J'ai souvent eu l'occasion de parler
ici de ce que l'on appelle la
tri-articulation de l'organisme
social, qui devrait être le chemin
pour répondre à l'exigence actuelle,
qui s'exprime dans l'appel à la
socialisation. - Aujourd'hui,
j’aimerais m’autoriser d'ajouter et
compléter un certain nombre de détails
à ce qui a été dit dans les exposés
précédents. Je sais très bien que même
ce que je serais en situation dire
aujourd'hui ne sera pas encore ce que
chacun se représente parmi les
différents conseils pratiques
demandés. Mais j’aimerais dire, tout
de suite cela sera de plus en plus
reconnu, que les impulsions qui
veulent se placer dans la vie sous le
nom de l'organisme social sain
tri-articulé, sont absolument au degré
et de la façon d’impulsions pratiques,
des impulsions très pratiques, et que,
comme pour toutes les impulsions
réellement pratiques, il faut amener
un certain instinct de réalité en
vis-à-vis de ce qui est exposé.
Car tout de suite ce qui ne veut pas
être un programme préconçu, qui est
pensé et ressenti dès le départ comme
étant formé à partir de la réalité et
de la pensée dans la réalité, ne peut
en principe être compris que par celui
qui se donne la peine de se transposer
dans la situation de comment de telles
choses se comportent lorsqu'ils
veulent mettre la main à les
transposer dans la réalité. Il est
plus facile d'avoir un quelque
programme de parti préconçu et
d'exiger sa réalisation que d'écouter
la réalité elle-même et de voir ce
qu'elle exige.
L'organisme social tri-articulé veut
résoudre le problème de la
socialisation ainsi que tout ce qui se
passe dans la direction de son
impulsion doit d'abord faire ses
preuves dans l'application, dans
l'orientation immédiate vers la
réalité. Pour des impulsions de ce
genre, l’époque d'aujourd'hui, est,
d'un côté, tout aussi inaccessible
qu’elles sont nécessaires pour les
défis les plus essentiels de notre
époque. Cette impulsion vers
l'organisation sociale tri-articulée
veut aller au corps de façon honnête
et ouverte aux faits qui peuvent être
soumis à une socialisation réelle.
Elle veut avant toutes choses ne pas
rendre impossible tous les fruits de
la culture de l’humanité qui se sont
donnés à partir des grands progrès du
développement des temps modernes. Elle
ne veut pas démanteler, elle veut
construire. Elle ne veut pas rendre
impossible, par exemple, que certaines
branches d’exploitation qui ont vu le
jour et qui répondent bien
certainement à des besoins humains,
soient éliminées par la socialisation
de façon stéréotypée, sans que cette
socialisation se fasse à partir d'une
connaissance objective des détails. Si
nous avions un autre mot pour désigner
un programme aussi réaliste, je ne
l'appellerais pas un programme, si on
doit toutefois amener la bonne volonté
à la compréhension, car il est très
facile de se méprendre sur ce qui est
en fait pensé avec cet organisme
social tri-articulé. Pensé est avant
tout de ce qui peut être pensé à
partir de notre pratique de vie, tel
qu'elle s’est formée par les progrès
technique par les industriels, par ce
qui a été créer de moyens de
production et de connaissances de
production.
Mais encore à partir de tout autre
chose doit être donnée aujourd'hui une
véritable impulsion pratique dans
cette direction, elle doit être donnée
à partir d’une véritable connaissance
de l'entité de l’humain. C'est
pourquoi je dois toujours de nouveau
souligner qu’il ne s’agit pas avec
l'organisme social tri-articulé de
l’érection de n’importe quelles
nouvelles classes ou d'autres groupes
d’humains et de leurs différences,
mais il s’agit que purement soit
tri-articulé tout ce qui se passe
autour de l'humain dans le monde. A
l'avenir, nous devrions avoir notre
propre administration de l’économie,
notre propre administration de droit,
notre propre administration de
l’esprit/ une administration propre à
l’économie, une administration propre
aux droits, une administration propre
à l’esprit. Mais ce seront les mêmes
humains qui sont actifs dans
l’organisme économique, dans
l'organisme spirituel, dans
l'organisme juridique ou étatique. une
permanente action vers et en retour de
l'humain qui tout de suite pourra
établira l'unité nécessaire de la vie
sociale humaine dans cet organisme
tri-articulé. Qui veut envisager une
chose telle qu'elle est vraiment
aujourd'hui doit savoir avant tout ce
que cela signifie quelque chose quand
l'humain est amené d'une sphère de la
vie dans l’autre. Les mêmes humains
seront actifs dans l'organisme
économique, qui aura pour soi sa
propre administration, sa propre
organisation. Les mêmes humains,
évidemment, pas en même temps, seront
actives dans l'organisme de droit et
aussi dans l'organisme spirituel, au
moins par leurs relations à
l'organisme spirituel.
Maintenant on pourrait dire, oui,
quelle a alors cette articulation
comme sigification ? Une telle
objection fait seulement celui qui
veut fermer les yeux devant la vraie
réalité. Je veux vous mentionner une
expérience facile à comprendre. Pour
ceux qui ont appris à connaître un peu
la vie, pour ceux qui, jusqu'à très
récemment, des commerçants/marchands
étaient complètement différents selon
leur type de vie, j’aimerais dire,
selon la façon dont ils se
présentaient que, disons, des
bureaucrates rigides. Maintenant,
quelque chose de très étrange s'est
passé récemment sous l'influence de
l’ainsi-nommée économie de guerre. Des
marchands ont été recrutés dans les
bureaux/fonctions de la bureaucratie
gouvernementale, et voilà que ces
marchands sont devenus les plus beaux
bureaucrates des bureaux de la
bureaucratie gouvernementale.
Maintenant, c’est là un exemple
indésirable d'adaptation humaine à ce
dans quoi l’humain est placé, mais cet
exemple peut-être peu sympatique
indique un phénomène humain général.
L'humain se comporte une fois comme il
doit se comporter à partir d'un
certain cercle de travail. Si
l'ensemble de la vie sociale humaine
est réorganisé de telle manière que
les trois branches les plus
essentielles de la vie ont leur propre
administration, disons leur propre
représentation, leur propre
organisation, ainsi l’humain qui doit
vivre dans une telle sphère d'un des
membres de l'organisme social agira à
partir de l'esprit de cette sphère. Il
sera en état de contribuer/d’apporter
à l'ensemble de la vie humaine, ce
qu'il ne pourra jamais faire/apporter
quand, dans la vie sociétale, tout
agit l’un à travers l’autre et est
mélanger l’un dans l’autre.
Pour créer la clarté dans un tel
domaine, cela exige cependant une
observation et une pratique dévouées
de la vie. Et si cette observation et
cette pratique dévouées de la vie ne
sont pas la base de ce qui est
recherché pour le salut de l'humanité
dans l'avenir, nous n'irons que plus
loin dans la confusion et le chaos,
mais pas hors de ceux-ci. Avant tout,
tout de suite lorsque nous voulons
créer des choses saines dans le
détail, nous devons nous consacrer
pleins de dévouement à ce que le
présent immédiat peut nous apprendre
en ce qui concerne la vie sociale.
Nous ne devons pas demander :
qu'avons-nous pensé pendant des
décennies sur le socialisme, sur des
programmes socialistes ? - et ensuite,
dans ce penser, ignorer entièrement ce
qui nous entoure dans le présent
immédiat, mais nous devons avoir la
faculté de regarder réellement ce
présent immédiat. Ce présent immédiat
a fait apparaître quelque chose qui
devrait le plus surprendre tous de
ceux qui ont déjà pensé au socialisme
auparavant.
Qui connaît exactement cette pensée
sur le socialisme, aussi chez les
socialistes des décennies passées,
doit justement dire que les événements
du présent doivent être une surprise
quand on veut prendre les choses
aujourd'hui d'une manière vraiment
significative et véridique, ouverte et
honnête. Qu’on se demande une fois,
quand on regarde pas seulement sur ce
qui est extérieur, mais quand on est
en état de regarder sur ce qui, dans
un phénomène, contient la graine pour
le futur, quel est le phénomène le
plus frappant, le plus significatif
dans la vie des revendications
sociales du présent ? Je crois que
toute personne qui s'est vraiment et
correctement engagée dans ce qui se
passe réellement ne peut trouver
d'autre réponse à cette question que
celle-ci : Le phénomène le plus
frappant est le système dit des
conseils. Et on devrait, j’aimerais
dire, avoir le don de pouvoir prêter
attention au phénomène symptomatique
extrêmement important du système de
conseils de façon appropriée. Car,
dans une certaine relation, peut être
dit que l'émergence de ce système de
conseil est tout de suite ce qui a dû
le plus surprendre le socialisme
traditionnel. Dans ce système de
conseil, le socialiste traditionnel,
ancien, a dû écouter attentivement, il
a dû se dire que c'est en fait la
réfutation d'une grande partie de ce
qu'il avait pensé. Le système des
conseils est la réfutation de
nombreuses vieilles idées sur le
socialisme. On a seulement besoin,
j’aimerais dire, de se souvenir
sommairement de ce qui a été et est
encore souligné par le socialisme
traditionnel - malheureusement, cela
se produit encore aujourd'hui : Les
gens ne font pas les bouleversements
sociaux, c'est l’évolution qui en
fait.
- Il a été parlé de ce que les formes
économiques seront transformées de
proche en proche, avant tout par la
contraction des moyens de production
entre les mains de quelques
capitalistes, de sorte que l'ancien
type de société lui-même se transforme
en le nouveau.
Maintenant vint la catastrophe de la
guerre mondiale qui ébranla
l'humanité, elle s'est déversée d'un
côté sur le capitalisme, qui s'enfonce
dans sa propre destruction. De l'autre
côté, elle s’est aussi déversée sur
les efforts qui sont vraiment
justifiés par la nature humaine, que
l'on appelle le mouvement social.
Qu'est-ce qui a réellement émergé de
ce mouvement social ? Des gens se sont
levés, des gens qui, de diverses
manières, en tant que conseils, en
tant que conseils d'hommes, veulent
maintenant prendre le développement en
main, qui veulent intervenir dans le
développement à partir de leur propre
initiative, de leur détermination
humaine, de leur perspicacité humaine,
de leur volonté humaine. Si nous
avions une capacité suffisamment
grande pour distinguer les faits de la
réalité d'aujourd'hui, nous
trouverions ce qui est indiqué une
énorme surprise. Mais il semble
presque que dans les milieux qui se
sont tellement habitués aux vieilles
idées du socialisme, cette capacité de
distinction est difficile à réaliser.
Les événements de novembre ont eu
lieu. Ce qui à l'Est - et j'en
parlerai ni avec approbation ni avec
mépris - s'est annoncé comme un
système de conseils, s'est aussi
produit en Europe centrale. On était
obligé de penser, par ce qui était là
par les événements de novembre, à une
quelque chose que l’on pouvait appeler
: La réalisation de l'aspiration
sociale à laquelle on s'était depuis
longtemps consacré et de laquelle on
s’était tant promis. Là des phénomènes
très étranges sont apparu au jour. Il
n'est pas nécessaire de se souvenir de
grand-chose dans cette période de
transition de notre époque, et on
remarquera immédiatement combien les
anciennes habitudes de pensée n'ont
pas su faire face au nouveau
phénomène, qui aurait dû être
surprenant.
Je veux vous donner un exemple. Un
humain très intelligent, pleine
d'enthousiasme pour les idées
sociales, a tenu une conférence sur la
socialisation à Berlin. Il a discuté
de certaines idées très générales sur
la socialisation, comme on les avait à
l'époque où le socialisme exerçait
encore la critique, justifiée, mais
justement pure critique, quand il
n'était pas encore appelé, comme il
l'est depuis novembre, à donner un
coup de main aux événements. Là, il
s’est fait des représentations
générales entièrement déterminées sur
ce que devait maintenant intervenir
comme socialisation, et je crois - car
cela ressort clairement de ce qu'il a
dit pour un humain qui sait
reconnaître l'âme humaine entre les
lignes de l’exposé - l'homme a du se
dire à lui-même : Ce que je m’étais
représenter là dans des paragraphes
généraux de programme, ce n’est pas à
faire ! – Quand seulement quelque
chose n’est pas à faire, alors on dit
aujourd'hui – on l’a aussi dit
autrefois, mais aujourd'hui c'est
devenu très caractéristique - eh bien,
les humains ne sont pas encore assez
mûrs pour cela, cela vient plus tard.
Oui, plus tard, selon les façons
de voir de cet homme, vient le vrai
socialisme. Mais qu'est-ce qui vient
jusque là ? Il a maintenant élaboré un
vaste programme de socialisation,
c'est l'ingénieur Dr. Hermann Beck à
Berlin, et il appelle ce qui doit être
réalisé dans la période de transition
le capitalisme social. Nous l’avons
donc heureusement amené à ce que les
événements qui ont eu lieu ne nous
laissent pas laner devant nous comme
idéal, qui a toujours été demandé, un
réel dépassement des dégâts causés par
le capitalisme, mais que devrait nous
planer devant un capitalisme social
comme idéal. Toutefois, on doit
apprendre à distinguer entre la
socialisation réelle et ce qui est
souvent recherché aujourd'hui, la
transformation du capitalisme privé en
capitalisme d'État et
municipal/communal. Ce n'est pas de la
socialisation, c'est de la
fiscalisation ou quelque chose de
semblable. La socialisation n’a pas la
permission d’être confondue avec la
fiscalisation. Ce que nous devons
examiner aujourd'hui – quand on a un
sens pour la réalités, on le fait
aussi -, c'est, comme je l'ai déjà
évoqué, le se-dresser-hors des humains
qui veulent participer au devenir
social, et cela s'exprime dans le
système dit des conseils. Mais
personne n’en fini avec ce système de
conseils qui là veut faire la
transition du capitalisme au
socialisme à partir de principes
abstraits, d'une quelque idéologie,
d'une condition préalable utopique.
C’est infaisable aujourd'hui,
cela montre tout de suite
l’aspiration après le système des
conseils, de faire une quelconque
tentative de socialisation d’en haut
vers en bas. C'est aujourd'hui le seul
chemin de créer un véritable échange
d'opinions et d'expériences dans les
idées humaines directes, en
travaillant ensemble avec ceux qui
aspirent au système des conseils.
C'est pourquoi, j'ai dit alors que
j’ai parlé ici mardi, il est
nécessaire qu'aujourd'hui, que nous
apprenions à comprendre la réalité de
la confiance, que nous apprenion à
créer réellement avec ceux qui montent
du peuple créant/travaillant et qui
s'efforcent d'atteindre certains
objectifs. Il est beaucoup plus
important aujourd'hui de chercher ce
qu’a à dire celui qui vient du travail
que de réfléchir à partir de n'importe
quelle idée sur la façon dont une
quelque loi ou du genre devrait
devenir. Ce dont nous avons besoin
aujourd'hui, ce qui doit être une
vraie réalité aujourd'hui, c'est de
reconnaître que ce qui devrait arriver
doit venir du peuple. C’est donc plus
important que de tenir en haut des
réunions entre soi, d’établir un lien
vivant avec les plus larges masses du
peuple. Tenir des réunions en haut ne
fera que nous conduire à la poursuite
des vieux dégâts, car ce qui veut se
réalisé aujourd'hui doit venir
immédiatement à partir du peuple, et
le symptôme pour cela que c'est
l'histoire qui veut ça, c'est le
système des conseils. Et qui plus est,
ce système des conseils a déjà vu le
jour, au fond, sous deux formes, et de
même que le chemin de souffrance du
prolétariat a nécessairement conduit à
la tri-articulation de l'organisme
social, parce que le prolétariat a
connu sa misère dans les trois
domaines de la vie, de même l'étrange
phénomène du système des conseils
indique déjà sur la tri-articulation
de l'organisme social. Tout d'abord,
ce système de conseils est tel que,
d'un côté, ce que l'on appelle les
conseils de travailleurs
apparaissent/grandissent, mais de
l'autre côté, une autre forme de
conseils est déjà en train d'émerger,
la forme de conseils qui apparaît
maintenant comme une demande de
conseils d'entreprise.
Qui a un instinct pour ce qui se
développe à partir du temps peut déjà
savoir aujourd'hui que le système des
conseils ouvriers généraux pointe vers
le côté politique, le côté de l'Etat,
le côté de droit, et peut seulement
faire l'expérience de sa formation
quand nous pouvons nous diriger vers
une vie de droit séparée des vies de
l’économie et de l’esprit. De telles
choses viennent, en ce qu’elles se
détachent à partir de l'humanité,
j’aimerais dire, avec l'inévitable
ambiguïté historique. Mais doit être
demandé comment, sur un terrain sain
qui permet une véritable organisation
de la société humaine, cela peut être
formé, ce qui se fait valoir ainsi ?
Tout comme le système des conseils de
travailleurs indique vers le sol
indépendant de droit, ainsi l'institut
des comités d'entreprise indique sur
le sol de l’économie indépendant, car
c'est là-dedans que devrait être
chercher la pratique de l’impulsion
pour la tri-articulation de
l’organisme social, de sorte que là ne
soit pas construit dans l’air avec un
programme, mais plutôt une
construction sur fond et sol à partir
de la réalité historique, qu’on doit
seulement observer correctement. Il
n'est vraiment pas nécessaire de
discuter de la réalité des conseils.
Ils le sont en partie, ils le
deviendront de plus en plus, personne
ne pourra les refouler, ils
ressusciteront sous une forme
complètement différente de ce qu'ils
sont déjà. La pensée basée sur la
réalité exige que nous créions le
terrain sur lequel pourra être
travaillé avec ces conseils.
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Un des sols sur lequel veut travailler
l'organisme social tri-articulé est le
sol de l’économie. Les chers auditeurs
qui ont entendu de précédentes de mes
conférences, sauront qu'il s'agit ici
de de former ce sol de l'économie
ainsi que sur lui disparaisse le
rapport de salaire ainsi nommé, que la
régulation de la manière et du temps
et la sorte de la force humaine de
travail sera déplacé du cycle de
l'économie et transposée dans l’État
de droit, dans lequel sera décidé sur
temps, manière et sorte de la force
humaine de travail. Sur le sol de
l'économie reste encore et toujours ce
qui vient à la manifestation dans la
réalité comme production de
marchandise, circulation de
marchandises, consommation de
marchandise. Cela aussi vous aurez
retiré des conférences précédentes,
que pour la vie de l'économie il
s'agit d'une telle organisation qui
consiste en associations,
essentiellement en des associations
telles qu’elles règlent en commun les
rapports de consommation et les
rapports de production. Il a été
souvent dit du côté socialiste :
à l'avenir ne pourra pas être produit
pour profiter, mais il doit être
produit pour consommer. Cela est une
évidence que ce qui n'a pas jouer de
rôle conscient dans le processus de
l’économie lui-même jusqu'à présent
dans une mesure importante, entre au
premier plan du travail
économique : l'intérêt de la
consommation. Des coopératives devront
se former dans lesquelles sont
représenté aussi bien l'intérêt de la
consommation que le rapport de
production en dépendant. Chez ces
coopératives il s'agira
essentiellement de toujours découvrir
à l'intérieur du travail pratique de
quelle grandeur doit être une telle
coopérative. La grandeur d'une telle
coopérative ne peut pas se donner des
frontières de la structure d’État, qui
sont apparue au cours de l'histoire
récente – de la simple raison que ces
structures d’État sont apparu de corps
d'administration fermé d'encore toutes
autres considération que des rapports
de production et consommation, et
parce que d'autres frontières de
donnent aussitôt que les humains se
rassemblent socialement en rapport à
des conditions de consommation et de
production, que par la régulation des
rapports de production et de
consommation chaque valeur réciproque
des marchandises ressort, qui rend
possible pour les plus larges couches
du peuple une situation saine de vie.
On devra, en ce qu'on se voue à de
telles tâches, monter à une véritable
science économique, toutefois à une
science de l’économie, toutefois à une
science qui n'a pas le droit d'être
sucer des doigts, aussi pas
d'expériences subjectives des humains,
mais de l'expérience de la vie commune
de l'économie. On devra observer à
l'intérieur de cette expérience
comment de trop petites coopératives
conduisent à ce que les membres de ces
coopératives doivent dépérir en
rapport à leur situation
économique ; de trop grandes
coopératives doivent justement ainsi
conduire à ce que du dépérissement
entre dans la vie économique qui sera
soignée/cultivée par la coopérative.
Quand une fois sera clairement connue
la loi correspondante qui donc repose
à la base de la vie de l'économie
alors on l'exprimera avec les mots
suivants :
de trop petites coopératives
favorisent affament les participants à
ces coopératives, de trop grosses
coopératives favorisent la faim des
autres humains liés avec ces
coopératives dans la vie de
l'économie. C'est pourquoi il s'agira
que ce double dépérissement des
besoins humains soit évité. Cela sera
la ligne directrice, dans laquelle
devra être travaillé à partir de tous
les membres de l'ensemble du peuple.
Car cela ne se laisse pas trouver par
un quelque calculer mathématique,
comment une telle coopérative doit
être grosse, elle doit avoir une
certaine grandeur à un endroit, à un
autre endroit une autre. Elle doit
régler sa grandeur d'après les
conditions préalables réelles.
Ces conditions préalables réelles sont
maintenant à établir par ceux-là qui
se tiennent dans la vie économique.
Elles ne se laissent pas régler
autrement que quand on s’abstient de
toute législation étatique pour la vie
de l'économie, laisse à cette vie de
l'économie sa propre vivacité ainsi
que peut être façonnée cette vie de
l'économie par la perpétuelle
collaboration vivante des conseils.
D'après les conditions, une des
coopératives devra être agrandie à un
certain moment, l'autre rapetissée.
Car l'organisme social n'est pas
quelque chose qui se fixe par une
constitution, se laisse déterminer en
une fois des lois établies, mais c'est
quelque chose qui est en vie
perpétuelle comme au fond aussi un
organisme naturel. C'est pourquoi ce
qui est mesure de la vie de
l'économie, peut seulement s'exprimer
au plus par des contrats à plus ou
moins court ou long terme, lesquels
seront conclus, mais jamais en une
quelque limitation ou fixation des
habilitations des conseils, qui
appartiennent à la vie de l'économie.
Vous pouvez avec droit dire encore
aujourd'hui, il nous raconte de la
mesure de la grandeur d'une
coopérative, mais où reposent les
preuves pour cette chose ?
Oui, cela repose justement dans ce que
nous ne l'avons jusqu'à aujourd'hui
encore amené à aucune science de
l'économie, qui en un sens le plus
éminent doit reposer sur expérience
économique, qui ne construit pas, ne
peut être gagnée, à partir de l'idée,
mais seulement à partir de la vie. Je
vous dis, que personne, qui adonné
désintéressé a vraiment étudié la vie
de l'économie vient à un autre avis
que celui- que je vous ai exprimé. Car
c'est le particulier des lois sociales
que jamais elles pourront être
prouvées ainsi que des lois
naturelles, mais qu'elles doivent être
prouvées immédiatement dans
l'application, qui ne peut avoir qu’un
des sens pour elles, celui qui a un
certain sens pour la réalité sociale.
Cela est si difficile dans le présent
que nous nous tenons devant des faits
vis-à-vis desquels cet instinct de
réalité est nécessaire, mais que les
humains se refusent tant d'amener cet
instinct de réalité disponible dans
chaque âme humaine à la formation.
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Ce qui comme deuxième tâche se rendra
nécessaire dans le futur, ce sera une
régulation de prix se donnant des lois
de la vie de l'économie, qui
représentera la valeur réciproque des
marchandises. Car seulement par cela
qu’il sera possible que soit réalisée
la loi de base de toute socialisation,
quand on pourra percevoir une telle
régulation de prix dans l'expérience
économique. Par cela il sera possible
que la loi de base de toute
socialisation soit remplie qui au fond
consiste quand même en rien d'autre
que ce qu'un humain normal peut
fournir par le travail humain fondé
dans ses dispositions normales
équivaut à ce que fournit pour lui la
société dans laquelle il se trouve,
ainsi que chacun peut avoir la
consommation équivalente pour ce qu'il
produit, à partir de la société. À
cela doit évidemment venir ce qui de
la communauté doit être fourni pour
ces humains, qui par maladie, âge ou
anormalité devront être maintenus par
la société.
Cette chose ne sera atteinte par aucun
combat salarial ou semblable, mais
juste par ce que la circulation de
l'économie se déroule ainsi que par
une saine formation de prix, des prix
ni trop bas et ni trop haut sont là.
Les prix en soi, mes très chers
présents, on peut aussi dire qu’ils
seraient indifférents. Il s'agit
seulement toujours de ce qu'on gagne
ce que les choses coûtent. Mais cela
serait seulement le cas dans des
sociétés telles qu’elles élaborent
seulement des produits du sol. À
l'instant où dans une société
devraient en même temps être fabriqué
des produits, pour lesquels on aurait
à nouveau besoin de produits fabriqués
par l'humain il y a un nécessaire prix
normal qui n'a pas le droit d'être
franchi par-dessus et par-dessous.
Dans cette relation extraordinairement
beaucoup pourrait même être appris de
l'histoire, quand on pourrait
aujourd'hui déjà regarder l'histoire
ainsi qu'à cette observation ne
reposerait pas à la base des fantasmes
de l'économie comme diversement dans
l'histoire de l'économie des années
écoulées, mais une véritables
connaissance des lois économiques.
C'est par exemple extraordinairement
instructif pour l'humain qui le pense
sincèrement sur ce sol que pour les
contrées occidentales de l'Europe du
centre nous ayons déjà une fois été
aussi loin qu’à peu de chose près une
sorte de formation normale de prix a
été disponible sur de larges
territoires. Cela fut environ dans le
quinzième, vers le milieu du quinzième
siècle. Cette formation normale de
prix – s'il vous plaît, lisez
cela dans les histoires, qui au moins
donnent quelques indices là dessus -,
qui en ce temps-là alla par-dessus une
grande partie de l'Europe, elle a
seulement été possible par ce que le
vieux servage et le demi rapport
d'esclavage, la vieille emphytéose
(NDT Erbpächterei) et du genre
cédèrent progressivement à de
meilleures conditions, de meilleures
conditions, absolument pas des
conditions idéales. Mais alors survint
un événement lequel retira le sol à ce
développement économique. On ne peut
pas du tout dire facilement ce que
cela aurait signifié pour l'humanité
européenne si cet événement n'était
pas survenu. Évidemment, je ne veux
pas faire de mauvaises constructions
historiques, ne veux m'adonner à
aucune critique de l'histoire, mais
seulement indiquer vers ces choses
pour une meilleure compréhension, car
ce qui se passa devait se passer. On
ne peut pas du tout inventer quelle
évolution économique nous aurions pris
vers le favorable, quand ce qui était
déjà préparé autour du milieu du
quinzième siècle, quand cela aurait
trouvé une poursuite en droite ligne.
Mais cela a été coupé par la radicale
introduction du concept de droit
romain ; coupé par ce que tout de
suite, à partir du sol du droit, la
vie de l'économie a été perturbée.
Qui connaît ce phénomène dans ses
fondements a déjà une preuve
historique pour la nécessité d'une
dés-articulation de la véritable vie
étatique de l'économique. De vieilles
habitudes de l'humanité conduisirent à
une certaine sympathie pour ce concept
de droit romain. Dans le pays des
baltes, duquel tant de réactionnaire
est sorti, se trouvèrent dans le
Landtag (NDT : le parlement du
pays) des gens qui disaient :
D'après les concepts de droit romain
que nous devons de nouveau introduire,
parce que sont les corrects, les
paysans devraient en fait devenir à
nouveau des esclaves.
Aujourd'hui, où, comme je disais déjà,
nous ne nous tenons pas devant la
petite, mais devant la grande
addition, au fond de telles choses
devront être regardées dans toutes
leurs conséquences pour le présent
avec des yeux sains de l'âme. Mais on
aura besoin d'une véritable
organisation, tout de suite le système
des conseils, quand on voudra façonner
pratique la vie de l'économie autonome
d'après ce côté-là et encore maints
autres. Il s'agira de mettre sur ses
pieds le système des conseils
d'entreprise de ce que ce qui
aujourd'hui sera envisagé, qui sera
espéré, ce que quelques humains
ambitionnent déjà à partir d'une
certaine compréhension du temps, que
cela sera installé dans l'entreprise
afin que cela puisse être médiateur
entre les travailleurs et les
directeurs du travail de l'avenir dans
le sens où je l'ai caractérisé ici
dans ma dernière conférence et comme
je l'ai notamment exposé dans mon
livre « Les points fondamentaux
de la question sociale. Cela sera la
première tâche sur laquelle les
conseils d'entreprise devront venir,
pouvoir être vraiment médiateurs pour
chaque contrat qui doit être conclu
sur les prestations entre les
travailleurs et les directeurs du
travail de l'avenir, qui ne
continueront plus à être des
capitalistes. Mais toutes ces choses
peuvent aujourd'hui déjà être
préparées. Tous ces humains qui se
tiennent dans de telles compagnies de
conseils peuvent aujourd'hui déjà
prendre des fonctions même si aussi
elle seulement être des fonctions de
transition. Le conseil d'entreprise
aura avant toutes choses à fournir
tout ce qui, à partir de l'entreprise,
se fait valoir comme intérêt universel
de la vie dans un corps économique
fermé. Encore autre chose sera
nécessaire pour ce système de conseils
d'entreprise quand on ne veut pas plus
longtemps individualiser
économiquement, avec quoi tout de
suite après un court temps la
compagnie des travailleurs serait au
moins d'accord ; quand on voudra
socialiser toute la vie de l'économie,
les corps économiques y appartenant,
alors on aura besoin de maints autres
types de conseils. J'aimerai seulement
relever de la sorte des conseils qu’on
aura besoin de conseils de circulation
et en plus des conseils économiques.
Les conseils d'entreprise se tiendront
près des conditions de production et
des besoins de production de
l'humanité travaillant. Les conseils
de l'économie se tiendront près des
conditions/rapports de consommation.
Cela donnera un corps de
l’économie, lequel représentera avant
toutes choses un véritable système de
conseil.
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Un tel système de conseils qui
n'empêche pas – ce sera ce dont il
s'agit lors de la mise en forme
pratique -, que l'initiative de
l'humain particulier, actif dans la
vie de l'économie, puisse être ce qui
donne la mesure dans le détail. Mais
cela pourra vraiment être organisé
quand la confiance règne. Si cette
initiative de l'être humain
particulier devait quelque peu être
minée par le système des conseils,
alors toute internationalité de la vie
de l'économie serait abolie. Cette
internationalité de la vie de
l'économie serait donc tout
particulièrement abolie –les humains
se font à peine aujourd'hui une
représentation, à quel degré -, si on
laissait entrer une étatisation,
c’est-à-dire le capitalisme d’État, à
la place de la socialisation, si on
rattacherait la vie de l'économie avec
la vie de l’État. Si comme maints
l'ambitionnent, l’État gérerait
l'économie– qui connaît les conditions
effectives sait cela -, alors il
serait impossible de dominer chaque
rapport compliqué que
l'internationalité de la vie de
l'économie rend nécessaire. Si on
articule un véritable système de
conseils de l’économie, de conseils de
la circulation, de conseil des
entreprises et des conseils
semblables, qui ne retireraient
véritablement pas autant d'humains à
la direction de l'humanité laborieuse
que ne le fait l'actuelle
bureaucratie, alors, quand on arrive
encore à ne pas miner l'initiative des
humains de l'administration lors de
l'exécution pratique, alors tous les
appareils subtils de
l'internationalisme pourrons être
maintenu debout malgré la
socialisation. Alors on provoquera, si
les conseils sont de véritables
conseils, cela signifie des
institutions telles qu’elles donneront
des orientations à la vie, que ces
conseils amèneront, par la vie en
commun avec les humains de
l'administration, à ce que l'humain de
l'administration, doté de leur
confiance, puisse, dans le détail,
aussi saisir l'initiative dans leur
sens. Les grandes lignes des
aménagements/des organisations
partiront toujours de la compagnie des
conseils. Ce qui doit être entrepris
jour après jour, cela sera tout de
suite pris (NDT :
herausheben : comme on prend un
enfant de son lit) de la compagnie des
conseils. En cette relation, celui qui
peut se penser désarticuler de la vie
de l'économie, tout de suite par la
prise en considération de toutes les
conditions qui sont là aujourd'hui,
peut s'approcher
d'aménagements/d’organisations qui ne
défont pas les conquêtes de la vieille
culture, mais qui rendent possible
qu'à l'intérieur de ces conquêtes sera
provoqué un être-là/une existence
humainement digne pour tous humains.
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Vous pouvez demander, quel moyen aura
alors la vie de l'économie séparée de
l’État pour mettre à exécution ce qui
sera pris comme mesure, aussi dans un
certain sens contre les oppositions de
l'humain particulier ?
Aujourd'hui on pense toutefois que de
telles mises en œuvre sont seulement
possibles par des moyens de
contrainte. Dans ce rapport on n'a pas
encore quitté des vieilles habitudes
de penser. Je ne sais pas combien
d'humains l'ont remarqué que se
poursuivent de telles vieilles
habitudes de penser de manière
étrange. Quand aujourd'hui par exemple
je lis un certain passage d'un certain
discours, ainsi maint humain sera
étonné. Ce passage – c'est une
allocution à un rassemblement des
troupes à Dantzig –: « les
troupes devraient se tenir à l'homme
qui intervient pour leur bien-être et
se prononce pour ordre et discipline.
Quand l'esprit militaire correct vit
dans la troupe, je pourrais
récompenser fidélité avec
fidélité ». Vous direz, dans quel
vieux discours d'empereur avez-vous
donc enfourché cela ? - Non, cela
est pris du discours que le ministre
de la Défense d'Empire Noske a tenu
devant les troupes volontaires à
Dantzig. Ainsi se nichent les vieilles
habitudes de penser. Mais il s'agit de
ce que nous sortions des vieilles
habitudes de penser. Aujourd'hui les
humains ne remarquent encore pas du
tout comment ils continuent à
bidouiller dans les vieilles habitudes
de penser, combien peu ils sont sortis
des vieilles choses. Ainsi maint
demande naturellement, qui peut
seulement se représenter que par une
quelque mesure de contrainte militaire
de violence que serait exécuté, ce qui
sera atteint comme mesure : qu'a le
corps de l’économie comme moyen pour
amener à exécution ce qui est né de
son sein de telle façon que
décrit ? - Il a à l'avenir un
moyen très efficace, mais en même
temps très humain, le boycott. Le
boycott qui n’a pas une fois besoin
d'être instauré par moyen de
contrainte sous de telles conditions
préalables comme je l'ai décrit, mais
qui se donne simplement de lui-même.
Quand une coopérative existe pour une
quelque entreprise et branche de
consommation et quelqu'un voudra se
mettre sur le côté, ainsi il ne pourra
pas produire, tout de suite sous la
loi qu'alors le cercle à partir duquel
il produit, deviendra trop petit. Et
de manière semblable, d'autres
conditions préalables d'un
contrecarrement des mesures
économiques par boycott évident
pourront être sorties du monde.
Quelqu'un voudrait-il quelque peu
croire que le rétif pourrait alors
venir lui-même à une si grande
coopérative qu'il pourrait concourir –
celui-là n'a besoin que de réfléchir
aux véritables lois de la vie de
l'économie et il saura que, jusqu'à ce
qu'il viendrait à cette concurrence,
qu’il y aurait depuis longtemps passé.
C'est ce que vous devez chercher comme
pratique de vie derrière la
tri-articulation, que cette
tri-articulation compte avec les
réalités et veut créer du sol pour ces
réalités. Toutefois, vous devrez
prendre certaines choses au sérieux,
qui, aujourd'hui encore,
contredisent beaucoup les
habitudes de pensée humaines. On devra
le prendre au sérieux avec ce que j'ai
déjà expliqué dans des conférences
précédentes, avec l'émancipation de la
vie de l’esprit. Avec cette vie
spirituelle, on aura quelque chose à
réaliser qui a en fait toujours reposé
dans l’appel des penseurs socialistes,
mais qui est mal compris aujourd'hui.
Cela a reposé dedans qu'il fallait que
cela vienne à quelque chose de
nouveau, mais on n'a jamais eu une
pensée claire là-dessus. On a toujours
de nouveau dit sur côté
socialiste : à la place de la
concurrence, du profiter doit venir
l’administration objective. –
Entièrement exact. Elle doit en
particulier intervenir sur le domaine
de la vie de l’esprit. Là sera
toutefois nécessaire que cette vie de
l’esprit puisse se gérer à partir
d’elle-même. Purement sur la base des
seules observations de l’entité
humaine, on sera en état par une
pédagogie de masse de créer quelque
chose de vraiment fructueux pour
l'avenir. Je sais que pour beaucoup
aujourd'hui, je dis peut-être même
quelque chose de merveilleux quand je
dis que si nous voulons socialiser de
façon saine, alors nous devons avant
tout exprimer la force et le potentiel
humains de telle façon que la personne
puisse se tenir puissamment dans la
réalité tout au long de son temps
normal de vie.
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Cela se montrera en particulier dans
la libre administration du système
d'enseignement. Sur d'autres domaines
cela s'est donc déjà montré en peu de
manière peu réjouissante, en ce que
les rapports de promotion dans le
vieil État l'on amené à ce que sur les
plus hautes positions de conseil, en
règle générale, ont siégé les vieux
messieurs, qui alors voulaient le
moins possible avoir à faire avec la
chose. De l'autogestion de l'esprit se
montrera tout de suite dans le futur
la nécessité que ces vieux messieurs
auront les taches dirigeantes les plus
différentes. Mais à cela ils doivent
être frais de jeunesse. Notre école
d’État enterre cette fraîcheur de
jeunesse. Cette fraîcheur de jeunesse
on l'a toutefois jamais atteinte dans
l'administration impériale du chemin
des vieillards, pardon (NDT en
français dans le texte, RS joue sur la
proximitté du mot « eisen »=
« fer » dans chemin de fer
et « Greisen »= vieillard)
l'administration impériale des chemins
de fer – on a dit administration
impériale du chemin des vieillards,
parce ce que les postes sont
généralement occupés par des
vieillards. Il sera nécessaire que
nous puissions façonner le tout
premier niveau de l'enseignement
scolaire, qui peut seulement se
déployer dans la libre vie de
l'esprit, à partir d'une anthropologie
fondamentale, afin que, comme cela se
passe maintenant, les forces humaines
de pensée, sentiment et volonté soient
développées ainsi que la vie future
n’est pas en état de les maintenir
debout, mais les affaiblit. Nous
devons dans les années dans lesquelles
l'humain a à entraîner le penser, le
sentir et le vouloir, de tout façonner
ainsi nous créons un support à la vie.
Plus jamais ne pourra être rattrapé
par l'humain ce qui est à atteindre
dans les années de jeunesse. Mais
alors seulement quand la vie de
l’école sera administrée à partir des
propres lois de la vie humaine, pas de
la corporation étatique, alors cela
peut être possible qu'à travers toute
la vie la puissance de sa force ne
soit pas affaiblie.
Et pour la vie sociale il sera
nécessaire que nous ne nous
approprions dans le futur pas purement
un savoir par l'établissement
scolaire, mais que nous apprenions à
apprendre, apprenions à apprendre
toujours de la vie. Cela semble encore
curieux aujourd'hui quand on dit qu'un
cours d'école aménagé correctement
nous livre de tous autres vieillards
dans le futur que nous n'avons
aujourd'hui.
Vous voyez, il est nécessaire que de
nouvelles choses apparaissent, des
choses auxquelles n’est pas du tout
pensé maintenant. Encore aujourd'hui,
les gens font des visages déconcertés
quand on leur parle de ce qu’on
aimerait avoir la vie de l’esprit
ainsi qu'elle puisse suivre ses
propres lois. Ils ne peuvent pas du
tout se représenter autre chose qu'une
vie de l’esprit administrée par
l'État, car ils n'ont aucun
pressentiment de ce qu'est l'humain
lui-même dans la société humaine. Les
choses sont sérieuses aujourd'hui, et
ceux qui veulent prendre les choses
petites ne viennent pas ce qui nous
est si nécessaire aujourd'hui, à la
guérison de l'organisme social. On
doit toujours de nouveau le voir
comment, étrangement, les gens
continuent à penser dans les vieilles
habitudes de pensé, comment tout au
plus ils se soulèvent à dire une fois,
cela nous est si peu clair ce qu'il
dit. Certes de telles choses, qui
doivent avoir en elles-mêmes la force
de donner naissance à une réalité
durable, doivent d'abord être
acceptées comme quelque chose qui
n'est pas clair, car on doit
s’habituer à acquérir une nouvelle
vision de la vie de manière réaliste
en s’occupant d’elles. Aujourd'hui,
nous avons le devoir de réfléchir sur
nos instincts profonds. Si nous y
réfléchissons, nous pourrons voir avec
clarté ce qui n'est apparemment pas
clair. Quand beaucoup de gens disent
aujourd'hui que les impulsions de
l'organisme social tri-articulé ne
sont pas claires, c'est parce que,
dans de nombreux cas, la vieille
formation d’école erronée est à
l'origine de cela, ce qui a empêché
les gens d'arriver à un mode de pensée
vraiment concentré, à la conception de
pensées conformes à la réalité. Et
ainsi on est dans la situation, d'un
côté, de devoir dire ce qui est
nécessaire, de l'autre côté, de devoir
lutter pour empêcher que toutes sortes
de préjugés ne créent de nouvelles
choses dans le monde à partir de
vieilles habitudes de pensée. Quand
les gens d'aujourd'hui ne cessent de
dire : Quel est le chemin ? Comment on
fait ? - J'aimerais savoir ce qui
serait un chemin plus clair que celui
de l'organisme tri-articulé, si on
veut seulement le suivre. Mais pensez
une fois à ce qui devra se passer
d'abord quand on veut l’emprunter. Il
faudra bien dire un jour ce qui
continuera en tant que gouvernement à
partir du cours des évolutions
antèrieures/développements antérieurs
: Nous conserverons tous les
départements qui ont trait à la vie
juridique, à la sécurité publique et
semblables. En ce qui concerne la vie
de l’esprit, le culte, l'enseignement,
les idées techniques d'un côté,
en/avec rapport à la vie de l’économie
de l'autre côté, à l'industrie, au
commerce, profession, et ainsi de
suite. Cela notre temps en a besoin
comme quelque chose d'immédiatement
pratique : la prise de conscience/la
vue que les gouvernements qui viennent
des anciennes coutumes et habitudes
peuvent se soulever à se dire des
choses comme est justement
indiqué/évoqué ; pour lâcher à gauche
et à droite la vie de l’esprit et de
l’économie, afin qu'elles puissent se
façonner et s'administrer elles-mêmes.
Seulement l'initiative peut reposer
chez les gouvernements étant jusqu’à
présent, car ils se sont déjà
développés à partir des anciennes
conditions, mais ils doivent avoir
l'altruisme de devenir des
gouvernements de liquidation à gauche
et à droite. Cela nécessite le grand
règlement. Qui appelle cela
non-pratique, je peux le comprends,
parce qu’il ne peut tout simplement
pas repenser ce que des siècles lui
ont martelé dans sa tête. Aujourd'hui,
cependant, nous sommes confrontés à la
nécessité de sortir de nos têtes ce
que les siècles ont martelé.
Aujourd'hui, nous nous tenons devant
la nécessité de prendre les choses
avec le plus grand sérieux, car seul
ce plus grand sérieux est le vraiment
pratique. Ce sérieux, il se combinera
alors avec de telles connaissance,
comme elles sont nécessaires et que je
vous ai exposées en rapport à
l'organisation de la vie de
l’économie, la grandeur ou la petite
taille de telle ou telle coopérative,
la fixation des prix, et ainsi de
suite. Mais ce sont des tâches
concrètes, pratiques, sur lesquelles
nous devons nous prononcer, car ce
sont les fondements d'une
socialisation réelle, les fondements
d'une organisation sociale réelle de
la vie humaine. C'est ce que veulent
les communautés des conseils qui
veulent s'élever de la grande
communauté du peuple, même s'ils ne
peuvent pas encore le dire. C'est
pourquoi les humains auraient dû être
surpris par les systèmes de conseils,
surtout tous ceux qui pensaient avoir
déjà atteint un niveau suffisant de ce
qu'on appelle la socialisation.
Aujourd'hui, on vit des choses
étranges.
J'ai dû lire une phrase étrange cet
après-midi, car elle m'a été apportée,
qui, je dirais, a dû être reçue avec
les sentiments les plus étranges en
cette période grave. J'y lis la phrase
suivante en rapport aux impulsions de
cet organisme tri-articulé. On
aimerait en fait ne pas vraiment le
croire :
« Il ne s’agit dans la lutte
actuelle pas du tout de trouver une
idée ou de mettre l’homme correct au
sommet, mais de comment l'idée
socialiste doit être transposée dans
la réalité. Il ne s'agit pas de beaux
plans, mais de l’application. »
Maintenant je vous demande, mes très
chers présents, comment peut-on
appliquer un plan quand on a rien à
appliquer ? De telles choses sont
dites aujourd'hui en toute bonne foi,
à partir d’une bonne opinion. Mais
elles ne sont rien d’autre qu'un
symptôme du peu de sens que les gens
ont pour ce qui a à arriver. Quelqu'un
a un plan de maison, et quelqu'un s'y
oppose : Ce n'est pas le plan de la
maison qui compte, c'est
l'exécution/l’application. – Là est
volontiers permis de demander : Où est
votre plan ? Où se montre-t-il ? -
Nous resterions silencieux si votre
plan se révélait/montrait, car nous
parlons vraiment seulement appelés par
les faits.
Que de telles choses soient possibles
aujourd'hui, qu'une telle pensée soit
possible face à la gravité des temps,
c'est ce qui fait qui vous laisse être
désolé toujours de nouveau et à
nouveau quand on pense à la
possibilité et à la nécessité de ce
qui a à se passer. Nous devons être
saisis aujourd'hui, surtout nous, ici
en Europe centrale, par la gravité de
la situation. Car c'est seulement en
nous déshabituant de penser et de
parler en dehors des choses - parce
que nous ne regardons jamais à
l'intérieur des choses - que nous
pourrons éviter le grand désastre.
Aujourd'hui, on a besoin de la
possibilité de créer à partir de la
masse la plus large de l'humanité. Si
quelqu'un essaie cette possibilité,
alors on lui oppose, qu’il suggère
quelque chose aux masses, car les
masses ne comprendraient pas du tout
cela. Les cercles dirigeants ont
notamment aucune idée de ce que toutes
les masses comprennent déjà
aujourd'hui dans leurs cerveaux
inutilisés, de ce qu'eux-mêmes ne
comprennent pas parce qu'ils ne
veulent rien comprendre. Ces choses
sont un problème de temps et je ne
recule pas d’effroi à en parler, peu
importe combien d'objections sont
faites au sujet de la suggestion et de
telles choses, car je dis au fond que
ce qui sortirait des cœurs et des âmes
des gens eux-mêmes s'ils arrivaient à
clarifier ce qui vit dans ces cœurs et
ces âmes. Je veux seulement apporter
de la clarté sur ce qui vit dans les
cœurs et les âmes. Mais beaucoup de
gens aujourd'hui ne veulent rien
savoir de cela, parce qu'ils hésitent
à vivre avec ceux qui portent
clairement les exigences de l'époque
dans leur cœur. Toutefois, on en
apprend beaucoup sur ce sujet grâce à
toutes sortes de voix de l'époque. Par
exemple, un monsieur a récemment écrit
à partir d'un sentiment très
spécifique dans le magazine très lu
"Die Hilfe" (L’aide) - et ce n'est
donc pas un magazine socialiste, mais
il veut être un magazine social, dans
les magazines socialistes on peut déjà
lire des choses similaires aujourd'hui
- : Nous ne pouvons pas socialiser
maintenant. - Il ne vient donc pas sur
ce qu'il ne sait pas comment on le
fait, mais naturellement il
n’inscrit/attribue pas la cause à
soi/lui-même, mais aux autres,
pourquoi il n'a aucune idée de la
façon dont la socialisation doit se
faire. Il dit tout naïvement dans son
article : « Le capitalisme nous a
justement corrompu les humains ...
Oui, qui disposerait un peuple de gens
sains, travailleurs, heureux, au bon
cœur, pour qui la fraternité serait un
concept vivant et non un simple
slogan, comme pour nous, il pouvait
l’oser, d’introduire le communisme du
jour au lendemain ».
Je vous demande maintenant si
quelqu'un dans le monde aurait eu
besoin d'introduire le communisme si
nous vivions dans un ordre social dans
lequel les gens étaient en bonne
santé, heureux, joyeux, de bon cœur et
dans lequel seule la fraternité
vivrait. Voyez-vous, c'est le monde
des pensées aujourd'hui. Les gens ne
pressentent pas du tout ce qu'ils ont
encore dit il y a peu de temps. Ils
n'auraient véritablement pas besoin de
penser à un idéal de socialisme si les
humains étaient comme devrait leur
être donné la possibilité de l'être,
tout de suite par la socialisation.
Il y a une chose dont les gens ne
tiennent toujours pas compte : si
l'organisme naturel est sain, alors
l’humain ne sentent pas ce qu'est la
santé de l'organisme naturel. Alors il
doit quand-même d'abord chercher dans
la santé, mais il le peut alors,
l'harmonie de son âme, la joie de son
âme. Mais si l'organisme est malade,
alors il sent la douleur, alors la
douleur de l'organisme est une partie
de son expérience de l’âme. Alors
personne n’a la permission de venir et
dire : je ne peux pas vous te
rendre sain, parce que je pourrais
seulement le faire si tout d’abord tu
te sentais sain dans ton âme, si tu
avais l'harmonie, la joie dans ton
âme. - Nous devons nous efforcer
d'avoir un organisme social sain.
C'est de cela qu'il s'agit. Nous
n’avons pas la permission de demander
comme le monsieur dont j’ai justement
parlé : Mais où pouvons-nous
trouver des humains pour faire ça ?
L'humanité doit d'abord être éduquée
au/pour le socialisme ! - Pensez au
héros de Münchhausen qui veut s'élever
dans les airs par les cheveux. Non, le
socialisme devrait être là pour que
les gens puissent être éduqués.
Appeler les humains immatures quand on
n'est pas en situation de venir à des
impulsions matures soi-même, c'est
facile. Notre tâche dans le temps
présent n'est pas d'accuser
l'humanité, mais de créer les
conditions qui conduiront à la
situation où nous n'aurons plus besoin
d'accuser l'humanité à l'échelle que
nous avons aujourd'hui. C'est pourquoi
l'impulsion dont est parlé ici est la
tâche d'examiner les conditions d'un
organisme social sain. On n'arrivera
pas plus loin tant que la
compréhension n’est pas éveillée pour
cet organisme social tri-articulé.
Alors, j’aimerais voir, quand en
un nombre suffisamment important
d’humains - et c'est ce qui compte
aujourd'hui – de la compréhension est
disponible pour ce qui devrait se
passer, quel gouvernement peut
résister à cette compréhension ! Sous
d'autres conditions préalables, nous
n’arriverons pas plus loin avec toutes
les expériences.
Aujourd'hui, la peine doit être prise
de créer une compréhension dans les
cercles les plus larges. Ça peut aller
plus vite qu'on ne le croit. Et cela
doit aller plus vite qu'on ne le
croit, car les phrases sur
l'immaturité des humains prononcent
seulement ceux qui sont eux-mêmes
immatures. Nous n'avons pas le temps
de rêver qu'il faudra beaucoup de
temps pour socialiser. Si on envisage
la possibilité pratique de se placer
sur les trois bases du spirituel, du
juridique et de l'économique, alors on
reconnaitra qu’on peut exécuter une
véritable socialisation sur ces trois
bases. Mais on doit se décider de ne
pas s’accrocher aux vieux préjugés. On
doit se décider de se
recycler/réapprendre vraiment. Le même
monsieur dont j'ai raconté avant,
ajoute la belle phrase : « Tout
renouvellement qui essaie de mener ce
développement ", il veut dire le
développement selon les gens de bon
cœur, amicaux, contents, " doit
échouer, parce qu'il ne trouve pas de
soutien dans les sentiments des
gens ». - Dans les sentiments de
ce monsieur, il ne trouve toutefois
aucun soutien. De tels sentiments
doivent, s'ils ne peuvent s’améliorés,
simplement être dépassés, car
l'humanité ne doit pas être davantage
freinée par de vieux préjugés et de
vieilles habitudes de pensée.
Aujourd'hui, nous avons besoin d'aller
au fond de nous-mêmes, de réformer et
de révolutionner notre sentir et notre
penser. Alors nous trouverons la
caisse de résonance chez les humains.
Nous n'avons pas besoin de suggérer
quoi que ce soit aux humains, nous
aons seulement besoin detrouver la
clarté pour ce qu'ils veulent de façon
légitime. Nous avons seulement besoin
de faire le travail de la confiance et
ne pas craindre cette coopération/ce
travail commun avec les larges masses,
alors nous servirons les exigences du
temps présent dans le vrai sens du
terme.
Aujourd'hui, et je veux le redire
cette fois-ci à nouveau, chacun doit
se tenir de façon significative à la
parole : Je dois apprendre à
comprendre ce qui est à faire, à
partir des phénomènes de l'époque, des
faits qui parlent fortement, avant
qu'il ne soit trop tard. Et il
pourrait très vite être trop tard, ce
qui serait alors regretté surtout par
ceux qui ne se sont pas laissé
transformer à partir des compétences
acquises de telle sorte qu'ils
puissent vraiment comprendre ces
nouvelles exigences de l'époque et se
mettre à leur service. Se placer au
service du temps, même si nous devons
nous recycler au plus profond de notre
intériorité, cela doit devenir la
tâche de tous les humains avant qu'il
ne soit trop tard !
Mots de conclusion après la
discussion
Comme, en fait, presque rien dans la
discussion n'a été avancé contre mes
remarques, sauf par l'un des vénérés
orateurs, il est également inutile que
je dise beaucoup et en détail dans les
mots de conclusion. J’aimerais donc
aussi ne pas revenir sur les remarques
de l'orateur contradictoire. Je crois
que c'est quand-même une façon certes
étrange de dire que l’on devrait
réfuter les choses qui sont inexactes
absolument par rapport à ce qui se
trouve dans mon livre. Après tout, une
discussion ne peut pas être menée de
telle manière que, pendant la
discussion, on expose des
inexactitudes ou des incohérences et
qu'on oblige ensuite à réfuter ce
qu'on n'a jamais pensé dire.
J’aimerais seulement indiquer sur une
chose. Au fond, il a déjà été dit par
M. L., et ma conviction que, tout de
suite en ce qui concerne Karl Marx,
celui qui connait Karl Marx, connait
vraiment, devra dire, Karl Marx s'est
déjà toujours laissé enseigner par les
faits de l'histoire, de l'histoire
contemporaine, qu'il ne fait aucun
doute qu'aujourd'hui quelqu'un serait
terriblement arriéré et ne pourrait
pas se donner la réponse à la question
: Que penserait Karl Marx sous les
conditions actuelles/rapports actuels
? - Vous voyez, il y a un mot très,
très étrange de Karl Marx qui me vient
à l'esprit quand quelqu'un comme
Monsieur W. fait référence à Karl Marx
d'une manière aussi étrange. Marx a
trouvé maints contemporains qui
étaient ses disciples, qui se sont
appelés Marxistes, et le mot étrange
vient de Karl Marx, mais il a un sens
très profond vis-à-vis de ces
Marxistes : En ce qui me concerne, je
ne suis pas marxiste. - Un tel mot
devrait en fait quand même donner à
penser. On doit parfois se demander
comment les choses se passent vraiment
avec les adeptes d'une certaine façon
de voir. Une façon de voir comme celle
apportée par Karl Marx, elle est tout
de suite pensée par son créateur ainsi
de qu'il la laisse s'écouler dans le
plein mouvement du temps. Et seul
celui la comprendra dans un temps plus
tard qui est capable de/parvient à
l'absorber de telle manière qu'il soit
en situation de la transformer à
nouveau pour son propre temps. C'est
probablement suffisant sur cette
remarque. Maintenant, comme trois
questions sont tombées ici, j'aimerais
faire quelques commentaires/remarques
sur ces trois questions. Ces trois
questions ont trait à la politique
étrangère. Evidemment, je pourrais y
répondre en détail, quand cela ne
pourrait pas être quand-même mieux
aujourd'hui, s’il vous plaît, ne vous
méprenez pas, si je ne réponds pas à
ces trois questions sous la forme
souhaitée par l'auteur de la question
en rapport à des événements qui sont
encore en suspens. Il est déjà
nécessaire, vis-à-vis de ce qui est en
suspens aujourd'hui, d’être prudent
même s'il est peu probable que ce dont
je parle ici soit dans "Temps" demain.
Mais il est déjà préférable que
certaines choses ne soient pas gâchées
par le fait d'en parler. Mais je veux
vous dire ce qui suit à ce sujet, pour
que vous ne pensiez pas que l'on
puisse facilement retenir quelque
chose en ce qui concerne la réponse à
cette question. Vous voyez, ce qui est
maintenant présenté comme
tri-articulation de l'organisme social
a d'abord été traité comme une
question de politique étrangère
pendant la période de guerre
terriblement difficile. A une époque
où l'on ne pouvait pas penser à
s'attaquer à la socialisation au sein
de l'Allemagne juste avant la fin de
la guerre, où il ne pouvait s'agir que
de ce que, par exemple, l'Allemagne
opposerait aux « Quatorze
points » de Woodrow Wilson si
elle aurait aimé mettre un terme
possible aux terribles événements ?
Je suis d'avis aujourd'hui, plus
que jamais, qu’à beaucoup de choses
aurait pu être aidé si on avait cette
fois là amené/apporté de la
compréhension à cette politique
étrangère, laquelle, outre/à côté de
la socialisation, réside dans cette
tri-articulation de l'organisme social
sain. C'est donc tout de suite,
aimerais-je dire, ce qui ce qui se
tient si désolant aujourd'hui devant
moi. Cette articulation
serait/aurait-été, comme je pense, la
seule possibilité de ne pas arriver à
une fin de guerre aussi terrible que
celle à laquelle on est arrivé.
Aimerait quand-même cette non
compréhension qu’on montrés les
milieux concernés à l'époque, ne
devienne pas aussi, celle de ceux dont
il s’agit aujourd'hui, les couches les
plus larges du peuple. Si quand-même
on pouvait plus trouver les cœurs des
plus larges couches du peuple que l’on
pouvait trouver les cœurs de ceux qui,
au lieu de chercher une politique
étrangère raisonnable sous l'influence
de ces impulsions, ont fait
Brest-Litovsk et ce qui a suivi.
Je ne peux pas vous tenir maintenant
un deuxième exposé sur la politique
étrangère. Mais on va étudier une fois
les causes réelles, les causes plus
larges et plus proches de ces
malheureux événements européens des
cinq dernières années. À l'avenir, on
étudiera par exemple la toile des
soi-disant causes de guerre qui ont
conduit au conflit austro-serbe. Des
causes économiques et politiques
chaotiques sont imbriquées dans ce
conflit en tant que politique
étrangère. Et qui, comme moi, a passé
la moitié de sa vie en Autriche,
c'est-à-dire trois décennies, qui
connait les rapports/conditions
autrichiennes, sait que cela devait
venir ainsi de l'évolution malheureuse
de ces rapports/conditions
autrichiennes, car ces conditions
n'auraient pu être maintenues que si
les conditions/rapports économiques et
politico-juridiques avaient été
séparés au bon moment, également en ce
qui concerne la politique étrangère.
Voyez-vous, j’arrivais une fois à
Vienne pendant la guerre. Là diverses
personnes sont venues me voir et m'ont
dit, en insistant sur un seul côté, le
côté économique des causes de la
guerre : "Oh, cette guerre avec la
Serbie est seulement une guerre de
cochons. -- Bien sûr, cela n'exprime
la cause économique que dans un
domaine, mais c'était à l'intérieur.
Ensuite, il y a eu les causes
politiques et même culturelles, même
si elles étaient dans des langues
populaires différentes, dont
l'Autriche en compte officiellement
treize. Bref, comme je l'ai dit, il
faudrait que je fasse de longs
discours si je voulais vous montrer
comment ces choses ont franchi les
anciennes frontières d’Etat, que
j'appelle un mélange/secouage-de-dés
inorganique et chaotique des trois
branches de la vie, qui devront se
séparer à l'avenir. Donc aujourd'hui,
pour des raisons faciles à comprendre,
je ne peux que faire des allusions à
tout cela.
Voyez-vous, ce qu'on appelle
maintenant la culpabilité de guerre,
ce qu'on appelle maintenant les
conditions de paix, ce dont il est
question ici - oui, est-ce une
impossibilité, quand on pense à sa
réalisation ? Non, ce n'est pas une
impossibilité, mais une pure
absurdité, car c'est un peu comme
naviguer/faire voile dans une impasse.
Il est tout simplement
incompréhensible que les gens de
Versailles absolument puissent (se)
représenter quoi que ce soit à propos
de ces choses. Certes, on peut ne pas
regarder clairement, pas assez
concrètement les circonstances, mais
il suffit de penser à une chose.
Laissons de côté la culpabilité de la
guerre. Supposons que les dettes qui
sont nées des anciennes circonstances
doivent être réglées à l'intérieur des
frontières allemandes elles-mêmes.
Laissons donc la dette de guerre de
côté pour l'instant, et alors le seul
intérêt pour les prochaines années
s'élèvera, écoutez, Mesdames et
Messieurs, l'intérêt, je crois, à
vingt-huit milliards de marks par an.
Ce n'est donc pas seulement une
impossibilité, mais une véritable
absurdité. Des choses qui ne se
laissent pas réaliser.
C'est tout de suite le phénomène
typique pour le présent, que
nous avons partout navigué/fait voile
sous l'influence des anciennes
conditions/rapports pour en arriver à
quelque chose qui peut seulement se
développer plus loin si nous
construisons quelque chose de
complètement, complètement nouveau, à
partir de fondations complètement
nouvelles. Eh bien, très bientôt, les
gens seront convaincus qu'ils doivent
construire à partir de fondations
complètement nouvelles. Ceux qui ne
veulent encore rien savoir de la
tri-articulation de l'organisme social
devront apprendre de la politique
étrangère combien il est impossible de
sortir des calamités si nous ne sommes
pas en mesure d'établir des relations
internationales à partir des
nécessités de la vie économique à
travers toutes les conditions
politiques et spirituelles.
Naturellement, cela doit être étudié
en détail. Si on l'étudie, on verra
que la reprise/la guérison peut
seulement venir quand nous essayons de
construire des rapports économiques
internationaux sur le sol qui au moins
pour nous tri-articule l'organisme
social. Ce n'est pas un empêchement
que les États de l'Entente ne
tri-articulent pas. Pour nous, cela
serait seulement nécessaire pour
progresser, pour avoir un peu de
répit/recevoir un peu d’air et des
possibilités de vivre/vie, afin que
vers l'Est, la Russie et l'Ukraine
puissent également aller sur la
tri-articulation.
Mais qui connaît les intentions de
l'âme du peuple russe du plus profond
de lui-même sait combien a en fait été
brisé par la Paix de Brest Litovsk, et
comment il aurait été possible, quand
pas tant aurait été renversé, de
gagner des partisans avec cet
organisme tri-articulée, tout de suite
en Russie. C'est une chose pour
laquelle, bien sûr, il faut trouver
des moyens de compenser. Mais il n'y a
qu'un moyen pour ceux qui ne prennent
pas les choses selon des programmes,
non pas selon des idées préconçues,
mais selon la réalité, y compris en
politique étrangère, de se renforcer
sur une zone suffisamment vaste de
l'Europe centrale et orientale pour
que nous puissions trouver un moyen
d'éviter d'être lésés par le fait qu'à
l'Ouest il y a une intention qui
s'exprime dans les terribles
conditions de paix. C'est justement -
et j’aimerais vous le signaler - que
l'impulsion de cette tri-articulation
au cours de la guerre a d'abord été
pensée comme une politique étrangère,
et c'est ce qui peut être
déprimant/oppressant aujourd'hui :
Après ces expériences terribles et
sanglantes, devrait-il en être de même
maintenant que pendant la guerre ? À
l'époque, j'ai essayé de faire
comprendre en quoi la réaction aurait
été tout à fait différente de la
réaction à tout le reste si une
manifestation de ce genre, qui bien
sûr n'aurait pas été la façon dont
nous sommes maintenant censés parler
de ces choses selon les exigences de
l'époque, mais si une manifestation
dans cette direction avait eu lieu.
Mais c'est une chose que l'on aimerait
souhaiter, que maintenant, une
nouvelle ère s'est ouverte, que cette
nouvelle ère comprenne mieux ces
choses que ces gens qui ont été les
derniers traînards de l'ancienne ère
et qui, parce qu'ils étaient ces
traînards, ont conduit l'humanité
européenne dans la terrible
catastrophe. Que maintenant le plus
grand nombre possible d’humains
aimeraient quand-même ouvrir leur
cœur, afin qu'elles ne soient pas des
traînards, mais des signes
avant-coureurs de ce qui seul peut
aider, à savoir ce qui guérit
réellement l'organisme intérieur. Et
l'organisme intérieur sain trouvera
également les moyens et les manières
de s'affirmer extérieurement de la
bonne manière.
|
Schon öfters
durfte ich nun hier sprechen über
die sogenannte Dreigliederung des
sozialen Organismus, die der Weg
sein soll zur Erfüllung der
gegenwärtigen Zeitforderung, die
sich ausspricht in dem Ruf nach
Sozialisierung. — Heute möchte ich
mir gestatten, ergänzend und
erläuternd zu dem in den vorigen
Vorträgen Gesagten einiges einzelne
hinzuzufügen. Ich weiß sehr wohl,
daß auch das, was ich heute
vorzubringen in der Lage sein werde,
noch nicht für jeden das sein wird,
was er sich vorstellt unter den
geforderten einzelnen praktischen
Ratschlägen. Aber ich möchte sagen,
gerade das wird immer mehr und mehr
erkannt werden, daß die Impulse,
welche unter dem Namen des
dreigliedrigen sozialen gesunden
Organismus sich in die Welt setzen
wollen, in dem Grade und von der Art
durchaus praktische Impulse sind,
daß es, wie bei allen wirklich
praktischen Impulsen, notwendig ist,
dem Vorgebrachten einen gewissen
Wirklichkeitsinstinkt
entgegenzubringen. Denn gerade das,
was nicht ein vorgefaßtes Programm
sein will, was von vornherein so
gedacht und empfunden ist, daß es
aus der Wirklichkeit herausgeformt
und in die Wirklichkeit
hineingedacht ist, das kann im
Grunde genommen nur von demjenigen
verstanden werden, der sich die Mühe
gibt, sich hineinzuversetzen in die
Lage, wie sich solche Dinge
ausnehmen, wenn er Hand anlegen
will, sie in die Wirklichkeit
umzusetzen. Es ist leichter,
irgendein vorgefaßtes Parteiprogramm
zu haben und dessen Verwirklichung
zu fordern, als der Wirklichkeit
selbst abzulauschen, was diese
Wirklichkeit fordert. Der
dreigliedrige soziale Organismus
will das Sozialisierungsproblem so
zur Lösung bringen, daß alles, was
in der Richtung seines Impulses
geschieht, sich bewähren muß erst in
der Anwendung, in dem unmittelbaren
Hineinstellen in die Wirklichkeit.
Für Impulse solcher Art ist die
heutige Zeit auf der einen Seite
ebensowenig zugänglich, wie sie sie
auf der anderen Seite gerade aus den
wesentlichsten Zeitforderungen
heraus notwendig hat. Dieser Impuls
zum dreigliedrigen sozialen
Organismus will in ehrlicher und
offener Weise den Tatsachen zu Leibe
gehen, welche einer wirklichen
Sozialisierung unterliegen können.
Er will vor allen Dingen nicht
verunmöglichen alle die Früchte der
Menschheitskultur, welche sich
ergeben haben aus den großen
Entwickelungsfortschritten der
neueren Zeit heraus. Er will nicht
abbauen, er will aufbauen. Er will
zum Beispiel nicht verunmöglichen,
daß gewisse Betriebszweige, die
entstanden sind und die ganz
bestimmt den menschlichen
Bedürfnissen entsprechen, dadurch
aus der Welt geschafft werden, daß
in einer schablonenhaften Weise
sozialisiert wird, ohne aus der
sachlichen Erkenntnis der
Einzelheiten heraus diese
Sozialisierung zu bewirken. Für ein
solches wirklichkeitsgemäßes
Programm, wenn wir ein anderes Wort
hätten, würde ich es nicht Programm
nennen, muß man allerdings den guten
Willen zum Verständnis aufbringen,
denn man kann sehr leicht verkennen,
was mit diesem dreigliedrigen
sozialen Organismus eigentlich
gemeint ist. Gemeint ist vor allen
Dingen das, was herausgedacht werden
kann aus unserer Lebenspraxis, wie
sie sich gebildet hat durch die
technischen, durch die industriellen
Fortschritte, durch das, was an
Produktionsmitteln und
Produktionserkenntnissen geschaffen
worden ist.
Aber noch aus etwas ganz anderem
heraus muß heute ein wahrhaft
praktischer Impuls nach dieser
Richtung gegeben werden, er muß aus
einer wirklichen Erkenntnis der
Menschenwesenheit heraus gegeben
werden. Deshalb muß ich immer wieder
betonen, es handelt sich beim
dreigliedrigen sozialen Organismus
nicht um die Aufrichtung
irgendwelcher neuen Klassen oder
sonstigen Menschengruppen und ihrer
Unterschiede, sondern es handelt
sich darum, daß bloß alles dasjenige
dreigegliedert wird, was um den
Menschen herum in der Welt vorgeht.
Wir sollen in der Zukunft eine
eigene Wirtschaftsverwaltung, eine
eigene Rechtsverwaltung, eine eigene
Geistesverwaltung haben. Aber es
werden dieselben Menschen sein, die
in dein wirtschaftlichen Organismus,
die in dem geistigen, die in dem
rechtlichen oder staatlichen
Organismus drinnen tätig sind. Ein
fortwährendes Hinüber- und
Herüberwirken durch den Menschen
wird gerade in diesem dreigliedrigen
Organismus die notwendige Einheit
des menschlichen Gesellschaftslebens
herstellen können. Wer so etwas, wie
es heute wirklichkeitsgemäß ist,
einsehen will, der muß vor allen
Dingen wissen, daß es etwas
bedeutet, wenn der Mensch von einer
Sphäre des Lebens in die andere
Sphäre gebracht wird. Dieselben
Menschen werden tätig sein im
wirtschaftlichen Organismus, der für
sich seine eigene Verwaltung, seine
eigene Organisation haben wird.
Dieselben Menschen,
selbstverständlich nicht zu gleicher
Zeit, werden tätig sein im Rechts-
und auch im geistigen Organismus,
wenigstens durch ihre Beziehungen
zum geistigen Organismus.
Nun könnte man sagen, ja, was hat
denn dann diese Gliederung für eine
Bedeutung? Solch einen Einwand macht
nur derjenige, der die Augen
verschließen will vor der wahren
Wirklichkeit. Ich will Ihnen eine
naheliegende Erfahrung anführen. Für
den, der das Leben ein wenig
kennengelernt hat, für den waren bis
vor sehr kurzer Zeit die Kaufleute
ganz andere Menschen nach ihrem
Lebenstypus, möchte ich sagen, nach
der Art, wie sie sich darlebten,
als, sagen wir, steife Bürokraten.
Nun ist etwas sehr Merkwürdiges in
der letzten Zeit unter dem Einfluß
der sogenannten Kriegswirtschaft
geschehen. Es wurden Kaufleute zu
den bürokratischen Regierungsämtern
zugezogen, und siehe da, diese
Kaufleute wurden in den
bürokratischen Regierungsämtern die
schönsten Bürokraten. Nun, das ist
ein unwünschenswertes Beispiel
menschlicher Anpassung an das, in
was der Mensch hineingestellt ist,
aber dieses vielleicht
unsympathische Beispiel weist auf
eine allgemein menschliche
Erscheinung hin. Der Mensch verhält
sich einmal so, wie er sich aus
einem gewissen Arbeitskreis heraus
verhalten muß. Schafft man das
gesamte menschliche
Gesellschaftsleben so um, daß die
drei wesentlichsten Lebenszweige
ihre eigene Verwaltung, sagen wir
ihre eigene Vertretung, ihre eigene
Organisation haben, so wird der
Mensch, der sich in eine solche
Sphäre eines der Glieder des
sozialen Organismus hineinzuleben
hat, aus dem Geiste dieser Sphäre
heraus wirken. Er wird imstande
sein, das zum gesamten menschlichen
Leben beizutragen, was er nimmermehr
beitragen kann, wenn alles im
gesellschaftlichen Leben
durcheinanderwirkt und
durcheinandergemischt ist.
Klarheit auf einem solchen Gebiet zu
schaffen, das fordert allerdings
hingebungsvolle Lebensbeobachtung
und Lebenspraxis. Und wenn auf
solcher hingebungsvollen
Lebensbeobachtung und Lebenspraxis
nicht beruhen wird, was zum Heile
der Menschheit für die Zukunft
erstrebt wird, so werden wir nur
weiter in Wirrnis und Chaos
hineinkommen, nicht aber aus
denselben heraus. Vor allen Dingen
müssen wir gerade dann, wenn wir im
einzelnen Gesundes schaffen wollen,
uns hingebungsvoll widmen können
dem, was eigentlich die unmittelbare
Gegenwart mit Bezug auf das soziale
Leben uns lehren kann. Wir müssen
nicht fragen: Was haben wir seit
Jahrzehnten über Sozialismus, über
sozialistische Programme gedacht? —
und bei diesem Denken dann ganz
übersehen, was um uns herum in der
unmittelbaren Gegenwart da ist,
sondern wir müssen die Fähigkeit
haben, wirklich hinzuschauen auf
diese unmittelbare Gegenwart. Diese
unmittelbare Gegenwart hat etwas
heraufgebracht, was am meisten alle
diejenigen überraschen sollte, die
schon früher über Sozialismus
gedacht haben.
Wer dieses Denken über Sozialismus
auch bei den Sozialisten der
vergangenen Jahrzehnte genau kennt,
der muß eben sagen, eine
Überraschung müßten die Ereignisse
der Gegenwart sein, wenn man die
Dinge gerade heute nur wirklich
sinngemäß und wahrheitsgemäß, offen
und ehrlich nehmen will. Man frage
sich einmal, wenn man nicht bloß auf
das Äußerliche sieht, sondern wenn
man imstande ist, auf das zu sehen,
was in einer Erscheinung den Keim
für die Zukunft enthält, welches ist
denn die auffallendste, die
bedeutsamste Erscheinung im Leben
der sozialen Forderungen der
Gegenwart? Wer wirklich sachgemäß
sich eingelassen hat auf das, was
eigentlich geschieht, der kann,
glaube ich, keine andere Antwort auf
diese Frage finden als: Die
auffallendste Erscheinung ist das
sogenannte Rätesystem. Und man
sollte, ich möchte sagen, die
Begabung aufbringen, auf die
ungeheuer bedeutsame symptomatische
Erscheinung des Rätesystems in
gehöriger Art aufmerksam sein zu
können. Denn in einer gewissen
Beziehung kann gesagt werden, die
Entstehung dieses Rätesystems ist es
gerade, was den hergebrachten
Sozialismus am allermeisten
überrascht haben müßte. Bei diesem
Rätesystem müßte der hergebrachte,
der alte Sozialismus aufmerksam
aufgehorcht haben, er müßte sich
gesagt haben, das ist eigentlich im
Grunde genommen die Widerlegung von
vielem, was ich mir gedacht habe.
Die Widerlegung vieler alter
Vorstellungen vom Sozialismus ist
das Rätesystem. Man braucht sich
nur, ich möchte sagen, skizzenhaft
daran zu erinnern, was von seiten
des hergebrachten Sozialismus immer
wiederum — es geschieht ja leider
bis heute — betont wurde und wird:
Die Menschen machen die sozialen
Umwälzungen nicht, das macht die
Entwickelung. — Es ist davon
gesprochen worden, daß sich die
wirtschaftlichen Formen nach und
nach, vor allen Dingen durch die
Zusammenziehung der
Produktionsmittel in den Händen
weniger Kapitalisten, so umgestalten
werden, daß gewissermaßen die alte
Gesellschaftsart selbst in die neue
hineinwächst.
Nun kam die die Menschheit
erschütternde Weltkriegskatastrophe.
Sie hat sich ergossen auf der einen
Seite über den in seine eigene
Vernichtung hineintreibenden
Kapitalismus. Sie hat sich aber auch
ergossen über die aus der
Menschennatur heraus wahrhaftig
gerechtfertigten Bestrebungen,
welche man die soziale Bewegung
nennt. Was ist denn eigentlich
entstanden aus dieser sozialen
Bewegung heraus? Menschen haben sich
heraus erhoben, Menschen, die in der
verschiedensten Weise als Räte, als
Menschenräte, die Weiterentwickelung
nun in die Hand nehmen wollen, die
von sich aus, von ihrer menschlichen
Entschlußkraft, von ihrer
menschlichen Einsicht, von ihrem
menschlichen Willen aus eingreifen
wollen in die Entwickelung. Würde
man heute ein genügend großes
Unterscheidungsvermögen für die
Tatsachen der Wirklichkeit haben,
dann würde man das Angedeutete eben
als eine ungeheure Überraschung
empfinden. Aber es scheint fast, als
ob gerade in denjenigen Kreisen, die
sich so recht eingelebt haben in die
alten Vorstellungen vom Sozialismus,
dieses Unterscheidungsvermögen
schwer zu erringen wäre. Die
Novemberereignisse sind eingetreten.
Das, was sich im Osten — ich will
darüber weder beifällig noch
abfällig sprechen — als Rätesystem
angekündigt hat, trat auch in
Mitteleuropa auf. Man war genötigt,
durch das, was durch die
Novemberereignisse da war, an irgend
etwas zu denken, was man nennen
konnte: Verwirklichung des sozialen
Strebens, dem man sich seit langer
Zeit hingegeben hat und von dem man
sich seit langer Zeit so viel
verheißen hat. Da sind ganz
merkwürdige Erscheinungen zutage
getreten. Man braucht sich nur an
weniges zu erinnern in dieser
unserer jetzigen so merkwürdigen
Übergangszeit, und man wird sogleich
aufmerksam werden darauf, wie wenig
die alten Denkgewohnheiten gewachsen
waren der neuen Erscheinung, die
eigentlich hätte überraschen sollen.
Ich will Ihnen ein Beispiel
herausheben. Ein ganz kluger Mensch
voller Begeisterung für soziale
Ideen hat in Berlin einen Vortrag
gehalten über Sozialisierung. Er hat
gewisse, ganz allgemeine
Vorstellungen über Sozialisierung
besprochen, wie man sie eben hatte,
als der Sozialismus noch Kritik,
berechtigte, aber eben bloß Kritik
üben konnte, als er noch nicht, wie
es seit dem November ist, aufgerufen
war, Hand anzulegen an die
Ereignisse. Da hat er sich ganz
bestimmte allgemeine Vorstellungen
über das, was als Sozialisierung nun
eintreten sollte, gemacht, und ich
glaube — denn das ist seinen
Ausführungen für einen Menschen, der
die Menschenseele zwischen den
Zeilen des Ausgeführten erkennen
kann, durchaus zu entnehmen —, der
Mann hat sich sagen müssen: Was ich
mir da vorgestellt habe in
allgemeinen Programmsätzen, das ist
nicht zu machen! — Wenn nur irgend
etwas nicht zu machen ist, dann sagt
man heute — man hat es auch früher
gesagt, aber heute ist es sehr
charakteristisch geworden —, nun,
die Menschen sind noch nicht reif
dazu, das kommt später. Ja, später
also kommt nach den Anschauungen
dieses Mannes der wahre Sozialismus.
Was aber kommt bis dahin? Er hat nun
ein weites Sozialisierungsprogramm
ausgearbeitet, es ist der Ingenieur
Dr. Hermann Beck in Berlin, und er
nennt dasjenige, was erreicht werden
soll in der Übergangszeit,
Sozialkapitalismus. Wir haben es
also glücklich dahin gebracht, daß
uns die Ereignisse, die da
eingetreten sind, nicht dasjenige
als Ideal vorschweben lassen, was
immer gefordert worden war, eine
wirkliche Überwindung der Schäden
des Kapitalismus, sondern daß uns
als Ideal vorschweben soll ein
Sozialkapitalismus. Allerdings muß
man unterscheiden lernen zwischen
wirklicher Sozialisierung und
demjenigen, was heute vielfach
angestrebt wird, der Überführung des
Privatkapitalismus in Staats- und
Kommunalkapitalismus. Das ist keine
Sozialisierung, das ist
Fiskalisierung oder etwas Ähnliches.
Es darf nicht verwechselt werden
Sozialisierung mit Fiskalisierung.
Worauf hingeschaut werden muß heute
-- wenn man Sinn für die
Wirklichkeit hat, tut man es auch —,
das ist, wie ich schon angedeutet
habe, das Sich-Herausheben der
Menschen, die mittun wollen am
sozialen Geschehen, und das spricht
sich aus in dem sogenannten
Rätesystem. Mit diesem Rätesystem
aber wird niemand fertig, der da
will aus abstrakten Grundsätzen, aus
irgendeiner Ideologie heraus, aus
irgendwelcher utopistischen
Voraussetzung heraus den Übergang
finden vom Kapitalismus zum
Sozialismus.
Es ist untunlich heute, das zeigt
gerade das Streben nach dem
Rätesystem, von oben herab
irgendeinen Sozialisierungsversuch
zu machen. Es ist heute der einzige
Weg, in gemeinsamer Arbeit mit
denjenigen, die heraufstreben nach
dem Rätesystem, in unmittelbar
menschlichen Ideen wirklich
Meinungs- und Erfahrungsaustausch zu
schaffen. Deshalb sagte ich, als ich
am Dienstag hier sprach, notwendig
ist heute, daß wir die Realität des
Vertrauens verstehen lernen, daß wir
lernen, wirklich mit denjenigen zu
schaffen, die aus dem schaffenden
Volke heraufkommen und nach
bestimmten Zielen streben. Viel
wichtiger ist es heute, zu suchen,
was derjenige zu sagen hat, der von
der Arbeit kommt, als aus
irgendwelchen Ideen heraus
nachzudenken, wie irgendein Gesetz
oder dergleichen werden soll. Was
wir heute brauchen, was heute
wirkliche Realität sein muß, das
ist, anzuerkennen, daß aus dem Volke
heraus geschehen muß, was geschehen
soll. Es ist daher wichtiger als
oben untereinander Sitzungen
abzuhalten, die lebendige Verbindung
mit den breitesten Massen des Volkes
herzustellen. Sitzungen oben
abzuhalten, das führt uns nur zur
Fortsetzung der alten Schäden, denn
was sich heute verwirklichen will,
das muß unmittelbar aus dem Volke
heraus stammen, und das Symptom
dafür, daß dies die Geschichte will,
das ist das Rätesystem. Und dazu
kommt noch, dieses Rätesystem ist im
Grunde genommen schon bis jetzt in
doppelter Gestalt entstanden, und so
wie der Leidensweg des Proletariats
notwendigerweise zur Dreigliederung
des sozialen Organismus hingeführt
hat, weil das Proletariat auf den
drei Lebensgebieten an Leib und
Seele seine Not erfahren hat, ebenso
weist heute schon auf die
Dreigliederung des sozialen
Organismus die merkwürdige
Erscheinung des Rätesystems hin.
Zunächst stellt sich dieses
Rätesystem so dar, daß auf der einen
Seite sogenannte Arbeiterräte
erwachsen, auf der anderen Seite
aber zeigt sich schon eine andere
Räteform, diejenige Räteform, die
jetzt auftritt als Forderung nach
Betriebsräten.
Wer Instinkt hat für das, was sich
aus der Zeit herausbildet, der kann
heute schon wissen, das System der
allgemeinen Arbeiterräte weist nach
der politischen Seite, der
Staatsseite, der Rechtsseite hin und
kann seine Ausbildung nur dann
erfahren, wenn wir entgegengehen
können einem vom Wirtschafts- und
Geistesleben getrennten Rechtsleben.
Solche Dinge kommen, indem sie sich
aus der Menschheit heraus loslösen,
ich möchte sagen, mit der
unvermeidlichen geschichtlichen
Unklarheit heraus. Aber gefragt
werden muß, wie kann auf einem
gesunden Boden, der eine wirkliche
Organisation der menschlichen
Gesellschaft möglich macht, das
gestaltet werden, was in dieser
Weise sich geltend macht? Ebenso wie
das Arbeiterrätesystem hinweist nach
dem selbständigen Rechtsboden, so
weist das Institut der Betriebsräte
hin auf den selbständigen
Wirtschaftsboden, denn darin soll
die Praxis der Impulse für den
dreigliedrigen sozialen Organismus
gesucht werden, daß da nicht in die
Luft hinein mit einem Programm
gebaut wird, sondern aus der
geschichtlichen Wirklichkeit, die
man nur richtig beobachten muß, auf
Grund und Boden gebaut wird. Es
braucht wahrhaftig nicht diskutiert
zu werden darüber, ob die Räte eine
Wirklichkeit sind oder nicht. Sie
sind es zum Teil, sie werden es
immer mehr werden, kein Mensch wird
sie wieder zurücktreiben können, sie
werden in noch ganz anderen Formen
auferstehen, als sie schon da sind.
Das wirklichkeitsgemäße Denken, das
fordert von uns, daß wir den Boden
schaffen, auf dem mit diesen Räten
gearbeitet werden kann.
Der eine Boden, auf dem schaffen
will der dreigliedrige soziale
Organismus, ist der
Wirtschaftsboden. Die verehrten
Zuhörer, welche frühere Vorträge von
mir gehört haben, werden wissen, daß
es sich hier darum handelt, diesen
Wirtschaftsboden so zu gestalten,
daß auf ihm selbst verschwindet das
sogenannte Lohnverhältnis, daß die
Regulierung von Art und Zeit und
dergleichen der menschlichen
Arbeitskraft aus dem
Wirtschaftskreislauf abgeschoben und
in den Rechtsstaat hineinversetzt
wird, auf dem entschieden wird über
Zeit, Art und Maß der menschlichen
Arbeitskraft. Auf dem
Wirtschaftsboden bleibt fernerhin
dasjenige, was zur Offenbarung kommt
in der Wirklichkeit als
Warenproduktion, Warenzirkulation,
Warenkonsumtion. Auch das werden Sie
aus den früheren Vorträgen entnommen
haben, daß es sich für das
Wirtschaftsleben handelt um eine
solche Organisierung, die in
Assoziationen besteht, hauptsächlich
in solchen Assoziationen, welche
gemeinsam regeln die
Konsumtionsverhältnisse und die
Produktionsverhältnisse. Es ist
oftmals gesagt worden von
sozialistischer Seite: In der
Zukunft kann nicht produziert
werden, um zu profitieren, sondern
es muß produziert werden, um zu
konsumieren. Da ist es eine
Selbstverständlichkeit, daß das, was
keine bewußte Rolle im
Wirtschaftsprozeß selbst bisher in
erheblichem Maße gespielt hat, in
den Vordergrund der wirtschaftlichen
Arbeit tritt: das Konsuminteresse.
Es werden sich Genossenschaften
bilden müssen, in denen vertreten
sind ebenso das Konsuminteresse wie
das davon abhängige
Produktionsverhältnis. Bei diesen
Genossenschaften wird es
hauptsächlich darauf ankommen,
innerhalb der praktischen Arbeit
immer herauszufinden, wie groß eine
solche Genossenschaft sein muß. Die
Größe einer solchen Genossenschaft
kann sich nicht aus den Grenzen der
Staatsgebilde, welche im Laufe der
neueren Geschichte entstanden sind,
ergeben — aus dem einfachen Grunde,
weil diese Staatsgebilde zu
geschlossenen Verwaltungskörpern aus
noch ganz anderen Rücksichten heraus
entstanden sind als aus den
Produktions- und
Konsumtionsverhältnissen, und weil
andere Grenzen sich ergeben, sobald
die Menschen sich in bezug auf
Konsumtions- und
Produktionsverhältnisse sozial so
zusammenschließen, daß durch die
Regelung der Produktions- und
Konsumtionsverhältnisse jener
gegenseitige Wert der Waren
herauskommt, der für die breitesten
Volksschichten eine gesunde
Lebenslage möglich macht.
Man wird, indem man sich solchen
Aufgaben widmet, zu einer wirklichen
Wirtschaftswissenschaft aufsteigen
müssen, allerdings zu einer
Wissenschaft, die nicht aus den
Fingern gesogen werden darf, auch
nicht aus subjektiven
Menschenerfahrungen, sondern aus den
Erfahrungen des gemeinsamen
Wirtschaftslebens heraus. Man wird
innerhalb dieser Erfahrungen
beobachten müssen, wie zu kleine
Genossenschaften dahin führen, daß
die Angehörigen dieser
Genossenschaften in bezug auf ihre
wirtschaftliche Lage verkümmern
müssen; zu große Genossenschaften
müssen ebenso dazu führen, daß
Verkümmerung eintritt in dem
wirtschaftlichen Leben, das durch
die Genossenschaften versorgt wird.
Wenn man einmal das diesbezügliche
Gesetz, welches ja dem
Wirtschaftsleben zugrunde liegt,
klar erkennen wird, dann wird man es
mit folgenden Worten aussprechen: Zu
kleine Genossenschaften fördern das
Verhungern der Teilnehmer dieser
Genossenschaften, zu große
Genossenschaften fördern das
Verhungern der anderen im
wirtschaftlichen Leben mit diesen
Genossenschaften verbundenen
Menschen. Darum wird es sich
handeln, daß dieser zweifachen
Verkümmerung der menschlichen
Bedürfnisse ausgewichen werde. Das
wird die Richtlinie sein, in welcher
gearbeitet werden muß aus allen
Gliedern des Volksganzen heraus.
Denn es läßt sich nicht durch
irgendein mathematisches Errechnen
finden, wie groß eine solche
Genossenschaft sein muß, sie muß an
dem einen Orte eine bestimmte Größe
haben, an einem anderen Orte eine
andere. Sie muß ihre Größe regeln
nach den tatsächlichen
Voraussetzungen. Diese tatsächlichen
Voraussetzungen sind nun von
denjenigen festzulegen, welche im
wirtschaftlichen Leben selbst
drinnenstehen. Sie lassen sich nicht
anders regeln, als wenn man absieht
von einer jeden staatlichen
Gesetzgebung für das
Wirtschaftsleben, dieses
Wirtschaftsleben seiner eigenen
Lebendigkeit überläßt, so daß durch
das fortwährende lebendige
Zusammenwirken der Räte dieses
Wirtschaftsleben gestaltet werden
kann. Die eine Genossenschaft muß
nach den Verhältnissen zu einer
gewissen Zeit vergrößert, die andere
verkleinert werden. Denn der soziale
Organismus ist nicht etwas, das sich
durch eine Verfassung festlegen,
sich durch einmal feststehende
Gesetze bestimmen läßt, sondern er
ist etwas, was in fortwährendem
Leben ist wie im Grunde genommen
auch ein natürlicher Organismus.
Daher kann das, was Maßnahme des
Wirtschaftslebens ist, sich nur
ausdrücken höchstens in mehr oder
weniger kurz- oder langfristigen
Verträgen, welche geschlossen
werden, niemals aber in irgendeiner
Begrenzung oder Feststellung der
Befugnisse der Räte, die in das
Wirtschaftsleben hineingehören.
Sie können mit
Recht heute noch sagen, der erzählt
uns von dem Maß der Größe einer
Genossenschaft, aber wo liegen die
Beweise für diese Sache? Ja, das
liegt eben darin, daß wir es bis
heute noch zu keiner
Wirtschaftswissenschaft gebracht
haben, die im eminentesten Sinne
beruhen muß auf wirtschaftlicher
Erfahrung, die nicht konstruiert,
nicht aus der Idee heraus gewonnen
sein kann, sondern nur aus dem Leben
heraus. Ich sage Ihnen, daß niemand,
der selbstlos hingebend das
Wirtschaftsleben wirklich studiert
hat, zu einer anderen Ansicht kommt
als derjenigen, die ich Ihnen
ausgedrückt habe. Denn es ist das
Eigentümliche der sozialen Gesetze,
daß sie niemals so bewiesen werden
können wie natürliche Gesetze,
sondern daß sie bewiesen werden
müssen unmittelbar in der Anwendung,
daß daher nur der einen Sinn für sie
haben kann, der für die soziale
Wirklichkeit einen gewissen
Realitätsinstinkt hat. Das ist so
schwierig in der Gegenwart, daß wir
vor Tatsachen stehen, denen
gegenüber dieser Realitätsinstinkt
notwendig ist, daß die Menschen sich
aber so sehr sträuben, diesen in
jeder Menschenseele vorhandenen
Realitätsinstinkt zur Ausbildung zu
bringen.
Was als zweite Aufgabe sich
notwendig machen wird in der
Zukunft, das wird eine aus den
Gesetzen des Wirtschaftslebens
heraus sich ergebende
Preisregulierung sein, die
darstellen wird den gegenseitigen
Wert der Waren. Denn nur dadurch
wird es möglich sein, daß das
Grundgesetz aller Sozialisierung
verwirklicht werde, wenn man eine
solche Preisregulierung in der
wirtschaftlichen Erfahrung wird
wahrnehmen können. Dadurch wird es
möglich sein, daß das Grundgesetz
aller Sozialisierung erfüllt werde,
das doch im Grunde genommen in
nichts anderem besteht, als daß
dasjenige, was ein normaler Mensch
durch normale, in seinen Anlagen
begründete Menschenarbeit leisten
kann, gleichkommt demjenigen, was
die Gesellschaft, in der er sich
befindet, für ihn leistet, so daß
jeder für das, was er produziert,
aus der Gesellschaft heraus den
äquivalenten Konsum haben kann. Dazu
muß selbstverständlich kommen, was
aus der Gemeinschaft geleistet
werden muß für diejenigen Menschen,
die durch Krankheit, Alter oder
Unnormalität von der Gesellschaft
selbst erhalten werden müssen. Diese
Sache wird durch keinerlei Lohnkampf
oder ähnliches erreicht, sondern
lediglich dadurch, daß sich die
Wirtschaftszirkulation so vollzieht,
daß eine gesunde Preisbildung, nicht
zu niedere und nicht zu hohe Preise
da sind. Die Preise an sich, meine
sehr verehrten Anwesenden, man kann
auch sagen, sie seien gleichgültig.
Es kommt nur immer darauf an, daß
man dasjenige verdient, was die
Dinge kosten. Das wäre aber nur der
Fall in solchen Gesellschaften,
welche bloß Bodenprodukte
erarbeiten. In dem Augenblick, wo in
einer Gesellschaft zugleich Produkte
fabriziert werden müssen, zu denen
man vom Menschen wiederum
fabrizierte Produktionsmittel
braucht, gibt es einen notwendigen
Normalpreis, der nicht über- und
nicht unterschritten werden darf.
In dieser Beziehung könnte selbst
von der Geschichte außerordentlich
viel gelernt werden, wenn man die
Geschichte heute schon so betrachten
könnte, daß dieser Betrachtung
zugrunde lägen nicht
Wirtschaftsphantastereien wie
vielfach in den
Wirtschaftsgeschichten der
verflossenen Jahre, sondern
wirkliche Erkenntnisse der
wirtschaftlichen Gesetze. Es ist zum
Beispiel außerordentlich lehrreich
für den Menschen, der es auf diesem
Boden ehrlich meint, daß wir für die
wesentlichsten Gegenden
Mitteleuropas schon einmal so weit
waren, daß nahezu eine Art
Normalpreisbildung über weite
Territorien hin vorhanden war. Das
war ungefähr im fünfzehnten, gegen
die Mitte des fünfzehnten
Jahrhunderts. Diese
Normalpreisbildung — bitte lesen Sie
das in den Geschichten, die
wenigstens einige Anhaltspunkte
darüber geben, nach —, die dazumal
über einen großen Teil von Europa
ging, sie war nur dadurch möglich
geworden, daß die alte Hörigkeit und
halbe Sklavenverhältnisse, die alte
Erbpächterei und dergleichen
allmählich besseren Zuständen
gewichen waren, besseren Zuständen,
durchaus keinen idealen Zuständen.
Dann aber trat ein Ereignis ein,
welches dieser wirtschaftlichen
Entwickelung den Boden entzog. Man
kann gar nicht leicht sagen, was es
für die europäische Menschheit
bedeutet hätte, wenn dieses Ereignis
nicht eingetreten wäre.
Selbstverständlich will ich nicht
schlechte Geschichtskonstruktion
treiben, will mich keiner
Geschichtskritik hingeben, sondern
nur auf diese Dinge hinweisen zum
besseren Verständnis, denn was
geschah, mußte geschehen. Man kann
gar nicht ausdenken, welche
wirtschaftliche Entwickelung wir
genommen hätten nach dem Günstigen
hin, wenn dasjenige, was schon
vorbereitet war um die Mitte des
fünfzehnten Jahrhunderts, wenn das
eine geradlinige Fortsetzung
gefunden hätte. Aber es ist
abgeschnitten worden durch die
radikale Einführung der römischen
Rechtsbegriffe; abgeschnitten worden
dadurch, daß gerade von dem
Rechtsboden aus das Wirtschaftsleben
gestört worden ist. Wer diese
Erscheinung in ihren Fundamenten
kennt, der hat schon darin einen
ungeheuer starken geschichtlichen
Beweis für die Notwendigkeit der
Abgliederung des eigentlich
staatlichen Lebens von dem
wirtschaftlichen. Alte
Menschheitsgewohnheiten führten zu
einer gewissen Sympathie für diese
römischen Rechtsbegriffe. Im
Baltenlande, von dem so viel
Reaktionäres ausgegangen ist, fanden
sich im Landtag Leute, welche
sagten: Nach den römischen
Rechtsbegriffen, die wir wieder
einführen müssen, weil das die
richtigen sind, müßten eigentlich
die Bauern wiederum Sklaven werden.
Solche Dinge müssen heute, wo wir,
wie ich schon sagte, nicht vor der
kleinen, sondern vor der großen
Abrechnung stehen, im Grunde
genommen mit gesundem Seelenauge
durchschaut werden, durchschaut
werden in all ihrer Konsequenz für
die Gegenwart. Man wird aber
brauchen, wenn man nach dieser Seite
hin und noch nach mancher anderen
das selbständige Wirtschaftsleben
wird praktisch gestalten wollen,
eine wirkliche Organisierung gerade
des Rätesystems. Es wird sich darum
handeln, daß dasjenige, was heute
ersehnt wird, was erhofft wird, was
einige Menschen sich schon bestreben
aus einem gewissen Zeitverständnis
heraus auf seine Füße zu stellen,
das System der Betriebsräte, daß das
in den Betrieb hineingestellt wird,
damit es Vermittler sein kann
zwischen den Arbeitern und den
Arbeitsleitern der Zukunft in dem
Sinne, wie ich das in meinem letzten
Vortrag hier charakterisiert und wie
ich es namentlich in meinem Buche
«Die Kernpunkte der sozialen Frage»
dargestellt habe. Das wird die erste
Aufgabe sein, auf welche die
Betriebsräte werden kommen müssen,
wirklich Vermittler sein zu können
für jene Verträge, die über die
Leistungen abgeschlossen werden
müssen zwischen den Arbeitern und
Arbeitsleitern der Zukunft, die
keine Kapitalisten weiter sein
werden. Aber alle diese Dinge können
heute schon vorbereitet werden. Alle
diese Menschen, die in solcher
Räteschaft drinnen stehen, können
heute schon Funktionen, wenn es auch
nur Übergangsfunktionen sein können,
übernehmen. Weiter wird der
Betriebsrat vor allen Dingen zu
vermitteln haben alles das, was aus
dem Betrieb heraus sich als
allgemeine Interessen des Lebens in
einem geschlossenen
Wirtschaftskörper geltend macht.
Noch anderes wird aber nötig sein
für dieses Betriebsrätesystem, wenn
man nicht wirtschaftlich weiter
individualisieren will, womit gerade
die Arbeiterschaft nach kurzer Zeit
am wenigsten einverstanden sein
würde; wenn man das ganze
Wirtschaftsleben, den
zusammengehörigen Wirtschaftskörper
wird sozialisieren wollen, dann wird
man manche andere Typen von Räten
brauchen. Ich möchte nur aus den
Arten der Räte herausheben, daß man
Verkehrsräte brauchen wird und
außerdem Wirtschaftsräte. Nahestehen
werden die Betriebsräte den
Produktionsverhältnissen und
Produktionsbedürfnissen der
arbeitenden Menschheit. Nahestehen
werden die Wirtschaftsräte den
Konsumtionsverhältnissen.
Das wird einen Wirtschaftskörper
geben, welcher vor allen Dingen ein
wirkliches Rätesystem darstellen
wird.
Ein solches Rätesystem, welches
nicht verhindert — das wird es sein,
worauf es ankommt bei der
praktischen Ausgestaltung —, daß im
einzelnen maßgebend sein kann die
Initiative des einzelnen im
Wirtschaftsleben tätigen Menschen.
Das kann, wenn Vertrauen herrscht,
aber wirklich ausgebaut werden.
Würde diese Initiative des einzelnen
Menschen etwa durch das Rätesystem
untergraben, dann würde alle
Internationalität des
Wirtschaftslebens aufgehoben. Diese
Internationalität des
Wirtschaftslebens würde ja ganz
besonders aufgehoben — darüber
machen sich heute die Menschen kaum
éine Vorstellung, in welchem Grade
—, wenn man statt der Sozialisierung
eine Verstaatlichung, das heißt den
Staatskapitalismus eintreten lassen
würde, wenn man verquicken würde
Wirtschaftsleben mit dem
Staatsleben. Wenn der Staat
wirtschaften würde, wie es manche
anstreben — wer die tatsächlichen
Verhältnisse kennt, weiß das —, dann
würde es unmöglich sein, jene
komplizierten Verhältnisse, welche
die Internationalität des
Wirtschaftslebens notwendig macht,
zu beherrschen. Gliedert man ein
wirkliches System von Wirtschafts-,
Verkehrs-, Betriebsräten und
ähnlichen Räten, die wahrhaftig
nicht so viele Menschen zur Leitung
aus der arbeitenden Menschheit
herausnehmen werden wie die heutige
Bürokratie, dann, wenn man bei der
praktischen Ausführung noch dazu
kommt, die Initiative des
Verwaltungsmenschen nicht zu
untergraben, dann werden all die
feinen Apparate des
Internationalismus trotz der
Sozialisierung voll aufrecht
erhalten werden können. Dann wird
man bewirken, wenn die Räte
wirkliche Räte sind, das heißt
solche Institutionen, die Richtungen
des Lebens geben werden, daß diese
Räte es durch das Zusammenleben mit
den Verwaltungsmenschen dahin
bringen werden, daß der von ihnen
mit Vertrauen begabte
Verwaltungsmensch auch die
Initiative in ihrem Sinne im
einzelnen ergreifen kann. Die großen
Linien der Einrichtungen werden
immer von der Räteschaft ausgehen.
Dasjenige, was Tag für Tag
unternommen werden muß, das wird
gerade dadurch aus der Räteschaft
herausgehoben werden können. In
dieser Beziehung kann derjenige,
welcher sich das Wirtschaftsleben
abgegliedert denken kann, gerade aus
der Berücksichtigung all der
Verhältnisse, die heute da sind, an
Einrichtungen herangehen, welche die
Errungenschaften der alten Kultur
nicht abbauen, welche es aber
möglich machen, daß innerhalb dieser
Errungenschaften für alle Menschen
ein menschenwürdiges Dasein
herbeigeführt wird.
Sie können fragen, welche Mittel
wird denn das vom Staat abgetrennte
Wirtschaftsleben haben, um das, was
als Maßnahme getroffen wird, auch in
einem gewissen Sinne gegen die
Widerstände der einzelnen Menschen
durchzuführen? Heute denkt man sich
allerdings, daß solche
Durchführungen nur durch
Zwangsmittel möglich sind. In dieser
Beziehung ist man ja noch nicht sehr
von den alten Denkgewohnheiten
abgegangen. Ich weiß nicht, wieviele
Menschen es bemerkt haben, daß in
merkwürdiger Art sich solche alten
Denkgewohnheiten fortsetzen. Wenn
ich heute zum Beispiel eine gewisse
Stelle aus einer gewissen Rede
vorlese, so wird mancher Mensch
erstaunt sein. Diese Stelle — sie
ist eine Ansprache an einen
Truppenbestand in Danzig -- heißt:
«Die Truppen sollen den Mann sehen,
der für ihr Wohl und Wehe eintritt
und für die militärische Zucht und
Ordnung sich einsetzt. Wenn der
richtige militärische Geist in der
Truppe lebt, werde ich Treue mit
Treue vergelten.» Sie werden sagen,
in welcher alten Kaiserrede haben
Sie denn das aufgegabelt? — Nein,
das ist aus der Rede, die der
Reichswehrminister Noske vor den
freiwilligen Truppen in Danzig
gehalten hat. So nisten sich die
alten Denkgewohnheiten ein. Aber
darauf kommt es an, daß wir über die
alten Denkgewohnheiten hinauskommen.
Heute bemerken die Menschen noch gar
nicht, wie sie in den alten
Denkgewohnheiten fortwursteln, wie
wenig sie aus den alten Dingen
herausgekommen sind. So fragt
natürlich mancher, der sich nur
vorstellen kann, daß durch
irgendeine staatliche oder gar
militärische Zwangsgewalt das
ausgeführt werde, was als Maßnahme
getroffen wird: Was hat der
Wirtschaftskörper für Mittel, um das
zur Durchführung zu bringen, was in
solcher Art, wie geschildert, aus
seinem Schoß geboren ist? — Er hat
in der Zukunft ein sehr wirksames,
aber zugleich ein sehr menschliches
Mittel, den Boykott. Der Boykott,
der noch nicht einmal durch
Zwangsmittel unter solchen
Voraussetzungen, wie ich es
geschildert habe, verhängt zu werden
braucht, sondern der sich einfach
von selbst ergibt. Wenn eine
Genossenschaft für irgendeinen
Betrieb und Konsumtionszweig besteht
und jemand wird sich auf die Seite
stellen wollen, so wird er nicht
produzieren können, gerade unter dem
Gesetz, daß dann der Kreis, aus dem
heraus er produziert, zu klein sein
wird. Und in ähnlicher Weise werden
andere Voraussetzungen einer
Durchkreuzung der wirtschaftlichen
Maßnahmen durch den
selbstverständlichen Boykott aus der
Welt geschafft werden können. Würde
etwa jemand glauben, daß der
Widerspenstige dann selbst zu einer
so großen Genossenschaft kommen
könnte, daß er konkurrieren könnte
-- jener braucht nur nachzudenken
über die wirklichen Gesetze des
Wirtschaftslebens und er wird
wissen, daß er, bis er zu dieser
Konkurrenz kommen würde, längst
draufgegangen sein muß.
Das müssen Sie als Lebenspraxis
hinter der Dreigliederung suchen,
daß diese Dreigliederung rechnet mit
den Wirklichkeiten und diesen
Wirklichkeiten Boden schaffen will.
Allerdings wird man es mit gewissen
Dingen ernst nehmen müssen, die
heute noch gar sehr den menschlichen
Denkgewohnheiten widersprechen. Man
wird es ernst nehmen müssen mit dem,
was ich in früheren Vorträgen schon
ausgeführt habe, mit der
Emanzipierung des Geisteslebens. Mit
diesem geistigen Leben wird man
etwas zu verwirklichen haben, das
eigentlich in dem Ruf der
sozialistischen Denker immer gelegen
hat, aber gerade heute schlecht
verstanden wird. Es hat das drinnen
gelegen, daß es zu so etwas Neuem
kommen muß, aber man hat niemals ein
klares Denken darüber gehabt. Man
hat immer wieder auf seiten des
Sozialismus gesagt: An die Stelle
der Konkurrenz, des Profitierens muß
die sachliche Verwaltung treten. —
Ganz richtig. Sie muß insbesondere
auf dem Gebiet des Geisteslebens
auftreten. Da wird allerdings
notwendig sein, daß dieses
Geistesleben aus sich selbst heraus
sich wird verwalten können. Rein aus
den Beobachtungen über die
Menschenwesenheit heraus wird man
durch eine Massenpädagogik imstande
sein, etwas wirklich Fruchtbares für
die Zukunft zu schaffen. Ich weiß,
daß ich für sehr viele heute
vielleicht sogar etwas Tolles sage,
indem ich sage: Wollen wir in
gesunder Weise sozialisieren, dann
müssen wir vor allen Dingen die
menschliche Kraft und Anlage so zum
Ausdruck bringen, daß der Mensch
durch seine normale Lebenszeit
hindurch kraftvoll in der
Wirklichkeit drinnen stehen kann.
Das wird sich insbesondere in der
freien Verwaltung des
Unterrichtswesens zeigen. Auf
anderen Gebieten hat es sich ja in
wenig erfreulicher Weise schon
gezeigt, indem die
Beförderungsverhältnisse im alten
Staat es dahin gebracht haben, daß
auf den höchsten Ratsstellen in der
Regel die alten Herren gesessen
haben, die dann möglichst wenig mehr
mit der Sache wollten zu tun haben.
Aus der Selbstverwaltung des Geistes
wird sich in der Zukunft gerade die
Notwendigkeit ergeben, daß diese
alten Herren die verschiedensten
führenden Aufgaben haben werden.
Dazu müssen sie aber jugendfrisch
sein. Unsere Staatsschule untergräbt
die Jugendfrische. Diese
Jugendfrische hat man allerdings im
Reichsgreisenbahnamt, pardon
Reichseisenbahnamt — man hat
Reichsgreisenbahnamt gesagt, weil
die Stellen meistens mit Greisen
besetzt sind —, nicht angetroffen.
Notwendig wird es sein, daß wir die
allererste Stufe des
Schulunterrichts, der sich nur im
freien Geistesleben entfalten kann,
aus einer gründlichen Anthropologie
heraus gestalten können, damit
nicht, wie es jetzt geschieht, die
menschlichen Denk- und Fühl- und
Willenskräfte so entwickelt werden,
daß das spätere Leben nicht imstande
ist, sie aufrecht zu erhalten,
sondern sie abschwächt. Wir müssen
in den Jahren, in denen der Mensch
Denken, Fühlen und Wollen
auszubilden hat, das alles so
gestalten, daß wir dem Leben eine
Unterlage schaffen. Nimmermehr kann
nachgeholt werden vom Menschen
dasjenige, was in den Jugendjahren
zu erreichen ist. Aber nur dann,
wenn das Schulleben verwaltet wird
aus den eigensten Gesetzen des
Menschenlebens heraus, nicht aus der
staatlichen Korporation, dann kann
es möglich sein, daß durch das ganze
Leben hindurch die Stärke seiner
Kraft nicht abgeschwächt werde.
Und für das soziale Leben wird es
notwendig sein, daß wir künftig
nicht bloß ein Wissen uns aneignen
durch die Schulanstalten, sondern
daß wir lernen zu lernen, vom Leben
immer zu lernen lernen. Es sieht
heute noch sonderbar aus, wenn man
sagt, daß ein wirklich sachgemäß
eingerichteter Schulunterricht uns
ganz andere Greise liefern wird in
der Zukunft, als wir sie heute
haben.
Sehen Sie, da ist es notwendig, daß
neue Dinge auftreten, Dinge, an die
jetzt gar nicht gedacht wird. Die
Leute machen heute noch verdutzte
Gesichter, wenn man ihnen davon
redet, daß man gerne das
Geistesleben so hätte, daß es seinen
eigenen Gesetzen folgen könnte. Sie
können sich gar nichts anderes
vorstellen, als ein vom Staate
verwaltetes Geistesleben, weil sie
gar keine Ahnung haben von dem, was
der Mensch selber ist in der
menschlichen Gesellschaft. Die Dinge
liegen heute ernst, und diejenigen,
die die Dinge klein nehmen wollen,
die kommen heute nicht zu dem, was
uns so notwendig ist, zur Gesundung
des sozialen Organismus. Man muß es
immer wieder sehen, wie merkwürdig
die Leute in den alten
Denkgewohnheiten fortmachen, wie sie
sich höchstens dazu aufraffen,
einmal zu sagen, das ist uns so
unklar, was der sagt. Gewiß, solche
Dinge, die die Kraft in sich haben
müssen, eine langdauernde
Wirklichkeit zu gebären, die muß man
zunächst als etwas, was einem unklar
ist, hinnehmen, denn man muß sich
gewöhnen, durch die Beschäftigung
mit ihnen sich eine neue
Lebensauffassung wirklichkeitsgemäß
anzueignen. Heute haben wir die
Pflicht, zu reflektieren auf unsere
tiefen Instinkte. Wenn wir auf sie
reflektieren, dann werden wir in der
Lage sein, das, was scheinbar unklar
ist, in Klarheit zu erkennen. Wenn
heute viele Leute sagen, die Impulse
des dreigliedrigen sozialen
Organismus seien unklar, so liegt
eben vielfach die alte verkehrte
Schulbildung zugrunde, welche die
Menschen davon abgebracht hat, zu
einem wirklich konzentrierten Denken
zu kommen, zu der Auffassung von
wirklichkeitsgemäßen Gedanken zu
kommen. Und so ist man in der Lage,
auf der einen Seite dasjenige sagen
zu müssen, was notwendig ist, auf
der anderen Seite darum kämpfen zu
müssen, daß nicht allerlei
Vorurteile aus alten
Denkgewohnheiten heraus neue Dinge
in der Welt schaffen wollen. Wenn
heute die Leute immer wieder sagen:
Welches ist der Weg? Wie macht man
es? — Ich möchte wissen, was ein
klarerer Weg wäre, als dieser des
dreigliedrigen Organismus, wenn man
ihn nur gehen will. Aber denken Sie
einmal, was da zunächst wird
geschehen müssen, wenn man ihn gehen
will. Was sich fortsetzt als
Regierung aus den früheren
Entwickelungsläuften, wird sich
eines Tages sagen müssen: Wir
behalten zurück all diejenigen
Ressorts, die sich auf das
rechtliche Leben, auf die
öffentliche Sicherheit und
dergleichen beziehen. Mit Bezug auf
das Geistesleben, Kultus,
Unterricht, technische Ideen auf der
einen Seite, mit Bezug auf das
Wirtschaftsleben auf der anderen
Seite, auf Industrie, Handel,
Gewerbe und so weiter, werden wir
eine Liquidierungsregierung. Das
braucht unsere Zeit als etwas
unmittelbar Praktisches: die
Einsicht, daß die Regierungen, die
aus den alten Usancen und
Gewohnheiten kommen, sich aufraffen
können, sich solches, wie es eben
angedeutet ist, zu sagen; abzuwerfen
nach links und rechts das
Geistes-und das Wirtschaftsleben,
damit diese sich selbst gestalten
und verwalten können.
Nur die Initiative kann bei den
bisherigen Regierungen liegen, weil
sie sich schon einmal aus den alten
Verhältnissen heraus entwickelt
haben, aber sie müssen die
Selbstlosigkeit haben, nach links
und nach rechts
Liquidierungsregierungen zu werden.
Das erfordert die große Abrechnung.
Wer das unpraktisch nennt, ich kann
ihn begreifen, weil er eben nicht
umdenken kann, was Jahrhunderte in
seinen Kopf hineingehämmert haben.
Heute aber stehen wir vor der
Notwendigkeit, hinauszuhämmern aus
dem Kopf, was Jahrhunderte
hineingehämmert haben. Heute stehen
wir vor der Notwendigkeit, die Dinge
mit dem allergrößten Ernst zu
nehmen, denn nur dieses allergrößte
Ernstnehmen ist das wirklich
Praktische. Dieser Ernst, er wird
sich dann vereinigen mit solchen
Erkenntnissen, wie sie notwendig
sind, und die ich Ihnen angeführt
habe mit Bezug auf die Gestaltung
des Wirtschaftslebens, Größe oder
Kleinheit dieser oder jener
Genossenschaften, Preisfestsetzung
und so weiter. Aber das sind
Aufgaben, die im Konkreten, im
Praktischen bevorstehen, zu denen
wir uns entschließen müssen, denn
das sind die Grundlagen einer
wirklichen Sozialisierung, die
Grundlagen für eine wirklich soziale
Gestaltung des menschlichen Lebens.
Das wollen, wenn sie es auch noch
nicht sagen können, die
Rätegemeinschaften, die sich erheben
wollen aus der großen Gemeinschaft
des Volkes heraus. Deshalb hätten
überrascht sein sollen die Menschen
über die Rätesysteme, besonders alle
diejenigen, die glaubten, schon
genügend hingekommen zu sein zu dem,
was man Sozialisieren nennt. Heute
erlebt man merkwürdige Sachen.
Ich mußte heute nachmittag, weil man
mir ihn brachte, einen merkwürdigen
Satz lesen, der, ich möchte sagen,
mit den sonderbarsten Gefühlen von
mir aufgenommen werden mußte in
dieser ernsten Zeit. Da las ich in
Anknüpfung an die Impulse dieses
dreigliedrigen Organismus folgenden
Satz. Man möchte es eigentlich nicht
recht glauben:
«Es handelt sich in dem
gegenwärtigen Kampf gar nicht darum,
eine Idee zu finden oder den
richtigen Mann an die Spitze zu
stellen, sondern darum, wie die
sozialistische Idee in die
Wirklichkeit umgesetzt werden muß.
Nicht um schöne Pläne handelt es
sich, sondern um die Ausführung.»
Nun frage ich Sie, meine sehr
verehrten Anwesenden, wie kann man
ausführen, wenn man nichts zum
Ausführen hat? Solche Dinge werden
heute gesagt im guten Glauben, aus
einer guten Meinung heraus. Sie sind
aber nichts anderes als ein Symptom
dafür, wie wenig Sinn und Verstand
die Menschen haben für das, was zu
geschehen hat. Jemand weist den Plan
eines Hauses auf, und es wendet ihm
jemand ein: Nicht auf den Plan des
Hauses kommt es an, sondern auf die
Ausführung. — Da darf wohl gefragt
werden: Wo ist euer Plan? Wo zeigt
er sich? — Wir würden schweigen,
wenn euer Plan sich zeigte, denn wir
sprechen wahrhaftig nur durch die
Tatsachen gerufen.
Daß solche Dinge heute möglich sind,
daß ein solches Denken gegenüber dem
Ernst der Zeit möglich ist, das ist
es, was einen immer wieder und
wiederum betrübt sein läßt, wenn man
an die Möglichkeit und an die
Notwendigkeit desjenigen denkt, was
zu geschehen hat. Wir müssen heute
ergriffen werden, gerade wir hier in
Mitteleuropa, von dem Ernst der
Lage. Denn nur dadurch, daß wir uns
heute abgewöhnen, außerhalb der
Dinge — weil wir nie in die Dinge
hineinschauen — zu denken und zu
reden, nur dadurch werden wir das
große Unheil abwenden. Man braucht
heute die Möglichkeit, aus der
breitesten Masse der Menschheit
heraus zu schaffen. Versucht jemand
diese Möglichkeit, dann wendet man
ihm ein, er suggeriere den Massen
etwas, denn die Massen verstünden
das gar nicht. Die leitenden Kreise
haben nämlich keine Ahnung davon,
was alles die Massen heute schon
verstehen in den unverbrauchten
Gehirnen, wovon sie selber nichts
verstehen, weil sie nichts verstehen
wollen. Diese Dinge sind ein
Zeitproblem, und ich schrecke nicht
zurück, von ihnen zu sprechen, wenn
noch so viele Einwände gemacht
werden über Suggestion und
dergleichen, denn ich sage im Grunde
nur das, was aus den Herzen und
Seelen der Leute dann selber kommen
würde, wenn sie darüber, was in
diesen Herzen und Seelen lebt, zur
Klarheit kommen würden. Ich möchte
nur zur Klarheit bringen, was in den
Herzen und Seelen lebt. Davon aber
wollen viele Leute heute eben ganz
und gar nichts wissen, weil sie das
Zusammenleben mit denjenigen
scheuen, die gerade die Forderungen
der Zeit deutlich in ihrem Herzen
tragen. Darüber erfährt man
allerdings aus allerlei Stimmen der
Zeit gar mancherlei. So schrieb
neulich ein Herr aus einer ganz
bestimmten Empfindung heraus in der
viel-gelesenen Zeitschrift «Die
Hilfe» — und die ist ja keine
sozialistische, aber sie will eine
soziale Zeitschrift sein, in
sozialistischen Zeitschriften kann
man heute schon ähnliches lesen —:
Wir können jetzt nicht
sozialisieren. — Darauf kommt er
nicht, daß er ja nicht weiß, wie man
es macht, sondern er schreibt
natürlich nicht sich, sondern den
anderen die Ursache zu, warum er
keine Ahnung hat, wie die
Sozialisierung sich vollziehen soll.
Da sagt er ganz naiv in seinem
Artikel: «Der Kapitalismus hat uns
eben die Menschen verdorben ... Ja,
wer über ein Volk von gesunden,
arbeitsfrohen, fröhlichen,
gutherzigen Menschen verfügte, denen
die Brüderlichkeit ein lebensvoller
Begriff und nicht, wie uns, nur ein
Schlagwort wäre, der könnte es
wagen, von heute auf morgen den
Kommunismus einzuführen.»
Nun frage ich Sie, ob irgendein
Mensch in der Welt notwendig hätte,
den Kommunismus einzuführen, wenn
wir in einer Gesellschaftsordnung
lebten, in der die Menschen gesund
sind, arbeitsfroh, fröhlich,
gutherzig und in der allein die
Brüderlichkeit lebte. Sehen Sie, das
ist die Gedankenwelt von heute. Die
Menschen ahnen gar nicht, was sie
vor kurzer Zeit noch gesagt haben.
Sie hätten es wahrhaftig nicht
nötig, an ein Ideal des Sozialismus
zu denken, wenn die Menschen so
wären, wie ihnen die Möglichkeit
geboten werden soll, zu sein, gerade
durch die Sozialisierung.
Eines bedenken die Menschen immer
nicht: ist der natürliche Organismus
gesund, dann spürt der Mensch das
nicht, was Gesundheit des
natürlichen Organismus ist. Dann muß
er in der Gesundheit doch erst
suchen, er kann es aber dann, die
Harmonie seiner Seele, meinetwegen
die Freude seiner Seele. Ist aber
der Organismus krank, dann spürt er
den Schmerz, dann ist der Schmerz
des Organismus ein Teil seines
Seelenerlebnisses. Dann darf niemand
kommen und sagen, ich kann dich
nicht gesund machen, denn ich könnte
das nur, wenn du zuerst in deiner
Seele dich gesund fühltest, wenn du
Harmonie, Freude in deiner Seele
hättest. — Wir haben den gesunden
sozialen Organismus anzustreben. Das
ist es, worauf es ankommt. Wir
dürfen nicht fragen, wie der Herr,
von dem ich eben gesprochen habe:
Aber wo sollen wir Menschen dazu
hernehmen? Die Menschheit muß für
den Sozialismus erst erzogen werden!
— Denken Sie an den Münchhausenschen
Helden, der sich selbst an seinen
Haaren in die Luft heben will. Nein,
der Sozialismus soll da sein, damit
die Menschen erzogen werden können.
Die Menschen unreif zu nennen, wenn
man nicht in der Lage ist, selber zu
reifen Impulsen zu kommen, das ist
leicht. Unsere Aufgabe ist es in der
Gegenwart, nicht die Menschheit
anzuklagen, sondern Verhältnisse
herbeizuführen, die es dahin
bringen, daß wir nicht mehr nötig
haben, im heutigen Ausmaß die
Menschheit anzuklagen. Deshalb setzt
sich der Impuls, von dem hier
gesprochen wird, die Aufgabe, die
Bedingungen des gesunden sozialen
Organismus zu untersuchen. Man wird
nicht weiterkommen, bis Verständnis
erweckt ist für diesen
dreigliedrigen sozialen Organismus.
Dann möchte ich sehen, wenn in einer
genügend großen Anzahl von Menschen
— und darauf kommt es heute an —
Verständnis vorhanden ist für das,
was geschehen soll, welche Regierung
solchem Verständnis widerstreben
kann! Unter anderen Voraussetzungen
kommen wir mit allen Experimenten
nicht vorwärts.
Heute muß die Mühe genommen werden,
in breitesten Kreisen Verständnis zu
erzeugen. Das kann schneller gehen,
als man glaubt. Und das muß
schneller gehen, als man glaubt,
denn die Phrasen von der Unreifheit
der Menschen sprechen nur diejenigen
aus, die selber unreif sind. Wir
haben keine Zeit, davon zu träumen,
daß man lange brauchen wird, um zu
sozialisieren. Sieht man die
praktische Möglichkeit ein, sich auf
die drei Grundlagen des Geistigen,
des Rechtlichen, des
Wirtschaftlichen zu stellen, dann
wird man erkennen, daß man auf
diesen drei Grundlagen eine
wirkliche Sozialisierung durchführen
kann. Aber man muß sich
entschließen, nicht an den alten
Vorurteilen festzuhalten. Man muß
sich entschließen, wirklich
umzulernen. Derselbe Herr, von dem
ich schon erzählt habe, sagt noch
den schönen Satz dazu: «Jede
Erneuerung, die dieser Entwicklung»,
er meint die Entwickelung nach
gutherzigen, freundlichen,
zufriedenen Menschen hin,
«vorauszueilen versucht, muß
scheitern, weil sie eben im
Empfinden des Volkes keinen Rückhalt
findet.» — In den Empfindungen
dieses Herrn findet sie allerdings
keinen Rückhalt. Über solche
Empfindungen muß, wenn sie sich
nicht bessern können, einfach
hinweggeschritten werden, denn die
Menschheit darf nicht weiter
zurückgehalten werden durch alte
Vorurteile und alte
Denkgewohnheiten. Wir haben heute
nötig, daß wir tief in uns gehen,
daß wir innerlich reformieren und
revolutionieren unser Empfinden und
unser Denken. Dann werden wir bei
den Menschen den Resonanzboden
finden. Wir brauchen den Menschen
nichts zu suggerieren, wir brauchen
nur die Klarheit zu finden für
dasjenige, was sie in berechtigter
Weise wollen. Wir brauchen nur die
Arbeit des Vertrauens zu tun und uns
nicht vor dieser Zusammenarbeit mit
den breiten Massen zu scheuen, dann
werden wir im wahren Sinne des
Wortes den Forderungen der heutigen
Zeit dienen.
Heute muß sich, das will ich auch
diesmal wiederum sagen, ein jeder
bedeutungsvoll an das Wort halten:
Ich muß verstehen lernen, was zu tun
ist, aus den Erscheinungen der Zeit,
aus den laut sprechenden Tatsachen
heraus, bevor es zu spät ist. Und es
könnte sehr bald zu spät werden, was
dann diejenigen am allermeisten
bedauern würden, welche sich nicht
herbeigelassen haben, sich aus dem
Können heraus, das sie sich
angeeignet haben, so umzugestalten,
daß sie diese neuen Forderungen der
Zeit wirklich verstehen und sich in
ihren Dienst stellen können. Sich in
den Dienst der Zeit stellen können,
auch wenn wir im tiefsten Innern
umlernen müssen, das muß die Aufgabe
aller Menschen werden, ehe es zu
spät ist!
Schlußwort nach der Diskussion
Da ja im Grunde genommen kaum irgend
etwas in der Diskussion außer von
einem der verehrten Redner
vorgebracht worden ist gegen meine
Ausführungen, so erübrigt es sich
auch für mich, in dem Schlußwort
besonders viel und Ausführliches zu
sagen. Ich möchte ja auch auf die
Ausführungen des widersprechenden
Redners nicht zurückkommen. Ich
glaube, daß es doch eine gewiß
merkwürdige Art ist, zu sagen, man
solle die Dinge widerlegen, die
durchaus gegenüber dem, was in
meinem Buche steht, Unrichtigkeiten
sind. So kann ja doch eine
Diskussion nicht verlaufen, daß man
während dieser Diskussion
Unrichtigkeiten oder Schiefheiten
aufstellt und einen dann
verpflichtet zu widerlegen, was
einem niemals eingefallen ist zu
behaupten. Ich möchte nur auf das
eine hinweisen. Es ist ja im Grunde
genommen von Herrn L. schon gesagt
worden und auch meine Überzeugung,
daß gerade, was Karl Marx betrifft,
derjenige, der Karl Marx kennt,
wirklich kennt, wird sagen müssen,
Karl Marx hat sich schon immer so
von den Tatsachen der Geschichte,
der zeitgenössischen Geschichte
belehren lassen, daß ganz zweifellos
heute jemand furchtbar rückständig
sein würde, der nicht imstande wäre,
sich die Antwort auf die Frage zu
geben: Was würde unter den heutigen
Verhältnissen gerade Karl Marx
denken? — Sehen Sie, es gibt ein
sehr, sehr merkwürdiges Wort von
Karl Marx, das mir einfällt da, wenn
jemand wie Herr W. in so sonderbarer
Weise auf Karl Marx hinweist. Marx
hat manche Zeitgenossen gefunden,
die seine Anhänger waren, die sich
Marxisten genannt haben, und von
Karl Marx rührt das merkwürdige Wort
her, das aber eine sehr tiefe
Bedeutung hat gegenüber diesen
Marxisten: Was mich anbetrifft, ich
bin kein Marxist. — Solch ein Wort
sollte einem eigentlich doch zu
denken geben. Man muß sich manchmal
fragen, wie es sich eigentlich mit
den Anhängern einer gewissen
Anschauung verhält. Eine Anschauung,
wie die von Karl Marx vorgebrachte,
sie ist gerade von dem Hervorbringer
so gemeint, daß er sie hineinfließen
läßt in die volle Zeitbewegung. Und
nur derjenige versteht sie in einer
späteren Zeit, der sie so
aufzunehmen vermag, daß er sie für
seine Zeit wiederum umzuwandeln in
der Lage ist. Das ist wohl über
diese Bemerkung genug. Jetzt möchte
ich nur, weil hier drei Fragen
gefallen sind, über diese drei
Fragen ein paar Bemerkungen machen.
Alle drei Fragen beziehen sich
nämlich auf die auswärtige Politik.
Selbstverständlich könnte ich sie ja
im einzelnen beantworten, wenn es
nicht vielleicht heute doch besser
sein könnte, bitte mißverstehen Sie
das nicht, gerade diese drei Fragen
nicht so in der Form, wie es der
Fragesteller will, gegenüber den
noch schwebenden Ereignissen zu
beantworten. Es ist schon notwendig,
gegenüber dem, was heute schwebende
Ereignisse sind, zurückzuhalten,
obwohl es nicht gerade
wahrscheinlich ist, daß dasjenige,
was ich hier spreche, morgen im
«Temps» steht. Aber es ist schon
besser, wenn gewisse Dinge nicht
dadurch verpfuscht werden, daß man
in sie hineinredet. Ich will Ihnen
aber doch das Folgende darüber
sagen, damit Sie nicht glauben, daß
etwas leichthin zurückbehalten
werden könnte mit Bezug auf die
Beantwortung dieser Frage. Sehen
Sie, was jetzt dargeboten wird als
Dreigliederung des sozialen
Organismus ist zunächst in der
furchtbar schweren Kriegszeit zuerst
gerade als außenpolitische
Angelegenheit behandelt worden. In
einer Zeit, wo nicht daran gedacht
werden konnte, innerhalb
Deutschlands die Sozialisierung
unmittelbar vor einem Kriegsende in
Angriff zu nehmen, wo es sich nur
darum handeln konnte, was setzt
Deutschland zum Beispiel den
«Vierzehn Punkten» Woodrow Wilsons
entgegen, wenn es zu einer möglichen
Beendigung der furchtbaren
Ereignisse kommen möchte? Ich bin
heute noch mehr als dazumal der
Meinung, daß manches und viel hätte
geholfen werden können, wenn man
dazumal jener auswärtigen Politik
Verständnis entgegengebracht hätte,
welche neben der Sozialisierung in
dieser Dreigliederung des gesunden
sozialen Organismus liegt. Das ist
es ja gerade, möchte ich sagen, was
heute so betrüblich vor mir steht.
Diese Gliederung wäre, wie ich
meine, die einzige Möglichkeit
gewesen, nicht zu solch einem
schreckhaften Kriegsende zu kommen,
wie man gekommen ist. Möge doch
jenes Nichtverstehen, das dazumal
die entsprechenden Kreise gezeigt
haben, nicht auch das werden, was
heute die, auf die es ankommt, die
breitesten Schichten des Volkes, zu
dem ihrigen machen. Könnte man doch
die Herzen dieser breitesten
Schichten des Volkes mehr finden,
als man finden konnte die Herzen
derjenigen, die statt irgendeine
vernünftige Außenpolitik unter dem
Einfluß dieser Impulse zu suchen,
Brest-Litowsk und was darauf gefolgt
ist, angerichtet haben.
Ich kann Ihnen ja nicht jetzt einen
zweiten Vortrag über auswärtige
Politik halten. Aber man wird einmal
die wirklichen Ursachen, die
weiteren und näheren, dieser
unseligen europäischen Ereignisse
der letzten fünf Jahre studieren.
Man wird künftighin studieren zum
Beispiel jenes Gewebe von
sogenannten Kriegsursachen, die zum
österreichisch-serbischen Konflikte
geführt haben. In diesen Konflikt
sind hineinverwoben als auswärtige
Politik chaotische wirtschaftliche
und politische Ursachen. Und wer wie
ich sein halbes Leben, das ist drei
Jahrzehnte, in Österreich zugebracht
hat, wer die österreichischen
Verhältnisse kennt, der weiß, daß
das aus der unseligen Entwickelung
dieser österreichischen Verhältnisse
so kommen mußte, weil diese
Verhältnisse nur zu halten gewesen
wären, wenn man im richtigen
Zeitpunkt hätte auseinanderlösen
können die wirtschaftlichen und die
politisch-rechtlichen Verhältnisse
auch in bezug auf die äußere
Politik. Sehen Sie, ich kam dann
während des Krieges einmal nach
Wien. Da kamen mir verschiedene
Leute entgegen und sagten, indem sie
nur die eine Seite, die
wirtschaftliche Seite der
Kriegsursachen hervorhoben: Ach,
dieser Krieg mit Serbien ist ja nur
ein Schweinekrieg. -- Das drückt ja
natürlich nur nach einem Gebiet die
wirtschaftliche Ursache aus, aber
sie ist drinnen gewesen. Dazu kamen
die politischen und sogar die
kulturellen Ursachen, wenn sie auch
in verschiedenen Volkssprachen
lagen, von denen Österreich
offiziell dreizehn hatte. Kurz, wie
gesagt, ich müßte ausführliche
Vorträge halten, wenn ich Ihnen
zeigen wollte, wie diese Dinge über
die ehemaligen Staatsgrenzen
hinübergewirkt haben, die ich eine
unorganische, chaotische
Durcheinanderwürfelung der drei
Lebenszweige nenne, welche in der
Zukunft zunächst auseinandertreten
müssen. So kann ich heute dies alles
aus leicht begreiflichen Gründen ja
nur andeuten.
Sehen Sie, dasjenige, was man jetzt
Kriegsschuld nennt, was man
Friedensbedingungen nennt, von denen
hier in der Frage die Rede ist — ja,
ist das eine Unmöglichkeit, wenn man
an die Verwirklichung denkt? Nein,
das ist nicht eine Unmöglichkeit,
sondern ein bloßer Unsinn, denn das
ist etwas wie das Hineinsegeln in
eine Sackgasse. Es ist
schlechterdings unbegreiflich, wie
sich die Leute in Versailles
überhaupt etwas vorstellen können
bei diesen Dingen. Gewiß, man schaut
vielleicht nicht klar, nicht konkret
genug hinein in die Verhältnisse,
aber bedenken Sie doch nur das eine.
Lassen wir die Kriegsschuld
beiseite. Nehmen wir das an, was aus
den alten Verhältnissen heraus sich
ergeben hat an Schulden, die getilgt
werden sollen innerhalb der
deutschen Grenzen selber. Also
lassen wir die Kriegsschuld
vorläufig weg, dann betragen für die
nächsten Jahre die bloßen Zinsen,
hören Sie wohl, meine sehr verehrten
Anwesenden, die Zinsen, wie ich
glaube, achtundzwanzig Milliarden
Mark jährlich. Also nicht bloß
Unmöglichkeit, sondern wirklich
Unsinn liegt vor. Dinge, die sich
gar nicht realisieren lassen.
Das ist gerade die typische
Erscheinung für die Gegenwart, daß
wir überall unter dem Einfluß der
alten Verhältnisse hineingesegelt
sind in etwas, das sich nur dann
überhaupt weiter entwickeln kann,
wenn wir ganz, ganz neu, aus ganz
neuen Fundamenten heraus etwas
aufbauen. Nun, davon werden sich
sehr bald die Menschen überzeugen,
daß sie aus ganz neuen Fundamenten
heraus aufbauen müssen. Diejenigen,
die heute noch nichts wissen wollen
von der Dreigliederung des sozialen
Organismus, die werden es gerade an
der auswärtigen Politik lernen
müssen, wie unmöglich es ist, aus
den Kalamitäten herauszukommen, wenn
wir nicht in die Lage kommen, über
alle politischen und geistigen
Verhältnisse hinweg aus den
Notwendigkeiten des
Wirtschaftslebens internationale
Beziehungen herzustellen. Natürlich,
das muß im einzelnen studiert
werden. Wird es studiert, so zeigt
sich eben, daß die Gesundung nur
kommen kann, wenn wir den Aufbau der
internationalen
Wirtschaftsverhältnisse auf dem
Boden versuchen, der wenigstens für
uns den sozialen Organismus
dreigliedert. Das ist gar kein
Hindernis, daß die Staaten der
Entente nicht dreigliedern. Für uns
wäre es nur notwendig, um vorwärts
zu kommen, um überhaupt wiederum
Luft zu bekommen und
Lebensmöglichkeiten, daß nach Osten
hin Rußland und die Ukraine auch
eingehen könnten auf die
Dreigliederung.
Aber wer aus tieferen Gründen heraus
die Intentionen der russischen
Volksseele kennt, der weiß, wieviel
eigentlich verbrochen worden ist
durch den Frieden von Brest-Litowsk,
und wie es möglich gewesen wäre,
wenn nicht so vieles verschüttet
worden wäre, in der Tat mit diesem
dreigliedrigen Organismus gerade in
Rußland am ehesten Anhänger zu
gewinnen. Das ist etwas, wofür
natürlich Wege gesucht werden
müssen, um es nachzuholen. Aber es
gibt für den, der die Dinge nicht
nach Programmen nimmt, nicht nach
vorgefaßten Gedanken, sondern so,
wie sie sich in Wirklichkeit
darstellen, auch in der
Außenpolitik, nur die eine
Möglichkeit, so zu erstarken über
ein genügend großes Territorium über
Ost- und Mitteleuropa hin, daß wir
die Möglichkeit finden, keinen
Schaden dadurch zu nehmen, daß im
Westen jene Absicht besteht, die
sich in den schauderhaften
Friedensbedingungen zum Ausdruck
bringt. Es sind eben — auf diese
Tatsache möchte ich Sie hinweisen —
die Impulse dieser Dreigliederung
während des Kriegsablaufes als
auswärtige Politik zuerst gedacht
worden, und das ist es, was einen
heute bedrücken kann: Soll das auch
jetzt nach diesen furchtbaren,
blutigen Erfahrungen wiederum so
sein, wie es während des Krieges
war? Dazumal versuchte ich
klarzumachen, wie ganz anders
reagiert worden wäre als auf alles
übrige, wenn eine Manifestation nach
dieser Richtung, die natürlich nicht
so gelautet hätte, wie man jetzt
über diese Dinge zu sprechen hat
nach den Zeitforderungen, aber wenn
eine Manifestation nach dieser
Richtung geschehen wäre. Aber das
ist etwas, was man wünschen möchte,
daß jetzt, wo eine neue Zeit
angebrochen ist, diese neue Zeit
besser verstehen würde diese Dinge,
als sie jene Menschen verstanden
haben, die die letzten Nachzügler
der alten Zeit gewesen sind, und
die, weil sie diese Nachzügler
gewesen sind, die europäische
Menschheit in das furchtbare Unglück
hineingeführt haben. Möchten doch
jetzt möglichst viele Menschen ihre
Herzen auftun, damit sie nicht
Nachzügler seien, sondern Vorboten
desjenigen, was allein helfen kann,
nämlich desjenigen, was den inneren
Organismus wirklich gesundet. Und
der gesunde innere Organismus, der
wird auch die Mittel und Wege
finden, sich nach außen in der
richtigen Weise geltend zu machen.
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