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Collection ga330  :

Réorganisation de l'organisme social.




LES POINTS CLÉS DE LA QUESTION SOCIALE DANS LES BESOINS VITAUX DU PRÉSENT ET L'AVENIR

conférence publique, Stuttgart, 28 avril 1919


DIE KERNPUNKTE DER SOZIALEN FRAGE IN DEN LEBENSNOTWENDIGKEITEN DER GEGENWART UND ZUKUNFT

öffentlicher Vortrag, Stuttgart, 28. April 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 330 108-135 (1983) 28/04/1919

Original





Traducteur: FG v.00 non relue / 24/12/2019 Éditeur: SITE

Aujourd'hui aussi, il m'incombera de m'exprimer à propos de l'appel, que la plupart des honorables auditeurs auront peut-être vu, « Au peuple allemand et au monde de la culture », qui cherche essentiellement une issue aux grave agitations dans laquelle nous sommes tombés, une issue au chaos historique mondial par une manière particulière de saisir la vie sociale et le mouvement social. De plus, le livre que je viens justement de publier, "Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft" ("Les points centraux de la question sociale dans les nécessités de la vie présente et future"), se rattachera à ce que j’aurai exposé. Mais face à tout ce qu'il y a à dire en ces temps graves, ce livre aussi contient seulement les premières, les toutes premières orientations, tout de suite en raison de la façon de son point de vue. Et en particulier, je dois vous prier aussi aujourd'hui de considérer que dans le court laps de temps d'une conférence, je ne pourrai pas donner plus que les toutes premières allusion du point de vue social dont devrait être parler. Certains points spécifiques pourront peut-être être ajoutés lors d'une discussion ultérieure. D'ailleurs, il y a des plans pour une autre conférence, qui devrait expliquer ensuite beaucoup de choses qui peut seulement être évoqué aujourd'hui.


Ce qui amène à parler aujourd'hui, comme j’aimerais parler ici, ce sont les faits sociaux vraiment assez bruyants, qui sont assez clairement perceptibles dans une grande partie du monde civilisé. Et celui qui est capable de les apprécier dans leur vraie forme, ces faits, peut en prévoir que nous ne sommes qu'au début du mouvement qu'ils initient. Mais il sera bon, tout de suite en ces débuts, d'examiner toute la gravité de la chose. Là, avant toutes choses ceux qui ont suivi ce que nous appelons aujourd'hui le mouvement social, qui, sous cette forme, a plus d'un demi-siècle, auront remarqué que, maintenant que nous sommes confrontés aux faits qui ont émergé de la terrible catastrophe de la guerre mondiale, nous avons des pensées, des opinions de parti, des vues, des vues, on pourrait presque dire des momies de jugement, qui errent parmi nous et qui se révèlent partout morts aux exigences sociales actuelles. Si nous voulons parvenir à une opinion fructueuse, nous devons au moins brièvement souligner les raisons/causes pour lesquelles les opinions des partis, de toutes les nuances et longtemps chères, s'avèrent si inadéquates par rapport aux faits. Il n'y a pas si longtemps, j'étais présent à cette conférence à Berne, qui s'était donné pour tâche de prendre parti sur la fondation de l’ainsi nommée Société des Nations (NDT : Völkerbund lit. : union/fédération des peuples). Aujourd'hui, où c'est nécessaire, sinon nous n'avancerons pas dans un discours ouvert et honnête en toutes choses, a la permission d’être prétendu que ce qui a certainement été dit à cette Conférence de la Société des Nations sur maintes choses significatives, sur maintes choses très bellement pensées, les messieurs et dames qui ont parlé à Berne, il semble pour ceux qui parviennent à avoir en vue la profondeur et la gravité du mouvement social mondial aujourd'hui, que cela apparaît approximativement comme ce que les hommes d'État des États européens avaient dit aux peuples, aux représentants des peuples, au printemps 1914. Je ne veux pas entrer dans les détails aujourd'hui, mais je voudrais également souligner à cette Assemblée le fait significatif que le ministre des Affaires étrangères responsable du Reich allemand a osé dire lors d'une réunion décisive au printemps 1914 que la détente politique générale - veuillez garder à l'esprit la détente générale, qui a permis d'assurer la paix mondiale pendant des années - aurait fait des progrès satisfaisants.



Eh bien, elle a fait de tels progrès qu'il a été suivi de cette catastrophe dans laquelle, à minima, dix à douze millions de personnes du monde civilisé ont été tuées et trois fois plus ont été mutilées. Il est nécessaire de se souvenir de cela et de bien d'autres choses lorsque ceux qui parlent intelligemment des événements du monde - et cela ne devrait pas être nié - sont, pour ainsi dire, aveugles à ce qui est réellement caché dans les faits comme le germe des événements futurs. Et c'est là, j’aimerais dires d'emblée, l'un des principaux points dont nous aurons à parler aujourd'hui.



On peut jeter un regard en arrière sur les dernières décennies, et si l'on a eu un cœur et un sens pour ce qui est monté comme mouvement social prolétarien, on se dira : il y a eu de nombreuses références au cours de plus d'un demi-siècle à ce que les larges masses du prolétariat perçoivent au plus profond de leur être comme leurs revendications. On a déjà pu voir comment, je dirais, d'une décennie à l'autre, les revendications prolétariennes se sont exprimées d'une manière toujours différente quand on a poursuivi les choses. Si quelqu'un avait un sens pour les mouvements d’histoire du monde d'humanité, on devait en dire à soi-même : Fondamentalement, tout ce qui est dit consciemment, ce qui est formulé là comme théorie, ce qui est érigé comme programme, n'est pas du tout  en réalité de quoi il s’agit. Ce dont il s’agit ce serait - si j'applique ici aussi le mot souvent utilisé ces derniers temps - plus ou moins des impulsions instinctives, inconscientes, qui vivaient dans une grande partie de l'humanité. Ces impulsions inconscientes, elles ont été exprimées, par exemple, dans divers préludes aux événements actuels. Je veux seulement mentionner que quelques étapes.


Dans le programme social d'Eisenach de 1869, là nous voyons d'abord émerger du très sombre et marécageux soubassement des âmes du prolétariat l'exigence d'une « rémunération plus correcte pour le travail manuel dans la société sociale ». Mais alors après un laps de temps relativement court, dès 1875, dans le programme dit de Gotha, ces revendications ont pris une toute autre forme, je voudrais dire, en fait même déjà communiste. Il ne s'agit plus là, du moins pas dans ce que l'on a délibérément dit, de rémunérer le travail d'une manière juste/correcte, mais déjà il s'agit d'apporter des biens d’après les besoins des hommes, d'une manière ou d'une autre équitable à la distribution, à la compensation. Alors à nouveau nous avons vu comment, dans le mouvement prolétarien, ce que je voudrais appeler le ton fondamental d'un programme politique reste vivant. Dans les revendications prolétariennes, jusqu'au début des années 90, il était plus ou moins clair que l'objectif était de compenser les inégalités sociales et, surtout, de surmonter le principe des salaires. Ensuite, nous verrons comment cette couleur politique du programme, je voudrais le dire, s'estompe étrangement, et comment un programme purement économique, la socialisation des moyens de production, le travail coopératif, devient un enjeu. Et nous pourrions aller plus loin. Je veux juste faire allusion au principe. Quiconque réagit réellement à cette émergence du mouvement social moderne doit maintenant se tourner vers l'autre camp. Il doit se dire : Qu'est-ce qui n'est pas arrivé au malheur de l'humanité par rapport à ce qui s'y est passé ? Qu'est-ce qui aurait pu se passer ? Ce que je dis aujourd'hui ne devrait pas être une critique de l'évolution historique, car je sais aussi bien que tout autre, bien sûr, dans quel sens l'évolution historique est nécessaire, et combien il est absurde même d'envoyer une critique morale ou autre condamnation dans le passé. Mais c'est autre chose à apprendre pour l'instant de certaines omissions. Ce qui aurait dû arriver ne peut être exprimé autrement : Nous avions des personnalités dirigeantes, des personnalités dirigeantes au sein de la classe supérieure de l'ordre social humain - ces couches dirigeantes, ces couches dirigeantes, se sont-elles montrées enclines, de ce qu'elles ont élevé comme expérience sociale, comme science sociale sur la base de leur préférence de classe, à des temps plus récents, pour comprendre plus profondément ce que le prolétariat veut que ce prolétariat lui-même ?
Bien sûr, c'est une hypothèse quand j’exprime ce qui suit, mais une hypothèse qui éclaire peut-être la situation.



Voyez comme tout aurait été différent, où en serions-nous aujourd'hui si, au sein des couches dirigeantes de l'humanité, des personnalités s'étaient trouvées qui auraient recueilli les revendications prolétariennes, qui les auraient pénétrées avec des expériences sociales, des connaissances sociales, du savoir social, avec telles expériences sociales, tel savoir social qui auraient pu devenir pratiques - et si de là on avait pu commencer à transformer la vie sociale déjà depuis quelques décennies ! On ‘a pas la permission d’épargner cela pour une saine connaissance de soi : pour reconnaître ce qui a été terriblement raté dans cette direction. Raté pour la raison qu'il fallait le rater dans un certain sens, parce que la vie de l’esprit de la nouvelle humanité était telle qu'il ne suffisait tout simplement pas de réunir une telle compréhension. Et ici nous voici devant les premiers points clés de la question sociale dans les nécessités de la vie d'aujourd'hui et de demain.



Je sais très bien qu'avec ce que j'aurai à dire dans le premier tiers de mon intervention d'aujourd'hui, je vais dire quelque chose d'inconfortable, peut-être même incompréhensible, voire ennuyeux pour certaines personnes. Mais celui qui ne voit pas la gravité du premier maillon de la question sociale, la question sociale spirituelle, ne pourra rien apporter à la sortie du chaos et de la confusion du présent. Nous devons absolument admettre à nous-mêmes que la vie de l’esprit qui a été réunie par les classes supérieures de la société humaine, que cette vie de l’esprit telle qu'elle était formée, n'avait pas grandies aux faits. Aujourd'hui, l'héritage de cette vie de l’esprit est encore loin d'être à la hauteur des faits. Voyons ce qui s'est réellement passé. Il a souvent et à juste titre été accentué que le nouveau mouvement prolétarien est apparu dans l'histoire de l'évolution de l'humanité grâce aux nouvelles technologies et à l'ordre capitaliste de l’économie. Evidemment, rien ne devrait être objecté à cette accentuation de faits réels. Mais aussi vrai que ces faits soient vrais, aussi justes qu'ils soient, un autre fait que l'on voudrait nier, est tout aussi vrai, est tout aussi juste ; et surtout, est plus important que tout les autres pour ce qui doit arriver aujourd'hui : Il y a peut-être trois ou quatre siècles, avec l'avènement de nouvelles technologies et du capitalisme désertifiant l'âme, commence en même temps le processus de ce que l'on pourrait appeler la vision du monde moderne, orientée plus scientifiquement.



Il y a une vingtaine d'années, j'ai vécu la contradiction la plus véhémente entre prolétaires et non prolétaires, entre travailleurs et bourgeois, quand j'ai dit, comme je pensais pouvoir le voir clairement, dans la maison berlinoise des syndicat : Le mouvement moderne des travailleurs porte le caractère d'un mouvement de pensée dans le sens le plus éminent - cela semble paradoxal, mais c'est quand-même ainsi -. Aussi étrange que cela sonne, c’est ainsi. Il commence par des pensées. Part de pensées qui, attirant des cercles de plus en plus larges, s'enfonçaient dans l'âme de la population prolétarienne dans les heures du soir, que cette population prolétarienne arrachait à la fatigue du jour, et dans lesquelles une vision du monde vraiment beaucoup plus réaliste, une vision plus réaliste des faits sociaux était cultivée que par les économistes nationaux des universités et institutions d’enseignement, qui ont essentiellement donné ce que la classe bourgeoise avait à dire de la vie de l’économie et de l'autre vie sinon du temps plus récent. Ce qui s'est installé dans les pensées et surtout dans les habitudes de pensée du prolétariat moderne, est fondamentalement plus important, plus significatif que tout autre chose pour les mouvements qui traversent le monde civilisé d'aujourd'hui. Car qu'est-ce qui repose là en fait ? Maintenant, je disais déjà, avec la montée des nouvelles techniques, avec la montée de l'ordre capitaliste de l’économie, vint aussi des anciennes visions du monde, qui avaient plus un caractère humain général ou aussi religieux, la nouvelle vision du monde plus orientée scientifiquement. Cette vision du monde orientée scientifiquement, comment se présenta-t-elle aux bourgeois, comment se présenta-t-elle au prolétariat ?

On ne peut porter un jugement sur ce fait que si l'on n'a pas appris à penser au prolétariat d'en haut, comme tant d'autres dans le présent, non, si l'on a été amené à penser avec le prolétariat par sa propre destinée ! Voyez-vous ce que l'on a appris à penser, à éprouver à l'ère de la technique, à l'ère du capitalisme, cela a conduit certainement de nombreux membres des cercles dirigeants de l'humanité à devenir libre d’esprit, libre de religieux.
le sera. Dans cette relation, malheureusement, l'humanité moderne a vécu dans une terrible illusion, à travers laquelle doit être vu aujourd'hui. Oui, on pouvait être un chercheur de la nature comme Carl Vogt, on pouvait être un vulgarisateur de science de la nature comme Büchner, on peut être tout à fait sincère et honnête avec sa tête dévouée aux pensées de la nature, mais l'humain tout entier, il peut se tenir dans un ordre social qui lui rend impossible de confesser les nouvelles habitudes de penser avec plus que s’éprouvant avec sa tête . C'était différent avec le prolétariat. Je voudrais mentionner une scène qui ne pourrait être répété cent fois, qui pourrait être répétée mille fois. Une scène de la façon de celles dont les conséquences ont été lourdes de conséquences et que les classes dirigeantes n'ont pas su reconnaître dans toute sa signification historique mondiale. Voyez-vous, je m'en souviens très bien, parce que je me tenais à côté, quand il y a vingt ans, Rosa Luxemburg parlait une fois à Spandau, près de Berlin, à une assemblée prolétarienne dans sa manière particulière, mesurée, délibérée. Elle a parlé de la science et des travailleurs, un de ces discours dont les fruits portent maintenant leurs fruits dans le monde entier. En quelques mots seulement, je voudrais vous donner la partie la plus importante de ce discours. Rosa Luxemburg a parlé de la conscience de l'orientation scientifique moderne aux travailleurs qui s'étaient réunis dimanche après-midi avec leurs femmes et même leurs enfants, afin d'entendre quelque chose sur la question : Comment l'humain en tant que travailleur parvient-il à une existence digne de l’humain ? ou : Comment a-t-il à penser à son existence comme  être humain ? - A cette époque, elle disait : O longtemps, longtemps l’humanité a vécu dans l'illusion sur les temps anciens. Maintenant, enfin, l'humanité en est venue à reconnaître par sa science que tous les êtres humains sont de la même origine animale. Comment l’humain au début - ce sont presque ses propres mots - s'est comporté au plus indécemment comme un grimpeur d'arbre. Puis elle a ajouté : Quelqu'un peut-il encore croire là qu'avec une telle égalité d'origine pour tous les peuples, il y a une justification à ce qui se produit aujourd'hui comme inégalités sociales ?


Voyez-vous, il y avait là un mot prononcé que le prolétariat moderne saisissait d'une manière complètement différente de celle que le membre des classes dirigeantes de l'humanité jusqu'alors était capable de comprendre. Le membre des classes jusqu’alors dirigeantes de l'humanité était peut-être convaincu par sa tête d'un tel mot/une telle parole, mais humain dans son ensemble, il se tenait dans un ordre social qui était un vestige des visions du monde des temps anciens, de toutes sortes de manières, même s'il ne l'admettait pas à lui-même, dans toutes sortes de sentiments religieux, artistiques et autres. Il n'était pas dépendant de mettre tout son humain à la lumière d'une telle vision du monde. Mais le prolétaire était contraint de voir tout son humain à la lumière d'une telle vision du monde. Pourquoi ? Ce n'est pas que la machine soit apparue, ce n'est pas que le capitalisme soit apparu, qui était l'essentiel. L'essentiel était que le prolétaire soit appelé à s'éloigner des conditions de vie antérieures, ce qui lui donnait quelque chose d'artisanal ou autre pour répondre à la question : Que vaut-tu comme humain parmi les humains ? Maintenant, il se tenait à la machine ; cela ne lui donne aucun pendant entre lui et les autres humains. Maintenant, il se tenait à l'intérieur du pur ordre économique du capitalisme. Maintenant, il a été forcé de répondre à la question d'un tout autre côté : Qu’es-tu en fait comme humain. -C'est pourquoi il s'est tourné comme à sa nouvelle religion vers cette vision du monde moderne, qui pour les autres était justement une conviction de tête, mais pour lui quelque chose, qui emplissait tout son être humain. Maintenant, qu'est-ce que le prolétaire avait repris et qui, en finalement, remplissait aussi tout ce qui se répandait comme façon sociale de voir dans la classe ouvrière, d'où tout cela venait-il ? Cela venait quand-même du développement des classes dirigeantes de la société humaine, à savoir les classes bourgeoises. Ce que le prolétaire avait hérité en sagesse, en science, en façon matérialiste de voir sur l'humain, cela n'avait pas grandi dans l'intellect du prolétaire, c'était l'héritage de ce que la pensée bourgeoise avait développé ces derniers temps.


Le prolétaire apportait seulement, pendant qu'il devait vivre tout autrement, la pensée bourgeoise jusqu'à sa dernière conséquence, jusqu'à sa disposition la plus extérieure. Et qu'est-ce devenu dans son âme ? Oh, il était convaincu que ce dernier héritage de la part de la bourgeoisie devait lui donner quelque chose de porteur d'âme. C'était dans une certaine mesure inconsciemment, la dernière grande confiance que le prolétariat avait placée dans la bourgeoisie, et qui consistait à adopter la nouvelle vision du monde matérialiste de la bourgeoisie. Cette dernière grande confiance, elle a - du moins c'est le sentiment inconscient du prolétariat - elle a été trompée. Et c'est ce qui repose à la base des faits sociaux d'aujourd'hui, malgré tous leurs excès.

Quand nous regardons ce fait, alors nous devons tout de suite considérer l'inconscient, tout de suite la conséquence même de ce qui était mentionné dans l'âme du prolétariat. Le bourgeois – empoignez-vous au cœur, essayez de le reconnaître par une véritable autocontrôle, quand vous êtes bourgeois ou si vos ancêtres étaient bourgeois - la bourgeoisie a des sensations bien différentes comme une tradition des temps passés. Le prolétaire moderne, ayant été appelé à la machine désolée, au capitalisme désolé, a rejeté ces vieilles traditions selon son mode de vie. Son âme devait remplir cette nouvelle vision du monde, elle ne le pouvait pas. Et avec tant d'enthousiasme les prolétaires confessaient ce que cette vision du monde disait, il se sentait désolé dans son âme, il se sentait désireux d'une autre vie de l’esprit. Car cette vie de l’esprit, fruit de la spiritualité nouvelle, n'a aucune force de propulsion pour les grandes questions de l'âme de l’humanité. Cette vie de l’esprit ne dit rien sur le pendant de l'humain avec ce que chaque humain ressent quand-même dans sa poitrine comme son humanité supérieure. Cela a eu un effet désolant. Cela avait un tel effet sur l'âme du prolétaire qu'il était assoiffé de quelque chose d'indéfini. C'est ce qui s'est ensuite masqué dans toutes les revendications possibles, ce qui vint au jour sous toutes les formes possibles. Nous ne comprendrons pas ce masquage, ces formes, si nous ne pouvons pas décider de considérer la chose dans toute sa profondeur du point de vue d'une vraie question de vision du monde. Cette vie de l’esprit plus récente n'avait aucune poussée pour les affaires de la vision du monde, aucune poussée pour le général-humain. Quand les couches dirigeantes de l'humanité nouvelle cherchaient après une telle poussée, elles cherchaient quelque chose dans la vie de l’esprit qui devrait être porteur d'âme, alors elles se tournaient vers les vieilles représentations religieuses, vers les anciennes façon de voir artistiques, esthétiques, éthiques ou autres. Mais ce qu'ils ont transmis au prolétaire, ce que le prolétaire seul pouvait comprendre, ce n'était pas porteur d'âme, ce n'est pas porteur d'âme jusqu’à ce jour. Nous devons demander : D'où est-ce que ça vient ? Nous n'avons pas besoin de demander aux théoriciens, nous n'avons vraiment pas besoin de construire de grises théories. Nous devons nous immerger dans une pratique de la vie réelle si nous voulons voir clairement. Bien sûr, je ne peux qu'esquisser les faits mondiaux d'aujourd'hui, mais ils peuvent être pleinement mis à l'épreuve. Par le temps récent avec sa technologie, avec son capitalisme qui s'est déplacé vers le haut, là quelque chose a été laissé derrière du développement antérieur, qui pour le connaisseur ressemble seulement très lointainement à ce que nous appelons aujourd'hui l'état, dans la mesure où cet état est vraiment adoré et vénéré par assez d’humains, on aimerait dire, presque comme une idole. Ces classes d’humains qui étaient les leaders au début des temps modernes, lorsque la technique et le capitalisme sont apparus, ont utilisé le cadre de l'État pour apporter dans ce cadre tout ce qui leur convenait pour le faire entrer. Et nous voyons comme justifiés du point de vue de l'époque, du moins de façon compréhensible du point de vue de l'époque, où il fallait lutter contre l'Église, contre d'autres puissances, car depuis l'aube de la nouvelle vie de l’esprit, de la vie historique en général, la vie de l’esprit est de plus en plus intégrée à la sphère de l'État. L'école, d'autres branches de la vie de l’esprit, elles ont toujours de plus en plus été tirées dans la sphère de l'Etat. On y voyait les grands progrès de l'époque nouvelle.
C'est pourquoi il est si difficile aujourd'hui de lutter contre les préjugés généraux dans ce domaine et de dire que c'est précisément dans ce domaine que la retraite/le retrait doit commencer, vraiment pas dans un Moyen Age noir, mais dans la libération de la vie de l’esprit sur tous les domaines de l'État. C'est ce qu’on doit envisager aujourd'hui, qu'il est nécessaire, si on veut collaborer avec quelque force, même les plus petites, à la sortie de la terrible, la terrible situation dans laquelle l'humanité s'est mise/amenée. C'était considéré comme un pas en avant/progrès que de mettre progressivement tout ce qui appartenait à la vie de l’esprit sous la supervision de l'État. Seuls peu de domaines artistiques, dont certains sont considérés comme sans importance pour la vie, ont été laissés libres dans le domaine spirituel.


Oui, celui qui connaît les conditions/rapports dans ce domaine sait ce que signifie qu'à l'époque moderne on est devenu si arrogant en rapport au jugement qu'on peut entendre encore et encore qu'au Moyen Age la philosophie, et par là toute la science, toute la vie humaine de l’esprit, a porté la trace de la théologie. Bien sûr, le train n'est pas ajouté à la théologie aujourd'hui par la majorité de ceux qui sont vraiment spirituellement actifs à l'apogée des temps, mais quelque chose d'autre se passe. J'aimerais le caractériser en vous donnant un mot qui pourrait être multiplié cent fois, non, mille fois. Un chercheur de la  nature très célèbre, à juste titre, très important de ces derniers temps, a un jour parlé en tant que secrétaire général de l'Académie des sciences de Berlin de ses collègues, de l'ensemble de l'Académie des sciences de Berlin et a déclaré que ces savants étaient fièrement les troupes de protection scientifique des Hohenzollern. Eh bien, cela, pensez-y, témoigne de la dépendance dans laquelle la vie de l’esprit est tombée  après s'être sauvée des griffes de la théologie. Elle ne supporte plus le poids de la théologie. Mais ce qu'elle est encline à faire vis-à-vis de l'État, oh, les quatre dernières années et demie le prouvent. Lisez ce que les historiens allemands ont écrit. Et c'est vrai, malheureusement, c'est vrai - non seulement l'administration, l'occupation des postes dans les sciences dépend de l'État, non, celui qui sait vraiment les choses, qui sait que cette science, qui est devenue dépendante de l'État, est aussi devenue dépendante de l'État dans son contenu, dans son existence, et surtout dans la mesure où ces personnes l'ont fait, qui ont tué la source de la vie originelle de l’esprit en elles-mêmes et sont plus ou moins complètement devenus seulement les intermédiaires pour affirmer ce que l'État prétend réellement en eux. Il sera difficile de confesser franchement, librement et courageusement ce qui est contenu dans ce qui vient d'être dit, mais cela doit être connu. Car il faut reconnaître que la vie de l’esprit n'est possible que dans son être réel, de telle sorte qu'elle porte les humains, qu'elle porte avant tout les âmes, que la vie de l’esprit est seulement possible lorsqu'elle est placée sur elle-même, sur sa propre liberté, que chacun sait du maître de l'école inférieure : tu n'êtes soumis à aucun commandement de l'État, mais seulement à l'administration de ceux qui ont grandi de la vie de l’esprit et la servent. Avec cette vie de l’esprit, complètement indépendante de l'État, il est possible de créer, avec cette vie de l’esprit, un terrain sain pour le développement spirituel absolument.




Qu'avons-nous vécu dans le développement spirituel de ces derniers temps ? Oh, comment tout cela est-il fondamentalement étranger à la vie réelle, ce qui est maintenu dans les murs de l'entreprise scientifique. Et qu'est-ce qui nous manque donc partout sur le sol de la vie de l’économie ? Aujourd'hui, les connaisseurs perspicaces de cette vie de l’économie admettent qu'il nous manque la chose la plus importante dans la vie de l’économie, qu'il nous manque, par exemple, une véritable science industrielle. La vie de l’économie, qui ne pouvait pas rester en arrière, qui devait aller avec le cours du développement plus récent. Il était impossible, en Allemagne par exemple, de continuer à extraire seulement 799 000 tonnes de fonte brute pour l'industrie sidérurgique allemande, comme ce fut le cas dans les premières années soixante du XIXe siècle. Non, à la fin des années 80, il n'était pas nécessaire d'extraire 799 000 tonnes de fonte brute, mais 4 500 000 tonnes. Qu'y a-t-il de si remarquable dans cette extraction de fonte brute ? Que ces 799 000 tonnes de fonte brute ont été extraites au début des années soixante du XIXe siècle par un peu plus de 20 000 ouvriers et, curieusement, les 4 500 000 tonnes ont été extraites dans les années quatre-vingt par un peu plus de 20 000 ouvriers. Qu'est-ce que ça veut dire ? En d'autres termes, au fur et à mesure que les améliorations techniques ont progressé, la vie de l’économie a été contrainte de progresser, avec 4 500 000 tonnes de fonte brute extraites par le même nombre de travailleurs à la fin des années 80, dont seulement 799 000 tonnes au début des années 60. Mais alors on se demande : Ce perfectionnement de la technologie a-t-elle été suivie du perfectionnement dans d'autres domaines sociaux ? Non. Et les connaisseurs raisonnables admettent aujourd'hui volontiers que nous manquons d'une science qui, par exemple, est apte à aider dans le sens d'une augmentation de la consommation selon les exigences de la production actuelle, de telle sorte que les entreprises soient installées partout au bon endroit, que les entreprises soient correctement accompagnées par les autres entreprises du voisinage qui les soutiennent. Quiconque suit aujourd'hui ce qui a été mis en lumière par l'absence d'une science industrielle à cet égard en termes de chaos économique n'examinera que les vraies raisons, les véritables raisons pratiques du mouvement social actuel. Pour une vie saine de l’esprit, une vie de l’esprit qui ne doit pas être dépendante de manière confortable, qui doit se laisser soutenir par l'État et ses assistants, mais qui doit prouver chaque jour sa capacité, sa force pour l'ordre social, une telle vie de l’esprit, est un sol sain pour toute spiritualité.



Et tout de suite ainsi que vous vous le dites vous-même, si vous voyez germer un mauvais blé, il y a un sol imparfait en dessous - aunsu vous devriez vous dire aujourd'hui : Que nous n'avons pas de science de l’industrie, que nous n'avons pas ce dont nous avons besoin comme le pain lui-même pour la reprise/la guérison de notre vie de l’économie, cela provient du fait que le sol sur lequel les sciences pratiques devraient prospérer est malsain, que la vie de l’esprit ne laisse pas éclore ces humains qui sont les bons dirigeants de l'administration capitaliste, ces humains qui peuvent maintenant vraiment trouver confiance dans les larges masses de ceux qui doivent travailler.
Voyez-vous, ainsi sont les pendants. Soit on voit les pendants ainsi, alors on trouve un chemin hors du chaos - mais il faut examiner ce pendant plus profondément - soit on ne voit pas ce pendant, alors on va, quoi qu'on entreprenne dans le sens de la vieille pensée de l'économie, alors on va plus loin dans le chaos, dans la surexploitation, dans le démantèlement. Car c'est la seule façon de dépasser cette surexploitation, ce démantèlement, en commençant par la socialisation de la vie de l’esprit elle-même. Socialiser dans la vie de l’esprit signifie, cependant, émanciper cette vie de l’esprit la vie de l'État, cette vie de l’esprit du niveau scolaire le plus bas jusqu'à l'université, la placer sur elle-même et libérer complètement les relations de l'humanité à cette vie de l’esprit.



Croyez-moi, je connais toutes les objections que l'on peut faire à ce que je viens de dire. Je sais qu’aussi bien du côté bourgeois que prolétaire me sera dit : Maintenant, quand l'école sera de nouveau libre, alors l'analphabétisme et d'autres choses semblables se développeront à nouveau. Voyez-vous, je voudrais surtout faire une remarque contre les objections qui pourraient être faites du côté socialiste contre ce que je viens de dire. Du point de vue socialiste, une grande valeur est accordée à l'école dite unifiée. On se dit qu'à l'avenir, il ne doit plus y avoir d'école des états/des statuts sociaux, que les enfants de tous les humains doivent être enseignés dans une école unitaire au moins jusqu'à l'âge de quatorze ou quinze ans. Maintenant, croyez-vous qu'il y aura une école autre qu'une école unique si, pour des raisons objectives, l'organisme spirituel indépendant, l'organisme spirituel indépendant de l'État, établit cette école ? J'ai écrit un petit livret : L'éducation de l'enfant du point de vue de la science de l’esprit. Vous aimeriez prendre la position que vous voulez sur ce point de vue. Je comprends parfaitement toutes les positions opposées sur ce point de vue ; mais si vous ne tenez pas compte de cette position, tenez compte de ce qu'il y a à dire à propos d'une telle vision uniquement du point de vue de la philosophie scolaire, et vous verrez que, en discutant de l'éducation de l'enfant, on ne tient compte que de celle qui se développe chez l'humain jusqu'à l'âge adulte. Là il ne s’agit pas du tout, quand on parle de la constitution d'une école pour des raisons objectives de vie de l’esprit, de développer autre chose qu'une école unifiée. Ce sera un besoin de la vie de l’esprit émancipée de l'État, que cette vie de l’esprit devra se prouver chaque jour à nouveau dans ses représentants comme efficace, qu'elle ne compte que sur elle-même pour prouver/avérer sa vraie entité et la force placée à disposition de la vie sociale. Une telle vie de l’esprit ne vivra pas dans des hauteurs abstraites, elle ne prêchera pas. Une telle vie de l’esprit ne cultivera pas une science hors du monde derrière des murs, elle formera des humains qui, s'ils portent en eux les pensées de cette spiritualité, deviendront de véritables leaders de la vie de l’économie, notre vie de l’économie si complexe et si exigeante.






La vie de l’esprit n'est pas pratique à travers l'état, elle est devenue non pratique, elle est devenue abstraite. Pendant des décennies, j'ai répété à plusieurs reprises à ceux à qui j'ai eu le privilège de parler : Vous connaissez des enseignements, vous connaissez des théories qui, par exemple, culminent dans l'éthique et la morale, de sorte que les gens sont prêchés "aime ton prochain comme toi-même", ou sont prêchés de fraternité, de compassion générale et ainsi de suite. Ces sermons me semblent comme si l'on parlait au poêle debout dans la pièce : Toi, poêle, voilà à quoi tu ressembles ; ton être t'invite à réchauffer la pièce, c'est ton devoir envers le four, ton impératif catégorique, alors réchauffe la pièce ! Avec le poêle, la prédication est aussi inutile qu'avec l'humain. C'est pourquoi nous ne prêchons pas du tout au poêle, mais nous mettons du bois ou du charbon et nous l'allumons. Les entreprises spirituelles qui se maintiennent à un niveau abstrait ne s'intègrent pas non plus dans notre ordre social actuel, seules celles qui ont réellement accès à ce qui vit en l'humain y entrent. Croyez-vous que si, par exemple, depuis le milieu du XIXe siècle - mais c'est bien sûr une hypothèse - une vie de l’esprit vraiment vivante avait existé, on aurait été tout aussi incomplètement confronté aux programmes d'Eisenach, de Gothaer, d’Erfurt qu'on l'a été avec eux ? Non, jamais ! Une science industrielle saine, une science sociale saine, se serait développée sur la base d'une vie saine de l’esprit. En sciences sociales, en particulier, nous avons toujours mis la charrue avant les bœufs. Au lieu que ceux qui étaient appelés à parler d'ordre social, d'ordre économique, aient trouver quelque chose qui aurait pu arriver, quelque chose qui aurait pu répondre aux exigences du prolétariat, au lieu de cela les messieurs ont plutôt enregistré ce qui était déjà là. C'est ce qui nous a fait tomber si bas dans ce domaine. Et le prolétaire, pour lui, rien d'autre n'était possible que d'expérimenter sur son propre corps les conséquences de ce qui a été fait de ces faits, comme je les ai décrits, avec l'ordre économique dans lequel il était attelé. Il voyait de son point de vue à la machine, de son attelage dans le capitalisme désertifiant l'âme sur la vie de l’esprit des classes dirigeantes. 05330123125198328041919Maintenant oui certainement, ces classes dirigeantes, elles ne pouvaient rien d’autre que toujours de plus en plus former la vie démocratiquement, elles appelèrent les larges masses de l’humanité à la démocratie. Elles ratèrent aussi de proche en proche, de céder au prolétariat toute sorte de ce qu’elles soignaient comme vie de l’esprit : des universités populaires furent créées, des maisons des arts, dans lesquelles fut montré au peuple ce que les autres classes produisent en art, et ainsi de suite. Ce qui là se format – à personne ne doit naturellement être fait un reproche, car les gens crurent, faire le juste, qui reposait dans le sens d’un progrès dans la démocratie – mais ce qui en réalité fut mis en scène, ne fut plus loin qu’un grand mensonge de vie. Lorsque l’on appela de larges masses du prolétariat, à contempler les images/tableaux de la bourgeoisie, à écouter les cours de la bourgeoisie, et lorsque leur fut fait croire qu’elles comprenaient quelque chose de cela, alors ce ne fut pas vrai. Car on ne peut vivre dans le domaine de la vie de l’esprit quand ce qui est produit n’est pas produit dans la même communauté. En ce qu’une profonde faille s’ouvrit en rapport avec les expériences sociales /vécus sociaux du prolétariat et de la bourgeoisie, la compréhension correspondante de la production bourgeoise-spirituelle ne fut rien d’autre qu’un mensonge de vie du côté du prolétariat.





Ainsi, le prolétariat ne put rien d’autre, que se sentir placé dans la pure vie de l’économie. Tout fut donc organisé là-dessus, que seuls peu purent jouir vraiment des fruits de cette vie de l’esprit. Mais que perçut le prolétariat ? Dans le domaine de la vie de l’économie, il perçut le capital, l’efficacité de sa propre force de travail et la circulation de marchandises, la production de marchandises, la consommation de marchandises. Cela fut tout, ce qu’il vécut en réalité. Mais s’il regarda vers l’État, lequel de cette manière fut utilisé d’après ses cadres, comme je l’ai justement exposé, par les couches dirigeantes des temps récents, alors le prolétaire senti quelque chose, que chaque humain qui a l’âme organisée sainement peut sentir. On peut beaucoup réfléchir là dessus, ce que signifie en fait le juste concept de droit à l’intérieur de l’humanité, mieux dit, de l’être un humain. On se dira finalement : la conscience du droit est quelque chose de si originel vis-à-vis de la nature humaine comme l’œil sain vis-à-vis de la perception de la couleur bleue ou rouge. À l’œil sain, on peut toujours parler de la couleur rouge ou bleue, mais on ne peut pas en appeler à quelque conception abstraite de cela. Ainsi on peut parler à chaque humain sain sur les droits particuliers/individuels. La large masse du prolétariat sentit aussi bien cela dans les temps, où elle est parvenue par le principe démocratique à la connaissance de soi à la machine et dans le capitalisme. Mais alors, le prolétariat regarda vers l’État. Que crut-il, de son point de vue, trouver avec droit à l’intérieur de l’État ? Véritablement pas la réalisation du droit, mais la lutte de classe avec ses privilèges de classe et discriminations de classe.




Ici nous avons de nouveau un exemple, où la pensée bourgeoise s’est avérée sans force. D'un côté, il était nécessaire de laisser régner la démocratie, de l’autre côté cela ne porta pas à tirer la conséquence de la démocratie, et ne la laissa pas vraiment différencier par ici de l’État ce qui doit être différencié, et attirer dans la sphère de l’État ce qui doit être attiré dans la sphère de l’Etat.

Je veux aujourd’hui à cause du temps avancé indiquer seulement quelque chose, mais une chose importante, sur le deuxième point fondamental du mouvement social des temps récents. Je veux indiquer, comment a frapper –comme dit, celui, qui a déterminé son destin à cela, de penser avec le prolétariat, qui l’a toujours et encore vu – le mot de Karl Marx dans les âmes tranquiles (NDT : Gemüter) des prolétaires, que le prolétariat moderne doit souffrir sous ce que sa force de travail soit achetée sur le marché du travail comme une marchandise, que dans la vie de l’économie ne circulent pas seulement des marchandises, mais que là circule de la force de travail humain. Le salariat n’est rien d’autre que l’achat de la force de travail humain comme une marchandise. Certes, le prolétaire ne fut pas si cultivé par l’héritage de la science bourgeoise, qu’il a reprise, qu’il put se faire évident dans la raison analytique, ce qui en fait se présentait. Et les guides prolétariens avaient donc d’abord vraiment hérité de la science bourgeoise, ils ne le pouvaient d’abord pas vraiment. Mais le prolétaire ressentit par contre dans le cœur vis-à-vis du mot amené justement par Karl Marx. Il regarda rétrospectivement dans es temps anciens et se dit : il y avait une fois des esclaves, là le capitaliste pouvait acheter l’humain entier comme une vache ou comme un objet. Alors vint le temps du servage, là on pouvait déjà moins acheter de l’humain, mais malgré tout encore assez. Alors vint l’époque récente, l’époque où l’on fit gober à l’humain qu’il serait un être libre. Mais le prolétaire ne pouvait se réjouir de sa liberté, car il devait encore toujours vendre quelque chose d’elle, notamment sa force de travail. On ne peut pas vendre la force de travail comme quelque chose que l’on a fabriqué. Une roue de chariot, un cheval on peut l’apporter sur le marché et vendre et alors de nouveau rentrer, avec la force de travail on doit aller avec. C’est un reste d’esclavage dans la vie véritable, lorsque aussi est encore tant parlé et encore tant enseigné scientifiquement de l’ainsi nommée liberté. Ce fut ce qui s’établit dans les sensations du prolétariat, ce qui aurait aussi dû être senti  par une véritable vie de l’esprit dans les cercles dirigeants. Mais en faisant monter à juste titre la démocratie, qui a soulevé ce sentiment vis-à-vis de la force humaine de travail, on a été assez myope pour ne pas tenir compte de ce sentiment dans aucune institution. Maintenant, enfin, les faits parlent d'une manière telle qu'il est absolument nécessaire de soulever la deuxième question centrale du mouvement social : Comment dépouille-t-on la force humaine de travail du caractère de la marchandise ? Ce n'est pas possible autrement que, d'un côté, qu’on doit démembrer la vie de l’esprit de l'État politique ou de droit actuel pour la raison invoquée et, de l'autre côté, on démembre la vie de l’économie de cet État politique ou de droit, quand donc on juxtaposer trois organismes sociaux indépendantes qui tout de suite alors peuvent devenir une véritable unité précisément quand ils sont indépendants. Alors, ils s'aideront bien organiquement intérieurement, tandis que l'unité existant actuellement de la vie de l’économie, de la vie de l'État ou de la vie de droit et de la vie de l’esprit, nous a conduits dans le chaos. Pensez-y, la vie de l’économie, d'un côté, est limitée aux conditions naturelles. Il serait insensé qu'une société se réunisse et détermine dès aujourd'hui, à partir des besoins de l'année 1920, les conditions naturelles qui seraient nécessaires, par exemple combien de jours par an il pleuvrait et combien de jours il faudrait pour que le soleil brille. Ce serait de la folie, bien sûr. Dans ce domaine, où la vie de l’économie confine aux fondements naturels, on comprend cette folie, mais par rapport à l'autre frontière, où la vie de l’économie est limitée par l'État libre, qui n'a pas la permission de faire de l'économie lui-même, on ne comprend pas encore une chose semblable de nos jours. Walther Rathenau lui-même a souligné dans sa dernière brochure "Nach der Flut" (Après les inondations) que le détachement de la force de travail du cycle économique entraînerait une chute considérable des valeurs monétaires. Il ne peut même pas se trouver dans ce qui sera possible tout de suite par la libération de la vie de l’économie de la vie d'État - extraire la force de travail de la vie de l’économie pour ne laisser à la vie de l’économie que ce qui est objectif vis-à-vis de l’humain, indépendant de l’humain. Le travailleur devra se tenir sur un tel sol dans l'état sur lequel chaque être humain est égal vis-à-vis l'autre être humain. Ce sera l'avenir de l'État libéré de la vie de l’esprit et de la vie de l’économie, afin que sur le sol de cet État se développe tout ce qui, exactement délimitable, vit ainsi dans l'humanité, de telle sorte que tous les humains se tiennent là pleinement égaux vis-à-vis de cela.





Les humains ne se tiennent pas là égaux dans leurs facultés et talents individuels. Toutes ces facultés et talents individuels doivent être développés dans la vie de l’esprit libre, dans la vie de l’esprit indépendante de l'État. Là la démocratie ne peut rien faire. La démocratie a pour son contenu, tout ce dans quoi tous les humains sont égaux/pareils et ce à quoi aucune expérience de vie n'appartient. L'expérience de la vie, cependant, est l'élément de la vie de l’économie. L'État n’a pas la permission de faire l’économie, mais il a à fixer et réglementer tout ce en quoi un humain est complètement égal à un autre, ce dans quoi la vraie démocratie peut régner. A cela appartient, à côté du droit de possession, que vous trouverez développé plus loin dans mon livre, avant tout le droit du travail. À l'avenir, le temps, la mesure et la façon du travail devront être réglementés par l'État indépendant de la vie de l’économie, de sorte que le travailleur, qui est lui-même impliqué dans cette réglementation, déjà lorsqu'il entre dans l'usine, l'atelier, vient avec une mesure de travail limitée par la loi, vient avec un temps de travail limité avant tout par le droit du travail, avant de conclure tout contrat avec un directeur de travail. Tout comme la vie de l’économie, d'un côté, est limitée par la base de nature et que l'on peut tout au plus s'en accommoder par des mesures techniques, mais en dépend dans la suite, ainsi la vie de l’économie, de l'autre côté, devra être limitée par le droit du travail fermement réglementé. On ne pourra pas de déterminer le salaire d’après la valeur d'utilité/d’usage/de consommation des biens, comme c'est encore le cas aujourd'hui à l’intérieur de notre ordre économique. Toute prospérité, toute production au sein de la vie de l’économie pourra seulement être façonnée en conséquence de ce qui est établi par l'État en tant que droit du travail, comme on peut seulement développer la vie de l’économie, de l'autre côté en fonction des bases de nature. La suite, vous devez le lire dans mon livre « Les point clefs de la question sociale dans les nécessités de la vie du présent et de l’avenir ». Nous en arrivons là justement au deuxième point clé de la question sociale, la régulation du droit du travail par une séparation de la vie de l’économie de la vie étatique.



Le troisième des points clés de la question sociale est la question économique elle-même. Celle-ci trouve alors sa régulation lorsque cette vie de l’économie est réellement coincée entre les deux frontières que nous venons de décrire, à l'intérieur de ces frontières des forces purement économiques, des forces des états/corps de profession, des forces notamment de production et de consommation par/à travers des coopératives, et du genre, sera régulée de manière associative en pleine indépendance des vies de droit et de l’esprit. Il n'est plus temps aujourd'hui de traiter en détail - cela peut se passer lors de la prochaine conférence - de la manière dont la vie de l’économie émancipée peut alors apporter ce qui dépendra toutefois en tant que prospérité du droit du travail, aussi du droit de possession, mais sera dans une saine dépendance de cela et, avant toutes choses, dans une dépendance moralement nécessaire, comme elle est de l’autre côté dans une dépendance naturelle. Dans le détail, cependant, il sera nécessaire que les deux autres domaines de l'organisme social, le spirituel et le juridique-étatique, livrent leurs forces à la vie de l’économie. Mais ils les livreront tout de suite lorsqu'ils se formeront de manière correcte sur leur sol.

Lorsque j'ai parlé de ce sujet dans une ville de Suisse l'autre jour, un homme très intelligent m'a dit au cours de la discussion - certainement, je reconnais toutes les objections intelligentes, je sais à quel point il est possible de s'opposer à ce que je propose ici ;  mais c’est à partir de la réalité et c’est pourquoi il y a temps à objecter, c’est pourquoi tout de suite l’objectés doivent est pratique, parce que tant est à objecter et beaucoup à nouveau des objections doit être à nouveau rencontré de manière pratique, non avec des jugements – là il a dit : Oui, tu veux maintenant délimiter l'Etat avec sa loi et sa justice, mais la justice doit quand-même prévaloir, aussi bien dans la vie de l’esprit qu'économique ! Je lui ai répondu avec une image : je me représente une famille rurale, l’homme, la femme, les enfants, les valets, les servantes et trois vaches. Les vaches donnent du lait. Toute la famille a besoin de lait, est-il donc nécessaire ou même possible que toute la famille donne aussi du lait ? Non, si les trois vaches donnent du lait correctement, toute la famille sera approvisionnée en lait, et il n'est pas du tout nécessaire que les autres devraient donner du lait. C'est ainsi avec les trois membres de l'organisme social. Chacun des membres fournit tout de suite pour les autres membres ce qui peut leur être fourni, parce que dans son émancipation, il est placé sur son fondement sain et essentiel. C'est ce à quoi nous devons avant tout réfléchir face à ces propositions sociales réellement pratiques, tirées de la réalité.


Depuis plus d'un siècle, il existe une triple devise à travers l'humanité : liberté, égalité, fraternité. Qui pourrait se fermer à la puissante impulsivité de ces trois idéaux ? Néanmoins, des humains très intelligents du XIXe siècle ont prouvé à juste titre/avec droit, et je dis bien à juste titre/avec droit, les contradictions entre ces trois grands idéaux humains et ont dit : Si l'on devait développer la liberté de l'individualité, si les individualités devaient vraiment venir à leur droits les unes à côté des autres, comment l'égalité devrait-elle régner là ? Ou à nouveau : Comment la fraternité devrait-elle encore venir à validité à côté de l'égalité, à côté de l’élargissement du pour droit ? Maintenant, voyez-vous, il y a là une contradiction capitale et fondamentale. Pourquoi ? Parce que ces trois grands idéaux de l'humanité, liberté, égalité et fraternité, ont encore été saisis à une époque où les humains vivaient hypnotisés par l'idée de l'État unitaire, cet État unitaire qui nous a introduits dans la catastrophe actuelle. Mais quelque chose de correct, quelque chose de haut, quelque chose de puissant a quand-même été ressenti avec ces trois impulsions, et cela pourra être réaliser lorsque l'on saura que chacun de ces trois idéaux convient au membre de l'organisme social tri-articulé placé sur son propre sol. A l'avenir, l'organisme spirituel libre doit se développer à partir des impulsions de la liberté, l'organisme étatique, politique  à partir des impulsions de l'égalité, l'organisme économique du principe de la fraternité de grand style à travers les expériences d'humain à humain, des organisations, des associations, des coopératives et ainsi de suite.



Cela a poussé celui qui s'adresse à vous aujourd'hui, alors que nous nous trouvions au milieu de la terrible catastrophe qui nous a amené dans notre situation actuelle, ici en Allemagne, à se tourner à maints endroits, de sorte qu'à cette époque, dans le ton qui pour l'Allemagne - on pouvait déjà voir cela à cette époque- des canons qui grondaient en vain aurait dû faire entendre une voix spirituelle vis-à-vis de ce que  sinon emplissaitsur le monde, afin que l'Europe centrale et orientale aient entendus que, dans le futur, devait être travailler non avec des canons mais avec l'esprit. Le chemin devait être cherché qui aurait permis d'éviter ce qui est maintenant venu. Mes amis se sont donnés beaucoup de peine pour amener dans les endroits concernés, qui à l'époque étaient encore appelés et qui aujourd'hui ont sombré dans l'abîme, ce qui a été extrait des conditions nécessaires à l’évolution de l’humanité du présent et du proche avenir. Et à maints j'ai dit à l'époque : ce qui est exprimé dans cette esquisse - à l'époque, c’était principalement formulés pour la politique étrangère - c'est ce qui est écouter dans un travail plein de dévouement pendant des décennies dans les relations de l'Europe centrale et orientale et du monde civilisé absolument, ce qui veut se réalisé dans les dix, quinze ou vingt prochaines années. Et il a été dit : Vous avez maintenant le choix d'accepter ou bien la raison synthétique et dire à l'humanité que vous voulez réaliser cela, ou vous vous tenez face à des cataclysmes et des révolutions. Car ce que l'on ne veut pas réaliser par raison synthétique, cela mène d’abord à la révolution. Cela a la permission de dire aujourd'hui qui, avant cette catastrophe de guerre, parlait d'une formation d'ulcère social, d'une maladie de cancer social. Avec cela, on était considéré à l'époque comme un fantasque, et ceux qui parlaient d'une détente générale peu avant le début du massacre valaient pour des praticiens.
Espérons qu’en ceux qui envisagent déjà quelque chose de la nécessité d’en repenser/retourner la pensée - pas purement des institutions, mais aussi un retournement du penser, un réapprendre dans les têtes des humains -, espérons, qu’en eux éclaire l'impulsion du mouvement social, qui s’annonce par des faits si éloquents. Espérons qu'elle éclairera dans les humain avant qu'il ne soit trop tard. Car ce qui parle à travers les faits, ce doit être rattrapé avec des pensées. Aujourd'hui, nous n'avons pas besoin d'une légère discussion sur telle ou telle chose qui devrait être changé. Nous avons besoin de nouvelles pensées dedans la tête des humains. Beaucoup d’humain ont dit qu'une telle catastrophe comme cette guerre n'a pas existé depuis le début de l'histoire de l'humanité. Mais peu ont dit depuis lors : C'est pourquoi des pensées sont maintenant aussi nécessaires, qui peuvent paraître à maints comme si elles n'avaient pas encore été là, mais nous en avons besoin, de ces pensées, si nous voulons sortir de cette terrible catastrophe, qui est encore là, voulons sortir de la confusion et du chaos. Atteignons l’autoreflexion ! Essayons d'ajouter une volonté sociale courageuse à cette vue, alors il ne sera pas trop tard, même si la situation actuelle est déjà difficile. Essayons d'éviter le moment où nous devrions nous dire en deuil les uns aux autres dans une terrible tragédie de l'humanité : Trop tard !


Mot de la fin après la discussion
Je ne veux plus vous retenir longtemps aujourd'hui. Tout d'abord, il me reviend de vous remercier sincèrement pour votre confiance. Vous pouvez me croire, ce n'est en fait pas d'une manière ou d'une autre un désir personnel d'être tiré à du conseil dans ce temps sérieux. Mais quand j’envisage votre confiance comme quelque chose d'extraordinairement significatif, c'est simplement parce que je dois me placer face à la gravité du temps. Et si je ne croyais pas que nous ne devions pas vraiment attendre longtemps en ce temps, mais devons en venir à agir rapidement, je vous recommanderais peut-être moi-même : Réfléchissez à l’une ou l’autre chose. Aujourd'hui, cependant, il s'agit vraiment de trouver le moyen de sortir de la confusion du présent et de passer à une action rapide. Je suis maintenant ici à Stuttgart depuis seulement huit jours et je dois avouer, après avoir longtemps parlé en Suisse des mêmes idées que celles dont je vous ai parlé ce soir, que les impressions de cette dernière semaine dans cette relation ont été une expérience qui a scellé mes attentes et mon espoir, et ce d'un côté très particulier.
Voyez-vous, ce dont il s’agit aujourd'hui, c'est que les humains des larges masses veulent ce qui est de raison synthétique. De mon discours, vous sera venu par vous-mêmes comment a été essayé pendant des années de chercher la bonne chose auprès de ceux qui, dans un certain sens, se sont vus confier la direction de l'humanité. On prêchait des oreilles sourdes. Aujourd'hui beaucoup dépend des masses, beaucoup dépend si l'on trouve la possibilité de cultiver la raison synthétique dans les cercles larges. Ce fut donc une grande expérience pour moi de pouvoir parler de ces idées, comme on vous l'a dit, à de larges masses de la population et de ne pas avoir de contradiction. Je tiens cela aujourd'hui comme extraordinairement important, parce qu'il me semble que si on cherche la voie, on la trouve, et si elle n'a pas encore été trouvée jusqu’à présent, ainsi je pense qu'elle n’a pas été cherchée d'une manière correspondant au but. Les derniers jours me l'ont prouvé, c'est pourquoi ils ont été une expérience importante pour moi.



Toutefois, il y a toutefois beaucoup à dire sur les points particuliers du débat, mais compte tenu du temps écoulé, en fait trop. Toutefois, je voudrais me défendre contre un certain nombre de choses, qui font suite aux dernières paroles, qui ont en fait montré une grande bonne volonté à mon égard. Là j’aimerais simplement vous recommander: lisez à la page 140 de mon écrit « Les points centraux de la question sociale dans les nécessités de la vie du présent et de l'avenir » : « Les institutions particulières de la vie présentées ici auront montré que le mode de pensée sous-jacent n'est pas, comme certains pourraient le penser - et comme a été cru en fait lorsque j’ai exposer orale le présenté ici et là - un renouvellement des trois états, d’alimentation, de défense et d’enseignement. Le contraire de cette articulation/ce membrement en états est recherché. L'orateur précédent a dit qu’on trouve aussi l'idée de la tri-articulation chez Platon. Non, ce que je vous ai présenté aujourd'hui est le contraire de l’articulation en états. Ce ne sont pas les humains qui sont nouvellement articulés dans l'État, non les vieux états seront remis debout, non l'idée platonicienne sera réalisée, mais ce qui est indépendant de l’humain, l'organisme social, ce sera articulé triplement, et l’humain vient par cela à sa dignité d’humain pleine et uniforme/unitaire en ce qu’il ne sera pas divisé en classes. En ce que l'organisme social deviendra un tri-articulé, les différences de classe seront surmontées. Entre nous et Platon, il y a un fossé. Nous devons aussi repenser vis-à-vis de Platon. Je dois aussi le remarquer expressément vis-à-vis de paroles bienveillantes. Il est très important que nous ne voulions pas couvrir ce qui apparaît aujourd'hui avec une quelque vieille idée de Platon.


Puis le nom de Karl Christian Planck est apparu à plusieurs reprises aujourd'hui d'une manière très agréable. Aujourd'hui, je crois qu'il y a aussi des personnalités ici dans le salle qui se trouvaient au Bürgermuseum il y a des années, où tout de suite en pendant de mon discours d’autrefois j’ai mis en évidence les idées juridiques et les idées d'État de K. C. Planck de la manière correspondante. Oui, K. C. Planck est aussi l'un de ceux que j’aimerais le plus citer comme preuve pour les aberrations de la vie spirituelle des temps récents. Après tout, K.C. Planck s'est vu obligé de dire qu'il ne voulait même pas que ses os soient enterrés dans sa patrie ingrate. On a si peu écouté ce qu'il avait à dire pour l'époque. Mais je sais que si Planck se ranimait aujourd'hui, il suivrait son temps. Il en viendrait, s'il se posait la question : à quoi ressemblerait en réalité mon État régi par le droit professionnel ? ---- à la tri-articulation de lui-même. C'est ce que je croit que le viable est chez Planck, et je crois que ce sera une bonne école préparatoire pour ce qui doit être dit différemment aujourd'hui, mais tant de décennies après Planck - ce serait une bonne école préparatoire si beaucoup de gens voulaient lire le « Testament d'un allemand » et d'autres livres de K. C. Planck.



Maintenant, beaucoup de choses ont été dites : Les négociations doivent être labourées et ainsi de suite. Mais ne s'agit-il pas aussi de négociations qui ont maintenant déjà commencées, alors que tant d’humains dont vous a été raconté ; au idées tout d’abord une fois s’être familiarisé jusqu’à un certain degré ? C'est aussi l'avis de notre commission, selon lequel sur cette voie devrait être allé justement plus loin. Mais maintenant, j'aimerais quand même exprimer un mot, que Gladstone, qui est aussi considéré par maints comme un grand homme, a dit une fois. Il a dit une fois que la Constitution nord-américaine serait la plus exemplaire qu'il connaisse. Là-dessus, un autre, peut être un homme d'État anglais plus spirituel, a dit qu'à son avis, la Constitution n'avait pas besoin d'être aussi bonne que l’a dit Gladstone, car les Nord-Américains savaient comment faire la chose pour correcte poureux-mêmes avec une mauvaise Constitution. Il s’agissait/s’agirrait de ce que les humains font en fait d'une constitution.

Maintenant, au lieu d'entrer dans les détails du débat, j’aimerais indiquer les différences fondamentales qui existent entre ce que je pense et ce que beaucoup d’humains considèrent comme le salut. Voyez-vous, ce dont il s’agit ici, n'est pas de mettre en place un quelque programme abstrait dans lequel beaucoup d’humains voient le salut, mais d’amener les humains dans la vie sociale dans un tel contexte/pendant qu'ils peuvent trouver la bonne chose à partir de la communauté sociale. Mon appel et mon livre s'adressent aux humains. Au fil des années écoulées, j'ai répété à plusieurs reprises : je n'imagine pas que je suis plus intelligent que d'autres qui ont aussi de l'expérience, mais il me semble quand-même reposer dans mes propositions qu'elles abordent la réalité, la vie pratique. A chaque instant les choses dont il s’agit ici peuvent être réalisées ici et là à partir de n'importe quel point de départ. Il s'agit seulement qu’on ait du courage à cela. J'ai souvent dit qu'il ne restera peut-être pas une pierre sur l'autre de mes propositions individuelles/particulières, mais par le qui vivre ensemble des humains on trouvera ce le correct quand  on leur donne la possibilité de trouver ce correct. Et les gens trouveront ce correct lorsqu'ils se tiendront dans la tri-articulation dans l'organisme social. Mon appel s'adresse aux humains eux-mêmes. Quand les humains veulent atteindre l'institution pensée, ainsi ils entrent en des relations les uns avec les autres, dans lesquelles ils peuvent vraiment organiser leur vie sociale de telle sorte que les conditions d'un organisme social sain soient remplies. C'est de chose pratique dont il s’agit, d’une réunion pratique des humains d’après l'organisme tri-articulé. Alors on trouvera aussi le droit/correct/juste dans la vie de l’esprit, la vie de droit, la vie de l’économie quand les humains sont de cette manière dans trois domaines. Il s'agit des humains, et pour comprendre cet appel, on a besoin de rien d'autre que la véritable foi aux humains. Il m'a souvent été dit que l'appel est difficile à comprendre. Je dois avouer, je me suis étonné que les humains ont dit cela qui, au cours des quatre ou cinq dernières années, ont tant compris que je n'ai pas compris. Que n'a-t-on pas tout compris ou cru comprendre lorsque cela venait du Grand Quartier Général ou sinon d'ailleurs ? Là, tout le monde l'a compris et s'est même encadré les dictons/expressions dans des cadres dorés. Mais maintenant il s’agit, que les humains comprennent quelque chose une fois par eux-mêmes à partir de la résolution libre la plus intérieure. L’humain doit se placer sur lui-même, c'est la première exigence. Cela va comme ton fondamental par cet appel et par tout ce qui sera voulu ici. Vous pourrez d'ores et déjà prendre le ton de base de l'appel à partir de ce que j'ai dit en dernier, et j'espère que ce qui sera voulu sera toujours de mieux en mieux compris.

Auch heute wird es mir obliegen, zu sprechen in Anknüpfung an den Aufruf, den die meisten der verehrten Zuhörer vielleicht zu Gesicht bekommen haben werden, «An das deutsche Volk und an die Kulturwelt», der im wesentlichen einen Ausweg sucht aus den schweren Wirren, in die wir hineingeraten sind, einen Ausweg aus dem weltgeschichtlichen Chaos durch eine besondere Art der Erfassung des sozialen Lebens und der sozialen Bewegung. Anknüpfen wird ferner dasjenige, was ich auszuführen haben werde, an mein eben erschienenes Buch «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft». Gegenüber all demjenigen aber, was in dieser ernsten Zeit zu sagen ist, enthält auch dieses Buch zunächst gerade durch die Art seines Gesichtspunktes nur die ersten, die allerersten Leitlinien. Und insbesondere werde ich Sie bitten müssen, auch heute zu berücksichtigen, daß ich ja in der kurzen Zeit eines Vortrages nicht mehr werde geben können als die allerersten Andeutungen des sozialen Standpunktes, von dem die Rede sein soll. Vielleicht kann in einer nachfolgenden Diskussion manches Spezielle hinzugefügt werden. Im übrigen ist ja ein weiterer Vortrag in Aussicht genommen, der dann manches, was heute nur angedeutet werden kann, des weiteren ausführen soll.

Dasjenige, was heute zu sprechen veranlaßt, so wie ich hier sprechen möchte, das sind ja die wahrhaft laut genug sprechenden sozialen Tatsachen, die deutlich genug bemerkbar sind über einen großen Teil der zivilisierten Welt hin. Und wer sie in ihrer wahren Gestalt zu würdigen vermag, diese Tatsachen, der kann ihnen absehen, daß wir mit Bezug auf die Bewegung, welche sie einleiten, erst im Anfange sind. Aber es wird gut sein, gerade in diesen Anfängen den vollen Ernst der Sache ins Auge zu fassen. Da wird vor allen Dingen denjenigen, welche das verfolgt haben, was wir heute die soziale Bewegung nennen, die ja in dieser ihrer Gestalt mehr als ein halbes Jahrhundert alt ist, aufgefallen sein, daß jetzt, wo wir den Tatsachen, die sich aus der furchtbaren Weltkriegskatastrophe herausgebildet haben, gegenüberstehen, sich lang, lang gehegte Gedanken, Parteimeinungen, Anschauungen, wie, man möchte fast sagen, Urteilsmumien ausnehmen, die unter uns herumwandeln und die sich überall tot erweisen gegenüber dem, was die sozialen Tatsachen heute von uns fordern. Wollen wir zu einer fruchtbaren Meinung kommen, dann ist es wohl notwendig, wenigstens kurz hinzuweisen auf die Ursachen, warum lang gehegte Parteimeinungen aller Schattierungen sich gegenüber den Tatsachen so unzulänglich erweisen. Ich war vor nicht zu langer Zeit anwesend bei jener Konferenz in Bern, welche es sich zur Aufgabe gemacht hat, Stellung zu nehmen zu der Begründung des sogenannten Völkerbundes. Heute, wo es notwendig ist, denn sonst kommen wir keinen Schritt weiter, in allen Dingen offen und ehrlich zu sprechen, darf wohl behauptet werden, daß dasjenige, was bei dieser Völkerbundskonferenz gewiß über manches Bedeutsame, über manches sehr schön Gedachte die Herren und Damen da gesprochen haben in Bern, dem, der die ganze Tiefe, den ganzen Ernst der sozialen Weltbewegung heute ins Auge zu fassen vermag, so erscheint, wie ungefähr das beschaffen war, was die Staatsmänner der europäischen Staaten im Frühling des Jahres 1914 zu den Völkern, zu den Vertretungen der Völker gesprochen haben. Ich will im einzelnen auf die Dinge heute nicht eingehen, möchte aber doch auch vor dieser Versammlung auf die bezeichnende Tatsache hinweisen, daß der verantwortliche Außenminister des Deutschen Reiches in einer entscheidenden Sitzung des Frühlings 1914 zu sagen wagte, die allgemeine politische Entspannung — bedenken Sie bitte, die allgemeine Entspannung, mit der gemeint war der Weg zu einer Sicherung des Weltfriedens für Jahre —, die hätte erfreuliche Fortschritte gemacht. Nun, sie hat solche Fortschritte gemacht, daß auf sie folgte jene Katastrophe, durch welche, gering gerechnet, zehn bis zwölf Millionen Menschen der zivilisierten Welt totgeschossen und dreimal soviel zu Krüppeln geschlagen worden sind. Daran und an manches andere muß man sich erinnern, wenn jetzt diejenigen, die über die Weltvorgänge, das soll ja nicht geleugnet werden, recht gescheit reden, gewissermaßen blind sind gegenüber dem, was in den Tatsachen als Keim für das Zukunftsgeschehen wirklich verborgen liegt. Und damit trifft man, ich möchte sagen von vornherein, einen der Hauptpunkte, über die wir heute werden zu sprechen haben.
Man kann zurückblicken in die letzten Jahrzehnte, und wenn man ein Herz und einen Sinn gehabt hat für dasjenige, was als proletarische soziale Bewegung heraufgekommen ist, so wird man sich sagen: Da hat sich mancherlei im Laufe von mehr als einem halben Jahrhundert gezeigt an Hinweisen auf das, was die breite Masse des Proletariertums in ihrem Innersten als ihre Forderungen empfindet. Man hat schon sehen können, wenn man die Dinge verfolgt hat, wie sich, ich möchte sagen, von Jahrzehnt zu Jahrzehnt die proletarischen Forderungen in einer immer anderen Weise ausgesprochen haben. Man hat daraus, wenn man einen Sinn hatte für weltgeschichtliche Menschheitsbewegungen, sich sagen müssen: Im Grunde genommen ist all dasjenige, was bewußt gesprochen wird, was da als Theorie formuliert wird, was als Programm aufgestellt wird, gar nicht in Wirklichkeit dasjenige, um was es sich handelt. Um was es sich handelt, das wären — wenn ich das in der neueren Zeit oft gebrauchte Wort auch hier anwende — mehr oder weniger instinktive, unbewußte Impulse, welche in einem großen Teil der Menschheit lebten. Diese unbewußten Impulse, sie sprachen sich aus zum Beispiel in mancherlei Vorspielen zu den gegenwärtigen Ereignissen. Ich will nur einige Etappen erwähnen.
In dem Eisenacher sozialen Programm von 1869, da sehen wir zuerst auftauchen aus ganz dunkeln, dumpfen Seelenuntergründen des Proletariats herauf die Forderung nach einer, wie man sagte, «gerechteren Entlohnung der handwerklichen Arbeit innerhalb der sozialen Gesellschaft». Dann aber, nach verhältnismäßig kurzer Zeit, schon 1875 im sogenannten Gothaer Programm, nahmen diese Forderungen eine ganz andere, ich möchte sagen, schon eine eigentlich kommunistische Gestalt an. Da handelt es sich nicht mehr, wenigstens nicht in dem, was man bewußt aussprach, darum, die Arbeit in gerechter Weise zu entlohnen, sondern da handelte es sich bereits darum, Güter nach den Bedürfnissen der Menschen in irgendeiner Weise gerecht zur Verteilung, zur Ausgleichung zu bringen. Dann wiederum sahen wir, wie aber doch in der proletarischen Bewegung dasjenige lebendig bleibt, was ich den Grundton nennen möchte eines politischen Programms. In den proletarischen Forderungen lebte bis in den Beginn der neunziger Jahre mehr oder weniger deutlich, daß angestrebt wird eine Ausgleichung der sozialen Ungleichheiten und vor allen Dingen eine Überwindung des Prinzips des Arbeitslohnes. Dann sehen wir, wie diese politische Farbe des Programms, ich möchte sagen, merkwürdig zurücktritt, und wie ein rein wirtschaftliches Programm, die Vergesellschaftung der Produktionsmittel, die gesamtgenossenschaftliche Art der Arbeit, zum Thema wird. Und so könnte man noch weiter gehen. Ich will ja nur das Prinzipielle andeuten. Wer wirklich eingeht auf dieses Werden der modernen sozialen Bewegung, der muß nun aber auch nach der anderen Seite hinüberblicken. Er muß sich sagen: Was ist alles zum Unheil der Menschheit nicht geschehen gegenüber dem, was da auftrat! Was hätte geschehen können? Was ich jetzt sage, soll nicht eine Kritik geschichtlicher Entwickelungen sein, denn ich weiß selbstverständlich so gut wie jeder andere, in welchem Sinne geschichtliche Entwickelungen notwendig sind, und wie unsinnig es ist, etwa gar eine moralische oder sonstige verurteilende Kritik in die Vergangenheit zu senden. Etwas anderes ist es aber, an manchem Versäumten für die Gegenwart gerade zu lernen. Was hätte geschehen sollen, das kann ja doch wohl nicht anders als so ausgesprochen werden: Wir hatten leitende, führende Persönlichkeiten innerhalb der Oberschichte der menschlichen sozialen Ordnung — diese leitenden, führenden Schichten, haben sie sich geneigt gezeigt, aus dem, was sie als soziale Erfahrung, als soziale Wissenschaft auf Grundlage ihrer Klassenbevorzugung heraufgebracht haben in die neuere Zeit, tiefer zu verstehen, was das Proletariat will, als dieses Proletariat selbst?
Natürlich ist es eine Hypothese, wenn ich das Folgende ausspreche, aber eine Hypothese, welche vielleicht doch die Situation beleuchtet.
Sehen Sie, wie anders wäre alles geworden, wo stünden wir heute, wenn sich innerhalb der führenden Schichten der Menschheit Persönlichkeiten gefunden hätten, welche die proletarischen Forderungen aufgefangen, sie durchdrungen hätten mit sozialen Erfahrungen, mit sozialem Wissen, mit solchen sozialen Erfahrungen, solchem sozialen Wissen, die hätten praktisch werden können — und wenn von da der Ausgangspunkt hätte gewonnen werden können für eine Umgestaltung des sozialen Lebens vielleicht schon vor Jahrzehnten! Das darf man sich für eine gesunde Selbstbesinnung nicht ersparen: zu erkennen, was nach dieser Richtung furchtbar versäumt worden ist. Versäumt worden ist aus dem Grunde, weil man es in einem gewissen Sinne hat versäumen müssen, weil das Geistesleben der neueren Menschheit ein solches war, daß es einfach nicht zulangte, um ein solches Verständnis aufzubringen. Und hier stehen wir vor dem ersten Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft.
Ich weiß sehr gut, daß ich mit dem, was ich in dem ersten Drittel meiner Ausführungen heute werde zu sagen haben, für manchen etwas Unbequemes, vielleicht sogar Unverständliches, ja Langweiliges sagen werde. Aber wer den Ernst gerade des ersten Gliedes der sozialen Frage, der geistigen sozialen Frage nicht einsieht, der wird nichts beitragen können zum Herauskommen aus dem Chaos und der Wirrnis der Gegenwart. Wir müssen uns unbedingt gestehen, daß das Geistesleben, welches heraufgebracht worden ist durch die Oberschichten der menschlichen Gesellschaft, daß dieses Geistesleben, so wie es gestaltet war, den Tatsachen nicht gewachsen war. Heute noch immer zeigt sich das Erbgut dieses Geisteslebens den Tatsachen erst recht nicht gewachsen. Sehen wir einmal hin, was eigentlich geschehen ist. Es ist oftmals und zwar mit Recht betont worden, daß die neuere proletarische Bewegung heraufgekommen ist innerhalb der Entwickelungsgeschichte der Menschheit durch die neuere Technik und durch die kapitalistische Wirtschaftsordnung. Gegen diese Betonung von wahren Tatsachen soll selbstverständlich nichts eingewendet werden. Allein so wahr, so richtig wie diese Tatsachen sind, eine andere Tatsache, die man gerne ableugnen möchte, sie ist ebenso wahr, sie ist ebenso richtig; und sie ist vor allen Dingen für dasjenige, was heute zu geschehen hat, eigentlich wichtiger als alles andere: Vor vielleicht drei bis vier Jahrhunderten beginnt, zugleich mit dem Heraufkommen der neueren Technik und des seelenverödenden Kapitalismus, der Prozeß desjenigen, was man nennen könnte die moderne, mehr wissenschaftlich orientierte Weltanschauung.
Ich habe bei Proletariern und Nichtproletariern, bei Arbeitern und Bürgerlichen vor etwa zwanzig Jahren den heftigsten Widerspruch erfahren, als ich im Berliner Gewerkschaftshaus damals, was ich klar zu erkennen glaubte, aussprach: Die moderne Arbeiterbewegung trägt im eminentesten Sinne — es klingt paradox, doch ist es so — den Charakter einer Gedankenbewegung. So sonderbar es klingt, es ist so. Sie geht aus von Gedanken. Geht von Gedanken aus, die sich, immer weitere und weitere Kreise ziehend, hineinsenkten in die Seelen der proletarischen Bevölkerung in den Stunden des Abends, die sich diese proletarische Bevölkerung abrang von der Ermüdung des Tages, und in denen wahrhaftig vielfach eine lebenswirklichere Weltanschauung, eine lebenswirklichere Auffassung der sozialen Tatsachen gepflegt worden ist, als von den Nationalökonomen der Universitäten und Lehranstalten, die im wesentlichen dasjenige gaben, was die bürgerliche Klasse über das Wirtschaftsleben und das sonstige Leben der neueren Zeit zu sagen hatte. Was in die Gedanken und namentlich in die Denkgewohnheiten des modernen Proletariats sich einlebte, es ist im Grunde genommen wichtiger, bedeutungsvoller als alles andere für die Bewegungen, die heute durch die zivilisierte Welt gehen. Denn was liegt da eigentlich vor? Nun, ich sagte schon, mit dem Heraufkommen der neueren Technik, mit dem Heraufkommen der kapitalistischen Wirtschaftsordnung kam auch aus den alten Weltanschauungen, die mehr einen allgemein menschlichen oder auch einen religiösen Charakter hatten, die neuere, mehr wissenschaftlich orientierte Weltanschauung herauf. Diese wissenschaftlich orientierte Weltanschauung, wie trat sie den Bürgerlichen, wie trat sie dem Proletariat entgegen?
Über diese Tatsache kann man nur ein Urteil gewinnen, wenn man nicht von oben herunter, wie so viele in der Gegenwart, bloß gelernt hat, über das Proletariat zu denken, nein, wenn einen sein Schicksal dazu gebracht hat, mit dem Proletariat zu denken! Sehen Sie, was man im Zeitalter der Technik, im Zeitalter des Kapitalismus zu denken, zu empfinden gelernt hat, das führte ja gewiß viele Angehörige der leitenden, führenden Kreise der Menschheit dazu, freigeistig, freireligiös zu werden. In dieser Beziehung lebte eben leider, leider die moderne Menschheit in einer furchtbaren Illusion, die heute durchschaut werden muß. Ja, man konnte ein solcher Naturforscher wie Carl Vogt sein, man konnte ein naturwissenschaftlicher Popularisator wie Büchner sein, man kann ganz aufrichtig und ehrlich mit dem Kopfe dem Naturgedanken ergeben sein, aber der ganze Mensch, er kann doch in einer sozialen Ordnung drinnenstehen, die es ihm unmöglich macht, mit mehr als mit dem Kopfe sich empfindend zu bekennen zu den neueren Denkgewohnheiten. Anders war das beim Proletariat. Ich möchte eine Szene erwähnen, die nicht verhundertfacht, die vertausendfacht werden könnte. Eine Szene von der Art, wie sie sich als folgenschwer zugetragen haben und die in ihrer ganzen weltgeschichtlichen Bedeutung zu erkennen die führenden Klassen bisher doch versäumt haben. Sehen Sie, ich erinnere mich lebhaft, weil ich daneben stand, als vor jetzt zwanzig Jahren einmal Rosa Luxemburg in Spandau bei Berlin sprach zu einer Proletarierversammlung in ihrer eigentümlichen, gemessenen, überlegten Art. Sie sprach über die Wissenschaft und die Arbeiter, eine von jenen Reden, deren Früchte jetzt in der ganzen Welt aufgehen. Nur mit wenig Worten will ich Ihnen das Wesentlichste dieser Rede hier andeuten. Da sprach ganz aus dem Bewußtsein moderner wissenschaftlicher Orientierung heraus Rosa Luxemburg zu den Arbeitern, die sich am Sonntagnachmittag versammelt hatten mit ihren Frauen, ja mit ihren Kindern, um etwas zu hören über die Frage: Wie kommt der Mensch als Arbeiter zu einem menschenwürdigen Dasein? oder: Wie hat er über sein Dasein als Mensch zu denken? — Sie sagte damals: O lange, lange hat die Menschheit in Illusionen gelebt über die alten Zeiten. Jetzt endlich ist die Menschheit dazu gekommen, durch ihre Wissenschaft zu erkennen, wie alle Menschen vom gleichen tierischen Ursprung sind. Wie der Mensch sich anfangs — das sind fast ihre eigenen Worte — höchst unanständig als Baumkletterer benommen hat. Dann fügte sie hinzu: Kann da noch jemand glauben, daß bei solch gleichem Ursprung für alle Menschen irgendeine Berechtigung da sei für das, was als soziale Ungleichheiten heute auftritt?

Sehen Sie, da war ein Wort gesprochen, das der moderne Proletarier in einer ganz anderen Weise auffaßte, als es aufzufassen vermochte der Angehörige der bisher führenden Schichten der Menschheit. Der Angehörige der bisher führenden Schichten der Menschheit war mit seinem Kopfe von einem solchen Wort vielleicht überzeugt, aber er stand als ganzer Mensch in einer sozialen Ordnung drinnen, die ein Überbleibsel war von Weltanschauungen früherer Zeiten, in allerlei, wenn er es auch sich nicht gestand, in allerlei religiösen, künstlerischen und sonstigen Empfindungen. Er war nicht darauf angewiesen, seinen ganzen Menschen in das Licht einer solchen Weltanschauung zu stellen. Der Proletarier aber war genötigt, seinen ganzen Menschen im Lichte einer solchen Weltanschauung zu sehen. Warum? Nicht daß die Maschine aufgekommen ist, nicht daß der Kapitalismus heraufgekommen ist, war das Wesentliche. Das Wesentliche war, daß der Proletarier hinweggerufen worden ist von den früheren Lebensbedingungen, die ihm aus dem Handwerk oder dergleichen selbst heraus irgend etwas mitgaben zur Beantwortung der Frage: Was bist du als Mensch wert unter Menschen? Jetzt stand er an der Maschine; das gibt ihm keinen Zusammenhang zwischen sich und den andern Menschen. Jetzt stand er drinnen in der bloßen Wirtschaftsordnung des Kapitalismus. Jetzt war er genötigt, von einer ganz anderen Seite her sich die Frage zu beantworten: Was bist du eigentlich als Mensch? — Daher wandte er sich wie an seine neue Religion an diese moderne Weltanschauung, die für die anderen eben eine Kopfüberzeugung war, für ihn aber etwas, was seinen ganzen Menschen erfüllte. Nun, was da der Proletarier übernommen hatte und was zuletzt auch ausfüllte alles, was sich ausbreitete als soziale Anschauung in der Arbeiterschaft, woher stammte das alles? Es stammte doch, wenn das auch nicht immer durchschaut worden ist, aus der Entwickelung der führenden, namentlich der bürgerlichen Schichten der menschlichen Gesellschaft. Das, was der Proletarier übernommen hatte an Weisheit, an Wissenschaft, an materialistischer Anschauung über den Menschen, das war nicht in dem Intellekte des Proletariers gewachsen, das war Erbgut desjenigen, was das bürgerliche Denken in der neueren Zeit ausgebildet hatte. Der Proletarier brachte nur, während er ganz anders leben mußte, das bürgerliche Denken bis zu seiner letzten Konsequenz, bis zu seiner äußersten Ausgestaltung. Und was wurde es in seiner Seele? Oh, er war überzeugt davon, daß dieses letzte Erbgut von seiten des Bürgertums ihm doch etwas Seelentragendes geben müsse. Es war gewissermaßen unbewußt das letzte große Vertrauen, das das Proletariat dem Bürgertum entgegenbrachte, und das darin bestand, daß es die neuere materialistische Weltanschauung von dem Bürgertum übernahm. Dieses letzte große Vertrauen, es ist — das ist wenigstens das unbewußte Gefühl des Proletariers —, es ist getäuscht worden. Und das ist es, was den heutigen sozialen Tatsachen, trotz aller Auswüchse, im innersten Wesen doch zugrunde liegt.
Wenn wir auf diese Tatsache hinsehen, dann müssen wir gerade das Unbewußte, gerade dasjenige, was die Folge des Erwähnten in der Seele des Proletariers war, das müssen wir so recht ins Auge fassen. Der Bürgerliche — greifen Sie sich ans Herz, versuchen Sie es zu erkennen durch eine wahre Selbstbesinnung, wenn Sie Bürgerlicher sind oder Ihre Vorfahren Bürgerliche waren —, der Bürgerliche hat als Überlieferung früherer Zeiten ganz andere Empfindungen. Der moderne Proletarier wies nach seiner Lebensart, nachdem er zur öden Maschine, zum öden Kapitalismus gerufen worden ist, diese alten Überlieferungen ab. Seine Seele sollte diese neuere Weltanschauung ausfüllen, sie konnte es nicht. Und so sehr mit Begeisterung der Proletarier sich bekannte zu dem, was diese Weltanschauung sagte, er fühlte sich in seiner Seele verödet, er fühlte sich lechzend nach einem anderen Geistesleben. Denn dieses Geistesleben, die Frucht der neueren Geistigkeit, hat keine Stoßkraft für die großen Seelenfragen der Menschheit. Dieses Geistesleben sagt nichts aus über den Zusammenhang des Menschen mit dem, was ein jeder Mensch doch in seiner Brust als seine höhere Menschlichkeit fühlt. Das wirkte verödend. Das wirkte so in der Seele des Proletariers, daß er nach etwas Unbestimmtem lechzte. Das ist es, was in allen möglichen Forderungen sich dann maskierte, was in allen möglichen Ausgestaltungen zutage trat. Wir werden diese Maskierung, diese Ausgestaltungen nicht verstehen, wenn wir uns nicht entschließen können, die Sache in ihrer vollen Tiefe von dem Gesichtspunkte einer wirklichen Weltanschauungsfrage ins Auge zu fassen. Keine Stoßkraft für Weltanschauungsangelegenheiten, keine Stoßkraft für das Allgemein-Menschliche hatte dieses neuere Geistesleben. Wenn die führenden Schichten der neueren Menschheit suchten nach einer solchen Stoßkraft, suchten nach etwas im Geistesleben, das seelentragend sein sollte, dann wandten sie sich an die alten religiösen Vorstellungen, an die alten künstlerischen, ästhetischen, ethischen oder sonstigen Anschauungen. Aber das, was sie dem Proletarier vermittelt haben, was der Proletarier allein verstehen konnte, das war nicht seelentragend, das ist bis heute nicht seelentragend. Fragen müssen wir: Woher kommt denn das? Da müssen wir nicht die Theoretiker fragen, da müssen wir wahrhaftig keine grauen Theorien aufbauen. Da müssen wir in eine wirkliche Lebenspraxis untertauchen, wenn wir klar sehen wollen. Ich kann natürlich die welttragenden Tatsachen heute nur skizzieren, sie lassen sich aber voll zum Beweise bringen. Indem die neuere Zeit mit ihrer Technik, mit ihrem Kapitalismus heraufrückte, da war aus der früheren Entwickelung etwas zurückgeblieben, was für den Kenner nur sehr entfernt ähnlich sieht demjenigen, was wir heute Staat nennen, insofern dieser Staat wahrhaftig von genügend Menschen, man möchte sagen, fast wie ein Götze angebetet und verehrt wird. Diejenigen Menschenklassen, die die führenden waren im Beginn der neueren Zeit, als Technik und Kapitalismus heraufkamen, sie benützten den Rahmen des Staates, um in diesen Rahmen all dasjenige hineinzubringen, was hineinzubringen ihnen bequem war. Und wir sehen eigentlich berechtigt vom damaligen Standpunkt aus, wenigstens begreiflich vom damaligen Standpunkt aus, wo man gegen die Kirche, gegen manche andere Mächte zu kämpfen hatte, wie seit der Morgenröte des neueren Geisteslebens, des geschichtlichen Lebens überhaupt, das Geistesleben immer mehr und mehr einbezogen wird in die Sphäre des Staates. Die Schule, andere Zweige des Geisteslebens, sie wurden immer mehr und mehr einbezogen in die Sphäre des Staates. Man sah darin gerade den großen Fortschritt der neueren Zeit. Deshalb ist es heute so schwer, auf diesem Gebiete gegen das allgemeine Vorurteil anzukämpfen und auszusprechen, daß gerade auf diesem Gebiete der Rückzug angetreten werden muß, wahrhaftig nicht in ein schwarzes Mittelalter, aber in die Befreiung des Geisteslebens auf allen Gebieten vom Staate. Das ist es, was man heute wird einsehen müssen, daß es notwendig ist, wenn man nur mit irgendeiner auch nur geringen Kraft wird mitwirken wollen zum Herauskommen aus der furchtbaren, der schrecklichen Lage, in die sich die Menschheit selbst hineingebracht hat. Als ein Fortschritt wurde es angesehen, alles nach und nach in die Aufsicht des Staates zu setzen, was dem Geistesleben angehörte. Nur wenigen künstlerischen Gebieten, einigem, was man für lebensunwichtig ansieht, wurde auf dem geistigen Gebiete noch die Freiheit gelassen.
Ja, derjenige, der die Verhältnisse auf diesem Gebiete kennt, der weiß, was es bedeutet, daß man in der neueren Zeit so hochmütig geworden ist mit Bezug auf das Urteil, das man immer wieder hören kann, im Mittelalter habe die Philosophie, und man meint damit alle Wissenschaft, alles menschliche Geistesleben, die Schleppe nachgetragen der Theologie. Nun ja, die Schleppe wird ja freilich der Theologie heute von der Mehrzahl derjenigen, die sich geistig wirklich betätigen auf der Höhe der Zeit, nicht nachgetragen, aber etwas anderes findet statt. Ich möchte es kennzeichnen, indem ich Ihnen ein Wort anführe, das aber verhundertfacht, nein, vertausendfacht werden könnte. Ein sehr berühmter, mit Recht berühmter, bedeutender Naturforscher der neueren Zeit sprach sich einmal als Generalsekretär der Berliner Akademie der Wissenschaften über seine Kollegen, über die ganze Körperschaft der Berliner Akademie der Wissenschaften aus und sagte, diese Gelehrten, sie seien mit Stolz die wissenschaftliche Schutztruppe der Hohenzollern. Nun, das, denken Sie es einmal aus, bezeugt Ihnen, in welche Abhängigkeit das Geistesleben geraten ist, nachdem es sich gerettet hat aus den Fängen der Theologie. Es trägt nicht mehr der Theologie die Schleppe nach. Was es aber geneigt ist, gegenüber dem Staate zu tun, oh, die letzten viereinhalb Jahre beweisen es. Lesen Sie dasjenige, was deutsche Geschichtsschreiber geschrieben haben. Und wahr, leider höchst wahr ist es -- nicht allein die Verwaltung, die Stellenbesetzung der Wissenschaften hängt etwa ab von dem Staate, nein, derjenige, der die Dinge wirklich kennt, der weiß, daß diese Wissenschaft, die vom Staate abhängig geworden ist, auch ihrem Inhalte, ihrem Bestande nach vom Staate abhängig wurde, und vor allen Dingen insofern, als solche Menschen sie machten, die den Quell ursprünglichen Geisteslebens in sich ertöteten und mehr oder weniger ganz und gar nur Mittler wurden zur Behauptung desjenigen, was eigentlich der Staat in ihnen behauptet. Schwierig wird es sein, dasjenige, was das eben Ausgesprochene alles enthält, frank und frei und mutig zu bekennen, aber es muß bekannt werden. Denn eingesehen werden muß, daß Geistesleben nur so möglich ist in seiner wirklichen Wesenheit, daß es die Menschen trägt, daß es vor allen Dingen die Seelen trägt, daß Geistesleben nur möglich ist, wenn es auf sich selbst, auf die eigene Freiheit gestellt ist, wenn vom Lehrer der untersten Schule ab jeder weiß: Du unterstehst keinem Befehl des Staates, sondern lediglich der Verwaltung derjenigen, die aus dem Geistesleben herausgewachsen sind und ihm dienen. Mit diesem Geistesleben, das vom Staate vollständig unabhängig ist, mit diesem Geistesleben wird etwas geschaffen werden können, was ein gesunder Boden für Geistesentwickelung überhaupt ist.
Was haben wir denn erlebt innerhalb der geistigen Entwickelung der neueren Zeit? Oh, wie ist im Grunde genommen das alles fremd dem wirklichen Leben, was innerhalb der Mauern des wissenschaftlichen Betriebes gepflegt wird. Und was vermissen wir daher auf dem Boden des Wirtschaftslebens überall? Einsichtige Kenner dieses Wirtschaftslebens geben heute zu, daß uns das Allerwichtigste fehlt gerade im Wirtschaftsleben, daß uns fehlt zum Beispiel eine wirkliche Industriewissenschaft. Das Wirtschaftsleben, das konnte nicht zurückbleiben, das mußte mit dem Gang der neueren Entwickelung gehen. Es war unmöglich, daß man zum Beispiel in Deutschland dabei blieb, für die deutsche Eisenindustrie nur 799 000 Tonnen Roheisen zutage zu fördern, wie man es in den ersten sechziger Jahren des neunzehnten Jahrhunderts getan hat. Nein, es war notwendig, schon Ende der achtziger Jahre nicht 799 000 Tonnen Roheisen zutage zu fördern, sondern 4 500 000 Tonnen. Was ist das Bemerkenswerte an dieser Roheisengewinnung? Daß diese 799 000 Tonnen Roheisen im Beginn der sechziger Jahre des neunzehnten Jahrhunderts von etwas mehr als 20 000 Arbeitern zutage gefördert worden sind und merkwürdigerweise die 4 500 000 Tonnen in den achtziger Jahren von auch nur wenig mehr als 20 000 Arbeitern zutage gefördert wurden. Was heißt das? Das heißt: So sind die technischen Vervollkommnungen fortgeschritten, so drängte das Wirtschaftsleben zum Fortschritt, daß von derselben Anzahl Arbeiter Ende der achtziger Jahre 4 500 000 Tonnen Roheisen zutage gefördert werden konnten, von denen anfangs der sechziger Jahre nur 799 000 Tonnen gefördert worden sind. Da fragt man sich aber dann: Ist gefolgt in der richtigen Weise dieser Vervollkommnung der Technik die Vervollkommnung auf anderen sozialen Gebieten? Nein. Und einsichtige Kenner gestehen es heute ohne weiteres, daß uns fehlt eine Wissenschaft, welche zum Beispiel geeignet ist, nach den Anforderungen der Gegenwart der Produktion im Sinne der gesteigerten Konsumtion so zu helfen, daß die Betriebe überall am richtigen Ort angelegt werden, daß die Betriebe von anderen, sie unterstützenden Betrieben in der Nachbarschaft richtig begleitet werden. Wer heute verfolgt, was wegen des Mangels einer Industriewissenschaft in dieser Beziehung an wirtschaftlichem Chaos zutage gefördert worden ist, der sieht erst hinein in die wahren Gründe, in die wahrhaft praktischen Gründe für die heutige soziale Bewegung. Denn ein gesundes Geistesleben, ein Geistesleben, das nicht in bequemer Art abhängig sein darf, sich stützen lassen darf vom Staate und seinen Hilfskräften, sondern an jedem Tage aufs neue zu beweisen hat seine Fähigkeit, seine Kraft für die soziale Ordnung, ein solches Geistesleben, das ist ein gesunder Boden für alle Geistigkeit. Und geradeso wie Sie sich sagen, wenn Sie einen schlechten Weizen aufsprießen sehen, da ist ein unvollkommener Boden darunter —, so müßten Sie sich heute sagen: Daß wir keine Industriewissenschaft haben, daß wir dasjenige nicht haben, was wir wie das Brot selber brauchen zur Gesundung unseres Wirtschaftslebens, das rührt davon her, daß der Boden, auf dem die praktischen Wissenschaften gedeihen sollten, ungesund ist, daß das Geistesleben nicht aufsprießen läßt diejenigen Menschen, die die richtigen Leiter der kapitalistischen Verwaltung sind, diejenigen Menschen, die nun wirklich Vertrauen finden können in der breiten Masse derer, die arbeiten müssen.

Sehen Sie, so sind die Zusammenhänge. Entweder sieht man die Zusammenhänge so, dann findet man einen Weg hinaus aus dem Chaos — es ist aber nötig, in diesen tieferen Zusammenhang hineinzuschauen — oder man sieht diesen Zusammenhang nicht, dann geht man, was man auch unternehmen mag im Sinne des alten Denkens über die Wirtschaft, dann geht man weiter hinein in das Chaos, weiter hinein in den Raubbau, in den Abbau. Denn nur dadurch kommen wir über diesen Raubbau, über diesen Abbau hinaus, daß wir anfangen bei der Sozialisierung des Geisteslebens selber. Sozialisieren im Geistesleben heißt aber, dieses Geistesleben emanzipieren vom Staatsleben, dieses Geistesleben von der untersten Schulstufe bis hinauf zur Universität auf sich selbst stellen und die Beziehungen der Menschheit zu diesem Geistesleben vollständig freimachen.
Glauben Sie mir, ich kenne alle die Einwände, die gemacht werden können gegen dasjenige, was ich eben gesagt habe. Ich weiß, daß sowohl von bürgerlicher wie von proletarischer Seite mir gesagt werden wird: Nun, wenn die Schule wieder frei werden wird, dann wird wieder Analphabetismus blühen und ähnliche Dinge. Sehen Sie, ich möchte vor allen Dingen eines anführen gegen die Einwände, die von sozialistischer Seite gegen das gemacht werden mögen, was ich jetzt eben ausgesprochen habe. Von sozialistischer Seite legt man einen großen Wert auf die sogenannte Einheitsschule. Man sagt sich, es darf in der Zukunft nicht mehr eine Ständeschule existieren, es müssen die Kinder aller Menschen in einer Einheitsschule wenigstens bis zum vierzehnten oder fünfzehnten Jahre unterrichtet werden. Nun gut, glauben Sie aber, daß eine andere Schule als eine Einheitsschule bestehen wird, wenn aus sachlichen Gründen der selbständige geistige Organismus, der vom Staate unabhängige geistige Organismus diese Schule einrichten wird? Ich habe ein kleines Büchelchen geschrieben: Die Erziehung des Kindes vom geisteswissenschaftlichen Standpunkte aus. Sie mögen zu diesem Standpunkte was immer für eine Stellung einnehmen. Ich kann jede gegnerische Stellung zu diesem Standpunkte voll begreifen; aber sehen Sie von dieser Stellung ab, sehen Sie ab von dem, was rein vom schulphilosophischen Standpunkte aus über eine solche Anschauung zu sagen ist, und Sie werden sehen, da wird, indem die Erziehung des Kindes besprochen wird, rein Rücksicht genommen auf dasjenige, was sich im Menschen bis zum Reifealter entwickelt. Da kommt man gar nicht darauf, wenn man aus sachlichen Gründen des Geisteslebens über die Konstitution einer Schule spricht, etwas anderes als eine Einheitsschule auszugestalten. Das wird ein Bedürfnis des vom Staate emanzipierten Geisteslebens sein, daß dieses Geistesleben sich jeden Tag aufs neue in seinen Vertretern wird als wirksam zu erweisen haben, daß es nur auf sich selbst gestützt seine wahre Wesenheit und Kraft dem sozialen Leben zur Verfügung stellen wird. Ein solches Geistesleben wird nicht in abstrakten Höhen leben, es wird nicht predigen. Ein solches Geistesleben wird nicht weltfremde Wissenschaftlichkeit hinter Mauern pflegen, es wird Menschen ausbilden, die, wenn sie die Gedanken dieser Geistigkeit in sich tragen, zu richtigen Leitern des Wirtschaftslebens werden, unseres so komplizierten, so viele Anforderungen stellenden Wirtschaftslebens.
Das Geistesleben ist durch den Staat nicht praktisch, es ist unpraktisch geworden, es ist abstrakt geworden. Ich habe seit Jahrzehnten denjenigen, zu denen ich sprechen durfte, immer wieder gesagt: Ihr kennt Lehren, Ihr kennt Theorien, die sich zum Beispiel zuspitzen zur Ethik, zur Moral, so daß den Menschen gepredigt wird «Liebe deinen Nächsten wie dich selbst», oder gepredigt wird von Brüderlichkeit, von allgemeinem Mitgefühl und dergleichen. Mir kommen diese Predigten vor, wie wenn man zum Ofen, der im Zimmer steht, sprechen würde: Du, Ofen, so siehst du aus; deine Wesenheit fordert dich auf, das Zimmer warm zu machen, das ist deine Ofenpflicht, dein kategorischer Imperativ, so mache also das Zimmer warm! Beim Ofen nützt die Predigt so wenig wie beim Menschen. Darum handelt es sich, daß wir dem Ofen gar nicht predigen, daß wir aber Holz oder Kohlen hineinlegen und sie anzünden. Ebensowenig passen in unsere heutige soziale Ordnung noch diejenigen geistigen Betriebe, welche in abstrakter Höhe sich halten, es passen hinein allein diejenigen, welche wirklich den Zugang finden zu dem, was in dem Menschen lebt. Glauben Sie, daß wenn zum Beispiel seit der Mitte des neunzehnten Jahrhunderts — aber das ist natürlich eine Hypothese — ein wahrhaft lebendiges Geistesleben bestanden hätte, man wäre ebenso unverständig dem Eisenacher, dem Gothaer, dem Erfurter Programm gegenübergestanden, wie man ihnen gegenübergestanden hat? Nein, nimmermehr! Auf dem Boden eines gesunden Geisteslebens hätte sich eine gesunde Industriewissenschaft, eine gesunde soziale Wissenschaft entwickelt. In der Sozialwissenschaft insbesondere haben wir immer das Pferd beim Schwanze aufgezäumt. Statt daß diejenigen, die berufen waren über soziale Ordnung, über Wirtschaftsordnung zu sprechen, irgendwie etwas gefunden haben, was zu geschehen hat, was hätte entsprechen können den Anforderungen des Proletariats, statt dessen haben die Herren dasjenige verzeichnet, was schon da war. Das ist es, was uns auf diesem Gebiete so tief heruntergebracht hat. Und der Proletarier, ihm war nichts anderes möglich, als an seinem Leibe die Folgen dessen zu erleben, was aus solchen Tatsachen heraus, wie ich sie dargestellt habe, mit der Wirtschaftsordnung, in die er eingespannt war, angerichtet wurde. Er sah von seinem Standpunkte an der Maschine, von seiner Einspannung in den seelenverödenden Kapitalismus hin auf das Geistesleben der leitenden, führenden Klassen. Nun ja gewiß, diese leitenden, führenden Klassen, die konnten nicht anders, als das Leben immer mehr und mehr demokratisch gestalten, sie riefen die breiten Massen der Menschheit zur Demokratie auf. Sie verfielen nach und nach auch darauf, von dem, was sie als Geistesleben pflegten, allerlei abzugeben an das Proletariat; Volkshochschulen wurden gegründet, Kunsthäuser, in denen dem Volke gezeigt wurde, was die anderen Klassen an Kunst hervorbringen und so weiter. Was sich da ausgestaltete — niemand soll natürlich ein Vorwurf gemacht werden, denn die Leute glaubten, das Rechte zu tun, was im Sinne des Fortschritts in der Demokratie lag —, aber was in Wirklichkeit in Szene gesetzt wurde, war nichts weiter als eine große Lebenslüge. Man verstand sie nur nicht, diese Lebenslüge. Wenn man aufrief die breiten Massen des Proletariats, daß sie anschauen sollten die Bilder der Bürgerlichen, daß sie zuhören sollten bei den Schulkursen der Bürgerlichen, und wenn ihnen dann eingeredet wurde, sie verständen etwas davon, dann war das nicht wahr. Denn man kann auf dem Gebiete des Geisteslebens nichts erleben, wenn nicht das Erzeugte innerhalb der gleichen Gemeinschaft erzeugt ist. Indem eine tiefe Kluft sich auftat in bezug auf die sozialen Erlebnisse des Proletariats und des Bürgertums, war auch das angebliche Verstehen der bürgerlich-geistigen Hervorbringung von seiten des Proletariats weiter nichts als eine Lebenslüge.
So konnte das Proletariat nicht anders, als sich hineingestellt fühlen in das bloße Wirtschaftsleben. Es war ja alles daraufhin organisiert, daß nur wenige die Früchte dieses Geisteslebens wirklich genießen konnten. Das Proletariat aber, was nahm es denn wahr? Auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens nahm es wahr das Kapital, die Wirksamkeit seiner eigenen Arbeitskraft und die Warenzirkulation, Warenerzeugung und den Warenkonsum. Das war alles, was es in Wirklichkeit erlebte. Sah es aber auf den Staat hin, welcher in dieser Weise seinem Rahmen nach benützt wurde, wie ich es eben dargestellt habe von den leitenden, führenden Schichten der neueren Zeit, dann fühlte der Proletarier etwas, was jeder Mensch fühlen kann, der seelisch gesund organisiert ist. Man kann viel nachdenken darüber, was der wichtige Begriff des Rechtes innerhalb der Menschheit, besser gesagt, innerhalb der Menschlichkeit, eigentlich bedeutet. Man wird sich zuletzt sagen: Das Rechtsbewußtsein ist etwas so Ursprüngliches gegenüber der menschlichen Natur wie dem gesunden Auge gegenüber die Wahrnehmung der blauen oder roten Farbe. Zu dem gesunden Auge kann man immer sprechen von der roten oder blauen Farbe, aber man kann nicht irgendeine abstrakte Vorstellung davon hervorrufen. So kann man zu jedem gesunden Menschen über die einzelnen Rechte sprechen. Das fühlte auch die breite Masse des Proletariats in den Zeiten, in denen es durch das demokratische Prinzip zur Selbstbesinnung gekommen ist an der Maschine und im Kapitalismus drinnen. Dann aber sah dieses Proletariat hin nach dem Staate. Was glaubte es von seinem Standpunkte aus mit Recht innerhalb dieses Staates zu finden? Wahrhaftig nicht die Verwirklichung des Rechtes, sondern den Klassenkampf mit seinen Klassenvorrechten und Klassenbenachteiligungen. Hier haben wir wieder ein Beispiel, wo das bürgerliche Denken sich kraftlos erwiesen hat. Auf der einen Seite war es genötigt, Demokratie walten zu lassen, auf der anderen Seite trug es nichts dazu bei, die Konsequenz dieser Demokratie zu ziehen, und ließ sich nicht wirklich dazu herbei, dasjenige vom Staate auszuscheiden, was ausgeschieden werden muß, und in die Sphäre des Staates einzubeziehen, was in die Sphäre des Staates einbezogen werden muß.
Ich will heute wegen der vorgerückten Zeit nur auf etwas hinweisen, aber auf ein Wichtigstes, auf den zweiten Kernpunkt der sozialen Bewegung der neueren Zeit. Ich will darauf hinweisen, wie eingeschlagen hat — wie gesagt, derjenige, den sein Schicksal dazu bestimmt hat, mit dem Proletariat zu denken, der hat es immer wieder und wiederum gesehen — in die Gemüter der Proletarier das Wort von Karl Marx, daß das moderne Proletariat leiden muß darunter, daß seine Arbeitskraft auf dem Arbeitsmarkte gekauft wird wie eine Ware, daß im Wirtschaftsleben nicht bloß zirkulieren Waren, sondern daß menschliche Arbeitskraft da zirkuliert. Die Entlohnung ist nichts anderes als das Kaufen der menschlichen Arbeitskraft wie eine Ware. Gewiß, der Proletarier war nicht so gebildet durch das Erbgut der bürgerlichen Wissenschaft, die er übernommen hat, daß er sich im Verstande deutlich machen konnte, was eigentlich vorlag. Und die proletarischen Führer hatten ja erst recht die bürgerliche Wissenschaft geerbt, sie konnten es erst recht nicht. Aber der Proletarier fühlte im Herzen gegenüber dem eben angeführten Wort von Karl Marx das Folgende. Er blickte zurück in alte Zeiten und sagte sich: Es gab einmal Sklaven, da konnte der Kapitalist den ganzen Menschen kaufen wie eine Kuh oder wie einen Gegenstand. Dann kam die Zeit der Leibeigenschaft, da konnte man schon weniger vom Menschen kaufen, aber immerhin noch genug. Dann kam die neuere Zeit, die Zeit, in der man dem Menschen weismachte, er sei ein freies Wesen. Aber der Proletarier konnte sich seiner Freiheit nicht erfreuen, denn er mußte jetzt noch immer etwas von sich verkaufen, nämlich seine Arbeitskraft. Man kann nicht die Arbeitskraft verkaufen wie etwas, das man erzeugt hat. Ein Wagenrad, ein Pferd kann man auf den Markt bringen und verkaufen und dann wieder zurückgehen, mit der Arbeitskraft muß man mitgehen. Da ist ein Rest von Sklaverei im wirklichen Leben, wenn auch noch so viel geredet wird und noch so viel wissenschaftlich gelehrt wird von der sogenannten Freiheit. Das war dasjenige, was sich in den Gefühlen des Proletariers festlegte, was auch hätte gefühlt werden müssen von einem wirklichen Geistesleben in den leitenden, führenden Kreisen. Aber indem man zwar die Demokratie mit Recht heraufbrachte, die dieses Gefühl großzog gegenüber der menschlichen Arbeitskraft, war man kurzsichtig genug, diesem Gefühl durch keine Einrichtung entgegenzukommen. Jetzt endlich sprechen die Tatsachen so, daß unbedingt notwendig ist, als die zweite Kernfrage der sozialen Bewegung aufzuwerfen: Wie entkleidet man die menschliche Arbeitskraft des Charakters der Ware? Das ist nicht anders möglich, als daß man, wie man auf der einen Seite das Geistesleben aus dem angeführten Grunde abgliedern muß von dem eigentlich politischen oder Rechtsstaat, man auf der anderen Seite das Wirtschaftsleben abgliedert von diesem politischen oder Rechtsstaat, wenn man also drei selbständige soziale Organismen nebeneinanderstellt, die gerade dann eine richtige Einheit werden können, wenn sie selbständig sind. Dann werden sie einander organisch innerlich recht helfen, während die heute bestehende Einheit von Wirtschaftsleben, staatlichem oder Rechtsleben und Geistesleben uns eben in ein Chaos hineingeführt hat. Das Wirtschaftsleben nun, überlegen Sie sich, auf der einen Seite grenzt es an Naturbedingungen. Wie töricht wäre es, wenn irgendeine Korporation sich zusammensetzen und bestimmen würde aus den Bedürfnissen für das Jahr 1920 schon heute, was für Naturbedingungen notwendig seien, zum Beispiel wieviel Tage im Jahr es regnen und wieviel Tage Sonnenschein sein müsse. Das wäre eine Torheit selbstverständlich. Auf diesem Gebiet, wo das Wirtschaftsleben an die Naturgrundlagen grenzt, da begreift man diese Torheit, aber gegenüber der anderen Grenze, wo das Wirtschaftsleben an den von ihm freien Staat, der selber nicht wirtschaften darf, grenzt, da begreift man heute ein Ähnliches noch nicht. Selbst Walther Rathenau hat in seinem neuesten Schriftchen «Nach der Flut» betont, die Loslösung der Arbeitskraft vom Wirtschaftskreislauf würde einen ungeheuren Sturz der Geldwerte herbeiführen. Er kann sich eben gar nicht finden in das, was gerade durch die Befreiung des Wirtschaftslebens vom Staatsleben doch möglich sein wird — die Arbeitskraft herauszuziehen aus dem Wirtschaftsleben, um dem Wirtschaftsleben nichts zu lassen als dasjenige, was dem Menschen gegenüber objektiv, vom Menschen unabhängig ist. Der Arbeiter wird im Staat auf einem solchen Boden stehen müssen, auf dem jeder Mensch gegenüber dem anderen Menschen gleich ist. Das wird die Zukunft des vom Geistesleben und vom Wirtschaftsleben befreiten Staates sein, daß auf dem Boden dieses Staates sich alles entwickeln wird, was, es läßt sich genau abgrenzen, so in der Menschheit lebt, daß ihm gegenüber alle Menschen vollständig gleich dastehen.
Nicht gleich stehen die Menschen da in bezug auf ihre individuellen Fähigkeiten und Begabungen. Alle diese individuellen Fähigkeiten und Begabungen müssen im freien Geistesleben, in dem vom Staate unabhängigen Geistesleben entwickelt werden. Da vermag die Demokratie nichts. Die Demokratie hat zu ihrem Inhalte alles dasjenige, worin alle Menschen gleich sind und wozu keine Lebenserfahrung gehört. Lebenserfahrung aber ist das Element des Wirtschaftslebens. Der Staat darf nicht wirtschaften, sondern er hat alles dasjenige festzusetzen und zu regeln, worin ein Mensch dem anderen vollkommen gleich ist, worin wahre Demokratie herrschen kann. Dazu gehört neben dem Besitzrecht, das Sie in meinem Buche weiter ausgeführt finden, vor allen Dingen das Arbeitsrecht. Zeit, Maß und Art der Arbeit wird in der Zukunft von dem vom Wirtschaftsleben unabhängigen Staate geregelt werden müssen, so daß der Arbeiter, der selber mit dabei ist bei dieser Regelung, schon wenn er die Fabrik, die Werkstätte betritt, mit einem durch das Recht begrenzten Arbeitsmaß kommt, mit einer vor allen Dingen durch das Arbeitsrecht begrenzten Arbeitszeit kommt, bevor er irgendeinen Vertrag mit einem Arbeitsleiter abschließt. Wie das Wirtschaftsleben auf der einen Seite an die Naturgrundlage grenzt und man höchstens durch einige technische Maßnahmen dieser Naturgrundlage bei-. kommen kann, aber im weiteren von ihr abhängig ist, so wird das Wirtschaftsleben zukünftig müssen auf der anderen Seite an das fest geregelte Arbeitsrecht grenzen. Man wird nicht nach dem Gebrauchswert der Güter den Lohn bestimmen können, wie das im wesentlichen noch heute innerhalb unserer Wirtschaftsordnung der Fall ist. Man wird allen Wohlstand, alle Produktion innerhalb des Wirtschaftslebens nur als eine Konsequenz desjenigen gestalten können, was vom Staate als Arbeitsrecht festgesetzt ist, wie man das Wirtschaftsleben auf der anderen Seite nur entwickeln kann als abhängig von den Naturgrundlagen. Das weitere müssen Sie schon nachlesen in meinem Buch «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft». Wir kommen da eben zum zweiten der Kernpunkte der sozialen Frage, zu der Regelung des Arbeitsrechtes durch eine Abtrennung des Wirtschaftslebens von dem staatlichen Leben.
Der dritte der Kernpunkte der sozialen Frage ist die wirtschaftliche Frage selbst. Diese findet ihre Regelung dann, wenn dieses Wirtschaftsleben real zwischen den beiden eben bezeichneten Grenzen eingeklemmt, innerhalb dieser Grenzen aus rein wirtschaftlichen Kräften, den Kräften der Berufsstände, aus den Kräften namentlich von Produktion und Konsumtion durch Genossenschaften und dergleichen assoziativ geregelt wird in einer völligen Unabhängigkeit vom Rechts- und Geistesleben. Es ist heute nicht mehr Zeit, im einzelnen — das kann im nächsten Vortrage geschehen — einzugehen darauf, wie das emanzipierte Wirtschaftsleben dann das bringen kann, was allerdings als Wohlstand abhängig sein wird von dem Arbeitsrecht, auch vom Besitzrecht, aber in einer gesunden Abhängigkeit davon sein wird und vor allen Dingen in einer moralisch notwendigen Abhängigkeit, wie es auf der anderen Seite in einer natürlichen Abhängigkeit ist. Im einzelnen wird allerdings notwendig sein, daß die beiden anderen Gebiete des sozialen Organismus, das geistige und das rechtlich-staatliche, ihre Kräfte liefern dem Wirtschaftsleben. Aber sie werden sie liefern gerade dann, wenn sie auf ihrem Boden in der richtigen Weise sich ausbilden.

Als ich neulich in einer Stadt in der Schweiz über diesen Gegenstand sprach, da sagte mir ein sehr gescheiter Mensch in der Diskussion — gewiß, ich erkenne alle gescheiten Einwände an, ich bin mir bewußt, wieviel einzuwenden ist gegen das, was ich hier vorschlage; aber es ist aus der Wirklichkeit heraus, und daher ist soviel einzuwenden, wie in der Regel gegen die Wirklichkeit einzuwenden ist; gerade deshalb ist das Vorgeschlagene praktisch, weil zunächst soviel einzuwenden ist und weil wiederum den Einwänden in praktischer Weise begegnet werden muß, nicht mit Urteilen —, da sagte er: Ja, du willst nun den Staat mit seinem Recht und seiner Gerechtigkeit abgrenzen, aber es muß doch Gerechtigkeit herrschen, sowohl im Geistes- wie im Wirtschaftsleben! Ich erwiderte ihm mit einem Bilde: Ich stelle mir vor eine ländliche Familie, den Mann, die Frau, die Kinder, Knechte, Mägde und drei Kühe. Die Kühe geben Milch. Die ganze Familie braucht Milch, ist es deshalb just notwendig oder auch nur möglich, daß die ganze Familie auch Milch gibt? Nein, wenn die drei Kühe richtig Milch geben, wird die ganze Familie mit Milch versorgt sein, und es ist gar nicht notwendig, daß die anderen auch Milch geben sollten. So ist es mit den drei Gliedern des sozialen Organismus. Jedes der Glieder liefert gerade dadurch für die anderen Glieder dasjenige, was ihnen geliefert werden kann, weil es in seiner Emanzipation auf seine gesunde, wesenhafte Grundlage gestellt wird. Das ist es, was man sich vor allen Dingen gegenüber diesen wirklich praktischen, aus der Wirklichkeit herausgeholten sozialen Vorschlägen zu überlegen hat.
Seit mehr als einem Jahrhundert tönt durch die Menschheit hindurch eine dreifache Devise: Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit. Wer könnte sich verschließen der kräftigen Impulsivität dieser drei Ideale. Dennoch, sehr gescheite Menschen des neunzehnten Jahrhunderts, sie haben mit Recht, ich sage ausdrücklich mit Recht, die Widersprüche nachgewiesen zwischen diesen drei großen menschlichen Idealen und haben gesagt: Wenn man die Freiheit der Individualität entwickeln soll, wenn die Individualitäten wirklich nebeneinander zu ihrem Recht kommen sollen, wie soll da Gleichheit herrschen? Oder wiederum: Wie soll neben der Gleichheit, neben dem Ausbreiten des reinen Rechtes noch die Brüderlichkeit zu ihrer Geltung kommen? Nun, sehen Sie, es liegt hier ein kapitaler, fundamentaler Widerspruch vor. Warum? Weil diese drei großen Ideale der Menschheit, Freiheit, Gleichheit und Brüderlichkeit noch gefaßt worden sind in einer Zeit, wo die Menschen hypnotisiert von der Idee des Einheitsstaates lebten, jenes Einheitsstaates, der uns eigentlich in die heutige Katastrophe hineingeführt hat. Aber etwas Richtiges, etwas Hohes, etwas Gewaltiges war doch mit diesen drei Impulsen gefühlt, und dies kann erst realisiert werden, wenn man wissen wird, daß ein jedes dieser drei Ideale für das auf seinen eigenen Boden gestellte Glied des dreigliedrigen sozialen Organismus taugt. Es muß sich in der Zukunft entwickeln der freie geistige Organismus aus den Impulsen der Freiheit heraus, der staatliche, politische Organismus aus den Impulsen der Gleichheit heraus, der wirtschaftliche Organismus aus dem Prinzip der Brüderlichkeit großen Stiles über die Erfahrungen von Mensch zu Mensch, der Organisationen, der Assoziationen, der Genossenschaften und so weiter.
Das hat denjenigen, der heute zu Ihnen spricht, bewogen, als wir mitten drinnen standen in jener furchtbaren Katastrophe, die uns hier in Deutschland in unsere heutige Lage gebracht hat, an manche Stellen sich zu wenden, damit dazumal in den Ton der für Deutschland — man konnte das damals schon sehen — vergeblich donnernden Kanonen hätte hineintönen sollen eine geistige Stimme gegenüber dem, was sonst die Welt erfüllte, damit Mittel- und Osteuropa gehört hätten, daß sie künftig nicht mit Kanonen, sondern mit dem Geiste arbeiten sollten. Der Weg sollte gesucht werden, der verhindert hätte, was nun gekommen ist. Viel Mühe haben sich meine Freunde gegeben, an die betreffenden Stellen, die dazumal noch berufen waren und heute in den Abgrund versunken sind, dasjenige heranzubringen, was hervorgeholt ist aus den notwendigen Menschheitsentwickelungsbedingungen der Gegenwart und nächsten Zukunft. Und gesagt habe ich zu manchen in der damaligen Zeit: Was in diesem Entwurfe ausgesprochen wird — er war dazumal hauptsächlich für die auswärtige Politik formuliert —, das ist dasjenige, was in hingebungsvoller Arbeit seit Jahrzehnten den Verhältnissen von Mittel- und Osteuropa und der zivilisierten Welt überhaupt abgelauscht ist, was sich realisieren will in den nächsten zehn, fünfzehn, zwanzig Jahren. Und gesagt wurde: Sie haben jetzt die Wahl, entweder Vernunft anzunehmen und der Menschheit zu sagen, daß Sie das realisieren wollen, oder Sie stehen vor Kataklysmen und Revolutionen. Denn was man nicht durch Vernunft realisieren will, das erst führt zur Revolution. Das darf heute jemand sagen, der vor dieser Kriegskatastrophe als von einer sozialen Geschwürbildung, von einer sozialen Krebskrankheit gesprochen hat. Damit wurde man damals als Phantast angesehen, und als Praktiker galten diejenigen, die, kurz bevor das Schlachten begann, von einer allgemeinen Entspannung sprachen.
Hoffen wir, daß in denen, die schon etwas einsehen von der Notwendigkeit eines Umdenkens — nicht bloß einer Umänderung der Einrichtungen, sondern eines Umdenkens, Umlernens in den Menschenköpfen —, hoffen wir, daß in ihnen aufleuchte der Impuls für die soziale Bewegung, die durch so laut sprechende Tatsachen sich ankündigt. Hoffen wir, daß er aufleuchte in den Menschen, bevor es zu spät ist. Denn dasjenige, was durch Tatsachen spricht, es muß mit Gedanken eingeholt werden. Wir brauchen heute nicht ein leichtes Hinreden über dies oder jenes, was geändert werden soll. Wir brauchen neue Gedanken in den Menschenköpfen drinnen. Viele Menschen haben gesagt: Eine solche Katastrophe wie dieser Krieg ist seit dem Beginn der Menschheitsgeschichte noch nicht dagewesen. Wenige aber haben seither gesagt: Deshalb sind jetzt auch notwendig Gedanken, die manchem ja so vorkommen können, wie wenn sie noch nicht dagewesen wären, aber wir brauchen sie, diese Gedanken, wenn wir herauskommen wollen aus jener furchtbaren Katastrophe, die noch da ist, herauskommen wollen aus Wirrnis und Chaos. Greifen wir zur Selbstbesinnung! Versuchen wir, zu der Einsicht das mutige soziale Wollen zu fügen, dann wird es noch nicht zu spät sein, wenn auch die Lage heute schon schwierig ist. Versuchen wir zu verhindern den Augenblick, wo wir uns dann in furchtbarer Menschheitstragik trauernd sagen müßten: Zu spät!

Schlußwort nach der Diskussion
Ich will Sie heute nicht mehr sehr lange aufhalten. Zuerst wird es meine Aufgabe sein, Ihnen herzlich zu danken für Ihr Vertrauen. Sie können mir glauben, es ist tatsächlich nicht irgendwie entsprechend einer persönlichen Sehnsucht, zu Rate gezogen zu werden in dieser ernsten Zeit. Sondern wenn ich Ihr Vertrauen als etwas außerordentlich Bedeutungsvolles ansehe, so ist es lediglich, weil ich mich gegenüberstellen muß dem Ernste der Zeit. Und würde ich nicht glauben, daß wir in dieser Zeit wahrhaftig nicht lange warten sollten, sondern rasch zu Taten kommen müssen, so würde ich Ihnen vielleicht selber empfehlen: Überlegen Sie sich das eine oder andere. Heute aber handelt es sich wirklich darum, heraus aus den Wirrnissen der Gegenwart den Weg zu raschen Taten zu finden. Ich bin jetzt gerade acht Tage hier in Stuttgart, und ich muß gestehen, nachdem ich über dieselben Ideen, von denen ich Ihnen heute abend gesprochen habe, längere Zeit hindurch in der Schweiz gesprochen habe, waren mir die Eindrücke dieser letzten Woche hier in dieser Beziehung ein meine Erwartung und Hoffnung doch besiegelndes Erlebnis, und zwar von einer ganz besonderen Seite her.
Sehen Sie, heute kommt es darauf an, daß die Menschen der breiten Masse das Vernünftige wollen. Aus meiner Rede wird Ihnen selbst hervorgegangen sein, wie seit Jahren versucht worden ist, bei Minderheften, bei denjenigen, denen in gewisser Beziehung die Führung der Menschheit anvertraut war, das Richtige zu suchen. Man predigte tauben Ohren. Heute hängt sehr viel ab von der Masse, hängt sehr viel davon ab, ob man die Möglichkeit findet, in den breiten Kreisen Vernunft zu pflegen. Da war es mir ein großes Erlebnis, daß ich über diese Ideen, wie es Ihnen erwähnt worden ist, zu breiten Massen der Bevölkerung sprechen konnte und keinen Widerspruch erfuhr. Das halte ich heute für außerordentlich wichtig, denn es bezeugt mir, sucht man den Weg, dann findet man ihn, und ist er bisher nicht gefunden worden, so meine ich, er ist nicht in zweckentsprechender Weise gesucht worden. Das haben mir die letzten Tage bewiesen, deshalb waren sie ein wichtiges Erlebnis für mich.

Zu den einzelnen Punkten der Debatte wäre allerdings viel zu sagen, aber bei der vorgerückten Zeit eigentlich zu viel. Gegen einiges aber möchte ich mich doch wehren, anknüpfend an letzte Worte, die eigentlich von großem Wohlwollen gegen mich zeugten. Da möchte ich Ihnen nur empfehlen: Lesen Sie auf Seite 140 meiner Schriff «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft»: «Die dargestellten einzelnen Lebenseinrichtungen werden gezeigt haben, daß es der zugrunde liegenden Denkungsart sich nicht, wie mancher meinen könnte — und wie tatsächlich geglaubt wurde, als ich hier und dort das Dargestellte mündlich vorgetragen habe —, um eine Erneuerung der drei Stände, Nähr-, Wehr- und Lehrstand, handelt. Das Gegenteil dieser Ständegliederung wird angestrebt.» Der Herr Vorredner sprach davon, daß man die Idee der Dreigliederung auch bei Plato findet. Nein, was ich Ihnen heute vorgetragen habe, ist das Gegenteil der Ständegliederung. Nicht die Menschen werden im Staate neu gegliedert, nicht die alten Stände werden aufgerichtet, nicht der platonische Gedanke wird verwirklicht, sondern das, was unabhängig vom Menschen ist, der soziale Organismus, er wird dreifach gegliedert, und der Mensch kommt dadurch zu seiner vollen einheitlichen Menschenwürde, daß er nicht in Klassen aufgeteilt wird. Dadurch, daß der soziale Organismus ein dreigliedriger wird, werden die Klassenunterschiede überwunden. Zwischen uns und Plato liegt eine Kluft. Wir müssen auch Plato gegenüber umdenken. Das muß ich auch wohlwollenden Worten gegenüber ausdrücklich bemerken. Es ist sehr wichtig, daß wir nicht das, was heute auftritt, mit irgendeiner alten Plato-Idee decken wollen.
Dann ist heute in einer mir sehr erfreulichen Weise wiederholt der Name Karl Christian Planck aufgetaucht. Es sind heute wohl auch, glaube ich, Persönlichkeiten hier im Saale, welche vor Jahren drüben im Bürgermuseum waren, wo ich gerade im Zusammenhang meiner damaligen Rede die Rechtsideen und Staatsideen von K. C. Planck in der entsprechenden Weise hervorgehoben habe. Ja, K. C. Planck ist auch einer von denjenigen, die ich am liebsten als Beweise anführen möchte für die Irrungen des geistigen Lebens der neueren Zeit. Hat sich ja doch eigentlich K. C. Planck genötigt gesehen, zu sagen, er möchte, daß nicht einmal seine Knochen im undankbaren Vaterlande begraben würden. So wenig ist auf dasjenige hingehorcht worden, was er für die damalige Zeit zu sagen hatte. Ich weiß aber, lebte Planck heute wieder auf, so würde er mit der Zeit gehen. Er würde, wenn er sich die Frage vorlegte: Wie würde sich mein Berufsrechtsstaat in die Wirklichkeit umgesetzt ausnehmen? --- von selber auf die Dreigliederung kommen. Das ist es, was ich glaube, das das Lebensfähige ist bei Planck, und ich glaube, es wird eine gute Vorschule sein für das, was heute, allerdings so viele Jahrzehnte nach Planck, anders gesagt werden muß — es würde eine gute Vorschule sein, wenn recht viele Leute das «Testament eines Deutschen» lesen wollten und auch andere Bücher von K. C. Planck.
Nun, sehr viel ist gesagt worden: Verhandlungen sollen gepflogen werden und dergleichen. Aber sind denn das nicht auch Verhandlungen, die nun schon begonnen haben, wenn soundso viele Menschen, von denen Ihnen erzählt worden ist, zu den Ideen zunächst einmal sich bis zu einem gewissen Grade bekannt haben. Das ist die Meinung auch unseres Komitees, daß auf dieser Bahn eben weitergeschritten werden müßte. Nun, ein Wort möchte ich aber doch aussprechen, ein Wort, das der ja auch von manchen für groß angesehene Gladstone einmal gesagt hat. Er hat einmal das Wort ausgesprochen, daß die nordamerikanische Verfassung die musterhafteste Verfassung sei, die er kenne. Darauf hat ein anderer, vielleicht geistreicherer englischer Staatsmann gesagt, nach seiner Ansicht brauchte die Verfassung gar nicht so gut zu sein wie der Gladstone gesagt hat, denn die Nordamerikaner wüßten auch das Richtige für sich mit einer schlechten Verfassung zu machen. Es käme darauf an, was die Menschen eigentlich aus einer Verfassung machen.
Nun möchte ich, statt auf die Einzelheiten der Debatte einzugehen, hinweisen auf die Grundunterschiede, die bestehen zwischen dem, was ich meine, und dem, worin viele Menschen das Heil sehen. Sehen Sie, um was es sich hier handelt, ist nicht, irgendein abstraktes Programm aufzustellen, in dem sehr viele Menschen das Heil sehen, sondern es handelt sich hier darum, die Menschen im sozialen Leben in einen solchen Zusammenhang zu bringen, daß sie das Richtige finden können aus der sozialen Gemeinschaft heraus. Mein Aufruf und mein Buch wenden sich an die Menschen. Ich habe in den verflossenen Jahren wiederholt gesagt: Ich bilde mir nicht ein, gescheiter zu sein als andere, die auch Erfahrungen haben, aber das scheint mir doch in meinen Vorschlägen zu liegen, daß sie an die Wirklichkeit herantreten, an das praktische Leben. In jedem Augenblick können die Dinge, um die es sich hier handelt, da und dort von jedem Ausgangspunkt aus verwirklicht werden. Es handelt sich nur darum, daß man den Mut dazu hat. Ich sagte oftmals, vielleicht bleibt von meinen einzelnen Vorschlägen kein Stein auf dem anderen, aber man wird durch das Zusammenleben der Menschen das Richtige finden, wenn man ihnen die Möglichkeit dazu gibt, dieses Richtige zu finden. Und dieses Richtige werden die Menschen finden, wenn sie in der Dreigliederung im sozialen Organismus darinnenstehen. An die Menschen selber geht mein Appell. Wenn die Menschen die gemeinte Einrichtung treffen wollen, so kommen sie in Beziehungen zueinander, in denen sie ihr soziales Leben wirklich so einrichten können, daß die Bedingungen eines gesunden sozialen Organismus erfüllt sind. Um Praktisches handelt es sich, um ein praktisches Zusammenfassen der Menschen nach dem dreigegliederten Organismus. Dann wird man auch in dem Geistesleben, dem Rechtsleben, dem Wirtschaftsleben das Rechte finden, wenn die Menschen in dieser Weise in drei Gebieten sind. Um die Menschen handelt es sich, und man braucht im Grunde genommen, um diesen Aufruf zu verstehen, nichts anderes als den wirklichen Glauben an die Menschen. Es ist mir oftmals gesagt worden, der Aufruf sei schwer verständlich. Ich muß gestehen, ich habe mich gewundert, daß das die Menschen gesagt haben, die in den letzten vier bis fünf Jahren so viel verstanden haben, was ich nicht verstanden habe. Was hat man nicht alles verstanden oder zu verstehen geglaubt, wenn es vom Großen Hauptquartier oder sonst woher kam. Da verstanden das alle Leute und rahmten sich sogar in goldene Rahmen die Aussprüche ein. Aber jetzt kommt es darauf an, daß die Menschen von sich aus einmal aus innerster freier Entschließung etwas verstehen. Auf sich muß der Mensch sich stellen, das ist die erste Forderung. Das geht als Grundton durch diesen Aufruf und durch alles das, was hier gewollt wird. Sie werden gerade aus dem, was ich zuletzt gesagt habe, den eigentlichen Grundton des Aufrufes schon entnehmen können, und ich hoffe, daß das, was gewollt wird, immer besser und besser verstanden werde.