triarticulation

Institut pour une tri-articulation sociale
(contenu spécifique au site français)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch English Dutch Skandinavisk Français Italiano Español Português (Brasileiro) Russisch
Recherche
 contact   BLOG  impressum 
Collection ga330  :

Réorganisation de l'organisme social.




CHEMINS HORS DU BESOIN SOCIAL ET VERS UN OBJECTIF PRATIQUE

Conférence publique, Stuttgart, samedi 3 mai 1919

WEGE AUS DER SOZIALEN NOT
UND ZU EINEM PRAKTISCHEN ZIELE

Offentlicher Vortrag, Stuttgart, 3. Mai 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 330 136-163 (1983) 03/05/1919

Original





Traducteur: FG   v. 00 non relue - 27/12/2019 Éditeur: SITE

Dans la situation grave actuelle d'une grande partie de l'humanité, en particulier de l'humanité de l’Europe centrale, il serait désastreux de chercher à guérir divers dommages sociaux graves par de petits et mesquins moyens. Il est nécessaire aujourd'hui de prendre son essor à des impulsions globales et pénétrantes basées sur une connaissance réelle de ce qui nous a plongés dans la confusion et le chaos, et il est nécessaire de regarder d'une manière impartiale, honnête et sincère ce qui est réellement là et dont nous voulons sortir. Ces considérations, caractérisées par les quelques phrases que je viens de mentionner, ont été le point de départ de la rédaction de cet appel à la tri-articulation de l'organisme social, qui vous est connu et dont je veux de nouveau parler aujourd'hui. Il est toujours seulement possible, j’aimerais dire, de souligner de tel ou tel point de vue la nécessité de ce qui est dit dans cet appel et maintenant un peu plus largement, mais aussi un peu plus largement, dans mon livre « Les points centraux de la question sociale dans les nécessités de la vie du présent et du futur ». Et on aurait besoin de beaucoup de conférences si l'on voulait seulement pointer du doigt tout ce qui sous-tend les impulsions qui ont conduit à cet appel. Par conséquent, je dois vous demander d'accepter ce que je peux dire dans une seule conférence de telle sorte qu'elle puisse toujours seulement être une partie de ce qui conduit réellement à la compréhension de cette volonté sociale qui est pensée avec l’appel. Mais je voudrais avant toutes choses indiquer aujourd'hui qu'aussi un coup d’oeil sur ce qui a conduit à partir de la situation internationale à la terrible catastrophe de ces dernières années doit, quant on l'examine correctement et de manière impartiale, conduire à cet appel. Lorsque nous parlons de l'Allemagne du point de vue de la politique étrangère, les conditions politiques et intérieures semblent nous forcer aux impulsions qui sont pensées ici. L'idée de base qui sous-tend cet appel est que la terrible situation dans laquelle nous sommes entrés découle essentiellement de cette évolution récente qui a conduit à un mélange de trois domaines de la vie qui doivent maintenant se développer indépendamment, les trois domaines de la vie spirituelle, de la simple vie politique, juridique ou étatique, et de la vie économique.







Dans l'état-unitaire, de plus en plus considéré comme la panacée de l'ordre social, hypnotisant l'humanité, tout ce qui fait la force de ces trois domaines de la vie a été fusionné. Aujourd'hui, le salut doit être recherché comme un véritable objectif pratique par rapport à notre organisme social dans l'indépendance de ces trois domaines de la vie. C'est d'abord sous une forme abstraite, j’aimerais dire l'impulsion de base qui sous-tend cet appel. Si nous voulons comprendre, d'un des nombreux points de vue que l'on peut considérer, ce qui a conduit l'humanité d'Europe centrale, en particulier, à la terrible et terrifiante catastrophe d'aujourd'hui, nous devons regarder dans une certaine mesure vers la gauche et vers la droite. L'Allemagne était en guerre contre l'Ouest et contre l'Est, le peuple allemand était impliqué dans la guerre, et il est juste de dire que, d'après les conditions de l'Ouest et de l'Est dans leur interaction, nous devons également comprendre la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui en Europe centrale.


Celui qui se tourne vers l'Occident, s'il veut d'abord considérer les difficultés sociales, se rendra compte que dans les pays occidentaux, dans les pays avec lesquels la guerre la plus longue a été menée, une fusion claire de la vie économique et de la vie politique a eu lieu dans l'évolution historique des temps récents, de sorte que je voudrais dire que dans cette région du monde, des instinct de peuple, notamment à partir de la population anglophone, j’aimerais dire, sur ce domaine de la terre est apparu comme élémentairement naturel avant toute chose une aspiration d’état sous les points de vue particuliers de la vie de l’économie. Tout ce qui était politique a été imprégné par l'économique. Les lois économiques sont devenues là des lois politiques. C'est ainsi que nous voyons la fusion de la vie politique et économique quand nous orientons le coup d’oeil vers l'Occident.

D'une autre manière, nous voyons la fusion de la vie politique et de la vie de culture d'abord sous la forme de cultures de peuple nationalistes et leur vie de l’esprit sortant de ce nationalisme. En regardant vers l'Est, nous voyons la fusion de la vie de l’esprit avec la vie politique. Tout - ici, cela peut seulement être évoqué, comme le montre une étude approfondie des conditions européennes et américaines – tout montre que les substances explosives qui se sont progressivement accumulées entre l'Europe centrale et l'Occident peuvent seulement être comprises du conflit qui a surgi en Occident même entre la vie de l’économie et la vie de l’état, parce que la vie de l’économie et la vie de l’Etat, mais avec une prévalence particulière de la vie de l’économie, ont été fusionnées d’une manière chaotique. En Orient, les explosifs se stockaient par la fusion des cultures spirituelles particulières des communautés nationales avec la vie politique de l'État.



Entre ce qui s'y accumulait, nous étions placés dans l’évolution des temps plus récents. Jusqu'à présent, nous avons manqué d’apprendre ce qu’est notre tâche dans cet être coincé entre l'Ouest et l'Est. La terrible catastrophe mondiale qui a émergé de ces deux impulsions que j'ai caractérisées devrait nous apprendre où nous avons à piloter, tout de suite en Europe centrale, qui devrait apprendre de l'Ouest et de l'Est. Elle devrait apprendre de l'Occident qu'en tant que voisin de cet Occident, elle aurait la tâche de particulariser et d’autonomiser vie de l’économie et vie politique d'État. De l'Orient, elle a à apprendre la distinction de la vie de l’esprit de - si nous regardons superficiellement nous le voyons aussi seulement dans la vie nationale – de la vie de l'Etat. D'énormes erreurs - il ne sert à rien de se fermer devant ce fait aujourd'hui – d’énormes erreursse sont accumulées dans la politique des États centraux, dans la politique désinvolte de ces États centraux, qui ont finalement abouti dans la nullité, parce que les hommes d'État n'ont pas été capables de voir, comme il est encore inoffensif en Occident aujourd'hui par certains instincts de peuple que la vie de l’économie a fusionné avec la vie politique et a la main haute en elle, mais comme elle a fourni/livré du matériel explosif sur du matériel explosif en Orient, que la vie spirituelle a fusionné avec la vie de l'état d'une manière inorganique. Ce sont des erreurs politiques énormes qu’on doit justement reconnaitre dans leur nécessité historique qui ont dû finalement se décharger dans cette catastrophe qui nous a apporté le désastre/malheur le plus terrible. Avait-t-on dans les derniers temps, et je pense déjà de longs derniers temps, oui, a-t’on en fait jusqu’à aujourd’hui la bonne volonté, de regarder ces circonstances/rapports d'une manière énergique ? Ne se trouve-t-il pas parmi nous, malgré la situation terrible d'aujourd'hui, de nombreuses personnalités qui, considèrent un coup d’œil sur les impulsions vraiment pratiques, comme de l’idéalisme dépourvu de valeur, parce que ces impulsions pratiques sont aujourd'hui de grands idéaux, et qui, à partir du confort et de la timidité de l'esprit, portent à de petits objectifs qu'ils appellent seuls pratiques, tandis qu’ils se tournent contre les grands objectifs qui sont nécessaires comme contre des impraticables/non pratiques. Ces gens, qui aujourd'hui rejettent les grands objectifs vraiment pratiques comme des idéalismes et aimeraient seulement regarder que le tout prochain, sont les mêmes ou les descendants de ceux-là mêmes qui ont amené l'humanité d'Europe centrale, l'humanité européenne en général, dans la situation actuelle et qui vont faire que les dégâts deviendront toujours plus grands. Quand ce n'est pas possible que la pratique de la vie réelle prenne la place de la soi-disant pratique de la vie des petits bougres et des philistins - aujourd'hui la situation doit être vue impartialement et honnêtement – ainsi ne viendra jamais ce qu’est le résultat d'une véritable politique étrangère, qui conduit aux impulsions de la tri-articulation de l'organisme social.

Mais aujourd'hui, nous n’avons pas seulement à faire à une conséquence de la politique étrangère. Nous avons affaire à des forces d’évolution qui inondent encore à partir d’un tout autre côté et font des vagues dans l'humanité ! Ce à quoi nous sommes confrontés aujourd'hui peut être comparé à la migration des peuples et à la rencontre de cette migration des peuples au début du Moyen Âge avec le christianisme. A qui prend en compte les grandes impulsions du christianisme dans leur efficacité à travers le Moyen Âge et le nouvel âge actuel, doit en fait lui venir quel caractère les impulsions du christianisme on prises tout de suite chez les peuples dont on parle habituellement en considérant la migration des peuples et lesquelles ont été adoptées parmi les peuples plus au sud. Originaire d'Asie, le christianisme a d'abord touché les peuples très développés de Grèce et d'Italie, les intellectuels très développés de ces régions du sud de l'Europe. Ce n'est qu'alors qu'il envahit les terres des "barbares", comme les peuples du Sud appelaient ceux qui venaient à eux en tempête du Nord. Si l'on se crée un aperçu général de ces conditions/rapports, alors on trouve ce qu’en fait, ce par quoi le christianisme en tant que tel devint œuvrant mondialement ne s'est pas formé lorsqu'il est passé par les peuples du Sud, qui étaient au plus haut niveau mais qui étaient déjà en voie de déclin, mais qu'il a développé ses énormes impulsions dans les cœurs, dans les têtes de ces peuples qui avaient encore une intelligence non dépensée, un force inutilisée dans leur âme. C'était, j’aimerais dire, la migration horizontale des peuples avec ses particularités au début du Moyen Âge. Aujourd'hui, en ce que nous regardons le mouvement prolétarien, nous sommes devant à une migration verticale des peuples. Des profondeurs de la vie de culture aux courants dominants de la culture, coule ce qui peut être appelé le prolétariat. Mais ce que nous devons chercher comme nouvel élément de culture qui nous sauve, comme les grandes impulsions qui nous sortent des confusions, cela œuvre, j’aimerais, à partir de profondeurs grises de l'esprit, tout comme le Christianisme l'a fait un jour pour les peuples grecs et romains. Et nous voyons comment ce que l'avenir veut saisir pour une réorganisation du monde en relation spirituelle, étatique, économique, a besoin des intellects non utilisés, des âmes tranquille non utilisées de ces masses de peuples qui coulent de bas en haut dans la migration verticale actuelle des peuples, pendant, comme je l'ai déjà expliqué ici la dernière fois, dans les cerveaux usés/utilisés de ceux qui, comme les Grecs et les Romains de l'Antiquité, sont un jour/autrefois sur les hauteurs de la culture, chez les cercles dirigeants, guidants à peine quelque chose est à percevoir de ce feu dont nous avons besoin aujourd'hui pour trouver les moyens de sortir de la misère sociale et de réaliser des objectifs humains vraiment grands et pratiques. Le fait que de telles voies doivent être trouvées est surtout indiqué par ce qui s'est vécu comme une telle migration verticale des peuples au cours du développement/de l’évolution plus récente de l'humanité.


La politique étrangère nous renvoie à la tri-articulation de l'organisme social. Que nous montrent les événements politiques intérieurs ? Ils nous montrent que ce sont précisément ces éléments du peuple qui portent de bas en haut l'intellect non utilisé/dépensé, les forces émotionnelles/d’âme tranquille  non dépensées de l'âme - aussi peu que beaucoup aujourd'hui veulent peut-être encore l'admettre, aussi peu que le prolétariat lui-même trouve déjà aujourd'hui les mots et les idées appropriés et correspondants pour certains phénomènes -, que ces éléments de peuple ressentent dans leur âme, ressentent aussi dans la détresse de leur corps, ressentent dans tout ce qui leur vient en vis-à-vis, on peut déjà dire depuis trois ou quatre siècles, mais en particulier au XIXe et au début du XXe siècle, de triple manière de la triple détresse de l'ordre social. Ils ont senti qu'ils devaient faire face à une vie de l’esprit avec laquelle ils ne ressentaient aucune autre communion/communauté que celle qui leur avait été caractérisée au cours du dernier demi-siècle, avec les paroles de Karl Marx sur la « plus-value »". C’est ce repose là au fond, par aucun chemin, tant d'un côté, le bourgeois, ni de l'autre, le prolétarien, n'a été pleinement compris. Les choses seront donc prises passablement extérieurement dans l'éducation plus récente. Ce repose à la base, c'est que la culture spirituelle des temps modernes dans son ensemble, tant vantée, tant prisée, pouvait seulement se développer dans toutes ses ramifications comme la culture de quelques-uns sur le sous-sol des privations à la culture du côté des grandes, larges masses. Non comme si absolument les classes dirigeantes jusqu’à présent avaient apporté la misère et la détresse aux masses prolétariennes par une mauvaise volonté, par une diablerie. Non, ils les ont apportés - j'ai essayé de le montrer lundi dernier - par ignorance/non raison analytique, par incompréhension/manque de compréhension vis-à-vis de ces tâches qui se sont donné selon l'histoire du monde par ce que des masses de la nouvelle migration verticale des peuples, toujours de plus en plus larges, étaient saisies par la lutte pour/l’aspiration à une vie de l’esprit dont ils étaient privés par elles. Mais ainsi c’était une fois, et c'est l'essentiel, que ce que nous avons fourni d'art, oui, de science, d'éducation dans la vie de l’esprit, d'un côté, pouvait seulement être pour peu et que cela devait être élaboré sous les privations de beaucoup. Cette forme particulière de vie de l’esprit ne pouvait être là sans créer un abîme entre les privilégiés et les défavorisés. C'est ce qu'ont ressenti la large masse qui s'efforçaient de s'élever vis-à-vis du membre principal de la vie humaine, vis-à-vis de la vie de l’esprit.

06330142143198303051919   Vis-à-vis de la vie d’État ou politique ou de droit elle éprouva tout de suite dans son ascension de plus en plus qu’il y a quelque chose pour la nature humaine qui est une même chose/un égal pour tous les humains. Cette même chose/cet égal on ne peut pas développer en une quelque théorie, c’est simplement disponible dans les expériences de chaque âme saine. Comme on ne peut pas parler à un humain aveugle sur une couleur bleu ou rouge, ainsi on ne peut pas parler avec une âme non développée sainement sur ce qui vit dans chaque âme saine comme la conscience du droit, cette conscience du droit, laquelle fait l’humain égal vis-à-vis de tous les autres humains sur le deuxième domaine de la vie sociale, la vie de l’État. Mais ce sentiment, qui dans les vieux contextes patriarcaux, aussi encore dans les contextes du Moyen-âge, fut encore contenu dans les larges masses, ce sentiment de droits égaux, il survint toujours plus intensivement dans les derniers siècles et en particulier dans l’évolution prolétarienne des dix-neuvième et vingtième siècles. Les classes guides, dirigeantes ne purent autrement que d’appeler les larges masses à la démocratie. Elles avaient besoin de cela pour leurs intérêts. Elles avaient besoin d’un prolétariat toujours de plus en plus formé dans une mesure scolaire. Mais on ne peut pas former l’un dans l’âme sans former l’autre avec. En ce que les classes régnantes, dirigeantes ont fait du prolétariat un travailleur instruit pour les exécutions compliquées dans leurs fabriques et pour d’autres choses, elles durent, parce que l’un n’est pas possible sans l’autre, par ce que l’autre se développe de lui-même, admettre en même temps que dans le prolétariat cette conscience du droit émergea, que chaque âme humaine venue à elle-même est particulière. Mais cette conscience du droit se développa chez le prolétaire tout autrement que dans les jusqu'alors cercles guides, dirigeants de l’humanité. Dans les jusqu’alors cercles guides, dirigeants de l’humanité, les sentiments de droit se développèrent aux cercles d’intérêts, dedans lesquels ces classes depuis longtemps étaient nées. Le prolétaire ne fut pas, en ce qu’il fut placé à la machine, en ce qu’il fut attelé dans le capitalisme sclérosant/désertifiant l’âme, armé avec de tels intérêts. Ces relations, qui partout existent entre ce que les classes dirigeantes représentaient, et ce qu’elle ressentaient/éprouvaient comme leur humanité, ces rapports/pendants d’intérêts il n’y avait pas pour le prolétaire. Je ne le pense vraiment pas humoristiquement quand je dis : pour le membre des classes dirigeantes, aimerait du contexte social dans lequel il était placé, être issu quelque chose d’une conscience intérieure d’humanité qui lui donnait une certaine conscience du/de droit, quand, disons maintenant, il pouvait écrire sur sa carte de visite « prossesseur de fabrique » et du même, ou aussi « lieutenant de réserve ». Mais pour le prolétaire il n’y avait pas un tel contexte/pendant d’intérêt entre la machine sclérosant/désertifiant l’âme et son humain, et rien, entre l’être attelé dans le capitalisme et à nouveau, son humain. Le prolétaire était placé sur son pur droit de l’humain, et en ce qu’il regardait sur les autres, il voyait à la place de droit de l’humain universel des avantages de classe, des privilèges de classe et des préjudices de classe. C'était la deuxième expérience, l'expérience dans le domaine de la vie de l'État.




Et la troisième expérience se donna pour le prolétariat dans le domaine de la vie de l’économie. Là, il a vu comment sa force de travail était traité exactement comme une marchandise dans le rapport de salaire par les cercles dirigeants, guidants. Cela a ensuite profondément, profondément frappé  les sentiments du prolétariat moderne. Cela a créé une conscience qui ne s'exprimait peut-être pas très clairement dans la tête, mais qui s'établissait de plus en plus profondément et intensément dans les cœurs des prolétaires conscients de leur humanité : Dans l'Antiquité, il y avait des esclaves, tout l'homme pouvait être vendu et acheté comme une chose ; plus tard, il y eu le servage, moins d'homme pouvait être acheté et vendu, mais encore assez ; aujourd'hui il y a encore l'achat et la vente du travail humain pour celui qui ne possède que ce travail. Cette force de travail, il faut l'accompagner en la vendant, on ne peut pas la porter comme un objet sur le marché et retourner après l'avoir vendue, il faut s'abandonner à celui qui achète la force de travail. La troisième expérience du prolétariat moderne fut l'attelage de la force de travail dans le cycle économique. Ainsi, dans ce qui s’est formé comme ordre social étatique, le prolétaire se trouva  amalgamé l’un avec l’autre dans ce que nous avions justement trouvé amalgamé auparavant dans la politique étrangère ; dans l'Etat moderne, il trouva amalgamé la vie de l’esprit, la vie étatique de droit et la vie de l’économie. De même que l'amalgame des grands impérialismes a conduit aux explosions de la guerre mondiale, de même ce qui va de bas en haut, ce qui sera vécu triplement dans la vie intellectuelle, dans la vie de droit ou de l’état et dans la vie de l’économie, a conduit à une explosion sociale. Les deux vont ensemble. L'ancien ordre a explosé dans la catastrophe de la guerre mondiale des empires dans lesquels le capitalisme moderne s'est vu transformé dans les grandes entreprises, sans qu’il le sache correctement. Les grandes entreprises sont devenues l'impérialisme, et le choc des impérialismes a donné lieu à la catastrophe de la guerre mondiale. Ce qui s'est déplacé verticalement, de bas en haut, contient les mêmes impulsions. Cela ne mène que dans une direction différente à cette misère sociale qui était une misère sociale mondiale dans les circonstances des nouveaux empires, qui soit, comme en Occident, sont devenus des empires d'intérêt, soit, comme en Orient, des fusions d'empires d'État avec des empires nationaux. La fusion des trois domaines de la vie a conduit à l'explosion de la guerre mondiale et à une détresse sociale du plus grand style, car cette soi-disant guerre mondiale est quelque chose de différent des guerres précédentes. C'est le fait de vivre de l'ancien ordre d'une manière terrible. Voyons comment un nouveau veut commencer, de bas en haut. Ne manquons pas de voir quelles impulsions veulent être différentes pour le développement futur de l'humanité de celles qui ont été celles qui se sont développées de l'ancien ordre économique aux impérialismes du monde et ont ainsi conduit aux horreurs les plus terribles de ces derniers temps. Ainsi parlent les signes des temps d'aujourd'hui. Ainsi l'humain d'aujourd'hui doit savoir se placer à ces signes des temps. Ne l'avons-nous pas vécu que tout de suite en Europe centrale, s’est montré, comment les humains ont progressivement perdu un jugement vraiment sain sur la vie de l’esprit, sur la vie de l’économie, sur la vie politique, à cause de la fusion contre nature, impossible et progressive des trois domaines ?



Je vous demande si, sans me laisser aller à une critique des rapports, je vous demande si les événements, si les faits de la dernière évolution humaine - nous voulons seulement les examiner maintenant en référence à l'Europe - ne sont pas tout de suite survenus sous l'influence de la fusion, par exemple, de la politique et de la vie de l’économie ? Le monde entier a crié - je ne veux pas m’impliqué dans une critique de ces cris, bien sûr, ce ne sont pas purement des agneaux là-bas et purement des loups là-bas - mais le monde entier a crié sur la percée par la Belgique au début de la guerre. Cette percée, par quoi pouvait-elle seulement venir en l’état ? Cela a seulement pu venir en l’état que les chemins de fer stratégiques ont été construits vers là-bas. Ils n'auraient pas été là si les forces économiques sur le territoire allemand avaient été séparées des forces politiques. Regardez la carte de l'Europe, regardez un grand nombre de réseaux ferroviaires, puis étudiez à partir d'une science industrielle saine - que nous n'avons même pas encore - si ces institutions purement économiques, les chemins de fer, seraient telles qu'elles sont - même en pays neutre, vous pouvez faire ces études - si elles servent simplement la vie économique et se développent à partir de celle-ci. Ou ne nous vient-il pas quand nous regardons les relations entre la vie économique et la vie politique, tout de suite progressivement de l'Europe centrale, parce que de plus en plus l'empire a fondu avec les conditions économiques, est devenu, même ici aussi selon le modèle occidental, de plus en plus une grande maison de commerce? Ne nous vient-il pas frappés par le fait que l'éducation politique disparaît de plus en plus ? Pensez une fois aux sommes colossales d'intelligence, aux sommes colossales de prudence qui ont été dirigées dans la pure vie des affaires, dans la vie de l’économie, pendant que les peuples d'Europe centrale, surtout ces derniers temps, sont devenues toujours plus apolitiques, même contre leur apolitique des siècles passés. Nous nous sommes dépolitisés en fusionnant la politique avec la vie de l’économie.




Et enfin, toujours de plus en plus, nous sommes entrés dans une dépendance complète de toute vie de l’esprit de la vie de l'Etat. Ici aussi, on doit indiqué toujours de nouveau à quel point non seulement l'occupation des postes et l'administration des écoles sont devenues dépendantes de la vie moderne de l’Etat, mais aussi le contenu de la vie de l’esprit elle-même, le contenu de l'art, le contenu de la science. Les gens ne remarquent pas encore cela aujourd’hui, et c'est donc tout de suite dans ce domaine que les préjugés les plus terribles surgissent quand sera parti sur ce dont il s’agit. Et il s’agit aujourd'hui que nous prenions notre essor vers une saine séparation de la vie économique de la vie étatique ou politique ou juridique, d'un côté, et à nouveau vers une séparation de l’ensemble de la vie de l’esprit de la vie de l’État, de l'autre côté.


L'appel à la socialisation passe maintenant par notre vie de l’économie. Il provient, aimerait-on dire, de la migration verticale des peuples qui a été évoquée auparavant, comme une devise d'histoire du monde. Et aussi peu qu'il y ait à voir une compréhension pour la véritable socialisation, même si elle est aussi seulement quelque peu suffisante, nous devons néanmoins dire que si nous regardons la vie sociale sans parti pris : ainsi peu/non clair aussi qu’aimerai être pensé sur la chose, quelque chose d'histoire du monde s’exprime dans l'appel à la socialisation. Peut-être le voyons-nous le mieux parce que, tout de suite à partir des terribles expériences économiques de la guerre, même des penseurs capitalistes ne pouvaient éviter de parler de la nécessité de la socialisation de l'économie. Cette nécessité de la socialisation de l'économie, par exemple, est énergiquement soulignée par un homme qui pense sinon sur des voies entièrement capitalistes, Walther Rathenau. Oui, avec ce que pense l'« appel », on peut même trouver dans de nombreux points de contact avec ce que Walther Rathenau, par exemple, expose dans son livret « La nouvelle économie ». Mais comme nous le verrons bientôt, pour celui qui comprend vraiment les impulsions de la tri-articulation de l'organisme social, il y a pour lui une différence radicale, une différence fondamentale dans la socialisation de l'économique entre ce qui doit être exigé sur le terrain de cette tri-articulation comme telle et les façons de voir de Rathenau. Et dans cette différence fondamentale, nous voyons ce qui est le plus nécessaire dans les aspirations sociales du présent.


Par quoi les humains sont-ils en fait entrés dans l'idée de socialisation, dans les exigences de socialisation sur le domaine économique ? Pendant longtemps, on a vu un idéal humain dans ce qu'on a appelé le libre jeu des forces économiques. Une grande partie de ce que l'on peut appeler la forme moderne d'économie capitaliste privée, cela est apparu comme résultat du libre jeu des forces économiques, de la libre concurrence des personnalités et des groupes faisant l’économie. Mais alors, au cours de ce développement de la forme de l’économie qui s'était développée sous l'influence de la technique moderne, sous l'influence du capitalisme moderne et sous l'influence du libre jeu des forces économiques, là s’est montré que la majorité prolétarienne, devenue porteuse des trois grandes revendications que je venais de caractériser, était justement de plus en plus séparée d'une minorité humaine. C'est ainsi que du prolétariat est né l'appel légitime à la socialisation, ce qui est à l'opposé du pur jeu des forces dans le domaine de la vie de l’économie. Ce qui, selon les pensées des personnalités dirigeantes du prolétariat, doit désormais se développer dans la vie de l’économie, devrait être l'organisation à travers de toute la vie de l’économie. Et nous voyons donc, comme sur certains domaines, mais à l'horreur et au dégoût de beaucoup, ce qu'est une organisation aussi énergique.<<<< Pour le vieux jeu libre des forces, le beau dicton du salut du trône et de l'autel a été trouvé comme un écho des ordres d’économies et d'état antérieurs. Maintenant, après la catastrophe de la guerre mondiale, l'appel et l'enthousiasme pour le trône et l'autel seront abandonnés, mais nous voyons quelque chose qui se cache, qui s’ouvre vis-à-vis de l'ancien trône et l'autel. Non seulement les classes dominantes jusqu'à présent, aussi déjà les couches les plus larges du prolétariat vraiment rationnels synthétiquement, pensant, éprouvent quelque chose d'effrayant à propos de la question : comment cela va-t-il se passer, si le comptoir et la machine prennent la place du trône et de l'autel, cela va-t-il devenir meilleur pour nous ? Les dictateurs qui se sont développés sous l'influence du trône et de l'autel ne pourraient-ils pas se développer dans les circonstances parmi ceux qui travaillent dans les usines et les comptoirs ? Il s'agit d'une question pertinente, mais aussi d'une question dont la réponse saine doit permettre de sortir de la misère sociale pour conduire à des objectifs vraiment pratiques. Dans un sens, je parle encore d'une manière très abstraite, mais dans cette pensée, que je veux exprimer, il y a quelque chose qui peut être appliqué en pratique dans tous les domaines de la vie de l’économie, si seulement une fois que tous les membres de la vie de l’économie étaient appelés à régler ces affaires. Mais de telle sorte que la confiance peut régner entre tous ces membres de la vie de l’économie.




Parlons sur ce sol une fois une parole ouverte, honnête. Ce fut une grande expérience pour moi de vivre les journées ici à Stuttgart avec les conférences devant de nombreuses assemblées prolétariennes. J'ai à peine parlé aux prolétaires, seulement autrement sous la forme tout au plus, que je parle ici. Il s'est avéré que j'ai été compris en Suisse et ici dans les cercles les plus larges du prolétariat. Et qu'est-ce que cela m'a appris ? Cela m'a appris que c'est seulement possible d’aller plus loin, que ce soit avec la socialisation, que ce soit avec d'autres exigences sociales du présent, que si nous travaillons avec la confiance de l'humanité. Que nous allons plu loin seulement lorsque nous travaillons avec les humains, lorsque nous nous mettons en accord avec sa volonté, lorsque nous nous abstenons de chercher le salut seulement en donnant des décrets venant d'en haut à partir d’une raison analytique apparemment supérieure. Aujourd'hui, nous pouvons seulement éviter les dictatures si nous trouvons ces mots qui, lorsque l'individu les prononce, sont exprimés par le cœur, à partir des sentiments des masses les plus larges, tout de suite de  la population travaillant. C'est ce que je voulais dire d'avance. Cela indique sur ce que, qu’elles aimeraient s'appeler d'une manière ou d'une autre, les questions sociales qui sont immédiatement urgentes, ne peuvent pas être résolues dans de petits cercles, qu'elles doivent être résolues sur la base large des usines, des ateliers, à partir des humains, non à partir des théories socialistes.
Une des premières exigences, quand on compte avec cet humain, est pour la vie de l’économie celle qui découle des durs, des terribles événements de la catastrophe de la guerre mondiale, c'est-à-dire de ce qui est devenu la catastrophe de la guerre mondiale que de cela soit appris comment la socialisation a à se dérouler. Nous devons apprendre que tout doit être une catastrophe, ce qui depuis peu conduit à une telle socialisation, qui a récemment mélangé la vie d'État ou la vie juridique avec la vie économique.
Toujours de nouveau je dois indiquer sur cet amalgame contre nature de la vie économique avec la vie étatique ou de droit, telle qu'elle s'est développée en Autriche dans le dernier tiers du XIXe siècle. Le fait que l'Autriche soit tombée dans un tel état de délabrement, qu'elle était mûre pour la décadence bien avant la catastrophe de la guerre mondiale, la faute est dûe à ce que tout de suite sur cette terre chaude on n'a pas compris à quel point ce devait être destructeur lorsque dans la montée de la vie la plus récente de la constitution de l'État de droit a été formée à partir de la curie économique. Ce n'est que par la coercition/contrainte, plus tard, mais beaucoup trop tard, que l'on est passé à quelque chose de différent de ce qui avait été tenté dans les années soixante. Le soi-disant Conseil impérial a été formé de quatre curies économiques : Grands propriétaires fonciers ; chambres de commerce ; villes, marchés et sites industriels ; communautés rurales. Sur le territoire de l'Etat, où la loi devait voir le jour, on faisait valoir des intérêts purement économiques. Les intérêts économiques se sont transformés en droits ! Et quiconque a étudié le développement/l’évolution de l'État, que l’on a appelée la fabrication de saucisses dans le dernier tiers du XIXe siècle sous le ministère de Taaffe, qui a bien étudié le développement politique de l'Autriche, sait quels germes de malheur se trouvent dans le fait que dans ces territoires, fondés sur les nationalités les plus diverses, on ne trouvait pas l'impulsion de développer séparément pour soi la vie de droit et de développer, séparé pour lui-même, la vie de l’économie. Je devrais parler beaucoup - et je pourrais parler beaucoup traversant tous les parlements de tous les États actuels - si je voulais montrer en détail comment, partout, l'impossibilité de fusionner la vie politique, étatique ou de droit avec la vie de l’économie est devenue de plus en plus grande. Dorénavant, ce doit être la première condition de séparer à nouveau cette vie économique de la vie étatique. Alors, avec l'utilisation de toutes les forces humaines actives dans la vie de l’économie, avec confiance en elles, nous pouvons avancer vers une socialisation adéquate, qui consistera - je l'ai expliqué dans mon livre et l'ai également indiqué ailleurs - dans la formation d'associations d'abord selon les professions, puis selon les contextes, coalitions, coopératives, qui se forment de l’effort à l'harmonisation des conditions dans la consommation et la production. C'est seulement sur cette base qu'une socialisation saine peut se donner. Elle se donnera si l'on voit à la fois les dommages causés par le libre jeu des forces qu’aussi les dommages causés par la socialisation mécanique - les deux préjugés se sont donnés pour les humains - et ce n'est que si l'on apprend des choses qui se sont montrées dans l'histoire mondiale, de telle sorte que l'on socialise à partir du libre jeu des forces, de la façon que la socialisation ne naisse pas par la suppression du libre jeu des forces, mais tout de suite par la compréhension de ce libre jeu des forces humaines. Vous pouvez seulement cela si vous répandez la confiance, mais alors vous le pouvez ! Ainsi à peu près, on aimerait dire, un certain mot de Gretchen parlant à Faust, ainsi à peu près pense aussi Walther Rathenau, mais la tri-articulation de l'organisme social pense encore quelque chose de substantiellement autre.



 Voyez-vous, c'est pourquoi le projet de socialisation de Walther Rathenau est quelque chose de très différent de la socialisation qui devait être proposée par la tri-articulation, parce que Walther Rathenau ne peut rien du tout se représenter d’autre que ce que cette socialisation aille de soi et quand-même continue la supervision étatique, et que l'État retire continuellement les profits des entreprises socialisées.

Cela témoigne seulement qu'un humain qui aurait pu finalement apprendre de la pratique reste quand même biaisée/inhibé dans une théorie aveugle. Cela témoigner seulement à quel point les pensées qui se sont formées au cours du développement du nouveau capitalisme continuent d'avoir un effet, même parmi ceux qui luttent pour la socialisation, sur la nécessité de résister aux préjugés dans ce domaine avec toute la force d'une compréhension pratique et libre des circonstances. Tout ce qui devrait s'appliquer à l'ordre de la vie économique, à de la raison synthétique, de la raison analytique, de la moralité parcourant la vie de l’économie, doit venir des personnalités et des organismes indépendants qui gouvernent la vie de l’économie elle-même. La vie économique sera développée sainement seulement lorsque l'Etat n'a rien d'autre à dire dans la vie de l’ économie que ce qu'il doit dire à travers les personnalités qui participent à la vie économique, en tant que personnes ayant des droits. Évidemment, quand l'un trompe l’autre dans le domaine de la vie de l’économie, alors il est soumis à la loi de l'État. Il est soumis à la loi de l'État en tant que personnalité. Mais ce que sont ses fonctions, ce qu’est son efficacité dans la vie de l’économie, doit être basé à l'intérieur de la société économique sur le pur contrat, sur la pure confiance. Cela aimerait-il rencontrer, même du côté socialiste,  de nombreux préjugés aujourd'hui encore; qui ne juge pas d'après des concepts, des idées, mais de cette expérience qui a conduit les dernières décennies de l'économie européenne à la chute économique dans la guerre, le dira. Et il doit dire que nous ne parviendrons pas à des conditions économiques saines tant que la vie économique ne sera pas séparée de la vie de l'État. Nous sommes entrés dans la situation actuelle par l’amalgame de ce qui doit être basé sur la confiance et le contrat avec l'étatique, qui doit seul être basé sur des lois. Les lois de l'État on seulement la permission de briller dans la vie de l’économie aussi loin qu’ elles brillent à travers les personnalités. C'est seulement ainsi que nous amenons à faire sortir de la vie de l’économie ce qui doit en être sorti, ce qui, en tant que force de travail comme marchandise, est aujourd'hui illégalement/illégitimement attelé dans le cycle de l’économie pour le sentiment prolétarien.




D'un côté, la vie de l’économie jouxte les conditions naturelles. Pensez à l'absurdité suivante : il s'agirait d'un consortium économique, il déterminerait son bilan, le bilan probable pour 1919 ; et ce consortium ferait le bilan de 1918 et voudrait ensuite déterminer à partir des actifs et des passifs combien de jours de pluie, par exemple, à l'été 1919, pour qu'un cycle économique souhaitable émerge l'année suivante. Bien sûr que c'est n'importe quoi, n'est-ce pas ? Mais je dis ces absurdités pour la seule raison qu'il faut en déduire que, d'une part, la vie économique est basée sur des conditions naturelles que nous ne pouvons pas réguler complètement à partir de cette vie de l’économie. Nous pouvons faire certaines choses avec des installations techniques, mais nous ne pouvons pas les réglementer complètement à partir de la pure vie  de l’économie. Tout comme la vie économique, d'un côté, jouxte à la vie de la nature, la vie de l’économie doit à l'avenir jouxter à la vie de droit de l'État, et dans la vie de droit de l'État, tout ce qui est soumis à la vie de droit doit être réglementé, qui justement est soumis à la vie de droit,  avant toutes choses, la force humaine de travail. Pour le cycle de l’économie, la régulation du travail humain du travailleur doit reposer en dehors de ce processus de l’économie. Tout comme la force de la nature sous la terre fait mûrir le grain, le blé en dehors du processus économique, de même la réglementation de la mesure, du temps et de la façon du travail du travailleur doit reposer en dehors du processus de l’économie. Rien n’a la permission doit être déterminé à partir de la conjoncture économique, rien n’a la permission d’ être déterminé à partir des conditions préalables et des forces économiques en rapport à la mesure et à la façon de la force humaine de travail. En rapport à la force de travail, l'humain est confronté à l'humain tout à fait différemment qu'en ce qui concerne la satisfaction des besoins humains, qui sont satisfaits par le cycle de l’économie par la production de marchandises, la circulation de marchandises et la consommation de marchandises. La force de travail doit être retirée de cette circulation du produire et régulée dans la vie  purement démocratique de l'État, dans l'État séparé émancipé de la vie de l’économie. Ainsi, le processus de l’économie est sainement coincé entre la nature, d'un côté, et la vie de droit de l'État, de l'autre côté.

05330153153198303051919    Tout cela devra être établit dans l’esprit de la tri-articulation. Cela peut seulement arriver parce que sur le sol de la vie de l’État ne se développe pas ce qui peut se développer dans le se tenir dedans la vie économique d’humain à humain, mais que sur le sol de la vie de l’État se tienne seulement tout ce qui se rapporte au rapport d’humain individuel à humain individuel, ce en quoi chaque humain individuel est égal à chaque humain individuel. Sur le sol de cette vie de l’État n’a par conséquent aucun gain à régner, qui provienne d’un consortium d’humain, d’un groupe économique, d’une communauté économique. Ce qui est gagné sur sol économique doit aussi à nouveau couler dans la vie économique des humains pour l’élévation de leur état/niveau de vie.
Ce qui coule à l’État, appelons-le impôt ou bien comme toujours, cela n’a la permission, si je devais m’exprimer clairement, de venir seulement du portemonnaie de l’unique humain individuel. Face à l’État peut seulement se tenir  l’humain individuel ; alors sur le sol de l’État se tient seulement l’être humain individuel vis-à-vis de l’humain individuel. Alors des droits d’humanité prospèrent vraiment sur le sol de l’État.
Alors, la question sociale se résoud, aussi loin qu’elle est une question de travail, par l'émancipation de la vie de l’Etat de la vie de l’économie, dans laquelle la contrainte ne peut plus régner, par laquelle la force de travail dans le libre jeu des forces lui-même devient un objet de ce libre jeu des forces. Le travailleur doit avoir sa force de travail régulée avant qu’il entre dans l'atelier, avant d'entrer dans l'usine, avant d'entrer dans le processus économique. Alors il entre en tant que personnalité libre, dont la liberté est garantie par la loi de l'État sur les travailleurs, face au chef du travail ; alors seulement un rapport sain se développe.

Ici, nous nous tenons sur un sol de socialisation vraiment pratique. Celui qui voit à travers les rapports de ce sol sait que d'autres conditions préalables, on peut faire sans fin des lois cadres de socialisation. On peut les faire aujourd'hui, après deux ans, trouver inutile, réformer, après cinq ans, de nouveau inutile, réformer, et ainsi de suite. On ne parviendra pas à un contexte sain, salutaire avant qu’on prenne son essor à saisir  la pratique à un tel point comme est celui que je viens justement d’indiquer. C'est tout de suite le caractéristique dans l’évolution du temps récent, que cette  évolution réponde à quantité pour la pensée humaine, aux habitudes humaines de penser à la surface des choses. Et maintenant, où nous sommes placés à des faits qui transforment le monde, nous voyons malheureusement dans tant de cas, malheureusement, l'inadéquation des anciens jugements de parti devaient construire, et qui se comportent souvent dans la construction non pas comme des jugements qui interviennent dans la réalité, mais comme des momies de jugement qui sont mortes sous la rigidité de parti, sous la philistrosité de parti des temps récents. C'est pourquoi, on peut dire qu'aujourd'hui, où les choses devraient être vues de manière vivante, directe, honnête et sincère, les choses les plus importantes sont ainsi vues de travers. Il est compréhensible que même ceux qui ont vu le capitalisme moderne dans sa montée en puissance aient aujourd'hui le point de vue: Tout ce capitalisme privé doit partir, la propriété commune dans tous les moyens de production doit arriver. - Il est compréhensible que ce jugement, qui s'est formé au fil des décennies, j’aimerais dire, à partir d’âmes qui saignent, par la misère et le besoin, puisse difficilement être rejeté. Néanmoins, une question plus profonde devra émerger - nous ne pouvons pas nous passer des accumulations de capital dans l'économie moderne - la question : qu'est-ce qui doit être lié aux accumulations de capital ? La capacité individuelle des humains à utiliser le capital de manière appropriée, non pas de manière égoïste, mais tout de suite dans un sens social, doit être liée à l'accumulation du capital. Nous ne le pouvons pas quand nous ne cultivons pas les faculté individuelles humaines, quand nous ne rendons pas simplement la gestion du capital respectif des entreprises accessible à ces capacités individuelles humaines. C'est pourquoi, sur le sol où s'est fait jour cet appel à la tri-articulation sociale, dont on vous a encore parlé aujourd'hui, il était nécessaire de se faire une idée sur l'efficacité future du capital, qui représente quelque chose de bien différent de ce qui est encore souvent compris aujourd'hui comme la socialisation du capital.
Curieusement, c'est tout de suite lorsque l'on pense en termes pratiques que l'on est amené à rendre la gestion/l’administration du capital dépendante du troisième domaine, qui doit devenir indépendant dans l'organisme social sain, l'organisme spirituel émancipé. Nous l’avons touours de plus en plus amener à briser le lien entre le travail spirituel et le travail du capital dans le processus de l’économie. Par cela, nous sommes venus toujours de plus en plus à ce qu’ au lieu de nous développer dedans l’essor économique, qui peut être associée à l’augmentation du niveau de vie des grandes masses, malgré toute l’essor technique, nous nous sommes développé de dans une sorte d'exploitation économique prédatrice. Tout de suite en rapport aux impulsions jouant un grand rôle dans la vie économique moderne, par exemple l'impulsion du crédit, la vie moderne de l’économie s’est obstinée dans un étrange cul-de-sac. Aujourd'hui, le crédit sur le terrain de la vie de l’économie est quelque chose qui ne peut presque plus être soutenu que par des facteurs économiques déjà disponibles. À l'avenir, nous avons besoin de la possibilité que le crédit ne naisse pas seulement sur le sol de la vie économique, nous avons besoin de la possibilité que le crédit puisse naître dans la vie économique de l'extérieur. N’est-ce-pas, une affirmation paradoxale, une affirmation particulière ; mais ce qui la sous-tend est, comme elle l'est, encore plus particulière. On sortira parce que la vie de l’esprit devient indépendante contre/vers le futur, qu’elle  se développera à partir de ses propres conditions, au-delà de cette vie de l’esprit abstraite, au-delà de cette vie de l’esprit luxueuse, qui ne peut trouver aucun relation avec la pratique de la vie. Ceux qui me connaissent ne présumerons pas à ce que je veuille diminuer n’importe comment la vie de l’esprit. Seule cette vie de l’esprit qui sera séparée des deux autres organismes sociaux, qui se développera à partir de ses propres conditions, elle ne sera pas une vie abstraite, purement prêchante ou se tenant à des hauteurs spirituelles abstraites, ce sera une vie de l’esprit qui ne conduira pas à un savoir abstrait sur telle ou telle chose, mais qui conduit à rendre les êtres humains capables comme humains. Cependant, nous ne pourrons plus utiliser nos lycéens étrangers à la vie dans un futur ordre social. Semblable non plus.




Mais ce qui vivra sera quelque chose qui a un force spirituelle de propulsion, que est à même de porter l'âme humaine dans tous ses besoins les plus spirituels pour la vie. Tout de suite lorsqu'on forme ce que tant de humains considèrent encore aujourd'hui comme une vie spirituelle lointaine, alors on en vient à trouver cette voie qui ne peut être trouvée par notre éducation forgée à l'état, cette voie qui forme l'humain comme humain entier, qui forme l'humain de telle sorte que toute culture spirituelle ne sera plus possible sans être en même temps une compétence pour des choses pratiques, une possibilité pour examiner des choses pratiques. Le matérialisme de ces derniers temps a rendu les gens non pratiques. Une vraie vie de l’esprit, qui ne sera pas une vie de valets de l’état dans le domaine de l'esprit, cela rendra  de nouveau les humains pratiques, cela ne produira pas des humains dans le domaine de la plus haute culture, qui croient avoir des conception du monde, mais qui ne savent pas ce qu'est une banque, du crédit, des hypothèques et ainsi de suite, et comment ceux-ci fonctionnent dans la vie économique. Cela ne produira pas des humains qui connaissent les forces dont parle la physique, mais qui n'ont jamais fendu du bois de leur vie. Je pense cela naturellement à la manière d’une comparaison. Un pont vraiment pratique mène d'une vie de l’esprit vraie et placée sur elle-même à la direction de la vie de l’économie. Le capitalisme peut seulement être vaincu dans ses dégâts quand l'administration du capitalisme est étroitement liée à la récupération/guérison de la vie de l’esprit. C'est alors que montera ce que l'on peut appeler la socialisation saine du capital. Alors ces humains s'élèveront toujours de la vie de l’esprit qui peuvent aussi apporter du crédit, un nouveau crédit dans la vie de l’économie, qui peuvent toujours féconder la vie économique à nouveau. Alors le cycle du capital, dont je parle dans mon livre, sera possible. Je peux seulement indiquer sur ces points aujourd'hui. Dans les prochaines conférences que j'aurai la permission de tenir ici, devront être abordée des questions particulières de détail de cette sorte, notamment la relation entre le capital et le travail humain.


Nous voyons donc comment, à travers l'organisme social triparti, ces trois grandes impulsions du développement/de l’évolution sociale humaine peuvent être réalisées, qui, depuis la Révolution française, comme je l'ai mentionné l'autre jour, ont été comme brillante devises devant les aspirations humaines. Liberté sur le domaine de la vie autonome de l’esprit, égalité dans tous les domaines de la vie de l'État, fraternité par les associations et les coopératives de vie de l’économie construite sur elle-même.


Maintenant, en conclusion, j’aimerais seulement encore dire ceci : je sais que quand on entend ainsi  le général, et pas encore dans le spécial, ce qui a été de nouveau  dit aujourd'hui, on peut avoir beaucoup de choses contre cela, parce qu'on ne sait pas comment, dans les pensées de cette tri-articulation de l'organisme social sain, vraiment tout est pratiquement lié, de la fondation de l'université à la vente de la brosse à dents. C'est tout de suite là-dessus que repose l'aspect pratique de la proposition pensée, que l’on peut objecter maintes choses lorsque l'on entend uniquement le général. Mais la pratique viendra au premier plan lorsque les humains de toutes les classes de professions, de toutes les manières d’activités humaines en travail social participeront tout de suite à la réalisation de cette idée dans le détail concret. Face à l'objection que ce serait de l'idéalisme ou même que c'est quelque chose d'utopique, face à cette objection se dressera ce qui parlera toujours de plus en plus aux humains des faits graves de l'époque.
De telles idées, comme beaucoup les tiennent encore aujourd'hui comme pratiques, ont été en juillet et dans les premiers jours d'août 1914 étté conduites d'une manière particulière ad absurdum par l’évolution d'histoire du monde. A la fin de mon écrit « Les points clés de la question sociale », où les rapports internationaux sont discutés, j'ai attiré l'attention sur le fait que l'humanité, de l’intérieur et de l’extérieur du pays, n'a toujours aucune idée de ce qui s'est réellement passé à Berlin le dernier jour de juillet et dans les premiers jours d'août 1914. Ce qui s'y est passé là, le monde va exiger d’apprendre à le connaître. On verra, quand la vérité sera dite sur ces choses, qu'une lumière terrible tombera sur les événements des temps nouveaux, une lumière qui montrera que nous n'avons pas purement besoin d'une transformation de l'un ou l'autre, que nous avons besoin de nouvelles pensées, de nouvelles habitudes de pensée, que nous ne devons pas seulement transformer les institutions, mais que nous devons réapprendre et repenser dans les pensées de nos têtes.
Celui qui se trouve honnêtement et sincèrement dans cette situation ne méprisera pas les objections de ceux qui disent : Toi idéaliste, reste à ta prestation, reste à tes idéaux, ne nous bavarde pas dans la pratique ! - Ces praticiens, ils verront en quel ravageur cette pratique de vie va se dévoiler. Mais ceux qui sont les vrais praticiens, et qui pensent à partir des grandes impulsions de l’évolution de l’humanité, ils ne s'attribuent aucune intelligence particulière. Car ce qui nous pousse aujourd'hui à parler comme je l'ai fait à nouveau aujourd'hui, par exemple, ce sont les faits mêmes du présent. Oh, là, on en arrive parfois à ce qu’on aimerait se comparer à ce garçon qui était une fois assis là à la machine et avait à faire fonctionner les deux robinets, où par l'un était laissée entrer la vapeur, par l'autre l'eau de condensation. Le garçon n'était véritablement pas un inventeur ingénieux déjà à cause de son âge, mais il se tenait devant la machine, qui lui a révélé quelque chose par ses faits. Il a vu comment l'ouverture d'un robinet coïncidait avec l'abaissement du balancier d'un côté, l'ouverture de l'autre robinet avec l'abaissement de la tige de balancier de l'autre. Là, il prit, dans sa naïveté, des cordes et attacha les robinets à la tige de balancier - et vit là que là il se tenait devant sa machine à vapeur et pouvait voir comment le balancier montait et descendait toujours et ouvrait et refermait de nouveau les robinets. Mais avec cela, fut trouvé quelque chose d'important. - Il n'avait pas raison à l'époque, celui qui s'approcha de ce garçon et a dit : Toi, vaurien (NDT : Nichtnutz, lit : sans utilité), débarrasse toi avec les ficelles, reste seulement à l’ouverture des robinets avec la main, - mais il avait raison, qui a trouvé le pilotage automatique de la machine à vapeur par les machinations naïves de ce garçon.

Les faits parlent si violemment aujourd'hui que l'on se sent véritablement naïf quand on trouve comment devrait être trouvée la régulation automatique de l'organisme social sain. Je pouvais seulement vous suggérer cela aujourd'hui. Elle se trouvera quand travailleront en pleine autonomie : la vie de l’esprit  placée sur elle-même, la vie de l’économie placée sur elle-même, vie politique ou de l'État placée sur elle-même.



L'humanité aimerait-elle, en particulier l'humanité d'Europe centrale, comprendre ce que signifient ces impulsions dans les nécessités de la vie des temps récents, avant qu'il ne soit trop tard. Car il faut reconnaître qu'aujourd'hui, par nécessité sociale, nous ne pouvons nous diriger efficacement vers des objectifs pratiques que si nous avons des idées qui portent en elles le germe de l'action. Nous, qui représentons l'organisme social tri-articulé dans ses trois impulsions de vies de l’esprit, de l’économie et de droit indépendantes, nous croyons que ces impulsions doivent être transmises à l’évolution de l'humanité avant qu'il ne soit trop tard.




Conclusion après la discussion
Mes très chers présents ! Je ne veux pas vous retarder beaucoup plus longtemps avec ma conclusion, non pas tant parce qu'il n'y a pas grand-chose à ajouter sur ce que les honorables orateurs ont exposés, mais surtout parce que nous avons déjà trop avancés dans le temps. C'est pourquoi volontiers maint de ce qui, j’aimerais dire, a encore sonné obscur chez maints vénérés orateurs au cours du débat devra être prise en considération dans les deux prochaines conférences à tenir ici. Mais j’aimerais quand-même commenter quelques points aujourd'hui, même si ce n'est que très brièvement. Pardonnez donc la brièveté de la réponse aux questions directes qui m'ont été posées.
La question a été posée de savoir pourquoi moi-même – éventuellement par l'intermédiaire de ceux à qui ma parole aurait pu faire quelque impression - n'ont pas fait entendre la voix de la paix plus tôt. —

Maintenant, même s'il y a eu des orateurs dans cette discussion qui ont encore une fois reproché l'idéalisme, j’aimerais souligner très fortement que je suis et que je veux être un praticien de la vie jusqu'au bout, et qu'il ne m'est donc jamais possible de propager des choses purement pensées qui ne montrent pas leurs possibilités de réalisation dans les faits de la vie. C'est pourquoi j’aimerais aussi répondre à ces questions avec quelques faits. Selon vous, qu'est-ce qui aurait été un chemin vraiment pratique de faire une vraie propagande de paix, maintenant, disons ici à Stuttgart, au milieu de l'année ou au printemps 1916 ? En ce qu’on vous aurait convoqué ici, en vous aurait parlé sur la nécessité de la paix avec de belles paroles ? Pensez-vous qu'au printemps 1916, par exemple, un praticien de la vie réelle aurait pu y parvenir si facilement ? Mais y avait d'autres chemins. Sur ces chemins, qui venaient de la connaissance, de la pleine connaissance du contenu de la chose, on a essayé de faire ce qui était juste à l'époque. Dans un avenir pas trop lointain, il faudra parler sérieusement de l'histoire des quatre ou cinq dernières années, pas comme on parle encore aujourd'hui de l'histoire de ces années dans de larges cercles. Pour mentionner un des faits, j'ai pleinement représenté ce que j'ai jugé nécessaire dès le printemps 1916, à l'endroit où il aurait été possible de passer à l'action concrètement. J'ai essayé tout ce qui était possible. En partie à cause du manque de temps, parce que devrait beaucoup en parler, je ne veux pas continuer d’exposé. Cela en vint au point où ma tâche aurait dû commencer un certain jour face aux terribles événements. Mais ensuite vint la dernière instance, et malgré tout, ceux qui avaient examiné la chose l'ont tenaient pour très prometteuse, et puis vint de cette instance à laquelle de nombreux humains croyaient parce que leur avait été ordronné de croire, l'étrange décret/disposition, ainsi je veux l'appeler : C'est un allemand autrichien. Avant que nous utilisons des Autrichiens pour de tels services, nous devons utiliser nos gens allemand compétent. - C'est la vérité ! Ainsi peut être une vérité! Si je devais vous raconter les choses dans leur contexte entier, personne ne me demanderait pourquoi je n'ai pas pris la parole plus tôt pour ce que je défends aujourd'hui. Et encore quelque chose. Au début de ce siècle, et à la fin du siècle dernier, j'étais professeur dans une école de formation des travailleurs qui avait été fondée par le vieux Wilhelm Liebknecht. Dans cette école de formation des travailleurs, je me suis formé un public très fidèle parmi les élèves. Mais peut-être que les membres du parti socialiste ici présents savent qu'il y a aussi de soi-disant Bonzes dans ce parti. C'est ainsi qu'un beau jour, ces bonzes, parce que je ne voulais pas enseigner une vision orthodoxe, dogmatique et matérialiste de l'histoire, que quatre personnes se sont opposées à six cents de mes élèves - quatre personnes qui ne m'avaient jamais entendu, contre six cents de mes élèves qui m'avaient entendu pendant des années - et ont réussi à faire que le siège fut placé devant la porte. C'est aussi un petit chapitre, pourquoi ces choses dont je parle maintenant n'ont pas été abordées plus tôt. Qui sait comment et où j’en ai parlé ne demande pas après. Mais c'est autre chose si quelqu'un parle de quelque chose ou si quelqu'un l'écoute. Je crois très fort que beaucoup de ceux qui m'écoutent aujourd'hui n'auraient pas écouté du tout avant que les grands enseignements des terribles, terribles événements de ces dernières années ne viennent. C'est aussi quelque chose qui devra être considéré.






Quand a été dit qu'une pomme de discorde devrait être jetée entre État et travail, alors, s'il vous plaît, je dois aussi faire référence à l'une des prochaines conférences. Cela montrera que monsieur l'orateur précédent m'a complètement mal compris lorsqu'il pense que je ne veux faire de l'État un économiste sur un quelque point. Ce ne sera pas le cas, mais l'État ne jouera en rien un rôle économique, de sorte qu'il ne peut pas non plus être le payeur du salaire, mais il s’agit pour lui de la liberté de la force de travail. En ce sens, j'ai aussi été bien compris par beaucoup.

Maintenant, j'ai seulement répondu brièvement par des faits individuels à certaines questions. Au fil du temps, il sera  répondu à ces questions encore bien autrement.
Quand maintenant un des chers monsieur l’orateur précédent a fait remarquer qu'il a été dit que je n'ai pas fondé des choses, il faut dire qu'il s'agit précisément de choses qui peuvent être seulement fondées à partir de l'expérience de la vie, que lorsqu'elles sont exprimées, elles vont comme un appel à la pensée humaine et à l'expérience humaine. On doit vraiment se tourner une fois vers la vie, sinon nous ne progresserons pas. Ici est une fois quelque chose qui approche des humain ainsi qu'ils devraient lui apporter leur libre compréhension. Nous avons malheureusement fait l'expérience que beaucoup de choses ont été comprises ces derniers temps - maintenant, ce que je n'ai pas compris, ce sont les choses que certains messieurs se sont permis d'encadrer dans de très beaux cadres ces dernières années, les proverbes de certains côtés, je ne les ai pas compris. La différence entre ce qui doit être compris ici et ce qui a été si facilement compris au cours des dernières années, la différence entre les deux, c'est que, naturellement, il devrait y avoir un acte de liberté intérieure avec le comprendre. Là la compréhension était commandée. Levons-nous une fois, essayons de comprendre ce que ne nous est pas commandé de comprendre, et essayons d'arriver à ce que combien de ce que croyons comprendre, nous croyons le comprendre seulement parce que cela nous est inoculé, éduqué dedans ou ordonné de comprendre. Maintenant, celui qui est un praticien de la vie peut finalement comprendre quand quelqu'un dit : Ne soyez pas dur avec le porteur du sac d'argent, ayez quand-même pitié de celui-ci ou celui-là. Mais de telles instructions sont quand-même en fait des instructions seulement bien égoïstes, vraiment seulement des instructions égoïstes, parce qu'il ne s’agit pas de ce que quelqu'un envisage que l'argent soit de la saleté ou croit constamment que l'argent est un petit dieu. Il ne s’agit pas de cela pour le penseur social, mais il s’agit de ce que l'argent et un humain qui a l'argent jouent pour un rôle social.

On ne doit pas s'enfermer dans de tels sentiments : Nous avons pitié du porteur de sac d'argent -, mais il faut ouvrir la tête pour les circonstances/les rapports, pas purement pour ce que l'on veut plaindre ou pas selon son goût. Il s'agit de se déshabituer de la prédication paresseuse. Cette prédication oisive est l'une des choses qui nous a apporté pauvreté et misère. J'ai toujours de nouveau dis à mes auditeurs, au sens figuré, que tout parler d'amour du prochain, de fraternité, c'est beau, ça fait si bien à l'âme intérieure égoïste quand on parle d'amour du prochain dans une pièce bien chauffée, d'aimer tous les gens sans distinction de statut, et ainsi de suite. Mais c'est maintenant devant la réalité, comme si je me plaçait devant le poêle, je disait ainsi, et  dise au poêle : Toi poêle, c'est ton devoir de poêle de chauffer la pièce. Tel que tu semble, tu portes la physionomie d'un poêle, un tel objet a l'impératif catégorique de réchauffer la pièce. - Mais elle ne se réchauffe pas, je peux prêcher autant que je veux.

Et ainsi les gens prêchent dans l'abstraction toujours de nouveau et à nouveau, ça ne se réchauffe pas, mais à l'extérieur, ça va entretemps sans dessus dessous. Ce dont il s'agit, c'est que j'arrête de prêcher, que je me soucie de la façon dont la chaleur se produit d'une manière synthétiquement raisonnable, et que je me procure du bois de chauffage et que je fasse du feu. Avec les choses auxquelles nous faisons face aujourd'hui, cela dépend du fait que dans nos pensées il y ait des germes de ce qui peut être fait. Je crois que celui qui cherche vraiment trouvera cela dans ce qui est réellement pensé avec l'appel, avec mon livre « Les points germinatifs de la question sociale dans les nécessités de la vie du présent et de l'avenir ». Les mots qui ne sont que des mots ont déjà assez changés, nous avons maintenant besoin d'action. Mais sur les actes nous devons, s’ils devaient être synthétiquement raisonnables, d'abord nous accorder. Nous avons besoin de pensées-germes pour des actes, de telles pensées-germes/semences qui mènent le plus tôt possible à des actes avant qu'il ne soit trop tard.

In der gegenwärtigen ernsten Lage eines großen Teiles der Menschheit, insbesondere der Menschheit Mitteleuropas, wäre es verhängnisvoll, wenn die Heilung verschiedenartiger schwerwiegender sozialer Schäden mit kleinen und kleinlichen Mitteln gesucht würde. Es ist notwendig, sich heute aufzuschwingen zu umfassenden eindringlichen Impulsen, die begründet sind in einer wirklichen Erkenntnis desjenigen, was uns hineingetrieben hat in die Wirrnisse und in das Chaos, und es ist notwendig, unbefangen, ehrlich und aufrichtig den Blick auf dasjenige zu wenden, was eigentlich da ist und aus dem wir herauswollen. Von diesen Erwägungen, die mit den eben angeführten paar Sätzen charakterisiert sind, ist bei Abfassung jenes Aufrufes zur Dreigliederung des sozialen Organismus ausgegangen worden, der Ihnen bekannt ist und über den ich auch heute wieder sprechen will. Es ist immer nur möglich, ich möchte sagen, von diesem und jenem Gesichtspunkte aus auf die Notwendigkeit desjenigen hinzuweisen, was in diesem Aufrufe und jetzt etwas ausführlicher, aber auch nur etwas ausführlicher, in meinem Buche «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft» gesagt ist. Und man hätte viele Vorträge nötig, wenn man auf alles das nur hinweisen möchte, was zugrunde liegt den Impulsen, die zu diesem Aufrufe geführt haben. Daher muß ich Sie schon bitten, das, was ich in einem einzelnen Vortrage sagen kann, auch so hinzunehmen, daß es immer gewissermaßen nur ein Ausschnitt aus demjenigen sein kann, was eigentlich zum Verständnis jenes sozialen Wollens führt, das mit dem Aufrufe gemeint ist. Vor allen Dingen möchte ich aber heute darauf hinweisen, daß auch ein Blick auf dasjenige, was aus der internationalen Lage heraus in die furchtbare Katastrophe der letzten Jahre geführt hat, wenn man es sachgemäß und unbefangen betrachtet, zu diesem Aufrufe hinführen muß. Auswärtige — wenn wir vom Gesichtspunkte Deutschlands sprechen — politische Verhältnisse und innerpolitische Verhältnisse scheinen hinzuzwingen zu den Impulsen, die hier gemeint sind. Es geht ja dieser Aufruf in seinen Grundgedanken davon aus, daß die furchtbare Lage, in die wir hereingeraten sind, im wesentlichen von jener Entwickelung in der neueren Zeit herrührt, die zu einer Vermischung und Vermengung dreier Lebensgebiete geführt hat, die sich von jetzt ab selbständig entwickeln müssen, der drei Lebensgebiete des geistigen Lebens, des eigentlich politischen oder Rechts- oder staatlichen Lebens und des wirtschaftlichen Lebens.
In dem Einheitsstaate, der immer mehr und mehr, wie die Menschheit hypnotisierend, als das Allheilmittel der sozialen Ordnung angesehen worden ist, wurde verschmolzen all dasjenige, was die Kräfte dieser drei Lebensgebiete sind. Heute muß das Heil zu einem wirklichen praktischen Ziele in bezug auf unseren sozialen Organismus in der Verselbständigung dieser drei Lebensgebiete gesucht werden. Das ist zunächst in abstrakter Form, ich möchte sagen, der Grundimpuls, der diesem Aufrufe zugrunde liegt. Wir müssen, wenn wir von einem der vielen Gesichtspunkte aus, die in Betracht kommen, verstehen wollen, was namentlich die mitteleuropäische Menschheit in die furchtbare, die schreckensvolle Katastrophe von heute geführt hat, gewissermaßen nach links und nach rechts schauen. Gegen Westen und gegen Osten war Deutschland, war das deutsche Volk in den Krieg verwickelt, und man kann schon sagen: Aus den Verhältnissen des Westens und des Ostens in ihrem Zusammenwirken müssen wir auch verstehen, in welcher Lage wir heute in Mitteleuropa stehen.

Wer nach Westen blickt, der wird, wenn er zunächst vor allen Dingen die soziale Not ins Auge fassen will, gewahr werden, wie gerade in den Ländern des Westens, in denjenigen Ländern, mit denen am längsten Krieg geführt wurde, in der geschichtlichen Entwickelung der neueren Zeit eine deutliche Verschmelzung von wirtschaftlichem Leben mit politischem Leben stattfand, so daß aus den Volksinstinkten namentlich der englischsprechenden Bevölkerung heraus, ich möchte sagen, auf diesem Gebiete der Erde wie elementar natürlich entstanden ist vor allen Dingen ein Staatsstreben unter den besonderen Gesichtspunkten des Wirtschaftslebens. Alles Politische wurde da durchdrungen von dem Wirtschaftlichen. Die wirtschaftlichen Gesetze wurden da politische Gesetze. So sehen wir die Verschmelzung des politischen und des wirtschaftlichen Lebens, wenn wir den Blick nach dem Westen lenken.
In anderer Art sehen wir die Verschmelzung des politischen Lebens mit dem Kulturleben zunächst in der Form der nationalistischen Volkskulturen und ihres aus diesem Nationalistischen herausgehenden Geisteslebens. Nach Osten blickend, sehen wir die Verschmelzung des Geisteslebens mit dem politischen Leben. Alles — hier kann es nur angedeutet werden, gerade eingehendes, gründliches Studium der europäischen und amerikanischen Verhältnisse belegt es —, alles weist darauf hin, daß die Zündstoffe, die sich allmählich zwischen Mitteleuropa und dem Westen angehäuft haben, nur verstanden werden können aus dem Konflikt, der im Westen selber zwischen dem Wirtschaftsleben und dem Staatsleben dadurch entstanden ist, daß Wirtschafts- und Staatsleben, aber mit besonderem Überhandnehmen des Wirtschaftslebens, in chaotischer Weise verschmolzen waren. Im Osten lagerten sich die Zündstoffe auf durch das Verschmelzen der einzelnen geistigen Kulturen der nationalen Gemeinschaften mit dem politischen Staatsleben.
Zwischen das, was sich da anhäufte, waren wir in der Entwickelung der neueren Zeit hineingestellt. Wir haben bisher versäumt zu lernen, was unsere Aufgabe in diesem Eingekeiltsein zwischen Westen und Osten ist. Die furchtbare Weltkatastrophe, welche aus diesen beiden Impulsen, die ich charakterisiert habe, hervorgegangen ist, sie sollte uns lehren, wohin wir zu steuern haben gerade in Mitteleuropa, das lernen sollte vom Westen und Osten. Vom Westen sollte es lernen, daß es als Nachbar dieses Westens die Aufgabe habe, zu sondern und zu verselbständigen Wirtschaftsleben und politisches Staatsleben. Vom Osten hat es zu lernen die Sonderung des Geisteslebens von -- wenn wir oberflächlich betrachtend es auch nur im nationalen Leben sehen — dem Staatsleben. Riesengroße Irrtümer — es hilft nichts, sich heute vor dieser Tatsache zu verschließen —, riesengroße Irrtümer haben sich aufgetürmt in der Politik der Mittelstaaten, in der lässigen, endlich ganz in die Nullität hinführenden Politik dieser Mittelstaaten, weil die Staatsmänner nicht fähig waren, zu sehen, wie es im Westen durch gewisse Volksinstinkte heute noch unschädlich ist, daß das Wirtschaftsleben mit dem politischen Leben verschmolzen ist und in demselben die Oberhand hat, wie es aber Zündstoffe über Zündstoffe lieferte im Osten, daß das geistige Leben mit dem Staatsleben in unorganischer Weise verschmolzen ist. Riesengroße politische Irrtümer, die man eben in ihrer historischen Notwendigkeit erkennen muß, sind es, welche zuletzt sich entladen mußten in jener Katastrophe, die gerade uns das furchtbarste Unheil gebracht hat. Hatte man in der letzten Zeit, und ich meine schon eine lange letzte Zeit, ja, hat man eigentlich bis heute den guten Willen, in eindringlicher Weise diese Verhältnisse anzuschauen? Finden sich nicht wiederum unter uns trotz der heutigen furchtbaren Lage viele Persönlichkeiten, die ein Hinblicken auf die wirklich praktischen Impulse wie wertlosen Idealismus ansehen, weil diese praktischen Impulse heute große Ideale sind, und welche aus der Bequemlichkeit und dem Kleinmut des Geistes heraus nach kleinen Zielen Verlangen tragen, die sie allein praktisch nennen, während sie sich gegen eben heute notwendige große Ziele als gegen die unpraktischen wenden. Diese Leute, welche heute die wirklich praktischen, großen Ziele als Idealismen ablehnen und nur auf das allernächste sehen möchten, diese Leute sind dieselben oder die Nachkommen derselben, welche die mitteleuropäische Menschheit, die europäische Menschheit überhaupt, in die heutige Lage hineingebracht haben und welche bewirken werden, daß die Schäden noch immer größer werden. Wenn es nicht möglich ist, daß wirkliche Lebenspraxis an die Stelle der sogenannten Lebenspraxis der Spießer und Philister tritt — heute muß die Lage der Sache unbefangen und ehrlich angesehen werden —, so wird nie kommen, was das Ergebnis einer wahren Außenpolitik ist, was auf die Impulse der Dreigliederung des sozialen Organismus führt.



Aber wir haben es heute nicht nur mit einer Folge der Außenpolitik zu tun. Wir haben es zu tun mit Entwickelungskräften, die noch von ganz anderer Seite her fluten und Wellen schlagen in der Menschheit! Dasjenige, dem wir heute gegenüberstehen, man kann es vergleichen mit der Völkerwanderung und dem Bègegnen dieser Völkerwanderung im Beginn des Mittelalters mit dem Christentum. Wer die großen Impulse des Christentums in ihrer Wirksamkeit durch das Mittelalter und die bisherige neue Zeit in Betracht zieht, dem muß eigentlich auffallen, welchen Charakter die Impulse des Christentums gerade bei den Völkern, von denen man gewöhnlich spricht, wenn man die Völkerwanderung betrachtet, und welchen sie bei den mehr südlichen Völkern angenommen haben. Drüben in Asien entstanden, wirkte das Christentum zuerst auf die hochentwickelten Völker Griechenlands und Italiens, auf die hochentwickelten Intellekte dieser südlichen Gebiete Europas. Dann erst drang es ein in die Länder der «Barbaren», wie die südlichen Völker die vom Norden Heranstürmenden nannten. Verschafft man sich einen Überblick über diese Verhältnisse, dann findet man, daß eigentlich dasjenige, wodurch das Christentum als solches weltwirkend wurde, nicht sich bildete beim Durchgang durch die auf höchster, aber schon in absteigender Entwickelung begriffenen südlichen Völker, sondern es entfaltete seine gewaltigen Impulse in den Herzen, in den Köpfen derjenigen Völker, die noch unverbrauchte Intelligenz, unverbrauchte Seelenkraft hatten. Das war, ich möchte sagen, die horizontale Völkerwanderung mit ihren Eigentümlichkeiten im Beginn des Mittelalters. Heute stehen wir, indem wir die proletarische Bewegung betrachten, vor einer vertikalen Völkerwanderung. Aus den Tiefen des Kulturlebens heraus zu den führenden Strömungen der Kultur strömt dasjenige, was Proletariat genannt werden kann. Das aber, was wir suchen müssen als das neue, uns rettende Kulturelement, als die großen Impulse, die uns aus den Wirrnissen herausführen, das wirkt, ich möchte sagen, aus grauen Geistestiefen heraus so, wie das Christentum einstmals auf die griechischen und römischen Völker. Und wir sehen, wie dasjenige, was die Zukunft ergreifen will zu einer Neugestaltung der Welt in geistiger, in staatlicher, in wirtschaftlicher Beziehung, braucht die unverbrauchten Intellekte, die unverbrauchten Gemüter jener Völkermassen, die in der heutigen vertikalen Völkerwanderung von unten nach oben strömen, während, wie ich schon das letztemal hier ausgeführt habe, in den verbrauchten Gehirnen derjenigen, die ähnlich wie einstmals die Griechen und Römer auf der Höhe der Kultur stehen, bei den bisher leitenden, führenden Kreisen kaum etwas von jenem Feuer wahrzunehmen ist, das wir heute notwendig haben, um die Wege aus der sozialen Not zu wirklich großen, praktischen Menschheitszielen zu finden. Daß solche Wege gefunden werden müssen, dafür spricht vor allen Dingen auch dasjenige, das sich als eine solche vertikale Völkerwanderung im Laufe der neueren Menschheitsentwickelung ausgelebt hat.
Die äußere Politik weist uns auf die Dreigliederung des sozialen Organismus. Was zeigt uns das innere politische Geschehen? Es zeigt uns, daß eben gerade diejenigen Volkselemente, die den unverbrauchten Intellekt, die unverbrauchten Gemütskräfte der Seele von unten nach oben tragen — so wenig das heute vielleicht noch viele zugeben wollen, so wenig das Proletariat selbst heute schon passende und entsprechende Worte und Ideen für gewisse Erscheinungen findet —, daß diese Volkselemente in ihrer Seele fühlen, fühlen auch an der Not ihres Leibes, fühlen in alledem, was ihnen entgegentrat, man kann schon sagen seit drei bis vier Jahrhunderten, aber insbesondere im neunzehnten und im beginnenden zwanzigsten Jahrhundert, in dreifacher Weise die dreifache Not der sozialen Ordnung. Sie fühlten, wie sie gegenüberstanden erst einem Geistesleben, mit dem sie keine andere Gemeinschaft empfanden als diejenige, die ihnen in dem letzten halben Jahrhundert charakterisiert wurde mit dem Karl Marxschen Worte vom «Mehrwert». Es ist, was da zugrunde liegt, keineswegs, weder auf der einen, der bürgerlichen, noch auf der anderen Seite, der proletarischen, voll verstanden worden. Die Dinge werden ja gerade in der neueren Bildung ziemlich äußerlich genommen. Was zugrunde liegt, ist, daß sich die ganze, so viel gelobte, so viel gepriesene geistige Kultur der neueren Zeit in allen ihren Verzweigungen nur entwickeln konnte als die Kultur Weniger auf dem Unterboden der Entbehrungen an Kultur von seiten der großen, breiten Masse. Nicht, als ob durchaus die bisher führenden Klassen aus einem bösen Willen, aus einer Teufelei heraus den proletarischen Massen Not und Elend gebracht hätten. Nein, gebracht haben sie diese — das habe ich letzten Montag zu zeigen versucht — durch Unverstand, durch Verständnislosigkeit gegenüber denjenigen Aufgaben, die sich weltgeschichtlich dadurch ergaben, daß immer breitere und breitere Massen von der neueren vertikalen Völkerwanderung, von dem Streben nach einem von ihnen entbehrten Geistesleben ergriffen wurden. Aber so war es einmal, und das ist das Wesentliche, daß das, was wir an Kunst, ja, was wir an Wissenschaft, was wir an Erziehung mit Bezug auf das Geistesleben geleistet haben, auf der einen Seite nur für wenige sein konnte und daß es erarbeitet werden mußte unter den Entbehrungen vieler. Diese besondere Art des Geisteslebens konnte nicht da sein, ohne einen Abgrund zu schaffen zwischen Bevorzugten und Benachteiligten. Das empfand die breite, nach aufwärts strebende Masse gegenüber dem Hauptgliede des menschlichen Lebens, gegenüber dem Geistesleben.

Gegenüber dem Staats- oder politischen oder Rechtsleben empfand sie gerade in ihrem Aufsteigen mehr und mehr, daß es etwas gibt für die Menschennatur, welches für alle Menschen ein Gleiches ist. Dieses Gleiche kann man nicht in irgendeiner Theorie entwickeln, es ist einfach vorhanden in den Erlebnissen jeder gesunden Seele. Wie man zu einem Menschen mit blinden Augen nicht sprechen kann über eine blaue oder rote Farbe, so kann man nicht sprechen mit einer nicht gesund entwickelten Seele über dasjenige, was in jeder gesunden Seele lebt als das Rechtsbewußtsein, jenes Rechtsbewußtsein, welches den Menschen auf dem zweiten Gebiete des sozialen Lebens, dem Staatsleben, gegenüber allen anderen Menschen gleich macht. Dieses Gefühl aber, das in alten patriarchalischen Zuständen, auch noch in den Zuständen des Mittelalters, in den breiten Massen noch zurückgedrängt war, dieses Gefühl von dem gleichen Rechte, es kam in den letzten Jahrhunderten und insbesondere in der proletarischen Entwickelung des neunzehnten und zwanzigsten Jahrhunderts immer intensiver herauf. Die leitenden, führenden Klassen konnten nicht anders, als die breite Masse zur Demokratie aufzurufen. Das brauchten sie für ihre Interessen. Sie brauchten ein immer mehr und mehr schulmäßig gebildetes Proletariat. Aber man kann nicht eines in der Seele ausbilden, ohne daß sich das andere mit ausbildet. Indem die herrschenden, führenden Klassen die Proletarier zu gelernten Arbeitern für die komplizierten Verrichtungen in ihren Fabriken und für anderes gemacht haben, mußten sie, weil das eine ohne das andere nicht möglich ist, weil sich das andere von selbst entwickelt, zugleich zulassen, daß in dem Proletariat jenes Rechtsbewußtsein heraufkam, das jeder zu sich selbst gekommenen Menschenseele eigen ist. Dieses Rechtsbewußtsein entwickelte sich aber bei dem Proletarier ganz anders als in den bisher leitenden, führenden Kreisen der Menschheit. In den bisher führenden, leitenden Kreisen der Menschheit entwickelten sich die Gefühle von Recht an den Interessenkreisen, in die diese Klassen seit langem hineingeboren waren. Der Proletarier war, indem er an die Maschine gestellt war, indem er eingespannt wurde in den seelenverödenden Kapitalismus, mit solchen Interessen nicht ausgerüstet. Jene Beziehungen, die überall bestanden zwischen dem, was die führenden Klassen im sozialen Leben vorstellten, und dem, was sie als ihr Menschliches empfanden, jene Interessenzusammenhänge gab es nicht für den Proletarier. Ich meine es wirklich nicht humoristisch, wenn ich sage: Für den Angehörigen der führenden Klassen mag aus dem sozialen Zusammenhang, in den er hineingestellt war, etwas hervorgegangen sein von einem innerlichen Menschheitsbewußtsein, das ihm ein gewisses Rechtsbewußtsein gab, wenn er, nun sagen wir, auf seine Visitenkarte schreiben konnte «Fabrikbesitzer» und dergleichen, oder auch «Reserveleutnant». Aber für den Proletarier gab es einen solchen Interessenzusammenhang nicht zwischen der seelenverödenden Maschine und seinem Menschlichen, und nicht zwischen dem Eingespanntsein in den Kapitalismus und wiederum seinem Menschlichen. Der Proletarier war auf sein bloßes Menschenrecht gestellt, und indem er hinsah auf die anderen, erblickte er statt allgemeiner Menschenrechte Klassenvorteile, Klassenvorrechte und Klassenbenachteiligung. Das war die zweite Erfahrung, die Erfahrung auf dem Gebiete des Staatslebens.
Und die dritte Erfahrung ergab sich für den Proletarier auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens. Da sah er, wie seine Arbeitskraft im Lohnverhältnis von den leitenden, führenden Kreisen genau ebenso behandelt wurde wie eine Ware. Das hat dann tief, gründlich tief eingeschlagen in die Empfindungen, in die Gefühle des modernen Proletariats. Das erzeugte ein Bewußtsein, das sich vielleicht nicht ganz deutlich im Kopfe aussprach, das aber tief und intensiv in den Herzen der ihrer Menschheit bewußten Proletarier immer mehr und mehr sich festsetzte: Im Altertum gab es Sklaven, der ganze Mensch konnte verkauft und gekauft werden wie eine Sache; später gab es Leibeigenschaft, weniger vom Menschen konnte gekauft und verkauft werden, aber immer noch genug; heute gibt es noch Kauf und Verkauf der menschlichen Arbeitskraft für den, der nichts anderes besitzt als diese Arbeitskraft. Diese Arbeitskraft, man muß mit ihr gehen, indem man sie verkaufen muß, man kann sie nicht hintragen wie einen Gegenstand auf den Markt und wiederum zurückgehen, nachdem man den Gegenstand verkauft hat, man muß sich selbst ausliefern demjenigen, der die Arbeitskraft kauft. Einspannung der Arbeitskraft in den Wirtschaftskreislauf, das war das dritte Erlebnis des modernen Proletariats. So fand in dem, was sich herausbildete als sozialstaatliche Ordnung, der Proletarier miteinander verquickt dasjenige, was wir eben vorher auch in der Außenpolitik verquickt fanden; er fand im modernen Staate verquickt Geistesleben, staatliches Rechtsleben und Wirtschaftsleben. So wie die Verquickung in den großen Imperialismen zu Explosionen des Weltkrieges geführt hat, so führte andererseits dasjenige, was von unten nach oben sich bewegt, was dreifach erlebt wird im Geistesleben, im Rechts- oder Staatsleben und im Wirtschaftsleben, zur sozialen Explosion. Beides gehört zusammen. Die alte Ordnung explodierte in der Weltkriegskatastrophe aus den Imperien heraus, in die sich der moderne Kapitalismus aus dem Großbetrieb umgewandelt sah, ohne daß er es recht wußte. Aus dem Großbetrieb sind Imperialismen geworden, und aus dem Zusammenstoß der Imperialismen ist die Weltkriegskatastrophe entstanden. Dasjenige, was vertikal sich bewegte, von unten nach oben, das enthält dieselben Impulse. Das führt nur in anderer Richtung zu jener sozialen Not, die eine weltsoziale Not war in den Verhältnissen der neueren Imperien, die entweder, so wie im Westen, Interessenimperien, oder wie im Osten, Zusammenschmelzungen von Staatsimperien mit Nationalimperien geworden sind. Die Verschmelzung der drei Lebensgebiete führte zur Explosion des Weltkrieges und in eine soziale Not größten Stiles hinein, denn etwas anderes als frühere Kriege ist dieser sogenannte Weltkrieg. Er ist das Ausleben der alten Ordnung in einer furchtbaren Art. Schauen wir, wie ein Neues beginnen will, von unten nach oben. Versäumen wir nicht zu sehen, welche Impulse da anders werden wollen für die Weiterentwickelung der Menschheit, als diejenigen gewesen sind, die sich von der alten Wirtschaftsordnung in die Weltimperialismen hinein-entwickelt haben und so zu den furchtbarsten Schrecknissen der neuesten Zeit führten. So sprechen heute die Zeichen der Zeit. So muß der Mensch heute zu diesen Zeichen der Zeit sich zu stellen wissen. Haben wir es nicht erlebt, daß gerade in Mitteleuropa sich gezeigt hat, wie die Menschen allmählich verloren haben ein wirklich gesundes Urteil über das Geistesleben, über das Wirtschaftsleben, über das politische Leben, wegen der unnatürlichen, der unmöglichen allmählich heraufkommenden Verschmelzung der drei Gebiete?
Ich frage Sie, ohne mich in eine Kritik der Verhältnisse einzulassen, ich frage Sie, ob nicht Ereignisse, ob nicht Tatsachen der letzten menschheitlichen Entwickelung — wir wollen sie jetzt nur mit Bezug auf Europa ansehen — geradezu entstanden sind unter dem Einfluß der Verschmelzung, zum Beispiel von Politik und Wirtschaftsleben? Die ganze Welt hat geschrien — ich will mich in eine Kritik dieses Schreiens nicht einlassen, gewiß, es sind nicht hüben bloß Lämmer und drüben bloß Wölfe —, aber die ganze Welt hat geschrien über den Durchbruch durch Belgien am Anfang des Krieges. Dieser Durchbruch, wodurch konnte er nur zustande kommen? Nur dadurch konnte er zustande kommen, daß die strategischen Bahnen dorthin gebaut worden sind. Die wären nicht dagewesen, wenn innerhalb des deutschen Gebietes die wirtschaftlichen Kräfte von den politischen Kräften getrennt gewesen wären. Sehen Sie sich die Karte von Europa an, betrachten Sie sehr viele Eisenbahnnetze und studieren Sie dann aus einer gesunden Industriewissenschaft heraus — die wir noch gar nicht haben —, ob diese rein wirtschaftlichen Einrichtungen, die Eisenbahnen, so wären, wie sie sind — selbst in neutralen Ländern können Sie diese Studien machen —, wenn sie bloß dem wirtschaftlichen Leben dienen und aus diesem heraus sich entwickeln würden. Oder fällt uns nicht auf, wenn wir auf die Beziehungen zwischen wirtschaftlichem und politischem Leben sehen, wie gerade aus Mitteleuropa allmählich, weil immer mehr und mehr das Reich zusammengeschmolzen ist mit den wirtschaftlichen Verhältnissen, auch hier nach westlichem Vorbild immer mehr und mehr ein großes Geschäftshaus geworden ist? Fällt es uns nicht auf, daß die politische Schulung immer mehr und mehr dahinschwand? Denken Sie einmal, welche Unsummen von Intelligenz, welche Unsumme von Umsicht auf das reine Geschäftsleben, auf das Wirtschaftsleben gelenkt worden ist, während die Völker Mitteleuropas gerade in den letzten Zeiten immer unpolitischer geworden sind, selbst noch gegen ihre Unpolitik der früheren Jahrhunderte. Entpolitisiert haben wir uns durch die Verschmelzung der Politik mit dem Wirtschaftsleben.
Und endlich, immer mehr und mehr sind wir hineingekommen in eine vollständige Abhängigkeit alles Geisteslebens von dem Staatsleben. Auch da muß man immer wieder darauf hinweisen, wie nicht nur Stellenbesetzung, Schulverwaltung in Abhängigkeit gekommen sind von dem modernen Staatsleben, sondern der Inhalt des Geisteslebens selbst, der Inhalt der Kunst, der Inhalt der Wissenschaft. Die Leute merken dies heute noch nicht, daher erhebt sich gerade auf diesem Gebiet das ungeheuerste Vorurteil, wenn auf dasjenige losgegangen wird, worauf es ankommt. Und es kommt heute darauf an, daß wir uns aufschwingen, hinzuwirken auf eine gesunde Trennung des wirtschaftlichen Lebens von dem Staats- oder politischen oder Rechtsleben auf der einen Seite, und wiederum auf eine Abtrennung des gesamten Geisteslebens vom Staatsleben auf der anderen Seite.
Der Ruf nach Sozialisierung geht heute durch unser Wirtschaftsleben. Er geht hervor, möchte man sagen, aus der früher angedeuteten vertikalen Völkerwanderung wie eine weltgeschichtliche Devise. Und so wenig auch noch zu sehen ist von einem auch nur einigermaßen hinlänglichen Verständnis für wahre Sozialisierung, so müssen wir doch sagen, wenn wir auf das soziale Leben ohne Voreingenommenheit hinschauen: So unklar auch gedacht werden mag über die Sache, etwas weltgeschichtlich Deutliches spricht sich in dem Ruf nach Sozialisierung aus. Wir sehen das wohl vielleicht am besten dadurch, daß gerade aus den furchtbaren wirtschaftlichen Erfahrungen des Krieges heraus immerhin selbst kapitalistisch orientierte Denker nicht umhin konnten, von der Notwendigkeit der Sozialisierung der Wirtschaft zu sprechen. Diese Notwendigkeit der Sozialisierung der Wirtschaft, sie wird zum Beispiel ganz energisch betont von einem sonst ganz in kapitalistischen Bahnen denkenden Manne, von Walther Rathenau. Ja, mit demjenigen, was der «Aufruf» meint, kann sogar in manchem der oder jener Berührungspunkt gefunden werden mit demjenigen, was Walther Rathenau zum Beispiel in seinem Büchelchen «Die neue Wirtschaft» ausführt. Aber wie wir gleich sehen werden, für den, der die Impulse der Dreigliederung des sozialen Organismus wirklich versteht, für den gibt es einen radikalen, einen fundamentalen Unterschied in der Sozialisierung des Wirtschaftlichen zwischen dem, was auf dem Boden dieser Dreigliederung als solche Sozialisierung gefordert werden muß, und Rathenaus Anschauungen. Und in diesem fundamentalen Unterschied zeigt sich gerade, was zum Allernotwendigsten im sozialen Streben der Gegenwart gehört.
Wodurch sind denn die Menschen eigentlich auf wirtschaftlichem Gebiet in die Sozialisierungsgedanken, in die Sozialisierungsforderungen hineingekommen? Man hat ja durch lange Zeiten hindurch ein menschliches Ideal gesehen in dem, was man das freie Spiel der wirtschaftlichen Kräfte genannt hat. Ein großer Teil dessen, was man nennen kann die moderne privatkapitalistische Wirtschaftsform, das entstand als Ergebnis des freien Spiels der wirtschaftlichen Kräfte, der freien Konkurrenz der wirtschaftenden Persönlichkeiten und Gruppen. Dann aber, im Verlaufe jener Entwickelung der Wirtschaftsform, die sich herausgebildet hatte unter dem Einfluß der modernen Technik, unter dem Einfluß des modernen Kapitalismus und unter dem Einfluß des freien wirtschaftlichen Kräftespiels, da zeigte sich, daß immer mehr und mehr abgesondert wurde von einer menschlichen Minorität eben die proletarische Majorität, welche der Träger wurde jener drei großen Forderungen, die ich gerade vorhin charakterisiert habe. Und so entstand aus dem Proletariat heraus der berechtigte Ruf nach Sozialisierung, das ist nach dem Gegenteil des reinen Spiels der Kräfte auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens. Dasjenige, was sich nach den Gedanken führender Persönlichkeiten des Proletariats im Wirtschaftsleben fortan entwickeln sollte, das sollte sein Durchorganisierung des ganzen Wirtschaftslebens. Und wir sehen ja, wie auf gewissen Gebieten, allerdings zum Schreck und Abscheu von vielen, das verwirklicht wird, was eine solche durchgreifende Organisierung ist. Für das alte freie Spiel der Kräfte fand man als Nachklang an frühere Staats- und Wirtschaftsordnungen noch den schönen Spruch von dem Heilsamen von Thron und Altar. Jetzt wird aus der Weltkriegskatastrophe heraus der Ruf und die Begeisterung für Thron und Altar verlassen, aber wir sehen etwas lauern, was sich auftut gegenüber dem früheren Thron und Altar. Nicht nur die bisher führenden Klassen, auch schon breiteste Schichten des wirklich vernünftigen, denkenden Proletariats, sie empfinden etwas Beängstigendes in der Frage: Wie wird es, wenn nun an die Stelle von Thron und Altar treten Kontor und Maschine, wird es da für uns besser werden? Könnten sich nicht unter Umständen aus den Reihen derer, die mit Fabrik und Kontor arbeiten, dieselben Diktatoren entwickeln, die sich entwickelt haben unter dem Einfluß von Thron und Altar? Hier liegt eine bedeutungsvolle Frage, aber auch eine Frage, deren gesunde Beantwortung auf einen Weg aus der sozialen Not zu wirklich praktischen Zielen führen muß. Ich rede ja gewissermaßen noch sehr abstrakt, allein in diesem Gedanken, den ich aussprechen will, liegt etwas, das praktische Anwendung finden kann auf allen Gebieten des Wirtschaftslebens, wenn man nur einmal die gesamten Angehörigen des Wirtschaftslebens zur Ordnung dieser Angelegenheiten aufruft. Aber so aufruft, daß Vertrauen herrschen kann zwischen allen diesen Gliedern des Wirtschaftslebens.
Sprechen wir auf diesem Boden einmal ein offenes, ehrliches Wort. Es waren mir die Tage, die ich hier in Stuttgart mit den Vorträgen vor zahlreichen Proletarierversammlungen erlebt habe, ein großes Erlebnis. Ich sprach kaum, nur in der Form höchstens, zu den Proletariern anders, als ich hier spreche. Ich wurde, das zeigte sich, in der Schweiz und hier in breitesten Kreisen des Proletariats verstanden. Und was lehrte mich dieses? Das lehrte mich, daß es nur möglich ist, weiterzukommen, sei es mit Sozialisierung, sei es mit anderen sozialen Forderungen der Gegenwart, wenn wir arbeiten mit dem Vertrauen der Menschheit. Daß wir nur weiterkommen, wenn wir mit den Menschen arbeitend uns in Einklang setzen mit ihrem Wollen, wenn wir ablassen davon, das Heil nur darin zu suchen, Verordnungen von oben zu geben aus scheinbar überlegenem Verstand heraus. Wir können heute Diktaturen nur vermeiden, wenn wir diejenigen Worte finden, die, wenn sie der Einzelne ausspricht, ausgesprochen sind aus dem Herzen, aus den EmpFindungen der breitesten Massen gerade der arbeitenden Bevölkerung heraus. Das wollte ich vorausschicken. Es weist darauf hin, daß nicht in kleinen Zirkeln, mögen sie sich so oder so nennen, die sozialen Fragen, die unmittelbar dringend sind, gelöst werden können, daß sie gelöst werden müssen auf der breiten Basis der Fabriken, der Werkstätten, aus den Menschen heraus, nicht aus den sozialistischen Theorien heraus.

Eine der ersten Forderungen, wenn man mit diesem Menschlichen rechnet, ist für das Wirtschaftsleben diese, daß nun aus den herben, aus den schreckensvollen Ereignissen der Weltkriegskatastrophe, das heißt, aus dem, woraus die Weltkriegskatastrophe geworden ist, daß aus dem gelernt werde, wie die Sozialisierung sich zu vollziehen hat. Das müssen wir lernen, daß alles von Unheil sein muß, was zu einer solchen Sozialisierung führt, die neuerdings staatliches oder rechtliches Leben mit wirtschaftlichem Leben vermengt.
Immer wieder muß ich hinweisen auf jene unnatürliche Verquickung des wirtschaftlichen Lebens mit dem staatlichen oder Rechtsleben, wie es sich in Österreich in dem letzten Drittel des neunzehnten Jahrhunderts herausgebildet hat. Daß Österreich in einer so schrecklichen Weise verfallen ist, zum Verfall reif war lange vor der Weltkriegskatastrophe, daran ist schuld, daß man gerade auf diesem heißen Boden nicht verständen hat, wie zerstörend es wirken mußte, wenn im Aufgang des neueren Verfassungslebens der Rechtsstaat aus wirtschaftlichen Kurien heraus gebildet wurde. Nur durch Zwang ist man später, aber viel zu spät, zu etwas anderem übergegangen, als in den sechziger Jahren versucht worden ist. Man hat den sogenannten Reichsrat aus vier wirtschaftlichen Kurien gebildet: Großgrundbesitzer; Handelskammern; Städte, Märkte und Industrialorte; Landgemeinden. Rein wirtschaftliche Interessen wurden geltend gemacht auf dem Boden des Staates, wo das Recht entstehen sollte. Wirtschaftliche Interessen wurden in Rechte umgewandelt! Und wer jene staatliche Entwickelung, die man unter dem Ministerium Taa f f e im letzten Drittel des neunzehnten Jahrhunderts das Wursteln genannt hat, wer jene politische Entwickelung Österreichs sachgemäß studiert, der weiß, welche Keime des Unterganges darin lagen, daß man in diesen, auf die verschiedensten Nationalitäten sich stützenden Territorien nicht den Impuls fand, das Rechtsleben für sich gesondert zu entwickeln und das Wirtschaftsleben für sich gesondert zu entwickeln. Ich müßte viel sprechen — und durchgehend durch die Parlamente eigentlich aller gegenwärtigen Staaten, könnte man viel sprechen —, wenn ich im einzelnen nachweisen wollte, wie überall größer und größer geworden ist die Unmöglichkeit der Verschmelzung von politischem oder staatlichem oder Rechtsleben mit dem Wirtschaftsleben. Das muß von heute ab das erste Erfordernis sein, dieses wirtschaftliche Leben wiederum loszulösen von dem staatlichen Leben. Dann können wir mit Inanspruchnahme aller im Wirtschaftsleben tätigen Menschenkräfte, im Vertrauen auf diese zur sachgemäßen Sozialisierung schreiten, welche bestehen wird — ich habe das in meinem Buche ausgeführt und auch an anderen Orten angedeutet — in der Bildung von Assoziationen zunächst nach Berufen, dann nach Zusammenhängen, Koalitionen, Genossenschaften, die sich bilden aus dem Streben nach Harmonisierung der Verhältnisse in der Konsumtion und Produktion. Nur auf dieser Grundlage kann sich eine gesunde Sozialisierung ergeben. Sie wird sich ergeben, wenn man sowohl die Schäden des freien Spiels der Kräfte als auch die Schäden der mechanischen Sozialisierung sehen wird — beide Vorurteile haben sich für die Menschen ergeben —, nur dann wird sie sich ergeben, wenn gelernt wird aus den Dingen, die sich in der Weltgeschichte gezeigt haben, so daß man aus dem freien Spiel der Kräfte heraus sozialisieren wird in der Art, daß die Sozialisierung nicht entstehen wird durch die Ausrottung des freien Spiels der Kräfte, sondern gerade durch die verständnisvolle Arbeit des freien Spiels der Menschenkräfte. Das können Sie nur, wenn Sie Vertrauen ausbreiten, aber dann können Sie es! So ungefähr, möchte man sagen, ein gewisses Wort Gretchens zu Faust nachsprechend, so ungefähr meint es Walther Rathenau auch, aber die Dreigliederung des sozialen Organismus meint noch etwas wesentlich anderes. Sehen Sie, deshalb ist Walther Rathenaus Entwurf einer Sozialisierung etwas ganz anderes als jene Sozialisierung, die von der Dreigliederung vorgeschlagen werden mußte, weil Walther Rathenau sich gar nichts anderes vorstellen kann, als daß die Sozialisierung vor sich gehe und doch die Staatsaufsicht fortbestehe, und daß der Staat fortlaufend Gewinn herausziehe aus dem, was in den sozialisierten Betrieben produziert wird.
Das bezeugt nur, daß ein Mensch, der schließlich von der Praxis gelernt haben könnte, doch in einer blinden Theorie befangen bleibt. Das bezeugt nur, wie stark suggestiv die Gedanken, die sich im Laufe der Entwickelung des neueren Kapitalismus gebildet haben, selbst bei den nach Sozialisierung Strebenden nachwirken, wie sehr man notwendig hat, sich gegen Vorurteile auf diesem Gebiete zu stemmen mit aller Kraft einer freien praktischen Einsicht in die Verhältnisse. Alles dasjenige, was an Ordnung des wirtschaftlichen Lebens, an das wirtschaftliche Leben durchziehender Vernünftigkeit, Verständigkeit, an Moralität aufgebracht werden soll, muß von den das Wirtschaftsleben selbst leitenden, selbständigen Persönlichkeiten und Körperschaften kommen. Gesund wird das Wirtschaftsleben erst entwickelt, wenn der Staat nichts anderes in das Wirtschaftsleben hineinzureden hat als das, was er durch die Persönlichkeiten, die am Wirtschaftsleben beteiligt sind, als Rechte besitzende Persönlichkeiten, hineinzureden hat. Selbstverständlich, wenn einer den andern betrügt auf dem Gebiet des Wirtschaftslebens, dann unterliegt er dem Staatsgesetz. Er unterliegt dem Staatsgesetz als Persönlichkeit. Aber dasjenige, was seine Funktionen, was seine Wirksamkeit im Wirtschaftsleben sind, das hat in der wirtschaftlichen Sozietät drinnen auf dem bloßen Vertrag zu beruhen, auf dem bloßen Vertrauen. Mag das auch auf sozialistischer Seite heute noch vielen Vorurteilen begegnen; wer nicht urteilt aus Begriffen, aus Ideen heraus, sondern aus jener Erfahrung, die die letzten Jahrzehnte europäischer Wirtschaft bis zum wirtschaftlichen Untergang im Kriege gebracht haben, der wird dieses sagen. Und er muß sagen: Zu gesunden wirtschaftlichen Verhältnissen werden wir nicht eher kommen, als bis die Loslösung des Wirtschaftslebens von dem Staatsleben sich vollzogen hat. Wir sind in die gegenwärtige Lage hineingekommen durch die Verquickung dessen, was auf Vertrauen und Vertrag beruhen soll, mit dem Staatlichen, das allein auf Gesetzen beruhen soll. Die Gesetze des Staates dürfen nur hineinleuchten in das Wirtschaftsleben, insofern sie durch die Persönlichkeiten hineinleuchten. Nur dadurch bringen wir heraus aus dem Wirtschaftsleben, was herausgebracht werden muß, das, was als Arbeitskraft gleich einer Ware heute für das proletarische Empfinden unrechtmäßigerweise in den Wirtschaftskreislauf hineingespannt ist.
Das Wirtschaftsleben grenzt auf der einen Seite an die Naturbedingungen. Man denke sich einmal folgende Absurdität: es würde sich irgendein wirtschaftliches Konsortium zusammensetzen, es bestimmte seine Bilanz, die wahrscheinliche Bilanz für 1919; und dieses Konsortium nähme die Bilanz von 1918 vor und wollte danach aus Aktiven und Passiven bestimmen, wieviel Tage es zum Beispiel im Sommer 1919 regnen soll, damit eine wünschenswerte geschäftliche Konjunktur für das nächste Jahr herauskäme. Es ist das natürlich der reinste Unsinn, nicht wahr. Ich sage aber diesen Unsinn nur aus dem Grunde, weil daraus ersehen werden soll, daß sich nach der einen Seite hin das Wirtschaftsleben aufbaut auf die Naturbedingungen, die wir nicht aus diesem Wirtschaftsleben heraus restlos regeln können. Durch technische Einrichtungen können wir einiges tun, restlos regeln können wir sie aber nicht aus dem bloßen Wirtschaftsleben heraus. Ebenso nun, wie das Wirtschaftsleben auf der einen Seite an das Naturleben grenzt, so muß in der Zukunft das Wirtschaftsleben an das Rechtsleben des Staates grenzen, und in dem Rechtsleben des Staates muß alles reguliert werden, was eben dem Rechtsleben unterliegt, vor allen Dingen die menschliche Arbeitskraft. Für den Wirtschaftskreislauf muß die Regelung der menschlichen Arbeitskraft des Arbeiters außerhalb dieses Wirtschaftsprozesses liegen. So wie die Naturkraft unter dem Boden das Korn, den Weizen reift außerhalb des wirtschaftlichen Prozesses, so muß die Regulierung von Maß, Zeit und Art der Arbeitskraft des Arbeiters außerhalb des Wirtschaftsprozesses liegen. Nicht darf aus der wirtschaftlichen Konjunktur, nicht darf aus den wirtschaftlichen Voraussetzungen und Kräften heraus irgend etwas bestimmt werden mit Bezug auf Maß und Art der menschlichen Arbeitskraft. Mit Bezug auf die Arbeitskraft steht Mensch dem Menschen ganz anders gegenüber als mit Bezug auf jene Befriedigung der menschlichen Bedürfnisse, denen entsprochen wird durch den Wirtschaftskreislauf in Warenerzeugung, Warenverkehr und Warenkonsum. Aus dieser Zirkulation des Produzierens muß die Arbeitskraft herausgenommen werden, und im rein demokratischen Staatsleben, im abgesonderten, vom Wirtschaftsleben emanzipierten Staate reguliert werden. So ist der Wirtschaftsprozeß in gesunder Weise eingezwängt zwischen der Natur auf der einen Seite und dem Rechtsleben des Staates auf der andern Seite. Das muß alles im Geiste der Dreigliederung eingerichtet werden. Es kann nur dadurch geschehen, daß auf dem Boden des Staatslebens sich nicht das entwickelt, was sich nur im Drinnenstehen des Wirtschaftsprozesses von Mensch zu Mensch entwickeln kann, sondern daß auf dem Boden des Staatslebens nur alles das steht, was sich bezieht auf das Verhältnis des Einzelmenschen zum Einzelmenschen, das, worin jeder einzelne Mensch jedem anderen einzelnen Menschen gleich ist. Auf dem Boden dieses Staatslebens darf daher auch kein Gewinn walten, der von einem Menschenkonsortium, von einer wirtschaftlichen Gruppe, von einer wirtschaftlichen Gemeinschaft herkommt. Was auf wirtschaftlichem Boden gewonnen wird, muß auch wiederum in das Wirtschaftsleben der Menschen zur Erhöhung ihres Lebensstandes hineinfließen. Was dem Staate, nennen wir es Steuer oder wie immer, zufließt, das darf, wenn ich mich deutlich ausdrücken soll, nur aus dem Portemonnaie des einzelnen individuellen Menschen kommen. Dem Staat gegenüber kann nur der einzelne Mensch stehen; dann steht auch auf dem Boden des Staates nur der einzelne Mensch dem einzelnen Menschen gegenüber. Dann gedeihen auf dem Boden des Staates wirklich Menschheitsrechte. Dann löst sich die soziale Frage, insofern sie eine Arbeitsfrage ist, durch die Emanzipation des Staatslebens von dem Wirtschaftsleben, in dem dann nicht mehr walten kann der Zwang, durch den die Arbeitskraft im freien Spiel der Kräfte selbst ein Gegenstand dieses freien Spiels der Kräfte wird. Der Arbeiter muß seine Arbeitskraft reguliert haben, bevor er in die Werkstätte, bevor er in die Fabrik, bevor er in den Wirtschaftsprozeß eintritt. Dann tritt er als eine freie Persönlichkeit, deren Freiheit durch das Staatsarbeitergesetz garantiert ist, dem Leiter der Arbeit gegenüber; dann erst entwickelt sich ein gesundes Verhältnis.
Hier stehen wir auf einem Boden wahrhaft praktischer Sozialisierung. Derjenige, der die Verhältnisse dieses Bodens durchschaut, der weiß, daß man aus andern Voraussetzungen Sozialisierungs-Rahmengesetze ohne Ende machen kann. Man kann sie heute machen, nach zwei Jahren nichtsnutz finden, reformieren, nach fünf Jahren wieder nichts-nutz finden und reformieren und so weiter. Man wird nicht früher zu einem gesunden, heilsamen Zustand kommen, bevor man sich aufschwingt, die Praxis an einem solchen Punkte anzugreifen, wie der ist, auf den ich eben hingewiesen habe. Das ist gerade das Charakteristische in der Entwickelung der neueren Zeit, daß diese Entwickelung vielfach für das menschliche Denken, für die menschlichen Denkgewohnheiten an der Oberfläche der Dinge haftet. Und jetzt, wo wir vor weltumwälzende Tatsachen gestellt sind, sehen wir in so vielen Fällen leider, leider die Unzulänglichkeit der alten Parteiurteile, die aufbauen sollten, und die sich im Aufbau oftmals verhalten nicht wie Urteile, die in die Wirklichkeit eingreifen, sondern wie Urteilsmumien, die gestorben sind unter der Parteisteifheit, unter der Parteiphilistrosität der neueren Zeit. Deshalb werden, man kann schon sagen, in den jetzigen Tagen, wo die Dinge eindringlich und gerade und ehrlich und wahr gesehen werden sollten, die wichtigsten Dinge so schief gesehen. Es ist begreiflich, daß gar manche, die den modernen Kapitalismus in seiner Heraufentwickelung gesehen haben, heute die Ansicht haben: Dieser ganze Privatkapitalismus muß fort, Gemeineigentum an allen Produktionsmitteln muß eintreten. —Begreiflich ist es, daß dieses Urteil, das sich durch Jahrzehnte, ich möchte sagen, aus blutenden Seelen heraus, aus Not und Elend gebildet hat, schwer abgelegt werden kann. Dennoch wird eine tiefere Frage auftauchen müssen — wir können ja in der modernen Wirtschaft ohne Kapitalanhäufungen nicht auskommen —, die Frage: Was muß mit den Kapitalanhäufungen verbunden sein? Mit den Kapitalanhäufungen muß verbunden sein die inviduelle Fähigkeit der Menschen, die Kapitalien in der entsprechenden Weise nicht in egoistischem, sondern gerade in sozialem Sinne zu verwenden. Das können wir nicht, wenn wir nicht die menschlichen individuellen Fähigkeiten pflegen, wenn wir nicht diesen menschlichen individuellen Fähigkeiten gerade zugänglich machen die jeweiligen Kapitalverwaltungen der Betriebe. Deshalb mußte auf dem Boden, auf dem dieser Ihnen heute wieder erwähnte Aufruf zur sozialen Dreigliederung entstanden ist, über die zukünftige Wirksamkeit des Kapitals zu einer Idee gegriffen werden, die etwas ganz anderes darstellt als das, was man heute noch vielfach als Sozialisierung des Kapitals auffaßt.
Merkwürdig, man wird, gerade wenn man praktisch denkt, dazu geführt, die Kapitalverwaltung abhängig machen zu müssen von dem dritten Gebiete, das selbständig werden muß im gesunden sozialen Organismus, von dem emanzipierten geistigen Organismus. Wir haben es immer mehr und mehr dazu gebracht, daß das Band zwischen geistigem Arbeiten und zwischen der Arbeit des Kapitals im Wirtschaftsprozeß zerrissen wurde. Dadurch kamen wir immer mehr und mehr dazu, statt in den wirtschaftlichen Aufschwung, der mit Erhöhung des Lebensstandes der großen Massen verbunden sein kann, uns hineinzuentwickeln, trotz allen technischen Aufschwunges in eine Art wirtschaftlichen Raubbaues. Gerade mit Bezug auf die im modernen Wirtschaftsleben eine großartige Rolle spielenden Impulse, zum Beispiel den Impuls des Kredits, hat sich das moderne Wirtschaftsleben in eine merkwürdige Sackgasse hinein verrannt. Der Kredit auf dem Boden des Wirtschaftslebens ist heute etwas, was fast nur getragen werden kann von schon vorhandenen wirtschaftlichen Faktoren. Wir brauchen in der Zukunft die Möglichkeit, daß Kredit nicht nur auf dem Boden des Wirtschaftslebens geboren werde, wir brauchen die Möglichkeit, daß Kredit von außen her in das Wirtschaftsleben hineingeboren werden kann. Nicht wahr, eine paradoxe Behauptung, eine sonderbare Behauptung; aber dasjenige, was zugrunde liegt, ist so, wie es ist, noch sonderbarer. Man wird dadurch, daß das Geistesleben gegen die Zukunft hin selbständig wird, daß es aus seinen eigenen Bedingungen heraus sich entwickeln wird, hinauskommen über jenes abstrakte Geistesleben, über jenes Luxusgeistesleben, das keine Beziehung zur Lebenspraxis finden kann. Diejenigen, die mich kennen, werden mir nicht zumuten, daß ich das Geistesleben irgendwie heruntersetzen will. Allein dasjenige Geistesleben, das abgesondert von den beiden anderen sozialen Organismen sein wird, das aus seinen eigenen Bedingungen heraus sich entwickeln wird, das wird nicht ein abstraktes, bloß predigendes oder in abstrakten geistigen Höhen sich haltendes Geistesleben sein, das wird ein Geistesleben sein, das nicht zum abstrakten Wissen über das oder jenes bloß führt, sondern das dahin führt, die Menschen als Menschen fähig zu machen. Unsere dem Leben fremden Gymnasien werden wir in einer zukünftigen sozialen Ordnung allerdings nicht mehr brauchen können. Ähnliches auch nicht.
Dasjenige aber, was leben wird, das wird etwas sein, was geistige Stoßkraft hat, was die menschliche Seele zu tragen vermag in all ihren geistigsten Bedürfnissen für das Leben. Gerade wenn man das ausbildet, was heute noch so viele Menschen als ein fernliegendes Geistesleben ansehen, dann kommt man dazu, jenen Weg zu finden, der nicht gefunden werden kann von unserer an den Staat geschmiedeten Erziehung, jenen Weg, der den Menschen als ganzen Menschen ausbildet, der den Menschen so ausbildet, daß irgendeine Geisteskultur nicht mehr möglich sein wird, ohne zugleich eine Geschicklichkeit für praktische Dinge zu sein, eine Möglichkeit, in praktische Dinge hineinzuschauen. Der Materialismus der neueren Zeit hat die Menschen unpraktisch gemacht. Ein wahres Geistesleben, das nicht Staatsknechtsleben auf dem Gebiete des Geistes sein wird, das wird die Menschen wieder praktisch machen, das wird nicht auf dem Gebiete der höchsten Kultur Menschen erzeugen, die glauben, Weltanschauungen zu haben, aber die nicht wissen, was eine Bank, was Kredit, was Hypotheken und so weiter sind, und wie diese im wirtschaftlichen Leben wirken. Das wird nicht Menschen erzeugen, die die Kräfte, von denen die Physik spricht, kennen, die aber niemals im Leben Holz gehackt haben. Ich meine das natürlich immer vergleichsweise. Von einem wahren, auf sich gestellten Geistesleben zu der Leitung des Wirtschaftslebens führt eine wirklich praktische Brücke. Der Kapitalismus kann in seinen Schäden nur dann überwunden werden, wenn die Verwaltung des Kapitalismus eng angeknüpft wird an die Gesundung des Geisteslebens. Dann wird das herauskommen, was gesunde Sozialisierung des Kapitals genannt werden kann. Dann werden aus dem Geistesleben immer diejenigen Menschen aufsteigen, die auch Kredit, neuen Kredit in das Wirtschaftsleben hineintragen können, die das Wirtschaftsleben immer neu befruchten können. Dann wird der Kreislauf des Kapitals möglich sein, von dem ich in meinem Buche spreche. Ich kann auf diese Punkte heute nur hinweisen. In den nächsten Vorträgen, die ich hier werde halten dürfen, wird über einzelne besondere Fragen dieser Art von mir gesprochen werden müssen, namentlich über die Beziehung von Kapital und Menschenarbeit.
So sehen wir, wie sich werden verwirklichen können durch den dreigeteilten sozialen Organismus jene drei großen Impulse der menschlichen sozialen Entwickelung, die seit der Französischen Revolution, wie ich schon neulich erwähnte, als leuchtende Devisen vor dem menschlichen Streben stehen. Freiheit auf dem Gebiet des selbständigen Geisteslebens, Gleichheit auf allen Gebieten des Staatslebens, Brüderlichkeit durch die Assoziationen und Genossenschaften des auf sich selbst gebauten Wirtschaftslebens.

Nun möchte ich zum Schlusse nur noch dieses sagen: Ich weiß, daß, wenn man so das Allgemeine hört, und noch nicht im speziell Praktischen das, was heute wieder gesagt worden ist, man viel dagegen haben kann, denn man weiß nicht, wie in den Gedanken von dieser Dreigliederung des gesunden sozialen Organismus wirklich alles praktisch zusammenhängt, von der Begründung der Universität bis zum Verkauf einer Zahnbürste. Gerade darauf beruht das Praktische des hier gemeinten Vorschlages, daß man mancherlei einwenden kann, wenn man nur das Allgemeine hört. Aber die Praxis wird hervortreten, wenn sich die Menschen aller Berufsklassen, aller menschlichen Betätigungsweisen in sozialer Arbeit im einzelnen Konkreten gerade an der Verwirklichung dieser Idee beteiligen. Gegenüber dem Einwand, daß das Idealismen oder gar, daß es etwas Utopistisches sei, gegenüber diesem Einwand wird sich erheben, was immer mehr und mehr zu den Menschen aus den ernsten Tatsachen der Zeit heraus sprechen wird.
Solche Ideen, wie sie heute noch viele für praktisch halten, die sind im Juli und in den ersten Augusttagen des Jahres 1914 in einer sonderbaren Weise ad absurdum geführt worden durch die weltgeschichtliche Entwickelung. Ich habe in meiner Schrift «Die Kernpunkte der sozialen Frage» am Schlusse, wo die internationalen Verhältnisse besprochen werden, darauf aufmerksam gemacht, wie die Menschheit des In- und Auslandes heute noch keine Ahnung hat von dem, was in Berlin wirklich vorgegangen ist am letzten Julitag und in den ersten Augusttagen 1914. Was da vorgegangen ist, die Welt wird fordern, es kennenzulernen. Man wird sehen, wenn über diese Dinge die Wahrheit gesagt werden wird, daß ein furchtbares Licht fällt auf die Ereignisse in der neueren Zeit, ein Licht, welches zeigen wird, daß wir nicht bloß eine Umwandlung des einen oder anderen brauchen, daß wir neue Gedanken, neue Denkgewohnheiten brauchen, daß wir nicht nur Einrichtungen umwandeln müssen, sondern daß wir in den Gedanken unserer Köpfe umlernen, umdenken müssen.
Wer sich ehrlich und aufrichtig in diese Sachlage hineinfindet, der wird nicht mutlos zurückweichen gegenüber den Einwänden derer, die da sagen: Du Idealist, bleib' bei deinem Leisten, bleib' bei deinen Idealen, schwätz uns nichts in die Praxis herein! — Diese Praktiker, sie werden sehen, als welcher Schädling sich diese Lebenspraxis enthüllen wird. Diejenigen, die aber die wahren Praktiker sind, und die aus den großen Impulsen der Menschheitsentwickelung heraus denken, die schreiben sich gar nicht eine besondere Gescheitheit zu. Denn dasjenige, was uns heute dazu drängt, so zu sprechen, wie zum Beispiel auch ich heute wiederum gesprochen habe, das sind die Tatsachen der Gegenwart selber. Oh, da kommt man sich manchmal so vor, daß man sich vergleichen möchte mit jenem Knaben, der da einmal saß an der Maschine und zu bedienen hatte die beiden Hähne, wo durch den einen der Dampf, durch den andern das Kondensierwasser eingelassen wurde. Der Knabe war wahrhaftig schon wegen seines Alters nicht ein genialer Erfinder, aber er stand vor der Maschine, die ihm durch ihre Tatsachen etwas enthüllte. Er sah, wie das öffnen des einen Hahnes mit dem Herabgehen des Balanciers auf der einen Seite, das öffnen des anderen Hahnes mit dem Herabgehen der Balancierstange auf der anderen Seite zusammenfielen. Da nahm er in seiner Naivität Stricke und knüpfte die Hähne an die Balancierstange — und siehe da, da stand er an seiner Dampfmaschine und konnte zuschauen, wie der Balancier immer auf und ab ging und die Hähne öffnete und wieder schloß. Damit aber war etwas Wichtiges gefunden. — Nicht der hatte damals recht, der nun zu jenem Knaben trat und sagte: Du Nichtsnutz, weg mit den Schnüren, bleibe nur beim öffnen der Hähne mit der Hand, — sondern der hatte recht, der die Selbststeuerung der Dampfmaschine fand durch die naiven Machinationen jenes Knaben.
So gewaltig sprechen heute die Tatsachen, daß man sich wahrhaftig auch naiv vorkommt, wenn man findet, wie die Selbststeuerung des gesunden sozialen Organismus gefunden werden soll. Ich konnte Ihnen das heute nur andeuten. Sie wird gefunden werden, wenn in voller Selbständigkeit wirken werden: das Geistesleben auf sich selbst gestellt, das Wirtschaftsleben auf sich selbst gestellt, das politische oder Staatsleben auf sich selbst gestellt.
Möge, damit möchte ich auch heute wiederum schließen, möge die Menschheit, insbesondere die mitteleuropäische Menschheit einsehen, was diese Impulse in den Lebensnotwendigkeiten der neueren Zeit bedeuten, bevor es zu spät ist. Denn eingesehen werden muß, daß wir uns heute nur wirksam zu praktischen Zielen aus der sozialen Not bewegen können, wenn wir zu Ideen kommen, die den Keim von Taten in sich haben. Keimhaltende Gedanken, Tatenkeim haltende Gedanken sind es, die gesucht werden sollen, und wir, die wir den dreigliedrigen sozialen Organismus vertreten in seinen drei Impulsen des selbständigen Geistes-, Wirtschaffs- und Rechtslebens, wir glauben, daß diese Impulse in die Menschheitsentwickelung hineingetragen werden müssen, bevor es zu spät ist.
Schlußwort nach der Diskussion
Meine sehr verehrten Anwesenden! Lange möchte ich Sie nicht mehr aufhalten mit meinem Schlußwort, nicht so sehr darum, weil nicht noch manches zu sagen wäre zu den Ausführungen der verehrten Diskussionsredner, sondern vor allen Dingen darum, weil wir schon zu sehr in der Zeit vorgeschritten sind. Deshalb wird wohl manches von dem, was, ich möchte sagen, doch nur dunkel angeklungen hat bei manchen der verehrten Diskussionsredner, in den nächsten zwei hier zu haltenden Vorträgen berücksichtigt werden müssen. Ich möchte aber auf einiges doch heute noch, wenn auch ganz kurz, eingehen. So verzeihen Sie die Kürze der Antwort auf die direkten Fragen, die an mich gestellt worden sind.
Es ist die Frage gestellt worden, warum ich selbst — eventuell durch diejenigen, auf die mein Wort irgendwelchen Eindruck hätte machen können — nicht schon früher die Stimme des Friedens erhoben habe. —

Nun, wenn auch selbst in dieser Diskussion Redner waren, die wieder den Vorwurf des Idealismus erhoben haben, so möchte ich doch ganz stark betonen, daß ich durch und durch Praktiker des Lebens bin und sein will, und daß daher für mich niemals in Betracht kommt, bloß gedachte Dinge zu propagieren, die nicht ihre Verwirklichungsmöglichkeiten in den Tatsachen des Lebens zeigen. Ich möchte deshalb auch mit einigen Tatsachen auf diese Fragen antworten. Was, glauben Sie, wäre ein wirklich praktischer Weg gewesen, Friedenspropaganda real, sagen wir hier in Stuttgart, zu treiben, nun, sagen wir in der Mitte des Jahres oder im Frühling des Jahres 1916? Indem man Sie hier zusammengerufen und Ihnen von der Notwendigkeit des Friedens schöne Worte gesprochen hätte? Glauben Sie, daß das etwa im Frühling des Jahres 1916 so leicht ein wirklicher Lebenspraktiker hätte zustande bringen können? Nun, es gab aber andere Wege. Über diese Wege, die aus der Erkenntnis, aus der vollinhaltlichen Erkenntnis der Sache heraus kamen, versuchte man das, was dazumal das Richtige war, zu tun. Es wird schon einmal in gar nicht zu ferner Zukunft notwendig sein, über die Geschichte der letzten vier bis fünf Jahre ernsthaft zu reden, nicht so, wie man auch heute noch in. weiten Kreisen über die Geschichte dieser Jahre redet. Ich habe, um eine der Tatsachen zu erwähnen, dasjenige, was ich für notwendig hielt, schon im Frühling des Jahres 1916 an derjenigen Stelle, wo es möglich gewesen wäre, zu praktischer Tat überzugehen, voll vertreten. Ich habe alles mögliche versucht. Zum Teil wegen Mangel an Zeit, denn ich müßte viel darüber reden, will ich es nicht weiter ausführen. Es kam so weit, daß einmal meine Aufgabe gegenüber den furchtbaren Ereignissen an einem bestimmten Tag hätte beginnen sollen. Da aber kam von letzter Instanz, trotzdem diejenigen, die die Sache geprüft hatten, die Sache für sehr aussichtsvoll hielten, da kam von derjenigen Instanz, an welche zahlreiche Menschen glauben, weil ihnen befohlen war, zu glauben, die sonderbare Verfügung, so will ich es nennen: Der ist ja ein österreichischer Deutscher. Bevor wir für solche Dienste Österreicher verwenden, müssen wir unsere fähigen deutschen Leute dazu anstellen. — Das ist die Wahrheit! So kann eine Wahrheit sein! Würde ich Ihnen im ganzen Zusammenhang die Dinge erzählen, dann würde mich niemand fragen, warum ich nicht früher für dasjenige eingetreten bin, für das ich heute eintrete. Und noch etwas. Im Beginn dieses Jahrhunderts und am Ende des vorigen Jahrhunderts war ich Lehrer an einer Arbeiterbildungsschule, die von dem alten Wilhelm Liebknecht gegründet war. In jener Arbeiterbildungsschule habe ich mir bei den Schülern eine sehr treue Anhängerschaft herangebildet. Vielleicht wissen aber die hier anwesenden Angehörigen der Sozialistischen Partei, daß es auch innerhalb dieser Partei sogenannte Bonzen gibt. Und so kam es denn eines schönen Tages, daß jene Bonzen, weil ich nicht eine rechtgläubige, dogmatische, materialistische Geschichtsauffassung lehren wollte, daß vier Leute gegen sechshundert meiner Schüler — vier Leute, die mich nie gehört hatten, gegen sechshundert meiner Schüler, die mich seit Jahren gehört hatten -- auftraten und es zuwege brachten, daß mir der Stuhl vor die Türe gesetzt worden ist. Das ist auch ein kleines Kapitel, warum diejenigen Dinge, von denen jetzt von mir gesprochen wird, nicht früher gesprochen worden sind. Wer weiß, wie und wo ich sie gesprochen habe, der frägt nicht danach. Aber etwas anderes ist es, ob jemand etwas spricht oder ob ihm jemand zuhört. Ich glaube sehr stark, daß viele von denen, die mir heute zuhören, ganz und gar nicht zugehört hätten, bevor die großen Lehren der furchtbaren, der schrecknisvollen Ereignisse der letzten Jahre gekommen sind. Das ist auch etwas, was berücksichtigt werden muß.
Wenn gesagt worden ist, daß ein Zankapfel geworfen werden sollte zwischen Staat und Arbeit, dann, bitte, muß ich auch auf einen der nächsten Vorträge verweisen. Da wird hervorgehen, daß der verehrte Herr Vorredner mich ganz mißverstanden hat, wenn er glaubt, daß ich nur in irgendeinem Punkte den Staat zum Wirtschafter machen möchte. Das wird nicht der Fall sein, sondern der Staat wird in nichts eine wirtschaftliche Rolle spielen, also kann er auch nicht der Auszahler des Lohnes sein, sondern es handelt sich für ihn um die Freiheit der Arbeitskraft. In diesem Sinne bin ich auch von vielen richtig verstanden worden.
Nun habe ich nur kurz mit einzelnen Tatsachen auf gewisse Fragen geantwortet. Es wird schon im Laufe der Zeit gerade auf diese Fragen noch recht, recht sehr anders geantwortet werden.
Wenn nun einer der verehrten Herren Vorredner darauf hingewiesen hat, daß gesagt worden ist, ich hätte die Dinge nicht begründet, so muß gesagt werden, daß es sich ja gerade darum handelt, daß diese Dinge nur aus der Lebenserfahrung heraus begründet werden können, daß, wenn sie ausgesprochen werden, sie als ein Appell an das menschliche Denken und menschliche Erfahren gehen. Man muß sich wirklich einmal zum Leben hinwenden, sonst kommen wir nicht vorwärts. Hier ist einmal etwas, was an die Menschen so herantritt, daß sie ihm ihr freies Verständnis entgegenbringen sollen. Wir haben ja leider erlebt, daß viel verstanden worden ist in der letzten Zeit — nun, was ich nicht verstanden habe, sind die Dinge, die sich gewisse Herrschaften in den letzten Jahren in recht schöne Rahmen haben einrahmen lassen, die Spruchworte von gewisser Seite her, die habe ich nicht verstanden. Der Unterschied zwischen dem, was hier verstanden werden soll und demjenigen, was so leicht verstanden wurde im Laufe der letzten Jahre, der Unterschied zwischen beiden ist der, daß natürlich hier mit dem Verstehen eine Tat der inneren Freiheit vorliegen soll. Dort war das Verständnis befohlen. Richten wir uns einmal auf, versuchen wir zu verstehen, was uns zu verstehen nicht befohlen wird, und versuchen wir darauf zu kommen, wieviel von dem, was wir zu verstehen glauben, wir nur deshalb zu verstehen glauben, weil es uns eingeimpft, einerzogen oder zu verstehen befohlen ist. Nun, wer ein Lebenspraktiker ist, kann schließlich verstehen, wenn jemand sagt: Seid nicht hart gegen den Geldsackträger, habt doch Mitleid mit dem oder jenem. Aber solche Anweisungen sind doch eigentlich nur recht egoistische Anweisungen, wirklich nur egoistische Anweisungen, denn darauf kommt es ja nicht an, ob nun jemand einsieht, daß das Geld Dreck ist, oder fortdauernd glaubt, daß das Geld ein kleiner Gott ist. Darauf kommt es den sozial Denkenden ja gar nicht an, sondern darauf kommt es an, was das Geld und ein Mensch, der das Geld hat, für eine soziale Rolle spielt.
Man muß sich nicht verschließen in solchen Gefühlen: Wir haben Mitleid mit dem Geldsackträger —, sondern man muß den Kopf aufmachen für die Verhältnisse, nicht bloß für das, was man nach seinem Geschmack bemitleiden oder nicht bemitleiden will. Da handelt es sich darum, sich das müßige Predigen abzugewöhnen. Dieses müßige Predigen gehört zu dem, was uns in Not und Elend gebracht hat. Ich habe immer wieder zu meinen Zuhörern bildlich gesagt: Alles Reden über Nächstenliebe, über Brüderlichkeit ist ja schön, es tut so wohl der innerlich egoistischen Seele, wenn man in gutgeheiztem Zimmer über die Nächstenliebe redet, darüber, daß man alle Menschen ohne Unterschied des Standes lieben soll und so weiter. Aber das ist nun gegenüber der Wirklichkeit so, wie wenn ich mich vor den Ofen hinstelle, so sagte ich, und spreche zu dem Ofen: Du Ofen, es ist deine Ofenpflicht, das Zimmer zu heizen. So wie du aussiehst, trägst du Ofenphysiognomie, solch ein Gegenstand hat den kategorischen Imperativ, das Zimmer warm zu machen. — Aber es wird nicht warm, ich kann predigen, soviel ich will.
Und so predigen die Leute in Abstraktionen immer wieder und wiederum, es wird nicht warm, aber draußen geht es mittlerweile drunter und drüber. Das, um was es sich handelt, ist, daß ich mein Predigen einstelle, durch meine Gedanken sorge, wie Wärme zustande kommt auf vernünftige Weise, und daß ich Brennholz herbeischaffe und Feuer mache. Bei den Dingen, um die es sich jetzt handelt, kommt es darauf an, daß in unseren Gedanken Keime liegen zu dem, was getan werden kann. Das glaube ich, wird derjenige, der wirklich sucht, finden in dem, was mit dem Aufruf, was mit meinem Buche «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft» eigentlich gemeint ist. Der Worte, die bloß Worte sind, sind schon genug gewechselt, jetzt brauchen wir Taten. Aber über die Taten müssen wir uns, wenn sie vernünftig sein sollen, erst verständigen. Keimgedanken zu Taten brauchen wir, solche Keimgedanken, die möglichst bald zu Taten führen, ehe es zu spät ist.