triarticulation

Institut pour une tri-articulation sociale
(contenu spécifique au site français)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch English Dutch Skandinavisk Français Italiano Español Português (Brasileiro) Russisch
Recherche
 contact   BLOG  impressum 
Collection ga330  :

Réorganisation de l'organisme social.




L'HISTOIRE DU MOUVEMENT SOCIAL

Soirée d'étude sur « Les points clés de la question sociale dans les besoins vitaux du présent et de l'avenir ».
Stuttgart, 30 juillet 1919

GESCHICHTE DER SOZIALEN BEWEGUNG

Studienabend über «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft»
Stuttgart, 30. Juli 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 330 383-416 (1983) 30/07/1919

Original


Français seul en dessous


Traducteur: FG   v. 00 non relue -04/2019 Éditeur: SITE

Ce soir, je ne vais pas anticiper ce qui va être mis en place ici comme des soirées d'étude basées sur le livre « Les points clés de la question sociale », mais je vais essayer de vous donner une sorte d'introduction à cette soirée. Par le biais de cette introduction, je voudrais évoquer en vous les aspects à partir desquels ce livre a été écrit. Il a avant toutes choses été écrit à partir du présent immédiat, de la conviction que la question sociale a également pris une nouvelle forme à travers les événements du présent, et qu'il est nécessaire de parler de la question sociale aujourd'hui d'une manière complètement différente de celle dont on parlait avant la catastrophe de la guerre mondiale. Ce livre est une tentative de faire quelque chose maintenant, en cette période de développement humain, où la question sociale devient particulièrement urgente et où chaque personne qui vit consciemment aujourd'hui, qui ne vit pas somnolant et dormant la vie de l'humanité, devrait savoir quelque chose sur ce qui va se passer au sens de ce qu'on appelle habituellement la question sociale. Là, il serait donc d’abord peut-être bien bon de revenir un peu en arrière aujourd'hui. J'ai peut-être des choses à mentionner - mais nous les pousseront alors sous un jour légèrement différent de celui dans lequel elles ont été poussées - des choses que vous sont pour part familières.

01

Ich werde heute abend nicht demjenigen vorgreifen, was hier eigentlich eingerichtet werden soll als Studienabende, die auf Grundlage des Buches «Die Kernpunkte der sozialen Frage» abgehalten werden, sondern ich werde versuchen, Ihnen eine Art von Einleitung zu diesem Abend zu geben. Ich möchte durch diese Einleitung in Ihnen eine Empfindung davon hervorrufen, aus welchen Gesichtspunkten heraus dieses Buch geschrieben worden ist. Es ist vor allen Dingen geschrieben worden aus der unmittelbaren Gegenwart heraus, aus der Oberzeugung, daß auch die soziale Frage durch die Ereignisse der Gegenwart eine neue Gestalt angenommen hat, und daß es notwendig ist, heute über die soziale Frage ganz anders zu reden, als von irgendeiner Seite her vor der Weltkriegskatastrophe über die soziale Frage geredet worden ist. Mit diesem Buch ist etwas versucht worden, jetzt in diesem Zeitpunkte der Menschheitsentwickelung, in welchem die soziale Frage ganz besonders dringend wird und in welchem eigentlich jeder Mensch, der heute bewußt mitlebt, der nicht schläfrig und schlafend das Leben der Menschheit mitlebt, etwas wissen sollte über das, was zu geschehen hat im Sinne dessen, was man gewöhnlich die soziale Frage nennt. Da wird es vielleicht zunächst ganz gut sein, wenn wir heute ein bißchen zurückblicken. Ich werde ja dabei vielleicht Dinge zu erwähnen haben — aber wir werden sie dann in ein etwas anderes Licht rücken, als sie gerückt worden sind —, Dinge, welche Ihnen zum Teil bekannt sind.

10330383396198330071919 Vous savez donc vraisemblablement que ce qui aujourd'hui sera avancer à la question sociale, est avancé depuis relativement longtemps. Et seront donc nommés aujourd'hui les noms de Proudhon, Fourier, Louis blanc comme les premiers qui, jusqu'au milieu du dix-neuvième siècle, ont traités la question sociale. Vous savez donc aussi, que la façon, dont la question sociale a été traitée jusque dans le milieu du dix-neuvième siècle , par les actuels représentants, au moins beaucoup d'actuels représentants de la question sociale sera nommée « l'époque des utopies sociales ». Il est bon de se rendre clair, ce qu'on pense en fait avec cela, quand on dit : dans son premier stade la question sociale apparut ainsi qu'elle vécut dans cette époque des utopies. Mais on ne peut pas parler sur cette choses en un sens absolu, mais on peut en fait seulement parler des sentiments des représentants de la question sociale dans le présent. Ils ressentent ainsi que je veux maintenant le décrire. Ils ressentent que toutes les questions sociales, qui apparaissent dans l'époque, dont je veux tout d'abord parler, étaient au stade de l'utopie. Et que comprennent les gens là dessous, quand ils disent : la question sociale était autrefois au stade de l'utopie ? La dessous ils comprennent ce qui suit : Saint-Simon, Fourier ont bien remarqué qu’aussi après la révolution française, des êtres humains d'une certaine minorité sociale sont là qui sont en possession des moyens de production et aussi d'autre biens humains, et que là est un grand nombre, même une majorité d’autres humains, qui ne sont pas en une telle possession, et qui peuvent seulement travailler aux moyens de production parce qu'ils entrent au service de ceux qui possèdent les moyens de production et aussi le sol, des humains, lesquels, pris au fond, n'ont rien d'autre qu'eux-mêmes et leur force de travail. On a remarqué que la vie de cette grande masse de l'humanité est une détresse, se déroule pour la grande part en pauvreté vis-à-vis de ceux qui sont la minorité. Et on a rendu attentif à la situation de la minorité et à la situation de la majorité.

02

Sie wissen ja wahrscheinlich, daß man das, was heute zur sozialen Frage vorgebracht wird, seit verhältnismäßig langer Zeit vorbringt. Und es werden ja heute die Namen Proudhon, Fourier, Louis Blanc genannt als die ersten, die bis in die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts hinein die soziale Frage behandelt haben. Sie wissen ja auch, daß die Art, wie diese soziale Frage bis in die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts hinein behandelt wurde, von den heutigen Vertretern, wenigstens von vielen heutigen Vertretern der sozialen Frage genannt wird «das Zeitalter der sozialen Utopien». Es ist gut, sich klarzumachen, was man eigentlich damit meint, wenn man sagt: In ihrem ersten Stadium trat die soziale Frage so auf, daß sie in diesem Zeitalter der Utopien lebte. Aber man kann über diese Sache nicht im absoluten Sinne reden, sondern man kann eigentlich nur aus den Empfindungen der Vertreter der sozialen Frage in der Gegenwart reden. Die empfinden so, wie ich es jetzt schildern will. Sie empfinden, daß alle sozialen Fragen, die in dem Zeitalter auftraten, wovon ich zuerst sprechen will, im Stadium der Utopie waren. Und was verstehen die Leute darunter, wenn sie sagen: Die soziale Frage war damals im Stadium der Utopie? Darunter verstehen sie folgendes: Saint-Simon, Fourier haben gut bemerkt, daß auch nach der Französischen Revolution Menschen einer gewissen sozialen Minderheit da sind, welche im Besitz der Produktionsmittel und auch anderer menschlicher Güter sind, und daß da eine große Anzahl ist, sogar die Mehrzahl der anderen Menschen, die nicht in solchem Besitze sind, und die an den Produktionsmitteln nur dadurch arbeiten können, daß sie in die Dienste derjenigen treten, die die Produktionsmittel und auch den Boden besitzen, Menschen, welche im Grunde genommen nichts anderes haben als sich selbst und ihre Arbeitskraft. Man hat bemerkt, daß das Leben dieser großen Masse der Menschheit eine Bedrängnis ist, zum großen Teil in Armut verläuft gegenüber denjenigen, die in der Minderheit sind. Und man hat hingewiesen auf die Lage der Minderheit und auf die Lage der Mehrheit.

Ceux, qui maintenant ainsi que Saint-Simon et Fourier, comme aussi encore Proudhon ont écrit sur cette situation sociale de l'humanité, ils sont parti d'une certaine hypothèse. Ils sont partis de l'hypothèse qu'on aurait besoin de rendre les humains attentifs là dessus : Voyez, la grande masse vie dans la misère, en non liberté, en dépendance économique, cela n'est pas un être-là digne de l'humain. Cela devra être changé. Et on a alors imaginé toutes sortes de moyens par lesquels cette inégalité parmi les humains pourra être changée. Mais ce fut toujours une certaine hypothèse, et cette hypothèse était qu'on se disait : quand on sait, en quoi l'inégalité est fondée, quand on a assez de mots pressants, quand on a soi-même assez de conscience morale, pour rendre fortement attentif là dessus, que le grand nombre des humains vit en dépendance économique et juridique et est pauvre, ainsi ce discours saisira les cœurs, les âmes de la minorité, des nantis, de la minorité favorisée. Et il deviendra par là que cette minorité considère : ainsi cela ne peut rester, on doit introduire des changements, un autre ordre de société doit venir, un autre ordre de société doit être introduit. - Donc, l'hypothèse était celle que les humains consentirons de leur plus intérieure motivation d'âme de faire quelque chose pour la libération de la grande masse de l'humanité. Et alors on proposa, ce qu'on devrait faire. Et on croyait, quand la minorité, quand les humains qui sont les humains dirigeants, guidants, reconnaîtront qu'est bon ce qu'on veut faire, alors arrivera une amélioration générale de la situation de l'humanité.

03

Diejenigen, die nun so wie Saint-Simon und Fourier, wie auch noch Proudhon über diese soziale Lage der Menschheit geschrieben haben, die sind von einer gewissen Voraussetzung ausgegangen. Sie sind ausgegangen von der Voraussetzung, daß man notwendig habe, die Menschen darauf hinzuweisen: Seht, die große Masse lebt in Elend, in Unfreiheit, in wirtschaftlicher Abhängigkeit, das ist für die große Masse kein mr.aschenwürdiges Dasein. Das muß geändert werden. — Und man hat dann allerlei Mittel ausersonnen, durch welche diese Ungleichheit unter den Menschen geändert werden kann. Aber es war immer eine bestimmte Voraussetzung, und diese Voraussetzung war, daß man sich sagte: Wenn man weiß, worinnen die Ungleichheit begründet ist, wenn man eindringliche Worte genug hat, wenn man sittliches Bewußtsein selbst genug hat, um stark darauf hinzuweisen, daß die große Mehrzahl der Menschen in wirtschaftlicher und rechtlicher Abhängigkeit lebt und arm ist, so wird diese Rede die Herzen, die Seelen der Minderheit, der Begüterten, der begünstigteren Minderheit ergreifen. Und es wird dadurch, daß diese Minderheit einsieht: So kann es nicht bleiben, man muß Änderungen herbeiführen, es muß eine andere Gesellschaftsordnung kommen, eine andere Gesellschaftsordnung herbeigeführt werden. — Also die Voraussetzung war die, daß die Menschen sich herbeilassen werden, aus ihrem innersten Seelenantrieb heraus etwas zur Befreiung der großen Masse der Menschheit zu tun. Und dann schlug man vor, was man tun sollte. Und man glaubte, wenn die Minderheit, wenn die Menschen, die die leitenden, führenden Menschen sind, einsehen, daß gut ist, was man tun will, dann wird eine allgemeine Besserung der Lage der Menschheit eintreten.

Il a été dit extraordinairement beaucoup d'intelligent de ce côté, seulement tout ce qui a été entrepris en cette direction, cela ont le ressent aujourd'hui chez la plupart des représentant de la question sociale comme utopique. Cela signifie, on ne compte plus aujourd'hui sur ce qu'on a seulement besoin de dire : Ainsi on pourrait aménager le monde -, alors s'arrête l'inégalité économique et juridique des humains. Il ne sert à rien aujourd'hui, d'appeler à la compréhension, à la raison des humains, qui sont favorisés, qui sont dans le privilège, qui sont dans la possession des moyens de production et du genre. Si je devais exprimer, ce qui là a été perdu au cours de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, ainsi je dois dire qu’a été perdu la foi à la raison et à la bonne volonté de l'être humain. A cause de cela se disent les représentants de la question sociale, comme je les pense maintenant : inventer de beaux plans sur comment on devrait aménager le monde des humains, cela on le peut, mais de cela ne sort rien; car quand on prêche encore de si beaux plans, quand on en appelle aux cœurs avec de si belles paroles, aux âmes de la minorité gouvernante, ainsi cela ne se passera quand-même pas. Tout cela sont des idées dépourvues de valeur, et des idées dépourvues de valeur, lesquelles dépeignent l'avenir, ce sont justement en réalité pour parler populaire, des utopies. Cela n'a donc aucun but, ainsi dit-on, de dépeindre n'importe quoi, qui devrait se passer dans le futur, car il n'y aura personne, qui lâche de ses intérêts, qui peut être saisit en rapport à sa conscience, en rapport à sa raison morale et ainsi de suite. La croyance à la conscience et à la raison morale, on l'a perdue justement dans les plus larges cercles, nommément chez les représentants de la question sociale. On se dit, les humains n'agissent donc pas du tout avec leur raison, quand ils visent des institutions sociales, ou quand ils conduisent leur vie sociale, ils agissent d'après leur intérêt. Et les possédants ont évidemment un intérêt à cela, de rester dans leur possession. Les privilégiés sociaux ont un intérêt au maintien de leurs privilèges sociaux. C'est pourquoi c'est une illusion, de compter sur ce qu'on aurait seulement besoin de dire, les gens devraient faire ceci ou cela. Ils ne le font justement pas, parce qu'ils n'agissent pas à partir de leur raison, mais de leur intérêt.

04

Es ist sehr viel außerordentlich Gescheites gesagt worden von dieser Seite her, allein alles dasjenige, was in dieser Richtung unternommen worden ist, das empfindet man heute bei den meisten Vertretern der sozialen Frage als utopisch. Das heißt, man rechnet heute nicht mehr darauf, daß man nur zu sagen braucht: So könnte man die Welt einrichten —, dann hört die wirtschaftliche und politische und rechtliche Ungleichheit der Menschen auf. Es nützt heute nichts, an das Verständnis zu appellieren, an die Einsicht der Menschen, die begünstigt sind, die im Vorrecht sind, die im Besitz sind der Produktionsmittel und dergleichen. Wenn ich ausdrücken soll, was da im Laufe der zweiten Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts verloren worden ist, so muß ich sagen, verloren worden ist der Glaube an die Einsicht und an den guten Willen der Menschen. Daher sagen sich die Vertreter der sozialen Frage, wie ich sie jetzt meine: Schöne Pläne ausdenken, wie man die Menschenwelt einrichten soll, das kann man, aber dabei kommt nichts heraus; denn wenn man noch so schöne Pläne predigt, wenn man mit noch so rührenden Worten appelliert an die Herzen, an die Seelen der regierenden Minderheiten, so wird doch nichts geschehen. Das alles sind wertlose Ideen, und wertlose Ideen, welche die Zukunft ausmalen, das sind eben in Wirklichkeit, populär gesprochen, Utopien. Es hat also gar keinen Zweck, so sagt man, irgend etwas auszumalen, was in der Zukunft geschehen soll, denn es wird niemand da sein, der von seinen Interessen losläßt, der ergriffen werden kann in bezug auf sein Gewissen, in bezug auf seine sittliche Einsicht und so weiter. Den Glauben an Gewissen und sittliche Einsicht hat man eben in weitesten Kreisen, namentlich bei den Vertretern der sozialen Frage verloren. Man sagt sich, die Menschen handeln ja gar nicht nach ihrer Einsicht, wenn sie soziale Einrichtungen treffen, oder wenn sie ihr soziales Leben führen, sie handeln nach ihrem Interesse. Und die Besitzenden haben selbstverständlich ein Interesse daran, in ihrem Besitz zu bleiben. Die sozial Bevorrechteten haben ein Interesse an der Erhaltung der sozialen Vorrechte. Daher ist es eine Illusion, darauf zu rechnen, daß man nur zu sagen braucht, die Leute sollen das oder jenes machen. Sie tun es eben nicht, weil sie nicht aus ihrer Einsicht, sondern aus ihrem Interesse heraus handeln.

Dans le sens le plus englobant, ainsi on peut dire, Karl Marx s'est reconnu de cet avis de proche en proche, mais vraiment en premier de proche en proche. On peut décrire un grand nombre d'époques dans la vie de Karl Marx. Marx était dans sa jeunesse aussi un penseur idéaliste et a aussi encore dans le sens, comme je l'ai justement caractérisé, pensé à la faisabilité d'utopies. Mais c'était tout de suite lui, et après lui alors aussi son ami Engels, qui de la manière la plus radicale est revenu de ce calcul avec la raison de l'être humain. Et quand je caractérise quelque, chose en général, qui en fait est une grande histoire, ainsi je peux dire ce qui suit : Karl Marx est finalement venu à la conviction que dans le monde cela ne pourrait pas aller mieux d'une autre façon que par ce qu'on appelle ces humains, qui n'ont pas un intérêt à ce que leur biens leur restent maintenus, leurs privilèges leurs restent maintenus. Sur ceux-là on ne pouvait absolument pas voir, ceux-ci on devait les laisser complètement hors du calcul, car ils ne laisseraient n'importe comment jamais aller là dessus, quand on leur prêche encore si bellement. - Par contre il y a tout de suite la grande masse des travailleurs prolétariens, Karl Marx lui-même se vivait donc dans cette conviction dans le temps, où cela apparu, au fond en premier en Europe du centre, ce qu'on nomme aujourd'hui le prolétariat. Il vit le prolétariat apparaître des autres conditions de lieu en premier en Europe du centre. Alors qu'il vivait alors en Angleterre, cela était quelque peu autre. Mais dans le temps, où Karl Marx se développa de l'idéaliste au matérialiste économique, là c'était ainsi, qu'en fait en Europe du centre monta en premier le prolétariat moderne.

05

Im umfassendsten Sinne, so kann man sagen, hat sich nach und nach, aber wirklich erst nach und nach, zu dieser Ansicht Karl Marx bekannt. Man kann in dem Leben von Karl Marx eine ganze Anzahl von Epochen schildern. Marx war in seiner Jugend auch ein idealistischer Denker und hat auch noch in dem Sinn, wie ich es eben charakterisiert habe, an die Realisierbarkeit von Utopien gedacht. Aber er war es gerade, und nach ihm dann auch sein Freund Engels, der in der aller-radikalsten Weise von dieser Rechnung auf die Einsicht der Menschen abgekommen ist. Und wenn ich im allgemeinen etwas charakterisiere, was eigentlich eine große Geschichte ist, so kann ich das Folgende sagen: Karl Marx ist zuletzt zu der Überzeugung gekommen, daß es in der Welt nicht auf eine andere Art besser werden könne als dadurch, daß man jene Menschen aufruft, die nicht ein Interesse daran haben, daß ihre Güter ihnen erhalten bleiben, ihre Vorrechte ihnen erhalten bleiben. Auf diese könne man überhaupt nicht sehen, diese müsse man ganz aus der Rechnung lassen, denn sie werden sich niemals herbeilassen, irgendwie darauf einzugehen, wenn man ihnen noch so schön predigt. — Dagegen gibt es gerade die große Masse der proletarischen Arbeiter, und Karl Marx selbst lebte sich ja in diese Überzeugung hinein in der Zeit, als in Mitteleuropa das im Grunde erst entstand, was man heute das Proletariat nennt. Er sah das Proletariat aus den anderen Wirtschaftsverhältnissen in Mitteleuropa erst entstehen. Als er dann in England lebte, war das ja etwas anderes. Aber in der Zeit, als Karl Marx sich vom Idealisten zum ökonomischen Materialisten entwickelte, da war es so, daß eigentlich in Mitteleuropa das moderne Proletariat erst heraufkam.

Et maintenant il se disait : ce prolétariat moderne, il a un tout autre intérêt que la minorité dirigeante, car il consiste en des humains, qui ne possèdent rien que leur force de travail, d'humains qui ne peuvent vivre d'aucune autre manière que par ce qu'il placent leur force de travail au service des possédants, nommément au service des possédant des moyens de production. Quand ces travailleurs délaissent leur travail, alors il sont, cela valait particulièrement pour le temps d'alors, de la manière la plus radicale, jetés à la rue. Ils n'ont rien d'autre devant soi que la possibilité d'une corvée pour ceux qui sont les possesseurs des moyens de production. Ces humains ont un tout autre intérêt que les autres. Ils ont un intérêt à ce que l'entière ordonnance de société antérieure s'arrête, que l'ordonnance de la société soit transformée. On n'a pas besoin de prêcher à ceux-là, afin que leur raison soit saisie, mais seulement que leur égoïsme, leurs intérêts soient saisis. Là-dessus on peut compter. Pour prêcher à ceux dont on devrait compter sur leur raison, de cela ne sort rien, car les humains n'agissent pas d'après la raison, ils agissent seulement d’après leurs intérêts. On ne peut donc se tourner vers ceux chez qui on devrait en appeler à la raison, mais à ceux dont on doit en appeler aux intérêts. Ils ne peuvent pas autre chose qu'a partir de leur contrainte prendre fait et cause pour le temps nouveau. Cela est l'égoïsme vers lequel Karl Marx s'est développé. Parce qu’il n'a plus cru que le progrès de l'humanité vers de nouveaux contextes sociaux pourraient venir d'autres œuvres humaines que de l’œuvre du prolétariat lui-même. Le prolétariat pourrait seulement aspirer, ainsi pense Karl Marx, par intérêt, par ses intérêts particuliers-égoïstes, à un renouveau des contextes sociaux humains. Et avec cela le prolétariat, mais maintenant pas de l'amitié avec les humains, mais de l'intérêt, libérera aussi tout le reste de l'humanité, parce qu'il ne peut plus rien y avoir d'autre que ce que les humains font, qui ne pendent pas à de vieux biens, mais n'ont rien à perdre de vieux biens.

06

Und nun sagte er sich: Dieses moderne Proletariat, das hat ganz andere Interessen als die leitende Minderheit, denn es besteht aus Menschen, die nichts besitzen als ihre Arbeitskraft, aus Menschen, die auf keine andere Weise leben können als dadurch, daß sie ihre Arbeitskraft in den Dienst der Besitzenden, namentlich in den Dienst der Besitzenden der Produktionsmittel, stellen. Wenn diese Arbeiter ihre Arbeit verlassen, dann sind sie, das galt besonders für die damalige Zeit in radikalster Weise, auf die Straße geworfen. Sie haben nichts anderes vor sich als die Möglichkeit einer Fron für diejenigen, die die Besitzer der Produktionsmittel sind. Diese Menschen haben ein ganz anderes Interesse als die anderen. Sie haben ein Interesse daran, daß die ganze frühere Gesellschaftsordnung aufhört, daß diese Gesellschaftsordnung umgewandelt wird. Denen braucht man nicht zu predigen, damit ihre Einsicht ergriffen wird, sondern nur, daß ihr Egoismus, ihre Interessen ergriffen werden. Darauf kann man sich verlassen. Zu predigen denjenigen, auf deren Einsicht man zählen soll, dabei kommt nichts heraus, denn die Menschen handeln nicht nach Einsicht, sie handeln nur aus Interesse. Man kann sich also nicht an die wenden, bei denen man an die Einsicht appellieren müßte, sondern an diejenigen, an deren Interesse man appellieren muß. Die können nicht anders als aus innerem Zwang heraus für die neuere Zeit eintreten. Das ist der Egoismus, zu dem Karl Marx sich hinentwickelt hat. Daher hat er nicht mehr geglaubt, daß der Fortschritt der Menschheit zu neueren sozialen Zuständen von anderem Menschenwerke herkommen könne, als von dem Werke des Proletariats selbst. Das Proletariat könne nur, so meint Karl Marx, aus Interesse, aus seinen einzel-egoistischen Interessen her eine Erneuerung der menschlichen sozialen Zustände erstreben. Und damit wird das Proletariat, aber jetzt nicht aus Menschenfreundlichkeit, sondern aus Interesse auch die ganze übrige Menschheit befreien, weil es nichts anderes mehr geben kann als dasjenige, was die Menschen bewirken, die nicht an alten Gütern hängen, sondern die bei einer Umwandelung nichts von alten Gütern zu verlieren haben.

On se dit donc : là, d'un côté, sont les cercles dirigeants, guidants, ils ont certains droits, qui dans des temps antérieurs leur ont été décernés ou qui dans des temps antérieurs ont été arrachés, qu'ils ont hérités dans leurs familles, auxquels ils tiennent fermement. Ces cercles dirigeant, guidants sont en possession de ceci ou cela qu'à nouveau ils héritent à l'intérieur de leurs cercles, leur famille et ainsi de suite. Ces cercles ont comme les cercle dirigeants, guidants toujours quelque chose à perdre lors d'une transformation. Car évidemment, s'ils ne perdaient rien, ne serait donc pas de transformation. Il s'agit de ce que ceux, qui n'ont rien, devraient recevoir quelque chose, et ceux qui on quelque chose pourraient à cause de cela seulement perdre. Donc on pourrait seulement appeler à la raison, quand cette raison donnerait l'impulsion à la classe possédante, dirigeante, de vouloir perdre quelque chose. A cela il ne consentent pas. - Cela était la façon de voir de Karl Marx. On doit donc en appeler à ceux, qui n'ont rien à perdre. C'est pourquoi en 1848, le manifeste communiste conclu avec les mots : les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes, mais ils ont tout à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

07

Man sagt sich also: Da sind auf der einen Seite die leitenden, führenden Kreise, die haben gewisse Rechte, die ihnen in früheren Zeiten verliehen worden sind oder die in früheren Zeiten von ihnen erzwungen worden sind, die sie vererbt haben in ihren Familien, an denen halten sie fest. Es sind diese leitenden, führenden Kreise im Besitz von dem oder jenem, was sie wiederum innerhalb ihrer Kreise, ihrer Familie vererben und so weiter. Diese Kreise haben als die leitenden, führenden Kreise bei einer Umwandelung immer etwas zu verlieren. Denn selbstverständlich, wenn sie nichts verlören, würde ja keine Umwandelung geschehen. Es handelt sich darum, daß diejenigen, die nichts haben, etwas bekommen sollten, diejenigen, die etwas haben, könnten daher nur verlieren. Also man könnte nur an die Einsicht appellieren, wenn diese Einsicht der besitzenden, führenden Klasse den Impuls eingeben würde, etwas verlieren zu wollen. Darauf lassen sie sich nicht ein. — Das war die Anschauung von Karl Marx. Man muß also an diejenigen appellieren, die nichts zu verlieren haben. Deshalb schließt auch im Jahre 1848 das Kommunistische Manifest mit den Worten: Proletarier haben nichts zu verlieren als ihre Ketten, sie haben aber alles zu gewinnen. Proletarier aller Länder, vereinigt euch!

Maintenant, voyez-vous, c'est devenu dans une certaine mesure une conviction depuis la publication du manifeste communiste, et aujourd'hui, où certaines sensations qui se tiennent déjà sous l'influence de cette façon de voir, vivent justement dans la majorité du prolétariat, aujourd'hui on ne peut plus du tout se représenter correctement quel énorme revirement s'est déroulé autour du milieu du dix-neuvième siècle dans la façon de voir socialiste . Mais ce serait bien, si vous vous laissiez prendre quelque chose comme l'« Évangile d'un pauvre pêcheur » de Weitling, un apprenti tailleur, qui a été écrit pas si longtemps avant le manifeste communiste , et quand vous compareriez cela avec tout ce qui a été écrit après la publication du manifeste communiste ! Dans cet « Évangile d'un pauvre pêcheur », vraiment inspiré d'un vrai sentiment prolétarien, règne, on peut dire, une langue en un certain sens même incandescente, poétique, mais absolument une langue, qui veut appeler à la bonne volonté, à la raison de l'être humain. C'est la conviction de Weitling qu'on pourrait commencer quelque chose avec la bonne volonté de l'être humain. et cette conviction, elle est en premier amenuisée autour du milieu du dix-neuvième siècle. Et le fait par lequel elle s'est amenuisée, est justement la publication du manifeste communiste. Et depuis le temps, depuis 1848, nous pouvons en fait poursuivre ce que nous nommons aujourd'hui la question sociale. Car si nous voulions aujourd'hui parler ainsi que Saint-Simon, que Fourier, que Weitling, oui, nous prêcherions aujourd'hui vraiment des oreilles entièrement sourdes. Car jusqu'à un certain degré, c'est absolument correct que dans les questions sociales on ne puisse rien commencer, quand on appelle à la raison des cercles dirigeants, guidants qui ont quelque chose. Cela est déjà correct. Les cercles dirigeants, guidants n'ont certes jamais admis cela, ils l'admettrons aussi à peine aujourd'hui, ils ne le savent pas du tout même une fois qu'ils le font quand même, car là des forces inconscientes jouent un extraordinairement grand rôle dans l'âme humaine.

08

Nun sehen Sie, das ist seit der Veröffentlichung des Kommunistischen Manifests gewissermaßen eine Überzeugung geworden, und heute, wo gewisse Empfindungen, die schon unter dem Einfluß dieser Anschauung stehen, eben in der Majorität des Proletariats leben, heute kann man sich gar nicht mehr richtig vorstellen, was für ein ungeheurer Umschwung in der sozialistischen Anschauung sich um die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts vollzogen hat. Aber es wäre gut, wenn Sie sich herbeiließen, so etwas zu nehmen wie das «Evangelium eines armen Sünders» von Weitling, einem Schneidergesellen, das gar nicht so lange Zeit vor dem Kommunistischen Manifest geschrieben ist, und wenn Sie das vergleichen würden mit alledem, was nach dem Erscheinen des Kommunistischen Manifestes geschrieben ist! In diesem wirklich von echter proletarischer Empfindung eingegebenen «Evangelium eines armen Sünders» herrscht eine, man kann sagen, in gewissem Sinne sogar poetische, glühende Sprache, aber durchaus eine Sprache, die appellieren will an den guten Willen, an die Einsicht der Menschen. Das ist Weitlings Überzeugung, daß man etwas anfangen könne mit dem guten Willen der Menschen. Und diese Überzeugung, die ist erst um die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts geschwunden. Und die Tat, durch die sie geschwunden ist, ist eben die Publikation des Kommunistischen Manifests. Und seit der Zeit, seit dem Jahre 1848, können wir eigentlich verfolgen das, was wir heute die soziale Frage nennen. Denn wenn wir heute so reden wollten wie Saint-Simon, wie Fourier, wie Weitling — ja, wir würden heute wirklich ganz tauben Ohren predigen. Denn bis zu einem gewissen Grade ist es durchaus richtig, daß man in der sozialen Frage nichts anfangen kann, wenn man an die Einsicht der leitenden, führenden Kreise, die etwas haben, appelliert. Das ist schon richtig. Die leitenden, führenden Kreise haben das zwar niemals zugegeben, sie werden es auch heute kaum zugeben, sie wissen es gar nicht einmal, daß sie es doch tun, denn da spielen unbewußte Kräfte in der menschlichen Seele eine außerordentlich große Rolle.

Voyez-vous, notre culture spirituelle est donc une fois devenue presque entièrement phrase au cours du dix-neuvième siècle. C'est justement quand-même un fait beaucoup plus important, qu'en rapport à la culture spirituelle nous vivons dans la phrase, c'est un fait social beaucoup plus important qu'on le croit ordinairement. Et ainsi les membres des cercles dirigeants, guidants parlent aussi sur la question sociale de toutes sortes de belles choses, et ils sont eux-mêmes souvent persuadés qu'ils auraient déjà la bonne volonté. Mais en réalité ils croient seulement cela, c'est seulement leur illusion. A l'instant, où une quelque chose sera saisie en cette relation, il en ressort aussi rapidement que c'est une illusion. Nous voulons encore en parler après. Mais comme dit, nous ne pouvons plus parler aujourd'hui ainsi qu’a été parlé à l'époque des utopies. C'est la véritable conquête qui est venue par Karl Marx, qu'il a montré, comment aujourd'hui l'humanité est empêtrée ainsi dans l'illusionnisme, que c'est un non sens de compter sur autre chose que sur l'égoïsme. Il devra une fois être compté avec cela. Il ne pourra rien du tout être atteint à cause de ce qu’on veut une fois compter n'importe comment sur le désintéressement, sur la bonne volonté, sur les principes de base de la moralité de l'être humain - je dis toujours : en rapport à la question sociale. Et ce revirement qui a conduit à ce que justement aujourd'hui nous devons parler tout autrement, que par exemple encore dans la première moitié du dix-neuvième siècle pouvait être parlé en rapport à la question sociale, ce revirement est justement venu avec le manifeste communiste. Mais tout n'est pas venu en une fois, mais cela fut donc malgré tout possible qu'aussi après le manifeste communiste, jusque dans les années soixante, comme vous le saurez tous - maints socialistes plus jeunes ont déjà oublier ce temps -, une toute autre façon de penser sociale, la façon de Ferdinand Lassalle, a saisi les cœurs, les âmes. Et ce qui était socialisme lassalien s'est aussi poursuivi encore après la mort de Lassalle, qui survint en 1864. Lassalle appartient absolument aux humains, qui malgré que l'autre façon de penser était déjà sortie, comptaient encore sur la force d'impact des idées. Lassalle voulait absolument encore atteindre les humains comme tels dans leur raison, dans leur vouloir social avant toutes choses. Mais toujours de plus en plus la tendance lassalienne déclinait et l'autre, la tendance marxiste, pris la main haute, qui voulait seulement compter sur les intérêts de cette partie de la population humaine qui ne possédait qu'elle-même et sa force de travail. Mais cela n'alla pourtant pas si vite. Une telle manière de penser se développe en premier de proche en proche dans l'humanité.

09

Sehen Sie, es ist ja nun einmal unsere geistige Kultur im Laufe des neunzehnten Jahrhunderts fast ganz zur Phrase geworden. Es ist eben doch eine viel wichtigere soziale Tatsache, daß wir mit Bezug auf die geistige Kultur in der Phrase leben, eine viel wichtigere soziale Tatsache ist es, als man gewöhnlich meint. Und so reden natürlich die Angehörigen der leitenden, führenden Kreise auch über die soziale Frage allerlei schöne Dinge, und sie sind selbst oftmals überzeugt, daß sie schon den guten Willen hätten. Aber in Wirklichkeit glauben sie das nur, es ist nur ihre Illusion. In dem Augenblick, wo irgend etwas Reales in dieser Beziehung angegriffen wird, kommt es auch gleich heraus, daß das eine Illusion ist. Davon wollen wir nachher noch sprechen. Aber wie gesagt, so können wir heute nicht mehr reden, wie im Zeitalter der Utopien geredet worden ist. Das ist die wirkliche Errungenschaft, die durch Karl Marx gekommen ist, daß er gezeigt hat, wie heute die Menschheit so in den Illusionismus hineinverstrickt ist, daß es ein Unsinn ist, auf etwas anderes zu rechnen als auf den Egoismus. Es muß damit einmal gerechnet werden. Es kann daher gar nichts erreicht werden, wenn man auf die Selbstlosigkeit, auf den guten Willen, auf die sittlichen Grundsätze der Menschen -- ich sage immer: in bezug auf die soziale Frage -- irgendwie rechnen will. Und dieser Umschwung, der dazu geführt hat, daß wir eben heute ganz anders reden müssen, als zum Beispiel noch in der ersten Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts geredet werden konnte mit Bezug auf die soziale Frage, dieser Umschwung ist eben mit dem Kommunistischen Manifest gekommen. Aber es ist nicht alles auf einmal gekommen, sondern es war ja immerhin möglich, daß auch nach dem Kommunistischen Manifest noch bis in die sechziger Jahre hinein, wie Sie alle wissen werden — manche jüngere Sozialisten haben die Zeit schon vergessen —, eine ganz andere Art des sozialen Denkens, die Art des Ferdinand Lassalle, die Herzen, die Seelen ergriffen hat. Und auch nach dem Tode von Lassalle, der 1864 erfolgt ist, hat sich noch fortgesetzt dasjenige, was Lassallescher Sozialismus war. Lassalle gehört durchaus zu den Menschen, die, trotzdem die andere Denkweise schon heraufgekommen war, noch rechneten auf die Schlagkraft der Ideen. Lassalle wollte durchaus noch die Menschen als solche ergreifen in ihrer Einsicht, in ihrem sozialen Wollen vor allen Dingen. Aber immer mehr und mehr nahm diese Lassallesche Schattierung ab und nahm überhand die andere, die marxistische Schattierung, die nur rechnen wollte auf die Interessen desjenigen Teiles der menschlichen Bevölkerung, der nur sich selbst besaß und seine Arbeitskraft. Aber es ging immerhin nicht so schnell. Solch eine Denkweise entwickelt sich erst nach und nach in der Menschheit.

Dans les années soixante, soixante-dix, encore aussi dans les années quatre-vingt c'était absolument ainsi que les gens, quand ils appartenaient au prolétariat, ou aussi quand ils appartenaient aux gens qui étaient politiquement ou socialement dépendant, quand aussi ils n'étaient pas tout de suite prolétaires, jugeaient dans une certaine mesure moralement leur dépendance, et qu'ils ne jugeaient pas moralement les cercles non dépendants de la population humaine. D'après leur conscience c'était de la mauvaise volonté des cercles dirigeants, guidants de la population humaine, qu'ils laissaient la grande masse des prolétaires en dépendance, qu'ils payaient mal et ainsi de suite. Quand j'ai la permission de l'expliquer trivial, ainsi je peux dire, dans les années soixante, soixante-dix jusque dans les années quatre-vingt fût fabriquée beaucoup d'indignation et fût parlé du point de vue de l'indignation sociale. Alors l'étrange revirement intervint en fait en premier vraiment correctement dans le milieu des années quatre-vingt. Les personnalités les plus dirigeantes du mouvement social arrêtèrent dans les années quatre-vingt, alors entièrement de parler sur la question sociale à partir de l'indignation morale. C'était donc le temps dans lequel ces dirigeants là étaient grands et plus ou moins encore chauffés à blanc d'ardeur, dont vous êtes les disciples, et avez seulement encore vu mourir : Adler, Pernerstofer, Wilhelm Liebknecht, Auer, Bebel, Singer et ainsi de suite. Ces dirigeants plus anciens arrêtèrent, tout de suite jadis, toujours plus, de prêcher le socialisme d'indignation. Et maintenant j'aimerais vous l'exprimer ainsi, comme quand les guides du socialisme exprimaient leur conviction la plus intérieure, alors qu'ils transféraient jadis le vieux socialisme d'indignation dans leur nouvelle/récente vision du monde socialiste. Vous trouverez, que ce que je vous dis maintenant, cela ne se trouve donc dans aucun livre sur l'histoire du socialisme. Mais qui a vécu cette fois là et a participé, il sait, que les gens, quand on les a abandonné à eux-mêmes, ont parlé ainsi.

10

In den sechziger, siebziger Jahren, auch noch in den achtziger Jahren war es durchaus so, daß die Leute, wenn sie dem Proletariat angehörten oder auch wenn sie zu den Leuten gehörten, die politisch oder sozial abhängig, wenn auch nicht gerade Proletarier waren, ihre Abhängigkeit gewissermaßen moralisch beurteilten, und daß sie die nicht abhängigen Kreise der menschlichen Bevölkerung moralisch verurteilten. Ihrem Bewußtsein nach war es böser Wille der leitenden, führenden Kreise der menschlichen Bevölkerung, daß sie die große Masse des Proletariats in Abhängigkeit ließen, daß sie sie schlecht bezahlten und so weiter. Wenn ich es trivial ausdrücken darf, so kann ich sagen, in den sechziger, siebziger Jahren, bis in die achtziger Jahre hinein wurde viel soziale Entrüstung fabriziert und vom Standpunkt der sozialen Entrüstung aus gesprochen. Dann trat in der Mitte der achtziger Jahre der merkwürdige Umschwung eigentlich erst so recht ein. Die mehr führenden Persönlichkeiten der sozialen Bewegung hörten in den achtziger Jahren dann ganz auf, aus moralischer Entrüstung heraus über die soziale Frage zu sprechen. Das war ja die Zeit, in der groß waren und mehr oder weniger noch von jugendlichem Feuereifer durchglüht waren diejenigen Führer, die Sie, die Sie jünger sind, nur noch haben sterben sehen: Adler, Pernerstorfer, Wilhelm Liebknecht, Auer, Bebel, Singer und so weiter. Diese älteren Führer hörten gerade damals in den achtziger Jahren immer mehr auf, diesen Entrüstungssozialismus zu predigen. Und nun möchte ich es Ihnen so ausdrücken, wie wenn diese Führer des Sozialismus ihre innerste Überzeugung aussprächen, als sie damals den alten Entrüstungssozialismus überleiteten in ihre neuere sozialistische Weltanschauung. Sie werden finden, was ich Ihnen jetzt sage, das stehe ja in keinem Buche über die Geschichte des Sozialismus. Aber wer dazumal gelebt hat und das mitgemacht hat, der weiß, daß die Leute, wenn man sie sich selbst überlassen hat, so geredet haben.

Supposons donc, dans les années quatre-vingt de tels gens dirigeants du socialisme seraient venu ensemble en discussion avec d'autres qui étaient encore bourgeois dans leur mentalité, et supposons, qu'encore une autre sorte aurait été là, des bourgeois qui étaient idéalistes, qui souhaitaient tout le bon à tous les humains et qui auraient été d'accord avec ce que tous les humains auraient été rendus heureux. Là pouvait se passer que les bourgeois expliquaient, qu'ils devait toujours y avoir des humains qui sont pauvres et de tels qui sont riches et ainsi de suite, car seulement cela pouvait maintenir la société humaine. Alors s'élevait peut être la voix d'un de ceux, qui étaient idéalistes, qui là étaient indigné sur ce que tant de gens devaient vivre en pauvreté et dépendance. Ainsi l’un disait peut-être alors : oui, cela devra être atteint que soit rendu clair à ces gens possédants, aux entrepreneurs, aux capitalistes, qu'ils doivent lâcher de leur possession, qu'ils doivent atteindre des institutions par lesquelles la grande masse vienne en une autre situation et du genre. -Là, de très beaux discours auraient été tenus de ces tonalités. Mais alors un tel élevait sa voix qui jadis se trouvait tout de suite dans le socialisme et le cours de son devenir et disait : de quoi parlez-vous là, vous êtes un enfant ! Tout cela est enfantillage, tout un non sens. Les gens, qui là sont des capitalistes, qui sont des entrepreneurs, ce sont tous de pauvres diables qui ne savent rien d'autre que ce qui leur est mis dans le bleu de par les générations. Si aussi ils entendaient, qu'ils devraient le faire autrement, alors ils ne le pourraient pas une fois, car ils ne viendraient pas là dessus, comment ils devraient faire. Quelque chose de tel ne rentre pas dans leur crâne, qu'on peut faire quelque chose d'autre. On n'a pas la permission d'accuser les gens, on n'a pas la permission de juger les gens moralement, ils ne sont pas du tout à juger moralement ; les gars ont grandis là-dedans, ces pauvres diables dans tout le milieu, et cela les inspire avec les idées qu'ils ont. Les accuser moralement, signifie ne rien comprendre des lois de l'évolution de l'humanité, signifie s'adonner à des illusions. Ces humains ne peuvent jamais vouloir que le monde adopte une autre forme. Parler d'eux avec indignation est le pur enfantillage. Tout cela est devenu ainsi nécessairement, et cela peut seulement devenir autre à nouveau par nécessité. Voyez-vous, avec de tels gars enfantins, qui croient là qu'ils peuvent prêcher les possédants, les capitalistes, qu'ils devraient en être conduit à un autre ordre du monde, avec de tels gars puérils on ne peut rien commencer. Avec eux n'est pas à introduire un nouvel ordre du monde. Ils s'adonnent seulement à la croyance qu'on peut accuser ces pauvres diables de capitalistes, qu'ils devraient faire un autre monde.

11

Nehmen wir also an, es seien in den achtziger Jahren solche führenden Leute des Sozialismus zur Diskussion zusammengekommen mit anderen, die noch Bourgeois waren in ihren Gesinnungen, und nehmen wir an, es wäre noch eine dritte Sorte dagewesen, Bourgeois, die Idealisten waren, die allen Menschen Gutes wünschten und die damit einverstanden gewesen wären, wenn alle Menschenn glücklich gemacht worden wären. Da konnte es geschehen, daß die Bourgeois erklärten, es müßte immer Leute geben, die arm sind und solche, die reich sind und so weiter, denn nur das könne die menschliche Gesellschaft aufrechterhalten. Dann erhob sich vielleicht die Stimme eines von denjenigen, welche Idealisten waren, die da entrüstet waren darüber, daß so viele Leute in Armut und Abhängigkeit leben mußten. So einer sagte dann vielleicht: Ja, das muß erreicht werden, daß klar gemacht wird diesen besitzenden Leuten, den Unternehmern, den Kapitalisten, daß sie loslassen müssen von ihrem Besitz, daß sie Einrichtungen treffen müssen, durch welche die große Masse in eine andere Lage kommt, und dergleichen. — Da wurden sehr schöne Reden gehalten aus diesen Tönen heraus. Dann aber erhob solch einer seine Stimme, der damals sich gerade hineinfand in den Sozialismus und seinen Werdegang, und sagte: Was reden Sie da, Sie sind ein Kind! Das ist alles Kinderei, alles Unsinn. Die Leute, die da Kapitalisten sind, die Unternehmer sind, das sind alles arme Hascherl, die wissen nichts anderes, als was ihnen eingebleut ist von Generationen her. Wenn die auch hörten, sie sollten es anders machen, dann könnten sie es nicht einmal, denn sie kämen nicht darauf, wie sie es machen sollten. So etwas geht gar nicht in ihre Schädel hinein, daß man etwas anders machen kann. Man darf nicht die Leute anklagen, man darf nicht die Leute moralisch verurteilen, die sind gar nicht moralisch zu verurteilen; die Kerle sind da hineingewachsen, diese armen Hascherl, in das ganze Milieu, und das inspiriert sie mit den Ideen, die sie haben. Sie moralisch anklagen, heißt nichts verstehen von den Gesetzen der Menschheitsentwickelung, heißt sich Illusionen hingeben. Diese Menschen können niemals wollen, daß die Welt eine andere Form annimmt. Mit Entrüstung von ihnen zu sprechen, ist die pure Kinderei. Das ist alles notwendig so geworden, und anders kann das auch wiederum nur durch Notwendigkeit werden. Seht ihr, mit solchen kindischen Kerlen, die da glauben, sie könnten den Besitzenden, den Kapitalisten predigen, es solle eine neue Weltordnung heraufgeführt werden, mit solchen kindischen Kerlen kann man nichts anfangen. Mit ihnen ist keine neue Weltordnung herbeizuführen. Die geben sich nur dem Glauben hin, daß man anklagen kann diese armen Hascherl von Kapitalisten, daß sie eine andere Welt machen sollten.

Je dois quelque peu exprimer la chose clairement, de cela maint est dit en contours aigus, mais quand même ainsi, que les discours, dont je parle, vous pourriez les entendre partout. Si vous écriviez, vous retoucheriez cela un peu, écrire un peu autrement, mais cela reposait à la base.

12

Ich muß die Sache etwas deutlich aussprechen, daher ist manches in scharfen Konturen gesagt, aber doch so, daß Sie die Reden, von denen ich spreche, durchaus überall hören konnten. Wenn sie geschrieben wurden, dann wurden sie ja ein bißchen retuschiert, ein bißchen anders geschrieben, aber das lag zugrunde.

Alors ils continuaient à parler : Avec les gars - ce sont des idéalistes, ils se représentent le monde au sens d'une idéologie -, avec eux n'est rien à commencer. Nous devons nous remettre à ceux qui n'ont rien, qui à cause de cela veulent autre chose par leurs intérêts que ceux qui sont liés à des intérêts capitalistes. Et aussi n'aspirerons pas d'un quelque principe moral à un quelque changement de la situation de vie, mais seulement par la convoitise d'avoir plus qu'ils n'ont, d’avoir un être-là indépendant. - Cette manière de penser monta dans les années quatre-vingt toujours de plus en plus, de ne plus saisir dans le sens l'évolution de l'humanité, que l'être humains individuel est particulièrement responsable pour ce qu'il fait, mais qu'il fait, ce qu'il doit faire à partir de la situation économique. Le capitaliste, l'entrepreneur épuise/éreinte les autres dans la plus haute non culpabilité. Celui qui est prolétaire ne révolutionnera pas à partir d'un principe moral, mais en toute non culpabilité d'une nécessité humaine, et ceux qui prennent des mains les moyens de production, le capital, à ceux qui justement l'on. Cela doit se jouer comme une nécessité historique. - Cette manière de penser monta.

13

Dann redeten sie weiter: Mit den Kerlen — das sind Idealisten, die stellen sich die Welt im Sinne einer Ideologie vor —, mit denen ist nichts anzufangen. Wir müssen uns auf diejenigen verlassen, die nichts haben, die daher aus ihren Interessen etwas anderes wollen als die, die mit kapitalistischen Interessen verbunden sind. Und auch nicht aus irgendeinem moralischen Grundsatz werden die eine Änderung der Lebenslage anstreben, sondern nur aus Begehrlichkeit, mehr zu haben als sie haben, ein unabhängiges Dasein zu haben. — Diese Denkweise kam in den achtziger Jahren immer mehr und mehr herauf, die Menschheitsentwickelung nicht mehr im Sinne aufzufassen, daß einem der einzelne Mensch besonders verantwortlich ist für das, was er tut, sondern daß er aus der wirtschaftlichen Lage heraus tut, was er tun muß. Der Kapitalist, der Unternehmer schindet die anderen in höchster Unschuld. Derjenige, der Proletarier ist, der wird nicht aus einem sittlichen Grundsatz, sondern in aller Unschuld aus einer menschlichen Notwendigkeit heraus revolutionieren, und denjenigen die Produktionsmittel, das Kapital aus den Händen nehmen, die es eben haben. Das muß sich abspielen als eine geschichtliche Notwendigkeit. — Diese Denkweise kam herauf.

Maintenant voyez-vous, c'était en fait en premier en 1891 aux jours du parti à Erfurt qu'alors tout le Lassalianisme, qui était justement quand même encore basé sur la raison des humains, passa dans la croyance au dit « Programme d'Erfurt », par lequel fut décidé de faire du marxisme la vision officielle du prolétariat. Parcourez les programmes des jours de parti de Gotha, de Eisenach, là vous trouverez deux exigences comme vrai exigences prolétariennes des temps d'alors, qui étaient encore pendantes au Lassalisme. La première exigence était la suppression/l'abolition des rapports de salaire, la deuxième exigence était le placement politique égal de tous les humains, l'abolition de tous les privilèges politiques. Toutes les exigences prolétariennes allèrent sur ces deux exigences jusqu'au années quatre-vingt-dix, jusqu'au jour de parti d'Erfurt, qui apporta le grand revirement. Contemplez une fois exactement ces deux exigences et comparez les avec les exigences principales du jour de parti d'Erfurt.

14

Nun sehen Sie, es war eigentlich erst im Jahre 1891 auf dem Erfurter Parteitag, als dann aller Lassallianismus, der eben doch noch auf die Einsicht der Menschen basiert war, überging in den Glauben an das sogenannte «Erfurter Programm», welches bestimmt war, den Marxismus zur offiziellen Anschauung des Proletariats zu machen. Lesen Sie die Programme des Gothaer, des Eisenacher Parteitages durch, da werden Sie zwei Forderungen finden als echt proletarische Forderungen der damaligen Zeit, die noch zusammenhängen mit Lassallianismus. Die erste Forderung war die Abschaffung des Lohnverhältnisses, die zweite Forderung war die politische Gleichstellung aller Menschen, die Abschaffung aller politischen Vorrechte. Auf diese beiden Forderungen gingen alle proletarischen Forderungen aus bis zu den neunziger Jahren, bis zu dem Erfurter Parteitag, der den großen Umschwung brachte. Schauen Sie einmal diese beiden Forderungen genau an und vergleichen Sie sie mit den Hauptforderungen des Erfurter Parteitages.

Quelles sont maintenant les exigences principales du jour de parti d'Erfurt ? Ce sont : transfert de la propriété privée des moyens de production dans la propriété communautaire, administration de toutes les fabrications de biens, de toutes productions par une sorte de grande coopérative, dans laquelle l'État jusqu'à présent a à se transformer. Comparez le programme de jadis, lequel était le programme prolétarien des années quatre-vingt, avec ce qui est provenu du programme de parti d'Erfurt et existe depuis les années quatre-vingt-dix, ainsi vous direz, dans les vieux programme de Gotha et Eisenach sont encore des exigences purement humaines, les exigences du socialisme : égalité politique de tous les humains, abolition des rapports de salaire indignes/dégradants. Au début des années quatre-vingt-dix agit ce que je vous ai caractérisé comme la mentalité qui est montée au cours des années quatre-vingt. Là ce qui est encore plus une exigence d'humanité, a été transformé en une pure exigence économique. Là vous ne lisez plus de l'idéal d'abolir le rapport de salaire, la vous lisez seulement d'exigences économiques.

15

Welches sind nun die Hauptforderungen des Erfurter Parteitages? Es sind: Überführung des Privateigentums an Produktionsmitteln in das gemeinschaftliche Eigentum, Verwaltung aller Gütererzeugung, aller Produktion durch eine Art große Genossenschaft, in welche sich umzuwandeln hat der bisherige Staat. Vergleichen Sie das ehemalige Programm, welches das proletarische Programm der achtziger Jahre war, mit demjenigen, was aus dem Erfurter Parteiprogramm hervorgegangen ist und seit den neunziger Jahren existiert, so werden Sie sagen, im alten Gothaer und Eisenacher Programm sind noch rein menschliche Forderungen, die Forderungen des Sozialismus: politische Gleichheit aller Menschen, Abschaffung des entwürdigenden Lohnverhältnisses. Im Anfang der neunziger Jahre hat schon gewirkt dasjenige, was ich Ihnen charakterisiert habe als die Gesinnung, die im Laufe der achtziger Jahre heraufgekommen ist. Da ist verwandelt worden das, was noch mehr Menschheitsforderung ist, in eine rein wirtschaftliche Forderung. Da lesen Sie nichts mehr von dem Ideal, das Lohnverhältnis abzuschaffen, da lesen Sie nur von Wirtschaftsforderungen.

Maintenant, voyez-vous, ces choses pendent ensemble avec la formation progressive de l'idée qu'on avait sur l'amener extérieur d'un meilleur contexte social de l'humanité. Il a aussi été dit souvent par de tels gens, qui avaient encore des idéaux : en quoi cela nuit-il donc quand on frappe tout court et petit, il doit donc être amené un autre ordre, donc une révolution doit venir. Tout devra être frappé court et petit, le grand chambardement ( NDT Kladderadatsch) doit venir, car de cela ne peut que sortir un meilleur ordre de société, maintes gens disaient encore cela dans les années quatre-vingt, qui étaient de bons socialistes idéalistes. A ceux ci fût répondu par les autres, qui se tenaient sur les hauteurs du temps, qui étaient devenu les dirigeants, ceux qui maintenant, comme je disais, sont enterrés, ils disaient : tout cela n'a aucun sens, de telles révolutions politiques sont dépourvues de sens. La seule chose qui a sens, c'est que nous laissions le capitalisme à lui-même. Nous voyons donc, jadis il y avait seulement de petits capitalistes, alors ce sont devenus des grands, ils se sont mis ensemble avec d'autres, sont devenus des groupes de capitalistes. Les capitalistes se sont toujours plus concentrés. Nous sommes dans ce processus, que les capitaux seront toujours de plus en plus concentrés. Alors viendra le temps où en fait seront seulement quelque peu disponibles de grand trusts, des consortium capitalistes. Alors il sera seulement encore nécessaire que le prolétariat, comme la classe non possédante, un beau jour de manière toute paisible, sur chemins parlementaires transfère la possession de capitaux, le moyen de production en possession commune. Cela pourra bien être fait, mais on doit attendre. Jusque là les choses doivent se développer. Le capitalisme, qui sans cela est un enfant non coupable, il ne peut rien pour ce qu'il est tortionnaire des humains, la nécessité historique apporte cela vers en haut. Mais il prépare aussi, il concentre les capitaux. Ils sont déjà bien ensemble, alors il n'auront besoin que d'être repris dans la collectivité. Pas par révolution rapide, mais lente évolution !

16

Nun sehen Sie, diese Sachen hängen dann zusammen mit dem allmählichen Ausbilden der Idee, die man hatte über die äußerliche Herbeiführung eines besseren sozialen Zustandes der Menschheit. Es ist auch oftmals von solchen Leuten, die noch Ideale hatten, gesagt worden: Was schadet es denn, wenn man alles kurz und klein schlägt, es muß ja eine andere Ordnung herbeigeführt werden, also muß eine Revolution kommen. Es muß alles kurz und klein geschlagen werden, es muß der große Kladderadatsch kommen, denn daraus kann nur eine bessere Gesellschaftsordnung entstehen, das sagten noch manche Leute in den achtziger Jahren, die gute idealistische Sozialisten waren. Denen wurde geantwortet von den anderen, die auf der Höhe der Zeit standen, die die Führer geworden waren, diejenigen, die jetzt, wie ich sagte, begraben sind, sie sagten: Das hat alles keinen Sinn, solche plötzlichen Revolutionen sind sinnlos. Das einzige, was Sinn hat, das ist, daß wir den Kapitalismus sich selber überlassen. Wir sehen ja, früher gab es nur kleine Kapitalisten, dann sind es große geworden, sie haben sich zusammengetan mit anderen, sind zu Kapitalistengruppen geworden. Die Kapitalien haben sich immer mehr konzentriert. In diesem Prozeß sind wir drinnen, daß die Kapitalien immer mehr und mehr konzentriert werden. Dann wird die Zeit kommen, wo eigentlich nur noch einige wenige große kapitalistische Trusts, Konsortien vorhanden sind. Dann wird es nur noch notwendig sein, daß das Proletariat, als die nichtbesitzende Klasse, eines schönen Tages auf ganz friedliche Weise, auf parlamentarischem Wege den Kapitalistenbesitz, die Produktionsmittel überführt in den Gemeinschaftsbesitz. Das kann ganz gut gemacht werden, aber man muß abwarten. Bis dahin müssen sich die Dinge entwickeln. Der Kapitalismus, der ohnedies ein unschuldiges Kind ist, er kann nichts dafür, daß er menschenschinderisch ist, das bringt die geschichtliche Notwendigkeit herauf. Er arbeitet aber auch vor, er konzentriert die Kapitalien. Sie sind dann schön beieinander, dann brauchen sie nur übernommen zu werden in die Allgemeinheit. Nichts von rascher Revolution, sondern langsame Entwickelung!

Voyez-vous, le secret de la façon de voir, le secret public de la façon de voir, qui repose là, à la base, a donc bellement expliqué dans les années quatre-vingt-dix. Il a dit : pourquoi révolutions rapides ? Ce qui se passe lentement sous le développement/l'évolution du capitalisme récent, cet amassement/ameutement des capitaux, ce concentrer des capitaux, tout cela travaille donc pour nous. Nous n'avons pas besoin d'établir d’abord une collectivité, les capitalistes font déjà cela. Nous avons seulement besoin de la transférer dans la possession prolétarienne. Par cela les rôles se sont en fait échangés, dit Engels. Nous, qui représentons le prolétariat, n'avons pas du tout à nous plaindre sur l'évolution, les autres ont à se plaindre. Car les gars, qui sont aujourd'hui dans les cercles des gens possédants, ils doivent se dire : nous collectionnons/accumulons les capitaux, mais nous les accumulons pour les autres. Voyez, les gars doivent en fait se faire du soucis de perdre leurs capitaux. Ils reçoivent des joues émaciées, ils deviendrons maigres de ces soucis, qui devraient être là. Nous prospérons tout de suite comme socialistes dans cette évolution. Nous recevons, dit Engels, des muscles rebondis et des joues pleines et ressemblons à la vie éternelle. Engels dit cela dans une introduction qu'il a écrit dans les années quatre-vingt-dix, dans laquelle il caractérisa, comme est entièrement correct ce qui se développe là vers dehors et comment on aurait seulement besoin d'attendre l'évolution qui en fait sera soignée d’elle-même par le capitalisme, qui alors mue en ce que je vous ai exposé : dans le transfert de ce que le capitalisme à concentrer d'abord, dans la propriété commune de ceux qui jusque là n'ont rien eu. C'était aussi en fait l'ambiance, dans laquelle le vingtième siècle a été pénétrer par les cercles dirigeants du prolétariat. Et c'est ainsi que les gens ont pensé, surtout depuis l'époque où le marxisme n'était plus pris comme il l'était dans les années 1990, mais où il était, comme on disait, en cours de révision, quand les révisionnistes sont apparus, comme ceux qui sont encore en vie mais qui sont des vieux comme Amber, par exemple. C'est alors que les révisionnistes sont arrivés. Ils ont dit que l'ensemble du développement peut être encouragé un peu, parce que si les travailleurs travaillent jusqu'à ce que les capitalistes aient tout raclé, ils souffriront encore de difficultés au préalable, ils n'ont rien, surtout dans la vieillesse. Puis ils ont fait des assurances et ainsi de suite. Maintenant bien, mais surtout, ils ont vu que ce que les classes dirigeantes avaient comme institutions dans la vie politique, cela aussi était approprié. Vous savez, c'est ainsi que la vie syndicale est née. Et au sein du parti socialiste, ce furent les deux directions très différentes : le vrai parti syndical et le vrai, comme on disait à l'époque, parti politique. Le parti politique était plus terre à terre, une révolution soudaine ne servait à rien, le développement devait avoir lieu comme je viens de le décrire. Tout doit donc être préparé pour le moment où le capitalisme sera suffisamment concentré et où le prolétariat aura une majorité dans les parlements. Tout doit continuer par voie parlementaire, en s'appropriant la majorité, de sorte que lorsque les moyens de production seront transférés à la propriété commune, la majorité sera là pour ce transfert. Dans ce groupe de gens, qui tenaient nommément tout du parti politique, il on ne tenait pas beaucoup du mouvement syndical à la fin du XIXe siècle. Celui-ci s’engageait en ce temps justement pour ce qu’ainsi que s’établisse une sorte de compétition subordonnée entre lui et les entrepreneurs afin d'obtenir de temps en temps toujours de nouveau des augmentations de salaire et choses semblables similaires de la part des entreprises. En bref, on se plaçait ainsi qu’on imitait ce système de négociations mutuelles tel qu’il existe entre les cercles dirigeants, guidants eux-mêmes, afin de l'étendre aussi au rapport entre les cercles dirigeants et le prolétariat. Vous savez donc que les représentants du système politique socialiste actuel ont accusé ceux qui sont ensuite devenus les plus bourgeois parmi le mouvement syndical. Et à la fin des années 90 et au début du XXe siècle, on pouvait voir partout chez ceux qui étaient plus orientés sur le système politique, le grand mépris pour ces gens qui s’étaient complètement affuttés par/sur la vie syndicale, comme nommément les imprimeurs, par exemple, qui avaient formé un système complètement différent jusqu’à l'extrême d’après la vie syndicale.

17

Sehen Sie, das Geheimnis der Anschauung, das öffentliche Geheimnis der Anschauung, das da zugrunde liegt, hat ja in den neunziger Jahren Engels schön auseinandergesetzt. Er hat gesagt: Wozu schnelle Revolutionen? Dasjenige, was langsam geschieht unter der Entwickelung des neueren Kapitalismus, dieses Zusammenrotten der Kapitalien, dieses Konzentrieren der Kapitalien, das arbeitet ja alles für uns. Wir brauchen nicht erst eine Gemeinsamkeit herzustellen, die Kapitalisten machen das schon. Wir brauchen es nur überzuführen in den proletarischen Besitz. Daher haben sich eigentlich die Rollen, sagt Engels, vertauscht. Wir, die wir das Proletariat vertreten, haben uns ja gar nicht zu beklagen über die Entwickelung, die anderen haben sich zu beklagen. Denn die Kerle, die heute in den Kreisen der besitzenden Leute sind, die müssen sich sagen: Wir sammeln die Kapitalien an, aber für die anderen sammeln wir sie an. Seht, die Kerle müssen sich eigentlich sorgen, daß sie ihre Kapitalien verlieren. Die kriegen eingefallene Backen, die werden dürr von diesen Sorgen, was da werden soll. Wir gedeihen gerade als Sozialisten sehr gut in dieser Entwickelung. Wir kriegen, sagt Engels, pralle Muskeln und volle Backen und sehen aus wie das ewige Leben. Das sagt Engels in einer Einleitung, die er in den neunziger Jahren schrieb, indem er charakterisierte, wie es ganz recht ist, was sich da herausentwickelt, und wie man nur abzuwarten brauchte die Entwickelung, die eigentlich durch den Kapitalismus von selber besorgt wird, der dann einmündet in das, was ich Ihnen dargestellt habe: in die Überführung desjenigen, was der Kapitalismus erst konzentriert hat, in den Gemeinbesitz derjenigen, die bisher nichts gehabt haben. Das war auch eigentlich die Stimmung, in der das zwanzigste Jahrhundert von den führenden Kreisen des Proletariats betreten worden ist. Und so hat man denn gedacht, besonders seit der Zeit, seit der Marxismus nicht mehr so genommen worden ist wie in den neunziger Jahren, sondern als er, wie man sagte, einer Revision unterzogen worden ist, als die Revisionisten auftraten, als diejenigen, die noch leben, aber alte Leute sind wie zum Beispiel Bernstein. Da kamen die Revisionisten. Die sagten, man kann die ganze Entwickelung etwas fördern, denn wenn die Arbeiter bloß arbeiten, bis die Kapitalisten alles zusammengescharrt haben, werden sie vorher doch Not leiden, sie haben namentlich im Alter nichts. Da wurden dann Versicherungen gemacht und so weiter. Nun schön, aber vor allen Dingen sah man darauf, daß man dasjenige, was die führenden Klassen hatten als Einrichtungen im politischen Leben, daß man sich das auch aneignete. Sie wissen, dadurch entstand namentlich das gewerkschaftliche Leben. Und innerhalb der sozialistischen Partei waren das die zwei stark divergierenden Richtungen: die ausgesprochene Gewerkschaftspartei und die eigentliche, wie man damals sagte, politische Partei. Die politische Partei stand mehr auf dem Boden, eine plötzliche Revolution nütze nichts, die Entwickelung müsse so vor sich gehen, wie ich es eben beschrieben habe. Daher handelt es sich darum, daß alles vorbereitet wird auf den einen Zeitpunkt, wo der Kapitalismus genügend konzentriert ist und das Proletariat in den Parlamenten die Majorität hat. Es muß alles auf dem Wege des Parlamentarismus, der Aneignung der Majorität fortgetrieben werden, damit an dem Zeitpunkte, wo die Produktionsmittel in den Gemeinbesitz übernommen werden, auch die Majorität für diese Überführung da ist. In dieser Gruppe von Leuten, die namentlich alles von der politischen Partei hielten, da hielt man am Ende des neunzehnten Jahrhunderts nicht sehr viel von der gewerkschaftlichen Bewegung. Diese setzte sich in jener Zeit eben dafür ein, so eine Art Wettkampf untergeordneter Art zwischen sich und den Unternehmern einzurichten, um von Zeit zu Zeit immer wieder von den Unternehmungen Lohnerhöhungen und ähnliche Dinge herauszubekommen. Kurz, man stellte sich so ein, daß man nachmachte jenes System gegenseitiger Verhandlungen, wie es unter den leitenden, führenden Kreisen untereinander selbst vorhanden ist, daß man dieses auch ausdehnte auf das Verhältnis zwischen den leitenden Kreisen und dem Proletariat. Sie wissen ja, daß ganz besonders angeklagt wurden von den Vertretern des eigentlichen politischen sozialistischen Systems diejenigen, die dann am meisten bürgerlich wurden unter der Gewerkschaftsbewegung. Und am Ende der neunziger Jahre und am Anfang des zwanzigsten Jahrhunderts konnte man überall sehen bei denjenigen, die mehr auf das politische System eingerichtet waren, die große Verachtung für jene Leute, die sich ganz eingefuchst hatten auf das gewerkschaftliche Leben, wie zum Beispiel namentlich die Buchdrucker, die ein ganz anderes System nach dem gewerkschaftlichen Leben wiederum bis zum Extrem ausgebildet hatten.

Il s'agissait de deux directions très strictement séparées dans la vie sociale : les syndicalistes et ceux qui étaient plus enclins, comme ils le disaient, au parti politique. Et à l’intérieur des syndicats, les imprimeurs de l'association des imprimeurs étaient donc les garçons modèles, ces garçons modèles qui avaient acquis la pleine reconnaissance des cercles bourgeois. Et je crois que justement ainsi qu’on avait eu une certaine peur, une certaine inquiétude à l'égard du parti politique socialiste, on a vu peu à peu arriver avec une grande satisfaction des gens aussi braves que ceux de l'association des imprimeurs. De ceux-ci, on se disait : "Ils s’embourgeoisent, avec eux, on peut toujours négocier, ça va très bien. Quand ils augmentent avec leurs salaires, alors nous augmentons avec nos prix, que nous exigeons. Cela va. Et, n’est-ce pas, pour les années suivantes, cela alla aussi, et les gens ne pensent aussi pas à plus. Là, on était donc très satisfaits de cette formation exemplaire du développement syndical. Eh bien, si je laisse de côté certaines choses, qui sont plus nuancées, on peut dire que ces deux directions se sont alors plus ou moins développés jusqu'à l'époque où elles ont été surprises par le désastre de la guerre mondiale. Mais malheureusement, les gens n'ont pas tiré de cette catastrophe de la guerre mondiale toutes les leçons qui auraient dû être tirées en ce qui concerne la question sociale.

18

Das waren zwei ganz streng voneinander geschiedene Richtungen im sozialen Leben: die Gewerkschafter und diejenigen, die mehr der politischen Partei, wie man sagte, zuneigten. Und innerhalb der Gewerkschaften waren ja die Buchdrucker im Buchdruckerverband geradezu die Musterknaben; diejenigen Musterknaben, die sich ja auch die volle Anerkennung der bürgerlichen Kreise erworben haben. Und ich glaube, daß ebenso, wie man eine gewisse Angst gehabt hat, eine gewisse Sorge gehabt hat über die politische sozialistische Partei, so hat man nach und nach mit großer Befriedigung heraufkommen sehen solche braven Leute wie die Leute im Buchdruckerverband. Von denen sagte man sich: Die verbürgerlichen sich, mit denen kann man immer verhandeln, das geht ganz gut. Wenn die aufschlagen mit ihren Löhnen, dann schlagen wir auf mit unseren Preisen, die wir fordern. Das geht. Und, nicht wahr, für die nächsten Jahre ging es auch, und für weiteres denken die Leute ja auch nicht. Also da war man mit dieser musterhaften Ausbildung der gewerkschaftlichen Entwickelung sehr zufrieden. Nun ja, wenn ich einiges auslasse, was mehr Nuancen sind, kann man sagen, daß sich dann diese beiden Richtungen mehr oder weniger herausgebildet haben bis in die Zeiten, die dann überrascht worden sind von der Weltkriegskatastrophe. Aber da haben ja die Leute leider von dieser Weltkriegskatastrophe nicht alles gelernt, was eigentlich hätte auch mit Bezug auf die soziale Frage gelernt werden sollen.

Dès que l'on regarde maintenant les conditions/rapports dans l'est de l’Europe de, en Europe centrale, quand on fait abstraction du véritable monde anglo-américain et aussi en partie du monde romain, quand l'on se limite à l'Europe centrale et orientale, on peut dire que rien n'est en fait devenu juste/correct avec l'histoire, que l'on a toujours définie ainsi : les capitales/capitaux se concentrent, alors on aura la majorité dans les parlements, alors les capitales/capitaux seront transférées dans la possession de la communauté et ainsi de suite. - La catastrophe de la guerre mondiale a fait en sorte que l'on ne peut pas s'y attendre aussi facilement aujourd'hui. Ceux qui s'attendaient à une sorte de révolution étaient souvent décrits comme des enfants. Mais au fond, que s'est-il passé au cours des quatre ou cinq dernières années ? Gardons très clairement devant les yeux ce qui s'est passé. N'est-ce pas, vous l’avez souvent entendu ce qui s'est passé au cours des quatre ou cinq dernières années : En juillet 1914, les gouvernements sont devenus un peu tordus, ou très tordus, et ont stressés les gens dans la guerre mondiale. Là les gens on cru qu'il y avait une guerre mondiale, des batailles ont eu lieu, bien qu'il y ait eu quelque chose de tout à fait différent avec les moyens de guerre modernes, avec les moyens de machines, que dans les guerres précédentes. Il n'y avait aucune possibilité que quiconque devienne un général en chef particulièrement célèbre, car finalement, il importait seulement qu'une partie dispose de la plus grande quantité de munitions et d'autres moyens de conduite de guerre, qu'une partie produise les moyens mécaniques de guerre mieux que l'autre, ou qu'elle découvre un gaz et du genre que les autres n'avaient pas. D'abord l'un d'eux a gagné, puis l'autre a découvert quelque chose, puis le premier encore ; le tout était une terrible conduite mécanique de guerre. Et tout ce qui a été dit sur ce qui s'est passé ici et là du côté des humains, cela s'est passé sous l'influence de la phrase, c'était absolument Phrase. Et peu à peu, l'humanité moderne envisagera aussi en Europe centrale, tout a été fiché dedans comme phrasé, quand l'un ou l'autre, qui n'était en fait qu'un soldat moyen un peu tordu, a été fait grand général en Europe centrale. Ces choses sont seulement devenues possibles que sous l'influence du phrasé.

19

Sobald man nun betrachtet die Verhältnisse im Osten von Europa, in Mitteleuropa, wenn man absieht von der eigentlich anglo-amerikanischen Welt und auch zum Teil von der romanischen Welt, wenn man sich also auf Mittel- und Osteuropa beschränkt, so kann man sagen, mit der Geschichte ist eigentlich nichts Rechtes geworden, die man immer so definiert hat: die Kapitalien konzentrieren sich, dann wird man in Parlamenten die Majorität haben, dann werden die Kapitalien in den Besitz der Gemeinschaft übergeführt werden und so weiter. — Daß das nicht so glatt erwartet werden kann heute, dafür hat die Weltkriegskatastrophe gesorgt. Diejenigen sind ja oftmals als kindisch hingestellt worden, die irgendeine Revolution erwartet haben. Aber im Grunde genommen, was ist denn geschehen in den letzten vier bis fünf Jahren? Halten wir uns das ganz klar und deutlich vor Augen, was geschehen ist. Nicht wahr, Sie haben es ja auch öfter gehört, was in den letzten vier bis fünf Jahren geschehen ist: Im Juli 1914 sind die Regierungen ein bißchen verdreht geworden oder stark verdreht geworden und haben die Leute in den Weltkrieg gehetzt. Da haben die Leute geglaubt, es sei ein Weltkrieg da, es haben Schlachten stattgefunden, obwohl mit den modernen Kriegsmitteln, mit den Maschinenmitteln etwas ganz anderes da war als in früheren Kriegen. Es ist doch keine Möglichkeit dagewesen, daß irgendeiner ein besonders berühmter Feldherr wurde, denn schließlich kam es nur darauf an, ob eine Partei die größere Menge an Munition hatte und sonstige Mittel der Kriegsführung, ob eine Partei die mechanischen Kriegsmittel besser herstellte als die andere oder ein Gas entdeckte und dergleichen, das die anderen nicht hatten. Erst siegte der eine, dann entdeckte der andere wieder etwas, dann wieder der erste; das Ganze war eine furchtbar mechanische Kriegsführung. Und alles das, was geredet worden ist über dasjenige, was da und dort geschehen ist von seiten der Menschen, das war unter dem Einfluß der Phrase geschehen, es war durchaus Phrase. Und nach und nach wird die moderne Menschheit einsehen auch in Mitteleuropa, was alles als Phrase drinnengesteckt hat, wenn der eine oder andere, der eigentlich nichts anderes war als ein etwas verdrehter Durchschnittssoldat, zu einem großen Feldherrn gemacht worden ist in Mitteleuropa. Diese Dinge sind nur unter dem Einfluß der Phrase möglich geworden.

Mais que s'est-il donc passé en réalité ? Les gens ne l’ont pas remarqué avant les événements extérieurs : en réalité, tandis que les gens croyaient qu'une guerre mondiale était conduite - qui n'était en fait qu'un masque - en réalité, une révolution s’est déroulée. En réalité, la révolution a eu lieu au cours de ces quatre ou cinq années. Cela les gens ne le savent pas aujourd'hui, pas encore, ils ne réalisent encore pas que la révolution s’est déroulée. La guerre est le côté extérieur, le masque ; la vérité est que la révolution s’est déroulée. Et parce que la révolution s’est déroulée, la société d'Europe centrale et orientale est aujourd'hui dans une tout autre constitution et on ne peut rien commencer avec ce que les gens avaient pensé pour des situations antérieures. Aujourd'hui, il est nécessaire de réorganiser complètement toutes les pensées qu’on s’est faites autrefois/auparavant, de sorte qu’on pense les choses d'une manière totalement nouvelle. Et c'est ce qui a été tenté avec le livre « Die Kernpunkte der sozialen Frage » (Les points essentiels de la question sociale), de calculer correctement avec la situation dans laquelle nous somme arrivés au travers des événements les plus jeunes. Il n'est donc pas étonnant que les personnes qui ne peuvent pas nous suivre assez rapidement dans les partis socialistes opposent à ce livre malentendu après malentendu. Si les gens se mettaient à éprouver seulement un peu leurs propres pensées, à éprouver ce qu'ils disent qu’ils le veulent, alors ils verraient comment ils vivent sous l'influence des idées qu'ils s’étaient faites jusqu'en 1914. C'est la vieille habitude.

20

Was ist denn aber in Wirklichkeit geschehen? Das haben die Leute vor den äußeren Ereignissen nicht gemerkt: In Wirklichkeit hat sich, während die Leute glaubten, daß ein Weltkrieg geführt worden ist — der eigentlich nur eine Maske war —, in Wirklichkeit hat sich eine Revolution vollzogen. In Wirklichkeit ist die Revolution geschehen in diesen vier bis fünf Jahren. Das wissen die Leute heute noch nicht, das beachten sie heute noch nicht, daß sich in Wirklichkeit die Revolution vollzogen hat. Der Krieg ist die Außenseite, die Maske; die Wahrheit ist die, daß sich die Revolution vollzogen hat. Und weil sich die Revolution vollzogen hat, ist heute die Gesellschaft Mittel- und Osteuropas in einer ganz anderen Verfassung, und man kann nichts anfangen mit dem, was die Leute bedacht hatten für frühere Lagen. Heute ist es notwendig, daß all die Gedanken, die man sich früher gemacht hat, ganz neu geordnet werden, daß man ganz neu über die Dinge denkt. Und das ist versucht worden mit dem Buche «Die Kernpunkte der sozialen Frage», ganz richtig zu rechnen mit der Lage, in die wir gekommen sind durch die allerjüngsten Ereignisse. Daher ist es kein Wunder, daß die Menschen, die in den sozialistischen Parteien nicht schnell genug mitkommen können, diesem Buch Mißverständnis über Mißverständnis entgegenbringen. Wenn die Menschen nur einmal sich darauf einließen, ihre eigenen Gedanken ein bißchen zu prüfen, dasjenige zu prüfen, wovon sie sagen, daß sie es wollen, dann würden sie sehen, wie sie leben unter dem Einfluß der Ideen, die sie sich bis zum Jahre 1914 gemacht haben. Das ist die alte Gewohnheit.

Ces idées, que l'on avait jusqu'en 1914, sont tellement ancrées/frayées dans l'environnement des gens qu'elles ne peuvent plus en sortir maintenant. Et quelle en est la conséquence ? La conséquence est que, bien qu'une nouvelle action soit nécessaire aujourd'hui, bien que la révolution ait eu lieu en Europe centrale et orientale, bien qu'aujourd'hui nous ayons besoin d’accomplir ne reconstruiction non pas en fonction de vieilles idées, mais en fonction de nouvelles idées - les gens prêchent les vieilles idées tout de même. Et que sont les partis aujourd'hui, y compris les partis socialistes ? Les partis socialistes sont aussi ceux qui continuent à prêcher tel ou tel évangile socialiste à l'ancienne, comme ils ont prêché tel ou tel évangile socialiste jusqu'en juillet 1914 ; car il n'y a pas de différence entre ces programmes de partis et les précédents, tout au plus la différence qui vient de l'extérieur. Pour celui qui connaît les choses, pour lui, il y a terriblement peu de choses nouvelles, oui, rien de nouveau du tout, de dit dans les différents groupements de partis. Les anciens rossignols/gardiens des magasins de la pensée sont aujourd'hui débités. Maintenant, il y a un peu une différence : quand on a une bouilloire/seau en cuivre et que vous frappez dessus, alors ça sonne ; si on frappe exactement pareil sur un tonneau en bois, alors ça sonne autrement. Mais les coups peuvent être tout à fait les mêmes. Cela dépend alors de ce que sonne autrement, ce sur quoi on frappe. C'est ainsi que les gens d'aujourd'hui tapotent leur programme de parti ; ce qui est contenu dans ces anciens programmes de parti, c'est en fait l'ancien gardien de boutique de parti, juste parce qu'il y a des conditions sociales différentes maintenant, ça sonne un peu différent aujourd'hui, comme une bouilloire en cuivre et un baril en bois. Quand le Parti socialiste indépendant ou la majorité des socialistes ou des communistes parlent, ce sont de vieilles phrases de parti, et cela sonne différemment parce qu'il y a une bouilloire en cuivre et un tonneau en bois. La vérité est que, dans de nombreux domaines, on n'a rien appris, rien du tout. Mais il s’agit qu’on apprenne quelque chose, que cette terrible guerre mondiale, comme vous l'appelez, qui est en fait une révolution mondiale, vous dise quelque chose.

21

Diese Ideen, die man bis 1914 gehabt hat, die haben sich so eingefressen in die Umgebung der Menschen, daß sie jetzt nicht wieder herauskommen. Und was ist die Folge? Die Folge ist, daß, trotzdem heute ein neues Handeln notwendig ist, trotzdem sich die Revolution vollzogen hat in Ost- und Mitteleuropa, trotzdem wir heute notwendig haben, einen Aufbau zu vollziehen nicht nach alten Ideen, sondern nach neuen Ideen — die Leute gleichwohl die alten Ideen predigen. Und was sind heute die Parteien, auch die sozialistischen Parteien? Die sozialistischen Parteien sind auch diejenigen, die in der alten Weise, wie sie bis zum Juli 1914 gepredigt haben dieses oder jenes sozialistische Evangelium, auch heute weiter predigen; denn ein Unterschied ist bei diesen Parteiprogrammen nicht gegenüber den früheren, höchstens der Unterschied, der von außen kommt. Für den, der die Dinge kennt, für den wird in der einzelnen Parteigruppierung furchtbar wenig Neues, ja, gar nichts Neues gesagt. Die alten Ladenhüter von Gedanken werden heute verzapft. Nun ja, es ist ja ein bißchen ein Unterschied: Wenn man einen kupfernen Kessel hat und klopft daran, dann klingt es; klopft man genauso auf ein hölzernes Faß, dann klingt es anders. Aber das Klopfen kann ganz dasselbe sein. Es hängt dann von dem ab, daß es anders klingt, worauf man klopft. So ist es, wenn heute die Leute ihre Parteiprogramme verzapfen; das, was in diesen alten Parteiprogrammen enthalten ist, das ist eigentlich der alte Parteiladenhüter, nur weil jetzt andere soziale Verhältnisse da sind, klingt es heute etwas anders, so wie bei einem kupfernen Kessel und bei einem hölzernen Faß. Wenn die Unabhängige Sozialistische Partei oder die Mehrheitssozialisten oder die Kommunisten reden, sie reden eben alte Parteiphrasen, und es klingt anders, weil ein kupferner Kessel und ein hölzernes Faß da ist. In Wahrheit hat man auf vielen Seiten eben gar, gar nichts gelernt. Aber darauf kommt es an, daß man etwas lernt, daß einem dieser furchtbare Weltkrieg, wie man ihn nennt, der aber eigentlich eine Weltrevolution ist, irgend etwas sagt.

Et là, on peut vraiment déjà dire : dans les masses les plus larges, on est prêts à entendre quelque chose de nouveau. Mais avec les larges masses, c'est comme ça : là est écouté ce que disent les dirigeants. Il y a là une bonne compréhension, un bon sens/une bonne raison analytique saine dans les larges masses intactes/non-déformées, et on pouvait en fait toujours compter sur de la compréhension quand on propose quelque chose de contemporain, quelque chose de juste, dans le meilleur sens du terme contemporain. Cela est à reconduire en partie au fait que les masses sont intactes/non-déformées. Mais aussitôt que les humains se mettent en route pour la formation, que l’on peut avoir depuis trois ou quatre siècles, cette qualité pleine de divin d'être non-déformé s'arrête. Si nous regardons ce qu'est l'actuelle éducation bourgeoise, de l'école primaire jusqu'à l'université - et le pire arrivera si l'école socialiste uniforme/unitaire est fondée maintenant, alors tout ce qui a été commis par l'école primaire bourgeoise sera présent/disponible dans la plus grande mesure - : ce qui est débité dans les écoles, cela déforme les têtes, cela les rend étrangères à la vie. Et on doit sortir de tout ce truc, on doit vraiment se placer sur ses propres jambes dans la vie spirituelle, si l'on veut sortir de cette déformation. Mais voyez-vous, les grands et les petits dirigeants prolétariens sont devenus (ce qu’ils sont) par cette déformation. Ils ont dû se l'acquérir par cette éducation/formation ; cette éducation/formation est fichée dans nos écoles et dans les écrits populaires, elle est fichée dedans partout. Et là, on commence alors à avoir un cerveau tellement desséché qu'il n'est plus accessible pour les faits. Mais on en reste à des programmes des partis et des opinions que l’on s’est greffés et martelés. Alors, même la révolution mondiale peut venir, on siffle toujours les anciens programmes.

22

Und da kann man wirklich schon sagen: In den breitesten Massen ist man vorbereitet darauf, etwas Neues zu hören. Aber bei den breiten Massen ist das so: Da wird zugehört dem, was die Führer sagen. Es ist ein gutes Verständnis da, ein guter gesunder Menschenverstand in den breiten, unverbildeten Massen, und man konnte eigentlich immer auf Verständnis rechnen, wenn man etwas Zeitgemäßes, etwas richtig, im besten Sinne des Wortes zeitgemäß zu Nennendes vorbringt. Das ist zum Teil darauf zurückzuführen, daß die Massen unverbildet sind. Aber sobald sich die Menschen in die Art der Schulung hineinbegeben, die man haben kann seit den letzten drei bis vier Jahrhunderten, da hört diese gottvolle Eigenschaft des Unverbildetseins auf. Wenn man dasjenige, was die heutige bürgerliche Schulbildung ist, von der Volksschule bis hinauf zur Universität, betrachtet — und am ärgsten wird es sein, wenn jetzt die sozialistische Einheitsschule gegründet wird, da wird alles im größten Maße vorhanden sein, was von der bürgerlichen Volksschule verbrochen worden ist —: Was da verzapft wird in den Schulen, das verbildet die Köpfe, das macht sie dem Leben fremd. Und man muß aus dem ganzen Zeug herauskommen, muß sich wirklich im geistigen Leben auf eigene Beine stellen, wenn man aus dieser Verbildung herauskommen will. Aber sehen Sie, durch diese Verbildung sind die großen und kleinen proletarischen Führer geworden. Sie mußten es sich durch diese Bildung aneignen; diese Bildung steckt in unseren Schulen und in den populären Schriften, überall steckt sie drinnen. Und da fängt man dann an, so ein vertrocknetes Gehirn zu kriegen, nicht mehr für die Tatsachen zugänglich zu sein. Sondern bei Parteiprogrammen und Meinungen, die man sich eingepfropft und eingehämmert hat, bei denen bleibt man stehen. Da kann dann selbst die Weltrevolution kommen, man pfeift immer die alten Programme darauf los.

Vous voyez, ce destin a été essentiellement vécu ce qui a été voulu avec ce livre « Les points essentiels de la question sociale » et les conférences dans de nombreuses directions. Là a été une fois vraiment compté avec ce dont le prolétariat a absolument besoin aujourd'hui, de ce qui est nécessaire à partir de la situation de l'époque. Au début, on a aussi compris cela, mais alors, ceux qui sont les dirigeants du prolétariat dans les différents groupes de partis ne l'ont pas compris. C'est-à-dire que je ne veux pas être trop injuste et je ne veux pas faire pression sur la vérité ; je ne veux pas dire que ces dirigeants, par exemple, ne comprennent pas ce livre, parce que je ne peux pas supposer qu'ils l'ont lu, qu'ils le connaissent. Je ne prétendrais pas quelque chose de correct si je disais : ils ne peuvent pas comprendre le livre. Mais ils ne peuvent absolument pas du tout se décider à comprendre, que quelque chose d'autre que ce qu'ils pensent depuis des décennies devrait être nécessaire. Leur cerveau est devenu trop sec, trop rigide pour cela. Et c’est pourquoi ils restent donc planté à ce qu'ils pensaient depuis longtemps et pensent que ce qui est le contraire de toute utopie, serait une utopie. Car voyez-vous, le livre compte pleinement avec ce qu'aujourd'hui on ne peut plus se mouvoir dans des utopies au sens de Saint-Simon, Fourier, Proudhon, etc ; mais aussi du fait qu'on ne peut plus jamais se placer sur la position : Le développement/l’évolution se fera d’elle-même. Car ce que Marx et Engels ont vu, ce qui s'est développé, ce dont ils ont tiré leurs conclusions, on ne peut plus en tirer des conclusions aujourd'hui, car ce que la guerre mondiale a balayé en sa véritable forme n'est plus là. Celui qui dit aujourd'hui la même chose que Marx et Engels dit quelque chose que Marx n'aurait jamais dit, car il est venu peur et anxiosité tout de suite devant ses partisans : En ce qui me concerne, je ne suis pas marxiste. - Et aujourd'hui, il dirait : À l'époque, les faits étaient encore différents ; là j’ai tiré mes conclusions de faits qui n'avaient pas encore été modifiés comme la guerre mondiale a tout changé.

23

Sehen Sie, dieses Schicksal hat im wesentlichen dasjenige erfahren, was mit diesem Buche «Die Kernpunkte der sozialen Frage» und den Vorträgen gewollt worden ist in vieler Richtung. Da wurde einmal wirklich mit dem gerechnet, was heute das Proletariat unbedingt braucht, was notwendig ist aus der Zeitlage heraus. Das verstand man auch anfangs, aber dann verstanden es diejenigen nicht, die die Führer des Proletariats in den verschiedenen Parteigruppierungen sind. Das heißt, ich will ja nicht allzu ungerecht sein, und ich will nicht die Wahrheit pressen; ich will nicht behaupten, daß zum Beispiel diese Führer dieses Buch nicht verstehen; denn ich kann nicht annehmen, daß sie es gelesen haben, daß sie es kennen. Ich würde nicht etwas Richtiges behaupten, wenn ich sagte: sie können das Buch nicht verstehen. Aber sie können sich überhaupt nicht entschließen, das zu verstehen, daß etwas anderes notwendig sein soll, als was sie seit Jahrzehnten denken. Dazu ist ihr Gehirn zu trocken, zu steif geworden. Und daher bleiben sie stehen bei dem, was sie seit langer Zeit gedacht hatten und finden, daß dasjenige, was das Gegenteil von aller Utopie ist, daß das eine Utopie sei. Denn sehen Sie, das Buch rechnet voll mit dem, daß man heute nicht mehr im Sinne der Saint-Simon, Fourier, Proudhon und so weiter in Utopien sich bewegen kann; aber auch damit, daß man nimmermehr sich auf den Standpunkt stellen kann: Die Entwickelung wird es schon von selber geben. Denn das, was Marx und Engels gesehen haben, was sich entwickelte, woraus sie ihre Schlüsse gezogen haben, aus dem kann man heute nicht mehr Schlüsse ziehen, denn das hat der Weltkrieg in seiner wahren Gestalt weggefegt, das ist nicht mehr da. Wer heute dasselbe sagt wie Marx und Engels, der sagt etwas, was Marx niemals gesagt hätte, denn dem ist angst und bange geworden gerade vor seinen Anhängern: Was mich anbetrifft, ich bin kein Marxist. — Und heute würde er sagen: Damals waren die Tatsachen noch andere; da habe ich meine Schlüsse gezogen aus Tatsachen, die noch nicht so modifiziert, so verändert worden sind, wie der Weltkrieg alles verändert hat.

Mais voyez-vous, ces humains qui ne peuvent rien apprendre des événements qui, aujourd'hui, sont de la même mentalité que les anciens catholiques avaient envers leurs évêques et leurs papes, ils ne peuvent même pas se penser qu'une telle chose doit être développée davantage dans le sens des faits, comme l'est le marxisme. C'est pourquoi les faits se poursuivent, et les gens continuent à siffler et à chuinter encore toujours les mêmes choses qu'ils sifflaient et chuinter avant la guerre mondiale. C'est ainsi que la bourgeoisie le fait, mais aussi les socialistes. Des cercles les plus larges le font de cette façon. Les bourgeois le font, bien sûr, avec une âme complètement endormie ; les autres le font de telle manière qu'ils se tiennent au milieu de tout cela et voient l'effondrement, mais ils ne veulent pas tenir compte des faits qu'il révèle. Aujourd'hui, nous avons besoin que quelque chose de nouveau vienne parmi les humains. C’est pourquoi, il est donc nécessaire de comprendre quelque chose qui n'est pas une utopie, mais qui compte tout de suite avec les faits. Quand de ce côté ce qui tient compte des faits est appelé obstructionnisme/empêchement de tourner en rond/propulsion de biais, on pourrait être en fait satisfait. Car quand les gens, ce qu'ils font avancer en ligne droite, l'appellent la ligne droite, alors, on doit, pour faire quelque chose de sensé, tirer dedans la déviance, afin d'amener le synthétiquement raisonnable dans une autre direction.

24

Aber sehen Sie, diejenigen Menschen, die nichts lernen können von den Ereignissen, die heute von einer Gesinnung sind, wie die alten Katholiken ihren Bischöfen und Päpsten gegenüber waren, die können sich gar nicht denken, daß so etwas auch fortentwickelt werden muß im Sinne der Tatsachen, wie es der Marxismus ist. Deshalb gehen die Tatsachen vor sich, und die Leute pfeifen und fauchen noch immer dasselbe, was sie gepfiffen und gefaucht haben vor dem Weltkrieg. So machen es die Bürgerlichen, aber auch die Sozialisten. Es machen es die weitesten Kreise so. Die Bürgerlichen machen es natürlich ganz schläfrig, mit völlig verschlafener Seele, die anderen machen es so, daß sie allerdings mitten drinnen stehen und den Zusammenbruch sehen, daß sie aber nicht mit den Tatsachen, die sich dadurch offenbaren, rechnen wollen. Wir haben eben heute notwendig, daß etwas Neues unter die Menschen kommt. Und deshalb ist es nötig, so etwas zu verstehen, was keine Utopie ist, sondern was gerade mit den Tatsachen rechnet. Wenn von jener Seite dasjenige, was so mit den Tatsachen rechnet, Quertreiberei genannt wird, so könnte man eigentlich ganz zufrieden sein. Denn wenn die Leute das, was sie vorwärts treiben in gerader Linie, wenn sie das die gerade Linie nennen, dann muß man, um etwas Vernünftiges zu betreiben, die Quere hineinschießen, um das Vernünftige in andere Richtung zu bringen.

Mais voyez-vous, ceux qui voient quand-même encore ce qui est raisonnable devraient approfondir ce qui est dit ici. Et c'est pour cela que ces soirées peuvent être là.

25

Aber sehen Sie, diejenigen, die doch das Vernünftige noch einsehen, die sollten sich vertiefen in das, was hier vorgebracht wird. Und dazu können ja diese Abende da sein.

N’est-ce pas, après tout, il y a longtemps que l'on tente de mettre en pratique ce qui a été tiré des faits, et c'est pourquoi nous nous réunissons depuis des semaines - je n'ai pas besoin de répéter toutes ces choses, vous pouvez aussi poser des questions ou discuter du pour et du contre après cette conférence - pour mettre en place ce que nous appelons les conseils d'entreprise. Nous avons essayé de créer cette compagnie de conseils d'entreprise à partir des faits qui sont nécessaires à l'heure actuelle, de le créer de telle sorte qu'il provienne de la pure vie de l’économie, qu'il ne provienne pas de ce qui ne peut pas être la base de la vie économique, de la vie politique. Car quand nous examinons les faits aujourd'hui, nous devons nous tenir fermement sur le terrain représenté ici comme celui de l'organisme social tri-articulé. Et celui qui ne veut pas de cette tri-articulation aujourd'hui agit contre la nécessité historique de l’évolution de l’ humanité. Aujourd'hui, ce doit être ainsi, comme je l'ai souvent exposé, que la vie spirituelle soit placée sur elle-même, que la vie économique soit placée sur elle-même, que la vie de droit ou politique soit gérée démocratiquement. Et dans la vie économique, le premier début devrait être de fait une véritable formation sociale avec les comités d'entreprise. Mais comment cela peut-il donc se passer ? Seulement parce qu’on soulève d'abord la question : Eh bien, il y a l'impulsion de l'organisme social triarticulé, il est nouveau vis-à-vis de toutes les momies de partis précédentes ; y a-t-il encore quelque chose d’autre ? Les idiots prétendent aujourd'hui que les idées ne font que bourdonner par l'air. En écoutant les discussions, elles apportent toutes sortes de choses négatives, mais ils n'apportent rien qui serait à placer à côté de la tri-articulation de l'organisme social. C'est tout du wischiwaschi ce qui vient du côté socialiste, que les idées sont juste suspendues dans l'air, comme l'a dit un magazine nouvellement fondé dans une critique de la tri-articulation. Il s’agit que l’on soulève en premier cette question et la clarifie : N'y a-t-il rien d'autre ? Alors, on se tient d'abord à la tri-articulation de l'organisme social jusqu'à ce qu'on puisse la réfuter de manière factuelle, afin de pouvoir placer à côté des choses équivalentes sur le plan des faits.

26

Nicht wahr, es ist ja längst dasjenige, was da aus den Tatsachen herausgeholt wird, versucht worden, in die Praxis hineinzutragen, und so haben wir uns seit Wochen versammelt — ich brauche alle diese Dinge nicht zu wiederholen, Sie können ja auch im Anschluß an diesen Vortrag noch Fragen stellen oder pro und contra diskutieren —, um das, was wir Betriebsräteschaft nennen, auf die Beine zu bringen. Wir haben versucht, diese Betriebsräteschaft aus den gegenwärtig notwendigen Tatsachen heraus zu schaffen, wirklich so sie zu schaffen, daß sie aus dem bloßen Wirtschaftsleben kommen, daß sie nicht kommen aus dem, was nicht die Grundlage des Wirtschaftslebens abgeben kann, aus dem politischen Leben. Denn man muß, wenn man heute den Tatsachen ins Auge schaut, streng stehen auf dem Boden der hier vertreten wird als der des dreigliedrigen sozialen Organismus. Und derjenige, der heute diese Dreigliederung nicht will, der handelt der geschichtlichen Notwendigkeit der Menschheitsentwickelung entgegen. Heute muß das so sein, wie ich es oftmals ausgeführt habe: daß das geistige Leben auf sich gestellt wird, daß das wirtschaftliche Leben auf sich gestellt wird, daß das Rechts- oder politische Leben demokratisch verwaltet wird. Und im wirtschaftlichen Leben soll der erste Anfang zu einer wirklich sozialen Gestaltung mit den Betriebsräten gemacht werden. Wodurch kann aber das nur geschehen? Nur dadurch, daß man entweder zuerst die Frage aufstellt: Nun ja, da ist der Impuls des dreigliedrigen sozialen Organismus, der ist neu gegenüber allen früheren Parteimumien; ist noch etwas anderes da? Blödlinge behaupten heute, daß die Ideen nur so durch die Luft schwirren. Hört man die Diskussionen an, sie bringen allerlei Negatives, aber sie bringen nichts, was der Dreigliederung des sozialen Organismus an die Seite zu stellen wäre. Das ist alles Wischiwaschi, was da von sozialistischer Seite herkommt, daß die Ideen nur so in der Luft hängen, wie es gesagt worden ist in einer neu begründeten Zeitschrift in einer Besprechung der Dreigliederung. Es handelt sich darum, daß man erstens diese Frage aufwirft und sich darüber klar wird: Ist nichts anderes da? Dann hält man sich zunächst an die Dreigliederung des sozialen Organismus, bis man sie in sachlicher Weise widerlegen kann, daß man sachlich Gleichwertiges daneben stellen kann.

05330404405198330071919 Sur les vieux programmes de parti, on ne peut plus du tout discuter, la guerre mondiale en a discuté. Qui a vraiment de la compréhension, celui-là sait, que ces vieilles momies de partis sont vaincues par la catastrophe de la guerre mondiale. Mais alors, lorsque l’on ne peut répondre à cette question parce que l’on place autre chose à côté, alors on peut sincèrement, lorsque l’on veut aller plus loin, se dire : ainsi, nous travaillons dans le sens de la tri-articulation de l’organisme social. Disons-nous sincèrement : les vieux contextes de parti ont perdu leur signification. Il doit être travaillé dans le sens de la tri-articulation. Lorsque j’ai parlé avant-hier à Mannheim, se présenta finalement un Monsieur, qui disait : ce que Steiner a dit là est beau, mais pas ce que nous voulons. Nous ne voulons pas à tous les vieux partis encore un nouveau parti. Les gens qui veulent une telle chose, ils doivent entrer dans les vieux partis et y œuvrer – je peux seulement dire là-dessus : j’ai suivi très exactement la vie politique depuis longtemps, alors que le monsieur, qui parla là, n’était pas encore né. Et j’ai, malgré que j’ai été rendu familier dans ma vie avec tout ce qui fonctionnait socialement comme force, je n’ai donc jamais œuvré à l’intérieur d’un quelque parti ou pu m’y tenir, et il ne me viendrait pas, maintenant, à la fin de la sixième décennie de vie, de devenir n’importe comment un humain de parti. Je n’aimerai pas avoir à faire une quelque chose ni avec un autre parti, ni avec un fondé moi-même. Donc aussi pas un fondé par moi-même. Personne n’a besoin de craindre que soit fondé par moi un nouveau parti, car que chaque parti par nécessité naturelle devient stupide après un temps, je l’ai appris, tout de suite en ce que je ne me sois jamais laissé aller avec un quelconque parti. Et navré, j’ai appris des gens, qui ne se rendent pas compte de cela. De ce fait, personne n’a besoin d’avoir peur qu’un nouveau parti vienne s’ajouter aux anciens. C’est pour cela aussi qu’un nouveau parti n’a pas été fondé, mais que l’Union pour la tri-articulation de l’organisme social s’est formée, autour des idées de l’organisme tri-articulé – dont non le caractère utopique, mais justement le caractère de réalité soit compris par un nombre d’humains -, pour représenter ces idées. Les humains qui envisagent cela, ils devraient cependant aussi sincèrement et franchement ce revendiquer de cela. 04330405405198330071919

27

Über die alten Parteiprogramme kann man nicht mehr diskutieren, darüber hat der Weltkrieg diskutiert. Wer wirklich Verständnis hat, der weiß, daß diese alten Parteimumien durch die Weltkriegskatastrophe widerlegt sind. Dann aber, wenn man diese Frage nicht dadurch beantworten kann, daß man etwas anderes daneben stellt, dann kann man ehrlich, wenn man weiter gehen will, sich sagen: Also arbeiten wir im Sinne der Dreigliederung des sozialen Organismus. Sagen wir uns ehrlich: Die alten Parteizusammenhänge haben ihre Bedeutung verloren. Es muß im Sinne der Dreigliederung gearbeitet werden. Als ich vorgestern in Mannheim gesprochen habe, trat zuletzt ein Herr auf, der sagte: Was da der Steiner gesagt hat, ist schön, aber nicht, was wir wollen. Wir wollen nicht zu allen alten Parteien noch eine neue Partei. Die Leute, die so etwas wollen, die sollen in die alten Parteien eintreten und darin wirken. — Ich konnte darauf nur sagen: Ich habe das politische Leben längst sehr genau verfolgt, als der Herr, der da sprach, noch lange nicht geboren war. Und ich habe, trotzdem ich mit allem, was sozial irgendwie als Kraft funktionierte, bekanntgeworden bin durch mein Leben, ich habe doch niemals innerhalb irgend einer Partei gewirkt oder darinnen stehen können, und es fällt mir nicht ein, jetzt, am Ende meines sechsten Lebensjahrzehnts, irgendwie ein Parteimensch zu werden. Weder mit einer anderen Partei noch mit einer selbstgegründeten möchte ich irgend etwas zu tun haben. Also auch nicht mit einer selbstgegründeten. Das braucht niemand zu fürchten, daß durch mich eine neue Partei gegründet wird, denn das, daß jede Partei durch Naturnotwendigkeit nach einiger Zeit töricht wird, das habe ich gelernt, gerade indem ich mich niemals mit irgend einer Partei eingelassen habe. Und bedauern habe ich die Leute gelernt, die das nicht durchschauen. Daher braucht niemand zu fürchten, daß zu den alten eine neue Partei kommt. Deshalb ist auch nicht eine neue Partei gegründet worden, sondern der Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus hat sich zusammengeschlossen, um die Ideen des dreigliedrigen Organismus — deren nicht utopistischer Charakter, sondern deren Wirklichkeitscharakter eben doch von einer Anzahl von Menschen durchschaut wird —, um diese Ideen zu vertreten. Die Menschen, die das einsehen, die sollten aber auch ehrlich und aufrichtig sich dazu bekennen.

Car cela aussi n’a pas la permission de se passer : Il y a un morceau de théâtre, là un coq chante dans l'aube et toujours quand le coq a chanté, se lève le soleil. Maintenant donc, le coq ne peut pas voir à travers le contexte, c'est pourquoi il croit que quand il chante, alors le soleil suit l'appel, qu'il viendrait parce qu'il a chanté, il aurait fait que le soleil se lève. Quand finalement, ainsi que ce coq qui chante sur le fumier et veut faire se lever le soleil, quelqu'un s'adonne à une illusion dans la vie non sociale, cela ne fait rien. Mais quand, sous circonstances, il se passait que prospère l'idée des conseils d'entreprise vraiment sur le sol de la tri-articulation et ces humains-là, qui soignent cela, par ce que l'impulsion de l'organisme tri-articulé a amené cette idée dans le fleuve, mais alors voudraient renier quelque peu l'origine et croient que parce qu'on aurait chanté, viendraient les conseils d'entreprise, alors ce serait la même erreur et d'ailleurs une erreur très fatale. Cela n'a pas le droit d'arriver. Ce qui se passe en cette direction qui a été attaquée ici, cela n'a pas la permissiont d'être détaché, cela doit rester en pendant avec l'impulsion correctement comprise de la tri-articulation de l'organisme social.

28

Denn auch das darf nicht geschehen: Es gibt ein Theaterstück, da kräht ein Hahn in der Früh, und immer wenn der Hahn gekräht hat, geht die Sonne auf. Nun ja, der Hahn kann nicht gleich den Zusammenhang durchschauen, daher glaubt er, wenn er kräht, dann folge die Sonne seinem Ruf, sie komme, weil er gekräht hat, er habe bewirkt, daß die Sonne aufgehe. Wenn schließlich jemand im nichtsozialen Leben, so wie dieser Hahn, der auf dem Mist kräht und die Sonne aufgehen machen will, sich einer solchen Täuschung hingibt, macht es nichts. Wenn aber unter Umständen es hier geschehen würde, daß die Idee der auf dem Boden der Dreigliederung wirklich wirtschaftlichen Betriebsräte gedeiht und diejenigen Menschen, die das pflegen, weil der Impuls des dreigliedrigen Organismus diese Idee in Fluß gebracht hat, dann aber verleugnen wollten etwa den Ursprung und glauben, weil man gekräht habe, kämen die Betriebsräte, dann wäre das derselbe Irrtum, und zwar ein sehr verhängnisvoller Irrtum. Das darf aber nicht kommen. Das, was in dieser Richtung geschieht, was in Angriff genommen worden ist hier, es darf nicht losgelöst werden, es muß im Zusammenhang bleiben mit dem richtig verstandenen Impuls der Dreigliederung des sozialen Organismus.

Ceux qui, dans le sens de cette impulsion, veulent réaliser la compagnie des conseils d'entreprise, ils ne peuvent jamais s'engager là dessus que, quelque peu de manière unilatérale, la compagnie des comité d'entreprise serait fondée et serait toujours chanté « conseils d'entreprise, conseils d'entreprise ». Avec cela ce n'est pas suffisant. Cela a seulement un sens quand on ambitionne en même temps tout ce qui devrait être ambitionné par l'impulsion de l'organisme social tri-articulé. C'est ce qui compte. Car si vous voulez vraiment comprendre le contenu de ce livre, vous devez adopter le point de vue que l'on peut apprendre des faits qu’ont offertes les quatre ou cinq dernières années. Qui voit à travers ces faits, ils agissent sur lui comme s’il avait vécu des siècles, et sur lui, les programmes du parti agissent ainsi que leurs porteurs auraient dormis pendant des siècles. Cela doit être considéré clairement et sans réserve aujourd'hui.

29

Diejenigen, die im Sinne dieses Impulses die Betriebsräteschaft verwirklichen wollen, die können sich niemals darauf einlassen, daß etwa in einseitiger Weise bloß die Betriebsräteschaft gegründet würde und immer gekräht würde «Betriebsräte, Betriebsräte». Damit ist es nicht genug. Das hat nur einen Sinn, wenn man zugleich anstrebt alles, was durch den Impuls des dreigliedrigen sozialen Organismus angestrebt werden soll. Das ist es, worauf es ankommt. Denn wollen Sie wirklich verstehen dasjenige, was in diesem Buche steht, dann müssen Sie sich auf den Standpunkt stellen, den man lernen kann aus den Tatsachen, die die letzten vier bis fünf Jahre geboten haben. Wer diese Tatsachen durchschaut, auf den wirken sie so, als wenn er Jahrhunderte durchlebt hätte, und auf den wirken die Parteiprogramme so, als wenn ihre Träger Jahrhunderte geschlafen hätten. Heute muß dieses klar und rückhaltlos ins Auge gefaßt werden.

Ce que je viens de vous dire, bien sûr, aurait tout aussi bien pu être écrit dans ce livre en guise de préface. Ce n'est que ces derniers mois que nous avons pu constater à quel point les programmes des partis sont actuellement rigides et stériles. Mais il aurait été utile que ce soit la préface de ce livre, et je vous ai raconter aujourd'hui beaucoup de choses qui n'y figurent pas, puisqu'il me semble que vous avez décidé de vous réunir ici pour étudier comme il se doit les graves problèmes sociaux d'aujourd'hui, en rapport avec ce livre. Mais avant qu’on se mette à cela, on doit se rendre clair qu’on ne peut pas continuer à tomber dans l'ancien style de programmes de partis et de modèles de partis, mais qu’on doit se décider à saisir aujourd’hui les faits conformément à la réalité et de faire un trait sur tout ce qui ne compte pas avec ces nouveaux faits. Ce n'est que par cela que vous pourrez comprendre correctement ce qui doit être réalisé, précisément avec cette impulsion de l'organisme social tri-articulé. Et vous le saisirez de la bonne manière lorsque vous trouverez que chaque phrase est conquise pour pouvoir devenir un acte, pouvoir être traduite dans la réalité immédiate. Et la plupart de ceux qui disent qu'ils ne comprennent pas cela ou qu'il s'agit d'utopies et du genre, il leur manque simplement le courage, le cran (der Mut, die Courage), pour penser si fortement aujourd'hui que les pensées peuvent intervenir dans la réalité. Ceux qui crient toujours (tel un coq) : « dictature du prolétariat, conquête du pouvoir, socialisme », ils y pensent le plus souvent très peu. Il ne peut donc être intervenu dans la réalité avec ces modèles de mots. Mais ils viennent alors et disent que serait seulement offert quelque chose qui est une utopie. Cela devient en premier une utopie dans l'esprit de gens qui n'y comprennent rien. C'est pourquoi à ces gens, on devrait rendre clair, sous une forme légèrement modifiée, ce que, en référence à autre chose, Goethe a dit un jour en riant du physiologiste Haller, qui était un scientifique ossifié de la nature :

30

Das, was ich Ihnen jetzt erzählt habe, das hätte ich natürlich ebensogut als Vorrede in dieses Buch schreiben können. Allein man hat ja erst in den letzten Monaten gesehen, wie steif und unfruchtbar die Parteiprogramme gegenwärtig sind. Aber es wäre schon nützlich, wenn gerade das als Vorrede in diesem Buche stehen würde.Vieles, was nicht darin steht, habe ich Ihnen heute erzählt, da Sie, wie mir scheint, beschlossen haben, hier zusammenzukommen, um in Anknüpfung an dieses Buch die ernsten sozialen Fragen der Gegenwart sachgemäß zu studieren. Aber bevor man sich an das macht, muß man sich schon klar machen, daß man nicht forttrotteln kann in dem alten Stil der Parteiprogramme und Parteischablonen, sondern daß man sich dazu entschließen muß, heute die Tatsachen wirklichkeitsgemäß anzufassen und einen Strich zu machen unter alles das, was nicht rechnet mit diesen neuen Tatsachen. Nur dadurch werden Sie das, was erreicht werden soll gerade mit diesem Impuls vom dreigliedrigen sozialen Organismus, in der richtigen Weise auffassen. Und Sie werden es in der richtigen Weise auffassen, wenn Sie finden, daß jeder Satz dazu angetan ist, Tat werden zu können, umgesetzt werden zu können in unmittelbare Wirklichkeit. Und die meisten, die sagen, sie verstehen das nicht oder es seien Utopien und dergleichen, denen fehlt einfach der Mut, die Courage, heute so stark zu denken, daß die Gedanken in die Wirklichkeit eingreifen können. Diejenigen, die immer krähen: «Diktatur des Proletariats, Eroberung der Macht, Sozialismus», die denken zumeist sehr wenig dabei. Es kann daher mit diesen Wortschablonen nicht in die Wirklichkeit eingegriffen werden. Dann aber kommen sie und sagen, da wäre nur etwas geboten, was eine Utopie ist. Eine Utopie wird es erst in den Köpfen von den Leuten, die nichts davon verstehen. Deshalb sollte man diesen Leuten in einer etwas veränderten Form klarmachen, was, mit Bezug auf etwas anderes, Goethe einmal gesagt hat, indem er gelacht hat über den Physiologen Haller, der ein verknöcherter Naturforscher war.

Haller avait inventé le mot :
A l’intérieur de la nature
Aucun esprit créé ne pénètre. Bienheureux celui à qui elle indique seulement…
L'enveloppe extérieure !
Goethe a refusé cela, et il a dit :
"A l’intérieur de la nature…
Ô, Philistin ! —
Aucun esprit créé ne pénètre.
Bienheureux celui à qui seulement…
L'enveloppe extérieure indique ! —
J'entends cela répété depuis soixante ans, je le jure, mais en secret,
La nature n'a ni noyau
Ni coquille,
Elle est tout à la fois. Teste-toi seulement le plus souvent si tu serais noyau ou coquille !

31

Haller hatte das Wort geprägt:
Ins Innere der Natur
Die äußere Schale weist!
Dringt kein erschaffner Geist.
Glückselig, wem sie nur
Das widerstrebte Goethe, und er sagte:
Ins Innere der Natur —
Das hör' ich sechzig Jahre wiederholen; Ich fluche drauf, aber verstohlen,
Dringt kein erschaffner Geist.

O, du Philister! —
Glückselig, wem sie nur
Die äußere Schale weist! —
Natur hat weder Kern
Noch Schale,
Alles ist sie mit einem Male. Dich prüfe du nur allermeist Ob du Kern oder Schale seist!

A ceux qui parlent de la tri-articulation de l'organisme social comme d'une utopie, à ceux là on aimerait aussi dire : "Examine-toi seulement pour voir si la chose qui hante ton cerveau est elle-même une utopie ou une réalité. Là on trouvera que tous les crieurs ont surtout des utopies dedans et c'est pourquoi, dans leur propre tête, la réalité devient aussi une utopie ou une idéologie, ou peu importe comment ils l'appellent alors. C'est pourquoi il est si difficile de pénétrer la réalité aujourd'hui, parce que les gens se sont ainsi déconstruit l’accès à la réalité.

32

Diejenigen, die von der Dreigliederung des sozialen Organismus als von einer Utopie sprechen, zu denen möchte man auch so sagen: Dich prüfe nur zu allermeist, ob das in deinem Gehirn drinnen Spukende selber Utopie oder Wirklichkeit ist. Da wird man finden, daß all die Kräher zumeist Utopien drinnen haben und deshalb die Wirklichkeit in ihrem eigenen Kopfe auch eine Utopie wird oder eine Ideologie, oder wie sie es dann nennen. Deshalb ist es heute so schwer, mit der Wirklichkeit durchzudringen, weil die Leute sich so verbaut haben den Zugang zu der Wirklichkeit.

Mais nous devons nous dire que nous devons travailler sérieusement, sinon nous ne pourrons pas transférer notre volonté dans l’acte/le fait. Et il s’agit que nous transférions notre volonté dans l’action. Et si nous devions prendre congé de tout parce que nous le reconnaîtrions comme une erreur, ainsi devrions, pour pouvoir passer du vouloir au faire, quand-même nous tourner quand-même vers la vérité, que nous voulons voir se réaliser en tant que telle. Car rien d'autre ne peut conduire de la volonté à l'action que la poursuite téméraire et courageuse de la vérité. Cela devrait en fait être écrit comme une devise, comme un motif, avant les études de ce soir.

33

Das aber müssen wir uns sagen, daß wir ernstlich arbeiten müssen, sonst werden wir nicht überführen unser Wollen in die Tat. Und darauf kommt es an, daß wir unser Wollen in die Tat überführen. Und wenn wir von allem Abschied nehmen müßten, weil wir es als einen Irrtum erkennen, so müßten wir uns, um vom Wollen zur Tat kommen zu können, doch zur Wahrheit wenden, die wir als solche durchschauen wollen. Denn nichts anderes kann vom Wollen zur Tat führen, als das rücksichtslose, couragierte Verfolgen der Wahrheit. Das sollte eigentlich als eine Devise, als ein Motto, vor die Studien dieses Abends geschrieben werden.

Je voulais vous donner une préface à ces soirées d'étude ce soir. J'espère que cet avant-propos ne vous empêchera pas de cultiver ces études de telle sorte qu'enfin, avant qu'il ne soit trop tard, les pensées qui portent en elles les germes de l'action puissent être introduites avec fruit dans le monde. Après tout, le livre "Die Kernpunkte der sozialen Frage" est écrit dans deux directions d'une manière particulière. Tout d'abord, il est écrit de telle sorte qu'il provient en fait entièrement de la réalité. Maintes gens qui lisent le livre n'y pensent pas. Je peux aussi comprendre que cela ne soit pas pleinement pris en compte aujourd'hui. J'ai déjà parlé une fois ici dans ce cercle, mais n’étaient pas là tous qui sont là aujourd'hui, comment les gens pensent maintenant vraiment aujourd'hui. J'ai nommément indiqué sur l'exemple du professeur d'économie nationale, Lujo Brentano, qui a eu la gentillesse de nous le fournir dans le numéro précédent des « pages jaunes ». - Je veux le répéter brièvement parce que je veux y rattacher quelque chose. C'est alors que cette lumière de l'actuelle économie de peuple à l'université - il est donc le premier, pour ainsi dire - a développé le concept d'entrepreneur et a tenté de caractériser les caractéristiques de l'entrepreneur à partir de sa pensée éclairée. Je n'ai pas besoin de raconter les première et deuxième caractéristiques ; comme troisième il indique que l'entrepreneur est celui qui met ses moyens de production à ses propres risques et frais au service de l'ordre social. Il a maintenant ce concept d'entrepreneur qu'il applique. Il en arrive à la curieuse conclusion que le travailleur prolétarien d'aujourd'hui est en fait aussi un entrepreneur, car il correspond à cette conception de l'entrepreneur par rapport aux première, deuxième et troisième qualités. En effet, le travailleur dispose de sa propre force de travail comme moyen de production. Dans ce contexte, il se tourne vers le processus social à ses propres risques et frais. Ainsi, cette lumière amène à l'économie de peuple le concept du preneur de travail prolétarien très bien intégré au concept de l'entrepreneur. - Voyez-vous, ainsi pensent justement les humains qui se font des concepts qui n'ont aucun sens quand devrait être exigé de concepts qu'ils soient vraiment applicables à la réalité. Mais aussi peu que vous pourrez l’accepter aujourd'hui, on peut dire sans risque de se tromper que bien plus de quatre-vingt-dix pour cent de tout ce qui est enseigné ou imprimé aujourd'hui opère avec de tels concepts ; quand on veut les appliquer à la réalité, ainsi cela va justement ainsi aussi peu avec le concept de l'entrepreneur chez Lujo Brentano. C'est comme ça dans la science, c'est comme ça dans la science sociale, c'est ainsi partout, c'est pourquoi les gens ont désappris absolument de comprendre tout ce qui travaille avec des concept conforme à la réalité.

34

Ich wollte Ihnen heute abend eine Vorrede sprechen zu diesen Studienabenden. Ich hoffe, daß diese Vorrede Sie nicht abhält, diese Studien so zu pflegen, daß endlich wirklich, ehe es zu spät wird, Gedanken, die Tatenkeime in sich tragen, sich fruchtbar in die Welt hineinstellen können. Das Buch «Die Kernpunkte der sozialen Frage» ist ja nach zweifacher Richtung in einer besonderen Art geschrieben. Erstens ist es so geschrieben, daß es tatsächlich ganz aus der Wirklichkeit heraus stammt. Das bedenken manche Leute nicht, die das Buch lesen. Ich kann auch begreifen, daß das heute nicht voll bedacht wird. Ich habe schon einmal hier in diesem Kreise, aber es waren nicht alle die da, die heute da sind, davon gesprochen, wie nun wirklich die Leute heute denken. Ich habe namentlich hingewiesen auf das Beispiel des Professors der Nationalökonomie, Lujo Brentano, der das so nett geliefert hat in der vorigen Nummer des «Gelben Blattes». — Ich will es kurz wiederholen, weil ich daran etwas anknüpfen will. Da hat diese Leuchte der heutigen Volkswirtschaftslehre der Universität — er ist ja der Erste sozusagen — den Begriff des Unternehmers entwickelt und hat versucht, aus seinem erleuchteten Denken heraus die Merkmale des Unternehmers zu charakterisieren. Nun, das erste und zweite Merkmal brauche ich nicht aufzuzählen; als drittes gibt er an, daß der Unternehmer derjenige ist, der seine Produktionsmittel auf eigene Rechnung und Gefahr in den Dienst der sozialen Ordnung stellt. Nun hat er diesen Begriff des Unternehmers, den wendet er nun an. Da kommt er zu dem merkwürdigen Resultat, daß der proletarische Arbeiter von heute eigentlich auch ein Unternehmer ist, denn er entspricht diesem seinem Begriff des Unternehmers in bezug auf die erste, zweite und dritte Eigenschaft. Denn der Arbeiter hat seine eigene Arbeitskraft als Produktionsmittel, darüber verfügt er. In bezug auf diese wendet er sich an den sozialen Prozeß auf eigene Rechnung und Gefahr. So bringt diese Leuchte der Volkswirtschaft den Begriff des proletarischen Arbeitnehmers in seinen Begriff des Unternehmers sehr gut hinein. — Sehen Sie, so denken eben die Menschen, die sich Begriffe machen, die gar keinen Sinn haben, wenn von Begriffen verlangt werden soll, daß sie auf die Wirklichkeit wirklich anwendbar sein sollen. Aber so wenig Sie das vielleicht auch heute annehmen werden, man kann ruhig sagen: Weit über neunzig Prozent alles desjenigen, was heute gelehrt oder gedruckt wird, das operiert mit solchen Begriffen; wenn man sie anwenden will auf die Wirklichkeit, so geht es ebensowenig wie bei Lujo Brentanos Begriff vom Unternehmer. So ist es in der Wissenschaft, so ist es in der Sozialwissenschaft, so ist es überall, daher haben die Leute verlernt, überhaupt das zu verstehen, was mit wirklichkeitsgemäßen Begriffen arbeitet.

05330409409198330071919Prenez une fois les bases de la tri-articulation de l’organisme social. N'est-ce pas, on peut les poser des plus différentes manières, ces bases, parce que la vie a besoin de beaucoup de bases. Mais une est celle que l’on sache : dans les temps récents, cela s’est levé, ce que l’on pourrait appeler l’impulsion de la démocratie. La démocratie doit consister en ce que chaque humain devenu majeur puisse établir directement ou indirectement son rapport à chaque autre humain devenu majeur dans des parlements démocratiques. Mais tout de suite quand on veut sincère et franc placer cette démocratie dans le monde, alors on ne peut pas administrer les affaires spirituelles dans le sens de cette démocratie car là devrait pouvoir décider chaque humain devenu majeur sur ce qu’il ne comprend pas. Les affaires spirituelles doivent être réglées à partir de la compréhension, cela signifie être placées sur elle-même, elles ne peuvent absolument pas être administrées dans un parlement démocratique, mais elles doivent avoir leur propre administration, qui ne peut être démocratique, mais celle qui doit ressortir de la chose. C’est justement ainsi dans la vie de l’économie. Là, les choses doivent être administrées de l’expérience économique et du vivre à l’intérieur de la vie de l’économie. C’est pourquoi doivent être séparées hors du parlement démocratique la vie de l’économie d’un côté, la vie de l’esprit de l’autre. [fin05330409409198330071919] Il en résulte l'organisme social tripartite.

35

Nehmen Sie einmal die Grundlage der Dreigliederung des sozialen Organismus. Nicht wahr, man kann sie in der verschiedensten Weise legen, diese Grundlagen, weil das Leben viele Grundlagen braucht. Aber eine ist diese, daß man weiß: in der neueren Zeit ist das heraufgezogen, was man nennen könnte den Impuls der Demokratie. Die Demokratie muß darin bestehen, daß jeder mündig gewordene Mensch sein Rechtsverhältnis mittelbar oder unmittelbar gegenüber jedem anderen mündig gewordenen Menschen in demokratischen Parlamenten festsetzen kann. Aber gerade wenn man ehrlich und aufrichtig diese Demokratie in die Welt setzen will, dann kann man die geistigen Angelegenheiten nicht im Sinne dieser Demokratie verwalten, denn da würde entscheiden müssen jeder mündig gewordene Mensch über das, was er nicht versteht. Die geistigen Angelegenheiten müssen aus dem Verständnis heraus geregelt werden, das heißt auf sich selbst gestellt werden, sie können also überhaupt nicht in einem demokratischen Parlament verwaltet werden, sondern sie müssen ihre eigene Verwaltung haben, die nicht demokratisch sein kann, sondern die aus der Sache heraus sein muß. Ebenso ist es im Wirtschaftsleben. Da muß aus der wirtschaftlichen Erfahrung und dem Drinnenleben im Wirtschaftsleben die Sache verwaltet werden. Daher muß ausgeschieden werden aus dem demokratischen Parlament das Wirtschaftsleben auf der einen Seite, das Geistesleben auf der anderen Seite. Daraus kommt der dreigegliederte soziale Organismus.

Il y a maintenant le professeur Heck à Tübingen, j’en ai déjà parlé, c’est celui qui a dit qu'on n'avait absolument pas besoin de consentir à dire que la relation salariale ordinaire/habituelle, où l'on est payé pour son travail, aurait quelque chose de rabaissant pour le prolétaire, parce que Caruso, après tout, il se tenait donc aussi dans le rapport de salaire, et la différence ne serait pas fondamentale/principale. Caruso chante et reçoit son salaire, et le prolétaire ordinaire travaille et reçoit aussi son salaire ; et lui, en tant que professeur, il reçoit aussi son salaire quand il expose. La différence entre Caruso et le prolétaire serait que Caruso reçoit trente à quarante mille marks pour une soirée, et le prolétaire un peu moins. Mais ce ne serait pas une différence de principe, mais seulement d'une différence en rapport à la somme de la rétribution. Et ainsi, selon ce professeur plein d'esprit, on n'a pas besoin de ressentir absolument quoi que ce soit de dégradant dans la rétribution. Il ne le ressent aussi pas comme cela. - Cela seulement accessoirement. Mais maintenant, cet ancien professeur a aussi écrit un long article contre la tri-articulation. Là, il part de ce que si nous membrons trois fois/articulons en trois, alors nous arrivons à trois parlements. Car là il dit : Au parlement économique, le petit artisan ne comprendra pas les points de vues du grand industriel, et ainsi de suite. - Là que le bon professeur s’est fait ses idées sur la tri-articulation, et c'est contre ces idées, que je trouve encore plus stupides que le professeur Heck ne les trouve - je les critiquerais aussi en fond et sol (NDT : de fond en comble?) - il se met en route contre celle-ci, mais il les a faites lui-même. Il s'agit nommément que non trois parlements aillent côte à côte, mais que soit retirer ce qui n'appartient à aucun parlement. Il fait trois parlements et dit : ça ne va pas ainsi, c'est ainsi qu’on vit en des concepts étrangers à la réalité et que nous jugeons l'autre aussi d’après cela.

36

Da gibt es nun in Tübingen, ich habe schon davon gesprochen, den Professor Heck, das ist der, der gesagt hat, man brauche sich durchaus nicht herbeizulassen, zu sagen, daß das gewöhnliche Lohnverhältnis, wo man entlohnt wird für seine Arbeit, etwas Erniedrigendes hätte für den Proletarier, denn Caruso, der stehe ja auch im Lohnverhältnis, und der Unterschied wäre kein prinzipieller. Caruso singt und bekommt seinen Lohn, und der gewöhnliche Proletarier arbeitet und bekommt auch seinen Lohn; und er, als Professor, er bekomme auch, wenn er vortrage, seinen Lohn. Der Unterschied zwischen Caruso und dem Proletarier wäre nur der, daß Caruso für einen Abend dreißig-bis vierzigtausend Mark bekommt und der Proletarier etwas weniger. Aber das sei kein prinzipieller Unterschied, sondern nur ein Unterschied in bezug auf die Summe der Entlohnung. Und so braucht man, so meint dieser geistreiche Professor, in der Entlohnung durchaus nicht etwas Entwürdigendes zu fühlen. Er fühle das auch nicht so. — Das nur nebenbei. Aber nun hat dieser geschehe Professor auch einen langen Artikel geschrieben gegen die Dreigliederung. Da geht er aus davon: Gliedern wir dreifach, dann kommen wir ja zu drei Parlamenten. Und jetzt zeigt er, daß das nicht geht mit drei Parlamenten. Denn da sagt er: Im Wirtschaftsparlament wird der kleine Handwerker nicht verstehen die Standpunkte des Großindustriellen und so weiter. — Da hat sich der gute Professor seine Ideen über die Dreigliederung gemacht, und gegen diese Ideen, die ich noch viel dümmer finde als Professor Heck sie findet — die würde ich auch in Grund und Boden hinein kritisieren —, gegen die geht er an, aber die hat er selbst gemacht. Es handelt sich nämlich darum, daß nicht drei Parlamente nebeneinander gehen, sondern daß herausgenommen wird, was in kein Parlament gehört. Er macht drei Parlamente und sagt: Das geht nicht.— So lebt man in wirklichkeitsfremden Begriffen und beurteilt das andere auch danach.

Or, c'est tout de suite dans l'économie nationale, dans la théorie d'économie de peuple, qu’on emménagés presque seulement des concepts irréels. Mais voyez-vous, je ne pourrais quand-même pas, maintenant que le temps presse, écrire une bibliothèque entière où tous les concepts économiques seraient expliqués. C’est pourquoi, naturellement, vous trouvez dans ce livre une quantité de concepts qui doivent être discutées conformément aux choses. J’ai seulement besoin, par exemple, de rendre attentif à ce qui suit :

37

Nun ist gerade in die Nationalökonomie, in die Volkswirtschaftslehre, fast nur das eingezogen, was unwirkliche Begriffe sind. Aber sehen Sie, ich könnte doch nicht jetzt, wo die Zeit drängt, eine ganze Bibliothek schreiben, worin alle volkswirtschaftlichen Begriffe aufgeführt werden. Daher finden sich natürlich in diesem Buche eine Menge von Begriffen, die sachgemäß besprochen werden müssen. Ich brauche zum Beispiel nur auf folgendes aufmerksam zu machen:

À une époque au-delà de laquelle nous sommes loin , les rapports sociaux étaient au fond créées uniquement et seulement par la conquête. Un territoire quelconque était occupé par un peuple ou une race, un autre peuple s'introduit et le conquiert. Ces races ou peuples qui étaient dedans auparavant ont été rabaissés par contrainte au travail. Le peuple conquérant prenait possession du sol, et par cela était créé un certain rapport entre les conquérants et les conquis. Les conquérants, en étant des conquérants, avaient le sol en possession. Par cela, ils étaient les économiquement forts, les vaincus étaient les économiquement faibles. C'est par cela que s'est développé ce qui est devenu un rapport de droit. C'est pourquoi, dans presque toutes les époques précédentes, dans le devenir historique on a des rapports de droit établis par des conquêtes, c'est-à-dire des privilèges et des droits de discrimination. Les temps sont maintenant venus où ne pouvait plus être conquis librement. Vous pouvez étudier la différence entre la conquête libre et la conquête liée. Quand vous regardez le début du Moyen Âge, par exemple, comment certains peuples, les Goths, avaient traversé au sud, mais dans des territoires pleinement occupés, ils ont été amenés à faire quelque chose de différent en termes d'ordre social que lorsque les Francs se sont déplacés vers l'ouest et y ont trouvé des territoires qui n'étaient pas pleinement occupés. Cela a conduit à d'autres droits de conquête. Dans les temps modernes, ce ne sont pas seulement les droits des personnes qui dépendaient de la terre qui ont été le résultat de la conquête, mais aussi les droits des personnes qui avait des possessions, qui pouvaient désormais s’acquérir les moyens de production grâce à la puissance/pouvoir économique. Puis, à ce que sont les droits fonciers au sens moderne du terme, s'est ajoutée la propriété des moyens de production, c'est-à-dire la propriété privée de capitaux. Cela a alors donné des rapports de droits à partir de rapports économiques. Vous voyez, les rapports de droit sont entièrement apparus à partir des rapports économiques.

38

In einer Zeit, über die wir hinaus sind, da entstanden soziale Verhältnisse im Grunde genommen einzig und allein durch Eroberung. Irgend ein Territorium wurde von einem Volke oder von einer Rasse besetzt; ein anderes Volk brach herein und eroberte das Gebiet. Diejenigen Rassen oder Völker, die früher drinnen waren, wurden heruntergedrängt zur Arbeit. Das erobernde Volk nahm den Boden in Besitz, und dadurch entstand ein gewisses Verhältnis zwischen Eroberern und Eroberten. Die Eroberer hatten dadurch, daß sie Eroberer waren, den Boden in Besitz. Dadurch waren sie die wirtschaftlich Starken, die Eroberten waren die wirtschaftlich Schwachen. Dadurch bildete sich das heraus, was ein Rechtsverhältnis wurde. Daher hat man in fast allen älteren Epochen im geschichtlichen Werden durch Eroberungen begründete Rechtsverhältnisse, das heißt: Vorrechte und Benachteiligungsrechte. Nun kamen die Zeiten herbei, in denen nicht frei erobert werden konnte. Sie können den Unterschied studieren im freien und gebundenen Erobern. Wenn Sie zum Beispiel sich das frühe Mittelalter ansehen, wie gewisse Völkerschaften, die Goten, hinübergedrungen waren nach dem Süden, aber in vollbesetzte Gebiete, da wurden sie zu anderem veranlaßt in bezug auf die soziale Ordnung, als wenn die Franken nach dem Westen zogen und dort nicht vollbesetzte Gebiete fanden. Dadurch entstanden andere Erobererrechte. In der neueren Zeit wirkten dann nicht allein die von Grund und Boden abhängigen Rechte, welche aus Eroberungen hervorgegangen sind; es kamen dazu die Rechte der Menschen, die Besitz hatten, die jetzt durch wirtschaftliche Macht sich aneignen konnten die Produktionsmittel. Da kam zu dem, was Bodenrecht ist im heutigen Sinne, der Besitz der Produktionsmittel, das heißt der Privatbesitz von Kapitalien dazu. Das gab dann aus wirtschaftlichen Verhältnissen heraus Rechtsverhältnisse. Sie sehen, es sind die Rechtsverhältnisse ganz allein aus den wirtschaftlichen Verhältnissen heraus entstanden.

Maintenant les humains arrivent, ils veulent avoir les concepts de pouvoir économique, de la signification économique de fond et sol, ils veulent avoir les concepts de moyens d’exploitation, de moyens de production, de capitaux, et ainsi de suite. Oui, mais ils n'ont aucune véritable idée plus profonde dans le cours des choses. Ils prennent alors les faits superficiels et ne vont pas au fond de ce qui est fiché en réalité derrière les droits fonciers, derrière les rapports de pouvoirs en rapport aux moyens de production. - Toutes ces choses sont naturellement prises en considération dans mon livre. C'est pensé correctement. C’est, quand sera parlé de droits, parlé à partir de la conscience de comment le droit est né au fil des siècles ; quand sera parlé de capital, parlé de la conscience, de comment le capital est devenu. Là, il est soigneusement évité d'appliquer un concept qui n'est pas complètement saisit à partir de l’origine. C’est pourquoi ces concepts se comportent différemment de ceux des actuels manuels ordinaires d’enseignement. Mais quelque chose d’autre est pris aussi pris en considération.

39

Nun kommen die Menschen, sie wollen die Begriffe von wirtschaftlicher Macht, von der wirtschaftlichen Bedeutung des Grund und Bodens, sie wollen die Begriffe der Betriebsmittel, der Produktionsmittel, der Kapitalien haben und so weiter. Ja, aber sie haben keine wirklich tiefere Einsicht in den Gang der Dinge. Da nehmen sie dann die oberflächlichen Tatsachen und kommen nicht darauf, was eigentlich hinter den Bodenrechten, hinter den Machtverhältnissen in bezug auf die Produktionsmittel steckt. — Alle diese Dinge sind natürlich in meinem Buche berücksichtigt. Das ist richtig gedacht. Da ist, wenn von Rechten gesprochen wird, aus dem Bewußtsein heraus gesprochen, wie das Recht durch Jahrhunderte hindurch entstanden ist; wenn von Kapital gesprochen wird, herausgesprochen aus dem Bewußtsein, wie das Kapital geworden ist. Da ist sorgfältig vermieden, einen Begriff anzuwenden, der nicht vollständig aus der Entstehung heraus gefaßt ist. Daher nehmen sich diese Begriffe anders aus als in den gewöhnlichen heutigen Lehrbüchern. Aber auch noch etwas anderes ist berücksichtigt.

Prenons un certain fait. N'est-ce pas, le protestantisme est une fois apparu. Dans les livres d'histoire, c’est très souvent raconter ainsi que le Tetzel se déplaçait à l’intérieur de l’Europe centrale et que les gens étaient indignés de la vente d'indulgences et du genre. Mais ce n'est pas tout, ce n'est qu'une vue de surface. L'essentiel est qu'il y avait une banque à Gênes, au nom de laquelle, et non pas au nom du pape, ce vendeur d'indulgence parcourait l'Allemagne, car cette banque avait accordé au pape des crédits pour ses autres besoins. Toute l'histoire était une entreprise capitaliste. A cet exemple d'une entreprise capitaliste du commerce des indulgences, où justement aussi a été commercé même avec du spirituel; à cet exemple vous pouvez étudier, ou mieux dit, lorsqu’on commence à étudier là, on arrive progressivement sur ce que, finalement, toute la puissance/le pouvoir du capital revient/reconduit à la supériorité du spirituel. Et c'est ainsi. Si vous étudiez comment le capital est réellement arrivé à son pouvoir, vous constaterez partout la supériorité du spirituel. N'est-ce pas, celui qui est malin, qui est ingénieux, a plus de pouvoir que celui qui n'est pas malin, qui n'est pas ingénieux. Et de cette façon, à juste titre, mais aussi sans justification, une grande partie de ce qui est un rassemblement du capital. Cela doit être considéré dans l'examen du concept de capital. Lors de telles études réelles on en vient à ce que le capital repose sur le déploiement du pouvoir spirituel, et que, d'un autre côté, le pouvoir de l'ancien esprit théocratique s’est ajouté aux droits fonciers, aux droits des conquérants. C'est de la vieille/ancienne église qu'est parti beaucoup de ce qui est ensuite passé dans le capitalisme moderne. Il y a un lien/pendant secret entre le pouvoir capitaliste moderne et le pouvoir de la vieille/l’ancienne église. Et tout cela a fusionné en un embrouillamini dans l'État moderne de pouvoir. Là dedans vous trouverez les restes ultimes de l'ancienne théocratie, les restes ultimes des anciennes conquêtes. Et finalement, les conquêtes modernes s’ajoutèrent, et la conquête la plus moderne devrait maintenant être la conquête de l'État par le socialisme. Mais ainsi on n'a pas la permission de faire dans la réalité. Il doit devenir quelque chose de nouveau qui met complètement fin à ces vieux concepts et impulsions. C’est pourquoi il s’agira que lors de ces études nous nous occupions aussi des concepts qui reposent à la base ici. Aujourd'hui, nous devons donner à tous ceux qui veulent parler de questions sociales une image claire de ce qui est droit, de ce qui est pouvoir et de ce qui est réellement un bien, un bien sous forme de marchandises et du genre. C'est dans ce domaine que les plus grandes erreurs sont commises. Par exemple, je veux attirer l'attention sur un pointoù, si vous n'y prêtez pas attention, vous allez mal comprendre une grande partie de ce qui se trouve dans mon livre.

40

Nehmen wir eine bestimmte Tatsache. Nicht wahr, der Protestantismus ist einmal entstanden. In den Geschichtsbüchern wird es ja sehr häufig so erzählt, daß der Tetzel herumgezogen ist innerhalb Mitteleuropas, und daß die Leute entrüstet waren über den Ablaßverkauf und dergleichen. Aber das war es nicht allein, das ist nur die Oberflächenansicht. Die Hauptsache, die dahinter stak, war die Tatsache, daß es in Genua ein Bankhaus gab, in dessen Auftrag, nicht im Auftrag des Papstes, dieser Ablaßkrämer in Deutschland herumzog, denn dieses Bankhaus hatte dem Papst für seine anderen Bedürfnisse den Kredit gewährt. Die ganze Geschichte war eine kapitalistische Unternehmung. An diesem Beispiel einer kapitalistischen Unternehmung des Ablaßhandels, wo eben auch mit Geistigem sogar gehandelt worden ist, an diesem Beispiel können Sie studieren, oder besser gesagt, wenn man da anfängt zu studieren, kommt man allmählich darauf, daß schließlich alle Kapitalmacht zurückgeht auf die Übermacht des Geistigen. Und so ist es. Studieren Sie, wie das Kapital eigentlich zu seiner Macht gekommen ist, so finden Sie überall die Übermacht des Geistigen. Nicht wahr, wer schlau ist, wer findig ist, der hat eine größere Macht als derjenige, der nicht schlau, der nicht findig ist. Und auf diese Art entsteht gerechtfertigter-, aber auch ungerechtfertigterweise vieles, was Zusammenscharrung des Kapitals ist. Das muß berücksichtigt werden, wenn man ins Auge faßt den Kapitalbegriff. Bei solchen realen Studien kommt man dahinter, daß Kapital auf Entfaltung der geistigen Macht beruht, und daß zu den Grund- und Bodenrechten, zu den Erobererrechten, von anderer Seite hinzugekommen ist die Macht des alten theokratischen Geistes. Von der alten Kirche ist viel von dem ausgegangen, was dann übergegangen ist eigentlich in den modernen Kapitalismus. Es gibt einen geheimen Zusammenhang zwischen der modernen kapitalistischen Macht und der Macht der alten Kirche. Und das alles hat sich in einem Kuddelmuddel zusammengezogen in den modernen Machtstaat. Da drinnen finden Sie die Überreste der alten Theokratie, die Überreste der alten Eroberungen. Und schließlich kamen die modernen Eroberungen dazu, und die allermodernste Eroberung soll jetzt die Eroberung des Staates durch den Sozialismus sein. Aber so darf man es in Wirklichkeit nicht machen. Es muß etwas Neues werden, was mit diesen alten Begriffen und Impulsen vollständig aufräumt. Daher wird es darauf ankommen, daß wir uns bei diesen Studien auch befassen mit den Begriffen, die hier zugrunde liegen. Wir müssen heute jedem, der über soziale Sachen reden will, genau Aufschluß geben darüber, was Recht ist, was Macht ist und was in Wirklichkeit ein Gut ist, ein Gut in Form von Waren und dergleichen. Auf diesem Gebiet werden die größten Fehler gemacht. Ich will zum Beispiel auf einen aufmerksam machen, wenn Sie darauf nicht aufmerksam sind, werden Sie vieles in meinem Buche mißverstehen.

Il règne aujourd'hui très souvent l'idée que les marchandises sont du travail stocké, que le capital est aussi du travail stocké. - Vous pouvez dire qu'il est inoffensif/anodin d'avoir de tels concepts. Ce n'est pas anodin, car de tels concepts empoisonnent l'ensemble de la pensée sociale. - Qu'en est-il en fait du travail, du travail en tant qu’application de force de travail ? Oui, cela se comporte ainsi, qu'il y a une grande différence, par exemple, si j'épuise ma force musculaire physique en faisant du sport, ou si je coupe du bois. Quand je fais du sport, j'utilise ma force musculaire physique, et je peux tout aussi bien devenir fatigué et devoir de nouveau remplacer ma force musculaire comme quelqu'un qui coupe du bois. Je peux appliquer la même quantité de travail au sport qu'à la coupe du bois. La différence n'est pas qu'elle doit être remplacée ; bien sûr que la force de travail doit être remplacée, mais la différence est que la force de travail est utilisée uniquement pour moi, au sens égoïste, et l'autre au sens social pour la société. C'est la fonction sociale qui distingue ces choses. Si je dis maintenant que quelque chose est stocké dans le travail, je ne prends pas en compte le fait que le travail cesse d'être à l'intérieur de quelque chose au moment où il n'y a plus de travail. Je ne peux pas dire que le capital est du travail stocké -, mais je dois dire : le travail n'est là que tant qu'il est effectué.

41

Es herrscht heute vielfach die Ansicht, daß Ware aufgespeicherte Arbeit ist, daß auch Kapital aufgespeicherte Arbeit ist. — Sie können sagen, es sei harmlos, solche Begriffe zu haben. Es ist nicht harmlos, denn solche Begriffe vergiften das ganze soziale Denken. — Wie ist es eigentlich mit der Arbeit, Arbeit als Aufwendung von Arbeitskraft? Ja, das verhält sich so, daß ein großer Unterschied ist, ob ich zum Beispiel meine physische Muskelkraft abnütze, indem ich Sport treibe, oder ob ich Holz hacke. Wenn ich Sport treibe, da nütze ich meine physische Muskelkraft ab, und ich kann geradeso müde werden und meine Muskelkraft wieder ersetzen müssen wie einer, der Holz hackt. Dieselbe Menge von Arbeit kann ich anwenden auf den Sport wie auf das Holzhacken. Der Unterschied ist nicht da in bezug darauf, daß sie wieder ersetzt werden muß; die Arbeitskraft muß natürlich ersetzt werden, sondern der Unterschied besteht darin, daß die eine Arbeitskraft angewendet wird nur für mich, im egoistischen Sinn, die andere im sozialen Sinn für die Gesellschaft. Durch die soziale Funktion unterscheiden sich diese Dinge. Sage ich jetzt, irgend etwas ist aufgespeicherte Arbeit, so berücksichtige ich nicht, daß die Arbeit eigentlich aufhört, in irgendeiner Sache drinnen zu sein in dem Augenblick, wo nicht mehr gearbeitet wird. Nicht kann ich sagen: Das Kapital ist aufgespeicherte Arbeit —, sondern ich muß sagen: Die Arbeit ist nur so lange da, als sie verrichtet wird.

Mais dans notre ordre social actuel, le capital conserve le pouvoir de faire appel à nouveau au travail à tout moment. Ce n'est pas dans ce que Marx pense que le capital est un travail stocké que repose la chose fatale, mais dans l'institution que le capital donne le pouvoir de mettre à son service, toujours à nouveau, du nouveau travail, non pas du travail stocké, mais du nouveau travail. Beaucoup dépend de cela. Beaucoup continuera à dépendre du fait que l'on en arrive à des concepts clairs sur ces choses, qui prennent pied sur la réalité. Et c'est à partir de tels concepts, qui sont maintenant complètement fichés dans la réalité, que mon livre procède. Cela ne compte pas avec de tels concepts qui furent très utiles pour l'éducation du prolétariat. Aujourd'hui, où on devrait construire quelque chose, ces concepts n'ont plus de sens.

42

Aber in unserer heutigen sozialen Ordnung behält das Kapital die Macht, die Arbeit jederzeit wiederum aufzurufen. Nicht in dem, was Marx meint, daß Kapital aufgespeicherte Arbeit ist, liegt das Verhängnisvolle, sondern in der Einrichtung, daß Kapital die Macht gibt, neue Arbeit, nicht aufgespeicherte Arbeit, sondern neue Arbeit immer wiederum in seinen Dienst zu stellen. Davon hängt viel ab. Davon wird weiter viel abhängen, daß man zu klaren, in der Wirklichkeit fußenden Begriffen über diese Dinge kommt. Und von solchen Begriffen, die nun ganz drinnen stecken in der Wirklichkeit, geht dieses mein Buch aus. Das rechnet nicht mit solchen Begriffen, die ganz nützlich waren für die Erziehung des Proletariats. Heute, wo man etwas bauen soll, haben diese Begriffe keinen Sinn mehr.

Voyez-vous, quand je dis que le capital est du travail stocké -, c'est bon pour l'éducation du prolétariat. Il a eu les sentiments qu'il devait avoir. Là, il ne s’agissait pas que le concept soit fondamentalement erroné. On peut aussi éduquer avec des concepts fondamentalement erronés. Mais construire quelque chose on peut seulement avec des concepts corrects. C'est pourquoi nous avons besoin aujourd'hui de concepts corrects dans tous les domaines de l'économie de peuple et nous ne pouvons pas continuer à travailler avec des concepts erronés. Je ne dis pas par frivolité, que l'on peut aussi éduquer avec des concepts erronés, mais par principe général d'éducation. Quand vous racontez des contes aux enfants , vous ne voulez aussi pas construire quelque chose avec ces choses que vous développez là. Dans l'éducation, quelque chose d’autre vient en considération que la construction dans la réalité physique. Là, doit être travailler avec de vrais concepts/des concepts réels. Quelque chose comme : « Le capital est un travail stocké », ce n'est pas un concept. Le capital est pouvoir et accorde du pouvoir de placer à son service, à tout moment, du travail apparaissant à neuf. C’est un concept réel avec une logique de faits. Dans ces domaines, on doit travailler avec des concepts réels. C'est ce qu'on essaie de faire avec ces choses. C'est pourquoi je crois que beaucoup de ce qui ne figure pas dedans en définition des concepts, en caractéristiques des concepts, devra être élaboré. Et quiconque pourra ensuite contribuer à l'élaboration de ce, ce qui est nécessaire pour comprendre ce qu'est le mode de pensée, la base de ce livre, contribuera très bien à ces soirées d'étude.

43

Sehen Sie, wenn ich sage: Kapital ist aufgespeicherte Arbeit —, so ist das gut für die Erziehung des Proletariats. Es bekam die Gefühle, die es bekommen sollte. Da kam es nicht darauf an, daß der Begriff grundfalsch ist. Erziehen kann man auch mit grundfalschen Begriffen. Aber etwas aufbauen, das kann man nur mit richtigen Begriffen. Daher brauchen wir heute auf allen Gebieten der Volkswirtschaft richtige Begriffe und können nicht weiter mit falschen Begriffen arbeiten. Das sage ich nicht aus Frivolität, daß man auch mit falschen Begriffen erziehen kann, sondern aus allgemeinen Erziehungsgrundsätzen heraus. Wenn Sie Kindern Märchen erzählen, wollen Sie auch nicht mit diesen Dingen, die Sie da entwickeln, etwas aufbauen. Bei der Erziehung kommt etwas anderes in Betracht, als in Betracht kommt beim Aufbauen in der physischen Wirklichkeit. Da muß mit wirklichen Begriffen gearbeitet werden. So etwas wie: «Kapital ist aufgespeicherte Arbeit», das ist kein Begriff. Kapital ist Macht und verleiht Macht, jederzeit neu entstehende Arbeit in seinen Dienst zu stellen. Das ist ein wirklicher Begriff mit Tatsachenlogik. Mit wahren Begriffen muß man arbeiten auf diesen Gebieten. Das ist versucht mit diesen Dingen. Daher glaube ich, daß viel von dem, was da nicht drinnensteht an Definition der Begriffe, an Charakteristik der Begriffe, erarbeitet werden muß. Und wer dann dazu beitragen kann, daß dies erarbeitet wird, was man braucht, um das zu verstehen, was die Denkweise, die Grundlage dieses Buches ist, der wird sehr Gutes beitragen zu diesen Studienabenden.

Il s’agit donc très particulièrement que ce qui - oui, n'est-ce pas, on devrait écrire un lexique si l'on voulait rendre tous les termes clairs -, mais ce qui est maintenant « capital », cela pourra être réglé dans une telle soirée d'étude. Car sans qu’on ait aujourd'hui des concepts clairs : qu'est-ce qu’en fait le capital ? Qu'est-ce qui est marchandise ? Qu'est-ce que le travail ? Qu'est-ce que le droit ? - sans ces concepts, on ne va pas plus loin. Et ces concepts sont entièrement confus dans les cercles les plus larges, il doivent avant toutes choses être rectifiés.

44

Also darauf kommt es ganz besonders an, daß dasjenige, was — ja, nicht wahr, man müßte ein Lexikon schreiben, wenn man alle Begriffe klarmachen wollte —, aber was jetzt «Kapital» ist, das kann an einem solchen Studienabend erledigt werden. Denn ohne daß man heute klar begriffen hat: Was ist eigentlich Kapital? Was ist Ware? Was ist Arbeit? Was ist Recht? — ohne diese Begriffe kommt man nicht weiter. Und diese Begriffe sind ganz konfus in den weitesten Kreisen, sie müssen vor allen Dingen richtiggestellt werden.

En introduction à l’étude des « fondements »
Du socialisme idéaliste de dignité au socialisme réduit à l’économie concentrée et à la prise de pouvoir

La première guerre mondiale comme révolution masquée.
Le lien secret entre l’église et l’économie moderne. Concepts devenu inopérants
L’éducation possible avec des concept erronés pour construire

L'HISTOIRE DU MOUVEMENT SOCIAL - Soirée d'étude sur « Les points clés de la question sociale dans les besoins vitaux du présent et de l'avenir ».

45

GESCHICHTE DER SOZIALEN BEWEGUNG - Studienabend über «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft»

Stuttgart, 30 juillet 1919

46

Stuttgart, 30. Juli 1919

Ce soir, je ne vais pas anticiper ce qui va être mis en place ici comme des soirées d'étude basées sur le livre « Les points clés de la question sociale », mais je vais essayer de vous donner une sorte d'introduction à cette soirée. Par le biais de cette introduction, je voudrais évoquer en vous les aspects à partir desquels ce livre a été écrit. Il a avant toutes choses été écrit à partir du présent immédiat, de la conviction que la question sociale a également pris une nouvelle forme à travers les événements du présent, et qu'il est nécessaire de parler de la question sociale aujourd'hui d'une manière complètement différente de celle dont on parlait avant la catastrophe de la guerre mondiale. Ce livre est une tentative de faire quelque chose maintenant, en cette période de développement humain, où la question sociale devient particulièrement urgente et où chaque personne qui vit consciemment aujourd'hui, qui ne vit pas somnolant et dormant la vie de l'humanité, devrait savoir quelque chose sur ce qui va se passer au sens de ce qu'on appelle habituellement la question sociale. Là, il serait donc d’abord peut-être bien bon de revenir un peu en arrière aujourd'hui. J'ai peut-être des choses à mentionner - mais nous les pousseront alors sous un jour légèrement différent de celui dans lequel elles ont été poussées - des choses que vous sont pour part familières.

47

Ich werde heute abend nicht demjenigen vorgreifen, was hier eigentlich eingerichtet werden soll als Studienabende, die auf Grundlage des Buches «Die Kernpunkte der sozialen Frage» abgehalten werden, sondern ich werde versuchen, Ihnen eine Art von Einleitung zu diesem Abend zu geben. Ich möchte durch diese Einleitung in Ihnen eine Empfindung davon hervorrufen, aus welchen Gesichtspunkten heraus dieses Buch geschrieben worden ist. Es ist vor allen Dingen geschrieben worden aus der unmittelbaren Gegenwart heraus, aus der Oberzeugung, daß auch die soziale Frage durch die Ereignisse der Gegenwart eine neue Gestalt angenommen hat, und daß es notwendig ist, heute über die soziale Frage ganz anders zu reden, als von irgendeiner Seite her vor der Weltkriegskatastrophe über die soziale Frage geredet worden ist. Mit diesem Buch ist etwas versucht worden, jetzt in diesem Zeitpunkte der Menschheitsentwickelung, in welchem die soziale Frage ganz besonders dringend wird und in welchem eigentlich jeder Mensch, der heute bewußt mitlebt, der nicht schläfrig und schlafend das Leben der Menschheit mitlebt, etwas wissen sollte über das, was zu geschehen hat im Sinne dessen, was man gewöhnlich die soziale Frage nennt. Da wird es vielleicht zunächst ganz gut sein, wenn wir heute ein bißchen zurückblicken. Ich werde ja dabei vielleicht Dinge zu erwähnen haben — aber wir werden sie dann in ein etwas anderes Licht rücken, als sie gerückt worden sind —, Dinge, welche Ihnen zum Teil bekannt sind.

10330383396198330071919 Vous savez donc vraisemblablement que ce qui aujourd'hui sera avancer à la question sociale, est avancé depuis relativement longtemps. Et seront donc nommés aujourd'hui les noms de Proudhon, Fourier, Louis blanc comme les premiers qui, jusqu'au milieu du dix-neuvième siècle, ont traités la question sociale. Vous savez donc aussi, que la façon, dont la question sociale a été traitée jusque dans le milieu du dix-neuvième siècle , par les actuels représentants, au moins beaucoup d'actuels représentants de la question sociale sera nommée « l'époque des utopies sociales ». Il est bon de se rendre clair, ce qu'on pense en fait avec cela, quand on dit : dans son premier stade la question sociale apparut ainsi qu'elle vécut dans cette époque des utopies. Mais on ne peut pas parler sur cette choses en un sens absolu, mais on peut en fait seulement parler des sentiments des représentants de la question sociale dans le présent. Ils ressentent ainsi que je veux maintenant le décrire. Ils ressentent que toutes les questions sociales, qui apparaissent dans l'époque, dont je veux tout d'abord parler, étaient au stade de l'utopie. Et que comprennent les gens là dessous, quand ils disent : la question sociale était autrefois au stade de l'utopie ? La dessous ils comprennent ce qui suit : Saint-Simon, Fourier ont bien remarqué qu’aussi après la révolution française, des êtres humains d'une certaine minorité sociale sont là qui sont en possession des moyens de production et aussi d'autre biens humains, et que là est un grand nombre, même une majorité d’autres humains, qui ne sont pas en une telle possession, et qui peuvent seulement travailler aux moyens de production parce qu'ils entrent au service de ceux qui possèdent les moyens de production et aussi le sol, des humains, lesquels, pris au fond, n'ont rien d'autre qu'eux-mêmes et leur force de travail. On a remarqué que la vie de cette grande masse de l'humanité est une détresse, se déroule pour la grande part en pauvreté vis-à-vis de ceux qui sont la minorité. Et on a rendu attentif à la situation de la minorité et à la situation de la majorité.

48

Sie wissen ja wahrscheinlich, daß man das, was heute zur sozialen Frage vorgebracht wird, seit verhältnismäßig langer Zeit vorbringt. Und es werden ja heute die Namen Proudhon, Fourier, Louis Blanc genannt als die ersten, die bis in die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts hinein die soziale Frage behandelt haben. Sie wissen ja auch, daß die Art, wie diese soziale Frage bis in die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts hinein behandelt wurde, von den heutigen Vertretern, wenigstens von vielen heutigen Vertretern der sozialen Frage genannt wird «das Zeitalter der sozialen Utopien». Es ist gut, sich klarzumachen, was man eigentlich damit meint, wenn man sagt: In ihrem ersten Stadium trat die soziale Frage so auf, daß sie in diesem Zeitalter der Utopien lebte. Aber man kann über diese Sache nicht im absoluten Sinne reden, sondern man kann eigentlich nur aus den Empfindungen der Vertreter der sozialen Frage in der Gegenwart reden. Die empfinden so, wie ich es jetzt schildern will. Sie empfinden, daß alle sozialen Fragen, die in dem Zeitalter auftraten, wovon ich zuerst sprechen will, im Stadium der Utopie waren. Und was verstehen die Leute darunter, wenn sie sagen: Die soziale Frage war damals im Stadium der Utopie? Darunter verstehen sie folgendes: Saint-Simon, Fourier haben gut bemerkt, daß auch nach der Französischen Revolution Menschen einer gewissen sozialen Minderheit da sind, welche im Besitz der Produktionsmittel und auch anderer menschlicher Güter sind, und daß da eine große Anzahl ist, sogar die Mehrzahl der anderen Menschen, die nicht in solchem Besitze sind, und die an den Produktionsmitteln nur dadurch arbeiten können, daß sie in die Dienste derjenigen treten, die die Produktionsmittel und auch den Boden besitzen, Menschen, welche im Grunde genommen nichts anderes haben als sich selbst und ihre Arbeitskraft. Man hat bemerkt, daß das Leben dieser großen Masse der Menschheit eine Bedrängnis ist, zum großen Teil in Armut verläuft gegenüber denjenigen, die in der Minderheit sind. Und man hat hingewiesen auf die Lage der Minderheit und auf die Lage der Mehrheit.

Ceux, qui maintenant ainsi que Saint-Simon et Fourier, comme aussi encore Proudhon ont écrit sur cette situation sociale de l'humanité, ils sont parti d'une certaine hypothèse. Ils sont partis de l'hypothèse qu'on aurait besoin de rendre les humains attentifs là dessus : Voyez, la grande masse vie dans la misère, en non liberté, en dépendance économique, cela n'est pas un être-là digne de l'humain. Cela devra être changé. Et on a alors imaginé toutes sortes de moyens par lesquels cette inégalité parmi les humains pourra être changée. Mais ce fut toujours une certaine hypothèse, et cette hypothèse était qu'on se disait : quand on sait, en quoi l'inégalité est fondée, quand on a assez de mots pressants, quand on a soi-même assez de conscience morale, pour rendre fortement attentif là dessus, que le grand nombre des humains vit en dépendance économique et juridique et est pauvre, ainsi ce discours saisira les cœurs, les âmes de la minorité, des nantis, de la minorité favorisée. Et il deviendra par là que cette minorité considère : ainsi cela ne peut rester, on doit introduire des changements, un autre ordre de société doit venir, un autre ordre de société doit être introduit. - Donc, l'hypothèse était celle que les humains consentirons de leur plus intérieure motivation d'âme de faire quelque chose pour la libération de la grande masse de l'humanité. Et alors on proposa, ce qu'on devrait faire. Et on croyait, quand la minorité, quand les humains qui sont les humains dirigeants, guidants, reconnaîtront qu'est bon ce qu'on veut faire, alors arrivera une amélioration générale de la situation de l'humanité.

49

Diejenigen, die nun so wie Saint-Simon und Fourier, wie auch noch Proudhon über diese soziale Lage der Menschheit geschrieben haben, die sind von einer gewissen Voraussetzung ausgegangen. Sie sind ausgegangen von der Voraussetzung, daß man notwendig habe, die Menschen darauf hinzuweisen: Seht, die große Masse lebt in Elend, in Unfreiheit, in wirtschaftlicher Abhängigkeit, das ist für die große Masse kein mr.aschenwürdiges Dasein. Das muß geändert werden. — Und man hat dann allerlei Mittel ausersonnen, durch welche diese Ungleichheit unter den Menschen geändert werden kann. Aber es war immer eine bestimmte Voraussetzung, und diese Voraussetzung war, daß man sich sagte: Wenn man weiß, worinnen die Ungleichheit begründet ist, wenn man eindringliche Worte genug hat, wenn man sittliches Bewußtsein selbst genug hat, um stark darauf hinzuweisen, daß die große Mehrzahl der Menschen in wirtschaftlicher und rechtlicher Abhängigkeit lebt und arm ist, so wird diese Rede die Herzen, die Seelen der Minderheit, der Begüterten, der begünstigteren Minderheit ergreifen. Und es wird dadurch, daß diese Minderheit einsieht: So kann es nicht bleiben, man muß Änderungen herbeiführen, es muß eine andere Gesellschaftsordnung kommen, eine andere Gesellschaftsordnung herbeigeführt werden. — Also die Voraussetzung war die, daß die Menschen sich herbeilassen werden, aus ihrem innersten Seelenantrieb heraus etwas zur Befreiung der großen Masse der Menschheit zu tun. Und dann schlug man vor, was man tun sollte. Und man glaubte, wenn die Minderheit, wenn die Menschen, die die leitenden, führenden Menschen sind, einsehen, daß gut ist, was man tun will, dann wird eine allgemeine Besserung der Lage der Menschheit eintreten.

Il a été dit extraordinairement beaucoup d'intelligent de ce côté, seulement tout ce qui a été entrepris en cette direction, cela ont le ressent aujourd'hui chez la plupart des représentant de la question sociale comme utopique. Cela signifie, on ne compte plus aujourd'hui sur ce qu'on a seulement besoin de dire : Ainsi on pourrait aménager le monde -, alors s'arrête l'inégalité économique et juridique des humains. Il ne sert à rien aujourd'hui, d'appeler à la compréhension, à la raison des humains, qui sont favorisés, qui sont dans le privilège, qui sont dans la possession des moyens de production et du genre. Si je devais exprimer, ce qui là a été perdu au cours de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, ainsi je dois dire qu’a été perdu la foi à la raison et à la bonne volonté de l'être humain. A cause de cela se disent les représentants de la question sociale, comme je les pense maintenant : inventer de beaux plans sur comment on devrait aménager le monde des humains, cela on le peut, mais de cela ne sort rien; car quand on prêche encore de si beaux plans, quand on en appelle aux cœurs avec de si belles paroles, aux âmes de la minorité gouvernante, ainsi cela ne se passera quand-même pas. Tout cela sont des idées dépourvues de valeur, et des idées dépourvues de valeur, lesquelles dépeignent l'avenir, ce sont justement en réalité pour parler populaire, des utopies. Cela n'a donc aucun but, ainsi dit-on, de dépeindre n'importe quoi, qui devrait se passer dans le futur, car il n'y aura personne, qui lâche de ses intérêts, qui peut être saisit en rapport à sa conscience, en rapport à sa raison morale et ainsi de suite. La croyance à la conscience et à la raison morale, on l'a perdue justement dans les plus larges cercles, nommément chez les représentants de la question sociale. On se dit, les humains n'agissent donc pas du tout avec leur raison, quand ils visent des institutions sociales, ou quand ils conduisent leur vie sociale, ils agissent d'après leur intérêt. Et les possédants ont évidemment un intérêt à cela, de rester dans leur possession. Les privilégiés sociaux ont un intérêt au maintien de leurs privilèges sociaux. C'est pourquoi c'est une illusion, de compter sur ce qu'on aurait seulement besoin de dire, les gens devraient faire ceci ou cela. Ils ne le font justement pas, parce qu'ils n'agissent pas à partir de leur raison, mais de leur intérêt.

50

Es ist sehr viel außerordentlich Gescheites gesagt worden von dieser Seite her, allein alles dasjenige, was in dieser Richtung unternommen worden ist, das empfindet man heute bei den meisten Vertretern der sozialen Frage als utopisch. Das heißt, man rechnet heute nicht mehr darauf, daß man nur zu sagen braucht: So könnte man die Welt einrichten —, dann hört die wirtschaftliche und politische und rechtliche Ungleichheit der Menschen auf. Es nützt heute nichts, an das Verständnis zu appellieren, an die Einsicht der Menschen, die begünstigt sind, die im Vorrecht sind, die im Besitz sind der Produktionsmittel und dergleichen. Wenn ich ausdrücken soll, was da im Laufe der zweiten Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts verloren worden ist, so muß ich sagen, verloren worden ist der Glaube an die Einsicht und an den guten Willen der Menschen. Daher sagen sich die Vertreter der sozialen Frage, wie ich sie jetzt meine: Schöne Pläne ausdenken, wie man die Menschenwelt einrichten soll, das kann man, aber dabei kommt nichts heraus; denn wenn man noch so schöne Pläne predigt, wenn man mit noch so rührenden Worten appelliert an die Herzen, an die Seelen der regierenden Minderheiten, so wird doch nichts geschehen. Das alles sind wertlose Ideen, und wertlose Ideen, welche die Zukunft ausmalen, das sind eben in Wirklichkeit, populär gesprochen, Utopien. Es hat also gar keinen Zweck, so sagt man, irgend etwas auszumalen, was in der Zukunft geschehen soll, denn es wird niemand da sein, der von seinen Interessen losläßt, der ergriffen werden kann in bezug auf sein Gewissen, in bezug auf seine sittliche Einsicht und so weiter. Den Glauben an Gewissen und sittliche Einsicht hat man eben in weitesten Kreisen, namentlich bei den Vertretern der sozialen Frage verloren. Man sagt sich, die Menschen handeln ja gar nicht nach ihrer Einsicht, wenn sie soziale Einrichtungen treffen, oder wenn sie ihr soziales Leben führen, sie handeln nach ihrem Interesse. Und die Besitzenden haben selbstverständlich ein Interesse daran, in ihrem Besitz zu bleiben. Die sozial Bevorrechteten haben ein Interesse an der Erhaltung der sozialen Vorrechte. Daher ist es eine Illusion, darauf zu rechnen, daß man nur zu sagen braucht, die Leute sollen das oder jenes machen. Sie tun es eben nicht, weil sie nicht aus ihrer Einsicht, sondern aus ihrem Interesse heraus handeln.

Dans le sens le plus englobant, ainsi on peut dire, Karl Marx s'est reconnu de cet avis de proche en proche, mais vraiment en premier de proche en proche. On peut décrire un grand nombre d'époques dans la vie de Karl Marx. Marx était dans sa jeunesse aussi un penseur idéaliste et a aussi encore dans le sens, comme je l'ai justement caractérisé, pensé à la faisabilité d'utopies. Mais c'était tout de suite lui, et après lui alors aussi son ami Engels, qui de la manière la plus radicale est revenu de ce calcul avec la raison de l'être humain. Et quand je caractérise quelque, chose en général, qui en fait est une grande histoire, ainsi je peux dire ce qui suit : Karl Marx est finalement venu à la conviction que dans le monde cela ne pourrait pas aller mieux d'une autre façon que par ce qu'on appelle ces humains, qui n'ont pas un intérêt à ce que leur biens leur restent maintenus, leurs privilèges leurs restent maintenus. Sur ceux-là on ne pouvait absolument pas voir, ceux-ci on devait les laisser complètement hors du calcul, car ils ne laisseraient n'importe comment jamais aller là dessus, quand on leur prêche encore si bellement. - Par contre il y a tout de suite la grande masse des travailleurs prolétariens, Karl Marx lui-même se vivait donc dans cette conviction dans le temps, où cela apparu, au fond en premier en Europe du centre, ce qu'on nomme aujourd'hui le prolétariat. Il vit le prolétariat apparaître des autres conditions de lieu en premier en Europe du centre. Alors qu'il vivait alors en Angleterre, cela était quelque peu autre. Mais dans le temps, où Karl Marx se développa de l'idéaliste au matérialiste économique, là c'était ainsi, qu'en fait en Europe du centre monta en premier le prolétariat moderne.

51

Im umfassendsten Sinne, so kann man sagen, hat sich nach und nach, aber wirklich erst nach und nach, zu dieser Ansicht Karl Marx bekannt. Man kann in dem Leben von Karl Marx eine ganze Anzahl von Epochen schildern. Marx war in seiner Jugend auch ein idealistischer Denker und hat auch noch in dem Sinn, wie ich es eben charakterisiert habe, an die Realisierbarkeit von Utopien gedacht. Aber er war es gerade, und nach ihm dann auch sein Freund Engels, der in der aller-radikalsten Weise von dieser Rechnung auf die Einsicht der Menschen abgekommen ist. Und wenn ich im allgemeinen etwas charakterisiere, was eigentlich eine große Geschichte ist, so kann ich das Folgende sagen: Karl Marx ist zuletzt zu der Überzeugung gekommen, daß es in der Welt nicht auf eine andere Art besser werden könne als dadurch, daß man jene Menschen aufruft, die nicht ein Interesse daran haben, daß ihre Güter ihnen erhalten bleiben, ihre Vorrechte ihnen erhalten bleiben. Auf diese könne man überhaupt nicht sehen, diese müsse man ganz aus der Rechnung lassen, denn sie werden sich niemals herbeilassen, irgendwie darauf einzugehen, wenn man ihnen noch so schön predigt. — Dagegen gibt es gerade die große Masse der proletarischen Arbeiter, und Karl Marx selbst lebte sich ja in diese Überzeugung hinein in der Zeit, als in Mitteleuropa das im Grunde erst entstand, was man heute das Proletariat nennt. Er sah das Proletariat aus den anderen Wirtschaftsverhältnissen in Mitteleuropa erst entstehen. Als er dann in England lebte, war das ja etwas anderes. Aber in der Zeit, als Karl Marx sich vom Idealisten zum ökonomischen Materialisten entwickelte, da war es so, daß eigentlich in Mitteleuropa das moderne Proletariat erst heraufkam.

Et maintenant il se disait : ce prolétariat moderne, il a un tout autre intérêt que la minorité dirigeante, car il consiste en des humains, qui ne possèdent rien que leur force de travail, d'humains qui ne peuvent vivre d'aucune autre manière que par ce qu'il placent leur force de travail au service des possédants, nommément au service des possédant des moyens de production. Quand ces travailleurs délaissent leur travail, alors il sont, cela valait particulièrement pour le temps d'alors, de la manière la plus radicale, jetés à la rue. Ils n'ont rien d'autre devant soi que la possibilité d'une corvée pour ceux qui sont les possesseurs des moyens de production. Ces humains ont un tout autre intérêt que les autres. Ils ont un intérêt à ce que l'entière ordonnance de société antérieure s'arrête, que l'ordonnance de la société soit transformée. On n'a pas besoin de prêcher à ceux-là, afin que leur raison soit saisie, mais seulement que leur égoïsme, leurs intérêts soient saisis. Là-dessus on peut compter. Pour prêcher à ceux dont on devrait compter sur leur raison, de cela ne sort rien, car les humains n'agissent pas d'après la raison, ils agissent seulement d’après leurs intérêts. On ne peut donc se tourner vers ceux chez qui on devrait en appeler à la raison, mais à ceux dont on doit en appeler aux intérêts. Ils ne peuvent pas autre chose qu'a partir de leur contrainte prendre fait et cause pour le temps nouveau. Cela est l'égoïsme vers lequel Karl Marx s'est développé. Parce qu’il n'a plus cru que le progrès de l'humanité vers de nouveaux contextes sociaux pourraient venir d'autres œuvres humaines que de l’œuvre du prolétariat lui-même. Le prolétariat pourrait seulement aspirer, ainsi pense Karl Marx, par intérêt, par ses intérêts particuliers-égoïstes, à un renouveau des contextes sociaux humains. Et avec cela le prolétariat, mais maintenant pas de l'amitié avec les humains, mais de l'intérêt, libérera aussi tout le reste de l'humanité, parce qu'il ne peut plus rien y avoir d'autre que ce que les humains font, qui ne pendent pas à de vieux biens, mais n'ont rien à perdre de vieux biens.

52

Und nun sagte er sich: Dieses moderne Proletariat, das hat ganz andere Interessen als die leitende Minderheit, denn es besteht aus Menschen, die nichts besitzen als ihre Arbeitskraft, aus Menschen, die auf keine andere Weise leben können als dadurch, daß sie ihre Arbeitskraft in den Dienst der Besitzenden, namentlich in den Dienst der Besitzenden der Produktionsmittel, stellen. Wenn diese Arbeiter ihre Arbeit verlassen, dann sind sie, das galt besonders für die damalige Zeit in radikalster Weise, auf die Straße geworfen. Sie haben nichts anderes vor sich als die Möglichkeit einer Fron für diejenigen, die die Besitzer der Produktionsmittel sind. Diese Menschen haben ein ganz anderes Interesse als die anderen. Sie haben ein Interesse daran, daß die ganze frühere Gesellschaftsordnung aufhört, daß diese Gesellschaftsordnung umgewandelt wird. Denen braucht man nicht zu predigen, damit ihre Einsicht ergriffen wird, sondern nur, daß ihr Egoismus, ihre Interessen ergriffen werden. Darauf kann man sich verlassen. Zu predigen denjenigen, auf deren Einsicht man zählen soll, dabei kommt nichts heraus, denn die Menschen handeln nicht nach Einsicht, sie handeln nur aus Interesse. Man kann sich also nicht an die wenden, bei denen man an die Einsicht appellieren müßte, sondern an diejenigen, an deren Interesse man appellieren muß. Die können nicht anders als aus innerem Zwang heraus für die neuere Zeit eintreten. Das ist der Egoismus, zu dem Karl Marx sich hinentwickelt hat. Daher hat er nicht mehr geglaubt, daß der Fortschritt der Menschheit zu neueren sozialen Zuständen von anderem Menschenwerke herkommen könne, als von dem Werke des Proletariats selbst. Das Proletariat könne nur, so meint Karl Marx, aus Interesse, aus seinen einzel-egoistischen Interessen her eine Erneuerung der menschlichen sozialen Zustände erstreben. Und damit wird das Proletariat, aber jetzt nicht aus Menschenfreundlichkeit, sondern aus Interesse auch die ganze übrige Menschheit befreien, weil es nichts anderes mehr geben kann als dasjenige, was die Menschen bewirken, die nicht an alten Gütern hängen, sondern die bei einer Umwandelung nichts von alten Gütern zu verlieren haben.

On se dit donc : là, d'un côté, sont les cercles dirigeants, guidants, ils ont certains droits, qui dans des temps antérieurs leur ont été décernés ou qui dans des temps antérieurs ont été arrachés, qu'ils ont hérités dans leurs familles, auxquels ils tiennent fermement. Ces cercles dirigeant, guidants sont en possession de ceci ou cela qu'à nouveau ils héritent à l'intérieur de leurs cercles, leur famille et ainsi de suite. Ces cercles ont comme les cercle dirigeants, guidants toujours quelque chose à perdre lors d'une transformation. Car évidemment, s'ils ne perdaient rien, ne serait donc pas de transformation. Il s'agit de ce que ceux, qui n'ont rien, devraient recevoir quelque chose, et ceux qui on quelque chose pourraient à cause de cela seulement perdre. Donc on pourrait seulement appeler à la raison, quand cette raison donnerait l'impulsion à la classe possédante, dirigeante, de vouloir perdre quelque chose. A cela il ne consentent pas. - Cela était la façon de voir de Karl Marx. On doit donc en appeler à ceux, qui n'ont rien à perdre. C'est pourquoi en 1848, le manifeste communiste conclu avec les mots : les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes, mais ils ont tout à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

53

Man sagt sich also: Da sind auf der einen Seite die leitenden, führenden Kreise, die haben gewisse Rechte, die ihnen in früheren Zeiten verliehen worden sind oder die in früheren Zeiten von ihnen erzwungen worden sind, die sie vererbt haben in ihren Familien, an denen halten sie fest. Es sind diese leitenden, führenden Kreise im Besitz von dem oder jenem, was sie wiederum innerhalb ihrer Kreise, ihrer Familie vererben und so weiter. Diese Kreise haben als die leitenden, führenden Kreise bei einer Umwandelung immer etwas zu verlieren. Denn selbstverständlich, wenn sie nichts verlören, würde ja keine Umwandelung geschehen. Es handelt sich darum, daß diejenigen, die nichts haben, etwas bekommen sollten, diejenigen, die etwas haben, könnten daher nur verlieren. Also man könnte nur an die Einsicht appellieren, wenn diese Einsicht der besitzenden, führenden Klasse den Impuls eingeben würde, etwas verlieren zu wollen. Darauf lassen sie sich nicht ein. — Das war die Anschauung von Karl Marx. Man muß also an diejenigen appellieren, die nichts zu verlieren haben. Deshalb schließt auch im Jahre 1848 das Kommunistische Manifest mit den Worten: Proletarier haben nichts zu verlieren als ihre Ketten, sie haben aber alles zu gewinnen. Proletarier aller Länder, vereinigt euch!

Maintenant, voyez-vous, c'est devenu dans une certaine mesure une conviction depuis la publication du manifeste communiste, et aujourd'hui, où certaines sensations qui se tiennent déjà sous l'influence de cette façon de voir, vivent justement dans la majorité du prolétariat, aujourd'hui on ne peut plus du tout se représenter correctement quel énorme revirement s'est déroulé autour du milieu du dix-neuvième siècle dans la façon de voir socialiste . Mais ce serait bien, si vous vous laissiez prendre quelque chose comme l'« Évangile d'un pauvre pêcheur » de Weitling, un apprenti tailleur, qui a été écrit pas si longtemps avant le manifeste communiste , et quand vous compareriez cela avec tout ce qui a été écrit après la publication du manifeste communiste ! Dans cet « Évangile d'un pauvre pêcheur », vraiment inspiré d'un vrai sentiment prolétarien, règne, on peut dire, une langue en un certain sens même incandescente, poétique, mais absolument une langue, qui veut appeler à la bonne volonté, à la raison de l'être humain. C'est la conviction de Weitling qu'on pourrait commencer quelque chose avec la bonne volonté de l'être humain. et cette conviction, elle est en premier amenuisée autour du milieu du dix-neuvième siècle. Et le fait par lequel elle s'est amenuisée, est justement la publication du manifeste communiste. Et depuis le temps, depuis 1848, nous pouvons en fait poursuivre ce que nous nommons aujourd'hui la question sociale. Car si nous voulions aujourd'hui parler ainsi que Saint-Simon, que Fourier, que Weitling, oui, nous prêcherions aujourd'hui vraiment des oreilles entièrement sourdes. Car jusqu'à un certain degré, c'est absolument correct que dans les questions sociales on ne puisse rien commencer, quand on appelle à la raison des cercles dirigeants, guidants qui ont quelque chose. Cela est déjà correct. Les cercles dirigeants, guidants n'ont certes jamais admis cela, ils l'admettrons aussi à peine aujourd'hui, ils ne le savent pas du tout même une fois qu'ils le font quand même, car là des forces inconscientes jouent un extraordinairement grand rôle dans l'âme humaine.

54

Nun sehen Sie, das ist seit der Veröffentlichung des Kommunistischen Manifests gewissermaßen eine Überzeugung geworden, und heute, wo gewisse Empfindungen, die schon unter dem Einfluß dieser Anschauung stehen, eben in der Majorität des Proletariats leben, heute kann man sich gar nicht mehr richtig vorstellen, was für ein ungeheurer Umschwung in der sozialistischen Anschauung sich um die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts vollzogen hat. Aber es wäre gut, wenn Sie sich herbeiließen, so etwas zu nehmen wie das «Evangelium eines armen Sünders» von Weitling, einem Schneidergesellen, das gar nicht so lange Zeit vor dem Kommunistischen Manifest geschrieben ist, und wenn Sie das vergleichen würden mit alledem, was nach dem Erscheinen des Kommunistischen Manifestes geschrieben ist! In diesem wirklich von echter proletarischer Empfindung eingegebenen «Evangelium eines armen Sünders» herrscht eine, man kann sagen, in gewissem Sinne sogar poetische, glühende Sprache, aber durchaus eine Sprache, die appellieren will an den guten Willen, an die Einsicht der Menschen. Das ist Weitlings Überzeugung, daß man etwas anfangen könne mit dem guten Willen der Menschen. Und diese Überzeugung, die ist erst um die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts geschwunden. Und die Tat, durch die sie geschwunden ist, ist eben die Publikation des Kommunistischen Manifests. Und seit der Zeit, seit dem Jahre 1848, können wir eigentlich verfolgen das, was wir heute die soziale Frage nennen. Denn wenn wir heute so reden wollten wie Saint-Simon, wie Fourier, wie Weitling — ja, wir würden heute wirklich ganz tauben Ohren predigen. Denn bis zu einem gewissen Grade ist es durchaus richtig, daß man in der sozialen Frage nichts anfangen kann, wenn man an die Einsicht der leitenden, führenden Kreise, die etwas haben, appelliert. Das ist schon richtig. Die leitenden, führenden Kreise haben das zwar niemals zugegeben, sie werden es auch heute kaum zugeben, sie wissen es gar nicht einmal, daß sie es doch tun, denn da spielen unbewußte Kräfte in der menschlichen Seele eine außerordentlich große Rolle.

Voyez-vous, notre culture spirituelle est donc une fois devenue presque entièrement phrase au cours du dix-neuvième siècle. C'est justement quand-même un fait beaucoup plus important, qu'en rapport à la culture spirituelle nous vivons dans la phrase, c'est un fait social beaucoup plus important qu'on le croit ordinairement. Et ainsi les membres des cercles dirigeants, guidants parlent aussi sur la question sociale de toutes sortes de belles choses, et ils sont eux-mêmes souvent persuadés qu'ils auraient déjà la bonne volonté. Mais en réalité ils croient seulement cela, c'est seulement leur illusion. A l'instant, où une quelque chose sera saisie en cette relation, il en ressort aussi rapidement que c'est une illusion. Nous voulons encore en parler après. Mais comme dit, nous ne pouvons plus parler aujourd'hui ainsi qu’a été parlé à l'époque des utopies. C'est la véritable conquête qui est venue par Karl Marx, qu'il a montré, comment aujourd'hui l'humanité est empêtrée ainsi dans l'illusionnisme, que c'est un non sens de compter sur autre chose que sur l'égoïsme. Il devra une fois être compté avec cela. Il ne pourra rien du tout être atteint à cause de ce qu’on veut une fois compter n'importe comment sur le désintéressement, sur la bonne volonté, sur les principes de base de la moralité de l'être humain - je dis toujours : en rapport à la question sociale. Et ce revirement qui a conduit à ce que justement aujourd'hui nous devons parler tout autrement, que par exemple encore dans la première moitié du dix-neuvième siècle pouvait être parlé en rapport à la question sociale, ce revirement est justement venu avec le manifeste communiste. Mais tout n'est pas venu en une fois, mais cela fut donc malgré tout possible qu'aussi après le manifeste communiste, jusque dans les années soixante, comme vous le saurez tous - maints socialistes plus jeunes ont déjà oublier ce temps -, une toute autre façon de penser sociale, la façon de Ferdinand Lassalle, a saisi les cœurs, les âmes. Et ce qui était socialisme lassalien s'est aussi poursuivi encore après la mort de Lassalle, qui survint en 1864. Lassalle appartient absolument aux humains, qui malgré que l'autre façon de penser était déjà sortie, comptaient encore sur la force d'impact des idées. Lassalle voulait absolument encore atteindre les humains comme tels dans leur raison, dans leur vouloir social avant toutes choses. Mais toujours de plus en plus la tendance lassalienne déclinait et l'autre, la tendance marxiste, pris la main haute, qui voulait seulement compter sur les intérêts de cette partie de la population humaine qui ne possédait qu'elle-même et sa force de travail. Mais cela n'alla pourtant pas si vite. Une telle manière de penser se développe en premier de proche en proche dans l'humanité.

55

Sehen Sie, es ist ja nun einmal unsere geistige Kultur im Laufe des neunzehnten Jahrhunderts fast ganz zur Phrase geworden. Es ist eben doch eine viel wichtigere soziale Tatsache, daß wir mit Bezug auf die geistige Kultur in der Phrase leben, eine viel wichtigere soziale Tatsache ist es, als man gewöhnlich meint. Und so reden natürlich die Angehörigen der leitenden, führenden Kreise auch über die soziale Frage allerlei schöne Dinge, und sie sind selbst oftmals überzeugt, daß sie schon den guten Willen hätten. Aber in Wirklichkeit glauben sie das nur, es ist nur ihre Illusion. In dem Augenblick, wo irgend etwas Reales in dieser Beziehung angegriffen wird, kommt es auch gleich heraus, daß das eine Illusion ist. Davon wollen wir nachher noch sprechen. Aber wie gesagt, so können wir heute nicht mehr reden, wie im Zeitalter der Utopien geredet worden ist. Das ist die wirkliche Errungenschaft, die durch Karl Marx gekommen ist, daß er gezeigt hat, wie heute die Menschheit so in den Illusionismus hineinverstrickt ist, daß es ein Unsinn ist, auf etwas anderes zu rechnen als auf den Egoismus. Es muß damit einmal gerechnet werden. Es kann daher gar nichts erreicht werden, wenn man auf die Selbstlosigkeit, auf den guten Willen, auf die sittlichen Grundsätze der Menschen -- ich sage immer: in bezug auf die soziale Frage -- irgendwie rechnen will. Und dieser Umschwung, der dazu geführt hat, daß wir eben heute ganz anders reden müssen, als zum Beispiel noch in der ersten Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts geredet werden konnte mit Bezug auf die soziale Frage, dieser Umschwung ist eben mit dem Kommunistischen Manifest gekommen. Aber es ist nicht alles auf einmal gekommen, sondern es war ja immerhin möglich, daß auch nach dem Kommunistischen Manifest noch bis in die sechziger Jahre hinein, wie Sie alle wissen werden — manche jüngere Sozialisten haben die Zeit schon vergessen —, eine ganz andere Art des sozialen Denkens, die Art des Ferdinand Lassalle, die Herzen, die Seelen ergriffen hat. Und auch nach dem Tode von Lassalle, der 1864 erfolgt ist, hat sich noch fortgesetzt dasjenige, was Lassallescher Sozialismus war. Lassalle gehört durchaus zu den Menschen, die, trotzdem die andere Denkweise schon heraufgekommen war, noch rechneten auf die Schlagkraft der Ideen. Lassalle wollte durchaus noch die Menschen als solche ergreifen in ihrer Einsicht, in ihrem sozialen Wollen vor allen Dingen. Aber immer mehr und mehr nahm diese Lassallesche Schattierung ab und nahm überhand die andere, die marxistische Schattierung, die nur rechnen wollte auf die Interessen desjenigen Teiles der menschlichen Bevölkerung, der nur sich selbst besaß und seine Arbeitskraft. Aber es ging immerhin nicht so schnell. Solch eine Denkweise entwickelt sich erst nach und nach in der Menschheit.

Dans les années soixante, soixante-dix, encore aussi dans les années quatre-vingt c'était absolument ainsi que les gens, quand ils appartenaient au prolétariat, ou aussi quand ils appartenaient aux gens qui étaient politiquement ou socialement dépendant, quand aussi ils n'étaient pas tout de suite prolétaires, jugeaient dans une certaine mesure moralement leur dépendance, et qu'ils ne jugeaient pas moralement les cercles non dépendants de la population humaine. D'après leur conscience c'était de la mauvaise volonté des cercles dirigeants, guidants de la population humaine, qu'ils laissaient la grande masse des prolétaires en dépendance, qu'ils payaient mal et ainsi de suite. Quand j'ai la permission de l'expliquer trivial, ainsi je peux dire, dans les années soixante, soixante-dix jusque dans les années quatre-vingt fût fabriquée beaucoup d'indignation et fût parlé du point de vue de l'indignation sociale. Alors l'étrange revirement intervint en fait en premier vraiment correctement dans le milieu des années quatre-vingt. Les personnalités les plus dirigeantes du mouvement social arrêtèrent dans les années quatre-vingt, alors entièrement de parler sur la question sociale à partir de l'indignation morale. C'était donc le temps dans lequel ces dirigeants là étaient grands et plus ou moins encore chauffés à blanc d'ardeur, dont vous êtes les disciples, et avez seulement encore vu mourir : Adler, Pernerstofer, Wilhelm Liebknecht, Auer, Bebel, Singer et ainsi de suite. Ces dirigeants plus anciens arrêtèrent, tout de suite jadis, toujours plus, de prêcher le socialisme d'indignation. Et maintenant j'aimerais vous l'exprimer ainsi, comme quand les guides du socialisme exprimaient leur conviction la plus intérieure, alors qu'ils transféraient jadis le vieux socialisme d'indignation dans leur nouvelle/récente vision du monde socialiste. Vous trouverez, que ce que je vous dis maintenant, cela ne se trouve donc dans aucun livre sur l'histoire du socialisme. Mais qui a vécu cette fois là et a participé, il sait, que les gens, quand on les a abandonné à eux-mêmes, ont parlé ainsi.

56

In den sechziger, siebziger Jahren, auch noch in den achtziger Jahren war es durchaus so, daß die Leute, wenn sie dem Proletariat angehörten oder auch wenn sie zu den Leuten gehörten, die politisch oder sozial abhängig, wenn auch nicht gerade Proletarier waren, ihre Abhängigkeit gewissermaßen moralisch beurteilten, und daß sie die nicht abhängigen Kreise der menschlichen Bevölkerung moralisch verurteilten. Ihrem Bewußtsein nach war es böser Wille der leitenden, führenden Kreise der menschlichen Bevölkerung, daß sie die große Masse des Proletariats in Abhängigkeit ließen, daß sie sie schlecht bezahlten und so weiter. Wenn ich es trivial ausdrücken darf, so kann ich sagen, in den sechziger, siebziger Jahren, bis in die achtziger Jahre hinein wurde viel soziale Entrüstung fabriziert und vom Standpunkt der sozialen Entrüstung aus gesprochen. Dann trat in der Mitte der achtziger Jahre der merkwürdige Umschwung eigentlich erst so recht ein. Die mehr führenden Persönlichkeiten der sozialen Bewegung hörten in den achtziger Jahren dann ganz auf, aus moralischer Entrüstung heraus über die soziale Frage zu sprechen. Das war ja die Zeit, in der groß waren und mehr oder weniger noch von jugendlichem Feuereifer durchglüht waren diejenigen Führer, die Sie, die Sie jünger sind, nur noch haben sterben sehen: Adler, Pernerstorfer, Wilhelm Liebknecht, Auer, Bebel, Singer und so weiter. Diese älteren Führer hörten gerade damals in den achtziger Jahren immer mehr auf, diesen Entrüstungssozialismus zu predigen. Und nun möchte ich es Ihnen so ausdrücken, wie wenn diese Führer des Sozialismus ihre innerste Überzeugung aussprächen, als sie damals den alten Entrüstungssozialismus überleiteten in ihre neuere sozialistische Weltanschauung. Sie werden finden, was ich Ihnen jetzt sage, das stehe ja in keinem Buche über die Geschichte des Sozialismus. Aber wer dazumal gelebt hat und das mitgemacht hat, der weiß, daß die Leute, wenn man sie sich selbst überlassen hat, so geredet haben.

Supposons donc, dans les années quatre-vingt de tels gens dirigeants du socialisme seraient venu ensemble en discussion avec d'autres qui étaient encore bourgeois dans leur mentalité, et supposons, qu'encore une autre sorte aurait été là, des bourgeois qui étaient idéalistes, qui souhaitaient tout le bon à tous les humains et qui auraient été d'accord avec ce que tous les humains auraient été rendus heureux. Là pouvait se passer que les bourgeois expliquaient, qu'ils devait toujours y avoir des humains qui sont pauvres et de tels qui sont riches et ainsi de suite, car seulement cela pouvait maintenir la société humaine. Alors s'élevait peut être la voix d'un de ceux, qui étaient idéalistes, qui là étaient indigné sur ce que tant de gens devaient vivre en pauvreté et dépendance. Ainsi l’un disait peut-être alors : oui, cela devra être atteint que soit rendu clair à ces gens possédants, aux entrepreneurs, aux capitalistes, qu'ils doivent lâcher de leur possession, qu'ils doivent atteindre des institutions par lesquelles la grande masse vienne en une autre situation et du genre. -Là, de très beaux discours auraient été tenus de ces tonalités. Mais alors un tel élevait sa voix qui jadis se trouvait tout de suite dans le socialisme et le cours de son devenir et disait : de quoi parlez-vous là, vous êtes un enfant ! Tout cela est enfantillage, tout un non sens. Les gens, qui là sont des capitalistes, qui sont des entrepreneurs, ce sont tous de pauvres diables qui ne savent rien d'autre que ce qui leur est mis dans le bleu de par les générations. Si aussi ils entendaient, qu'ils devraient le faire autrement, alors ils ne le pourraient pas une fois, car ils ne viendraient pas là dessus, comment ils devraient faire. Quelque chose de tel ne rentre pas dans leur crâne, qu'on peut faire quelque chose d'autre. On n'a pas la permission d'accuser les gens, on n'a pas la permission de juger les gens moralement, ils ne sont pas du tout à juger moralement ; les gars ont grandis là-dedans, ces pauvres diables dans tout le milieu, et cela les inspire avec les idées qu'ils ont. Les accuser moralement, signifie ne rien comprendre des lois de l'évolution de l'humanité, signifie s'adonner à des illusions. Ces humains ne peuvent jamais vouloir que le monde adopte une autre forme. Parler d'eux avec indignation est le pur enfantillage. Tout cela est devenu ainsi nécessairement, et cela peut seulement devenir autre à nouveau par nécessité. Voyez-vous, avec de tels gars enfantins, qui croient là qu'ils peuvent prêcher les possédants, les capitalistes, qu'ils devraient en être conduit à un autre ordre du monde, avec de tels gars puérils on ne peut rien commencer. Avec eux n'est pas à introduire un nouvel ordre du monde. Ils s'adonnent seulement à la croyance qu'on peut accuser ces pauvres diables de capitalistes, qu'ils devraient faire un autre monde.

57

Nehmen wir also an, es seien in den achtziger Jahren solche führenden Leute des Sozialismus zur Diskussion zusammengekommen mit anderen, die noch Bourgeois waren in ihren Gesinnungen, und nehmen wir an, es wäre noch eine dritte Sorte dagewesen, Bourgeois, die Idealisten waren, die allen Menschen Gutes wünschten und die damit einverstanden gewesen wären, wenn alle Menschenn glücklich gemacht worden wären. Da konnte es geschehen, daß die Bourgeois erklärten, es müßte immer Leute geben, die arm sind und solche, die reich sind und so weiter, denn nur das könne die menschliche Gesellschaft aufrechterhalten. Dann erhob sich vielleicht die Stimme eines von denjenigen, welche Idealisten waren, die da entrüstet waren darüber, daß so viele Leute in Armut und Abhängigkeit leben mußten. So einer sagte dann vielleicht: Ja, das muß erreicht werden, daß klar gemacht wird diesen besitzenden Leuten, den Unternehmern, den Kapitalisten, daß sie loslassen müssen von ihrem Besitz, daß sie Einrichtungen treffen müssen, durch welche die große Masse in eine andere Lage kommt, und dergleichen. — Da wurden sehr schöne Reden gehalten aus diesen Tönen heraus. Dann aber erhob solch einer seine Stimme, der damals sich gerade hineinfand in den Sozialismus und seinen Werdegang, und sagte: Was reden Sie da, Sie sind ein Kind! Das ist alles Kinderei, alles Unsinn. Die Leute, die da Kapitalisten sind, die Unternehmer sind, das sind alles arme Hascherl, die wissen nichts anderes, als was ihnen eingebleut ist von Generationen her. Wenn die auch hörten, sie sollten es anders machen, dann könnten sie es nicht einmal, denn sie kämen nicht darauf, wie sie es machen sollten. So etwas geht gar nicht in ihre Schädel hinein, daß man etwas anders machen kann. Man darf nicht die Leute anklagen, man darf nicht die Leute moralisch verurteilen, die sind gar nicht moralisch zu verurteilen; die Kerle sind da hineingewachsen, diese armen Hascherl, in das ganze Milieu, und das inspiriert sie mit den Ideen, die sie haben. Sie moralisch anklagen, heißt nichts verstehen von den Gesetzen der Menschheitsentwickelung, heißt sich Illusionen hingeben. Diese Menschen können niemals wollen, daß die Welt eine andere Form annimmt. Mit Entrüstung von ihnen zu sprechen, ist die pure Kinderei. Das ist alles notwendig so geworden, und anders kann das auch wiederum nur durch Notwendigkeit werden. Seht ihr, mit solchen kindischen Kerlen, die da glauben, sie könnten den Besitzenden, den Kapitalisten predigen, es solle eine neue Weltordnung heraufgeführt werden, mit solchen kindischen Kerlen kann man nichts anfangen. Mit ihnen ist keine neue Weltordnung herbeizuführen. Die geben sich nur dem Glauben hin, daß man anklagen kann diese armen Hascherl von Kapitalisten, daß sie eine andere Welt machen sollten.

Je dois quelque peu exprimer la chose clairement, de cela maint est dit en contours aigus, mais quand même ainsi, que les discours, dont je parle, vous pourriez les entendre partout. Si vous écriviez, vous retoucheriez cela un peu, écrire un peu autrement, mais cela reposait à la base.

58

Ich muß die Sache etwas deutlich aussprechen, daher ist manches in scharfen Konturen gesagt, aber doch so, daß Sie die Reden, von denen ich spreche, durchaus überall hören konnten. Wenn sie geschrieben wurden, dann wurden sie ja ein bißchen retuschiert, ein bißchen anders geschrieben, aber das lag zugrunde.

Alors ils continuaient à parler : Avec les gars - ce sont des idéalistes, ils se représentent le monde au sens d'une idéologie -, avec eux n'est rien à commencer. Nous devons nous remettre à ceux qui n'ont rien, qui à cause de cela veulent autre chose par leurs intérêts que ceux qui sont liés à des intérêts capitalistes. Et aussi n'aspirerons pas d'un quelque principe moral à un quelque changement de la situation de vie, mais seulement par la convoitise d'avoir plus qu'ils n'ont, d’avoir un être-là indépendant. - Cette manière de penser monta dans les années quatre-vingt toujours de plus en plus, de ne plus saisir dans le sens l'évolution de l'humanité, que l'être humains individuel est particulièrement responsable pour ce qu'il fait, mais qu'il fait, ce qu'il doit faire à partir de la situation économique. Le capitaliste, l'entrepreneur épuise/éreinte les autres dans la plus haute non culpabilité. Celui qui est prolétaire ne révolutionnera pas à partir d'un principe moral, mais en toute non culpabilité d'une nécessité humaine, et ceux qui prennent des mains les moyens de production, le capital, à ceux qui justement l'on. Cela doit se jouer comme une nécessité historique. - Cette manière de penser monta.

59

Dann redeten sie weiter: Mit den Kerlen — das sind Idealisten, die stellen sich die Welt im Sinne einer Ideologie vor —, mit denen ist nichts anzufangen. Wir müssen uns auf diejenigen verlassen, die nichts haben, die daher aus ihren Interessen etwas anderes wollen als die, die mit kapitalistischen Interessen verbunden sind. Und auch nicht aus irgendeinem moralischen Grundsatz werden die eine Änderung der Lebenslage anstreben, sondern nur aus Begehrlichkeit, mehr zu haben als sie haben, ein unabhängiges Dasein zu haben. — Diese Denkweise kam in den achtziger Jahren immer mehr und mehr herauf, die Menschheitsentwickelung nicht mehr im Sinne aufzufassen, daß einem der einzelne Mensch besonders verantwortlich ist für das, was er tut, sondern daß er aus der wirtschaftlichen Lage heraus tut, was er tun muß. Der Kapitalist, der Unternehmer schindet die anderen in höchster Unschuld. Derjenige, der Proletarier ist, der wird nicht aus einem sittlichen Grundsatz, sondern in aller Unschuld aus einer menschlichen Notwendigkeit heraus revolutionieren, und denjenigen die Produktionsmittel, das Kapital aus den Händen nehmen, die es eben haben. Das muß sich abspielen als eine geschichtliche Notwendigkeit. — Diese Denkweise kam herauf.

Maintenant voyez-vous, c'était en fait en premier en 1891 aux jours du parti à Erfurt qu'alors tout le Lassalianisme, qui était justement quand même encore basé sur la raison des humains, passa dans la croyance au dit « Programme d'Erfurt », par lequel fut décidé de faire du marxisme la vision officielle du prolétariat. Parcourez les programmes des jours de parti de Gotha, de Eisenach, là vous trouverez deux exigences comme vrai exigences prolétariennes des temps d'alors, qui étaient encore pendantes au Lassalisme. La première exigence était la suppression/l'abolition des rapports de salaire, la deuxième exigence était le placement politique égal de tous les humains, l'abolition de tous les privilèges politiques. Toutes les exigences prolétariennes allèrent sur ces deux exigences jusqu'au années quatre-vingt-dix, jusqu'au jour de parti d'Erfurt, qui apporta le grand revirement. Contemplez une fois exactement ces deux exigences et comparez les avec les exigences principales du jour de parti d'Erfurt.

60

Nun sehen Sie, es war eigentlich erst im Jahre 1891 auf dem Erfurter Parteitag, als dann aller Lassallianismus, der eben doch noch auf die Einsicht der Menschen basiert war, überging in den Glauben an das sogenannte «Erfurter Programm», welches bestimmt war, den Marxismus zur offiziellen Anschauung des Proletariats zu machen. Lesen Sie die Programme des Gothaer, des Eisenacher Parteitages durch, da werden Sie zwei Forderungen finden als echt proletarische Forderungen der damaligen Zeit, die noch zusammenhängen mit Lassallianismus. Die erste Forderung war die Abschaffung des Lohnverhältnisses, die zweite Forderung war die politische Gleichstellung aller Menschen, die Abschaffung aller politischen Vorrechte. Auf diese beiden Forderungen gingen alle proletarischen Forderungen aus bis zu den neunziger Jahren, bis zu dem Erfurter Parteitag, der den großen Umschwung brachte. Schauen Sie einmal diese beiden Forderungen genau an und vergleichen Sie sie mit den Hauptforderungen des Erfurter Parteitages.

Quelles sont maintenant les exigences principales du jour de parti d'Erfurt ? Ce sont : transfert de la propriété privée des moyens de production dans la propriété communautaire, administration de toutes les fabrications de biens, de toutes productions par une sorte de grande coopérative, dans laquelle l'État jusqu'à présent a à se transformer. Comparez le programme de jadis, lequel était le programme prolétarien des années quatre-vingt, avec ce qui est provenu du programme de parti d'Erfurt et existe depuis les années quatre-vingt-dix, ainsi vous direz, dans les vieux programme de Gotha et Eisenach sont encore des exigences purement humaines, les exigences du socialisme : égalité politique de tous les humains, abolition des rapports de salaire indignes/dégradants. Au début des années quatre-vingt-dix agit ce que je vous ai caractérisé comme la mentalité qui est montée au cours des années quatre-vingt. Là ce qui est encore plus une exigence d'humanité, a été transformé en une pure exigence économique. Là vous ne lisez plus de l'idéal d'abolir le rapport de salaire, la vous lisez seulement d'exigences économiques.

61

Welches sind nun die Hauptforderungen des Erfurter Parteitages? Es sind: Überführung des Privateigentums an Produktionsmitteln in das gemeinschaftliche Eigentum, Verwaltung aller Gütererzeugung, aller Produktion durch eine Art große Genossenschaft, in welche sich umzuwandeln hat der bisherige Staat. Vergleichen Sie das ehemalige Programm, welches das proletarische Programm der achtziger Jahre war, mit demjenigen, was aus dem Erfurter Parteiprogramm hervorgegangen ist und seit den neunziger Jahren existiert, so werden Sie sagen, im alten Gothaer und Eisenacher Programm sind noch rein menschliche Forderungen, die Forderungen des Sozialismus: politische Gleichheit aller Menschen, Abschaffung des entwürdigenden Lohnverhältnisses. Im Anfang der neunziger Jahre hat schon gewirkt dasjenige, was ich Ihnen charakterisiert habe als die Gesinnung, die im Laufe der achtziger Jahre heraufgekommen ist. Da ist verwandelt worden das, was noch mehr Menschheitsforderung ist, in eine rein wirtschaftliche Forderung. Da lesen Sie nichts mehr von dem Ideal, das Lohnverhältnis abzuschaffen, da lesen Sie nur von Wirtschaftsforderungen.

Maintenant, voyez-vous, ces choses pendent ensemble avec la formation progressive de l'idée qu'on avait sur l'amener extérieur d'un meilleur contexte social de l'humanité. Il a aussi été dit souvent par de tels gens, qui avaient encore des idéaux : en quoi cela nuit-il donc quand on frappe tout court et petit, il doit donc être amené un autre ordre, donc une révolution doit venir. Tout devra être frappé court et petit, le grand chambardement ( NDT Kladderadatsch) doit venir, car de cela ne peut que sortir un meilleur ordre de société, maintes gens disaient encore cela dans les années quatre-vingt, qui étaient de bons socialistes idéalistes. A ceux ci fût répondu par les autres, qui se tenaient sur les hauteurs du temps, qui étaient devenu les dirigeants, ceux qui maintenant, comme je disais, sont enterrés, ils disaient : tout cela n'a aucun sens, de telles révolutions politiques sont dépourvues de sens. La seule chose qui a sens, c'est que nous laissions le capitalisme à lui-même. Nous voyons donc, jadis il y avait seulement de petits capitalistes, alors ce sont devenus des grands, ils se sont mis ensemble avec d'autres, sont devenus des groupes de capitalistes. Les capitalistes se sont toujours plus concentrés. Nous sommes dans ce processus, que les capitaux seront toujours de plus en plus concentrés. Alors viendra le temps où en fait seront seulement quelque peu disponibles de grand trusts, des consortium capitalistes. Alors il sera seulement encore nécessaire que le prolétariat, comme la classe non possédante, un beau jour de manière toute paisible, sur chemins parlementaires transfère la possession de capitaux, le moyen de production en possession commune. Cela pourra bien être fait, mais on doit attendre. Jusque là les choses doivent se développer. Le capitalisme, qui sans cela est un enfant non coupable, il ne peut rien pour ce qu'il est tortionnaire des humains, la nécessité historique apporte cela vers en haut. Mais il prépare aussi, il concentre les capitaux. Ils sont déjà bien ensemble, alors il n'auront besoin que d'être repris dans la collectivité. Pas par révolution rapide, mais lente évolution !

62

Nun sehen Sie, diese Sachen hängen dann zusammen mit dem allmählichen Ausbilden der Idee, die man hatte über die äußerliche Herbeiführung eines besseren sozialen Zustandes der Menschheit. Es ist auch oftmals von solchen Leuten, die noch Ideale hatten, gesagt worden: Was schadet es denn, wenn man alles kurz und klein schlägt, es muß ja eine andere Ordnung herbeigeführt werden, also muß eine Revolution kommen. Es muß alles kurz und klein geschlagen werden, es muß der große Kladderadatsch kommen, denn daraus kann nur eine bessere Gesellschaftsordnung entstehen, das sagten noch manche Leute in den achtziger Jahren, die gute idealistische Sozialisten waren. Denen wurde geantwortet von den anderen, die auf der Höhe der Zeit standen, die die Führer geworden waren, diejenigen, die jetzt, wie ich sagte, begraben sind, sie sagten: Das hat alles keinen Sinn, solche plötzlichen Revolutionen sind sinnlos. Das einzige, was Sinn hat, das ist, daß wir den Kapitalismus sich selber überlassen. Wir sehen ja, früher gab es nur kleine Kapitalisten, dann sind es große geworden, sie haben sich zusammengetan mit anderen, sind zu Kapitalistengruppen geworden. Die Kapitalien haben sich immer mehr konzentriert. In diesem Prozeß sind wir drinnen, daß die Kapitalien immer mehr und mehr konzentriert werden. Dann wird die Zeit kommen, wo eigentlich nur noch einige wenige große kapitalistische Trusts, Konsortien vorhanden sind. Dann wird es nur noch notwendig sein, daß das Proletariat, als die nichtbesitzende Klasse, eines schönen Tages auf ganz friedliche Weise, auf parlamentarischem Wege den Kapitalistenbesitz, die Produktionsmittel überführt in den Gemeinschaftsbesitz. Das kann ganz gut gemacht werden, aber man muß abwarten. Bis dahin müssen sich die Dinge entwickeln. Der Kapitalismus, der ohnedies ein unschuldiges Kind ist, er kann nichts dafür, daß er menschenschinderisch ist, das bringt die geschichtliche Notwendigkeit herauf. Er arbeitet aber auch vor, er konzentriert die Kapitalien. Sie sind dann schön beieinander, dann brauchen sie nur übernommen zu werden in die Allgemeinheit. Nichts von rascher Revolution, sondern langsame Entwickelung!

Voyez-vous, le secret de la façon de voir, le secret public de la façon de voir, qui repose là, à la base, a donc bellement expliqué dans les années quatre-vingt-dix. Il a dit : pourquoi révolutions rapides ? Ce qui se passe lentement sous le développement/l'évolution du capitalisme récent, cet amassement/ameutement des capitaux, ce concentrer des capitaux, tout cela travaille donc pour nous. Nous n'avons pas besoin d'établir d’abord une collectivité, les capitalistes font déjà cela. Nous avons seulement besoin de la transférer dans la possession prolétarienne. Par cela les rôles se sont en fait échangés, dit Engels. Nous, qui représentons le prolétariat, n'avons pas du tout à nous plaindre sur l'évolution, les autres ont à se plaindre. Car les gars, qui sont aujourd'hui dans les cercles des gens possédants, ils doivent se dire : nous collectionnons/accumulons les capitaux, mais nous les accumulons pour les autres. Voyez, les gars doivent en fait se faire du soucis de perdre leurs capitaux. Ils reçoivent des joues émaciées, ils deviendrons maigres de ces soucis, qui devraient être là. Nous prospérons tout de suite comme socialistes dans cette évolution. Nous recevons, dit Engels, des muscles rebondis et des joues pleines et ressemblons à la vie éternelle. Engels dit cela dans une introduction qu'il a écrit dans les années quatre-vingt-dix, dans laquelle il caractérisa, comme est entièrement correct ce qui se développe là vers dehors et comment on aurait seulement besoin d'attendre l'évolution qui en fait sera soignée d’elle-même par le capitalisme, qui alors mue en ce que je vous ai exposé : dans le transfert de ce que le capitalisme à concentrer d'abord, dans la propriété commune de ceux qui jusque là n'ont rien eu. C'était aussi en fait l'ambiance, dans laquelle le vingtième siècle a été pénétrer par les cercles dirigeants du prolétariat. Et c'est ainsi que les gens ont pensé, surtout depuis l'époque où le marxisme n'était plus pris comme il l'était dans les années 1990, mais où il était, comme on disait, en cours de révision, quand les révisionnistes sont apparus, comme ceux qui sont encore en vie mais qui sont des vieux comme Amber, par exemple. C'est alors que les révisionnistes sont arrivés. Ils ont dit que l'ensemble du développement peut être encouragé un peu, parce que si les travailleurs travaillent jusqu'à ce que les capitalistes aient tout raclé, ils souffriront encore de difficultés au préalable, ils n'ont rien, surtout dans la vieillesse. Puis ils ont fait des assurances et ainsi de suite. Maintenant bien, mais surtout, ils ont vu que ce que les classes dirigeantes avaient comme institutions dans la vie politique, cela aussi était approprié. Vous savez, c'est ainsi que la vie syndicale est née. Et au sein du parti socialiste, ce furent les deux directions très différentes : le vrai parti syndical et le vrai, comme on disait à l'époque, parti politique. Le parti politique était plus terre à terre, une révolution soudaine ne servait à rien, le développement devait avoir lieu comme je viens de le décrire. Tout doit donc être préparé pour le moment où le capitalisme sera suffisamment concentré et où le prolétariat aura une majorité dans les parlements. Tout doit continuer par voie parlementaire, en s'appropriant la majorité, de sorte que lorsque les moyens de production seront transférés à la propriété commune, la majorité sera là pour ce transfert. Dans ce groupe de gens, qui tenaient nommément tout du parti politique, il on ne tenait pas beaucoup du mouvement syndical à la fin du XIXe siècle. Celui-ci s’engageait en ce temps justement pour ce qu’ainsi que s’établisse une sorte de compétition subordonnée entre lui et les entrepreneurs afin d'obtenir de temps en temps toujours de nouveau des augmentations de salaire et choses semblables similaires de la part des entreprises. En bref, on se plaçait ainsi qu’on imitait ce système de négociations mutuelles tel qu’il existe entre les cercles dirigeants, guidants eux-mêmes, afin de l'étendre aussi au rapport entre les cercles dirigeants et le prolétariat. Vous savez donc que les représentants du système politique socialiste actuel ont accusé ceux qui sont ensuite devenus les plus bourgeois parmi le mouvement syndical. Et à la fin des années 90 et au début du XXe siècle, on pouvait voir partout chez ceux qui étaient plus orientés sur le système politique, le grand mépris pour ces gens qui s’étaient complètement affuttés par/sur la vie syndicale, comme nommément les imprimeurs, par exemple, qui avaient formé un système complètement différent jusqu’à l'extrême d’après la vie syndicale.

63

Sehen Sie, das Geheimnis der Anschauung, das öffentliche Geheimnis der Anschauung, das da zugrunde liegt, hat ja in den neunziger Jahren Engels schön auseinandergesetzt. Er hat gesagt: Wozu schnelle Revolutionen? Dasjenige, was langsam geschieht unter der Entwickelung des neueren Kapitalismus, dieses Zusammenrotten der Kapitalien, dieses Konzentrieren der Kapitalien, das arbeitet ja alles für uns. Wir brauchen nicht erst eine Gemeinsamkeit herzustellen, die Kapitalisten machen das schon. Wir brauchen es nur überzuführen in den proletarischen Besitz. Daher haben sich eigentlich die Rollen, sagt Engels, vertauscht. Wir, die wir das Proletariat vertreten, haben uns ja gar nicht zu beklagen über die Entwickelung, die anderen haben sich zu beklagen. Denn die Kerle, die heute in den Kreisen der besitzenden Leute sind, die müssen sich sagen: Wir sammeln die Kapitalien an, aber für die anderen sammeln wir sie an. Seht, die Kerle müssen sich eigentlich sorgen, daß sie ihre Kapitalien verlieren. Die kriegen eingefallene Backen, die werden dürr von diesen Sorgen, was da werden soll. Wir gedeihen gerade als Sozialisten sehr gut in dieser Entwickelung. Wir kriegen, sagt Engels, pralle Muskeln und volle Backen und sehen aus wie das ewige Leben. Das sagt Engels in einer Einleitung, die er in den neunziger Jahren schrieb, indem er charakterisierte, wie es ganz recht ist, was sich da herausentwickelt, und wie man nur abzuwarten brauchte die Entwickelung, die eigentlich durch den Kapitalismus von selber besorgt wird, der dann einmündet in das, was ich Ihnen dargestellt habe: in die Überführung desjenigen, was der Kapitalismus erst konzentriert hat, in den Gemeinbesitz derjenigen, die bisher nichts gehabt haben. Das war auch eigentlich die Stimmung, in der das zwanzigste Jahrhundert von den führenden Kreisen des Proletariats betreten worden ist. Und so hat man denn gedacht, besonders seit der Zeit, seit der Marxismus nicht mehr so genommen worden ist wie in den neunziger Jahren, sondern als er, wie man sagte, einer Revision unterzogen worden ist, als die Revisionisten auftraten, als diejenigen, die noch leben, aber alte Leute sind wie zum Beispiel Bernstein. Da kamen die Revisionisten. Die sagten, man kann die ganze Entwickelung etwas fördern, denn wenn die Arbeiter bloß arbeiten, bis die Kapitalisten alles zusammengescharrt haben, werden sie vorher doch Not leiden, sie haben namentlich im Alter nichts. Da wurden dann Versicherungen gemacht und so weiter. Nun schön, aber vor allen Dingen sah man darauf, daß man dasjenige, was die führenden Klassen hatten als Einrichtungen im politischen Leben, daß man sich das auch aneignete. Sie wissen, dadurch entstand namentlich das gewerkschaftliche Leben. Und innerhalb der sozialistischen Partei waren das die zwei stark divergierenden Richtungen: die ausgesprochene Gewerkschaftspartei und die eigentliche, wie man damals sagte, politische Partei. Die politische Partei stand mehr auf dem Boden, eine plötzliche Revolution nütze nichts, die Entwickelung müsse so vor sich gehen, wie ich es eben beschrieben habe. Daher handelt es sich darum, daß alles vorbereitet wird auf den einen Zeitpunkt, wo der Kapitalismus genügend konzentriert ist und das Proletariat in den Parlamenten die Majorität hat. Es muß alles auf dem Wege des Parlamentarismus, der Aneignung der Majorität fortgetrieben werden, damit an dem Zeitpunkte, wo die Produktionsmittel in den Gemeinbesitz übernommen werden, auch die Majorität für diese Überführung da ist. In dieser Gruppe von Leuten, die namentlich alles von der politischen Partei hielten, da hielt man am Ende des neunzehnten Jahrhunderts nicht sehr viel von der gewerkschaftlichen Bewegung. Diese setzte sich in jener Zeit eben dafür ein, so eine Art Wettkampf untergeordneter Art zwischen sich und den Unternehmern einzurichten, um von Zeit zu Zeit immer wieder von den Unternehmungen Lohnerhöhungen und ähnliche Dinge herauszubekommen. Kurz, man stellte sich so ein, daß man nachmachte jenes System gegenseitiger Verhandlungen, wie es unter den leitenden, führenden Kreisen untereinander selbst vorhanden ist, daß man dieses auch ausdehnte auf das Verhältnis zwischen den leitenden Kreisen und dem Proletariat. Sie wissen ja, daß ganz besonders angeklagt wurden von den Vertretern des eigentlichen politischen sozialistischen Systems diejenigen, die dann am meisten bürgerlich wurden unter der Gewerkschaftsbewegung. Und am Ende der neunziger Jahre und am Anfang des zwanzigsten Jahrhunderts konnte man überall sehen bei denjenigen, die mehr auf das politische System eingerichtet waren, die große Verachtung für jene Leute, die sich ganz eingefuchst hatten auf das gewerkschaftliche Leben, wie zum Beispiel namentlich die Buchdrucker, die ein ganz anderes System nach dem gewerkschaftlichen Leben wiederum bis zum Extrem ausgebildet hatten.

 


Français seulement

01

Ce soir, je ne vais pas anticiper ce qui va être mis en place ici comme des soirées d'étude basées sur le livre « Les points clés de la question sociale », mais je vais essayer de vous donner une sorte d'introduction à cette soirée. Par le biais de cette introduction, je voudrais évoquer en vous les aspects à partir desquels ce livre a été écrit. Il a avant toutes choses été écrit à partir du présent immédiat, de la conviction que la question sociale a également pris une nouvelle forme à travers les événements du présent, et qu'il est nécessaire de parler de la question sociale aujourd'hui d'une manière complètement différente de celle dont on parlait avant la catastrophe de la guerre mondiale. Ce livre est une tentative de faire quelque chose maintenant, en cette période de développement humain, où la question sociale devient particulièrement urgente et où chaque personne qui vit consciemment aujourd'hui, qui ne vit pas somnolant et dormant la vie de l'humanité, devrait savoir quelque chose sur ce qui va se passer au sens de ce qu'on appelle habituellement la question sociale. Là, il serait donc d’abord peut-être bien bon de revenir un peu en arrière aujourd'hui. J'ai peut-être des choses à mentionner - mais nous les pousseront alors sous un jour légèrement différent de celui dans lequel elles ont été poussées - des choses que vous sont pour part familières.

02

10330383396198330071919 Vous savez donc vraisemblablement que ce qui aujourd'hui sera avancer à la question sociale, est avancé depuis relativement longtemps. Et seront donc nommés aujourd'hui les noms de Proudhon, Fourier, Louis blanc comme les premiers qui, jusqu'au milieu du dix-neuvième siècle, ont traités la question sociale. Vous savez donc aussi, que la façon, dont la question sociale a été traitée jusque dans le milieu du dix-neuvième siècle , par les actuels représentants, au moins beaucoup d'actuels représentants de la question sociale sera nommée « l'époque des utopies sociales ». Il est bon de se rendre clair, ce qu'on pense en fait avec cela, quand on dit : dans son premier stade la question sociale apparut ainsi qu'elle vécut dans cette époque des utopies. Mais on ne peut pas parler sur cette choses en un sens absolu, mais on peut en fait seulement parler des sentiments des représentants de la question sociale dans le présent. Ils ressentent ainsi que je veux maintenant le décrire. Ils ressentent que toutes les questions sociales, qui apparaissent dans l'époque, dont je veux tout d'abord parler, étaient au stade de l'utopie. Et que comprennent les gens là dessous, quand ils disent : la question sociale était autrefois au stade de l'utopie ? La dessous ils comprennent ce qui suit : Saint-Simon, Fourier ont bien remarqué qu’aussi après la révolution française, des êtres humains d'une certaine minorité sociale sont là qui sont en possession des moyens de production et aussi d'autre biens humains, et que là est un grand nombre, même une majorité d’autres humains, qui ne sont pas en une telle possession, et qui peuvent seulement travailler aux moyens de production parce qu'ils entrent au service de ceux qui possèdent les moyens de production et aussi le sol, des humains, lesquels, pris au fond, n'ont rien d'autre qu'eux-mêmes et leur force de travail. On a remarqué que la vie de cette grande masse de l'humanité est une détresse, se déroule pour la grande part en pauvreté vis-à-vis de ceux qui sont la minorité. Et on a rendu attentif à la situation de la minorité et à la situation de la majorité.

03

Ceux, qui maintenant ainsi que Saint-Simon et Fourier, comme aussi encore Proudhon ont écrit sur cette situation sociale de l'humanité, ils sont parti d'une certaine hypothèse. Ils sont partis de l'hypothèse qu'on aurait besoin de rendre les humains attentifs là dessus : Voyez, la grande masse vie dans la misère, en non liberté, en dépendance économique, cela n'est pas un être-là digne de l'humain. Cela devra être changé. Et on a alors imaginé toutes sortes de moyens par lesquels cette inégalité parmi les humains pourra être changée. Mais ce fut toujours une certaine hypothèse, et cette hypothèse était qu'on se disait : quand on sait, en quoi l'inégalité est fondée, quand on a assez de mots pressants, quand on a soi-même assez de conscience morale, pour rendre fortement attentif là dessus, que le grand nombre des humains vit en dépendance économique et juridique et est pauvre, ainsi ce discours saisira les cœurs, les âmes de la minorité, des nantis, de la minorité favorisée. Et il deviendra par là que cette minorité considère : ainsi cela ne peut rester, on doit introduire des changements, un autre ordre de société doit venir, un autre ordre de société doit être introduit. - Donc, l'hypothèse était celle que les humains consentirons de leur plus intérieure motivation d'âme de faire quelque chose pour la libération de la grande masse de l'humanité. Et alors on proposa, ce qu'on devrait faire. Et on croyait, quand la minorité, quand les humains qui sont les humains dirigeants, guidants, reconnaîtront qu'est bon ce qu'on veut faire, alors arrivera une amélioration générale de la situation de l'humanité.

04

Il a été dit extraordinairement beaucoup d'intelligent de ce côté, seulement tout ce qui a été entrepris en cette direction, cela ont le ressent aujourd'hui chez la plupart des représentant de la question sociale comme utopique. Cela signifie, on ne compte plus aujourd'hui sur ce qu'on a seulement besoin de dire : Ainsi on pourrait aménager le monde -, alors s'arrête l'inégalité économique et juridique des humains. Il ne sert à rien aujourd'hui, d'appeler à la compréhension, à la raison des humains, qui sont favorisés, qui sont dans le privilège, qui sont dans la possession des moyens de production et du genre. Si je devais exprimer, ce qui là a été perdu au cours de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, ainsi je dois dire qu’a été perdu la foi à la raison et à la bonne volonté de l'être humain. A cause de cela se disent les représentants de la question sociale, comme je les pense maintenant : inventer de beaux plans sur comment on devrait aménager le monde des humains, cela on le peut, mais de cela ne sort rien; car quand on prêche encore de si beaux plans, quand on en appelle aux cœurs avec de si belles paroles, aux âmes de la minorité gouvernante, ainsi cela ne se passera quand-même pas. Tout cela sont des idées dépourvues de valeur, et des idées dépourvues de valeur, lesquelles dépeignent l'avenir, ce sont justement en réalité pour parler populaire, des utopies. Cela n'a donc aucun but, ainsi dit-on, de dépeindre n'importe quoi, qui devrait se passer dans le futur, car il n'y aura personne, qui lâche de ses intérêts, qui peut être saisit en rapport à sa conscience, en rapport à sa raison morale et ainsi de suite. La croyance à la conscience et à la raison morale, on l'a perdue justement dans les plus larges cercles, nommément chez les représentants de la question sociale. On se dit, les humains n'agissent donc pas du tout avec leur raison, quand ils visent des institutions sociales, ou quand ils conduisent leur vie sociale, ils agissent d'après leur intérêt. Et les possédants ont évidemment un intérêt à cela, de rester dans leur possession. Les privilégiés sociaux ont un intérêt au maintien de leurs privilèges sociaux. C'est pourquoi c'est une illusion, de compter sur ce qu'on aurait seulement besoin de dire, les gens devraient faire ceci ou cela. Ils ne le font justement pas, parce qu'ils n'agissent pas à partir de leur raison, mais de leur intérêt.

05

Dans le sens le plus englobant, ainsi on peut dire, Karl Marx s'est reconnu de cet avis de proche en proche, mais vraiment en premier de proche en proche. On peut décrire un grand nombre d'époques dans la vie de Karl Marx. Marx était dans sa jeunesse aussi un penseur idéaliste et a aussi encore dans le sens, comme je l'ai justement caractérisé, pensé à la faisabilité d'utopies. Mais c'était tout de suite lui, et après lui alors aussi son ami Engels, qui de la manière la plus radicale est revenu de ce calcul avec la raison de l'être humain. Et quand je caractérise quelque, chose en général, qui en fait est une grande histoire, ainsi je peux dire ce qui suit : Karl Marx est finalement venu à la conviction que dans le monde cela ne pourrait pas aller mieux d'une autre façon que par ce qu'on appelle ces humains, qui n'ont pas un intérêt à ce que leur biens leur restent maintenus, leurs privilèges leurs restent maintenus. Sur ceux-là on ne pouvait absolument pas voir, ceux-ci on devait les laisser complètement hors du calcul, car ils ne laisseraient n'importe comment jamais aller là dessus, quand on leur prêche encore si bellement. - Par contre il y a tout de suite la grande masse des travailleurs prolétariens, Karl Marx lui-même se vivait donc dans cette conviction dans le temps, où cela apparu, au fond en premier en Europe du centre, ce qu'on nomme aujourd'hui le prolétariat. Il vit le prolétariat apparaître des autres conditions de lieu en premier en Europe du centre. Alors qu'il vivait alors en Angleterre, cela était quelque peu autre. Mais dans le temps, où Karl Marx se développa de l'idéaliste au matérialiste économique, là c'était ainsi, qu'en fait en Europe du centre monta en premier le prolétariat moderne.

06

Et maintenant il se disait : ce prolétariat moderne, il a un tout autre intérêt que la minorité dirigeante, car il consiste en des humains, qui ne possèdent rien que leur force de travail, d'humains qui ne peuvent vivre d'aucune autre manière que par ce qu'il placent leur force de travail au service des possédants, nommément au service des possédant des moyens de production. Quand ces travailleurs délaissent leur travail, alors il sont, cela valait particulièrement pour le temps d'alors, de la manière la plus radicale, jetés à la rue. Ils n'ont rien d'autre devant soi que la possibilité d'une corvée pour ceux qui sont les possesseurs des moyens de production. Ces humains ont un tout autre intérêt que les autres. Ils ont un intérêt à ce que l'entière ordonnance de société antérieure s'arrête, que l'ordonnance de la société soit transformée. On n'a pas besoin de prêcher à ceux-là, afin que leur raison soit saisie, mais seulement que leur égoïsme, leurs intérêts soient saisis. Là-dessus on peut compter. Pour prêcher à ceux dont on devrait compter sur leur raison, de cela ne sort rien, car les humains n'agissent pas d'après la raison, ils agissent seulement d’après leurs intérêts. On ne peut donc se tourner vers ceux chez qui on devrait en appeler à la raison, mais à ceux dont on doit en appeler aux intérêts. Ils ne peuvent pas autre chose qu'a partir de leur contrainte prendre fait et cause pour le temps nouveau. Cela est l'égoïsme vers lequel Karl Marx s'est développé. Parce qu’il n'a plus cru que le progrès de l'humanité vers de nouveaux contextes sociaux pourraient venir d'autres œuvres humaines que de l’œuvre du prolétariat lui-même. Le prolétariat pourrait seulement aspirer, ainsi pense Karl Marx, par intérêt, par ses intérêts particuliers-égoïstes, à un renouveau des contextes sociaux humains. Et avec cela le prolétariat, mais maintenant pas de l'amitié avec les humains, mais de l'intérêt, libérera aussi tout le reste de l'humanité, parce qu'il ne peut plus rien y avoir d'autre que ce que les humains font, qui ne pendent pas à de vieux biens, mais n'ont rien à perdre de vieux biens.

07

On se dit donc : là, d'un côté, sont les cercles dirigeants, guidants, ils ont certains droits, qui dans des temps antérieurs leur ont été décernés ou qui dans des temps antérieurs ont été arrachés, qu'ils ont hérités dans leurs familles, auxquels ils tiennent fermement. Ces cercles dirigeant, guidants sont en possession de ceci ou cela qu'à nouveau ils héritent à l'intérieur de leurs cercles, leur famille et ainsi de suite. Ces cercles ont comme les cercle dirigeants, guidants toujours quelque chose à perdre lors d'une transformation. Car évidemment, s'ils ne perdaient rien, ne serait donc pas de transformation. Il s'agit de ce que ceux, qui n'ont rien, devraient recevoir quelque chose, et ceux qui on quelque chose pourraient à cause de cela seulement perdre. Donc on pourrait seulement appeler à la raison, quand cette raison donnerait l'impulsion à la classe possédante, dirigeante, de vouloir perdre quelque chose. A cela il ne consentent pas. - Cela était la façon de voir de Karl Marx. On doit donc en appeler à ceux, qui n'ont rien à perdre. C'est pourquoi en 1848, le manifeste communiste conclu avec les mots : les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes, mais ils ont tout à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

08

Maintenant, voyez-vous, c'est devenu dans une certaine mesure une conviction depuis la publication du manifeste communiste, et aujourd'hui, où certaines sensations qui se tiennent déjà sous l'influence de cette façon de voir, vivent justement dans la majorité du prolétariat, aujourd'hui on ne peut plus du tout se représenter correctement quel énorme revirement s'est déroulé autour du milieu du dix-neuvième siècle dans la façon de voir socialiste . Mais ce serait bien, si vous vous laissiez prendre quelque chose comme l'« Évangile d'un pauvre pêcheur » de Weitling, un apprenti tailleur, qui a été écrit pas si longtemps avant le manifeste communiste , et quand vous compareriez cela avec tout ce qui a été écrit après la publication du manifeste communiste ! Dans cet « Évangile d'un pauvre pêcheur », vraiment inspiré d'un vrai sentiment prolétarien, règne, on peut dire, une langue en un certain sens même incandescente, poétique, mais absolument une langue, qui veut appeler à la bonne volonté, à la raison de l'être humain. C'est la conviction de Weitling qu'on pourrait commencer quelque chose avec la bonne volonté de l'être humain. et cette conviction, elle est en premier amenuisée autour du milieu du dix-neuvième siècle. Et le fait par lequel elle s'est amenuisée, est justement la publication du manifeste communiste. Et depuis le temps, depuis 1848, nous pouvons en fait poursuivre ce que nous nommons aujourd'hui la question sociale. Car si nous voulions aujourd'hui parler ainsi que Saint-Simon, que Fourier, que Weitling, oui, nous prêcherions aujourd'hui vraiment des oreilles entièrement sourdes. Car jusqu'à un certain degré, c'est absolument correct que dans les questions sociales on ne puisse rien commencer, quand on appelle à la raison des cercles dirigeants, guidants qui ont quelque chose. Cela est déjà correct. Les cercles dirigeants, guidants n'ont certes jamais admis cela, ils l'admettrons aussi à peine aujourd'hui, ils ne le savent pas du tout même une fois qu'ils le font quand même, car là des forces inconscientes jouent un extraordinairement grand rôle dans l'âme humaine.

09

Voyez-vous, notre culture spirituelle est donc une fois devenue presque entièrement phrase au cours du dix-neuvième siècle. C'est justement quand-même un fait beaucoup plus important, qu'en rapport à la culture spirituelle nous vivons dans la phrase, c'est un fait social beaucoup plus important qu'on le croit ordinairement. Et ainsi les membres des cercles dirigeants, guidants parlent aussi sur la question sociale de toutes sortes de belles choses, et ils sont eux-mêmes souvent persuadés qu'ils auraient déjà la bonne volonté. Mais en réalité ils croient seulement cela, c'est seulement leur illusion. A l'instant, où une quelque chose sera saisie en cette relation, il en ressort aussi rapidement que c'est une illusion. Nous voulons encore en parler après. Mais comme dit, nous ne pouvons plus parler aujourd'hui ainsi qu’a été parlé à l'époque des utopies. C'est la véritable conquête qui est venue par Karl Marx, qu'il a montré, comment aujourd'hui l'humanité est empêtrée ainsi dans l'illusionnisme, que c'est un non sens de compter sur autre chose que sur l'égoïsme. Il devra une fois être compté avec cela. Il ne pourra rien du tout être atteint à cause de ce qu’on veut une fois compter n'importe comment sur le désintéressement, sur la bonne volonté, sur les principes de base de la moralité de l'être humain - je dis toujours : en rapport à la question sociale. Et ce revirement qui a conduit à ce que justement aujourd'hui nous devons parler tout autrement, que par exemple encore dans la première moitié du dix-neuvième siècle pouvait être parlé en rapport à la question sociale, ce revirement est justement venu avec le manifeste communiste. Mais tout n'est pas venu en une fois, mais cela fut donc malgré tout possible qu'aussi après le manifeste communiste, jusque dans les années soixante, comme vous le saurez tous - maints socialistes plus jeunes ont déjà oublier ce temps -, une toute autre façon de penser sociale, la façon de Ferdinand Lassalle, a saisi les cœurs, les âmes. Et ce qui était socialisme lassalien s'est aussi poursuivi encore après la mort de Lassalle, qui survint en 1864. Lassalle appartient absolument aux humains, qui malgré que l'autre façon de penser était déjà sortie, comptaient encore sur la force d'impact des idées. Lassalle voulait absolument encore atteindre les humains comme tels dans leur raison, dans leur vouloir social avant toutes choses. Mais toujours de plus en plus la tendance lassalienne déclinait et l'autre, la tendance marxiste, pris la main haute, qui voulait seulement compter sur les intérêts de cette partie de la population humaine qui ne possédait qu'elle-même et sa force de travail. Mais cela n'alla pourtant pas si vite. Une telle manière de penser se développe en premier de proche en proche dans l'humanité.

10

Dans les années soixante, soixante-dix, encore aussi dans les années quatre-vingt c'était absolument ainsi que les gens, quand ils appartenaient au prolétariat, ou aussi quand ils appartenaient aux gens qui étaient politiquement ou socialement dépendant, quand aussi ils n'étaient pas tout de suite prolétaires, jugeaient dans une certaine mesure moralement leur dépendance, et qu'ils ne jugeaient pas moralement les cercles non dépendants de la population humaine. D'après leur conscience c'était de la mauvaise volonté des cercles dirigeants, guidants de la population humaine, qu'ils laissaient la grande masse des prolétaires en dépendance, qu'ils payaient mal et ainsi de suite. Quand j'ai la permission de l'expliquer trivial, ainsi je peux dire, dans les années soixante, soixante-dix jusque dans les années quatre-vingt fût fabriquée beaucoup d'indignation et fût parlé du point de vue de l'indignation sociale. Alors l'étrange revirement intervint en fait en premier vraiment correctement dans le milieu des années quatre-vingt. Les personnalités les plus dirigeantes du mouvement social arrêtèrent dans les années quatre-vingt, alors entièrement de parler sur la question sociale à partir de l'indignation morale. C'était donc le temps dans lequel ces dirigeants là étaient grands et plus ou moins encore chauffés à blanc d'ardeur, dont vous êtes les disciples, et avez seulement encore vu mourir : Adler, Pernerstofer, Wilhelm Liebknecht, Auer, Bebel, Singer et ainsi de suite. Ces dirigeants plus anciens arrêtèrent, tout de suite jadis, toujours plus, de prêcher le socialisme d'indignation. Et maintenant j'aimerais vous l'exprimer ainsi, comme quand les guides du socialisme exprimaient leur conviction la plus intérieure, alors qu'ils transféraient jadis le vieux socialisme d'indignation dans leur nouvelle/récente vision du monde socialiste. Vous trouverez, que ce que je vous dis maintenant, cela ne se trouve donc dans aucun livre sur l'histoire du socialisme. Mais qui a vécu cette fois là et a participé, il sait, que les gens, quand on les a abandonné à eux-mêmes, ont parlé ainsi.

11

Supposons donc, dans les années quatre-vingt de tels gens dirigeants du socialisme seraient venu ensemble en discussion avec d'autres qui étaient encore bourgeois dans leur mentalité, et supposons, qu'encore une autre sorte aurait été là, des bourgeois qui étaient idéalistes, qui souhaitaient tout le bon à tous les humains et qui auraient été d'accord avec ce que tous les humains auraient été rendus heureux. Là pouvait se passer que les bourgeois expliquaient, qu'ils devait toujours y avoir des humains qui sont pauvres et de tels qui sont riches et ainsi de suite, car seulement cela pouvait maintenir la société humaine. Alors s'élevait peut être la voix d'un de ceux, qui étaient idéalistes, qui là étaient indigné sur ce que tant de gens devaient vivre en pauvreté et dépendance. Ainsi l’un disait peut-être alors : oui, cela devra être atteint que soit rendu clair à ces gens possédants, aux entrepreneurs, aux capitalistes, qu'ils doivent lâcher de leur possession, qu'ils doivent atteindre des institutions par lesquelles la grande masse vienne en une autre situation et du genre. -Là, de très beaux discours auraient été tenus de ces tonalités. Mais alors un tel élevait sa voix qui jadis se trouvait tout de suite dans le socialisme et le cours de son devenir et disait : de quoi parlez-vous là, vous êtes un enfant ! Tout cela est enfantillage, tout un non sens. Les gens, qui là sont des capitalistes, qui sont des entrepreneurs, ce sont tous de pauvres diables qui ne savent rien d'autre que ce qui leur est mis dans le bleu de par les générations. Si aussi ils entendaient, qu'ils devraient le faire autrement, alors ils ne le pourraient pas une fois, car ils ne viendraient pas là dessus, comment ils devraient faire. Quelque chose de tel ne rentre pas dans leur crâne, qu'on peut faire quelque chose d'autre. On n'a pas la permission d'accuser les gens, on n'a pas la permission de juger les gens moralement, ils ne sont pas du tout à juger moralement ; les gars ont grandis là-dedans, ces pauvres diables dans tout le milieu, et cela les inspire avec les idées qu'ils ont. Les accuser moralement, signifie ne rien comprendre des lois de l'évolution de l'humanité, signifie s'adonner à des illusions. Ces humains ne peuvent jamais vouloir que le monde adopte une autre forme. Parler d'eux avec indignation est le pur enfantillage. Tout cela est devenu ainsi nécessairement, et cela peut seulement devenir autre à nouveau par nécessité. Voyez-vous, avec de tels gars enfantins, qui croient là qu'ils peuvent prêcher les possédants, les capitalistes, qu'ils devraient en être conduit à un autre ordre du monde, avec de tels gars puérils on ne peut rien commencer. Avec eux n'est pas à introduire un nouvel ordre du monde. Ils s'adonnent seulement à la croyance qu'on peut accuser ces pauvres diables de capitalistes, qu'ils devraient faire un autre monde.

12

Je dois quelque peu exprimer la chose clairement, de cela maint est dit en contours aigus, mais quand même ainsi, que les discours, dont je parle, vous pourriez les entendre partout. Si vous écriviez, vous retoucheriez cela un peu, écrire un peu autrement, mais cela reposait à la base.

13

Alors ils continuaient à parler : Avec les gars - ce sont des idéalistes, ils se représentent le monde au sens d'une idéologie -, avec eux n'est rien à commencer. Nous devons nous remettre à ceux qui n'ont rien, qui à cause de cela veulent autre chose par leurs intérêts que ceux qui sont liés à des intérêts capitalistes. Et aussi n'aspirerons pas d'un quelque principe moral à un quelque changement de la situation de vie, mais seulement par la convoitise d'avoir plus qu'ils n'ont, d’avoir un être-là indépendant. - Cette manière de penser monta dans les années quatre-vingt toujours de plus en plus, de ne plus saisir dans le sens l'évolution de l'humanité, que l'être humains individuel est particulièrement responsable pour ce qu'il fait, mais qu'il fait, ce qu'il doit faire à partir de la situation économique. Le capitaliste, l'entrepreneur épuise/éreinte les autres dans la plus haute non culpabilité. Celui qui est prolétaire ne révolutionnera pas à partir d'un principe moral, mais en toute non culpabilité d'une nécessité humaine, et ceux qui prennent des mains les moyens de production, le capital, à ceux qui justement l'on. Cela doit se jouer comme une nécessité historique. - Cette manière de penser monta.

14

Maintenant voyez-vous, c'était en fait en premier en 1891 aux jours du parti à Erfurt qu'alors tout le Lassalianisme, qui était justement quand même encore basé sur la raison des humains, passa dans la croyance au dit « Programme d'Erfurt », par lequel fut décidé de faire du marxisme la vision officielle du prolétariat. Parcourez les programmes des jours de parti de Gotha, de Eisenach, là vous trouverez deux exigences comme vrai exigences prolétariennes des temps d'alors, qui étaient encore pendantes au Lassalisme. La première exigence était la suppression/l'abolition des rapports de salaire, la deuxième exigence était le placement politique égal de tous les humains, l'abolition de tous les privilèges politiques. Toutes les exigences prolétariennes allèrent sur ces deux exigences jusqu'au années quatre-vingt-dix, jusqu'au jour de parti d'Erfurt, qui apporta le grand revirement. Contemplez une fois exactement ces deux exigences et comparez les avec les exigences principales du jour de parti d'Erfurt.

15

Quelles sont maintenant les exigences principales du jour de parti d'Erfurt ? Ce sont : transfert de la propriété privée des moyens de production dans la propriété communautaire, administration de toutes les fabrications de biens, de toutes productions par une sorte de grande coopérative, dans laquelle l'État jusqu'à présent a à se transformer. Comparez le programme de jadis, lequel était le programme prolétarien des années quatre-vingt, avec ce qui est provenu du programme de parti d'Erfurt et existe depuis les années quatre-vingt-dix, ainsi vous direz, dans les vieux programme de Gotha et Eisenach sont encore des exigences purement humaines, les exigences du socialisme : égalité politique de tous les humains, abolition des rapports de salaire indignes/dégradants. Au début des années quatre-vingt-dix agit ce que je vous ai caractérisé comme la mentalité qui est montée au cours des années quatre-vingt. Là ce qui est encore plus une exigence d'humanité, a été transformé en une pure exigence économique. Là vous ne lisez plus de l'idéal d'abolir le rapport de salaire, la vous lisez seulement d'exigences économiques.

16

Maintenant, voyez-vous, ces choses pendent ensemble avec la formation progressive de l'idée qu'on avait sur l'amener extérieur d'un meilleur contexte social de l'humanité. Il a aussi été dit souvent par de tels gens, qui avaient encore des idéaux : en quoi cela nuit-il donc quand on frappe tout court et petit, il doit donc être amené un autre ordre, donc une révolution doit venir. Tout devra être frappé court et petit, le grand chambardement ( NDT Kladderadatsch) doit venir, car de cela ne peut que sortir un meilleur ordre de société, maintes gens disaient encore cela dans les années quatre-vingt, qui étaient de bons socialistes idéalistes. A ceux ci fût répondu par les autres, qui se tenaient sur les hauteurs du temps, qui étaient devenu les dirigeants, ceux qui maintenant, comme je disais, sont enterrés, ils disaient : tout cela n'a aucun sens, de telles révolutions politiques sont dépourvues de sens. La seule chose qui a sens, c'est que nous laissions le capitalisme à lui-même. Nous voyons donc, jadis il y avait seulement de petits capitalistes, alors ce sont devenus des grands, ils se sont mis ensemble avec d'autres, sont devenus des groupes de capitalistes. Les capitalistes se sont toujours plus concentrés. Nous sommes dans ce processus, que les capitaux seront toujours de plus en plus concentrés. Alors viendra le temps où en fait seront seulement quelque peu disponibles de grand trusts, des consortium capitalistes. Alors il sera seulement encore nécessaire que le prolétariat, comme la classe non possédante, un beau jour de manière toute paisible, sur chemins parlementaires transfère la possession de capitaux, le moyen de production en possession commune. Cela pourra bien être fait, mais on doit attendre. Jusque là les choses doivent se développer. Le capitalisme, qui sans cela est un enfant non coupable, il ne peut rien pour ce qu'il est tortionnaire des humains, la nécessité historique apporte cela vers en haut. Mais il prépare aussi, il concentre les capitaux. Ils sont déjà bien ensemble, alors il n'auront besoin que d'être repris dans la collectivité. Pas par révolution rapide, mais lente évolution !

17

Voyez-vous, le secret de la façon de voir, le secret public de la façon de voir, qui repose là, à la base, a donc bellement expliqué dans les années quatre-vingt-dix. Il a dit : pourquoi révolutions rapides ? Ce qui se passe lentement sous le développement/l'évolution du capitalisme récent, cet amassement/ameutement des capitaux, ce concentrer des capitaux, tout cela travaille donc pour nous. Nous n'avons pas besoin d'établir d’abord une collectivité, les capitalistes font déjà cela. Nous avons seulement besoin de la transférer dans la possession prolétarienne. Par cela les rôles se sont en fait échangés, dit Engels. Nous, qui représentons le prolétariat, n'avons pas du tout à nous plaindre sur l'évolution, les autres ont à se plaindre. Car les gars, qui sont aujourd'hui dans les cercles des gens possédants, ils doivent se dire : nous collectionnons/accumulons les capitaux, mais nous les accumulons pour les autres. Voyez, les gars doivent en fait se faire du soucis de perdre leurs capitaux. Ils reçoivent des joues émaciées, ils deviendrons maigres de ces soucis, qui devraient être là. Nous prospérons tout de suite comme socialistes dans cette évolution. Nous recevons, dit Engels, des muscles rebondis et des joues pleines et ressemblons à la vie éternelle. Engels dit cela dans une introduction qu'il a écrit dans les années quatre-vingt-dix, dans laquelle il caractérisa, comme est entièrement correct ce qui se développe là vers dehors et comment on aurait seulement besoin d'attendre l'évolution qui en fait sera soignée d’elle-même par le capitalisme, qui alors mue en ce que je vous ai exposé : dans le transfert de ce que le capitalisme à concentrer d'abord, dans la propriété commune de ceux qui jusque là n'ont rien eu. C'était aussi en fait l'ambiance, dans laquelle le vingtième siècle a été pénétrer par les cercles dirigeants du prolétariat. Et c'est ainsi que les gens ont pensé, surtout depuis l'époque où le marxisme n'était plus pris comme il l'était dans les années 1990, mais où il était, comme on disait, en cours de révision, quand les révisionnistes sont apparus, comme ceux qui sont encore en vie mais qui sont des vieux comme Amber, par exemple. C'est alors que les révisionnistes sont arrivés. Ils ont dit que l'ensemble du développement peut être encouragé un peu, parce que si les travailleurs travaillent jusqu'à ce que les capitalistes aient tout raclé, ils souffriront encore de difficultés au préalable, ils n'ont rien, surtout dans la vieillesse. Puis ils ont fait des assurances et ainsi de suite. Maintenant bien, mais surtout, ils ont vu que ce que les classes dirigeantes avaient comme institutions dans la vie politique, cela aussi était approprié. Vous savez, c'est ainsi que la vie syndicale est née. Et au sein du parti socialiste, ce furent les deux directions très différentes : le vrai parti syndical et le vrai, comme on disait à l'époque, parti politique. Le parti politique était plus terre à terre, une révolution soudaine ne servait à rien, le développement devait avoir lieu comme je viens de le décrire. Tout doit donc être préparé pour le moment où le capitalisme sera suffisamment concentré et où le prolétariat aura une majorité dans les parlements. Tout doit continuer par voie parlementaire, en s'appropriant la majorité, de sorte que lorsque les moyens de production seront transférés à la propriété commune, la majorité sera là pour ce transfert. Dans ce groupe de gens, qui tenaient nommément tout du parti politique, il on ne tenait pas beaucoup du mouvement syndical à la fin du XIXe siècle. Celui-ci s’engageait en ce temps justement pour ce qu’ainsi que s’établisse une sorte de compétition subordonnée entre lui et les entrepreneurs afin d'obtenir de temps en temps toujours de nouveau des augmentations de salaire et choses semblables similaires de la part des entreprises. En bref, on se plaçait ainsi qu’on imitait ce système de négociations mutuelles tel qu’il existe entre les cercles dirigeants, guidants eux-mêmes, afin de l'étendre aussi au rapport entre les cercles dirigeants et le prolétariat. Vous savez donc que les représentants du système politique socialiste actuel ont accusé ceux qui sont ensuite devenus les plus bourgeois parmi le mouvement syndical. Et à la fin des années 90 et au début du XXe siècle, on pouvait voir partout chez ceux qui étaient plus orientés sur le système politique, le grand mépris pour ces gens qui s’étaient complètement affuttés par/sur la vie syndicale, comme nommément les imprimeurs, par exemple, qui avaient formé un système complètement différent jusqu’à l'extrême d’après la vie syndicale.

18

Il s'agissait de deux directions très strictement séparées dans la vie sociale : les syndicalistes et ceux qui étaient plus enclins, comme ils le disaient, au parti politique. Et à l’intérieur des syndicats, les imprimeurs de l'association des imprimeurs étaient donc les garçons modèles, ces garçons modèles qui avaient acquis la pleine reconnaissance des cercles bourgeois. Et je crois que justement ainsi qu’on avait eu une certaine peur, une certaine inquiétude à l'égard du parti politique socialiste, on a vu peu à peu arriver avec une grande satisfaction des gens aussi braves que ceux de l'association des imprimeurs. De ceux-ci, on se disait : "Ils s’embourgeoisent, avec eux, on peut toujours négocier, ça va très bien. Quand ils augmentent avec leurs salaires, alors nous augmentons avec nos prix, que nous exigeons. Cela va. Et, n’est-ce pas, pour les années suivantes, cela alla aussi, et les gens ne pensent aussi pas à plus. Là, on était donc très satisfaits de cette formation exemplaire du développement syndical. Eh bien, si je laisse de côté certaines choses, qui sont plus nuancées, on peut dire que ces deux directions se sont alors plus ou moins développés jusqu'à l'époque où elles ont été surprises par le désastre de la guerre mondiale. Mais malheureusement, les gens n'ont pas tiré de cette catastrophe de la guerre mondiale toutes les leçons qui auraient dû être tirées en ce qui concerne la question sociale.

19

Dès que l'on regarde maintenant les conditions/rapports dans l'est de l’Europe de, en Europe centrale, quand on fait abstraction du véritable monde anglo-américain et aussi en partie du monde romain, quand l'on se limite à l'Europe centrale et orientale, on peut dire que rien n'est en fait devenu juste/correct avec l'histoire, que l'on a toujours définie ainsi : les capitales/capitaux se concentrent, alors on aura la majorité dans les parlements, alors les capitales/capitaux seront transférées dans la possession de la communauté et ainsi de suite. - La catastrophe de la guerre mondiale a fait en sorte que l'on ne peut pas s'y attendre aussi facilement aujourd'hui. Ceux qui s'attendaient à une sorte de révolution étaient souvent décrits comme des enfants. Mais au fond, que s'est-il passé au cours des quatre ou cinq dernières années ? Gardons très clairement devant les yeux ce qui s'est passé. N'est-ce pas, vous l’avez souvent entendu ce qui s'est passé au cours des quatre ou cinq dernières années : En juillet 1914, les gouvernements sont devenus un peu tordus, ou très tordus, et ont stressés les gens dans la guerre mondiale. Là les gens on cru qu'il y avait une guerre mondiale, des batailles ont eu lieu, bien qu'il y ait eu quelque chose de tout à fait différent avec les moyens de guerre modernes, avec les moyens de machines, que dans les guerres précédentes. Il n'y avait aucune possibilité que quiconque devienne un général en chef particulièrement célèbre, car finalement, il importait seulement qu'une partie dispose de la plus grande quantité de munitions et d'autres moyens de conduite de guerre, qu'une partie produise les moyens mécaniques de guerre mieux que l'autre, ou qu'elle découvre un gaz et du genre que les autres n'avaient pas. D'abord l'un d'eux a gagné, puis l'autre a découvert quelque chose, puis le premier encore ; le tout était une terrible conduite mécanique de guerre. Et tout ce qui a été dit sur ce qui s'est passé ici et là du côté des humains, cela s'est passé sous l'influence de la phrase, c'était absolument Phrase. Et peu à peu, l'humanité moderne envisagera aussi en Europe centrale, tout a été fiché dedans comme phrasé, quand l'un ou l'autre, qui n'était en fait qu'un soldat moyen un peu tordu, a été fait grand général en Europe centrale. Ces choses sont seulement devenues possibles que sous l'influence du phrasé.

20

Mais que s'est-il donc passé en réalité ? Les gens ne l’ont pas remarqué avant les événements extérieurs : en réalité, tandis que les gens croyaient qu'une guerre mondiale était conduite - qui n'était en fait qu'un masque - en réalité, une révolution s’est déroulée. En réalité, la révolution a eu lieu au cours de ces quatre ou cinq années. Cela les gens ne le savent pas aujourd'hui, pas encore, ils ne réalisent encore pas que la révolution s’est déroulée. La guerre est le côté extérieur, le masque ; la vérité est que la révolution s’est déroulée. Et parce que la révolution s’est déroulée, la société d'Europe centrale et orientale est aujourd'hui dans une tout autre constitution et on ne peut rien commencer avec ce que les gens avaient pensé pour des situations antérieures. Aujourd'hui, il est nécessaire de réorganiser complètement toutes les pensées qu’on s’est faites autrefois/auparavant, de sorte qu’on pense les choses d'une manière totalement nouvelle. Et c'est ce qui a été tenté avec le livre « Die Kernpunkte der sozialen Frage » (Les points essentiels de la question sociale), de calculer correctement avec la situation dans laquelle nous somme arrivés au travers des événements les plus jeunes. Il n'est donc pas étonnant que les personnes qui ne peuvent pas nous suivre assez rapidement dans les partis socialistes opposent à ce livre malentendu après malentendu. Si les gens se mettaient à éprouver seulement un peu leurs propres pensées, à éprouver ce qu'ils disent qu’ils le veulent, alors ils verraient comment ils vivent sous l'influence des idées qu'ils s’étaient faites jusqu'en 1914. C'est la vieille habitude.

21

Ces idées, que l'on avait jusqu'en 1914, sont tellement ancrées/frayées dans l'environnement des gens qu'elles ne peuvent plus en sortir maintenant. Et quelle en est la conséquence ? La conséquence est que, bien qu'une nouvelle action soit nécessaire aujourd'hui, bien que la révolution ait eu lieu en Europe centrale et orientale, bien qu'aujourd'hui nous ayons besoin d’accomplir ne reconstruiction non pas en fonction de vieilles idées, mais en fonction de nouvelles idées - les gens prêchent les vieilles idées tout de même. Et que sont les partis aujourd'hui, y compris les partis socialistes ? Les partis socialistes sont aussi ceux qui continuent à prêcher tel ou tel évangile socialiste à l'ancienne, comme ils ont prêché tel ou tel évangile socialiste jusqu'en juillet 1914 ; car il n'y a pas de différence entre ces programmes de partis et les précédents, tout au plus la différence qui vient de l'extérieur. Pour celui qui connaît les choses, pour lui, il y a terriblement peu de choses nouvelles, oui, rien de nouveau du tout, de dit dans les différents groupements de partis. Les anciens rossignols/gardiens des magasins de la pensée sont aujourd'hui débités. Maintenant, il y a un peu une différence : quand on a une bouilloire/seau en cuivre et que vous frappez dessus, alors ça sonne ; si on frappe exactement pareil sur un tonneau en bois, alors ça sonne autrement. Mais les coups peuvent être tout à fait les mêmes. Cela dépend alors de ce que sonne autrement, ce sur quoi on frappe. C'est ainsi que les gens d'aujourd'hui tapotent leur programme de parti ; ce qui est contenu dans ces anciens programmes de parti, c'est en fait l'ancien gardien de boutique de parti, juste parce qu'il y a des conditions sociales différentes maintenant, ça sonne un peu différent aujourd'hui, comme une bouilloire en cuivre et un baril en bois. Quand le Parti socialiste indépendant ou la majorité des socialistes ou des communistes parlent, ce sont de vieilles phrases de parti, et cela sonne différemment parce qu'il y a une bouilloire en cuivre et un tonneau en bois. La vérité est que, dans de nombreux domaines, on n'a rien appris, rien du tout. Mais il s’agit qu’on apprenne quelque chose, que cette terrible guerre mondiale, comme vous l'appelez, qui est en fait une révolution mondiale, vous dise quelque chose.

22

Et là, on peut vraiment déjà dire : dans les masses les plus larges, on est prêts à entendre quelque chose de nouveau. Mais avec les larges masses, c'est comme ça : là est écouté ce que disent les dirigeants. Il y a là une bonne compréhension, un bon sens/une bonne raison analytique saine dans les larges masses intactes/non-déformées, et on pouvait en fait toujours compter sur de la compréhension quand on propose quelque chose de contemporain, quelque chose de juste, dans le meilleur sens du terme contemporain. Cela est à reconduire en partie au fait que les masses sont intactes/non-déformées. Mais aussitôt que les humains se mettent en route pour la formation, que l’on peut avoir depuis trois ou quatre siècles, cette qualité pleine de divin d'être non-déformé s'arrête. Si nous regardons ce qu'est l'actuelle éducation bourgeoise, de l'école primaire jusqu'à l'université - et le pire arrivera si l'école socialiste uniforme/unitaire est fondée maintenant, alors tout ce qui a été commis par l'école primaire bourgeoise sera présent/disponible dans la plus grande mesure - : ce qui est débité dans les écoles, cela déforme les têtes, cela les rend étrangères à la vie. Et on doit sortir de tout ce truc, on doit vraiment se placer sur ses propres jambes dans la vie spirituelle, si l'on veut sortir de cette déformation. Mais voyez-vous, les grands et les petits dirigeants prolétariens sont devenus (ce qu’ils sont) par cette déformation. Ils ont dû se l'acquérir par cette éducation/formation ; cette éducation/formation est fichée dans nos écoles et dans les écrits populaires, elle est fichée dedans partout. Et là, on commence alors à avoir un cerveau tellement desséché qu'il n'est plus accessible pour les faits. Mais on en reste à des programmes des partis et des opinions que l’on s’est greffés et martelés. Alors, même la révolution mondiale peut venir, on siffle toujours les anciens programmes.

23

Vous voyez, ce destin a été essentiellement vécu ce qui a été voulu avec ce livre « Les points essentiels de la question sociale » et les conférences dans de nombreuses directions. Là a été une fois vraiment compté avec ce dont le prolétariat a absolument besoin aujourd'hui, de ce qui est nécessaire à partir de la situation de l'époque. Au début, on a aussi compris cela, mais alors, ceux qui sont les dirigeants du prolétariat dans les différents groupes de partis ne l'ont pas compris. C'est-à-dire que je ne veux pas être trop injuste et je ne veux pas faire pression sur la vérité ; je ne veux pas dire que ces dirigeants, par exemple, ne comprennent pas ce livre, parce que je ne peux pas supposer qu'ils l'ont lu, qu'ils le connaissent. Je ne prétendrais pas quelque chose de correct si je disais : ils ne peuvent pas comprendre le livre. Mais ils ne peuvent absolument pas du tout se décider à comprendre, que quelque chose d'autre que ce qu'ils pensent depuis des décennies devrait être nécessaire. Leur cerveau est devenu trop sec, trop rigide pour cela. Et c’est pourquoi ils restent donc planté à ce qu'ils pensaient depuis longtemps et pensent que ce qui est le contraire de toute utopie, serait une utopie. Car voyez-vous, le livre compte pleinement avec ce qu'aujourd'hui on ne peut plus se mouvoir dans des utopies au sens de Saint-Simon, Fourier, Proudhon, etc ; mais aussi du fait qu'on ne peut plus jamais se placer sur la position : Le développement/l’évolution se fera d’elle-même. Car ce que Marx et Engels ont vu, ce qui s'est développé, ce dont ils ont tiré leurs conclusions, on ne peut plus en tirer des conclusions aujourd'hui, car ce que la guerre mondiale a balayé en sa véritable forme n'est plus là. Celui qui dit aujourd'hui la même chose que Marx et Engels dit quelque chose que Marx n'aurait jamais dit, car il est venu peur et anxiosité tout de suite devant ses partisans : En ce qui me concerne, je ne suis pas marxiste. - Et aujourd'hui, il dirait : À l'époque, les faits étaient encore différents ; là j’ai tiré mes conclusions de faits qui n'avaient pas encore été modifiés comme la guerre mondiale a tout changé.

24

Mais voyez-vous, ces humains qui ne peuvent rien apprendre des événements qui, aujourd'hui, sont de la même mentalité que les anciens catholiques avaient envers leurs évêques et leurs papes, ils ne peuvent même pas se penser qu'une telle chose doit être développée davantage dans le sens des faits, comme l'est le marxisme. C'est pourquoi les faits se poursuivent, et les gens continuent à siffler et à chuinter encore toujours les mêmes choses qu'ils sifflaient et chuinter avant la guerre mondiale. C'est ainsi que la bourgeoisie le fait, mais aussi les socialistes. Des cercles les plus larges le font de cette façon. Les bourgeois le font, bien sûr, avec une âme complètement endormie ; les autres le font de telle manière qu'ils se tiennent au milieu de tout cela et voient l'effondrement, mais ils ne veulent pas tenir compte des faits qu'il révèle. Aujourd'hui, nous avons besoin que quelque chose de nouveau vienne parmi les humains. C’est pourquoi, il est donc nécessaire de comprendre quelque chose qui n'est pas une utopie, mais qui compte tout de suite avec les faits. Quand de ce côté ce qui tient compte des faits est appelé obstructionnisme/empêchement de tourner en rond/propulsion de biais, on pourrait être en fait satisfait. Car quand les gens, ce qu'ils font avancer en ligne droite, l'appellent la ligne droite, alors, on doit, pour faire quelque chose de sensé, tirer dedans la déviance, afin d'amener le synthétiquement raisonnable dans une autre direction.

25

Mais voyez-vous, ceux qui voient quand-même encore ce qui est raisonnable devraient approfondir ce qui est dit ici. Et c'est pour cela que ces soirées peuvent être là.

26

N’est-ce pas, après tout, il y a longtemps que l'on tente de mettre en pratique ce qui a été tiré des faits, et c'est pourquoi nous nous réunissons depuis des semaines - je n'ai pas besoin de répéter toutes ces choses, vous pouvez aussi poser des questions ou discuter du pour et du contre après cette conférence - pour mettre en place ce que nous appelons les conseils d'entreprise. Nous avons essayé de créer cette compagnie de conseils d'entreprise à partir des faits qui sont nécessaires à l'heure actuelle, de le créer de telle sorte qu'il provienne de la pure vie de l’économie, qu'il ne provienne pas de ce qui ne peut pas être la base de la vie économique, de la vie politique. Car quand nous examinons les faits aujourd'hui, nous devons nous tenir fermement sur le terrain représenté ici comme celui de l'organisme social tri-articulé. Et celui qui ne veut pas de cette tri-articulation aujourd'hui agit contre la nécessité historique de l’évolution de l’ humanité. Aujourd'hui, ce doit être ainsi, comme je l'ai souvent exposé, que la vie spirituelle soit placée sur elle-même, que la vie économique soit placée sur elle-même, que la vie de droit ou politique soit gérée démocratiquement. Et dans la vie économique, le premier début devrait être de fait une véritable formation sociale avec les comités d'entreprise. Mais comment cela peut-il donc se passer ? Seulement parce qu’on soulève d'abord la question : Eh bien, il y a l'impulsion de l'organisme social triarticulé, il est nouveau vis-à-vis de toutes les momies de partis précédentes ; y a-t-il encore quelque chose d’autre ? Les idiots prétendent aujourd'hui que les idées ne font que bourdonner par l'air. En écoutant les discussions, elles apportent toutes sortes de choses négatives, mais ils n'apportent rien qui serait à placer à côté de la tri-articulation de l'organisme social. C'est tout du wischiwaschi ce qui vient du côté socialiste, que les idées sont juste suspendues dans l'air, comme l'a dit un magazine nouvellement fondé dans une critique de la tri-articulation. Il s’agit que l’on soulève en premier cette question et la clarifie : N'y a-t-il rien d'autre ? Alors, on se tient d'abord à la tri-articulation de l'organisme social jusqu'à ce qu'on puisse la réfuter de manière factuelle, afin de pouvoir placer à côté des choses équivalentes sur le plan des faits.

27

05330404405198330071919 Sur les vieux programmes de parti, on ne peut plus du tout discuter, la guerre mondiale en a discuté. Qui a vraiment de la compréhension, celui-là sait, que ces vieilles momies de partis sont vaincues par la catastrophe de la guerre mondiale. Mais alors, lorsque l’on ne peut répondre à cette question parce que l’on place autre chose à côté, alors on peut sincèrement, lorsque l’on veut aller plus loin, se dire : ainsi, nous travaillons dans le sens de la tri-articulation de l’organisme social. Disons-nous sincèrement : les vieux contextes de parti ont perdu leur signification. Il doit être travaillé dans le sens de la tri-articulation. Lorsque j’ai parlé avant-hier à Mannheim, se présenta finalement un Monsieur, qui disait : ce que Steiner a dit là est beau, mais pas ce que nous voulons. Nous ne voulons pas à tous les vieux partis encore un nouveau parti. Les gens qui veulent une telle chose, ils doivent entrer dans les vieux partis et y œuvrer – je peux seulement dire là-dessus : j’ai suivi très exactement la vie politique depuis longtemps, alors que le monsieur, qui parla là, n’était pas encore né. Et j’ai, malgré que j’ai été rendu familier dans ma vie avec tout ce qui fonctionnait socialement comme force, je n’ai donc jamais œuvré à l’intérieur d’un quelque parti ou pu m’y tenir, et il ne me viendrait pas, maintenant, à la fin de la sixième décennie de vie, de devenir n’importe comment un humain de parti. Je n’aimerai pas avoir à faire une quelque chose ni avec un autre parti, ni avec un fondé moi-même. Donc aussi pas un fondé par moi-même. Personne n’a besoin de craindre que soit fondé par moi un nouveau parti, car que chaque parti par nécessité naturelle devient stupide après un temps, je l’ai appris, tout de suite en ce que je ne me sois jamais laissé aller avec un quelconque parti. Et navré, j’ai appris des gens, qui ne se rendent pas compte de cela. De ce fait, personne n’a besoin d’avoir peur qu’un nouveau parti vienne s’ajouter aux anciens. C’est pour cela aussi qu’un nouveau parti n’a pas été fondé, mais que l’Union pour la tri-articulation de l’organisme social s’est formée, autour des idées de l’organisme tri-articulé – dont non le caractère utopique, mais justement le caractère de réalité soit compris par un nombre d’humains -, pour représenter ces idées. Les humains qui envisagent cela, ils devraient cependant aussi sincèrement et franchement ce revendiquer de cela. 04330405405198330071919

28

Car cela aussi n’a pas la permission de se passer : Il y a un morceau de théâtre, là un coq chante dans l'aube et toujours quand le coq a chanté, se lève le soleil. Maintenant donc, le coq ne peut pas voir à travers le contexte, c'est pourquoi il croit que quand il chante, alors le soleil suit l'appel, qu'il viendrait parce qu'il a chanté, il aurait fait que le soleil se lève. Quand finalement, ainsi que ce coq qui chante sur le fumier et veut faire se lever le soleil, quelqu'un s'adonne à une illusion dans la vie non sociale, cela ne fait rien. Mais quand, sous circonstances, il se passait que prospère l'idée des conseils d'entreprise vraiment sur le sol de la tri-articulation et ces humains-là, qui soignent cela, par ce que l'impulsion de l'organisme tri-articulé a amené cette idée dans le fleuve, mais alors voudraient renier quelque peu l'origine et croient que parce qu'on aurait chanté, viendraient les conseils d'entreprise, alors ce serait la même erreur et d'ailleurs une erreur très fatale. Cela n'a pas le droit d'arriver. Ce qui se passe en cette direction qui a été attaquée ici, cela n'a pas la permissiont d'être détaché, cela doit rester en pendant avec l'impulsion correctement comprise de la tri-articulation de l'organisme social.

29

Ceux qui, dans le sens de cette impulsion, veulent réaliser la compagnie des conseils d'entreprise, ils ne peuvent jamais s'engager là dessus que, quelque peu de manière unilatérale, la compagnie des comité d'entreprise serait fondée et serait toujours chanté « conseils d'entreprise, conseils d'entreprise ». Avec cela ce n'est pas suffisant. Cela a seulement un sens quand on ambitionne en même temps tout ce qui devrait être ambitionné par l'impulsion de l'organisme social tri-articulé. C'est ce qui compte. Car si vous voulez vraiment comprendre le contenu de ce livre, vous devez adopter le point de vue que l'on peut apprendre des faits qu’ont offertes les quatre ou cinq dernières années. Qui voit à travers ces faits, ils agissent sur lui comme s’il avait vécu des siècles, et sur lui, les programmes du parti agissent ainsi que leurs porteurs auraient dormis pendant des siècles. Cela doit être considéré clairement et sans réserve aujourd'hui.

30

Ce que je viens de vous dire, bien sûr, aurait tout aussi bien pu être écrit dans ce livre en guise de préface. Ce n'est que ces derniers mois que nous avons pu constater à quel point les programmes des partis sont actuellement rigides et stériles. Mais il aurait été utile que ce soit la préface de ce livre, et je vous ai raconter aujourd'hui beaucoup de choses qui n'y figurent pas, puisqu'il me semble que vous avez décidé de vous réunir ici pour étudier comme il se doit les graves problèmes sociaux d'aujourd'hui, en rapport avec ce livre. Mais avant qu’on se mette à cela, on doit se rendre clair qu’on ne peut pas continuer à tomber dans l'ancien style de programmes de partis et de modèles de partis, mais qu’on doit se décider à saisir aujourd’hui les faits conformément à la réalité et de faire un trait sur tout ce qui ne compte pas avec ces nouveaux faits. Ce n'est que par cela que vous pourrez comprendre correctement ce qui doit être réalisé, précisément avec cette impulsion de l'organisme social tri-articulé. Et vous le saisirez de la bonne manière lorsque vous trouverez que chaque phrase est conquise pour pouvoir devenir un acte, pouvoir être traduite dans la réalité immédiate. Et la plupart de ceux qui disent qu'ils ne comprennent pas cela ou qu'il s'agit d'utopies et du genre, il leur manque simplement le courage, le cran (der Mut, die Courage), pour penser si fortement aujourd'hui que les pensées peuvent intervenir dans la réalité. Ceux qui crient toujours (tel un coq) : « dictature du prolétariat, conquête du pouvoir, socialisme », ils y pensent le plus souvent très peu. Il ne peut donc être intervenu dans la réalité avec ces modèles de mots. Mais ils viennent alors et disent que serait seulement offert quelque chose qui est une utopie. Cela devient en premier une utopie dans l'esprit de gens qui n'y comprennent rien. C'est pourquoi à ces gens, on devrait rendre clair, sous une forme légèrement modifiée, ce que, en référence à autre chose, Goethe a dit un jour en riant du physiologiste Haller, qui était un scientifique ossifié de la nature :

31

Haller avait inventé le mot :
A l’intérieur de la nature
Aucun esprit créé ne pénètre. Bienheureux celui à qui elle indique seulement…
L'enveloppe extérieure !
Goethe a refusé cela, et il a dit :
"A l’intérieur de la nature…
Ô, Philistin ! —
Aucun esprit créé ne pénètre.
Bienheureux celui à qui seulement…
L'enveloppe extérieure indique ! —
J'entends cela répété depuis soixante ans, je le jure, mais en secret,
La nature n'a ni noyau
Ni coquille,
Elle est tout à la fois. Teste-toi seulement le plus souvent si tu serais noyau ou coquille !

32

A ceux qui parlent de la tri-articulation de l'organisme social comme d'une utopie, à ceux là on aimerait aussi dire : "Examine-toi seulement pour voir si la chose qui hante ton cerveau est elle-même une utopie ou une réalité. Là on trouvera que tous les crieurs ont surtout des utopies dedans et c'est pourquoi, dans leur propre tête, la réalité devient aussi une utopie ou une idéologie, ou peu importe comment ils l'appellent alors. C'est pourquoi il est si difficile de pénétrer la réalité aujourd'hui, parce que les gens se sont ainsi déconstruit l’accès à la réalité.

33

Mais nous devons nous dire que nous devons travailler sérieusement, sinon nous ne pourrons pas transférer notre volonté dans l’acte/le fait. Et il s’agit que nous transférions notre volonté dans l’action. Et si nous devions prendre congé de tout parce que nous le reconnaîtrions comme une erreur, ainsi devrions, pour pouvoir passer du vouloir au faire, quand-même nous tourner quand-même vers la vérité, que nous voulons voir se réaliser en tant que telle. Car rien d'autre ne peut conduire de la volonté à l'action que la poursuite téméraire et courageuse de la vérité. Cela devrait en fait être écrit comme une devise, comme un motif, avant les études de ce soir.

34

Je voulais vous donner une préface à ces soirées d'étude ce soir. J'espère que cet avant-propos ne vous empêchera pas de cultiver ces études de telle sorte qu'enfin, avant qu'il ne soit trop tard, les pensées qui portent en elles les germes de l'action puissent être introduites avec fruit dans le monde. Après tout, le livre "Die Kernpunkte der sozialen Frage" est écrit dans deux directions d'une manière particulière. Tout d'abord, il est écrit de telle sorte qu'il provient en fait entièrement de la réalité. Maintes gens qui lisent le livre n'y pensent pas. Je peux aussi comprendre que cela ne soit pas pleinement pris en compte aujourd'hui. J'ai déjà parlé une fois ici dans ce cercle, mais n’étaient pas là tous qui sont là aujourd'hui, comment les gens pensent maintenant vraiment aujourd'hui. J'ai nommément indiqué sur l'exemple du professeur d'économie nationale, Lujo Brentano, qui a eu la gentillesse de nous le fournir dans le numéro précédent des « pages jaunes ». - Je veux le répéter brièvement parce que je veux y rattacher quelque chose. C'est alors que cette lumière de l'actuelle économie de peuple à l'université - il est donc le premier, pour ainsi dire - a développé le concept d'entrepreneur et a tenté de caractériser les caractéristiques de l'entrepreneur à partir de sa pensée éclairée. Je n'ai pas besoin de raconter les première et deuxième caractéristiques ; comme troisième il indique que l'entrepreneur est celui qui met ses moyens de production à ses propres risques et frais au service de l'ordre social. Il a maintenant ce concept d'entrepreneur qu'il applique. Il en arrive à la curieuse conclusion que le travailleur prolétarien d'aujourd'hui est en fait aussi un entrepreneur, car il correspond à cette conception de l'entrepreneur par rapport aux première, deuxième et troisième qualités. En effet, le travailleur dispose de sa propre force de travail comme moyen de production. Dans ce contexte, il se tourne vers le processus social à ses propres risques et frais. Ainsi, cette lumière amène à l'économie de peuple le concept du preneur de travail prolétarien très bien intégré au concept de l'entrepreneur. - Voyez-vous, ainsi pensent justement les humains qui se font des concepts qui n'ont aucun sens quand devrait être exigé de concepts qu'ils soient vraiment applicables à la réalité. Mais aussi peu que vous pourrez l’accepter aujourd'hui, on peut dire sans risque de se tromper que bien plus de quatre-vingt-dix pour cent de tout ce qui est enseigné ou imprimé aujourd'hui opère avec de tels concepts ; quand on veut les appliquer à la réalité, ainsi cela va justement ainsi aussi peu avec le concept de l'entrepreneur chez Lujo Brentano. C'est comme ça dans la science, c'est comme ça dans la science sociale, c'est ainsi partout, c'est pourquoi les gens ont désappris absolument de comprendre tout ce qui travaille avec des concept conforme à la réalité.

35

05330409409198330071919Prenez une fois les bases de la tri-articulation de l’organisme social. N'est-ce pas, on peut les poser des plus différentes manières, ces bases, parce que la vie a besoin de beaucoup de bases. Mais une est celle que l’on sache : dans les temps récents, cela s’est levé, ce que l’on pourrait appeler l’impulsion de la démocratie. La démocratie doit consister en ce que chaque humain devenu majeur puisse établir directement ou indirectement son rapport à chaque autre humain devenu majeur dans des parlements démocratiques. Mais tout de suite quand on veut sincère et franc placer cette démocratie dans le monde, alors on ne peut pas administrer les affaires spirituelles dans le sens de cette démocratie car là devrait pouvoir décider chaque humain devenu majeur sur ce qu’il ne comprend pas. Les affaires spirituelles doivent être réglées à partir de la compréhension, cela signifie être placées sur elle-même, elles ne peuvent absolument pas être administrées dans un parlement démocratique, mais elles doivent avoir leur propre administration, qui ne peut être démocratique, mais celle qui doit ressortir de la chose. C’est justement ainsi dans la vie de l’économie. Là, les choses doivent être administrées de l’expérience économique et du vivre à l’intérieur de la vie de l’économie. C’est pourquoi doivent être séparées hors du parlement démocratique la vie de l’économie d’un côté, la vie de l’esprit de l’autre. [fin05330409409198330071919] Il en résulte l'organisme social tripartite.

36

Il y a maintenant le professeur Heck à Tübingen, j’en ai déjà parlé, c’est celui qui a dit qu'on n'avait absolument pas besoin de consentir à dire que la relation salariale ordinaire/habituelle, où l'on est payé pour son travail, aurait quelque chose de rabaissant pour le prolétaire, parce que Caruso, après tout, il se tenait donc aussi dans le rapport de salaire, et la différence ne serait pas fondamentale/principale. Caruso chante et reçoit son salaire, et le prolétaire ordinaire travaille et reçoit aussi son salaire ; et lui, en tant que professeur, il reçoit aussi son salaire quand il expose. La différence entre Caruso et le prolétaire serait que Caruso reçoit trente à quarante mille marks pour une soirée, et le prolétaire un peu moins. Mais ce ne serait pas une différence de principe, mais seulement d'une différence en rapport à la somme de la rétribution. Et ainsi, selon ce professeur plein d'esprit, on n'a pas besoin de ressentir absolument quoi que ce soit de dégradant dans la rétribution. Il ne le ressent aussi pas comme cela. - Cela seulement accessoirement. Mais maintenant, cet ancien professeur a aussi écrit un long article contre la tri-articulation. Là, il part de ce que si nous membrons trois fois/articulons en trois, alors nous arrivons à trois parlements. Car là il dit : Au parlement économique, le petit artisan ne comprendra pas les points de vues du grand industriel, et ainsi de suite. - Là que le bon professeur s’est fait ses idées sur la tri-articulation, et c'est contre ces idées, que je trouve encore plus stupides que le professeur Heck ne les trouve - je les critiquerais aussi en fond et sol (NDT : de fond en comble?) - il se met en route contre celle-ci, mais il les a faites lui-même. Il s'agit nommément que non trois parlements aillent côte à côte, mais que soit retirer ce qui n'appartient à aucun parlement. Il fait trois parlements et dit : ça ne va pas ainsi, c'est ainsi qu’on vit en des concepts étrangers à la réalité et que nous jugeons l'autre aussi d’après cela.

37

Or, c'est tout de suite dans l'économie nationale, dans la théorie d'économie de peuple, qu’on emménagés presque seulement des concepts irréels. Mais voyez-vous, je ne pourrais quand-même pas, maintenant que le temps presse, écrire une bibliothèque entière où tous les concepts économiques seraient expliqués. C’est pourquoi, naturellement, vous trouvez dans ce livre une quantité de concepts qui doivent être discutées conformément aux choses. J’ai seulement besoin, par exemple, de rendre attentif à ce qui suit :

38

À une époque au-delà de laquelle nous sommes loin , les rapports sociaux étaient au fond créées uniquement et seulement par la conquête. Un territoire quelconque était occupé par un peuple ou une race, un autre peuple s'introduit et le conquiert. Ces races ou peuples qui étaient dedans auparavant ont été rabaissés par contrainte au travail. Le peuple conquérant prenait possession du sol, et par cela était créé un certain rapport entre les conquérants et les conquis. Les conquérants, en étant des conquérants, avaient le sol en possession. Par cela, ils étaient les économiquement forts, les vaincus étaient les économiquement faibles. C'est par cela que s'est développé ce qui est devenu un rapport de droit. C'est pourquoi, dans presque toutes les époques précédentes, dans le devenir historique on a des rapports de droit établis par des conquêtes, c'est-à-dire des privilèges et des droits de discrimination. Les temps sont maintenant venus où ne pouvait plus être conquis librement. Vous pouvez étudier la différence entre la conquête libre et la conquête liée. Quand vous regardez le début du Moyen Âge, par exemple, comment certains peuples, les Goths, avaient traversé au sud, mais dans des territoires pleinement occupés, ils ont été amenés à faire quelque chose de différent en termes d'ordre social que lorsque les Francs se sont déplacés vers l'ouest et y ont trouvé des territoires qui n'étaient pas pleinement occupés. Cela a conduit à d'autres droits de conquête. Dans les temps modernes, ce ne sont pas seulement les droits des personnes qui dépendaient de la terre qui ont été le résultat de la conquête, mais aussi les droits des personnes qui avait des possessions, qui pouvaient désormais s’acquérir les moyens de production grâce à la puissance/pouvoir économique. Puis, à ce que sont les droits fonciers au sens moderne du terme, s'est ajoutée la propriété des moyens de production, c'est-à-dire la propriété privée de capitaux. Cela a alors donné des rapports de droits à partir de rapports économiques. Vous voyez, les rapports de droit sont entièrement apparus à partir des rapports économiques.

39

Maintenant les humains arrivent, ils veulent avoir les concepts de pouvoir économique, de la signification économique de fond et sol, ils veulent avoir les concepts de moyens d’exploitation, de moyens de production, de capitaux, et ainsi de suite. Oui, mais ils n'ont aucune véritable idée plus profonde dans le cours des choses. Ils prennent alors les faits superficiels et ne vont pas au fond de ce qui est fiché en réalité derrière les droits fonciers, derrière les rapports de pouvoirs en rapport aux moyens de production. - Toutes ces choses sont naturellement prises en considération dans mon livre. C'est pensé correctement. C’est, quand sera parlé de droits, parlé à partir de la conscience de comment le droit est né au fil des siècles ; quand sera parlé de capital, parlé de la conscience, de comment le capital est devenu. Là, il est soigneusement évité d'appliquer un concept qui n'est pas complètement saisit à partir de l’origine. C’est pourquoi ces concepts se comportent différemment de ceux des actuels manuels ordinaires d’enseignement. Mais quelque chose d’autre est pris aussi pris en considération.

40

Prenons un certain fait. N'est-ce pas, le protestantisme est une fois apparu. Dans les livres d'histoire, c’est très souvent raconter ainsi que le Tetzel se déplaçait à l’intérieur de l’Europe centrale et que les gens étaient indignés de la vente d'indulgences et du genre. Mais ce n'est pas tout, ce n'est qu'une vue de surface. L'essentiel est qu'il y avait une banque à Gênes, au nom de laquelle, et non pas au nom du pape, ce vendeur d'indulgence parcourait l'Allemagne, car cette banque avait accordé au pape des crédits pour ses autres besoins. Toute l'histoire était une entreprise capitaliste. A cet exemple d'une entreprise capitaliste du commerce des indulgences, où justement aussi a été commercé même avec du spirituel; à cet exemple vous pouvez étudier, ou mieux dit, lorsqu’on commence à étudier là, on arrive progressivement sur ce que, finalement, toute la puissance/le pouvoir du capital revient/reconduit à la supériorité du spirituel. Et c'est ainsi. Si vous étudiez comment le capital est réellement arrivé à son pouvoir, vous constaterez partout la supériorité du spirituel. N'est-ce pas, celui qui est malin, qui est ingénieux, a plus de pouvoir que celui qui n'est pas malin, qui n'est pas ingénieux. Et de cette façon, à juste titre, mais aussi sans justification, une grande partie de ce qui est un rassemblement du capital. Cela doit être considéré dans l'examen du concept de capital. Lors de telles études réelles on en vient à ce que le capital repose sur le déploiement du pouvoir spirituel, et que, d'un autre côté, le pouvoir de l'ancien esprit théocratique s’est ajouté aux droits fonciers, aux droits des conquérants. C'est de la vieille/ancienne église qu'est parti beaucoup de ce qui est ensuite passé dans le capitalisme moderne. Il y a un lien/pendant secret entre le pouvoir capitaliste moderne et le pouvoir de la vieille/l’ancienne église. Et tout cela a fusionné en un embrouillamini dans l'État moderne de pouvoir. Là dedans vous trouverez les restes ultimes de l'ancienne théocratie, les restes ultimes des anciennes conquêtes. Et finalement, les conquêtes modernes s’ajoutèrent, et la conquête la plus moderne devrait maintenant être la conquête de l'État par le socialisme. Mais ainsi on n'a pas la permission de faire dans la réalité. Il doit devenir quelque chose de nouveau qui met complètement fin à ces vieux concepts et impulsions. C’est pourquoi il s’agira que lors de ces études nous nous occupions aussi des concepts qui reposent à la base ici. Aujourd'hui, nous devons donner à tous ceux qui veulent parler de questions sociales une image claire de ce qui est droit, de ce qui est pouvoir et de ce qui est réellement un bien, un bien sous forme de marchandises et du genre. C'est dans ce domaine que les plus grandes erreurs sont commises. Par exemple, je veux attirer l'attention sur un pointoù, si vous n'y prêtez pas attention, vous allez mal comprendre une grande partie de ce qui se trouve dans mon livre.

41

Il règne aujourd'hui très souvent l'idée que les marchandises sont du travail stocké, que le capital est aussi du travail stocké. - Vous pouvez dire qu'il est inoffensif/anodin d'avoir de tels concepts. Ce n'est pas anodin, car de tels concepts empoisonnent l'ensemble de la pensée sociale. - Qu'en est-il en fait du travail, du travail en tant qu’application de force de travail ? Oui, cela se comporte ainsi, qu'il y a une grande différence, par exemple, si j'épuise ma force musculaire physique en faisant du sport, ou si je coupe du bois. Quand je fais du sport, j'utilise ma force musculaire physique, et je peux tout aussi bien devenir fatigué et devoir de nouveau remplacer ma force musculaire comme quelqu'un qui coupe du bois. Je peux appliquer la même quantité de travail au sport qu'à la coupe du bois. La différence n'est pas qu'elle doit être remplacée ; bien sûr que la force de travail doit être remplacée, mais la différence est que la force de travail est utilisée uniquement pour moi, au sens égoïste, et l'autre au sens social pour la société. C'est la fonction sociale qui distingue ces choses. Si je dis maintenant que quelque chose est stocké dans le travail, je ne prends pas en compte le fait que le travail cesse d'être à l'intérieur de quelque chose au moment où il n'y a plus de travail. Je ne peux pas dire que le capital est du travail stocké -, mais je dois dire : le travail n'est là que tant qu'il est effectué.

42

Mais dans notre ordre social actuel, le capital conserve le pouvoir de faire appel à nouveau au travail à tout moment. Ce n'est pas dans ce que Marx pense que le capital est un travail stocké que repose la chose fatale, mais dans l'institution que le capital donne le pouvoir de mettre à son service, toujours à nouveau, du nouveau travail, non pas du travail stocké, mais du nouveau travail. Beaucoup dépend de cela. Beaucoup continuera à dépendre du fait que l'on en arrive à des concepts clairs sur ces choses, qui prennent pied sur la réalité. Et c'est à partir de tels concepts, qui sont maintenant complètement fichés dans la réalité, que mon livre procède. Cela ne compte pas avec de tels concepts qui furent très utiles pour l'éducation du prolétariat. Aujourd'hui, où on devrait construire quelque chose, ces concepts n'ont plus de sens.

43

Voyez-vous, quand je dis que le capital est du travail stocké -, c'est bon pour l'éducation du prolétariat. Il a eu les sentiments qu'il devait avoir. Là, il ne s’agissait pas que le concept soit fondamentalement erroné. On peut aussi éduquer avec des concepts fondamentalement erronés. Mais construire quelque chose on peut seulement avec des concepts corrects. C'est pourquoi nous avons besoin aujourd'hui de concepts corrects dans tous les domaines de l'économie de peuple et nous ne pouvons pas continuer à travailler avec des concepts erronés. Je ne dis pas par frivolité, que l'on peut aussi éduquer avec des concepts erronés, mais par principe général d'éducation. Quand vous racontez des contes aux enfants , vous ne voulez aussi pas construire quelque chose avec ces choses que vous développez là. Dans l'éducation, quelque chose d’autre vient en considération que la construction dans la réalité physique. Là, doit être travailler avec de vrais concepts/des concepts réels. Quelque chose comme : « Le capital est un travail stocké », ce n'est pas un concept. Le capital est pouvoir et accorde du pouvoir de placer à son service, à tout moment, du travail apparaissant à neuf. C’est un concept réel avec une logique de faits. Dans ces domaines, on doit travailler avec des concepts réels. C'est ce qu'on essaie de faire avec ces choses. C'est pourquoi je crois que beaucoup de ce qui ne figure pas dedans en définition des concepts, en caractéristiques des concepts, devra être élaboré. Et quiconque pourra ensuite contribuer à l'élaboration de ce, ce qui est nécessaire pour comprendre ce qu'est le mode de pensée, la base de ce livre, contribuera très bien à ces soirées d'étude.

44

Il s’agit donc très particulièrement que ce qui - oui, n'est-ce pas, on devrait écrire un lexique si l'on voulait rendre tous les termes clairs -, mais ce qui est maintenant « capital », cela pourra être réglé dans une telle soirée d'étude. Car sans qu’on ait aujourd'hui des concepts clairs : qu'est-ce qu’en fait le capital ? Qu'est-ce qui est marchandise ? Qu'est-ce que le travail ? Qu'est-ce que le droit ? - sans ces concepts, on ne va pas plus loin. Et ces concepts sont entièrement confus dans les cercles les plus larges, il doivent avant toutes choses être rectifiés.