
que nous devons faire. C’est ainsi pour
l’éducation et aussi pour tout le reste, dont
j’ai montré dans les « Kernpunkte » que cela
doit partir du membre spirituel de l’organisme
social. Pour les lois, qu’en est-il ? Les lois
seront données, afin que la vie
étatique-politique, la vie juridique, puisse
exister. Mais on doit attendre jusqu’à ce que
quelqu’un ait besoin d’agir dans le sens d’une
loi, alors seulement il doit se soucier de
cette loi. Ou l’on doit attendre avec la mise
en œuvre de la loi, jusqu'à ce que l’un
l’enfreigne. Bref, la loi est toujours là pour
quelque chose, mais seulement pour le cas, qui
peut éventuellement survenir. L’éventualité,
le casus eventualis est toujours mis en avant.
C’est quelque chose qui doit toujours être à
la base de la loi. On doit attendre jusqu’à ce
que l’on puisse faire quelque chose avec la
loi. La loi peut être là ; lorsqu’elle
n’interfère pas dans ma sphère, alors la loi
ne m’intéresse pas. Il y a aujourd’hui
beaucoup d’humains qui croient qu’ils
s’intéressent à la loi en général, mais c’est
quand même comme je l’ai esquissé – si
quelqu’un est honnête, il doit le concéder.
Donc, la loi est quelque chose, qui est là,
mais qui doit travailler à partir de
l’éventualité. C’est ce qui a à reposer
maintenant à la base de la partie juridique,
étatique, politique de l’organisme
triarticulé.
16
On ne s’en sort pas chez le membre économique
avec la loi ; il ne suffit pas d’édicter des
lois pour que l’un ou l’autre rapport soit
établi vers l’un ou l’autre d’une certaine
manière. Là, on ne peut pas travailler à
partir d’éventualités. Là s’introduit un
troisième à côté de la connaissance et à côté
de la loi, c’est le contrat, le contrat
défini, ce qui est conclu entre ceux qui
gèrent – les corporations et les associations
– qui ne travaillent pas comme la loi à partir
d’éventualités, mais qui travaillent sur ce
qui est bien précisément accompli. Tout comme
la connaissance doit régner dans la vie
spirituelle et comme la loi dans la vie
[206] étatique-politique-juridique, ainsi doit
régner le contrat, le système de contrat dans
toutes ses ramifications dans la vie de
l’économie. Le système du contrat, qui est
basé non sur l’éventualité, mais sur
l’engagement, est ce qui doit agir dans tout
ce que vous trouverez esquissé dans les «
Kernpunkte » comme troisième membre de
l’organisme social.
17
Nous pouvons donc dire, nous avons là trois
points de vue évocateurs, à partir desquels
nous pouvons comprendre comment doit être
l’essence de ces trois membres. Tout ce qui
dépend des connaissances dans la vie, cela
doit être administré sur la base (le sol)
libre du membre spirituel. Tout ce qui dans la
vie peut être enserré dans des lois appartient
à l’État. Tout ce qui dépend d’un contrat
engageant doit être inséré dans la vie de
l’économie.
18
Mes très chers présents, quand les gens
croient, que ce qui a été développé dans les «
Kernpunkte » est un lot d’idées déjantées, ils
se trompent vraiment beaucoup. On peut parler
éloquemment de toutes sortes de points de vue
sur ce qui est exposé dans les « Kernpunkte »
parce que c’est puisé à la vie. Et la vie,
vous pouvez l’esquisser ainsi, comme c’est le
cas pour un arbre que l’on photographie : d’un
côté, on a cet aspect, d’un autre deuxième
côté, un autre, d’un troisième, quatrième
côté, il y a de nouveau une autre image, et
ainsi de suite. C’est ce qu’il y a de
particulier : quand quelque chose est de la
vie, quand ce n’est pas une utopie confuse ou
une idée confuse (NDT : « vertrackt » prisé,
mais faux), mais vraiment de la vie, ainsi
peut-on toujours trouver de nouveaux points de
vue, car la vie est richement diversifiée dans
ses contenus. [La triarticulation compte avec
cette diversité de la vie]. On ne peut pas, en
tout état de cause, finir d’apprendre [partout
dans cette diversité] des nécessités de la
triarticulation de l’organisme social. Elle
n’est pourtant pas n’importe quoi
d’indéterminé, de nébuleux, mais quelque chose
qui peut être saisi par les concepts les plus
pointus, comme je vous le montrais de nouveau
aujourd’hui en rapport avec connaissance, loi
et contrat. [207]
19
Maintenant il s'agit de ce qu’on se dise : on
doit travailler en direction de la
triarticulation, et on peut aujourd'hui
travailler à partir des conditions réelles
dans la direction donnée par ce qu’on peut
décomposer enfin cet organisme social en trois
sous-organismes administratifs se tenant
ensemble en des influences changeantes. Et on
doit enfin voir, que toutes les réponses,
qu’on se donne à partir de vieux rapports ne
concourt finalement qu’à une restructuration
des vieux rapports aujourd’hui dépassées. Dans
ces conditions, quand les réformateurs
fonciers disent que celui qui a accru la
valeur de sa possession foncière sans son
service, sans son travail, devrait livrer à
l’État telle ou telle grande part sous forme
d’impôt, ils comptent avec la vieille forme de
l’État. On ne pense pas du tout que cet État
doit aussi être réformé. On ne pense pas à ce
qu’il puise n’être simplement qu’un membre de
l’organisme social ; c’est la particularité
que même les réformateurs du présent les plus
radicaux ne peuvent se représenter, qu’à
partir des profondeurs des rapports sociaux de
l’humanité quelque chose de nouveau doive être
formé. Et ils ne peuvent pas se représenter,
qu’on ne peut pas du tout atteindre ce qui
doit aujourd’hui être atteint, quand on doit
faire entrer de force à nouveau dans les
vieilles formes ce dont il s’agirait. L’état
reste donc quand même, lorsqu’il fourre dans
son sac ce qu’il retire aux spéculateurs
fonciers et le laisse éventuellement couler
aux uns et aux autres par des voies qui sont
malgré tout possibles. Mais vérifiez/éprouvez
ce qui découle de l’idée de la triarticulation
pour l’institution de l’organisme social : si
vous prenez au sérieux les pensées de la
triarticulation, si vous mettez sérieusement
en œuvre ce qui se tient à la base de la
triarticulation, alors vous trouverez qu’il
devient absolument impossible de continuer
justement dans la direction, de verser
seulement la vieille bêtise dans une autre
forme.
20
Car, qu’est finalement « fond et sol » ?
Voyez-vous, « fond et sol » est donc tout à
fait évidemment un moyen de production. Avec «
fond et sol », nous produisons. Mais c’est un
moyen de production différent des autres
moyens de production. Les autres moyens [208]
de production nous devons nous les préparer
par du travail humain, alors que « fond et sol
» est là, au moins en principe, sans avoir à
être tout d’abord préparé par des humains. À
partir de cela on peut dire : les moyens de
production vont d’abord le même chemin que les
marchandises ; par contre, lorsqu’ils sont
finis, lorsqu’ils sont affectés à leur
fonction, alors ils ne sont plus des
marchandises. Cela nous l’avons ainsi mis en
avant de manière renouvelée – je l’ai moi-même
souvent affirmé de cette place - : les moyens
de production ne peuvent être des marchandises
dans le processus de circulation économique
que jusqu'à ce qu’ils seront terminés et
transférés à la vie d'économie de peuple. Que
sont-ils donc après ? Alors, ils sont quelque
chose qui dépend de la vie politique ou
étatique, de la démocratie, et d’ailleurs en
rapport avec le travail que les humains ont à
fournir par ces moyens de production, en ce
qu’ils doivent s’en accommoder ensemble comme
humains majeurs. Les moyens de production sont
quelque chose qui dépend de la vie de l’État,
en ce qu’ils passent de l’un à l’autre, de
manière à ce que celui qui a besoin du moyen
de production l’ait aussi vraiment. Mais ils
sont aussi quelque chose qui dépend des
institutions du travail spirituel. Qui non à
partir de vieux rapports d’héritage, mais à
partir des institutions de la vie de l’esprit
[doit à l’avenir] maintenant par connaissance
– comme la conscience moderne peut seule le
supporter – [être confirmé], comment le moyen
de production, lorsque l’un ne l’emploie plus,
passe à celui qui d’après ses dons et facultés
peut continuer à prendre soin du moyen de
production. Ainsi, peut-on dire : si la vie
est à la base de la triarticulation, les
moyens de production sont des marchandises
aussi longtemps qu’ils sont produits. Alors,
ils arrêtent d’être des marchandises et
dépendent des lois et connaissances. Grâce aux
lois et connaissances, ils s’introduisent dans
la structure sociale ( 8 ).
21
« Fond et sol » ne peut être produit ; dès le
début il n’est donc pas marchandise. Il ne
dépend donc jamais du principe de marchandise,
sur lequel on conclut des contrats. « Fond et
sol » n’entre donc absolument pas en compte là
où l’on conclut des contrats. Il doit être
supervisé dans la structure sociale, de
manière à ce que la répartition de « fond et
sol » en vue de son travail par les humains
soit une affaire démocratique pour l’état
politique et que le transfert de l’un à
l’autre soit une affaire pour le membre
spirituel de l’organisme social. Le contexte
vivant dans l’état démocratique décide de qui
travaille à ce bout de terre au profit des
humains. Sol n’est jamais marchandise. Il est
dès le départ, quelque chose qu’on ne peut
acheter ou vendre.
22
De ce fait, on a pour le moment à tendre vers
que l’on ne puisse ni acheter ni vendre le
sol, mais que ce qui transfère le sol dans la
sphère de l’utilisation (NDT Bearbeitung = les
différentes transformations par le travail :
labour, façonnage, usinage, etc.) par un
humain, soit des rapports de droit et
d’esprit, des impulsions de droit et d’esprit.
Seul celui qui ne clarifie pas ces pensées
peut considérer qu’il réside là quelque chose
d’utopique. Car au fond, c’est seulement une
modification de ce qui existe [comme
inconvénient] aujourd'hui : que l’on paye «
fond et sol » avec de l’argent que l’on reçoit
de la recette provenant de marchandises ; ce
n’est pas une vérité, c’est un mensonge
social. L’argent qui est utilisé comme
équivalent pour « fond et sol » dans le
processus d’économie politique est autre chose
que l’argent qui sera utilisé comme équivalent
pour une marchandise. Et voyez-vous, c’est
quelque chose qui n’est que difficilement
considéré dans le chaos social actuel.
Supposez une fois que vous achetez des
cerises, ainsi vous donnez de l’argent pour
cela. Vous achetez n’importe quel domaine
seigneurial, ainsi vous donnez aussi de
l’argent pour cela. Maintenant, si (NDT vous
supposez) les deux humains, qui ont reçu de
l’argent, l’un pour les cerises – une quantité
suffisante d’argent naturellement (il ne
dépend pas ici dans cette direction si aussi
la chose est possible) – et l’autre pour le
domaine seigneurial, et vous jetez cet argent
ensemble ; on ne peut plus différencier quel
argent fut payé pour les cerises et lequel
pour le domaine seigneurial. Mais justement,
par ce qu’on ne peut pas le différencier, on
sera conduit dans une terrible illusion
corruptrice. Car, voyez-vous, si je dessine
ici des petites croix et là des petits cercles
et les jette ensemble, je pourrai donc les
différencier.
23
Mais si je n’avais pas le sens pour la
différence entre petites croix et petits
cercles, alors je ne pourrais plus distinguer
ce qu’est l’un ou l’autre. En d’autres mots :
si je faisais les petites croix et les petits
cercles ainsi, que des petites croix je
faisais des demi-cercles et des petits cercles
je faisais à nouveau des demi-cercles et
dessinais les deux, alors je ne pourrais plus
les distinguer. Mais comment est-ce dans la
réalité ? Voyez, supposez, je reçois l’argent
des cerises, et je reçois l’argent du domaine
seigneurial. Si je le jette ensemble, alors je
ne peux plus distinguer quel argent vient du
domaine seigneurial et quel argent des
cerises. On pourrait maintenant croire : de
l’argent est de l’argent. Mais c’est justement
la terrible illusion. Ce n’est pas vrai. Dans
le processus d’économie de peuple les petits
cercles, qui viennent du domaine seigneurial,
agissent différemment dans toute la vie
humaine que les petites croix, qui viennent
des cerises. Ce n’est pas l’argent, qui
définit en réalité, ce qui se passe, mais les
répercutions, d’où vient l’argent, c’est cela.
Et sur cela sera étendu un voile ; cela n’est
plus là pour l’observation humaine. Et ainsi,
l’argent forme la vivante abstraction. Tout se
mélange sans différenciation. L’humain n’est
plus capable [211] d’être à quoi il
appartient, à quoi il produit, à quoi il
réalise. Tout se mélange par l’argent comme
chez les mystiques pas clairs tout coule se
mélangeant et devient lot de concepts
abstraits. Et comme ces concepts abstraits
[des mystiques] ne sont pas à utiliser dans
notre processus de connaissance, ainsi n’est
pas à utiliser ce que les humains se
représentent de l’argent, car c’est aussi
purement une abstraction, justement quelque
chose à côté de la réalité, et donc pas ce
qu’on peut utiliser dans la vie.
24
Lorsqu’on réfléchit à quelque chose comme
cela, alors on est au clair là-dessus quelle
immense signification concrète « fond et sol »
a dans la vie de l’humain. On est au clair
là-dessus comme cela ne devrait jamais arriver
: que je sois propriétaire de « fond et sol »
sans intérêt pour « fond et sol » et tire
seulement quelque peu ma rente de « fond et
sol », mais que tout le reste m’est
indifférent. Qui embrasse du regard
convenablement selon l'économie de peuple sait
ce que cela signifie : je vis de « fond et sol
», mais au fond cela m’est égal si je vis de «
fond et sol » ou des gains, disons maintenant,
du jeu de Cricri {211} ou poker ; tout cela
m’est au fond tout à fait égal, il ne s’agit
pour moi que de gagner une somme d’argent. –
Qu’il soit égal à l’un comment on gagne une
somme d’argent, cela ne rentre pas si
fortement en considération, quand il s’agit
que l’on s’élabore vraiment seulement cette
somme d’argent. Mais si on l’obtient de
quelque chose qui est en rapport avec le
bonheur et la peine, avec le destin des
humains, oui avec toute la configuration
culturelle, comme le fait « fond et sol » ; si
on réfléchit à quelque chose de tel, alors il
n’est pas possible que l’on transforme « fond
et sol » en argent indifférent et abstrait.
Car précisément « fond et sol » rend
nécessaire, que celui-là, qui le travaille,
qui a quelque chose à faire avec lui, que
celui qui dépend de « fond et sol » transfère
dans le processus d’économie de peuple – ce
n’est donc pas l’argent qu’il apporte, mais le
fruit, qui prospère dessus —, qu’il soit
[vraiment entièrement] à cela. [212]
25
Mes très chers présents, « fond et sol » dans
son domaine, ne doit donc pas être administré
d’après les catégories d'économie de peuple,
qui se sont maintenant une fois dégagées dans
les temps récents. S’il vous plait, calculez
purement : si quelqu’un sur son domaine
fertilise avec les fertilisants qui se donnent
d’eux-mêmes à partir de ses bovins – faites le
calcul, comment doit-on arriver maintenant à
indiquer une valeur pour ce fumier, comment
doit-on fixer la valeur de marché des fumiers,
quelque peu, que vaudrait le fumier, s’il
empuantissait quelques marchés des villes. Ce
n’est là qu’un exemple drastique. Si vous
menez le cours des pensées à terme, alors vous
trouverez que les façons et manières, dont
s’intègre le processus d'économie de peuple
dans ce qui se forme sur un domaine,
présentent une puissante différence. Que l’on
compare une fois les façons et manières dont
agit un domaine qui dépend de ce que l’on
nomme le faire-valoir direct, ce qui signifie
où celui sur le bien, que ce soit un petit ou
grand bien, regarde essentiellement la mise en
valeur du bien comme son affaire à partir de
ses facultés propres ; avec les façons et
manières, dont agit et doit agir un bien,
lequel est orienté seulement pour en tirer le
plus de rendement d’argent possible que l’on
puisse en extirper. Mais ainsi comme nous nous
tenons le plus souvent aujourd'hui dans la vie
publique, les choses doivent se compenser ; ce
qui signifie : celui qui est en faire-valoir
direct ne peut faire autrement que s’adapter à
celui qui afferme le domaine et en extrait la
rente. Ainsi sera adapté par là ce qui
provient du concret – et du concret vient, à
un bien, à « fond et sol », comment les
produits particuliers doivent se porter
mutuellement, comment l’un doit soutenir
l’autre ; cela est en faire-valoir direct
évalué/taxé à partir de tous autres motifs que
lorsque les choses sont seulement apportées
sur le marché monétaire – ainsi sera, de
proche en proche, ce qui provient du concret,
le faire-valoir direct, dépendant de ce que
sont des rapports monétaires complètement
abstraits. C’est donc aussi déjà arrivé, c’est
pourquoi nous avons aujourd’hui les rapports
non naturels à « fond et sol », qui ne peuvent
être aucune marchandise [213], sont fait
marchandise ; par cela est introduit un réel
mensonge dans la vie. Ce n’est pas purement ce
qui est dit qui est menteur, mais aussi ce qui
se passe qui est hypocrite. Aussitôt qu’on
regarde « fond et sol » comme marchandise,
cela signifie, aussitôt qu’on peut l’acheter
et le vendre, on ment par ses actes ( 5 ).
26
Mais si on a la triarticulation de l’organisme
social, on ne peut acheter et vendre « fond et
sol ». Les rapports [juridiques] par
lesquels « fond et sol » passe de l’un vers
l’autre, relèvent des lois étatiques, qui
n’ont rien à faire avec achat et vente. La
détermination sur comment [dans le cas
particulier] « fond et sol » passe de l’un à
l’autre humain, dépend du membre spirituel de
l’organisme social qui n’a rien à faire avec
l’héritage et les liens de sang, mais avec des
choses telles que je les ai décrites dans les
« Kernpunkte ». Ainsi, voyez-vous, on a
seulement besoin de comprendre correctement ce
qu’est la triarticulation, et lorsqu’on
s’achemine dans cette direction, on se dirige
sur le chemin de la solution des questions
sociales.
27
Que veut Damaschke ? {213} Il se saisit de la
question foncière, y réfléchit, et la question
foncière devrait être résolue à partir de la
réflexion. Mes très chers présents les choses
réelles ne sont pas résolues à partir de la
réflexion. J'aimerais bien une fois savoir
comment à partir de la réflexion vous cassez
du sucre, fendez du bois ou voulez quelque
chose de semblable ou même mangez à partir de
la réflexion. Aussi peu ne casse-t-on du sucre
ou mange-t-on à partir de la réflexion, aussi
peu peut-on résoudre la question foncière à
partir de la réflexion. On peut seulement dire
: aujourd’hui le foncier se tient dans des
rapports humains déterminés. Représentons-nous
maintenant ce que les humains font à partir de
leur meilleur pouvoir dans l’organisme social,
entrant dans les impulsions de la
triarticulation, résolvent alors les faits qui
apparaisse qu’on se voue à cette
triarticulation, ne résous pas la question
foncière purement en pensées, mais [de manière
pratique] tout de suite comme le couteau casse
le sucre, la hache le bois. Justement ainsi
[214] la triarticulation résout la question
foncière, en ce que le foncier va simplement
s’insérer dans l’organisme triarticulé ainsi
qu’il ne sera plus traité – comme aujourd'hui
— comme une marchandise. Il ne sera plus
transmis de manière illégitime par les liens
du sang, mais par l’inclination que l’humain
sent aujourd’hui comme uniquement supportable
: que le transfert de fond et sol de l’un à
l’autre se produise à partir des connaissances
spirituelles, donc à partir de l’impulsion du
membre spirituel de l’organisme social.
28
Vous voyez, la question foncière ne doit pas
être réglée par des programmes, pas à partir
de quelque concept abstrait ou utopique, en
tout cas pas de manière semblable à ce que
fait Damaschke avec la question foncière, mais
de telle manière qu’on dise : aussi épineux
que puissent être les rapports fonciers
actuels, dévouez-vous à la triarticulation,
introduisez les faits de la triarticulation
dans la vie sociale [saisissez-vous des
choses] qui se trouvent en direction de cette
triarticulation ; ce qui se passe alors
conduit « fond et sol » dans des rapports
bienfaisants à l’humain – aussi loin que de
toute façon quelque chose puisse absolument
être salutaire/bénéfique sur Terre. La
triarticulation ne veut pas résoudre les
questions brûlantes par des pensées, mais par
des actes dans lesquels des humains s’engagent
: quand ils se dévouent à des pensées telles,
qu’elles dépendent d’eux-mêmes, et pas de
pensées telles, qu’elles travaillent (à
partir) de vieilles traditions. C’est quelque
chose de différent, lorsqu’on dit qu’on essaie
de travailler dans le sens de la
triarticulation, ou si on dit que l’État est
un brave humain, qui peut tout, qui fait tout
correctement. Par la triarticulation la
question du foncier se résout, en ce que le
foncier sera dévêtu de son caractère de
marchandise dans lequel il est enfilé ; l’état
n’empêche pas [l’injuste répartition du sol],
rationne purement ; il est celui qui instaure
les administrations pour occuper les
logements, il est celui qui fixe, combien
chacun a le droit d’avoir, il est celui, qui
empêche l’accumulation (NDT « Hamstern : »
serait littéralement« hamstérisé », ce que
fait le hamster en remplissant ses bajoues ) –
cela n'a plus la permission d'être !
29
N’est-il pas vrai qu’on pourrait dire : tout
est parfaitement en ordre, lorsque les humains
pensent, comme Morgenstern {214} l’a esquissé
[dans un poème] [215]. Quelqu’un est écrasé
par une voiture. Il est transporté blessé à la
maison. Palmström – ainsi s’appelle l'homme –
s’enveloppe dans des linges humides, il
souffre, mais il ne s’adonne pas à ses
souffrances, car il est un bon connaisseur de
l’État. Il trouve dans les livres de loi : là,
à l’endroit où j’ai été écrasé, aucune voiture
n’avait le droit de rouler ; donc, aucune
voiture ne pouvait rouler là, car cela aurait
contredit les lois, et comme cela aurait
contredit les lois, alors je n’ai pas été
écrasé, car : ce qui ne doit être ne doit pas
non plus avoir été. – Voyez-vous, c’est à peu
près dans ce genre lorsqu’on veut aujourd’hui
réformer ce qui s’enracine dans la réalité et
on dit : si la valeur du sol s’accroit d’une
manière injustifiée, c’est transféré à l’État,
il saura bien prévenir que soit accumulé – car
l’accumulation n’arrive pas lorsque l’état a
parlé. C’est interdit, alors ce n’est pas.
30
Maintenant, mes chers présents, justement
grâce à cet exemple, vous pouvez entrevoir
comment toute la méthode, toute la conception
de vie, qu’apporte à toute vie sociale la
triarticulation, est différente. Il ne s’agit
pas – je l’ai déjà dit souvent — que
simplement on pense : on transforme les
institutions extérieures, on prend l’argent
par une institution à celui qui a trop
d’argent, et on le donne à l’État, mais il
s’agit de ce que les humains apprennent à
penser inversé/retourné (NDT pour "umdenken" )
jusqu’en leur intériorité. Cela ils le peuvent
si difficilement, cela ils ne le veulent
absolument pas. Si vous allez dans le sens de
ce qui vient véritablement d’un sens de la
réalité et ce qui est décrit dans « Les points
germinatifs de la question sociale/Kernpunkte
», alors vous verrez que ce dont il s’agit
c’est que partout les associations soient
appuyées sur ceux qui sont intimement liés
avec ce qu’ils produisent ou consomment– sur
les derniers on aura moins à regarder, mais
sur les premiers on aura vraiment beaucoup à
regarder.
31
Maintenant, voyez-vous, avant toutes choses
les rapports se voilent donc, se dissimulent
donc parce que nous vivons dans l’abstraction
de l’économie financière, comme je l’ai
souligné aujourd’hui et aussi la dernière fois
en pareille soirée. Là on n’observe pas [216]
par exemple de manière correcte comment est le
rapport des grands biens aux petits biens. On
va, parce qu’aujourd’hui on veut tout avoir
confortablement, faire de l’agitation contre
les gros domaines et pour les petits domaines
ou inversement. Mais là tout est introduit
dans un certain monisme de la pensée abstraite
: ou bien seuls les gros domaines sont bien
pour l’économie de peuple, ou bien seuls les
petits. Mais cela ne reflète pas la réalité.
Il s’agit justement de ce qu’à partir de
rapports précis, la collaboration de petits et
gros biens, de grandes économies avec de
petites économies, soit ce qui est correct ;
seulement ce qui est correct vient d’abord à
partir de l’associatif qui est caractérisé
comme l’essentiel dans la vie de l'économie
dans les « Points germinatifs ». De grandes
économies coopèrent avec des petites et
œuvrent par là au meilleur pour l’économie de
peuple. Il ne s’agit pas de ce qu’on flanque
tout dans une forme, mais que dans des
rapports particuliers gros et petits biens
œuvrent ensemble. Croyez-vous que cela
n’exprime pas des rapports réels déterminés
que les seuls domaines des hobereaux prussiens
aient apportés 54.8 % de la production en
ce qui concerne les betteraves fourragères –
donc plus de la moitié de la production –
pendant que pour toutes les autres choses ils
n’ont apporté que la moitié, au-dessous de
50 % ? Tout cela est fondé sur des
conditions réelles. On peut introduire cela
fructueusement dans le processus de l’économie
de peuple réelle quand les humains qui se
tiennent dans l’exploitation des biens fondent
des associations à partir de ces conditions
réelles. En ressort alors comment l’un doit
porter l’autre, car alors on ne travaille pas
à partir de l’abstraction, mais à partir de la
réalité. Et alors, on peut conforter par des
contrats, comment simplement ce qui est un
plus à la production d’un côté, compense
l’autre côté et ainsi de suite. C'est pourquoi
il était justifié que je dise [au début] : je
veux vous parler ainsi des rapports dans la
triarticulation afin qu’ils jettent une
lumière sur la question du foncier. Je ne
voulais pas comme c’est courant, parler sur la
question foncière. [217] Je voulais montrer,
comment une quelque question de la vie sociale
doit être abordée, lorsqu’on se tient sur le
sol de la triarticulation. Et vous pouvez déjà
saisir cette question très concrètement,
tandis que vous ne pouvez jamais saisir cette
question de manière convenable à partir des
vieilles conditions.
32
032 – On doit donc déjà presque être comme
Planck {217}, le monsieur pasteur de la ville,
lorsqu’on pense : organisme social,
triarticulation – ce sont trois triangles les
uns à côté des autres et de l’un rien ne
rentre dans les autres. Non, l’organisme
triarticulé est vraiment un organisme, et l’un
des membres joue toujours dans les autres, de
sorte que dans chacun des trois membres soit
aussi quelque chose des deux autres. Dans
l’organisme humain, il en est donc bien ainsi
: dans la tête n’agit pas seulement le système
nerveux et sensoriel, mais là-dedans il y a
aussi du rythme et de la digestion. Ainsi joue
aussi la vie de l'État dans la vie de
l'économie, elle a seulement ses propres
organes d’administration, et ainsi dans la vie
de l'économie joue aussi le spirituel,
justement lors du transfert de l’un à l’autre.
33
Mais nous voyons ce jeu mutuel dans des choses
encore plus quotidiennes. Prenons par exemple
une situation de fait de la vie publique où
coule ensemble du triple en l’un : c’est la
circulation/le trafic. La circulation dépend
de fond et sol en ce que d’un côté elle a
besoin de la route. Mais on voit, parce que le
sol de circulation, les routes et ainsi de
suite ne peuvent être propriétés privées, pas
non plus des marchandises, qu’on doit sortir
la de la marchandise, qu’au moins cette part
de « fond et sol » ne peut être regardée comme
marchandise. Mais toute notre culture est
aussi pendante à la circulation. En fait,
toute la circulation se tient sous trois
points de vue. [Nous pouvons demander :]
Qu'est-ce qui est soumis à la circulation ?
Premièrement des biens, des marchandises ;
deuxièmement des humains ; troisièmement des
informations. Vous pouvez installer tout ce
qui est soumis à la circulation sous une des
trois catégories : informations, humains,
marchandises. Voyez-vous, en ce que des
marchandises se tiennent dans la circulation,
ce qui a trait à la circulation de
marchandises doit être réglé d'après des
contrats, d'après des impulsions de la vie de
l'économie. [218] En ce qui concerne les
humains, c’est réglé à partir de la vie de
l’État, ce sont les rapports de droit. La
circulation des humains doit aussi être réglée
par des rapports de droit. Les informations
dépendent de la vie de l’esprit ; elles sont
la vie spirituelle en circulation. Et vous
allez bien trouver comment à partir des trois
côtés le système de circulation réellement
triparti doit être administré – quelque chose
que les vieilles institutions ne sont pas
arrivées à mettre sur pied. Calculez comme il
est absurde, que biens et informations soient
toujours et encore fournis chez nous de la
même manière, que soient distribués par la
même institution paquets postaux et
informations, ce qui n’appartient absolument
pas ensemble et pourquoi aucune nécessité
n’est disponible dans les institutions
extérieures. Mais les vieilles institutions
d’État ne pouvaient pas amener les choses à ce
que le transport des paquets soit séparé du
service des courriers, ainsi que l’un gêne
l’autre. Regardez dans le tarif postal et vous
verrez ce qu’il y a de non économique dans le
fait, que la poste sert autant à la
circulation des informations que des biens.
34
Tout de suite là, où la vie doit commencer à
nous devenir pratique aujourd’hui, tout de
suite là où la vie nous est devenue trop
étroite, parce qu’elle n’est plus pratique – à
tous les coins et recoins siège le
non-pratique – là la triarticulation est
appelée à de nouveau instaurer le pratique.
Une seule chose appartient justement à cette
triarticulation, un peu de courage. Celui-là
ne comprendra jamais et pour l’éternité la
triarticulation, qui de toute façon n’ose pas
retirer les paquets du service de courrier de
la poste et les transférer aux services
ferroviaires habituels, celui qui toujours
oppose sa réflexion et ne compte pas d'après
le réel ce que l’un ou l’autre signifie. Car
la triarticulation ne repose tout de suite pas
sur le maintien de vieilles institutions, pas
sur le maintien des vieilles idées
d’étiquettes humaines, de vieilles étiquettes
d’État ( 6 ) et ainsi de suite, mais cette
idée de la triarticulation réside justement
sur la considération des conditions
véritables.
35
Alors, mes très chers présents, on ne peut pas
demander que quelque peu de l’impulsion de
triarticulation se confronte ainsi avec la
réalité, [219] avec la praxis, qu’elle
mentionne maintenant comment un conseiller
secret de la cour ou un conseiller d’État sera
placé dans l’organisme social triarticulé.
Oui, comme cela beaucoup de questions sont à
peu près posées. Ce n’est là qu’une des plus
grotesques. On ne peut évidemment pas dire
comment se place là un conseiller secret de
cour ou un conseiller d’État, car ce n’est
aussi pas du tout nécessaire qu’on déclare
cela. Les conditions spirituelles, juridiques,
économiques des humains se régleront d’après
la connaissance, d’après la loi, d’après le
contrat de manière tout à fait claire ;
seulement beaucoup de ce qui autrefois fut
très prisé, ne sera plus présent à l’intérieur
de ces trois domaines. Mes chers présents, ne
doit-on pas concéder, que dans l’ancien
régime, on a parfois plus regardé à ce que
quelqu’un fut conseiller secret de la cour
plutôt qu’à ce qu’il a fourni, ce à quoi il a
travaillé pour l’organisme social ? Or, dans
la réalité il ne dépend justement pas que
quelqu’un soit conseiller secret, mais de ce
qu’il fournit pour l’organisme social. Pour
cela l’idée de la triarticulation doit voir
par delà ce qui provient encore des temps
anciens comme une étiquette, si nous ne
voulons pas aller au-devant du constant déclin
de l’occident. Elle doit se préoccuper de ce
qui peut s’élever dans les temps nouveaux, du
fruit du travail qu’un humain réalise sous
quelque forme que ce soit au service de
l’organisme social triarticulé, mais
global/d'ensemble.
36
Après l’allocution de Rudolf Steiner plusieurs
personnalités se manifestèrent à la parole
avec des questions :
37
Walter Johannes Stein : « Fond et sol » est
une totalité non multipliable. Il y a donc
seulement une quantité déterminée de « fond et
sol ». Là-dessus vit un nombre déterminé de
têtes d’humains. On peut donc calculer combien
de « fond et sol » revient à chaque humain
individuel. Maintenant j'aimerais demander si
un tel calcul a une valeur réelle, cela
signifie-t-il qu’on obtient par là une mesure
avec laquelle on peut commencer à faire
quelque chose sur le plan de l’économie de
peuple. Ou si c’est une statistique oiseuse ?
38
038 - Hans Kaltenbach: Monsieur le Dr Steiner
n’a pas redonné l’ensemble des conceptions des
réformateurs fonciers allemands ; il n’a
extrait dans ses explications [220] que
l’impôt sur l’accroissement de valeur du sol.
Cela n’avait constitué qu’une toute petite
partie des réformes foncières proposées.
L’introduction d’un impôt sur la rente
foncière est une preuve significative que les
réformateurs fonciers ne veulent pas une loi
dans le sens de l’ancien État. Ce qui est en
suspend devant eux est un développement
supportable qui n’a rien à voir avec de
vieilles façons de faire des lois. Elle est
née de l’idée, que chacun doive payer un impôt
de rente foncière pour ce qu’il a le droit
d’utiliser le sol, car la rente qui lui
revient par l’utilisation du sol, il doit la
dispenser à la collectivité. Il s’agit dans
cette procédure non de loi parlementaire ou
même de loi au sens ancien, mais de beaucoup
de contrats unitaires.
39
Un participant à la discussion : C’est quand
même finalement l’état qui encaisse l'impôt de
rente foncière.
40
Un autre participant à la discussion : On peut
tourner la chose comme on veut : sans réforme
foncière ça ne va pas plus loin ; cela doit
exister pour la poursuite du développement de
notre société.
41
041 - Walter Johannes Stein : La
triarticulation nous à de nombreuses fois été
décrite par Monsieur le Docteur Steiner comme
triarticulation fonctionnelle et non comme
triarticulation des secteurs. Mais beaucoup
d’humains sont dans l’erreur ; ils pensent
chaque secteur pour lui-même et au sommet une
corporation. Cela est donc une erreur. Je
voudrais demander, à quoi un organisme social
ainsi mal articulé ressemblerait.
42
Hermann Heisler: Comment arrive-t-on à un
logement, et comment se déroule un échange de
logement ? Comment se déroule la construction
d’une maison ? Le sol est moyen de production
; il sera mis à disposition par l’organisme
spirituel. Quand la maison est finie,
n’est-elle plus alors un moyen de production ?
La plupart des humains souhaitent posséder un
petit jardin. Comment cela doit-il être fait,
il n’y a pas tant de sol disponible ? Quel
rôle joue la vie de droit dans
l’administration de « fond et sol » ?
43
043 - Rudolf Steiner: Mes très chers présents
! C’est juste, « fond et sol » n’est pas de
caoutchouc et rien n’est moins facilement
extensible, et à cause de cela, il est aussi
justifié, qu’un certain rapport doive exister
entre une région de sol délimitée [221] et les
humains vivant dessus. Maintenant la chose qui
joue ici comme un rapport idéal-réel, que, par
le fait simplement, qu’un humain naisse, un
morceau de « fond et sol » est vraiment occupé
dans une certaine mesure – cela représente la
totalité du sol disponible divisé par le
nombre des habitants du sol jusqu’à présent
plus un. C’est de fait ainsi
qu’idéalement-réellement chaque humain réclame
la part de sol lui revenant à sa naissance et
que se forme une réelle relation entre la
surface de sol disponible et ce que justement
de cette manière revendique l’humain
nouvellement né. C’est une relation réelle.
Mais dans les faits, tout ne va pas au cordeau
dans cette réalité sociale, n'est-ce pas ? Les
lois — je pense maintenant aux lois
naturelles, pas aux lois de l’État – sont là,
mais elles sont approximatives ; quand par
exemple sur une région donnée vivent
différentes plantes, et qu’une sorte de plante
se développe particulièrement fort, elle
supplante l’autre sorte de plantes ; celle-ci
ne peut plus pousser. Quand maintenant sur une
région de sol il en est principalement ainsi,
qu’à cause de ceci un petit morceau, duquel
j’ai parlé, devient beaucoup trop petit pour
un humain nouvellement né, alors la soupape
est en quelque sorte ouverte et se met en
place tout à fait de soi-même, l’émigration,
la formation de colonies et ainsi de suite.
Quand la population se multiplie dans une
certaine mesure, alors on peut aussi
expérimenter, si peuvent être soustraits du
sol plus de fruits qu’en des temps précédents.
Cela fut par exemple le cas pour le sol de
l’ancienne Allemagne {221}.
44
Donc cela confirme sur ce qu’a indiqué
Monsieur le Docteur Stein : le rapport des
humains à un certain morceau de « fond et sol
». Seulement, nous devons être au clair que ce
rapport en est justement un idéal-réel, que
lorsqu’alors la triarticulation devient
réalité, des contrats décident toujours aussi
loin que sont produites des marchandises sur
le sol. Le sol est donc administré par les
humains, et les humains qui administrent le
sol doivent – simplement par le fait que
chacun ne produit pas les mêmes [222] produits
– entrer en rapport entre eux. Ils doivent
donc conclure des contrats, et après qu’ils
aient conclu des contrats, doit être là quoi
que se soit, quelque chose qui les oblige à
les honorer. Donc ce qui surgit dans le trafic
changeant des humains, qui exploitent le sol,
cela dépend des rapports de droit, rapports
politiques, étatiques. Mais ce qui se passe
quand une parcelle particulière de sol passe
d’un humain à l’autre, cela dépend de la loi
spirituelle, c’est une autonomie s’émancipant
formée par la vie de l'esprit et coule dans
l’administration du foncier. Les rapports de
droit interviennent dans les interdépendances
(NDT relations réciproques/changeantes) des
humains, qui administrent le sol ; ce sont des
rapports qui peuvent seulement être réglés
juridiquement. Si ainsi maintenant la
triarticulation intervient, alors il devient
vraiment évident, si le sol suffit encore ou
non, ou si d’une façon ou d’une autre – pas
par le pur instinct, mais par un instinct
guidé par la raison - il appelle à des
rapports de colonisation
(Kolonisationsverhältnis) ( 7 ).
45
Mais dans l’ensemble, on verra qu’entre
quelque chose d'étrange. Cela donne quelque
chose dans la vie quotidienne tout ordinaire
qui se règle remarquablement bien, bien que
naturellement aussi seulement
approximativement. Cela se règle très bien,
bien que les humains ne puissent y faire
quelque chose par des lois étatiques ou encore
autre chose : c’est en effet le rapport entre
le nombre d’hommes par rapport au nombre de
femmes sur Terre. On n’est pas en mesure
jusqu'à maintenant – et dans le sens, où les
Schencks {222}rêvent, ce ne sera pas non plus
– de régler cela par une loi étatique ou autre
chose, d’approcher combien d’hommes ou de
femmes peuplent la Terre. Pensez seulement ce
qui adviendrait là si seulement 1/5 de femmes
pour 4/5 d’hommes étaient là ou
réciproquement.
46
C’est quand même mieux qu’on laisse cela aux
lois qui comme les lois naturelles coopèrent
si harmonieusement. Ce qui surviendra – si la
triarticulation marche vraiment une fois -
s’ajustera aussi harmonieusement en équilibre.
Tous les humains ne courront pas après des
professions savantes et y verront quelque
chose de particulier. Il se formera alors
vraiment des conditions [223] telles que, par
exemple, une surface de sol donnée amènera un
nombre d’humains appropriés, que l’existence
de chacun traduira la fécondité de la région,
lui convenant idéalement-réellement. Alors
même si on a délégué cinq ou cent de telles
surfaces à l’administration d’un seul, qui a
des facultés particulières pour cela, alors ce
qui sera cultivé sur ces surfaces viendra
aussi au bénéfice des autres.
47
Maintenant, je n’ai pas compris la deuxième
question de Monsieur le Docteur Stein. Il me
semble, comme s’il avait demandé ce qui
arriverait si nous articulions mal les trois
domaines de l’organisme social.
48
048 – J’ai déjà mentionné qu’aujourd’hui les
gens se font une grande force de cultiver
toute sorte de « Traubismes » {223a}. Ils
reprochent à la science spirituelle orientée
anthroposophiquement que quelque chose ait été
pris à la gnose, que quelque chose ait été
pris à l’Indertum (NDT non trouvé, a à voir
avec des temps « antiques »), que quelque
chose ait été pris aux mystères égyptiens
d’Isis. Un écrivain d’articles a même
découvert de très vieux livres qui émanent de
contrées atlantéennes {223b}, où figure ce que
la science de l’esprit décrit et ainsi de
suite. Cela devient de proche en proche comme
une technique [d’affirmer quelque chose de ce
genre], quand bien même ce seraient en somme
de grossières contre-vérités, et même dans
beaucoup de cas de vrais mensonges. Car c’est
évidemment ainsi : si j’écris aujourd’hui un
manuel de mathématiques et que dedans survient
le théorème de Pythagore et que je compte avec
des lecteurs qui ne l’ont pas appris, ainsi
j’écris ce qui est nécessaire à sa
compréhension. Mais quand alors après le
théorème de Pythagore vient encore quelque
chose, que Pythagore n’avait pas, alors le
lecteur n’a pas le droit de dire que le tout
est emprunté, alors que je devais aussi dire
ce qui était déjà là. Il s’agit donc toujours
de ce qu’on se rattache à quelque chose de
connu en ce qui concerne l’inconnu. C’est
malhonnête quand les Traubistes viennent alors
et disent que quelque chose est emprunté à la
gnose et ainsi de suite. On doit savoir ce qui
de ce côté est fait présentement comme
contrevérité crasse. Voyez-vous, si l’on est
[224] le représentant officiel d’une
connaissance contemporaine, alors on est déjà
très, très poussé à ne pas dire la vérité.
Comme professeur on est aussi dans une
situation particulière en rapport aux vraies
vérités. Mais est-on maintenant les deux en
même temps et écrit alors un livre – je ne
veux pas développer la pensée plus loin.
49
Mais voyez-vous, la même histoire va aussi
démarrer avec la triarticulation. Là je
prétends à nouveau avoir découvert le nombre
trois, et encore, que le chiffre trois
n’a-t-il pas déjà été utilisé dans de
quelconques rapports physiques, par exemple
sur l’humain, ainsi peuvent aussi venir des
gens qui peuvent dire : oui chez de vieux
bouquinistes arabes se trouve aussi une
triarticulation de l’humain, là on a aussi
partagé l’humain en trois membres. Mais ce
dont il s’agit avec notre triarticulation,
cela vous le trouvez dans mon livre « Des
énigmes de l’âme » {224a}, où je pars de
concepts fonctionnels. Je ne dis pas :
l’humain se compose de trois quartiers. Je dis
: là est un domaine des nerfs et des sens, là
est un domaine de l’air et du sang, là est un
domaine du digestif. Mais je dis explicitement
: la digestion est dans tout l’humain ; les
trois secteurs sont dans tout l’humain. Je
différencie suivant les fonctions ; là je
parle d’une activité neurosensorielle, pas
d’un quelconque secteur, et je distingue de
cela la fonction de l’activité rythmique et
troisièmement la fonction métabolique. C’est
l’humain, structuré par fonctions. Voyez,
comment j’ai justement strictement caractérisé
cela par fonction dans le livre « Des énigmes
de l’âme » .
50
Maintenant quelqu’un découvre chez un vieux
bouquiniste {224b} que l’humain était partagé
en trois membres en Arabie, en trois
quartiers. Il pourrait aussi dire : là on
parle de ma triarticulation de l’organisme
humain ; il a donc emprunté le plus important,
le nombre trois, aux traditions originelles ;
ce n’est pas original. Et plus avant dans ce
vieux bouquin c’est aussi réparti par
analogies – c’est quelque chose que j’ai tout
de suite utilisé à une certaine interprétation
; lisez ce qui se trouve dans les « Points
germinatifs » sur les analogies – là dans ce
bouquin la chose publique extérieure est
justement divisée par analogies ; [225] il est
distingué entre secteurs, et à la pointe de
chacun des secteurs se tient un prince. Il y a
trois princes aux sommets alors dans ce cas
aussi, rien d’autre que le nombre trois.
Concernant les princes – si ça devait venir
une fois, alors vous pouvez vous-même prendre
position là-dessus. Cela ne dépend pas de
trois princes : mais l’esprit intérieur est
quelque chose de tout différend dans la
triarticulation sociale [là cela dépend de la
fonctionnalité]. Si on ne regarde pas à la
fonctionnalité apparaitrait l’erreur qu’on
puisse avoir côte à côte deux ou trois
parlements comme l’a une fois écrit un
professeur de Tübingen dans la « Tribune »
{225}. Il s’agit justement dans la
triarticulation, que trois parlements ne
seraient pas l’un à côté de l’autre, pas non
plus trois princes, mais seulement un
parlement, dans une forme d’État démocratique.
Car dans la vie de l’esprit ne sera pas
parlementarisé, mais là une administration
conforme à la chose à partir de la chose sera
active, tout comme dans le domaine économique.
Alors, on peut donc se réjouir du plaisir des
gens qui trouvent la triarticulation dans les
vieux bouquins. Mais quand il doit s’agir d’un
effet fructueux des pensées de la
triarticulation, alors on doit bien vraiment
arriver à ce qui est décrit dans les « Points
germinatifs ».
51
Maintenant sur les questions du pasteur
Heisler : Comment arrive-t-on à un logement ?—
et ainsi de suite.
52
Ce genre de questions est justement par trop
figé. Je ne veux pas dire qu’elles ne sont pas
importantes, elles sont énormément
importantes. Il y a un tel besoin de logements
dans le monde, que les gens cherchent à
arriver à des logements par des moyens tout à
fait grotesques. Il est même arrivé que
quelqu’un se soit marié pour trouver un
logement, pour ne pas être à la rue. Il est
extraordinairement important de savoir comment
on parvient à un logement, mais on ne doit pas
colorer toute sa compréhension de la
triarticulation avec quelque chose d’un style
qu’on pense trop difficile à surmonter.
53
Pensez-vous réalisée la triarticulation de
l’organisme social — on ne doit donc pas
penser abstrait, car quand il s’agit de [226]
comment quelque chose doit être pensé, alors
on doit voir sur cette réalisation de la
triarticulation, quand aussi elle se tient
déjà si loin dehors ; il ne peut pas être
répondu purement a tout d’après des buts. Dans
l’organisme social triarticulé, l’humain
n’aura pas simplement à chercher un logement,
mais il fera encore autre chose. Il sera
quelque chose, directeur de fabrique ou
menuisier ou de toute façon quelque chose. De
ce fait, qu’on soit directeur de fabrique ou
menuisier, on peut vivre ; pour cela vous sera
rémunéré (NDT ou remboursé) quelque chose.
Mais cette mise en relation/cet amener
ensemble de l'humain avec son travail doit
passer au fur et à mesure à l’administration
du membre spirituel de l’organisme dans
l’organisme social triarticulé : obtenir un
logement fait alors partie du rémunérer ; cela
se conclut avec. Vous n’avez donc pas la
permission de vous représenter : je suis un
humain et je dois arriver à un logement, mais
vous devez partir de : je ne suis pas
simplement qu’un humain, mais j’ai aussi
quelque chose à faire quelque part, et parmi
les choses qui me viendront comme
rémunération, est – si là sont des conditions
sociales normales – aussi un logement. Il ne
s’agit pas purement qu’on pose abstraitement
la question : comment est-ce que je viens à un
logement ? —, mais on doit demander :
qu'est-ce qui se passe quand la
triarticulation est là ? – Là l’humain obtient
justement, quand il est humain, à une quelque
place – et cela on l’est ordinairement, quand
on n’est pas un ange, qui est partout –, là
l’humain reçoit, comme il reçoit son
entretien, aussi un logement, et cela dépend
justement, de ce qui vient de l’organisation
de la vie spirituelle. Ou bien – quand il
s’agit que l’on ne soit pas déplacé dans une
nouvelle région, mais travaille sinon dans un
autre contexte, ainsi cela dépend de l’État ou
du domaine politique. Mais de telles questions
ne peuvent être posées de manière abstraite.
54
Les conditions qui viendront par la
triarticulation doivent vraiment être un peu
attendues, ou alors on aura besoin de se faire
une image par l’imagination/la fantaisie des
conditions qui se formeront. Alors pourra
vraiment se trouver une réponse à comment on
doit négocier, [227] lorsqu’on prend une place
quelque part, et accomplit un travail, afin
qu’on arrive aussi à un petit jardinet ou
autre. Ce sont vraiment des choses qui ne vont
pas au nerf de la triarticulation. On peut
être certain qu’elles se régleront ainsi, que
vraiment on puisse d’abord bien avoir son
petit jardinet devant la maison, lorsqu’une
fois les conditions seront là qui seront
provoquées par la triarticulation.
55
Ainsi se règle aussi la construction d’une
maison. Qu’est-elle ? Elle dépend de la
question foncière. Mais si la question
foncière n’est plus une question de
marchandise, mais une question des vies de
droit et spirituelles, alors la construction
de maison est aussi une question qui est en
rapport avec tout le développement culturel de
l’humanité. Il est donc évident que des
maisons sont construites à partir des mêmes
impulsions, à partir desquelles un humain est
installé dans son travail. Donc, il s’agit de
ce qu’on ne pose pas toutes ces questions
abstraitement, qu’on ne les pose pas ainsi que
l’humain sera extrait de toute sa concrétude
comme un être abstrait. Dans un organisme
social triarticulé vivant ce n’est justement
pas ainsi qu’on est placé seul devant la
question de comment on arrive à un logement,
mais on sera placé avec la question dans toute
la concrétude de la vie, et là tout dépend de
ce que l’on traite ces choses de manière
réaliste.
56
Là Monsieur Kaltenbach a bien dit quelque
chose de juste [lorsqu’il a rendu attentif à
la signification de la rente foncière]. Je
n’ai bien sûr extrait qu’un exemple, la taxe
d’accroissement de valeur. Mais j’aurais dû
dire aussi la même chose en rapport avec
l’imposition de la rente foncière. Mais, mes
très chers présents, je voudrais maintenant
savoir si ce qui a été soulevé comme question
n’a pas déjà eu sa réponse? Car pour moi il
n’importait pas qu’il s’agisse de rente
foncière ou d’un accroissement de valeur, mais
de ce que fondamentalement soit donné un impôt
à l’État ; monsieur Kaltenbach a clairement
dit « impôt », et avec cela il pense quelque
chose qui sera donné à l’État. Quelle sorte
d’impôts c’est, qui devrait être donné à
l’État, [228] n’entre pas en jeu. Mais ce dont
il s’agit, c’est que l’État sera limité à un
membre particulier de l’organisme social, ne
conserve pas la structure dans laquelle il est
aujourd’hui. On ne peut pas dire que les
réformateurs fonciers ne veulent pas de lois
dans le sens de l’ancien système d’État. Ils
veulent donc cela. Ils veulent mettre quelque
chose sur le dos du vieil État dont ils
croient qu’il pourrait s’en accommoder. Il ne
le peut jamais. Je sais évidemment quel rôle
cela joue quand quelqu’un s’est adapté à une
idée, il ne peut rien en laisser. Mais je
pense qu’en fait tout ce qui a été dit sur
l’impôt, sur la rente foncière, a déjà eu sa
réponse de l’esprit de ce qui a été dit sur
l’accroissement de valeur.
57
On aimerait tant que derechef l’ancien
n’émerge pas à nouveau. On n’aimerait pas que
seulement quelqu'un vienne et dise : je ne
veux pas du tout que les conseillers de
gouvernement secrets soient tout de suite
pareils comme les vieux conseillers de
gouvernement secrets, mais je veux que
l’organisme triarticulé fabrique de nouveaux
conseillers de gouvernement. [Cela revient au
même], si on dit cela ou si on dit : oui, les
réformateurs fonciers ne veulent pas du tout
donner à l’État. – Mais ils veulent donc
donner des impôts, et des impôts peuvent
seulement être payés dans la forme actuelle à
l’État. Avec cela on est planté dans la
question : à qui doit-on donc payer des impôts
? – Et quand il s’agit de contrats – oui,
savez-vous, aucun État ne se laisse vraiment
conclure jusqu'à présent des contrats au sujet
des impôts. Dans ce qui se joue là entre État
et humain, quand doivent être payés des
impôts, là se passe autre chose ; il ne s’agit
véritablement pas de contrats.
58
Il s’agit que nous essayions de prendre en
compte de manière vivante comment l’idée de la
triarticulation de l’organisme social veut un
penser différent. Mais à cela s’oppose
justement – aussi quand on concède souvent
avec bonne volonté, qu'on devrait et doit
penser autrement – que, lorsqu’on tente de
penser autrement, on reste collé au mot, par
exemple au mot « loi ». Oui, on m’a déjà aussi
posé la question : comment l’État devrait-il
introduire la triarticulation ? C’est cela :
nous devons sortir [229] des habitudes de
pensée, des habitudes de vocabulaire. Nous
devons arriver à des pensées esquissées
finement, sinon l’impulsion de la
triarticulation de l’organisme social ne sera
quand même pas comprise.
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