Dans quel sens mon thème devrait être
traité par moi aujourd'hui, vous le
verrez de l'appel qui a été donné à
chacun d'entre vous dans la main. Il
s'agira aujourd'hui de traiter ce que
dans le présent on appelle
socialisation , qui semble d'un côté
comme un appel d’histoire du monde et
comme un appel humain général de
l'autre côté, qui résonne aujourd’hui
si puissant et violent, une fois d'une
physionomie plus large et plus étendue
que c’est habituellement traité. Et
certes pas de la raison que ce serait
approprié pour une préférence
quelconque, mais parce que la grande,
énorme demande de notre temps peut
seulement alors être saisie de la
manière correcte quand on empoigne ce
dont il s’agit là de la manière la
plus large de cœur et la plus
généreuse possible.
Quand il y a cinq ou six ans, de la
même façon dont je veux vous parler
aujourd'hui, aurait parlé à une
assemblée de la compagnie des
travailleurs, les conditions de la
communication/de l’accord de l'orateur
avec ses auditeurs auraient été
entièrement autre qu'aujourd'hui.
C'est ainsi, c'est seulement encore
pas bien compris dans des cercles les
plus larges. Voyez-vous, il y a cinq
ou six ans, une assemblée comme
celle-ci m'aurait écouté, aurait porté
un jugement, d’après ses façon
sociales de voir qu’elle a eu, sur si
l'une ou l'autre des choses que
l'orateur a dites s'écarte peut-être
d’une manière ou d’une autre de ses
propres opinions sociales et aurait
été rejetée s’il avait avancé quelque
chose qui ne correspond pas vraiment à
ces opinions propres. Aujourd'hui,
cela doit arriver à quelque chose de
tout autre, parce que ces cinq ou six
années des événements significatifs et
incisifs sont passées sur l'humanité,
et aujourd'hui il est déjà nécessaire
que la confiance en quelqu'un qui veut
dire quelque chose en rapport à la
socialisation ne commence pas
seulement alors, quand il veut
exactement ce qu'on veut soi-même,
mais quand il montre qu'en rapport
avec les revendications justifiée du
temps, qui s'expriment dans le
mouvement prolétarien toujours plus
grandissant, que pour ces
revendications justifiées du temps, il
a un sentiment et une volonté honnêtes
et sincères. Aujourd'hui, nous nous
tenons devant des faits entièrement
autres - le temps a rapidement évolué
- de ceux d'il y a cinq ou six ans.
Aujourd'hui, tout autre chose doit
être saisit des yeux qu'il y a cinq ou
six ans. Pour cela que soit tout
d'abord, présenté, à la manière d’une
introduction, ce qui suit.
Voyez-vous, des penseurs socialistes
respectés et très intelligents, ils
disaient, peu de temps avant l'arrivée
de la révolution d'automne de 1918 en
Allemagne : Quand cette guerre sera
terminée, le gouvernement allemand
devra traiter les partis socialistes
tout à fait différemment de ce qu'il
les a traités auparavant. Alors, il
devra les entendre. Alors, il devra
les consulter. - Maintenant, je ne
veux pas continuer la chose, comme je
l'ai dit, ainsi parlaient des
dirigeants socialistes respectés.
Qu'est-ce que ça montre ? Cela montre
que peu avant novembre 1918, ces
dirigeants socialistes respectés
pensaient qu'après la guerre, ils
auraient affaire à un gouvernement qui
était là dans l'ancien sens du terme
et qui prendrait seulement aussi en
compte ces personnalités socialistes.
Combien vite les choses ont changé,
combien vite quelque chose est arrivé,
quelque chose dont même ces leaders
socialistes n'auraient pas pu rêver !
Le genre de gouvernement qu'ils
croyaient être encore là, il a disparu
dans l'abîme. Mais cela fait toute la
différence, cela vous place
aujourd'hui tous devant des faits
complètement différents. Aujourd'hui,
vous êtes en situation non de
rechercher « aussi la
considération », mais
aujourd'hui, vous êtes en situation de
participer au redéveloppement de
l'ordre social qui doit avoir lieu.
Là, une exigence positive vient à vous
de savoir l’exigence, de réfléchir sur
ce qui a à se passer, comment nous
pouvons aller de l’avant à la manière
d’une raison synthétique en rapport à
la guérison de l'organisme social. La
doit désormais être parler une langue
complètement différente de celle
d'avant. Là il s'agit avant tout de
regarder en arrière et de se rappeler
ce qui nous a menés dans la situation
terrible du présent, ce qui devrait
devenir meilleur, ce qui doit devenir
différent. Pour cela laissez-moi
seulement aussi amener quelque chose à
la manière d’une introduction.
Je ne veux pas vous ennuyer avec des
remarques apparemment personnelles.
Mais si l'on n'est pas un théoricien,
n'est pas un scientifique abstrait,
mais si, comme moi, on d’est acquis
les façons de voir sur le
développement social nécessaire en
plus de trente ans d'expérience de
vie, alors ce qu'on a à dire en
général va de pair avec ce que l'on
éprouve personnellement. Comme je l'ai
dit, je ne veux pas vous ennuyer
particulièrement avec des remarques
personnelles, mais cela a peut-être la
permission d’être remarqué en manière
d’introduction que j'ai été forcé,
personnellement forcé, dans une petite
réunion à Vienne au printemps 1914 -
une réunion plus importante m’aurait
probablement moquée à l'époque pour
les raisons dont je vais parler - pour
résumer, s'était développé pour moi,
j’aimerais le dire sous forme d’image,
dans une expérience de vie tâchée de
sang/novice en façon de voir sur la
question sociale et le mouvement
social. A l'époque, je devais dire
ceci en guise de conclusion de
décennies d'expérience, de décennies
d'observation de la vie sociale du
monde dit civilisé d'aujourd'hui : les
tendances de vie qui prévalent dans le
présent deviendront de plus en plus
fortes jusqu'à ce qu'elles finissent
par se détruire en elles-mêmes. Celui
qui voit à travers la vie sociale
spirituellement, voit partout à quel
point les tendances à la formation
sociale d'ulcères éclosent
terriblement. C'est le grand soin
culturel qui se produit pour ceux qui
voient à travers
l'existence/l’être-là. C'est la chose
terrible qui est si oppressante et
qui, même si l'on pouvait supprimer
tout enthousiasme sinon pour la
reconnaissance des processus de la vie
par le moyen d'une science qui
reconnaît l'esprit, devrait vous
amener à parler des remèdes qui
peuvent être utilisés contre cela -,
qu'on aimerait, pour ainsi dire, crier
au monde. Si l'organisme social
continue à se développer comme il l'a
fait jusqu'à présent, alors des
dommages à la culture apparaîtront,
qui pour cet organisme sont la même
chose que sont des formations de
cancer dans l'organisme naturel
humain.
Eh bien, si quelqu'un a dit cela au
printemps 1914, les personnes dites
intelligentes l'ont naturellement tenu
pour un rêveur. Car qu'ont dit les
gens très intelligents, ceux à qui
l'on a confié le sort de l'humanité en
tant que classe dirigeante, au sujet
de ce qui nous attendait dans le monde
? Aujourd'hui, il faut faire une
enquête un peu critique sur ce
qu'étaient les chefs/les têtes de ces
dirigeants, sans quoi les gens diront
encore et encore qu'il n'est pas
nécessaire de parler une langue aussi
sérieuse que celle que nous voulons la
parler aujourd'hui. Qu'est-ce que ces
soi-disant personnalités de premier
plan disaient à l'époque ? Écoutons,
par exemple, le ministre des affaires
étrangères qui était quo-responsable
de la politique étrangère allemande à
l'époque. Lors d'une réunion décisive
du Reichstag allemand, devant
plusieurs centaines de messieurs
également éclairés par la politique,
il a su dire ce qui suit sur ce qui
allait arriver. Il a déclaré :
L'apaisement général des tensions en
Europe fait des progrès encourageants.
Avec le gouvernement de
Saint-Pétersbourg, nous nous
améliorons de jour en jour. Ce
gouvernement n'écoute pas les
omissions de la meute de presse et
nous continuerons à cultiver nos
relations amicales avec
Saint-Pétersbourg comme nous l'avons
fait jusqu'à présent. Nous sommes en
négociations avec l'Angleterre, qui
n'ont pas encore été conclues, mais
qui sont si avancées que nous pouvons
espérer avoir les meilleures relations
avec ce pays dans un avenir proche, ce
que nous ne pouvons que souhaiter.
Cette détente générale a tellement
progressé, ces relations avec
Saint-Pétersbourg ont été si bien
initiées par le gouvernement, ces
négociations avec l'Angleterre ont
tellement porté leurs fruits que peu
de temps après, dix à douze millions
de personnes en Europe ont été frappé
à mort et trois fois plus de personnes
ont été frappés à mutilation.
Maintenant, permettez-moi peut-être de
vous demander comment le monsieur et
ceux à qui il appartenait comme sa
classe ont été informés de ce qui se
passait dans le monde. Quelle était la
force de leur intelligence pour voir
ce dont ils avaient besoin dans un
avenir très proche ? N'ont-ils pas
vraiment été frappés de cécité ? Et
n'y avait-il pas là un orgueil si
terrible, cet orgueil hideux qui
décrivait tout le monde comme un
rêveur, qui indiquait qu'il y a un
cancer social, qui se défera dans un
temps prochain d'une manière terrible
? De telles questions doivent être
posées aujourd'hui. Il faut leur
demander pourquoi beaucoup de
personnalités aujourd'hui, malgré les
faits bruyants, sont aussi aveugles
qu'elles le sont à ce qui n'en est
aujourd'hui qu'au début de son
développement : la forme du mouvement
social que ce mouvement social, qui
dure depuis plus d'un demi-siècle, a
pris dans sa forme plus récente depuis
l'automne 1918. C'est ce que nous
aimerions réaliser aujourd'hui, à
savoir qu'il devrait y avoir des
humains - ces humains doivent être
aujourd'hui dans la grande masse de la
population prolétarienne - qui ont
dans leur têtes une conscience de ce
qui doit arriver en fait.
Quiconque a appris ces dernières
décennies non seulement à penser au
prolétariat, comme l'ont fait tant de
ceux qui parlent aujourd'hui du
socialisme, quand son destin l'a amené
à penser et à sentir avec le
prolétariat, doit aujourd'hui
réfléchir à la question sociale d'une
manière beaucoup plus grave, beaucoup
plus large que beaucoup le pensent. Il
doit voir ce que ce mouvement est
devenu aujourd'hui à partir de son
développement au cours des cinq, six,
sept dernières décennies, depuis que
le grand appel de Karl Marx a traversé
le monde ; il doit prendre conscience
comment le mouvement social, comme les
programmes sociaux aujourd'hui, doit
sortir du stade de la critique, sortir
sur le terrain de la création, sur le
terrain où on peut savoir ce qui a à
se passer pour une reconstruction de
l'ordre social humain, dont chacun qui
vit seulement avec une âme éveillée
doit éprouver la nécessité.
Dans trois domaines élémentaires de la
vie, la classe ouvrière a ressenti ce
pour quoi elle est réellement/en fait
pieuse, ce qui doit être différent
pour elle dans toute sa position au
monde, à la société humaine, et ainsi
de suite. Mais les conditions/rapports
des derniers siècles, surtout du XIXe
siècle et tout particulièrement le
début du XXe siècle, ont fait que,
bien qu'inconsciemment plus ou moins,
instinctivement, l'ouvrier sentait
très bien avec son cœur que les
chemins vers son idéal du futur sont
trois, mais que, dans un sens,
l'attention a été dirigée vers un seul
but. L'ordre social bourgeois moderne
a, dans une certaine mesure, tout
poussé dans le domaine de
l'économique. Au travailleur moderne
n'était pas autorisé, ni possible,
d'obtenir de son rapport de travail
une vision totalement libre et
pleinement consciente de ce qui était
en fait nécessaire. Il pouvait croire,
parce que la technique moderne,
notamment le capitalisme moderne,
l'avait attelé dans le pur ordre
économique, qu'il pouvait en fait
seulement croire, parce que la
bourgeoisie avait tout poussé sur
l'économique, que la chute de
l'ancien, l'effondrement de l'ancien
et le désir de construction à réaliser
devaient être formés sur le domaine
économique, sur le domaine où il
voyait qu'œuvrait le capital, la force
humaine de travail et les
marchandises. Et aujourd'hui, quand
retentit l'appel si justifié à la
socialisation, même si l'on tient
compte des autres branches de la vie,
on n'a en fait que l'ordre économique
à l'esprit. Le regard est comme
hypnotisé, aimerais-je dire, dirigé
uniquement vers la vie économique,
purement vers ce qui est saisit sous
les noms de capital, force de travail
et marchandise, conditions de vie,
prestations matérielles. Mais au fond
du cœur du prolétaire, quand aussi il
ne le connaît pas exactement dans la
petite salle supérieure de la tête, là
siège ce qui lui dit que la question
sociale est une tri-articulée, que
cette question sociale plus récente,
dont il souffre, pour laquelle il veut
se lever, pour laquelle il veut se
battre, est une question d’esprit, une
question de droit ou d'état et une
question d’économie.
A cause de cela, permettez-moi
aujourd'hui de traiter cette question
sociale, ce mouvement social, comme
une question d’esprit, comme une
question de droit et comme une
question d’économie.
Vous avez seulement besoin de regarder
sur la vie de l’économie, alors vous
pouvez percevoir, si vous regardez
avec un regard éveillé sur cette vie
de l’économie, qu’encore autre chose
vient en question que seule cette vie
de l’économie. Quand nous appelons
aujourd’hui avec droit à la
socialisation, nous devons quand –même
aussi nous demander : oui, que devrait
être socialisé et devrait être
socialisé ? Car à partir de ces deux
points de vue :
Que devrait être socialisé ?
Comment devrait être socialisé ?
nous devons avant toutes choses
regarder la vie économique telle
qu'elle s'est développée ces derniers
temps, et telle qu'elle est réellement
de nos jours, nous n'avons aucune
illusion à son sujet, du moins pour
notre région, plus ou moins en
effondrement. Car aujourd'hui, nous
devons pouvoir nous pénétrés d'une
chose, de ce que nous ne pouvons plus
apprendre quelque chose de tout ce que
les gens dans le sens du capitalisme,
dans le sens de l'économie privée ont
considéré comme le pratique, comme ce
que les humains on considérer comme
l’adapté . Qui aujourd'hui s’adonne à
la croyance qu'on arrive plus loin
avec des institutions qui ne sont
pensées que de la manière dont on a
pensé jusqu’à présent, s’adonne en
vérité aux plus grandes illusions....
Mais il faut apprendre de ces
institutions. Voyez-vous, la chose la
plus caractéristique qui s’est donnée
si fortement dans la vie sociale
depuis longtemps, mais
particulièrement jusqu'à ce jour,
c'est donc que d'un côté se tiennent
les classes dirigeantes jusqu’à
présent, habituées dans leur pensée à
ce qui leur était confortable depuis
longtemps ; ces classes dirigeantes,
qui ont toujours de nouveau évadées
dans leurs mots
dirigeants/ ??? et chez
elles mêmes dans l’éloge, oui une
véritable adulation des louanges,
partout ce que la culture plus
récente, la civilisation plus récente
a produit ainsi de magnifique, de
grand. Comment pouvait-on toujours de
nouveau entendre: Aujourd'hui, l'homme
se précipite à des kilomètres à la
ronde comme un conte de fées contre
les anciennes possibilités ; la pensée
parcourt le monde à la vitesse de
l'éclair par télégraphe ou téléphone.
La culture artistique et scientifique
extérieure se propage d'une manière
insoupçonnée. -- Je pourrais continuer
ce chant de louange, que je ne veux
pas chanter, que d'innombrables
personnes qui ont pu participer à
cette culture ont chanté encore et
encore, pendant longtemps encore. Mais
aujourd'hui, doit être demandé, oui,
le temps lui-même le demande : Comment
cette nouvelle culture était-elle
possible dans le seul sens économique
? Elle a seulement été possible
qu’elle s’est élevée en tant que
culture supérieure au-dessus de la
misère physique et spirituelle,
au-dessus des besoins physiques et
d’âme des larges masses, qui n'étaient
pas autorisées à participer à la
culture tant prisée. Si cette vaste
masse n'avait pas été, n'aurait-elle
pas travaillée, cette culture n'aurait
pas pu être. C'est cela dont il
s’agit, c'est la question historique
d'aujourd'hui qui n’a pas la
permission d’être ignorée.
Mais de cela se donne ce qui
caractérise l'ensemble de la vie
moderne de l’économie. Cette
caractéristique consiste dans ce
qu'aujourd'hui tout adepte, membre de
la classe possédante, peut facilement
fournir une "preuve" appréciée ; ces
derniers temps, cette preuve a de
nouveau été fournie plus abondamment,
pendant un certain temps ont a fait le
silence là-dessus, parce que puisqu'il
est si stupide, si stupide, enfin la
classe ouvrière n'a plus le droit de
venir avec cette folie à l'humain
vraiment socialement intelligent. Mais
aujourd'hui, nous l'entendons de
nouveau plus souvent, aujourd'hui,
quand tant de choses insensées passent
dans l'air, dans l'air dit
spirituel.
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Il est facile à ceux qui veulent
encore représenter l'ordre actuel
déclinant de l'économie de dire :
oui, quand maintenant on divise
vraiment tout ce qui est disponible en
rente du capital et possession de
moyens de production, cela n’améliore
pas particulièrement ce qu'a le
prolétaire particulier par la
répartition. - C'est une objection
bête, stupide, parce qu'il ne s'agit
pas du tout de cette objection, parce
qu'il s'agit de quelque chose de bien
plus fondamental, plus grand et plus
puissant. Ce dont il s'agit est ce que
justement toute cette culture de
l'économie, comme elle s'est
développée sous la prise d'influence
des classes dominantes, est devenue
telle qu'un excédant, une plus-value
peut justement seulement faire peu de
cadeaux avec les fruits de cette
culture. Toute notre culture de
l'économie est ainsi que justement
seulement peu peuvent savourer les
fruits. Il ne se donnera aussi pas
plus de plus-value que ce que peu
peuvent savourer. Quand on diviserait
le peu pour ceux qui on aussi un droit
de conduire un être-là digne, ainsi
cela ne suffirait toutefois pas une
fois au minimum. D'où cela
vient-il ?
Cette question devra être posée
autrement, que ne la pose beaucoup.
J'aimerais vous donner seulement
quelques exemples, je ne pourrais pas
multiplier ces exemples par cent, mais
par mille ; quelques exemples
peut-être sous forme de questions.
J'aimerais demander : a
l'intérieur de la culture de
l'économie allemande des dernières
décennies par exemple, toutes les
machines ont-elles eu besoin d'autant
de charbon qu'absolument nécessaire
pour ces machines ? Demandez une
fois factuel, et vous recevrez comme
réponse que notre ordre de l'économie
était dans un tel chaos que beaucoup
de machines ont accaparé plus de
charbon dans les dernières décennies
qu'aurait été nécessaire d'après les
progrès techniques. Mais qu'est-ce que
cela signifie ? Cela ne signifie
rien d'autre que pour l'extraction de
ce charbon bien plus de travail a été
utilisé qu'aurait du être utilisé et
aurait pu être utilisé quand aurait
véritablement été disponible une
pensée socio-économique. Cette force
de travail humaine a été utilisée sans
utilité, elle a été gaspillée. Je vous
demande : est-il conscients aux
humains que dans les années avant la
guerre, à l'intérieur de l'économie
allemande, nous avons utilisé le
double de charbon qu'aurait eu la
permission d'être utilisé ? Nous
avons gaspillé tant de charbon, que
nous devons dire aujourd'hui, nous y
aurions suffi avec la moitié de la
demande de charbon, si les humains qui
ont eu à veiller à la technique, à
l'économie, s’étaient tenus à la
hauteur. J'expose cet exemple pour la
raison que vous voyiez qu'un contre
pôle est disponible pour la culture de
luxe des peu d'un côté.
Cette culture de luxe ne l'a pas amené
à cela de produire vraiment des têtes
capables à partir d'elle, qui auraient
vraiment grandi à la vie récente de
l'économie. Par cela infiniment
beaucoup de force de travail a été
gaspillée. Par cela la productivité a
été sapée. Ce sont les origines
secrètes, origines toutes factuelles,
par lesquelles nous avons été amenés
dans cette situation dans laquelle
nous nous trouvons maintenant. C'est
pourquoi on doit aussi résoudre de
manière technique factuelle la
question sociale et celle de la
socialisation. La culture jusqu'à
présent n'a pas produit les têtes, qui
auraient grandi à créer d'une certaine
manière une science de l'industrie. Il
n'y avait aucune science de
l'industrie, tout repose sur du chaos,
sur des hasards. Beaucoup a été laissé
à la roublardise, à l'exploiter, à la
compétition personnelle insensée. Mais
cela devait être. Car si, on serait
aller sur le factuel par science de
l'industrie, alors ne serait depuis
longtemps plus ressorti ce qui a
seulement montré une culture de luxe
de la plus-value de la population
travaillant, produisant qui donne peu
pour les individus. On doit
aujourd'hui saisir la question de la
socialisation d'une toute autre
manière que beaucoup la saisissent.
Voyez-vous, il peut en venir un
aujourd'hui et il peut dire :
oui, regarde une fois, tu es de l'avis
qu'il n'est plus permis actuellement
d'avoir de rentiers fainéantant ?
- Oui, je suis de cet avis. Là il me
dira quand il lutte comme partisan
dans le sens de l'ordre de l'économie
actuelle : mais réfléchi donc
seulement quand tu additionnes et
distribue tous les patrimoines de
rente, combien c'est peu, comme c'est
petit en rapport à ce qu'ont ensemble
maintenant tous les millions d'humains
travaillant. - Je lui dirai : je
sais justement aussi bien que toi que
les patrimoines de rente sont
seulement peu, mais vois une fois, une
contre question : c'est un tout
petit abcès, que quelqu'un a à une
quelque place du corps. Cet abcès est
très petit en rapport à tout le corps.
Mais s'agit-il de la grosseur de
l'abcès ou de ce que, quand cela
apparaît, cela montre que tout le
corps est malade ? Il ne s'agit
pas de calculer la grandeur du
patrimoine de rente, pas de cela
d'absolument juger moralement les
rentiers – ils ne peuvent donc rien à
cela, ils ont cette sagesse d'être
rentiers, hérité ou du genre -, mais
il s'agit de ce que, justement ainsi
comme se montre une maladie dans
l'organisme humain naturel, un malsain
dans toute son étendue, quand un abcès
éclate, ainsi se montre le malsain de
l'organisme social, quand en lui est
absolument possible oisiveté ou rente.
Les rentiers sont simplement la preuve
que l'organisme social est
malsain ; ils sont la preuve que
comme tous ceux qui ne peuvent pas
travailler eux-mêmes, tous les oisifs
utilisent le travail d'autres pour
leur entretien.
Les pensées doivent simplement être
amenées dans un tout autre chenal. On
doit pouvoir se persuader de ce que
notre vie de l'économie est devenue
malsaine. Et on doit maintenant poser
la question : d'où vient-il donc
qu'à l'intérieur du cycle de
l'économie capital, travail de
l'humain, marchandise se forment d'une
manière si malsaine particulièrement
pour la question des larges masses de
l'humanité, si on peut comme
travailleurs mener un être-là digne de
l'humain ? Cela doit être
demandé. Mais alors on ne peut plus
rester debout à l'intérieur de la pure
vie de l'économie, alors on sera
nécessairement conduit, quand on voit
cette question dans toute sa
profondeur, à saisir la question
sociale tri-articulée, comme question
de l'esprit ; comme question de
l’État ou de droit et comme question
de l'économie. C'est pourquoi vous
devez me tenir à disposition déjà
aussi un petit quart d'heure quand je
parle tout d'abord sur la question
sociale comme question de l'esprit.
Car celui qui s'est tout de suite un
peu occupé avec ce côté, celui-là sait
pourquoi nous n'avons pas créé de
science de l'industrie, pourquoi nous
n'avons pas ce qui maintenant
vraiment, à partir des têtes humaines,
a montré une saine direction, une
saine socialisation de notre vie de
l'économie. Quand un sol arable est
malade, alors ne pousse aussi aucun
fruit dessus. Quand la vie de l'esprit
d'une humanité en une certaine époque
n'est pas saine, alors ne croit pas
dessus ce fruit qui devrait pousser là
comme vue économique d'ensemble, comme
une possibilité, de dominer l'ordre
économique de l'économie ainsi que
vraiment peut en apparaître un salut
pour les larges masses., tout le chaos
qui est présent dans notre vie de
l’économie aujourd'hui est apparu sur
le sol d'une vie de l’esprit malade
des derniers temps. C'est pourquoi
nous devons d'abord l'examiner : Que
se passe-t-il dans ces bâtiments que
le travailleur ne croise que lorsqu'il
traverse la rue, libéré de son usine
ou de son lieu de travail, le dimanche
? Que se passe-t-il dans les
institutions où se déroule la vie de
l’esprit dite supérieure, d'où émanent
à leur tour des ordres, des
dispositions pour le système scolaire
inférieur, pour le système scolaire
élémentaire ordinaire ? Je vous
demande, la main sur le cœur, que
savez-vous réellement des choses qui
sont fabriquées dans les universités,
dans les lycées, dans les collèges,
ces aptitudes personnelles qui mènent
réellement dans la vie de l’esprit,
dans la vie de droit, dans la vie de
l’économie ? Vous n'en savez rien !
Vous savez un certain nombre de choses
sur ce qu'on enseigne à vos enfants à
l'école, mais même là aussi, vous ne
savez pas quelles sont les intentions
et les objectifs de cette éducation
scolaire qui s’écoule des
établissements d'enseignement
supérieur aux écoles ordinaires. Quels
chemins les gens qui ont grandi sur le
sol de la vie de l’esprit conduisent
les humains, de cela la large masse du
prolétariat n'en a pris au fond aucune
idée. Et cela fait partie de ce qui
fait l'abîme, le gouffre profond :
d'un côté le prolétariat, de l'autre
côté les
autres.06330086086198325041919
Que s’est-il donc passé pour
l’amélioration au cours des temps
récents ? Parce que cela n’alla pas
autrement que de faire certaines
entorses à la démocratie, on a, si
bien intentionné, cédé au peuple, dans
toutes les formes possibles, quelques
morceaux de l’ainsi nommée nouvelle
formation ; des universités populaires
furent érigées, des cours furent tenus
pour le peuple, de l’artistique montré
au peuple : le peuple doit aussi avoir
quelque chose de cela. Ce qu’on a
obtenu avec tout cela, qu’est-ce au
juste ? Ce n’est rien qu’un terrible
mensonge de culture. Tout cela a
encore agrandi le fossé de manière
significative. Car quand donc le
prolétaire avec une sensibilité
droite, sincère pouvait-il regarder de
tout le cœur, de toute l’âme vers ce
qui à l’intérieur de la classe
bourgeoise sera peint, sur ce qu’à
l’intérieur de la classe bourgeoise
sera fabriqué comme science, comment
pourrait-il regarder vers cela ? S’il
avait avec ceux qui le produisent, une
vie sociale commune, si n’était pas de
différence de classe ! Car il est
impossible, d’avoir une vie de
l’esprit commune avec ceux auxquels on
n’appartient pas socialement. C’est
cela qui, avant toute chose, a élargi
spirituellement le grand fossé. C’est
cela qui vous indique spirituellement,
ce qui a à se passer.
Chers présents ! Comme je l'ai déjà
dit, peu de choses de ma vie
personnelle doivent être apportées,
mais ce dont je vous parle ici, c'est
de quelqu'un qui a passé ses six
décennies de vie de telle manière
qu'il s'est tenu aussi loin que
possible, et plus tard de plus en
plus, dans son effort spirituel,
complètement éloigné de ceux qui sont
soutenus dans leur effort spirituel
par l'état ou par la vie moderne de
l’économie. Ce n'est qu'alors que l'on
pourra former une vie de l’esprit
vraiment autonome, un jugement sain,
quand on s'est rendu indépendant de
tout ce qui est lié/pendant à l'état
moderne, à la vie moderne de
l’économie en relation spirituelle.
Car voyez-vous, vous vous comptez au
prolétariat, vous pouvez vous y
compter, vous pouvez fièrement vous
nommer un prolétaire vis-à-vis du
fonctionnaire appartenant à un autre
ordre social. C’est ainsi sur le
domaine du monde matériel. Vous savez
ce que le prolétaire a à traverser
vis-à-vis des fonctionnaires dans le
monde. Mais sur le domaine spirituel,
il n'y a fondamentalement pas de vrai
prolétaire ; là il n'y a que ceux qui
vous attestent ouvertement : Si je
m'étais jamais incliné sous le joug
d'un État, d'un groupe de
capitalistes, je ne pourrais pas me
tenir devant vous aujourd'hui et vous
dire ce que je vous dis sur les idées
sociales modernes, car cela ne me
serait pas entré dans la tête. - Cela
peuvent justement dire seulement ceux
qui se sont tenus libres à l'écart de
l'État et de l'ordre économique
capitaliste, qui se sont construit
eux-mêmes leur vie de l’esprit. Mais
les autres, ce ne sont pas des
prolétaires, ce sont des coolies.
C'est cela qu’aujourd'hui le concept
de l'esprit de coolie, qui dans
l'esprit est dépend de l'état actuel
et de l'ordre actuel de l’économie,
qu’il a dans le spirituel, la
direction et avec cela au fond dans
les mains la direction économique et
étatique. C'est ce qui s'est développé
à partir de l'ordre économique
bourgeois capitaliste au cours des
derniers siècles, ce qui a amené
l'État à être un serviteur de l'ordre
économique bourgeois, ce qui a amené
la vie de l’esprit à se soumettre à
l’État.
Les éclairés, les éclairés d’après
leur opinion, les gens très
intelligents, ils sont fiers quand ils
peuvent dire aujourd'hui : Au
Moyen-Âge, eh bien, là c’était ainsi,
que la philosophie - c'était le nom
donné à toute la science à l'époque –
avait compléter la traîne de la
théologie. Nous ne souhaitons pas
revenir à ce temps, évidemment, je ne
veux certainement pas rappeler le
Moyen Âge, mais qu'est-il advenu au
cours de l’évolution moderne ? La
théologie d'aujourd'hui, parce qu'elle
est devenue très fière, ne supporte
plus la traîne du scientifique, mais
en ce qui concerne l'État, que fait-il
alors là ? Eh bien, pour cela, un
exemple flagrant : voyez-vous, il y a
un grand physiologiste moderne, il est
déjà mort, il était aussi la lumière
de l'Académie des Sciences de Berlin.
Je l'apprécie vraiment en tant que
chercheur de la nature. Tout comme
Shakespeare disait une fois :
« Ce sont tous des gens
respectables », ainsi j’aimerais
dire : ce sont tous des gens
intelligents, tous, tous, tous. —
Mais cet homme, il a trahi quelque
chose de ce qui caractérise cette vie
très moderne de l’esprit. Il a dit
notamment- on ne devrait pas le
croire, mais c'est quand-même vrai -
les savants/érudits de l'Académie des
sciences de Berlin se sentaient comme
la force de protection scientifique
des Hohenzollern. - Oui, voyez-vous, à
nouveau un exemple qui se laisserait
facilement multiplié par cent, par
mille.
Maintenant, je vous demande : Faut-il
s'étonner que le prolétaire moderne,
lorsqu'il regardait cette vie de
l’esprit, éprouvait cette vie de
l’esprit comme une vie de luxe de
l’esprit ? Faut-il s'étonner quand il
se dit : Cette vie de l’esprit, qui
n'est pas enracinée dans un esprit
particulier, cela ne porte pas
vraiment l'âme humaine, cela ne révèle
pas non plus qu'elle est l'écoulement
d'un ordre divin ou moral de monde.
Non, c'est la conséquence de la vie de
l’économie. Comme les gens
récoltent/engrangent leur capital,
ainsi ils vivent spirituellement. Cela
leur fait la vie de l’esprit possible.
C'est pourquoi aussi, dans le
prolétariat moderne, ne pouvait pas
monter une façon vraiment libre de
voir sur une vie de l’esprit qui porte
vraiment l'âme. Mais je le sais par
des décennies d'expérience : dans
le prolétariat moderne vit la profonde
nostalgie d'une vraie vie de l’esprit,
non après une vie de l’esprit telle,
qu’elle s'arrête à la frontière
bourgeoise, mais qui instille dans
l'âme de tous les humains. C'est
pourquoi est écrit dans l'appel sur
lequel m’est commandement de parler
aujourd'hui, que cette vie de l’esprit
doit être placée sur elle-même à
l'avenir, et ne pas contenir seulement
les derniers vestiges de la vie de
l’esprit, de l'art et autres, qui
subsistent encore/sont encore restés.
A Berlin, on a déjà voulu inclure cela
fortement dans la toute-puissance de
l'État.
Toute la vie de l’esprit, du système
scolaire le plus bas au système
scolaire le plus élevé, doit être
autonome, car l'esprit ne prospère que
s'il doit prouver chaque jour à
nouveau sa réalité et sa force.
L'esprit ne prospère jamais quand il
dépend de l'État, quand il est le
coolie de l'État, de la vie de
l’économie. Ce qui est devenu dans ce
domaine a paralysé les têtes humaines.
Oh, si nous regardons aujourd'hui les
classes dirigeantes, si nous voulons
comprendre l'appel à la socialisation,
regarder vers ceux qui aujourd'hui
dirigent les fabriques, ceux qui
dirigent les ateliers, ceux qui
dirigent.Ils dirigent les écoles, les
universités, les États - oh, cela se
plaint dans l’âme - ils ne leur vient
donc rien, toute la gravité de la
situation ne rentre pas dans leurs
têtes. Pourquoi donc pas ? Oui, à quoi
les gens se sont-ils progressivement
habitués en ce qui concerne la vie de
l’économie, la vie de droit ou d’Etat
et vis-à-vis de la vie de l’esprit ?
Dans une certaine mesure, l'État se
charge de l'humain avec ses écoles
quand l'humain est seulement au-delà
des premières années d'éducation - que
l'État n'a pas encore prises en charge
parce que les premières années
d'éducation de l'homme se déroulent
trop impures/improprement pour lui -.
Il l'éduque alors de telle sorte que
cet homme ait seulement besoin
d’accomplir - c'était ainsi jusqu'à la
grande catastrophe de la guerre sur
tout le monde civilisé - ce qui lui
est ordonné, ce qui lui est imposé, ce
que l'État en fait veut de ses
théologiens, de ses médecins - car
c'est ce qui est arrivé tout de suite
pendant la guerre -, notamment aussi
des juristes et des philologues. Une
fois qu'il y en a un d'intelligent
parmi eux, dans les comités d'examen,
alors on entend déjà un mot
intelligent de leur part. Un jour,
j’étais assis avec les messieurs d'un
comité d'examen, et alors que nous
parlions de l'état lamentable de notre
système d'enseignement secondaire/de
lycées, là il a dit : Oui, vous vous
plaignez aussi quand vous devez
examiner des gens comme ça, et puis
vous voyez quels chameaux on doit
lâcher sur la jeunesse.
Je vous le raconte en tant que fait
historico-culturel, en tant que
symptôme, en soulignant ce qui vit
parmi les humains qui ont dirigé le
monde, qui se sont vus confier d'une
certaine manière le leadership/la
direction des humains, et pourquoi les
humains ont finalement amené le monde
dans cette terrible catastrophe. Des
millions de détails composent les
causes qui ont amené l'humanité dans
cette catastrophe. Et parmi ces causes
se trouve de préférence cette
manifestation sociale de la vie de
l’esprit, et parce que l'on pense
aujourd'hui à la socialisation, il
s’agit avant toute chose de la
socialisation de la vie de l’esprit.
Il s’agit de ce qu’on soigne les dons
et les facultés humaines de la manière
correcte, tout comme ce qui devrait
croître dans le champ est cultivé dans
le champ. Cela ne s'est pas encore
produit jusqu’à présent. L’État a pris
le contrôle de l’humain, l'a dressé
pour son utilisation, là toute
l'activité, tout être placer sur soi a
été extirpé de l’humain. Finalement,
l'humain avait seulement un seul idéal
vis-à-vis de la vie de l’économie,
vis-à-vis de la vie de l’esprit, à
partir de la vie de droit de l'État :
l'activité économique/gérer/faire
l’économie. L’état l'avait pris en
charge, il l'avait formé pour soi.
Maintenant, quand l'humain est bien
dressé, la vie étatique de l’économie
commence pour lui. Là a été pourvu à
ses besoins ; alors il s'est bien
comporté/a été brave, même s'il ne
voulait plus travailler, jusqu'à son
décès, pourvu sous la forme d'une
pension, c'est-à-dire par le travail
de ceux qui n'avaient pas de pension.
Et quand il est mort, l'église s'est
occupée pour la chose après la mort.
Elle lui donna la pension pour après
la mort. Ainsi l'humain était
économiquement pourvu jusqu'à la mort
quand il appartenait aux classes
dirigeantes, et dans la tombe, il
était aussi pensionné après la mort.
Tout était en ordre pour lui, il
n'avait plus à penser par lui-même ou
à intervenir dans l'ordre social de
telle sorte que quelque chose de
fructueux puisse en découler ; il
n'avait plus à participer activement.
C'est ainsi que c’est devenu ainsi que
l'on n'était plus en situation de
réfléchir à ce qui devait se passer,
de réfléchir à ce qui devait entrer
dans le monde comme une sorte de
nouveau développement/nouvelle
évolution. Ceux qui étaient exclus de
tout cela, à qui l'Etat n'aurait pas
une fois accordé la petite rente
d'assurance jusqu’à la mort s'ils ne
l'avaient pas imposée, et à qui les
classes dirigeantes n'avaient pas non
plus transmis une vie de l’esprit, car
cette vie de l’esprit, qui leur donna
un brevet/une patente pour l'âme après
la mort, cela les prolétaires ne
voulaient pas accepter, ils demandent
une restructuration. Par conséquent,
la première exigence que nous avons
est l'émancipation de la vie de
l’esprit, la réorganisation de la vie
de l’esprit. C'est la première
question dont il s’agit.
La deuxième question, nous la
trouvons quand nous regardons le
domaine du droit, le domaine qui
devrait en fait appartenir à l'État.
Cependant, nous nous trouvons
seulement ensemble plein de
compréhension dans ce domaine de la
façon correcte aujourd'hui lorsque
nous regardons sur le domaine
économique. Que se passe-t-il
réellement dans le domaine économique
? Dans le domaine économique est la
production de marchandise, la
circulation des marchandises, la
consommation des marchandises. Les
marchandises ont certaines valeurs,
qui s’expriment dans le prix. Mais à
travers le développement économique de
ces derniers temps en relation avec le
développement de l'Etat, la
bourgeoisie a poussé quelque chose
dans la vie de l’économie dont le
prolétariat réclame aujourd'hui de la
manière la plus justifiée : elle ne
doit pas continuer à être dans la vie
de l’économie, et c'est la force
humaine de travail. Tout de suite
ainsi que cela a frappé les âmes
éprouvant en prolétaire, quand Karl
Marx a prononcé le mot significatif de
plus-value, ainsi l'autre mot frappa
les âmes de prolétaire que, d'une
manière injustifiée, le travail de
l'humain est devenu une marchandise
dans l'ordre économique moderne. Ici,
le prolétarien sent : tant que ma
force de travail doit être achetée et
vendue sur le marché du travail, tout
comme les marchandises doivent être
achetées et vendues sur le marché des
marchandises selon l'offre et la
demande, aussi longtemps je ne peux
répondre par oui à la question :
Est-ce que je mène une existence
humaine ? - Que connaît le
prolétaire moderne de la vie de
l’esprit ? Malgré tous les
divertissements populaires, malgré
toutes les visites guidées des
galeries et ainsi de suite, il ne
connaît que ce qu'il appelle la
plus-value. Plus-value, c'est-à-dire
ce qu'il doit apporter pour une vie de
l’esprit qui ne peut devenir la sienne
; c’est ce qu’il connaît de la vie de
l’esprit. C'est pourquoi la parole de
la plus-value a frappé si pleine de
compréhension dans les âmes
tranquilles de prolétaire. Les
sentiments du prolétaire moderne
vinrent à la rencontre de ce mot de
plus-value, alors qu’il a été prononcé
par Karl Marx. Et parce que la force
humaine de travail n’a plus jamais la
permission d’être une marchandise,
c’est pourquoi frappa comme un éclair
l'autre mot de Marx de « force de
travail comme marchandise » comme
une vérité profonde, dans les cœurs et
âmes tranquilles du prolétaire.
Celui qui voit vraiment à travers la
vie humaine sait que ce que j’ai
justement dit, c'est que dans le cycle
moderne de l’économie, la force
humaine de travail du prolétariat se
trouve illégalement à l'intérieur
comme une marchandise, que à la base
de cela se trouve à nouveau un énorme
mensonge de vie. Car la force humaine
de travail est quelque chose qui ne se
laisse jamais être comparé par
n'importe quel prix à une marchandise,
à une production. Cela peut même être
prouvé à fond. Je sais que les exposés
que je tient maintenant de cette
manière – tout de suite chez les
classes dirigeantes toujours à nouveau
- on me répète sans cesse, directement
ou indirectement, qu'ils seraient
difficiles à comprendre. Eh bien,
récemment un humain m'a dit qu'ils
sont difficiles à comprendre pour ceux
qui ne veulent pas les comprendre. –
Et alors que récemment j'ai tenu
l’exposé que je vous donne aujourd'hui
devant une assemblée prolétarienne à
Dornach, quelqu'un de la sorte de ces
gens qui trouvent ces mots si
difficiles à comprendre disait qu'il
ne les avait quand-même pas compris
correctement. Là un prolétaire lui
répondit : on doit donc être un
veau, quand on ne comprend pas cela.-
Donc je n'ai pas peur de cette
compréhension difficile, parce que
j'ai été professeur à l'école de
formation des travailleurs fondée par
Wilhelm Liebknecht des années durant,
et je sais que le prolétarien comprend
maintes choses que les bourgeois
trouvent entièrement
incompréhensibles. Je n'ai pas peur
que vous ne me compreniez pas quand je
vous dis : 05330092093198325041919
Toutes les tendances, tous les buts de
la vie de l’économie tendent à
consommer la marchandise. Parce que,
de manière saine, la marchandise
serait consommée, de cela il s’agit.
Ce qui ne peut être épuisé, cela sera
produit de manière malsaine. D’une
manière quelconque, la marchandise
doit pouvoir être consommée. Mais si
sera fait marchandise la force humaine
de travail par l’ordre économique
capitaliste, ainsi celui qui la fait
marchandise part seulement de la
consommer. Mais la force humaine de
travail n’a pas la permission d’être
purement consommée, c’est pourquoi
nous avons avant toute chose besoin
d’une telle socialisation, laquelle ne
détermine pas seulement le temps de
travail, mais laquelle avant toute
chose aussi le temps de repos, car
celui-là doit être là, quand une vie
sociale communautaire doit être là.
C’est cela qui montre qu’une guérison
peut seule apparaître quand les
cercles dirigeants de la société, les
cercles dirigeants alors justifiés de
la société, on tout autant un grand
intérêt à ce que le travailleur ait
son temps de repos, comme les
capitalistes actuels ont un intérêt,
que le travailleur ait son temps de
travail.
C’est pourquoi je vous dis : jamais la
force humaine de travail ne peut être
comparée par le prix avec quelque
marchandise. Pour ceci l’achat de la
force de travail humain sur le marché
du travail – vous comprenez, ce que ça
signifie – est un gros mensonge social
de vie, qui doit être éliminé. Comment
parvenons-nous à dévêtir la force de
travail humain du caractère de
marchandise ? C’est une grande
question sociale.
La première question était la question
de l'esprit. La seconde est une grande
question sociale : comment le
travailleur moderne parvient-il à
dépouiller son travail du caractère de
la marchandise ? Car qu’éprouve le
prolétarien moderne de l'actuelle
utilisation économique de sa force de
travail ? Il aimerait, parce qu'il n'a
pas toujours le temps de se rende
clair tout ce qu'il éprouve, ce
qu'il traverse dans le cœur, il ne
peut peut-être pas s'exprimer en
concepts clairs sur ces circonstances,
mais il se dit : Dans l'antiquité il y
avait des esclaves, là les
capitalistes achetaient et vendaient
les humains, comme on achète et vend
une vache, l'humain entier. Plus tard,
il y eut un servage ; là, on ne
vendait plus l'humain entier, mais
seulement une partie de l'humain, mais
tout de même encore assez.
Actuellement, malgré toutes les
assurances de liberté et d'humanité,
malgré le prétendu contrat de travail,
le prolétaire sait très bien que sa
force de travail est toujours achetée
et vendue. Cela il le sait. Le
soi-disant contrat de travail ne le
trompe en aucune façon. Mais il sent à
l’intérieur de son âme, dans
l’intérieur de son âme tranquille : Je
peux vendre un cheval, une paire de
bottes sur le marché et alors
repartir. Mais ma force de travail, je
ne peux pas la porter là et la vendre
au fabricant, et alors de nouveau
retourner ; je dois aller en tant
qu'être humain avec ma force de
travail. Par conséquent, je continue à
vendre tout mon être humain quand je
dois me tenir dans le rapport de
salaire, quand je dois vendre ma force
de travail. Ainsi, le prolétaire
moderne éprouve le pendant entre le
vrai caractère de sa force de travail
avec l'ancien esclavage. C'est
pourquoi il éprouve ce que les classes
dirigeantes ont manqué comprendre au
moment correct: qu’aujourd'hui le
moment de l'histoire du monde est
arrivé, où la force de travail n’a
plus la permission d’être une
marchandise plus loin. La vie de
l’économie a seulement la permission
d’avoir en soi le cycle de la
production de marchandises, de la
consommation de marchandises et du
commerce de marchandises.
Seuls des gens qui peuvent seulement
penser dans le sens ancien, comme par
exemple Walther Rathenau dans son
récent petit livre, qui porte le titre
« Après le flux », ils
montre une certaine peur de cette
connaissance. Walther Rathenau dit :
Quand on sépare la force de travail du
cycle de l’économie, alors la valeur
de l’argent doit chuter terriblement.
– Maintenant oui, il regarde
cela entièrement unilatéralement. Pour
ceux qui pensent avec lui, cette chute
de la valeur de l'argent aura donc
toutefois une grande signification. De
cela nous ne voulons pas nous
entretenir davantage. La chose est
celle que la vie de l’économie
elle-même peut seulement être
considérée de la manière correcte
lorsque l'on voit comment cette vie de
l’économie frôle d'une part les
conditions naturelles de la vie de
l’économie. Là est le sol, il apporte
du charbon, il apporte/produit du blé.
Dans le sol à l'intérieur, par
exemple, il y a les forces de la
nature qui appartiennent au sol et qui
produisent le blé. La pluie nécessaire
tombe d'en haut. Ce sont des
conditions naturelles. Elles peuvent
être traités par des moyens
techniques, mais il y a une limite à
la vie de l’économie a quand-même là
une limite. Il serait terriblement
stupide que quelqu'un, à partir des
conjonctures économiques, veuille
donner une loi dans laquelle serait
écrit : Si nous voulons des prix et
des conditions économiques
raisonnables, en 1920, nous avons
besoin d'une année où il y a tant de
jours de pluie, tant de jours de
soleil, tant de jours de pluie, tant
de jours de soleil, tant de jours de
soleil, tant de forces doivent
travailler sous terre. - Vous riez
avec droit. Il serait très stupide
celui qui voudrait donner des lois sur
ce que la nature détermine elle-même,
d'inventer les exigences de la vie de
l’économie quant à la façon dont la
nature devrait œuvrer avec ses forces.
De même qu’avec la vie de l’économie
nous arrivons là à une limite, de même
que le sol d'un pays peut seulement
fournir une certaine quantité de
matériaux bruts, de même la vie de
l’économie doit de l’autre côté être
limité à ce qui est en dehors de cette
vie de l’économie, à l'État de droit.
Et dans la vie de l'État de droit,
seules peuvent être définies et
réglementées les choses dans
lesquelles tous les humains sont
égaux, qui peuvent vraiment être mises
sur le sol de la démocratie. C'est
ainsi que nous venons une
tri-articulation de l'organisme social
sain.
La vie de l’esprit se tient sur
elle-même, la vie de l’esprit doit
être une vie libre. En elle, le
talent, les capacités humaines doivent
être cultivées de la manière correcte.
Un homme d'État qui a parlé avec un
certain Kohl pendant la terrible
catastrophe de la guerre a aussi dit :
A l’avenir, voie libre pour les
capables ! - De belles phrases, des
façons de parler qui sont vraies
purement d’après le mot, il ne s’agit
plus en ces temps difficiles.
Quand les gens disent certes
« voie libre aux capables »,
mais par le sang, par ses préjugés
sociaux, sont quand-même prédisposés à
considérer neveu ou frère ou sœur pour
le plus capables, peu de choses sont
faites avec une si grandiose devise.
Dans la vie libre de l’esprit, nous
devons sérieusement cultiver le talent
humain, et alors nous socialiserons la
vie de l’esprit.
05330095098198325041919
À l’État appartient tout ce en quoi
tous les humains sont pareils/égaux,
ce pour quoi certains dons ne rentrent
pas en considération, ce pour quoi
rentre en considération, qu’à l’humain
est venu par naissance, comme lui est
venue dans des yeux sains la faculté
de voir bleu ou rouge. Pour l’État
vient en considération la conscience
de droit. Cette conscience de droit,
elle peut dormir dans l’âme, mais elle
est déposée dans le cœur de chaque
humain. Le prolétaire cherchait la
manifestation de cette conscience de
droit. Que trouva-t-il ? Comme dans le
domaine de la vie de l’esprit il
trouva l’esprit de luxe, qui était
comme une fumée, qui s’échappait de la
vie de l’économie, ainsi il ne trouva
pas dans le domaine de l’État la
manifestation de la conscience de
droit, mais des privilèges d’état, des
privilèges de classe et des
discriminations de classe. Là vous
avez les racines des éléments
antisociaux des temps récents. À
l’État appartient tout ce en quoi les
humains sont pareils/égaux. Pareils,
ils ne le sont pas en rapport de
facultés et habiletés spirituelles et
physiques Elles appartiennent au soin
de la vie libre de l’esprit. L’État
sera seulement quelque chose de sain,
lorsque non dans le sens de l’ordre
bourgeois moderne, on pourrait aussi
dire, de l’ordre bourgeois allant
justement vers son déclin, il
n’aspirera pas la vie de l’esprit et
la vie de l’économie, mais lorsqu’il
tiendra libre pour leur propre
socialisation d’un côté la vie de
l’esprit, de l’autre côté la vie de
l’économie. C’est de cela qu’il
s’agit. Alors, il deviendra possible
que le travailleur se tienne comme
semblable/égal vis-à-vis de tous les
humains dans le domaine de l’État,
règle mesure et façon et caractère de
sa force de travail, avant même qu’il
ait absolument à se précipiter dans la
vie de l’économie. Il doit à l’avenir
être ainsi impossible, que par la
conjoncture économique, que par des
conditions/rapports de contraintes
quelque chose soit établi sur le droit
du travail, comme c’est simplement
impossible par les conditions
naturelles, qu’à partir du cycle
économique ou de semblable, les forces
naturelles, pluie ou soleil soient
réglées. Indépendamment de la vie de
l’économie doit être établi
étatiquement sur un sol démocratique,
où un humain est égal à l’autre, dans
l’État tout à fait isolé de la vie de
l’économie, ce qui est droit du
travail, et ce qui est ce qui s’oppose
à ce droit du travail, ce qui est
disposition sur une chose, ce que l’on
appelle aujourd’hui possession, mais
qui doit cesser dans l’étendue la plus
large et céder à quelque chose de sain
à l’avenir. Quand la vie de l’économie
ne détermine pas la force de travail,
mais quand inversement la vie de
l’économie doit s’orienter d’après ce
que le travailleur détermine à
partir de lui-même au sujet de son
travail dans la démocratie étatique,
alors une exigence importante est
remplie.
Maintenant oui, on pourra objecter :
alors, la vie de l’économie devient
dépendante de la loi et du droit sur
la force de travail. Très volontiers,
mais ce sera une très saine
dépendance, une dépendance aussi
conforme à la nature, que la
dépendance de la nature. Le
travailleur, avant qu’il aille à
l’usine, saura combien et combien
longtemps il a à travailler ; il
n’aura absolument plus à régler avec
un quelque directeur de travail sur la
mesure et la façon de son travail. Il
n’aura plus qu’à parler sur ce que a à
exister comme répartition de ce qui
aura été réalisé ensemble avec le
directeur du travail.
Cela sera un contrat de travail
possible. Il y aura des contrats
purement sur le partage du réalisé/du
fourni, pas sur la force de travail.
Ce n’est pas un retour à l’ancien
salaire à la pièce ; ce serait
seulement ainsi si ce processus de la
socialisation n’était pas pensé dans
le grand tout/le tout grand.
Je peux encore parler brièvement sur
quelque chose, qui se tient en
vis-à-vis au droit du travail que le
travailleur fera librement. Le
socialisme ordinaire parle vraiment
beaucoup de ce que la propriété privée
doit passer dans le commun (NDT :
Gemeinsamkeit). Mais la grande
question de cette socialisation sera
donc justement le comment. Dans notre
ordre économique actuel, nous avons
seulement un pti peu de pensée saine
en rapport à la propriété. C’est sur
ce domaine qui dans la phraséologie
bourgeoise moderne, le manque de
véracité bourgeois, est devenu encore
ça et là intérieurement la propriété
non significative, c’est en fait la
propriété spirituelle (NDT : ou
intellectuelle). En rapport à cette
propriété spirituelle, voyez-vous, les
gens pensent quand-même encore un peu
sainement. Ils se disent là : aimerai
l’un être encore un gars si
intelligent, il s’apporte ses facultés
avec la naissance, mais cela n’a pas
de signification sociale, par contre
il est obligé d’offrir cela à la
société humaine, avec ces facultés il
ne serait rien si l’humain ne se
tenait dans la société humaine.
L’humain est redevable à la société
humaine, à l’ordre social humain de ce
qu’il peut faire de ses facultés. Cela
ne lui appartient en fait pas.
Pourquoi administre t’on son ainsi
nommée propriété spirituelle ?
Purement parce qu’on la produit ; en
ce qu’on la produit, on montre que
l’on a les facultés meilleures à cela
que d’autres. Aussi longtemps que l’on
a ces facultés mieux que d’autres pour
cela, aussi longtemps on administrera
au mieux cette propriété spirituelle
au service du tout. Maintenant les
humains sont au moins arrivés
là-dessus, que ne se lègue pas
indéfiniment cette propriété
spirituelle ; trente ans après la
mort, cette propriété spirituelle
appartient à l’ensemble de l’humanité.
Chacun peut imprimer, trente ans après
ma mort, ce que j’ai produit, on peut
l’utiliser à souhait, et cela est
juste. Je serais même d’accord, si
plus de droits existaient en ce
domaine. Il n’y a pas d’autre
justification pour cela, que l’on ait
à administrer de la propriété
spirituelle, que parce si l’on peut la
produire, on a aussi les meilleures
facultés. Demandez aujourd’hui au
capitaliste, s’il est d’accord que ce
qu’il considère comme juste pour la
propriété spirituelle le soit pour la
propriété matérielle pleine de valeur
! Demandez-lui ! Et cependant, c’est
cela qui est sain. Il doit résider à
la base d’un ordre sain, que chacun
puisse venir au capital, à partir de
l’organisation spirituelle, qui sera
une saine administration des facultés
humaines – vous trouvez cela exposé de
plus près dans mon livre « Les points
clefs de la question sociale ». Mais
cela doit venir à ce que les moyens et
chemins soient trouvés, de cette
grande socialisation englobante du
capital, cela signifie de la rente du
capital et des moyens de production,
que chacun puisse venir au capital et
au moyen de production, qui a les
facultés pour cela, mais qu’il n’ait
cette administration et direction du
capital qu’aussi longtemps qu’il peut
exercer ou veut exercer ces facultés.
Alors, elles passent, lorsqu’il ne
veut plus les exercer lui-même, par
certains chemins au commun (NDT :
Gemeinsamkeit). Elles commencent à
circuler dans le commun.
Ce sera un chemin sain pour la
socialisation du capital, quand nous
amènerons en circulation dans
l’organisme social, ce qui s’amoncelle
ainsi aujourd’hui en capitaux,
en droit successoral, en apparition de
rentes, droits à l’oisiveté et autres
droits superflus.
C’est de cela qu’il s’agit. Nous
n’avons pas du tout besoin de dire une
fois : la propriété privée doit
devenir propriété de la société. Le
concept de propriété n’aura absolument
plus de sens.
(Et 01330097097198325041919)
Il aura si peu un sens qu’aurait un
sens quand des excédents de sang
s'accumuleraient dans les différentes
parties de mon corps. Le sang doit
être en circulation. Ce qu'est le
capital doit aller des capables aux
capables. Le travailleur sera-t-il
d'accord avec une telle socialisation
? Oui, il le sera, parce que sa
situation dans la vie l'oblige à être
synthétiquement raisonnable. Il se
dira : Si celui avec les facultés
correcte et le directeur, alors je
peux lui faire confiance, alors mes
forces de travail sont mieux appliqués
sous le directeur correct que sous le
capitaliste qui n'a pas les facultés,
mais que seul un processus malsain
d'accumulation des capitaux a mis à sa
place. Je ne peux que suggérer ces
choses maintenant. Ce sera la future
doctrine de socialisation de la
circulation du capital et des moyens
de production, le concret, la
véritable consolidation de ce que Karl
Marx a aussi présenté de manière
abstraite comme un grand objectif
humain : a chacun selon ses capacités
et ses besoins.
Nous avons traversé aujourd'hui une
dure période de souffrances humaines,
une dure période d'épreuve pour
l'humanité. Nous n'avons plus besoin
aujourd'hui de dire comme tant de
gens, qu'une nouvelle race d’humain
doit être là qui peuvent socialiser
selon le principe : Chacun selon ses
capacités et ses besoins ! - Non, nous
pouvons avoir la croyance correcte.
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Quand seulement nous voulons, alors
des idées saines de la tripartition
(NDT ici bien
« Dreiteilung ») en vie de
l'esprit, vie de droit et vie de
l'économie peuvent saisir de la place.
Car cette vie de l'économie, elle
deviendra seulement saine, quand elle
sera démembrée des deux autres. Alors
sur le domaine de la vie de
l'économie, comme je l'ai exposé dans
mon livre, se formeront des
associations, se formeront des
coopératives mais qui de manière saine
ne partent pas de produire et de
profiter, mais qui partent de la
consommation et ne font pas la
production ainsi que des forces de
travail seront pulvérisé dans l'air,
mais que les forces de travail seront
appelées pour l'assainissement de la
consommation, pour la satisfaction des
besoins.
Permettez encore que je vous raconte
le début que nous avons fait dans la
société de laquelle je comprends bien
qu'elle sera tant calomnié, que vous
ne l'aimiez pas, - que je vous
raconte, comment sur un domaine
déterminé a été tenté de socialiser
économiquement la vie de l'esprit.
Lorsque me fut nécessaire, à peu près
il y a vingt ans, de conduire/diriger
cette société avec mes amis, là il
s'agissait pour moi de ce que je me
disais : sors-tu vers le monde les
livres qui seront produits par moi sur
le sol de cette société de la même
façon capitaliste, qu’aujourd'hui
c'est l'usage dans le commerce de
livre, alors tu pêches contre une
pensée sociale saine. Car comment les
livres sont-ils aujourd'hui
fabriqués ?
Beaucoup d'humains se tiennent donc
aujourd'hui pour capables de fabriquer
des bons livres. Maintenant, si tout
devait être lu qui aujourd'hui sera
imprimé, alors on aurait beaucoup à
faire. Mais voyez-vous, c'est pourquoi
il y a simplement cet usage dans le
commerce de livre : n'importe qui
se tient pour un génie et écrit un
livre. Le livre sera imprimé à mille
exemplaires. De ceux-là le plus
souvent 950 seront de nouveau mis au
pilori parce que cinquante sont
vendus. Mais qu'est-ce que cela
signifie selon l'économie de
peuple ? Voyez-vous, tant et tant
de gens, qui doivent fabriquer le
papier, tant et tant de typographes,
tant et tant de relieurs et d'autres
encore qui ont été occupés, ont été
employés à ce travail ; ce
travail est improductif, ce travail
n'aura rien donné. Là-dedans repose le
grand dommage. Oh, vous seriez étonné
quand vous feriez seulement une fois
la tentative de vous répondre à la
question de combien du travail que les
chers présents qui sont assis ici,
doivent accomplir, combien de cela n'a
rien donné. Cela est le grand dommage
social. Comment ai-je donc tenté de
faire ? Je me disais : avec
le commerce de livre n'est rien à
faire. Nous avons nous-mêmes fondé une
petite librairie. Mais alors j'ai tout
d'abord veillé à ce que les besoins
soient disponibles pour lesquels
devrait être imprimé le livre. Cela
signifie je devais me donner la peine
de créer d'abord les
consommateurs ; naturellement pas
sur le chemin que je laissais ériger
une colonne comme les colonnes avec
l'annonce : faites de la bonne
soupe avec Maggi ! - mais sur le
chemin de d'abord créer le besoin – on
peut dire quelque chose contre ces
besoins, évidemment -, et alors
seulement, commencer avec
l'impression, quand j'ai su, qu'aucun
exemplaire ne resterait là, qu’aucun
geste est fait dépourvu de fruit. Cela
a aussi été tenté avec la fabrication
de pain, là cela ne fut pas possible
de la même manière dans les conditions
d'aujourd'hui, mais où cela pu être
exécuté, là se montra tout de suite le
fructueux en rapport économique, quand
on part non de l'aveugle production
qui vise seulement sur le devenir
riche, mais des besoins, de la
consommation. Alors, quand cela se
passe, alors pourra sur le chemin de
la vie de l'économie coopérative, être
accomplie une véritable socialisation.
Aujourd'hui, j'ai donc dû vous parler
de la socialisation sur un sol plus
large. Car cela seul qui apparaît sur
ce large sol est le vraiment pratique.
Sinon, est seulement toujours bricoler
dans la socialisation quand on ne
laisse la toute première question être
: Qu’est-ce l'État a à faire ? Il a
d’abord à donner libre la vie de
l’esprit d'après un côté, alors la vie
de l’économie d’après l'autre côté ;
elle a à rester sur le sol de la vie
de droit. Ce n'est rien de
non-pratique, mais c'est une
socialisation qui peut être exécutée
chaque jour.
Qu'est-ce que cela implique ? Courage,
courage (NDT : le 2ème en
français), rien d'autre ! Mais
pourquoi les gens veulent-ils alors
l’envisager comme impraticable ? J'ai
appris à connaître assez de gens qui
m'ont dit toujours de nouveau au cours
des quatre dernières années et demie
que cette catastrophe de la guerre
mondiale serait si terrible que les
humains n'ont pas vécu de telles
horreurs depuis qu'une histoire est
pensée, ce serait la plus grande
expérience de l’évolution historique
de l'humanité. Eh bien, je n'ai pas
encore trouvé les gens qui disent
aussi : Quand les humains ont été
condamnés à être entraînés dans une
telle misère par de vieilles pensées,
par de vieilles habitudes de pensée,
alors ils doivent se lever maintenant
pour quitter ces vieilles pensées et
pour venir à de nouvelles pensées, à
de nouvelles habitudes de pensée.
Avant tout, nous avons besoin d'une
socialisation des têtes. Dans les
têtes que nous portons sur nos
épaules, il doit y avoir quelque chose
de différent de ce qu'il y a eu dans
les têtes humaines jusqu'à présent.
C'est ce dont nous avons besoin. C'est
pourquoi la question doit être abordée
de manière large.
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Et maintenant, pour la fin, j'aimerais
encore dire cela : comme l'aurore des
temps nouveaux montait, ces humains
lesquelles avaient le plus un cœur
pour les progrès de l'humanité
civilisée étaient traversés par trois
idéaux : Liberté, Égalité,
Fraternité. Ces trois grands idéaux,
cela a avec un cas particulier. D'un
côté, chaque humain sain et courageux
intérieurement sent : ce sont les
trois grandes impulsions, lesquelles
doivent maintenant enfin conduire la
nouvelle humanité. Mais des gens
entièrement intelligents ont toujours
de nouveau indiqué au cours du
dix-neuvième siècle, quelle
contradiction régnait quand même en
fait entre ces trois idées :
Liberté, Égalité, Fraternité. Oui, il
règne une contradiction, ils ont
raison. Mais c'est pourquoi ils sont
quand même les trois plus grands
idéaux, malgré qu'ils se contredisent.
Ils sont justement installés dans un
temps, dans lequel le regard de
l'humanité était encore orienté comme
hypnotisé sur l’État unitaire qui a
été encore adoré comme une idole
jusque dans notre temps. En
particuliers ceux-là qui ont fait
l’État pour leur protecteur et se sont
fait protecteurs de l’État, les ainsi
nommés entrepreneurs, ils pouvaient
parler aux employés (NDT lit. preneurs
de travail), comme Faust parla du dieu
à la Gretschen de seize ans :
l’État mon cher travailleur, il est
l'englobant tout, le préservant tout,
n'englobe-t-il, ne préserve-t-il pas
toi, moi, lui-même ? - Et,
sous-consciemment, il peut
penser : mais particulièrement
moi ! - Sur cette idole d’État
unitaire, le regard était orienté
comme hypnotisé. Là, dans cet État
unitaire, là se contredisent toutefois
ces trois grands idéaux. Mais ceux-là
qui ne se sont pas laissé hypnotiser
par cet état unitaire sur le domaine
de la vie de l'esprit, qui pensaient
de la liberté comme moi-même dans mon
livre « La philosophie de la
liberté », que j'ai rédigé dans
les années quatre-vingt-dix, qui
devrait de nouveau paraître tout de
suite maintenant dans notre temps des
grandes questions sociales, ils
savaient : on voyait seulement
des contradictions entre les trois
plus grands idéaux sociaux, parce
qu'on croyait devoir les réaliser dans
l’État unitaire.
Reconnaît-on de manière correcte que
l'organisme social sain doit être un
tri-articulé, alors on verra :
sur le domaine de la vie de l'esprit
doit régner la liberté, parce que les
facultés, talents, dons de l'humain
doivent être soignés de manière libre.
Sur le domaine de l’État doit régner
une absolue égalité, une égalité
démocratique, car dans l’État vit ce
devant quoi tous les humains sont
égaux les uns aux autres. Dans la vie
de l'économie qui doit être
séparée/isolée de la vie de l’État et
de l'esprit, mais à qui devrait être
livrée la force de la vie de l’État et
de la vie de l'esprit, doit régner la
fraternité, la fraternité en grand
style. Elle se donnera d'associations,
de coopératives qui proviendront des
coopératives de métiers, qui sont
formée de saine consommation, ensemble
avec saine production. Là pourront
régner Égalité, Liberté, Fraternité
dans l'organisme divisé en trois.
Et pourra être réalisé par la nouvelle
socialisation ce que désirent
ardemment depuis longtemps des humains
pensant sainement et sentant
sainement. On devra seulement avoir le
courage de regarder maints vieux
programmes de parti comme une momie
vis-à-vis des nouveaux faits. On devra
avoir le courage de s'avouer : de
nouvelles pensées pour de nouveaux
faits sont nécessaires pour les
nouvelles phases de l’évolution de
l'humanité. Et j'ai fait des
expériences chez toutes les classes
dans mes observations de vie qui
englobent vraiment des décennies, qui
sont nées d'un destin qui m'a appris à
ressentir et à penser non pas au
prolétariat mais avec le prolétariat,
et j'en ai gagné le sentiment que le
prolétariat est le sain, que même ce
qui est survenu maintenant comme une
conséquence de la fusion inacceptable
de la vie de l’économie avec la vie de
l’État, que cela est éprouvé par le
prolétaire de la manière correcte.
Celui qui m'a écouté aujourd'hui, il
saura que je le pense honnêtement avec
les revendications justifiées du
prolétariat moderne, qui sont des
revendications/exigences historiques.
Mais je sais aussi qu'en fin de
compte, le prolétarien, de raison
synthétique, pense à tout ce qui est
une grève de la même manière que
l'humain pense de raison synthétique.
Je sais que le travailleur ne fait pas
la grève, de raison synthétique, pour
l’amour de la grève, il fait la grève
uniquement parce que l'ordre de
l’économie l’a amené à cela, que des
revendications politiques sont mêlées
à des revendications économiques. Ce
n'est que lorsque cette séparation de
la vie politique de la vie de
l’économie pourra pleinement être
amenée dans des voies de raison
synthétique. Nous nous comprendrions
aussi là-dessus, surtout si nous
avions l'occasion d'en discuter plus
exactement. On comprendrait vis-à-vis
de chaque grève : elle pourrait être
omise ; le travailleur de raison
synthétique, lui, il voudra
l'entreprendre seulement contraint.
C'est aussi quelque chose qui
appartient à une socialisation saine,
que nous sortions de ce que nous ne
voulons en fait pas faire, ce qu’il
est non de raison synthétique de
faire. L'ordre moderne de l’économie a
même souvent rendu possible
l'accomplissement de ce qui n'est pas
voulu, de ce qui est considéré comme
non de raison synthétique.
Vous me comprendrez, et vous me
comprendrez aussi, quand tout de suite
aussi de ce point de vue je dis: peu
importe combien mes expériences avec
les anciennes classes ont été
mauvaises, les humains doivent
quand-même trouver le chemin de
tri-articulation, et j'espère tout de
suite beaucoup des sens sains du
prolétariat moderne. J'ai vu comment
derrière ce que le prolétariat moderne
appelle sa conscience de classe se
cache une conscience inconsciente
d’humanité; comment le prolétaire
conscient de classe demande comment je
parviens à un ordre mondial qui répond
oui à la question : La vie humaine
vaut-elle la peine d'être vécue et
vaut-elle la peine d'être vécue pour
moi ? - Aujourd'hui encore, le
prolétaire peut seulement répondre à
cette question à partir de l'ordre
économique, de l'ordre de droit, de la
vie de l’esprit par le Non ; il veut y
répondre demain par le Oui. Et entre
ce non et ce oui, repose une véritable
socialisation, repose ce par quoi le
prolétariat vraiment conscient de
lui-même libérera et délivrera ce
prolétariat et avec cela libérera et
délivrera tout l’humain en l'humain
qui mérite d'être libéré et délivré.
Mot de la fin après la discussion
Maintenant, mes très chers présents,
fondamentalement, la discussion n'a
pas abouti à quelque chose d'aussi
essentiel, en appui à ce que j'ai dit,
que je doive encore vous entretenir
pendant longtemps dans ce mot de la
fin. Tout d’abord je voudrais donner
une réponse à la question directe qui
m'a été posée à la fin : pourquoi
j'aurais utilisé tant d'agitation dans
ma conférence. Maintenant, je ne veux
vraiment pas m'engager dans une
discussion avec l'honorable auteur de
la question, comme vous le trouverez
compréhensible, sur la mesure dans
laquelle, parce que les gens disent
que je suis philosophe, je ne suis
justifié à dire que de
l'incompréhensible, du non-agitateur,
donc des façons de parler. Ce n'est
pas ce dont il s’agit pour moi. Mais
j'ai été quelque peu surpris, bien
très surpris, que sur ce que j'ai dit
ait absolument été utilisé le mot
agitation. Car je n'ai vraiment pas
conscience d'avoir prononcé un seul
mot autre que celui qui ressort de ma
conviction de la vérité, de ma vision
de la situation actuelle/des rapports
actuels. Qu'est-ce que
l'agitation :qu’est-ce qui est
agitateur ? Si, par exemple, un homme
ultra-conservateur écoute les paroles
très modérées d'un humain se tenant
très gauche et qu’il les trouve
agitatrices, sont-elles nécessairement
agitatrices ? Pourquoi parle-t-il de
façon agitatrice pour l'homme
ultra-conservateur ? Il n'y peut rien
du tout. Les mots deviennent ainsi que
de l'avis de l'homme
ultra-conservateur. Ainsi, voyez-vous,
ce que l'un saisi comme démagogique
n'a pas besoin d'être démagogique pour
un autre. Ce qui à l’un est bien
désagréable, il le nomme souvent
démagogique. Maintenant, votre
directeur technique vous a aussi
parlé.
N'est-ce pas, quand tous ceux qui sont
hors des conditions de vie dans
lesquelles se trouve votre vénéré
directeur technique parlaient comme
votre vénéré directeur technique,
alors, mes très chers présents, nous
atteindrions bientôt ce que nous
voulons atteindre. Si beaucoup
d’humains le pensaient ainsi, alors
peu auraient besoin de dire qu'à
travers des mots comme les miens, qui
veulent dire la vérité, qui ne veulent
pas ouvrir un abîme, que par de tels
mots l'écart serait rendu encore plus
grand. Mais de l'autre côté, du côté
droit de l'abîme, il y a aussi des
humains très différents de votre
vénéré directeur technique qui vous a
parlé, quelqu'un qui parle entièrement
autrement que lui. Il n'y aura pas de
grand fossé entre lui et nous.
Peut-être que le fossé commencera
seulement là où il se trouve aussi le
plus de l'autre côté. Je crois que ce
que j'ai dit sur le sort de certains
travailleurs spirituels pourrait déjà
être compris.
Voyez-vous, on peut faire l'expérience
de différentes choses quand on est
vraiment impliqué dans le
développement plus récent de
l'humanité. Il y a bien des années, il
y a 27 ou 28 ans, j'ai participé à une
réunion à laquelle Paul Singer a pris
la parole. Certains humains du
prolétariat ont, d'une manière ou
d'une autre, indiqué clairement qu'ils
ne valorisent pas le travail spirituel
de la même façon que le travail
physique. Là on aurait dû entendre
comment Paul Singer, en communauté
avec l'écrasante majorité, protégeait
le travail spirituel ! Je n'ai jamais
fait l'expérience que le travail
spirituel ait été mal jugé par les
prolétaires. Je n'ai même pas parlé
d'un fossé entre le travail physique
et spirituel, j'ai parlé du fossé
entre le prolétariat, le travail
humain et le capitalisme. On doit
juste se comprendre correctement.
Soyons clairs, les discours que nous
avons entendus de la part de votre
vénéré chef, à notre grande joie - au
moins à la mienne et certainement
aussi à votre grande joie - de tels
discours, nous ne les entendons pas
encore facilement d'un autre côté.
Nous ne trouverons pas si facilement
les personnes dont la main est à
saisir.
Et encore une dernière chose pour la
fin : Oui, certes, je dis des choses
qui pourraient faire en sorte que
beaucoup de choses doivent être
réglées rapidement. Comme je suis
moi-même un scientifique, je comprends
très bien les paroles de l'orateur
précédent lorsqu'il dit : l’évolution
doit aller lentement ; on doit avoir
la patience d'attendre. Il y a déjà
trente ans, des choses ont été
découvertes par des mathématiciens qui
ne sont reconnues qu'aujourd'hui. -
Oui, mes très chers présents, et
notamment je m'adresse maintenant à
votre directeur technique, que
j'admire beaucoup : il y a cependant
aujourd'hui des choses dans la vie
sociale que nous ne pouvons pas
attendre, mais auxquelles nous sommes
obligés d'ouvrir un peu nos têtes et
les rendre capable d’une compréhension
rapide. C'est pourquoi j'ai été plus
satisfait de ce qui suit que de
l'accent mis sur la lenteur.
J'ai tenu des conférences sur des
questions sociales dans différentes
villes de Suisse. J'ai compris qu'une
personne qui sort du programme
ordinaire de cette façon est d'abord
rencontrée avec méfiance. A Bâle, des
amis ont d'abord essayé de persuader
le comité du Parti socialiste de me
laisser donner une conférence dans son
cercle. Le Comité - il ne faut pas s'y
méprendre, je le comprends, j'ai aussi
parlé aujourd'hui de méfiance
justifiée - peut-être parce qu'il ne
voulait pas m'annuler, se fondant sur
des principes et disant qu'il ne
savait pas s'il était souhaitable de
permettre aux influences étrangères
d'atteindre les membres du parti. Ma
conférence a donc été rejetée. C'est
ce que semblent penser certains
dirigeants aujourd'hui. Ils ont conclu
que je ne devrais pas parler après
tout. Puis un social-démocrate est
venu me voir et m'a dit qu'il voulait
faire un effort pour me permettre de
venir à une conférence à l'Association
des cheminots. Cette proposition a
également été rejetée. Puis j'ai donné
une conférence à Zurich. Nous avons
ensuite fait des dépliants à Bâle, les
avons simplement distribués dans la
rue et avons pris la plus grande salle
pour une conférence sociale à Bâle, et
j'ai pu donner cette conférence devant
un bon 2500 personnes. Voyez-vous,
c'était il y a peu de temps.
Maintenant, juste avant de devoir
partir, après avoir donné cette
conférence devant le prolétariat de
Bâle, j'ai reçu une invitation de
l'Association des cheminots, qui
l'avait rejetée à l'époque, que je
devais maintenant aussi donner une
telle conférence à ses membres. Ainsi
les choses sont donc à quatorze jours
d'intervalle : Au début, l’association
a refusé, puis elle a su ce qu'elle
entendrait et maintenant elle a exigé
sa conférence. C'était une évolution
rapide, une évolution en quatorze
jours. Je crois qu’on doit
aujourd'hui, il faut regarder
davantage sur une telle pensée qui se
déroule en quatorze jours que sur
telle pensée qui vous dit d'aller
lentement.
J'aimerais être beaucoup plus heureux
aujourd'hui au sujet de ceux qui
veulent d'abord affirmer leur libre
arbitre, mais qui veulent apprendre et
veulent apprendre rapidement. Car, mes
chers présents, nous approchons d'un
temps qui deviendra terrible si nous
voulons nous régler sur la lenteur.
Nous avons besoin d'une saine
impulsion pour penser, qui ira aussi
vite que les faits iront. C'est ce que
nous voulons écrire dans nos âmes
aujourd'hui. Je sais que l'honorable
orateur n'a pas pensé aller lentement
par commodité, mais d'autres gens sont
commodes. Mais quiconque pense sérieux
aujourd'hui sait combien vite il
faudra repenser et réapprendre si nous
ne voulons pas rester en arrière et
entrer dans la misère et la
destruction.
|
In welchem Sinne
mein Thema heute von mir behandelt
werden soll, Sie werden es ersehen
aus dem Aufruf, welcher jedem von
Ihnen in die Hand gegeben worden
ist. Es wird sich heute darum
handeln, dasjenige, was man in der
Gegenwart Sozialisierung nennt, was
wie ein weltgeschichtlicher Ruf auf
der einen Seite und wie ein
allgemein menschlicher Ruf auf der
anderen Seite heute so mächtig und
gewaltig ertönt, einmal von einem
weiteren und breiteren
Gesichtskreise zu behandeln, als es
gewöhnlich behandelt wird. Und zwar
nicht aus dem Grunde, weil das etwas
irgendeiner Vorliebe Entsprechendes
wäre, sondern weil die große,
gewaltige Forderung unserer Zeit nur
dann in der richtigen Weise erfaßt
werden kann, wenn man das, um was es
sich da handelt, so weitherzig und
so großzügig als möglich anfaßt.
Wenn ich vielleicht vor fünf bis
sechs Jahren in derselben Art, wie
ich heute zu Ihnen sprechen will, zu
einer Versammlung der Arbeiterschaft
gesprochen hätte, so wären die
Bedingungen der Verständigung des
Redners mit seinen Zuhörern ganz
andere gewesen als heute. Das ist
so, es wird nur noch nicht in
weitesten Kreisen gut verstanden.
Sehen Sie, vor fünf bis sechs Jahren
hätte eine Versammlung wie diese mir
zugehört, hätte nach den sozialen
Anschauungen, die sie gehabt hat,
sich ein Urteil darüber gebildet, ob
das eine oder andere, was der Redner
sagt, von den eigenen sozialen
Anschauungen vielleicht in der einen
oder anderen Weise abweicht, und man
hätte ihn dann abgelehnt, wenn er
irgend etwas vorgebracht hätte, was
mit den eigenen Anschauungen wenig
übereinstimmte. Heute muß es auf
etwas ganz anderes ankommen, denn
diese fünf bis sechs Jahre sind als
bedeutungsvolle, einschneidende
Ereignisse enthaltende über die
Menschheit hingegangen, und heute
ist es schon notwendig, daß das
Vertrauen zu jemand, der in bezug
auf Sozialisierung etwas sagen will,
nicht nur dann einsetzt, wenn er
genau dasselbe will, was man selbst
will, sondern wenn er zeigt, daß er
mit Bezug auf die berechtigten
Forderungen der Zeit, die sich
ausdrücken in der immer mehr und
mehr anwachsenden proletarischen
Bewegung, daß er für diese
berechtigten Forderungen der Zeit
ein ehrliches, aufrichtiges Gefühl
und Wollen hat. Heute stehen wir
ganz anderen Tatsachen gegenüber —
die Zeit hat sich rasch entwickelt
—, als die waren, denen wir vor fünf
bis sechs Jahren gegenüberstanden.
Heute muß ganz anderes ins Auge
gefaßt werden als vor fünf bis sechs
Jahren. Dafür sei zunächst
einleitungsweise das Folgende
angeführt.
Sehen Sie, angesehene, sehr
gescheite sozialistische Denker, sie
haben, noch kurz bevor die
Herbstrevolution des Jahres 1918 in
Deutschland herangekommen ist, etwa
das Folgende gesagt: Wenn dieser
Krieg zu Ende sein wird, dann wird
die deutsche Regierung ganz anders
die sozialistischen Parteien
behandeln müssen, als sie sie früher
behandelt hat. Dann wird sie sie
hören müssen. Dann wird sie sie in
ihren Rat ziehen müssen. — Nun, ich
will die Sache nicht fortsetzen, wie
gesagt, so sprachen angesehene
sozialistische Führer. Was zeigt
das? Das zeigt, daß noch kurz vor
dem November 1918 diese angesehenen
Sozialistenführer gedacht haben, man
habe es nach dem Krieg zu tun mit
irgendeiner Regierung, die im alten
Sinn da wäre, und welche nur diese
sozialistischen Persönlichkeiten
auch berücksichtigen würde. Wie
schnell sind die Sachen anders
geworden, wie schnell ist etwas
gekommen, was sich also selbst diese
sozialistischen Führer nicht haben
träumen lassen! Jene Art von
Regierung, von der sie geglaubt
haben, daß sie noch da sein werde,
sie ist in den Abgrund verschwunden.
Das macht aber den großen,
gewaltigen Unterschied, das stellt
heute Sie alle vor ganz andere
Tatsachen. Heute sind Sie in der
Lage, nicht mehr «auch
Berücksichtigung» zu suchen, sondern
heute sind Sie in der Lage, mitzutun
an der Neuentwickelung der sozialen
Ordnung, die eintreten muß. Da tritt
an Sie eine positive Forderung
heran, die Forderung zu wissen,
nachzudenken darüber, was zu
geschehen hat, wie wir in
vernünftiger Weise vorwärts kommen
können in bezug auf die Gesundung
des sozialen Organismus. Da muß
nunmehr eine ganz andere Sprache
geredet werden als früher. Da
handelt es sich darum, daß man vor
allen Dingen den Blick zurückwirft
und sich erinnert an das, was uns
hineingeführt hat in die furchtbare
Lage der Gegenwart; was besser
werden soll, was anders werden muß.
Dafür lassen Sie mich nur auch
einleitungsweise einiges anführen.
Ich will Sie nicht viel mit
persönlich scheinenden Bemerkungen
plagen. Aber wenn man nicht ein
Theoretiker ist, nicht ein
abstrakter Wissenschafter ist,
sondern wenn man sich, wie ich, die
Anschauungen über die notwendige
soziale Entwickelung in einer mehr
als dreißigjährigen Lebenserfahrung
erworben hat, dann fließt in eines
zusammen dasjenige, was man im
allgemeinen zu sagen hat, mit dem,
was man persönlich empfindet. Ich
will Sie, wie gesagt, nicht mit
irgendwelchen persönlichen
Ausführungen besonders langweilen,
aber das darf doch vielleicht
einleitungsweise bemerkt werden, daß
ich gezwungen war, persönlich
gezwungen war, im Frühling des
Jahres 1914 in einer kleinen
Versammlung in Wien — eine größere
Versammlung hätte mich
wahrscheinlich dazumal aus den
Gründen, von denen ich gleich
sprechen werde, ausgelacht --
zusammenzufassen, was sich mir, ich
möchte bildlich sagen, in blutiger
Lebenserfahrung über die soziale
Frage und soziale Bewegung an
Anschauungen herausgebildet hatte.
Ich mußte dazumal als Abschluß
jahrzehntealter Erfahrungen,
jahrzehntelanger Beobachtung des
sozialen Lebens der heutigen
sogenannten zivilisierten Welt das
Folgende sagen: Die in der Gegenwart
herrschenden Lebenstendenzen werden
immer stärker werden, bis sie sich
zuletzt in sich selber vernichten
werden. Da schaut derjenige, der das
soziale Leben geistig durchblickt,
überall, wie furchtbar die Anlagen
zu sozialen Geschwürbildungen
aufsprießen. Das ist die große
Kultursorge, die auftritt für
denjenigen, der das Dasein
durchschaut. Das ist das Furchtbare,
was so bedrückend wirkt und was
selbst dann, wenn man allen
Enthusiasmus sonst für das Erkennen
der Lebensvorgänge durch die Mittel
einer geisterkennenden Wissenschaft
unterdrücken könnte, einen dazu
bringen müßte, von den Heilmitteln
zu sprechen, die dagegen verwendet
werden können —, daß man Worte
darüber der Welt gleichsam
entgegenschreien möchte. Wenn der
soziale Organismus sich so weiter
entwickelt, wie er es bisher getan
hat, dann entstehen Schäden der
Kultur, die für diesen Organismus
dasselbe sind, was Krebsbildungen im
menschlichen natürlichen Organismus
sind.
Nun, wenn einer das im Frühling 1914
gesagt hat, so haben ihn die
sogenannten gescheiten Leute
selbstverständlich für einen
Phantasten gehalten. Denn was haben
die sehr gescheiten Leute,
diejenigen, denen als aus der
führenden Klasse die Geschicke der
Menschheit anvertraut waren, was
haben die denn eigentlich über
dasjenige, was der Welt bevorstand,
gesagt? Man muß heute ein wenig
kritisch nachforschen, wie die Köpfe
dieser führenden Leute beschaffen
waren, sonst werden die Menschen
immer wiederum einwenden, es sei
nicht notwendig, eine so ernste
Sprache zu führen, wie wir sie heute
führen wollen. Was haben diese
sogenannten führenden
Persönlichkeiten damals gesagt?
Hören wir uns zum Beispiel an den
für die äußere deutsche Politik
damals mitverantwortlichen
Außenminister. In einer
entscheidenden Sitzung des deutschen
Reichstages, vor mehreren hundert ja
auch mit Politik erleuchteten
Herren, hat er etwa folgendes zu
sagen gewußt über dasjenige, was
bevorstand. Er sagte: Die allgemeine
Entspannung in Europa macht
erfreuliche Fortschritte. Mit der
Petersburger Regierung stehen wir
jeden Tag besser. Diese Regierung
hört nicht hin auf die Auslassungen
der Pressemeute, und wir werden
unsere freundnachbarlichen
Beziehungen zu Petersburg weiter so
pflegen, wie wir sie bisher gepflegt
haben. Mit England sind wir in
Unterhandlungen, die freilich noch
nicht zum Abschluß gekommen sind,
die aber doch so weit gediehen sind,
daß wir hoffen können, in der
nächsten Zeit schon zu den
allerbesten Beziehungen zu England
zu kommen, die wir nur wünschen
können.
Diese allgemeine Entspannung hat so
große Fortschritte gemacht, diese
Beziehungen zu Petersburg sind von
der Regierung so gut eingeleitet
gewesen, diese Unterhandlungen mit
England haben solche Früchte
getragen, daß bald darauf die Zeit
begann, in welcher, gering
gerechnet, zehn bis zwölf Millionen
Menschen innerhalb Europas
totgeschlagen und dreimal soviel zu
Krüppeln geschlagen worden sind. Nun
darf ich Sie vielleicht fragen: Wie
waren der Herr und diejenigen, denen
er als seiner Klasse angehörte,
unterrichtet über dasjenige, was in
der Welt vorging? Wie stark war ihr
Verstand in der Lage, dasjenige
einzusehen, was man braucht für die
allernächste Zeit? Waren sie nicht
wahrhaftig mit Blindheit geschlagen?
Und kam dazu nicht noch jener
furchtbare, jener scheußliche
Hochmut, der jeden als einen
Phantasten bezeichnete, der darauf
hinwies, daß da ein soziales
Krebsgeschwür ist, welches in der
nächsten Zeit in einer furchtbaren
Weise aufgehen werde? Solche Fragen,
sie müssen heute gestellt werden.
Sie müssen aus dem Grunde gestellt
werden, weil zahlreiche
Persönlichkeiten heute wiederum,
trotz der laut sprechenden
Tatsachen, so blind wie jene sind
mit Bezug auf dasjenige, was heute
erst im Anfange seiner Entwickelung
steht: die Gestalt der sozialen
Bewegung, welche diese mehr als ein
halbes Jahrhundert schon dauernde
soziale Bewegung in ihrer neueren
Form seit dem Herbst des Jahres 1918
angenommen hat. Das möchte man heute
bewirken, daß es Menschen gäbe —
solche Menschen müssen heute in der
großen Masse der proletarischen
Bevölkerung sein —, welche in ihren
Köpfen ein Bewußtsein von dem haben,
was eigentlich geschehen muß.
Wer im Laufe der letzten Jahrzehnte
gelernt hat, nicht nur, wie so
viele, die heute über Sozialismus
reden, über das Proletariat zu
denken, wen sein Schicksal dazu
gebracht hat, mit dem Proletariat zu
denken und zu empfinden, der muß
heute in einer viel ernsteren, in
einer viel breiteren Weise über die
soziale Frage denken, als viele
denken. Der muß hinschauen, was
diese Bewegung heute geworden ist
aus ihrer Entwickelung heraus in den
letzten fünf, sechs, sieben
Jahrzehnten, seit Karl Marx' großer
Ruf durch die Welt gegangen ist; er
muß gewahr werden, wie die soziale
Bewegung, wie die sozialen Programme
heute es notwendig haben, aus dem
Stadium der Kritik herauszutreten,
herauszutreten auf den Boden des
Schaffens, auf den Boden, auf dem
man wissen kann, was zu geschehen
hat zu einem Neuaufbau der
menschlichen Gesellschaftsordnung,
dessen Notwendigkeit eigentlich
heute jeder, der nur mit wacher
Seele lebt, empfinden muß.
Auf drei elementaren Lebensgebieten
hat die Arbeiterschaft empfunden,
was ihr eigentlich frommt, was für
sie anders werden muß in ihrer
ganzen Stellung zur Welt, zur
menschlichen Gesellschaft und so
weiter. Aber die Verhältnisse der
letzten Jahrhunderte, namentlich des
neunzehnten Jahrhunderts und ganz
besonders des Anfangs des
zwanzigsten Jahrhunderts, haben
bewirkt, daß, während mehr oder
weniger unbewußt, instinktiv der
Arbeiter mit dem Herzen sehr wohl
fühlte, daß der Wege zu seinem
Zukunftsideal drei sind, doch
gewissermaßen das Augenmerk nur auf
ein einziges Ziel hingerichtet
worden ist. Die moderne bürgerliche
Gesellschaftsordnung hat alles
gewissermaßen auf das Gebiet des
Wirtschaftlichen abgeschoben. Dem
modernen Arbeiter war es nicht
gestattet, nicht möglich, aus seinem
Arbeitsverhältnis heraus eine ganz
freie, vollbewußte Ansicht über
dasjenige zu bekommen, was
eigentlich notwendig ist. Er konnte,
weil ihn eingespannt hat die moderne
Technik, namentlich der moderne
Kapitalismus, in die bloße
Wirtschaftsordnung, er konnte
eigentlich nur, weil das Bürgertum
alles aufs Wirtschaftliche geschoben
hat, glauben, daß sich der Untergang
des Alten, der Zusammenbruch des
Alten, und der zu ersehnende, zu
erwirkende Aufbau auf dem
wirtschaftlichen Gebiete ausbilden
müßte, auf dem Gebiete, wo er sah,
daß wirkte: Kapital, menschliche
Arbeitskraft und Ware. Und heute,
wenn der so berechtigte Ruf nach
Sozialisierung ertönt, hat man
eigentlich, selbst wenn man die
anderen Lebenszweige berücksichtigt,
nur im Auge die wirtschaftliche
Ordnung. Wie hypnotisiert, möchte
ich sagen, ist der Blick
hingerichtet rein auf das
wirtschaftliche Leben, rein auf
dasjenige, was gefaßt wird unter den
Namen Kapital, Arbeitskraft und
Ware, Lebensverhältnisse, materielle
Leistungen. Aber tief unten im
Herzen des Proletariers, wenn er es
auch im Kopfoberstübchen nicht so
genau weiß, da sitzt es, was ihm
sagt, daß die soziale Frage eine
dreigliedrige ist, daß diese neuere
soziale Frage, an der er leidet, für
die er einstehen will, für die er
kämpfen will, eine Geistesfrage,
eine Rechts- oder Staatsfrage und
eine Wirtschaftsfrage ist. Deshalb
gestatten Sie mir heute, daß ich
diese soziale Frage, diese soziale
Bewegung als eine Geistesfrage, als
eine Rechtsfrage und als eine
Wirtschaftsfrage behandle.
Sie brauchen nur auf das
Wirtschaftsleben zu sehen, dann
werden Sie wahrnehmen können, wenn
Sie mit wachen Augen auf dieses
Wirtschaftsleben sehen, daß noch
ganz anderes in Frage kommt als
allein dieses Wirtschaftsleben. Wenn
wir heute mit Recht nach
Sozialisierung rufen, so müssen wir
doch auch fragen: Ja, was soll
sozialisiert werden und wie soll
sozialisiert werden? Denn von diesen
beiden Gesichtspunkten aus:
Was soll sozialisiert werden?
Wie soll sozialisiert werden?
müssen wir vor allen Dingen das
wirtschaftliche Leben betrachten,
wie es sich entwickelt hat in der
neuesten Zeit, und wie es in unseren
Tagen eigentlich, geben wir uns
darüber keinen Illusionen hin,
wenigstens für unsere Gegend mehr
oder weniger im Zusammenbruch ist.
Wir müssen nämlich heute von einem
uns durchdringen können, davon, daß
wir gar nicht mehr etwas lernen
können von alledem, was die Leute im
Sinne des Kapitalismus, im Sinne der
Privatwirtschaft als das Praktische,
als das den Menschen Angemessene
angesehen haben. Wer sich heute dem
Glauben hingibt, daß man weiter
kommt mit Einrichtungen, welche nur
so gedacht werden, wie man bisher
gedacht hat, der gibt sich wahrlich
den allergrößten Illusionen hin..
Aber lernen muß man von diesen
Einrichtungen. Sehen Sie, das
Charakteristischste, was sich im
sozialen Leben seit langer Zeit,
aber besonders bis heute so stark
ergeben hat, das ist ja das, daß auf
der einen Seite die bisher führenden
Klassen stehen, gewohnt in ihrem
Denken an dasjenige, was ihnen
bequem war seit langer Zeit; jene
führenden Klassen, welche immer
wieder in ihren Wortführern und bei
ihnen selbst in das Lob, ja in eine
wahre Lobhudelei ausgebrochen sind
überall dasjenige, was die neuere
Kultur, die neuere Zivilisation so
Herrliches, Großes hervorgebracht
hat. Wie konnte man immer wieder
hören: Märchenhaft gegen die
früheren Möglichkeiten eilt heute
der Mensch über Meilen hin;
blitzschnell geht der Gedanke
telegraphisch oder telephonisch
durch die Welt. Die äußere
künstlerische, wissenschaftliche
Kultur breitet sich in ungeahnter
Weise aus. -- Ich könnte dieses
Loblied, das nicht ich singen will,
das unzählige Menschen, die
teilnehmen konnten an dieser Kultur,
immer wieder gesungen haben, noch
lange fortsetzen.
Heute aber muß gefragt werden, ja,
die Zeit frägt selbst danach: Wie
war allein in wirtschaftlichem Sinne
diese neue Kultur möglich? Dadurch
war sie allein möglich, daß sie sich
erhoben hat als Oberkultur über dem
leiblichen und seelischen Elend,
über der leiblichen und seelischen
Not der breiten Masse, die nicht
teilnehmen durfte an der so viel
gelobten Kultur. Wäre diese breite
Masse nicht gewesen, hätte die nicht
gearbeitet, so hätte diese Kultur
nicht sein können. Das ist es, um
was es sich handelt; das ist die
geschichtliche Frage von heute, die
nicht überhört werden darf.
Daraus ergibt sich aber das
Kennzeichen des ganzen modernen
Wirtschaftslebens. Dieses
Kennzeichen besteht darin, daß heute
leicht irgendein Anhänger, ein
Angehöriger der besitzenden Klasse
einen beliebten «Nachweis» liefern
kann; in der letzten Zeit wird
dieser Nachweis wiederum reichlicher
geliefert, eine Zeitlang hat man
darüber geschwiegen, weil man, da er
so töricht ist, so dumm ist, endlich
nicht mehr hat der Arbeiterschaft,
den wahrhaft sozial denkenden
Menschen kommen dürfen mit dieser
Torheit. Aber heute hört man es
wieder öfter, heute, wo so viele
Torheiten durch die Luft, durch die
sogenannte geistige Luft gehen.
Leicht ist es denjenigen, die die
heutige untergehende
Wirtschaftsordnung noch vertreten
wollen, zu sagen: Ja, wenn man nun
wirklich alles dasjenige aufteilt,
was an Kapitalrente und Besitz von
Produktionsmitteln vorhanden ist, in
der Aufteilung verbessert es
dasjenige, was der einzelne
Proletarier hat, nicht besonders. —
Es ist ein törichter, dummer
Einwand, weil es gar nicht auf
diesen Einwand ankommt, weil es sich
gar nicht um diesen Einwand handelt,
weil es sich um etwas viel
Gründlicheres, Größeres und
Gewaltigeres handelt. Um was es sich
handelt, ist dieses, daß eben diese
ganze Wirtschaftskultur, wie sie
sich entwickelt hat unter der
Einflußnahme der herrschenden
Klassen, eine solche geworden ist,
daß ein Überschuß, ein Mehrwert nur
wenige eben mit den Früchten dieser
Kultur beschenken kann. Unsere ganze
Wirtschaftskultur ist so, daß eben
nur wenige die Früchte genießen
können. Es wird auch nicht mehr
hergegeben an Mehrwert, als das, was
nur wenige genießen können. Wenn man
das Wenige aufteilen würde für die,
die auch ein Recht haben, ein
menschenwürdiges Dasein zu führen,
so würde das allerdings nicht einmal
im mindesten genügen. Woher kommt
das?
Diese Frage muß anders gestellt
werden, als sie heute sehr viele
stellen. Ich möchte Ihnen nur einige
Beispiele anführen, ich könnte diese
Beispiele nicht verhundert-, sondern
vertausendfachen; einige Beispiele
vielleicht in Form von Fragen. Ich
möchte fragen: Brauchten innerhalb
der deutschen Wirtschaftskultur der
letzten Jahrzehnte wirklich zum
Beispiel alle Maschinen genau so
viel Kohlen, als unbedingt nötig war
für diese Maschinen? Fragen Sie
einmal sachlich, und Sie werden zur
Antwort bekommen, daß unsere
Wirtschaftsordnung in einem solchen
Chaos war, daß viele Maschinen viel
mehr Kohlen in Anspruch nahmen in
den letzten Jahrzehnten, als nach
den technischen Fortschritten
notwendig gewesen wäre. Was heißt
das aber? Das heißt nichts anderes,
als daß zur Produktion, zur
Förderung dieser Kohlen viel mehr
Menschenarbeit aufgewendet worden
ist, als hätte aufgewendet werden
sollen und hätte aufgewendet werden
können, wenn wahrhaftig
sozialökonomisches Denken vorhanden
gewesen wäre. Diese menschliche
Arbeitskraft wurde nutzlos
verwendet, sie wurde verschwendet.
Ich frage Sie: Ist es den Menschen
bewußt, daß wir in den Jahren vor
dem Krieg innerhalb der deutschen
Wirtschaft doppelt so viel Kohlen
gebraucht haben, als hätten
gebraucht werden dürfen? Wir haben
so viel Kohlen verschwendet, daß wir
heute sagen müssen, wir hätten mit
der Hälfte der Kohlenförderung
ausgereicht, wenn die Menschen,
welche die Technik, die Wirtschaft
zu versorgen gehabt haben, auf ihrer
Höhe gestanden hätten. Ich führe
dieses Beispiel aus dem Grunde an,
damit Sie sehen, daß ein Gegenpol
vorhanden ist zur Luxuskultur der
wenigen auf der einen Seite. Diese
Luxuskultur hat es eben nicht dahin
gebracht, fähige Köpfe aus sich
heraus zu erzeugen, die wirklich
gewachsen gewesen wären dem neueren
Wirtschaftsleben. Dadurch ist
unendlich viel Arbeitskraft
verschwendet worden. Dadurch ist die
Produktivität untergraben worden.
Das sind die geheimen Ursachen, ganz
sachliche Ursachen sind es, durch
die wir in jene Lage hereingebracht
worden sind, in der wir jetzt
drinnenstehen. Daher muß man auch
die soziale und die
Sozialisierungsfrage in
technisch-sachlicher Weise lösen.
Die bisherige Kultur hat nicht die
Köpfe hervorgebracht, die gewachsen
gewesen wären, irgendwie eine
Industriewissenschaft zu schaffen.
Es gab keine Industriewissenschaft,
alles beruht auf Chaos, auf
Zufällen. Vieles war überlassen der
Gerissenheit, dem Übervorteilen, dem
unsinnigsten persönlichen
Wettbewerb. Das aber mußte sein.
Denn wäre man durch
Industriewissenschaft auf das
Sachliche eingegangen, dann wäre
längst nicht mehr das
herausgekommen, was nur eine
Luxuskultur von dem Mehrwert der
arbeitenden, produzierenden
Bevölkerung für einzelne wenige
ergeben hat. Man muß heute die
Sozialisierungsf rage in einer ganz
anderen Weise anfassen, als sie
viele anfassen.
Sehen Sie, es kann heute einer
kommen und kann sagen: Ja, sieh mal,
du bist der Ansicht, daß es künftig
nicht mehr faulenzende Rentiers
geben darf? — Jawohl, ich bin dieser
Ansicht. Da wird er mir sagen, wenn
er im Sinne der gegenwärtigen
Wirtschaftsordnung als ihr Anhänger
kämpft: Aber bedenke doch nur, wenn
du alle die Rentenvermögen
zusammenzählst und verteilst, wie
wenig das ist, wie klein das ist mit
Bezug auf dasjenige, was nun all die
Millionen von arbeitenden Menschen
zusammen haben. — Ich werde ihm
sagen: Ich weiß ebensogut wie du,
daß die Rentenvermögen nur weniges
sind, aber sieh mal, eine
Gegenfrage: Es ist ein ganz kleines
Geschwür, das jemand an irgendeiner
Körperstelle hat. Dieses Geschwür
ist im Verhältnis zum ganzen Körper
sehr klein. Aber kommt es auf die
Größe des Geschwürs an oder darauf,
daß, wenn es auftritt, es zeigt, daß
der ganze Körper ungesund ist? Nicht
darauf kommt es an, die Größe des
Rentenvermögens auszurechnen, nicht
darauf, die Rentiers unbedingt
moralisch zu verurteilen — sie
können ja nichts dafür, sie haben
diese Weisheit, Rentiers zu sein,
ererbt oder dergleichen —, sondern
darauf kommt es an, daß, ebenso wie
sich im natürlichen menschlichen
Organismus eine Krankheit, ein
Ungesundes in seiner Ganzheit zeigt,
wenn ein Geschwür ausbricht, so
zeigt sich das Ungesunde des
sozialen Organismus, wenn in ihm
überhaupt Müßiggang oder Rente
möglich ist. Die Rentiers sind
einfach der Beweis, daß der soziale
Organismus ungesund ist; sie sind
der Beweis, daß alle Müßiggänger wie
alle diejenigen, die nicht selber
arbeiten können, zu ihrem Unterhalt
die Arbeit anderer benützen.
Die Gedanken müssen einfach in ein
ganz anderes Fahrwasser gebracht
werden. Man muß sich überzeugen
können davon, daß unser
Wirtschaftsleben ungesund geworden
ist. Und man muß jetzt die Frage
stellen: Woher kommt es denn, daß
innerhalb des Wirtschaftskreislaufes
Kapital, Menschenarbeit, Ware sich
in einer so ungesunden Weise —
namentlich für die Frage der breiten
Massen der Menschheit, ob man als
Arbeiter ein menschenwürdiges Dasein
führen kann -- ausgestalten? Das muß
gefragt werden. Dann aber kann man
nicht mehr innerhalb des bloßen
Wirtschaftslebens stehenbleiben,
dann wird man notwendig dazu
geführt, wenn man diese Frage in all
ihrer Tiefe sieht, die soziale Frage
dreigliedrig zu fassen, als
Geistesfrage, als Staats- oder
Rechtsfrage und als
Wirtschaftsfrage. Deshalb müssen Sie
mir schon auch ein Viertelstündchen
es zugute halten, wenn ich zunächst
spreche über die soziale Frage als
Geistesfrage. Denn derjenige, der
sich gerade mit dieser Seite ein
wenig befaßt hat, der weiß, warum
wir keine Industriewissenschaft
haben, warum wir nicht haben
dasjenige, was nun wirklich aus den
Menschenköpfen heraus eine gesunde
Leitung, eine gesunde Sozialisierung
unseres Wirtschaftslebens längst
ergeben hat. Wenn ein Ackerboden
krank ist, dann wächst darauf auch
keine Frucht. Wenn das Geistesleben
einer Menschheit in einem bestimmten
Zeitalter nicht gesund ist, dann
wächst diejenige Frucht nicht
darauf, welche wachsen soll als
ökonomische Wirtschaftsübersicht,
als eine Möglichkeit, die
ökonomische Wirtschaftsordnung so zu
beherrschen, daß wirklich ein Heil
für die breiten Massen daraus
entstehen kann. Auf dem Boden eines
kranken Geisteslebens der letzten
Zeit ist entstanden all das Chaos,
welches heute in unserem
Wirtschaftsleben vorhanden ist.
Deshalb müssen wir zuerst darauf
hinschauen: Was geht denn vor da
drinnen in den Gebäuden, an denen
der Arbeiter höchstens vorbeigeht,
wenn er etwa am Sonntag von seiner
Fabrik oder Arbeitsstätte befreit
über die Straße geht? Was geht denn
vor in denjenigen Anstalten, wo das
sogenannte höhere Geistesleben sich
abspielt, von dem wiederum Befehle
ausgehen, Anordnungen ausgehen für
das niedere Schulwesen, für das
gewöhnliche Volksschulwesen? Ich
frage Sie, Hand aufs Herz, was
wissen Sie eigentlich von dem, wie
fabriziert werden in den
Universitäten, in den Gymnasien, in
den Realschulen diejenigen
persönlichen Fähigkeiten, welche im
Geistesleben, im Rechtsleben, im
Wirtschaftsleben die eigentlich
leitenden sind? Nichts wissen Sie
davon!
Einiges wissen Sie von dem, was
Ihren Kindern in der Schule gelehrt
wird, aber auch da wissen Sie nicht,
welche Absichten, welche Ziele für
diesen Schulunterricht aus den
höheren Unterrichtsanstalten in die
gewöhnlichen Schulen
herunterfließen. Welche Wege die auf
dem Boden des Geisteslebens
aufwachsenden Leute die Menschen
führen, davon hat die breite Masse
des Proletariats im Grunde genommen
keine Ahnung. Und das ist
mitgehörend zu dem, was den Abgrund,
die tiefe Kluft macht: auf der einen
Seite das Proletariat, auf der
anderen Seite die anderen. Was ist
denn zur Besserung geschehen im
Laufe der neueren Zeit? Weil es
nicht anders ging, als der
Demokratie gewisse Verbeugungen zu
machen, hat man einige Brocken in
allen möglichen Formen von der
sogenannten neueren Bildung an das
Volk abgegeben; Volkshochschulen
wurden errichtet, Volkskurse
abgehalten, Künstlerisches dem Volke
gezeigt, so wohlwollend: Es soll
auch das Volk etwas haben davon. Was
man damit erreicht hat, mit alledem,
was ist es denn eigentlich? Nichts
ist es, als eine furchtbare
Kulturlüge. Es hat alles das die
Kluft nur noch bedeutsamer
aufgerichtet. Denn wann könnte denn
der Proletarier mit einem
aufrechten, ehrlichen Empfinden aus
dem ganzen Herzen, aus der ganzen
Seele heraus hinschauen auf das, was
innerhalb der bürgerlichen Klasse
gemalt, auf dasjenige, was innerhalb
der bürgerlichen Klasse als
Wissenschaft fabriziert wird, wie
könnte er darauf hinschauen? Wenn er
mit denjenigen, die es
hervorbringen, ein gemeinsames
soziales Leben hätte, wenn kein
Klassenunterschied bestünde! Denn es
ist unmöglich, ein gemeinsames
Geistesleben zu haben mit
denjenigen, zu denen man nicht
sozial gehört. Das ist es, was
geistig vor allen Dingen die große
Kluft gezogen hat. Das ist es, was
einen geistig hinweist auf
dasjenige, was zu geschehen hat.
Sehr verehrte Anwesende! Es soll
wahrhaftig, wie schon gesagt, nicht
viel Persönliches von mir gebracht
werden, aber das, was ich zu Ihnen
hier spreche, das spricht zu Ihnen
jemand, der seine sechs
Lebensjahrzehnte so zugebracht hat,
daß er sich möglichst, und später
immer mehr und mehr, ganz ferne
gehalten hat in seinem geistigen
Streben von denjenigen, die in
geistigem Streben gestützt werden
vom Staate oder vom modernen
Wirtschaftsleben. Nur dann konnte
man ein wirklich auf sich gebautes
Geistesleben, ein gesundes Urteil
sich bilden, wenn man sich
unabhängig gemacht hat von alledem,
was mit dem modernen Staat, mit dem
modernen Wirtschaftsleben in
geistiger Beziehung zusammenhängt.
Denn sehen Sie, Sie zählen sich zum
Proletariat, Sie können sich dazu
zählen, Sie können sich mit Stolz
einen Proletarier nennen gegenüber
dem Beamten, der einer anderen
Gesellschaftsordnung angehört. So
ist es auf dem Gebiet der
materiellen Welt. Sie wissen, was
der Proletarier gegenüber dem
Beamten in der Welt durchzumachen
hat. Aber auf dem geistigen Gebiete,
da gibt es im Grunde genommen keine
richtigen Proletarier; da gibt es
nur diejenigen, die Ihnen offen
gestehen: Hätte ich mich jemals
gebeugt unter das Joch eines
Staates, einer Kapitalistengruppe,
ich könnte heute nicht vor Ihnen
stehen und Ihnen dasjenige sagen,
was ich Ihnen sage über die modernen
sozialen Ideen, denn in meinen Kopf
wäre dann das nicht hereingegangen.
— Das können nur eben diejenigen
sagen, die sich freigehalten haben
vom Staat und von der
kapitalistischen Wirtschaftsordnung,
die sich ihr Geistesleben selbst
aufgebaut haben. Die anderen aber,
sie sind nicht Proletarier, sie sind
Kulis. Das ist es, daß heute der
Begriff des Geisteskuli, der im
Geiste abhängig ist von dem
gegenwärtigen Staat und der
gegenwärtigen Wirtschaftsordnung,
daß der im Geistigen die Leitung und
damit auch im Grunde genommen
wirtschaftlich und staatlich die
Leitung in der Hand hat. Das ist es,
was sich aus der kapitalistischen
bürgerlichen Wirtschaftsordnung im
Lauf der letzten Jahrhunderte
herausgebildet hat, was den Staat
dazu gebracht hat, ein Diener zu
sein der bürgerlichen
Wirtschaftsordnung, was das
Geistesleben wiederum dazu gebracht
hat, dem Staate sich zu unterwerfen.
Die Aufgeklärten, die nach ihrer
Meinung Aufgeklärten, die sehr
gescheiten Leute, sie sind stolz,
wenn sie heute sagen können: Im
Mittelalter, nun ja, da war es so,
daß die Philosophie — so nannte man
dazumal die gesamte Wissenschaft --
der Theologie die Schleppe
nachgetragen hat. Wir wollen diese
Zeit nicht zurückwünschen
selbstverständlich, ich will gewiß
nicht das Mittelalter zurückrufen,
aber was ist denn im Laufe der
neuzeitlichen Entwickelung geworden?
Der Theologie trägt ja heute, weil
er sehr stolz geworden ist, der
Wissenschafter nicht mehr die
Schleppe nach, aber mit Rücksicht
auf den Staat, was tut er denn da?
Nun, dafür ein krasses Beispiel:
Sehen Sie, es gibt einen modernen
großen Physiologen, er ist jetzt
schon tot, er war auch die Leuchte
der Berliner Akademie der
Wissenschaften. Ich schätze ihn sehr
als Naturforscher. So wie
Shakespeare einmal sagte:
«Ehrenwerte Leute sind sie alle», so
möchte ich sagen: Gescheite Leute
sind sie alle, alle, alle. —
Aber dieser Mann, er hat etwas
verraten von dem, was gerade dieses
moderne Geistesleben
charakterisiert. Er sagte nämlich —
man sollte es nicht glauben, aber es
ist doch wahr —, die Gelehrten der
Berliner Akademie der Wissenschaften
fühlten sich als die
wissenschaftliche Schutztruppe der
Hohenzollern. — Ja, sehen Sie,
wiederum ein Beispiel, das sich
leicht verhundertfachen,
vertausendfachen ließe.
Nun frage ich Sie: Ist es zu
verwundern, daß der moderne
Proletarier, wenn er hinschaute auf
dieses Geistesleben, dieses
Geistesleben empfand als ein
Luxusgeistesleben? Ist es zu
verwundern, wenn er sich sagt:
Dieses Geistesleben, das wurzelt
nicht in einem besonderen Geist, das
trägt die menschliche Seele
wahrhaftig nicht, das verrät auch
nicht, daß es der Ausfluß ist einer
göttlichen oder moralischen
Weltordnung. Nein, es ist die Folge
des Wirtschaftslebens. Wie die Leute
ihr Kapital einheimsen, so leben sie
geistig. Das macht ihnen ihr
Geistesleben möglich. Deshalb konnte
auch im modernen Proletariat nicht
aufkommen eine wirklich freie
Anschauung über ein Geistesleben,
das die Seele wahrhaftig trägt. Aber
ich weiß aus jahrzehntelanger
Erfahrung: In dem modernen
Proletarier lebt die tiefe Sehnsucht
nach einem wahren Geistesleben,
nicht nach einem solchen
Geistesleben, welches haltmacht an
der bürgerlichen Grenze, sondern
welches hineinträufelt in die Seelen
aller Menschen. Deshalb steht in dem
Aufruf, über den zu sprechen mir
heute Gebot ist, daß dieses
Geistesleben in der Zukunft auf sich
selbst gestellt sein muß, und nicht
nur die letzten Reste des
Geisteslebens, der Kunst und
dergleichen, enthält, die noch
geblieben sind. In Berlin hat man
auch diese schon stark in die
Staatsallmacht einbeziehen wollen.
Das ganze
Geistesleben, vom niedersten
Schulwesen bis hinauf zum höchsten
Schulwesen, muß auf sich selbst
gestellt sein, denn der Geist
gedeiht nur, wenn er jeden Tag aufs
neue seine Wirklichkeit und Kraft zu
beweisen hat. Der Geist gedeiht
nimmermehr, wenn er abhängig ist vom
Staate, wenn er der Kuli des
Staates, des Wirtschaftslebens ist.
Was auf diesem Gebiete geworden ist,
das hat die Menschenköpfe gelähmt.
Ach, wenn wir heute hinschauen auf
die herrschenden Klassen, wenn wir,
die wir verstehen wollen den Ruf
nach Sozialisierung, hinschauen nach
denen, die heute die Fabriken
leiten, nach denen, die die
Werkstätten leiten, die die Schulen,
die Universitäten leiten, die
Staaten leiten — ach, es jammert
einen in der Seele —, es fällt ihnen
ja nichts ein, es geht in ihre Köpfe
der ganze Ernst der Lage nicht
hinein. Warum denn nicht? Ja, woran
sind denn die Menschen allmählich
gewöhnt worden gegenüber dem
Wirtschaftsleben, dem Rechts- oder
Staatsleben, und gegenüber dem
Geistesleben? Der Staat übernimmt
gewissermaßen, wenn der Mensch nur
über die ersten Erziehungsjahre
hinaus ist — die der Staat noch
nicht übernommen hat, weil ihm die
ersten Erziehungsjahre des Menschen
zu unreinlich verlaufen —, mit
seiner Schule den Menschen. Er
erzieht ihn dann so, daß dieser
Mensch nur zu vollbringen braucht —
so war es bis zur großen
Kriegskatastrophe über die ganze
zivilisierte Welt — dasjenige, was
ihm befohlen wird, was ihm
angeordnet wird, was der Staat von
seinen Theologen, von seinen
Medizinern — denn so hat es sich
gerade während des Krieges
herausgestellt —, namentlich auch
von den Juristen, von den
Philologen, eigentlich will. Ist
einmal ein Gescheiter darunter, in
den Prüfungskommissionen, dann hört
man von ihnen schon einmal ein
gescheites Wort. Ich saß einmal
zusammen mit den Herren einer
Prüfungskommission, und als wir so
sprachen, wie schlimm es doch
eigentlich mit unserem
Gymnasialwesen beschaffen ist, da
sagte er: Ja, es jammert einen auch,
wenn man so die Leute prüfen muß und
sieht dann, welche Kamele man
loslassen muß auf die Jugend.
Ich erzähle Ihnen das als
kulturhistorische Tatsache, als
Symptom, damit hingewiesen wird auf
dasjenige, was unter den Menschen
lebt, die die Welt geleitet haben,
denen in gewisser Weise die Führung
der Menschen anvertraut war und
warum die Menschen die Welt endlich
in diese furchtbare Katastrophe
hineingebracht haben. Aus Millionen
von Einzelheiten setzen sich die
Ursachen zusammen, die die
Menschheit in diese Katastrophe
hineingebracht haben. Und unter
diesen Ursachen ist vorzugsweise
diese soziale Erscheinung des
Geisteslebens, und weil man heute an
Sozialisierung denkt, so kommt es
vor allen Dingen auf die
Sozialisierung des Geisteslebens an.
Darauf kommt es an, daß man in der
richtigen Weise die menschlichen
Begabungen und Fähigkeiten pflegt,
wie auf dem Acker dasjenige, was auf
dem Acker wachsen soll, gepflegt
wird. Das ist bisher nicht
geschehen. Der Staat übernahm den
Menschen, dressierte ihn für seinen
Gebrauch, da wurde alle Aktivität,
alles Auf sichgestelltsein den
Menschen ausgetrieben. Der Mensch
hatte schließlich gegenüber dem
Wirtschaftsleben, gegenüber dem
Geistesleben aus dem Rechtsleben des
Staates heraus nur ein Ideal:
Wirtschaften. Der Staat hatte ihn
übernommen, er hat ihn für sich
ausgebildet. Nun beginnt, wenn der
Mensch gut dressiert ist, das
staatliche Wirtschaftsleben für ihn.
Da war er versorgt; dann war er
brav, auch wenn er nicht mehr
arbeiten wollte, bis zu seinem Tode
versorgt in Form einer Pension, das
heißt durch die Arbeit derjenigen,
die keine Pension hatten. Und wenn
er dann gestorben war, dann sorgte
die Kirche für die Sache nach dem
Tode. Die gab ihm die Pension für
nach dem Tode. So war der Mensch
wirtschaftlich bis zum Tode
versorgt, wenn er den herrschenden
Klassen angehörte, und im Grabe
wurde er auch pensioniert nach dem
Tode. Alles war für ihn in Ordnung,
er brauchte nicht mehr selber zu
denken oder einzugreifen so in die
soziale Ordnung, daß daraus etwas
Gedeihliches entstehen konnte; er
brauchte sich nicht aktiv zu
beteiligen. Daher ist es so
geworden, daß man nach und nach
nicht mehr in der Lage war,
nachzudenken über das, was geschehen
soll, nachzudenken über das, was als
eine Art von Neuentwickelung in die
Welt treten soll. Diejenigen, die
ausgeschlossen waren von alledem,
denen der Staat nicht einmal die
geringe Versicherungsrente bis zum
Tode bewilligt hätte, wenn sie sie
nicht erzwungen hätten, und denen
die herrschenden Klassen auch kein
Geistesleben überliefert haben, denn
dieses Geistesleben, das ihnen ein
Patent gab für die Seele nach dem
Tode, das wollten die Proletarier
nicht annehmen, die verlangen die
Neugestaltung. Daher haben wir als
erste Forderung gerade die nach
einer Emanzipation des
Geisteslebens, nach einer
Neugestaltung des Geisteslebens. Das
ist die erste Frage, auf die es
ankommt.
Die zweite Frage, wir finden sie,
wenn wir unsern Blick werfen auf das
Rechtsgebiet, auf dasjenige Gebiet,
welches dem eigentlichen Staat
angehören soll. Allein, wir finden
uns auf diesem Gebiet in der rechten
Art heute nur verständnisvoll
zusammen, wenn wir gerade von ihm
aus auf das Wirtschaftsgebiet sehen.
Was ist denn da eigentlich im
Wirtschaftsgebiet? Im
Wirtschaftsgebiet ist
Warenproduktion, Warenzirkulation,
Warenkonsum. Die Waren haben gewisse
Werte, die sich im Preis zum
Ausdruck bringen. Aber durch die
wirtschaftliche Entwickelung der
neueren Zeit in ihrer Verknüpfung
mit der staatlichen Entwickelung hat
das Bürgertum hineingeschoben in das
Wirtschaftsleben etwas, wovon heute
der Proletarier in der
allerberechtigtsten Weise fordert:
es darf das nicht weiter in dem
Wirtschaftsleben drinnen sein, und
das ist die menschliche
Arbeitskraft. Gerade so, wie es
eingeschlagen hat in die Seelen der
proletarisch Empfindenden, als Karl
Marx das bedeutsame Wort vom
Mehrwert ausgesprochen hat, so
schlug das andere Wort in die Seelen
der Proletarier ein, daß in
unberechtigter Art die Arbeitskraft
des Menschen zur Ware geworden ist
in der modernen Wirtschaftsordnung.
Hier fühlt der Proletarier: So lange
meine Arbeitskraft gekauft und
verkauft werden muß auf dem
Arbeitsmarkt, wie nach Angebot und
Nachfrage Ware auf dem Warenmarkt,
so lange kann ich mir die Frage:
Führe ich ein menschenwürdiges
Dasein? nicht mit Ja beantworten. —
Was kennt im Grunde genommen von dem
Geistesleben der moderne
Proletarier? Trotz aller
Volksunterhaltungen, trotz aller
Führung in die Galerien und so
weiter, er kennt nur dasjenige, was
er den Mehrwert nennt. Mehrwert, das
heißt dasjenige, was er liefern muß
für ein Geistesleben, das nicht das
seinige werden kann; das kennt er
vom Geistesleben. Deshalb schlug das
Wort vom Mehrwert so verständnisvoll
in die Proletariergemüter hinein. Es
kamen entgegen diesem Wort vom
Mehrwert die Empfindungen des
modernen Proletariers, als es bei
Karl Marx ausgesprochen wurde. Und
weil nimmermehr die menschliche
Arbeitskraft Ware sein darf, deshalb
schlug wie ein Blitz das andere Wort
von Marx von der «Arbeitskraft als
Ware» wie eine tiefe Wahrheit in die
Herzen und Gemüter der Proletarier
ein.
Wer das menschliche Leben wirklich
durchschaut, der weiß, daß dem, was
ich eben gesagt habe, daß im
modernen Wirtschaftskreislauf sich
drinnen befindet unrechtmäßig die
menschliche Arbeitskraft des
Proletariers wie eine Ware, daß dem
zugrunde liegt wiederum eine
ungeheure Lebenslüge. Denn
menschliche Arbeitskraft ist etwas,
was sich niemals durch irgendeinen
Preis vergleichen läßt mit einer
Ware, mit einer Hervorbringung. Das
kann man sogar ganz gründlich
beweisen. Ich weiß, die Vorträge,
die ich jetzt halte in dieser Weise
— gerade bei den führenden Klassen
wird mir immer wieder und wiederum
direkt oder indirekt gesagt, sie
seien schwer verständlich. Nun,
jüngst hat mir ein Mensch gesagt:
Sie sind halt schwer verständlich
für diejenigen, welche sie nicht
verstehen wollen. — Und als ich
neulich in Dornach vor einer
Proletarierversammlung ungefähr den
Vortrag gehalten habe, den ich Ihnen
heute halte, da sagte auch jemand
von der Sorte derjenigen Leute, die
diese Worte so schwer verständlich
finden, er hätte sie doch nicht
richtig verstanden. Da antwortete
ihm ein Proletarier: Na, da muß man
ja ein Kalb sein, wenn man das nicht
versteht.— Also ich fürchte diese
Schwerverständlichkeit nicht, denn
ich war jahrelang Lehrer der von
Wilhelm Liebknecht gegründeten
Arbeiterbildungsschule und weiß, daß
der Proletarier manches von dem
versteht, was der Bürgerliche ganz
unverständlich findet. Ich fürchte
nicht, daß Sie mich nicht verstehen
werden, wenn ich Ihnen sage:
Alle Tendenzen, alle Ziele des
Wirtschaftslebens gehen darauf hin,
Ware zu verbrauchen. Darum, daß in
gesunder Weise die Ware verbraucht
werde, darum handelt es sich. Was
nicht aufgebraucht werden kann, das
wird in ungesunder Weise produziert.
In irgendeiner Weise muß die Ware
verbraucht werden können. Wird aber
durch die kapitalistische
Wirtschaftsordnung Menschenkraft,
menschliche Arbeitskraft zur Ware
gemacht, so geht derjenige, der sie
zur Ware macht, nur darauf aus, sie
zu verbrauchen. Menschliche
Arbeitskraft darf aber nicht bloß
verbraucht werden, daher brauchen
wir eine Wirtschaftsordnung, daher
brauchen wir vor allen Dingen eine
solche Sozialisierung, welche nicht
nur die Arbeitszeit bestimmt,
sondern welche vor allen Dingen
bestimmt auch die Zeit der
Arbeitsruhe, denn diese muß da sein,
wenn ein gemeinschaftliches soziales
Leben da sein soll. Das ist das, was
zeigt, daß eine Gesundung erst
eintreten kann, wenn die leitenden
Kreise der Gesellschaft, die dann
berechtigt-leitenden Kreise der
Gesellschaft ein ebenso großes
Interesse daran haben, daß der
Arbeiter seine Ruhezeit hat, wie die
heutigen Kapitalisten ein Interesse
daran haben, daß der Arbeiter seine
Arbeitszeit hat.
Deshalb sage ich Ihnen: Niemals kann
verglichen werden menschliche
Arbeitskraft nach dem Preise mit
irgendeiner Ware. Daher ist das
Kaufen der menschlichen Arbeitskraft
auf dem Arbeitsmarkte — Sie
verstehen, was das heißt — eine
große soziale Lebenslüge, die
ausgemerzt werden muß. Wie kommen
wir dazu, die menschliche
Arbeitskraft des Charakters der Ware
zu entkleiden? Das ist eine große
soziale Frage.
Die erste Frage war die
Geistesfrage. Die zweite ist eine
große soziale Frage: Wie gelangt der
moderne Arbeiter dazu, seine
Arbeitskraft des Charakters der Ware
zu entkleiden? Denn was empfindet
der moderne Proletarier bei der
heutigen wirtschaftlichen Verwendung
seiner Arbeitskraft? Er mag, weil er
nicht immer Zeit hat, sich alles
klarzumachen, was er empfindet, was
er im Herzen durchmacht, er kann
sich vielleicht nicht in klaren
Begriffen ausdrücken über diese
Verhältnisse, aber er sagt sich: Im
Altertum gab es Sklaven, da kauften
und verkauften die Kapitalisten den
Menschen, wie man eine Kuh kauft und
verkauft, den ganzen Menschen.
Später gab es eine Leibeigenschaft;
da verkaufte man nicht mehr den
ganzen Menschen, sondern nur einen
Teil von dem Menschen, aber immerhin
noch genug. Gegenwärtig, trotz aller
Versicherung von Freiheit und
Humanität, trotz des sogenannten
Arbeitsvertrages, weiß der
Proletarier sehr gut, daß jetzt noch
immer gekauft und verkauft wird
seine Arbeitskraft. Das weiß er.
Darüber täuscht ihn der sogenannte
Arbeitsvertrag keineswegs hinweg.
Aber er fühlt im Innern seiner
Seele, im Innern seines Gemütes: Ein
Pferd, ein Paar Stiefel kann ich auf
dem Markt verkaufen und dann wieder
zurückgehen. Aber meine
Arbeitskraft, die kann ich nicht
hintragen und dem Fabrikanten
verkaufen und dann wieder
zurückgehen; ich muß mitgehen als
Mensch mit meiner Arbeitskraft.
Daher verkaufe ich doch noch meinen
ganzen Menschen, wenn ich im
Lohnverhältnis stehen muß, wenn ich
meine Arbeitskraft verkaufen muß. So
empfindet der moderne Proletarier
den Zusammenhang des wahren
Charakters seiner Arbeitskraft mit
dem alten Sklaventum. Deshalb
empfindet er es, was leider die
führenden Klassen zu begreifen im
rechten Moment verpaßt haben: daß
heute der weltgeschichtliche Moment
eingetreten ist, wo die Arbeitskraft
ferner nicht mehr Ware sein darf.
Das Wirtschaftsleben darf in sich
nur den Kreislauf haben von
Warenproduktion, Warenkonsumtion,
Warenverkehr.
Nur Leute, die im alten Sinn nur
denken können, wie zum Beispiel
Walther Rathenau in seinem jüngsten
Büchelchen, das den Titel führt
«Nach der Flut», die zeigen eine
gewisse Angst vor dieser Erkenntnis.
Walther Rathenau sagt: Wenn man die
Arbeitskraft loslöst vom
Wirtschaftskreislauf, dann muß ja
der Wert des Geldes furchtbar
sinken. — Nun ja, er betrachtet das
nur ganz einseitig. Für diejenigen,
die mit ihm denken, wird dieses
Sinken des Geldwertes ja allerdings
eine große Bedeutung haben. Davon
wollen wir uns nicht weiter
unterhalten. Die Sache ist diese,
daß das Wirtschaftsleben selbst nur
in richtiger Weise betrachtet werden
kann, wenn man sieht,, wie dieses
Wirtschaftsleben angrenzt auf der
einen Seite an die Naturbedingungen
des Wirtschaftslebens. Da ist der
Boden, er bringt Kohlen, er bringt
Weizen hervor. Im Boden drinnen sind
zum Beispiel die Naturkräfte, die
eben dem Boden angehören, die den
Weizen hervorbringen. Von oben geht
der Regen herunter, der notwendig
ist. Das sind Naturbedingungen. Man
kann ihnen etwas mit technischen
Hilfsmitteln beikommen, aber das
Wirtschaftsleben hat doch da eine
Grenze. Wie furchtbar töricht wäre
es, wenn jemand aus wirtschaftlichen
Konjunkturen heraus ein Gesetz geben
wollte, in dem drinnen stände: Wenn
wir vernünftige Preise, vernünftige
wirtschaftliche Verhältnisse haben
wollen, so brauchen wir im Jahre
1920 ein Jahr, in dem es so und so
viele Regentage gibt und so und so
viele Sonnentage, so und so müssen
die Kräfte unter dem Boden wirken. —
Sie lachen mit Recht. Der wäre sehr
töricht, der Gesetze geben wollte
über dasjenige, was die Natur selber
bestimmt, der aus dem
Wirtschaftsleben heraus die
Anforderungen erfinden wollte, wie
die Natur mit ihren Kräften wirken
solle. So wie wir da mit dem
Wirtschaftsleben an eine Grenze
kommen, wie der Boden eines
bestimmten Landes nur eine gewisse
Summe von Rohmaterialien liefern
kann, so muß auf der anderen Seite
das Wirtschaftsleben grenzen an
dasjenige, was außerhalb dieses
Wirtschaftslebens steht, an das
Rechtsstaats-leben. Und in dem
Rechtsstaatsleben darf nur dasjenige
festgelegt und geregelt werden,
worin alle Menschen gleich sind, was
wirklich auf den Boden der
Demokratie gestellt werden kann. So
kommen wir zu einer Dreigliederung
des gesunden sozialen Organismus.
Das Geistesleben steht auf sich
selbst, das Geistesleben muß ein
freies sein. Da drinnen müssen die
Begabung, die menschlichen
Fähigkeiten in der richtigen Weise
gepflegt werden. Ein Staatsmann, der
manchen Kohl geredet hat während der
furchtbaren Kriegskatastrophe, hat
auch gesagt: Künftig freie Bahn dem
Tüchtigen! — Auf schöne Phrasen, auf
Redensarten, die bloß dem Worte nach
wahr sind, kommt es in dieser
ernsten Zeit nicht mehr an. Wenn die
Leute zwar sagen «Freie Bahn dem
Tüchtigen», sie aber durch das Blut,
durch soziale Vorurteile doch dazu
veranlagt sind, Neffe oder
Geschwisterkind für den Tüchtigsten
zu halten, so ist mit einer solchen
großartigen Devise nicht
außerordentlich viel getan. Ernst
gemacht werden muß im freien
Geistesleben mit der Pflege der
menschlichen Begabung, dann werden
wir das Geistesleben sozialisieren.
Dem Staat gehört alles dasjenige,
worin alle Menschen gleich sind,
wofür besondere Begabungen nicht in
Betracht kommen, wofür das in
Betracht kommt, das dem Menschen
eingeboren ist, wie ihm eingeboren
ist im gesunden Auge die Fähigkeit,
blau oder rot zu sehen. Für den
Staat kommt in Betracht das
Rechtsbewußtsein. Dieses
Rechtsbewußtsein, es kann in der
Seele schlafen, aber es ist in das
Herz eines jeden Menschen gelegt.
Der Proletarier suchte die Auslebung
dieses Rechtsbewußtseins. Was fand
er? Wie er auf dem Gebiete des
Geisteslebens den Geistesluxus fand,
der wie ein Rauch war, der aus dem
Wirtschaftsleben hervorquoll, so
fand er auf dem Gebiete des Staates
nicht die Auslebung des
Rechtsbewußtseins, sondern
Standesvorrechte, Klassenvorrechte
und Klassenbenachteiligungen. Da
haben Sie die Wurzel des
antisozialen Lebenselementes der
neueren Zeit. Dem Staat gehört alles
dasjenige, worin alle Menschen
gleich sind. Gleich sind sie nicht
in bezug auf geistige und physische
Fähigkeiten und Geschicklichkeiten.
Die gehören zur Pflege dem freien
Geistesleben. Der Staat wird erst
dann etwas Gesundes sein, wenn er
nicht im Sinne der modernen
bürgerlichen Ordnung, man könnte
auch sagen, der eben ihrem
Niedergang entgegengehenden
bürgerlichen Ordnung, aufsaugt das
Geistesleben und das
Wirtschaftsleben, sondern wenn er
auf der einen Seite das
Geistesleben, auf der andern Seite
das Wirtschaftsleben für deren
eigene Sozialisierung freigibt. Das
ist das, um was es sich handelt.
Dann wird es möglich sein, daß der
Arbeiter, als gleicher allen
Menschen im Gebiete des Staates
gegenüberstehend, regelt Maß und Art
und Charakter seiner Arbeitskraft,
bevor er sich überhaupt in das
Wirtschaftsleben zu stürzen hat. Es
muß in Zukunft so unmöglich sein,
daß durch wirtschaftliche
Konjunktur, durch die
wirtschaftlichen Zwangsverhältnisse
etwas über das Arbeitsrecht bestimmt
wird, wie es einfach durch
Naturverhältnisse unmöglich ist, daß
aus dem wirtschaftlichen Kreislauf
oder aus sonstigem heraus die
Naturkräfte, Regen und Sonnenschein,
geregelt werden. Unabhängig vom
Wirtschaftsleben muß staatlich
festgestellt werden auf
demokratischem Boden, wo ein Mensch
dem andern gleich ist, in dem vom
Wirtschaftsleben ganz abgesonderten
Staat, was Arbeitsrecht ist, und was
dasjenige ist, was diesem
Arbeitsrecht entgegensteht, was
Verfügung über eine Sache ist, was
man heute Besitz nennt, was aber im
weitestgehenden Umfang aufhören muß
und einem Gesunden weichen muß in
Zukunft. Wenn nicht das
Wirtschaftsleben bestimmt die
Arbeitskraft, sondern wenn umgekehrt
das Wirtschaftsleben sich richten
muß nach dem, was der Arbeiter aus
sich selber heraus in der
staatlichen Demokratie über seine
Arbeit bestimmt, dann ist eine
wichtige Forderung erfüllt.
Nun ja, man wird einwenden können:
Dann wird das Wirtschaftsleben
abhängig von dem Gesetz und Recht
über Arbeitskraft. Sehr wohl, aber
das wird eine gesunde Abhängigkeit
sein, eine ebenso naturgemäße
Abhängigkeit sein, wie die
Abhängigkeit von der Natur. Der
Arbeiter wird, bevor er in die
Fabrik geht, wissen, wieviel und wie
lange er zu arbeiten hat; er wird
überhaupt gar nichts mehr zu regeln
haben mit irgendeinem Arbeitsleiter
über das Maß und die Art seiner
Arbeit. Er wird nur zu reden haben
über dasjenige, was als Verteilung
zu existieren hat des gemeinsam mit
dem Arbeitsleiter Hervorgebrachten.
Das wird ein möglicher
Arbeitsvertrag sein. Es wird
Verträge geben bloß über die
Verteilung des Geleisteten, nicht
über die Arbeitskraft. Das ist nicht
ein Zurückkehren zum alten
Stücklohn; das wäre nur so, wenn
dieser Prozeß der Sozialisierung
nicht im ganzen Großen drinnen
gedacht würde.
Über etwas kann ich noch kurz
sprechen, was dem Arbeitsrecht, das
den Arbeiter frei machen wird,
entgegensteht. Der gewöhnliche
Sozialismus spricht sehr viel davon,
daß das Privateigentum in die
Gemeinsamkeit übergehen soll. Aber
die große Frage dieser
Sozialisierung wird ja eben das Wie
sein. In unserer heutigen
Wirtschaftsordnung haben wir nur auf
einem Gebiete ein bißchen gesundes
Denken mit Bezug auf das Eigentum.
Das ist auf demjenigen Gebiet, das
der modernen bürgerlichen
Phraseologie, der modernen
bürgerlichen Unwahrhaftigkeit
innerlich doch nach und nach das
unbedeutendste Eigentum geworden
ist, es ist nämlich das geistige
Eigentum. In bezug auf dieses
geistige Eigentum, sehen Sie, denken
die Leute doch noch ein bißchen
gesund. Sie sagen sich da: Mag einer
ein noch so gescheiter Kerl sein, er
bringt sich mit der Geburt seine
Fähigkeiten mit, aber das hat keine
soziale Bedeutung, im Gegenteil, das
ist er verpflichtet der menschlichen
Gesellschaft darzubringen, mit
diesen Fähigkeiten wäre es nichts,
wenn der Mensch nicht drinnenstehen
würde in der menschlichen
Gesellschaft. Der Mensch verdankt,
was er aus seinen Fähigkeiten
schaffen kann, der menschlichen
Sozietät, der menschlichen sozialen
Ordnung. Es gehört einem in Wahrheit
nicht. Warum verwaltet man sein
sogenanntes geistiges Eigentum? Bloß
deshalb, weil man es hervorbringt;
dadurch, daß man es hervorbringt,
zeigt man, daß man die Fähigkeiten
dazu besser hat als andere. So lange
man diese Fähigkeiten besser hat als
andere, so lange wird man im Dienste
des Ganzen am besten dieses geistige
Eigentum verwalten. Nun sind die
Menschen wenigstens darauf gekommen,
daß sich nicht endlos forterbt
dieses geistige Eigentum; dreißig
Jahre nach dem Tode gehört das
geistige Eigentum der gesamten
Menschheit. Jeder kann dreißig Jahre
nach meinem Tode drucken, was ich
hervorgebracht habe; man kann es in
beliebiger Weise verwenden, und das
ist recht. ich wäre sogar
einverstanden, wenn noch mehr Rechte
wären auf diesem Gebiet. Es gibt
keine andere Rechtfertigung dafür,
daß man geistiges Eigentum zu
verwalten hat, als daß man, weil man
es hervorbringen kann, auch die
besseren Fähigkeiten hat. Fragen Sie
heute den Kapitalisten, ob er
einverstanden ist, für das ihm
wertvolle materielle Eigentum
einzugehen auf das, was er für das
geistige Eigentum für das Richtige
hält! Fragen Sie ihn! Und doch ist
das das Gesunde. Es muß einer
gesunden Ordnung zugrunde liegen,
daß jeder aus der geistigen
Organisation, die eine gesunde
Verwaltung der menschlichen
Fähigkeiten sein wird — Sie finden
das näher ausgeführt in meinem Buche
«Die Kernpunkte der sozialen Frage»
—, zu Kapital kommen kann. Dahin muß
es aber kommen, daß die Mittel und
Wege gefunden werden, zu dieser
großen, umfassenden Sozialisierung
des Kapitals, das heißt der
Kapitalsrente und der
Produktionsmittel, daß jeder zu
Kapital und Produktionsmittel kommen
kann, der die Fähigkeiten dazu hat,
daß er aber nur so lange die
Verwaltung und Leitung von Kapital
und Produktionsmitteln haben kann,
als er diese Fähigkeiten ausüben
kann oder ausüben will. Dann gehen
sie über, wenn er sie selber nicht
mehr ausüben will, auf gewissen
Wegen in die Gesamtheit. Sie
beginnen zu zirkulieren in der
Gesamtheit.
Das wird ein gesunder Weg sein zur
Sozialisierung des Kapitals, wenn
wir dasjenige, was sich heute als
Kapitalien im Erbschaftsrecht, im
Entstehen von Renten, von
Müßiggängerrecht, von anderen
überflüssigen Rechten, was so sich
aufhäuft in Kapitalien, in Fluß
bringen im sozialen Organismus.
Darauf kommt es an. Wir brauchen gar
nicht einmal zu sagen:
Privateigentum muß
Gesellschaftseigentum werden. Der
Eigentumsbegriff wird überhaupt
keinen Sinn haben. So wenig wird er
einen Sinn haben, wie es einen Sinn
haben würde, wenn sich in meinem
Leibe an einzelnen Stellen
Blutzuschüsse anhäufen würden. Das
Blut muß in Zirkulation sein. Das,
was Kapital ist, muß von den Fähigen
zu den Fähigen gehen. Wird mit einer
solchen Sozialisierung der Arbeiter
einverstanden sein? Ja, das wird er,
weil ihn seine Lebenslage dazu
zwingt, vernünftig zu sein. Er wird
sich sagen: Ist der mit den
richtigen Fähigkeiten der Leiter,
dann kann ich zu ihm Vertrauen
haben, dann sind meine Arbeitskräfte
unter dem richtigen Leiter besser
angewendet als unter dem
Kapitalisten, der nicht die
Fähigkeiten hat, sondern den nur ein
ungesunder Anhäufungsprozeß von
Kapitalien an seinen Platz
hingesetzt hat. Diese Dinge kann ich
jetzt nur andeuten. Das wird die
zukünftige Sozialisierungslehre von
der Zirkulation von Kapital und
Produktionsmitteln sein, der
konkrete, der wahre Ausbau von dem
sein, was auch von Karl Marx in
abstrakter Weise als großes
Menschheitsziel hingestellt worden
ist: Jedem nach seinen Fähigkeiten
und Bedürfnissen.
Wir sind heute durchgegangen durch
eine harte menschliche Leidenszeit,
durch eine harte
Menschheits-Prüfungszeit. Wir
brauchen heute nicht mehr wie so
manche zu sagen, ein neuer
Menschenschlag muß da sein, der
sozialisieren kann nach dem Prinzip:
Jedem nach seinen Fähigkeiten und
Bedürfnissen! — nein, wir können den
rechten Glauben haben. Wenn wir nur
wollen, dann werden solche gesunden
sozialen Ideen von der Dreiteilung
in Geistesleben, Rechtsleben und
Wirtschaftsleben Platz greifen
können. Denn dieses
Wirtschaftsleben, das wird nur
gesund, wenn es von den beiden
anderen abgegliedert wird. Dann
werden sich auf dem Gebiete des
Wirtschaftslebens, wie ich es in
meinem Buche dargestellt habe,
Assoziationen bilden,
Genossenschaften bilden, die aber in
gesunder Weise nicht darauf
ausgehen, zu produzieren und zu
profitieren, sondern die von der
Konsumtion ausgehen und die
Produktion nicht so machen, daß
Arbeitskräfte in die Luft,
verpulvert werden, sondern daß
Arbeitskräfte aufgerufen werden zur
Gesundung der Konsumtion, zur
Befriedigung der Bedürfnisse.
Gestatten Sie noch, daß ich Ihnen
den Anfang erzähle, den wir gemacht
haben in der Gesellschaft, von der
ich gut begreife, da sie so viel
verleumdet wird, daß Sie sie nicht
lieben, — daß ich Ihnen erzähle, wie
auf einem bestimmten Gebiet versucht
wurde, das Geistesleben
wirtschaftlich zu sozialisieren. Als
ich genötigt war, etwa vor zwanzig
Jahren, mit meinen Freunden diese
Gesellschaft zu führen, da handelte
es sich mir darum, daß ich mir
sagte: Gibst du die Bücher, die auf
dem Boden dieser Gesellschaft von
mir hervorgebracht werden, in
derselben kapitalistischen Art in
die Welt hinaus, wie es heute der
Brauch ist im Buchhandel, dann
versündigst du dich gegen ein
gesundes soziales Denken. Denn wie
werden heute die Bücher fabriziert?
Viele Menschen halten sich ja heute
für fähig, gute Bücher zu
fabrizieren. Nun, wenn alles das
gelesen werden sollte, was heute
gedruckt wird, dann hätte man viel
zu tun. Aber sehen Sie, deswegen
gibt es einfach diesen Brauch im
Buchhandel: Irgend jemand hält sich
für ein Genie und schreibt ein Buch.
Das Buch wird in tausend Exemplaren
gedruckt. Von den meisten dieser
Bücher werden 950 Exemplare wieder
eingestampft, weil nur fünfzig
verkauft sind. Was heißt das aber
volkswirtschaftlich? Sehen Sie,
soundso viele Leute, die das Papier
fabrizieren müssen, soundso viele
Setzer, soundso viele Buchbinder und
die sonst noch beschäftigt waren,
sind zur Arbeit angestellt worden;
diese Arbeit ist unproduktiv, diese
Arbeit wird verpufft. Darin liegt
der große Schaden. Oh, Sie würden
staunen, wenn Sie nur einmal den
Versuch machten, sich die Frage zu
beantworten, wieviel von der Arbeit,
die die verehrten Anwesenden, die
hier sitzen, verrichten müssen,
wieviel davon verpufft. Das ist der
große Sozialschaden. Wie habe ich es
also versucht zu machen? Ich sagte
mir: Mit dem Buchhandel ist nichts
zu machen. Wir haben selbst eine
kleine Buchhandlung gegründet. Dann
aber habe ich zunächst dafür
gesorgt, daß die Bedürfnisse dafür
vorhanden sind, für die das Buch
gedruckt werden sollte. Das heißt,
ich mußte mir die Mühe machen,
zuerst die Konsumenten zu schaffen;
nicht auf dem Wege natürlich, daß
ich eine Säule anbringen ließ, wie
die Säulen mit der Anzeige: Macht
mit Maggi gute Suppen! — sondern auf
dem Wege, zuerst die Bedürfnisse zu
schaffen — man kann gegen diese
Bedürfnisse etwas sagen,
selbstverständlich —, und dann erst
mit Drucken zu beginnen, wenn ich
gewußt habe, kein einziges Exemplar
bleibt liegen, kein einziger
Handgriff ist fruchtlos getan. Auch
mit der Brotfabrikation wurde es
versucht, da war es nicht in
derselben Weise möglich bei den
heutigen Verhältnissen, aber wo es
durchgeführt werden konnte, da
zeigte sich gerade in
wirtschaftlicher Beziehung das
Fruchtbare, wenn man ausgeht nicht
von der blinden Produktion, die nur
auf das Reich-werden abzielt,
sondern von den Bedürfnissen, von
der Konsumtion. Dann, wenn das
geschieht, dann wird auf dem Wege
des genossenschaftlichen
Wirtschaftslebens eine wirkliche
Sozialisierung durchgeführt werden
können.
So habe ich Ihnen heute auf einem
breiteren Boden sprechen müssen von
der Sozialisierung. Denn das allein,
was auf diesem breiten Boden
entsteht, ist das wahrhaft
Praktische. Sonst wird immer nur in
der Sozialisierung gepfuscht werden,
wenn man nicht die allererste Frage
diese sein läßt: Was hat der Staat
zu tun? Er hat zuerst freizugeben
das Geistesleben nach der einen
Seite, dann das Wirtschaftsleben
nach der andern Seite; er hat auf
dem Boden des Rechtslebens
stehenzubleiben. Das ist nichts
Unpraktisches, sondern das ist eine
Sozialisierung, die jeden Tag
durchgeführt werden kann.
Was gehört dazu? Mut, Courage,
nichts anderes! Aber warum wollen
denn die Leute das für unpraktisch
ansehen? Ich habe Leute genug
kennengelernt, die haben in den
letzten viereinhalb Jahren immer
wieder und wiederum gesagt, diese
Weltkriegskatastrophe wäre eine so
furchtbare, daß die Menschen solche
Schrecken, seit eine Geschichte
gedacht wird, nicht erlebt haben, es
sei das größte Erlebnis der
geschichtlichen Entwickelung der
Menschheit. Nun, ich habe aber noch
nicht die Menschen gefunden, die
auch sagen: Wenn die Menschen dazu
verurteilt waren, durch die alten
Gedanken, durch die alten
Denkgewohnheiten in solches Elend
hineingeführt zu werden, dann müssen
sie sich jetzt aufraffen dazu, diese
alten Gedanken zu verlassen und zu
neuen Gedanken, zu neuen
Denkgewohnheiten zu kommen. Wir
brauchen vor allen Dingen eine
Sozialisierung der Köpfe. In den
Köpfen, die wir auf den Schultern
tragen, muß anderes darinnen sein,
als bisher in den Menschenköpfen
drinnen war. Das ist, was wir
brauchen. Deshalb muß man die Frage
in breiter Weise anfassen.
Und nun zum Schlusse möchte ich noch
das sagen: Als die Morgenröte der
neueren Zeit anging, da waren
diejenigen Menschen, welche am
meisten ein Herz hatten für den
Fortschritt der zivilisierten
Menschheit, durchdrungen von drei
großen Idealen: Freiheit,
Gleichheit, Brüderlichkeit. Diese
drei großen Ideale, es hat damit
eine sonderbare Bewandtnis. Auf der
einen Seite fühlt jeder gesunde und
innerlich mutige Mensch: Das sind
die drei großen Impulse, welche die
neuere Menschheit nun endlich führen
müssen. Aber ganz gescheite Leute
haben im neunzehnten Jahrhundert
immer wieder nachgewiesen, welcher
Widerspruch doch eigentlich herrsche
zwischen diesen drei Ideen:
Freiheit, Gleichheit,
Brüderlichkeit. Ja, es herrscht ein
Widerspruch, sie haben recht. Darum
sind sie aber doch die größten
Ideale, trotzdem sie sich
widersprechen. Sie sind eben
aufgestellt in einer Zeit, in der
der Blick der Menschheit noch wie
hypnotisiert hingerichtet war auf
den Einheitsstaat, der bis in unsere
Zeit noch wie ein Götze verehrt
worden ist. Insbesondere diejenigen,
die den Staat zu ihrem Protektor und
sich zu den Protektoren des Staates
gemacht haben, die sogenannten
Unternehmer, sie könnten zu dem
Arbeitnehmer sprechen, wie Faust zu
dem sechzehnjährigen Gretchen sprach
von dem Gotte: Der Staat, mein
lieber Arbeiter, er ist der
Allumfasser, der Allerhalter, faßt
und erhält er nicht dich, mich, sich
selbst? — Und unterbewußt kann er
denken:
besonders aber mich! — Auf diesen
Götzen Einheitsstaat wurde der Blick
wie hypnotisiert gerichtet. Da, in
diesem Einheitsstaate, da
widersprechen sich allerdings diese
drei großen Ideale. Diejenigen aber,
die sich nicht haben hypnotisieren
lassen von diesem Einheitsstaat auf
dem Gebiete des Geisteslebens, die
von der Freiheit dachten wie ich
selbst in meinem Buche «Die
Philosophie der Freiheit», das ich
im Anfang der neunziger Jahre
verfaßt habe, und das gerade jetzt
in unserer Zeit der großen sozialen
Fragen, des großen Umdenkens wieder
erscheinen mußte, die wußten: Nur
deshalb sah man Widersprüche
zwischen den drei größten sozialen
Idealen, weil man glaubte, sie im
Einheitsstaat verwirklichen zu
müssen.
Erkennt man in richtiger Weise, daß
der gesunde soziale Organismus ein
dreigegliederter sein muß, dann wird
man sehen: Auf dem Gebiet des
Geisteslebens muß herrschen die
Freiheit, weil gepflegt werden
müssen Fähigkeiten, Talent, Begabung
des Menschen in freier Weise. Auf
dem Gebiet des Staates muß herrschen
absolute Gleichheit, demokratische
Gleichheit, denn im Staate lebt
dasjenige, worin alle Menschen
einander gleich sind. Im
Wirtschaftsleben, das abgesondert
sein soll von dem Staats- und
Geistesleben, aber dem geliefert
werden soll vom Staatsleben und vom
Geistesleben die Kraft, muß
herrschen Brüderlichkeit,
Brüderlichkeit in großem Stile. Sie
wird sich ergeben aus Assoziationen,
aus Genossenschaften, die aus den
Berufsgenossenschaften und aus jenen
Gemeinschaften hervorgehen werden,
die gebildet sind aus gesunder
Konsumtion, zusammen mit gesunder
Produktion. Da wird herrschen können
im dreigeteilten Organismus
Gleichheit, Freiheit,
Brüderlichkeit. Und verwirklicht
wird werden können durch die neuere
Sozialisierung dasjenige, was gesund
denkende und gesund fühlende
Menschen seit langer Zeit ersehnen.
Man wird nur den Mut haben müssen,
manches alte Parteiprogramm wie eine
Mumie zu betrachten gegenüber den
neuen Tatsachen. Man wird den Mut
haben müssen dazu, sich zu gestehen:
Neue Gedanken für neue Tatsachen,
für die neuen Entwickelungsphasen
der Menschheit sind notwendig. Und
ich habe Erfahrungen bei allen
Klassen gemacht in meinen
Lebensbeobachtungen, die wahrhaftig
Jahrzehnte umfassen, die entstanden
sind aus einem Schicksal, das mich
empfinden und denken gelehrt hat
nicht über, sondern mit dem
Proletariat, und ich habe daraus das
Gefühl gewonnen, daß das Proletariat
das gesunde ist, daß selbst
dasjenige, was jetzt als eine
Konsequenz aufgetreten ist der
unzulässigen Verschmelzung des
Wirtschaftslebens mit dem
Staatsleben, daß das von dem
Proletarier empfunden wird in der
richtigen Weise. Derjenige, der mir
heute zugehört hat, der wird wissen,
daß ich es ehrlich meine mit den
berechtigten Forderungen des
modernen Proletariats, die
historische Forderungen sind. Aber
ich weiß auch, daß letzten Endes
über alles dasjenige, was Streik
ist, der vernünftige Proletarier so
denkt, wie der vernünftige Mensch
überhaupt. Ich weiß, der vernünftige
Arbeiter streikt nicht um des
Streikes willen, er streikt nur,
weil die Wirtschaftsordnung es dahin
gebracht hat, daß politische
Forderungen verquickt sind mit
wirtschaftlichen Forderungen. Erst
dann wird das Wirtschaftsleben
völlig in vernünftige Bahnen
gebracht werden können, wenn diese
Trennung des politischen Lebens von
dem wirtschaftlichen Leben
eingetreten sein wird. Auch darüber
würden wir uns, besonders wenn wir
Gelegenheit hätten, genauer darüber
zu sprechen, verstehen. Wir würden
verstehen gegenüber jedem Streik: er
könnte unterlassen werden; der
vernünftige Arbeiter, er wird ihn
nur gezwungen unternehmen wollen.
Das ist auch etwas, was zur gesunden
Sozialisierung gehört, daß wir
hinauskommen über dasjenige, was wir
eigentlich nicht tun wollen, was
unvernünftig ist zu tun. Dazu hat
selbst die moderne
Wirtschaftsordnung es gebracht, daß
Ungewolltes, daß als unvernünftig
Angesehenes oftmals vollbracht wird.
Sie werden mich verstehen, und Sie
werden auch verstehen, wenn gerade
auch von diesem Standpunkte aus ich
sage: So schlechte Erfahrungen ich
auch gemacht habe bei den alten
Klassen, die Menschen müssen doch
den Weg finden zur Dreigliederung,
und ich erhoffe gerade von den
gesunden Sinnen des modernen
Proletariats sehr viel. Ich habe
geschaut, wie hinter dem, was das
moderne Proletariat sein
Klassenbewußtsein nennt, ein
unbewußtes Menschheitsbewußtsein
steht; wie der klassenbewußte
Proletarier eigentlich fragt, wie
komme ich zu einer Weltordnung, die
mir die Frage mit Ja beantwortet:
Ist das Menschenleben für mich
lebenswürdig und lebenswert? — Heute
noch kann der Proletarier diese
Frage aus der wirtschaftlichen
Ordnung, aus der Rechtsordnung, aus
dem Geistesleben nur mit Nein
beantworten; er will sie morgen mit
Ja beantworten. Und zwischen diesem
Nein und zwischen diesem Ja liegt
die wahre Sozialisierung, liegt
dasjenige, durch welches das
wirklich seiner selbst bewußte
Proletariat dieses Proletariat
befreien und erlösen wird und damit
befreien und erlösen wird alles
Menschliche im Menschen, das
verdient, befreit und erlöst zu
werden.
Schlußwort nach der Diskussion
Nun, sehr verehrte Anwesende, im
Grunde genommen hat ja die
Diskussion nichts so Wesentliches
ergeben in Anlehnung an dasjenige,
was ich gesagt habe, daß ich in
diesem Schlußwort Sie noch lange
aufzuhalten brauchte. Zunächst
möchte ich aber eine Antwort geben
auf die direkte Frage, die zum
Schluß an mich gestellt worden ist:
warum ich soviel Agitatorisches in
meinem Vortrage verwendet hätte.
Nun, ich will mit dem verehrten
Fragesteller wahrhaftig nicht, wie
Sie begreiflich finden werden, mich
einlassen in eine Diskussion,
inwiefern ich, weil man von mir
sagt, ich sei ein Philosoph, nur
berechtigt sei, Unverständliches,
Unagitatorisches, also Redensarten
zu sagen. Darauf kommt es mir nicht
an. Aber ich war einigermaßen
überrascht, recht sehr überrascht
darüber, daß auf dasjenige, was ich
gesagt habe, das Wort agitatorisch
überhaupt angewendet worden ist.
Denn ich bin mir wahrhaftig nicht
bewußt, ein einziges anderes Wort
gesprochen zu haben, als was aus
meiner Wahrheitsüberzeugung, aus
meiner Anschauung der gegenwärtigen
Verhältnisse hervorgeht. Was ist
agitatorisch? Wenn, sagen wir, sich
ein stockkonservativer Mann die sehr
gemäßigten Worte irgendeines sehr
linksstehenden Menschen anhört, und
der sie agitatorisch findet, sind
sie dann unbedingt agitatorisch?
Warum redet der für den
stockkonservativen Mann
agitatorisch? Er kann gar nichts
dafür. Die Worte werden erst so in
der Auffassung des
stockkonservativen Mannes. Also,
sehen Sie, dasjenige, was der eine
als demagogisch auffaßt, das braucht
für den andern gar nicht demagogisch
zu sein. Das, was dem einen recht
unangenehm ist, das nennt er oftmals
demagogisch. Nun hat zu Ihnen auch
Ihr technischer Leiter gesprochen.
Nicht wahr, wenn alle diejenigen,
die aus jenen Lebensbedingungen
heraus, in denen Ihr verehrter
technischer Leiter steht, so
sprechen würden, wie Ihr verehrter
technischer Leiter, dann, meine sehr
verehrten Anwesenden, würden wir
bald dasjenige erreichen, was wir
erreichen wollen. Wenn sehr viele
Menschen so denken würden, dann
würden wenige notwendig haben zu
sagen, daß durch solche Worte wie
die meinigen, die die Wahrheit reden
wollen, die keinen Abgrund
aufrichten wollen, daß durch solche
Worte die Kluft noch größer gemacht
werde. Aber es gibt auf der anderen
Seite, auf der rechten Seite des
Abgrundes, auch ganz andere Menschen
als Ihr verehrter technischer
Leiter, der zu Ihnen gesprochen hat,
einer ist, die ganz anders sprechen
wie er. Zwischen ihm und uns wird
keine große Kluft sein. Vielleicht
wird die Kluft erst da beginnen, wo
auch er mehr auf der anderen Seite
steht. Ich glaube, daß schon
verstanden werden könnte dasjenige,
was ich über das Schicksal manches
Geistesarbeiters gesagt habe.
Sehen Sie, man konnte verschiedenes
erleben, wenn man wirklich in der
neueren Menschheitsentwickelung
drinnen steckt. Ich habe vor vielen,
vor reichlich 27 oder 28 Jahren
einmal eine Versammlung mitgemacht,
in der Paul Singer gesprochen hat.
Da haben einige Menschen aus dem
Proletariat irgendwie bemerklich
gemacht, daß sie geistige Arbeit
nicht gleich der physischen Arbeit
schätzen. Da hätte man hören sollen,
wie Paul Singer in Gemeinschaft mit
der überwiegenden Majorität die
geistige Arbeit in Schutz genommen
hat! Ich habe nie erlebt, daß die
geistige Arbeit von den Proletariern
verkannt worden ist. Ich habe ja gar
nicht gesprochen von irgendeiner
Kluft zwischen der physischen und
der geistigen Arbeit, ich habe
gesprochen von der Kluft zwischen
Proletariat, Menschenarbeit und
Kapitalismus. Darin müssen wir uns
nur richtig verstehen. Und seien wir
uns klar, solche Reden, wie wir sie
von Ihrem verehrten Leiter zu
unserer großen Freude -wenigstens zu
meiner und gewiß auch zu Ihrer
großen Freude — gehört haben, solche
Reden, wir hören sie noch auf
anderer Seite nicht leicht. Wir
werden nicht so leicht die Menschen
finden, deren Hand zu ergreifen ist.
Und noch das eine zum Schluß: Ja,
gewiß, ich sage Dinge, die unter
Umständen nötig machen, daß mit
Bezug auf so manches rasch gehandelt
werde. Ich verstehe, da ich selber
Wissenschafter bin, sehr gut die
Worte des verehrten Herrn
Vorredners, wenn er sagt: Langsam
muß die Entwickelung gehen; man muß
Geduld haben abzuwarten. Vor dreißig
Jahren schon sind Dinge von
Mathematikern entdeckt worden, die
heute erst anerkannt werden. — Ja,
meine sehr verehrten Anwesenden, und
namentlich richte ich mich jetzt
auch an Ihren von mir sehr verehrten
technischen Leiter: Es gibt aber
heute Dinge im sozialen Leben, auf
die können wir nicht warten, sondern
denen gegenüber sind wir genötigt,
unsere Köpfe etwas aufzumachen und
zu schnellem Verständnis fähig zu
machen. Deshalb habe ich mich über
folgendes mehr gefreut als über die
Betonung der Langsamkeit.
Ich habe in den verschiedensten
Städten der Schweiz Vorträge über
soziale Fragen gehalten. Ich habe
begriffen, daß jemandem, der so
herausfällt aus dem gewöhnlichen
Programm, zuerst Mißtrauen
entgegenkommt. In Basel war es, da
haben sich zunächst Freunde bemüht,
den Vorstand der Sozialistischen
Partei zu veranlassen, von mir einen
Vortrag in seinem Kreis halten zu
lassen. Der Vorstand — es ist ihm
nicht übelzunehmen, ich begreife
das, ich habe ja auch heute
gesprochen von berechtigtem
Mißtrauen — hat, vielleicht weil er
mir nicht absagen wollte, auf
Prinzipielles sich gestützt und hat
gesagt, man wisse nicht, ob es
wünschenswert sei, fremde Einflüsse
an die Parteimitglieder herankommen
zu lassen. Man hat also meinen
Vortrag abgelehnt. Das scheint die
Ansicht mancher Führer jetzt zu
sein. Da hat man die Konsequenz
gezogen, ich solle doch nicht reden.
Dann kam ein Sozialdemokrat zu mir
und sagte, er wolle sich bemühen, im
Eisenbahnarbeiter-verein mich zu
einem Vortrag kommen zu lassen. Auch
das wurde abgelehnt. Ich hielt dann
in Zürich einen Vortrag. Wir haben
dann in Basel Handzettel gemacht,
haben sie einfach auf der Straße
ausgeteilt und haben für einen
sozialen Vortrag in Basel den
größten Saal genommen, und ich habe
diesen Vortrag halten können vor
reichlich 2500 Menschen. Sehen Sie,
das war vor ganz kurzer Zeit. Jetzt,
gerade bevor ich abfahren mußte,
nachdem ich vor dem Basler
Proletariat diesen Vortrag gehalten
hatte, bekam ich von dem
Eisenbahnarbeiterverein, der dazumal
abgelehnt hatte, eine Einladung, ich
solle nun seinen Mitgliedern auch
einen solchen Vortrag halten. So
sind die Dinge vierzehn Tage
voneinander entfernt: Zuerst lehnt
der Verein ab, dann wußte er, was er
zu hören bekam und verlangte nun
auch seinen Vortrag. Das war eine
rasche Entwickelung, eine
Entwickelung in vierzehn Tagen. Ich
glaube, man muß heute mehr
hinschauen auf solch schnelles
Denken, das in vierzehn Tagen
verläuft, als auf solches Denken,
das Ihnen sagt, es muß langsam
gehen. Ich möchte heute viel froher
sein über diejenigen, die zuerst
ihren freien Willen geltend machen
wollen, die aber lernen wollen und
rasch lernen wollen. Denn, meine
sehr verehrten Anwesenden, wir gehen
einer Zeit entgegen, die furchtbar
werden wird, wenn wir uns auf die
Langsamkeit einstellen wollen. Wir
brauchen einen gesunden Impuls zu
Gedanken, die ebenso schnell gehen,
wie die Tatsachen gehen werden. Das
ist dasjenige, was wir uns heute in
die Seele schreiben wollen. Ich
weiß, der verehrte Redner hat nicht
gemeint, aus Bequemlichkeit langsam
gehen zu wollen, aber andere Leute
sind bequem. Wer es aber heute ernst
meint, der weiß, wie schnell wird
gehen müssen das Umdenken und
Umlernen, wenn wir nicht
zurückbleiben und in Elend und
Vernichtung hineinkommen wollen.
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