Aujourd'hui aussi, il m'incombera de
m'exprimer à propos de l'appel, que la
plupart des honorables auditeurs
auront peut-être vu, « Au peuple
allemand et au monde de la culture »,
qui cherche essentiellement une issue
aux grave agitations dans laquelle
nous sommes tombés, une issue au chaos
historique mondial par une manière
particulière de saisir la vie sociale
et le mouvement social. De plus, le
livre que je viens justement de
publier, "Die Kernpunkte der sozialen
Frage in den Lebensnotwendigkeiten der
Gegenwart und Zukunft" ("Les points
centraux de la question sociale dans
les nécessités de la vie présente et
future"), se rattachera à ce que
j’aurai exposé. Mais face à tout ce
qu'il y a à dire en ces temps graves,
ce livre aussi contient seulement les
premières, les toutes premières
orientations, tout de suite en raison
de la façon de son point de vue. Et en
particulier, je dois vous prier aussi
aujourd'hui de considérer que dans le
court laps de temps d'une conférence,
je ne pourrai pas donner plus que les
toutes premières allusion du point de
vue social dont devrait être parler.
Certains points spécifiques pourront
peut-être être ajoutés lors d'une
discussion ultérieure. D'ailleurs, il
y a des plans pour une autre
conférence, qui devrait expliquer
ensuite beaucoup de choses qui peut
seulement être évoqué aujourd'hui.
Ce qui amène à parler aujourd'hui,
comme j’aimerais parler ici, ce sont
les faits sociaux vraiment assez
bruyants, qui sont assez clairement
perceptibles dans une grande partie du
monde civilisé. Et celui qui est
capable de les apprécier dans leur
vraie forme, ces faits, peut en
prévoir que nous ne sommes qu'au début
du mouvement qu'ils initient. Mais il
sera bon, tout de suite en ces débuts,
d'examiner toute la gravité de la
chose. Là, avant toutes choses ceux
qui ont suivi ce que nous appelons
aujourd'hui le mouvement social, qui,
sous cette forme, a plus d'un
demi-siècle, auront remarqué que,
maintenant que nous sommes confrontés
aux faits qui ont émergé de la
terrible catastrophe de la guerre
mondiale, nous avons des pensées, des
opinions de parti, des vues, des vues,
on pourrait presque dire des momies de
jugement, qui errent parmi nous et qui
se révèlent partout morts aux
exigences sociales actuelles. Si nous
voulons parvenir à une opinion
fructueuse, nous devons au moins
brièvement souligner les
raisons/causes pour lesquelles les
opinions des partis, de toutes les
nuances et longtemps chères, s'avèrent
si inadéquates par rapport aux faits.
Il n'y a pas si longtemps, j'étais
présent à cette conférence à Berne,
qui s'était donné pour tâche de
prendre parti sur la fondation de
l’ainsi nommée Société des Nations
(NDT : Völkerbund lit. :
union/fédération des peuples).
Aujourd'hui, où c'est nécessaire,
sinon nous n'avancerons pas dans un
discours ouvert et honnête en toutes
choses, a la permission d’être
prétendu que ce qui a certainement été
dit à cette Conférence de la Société
des Nations sur maintes choses
significatives, sur maintes choses
très bellement pensées, les messieurs
et dames qui ont parlé à Berne, il
semble pour ceux qui parviennent à
avoir en vue la profondeur et la
gravité du mouvement social mondial
aujourd'hui, que cela apparaît
approximativement comme ce que les
hommes d'État des États européens
avaient dit aux peuples, aux
représentants des peuples, au
printemps 1914. Je ne veux pas entrer
dans les détails aujourd'hui, mais je
voudrais également souligner à cette
Assemblée le fait significatif que le
ministre des Affaires étrangères
responsable du Reich allemand a osé
dire lors d'une réunion décisive au
printemps 1914 que la détente
politique générale - veuillez garder à
l'esprit la détente générale, qui a
permis d'assurer la paix mondiale
pendant des années - aurait fait des
progrès satisfaisants.
Eh bien, elle a fait de tels progrès
qu'il a été suivi de cette catastrophe
dans laquelle, à minima, dix à douze
millions de personnes du monde
civilisé ont été tuées et trois fois
plus ont été mutilées. Il est
nécessaire de se souvenir de cela et
de bien d'autres choses lorsque ceux
qui parlent intelligemment des
événements du monde - et cela ne
devrait pas être nié - sont, pour
ainsi dire, aveugles à ce qui est
réellement caché dans les faits comme
le germe des événements futurs. Et
c'est là, j’aimerais dires d'emblée,
l'un des principaux points dont nous
aurons à parler aujourd'hui.
On peut jeter un regard en arrière sur
les dernières décennies, et si l'on a
eu un cœur et un sens pour ce qui est
monté comme mouvement social
prolétarien, on se dira : il y a eu de
nombreuses références au cours de plus
d'un demi-siècle à ce que les larges
masses du prolétariat perçoivent au
plus profond de leur être comme leurs
revendications. On a déjà pu voir
comment, je dirais, d'une décennie à
l'autre, les revendications
prolétariennes se sont exprimées d'une
manière toujours différente quand on a
poursuivi les choses. Si quelqu'un
avait un sens pour les mouvements
d’histoire du monde d'humanité, on
devait en dire à soi-même :
Fondamentalement, tout ce qui est dit
consciemment, ce qui est formulé là
comme théorie, ce qui est érigé comme
programme, n'est pas du tout en
réalité de quoi il s’agit. Ce dont il
s’agit ce serait - si j'applique ici
aussi le mot souvent utilisé ces
derniers temps - plus ou moins des
impulsions instinctives,
inconscientes, qui vivaient dans une
grande partie de l'humanité. Ces
impulsions inconscientes, elles ont
été exprimées, par exemple, dans
divers préludes aux événements
actuels. Je veux seulement mentionner
que quelques étapes.
Dans le programme social d'Eisenach de
1869, là nous voyons d'abord émerger
du très sombre et marécageux
soubassement des âmes du prolétariat
l'exigence d'une « rémunération plus
correcte pour le travail manuel dans
la société sociale ». Mais alors après
un laps de temps relativement court,
dès 1875, dans le programme dit de
Gotha, ces revendications ont pris une
toute autre forme, je voudrais dire,
en fait même déjà communiste. Il ne
s'agit plus là, du moins pas dans ce
que l'on a délibérément dit, de
rémunérer le travail d'une manière
juste/correcte, mais déjà il s'agit
d'apporter des biens d’après les
besoins des hommes, d'une manière ou
d'une autre équitable à la
distribution, à la compensation. Alors
à nouveau nous avons vu comment, dans
le mouvement prolétarien, ce que je
voudrais appeler le ton fondamental
d'un programme politique reste vivant.
Dans les revendications
prolétariennes, jusqu'au début des
années 90, il était plus ou moins
clair que l'objectif était de
compenser les inégalités sociales et,
surtout, de surmonter le principe des
salaires. Ensuite, nous verrons
comment cette couleur politique du
programme, je voudrais le dire,
s'estompe étrangement, et comment un
programme purement économique, la
socialisation des moyens de
production, le travail coopératif,
devient un enjeu. Et nous pourrions
aller plus loin. Je veux juste faire
allusion au principe. Quiconque réagit
réellement à cette émergence du
mouvement social moderne doit
maintenant se tourner vers l'autre
camp. Il doit se dire : Qu'est-ce qui
n'est pas arrivé au malheur de
l'humanité par rapport à ce qui s'y
est passé ? Qu'est-ce qui aurait pu se
passer ? Ce que je dis aujourd'hui ne
devrait pas être une critique de
l'évolution historique, car je sais
aussi bien que tout autre, bien sûr,
dans quel sens l'évolution historique
est nécessaire, et combien il est
absurde même d'envoyer une critique
morale ou autre condamnation dans le
passé. Mais c'est autre chose à
apprendre pour l'instant de certaines
omissions. Ce qui aurait dû arriver ne
peut être exprimé autrement : Nous
avions des personnalités dirigeantes,
des personnalités dirigeantes au sein
de la classe supérieure de l'ordre
social humain - ces couches
dirigeantes, ces couches dirigeantes,
se sont-elles montrées enclines, de ce
qu'elles ont élevé comme expérience
sociale, comme science sociale sur la
base de leur préférence de classe, à
des temps plus récents, pour
comprendre plus profondément ce que le
prolétariat veut que ce prolétariat
lui-même ?
Bien sûr, c'est une hypothèse quand
j’exprime ce qui suit, mais une
hypothèse qui éclaire peut-être la
situation.
Voyez comme tout aurait été différent,
où en serions-nous aujourd'hui si, au
sein des couches dirigeantes de
l'humanité, des personnalités
s'étaient trouvées qui auraient
recueilli les revendications
prolétariennes, qui les auraient
pénétrées avec des expériences
sociales, des connaissances sociales,
du savoir social, avec telles
expériences sociales, tel savoir
social qui auraient pu devenir
pratiques - et si de là on avait pu
commencer à transformer la vie sociale
déjà depuis quelques décennies ! On ‘a
pas la permission d’épargner cela pour
une saine connaissance de soi : pour
reconnaître ce qui a été terriblement
raté dans cette direction. Raté pour
la raison qu'il fallait le rater dans
un certain sens, parce que la vie de
l’esprit de la nouvelle humanité était
telle qu'il ne suffisait tout
simplement pas de réunir une telle
compréhension. Et ici nous voici
devant les premiers points clés de la
question sociale dans les nécessités
de la vie d'aujourd'hui et de demain.
Je sais très bien qu'avec ce que
j'aurai à dire dans le premier tiers
de mon intervention d'aujourd'hui, je
vais dire quelque chose
d'inconfortable, peut-être même
incompréhensible, voire ennuyeux pour
certaines personnes. Mais celui qui ne
voit pas la gravité du premier maillon
de la question sociale, la question
sociale spirituelle, ne pourra rien
apporter à la sortie du chaos et de la
confusion du présent. Nous devons
absolument admettre à nous-mêmes que
la vie de l’esprit qui a été réunie
par les classes supérieures de la
société humaine, que cette vie de
l’esprit telle qu'elle était formée,
n'avait pas grandies aux faits.
Aujourd'hui, l'héritage de cette vie
de l’esprit est encore loin d'être à
la hauteur des faits. Voyons ce qui
s'est réellement passé. Il a souvent
et à juste titre été accentué que le
nouveau mouvement prolétarien est
apparu dans l'histoire de l'évolution
de l'humanité grâce aux nouvelles
technologies et à l'ordre capitaliste
de l’économie. Evidemment, rien ne
devrait être objecté à cette
accentuation de faits réels. Mais
aussi vrai que ces faits soient vrais,
aussi justes qu'ils soient, un autre
fait que l'on voudrait nier, est tout
aussi vrai, est tout aussi juste ; et
surtout, est plus important que tout
les autres pour ce qui doit arriver
aujourd'hui : Il y a peut-être trois
ou quatre siècles, avec l'avènement de
nouvelles technologies et du
capitalisme désertifiant l'âme,
commence en même temps le processus de
ce que l'on pourrait appeler la vision
du monde moderne, orientée plus
scientifiquement.
Il y a une vingtaine d'années, j'ai
vécu la contradiction la plus
véhémente entre prolétaires et non
prolétaires, entre travailleurs et
bourgeois, quand j'ai dit, comme je
pensais pouvoir le voir clairement,
dans la maison berlinoise des syndicat
: Le mouvement moderne des
travailleurs porte le caractère d'un
mouvement de pensée dans le sens le
plus éminent - cela semble paradoxal,
mais c'est quand-même ainsi -. Aussi
étrange que cela sonne, c’est ainsi.
Il commence par des pensées. Part de
pensées qui, attirant des cercles de
plus en plus larges, s'enfonçaient
dans l'âme de la population
prolétarienne dans les heures du soir,
que cette population prolétarienne
arrachait à la fatigue du jour, et
dans lesquelles une vision du monde
vraiment beaucoup plus réaliste, une
vision plus réaliste des faits sociaux
était cultivée que par les économistes
nationaux des universités et
institutions d’enseignement, qui ont
essentiellement donné ce que la classe
bourgeoise avait à dire de la vie de
l’économie et de l'autre vie sinon du
temps plus récent. Ce qui s'est
installé dans les pensées et surtout
dans les habitudes de pensée du
prolétariat moderne, est
fondamentalement plus important, plus
significatif que tout autre chose pour
les mouvements qui traversent le monde
civilisé d'aujourd'hui. Car qu'est-ce
qui repose là en fait ? Maintenant, je
disais déjà, avec la montée des
nouvelles techniques, avec la montée
de l'ordre capitaliste de l’économie,
vint aussi des anciennes visions du
monde, qui avaient plus un caractère
humain général ou aussi religieux, la
nouvelle vision du monde plus orientée
scientifiquement. Cette vision du
monde orientée scientifiquement,
comment se présenta-t-elle aux
bourgeois, comment se présenta-t-elle
au prolétariat ?
On ne peut porter un jugement sur ce
fait que si l'on n'a pas appris à
penser au prolétariat d'en haut, comme
tant d'autres dans le présent, non, si
l'on a été amené à penser avec le
prolétariat par sa propre destinée !
Voyez-vous ce que l'on a appris à
penser, à éprouver à l'ère de la
technique, à l'ère du capitalisme,
cela a conduit certainement de
nombreux membres des cercles
dirigeants de l'humanité à devenir
libre d’esprit, libre de religieux.
le sera. Dans cette relation,
malheureusement, l'humanité moderne a
vécu dans une terrible illusion, à
travers laquelle doit être vu
aujourd'hui. Oui, on pouvait être un
chercheur de la nature comme Carl
Vogt, on pouvait être un vulgarisateur
de science de la nature comme Büchner,
on peut être tout à fait sincère et
honnête avec sa tête dévouée aux
pensées de la nature, mais l'humain
tout entier, il peut se tenir dans un
ordre social qui lui rend impossible
de confesser les nouvelles habitudes
de penser avec plus que s’éprouvant
avec sa tête . C'était différent avec
le prolétariat. Je voudrais mentionner
une scène qui ne pourrait être répété
cent fois, qui pourrait être répétée
mille fois. Une scène de la façon de
celles dont les conséquences ont été
lourdes de conséquences et que les
classes dirigeantes n'ont pas su
reconnaître dans toute sa
signification historique mondiale.
Voyez-vous, je m'en souviens très
bien, parce que je me tenais à côté,
quand il y a vingt ans, Rosa Luxemburg
parlait une fois à Spandau, près de
Berlin, à une assemblée prolétarienne
dans sa manière particulière, mesurée,
délibérée. Elle a parlé de la science
et des travailleurs, un de ces
discours dont les fruits portent
maintenant leurs fruits dans le monde
entier. En quelques mots seulement, je
voudrais vous donner la partie la plus
importante de ce discours. Rosa
Luxemburg a parlé de la conscience de
l'orientation scientifique moderne aux
travailleurs qui s'étaient réunis
dimanche après-midi avec leurs femmes
et même leurs enfants, afin d'entendre
quelque chose sur la question :
Comment l'humain en tant que
travailleur parvient-il à une
existence digne de l’humain ? ou :
Comment a-t-il à penser à son
existence comme être humain ? -
A cette époque, elle disait : O
longtemps, longtemps l’humanité a vécu
dans l'illusion sur les temps anciens.
Maintenant, enfin, l'humanité en est
venue à reconnaître par sa science que
tous les êtres humains sont de la même
origine animale. Comment l’humain au
début - ce sont presque ses propres
mots - s'est comporté au plus
indécemment comme un grimpeur d'arbre.
Puis elle a ajouté : Quelqu'un peut-il
encore croire là qu'avec une telle
égalité d'origine pour tous les
peuples, il y a une justification à ce
qui se produit aujourd'hui comme
inégalités sociales ?
Voyez-vous, il y avait là un mot
prononcé que le prolétariat moderne
saisissait d'une manière complètement
différente de celle que le membre des
classes dirigeantes de l'humanité
jusqu'alors était capable de
comprendre. Le membre des classes
jusqu’alors dirigeantes de l'humanité
était peut-être convaincu par sa tête
d'un tel mot/une telle parole, mais
humain dans son ensemble, il se tenait
dans un ordre social qui était un
vestige des visions du monde des temps
anciens, de toutes sortes de manières,
même s'il ne l'admettait pas à
lui-même, dans toutes sortes de
sentiments religieux, artistiques et
autres. Il n'était pas dépendant de
mettre tout son humain à la lumière
d'une telle vision du monde. Mais le
prolétaire était contraint de voir
tout son humain à la lumière d'une
telle vision du monde. Pourquoi ? Ce
n'est pas que la machine soit apparue,
ce n'est pas que le capitalisme soit
apparu, qui était l'essentiel.
L'essentiel était que le prolétaire
soit appelé à s'éloigner des
conditions de vie antérieures, ce qui
lui donnait quelque chose d'artisanal
ou autre pour répondre à la question :
Que vaut-tu comme humain parmi les
humains ? Maintenant, il se tenait à
la machine ; cela ne lui donne aucun
pendant entre lui et les autres
humains. Maintenant, il se tenait à
l'intérieur du pur ordre économique du
capitalisme. Maintenant, il a été
forcé de répondre à la question d'un
tout autre côté : Qu’es-tu en fait
comme humain. -C'est pourquoi il s'est
tourné comme à sa nouvelle religion
vers cette vision du monde moderne,
qui pour les autres était justement
une conviction de tête, mais pour lui
quelque chose, qui emplissait tout son
être humain. Maintenant, qu'est-ce que
le prolétaire avait repris et qui, en
finalement, remplissait aussi tout ce
qui se répandait comme façon sociale
de voir dans la classe ouvrière, d'où
tout cela venait-il ? Cela venait
quand-même du développement des
classes dirigeantes de la société
humaine, à savoir les classes
bourgeoises. Ce que le prolétaire
avait hérité en sagesse, en science,
en façon matérialiste de voir sur
l'humain, cela n'avait pas grandi dans
l'intellect du prolétaire, c'était
l'héritage de ce que la pensée
bourgeoise avait développé ces
derniers temps.
Le prolétaire apportait seulement,
pendant qu'il devait vivre tout
autrement, la pensée bourgeoise
jusqu'à sa dernière conséquence,
jusqu'à sa disposition la plus
extérieure. Et qu'est-ce devenu dans
son âme ? Oh, il était convaincu que
ce dernier héritage de la part de la
bourgeoisie devait lui donner quelque
chose de porteur d'âme. C'était dans
une certaine mesure inconsciemment, la
dernière grande confiance que le
prolétariat avait placée dans la
bourgeoisie, et qui consistait à
adopter la nouvelle vision du monde
matérialiste de la bourgeoisie. Cette
dernière grande confiance, elle a - du
moins c'est le sentiment inconscient
du prolétariat - elle a été trompée.
Et c'est ce qui repose à la base des
faits sociaux d'aujourd'hui, malgré
tous leurs excès.
Quand nous regardons ce fait, alors
nous devons tout de suite considérer
l'inconscient, tout de suite la
conséquence même de ce qui était
mentionné dans l'âme du prolétariat.
Le bourgeois – empoignez-vous au cœur,
essayez de le reconnaître par une
véritable autocontrôle, quand vous
êtes bourgeois ou si vos ancêtres
étaient bourgeois - la bourgeoisie a
des sensations bien différentes comme
une tradition des temps passés. Le
prolétaire moderne, ayant été appelé à
la machine désolée, au capitalisme
désolé, a rejeté ces vieilles
traditions selon son mode de vie. Son
âme devait remplir cette nouvelle
vision du monde, elle ne le pouvait
pas. Et avec tant d'enthousiasme les
prolétaires confessaient ce que cette
vision du monde disait, il se sentait
désolé dans son âme, il se sentait
désireux d'une autre vie de l’esprit.
Car cette vie de l’esprit, fruit de la
spiritualité nouvelle, n'a aucune
force de propulsion pour les grandes
questions de l'âme de l’humanité.
Cette vie de l’esprit ne dit rien sur
le pendant de l'humain avec ce que
chaque humain ressent quand-même dans
sa poitrine comme son humanité
supérieure. Cela a eu un effet
désolant. Cela avait un tel effet sur
l'âme du prolétaire qu'il était
assoiffé de quelque chose d'indéfini.
C'est ce qui s'est ensuite masqué dans
toutes les revendications possibles,
ce qui vint au jour sous toutes les
formes possibles. Nous ne comprendrons
pas ce masquage, ces formes, si nous
ne pouvons pas décider de considérer
la chose dans toute sa profondeur du
point de vue d'une vraie question de
vision du monde. Cette vie de l’esprit
plus récente n'avait aucune poussée
pour les affaires de la vision du
monde, aucune poussée pour le
général-humain. Quand les couches
dirigeantes de l'humanité nouvelle
cherchaient après une telle poussée,
elles cherchaient quelque chose dans
la vie de l’esprit qui devrait être
porteur d'âme, alors elles se
tournaient vers les vieilles
représentations religieuses, vers les
anciennes façon de voir artistiques,
esthétiques, éthiques ou autres. Mais
ce qu'ils ont transmis au prolétaire,
ce que le prolétaire seul pouvait
comprendre, ce n'était pas porteur
d'âme, ce n'est pas porteur d'âme
jusqu’à ce jour. Nous devons demander
: D'où est-ce que ça vient ? Nous
n'avons pas besoin de demander aux
théoriciens, nous n'avons vraiment pas
besoin de construire de grises
théories. Nous devons nous immerger
dans une pratique de la vie réelle si
nous voulons voir clairement. Bien
sûr, je ne peux qu'esquisser les faits
mondiaux d'aujourd'hui, mais ils
peuvent être pleinement mis à
l'épreuve. Par le temps récent avec sa
technologie, avec son capitalisme qui
s'est déplacé vers le haut, là quelque
chose a été laissé derrière du
développement antérieur, qui pour le
connaisseur ressemble seulement très
lointainement à ce que nous appelons
aujourd'hui l'état, dans la mesure où
cet état est vraiment adoré et vénéré
par assez d’humains, on aimerait dire,
presque comme une idole. Ces classes
d’humains qui étaient les leaders au
début des temps modernes, lorsque la
technique et le capitalisme sont
apparus, ont utilisé le cadre de
l'État pour apporter dans ce cadre
tout ce qui leur convenait pour le
faire entrer. Et nous voyons comme
justifiés du point de vue de l'époque,
du moins de façon compréhensible du
point de vue de l'époque, où il
fallait lutter contre l'Église, contre
d'autres puissances, car depuis l'aube
de la nouvelle vie de l’esprit, de la
vie historique en général, la vie de
l’esprit est de plus en plus intégrée
à la sphère de l'État. L'école,
d'autres branches de la vie de
l’esprit, elles ont toujours de plus
en plus été tirées dans la sphère de
l'Etat. On y voyait les grands progrès
de l'époque nouvelle.
C'est pourquoi il est si difficile
aujourd'hui de lutter contre les
préjugés généraux dans ce domaine et
de dire que c'est précisément dans ce
domaine que la retraite/le retrait
doit commencer, vraiment pas dans un
Moyen Age noir, mais dans la
libération de la vie de l’esprit sur
tous les domaines de l'État. C'est ce
qu’on doit envisager aujourd'hui,
qu'il est nécessaire, si on veut
collaborer avec quelque force, même
les plus petites, à la sortie de la
terrible, la terrible situation dans
laquelle l'humanité s'est mise/amenée.
C'était considéré comme un pas en
avant/progrès que de mettre
progressivement tout ce qui
appartenait à la vie de l’esprit sous
la supervision de l'État. Seuls peu de
domaines artistiques, dont certains
sont considérés comme sans importance
pour la vie, ont été laissés libres
dans le domaine spirituel.
Oui, celui qui connaît les
conditions/rapports dans ce domaine
sait ce que signifie qu'à l'époque
moderne on est devenu si arrogant en
rapport au jugement qu'on peut
entendre encore et encore qu'au Moyen
Age la philosophie, et par là toute la
science, toute la vie humaine de
l’esprit, a porté la trace de la
théologie. Bien sûr, le train n'est
pas ajouté à la théologie aujourd'hui
par la majorité de ceux qui sont
vraiment spirituellement actifs à
l'apogée des temps, mais quelque chose
d'autre se passe. J'aimerais le
caractériser en vous donnant un mot
qui pourrait être multiplié cent fois,
non, mille fois. Un chercheur de
la nature très célèbre, à juste
titre, très important de ces derniers
temps, a un jour parlé en tant que
secrétaire général de l'Académie des
sciences de Berlin de ses collègues,
de l'ensemble de l'Académie des
sciences de Berlin et a déclaré que
ces savants étaient fièrement les
troupes de protection scientifique des
Hohenzollern. Eh bien, cela, pensez-y,
témoigne de la dépendance dans
laquelle la vie de l’esprit est
tombée après s'être sauvée des
griffes de la théologie. Elle ne
supporte plus le poids de la
théologie. Mais ce qu'elle est encline
à faire vis-à-vis de l'État, oh, les
quatre dernières années et demie le
prouvent. Lisez ce que les historiens
allemands ont écrit. Et c'est vrai,
malheureusement, c'est vrai - non
seulement l'administration,
l'occupation des postes dans les
sciences dépend de l'État, non, celui
qui sait vraiment les choses, qui sait
que cette science, qui est devenue
dépendante de l'État, est aussi
devenue dépendante de l'État dans son
contenu, dans son existence, et
surtout dans la mesure où ces
personnes l'ont fait, qui ont tué la
source de la vie originelle de
l’esprit en elles-mêmes et sont plus
ou moins complètement devenus
seulement les intermédiaires pour
affirmer ce que l'État prétend
réellement en eux. Il sera difficile
de confesser franchement, librement et
courageusement ce qui est contenu dans
ce qui vient d'être dit, mais cela
doit être connu. Car il faut
reconnaître que la vie de l’esprit
n'est possible que dans son être réel,
de telle sorte qu'elle porte les
humains, qu'elle porte avant tout les
âmes, que la vie de l’esprit est
seulement possible lorsqu'elle est
placée sur elle-même, sur sa propre
liberté, que chacun sait du maître de
l'école inférieure : tu n'êtes soumis
à aucun commandement de l'État, mais
seulement à l'administration de ceux
qui ont grandi de la vie de l’esprit
et la servent. Avec cette vie de
l’esprit, complètement indépendante de
l'État, il est possible de créer, avec
cette vie de l’esprit, un terrain sain
pour le développement spirituel
absolument.
Qu'avons-nous vécu dans le
développement spirituel de ces
derniers temps ? Oh, comment tout cela
est-il fondamentalement étranger à la
vie réelle, ce qui est maintenu dans
les murs de l'entreprise scientifique.
Et qu'est-ce qui nous manque donc
partout sur le sol de la vie de
l’économie ? Aujourd'hui, les
connaisseurs perspicaces de cette vie
de l’économie admettent qu'il nous
manque la chose la plus importante
dans la vie de l’économie, qu'il nous
manque, par exemple, une véritable
science industrielle. La vie de
l’économie, qui ne pouvait pas rester
en arrière, qui devait aller avec le
cours du développement plus récent. Il
était impossible, en Allemagne par
exemple, de continuer à extraire
seulement 799 000 tonnes de fonte
brute pour l'industrie sidérurgique
allemande, comme ce fut le cas dans
les premières années soixante du XIXe
siècle. Non, à la fin des années 80,
il n'était pas nécessaire d'extraire
799 000 tonnes de fonte brute, mais 4
500 000 tonnes. Qu'y a-t-il de si
remarquable dans cette extraction de
fonte brute ? Que ces 799 000 tonnes
de fonte brute ont été extraites au
début des années soixante du XIXe
siècle par un peu plus de 20 000
ouvriers et, curieusement, les 4 500
000 tonnes ont été extraites dans les
années quatre-vingt par un peu plus de
20 000 ouvriers. Qu'est-ce que ça veut
dire ? En d'autres termes, au fur et à
mesure que les améliorations
techniques ont progressé, la vie de
l’économie a été contrainte de
progresser, avec 4 500 000 tonnes de
fonte brute extraites par le même
nombre de travailleurs à la fin des
années 80, dont seulement 799 000
tonnes au début des années 60. Mais
alors on se demande : Ce
perfectionnement de la technologie
a-t-elle été suivie du
perfectionnement dans d'autres
domaines sociaux ? Non. Et les
connaisseurs raisonnables admettent
aujourd'hui volontiers que nous
manquons d'une science qui, par
exemple, est apte à aider dans le sens
d'une augmentation de la consommation
selon les exigences de la production
actuelle, de telle sorte que les
entreprises soient installées partout
au bon endroit, que les entreprises
soient correctement accompagnées par
les autres entreprises du voisinage
qui les soutiennent. Quiconque suit
aujourd'hui ce qui a été mis en
lumière par l'absence d'une science
industrielle à cet égard en termes de
chaos économique n'examinera que les
vraies raisons, les véritables raisons
pratiques du mouvement social actuel.
Pour une vie saine de l’esprit, une
vie de l’esprit qui ne doit pas être
dépendante de manière confortable, qui
doit se laisser soutenir par l'État et
ses assistants, mais qui doit prouver
chaque jour sa capacité, sa force pour
l'ordre social, une telle vie de
l’esprit, est un sol sain pour toute
spiritualité.
Et tout de suite ainsi que vous vous
le dites vous-même, si vous voyez
germer un mauvais blé, il y a un sol
imparfait en dessous - aunsu vous
devriez vous dire aujourd'hui : Que
nous n'avons pas de science de
l’industrie, que nous n'avons pas ce
dont nous avons besoin comme le pain
lui-même pour la reprise/la guérison
de notre vie de l’économie, cela
provient du fait que le sol sur lequel
les sciences pratiques devraient
prospérer est malsain, que la vie de
l’esprit ne laisse pas éclore ces
humains qui sont les bons dirigeants
de l'administration capitaliste, ces
humains qui peuvent maintenant
vraiment trouver confiance dans les
larges masses de ceux qui doivent
travailler.
Voyez-vous, ainsi sont les pendants.
Soit on voit les pendants ainsi, alors
on trouve un chemin hors du chaos -
mais il faut examiner ce pendant plus
profondément - soit on ne voit pas ce
pendant, alors on va, quoi qu'on
entreprenne dans le sens de la vieille
pensée de l'économie, alors on va plus
loin dans le chaos, dans la
surexploitation, dans le
démantèlement. Car c'est la seule
façon de dépasser cette
surexploitation, ce démantèlement, en
commençant par la socialisation de la
vie de l’esprit elle-même. Socialiser
dans la vie de l’esprit signifie,
cependant, émanciper cette vie de
l’esprit la vie de l'État, cette vie
de l’esprit du niveau scolaire le plus
bas jusqu'à l'université, la placer
sur elle-même et libérer complètement
les relations de l'humanité à cette
vie de l’esprit.
Croyez-moi, je connais toutes les
objections que l'on peut faire à ce
que je viens de dire. Je sais qu’aussi
bien du côté bourgeois que prolétaire
me sera dit : Maintenant, quand
l'école sera de nouveau libre, alors
l'analphabétisme et d'autres choses
semblables se développeront à nouveau.
Voyez-vous, je voudrais surtout faire
une remarque contre les objections qui
pourraient être faites du côté
socialiste contre ce que je viens de
dire. Du point de vue socialiste, une
grande valeur est accordée à l'école
dite unifiée. On se dit qu'à l'avenir,
il ne doit plus y avoir d'école des
états/des statuts sociaux, que les
enfants de tous les humains doivent
être enseignés dans une école unitaire
au moins jusqu'à l'âge de quatorze ou
quinze ans. Maintenant, croyez-vous
qu'il y aura une école autre qu'une
école unique si, pour des raisons
objectives, l'organisme spirituel
indépendant, l'organisme spirituel
indépendant de l'État, établit cette
école ? J'ai écrit un petit livret :
L'éducation de l'enfant du point de
vue de la science de l’esprit. Vous
aimeriez prendre la position que vous
voulez sur ce point de vue. Je
comprends parfaitement toutes les
positions opposées sur ce point de vue
; mais si vous ne tenez pas compte de
cette position, tenez compte de ce
qu'il y a à dire à propos d'une telle
vision uniquement du point de vue de
la philosophie scolaire, et vous
verrez que, en discutant de
l'éducation de l'enfant, on ne tient
compte que de celle qui se développe
chez l'humain jusqu'à l'âge adulte. Là
il ne s’agit pas du tout, quand on
parle de la constitution d'une école
pour des raisons objectives de vie de
l’esprit, de développer autre chose
qu'une école unifiée. Ce sera un
besoin de la vie de l’esprit émancipée
de l'État, que cette vie de l’esprit
devra se prouver chaque jour à nouveau
dans ses représentants comme efficace,
qu'elle ne compte que sur elle-même
pour prouver/avérer sa vraie entité et
la force placée à disposition de la
vie sociale. Une telle vie de l’esprit
ne vivra pas dans des hauteurs
abstraites, elle ne prêchera pas. Une
telle vie de l’esprit ne cultivera pas
une science hors du monde derrière des
murs, elle formera des humains qui,
s'ils portent en eux les pensées de
cette spiritualité, deviendront de
véritables leaders de la vie de
l’économie, notre vie de l’économie si
complexe et si exigeante.
La vie de l’esprit n'est pas pratique
à travers l'état, elle est devenue non
pratique, elle est devenue abstraite.
Pendant des décennies, j'ai répété à
plusieurs reprises à ceux à qui j'ai
eu le privilège de parler : Vous
connaissez des enseignements, vous
connaissez des théories qui, par
exemple, culminent dans l'éthique et
la morale, de sorte que les gens sont
prêchés "aime ton prochain comme
toi-même", ou sont prêchés de
fraternité, de compassion générale et
ainsi de suite. Ces sermons me
semblent comme si l'on parlait au
poêle debout dans la pièce : Toi,
poêle, voilà à quoi tu ressembles ;
ton être t'invite à réchauffer la
pièce, c'est ton devoir envers le
four, ton impératif catégorique, alors
réchauffe la pièce ! Avec le poêle, la
prédication est aussi inutile qu'avec
l'humain. C'est pourquoi nous ne
prêchons pas du tout au poêle, mais
nous mettons du bois ou du charbon et
nous l'allumons. Les entreprises
spirituelles qui se maintiennent à un
niveau abstrait ne s'intègrent pas non
plus dans notre ordre social actuel,
seules celles qui ont réellement accès
à ce qui vit en l'humain y entrent.
Croyez-vous que si, par exemple,
depuis le milieu du XIXe siècle - mais
c'est bien sûr une hypothèse - une vie
de l’esprit vraiment vivante avait
existé, on aurait été tout aussi
incomplètement confronté aux
programmes d'Eisenach, de Gothaer,
d’Erfurt qu'on l'a été avec eux ? Non,
jamais ! Une science industrielle
saine, une science sociale saine, se
serait développée sur la base d'une
vie saine de l’esprit. En sciences
sociales, en particulier, nous avons
toujours mis la charrue avant les
bœufs. Au lieu que ceux qui étaient
appelés à parler d'ordre social,
d'ordre économique, aient trouver
quelque chose qui aurait pu arriver,
quelque chose qui aurait pu répondre
aux exigences du prolétariat, au lieu
de cela les messieurs ont plutôt
enregistré ce qui était déjà là. C'est
ce qui nous a fait tomber si bas dans
ce domaine. Et le prolétaire, pour
lui, rien d'autre n'était possible que
d'expérimenter sur son propre corps
les conséquences de ce qui a été fait
de ces faits, comme je les ai décrits,
avec l'ordre économique dans lequel il
était attelé. Il voyait de son point
de vue à la machine, de son attelage
dans le capitalisme désertifiant l'âme
sur la vie de l’esprit des classes
dirigeantes.
05330123125198328041919Maintenant oui
certainement, ces classes dirigeantes,
elles ne pouvaient rien d’autre que
toujours de plus en plus former la vie
démocratiquement, elles appelèrent les
larges masses de l’humanité à la
démocratie. Elles ratèrent aussi de
proche en proche, de céder au
prolétariat toute sorte de ce qu’elles
soignaient comme vie de l’esprit : des
universités populaires furent créées,
des maisons des arts, dans lesquelles
fut montré au peuple ce que les autres
classes produisent en art, et ainsi de
suite. Ce qui là se format – à
personne ne doit naturellement être
fait un reproche, car les gens
crurent, faire le juste, qui reposait
dans le sens d’un progrès dans la
démocratie – mais ce qui en réalité
fut mis en scène, ne fut plus loin
qu’un grand mensonge de vie. Lorsque
l’on appela de larges masses du
prolétariat, à contempler les
images/tableaux de la bourgeoisie, à
écouter les cours de la bourgeoisie,
et lorsque leur fut fait croire
qu’elles comprenaient quelque chose de
cela, alors ce ne fut pas vrai. Car on
ne peut vivre dans le domaine de la
vie de l’esprit quand ce qui est
produit n’est pas produit dans la même
communauté. En ce qu’une profonde
faille s’ouvrit en rapport avec les
expériences sociales /vécus sociaux du
prolétariat et de la bourgeoisie, la
compréhension correspondante de la
production bourgeoise-spirituelle ne
fut rien d’autre qu’un mensonge de vie
du côté du prolétariat.
Ainsi, le prolétariat ne put rien
d’autre, que se sentir placé dans la
pure vie de l’économie. Tout fut donc
organisé là-dessus, que seuls peu
purent jouir vraiment des fruits de
cette vie de l’esprit. Mais que perçut
le prolétariat ? Dans le domaine de la
vie de l’économie, il perçut le
capital, l’efficacité de sa propre
force de travail et la circulation de
marchandises, la production de
marchandises, la consommation de
marchandises. Cela fut tout, ce qu’il
vécut en réalité. Mais s’il regarda
vers l’État, lequel de cette manière
fut utilisé d’après ses cadres, comme
je l’ai justement exposé, par les
couches dirigeantes des temps récents,
alors le prolétaire senti quelque
chose, que chaque humain qui a l’âme
organisée sainement peut sentir. On
peut beaucoup réfléchir là dessus, ce
que signifie en fait le juste concept
de droit à l’intérieur de l’humanité,
mieux dit, de l’être un humain. On se
dira finalement : la conscience du
droit est quelque chose de si originel
vis-à-vis de la nature humaine comme
l’œil sain vis-à-vis de la perception
de la couleur bleue ou rouge. À l’œil
sain, on peut toujours parler de la
couleur rouge ou bleue, mais on ne
peut pas en appeler à quelque
conception abstraite de cela. Ainsi on
peut parler à chaque humain sain sur
les droits particuliers/individuels.
La large masse du prolétariat sentit
aussi bien cela dans les temps, où
elle est parvenue par le principe
démocratique à la connaissance de soi
à la machine et dans le capitalisme.
Mais alors, le prolétariat regarda
vers l’État. Que crut-il, de son point
de vue, trouver avec droit à
l’intérieur de l’État ? Véritablement
pas la réalisation du droit, mais la
lutte de classe avec ses privilèges de
classe et discriminations de classe.
Ici nous avons de nouveau un exemple,
où la pensée bourgeoise s’est avérée
sans force. D'un côté, il était
nécessaire de laisser régner la
démocratie, de l’autre côté cela ne
porta pas à tirer la conséquence de la
démocratie, et ne la laissa pas
vraiment différencier par ici de
l’État ce qui doit être différencié,
et attirer dans la sphère de l’État ce
qui doit être attiré dans la sphère de
l’Etat.
Je veux aujourd’hui à cause du temps
avancé indiquer seulement quelque
chose, mais une chose importante, sur
le deuxième point fondamental du
mouvement social des temps récents. Je
veux indiquer, comment a frapper
–comme dit, celui, qui a déterminé son
destin à cela, de penser avec le
prolétariat, qui l’a toujours et
encore vu – le mot de Karl Marx dans
les âmes tranquiles (NDT : Gemüter)
des prolétaires, que le prolétariat
moderne doit souffrir sous ce que sa
force de travail soit achetée sur le
marché du travail comme une
marchandise, que dans la vie de
l’économie ne circulent pas seulement
des marchandises, mais que là circule
de la force de travail humain. Le
salariat n’est rien d’autre que
l’achat de la force de travail humain
comme une marchandise. Certes, le
prolétaire ne fut pas si cultivé par
l’héritage de la science bourgeoise,
qu’il a reprise, qu’il put se faire
évident dans la raison analytique, ce
qui en fait se présentait. Et les
guides prolétariens avaient donc
d’abord vraiment hérité de la science
bourgeoise, ils ne le pouvaient
d’abord pas vraiment. Mais le
prolétaire ressentit par contre dans
le cœur vis-à-vis du mot amené
justement par Karl Marx. Il regarda
rétrospectivement dans es temps
anciens et se dit : il y avait une
fois des esclaves, là le capitaliste
pouvait acheter l’humain entier comme
une vache ou comme un objet. Alors
vint le temps du servage, là on
pouvait déjà moins acheter de
l’humain, mais malgré tout encore
assez. Alors vint l’époque récente,
l’époque où l’on fit gober à l’humain
qu’il serait un être libre. Mais le
prolétaire ne pouvait se réjouir de sa
liberté, car il devait encore toujours
vendre quelque chose d’elle, notamment
sa force de travail. On ne peut pas
vendre la force de travail comme
quelque chose que l’on a fabriqué. Une
roue de chariot, un cheval on peut
l’apporter sur le marché et vendre et
alors de nouveau rentrer, avec la
force de travail on doit aller avec.
C’est un reste d’esclavage dans la vie
véritable, lorsque aussi est encore
tant parlé et encore tant enseigné
scientifiquement de l’ainsi nommée
liberté. Ce fut ce qui s’établit dans
les sensations du prolétariat, ce qui
aurait aussi dû être senti par
une véritable vie de l’esprit dans les
cercles dirigeants. Mais en faisant
monter à juste titre la démocratie,
qui a soulevé ce sentiment vis-à-vis
de la force humaine de travail, on a
été assez myope pour ne pas tenir
compte de ce sentiment dans aucune
institution. Maintenant, enfin, les
faits parlent d'une manière telle
qu'il est absolument nécessaire de
soulever la deuxième question centrale
du mouvement social : Comment
dépouille-t-on la force humaine de
travail du caractère de la marchandise
? Ce n'est pas possible autrement que,
d'un côté, qu’on doit démembrer la vie
de l’esprit de l'État politique ou de
droit actuel pour la raison invoquée
et, de l'autre côté, on démembre la
vie de l’économie de cet État
politique ou de droit, quand donc on
juxtaposer trois organismes sociaux
indépendantes qui tout de suite alors
peuvent devenir une véritable unité
précisément quand ils sont
indépendants. Alors, ils s'aideront
bien organiquement intérieurement,
tandis que l'unité existant
actuellement de la vie de l’économie,
de la vie de l'État ou de la vie de
droit et de la vie de l’esprit, nous a
conduits dans le chaos. Pensez-y, la
vie de l’économie, d'un côté, est
limitée aux conditions naturelles. Il
serait insensé qu'une société se
réunisse et détermine dès aujourd'hui,
à partir des besoins de l'année 1920,
les conditions naturelles qui seraient
nécessaires, par exemple combien de
jours par an il pleuvrait et combien
de jours il faudrait pour que le
soleil brille. Ce serait de la folie,
bien sûr. Dans ce domaine, où la vie
de l’économie confine aux fondements
naturels, on comprend cette folie,
mais par rapport à l'autre frontière,
où la vie de l’économie est limitée
par l'État libre, qui n'a pas la
permission de faire de l'économie
lui-même, on ne comprend pas encore
une chose semblable de nos jours.
Walther Rathenau lui-même a souligné
dans sa dernière brochure "Nach der
Flut" (Après les inondations) que le
détachement de la force de travail du
cycle économique entraînerait une
chute considérable des valeurs
monétaires. Il ne peut même pas se
trouver dans ce qui sera possible tout
de suite par la libération de la vie
de l’économie de la vie d'État -
extraire la force de travail de la vie
de l’économie pour ne laisser à la vie
de l’économie que ce qui est objectif
vis-à-vis de l’humain, indépendant de
l’humain. Le travailleur devra se
tenir sur un tel sol dans l'état sur
lequel chaque être humain est égal
vis-à-vis l'autre être humain. Ce sera
l'avenir de l'État libéré de la vie de
l’esprit et de la vie de l’économie,
afin que sur le sol de cet État se
développe tout ce qui, exactement
délimitable, vit ainsi dans
l'humanité, de telle sorte que tous
les humains se tiennent là pleinement
égaux vis-à-vis de cela.
Les humains ne se tiennent pas là
égaux dans leurs facultés et talents
individuels. Toutes ces facultés et
talents individuels doivent être
développés dans la vie de l’esprit
libre, dans la vie de l’esprit
indépendante de l'État. Là la
démocratie ne peut rien faire. La
démocratie a pour son contenu, tout ce
dans quoi tous les humains sont
égaux/pareils et ce à quoi aucune
expérience de vie n'appartient.
L'expérience de la vie, cependant, est
l'élément de la vie de l’économie.
L'État n’a pas la permission de faire
l’économie, mais il a à fixer et
réglementer tout ce en quoi un humain
est complètement égal à un autre, ce
dans quoi la vraie démocratie peut
régner. A cela appartient, à côté du
droit de possession, que vous
trouverez développé plus loin dans mon
livre, avant tout le droit du travail.
À l'avenir, le temps, la mesure et la
façon du travail devront être
réglementés par l'État indépendant de
la vie de l’économie, de sorte que le
travailleur, qui est lui-même impliqué
dans cette réglementation, déjà
lorsqu'il entre dans l'usine,
l'atelier, vient avec une mesure de
travail limitée par la loi, vient avec
un temps de travail limité avant tout
par le droit du travail, avant de
conclure tout contrat avec un
directeur de travail. Tout comme la
vie de l’économie, d'un côté, est
limitée par la base de nature et que
l'on peut tout au plus s'en accommoder
par des mesures techniques, mais en
dépend dans la suite, ainsi la vie de
l’économie, de l'autre côté, devra
être limitée par le droit du travail
fermement réglementé. On ne pourra pas
de déterminer le salaire d’après la
valeur d'utilité/d’usage/de
consommation des biens, comme c'est
encore le cas aujourd'hui à
l’intérieur de notre ordre économique.
Toute prospérité, toute production au
sein de la vie de l’économie pourra
seulement être façonnée en conséquence
de ce qui est établi par l'État en
tant que droit du travail, comme on
peut seulement développer la vie de
l’économie, de l'autre côté en
fonction des bases de nature. La
suite, vous devez le lire dans mon
livre « Les point clefs de la question
sociale dans les nécessités de la vie
du présent et de l’avenir ». Nous en
arrivons là justement au deuxième
point clé de la question sociale, la
régulation du droit du travail par une
séparation de la vie de l’économie de
la vie étatique.
Le troisième des points clés de la
question sociale est la question
économique elle-même. Celle-ci trouve
alors sa régulation lorsque cette vie
de l’économie est réellement coincée
entre les deux frontières que nous
venons de décrire, à l'intérieur de
ces frontières des forces purement
économiques, des forces des
états/corps de profession, des forces
notamment de production et de
consommation par/à travers des
coopératives, et du genre, sera
régulée de manière associative en
pleine indépendance des vies de droit
et de l’esprit. Il n'est plus temps
aujourd'hui de traiter en détail -
cela peut se passer lors de la
prochaine conférence - de la manière
dont la vie de l’économie émancipée
peut alors apporter ce qui dépendra
toutefois en tant que prospérité du
droit du travail, aussi du droit de
possession, mais sera dans une saine
dépendance de cela et, avant toutes
choses, dans une dépendance moralement
nécessaire, comme elle est de l’autre
côté dans une dépendance naturelle.
Dans le détail, cependant, il sera
nécessaire que les deux autres
domaines de l'organisme social, le
spirituel et le juridique-étatique,
livrent leurs forces à la vie de
l’économie. Mais ils les livreront
tout de suite lorsqu'ils se formeront
de manière correcte sur leur sol.
Lorsque j'ai parlé de ce sujet dans
une ville de Suisse l'autre jour, un
homme très intelligent m'a dit au
cours de la discussion - certainement,
je reconnais toutes les objections
intelligentes, je sais à quel point il
est possible de s'opposer à ce que je
propose ici ; mais c’est à
partir de la réalité et c’est pourquoi
il y a temps à objecter, c’est
pourquoi tout de suite l’objectés
doivent est pratique, parce que tant
est à objecter et beaucoup à nouveau
des objections doit être à nouveau
rencontré de manière pratique, non
avec des jugements – là il a dit :
Oui, tu veux maintenant délimiter
l'Etat avec sa loi et sa justice, mais
la justice doit quand-même prévaloir,
aussi bien dans la vie de l’esprit
qu'économique ! Je lui ai répondu avec
une image : je me représente une
famille rurale, l’homme, la femme, les
enfants, les valets, les servantes et
trois vaches. Les vaches donnent du
lait. Toute la famille a besoin de
lait, est-il donc nécessaire ou même
possible que toute la famille donne
aussi du lait ? Non, si les trois
vaches donnent du lait correctement,
toute la famille sera approvisionnée
en lait, et il n'est pas du tout
nécessaire que les autres devraient
donner du lait. C'est ainsi avec les
trois membres de l'organisme social.
Chacun des membres fournit tout de
suite pour les autres membres ce qui
peut leur être fourni, parce que dans
son émancipation, il est placé sur son
fondement sain et essentiel. C'est ce
à quoi nous devons avant tout
réfléchir face à ces propositions
sociales réellement pratiques, tirées
de la réalité.
Depuis plus d'un siècle, il existe une
triple devise à travers l'humanité :
liberté, égalité, fraternité. Qui
pourrait se fermer à la puissante
impulsivité de ces trois idéaux ?
Néanmoins, des humains très
intelligents du XIXe siècle ont prouvé
à juste titre/avec droit, et je dis
bien à juste titre/avec droit, les
contradictions entre ces trois grands
idéaux humains et ont dit : Si l'on
devait développer la liberté de
l'individualité, si les individualités
devaient vraiment venir à leur droits
les unes à côté des autres, comment
l'égalité devrait-elle régner là ? Ou
à nouveau : Comment la fraternité
devrait-elle encore venir à validité à
côté de l'égalité, à côté de
l’élargissement du pour droit ?
Maintenant, voyez-vous, il y a là une
contradiction capitale et
fondamentale. Pourquoi ? Parce que ces
trois grands idéaux de l'humanité,
liberté, égalité et fraternité, ont
encore été saisis à une époque où les
humains vivaient hypnotisés par l'idée
de l'État unitaire, cet État unitaire
qui nous a introduits dans la
catastrophe actuelle. Mais quelque
chose de correct, quelque chose de
haut, quelque chose de puissant a
quand-même été ressenti avec ces trois
impulsions, et cela pourra être
réaliser lorsque l'on saura que chacun
de ces trois idéaux convient au membre
de l'organisme social tri-articulé
placé sur son propre sol. A l'avenir,
l'organisme spirituel libre doit se
développer à partir des impulsions de
la liberté, l'organisme étatique,
politique à partir des
impulsions de l'égalité, l'organisme
économique du principe de la
fraternité de grand style à travers
les expériences d'humain à humain, des
organisations, des associations, des
coopératives et ainsi de suite.
Cela a poussé celui qui s'adresse à
vous aujourd'hui, alors que nous nous
trouvions au milieu de la terrible
catastrophe qui nous a amené dans
notre situation actuelle, ici en
Allemagne, à se tourner à maints
endroits, de sorte qu'à cette époque,
dans le ton qui pour l'Allemagne - on
pouvait déjà voir cela à cette époque-
des canons qui grondaient en vain
aurait dû faire entendre une voix
spirituelle vis-à-vis de ce que
sinon emplissaitsur le monde, afin que
l'Europe centrale et orientale aient
entendus que, dans le futur, devait
être travailler non avec des canons
mais avec l'esprit. Le chemin devait
être cherché qui aurait permis
d'éviter ce qui est maintenant venu.
Mes amis se sont donnés beaucoup de
peine pour amener dans les endroits
concernés, qui à l'époque étaient
encore appelés et qui aujourd'hui ont
sombré dans l'abîme, ce qui a été
extrait des conditions nécessaires à
l’évolution de l’humanité du présent
et du proche avenir. Et à maints j'ai
dit à l'époque : ce qui est exprimé
dans cette esquisse - à l'époque,
c’était principalement formulés pour
la politique étrangère - c'est ce qui
est écouter dans un travail plein de
dévouement pendant des décennies dans
les relations de l'Europe centrale et
orientale et du monde civilisé
absolument, ce qui veut se réalisé
dans les dix, quinze ou vingt
prochaines années. Et il a été dit :
Vous avez maintenant le choix
d'accepter ou bien la raison
synthétique et dire à l'humanité que
vous voulez réaliser cela, ou vous
vous tenez face à des cataclysmes et
des révolutions. Car ce que l'on ne
veut pas réaliser par raison
synthétique, cela mène d’abord à la
révolution. Cela a la permission de
dire aujourd'hui qui, avant cette
catastrophe de guerre, parlait d'une
formation d'ulcère social, d'une
maladie de cancer social. Avec cela,
on était considéré à l'époque comme un
fantasque, et ceux qui parlaient d'une
détente générale peu avant le début du
massacre valaient pour des praticiens.
Espérons qu’en ceux qui envisagent
déjà quelque chose de la nécessité
d’en repenser/retourner la pensée -
pas purement des institutions, mais
aussi un retournement du penser, un
réapprendre dans les têtes des humains
-, espérons, qu’en eux éclaire
l'impulsion du mouvement social, qui
s’annonce par des faits si éloquents.
Espérons qu'elle éclairera dans les
humain avant qu'il ne soit trop tard.
Car ce qui parle à travers les faits,
ce doit être rattrapé avec des
pensées. Aujourd'hui, nous n'avons pas
besoin d'une légère discussion sur
telle ou telle chose qui devrait être
changé. Nous avons besoin de nouvelles
pensées dedans la tête des humains.
Beaucoup d’humain ont dit qu'une telle
catastrophe comme cette guerre n'a pas
existé depuis le début de l'histoire
de l'humanité. Mais peu ont dit depuis
lors : C'est pourquoi des pensées sont
maintenant aussi nécessaires, qui
peuvent paraître à maints comme si
elles n'avaient pas encore été là,
mais nous en avons besoin, de ces
pensées, si nous voulons sortir de
cette terrible catastrophe, qui est
encore là, voulons sortir de la
confusion et du chaos. Atteignons
l’autoreflexion ! Essayons d'ajouter
une volonté sociale courageuse à cette
vue, alors il ne sera pas trop tard,
même si la situation actuelle est déjà
difficile. Essayons d'éviter le moment
où nous devrions nous dire en deuil
les uns aux autres dans une terrible
tragédie de l'humanité : Trop tard !
Mot de la fin après la discussion
Je ne veux plus vous retenir longtemps
aujourd'hui. Tout d'abord, il me
reviend de vous remercier sincèrement
pour votre confiance. Vous pouvez me
croire, ce n'est en fait pas d'une
manière ou d'une autre un désir
personnel d'être tiré à du conseil
dans ce temps sérieux. Mais quand
j’envisage votre confiance comme
quelque chose d'extraordinairement
significatif, c'est simplement parce
que je dois me placer face à la
gravité du temps. Et si je ne croyais
pas que nous ne devions pas vraiment
attendre longtemps en ce temps, mais
devons en venir à agir rapidement, je
vous recommanderais peut-être moi-même
: Réfléchissez à l’une ou l’autre
chose. Aujourd'hui, cependant, il
s'agit vraiment de trouver le moyen de
sortir de la confusion du présent et
de passer à une action rapide. Je suis
maintenant ici à Stuttgart depuis
seulement huit jours et je dois
avouer, après avoir longtemps parlé en
Suisse des mêmes idées que celles dont
je vous ai parlé ce soir, que les
impressions de cette dernière semaine
dans cette relation ont été une
expérience qui a scellé mes attentes
et mon espoir, et ce d'un côté très
particulier.
Voyez-vous, ce dont il s’agit
aujourd'hui, c'est que les humains des
larges masses veulent ce qui est de
raison synthétique. De mon discours,
vous sera venu par vous-mêmes comment
a été essayé pendant des années de
chercher la bonne chose auprès de ceux
qui, dans un certain sens, se sont vus
confier la direction de l'humanité. On
prêchait des oreilles sourdes.
Aujourd'hui beaucoup dépend des
masses, beaucoup dépend si l'on trouve
la possibilité de cultiver la raison
synthétique dans les cercles larges.
Ce fut donc une grande expérience pour
moi de pouvoir parler de ces idées,
comme on vous l'a dit, à de larges
masses de la population et de ne pas
avoir de contradiction. Je tiens cela
aujourd'hui comme extraordinairement
important, parce qu'il me semble que
si on cherche la voie, on la trouve,
et si elle n'a pas encore été trouvée
jusqu’à présent, ainsi je pense
qu'elle n’a pas été cherchée d'une
manière correspondant au but. Les
derniers jours me l'ont prouvé, c'est
pourquoi ils ont été une expérience
importante pour moi.
Toutefois, il y a toutefois beaucoup à
dire sur les points particuliers du
débat, mais compte tenu du temps
écoulé, en fait trop. Toutefois, je
voudrais me défendre contre un certain
nombre de choses, qui font suite aux
dernières paroles, qui ont en fait
montré une grande bonne volonté à mon
égard. Là j’aimerais simplement vous
recommander: lisez à la page 140 de
mon écrit « Les points centraux de la
question sociale dans les nécessités
de la vie du présent et de l'avenir »
: « Les institutions particulières de
la vie présentées ici auront montré
que le mode de pensée sous-jacent
n'est pas, comme certains pourraient
le penser - et comme a été cru en fait
lorsque j’ai exposer orale le présenté
ici et là - un renouvellement des
trois états, d’alimentation, de
défense et d’enseignement. Le
contraire de cette articulation/ce
membrement en états est recherché.
L'orateur précédent a dit qu’on trouve
aussi l'idée de la tri-articulation
chez Platon. Non, ce que je vous ai
présenté aujourd'hui est le contraire
de l’articulation en états. Ce ne sont
pas les humains qui sont nouvellement
articulés dans l'État, non les vieux
états seront remis debout, non l'idée
platonicienne sera réalisée, mais ce
qui est indépendant de l’humain,
l'organisme social, ce sera articulé
triplement, et l’humain vient par cela
à sa dignité d’humain pleine et
uniforme/unitaire en ce qu’il ne sera
pas divisé en classes. En ce que
l'organisme social deviendra un
tri-articulé, les différences de
classe seront surmontées. Entre nous
et Platon, il y a un fossé. Nous
devons aussi repenser vis-à-vis de
Platon. Je dois aussi le remarquer
expressément vis-à-vis de paroles
bienveillantes. Il est très important
que nous ne voulions pas couvrir ce
qui apparaît aujourd'hui avec une
quelque vieille idée de Platon.
Puis le nom de Karl Christian Planck
est apparu à plusieurs reprises
aujourd'hui d'une manière très
agréable. Aujourd'hui, je crois qu'il
y a aussi des personnalités ici dans
le salle qui se trouvaient au
Bürgermuseum il y a des années, où
tout de suite en pendant de mon
discours d’autrefois j’ai mis en
évidence les idées juridiques et les
idées d'État de K. C. Planck de la
manière correspondante. Oui, K. C.
Planck est aussi l'un de ceux que
j’aimerais le plus citer comme preuve
pour les aberrations de la vie
spirituelle des temps récents. Après
tout, K.C. Planck s'est vu obligé de
dire qu'il ne voulait même pas que ses
os soient enterrés dans sa patrie
ingrate. On a si peu écouté ce qu'il
avait à dire pour l'époque. Mais je
sais que si Planck se ranimait
aujourd'hui, il suivrait son temps. Il
en viendrait, s'il se posait la
question : à quoi ressemblerait en
réalité mon État régi par le droit
professionnel ? ---- à la
tri-articulation de lui-même. C'est ce
que je croit que le viable est chez
Planck, et je crois que ce sera une
bonne école préparatoire pour ce qui
doit être dit différemment
aujourd'hui, mais tant de décennies
après Planck - ce serait une bonne
école préparatoire si beaucoup de gens
voulaient lire le « Testament d'un
allemand » et d'autres livres de K. C.
Planck.
Maintenant, beaucoup de choses ont été
dites : Les négociations doivent être
labourées et ainsi de suite. Mais ne
s'agit-il pas aussi de négociations
qui ont maintenant déjà commencées,
alors que tant d’humains dont vous a
été raconté ; au idées tout d’abord
une fois s’être familiarisé jusqu’à un
certain degré ? C'est aussi l'avis de
notre commission, selon lequel sur
cette voie devrait être allé justement
plus loin. Mais maintenant, j'aimerais
quand même exprimer un mot, que
Gladstone, qui est aussi considéré par
maints comme un grand homme, a dit une
fois. Il a dit une fois que la
Constitution nord-américaine serait la
plus exemplaire qu'il connaisse.
Là-dessus, un autre, peut être un
homme d'État anglais plus spirituel, a
dit qu'à son avis, la Constitution
n'avait pas besoin d'être aussi bonne
que l’a dit Gladstone, car les
Nord-Américains savaient comment faire
la chose pour correcte poureux-mêmes
avec une mauvaise Constitution. Il
s’agissait/s’agirrait de ce que les
humains font en fait d'une
constitution.
Maintenant, au lieu d'entrer dans les
détails du débat, j’aimerais indiquer
les différences fondamentales qui
existent entre ce que je pense et ce
que beaucoup d’humains considèrent
comme le salut. Voyez-vous, ce dont il
s’agit ici, n'est pas de mettre en
place un quelque programme abstrait
dans lequel beaucoup d’humains voient
le salut, mais d’amener les humains
dans la vie sociale dans un tel
contexte/pendant qu'ils peuvent
trouver la bonne chose à partir de la
communauté sociale. Mon appel et mon
livre s'adressent aux humains. Au fil
des années écoulées, j'ai répété à
plusieurs reprises : je n'imagine pas
que je suis plus intelligent que
d'autres qui ont aussi de
l'expérience, mais il me semble
quand-même reposer dans mes
propositions qu'elles abordent la
réalité, la vie pratique. A chaque
instant les choses dont il s’agit ici
peuvent être réalisées ici et là à
partir de n'importe quel point de
départ. Il s'agit seulement qu’on ait
du courage à cela. J'ai souvent dit
qu'il ne restera peut-être pas une
pierre sur l'autre de mes propositions
individuelles/particulières, mais par
le qui vivre ensemble des humains on
trouvera ce le correct quand on
leur donne la possibilité de trouver
ce correct. Et les gens trouveront ce
correct lorsqu'ils se tiendront dans
la tri-articulation dans l'organisme
social. Mon appel s'adresse aux
humains eux-mêmes. Quand les humains
veulent atteindre l'institution
pensée, ainsi ils entrent en des
relations les uns avec les autres,
dans lesquelles ils peuvent vraiment
organiser leur vie sociale de telle
sorte que les conditions d'un
organisme social sain soient remplies.
C'est de chose pratique dont il
s’agit, d’une réunion pratique des
humains d’après l'organisme
tri-articulé. Alors on trouvera aussi
le droit/correct/juste dans la vie de
l’esprit, la vie de droit, la vie de
l’économie quand les humains sont de
cette manière dans trois domaines. Il
s'agit des humains, et pour comprendre
cet appel, on a besoin de rien d'autre
que la véritable foi aux humains. Il
m'a souvent été dit que l'appel est
difficile à comprendre. Je dois
avouer, je me suis étonné que les
humains ont dit cela qui, au cours des
quatre ou cinq dernières années, ont
tant compris que je n'ai pas compris.
Que n'a-t-on pas tout compris ou cru
comprendre lorsque cela venait du
Grand Quartier Général ou sinon
d'ailleurs ? Là, tout le monde l'a
compris et s'est même encadré les
dictons/expressions dans des cadres
dorés. Mais maintenant il s’agit, que
les humains comprennent quelque chose
une fois par eux-mêmes à partir de la
résolution libre la plus intérieure.
L’humain doit se placer sur lui-même,
c'est la première exigence. Cela va
comme ton fondamental par cet appel et
par tout ce qui sera voulu ici. Vous
pourrez d'ores et déjà prendre le ton
de base de l'appel à partir de ce que
j'ai dit en dernier, et j'espère que
ce qui sera voulu sera toujours de
mieux en mieux compris.
|
Auch heute wird es
mir obliegen, zu sprechen in
Anknüpfung an den Aufruf, den die
meisten der verehrten Zuhörer
vielleicht zu Gesicht bekommen haben
werden, «An das deutsche Volk und an
die Kulturwelt», der im wesentlichen
einen Ausweg sucht aus den schweren
Wirren, in die wir hineingeraten
sind, einen Ausweg aus dem
weltgeschichtlichen Chaos durch eine
besondere Art der Erfassung des
sozialen Lebens und der sozialen
Bewegung. Anknüpfen wird ferner
dasjenige, was ich auszuführen haben
werde, an mein eben erschienenes
Buch «Die Kernpunkte der sozialen
Frage in den Lebensnotwendigkeiten
der Gegenwart und Zukunft».
Gegenüber all demjenigen aber, was
in dieser ernsten Zeit zu sagen ist,
enthält auch dieses Buch zunächst
gerade durch die Art seines
Gesichtspunktes nur die ersten, die
allerersten Leitlinien. Und
insbesondere werde ich Sie bitten
müssen, auch heute zu
berücksichtigen, daß ich ja in der
kurzen Zeit eines Vortrages nicht
mehr werde geben können als die
allerersten Andeutungen des sozialen
Standpunktes, von dem die Rede sein
soll. Vielleicht kann in einer
nachfolgenden Diskussion manches
Spezielle hinzugefügt werden. Im
übrigen ist ja ein weiterer Vortrag
in Aussicht genommen, der dann
manches, was heute nur angedeutet
werden kann, des weiteren ausführen
soll.
Dasjenige, was heute zu sprechen
veranlaßt, so wie ich hier sprechen
möchte, das sind ja die wahrhaft
laut genug sprechenden sozialen
Tatsachen, die deutlich genug
bemerkbar sind über einen großen
Teil der zivilisierten Welt hin. Und
wer sie in ihrer wahren Gestalt zu
würdigen vermag, diese Tatsachen,
der kann ihnen absehen, daß wir mit
Bezug auf die Bewegung, welche sie
einleiten, erst im Anfange sind.
Aber es wird gut sein, gerade in
diesen Anfängen den vollen Ernst der
Sache ins Auge zu fassen. Da wird
vor allen Dingen denjenigen, welche
das verfolgt haben, was wir heute
die soziale Bewegung nennen, die ja
in dieser ihrer Gestalt mehr als ein
halbes Jahrhundert alt ist,
aufgefallen sein, daß jetzt, wo wir
den Tatsachen, die sich aus der
furchtbaren Weltkriegskatastrophe
herausgebildet haben,
gegenüberstehen, sich lang, lang
gehegte Gedanken, Parteimeinungen,
Anschauungen, wie, man möchte fast
sagen, Urteilsmumien ausnehmen, die
unter uns herumwandeln und die sich
überall tot erweisen gegenüber dem,
was die sozialen Tatsachen heute von
uns fordern. Wollen wir zu einer
fruchtbaren Meinung kommen, dann ist
es wohl notwendig, wenigstens kurz
hinzuweisen auf die Ursachen, warum
lang gehegte Parteimeinungen aller
Schattierungen sich gegenüber den
Tatsachen so unzulänglich erweisen.
Ich war vor nicht zu langer Zeit
anwesend bei jener Konferenz in
Bern, welche es sich zur Aufgabe
gemacht hat, Stellung zu nehmen zu
der Begründung des sogenannten
Völkerbundes. Heute, wo es notwendig
ist, denn sonst kommen wir keinen
Schritt weiter, in allen Dingen
offen und ehrlich zu sprechen, darf
wohl behauptet werden, daß
dasjenige, was bei dieser
Völkerbundskonferenz gewiß über
manches Bedeutsame, über manches
sehr schön Gedachte die Herren und
Damen da gesprochen haben in Bern,
dem, der die ganze Tiefe, den ganzen
Ernst der sozialen Weltbewegung
heute ins Auge zu fassen vermag, so
erscheint, wie ungefähr das
beschaffen war, was die Staatsmänner
der europäischen Staaten im Frühling
des Jahres 1914 zu den Völkern, zu
den Vertretungen der Völker
gesprochen haben. Ich will im
einzelnen auf die Dinge heute nicht
eingehen, möchte aber doch auch vor
dieser Versammlung auf die
bezeichnende Tatsache hinweisen, daß
der verantwortliche Außenminister
des Deutschen Reiches in einer
entscheidenden Sitzung des Frühlings
1914 zu sagen wagte, die allgemeine
politische Entspannung — bedenken
Sie bitte, die allgemeine
Entspannung, mit der gemeint war der
Weg zu einer Sicherung des
Weltfriedens für Jahre —, die hätte
erfreuliche Fortschritte gemacht.
Nun, sie hat solche Fortschritte
gemacht, daß auf sie folgte jene
Katastrophe, durch welche, gering
gerechnet, zehn bis zwölf Millionen
Menschen der zivilisierten Welt
totgeschossen und dreimal soviel zu
Krüppeln geschlagen worden sind.
Daran und an manches andere muß man
sich erinnern, wenn jetzt
diejenigen, die über die
Weltvorgänge, das soll ja nicht
geleugnet werden, recht gescheit
reden, gewissermaßen blind sind
gegenüber dem, was in den Tatsachen
als Keim für das Zukunftsgeschehen
wirklich verborgen liegt. Und damit
trifft man, ich möchte sagen von
vornherein, einen der Hauptpunkte,
über die wir heute werden zu
sprechen haben.
Man kann zurückblicken in die
letzten Jahrzehnte, und wenn man ein
Herz und einen Sinn gehabt hat für
dasjenige, was als proletarische
soziale Bewegung heraufgekommen ist,
so wird man sich sagen: Da hat sich
mancherlei im Laufe von mehr als
einem halben Jahrhundert gezeigt an
Hinweisen auf das, was die breite
Masse des Proletariertums in ihrem
Innersten als ihre Forderungen
empfindet. Man hat schon sehen
können, wenn man die Dinge verfolgt
hat, wie sich, ich möchte sagen, von
Jahrzehnt zu Jahrzehnt die
proletarischen Forderungen in einer
immer anderen Weise ausgesprochen
haben. Man hat daraus, wenn man
einen Sinn hatte für
weltgeschichtliche
Menschheitsbewegungen, sich sagen
müssen: Im Grunde genommen ist all
dasjenige, was bewußt gesprochen
wird, was da als Theorie formuliert
wird, was als Programm aufgestellt
wird, gar nicht in Wirklichkeit
dasjenige, um was es sich handelt.
Um was es sich handelt, das wären —
wenn ich das in der neueren Zeit oft
gebrauchte Wort auch hier anwende —
mehr oder weniger instinktive,
unbewußte Impulse, welche in einem
großen Teil der Menschheit lebten.
Diese unbewußten Impulse, sie
sprachen sich aus zum Beispiel in
mancherlei Vorspielen zu den
gegenwärtigen Ereignissen. Ich will
nur einige Etappen erwähnen.
In dem Eisenacher sozialen Programm
von 1869, da sehen wir zuerst
auftauchen aus ganz dunkeln, dumpfen
Seelenuntergründen des Proletariats
herauf die Forderung nach einer, wie
man sagte, «gerechteren Entlohnung
der handwerklichen Arbeit innerhalb
der sozialen Gesellschaft». Dann
aber, nach verhältnismäßig kurzer
Zeit, schon 1875 im sogenannten
Gothaer Programm, nahmen diese
Forderungen eine ganz andere, ich
möchte sagen, schon eine eigentlich
kommunistische Gestalt an. Da
handelt es sich nicht mehr,
wenigstens nicht in dem, was man
bewußt aussprach, darum, die Arbeit
in gerechter Weise zu entlohnen,
sondern da handelte es sich bereits
darum, Güter nach den Bedürfnissen
der Menschen in irgendeiner Weise
gerecht zur Verteilung, zur
Ausgleichung zu bringen. Dann
wiederum sahen wir, wie aber doch in
der proletarischen Bewegung
dasjenige lebendig bleibt, was ich
den Grundton nennen möchte eines
politischen Programms. In den
proletarischen Forderungen lebte bis
in den Beginn der neunziger Jahre
mehr oder weniger deutlich, daß
angestrebt wird eine Ausgleichung
der sozialen Ungleichheiten und vor
allen Dingen eine Überwindung des
Prinzips des Arbeitslohnes. Dann
sehen wir, wie diese politische
Farbe des Programms, ich möchte
sagen, merkwürdig zurücktritt, und
wie ein rein wirtschaftliches
Programm, die Vergesellschaftung der
Produktionsmittel, die
gesamtgenossenschaftliche Art der
Arbeit, zum Thema wird. Und so
könnte man noch weiter gehen. Ich
will ja nur das Prinzipielle
andeuten. Wer wirklich eingeht auf
dieses Werden der modernen sozialen
Bewegung, der muß nun aber auch nach
der anderen Seite hinüberblicken. Er
muß sich sagen: Was ist alles zum
Unheil der Menschheit nicht
geschehen gegenüber dem, was da
auftrat! Was hätte geschehen können?
Was ich jetzt sage, soll nicht eine
Kritik geschichtlicher
Entwickelungen sein, denn ich weiß
selbstverständlich so gut wie jeder
andere, in welchem Sinne
geschichtliche Entwickelungen
notwendig sind, und wie unsinnig es
ist, etwa gar eine moralische oder
sonstige verurteilende Kritik in die
Vergangenheit zu senden. Etwas
anderes ist es aber, an manchem
Versäumten für die Gegenwart gerade
zu lernen. Was hätte geschehen
sollen, das kann ja doch wohl nicht
anders als so ausgesprochen werden:
Wir hatten leitende, führende
Persönlichkeiten innerhalb der
Oberschichte der menschlichen
sozialen Ordnung — diese leitenden,
führenden Schichten, haben sie sich
geneigt gezeigt, aus dem, was sie
als soziale Erfahrung, als soziale
Wissenschaft auf Grundlage ihrer
Klassenbevorzugung heraufgebracht
haben in die neuere Zeit, tiefer zu
verstehen, was das Proletariat will,
als dieses Proletariat selbst?
Natürlich ist es eine Hypothese,
wenn ich das Folgende ausspreche,
aber eine Hypothese, welche
vielleicht doch die Situation
beleuchtet.
Sehen Sie, wie anders wäre alles
geworden, wo stünden wir heute, wenn
sich innerhalb der führenden
Schichten der Menschheit
Persönlichkeiten gefunden hätten,
welche die proletarischen
Forderungen aufgefangen, sie
durchdrungen hätten mit sozialen
Erfahrungen, mit sozialem Wissen,
mit solchen sozialen Erfahrungen,
solchem sozialen Wissen, die hätten
praktisch werden können — und wenn
von da der Ausgangspunkt hätte
gewonnen werden können für eine
Umgestaltung des sozialen Lebens
vielleicht schon vor Jahrzehnten!
Das darf man sich für eine gesunde
Selbstbesinnung nicht ersparen: zu
erkennen, was nach dieser Richtung
furchtbar versäumt worden ist.
Versäumt worden ist aus dem Grunde,
weil man es in einem gewissen Sinne
hat versäumen müssen, weil das
Geistesleben der neueren Menschheit
ein solches war, daß es einfach
nicht zulangte, um ein solches
Verständnis aufzubringen. Und hier
stehen wir vor dem ersten Kernpunkte
der sozialen Frage in den
Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart
und Zukunft.
Ich weiß sehr gut, daß ich mit dem,
was ich in dem ersten Drittel meiner
Ausführungen heute werde zu sagen
haben, für manchen etwas Unbequemes,
vielleicht sogar Unverständliches,
ja Langweiliges sagen werde. Aber
wer den Ernst gerade des ersten
Gliedes der sozialen Frage, der
geistigen sozialen Frage nicht
einsieht, der wird nichts beitragen
können zum Herauskommen aus dem
Chaos und der Wirrnis der Gegenwart.
Wir müssen uns unbedingt gestehen,
daß das Geistesleben, welches
heraufgebracht worden ist durch die
Oberschichten der menschlichen
Gesellschaft, daß dieses
Geistesleben, so wie es gestaltet
war, den Tatsachen nicht gewachsen
war. Heute noch immer zeigt sich das
Erbgut dieses Geisteslebens den
Tatsachen erst recht nicht
gewachsen. Sehen wir einmal hin, was
eigentlich geschehen ist. Es ist
oftmals und zwar mit Recht betont
worden, daß die neuere proletarische
Bewegung heraufgekommen ist
innerhalb der
Entwickelungsgeschichte der
Menschheit durch die neuere Technik
und durch die kapitalistische
Wirtschaftsordnung. Gegen diese
Betonung von wahren Tatsachen soll
selbstverständlich nichts
eingewendet werden. Allein so wahr,
so richtig wie diese Tatsachen sind,
eine andere Tatsache, die man gerne
ableugnen möchte, sie ist ebenso
wahr, sie ist ebenso richtig; und
sie ist vor allen Dingen für
dasjenige, was heute zu geschehen
hat, eigentlich wichtiger als alles
andere: Vor vielleicht drei bis vier
Jahrhunderten beginnt, zugleich mit
dem Heraufkommen der neueren Technik
und des seelenverödenden
Kapitalismus, der Prozeß desjenigen,
was man nennen könnte die moderne,
mehr wissenschaftlich orientierte
Weltanschauung.
Ich habe bei Proletariern und
Nichtproletariern, bei Arbeitern und
Bürgerlichen vor etwa zwanzig Jahren
den heftigsten Widerspruch erfahren,
als ich im Berliner
Gewerkschaftshaus damals, was ich
klar zu erkennen glaubte, aussprach:
Die moderne Arbeiterbewegung trägt
im eminentesten Sinne — es klingt
paradox, doch ist es so — den
Charakter einer Gedankenbewegung. So
sonderbar es klingt, es ist so. Sie
geht aus von Gedanken. Geht von
Gedanken aus, die sich, immer
weitere und weitere Kreise ziehend,
hineinsenkten in die Seelen der
proletarischen Bevölkerung in den
Stunden des Abends, die sich diese
proletarische Bevölkerung abrang von
der Ermüdung des Tages, und in denen
wahrhaftig vielfach eine
lebenswirklichere Weltanschauung,
eine lebenswirklichere Auffassung
der sozialen Tatsachen gepflegt
worden ist, als von den
Nationalökonomen der Universitäten
und Lehranstalten, die im
wesentlichen dasjenige gaben, was
die bürgerliche Klasse über das
Wirtschaftsleben und das sonstige
Leben der neueren Zeit zu sagen
hatte. Was in die Gedanken und
namentlich in die Denkgewohnheiten
des modernen Proletariats sich
einlebte, es ist im Grunde genommen
wichtiger, bedeutungsvoller als
alles andere für die Bewegungen, die
heute durch die zivilisierte Welt
gehen. Denn was liegt da eigentlich
vor? Nun, ich sagte schon, mit dem
Heraufkommen der neueren Technik,
mit dem Heraufkommen der
kapitalistischen Wirtschaftsordnung
kam auch aus den alten
Weltanschauungen, die mehr einen
allgemein menschlichen oder auch
einen religiösen Charakter hatten,
die neuere, mehr wissenschaftlich
orientierte Weltanschauung herauf.
Diese wissenschaftlich orientierte
Weltanschauung, wie trat sie den
Bürgerlichen, wie trat sie dem
Proletariat entgegen?
Über diese Tatsache kann man nur ein
Urteil gewinnen, wenn man nicht von
oben herunter, wie so viele in der
Gegenwart, bloß gelernt hat, über
das Proletariat zu denken, nein,
wenn einen sein Schicksal dazu
gebracht hat, mit dem Proletariat zu
denken! Sehen Sie, was man im
Zeitalter der Technik, im Zeitalter
des Kapitalismus zu denken, zu
empfinden gelernt hat, das führte ja
gewiß viele Angehörige der
leitenden, führenden Kreise der
Menschheit dazu, freigeistig,
freireligiös zu werden. In dieser
Beziehung lebte eben leider, leider
die moderne Menschheit in einer
furchtbaren Illusion, die heute
durchschaut werden muß. Ja, man
konnte ein solcher Naturforscher wie
Carl Vogt sein, man konnte ein
naturwissenschaftlicher
Popularisator wie Büchner sein, man
kann ganz aufrichtig und ehrlich mit
dem Kopfe dem Naturgedanken ergeben
sein, aber der ganze Mensch, er kann
doch in einer sozialen Ordnung
drinnenstehen, die es ihm unmöglich
macht, mit mehr als mit dem Kopfe
sich empfindend zu bekennen zu den
neueren Denkgewohnheiten. Anders war
das beim Proletariat. Ich möchte
eine Szene erwähnen, die nicht
verhundertfacht, die vertausendfacht
werden könnte. Eine Szene von der
Art, wie sie sich als folgenschwer
zugetragen haben und die in ihrer
ganzen weltgeschichtlichen Bedeutung
zu erkennen die führenden Klassen
bisher doch versäumt haben. Sehen
Sie, ich erinnere mich lebhaft, weil
ich daneben stand, als vor jetzt
zwanzig Jahren einmal Rosa Luxemburg
in Spandau bei Berlin sprach zu
einer Proletarierversammlung in
ihrer eigentümlichen, gemessenen,
überlegten Art. Sie sprach über die
Wissenschaft und die Arbeiter, eine
von jenen Reden, deren Früchte jetzt
in der ganzen Welt aufgehen. Nur mit
wenig Worten will ich Ihnen das
Wesentlichste dieser Rede hier
andeuten. Da sprach ganz aus dem
Bewußtsein moderner
wissenschaftlicher Orientierung
heraus Rosa Luxemburg zu den
Arbeitern, die sich am
Sonntagnachmittag versammelt hatten
mit ihren Frauen, ja mit ihren
Kindern, um etwas zu hören über die
Frage: Wie kommt der Mensch als
Arbeiter zu einem menschenwürdigen
Dasein? oder: Wie hat er über sein
Dasein als Mensch zu denken? — Sie
sagte damals: O lange, lange hat die
Menschheit in Illusionen gelebt über
die alten Zeiten. Jetzt endlich ist
die Menschheit dazu gekommen, durch
ihre Wissenschaft zu erkennen, wie
alle Menschen vom gleichen
tierischen Ursprung sind. Wie der
Mensch sich anfangs — das sind fast
ihre eigenen Worte — höchst
unanständig als Baumkletterer
benommen hat. Dann fügte sie hinzu:
Kann da noch jemand glauben, daß bei
solch gleichem Ursprung für alle
Menschen irgendeine Berechtigung da
sei für das, was als soziale
Ungleichheiten heute auftritt?
Sehen Sie, da war ein Wort
gesprochen, das der moderne
Proletarier in einer ganz anderen
Weise auffaßte, als es aufzufassen
vermochte der Angehörige der bisher
führenden Schichten der Menschheit.
Der Angehörige der bisher führenden
Schichten der Menschheit war mit
seinem Kopfe von einem solchen Wort
vielleicht überzeugt, aber er stand
als ganzer Mensch in einer sozialen
Ordnung drinnen, die ein
Überbleibsel war von
Weltanschauungen früherer Zeiten, in
allerlei, wenn er es auch sich nicht
gestand, in allerlei religiösen,
künstlerischen und sonstigen
Empfindungen. Er war nicht darauf
angewiesen, seinen ganzen Menschen
in das Licht einer solchen
Weltanschauung zu stellen. Der
Proletarier aber war genötigt,
seinen ganzen Menschen im Lichte
einer solchen Weltanschauung zu
sehen. Warum? Nicht daß die Maschine
aufgekommen ist, nicht daß der
Kapitalismus heraufgekommen ist, war
das Wesentliche. Das Wesentliche
war, daß der Proletarier
hinweggerufen worden ist von den
früheren Lebensbedingungen, die ihm
aus dem Handwerk oder dergleichen
selbst heraus irgend etwas mitgaben
zur Beantwortung der Frage: Was bist
du als Mensch wert unter Menschen?
Jetzt stand er an der Maschine; das
gibt ihm keinen Zusammenhang
zwischen sich und den andern
Menschen. Jetzt stand er drinnen in
der bloßen Wirtschaftsordnung des
Kapitalismus. Jetzt war er genötigt,
von einer ganz anderen Seite her
sich die Frage zu beantworten: Was
bist du eigentlich als Mensch? —
Daher wandte er sich wie an seine
neue Religion an diese moderne
Weltanschauung, die für die anderen
eben eine Kopfüberzeugung war, für
ihn aber etwas, was seinen ganzen
Menschen erfüllte. Nun, was da der
Proletarier übernommen hatte und was
zuletzt auch ausfüllte alles, was
sich ausbreitete als soziale
Anschauung in der Arbeiterschaft,
woher stammte das alles? Es stammte
doch, wenn das auch nicht immer
durchschaut worden ist, aus der
Entwickelung der führenden,
namentlich der bürgerlichen
Schichten der menschlichen
Gesellschaft. Das, was der
Proletarier übernommen hatte an
Weisheit, an Wissenschaft, an
materialistischer Anschauung über
den Menschen, das war nicht in dem
Intellekte des Proletariers
gewachsen, das war Erbgut
desjenigen, was das bürgerliche
Denken in der neueren Zeit
ausgebildet hatte. Der Proletarier
brachte nur, während er ganz anders
leben mußte, das bürgerliche Denken
bis zu seiner letzten Konsequenz,
bis zu seiner äußersten
Ausgestaltung. Und was wurde es in
seiner Seele? Oh, er war überzeugt
davon, daß dieses letzte Erbgut von
seiten des Bürgertums ihm doch etwas
Seelentragendes geben müsse. Es war
gewissermaßen unbewußt das letzte
große Vertrauen, das das Proletariat
dem Bürgertum entgegenbrachte, und
das darin bestand, daß es die neuere
materialistische Weltanschauung von
dem Bürgertum übernahm. Dieses
letzte große Vertrauen, es ist — das
ist wenigstens das unbewußte Gefühl
des Proletariers —, es ist getäuscht
worden. Und das ist es, was den
heutigen sozialen Tatsachen, trotz
aller Auswüchse, im innersten Wesen
doch zugrunde liegt.
Wenn wir auf diese Tatsache
hinsehen, dann müssen wir gerade das
Unbewußte, gerade dasjenige, was die
Folge des Erwähnten in der Seele des
Proletariers war, das müssen wir so
recht ins Auge fassen. Der
Bürgerliche — greifen Sie sich ans
Herz, versuchen Sie es zu erkennen
durch eine wahre Selbstbesinnung,
wenn Sie Bürgerlicher sind oder Ihre
Vorfahren Bürgerliche waren —, der
Bürgerliche hat als Überlieferung
früherer Zeiten ganz andere
Empfindungen. Der moderne
Proletarier wies nach seiner
Lebensart, nachdem er zur öden
Maschine, zum öden Kapitalismus
gerufen worden ist, diese alten
Überlieferungen ab. Seine Seele
sollte diese neuere Weltanschauung
ausfüllen, sie konnte es nicht. Und
so sehr mit Begeisterung der
Proletarier sich bekannte zu dem,
was diese Weltanschauung sagte, er
fühlte sich in seiner Seele verödet,
er fühlte sich lechzend nach einem
anderen Geistesleben. Denn dieses
Geistesleben, die Frucht der neueren
Geistigkeit, hat keine Stoßkraft für
die großen Seelenfragen der
Menschheit. Dieses Geistesleben sagt
nichts aus über den Zusammenhang des
Menschen mit dem, was ein jeder
Mensch doch in seiner Brust als
seine höhere Menschlichkeit fühlt.
Das wirkte verödend. Das wirkte so
in der Seele des Proletariers, daß
er nach etwas Unbestimmtem lechzte.
Das ist es, was in allen möglichen
Forderungen sich dann maskierte, was
in allen möglichen Ausgestaltungen
zutage trat. Wir werden diese
Maskierung, diese Ausgestaltungen
nicht verstehen, wenn wir uns nicht
entschließen können, die Sache in
ihrer vollen Tiefe von dem
Gesichtspunkte einer wirklichen
Weltanschauungsfrage ins Auge zu
fassen. Keine Stoßkraft für
Weltanschauungsangelegenheiten,
keine Stoßkraft für das
Allgemein-Menschliche hatte dieses
neuere Geistesleben. Wenn die
führenden Schichten der neueren
Menschheit suchten nach einer
solchen Stoßkraft, suchten nach
etwas im Geistesleben, das
seelentragend sein sollte, dann
wandten sie sich an die alten
religiösen Vorstellungen, an die
alten künstlerischen, ästhetischen,
ethischen oder sonstigen
Anschauungen. Aber das, was sie dem
Proletarier vermittelt haben, was
der Proletarier allein verstehen
konnte, das war nicht seelentragend,
das ist bis heute nicht
seelentragend. Fragen müssen wir:
Woher kommt denn das? Da müssen wir
nicht die Theoretiker fragen, da
müssen wir wahrhaftig keine grauen
Theorien aufbauen. Da müssen wir in
eine wirkliche Lebenspraxis
untertauchen, wenn wir klar sehen
wollen. Ich kann natürlich die
welttragenden Tatsachen heute nur
skizzieren, sie lassen sich aber
voll zum Beweise bringen. Indem die
neuere Zeit mit ihrer Technik, mit
ihrem Kapitalismus heraufrückte, da
war aus der früheren Entwickelung
etwas zurückgeblieben, was für den
Kenner nur sehr entfernt ähnlich
sieht demjenigen, was wir heute
Staat nennen, insofern dieser Staat
wahrhaftig von genügend Menschen,
man möchte sagen, fast wie ein Götze
angebetet und verehrt wird.
Diejenigen Menschenklassen, die die
führenden waren im Beginn der
neueren Zeit, als Technik und
Kapitalismus heraufkamen, sie
benützten den Rahmen des Staates, um
in diesen Rahmen all dasjenige
hineinzubringen, was hineinzubringen
ihnen bequem war. Und wir sehen
eigentlich berechtigt vom damaligen
Standpunkt aus, wenigstens
begreiflich vom damaligen Standpunkt
aus, wo man gegen die Kirche, gegen
manche andere Mächte zu kämpfen
hatte, wie seit der Morgenröte des
neueren Geisteslebens, des
geschichtlichen Lebens überhaupt,
das Geistesleben immer mehr und mehr
einbezogen wird in die Sphäre des
Staates. Die Schule, andere Zweige
des Geisteslebens, sie wurden immer
mehr und mehr einbezogen in die
Sphäre des Staates. Man sah darin
gerade den großen Fortschritt der
neueren Zeit. Deshalb ist es heute
so schwer, auf diesem Gebiete gegen
das allgemeine Vorurteil anzukämpfen
und auszusprechen, daß gerade auf
diesem Gebiete der Rückzug
angetreten werden muß, wahrhaftig
nicht in ein schwarzes Mittelalter,
aber in die Befreiung des
Geisteslebens auf allen Gebieten vom
Staate. Das ist es, was man heute
wird einsehen müssen, daß es
notwendig ist, wenn man nur mit
irgendeiner auch nur geringen Kraft
wird mitwirken wollen zum
Herauskommen aus der furchtbaren,
der schrecklichen Lage, in die sich
die Menschheit selbst hineingebracht
hat. Als ein Fortschritt wurde es
angesehen, alles nach und nach in
die Aufsicht des Staates zu setzen,
was dem Geistesleben angehörte. Nur
wenigen künstlerischen Gebieten,
einigem, was man für lebensunwichtig
ansieht, wurde auf dem geistigen
Gebiete noch die Freiheit gelassen.
Ja, derjenige, der die Verhältnisse
auf diesem Gebiete kennt, der weiß,
was es bedeutet, daß man in der
neueren Zeit so hochmütig geworden
ist mit Bezug auf das Urteil, das
man immer wieder hören kann, im
Mittelalter habe die Philosophie,
und man meint damit alle
Wissenschaft, alles menschliche
Geistesleben, die Schleppe
nachgetragen der Theologie. Nun ja,
die Schleppe wird ja freilich der
Theologie heute von der Mehrzahl
derjenigen, die sich geistig
wirklich betätigen auf der Höhe der
Zeit, nicht nachgetragen, aber etwas
anderes findet statt. Ich möchte es
kennzeichnen, indem ich Ihnen ein
Wort anführe, das aber
verhundertfacht, nein,
vertausendfacht werden könnte. Ein
sehr berühmter, mit Recht berühmter,
bedeutender Naturforscher der
neueren Zeit sprach sich einmal als
Generalsekretär der Berliner
Akademie der Wissenschaften über
seine Kollegen, über die ganze
Körperschaft der Berliner Akademie
der Wissenschaften aus und sagte,
diese Gelehrten, sie seien mit Stolz
die wissenschaftliche Schutztruppe
der Hohenzollern. Nun, das, denken
Sie es einmal aus, bezeugt Ihnen, in
welche Abhängigkeit das Geistesleben
geraten ist, nachdem es sich
gerettet hat aus den Fängen der
Theologie. Es trägt nicht mehr der
Theologie die Schleppe nach. Was es
aber geneigt ist, gegenüber dem
Staate zu tun, oh, die letzten
viereinhalb Jahre beweisen es. Lesen
Sie dasjenige, was deutsche
Geschichtsschreiber geschrieben
haben. Und wahr, leider höchst wahr
ist es -- nicht allein die
Verwaltung, die Stellenbesetzung der
Wissenschaften hängt etwa ab von dem
Staate, nein, derjenige, der die
Dinge wirklich kennt, der weiß, daß
diese Wissenschaft, die vom Staate
abhängig geworden ist, auch ihrem
Inhalte, ihrem Bestande nach vom
Staate abhängig wurde, und vor allen
Dingen insofern, als solche Menschen
sie machten, die den Quell
ursprünglichen Geisteslebens in sich
ertöteten und mehr oder weniger ganz
und gar nur Mittler wurden zur
Behauptung desjenigen, was
eigentlich der Staat in ihnen
behauptet. Schwierig wird es sein,
dasjenige, was das eben
Ausgesprochene alles enthält, frank
und frei und mutig zu bekennen, aber
es muß bekannt werden. Denn
eingesehen werden muß, daß
Geistesleben nur so möglich ist in
seiner wirklichen Wesenheit, daß es
die Menschen trägt, daß es vor allen
Dingen die Seelen trägt, daß
Geistesleben nur möglich ist, wenn
es auf sich selbst, auf die eigene
Freiheit gestellt ist, wenn vom
Lehrer der untersten Schule ab jeder
weiß: Du unterstehst keinem Befehl
des Staates, sondern lediglich der
Verwaltung derjenigen, die aus dem
Geistesleben herausgewachsen sind
und ihm dienen. Mit diesem
Geistesleben, das vom Staate
vollständig unabhängig ist, mit
diesem Geistesleben wird etwas
geschaffen werden können, was ein
gesunder Boden für
Geistesentwickelung überhaupt ist.
Was haben wir denn erlebt innerhalb
der geistigen Entwickelung der
neueren Zeit? Oh, wie ist im Grunde
genommen das alles fremd dem
wirklichen Leben, was innerhalb der
Mauern des wissenschaftlichen
Betriebes gepflegt wird. Und was
vermissen wir daher auf dem Boden
des Wirtschaftslebens überall?
Einsichtige Kenner dieses
Wirtschaftslebens geben heute zu,
daß uns das Allerwichtigste fehlt
gerade im Wirtschaftsleben, daß uns
fehlt zum Beispiel eine wirkliche
Industriewissenschaft. Das
Wirtschaftsleben, das konnte nicht
zurückbleiben, das mußte mit dem
Gang der neueren Entwickelung gehen.
Es war unmöglich, daß man zum
Beispiel in Deutschland dabei blieb,
für die deutsche Eisenindustrie nur
799 000 Tonnen Roheisen zutage zu
fördern, wie man es in den ersten
sechziger Jahren des neunzehnten
Jahrhunderts getan hat. Nein, es war
notwendig, schon Ende der achtziger
Jahre nicht 799 000 Tonnen Roheisen
zutage zu fördern, sondern 4 500 000
Tonnen. Was ist das Bemerkenswerte
an dieser Roheisengewinnung? Daß
diese 799 000 Tonnen Roheisen im
Beginn der sechziger Jahre des
neunzehnten Jahrhunderts von etwas
mehr als 20 000 Arbeitern zutage
gefördert worden sind und
merkwürdigerweise die 4 500 000
Tonnen in den achtziger Jahren von
auch nur wenig mehr als 20 000
Arbeitern zutage gefördert wurden.
Was heißt das? Das heißt: So sind
die technischen Vervollkommnungen
fortgeschritten, so drängte das
Wirtschaftsleben zum Fortschritt,
daß von derselben Anzahl Arbeiter
Ende der achtziger Jahre 4 500 000
Tonnen Roheisen zutage gefördert
werden konnten, von denen anfangs
der sechziger Jahre nur 799 000
Tonnen gefördert worden sind. Da
fragt man sich aber dann: Ist
gefolgt in der richtigen Weise
dieser Vervollkommnung der Technik
die Vervollkommnung auf anderen
sozialen Gebieten? Nein. Und
einsichtige Kenner gestehen es heute
ohne weiteres, daß uns fehlt eine
Wissenschaft, welche zum Beispiel
geeignet ist, nach den Anforderungen
der Gegenwart der Produktion im
Sinne der gesteigerten Konsumtion so
zu helfen, daß die Betriebe überall
am richtigen Ort angelegt werden,
daß die Betriebe von anderen, sie
unterstützenden Betrieben in der
Nachbarschaft richtig begleitet
werden. Wer heute verfolgt, was
wegen des Mangels einer
Industriewissenschaft in dieser
Beziehung an wirtschaftlichem Chaos
zutage gefördert worden ist, der
sieht erst hinein in die wahren
Gründe, in die wahrhaft praktischen
Gründe für die heutige soziale
Bewegung. Denn ein gesundes
Geistesleben, ein Geistesleben, das
nicht in bequemer Art abhängig sein
darf, sich stützen lassen darf vom
Staate und seinen Hilfskräften,
sondern an jedem Tage aufs neue zu
beweisen hat seine Fähigkeit, seine
Kraft für die soziale Ordnung, ein
solches Geistesleben, das ist ein
gesunder Boden für alle Geistigkeit.
Und geradeso wie Sie sich sagen,
wenn Sie einen schlechten Weizen
aufsprießen sehen, da ist ein
unvollkommener Boden darunter —, so
müßten Sie sich heute sagen: Daß wir
keine Industriewissenschaft haben,
daß wir dasjenige nicht haben, was
wir wie das Brot selber brauchen zur
Gesundung unseres Wirtschaftslebens,
das rührt davon her, daß der Boden,
auf dem die praktischen
Wissenschaften gedeihen sollten,
ungesund ist, daß das Geistesleben
nicht aufsprießen läßt diejenigen
Menschen, die die richtigen Leiter
der kapitalistischen Verwaltung
sind, diejenigen Menschen, die nun
wirklich Vertrauen finden können in
der breiten Masse derer, die
arbeiten müssen.
Sehen Sie, so sind die
Zusammenhänge. Entweder sieht man
die Zusammenhänge so, dann findet
man einen Weg hinaus aus dem Chaos —
es ist aber nötig, in diesen
tieferen Zusammenhang
hineinzuschauen — oder man sieht
diesen Zusammenhang nicht, dann geht
man, was man auch unternehmen mag im
Sinne des alten Denkens über die
Wirtschaft, dann geht man weiter
hinein in das Chaos, weiter hinein
in den Raubbau, in den Abbau. Denn
nur dadurch kommen wir über diesen
Raubbau, über diesen Abbau hinaus,
daß wir anfangen bei der
Sozialisierung des Geisteslebens
selber. Sozialisieren im
Geistesleben heißt aber, dieses
Geistesleben emanzipieren vom
Staatsleben, dieses Geistesleben von
der untersten Schulstufe bis hinauf
zur Universität auf sich selbst
stellen und die Beziehungen der
Menschheit zu diesem Geistesleben
vollständig freimachen.
Glauben Sie mir, ich kenne alle die
Einwände, die gemacht werden können
gegen dasjenige, was ich eben gesagt
habe. Ich weiß, daß sowohl von
bürgerlicher wie von proletarischer
Seite mir gesagt werden wird: Nun,
wenn die Schule wieder frei werden
wird, dann wird wieder
Analphabetismus blühen und ähnliche
Dinge. Sehen Sie, ich möchte vor
allen Dingen eines anführen gegen
die Einwände, die von
sozialistischer Seite gegen das
gemacht werden mögen, was ich jetzt
eben ausgesprochen habe. Von
sozialistischer Seite legt man einen
großen Wert auf die sogenannte
Einheitsschule. Man sagt sich, es
darf in der Zukunft nicht mehr eine
Ständeschule existieren, es müssen
die Kinder aller Menschen in einer
Einheitsschule wenigstens bis zum
vierzehnten oder fünfzehnten Jahre
unterrichtet werden. Nun gut,
glauben Sie aber, daß eine andere
Schule als eine Einheitsschule
bestehen wird, wenn aus sachlichen
Gründen der selbständige geistige
Organismus, der vom Staate
unabhängige geistige Organismus
diese Schule einrichten wird? Ich
habe ein kleines Büchelchen
geschrieben: Die Erziehung des
Kindes vom geisteswissenschaftlichen
Standpunkte aus. Sie mögen zu diesem
Standpunkte was immer für eine
Stellung einnehmen. Ich kann jede
gegnerische Stellung zu diesem
Standpunkte voll begreifen; aber
sehen Sie von dieser Stellung ab,
sehen Sie ab von dem, was rein vom
schulphilosophischen Standpunkte aus
über eine solche Anschauung zu sagen
ist, und Sie werden sehen, da wird,
indem die Erziehung des Kindes
besprochen wird, rein Rücksicht
genommen auf dasjenige, was sich im
Menschen bis zum Reifealter
entwickelt. Da kommt man gar nicht
darauf, wenn man aus sachlichen
Gründen des Geisteslebens über die
Konstitution einer Schule spricht,
etwas anderes als eine
Einheitsschule auszugestalten. Das
wird ein Bedürfnis des vom Staate
emanzipierten Geisteslebens sein,
daß dieses Geistesleben sich jeden
Tag aufs neue in seinen Vertretern
wird als wirksam zu erweisen haben,
daß es nur auf sich selbst gestützt
seine wahre Wesenheit und Kraft dem
sozialen Leben zur Verfügung stellen
wird. Ein solches Geistesleben wird
nicht in abstrakten Höhen leben, es
wird nicht predigen. Ein solches
Geistesleben wird nicht weltfremde
Wissenschaftlichkeit hinter Mauern
pflegen, es wird Menschen ausbilden,
die, wenn sie die Gedanken dieser
Geistigkeit in sich tragen, zu
richtigen Leitern des
Wirtschaftslebens werden, unseres so
komplizierten, so viele
Anforderungen stellenden
Wirtschaftslebens.
Das Geistesleben ist durch den Staat
nicht praktisch, es ist unpraktisch
geworden, es ist abstrakt geworden.
Ich habe seit Jahrzehnten
denjenigen, zu denen ich sprechen
durfte, immer wieder gesagt: Ihr
kennt Lehren, Ihr kennt Theorien,
die sich zum Beispiel zuspitzen zur
Ethik, zur Moral, so daß den
Menschen gepredigt wird «Liebe
deinen Nächsten wie dich selbst»,
oder gepredigt wird von
Brüderlichkeit, von allgemeinem
Mitgefühl und dergleichen. Mir
kommen diese Predigten vor, wie wenn
man zum Ofen, der im Zimmer steht,
sprechen würde: Du, Ofen, so siehst
du aus; deine Wesenheit fordert dich
auf, das Zimmer warm zu machen, das
ist deine Ofenpflicht, dein
kategorischer Imperativ, so mache
also das Zimmer warm! Beim Ofen
nützt die Predigt so wenig wie beim
Menschen. Darum handelt es sich, daß
wir dem Ofen gar nicht predigen, daß
wir aber Holz oder Kohlen
hineinlegen und sie anzünden.
Ebensowenig passen in unsere heutige
soziale Ordnung noch diejenigen
geistigen Betriebe, welche in
abstrakter Höhe sich halten, es
passen hinein allein diejenigen,
welche wirklich den Zugang finden zu
dem, was in dem Menschen lebt.
Glauben Sie, daß wenn zum Beispiel
seit der Mitte des neunzehnten
Jahrhunderts — aber das ist
natürlich eine Hypothese — ein
wahrhaft lebendiges Geistesleben
bestanden hätte, man wäre ebenso
unverständig dem Eisenacher, dem
Gothaer, dem Erfurter Programm
gegenübergestanden, wie man ihnen
gegenübergestanden hat? Nein,
nimmermehr! Auf dem Boden eines
gesunden Geisteslebens hätte sich
eine gesunde Industriewissenschaft,
eine gesunde soziale Wissenschaft
entwickelt. In der
Sozialwissenschaft insbesondere
haben wir immer das Pferd beim
Schwanze aufgezäumt. Statt daß
diejenigen, die berufen waren über
soziale Ordnung, über
Wirtschaftsordnung zu sprechen,
irgendwie etwas gefunden haben, was
zu geschehen hat, was hätte
entsprechen können den Anforderungen
des Proletariats, statt dessen haben
die Herren dasjenige verzeichnet,
was schon da war. Das ist es, was
uns auf diesem Gebiete so tief
heruntergebracht hat. Und der
Proletarier, ihm war nichts anderes
möglich, als an seinem Leibe die
Folgen dessen zu erleben, was aus
solchen Tatsachen heraus, wie ich
sie dargestellt habe, mit der
Wirtschaftsordnung, in die er
eingespannt war, angerichtet wurde.
Er sah von seinem Standpunkte an der
Maschine, von seiner Einspannung in
den seelenverödenden Kapitalismus
hin auf das Geistesleben der
leitenden, führenden Klassen. Nun ja
gewiß, diese leitenden, führenden
Klassen, die konnten nicht anders,
als das Leben immer mehr und mehr
demokratisch gestalten, sie riefen
die breiten Massen der Menschheit
zur Demokratie auf. Sie verfielen
nach und nach auch darauf, von dem,
was sie als Geistesleben pflegten,
allerlei abzugeben an das
Proletariat; Volkshochschulen wurden
gegründet, Kunsthäuser, in denen dem
Volke gezeigt wurde, was die anderen
Klassen an Kunst hervorbringen und
so weiter. Was sich da ausgestaltete
— niemand soll natürlich ein Vorwurf
gemacht werden, denn die Leute
glaubten, das Rechte zu tun, was im
Sinne des Fortschritts in der
Demokratie lag —, aber was in
Wirklichkeit in Szene gesetzt wurde,
war nichts weiter als eine große
Lebenslüge. Man verstand sie nur
nicht, diese Lebenslüge. Wenn man
aufrief die breiten Massen des
Proletariats, daß sie anschauen
sollten die Bilder der Bürgerlichen,
daß sie zuhören sollten bei den
Schulkursen der Bürgerlichen, und
wenn ihnen dann eingeredet wurde,
sie verständen etwas davon, dann war
das nicht wahr. Denn man kann auf
dem Gebiete des Geisteslebens nichts
erleben, wenn nicht das Erzeugte
innerhalb der gleichen Gemeinschaft
erzeugt ist. Indem eine tiefe Kluft
sich auftat in bezug auf die
sozialen Erlebnisse des Proletariats
und des Bürgertums, war auch das
angebliche Verstehen der
bürgerlich-geistigen Hervorbringung
von seiten des Proletariats weiter
nichts als eine Lebenslüge.
So konnte das Proletariat nicht
anders, als sich hineingestellt
fühlen in das bloße
Wirtschaftsleben. Es war ja alles
daraufhin organisiert, daß nur
wenige die Früchte dieses
Geisteslebens wirklich genießen
konnten. Das Proletariat aber, was
nahm es denn wahr? Auf dem Gebiete
des Wirtschaftslebens nahm es wahr
das Kapital, die Wirksamkeit seiner
eigenen Arbeitskraft und die
Warenzirkulation, Warenerzeugung und
den Warenkonsum. Das war alles, was
es in Wirklichkeit erlebte. Sah es
aber auf den Staat hin, welcher in
dieser Weise seinem Rahmen nach
benützt wurde, wie ich es eben
dargestellt habe von den leitenden,
führenden Schichten der neueren
Zeit, dann fühlte der Proletarier
etwas, was jeder Mensch fühlen kann,
der seelisch gesund organisiert ist.
Man kann viel nachdenken darüber,
was der wichtige Begriff des Rechtes
innerhalb der Menschheit, besser
gesagt, innerhalb der
Menschlichkeit, eigentlich bedeutet.
Man wird sich zuletzt sagen: Das
Rechtsbewußtsein ist etwas so
Ursprüngliches gegenüber der
menschlichen Natur wie dem gesunden
Auge gegenüber die Wahrnehmung der
blauen oder roten Farbe. Zu dem
gesunden Auge kann man immer
sprechen von der roten oder blauen
Farbe, aber man kann nicht
irgendeine abstrakte Vorstellung
davon hervorrufen. So kann man zu
jedem gesunden Menschen über die
einzelnen Rechte sprechen. Das
fühlte auch die breite Masse des
Proletariats in den Zeiten, in denen
es durch das demokratische Prinzip
zur Selbstbesinnung gekommen ist an
der Maschine und im Kapitalismus
drinnen. Dann aber sah dieses
Proletariat hin nach dem Staate. Was
glaubte es von seinem Standpunkte
aus mit Recht innerhalb dieses
Staates zu finden? Wahrhaftig nicht
die Verwirklichung des Rechtes,
sondern den Klassenkampf mit seinen
Klassenvorrechten und
Klassenbenachteiligungen. Hier haben
wir wieder ein Beispiel, wo das
bürgerliche Denken sich kraftlos
erwiesen hat. Auf der einen Seite
war es genötigt, Demokratie walten
zu lassen, auf der anderen Seite
trug es nichts dazu bei, die
Konsequenz dieser Demokratie zu
ziehen, und ließ sich nicht wirklich
dazu herbei, dasjenige vom Staate
auszuscheiden, was ausgeschieden
werden muß, und in die Sphäre des
Staates einzubeziehen, was in die
Sphäre des Staates einbezogen werden
muß.
Ich will heute wegen der
vorgerückten Zeit nur auf etwas
hinweisen, aber auf ein Wichtigstes,
auf den zweiten Kernpunkt der
sozialen Bewegung der neueren Zeit.
Ich will darauf hinweisen, wie
eingeschlagen hat — wie gesagt,
derjenige, den sein Schicksal dazu
bestimmt hat, mit dem Proletariat zu
denken, der hat es immer wieder und
wiederum gesehen — in die Gemüter
der Proletarier das Wort von Karl
Marx, daß das moderne Proletariat
leiden muß darunter, daß seine
Arbeitskraft auf dem Arbeitsmarkte
gekauft wird wie eine Ware, daß im
Wirtschaftsleben nicht bloß
zirkulieren Waren, sondern daß
menschliche Arbeitskraft da
zirkuliert. Die Entlohnung ist
nichts anderes als das Kaufen der
menschlichen Arbeitskraft wie eine
Ware. Gewiß, der Proletarier war
nicht so gebildet durch das Erbgut
der bürgerlichen Wissenschaft, die
er übernommen hat, daß er sich im
Verstande deutlich machen konnte,
was eigentlich vorlag. Und die
proletarischen Führer hatten ja erst
recht die bürgerliche Wissenschaft
geerbt, sie konnten es erst recht
nicht. Aber der Proletarier fühlte
im Herzen gegenüber dem eben
angeführten Wort von Karl Marx das
Folgende. Er blickte zurück in alte
Zeiten und sagte sich: Es gab einmal
Sklaven, da konnte der Kapitalist
den ganzen Menschen kaufen wie eine
Kuh oder wie einen Gegenstand. Dann
kam die Zeit der Leibeigenschaft, da
konnte man schon weniger vom
Menschen kaufen, aber immerhin noch
genug. Dann kam die neuere Zeit, die
Zeit, in der man dem Menschen
weismachte, er sei ein freies Wesen.
Aber der Proletarier konnte sich
seiner Freiheit nicht erfreuen, denn
er mußte jetzt noch immer etwas von
sich verkaufen, nämlich seine
Arbeitskraft. Man kann nicht die
Arbeitskraft verkaufen wie etwas,
das man erzeugt hat. Ein Wagenrad,
ein Pferd kann man auf den Markt
bringen und verkaufen und dann
wieder zurückgehen, mit der
Arbeitskraft muß man mitgehen. Da
ist ein Rest von Sklaverei im
wirklichen Leben, wenn auch noch so
viel geredet wird und noch so viel
wissenschaftlich gelehrt wird von
der sogenannten Freiheit. Das war
dasjenige, was sich in den Gefühlen
des Proletariers festlegte, was auch
hätte gefühlt werden müssen von
einem wirklichen Geistesleben in den
leitenden, führenden Kreisen. Aber
indem man zwar die Demokratie mit
Recht heraufbrachte, die dieses
Gefühl großzog gegenüber der
menschlichen Arbeitskraft, war man
kurzsichtig genug, diesem Gefühl
durch keine Einrichtung
entgegenzukommen. Jetzt endlich
sprechen die Tatsachen so, daß
unbedingt notwendig ist, als die
zweite Kernfrage der sozialen
Bewegung aufzuwerfen: Wie entkleidet
man die menschliche Arbeitskraft des
Charakters der Ware? Das ist nicht
anders möglich, als daß man, wie man
auf der einen Seite das Geistesleben
aus dem angeführten Grunde
abgliedern muß von dem eigentlich
politischen oder Rechtsstaat, man
auf der anderen Seite das
Wirtschaftsleben abgliedert von
diesem politischen oder Rechtsstaat,
wenn man also drei selbständige
soziale Organismen
nebeneinanderstellt, die gerade dann
eine richtige Einheit werden können,
wenn sie selbständig sind. Dann
werden sie einander organisch
innerlich recht helfen, während die
heute bestehende Einheit von
Wirtschaftsleben, staatlichem oder
Rechtsleben und Geistesleben uns
eben in ein Chaos hineingeführt hat.
Das Wirtschaftsleben nun, überlegen
Sie sich, auf der einen Seite grenzt
es an Naturbedingungen. Wie töricht
wäre es, wenn irgendeine Korporation
sich zusammensetzen und bestimmen
würde aus den Bedürfnissen für das
Jahr 1920 schon heute, was für
Naturbedingungen notwendig seien,
zum Beispiel wieviel Tage im Jahr es
regnen und wieviel Tage Sonnenschein
sein müsse. Das wäre eine Torheit
selbstverständlich. Auf diesem
Gebiet, wo das Wirtschaftsleben an
die Naturgrundlagen grenzt, da
begreift man diese Torheit, aber
gegenüber der anderen Grenze, wo das
Wirtschaftsleben an den von ihm
freien Staat, der selber nicht
wirtschaften darf, grenzt, da
begreift man heute ein Ähnliches
noch nicht. Selbst Walther Rathenau
hat in seinem neuesten Schriftchen
«Nach der Flut» betont, die
Loslösung der Arbeitskraft vom
Wirtschaftskreislauf würde einen
ungeheuren Sturz der Geldwerte
herbeiführen. Er kann sich eben gar
nicht finden in das, was gerade
durch die Befreiung des
Wirtschaftslebens vom Staatsleben
doch möglich sein wird — die
Arbeitskraft herauszuziehen aus dem
Wirtschaftsleben, um dem
Wirtschaftsleben nichts zu lassen
als dasjenige, was dem Menschen
gegenüber objektiv, vom Menschen
unabhängig ist. Der Arbeiter wird im
Staat auf einem solchen Boden stehen
müssen, auf dem jeder Mensch
gegenüber dem anderen Menschen
gleich ist. Das wird die Zukunft des
vom Geistesleben und vom
Wirtschaftsleben befreiten Staates
sein, daß auf dem Boden dieses
Staates sich alles entwickeln wird,
was, es läßt sich genau abgrenzen,
so in der Menschheit lebt, daß ihm
gegenüber alle Menschen vollständig
gleich dastehen.
Nicht gleich stehen die Menschen da
in bezug auf ihre individuellen
Fähigkeiten und Begabungen. Alle
diese individuellen Fähigkeiten und
Begabungen müssen im freien
Geistesleben, in dem vom Staate
unabhängigen Geistesleben entwickelt
werden. Da vermag die Demokratie
nichts. Die Demokratie hat zu ihrem
Inhalte alles dasjenige, worin alle
Menschen gleich sind und wozu keine
Lebenserfahrung gehört.
Lebenserfahrung aber ist das Element
des Wirtschaftslebens. Der Staat
darf nicht wirtschaften, sondern er
hat alles dasjenige festzusetzen und
zu regeln, worin ein Mensch dem
anderen vollkommen gleich ist, worin
wahre Demokratie herrschen kann.
Dazu gehört neben dem Besitzrecht,
das Sie in meinem Buche weiter
ausgeführt finden, vor allen Dingen
das Arbeitsrecht. Zeit, Maß und Art
der Arbeit wird in der Zukunft von
dem vom Wirtschaftsleben
unabhängigen Staate geregelt werden
müssen, so daß der Arbeiter, der
selber mit dabei ist bei dieser
Regelung, schon wenn er die Fabrik,
die Werkstätte betritt, mit einem
durch das Recht begrenzten
Arbeitsmaß kommt, mit einer vor
allen Dingen durch das Arbeitsrecht
begrenzten Arbeitszeit kommt, bevor
er irgendeinen Vertrag mit einem
Arbeitsleiter abschließt. Wie das
Wirtschaftsleben auf der einen Seite
an die Naturgrundlage grenzt und man
höchstens durch einige technische
Maßnahmen dieser Naturgrundlage
bei-. kommen kann, aber im weiteren
von ihr abhängig ist, so wird das
Wirtschaftsleben zukünftig müssen
auf der anderen Seite an das fest
geregelte Arbeitsrecht grenzen. Man
wird nicht nach dem Gebrauchswert
der Güter den Lohn bestimmen können,
wie das im wesentlichen noch heute
innerhalb unserer Wirtschaftsordnung
der Fall ist. Man wird allen
Wohlstand, alle Produktion innerhalb
des Wirtschaftslebens nur als eine
Konsequenz desjenigen gestalten
können, was vom Staate als
Arbeitsrecht festgesetzt ist, wie
man das Wirtschaftsleben auf der
anderen Seite nur entwickeln kann
als abhängig von den
Naturgrundlagen. Das weitere müssen
Sie schon nachlesen in meinem Buch
«Die Kernpunkte der sozialen Frage
in den Lebensnotwendigkeiten der
Gegenwart und Zukunft». Wir kommen
da eben zum zweiten der Kernpunkte
der sozialen Frage, zu der Regelung
des Arbeitsrechtes durch eine
Abtrennung des Wirtschaftslebens von
dem staatlichen Leben.
Der dritte der Kernpunkte der
sozialen Frage ist die
wirtschaftliche Frage selbst. Diese
findet ihre Regelung dann, wenn
dieses Wirtschaftsleben real
zwischen den beiden eben
bezeichneten Grenzen eingeklemmt,
innerhalb dieser Grenzen aus rein
wirtschaftlichen Kräften, den
Kräften der Berufsstände, aus den
Kräften namentlich von Produktion
und Konsumtion durch
Genossenschaften und dergleichen
assoziativ geregelt wird in einer
völligen Unabhängigkeit vom Rechts-
und Geistesleben. Es ist heute nicht
mehr Zeit, im einzelnen — das kann
im nächsten Vortrage geschehen —
einzugehen darauf, wie das
emanzipierte Wirtschaftsleben dann
das bringen kann, was allerdings als
Wohlstand abhängig sein wird von dem
Arbeitsrecht, auch vom Besitzrecht,
aber in einer gesunden Abhängigkeit
davon sein wird und vor allen Dingen
in einer moralisch notwendigen
Abhängigkeit, wie es auf der anderen
Seite in einer natürlichen
Abhängigkeit ist. Im einzelnen wird
allerdings notwendig sein, daß die
beiden anderen Gebiete des sozialen
Organismus, das geistige und das
rechtlich-staatliche, ihre Kräfte
liefern dem Wirtschaftsleben. Aber
sie werden sie liefern gerade dann,
wenn sie auf ihrem Boden in der
richtigen Weise sich ausbilden.
Als ich neulich in einer Stadt in
der Schweiz über diesen Gegenstand
sprach, da sagte mir ein sehr
gescheiter Mensch in der Diskussion
— gewiß, ich erkenne alle gescheiten
Einwände an, ich bin mir bewußt,
wieviel einzuwenden ist gegen das,
was ich hier vorschlage; aber es ist
aus der Wirklichkeit heraus, und
daher ist soviel einzuwenden, wie in
der Regel gegen die Wirklichkeit
einzuwenden ist; gerade deshalb ist
das Vorgeschlagene praktisch, weil
zunächst soviel einzuwenden ist und
weil wiederum den Einwänden in
praktischer Weise begegnet werden
muß, nicht mit Urteilen —, da sagte
er: Ja, du willst nun den Staat mit
seinem Recht und seiner
Gerechtigkeit abgrenzen, aber es muß
doch Gerechtigkeit herrschen, sowohl
im Geistes- wie im Wirtschaftsleben!
Ich erwiderte ihm mit einem Bilde:
Ich stelle mir vor eine ländliche
Familie, den Mann, die Frau, die
Kinder, Knechte, Mägde und drei
Kühe. Die Kühe geben Milch. Die
ganze Familie braucht Milch, ist es
deshalb just notwendig oder auch nur
möglich, daß die ganze Familie auch
Milch gibt? Nein, wenn die drei Kühe
richtig Milch geben, wird die ganze
Familie mit Milch versorgt sein, und
es ist gar nicht notwendig, daß die
anderen auch Milch geben sollten. So
ist es mit den drei Gliedern des
sozialen Organismus. Jedes der
Glieder liefert gerade dadurch für
die anderen Glieder dasjenige, was
ihnen geliefert werden kann, weil es
in seiner Emanzipation auf seine
gesunde, wesenhafte Grundlage
gestellt wird. Das ist es, was man
sich vor allen Dingen gegenüber
diesen wirklich praktischen, aus der
Wirklichkeit herausgeholten sozialen
Vorschlägen zu überlegen hat.
Seit mehr als einem Jahrhundert tönt
durch die Menschheit hindurch eine
dreifache Devise: Freiheit,
Gleichheit, Brüderlichkeit. Wer
könnte sich verschließen der
kräftigen Impulsivität dieser drei
Ideale. Dennoch, sehr gescheite
Menschen des neunzehnten
Jahrhunderts, sie haben mit Recht,
ich sage ausdrücklich mit Recht, die
Widersprüche nachgewiesen zwischen
diesen drei großen menschlichen
Idealen und haben gesagt: Wenn man
die Freiheit der Individualität
entwickeln soll, wenn die
Individualitäten wirklich
nebeneinander zu ihrem Recht kommen
sollen, wie soll da Gleichheit
herrschen? Oder wiederum: Wie soll
neben der Gleichheit, neben dem
Ausbreiten des reinen Rechtes noch
die Brüderlichkeit zu ihrer Geltung
kommen? Nun, sehen Sie, es liegt
hier ein kapitaler, fundamentaler
Widerspruch vor. Warum? Weil diese
drei großen Ideale der Menschheit,
Freiheit, Gleichheit und
Brüderlichkeit noch gefaßt worden
sind in einer Zeit, wo die Menschen
hypnotisiert von der Idee des
Einheitsstaates lebten, jenes
Einheitsstaates, der uns eigentlich
in die heutige Katastrophe
hineingeführt hat. Aber etwas
Richtiges, etwas Hohes, etwas
Gewaltiges war doch mit diesen drei
Impulsen gefühlt, und dies kann erst
realisiert werden, wenn man wissen
wird, daß ein jedes dieser drei
Ideale für das auf seinen eigenen
Boden gestellte Glied des
dreigliedrigen sozialen Organismus
taugt. Es muß sich in der Zukunft
entwickeln der freie geistige
Organismus aus den Impulsen der
Freiheit heraus, der staatliche,
politische Organismus aus den
Impulsen der Gleichheit heraus, der
wirtschaftliche Organismus aus dem
Prinzip der Brüderlichkeit großen
Stiles über die Erfahrungen von
Mensch zu Mensch, der
Organisationen, der Assoziationen,
der Genossenschaften und so weiter.
Das hat denjenigen, der heute zu
Ihnen spricht, bewogen, als wir
mitten drinnen standen in jener
furchtbaren Katastrophe, die uns
hier in Deutschland in unsere
heutige Lage gebracht hat, an manche
Stellen sich zu wenden, damit
dazumal in den Ton der für
Deutschland — man konnte das damals
schon sehen — vergeblich donnernden
Kanonen hätte hineintönen sollen
eine geistige Stimme gegenüber dem,
was sonst die Welt erfüllte, damit
Mittel- und Osteuropa gehört hätten,
daß sie künftig nicht mit Kanonen,
sondern mit dem Geiste arbeiten
sollten. Der Weg sollte gesucht
werden, der verhindert hätte, was
nun gekommen ist. Viel Mühe haben
sich meine Freunde gegeben, an die
betreffenden Stellen, die dazumal
noch berufen waren und heute in den
Abgrund versunken sind, dasjenige
heranzubringen, was hervorgeholt ist
aus den notwendigen
Menschheitsentwickelungsbedingungen
der Gegenwart und nächsten Zukunft.
Und gesagt habe ich zu manchen in
der damaligen Zeit: Was in diesem
Entwurfe ausgesprochen wird — er war
dazumal hauptsächlich für die
auswärtige Politik formuliert —, das
ist dasjenige, was in
hingebungsvoller Arbeit seit
Jahrzehnten den Verhältnissen von
Mittel- und Osteuropa und der
zivilisierten Welt überhaupt
abgelauscht ist, was sich
realisieren will in den nächsten
zehn, fünfzehn, zwanzig Jahren. Und
gesagt wurde: Sie haben jetzt die
Wahl, entweder Vernunft anzunehmen
und der Menschheit zu sagen, daß Sie
das realisieren wollen, oder Sie
stehen vor Kataklysmen und
Revolutionen. Denn was man nicht
durch Vernunft realisieren will, das
erst führt zur Revolution. Das darf
heute jemand sagen, der vor dieser
Kriegskatastrophe als von einer
sozialen Geschwürbildung, von einer
sozialen Krebskrankheit gesprochen
hat. Damit wurde man damals als
Phantast angesehen, und als
Praktiker galten diejenigen, die,
kurz bevor das Schlachten begann,
von einer allgemeinen Entspannung
sprachen.
Hoffen wir, daß in denen, die schon
etwas einsehen von der Notwendigkeit
eines Umdenkens — nicht bloß einer
Umänderung der Einrichtungen,
sondern eines Umdenkens, Umlernens
in den Menschenköpfen —, hoffen wir,
daß in ihnen aufleuchte der Impuls
für die soziale Bewegung, die durch
so laut sprechende Tatsachen sich
ankündigt. Hoffen wir, daß er
aufleuchte in den Menschen, bevor es
zu spät ist. Denn dasjenige, was
durch Tatsachen spricht, es muß mit
Gedanken eingeholt werden. Wir
brauchen heute nicht ein leichtes
Hinreden über dies oder jenes, was
geändert werden soll. Wir brauchen
neue Gedanken in den Menschenköpfen
drinnen. Viele Menschen haben
gesagt: Eine solche Katastrophe wie
dieser Krieg ist seit dem Beginn der
Menschheitsgeschichte noch nicht
dagewesen. Wenige aber haben seither
gesagt: Deshalb sind jetzt auch
notwendig Gedanken, die manchem ja
so vorkommen können, wie wenn sie
noch nicht dagewesen wären, aber wir
brauchen sie, diese Gedanken, wenn
wir herauskommen wollen aus jener
furchtbaren Katastrophe, die noch da
ist, herauskommen wollen aus Wirrnis
und Chaos. Greifen wir zur
Selbstbesinnung! Versuchen wir, zu
der Einsicht das mutige soziale
Wollen zu fügen, dann wird es noch
nicht zu spät sein, wenn auch die
Lage heute schon schwierig ist.
Versuchen wir zu verhindern den
Augenblick, wo wir uns dann in
furchtbarer Menschheitstragik
trauernd sagen müßten: Zu spät!
Schlußwort nach der Diskussion
Ich will Sie heute nicht mehr sehr
lange aufhalten. Zuerst wird es
meine Aufgabe sein, Ihnen herzlich
zu danken für Ihr Vertrauen. Sie
können mir glauben, es ist
tatsächlich nicht irgendwie
entsprechend einer persönlichen
Sehnsucht, zu Rate gezogen zu werden
in dieser ernsten Zeit. Sondern wenn
ich Ihr Vertrauen als etwas
außerordentlich Bedeutungsvolles
ansehe, so ist es lediglich, weil
ich mich gegenüberstellen muß dem
Ernste der Zeit. Und würde ich nicht
glauben, daß wir in dieser Zeit
wahrhaftig nicht lange warten
sollten, sondern rasch zu Taten
kommen müssen, so würde ich Ihnen
vielleicht selber empfehlen:
Überlegen Sie sich das eine oder
andere. Heute aber handelt es sich
wirklich darum, heraus aus den
Wirrnissen der Gegenwart den Weg zu
raschen Taten zu finden. Ich bin
jetzt gerade acht Tage hier in
Stuttgart, und ich muß gestehen,
nachdem ich über dieselben Ideen,
von denen ich Ihnen heute abend
gesprochen habe, längere Zeit
hindurch in der Schweiz gesprochen
habe, waren mir die Eindrücke dieser
letzten Woche hier in dieser
Beziehung ein meine Erwartung und
Hoffnung doch besiegelndes Erlebnis,
und zwar von einer ganz besonderen
Seite her.
Sehen Sie, heute kommt es darauf an,
daß die Menschen der breiten Masse
das Vernünftige wollen. Aus meiner
Rede wird Ihnen selbst
hervorgegangen sein, wie seit Jahren
versucht worden ist, bei
Minderheften, bei denjenigen, denen
in gewisser Beziehung die Führung
der Menschheit anvertraut war, das
Richtige zu suchen. Man predigte
tauben Ohren. Heute hängt sehr viel
ab von der Masse, hängt sehr viel
davon ab, ob man die Möglichkeit
findet, in den breiten Kreisen
Vernunft zu pflegen. Da war es mir
ein großes Erlebnis, daß ich über
diese Ideen, wie es Ihnen erwähnt
worden ist, zu breiten Massen der
Bevölkerung sprechen konnte und
keinen Widerspruch erfuhr. Das halte
ich heute für außerordentlich
wichtig, denn es bezeugt mir, sucht
man den Weg, dann findet man ihn,
und ist er bisher nicht gefunden
worden, so meine ich, er ist nicht
in zweckentsprechender Weise gesucht
worden. Das haben mir die letzten
Tage bewiesen, deshalb waren sie ein
wichtiges Erlebnis für mich.
Zu den einzelnen Punkten der Debatte
wäre allerdings viel zu sagen, aber
bei der vorgerückten Zeit eigentlich
zu viel. Gegen einiges aber möchte
ich mich doch wehren, anknüpfend an
letzte Worte, die eigentlich von
großem Wohlwollen gegen mich
zeugten. Da möchte ich Ihnen nur
empfehlen: Lesen Sie auf Seite 140
meiner Schriff «Die Kernpunkte der
sozialen Frage in den
Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart
und Zukunft»: «Die dargestellten
einzelnen Lebenseinrichtungen werden
gezeigt haben, daß es der zugrunde
liegenden Denkungsart sich nicht,
wie mancher meinen könnte — und wie
tatsächlich geglaubt wurde, als ich
hier und dort das Dargestellte
mündlich vorgetragen habe —, um eine
Erneuerung der drei Stände, Nähr-,
Wehr- und Lehrstand, handelt. Das
Gegenteil dieser Ständegliederung
wird angestrebt.» Der Herr Vorredner
sprach davon, daß man die Idee der
Dreigliederung auch bei Plato
findet. Nein, was ich Ihnen heute
vorgetragen habe, ist das Gegenteil
der Ständegliederung. Nicht die
Menschen werden im Staate neu
gegliedert, nicht die alten Stände
werden aufgerichtet, nicht der
platonische Gedanke wird
verwirklicht, sondern das, was
unabhängig vom Menschen ist, der
soziale Organismus, er wird dreifach
gegliedert, und der Mensch kommt
dadurch zu seiner vollen
einheitlichen Menschenwürde, daß er
nicht in Klassen aufgeteilt wird.
Dadurch, daß der soziale Organismus
ein dreigliedriger wird, werden die
Klassenunterschiede überwunden.
Zwischen uns und Plato liegt eine
Kluft. Wir müssen auch Plato
gegenüber umdenken. Das muß ich auch
wohlwollenden Worten gegenüber
ausdrücklich bemerken. Es ist sehr
wichtig, daß wir nicht das, was
heute auftritt, mit irgendeiner
alten Plato-Idee decken wollen.
Dann ist heute in einer mir sehr
erfreulichen Weise wiederholt der
Name Karl Christian Planck
aufgetaucht. Es sind heute wohl
auch, glaube ich, Persönlichkeiten
hier im Saale, welche vor Jahren
drüben im Bürgermuseum waren, wo ich
gerade im Zusammenhang meiner
damaligen Rede die Rechtsideen und
Staatsideen von K. C. Planck in der
entsprechenden Weise hervorgehoben
habe. Ja, K. C. Planck ist auch
einer von denjenigen, die ich am
liebsten als Beweise anführen möchte
für die Irrungen des geistigen
Lebens der neueren Zeit. Hat sich ja
doch eigentlich K. C. Planck
genötigt gesehen, zu sagen, er
möchte, daß nicht einmal seine
Knochen im undankbaren Vaterlande
begraben würden. So wenig ist auf
dasjenige hingehorcht worden, was er
für die damalige Zeit zu sagen
hatte. Ich weiß aber, lebte Planck
heute wieder auf, so würde er mit
der Zeit gehen. Er würde, wenn er
sich die Frage vorlegte: Wie würde
sich mein Berufsrechtsstaat in die
Wirklichkeit umgesetzt ausnehmen?
--- von selber auf die
Dreigliederung kommen. Das ist es,
was ich glaube, das das Lebensfähige
ist bei Planck, und ich glaube, es
wird eine gute Vorschule sein für
das, was heute, allerdings so viele
Jahrzehnte nach Planck, anders
gesagt werden muß — es würde eine
gute Vorschule sein, wenn recht
viele Leute das «Testament eines
Deutschen» lesen wollten und auch
andere Bücher von K. C. Planck.
Nun, sehr viel ist gesagt worden:
Verhandlungen sollen gepflogen
werden und dergleichen. Aber sind
denn das nicht auch Verhandlungen,
die nun schon begonnen haben, wenn
soundso viele Menschen, von denen
Ihnen erzählt worden ist, zu den
Ideen zunächst einmal sich bis zu
einem gewissen Grade bekannt haben.
Das ist die Meinung auch unseres
Komitees, daß auf dieser Bahn eben
weitergeschritten werden müßte. Nun,
ein Wort möchte ich aber doch
aussprechen, ein Wort, das der ja
auch von manchen für groß angesehene
Gladstone einmal gesagt hat. Er hat
einmal das Wort ausgesprochen, daß
die nordamerikanische Verfassung die
musterhafteste Verfassung sei, die
er kenne. Darauf hat ein anderer,
vielleicht geistreicherer englischer
Staatsmann gesagt, nach seiner
Ansicht brauchte die Verfassung gar
nicht so gut zu sein wie der
Gladstone gesagt hat, denn die
Nordamerikaner wüßten auch das
Richtige für sich mit einer
schlechten Verfassung zu machen. Es
käme darauf an, was die Menschen
eigentlich aus einer Verfassung
machen.
Nun möchte ich, statt auf die
Einzelheiten der Debatte einzugehen,
hinweisen auf die Grundunterschiede,
die bestehen zwischen dem, was ich
meine, und dem, worin viele Menschen
das Heil sehen. Sehen Sie, um was es
sich hier handelt, ist nicht,
irgendein abstraktes Programm
aufzustellen, in dem sehr viele
Menschen das Heil sehen, sondern es
handelt sich hier darum, die
Menschen im sozialen Leben in einen
solchen Zusammenhang zu bringen, daß
sie das Richtige finden können aus
der sozialen Gemeinschaft heraus.
Mein Aufruf und mein Buch wenden
sich an die Menschen. Ich habe in
den verflossenen Jahren wiederholt
gesagt: Ich bilde mir nicht ein,
gescheiter zu sein als andere, die
auch Erfahrungen haben, aber das
scheint mir doch in meinen
Vorschlägen zu liegen, daß sie an
die Wirklichkeit herantreten, an das
praktische Leben. In jedem
Augenblick können die Dinge, um die
es sich hier handelt, da und dort
von jedem Ausgangspunkt aus
verwirklicht werden. Es handelt sich
nur darum, daß man den Mut dazu hat.
Ich sagte oftmals, vielleicht bleibt
von meinen einzelnen Vorschlägen
kein Stein auf dem anderen, aber man
wird durch das Zusammenleben der
Menschen das Richtige finden, wenn
man ihnen die Möglichkeit dazu gibt,
dieses Richtige zu finden. Und
dieses Richtige werden die Menschen
finden, wenn sie in der
Dreigliederung im sozialen
Organismus darinnenstehen. An die
Menschen selber geht mein Appell.
Wenn die Menschen die gemeinte
Einrichtung treffen wollen, so
kommen sie in Beziehungen
zueinander, in denen sie ihr
soziales Leben wirklich so
einrichten können, daß die
Bedingungen eines gesunden sozialen
Organismus erfüllt sind. Um
Praktisches handelt es sich, um ein
praktisches Zusammenfassen der
Menschen nach dem dreigegliederten
Organismus. Dann wird man auch in
dem Geistesleben, dem Rechtsleben,
dem Wirtschaftsleben das Rechte
finden, wenn die Menschen in dieser
Weise in drei Gebieten sind. Um die
Menschen handelt es sich, und man
braucht im Grunde genommen, um
diesen Aufruf zu verstehen, nichts
anderes als den wirklichen Glauben
an die Menschen. Es ist mir oftmals
gesagt worden, der Aufruf sei schwer
verständlich. Ich muß gestehen, ich
habe mich gewundert, daß das die
Menschen gesagt haben, die in den
letzten vier bis fünf Jahren so viel
verstanden haben, was ich nicht
verstanden habe. Was hat man nicht
alles verstanden oder zu verstehen
geglaubt, wenn es vom Großen
Hauptquartier oder sonst woher kam.
Da verstanden das alle Leute und
rahmten sich sogar in goldene Rahmen
die Aussprüche ein. Aber jetzt kommt
es darauf an, daß die Menschen von
sich aus einmal aus innerster freier
Entschließung etwas verstehen. Auf
sich muß der Mensch sich stellen,
das ist die erste Forderung. Das
geht als Grundton durch diesen
Aufruf und durch alles das, was hier
gewollt wird. Sie werden gerade aus
dem, was ich zuletzt gesagt habe,
den eigentlichen Grundton des
Aufrufes schon entnehmen können, und
ich hoffe, daß das, was gewollt
wird, immer besser und besser
verstanden werde.
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