Conformément au programme de la
réunion d'aujourd'hui, il m'incombera
tout particulièrement ce soir de
parler de l'appel « Au peuple
allemand et au monde de la
culture » qui est entre vos
mains. Vous me permettrez de
m'exprimer avec plus d'aphorisme
aujourd'hui, alors que je dois
m'adresser à une assemblée qui est
essentiellement familière avec le
contenu de l'appel. À cet égard, je
devrai parler des façons de voir
sociales qui sous-tendent l'appel et
de mon livre sur la question sociale,
qui sera publié dans quelques jours,
lundi prochain. Ce qui aujourd'hui,
par des impulsions compatissantes à
l'humanité, peut conduire à un tel
appel comme il vous a été présenté, ce
ne sont vraiment pas n’importes
quelles idées de programme auxquelles
on tend à partir de tel ou tel
intérêt, non, ce sont les faits
parlant forts, forts et clairement qui
se sont développés suite à la terrible
catastrophe mondiale que nous avons
traversée ces dernières années. Quand
on regarde attentivement ces faits
avec une âme alerte, alors on en vient
surtout à une certaine impression. Je
voudrais caractériser cette impression
de la manière suivante.
Nous l'avons souvent entendu : Au
cours des années de terreur que nous
avons vécues dans cette catastrophe
mondiale qui a frappé l'humanité,
quelque chose s'est produit sans
précédent dans l'histoire de
l’évolution humaine, qu’on considère
généralement comme tel. Dans les
cercles les plus larges, on avait le
sentiment que quelque chose comme cela
n'avait pas encore été là dans toute
la grande période de temps que l’on
décrit comme l'histoire. S'il n'y
avait pas eu cette autre chose, qui
toutefois, il me semble, n'a pas
encore été provoquée jusqu’à présent
pleinement, - le sentiment que les
choses sont maintenant aussi
nécessaires pour une refonte des
relations mondiales, qui sont aussi,
pour ainsi dire, issues des impulsions
humaines, qui sont radicalement
nouvelles, qui rompent radicalement,
non seulement avec les anciennes
institutions, mais surtout avec les
anciennes habitudes de penser. Ne
devons nous pas, en ce que nous
regardons les faits qui parlent
fortement, nous dire avant toutes
choses que des ombres se répandent sur
des grandes parties du monde civilisé
qui en fait ont été laissées
chaotiques à l'actuelle humanité par
celle qui l’a précédé. Pouvons-nous,
dire vis-à-vis de cela, que de
l'enchevêtrement, du chaos, de telles
idées, de telles pensées se sont déjà
données qui ont grandies à ces faits ?
Ne nous vient-il pas, lorsque nous
regardons ces faits avec coup d’œil
sobre, que nous devons nous dire à
nous-mêmes : Les vieilles opinions de
partis sont là, de vieilles façons de
voir la société sont là, certaines
pensées, de comment cela devrait être
parmi les humains, sont là, mais tout
cela ne suffit pas à conduire d'une
certaine façon au remodelage de ce qui
est resté dans notre présent du passé
le plus immédiat.
Cela pose de grandes tâches globales
pour ce présent. Nous leur satisferons
peut-être le plus facilement
quand-même quand nous demandons
complètement ouverts et honnêtes - car
l'ouverture et l'honnêteté seront les
seuls moyens de nous porter dans
l'avenir -, lorsque nous nous
demandons ouvertement et honnêtement :
Par quoi sommes-nous réellement
arrivés dans ces circonstances ? Si je
dois décrire le phénomène le plus
significatif du présent et que je
voulais demander quelque peu :
de quoi se sont en fait données les
conditions actuelles ?, ainsi je
ne peux pas indiquer qu'elles se sont
purement données des aberrations de
l'une ou l'autre classe humaine.
J’aimerais dire que ce qui se joue en
fait aujourd'hui se brise vers en haut
comme d'un abîme. Qu'est-ce que c'est
que cet abîme ? C'est un abîme qui
s'est ouvert au cours des trois ou
quatre derniers siècles entre les
classes dirigeantes de l'humanité
jusqu’à ce jour et ceux qui s’efforce
hors de l’être-conduit et qui
aujourd'hui dressent leurs
revendications. Ce n'est pas d'un côté
ou de l'autre que viennent les
troubles, mais de les troubles vienne
de ce qui repose entre. Ce n'est pas
une remarque pédante, c'est une chose
dont je crois, qu’elle se laisse
profondément justifier et, en même
temps, jette de la lumière sur ce en
fait a réellement à se passer. D'un
côté, nous avons les cercles
dirigeants de l'humanité jusqu'à
présent qui, pris au fond -
admettons-le tous ouvertement et
honnêtement - se sont développés au
cours des siècles passés, et en
particulier du siècle dernier, de
telle sorte qu'ils ont montré peu de
volonté à regarder d'une manière ou
d'une autre dans le futur, d'avoir un
quelque pressentiment de ce qui peut
réellement reposer au sein de l'ordre
sociétal à l’intérieur duquel ils
vivent.
Quand on regarde ce qui est devenu
sous l'influence des pensées, des
sentiments, de la direction de la
volonté, de l'action de ces cercles
jusqu’à présent dirigeants de
l'humanité, alors on se souvient du
degré de perspicacité, du degré de
puissance de frappe de la pensée qui
était là, maintenant, disons, au
printemps 1914. Au printemps 1914,
lors d'une réunion qui devait au moins
être éclairée sur le plan politique,
lors d'une réunion des hommes à qui la
direction du peuple avait été confiée
à l'époque, le ministre des Affaires
étrangères de l'époque a déclaré qu'il
pouvait informer les messieurs du
Reichstag allemand que la détente
générale en Europe faisait de grands
progrès. Les relations du Reich
allemand avec la Russie étaient les
plus satisfaisantes pensables, car le
gouvernement de Pétersbourg ne serait
pas du tout enclin à écouter le
forçage de la presse ; les relations
amicales et de voisinage entre le
Reich allemand et la Russie
promettaient le meilleur. En outre, il
a déclaré que des négociations avaient
été engagées avec l'Angleterre, qui
n'avaient pas encore été conclues,
mais qui promettaient que les
meilleures relations seraient établies
avec ce pays.
Oui, précisément si l'on veut
considérer ouvertement et honnêtement
quel était la puissance de la pensée
des cercles dirigeants et de ceux
choisis dans ces cercles dirigeants à
ce moment décisif, alors il faut déjà
pointer ces choses. Ce qui est évoqué
pourrait être dit dans les semaines
qui ont immédiatement précédé cette
terrible époque, au cours de laquelle,
en Europe, calculé a minima, dix à
douze millions de personnes ont été
tuées et trois fois plus ont été
battues estropiées ! Sur ces choses
doit être regardé, car il s'agit
aujourd'hui de s'éloigner enfin de ce
que l'on a habituellement appelé la
pratique de vie ces derniers temps et
gagner de la confiance en ce qui est
capable d'une véritable compréhension
des faits. Si nous ne nous décidons
pas à regarder courageusement et sans
embuscade ce à quoi nous avons été
amenés - avouons-le - par
l'insouciance/l’absence de pensées de
ce que le présent porte en son sein
pour l'avenir, nous ne pouvons
avancer. C'est ce qu'il faut
considérer aujourd'hui. Je ne veux
vraiment pas vous parler de quelque
chose de personnel ce soir, mais je me
permets peut-être d’indiquer quand
même une chose en manière
d’introduction.
En même temps que les dirigeants
parlaient des choses que je viens de
mentionner, de la « détente
générale » et du genre, j'ai dû
résumer dans une petite réunion à
Vienne ce que je m’était former comme
représentation à travers des décennies
sur les possibilités futures de la vie
européenne, moderne civilisée
absolument. Devant une petite société,
j'ai dû le dire à l'époque - une
société plus grande se serait
probablement moquée de moi, parce que
tous ceux qui avaient la direction de
l'humanité en mains à l'époque étaient
seulement enclins à considérer de
telles choses comme de la fantaisie.
Ce que j'avais à dire à l'époque, je
l'ai saisi dans les mots suivants, ne
faisant que répéter ce que j'avais
déjà dit sous une forme ou une autre
au cours des dernières décennies :
Les tendances de vie régnant dans le
présent deviendront toujours plus
fortes, jusqu'à ce qu'elles se
détruisent finalement en elles-mêmes.
Celui qui voit spirituellement à
travers la vie sociale, voit comment
partout des tendances terribles se
transforment en formations sociales
d’abcès. C'est le grand souci de
culture qui se présente pour ceux qui
voient à travers
l'existence/l’être-là. C'est la chose
terrible qui œuvre si oppressante, et
qui même si l'on pouvait réprimer tout
enthousiasme sinon pour la
connaissance des processus de
vie par le moyen d'une science
esprit-connaissant, devrait vous
amener à parler des remèdes, a crier
le remède au monde pour ainsi dire en
vis-à-vis pour ce qui est déjà si
fortement en costume et qui deviendra
toujours plus fort et plus fort. Ce
qui doit être ainsi dans un champ,
dans une sphère, comme la nature crée
par la surabondance dans la libre
concurrence - dans la diffusion des
vérités spirituelles – cela devient
formation de cancer quand cela entre
dans la culture sociale de la manière
décrite.
Il me semble qu'avec ces arguments,
ce qui a suivi le printemps de l'année
1914, où ces paroles ont été
prononcées, est plus précisément
décrit qu'avec toutes les paroles
prononcées par ceux qui se
considéraient alors comme des
praticiens de la vie, qui croyaient
puiser dans les réalités, alors qu'ils
ne puisaient que dans leurs illusions
politiques, dans celles de leur vie.
Si je devais décrire brièvement ce qui
a conduit à de telles choses, c'est
précisément le manque de prévoyance,
le manque de volonté de prévoir ce qui
se trouve sur les genoux du présent
comme semences d’évolution de
l'avenir. Ne devait être dénoncer -
purement caractériser !
Si on regarde ce qui est graduellement
monté au cours des derniers siècles
dans les couches dirigeantes qui sont
finalement entré dans la classe
sociale dite bourgeoise, ainsi on doit
dire que l'on a cherché beaucoup de
choses extraordinairement louables,
beaucoup qui ne peuvent être décrites
autrement que : des progrès énormes
ont été réalisés dans la culture
humaine générale jusqu'à nos jours.
Mais qu'est-ce qui a rendu ces progrès
nécessaires ? Ils ont rendu nécessaire
qu’on s'enchevêtre dans une terrible
contradiction dans la vie. On avait
simplement besoin de la technologie
moderne et de ses accessoires
nécessaires au capitalisme moderne,
d'un côté, et, de l'autre côté, de la
vision du monde moderne, qui va en
parallèle avec le développement
capitaliste et technique, d'un certain
élargissement de l'éducation. Je vais
devoir dire quelque chose de très
paradoxal, seules les vérités, qui
nous sont nécessaires aujourd'hui,
semblent peut-être encore un peu
paradoxales par rapport aux habitudes
de pensée de l'époque. Je connais
parmi ceux qui se sont exprimés de
manière remarquable, en fait seulement
un homme qui a dit de la manière
correcte comment le monde devrait être
en fait traité si cela devait se
poursuivre comme cela a été fait
dans ces cercles dirigeant, guidant
depuis des siècles ; je connais un
homme, qui a exprimé ce que, s'ils
étaient cohérents, ces cercles
dirigeant, guidant devraient en fait
faire. Et cet homme, c'est le
paradoxe, c'est le chef du Saint
Synode, comme on l'appelle en Russie,
c'est le procureur en chef
Pobjedonoszew. Il y a un écrit de cet
homme qui condamne radicalement, d'une
manière extraordinairement forte et
spirituelle, tout le parlementarisme
des temps récents, condamne
radicalement la démocratie, mais avant
toute chose la presse du monde
occidental.
Pobjedonoszew était assez prévoyant
pour savoir qu'il fallait mettre un
terme à ces choses, parlementarisme,
presse, démocratie, ou que nous en
arriverions à la destruction de ce que
les cercles dirigeants croient être la
bonne chose pour les temps modernes.
Bien sûr, seul un tel président du
Saint-Synode a eu le courage de parler
d'une manière aussi radicale. Ce qui
vivait dans l'âme des personnes les
plus progressistes des cercles
dirigeants, guidants était une
contradiction intérieure. Il
s'agissait essentiellement déjà d'une
opposition à l'invention de l'art de
l'imprimerie. Il était impossible, à
travers toutes les nouvelles
institutions, d'appeler les cercles
plus larges à l'auto-jugement, à la
réflexion éclairée et, en même temps,
de continuer à gérer comme on l'avait
fait. Cela devait nécessairement
conduire à ce à quoi ça a conduit : à
l'autodestruction de cette culture. Ça
c'est d'un côté. Si on avait tiré la
conséquence du procureur en chef
Pobjedonoszew dans les cercles les
plus larges, alors on se serait dit,
depuis longtemps déjà : Quelque chose
de différent, quelque chose de
radicalement différent est nécessaire
que ce que nous avons laissé surgir
dans les siècles passés. C'est ce qui
est à dire d'un côté. Je dis cela sans
accusation, seulement comme
caractéristique. Aux explications du
procureur général, bien qu'elles
étaient absurdes pour les temps
récents, on pouvait voir qu'on avait
besoin d’une conversion radicale. Car
on aurait en fait seulement pu se
tenir, si on avais pensé comme lui.
C'est le paradoxe, qui est à dire
d'abord d’après un côté. Cela se tient
d'un côté de l'abîme. Alors vient
l'abîme, et de l'autre côté se
tiennent les prolétaires émergents,
ceux qui ont été appelés d'autres
cercles de vie, au cours des derniers
siècles, à la machine, aux usines,
ainsi que leur vie a été placé dans le
capitalisme moderne désertifiant l’âme
pour eux. De leurs âmes se sont
dressées ces exigences/revendications
qui aujourd'hui ne sont pas purement
des questions de pain, elles sont cela
aussi - mais ce qui est important
aujourd'hui n'est pas la question du
pain, parce que celle-ci est
fondamentalement justifié pour tous
les humains en Europe centrale – mais
c’est une question englobante
d’économique, de droit et d’esprit,
comme nous allons bientôt le voir.
Mais examinons-la maintenant du point
de vue que je veux adopter ici en ce
qui concerne les caractéristiques tout
de suite de ce côté-ci, de l'autre
côté de l'abîme. Regardons ce qui se
profile dans le monde prolétarien.
Vraiment, c'était quelque chose de
significatif de faire l'expérience de
ce qui s'y développait. Alors que,
d'un côté, les cercles bourgeois
formaient la classe supérieure et
façonnaient une certaine culture qui
ne pouvait se développer que sur la
sous-structure du prolétariat, tandis
que la classe supérieure de la
bourgeoisie développait sa propre
culture, on pouvait voir comment
pendant des décennies le court temps
que le prolétariat mettait de côté en
plus de son travail était rempli pour
lui de la recherche d'une façon
sociale de voir sur le monde et la
vie. Elle a grandi de soubassements
complètement différents de la culture
bourgeoise. On sait seulement ce que
cela signifie si on a appris à penser
non seulement au prolétariat mais
aussi avec le prolétariat à travers le
destin de la vie. C'est ce qui est
important aujourd'hui pour juger de ce
côté-ci. Et que voyons-nous sur cette
page ? Eh bien, il y a déjà
aujourd'hui des régions du monde
autrefois civilisé où le prolétariat
est appelé à mettre de l'ordre dans le
chaos. Nous l'avons vu se développer,
vraiment à travers toute l'ingéniosité
qui correspond à l'intellect non
utilisé du prolétariat, auquel je
crois, - nous l'avons vu, l'idée,
l'idée de la vision sociale du
prolétariat, dotée d'un formidable
élan. Nous l’avons vu se développer
jusqu'à l'éclatement de la catastrophe
mondiale. Nous savons comment, au sein
du prolétariat, des vues d'ensemble
sur ce qui devrait se passer ont
émergé. Aujourd'hui, beaucoup de ceux
qui ont formé ces idées à leur
manière, qui croient qu'ils ont
accepté une vision du monde
prolétarienne, se tiennent debout de
telle manière qu'ils pourraient
réaliser cette vision du monde,
maintenant certaines institutions leur
ont été transmises dans de grandes
parties de l'Europe. Voyons-nous
qu'ils le peuvent ? Nous voyons
qu’aussi de ce côté-ci, les pensées
sont beaucoup trop courtes pour ces
faits.
Nous voyons comment, d’un côté, une
conception du monde qui nous pousse au
déclin vit, comment, de l’autre côté,
un certain courant monde-courant
d’humanité n'a pu arriver, au moment
décisif, à trouver ces impulsions, ces
impulsions sociales qui peuvent
conduire à une réorganisation. Entre
les deux repose l'abîme, et de cet
abîme déferle vers le haut ce qui nous
frappe déjà aujourd'hui, et qui
viendra véritablement frapper
l'humanité, la bourgeoisie et le
prolétariat toujours plus fort, si
cette humanité ne trouve pas
l'inclination de comprendre ce dont le
présent et le futur proche ont besoin
à partir des nécessités de la vie de
l’évolution de l’humanité. On peut
regarder vers ces nécessités de la vie
quand tout de suite on observe le
mouvement prolétarien comme il monte,
quand on voit comment il s'est
progressivement formé.
On peut dire que ce qui vit dans l'âme
prolétarienne se développe dans trois
domaines de la vie, mais ce qui se
développe aussi, c'est ce qui
s'affirme comme une exigence à
satisfaire inéluctablement pour le
présent et le futur. Dans trois
domaines de la vie. Ceux qui son
devenu un peu familiers de la vision
prolétarienne du monde et de la vie
des dernières décennies, qui a été
résumée à maintes reprises par les
humains sensés de ce mouvement dans
les mots : « Cela ne peut
pas continuer ainsi, comme c'est
devenu -, ils ont trouvé avant tout
combien une idée a profondément frappé
les esprits prolétariens des temps
nouveaux qui émanait de ce dirigeant
prolétarien, dont le nom vit depuis
soixante dix ans dans le prolétariat
européen et américain, et qui malgré
tous ses successeurs n'a pas encore
été dépassé/battu, qui est partie de
Karl Marx. On doit seulement savoir
comment, dans les âmes tranquilles
modernes qui, stressés par le travail,
voulaient s'éclairer dans leurs
réunions du soir sur ce qui devait se
passer, a frappé tout ce qui est lié
au mot « plus-value ». Cela
remua les sentiments les plus profonds
du prolétariat. Mais cela n'a pas
seulement remué les sentiments les
plus profonds du prolétariat, non,
cela a remué en même temps les
exigences les plus intenses de
l’évolution humaine moderne. Mais si
l'on veut vraiment comprendre de
telles choses, il faut regarder plus
profondément que ce que les gens se
disent avec leur raison analytique,
avec leur conscience de tête. Dans les
profondeurs de l'âme humaine, repose
souvent encore quelque chose de
complètement, complètement autre, que
ce que les gens savent consciemment
rendre clair. Des choses infiniment
significatives ont été remuées dans
l'âme du prolétaire quand était parlé
de plus-value. Infiniment beaucoup a
été agité de ce dont le prolétaire n'a
aucune représentation consciente
claire, mais qui vit en lui et qui
éclate maintenant avec une violence
élémentaire, et qui doit être compris
si l'on veut trouver une quelque issue
à la confusion. - Peu importe que la
doctrine de la
« plus-value » au sens de
Karl Marx puisse persister devant
l'évaluation de la science d’économie
de peuple. Même si cette idée était
basée sur de l'erreur, son effet
social, son effet d'agitation sociale
dans la classe ouvrière devrait être
considéré comme un phénomène
historique.
Qu'est-ce qui a réellement vécu les
plus profonds soubassements de l'âme
du prolétaire, quand était parlé de
plus-value ? Eh bien, les cercles
dirigeants, guidants, ils parlaient de
l’évolution de l'humanité, ils se
sentaient eux-mêmes dans cette
évolution de l'humanité. Oui, quand
ils voulaient exprimer ce qui repose
en fait à la base de cette évolution
de l'humanité, alors ils diraient,
selon leurs besoins, gouvernement
divin mondial, ordre moral mondial,
idées historiques ou du genre. Le
prolétaire qui, avec la montée à
l’horizon du nouvel âge, dans la
rougeur du matin/l'aube de cet âge
plus nouveau avait repris comme
héritage de cette vision bourgeoise du
monde, à lui furent offert certains
concepts qui s'étaient développés au
fil du temps. Mais il ne pouvait rien
voir quand il regardait les cercles
dirigeants, d’une révélation de ce
dont ces cercles de direction
parlaient en tant que guidance divine
du monde, ordre moral mondial et idées
historiques. Pourquoi ne pouvait-il
rien voir ? Eh bien, il n’était attelé
- ce n'est que récemment que cela
s'est quelque peu amélioré et vraiment
pas par les mérites des cercles
dirigeants -, il n’était attelé dans
aucun ordre moral mondial ou ordre
divin mondial, mais dans le joug de
l'ordre économique le plus récent. Et
il regardait sur ce qui s'était
développé comme la vie de l’esprit
chez les classes dirigeantes.
Qu'a-t-il ressenti là ? Il ressentait
le seul rapport qu'il avait en vérité
- car il ne pouvait pas avoir l'autre
- à cette vision de la culture, à ce
bien culturel des cercles dirigeants,
guidant. Quel rapport avait-il avec
cela ? Il produisait ce à ceux que ce
bien culturel coûtait, il a produit de
la plus-value pour d’autres, cela seul
il comprenait.
Et ce que l'on voulait lui donner de
ce bien culturel dans toutes sortes de
distractions folkloriques/de peuple,
de représentations de théâtre de
peuple, de cours de peuple, dans des
représentations artistiques de peuple
d'autres sortes, c'était seulement
quelque chose à quoi il ne pouvait
gagner un rapport intérieur. Car on ne
peut gagner cela que si l'on se tient
vivant socialement dans la vie de
l’esprit correspondante. Mais l'abîme
entre les deux classes s'était ouvert,
et c'était fondamentalement une
non-vérité quand le prolétaire
ressentait quelque chose dans ce qui
lui avait été jeté comme un morceau de
bien culturel. Et c'est ainsi qu’une
chose monta - je veux seulement le
décrire brièvement aujourd'hui, lundi
je vais en dire un peu plus à ce sujet
-, une chose est apparue, qui a
profondément coupé dans le cœur des
personnes culturellement sensées,
quand lui, comme celui qui est
autorisé à parler devant vous
aujourd'hui, a prit part à la vie
prolétarienne et aux aspirations
prolétariennes. Cela monta qu'à
l’intérieur du prolétariat, la vision
désertifiant l'âme s’incrustait que
toute vie de l’esprit, art, religion,
coutume, , droit, toute science ne
sont pris au fond rien que le reflet
de la vie économique. Parmi les
prolétaires sensés, on pouvait
entendait toujours de nouveau un mot
pour décrire toute la vie de l’esprit,
le mot idéologie. Ce que le
prolétarien ressentait en regardant
l'art, la science des temps modernes,
la religion, la coutume et le droit,
n'était pour lui rien d'autre que
quelque chose qui s'élève comme une
fumée de la seule réelle, la vie
économique matérielle, l'idéologie. Et
c'est ainsi que naquit la vision/façon
de voir, cette façon de voir qui vous
coupe profondément dans le cœur, cette
façon de voir qui saisit toute la vie
spirituelle, tout le contenu de
l'esprit humain comme une idéologie.
On peut théoriquement, et les
prolétaires modernes l’ont fait, en
particulier leurs dirigeants, on peut
avoir cette façon de voir : Toute vie
de l’esprit est au fond seulement
prenant sa source des pensées humaines
irréelles qui proviennent des
conditions de la vie de l’économie -
on peut aussi prouver cette façon de
voir strictement scientifiquement. Oh,
qu’est-ce qui se laisse prouver
strictement de manière scientifique !
Nous en avons beaucoup appris ces
derniers temps. Évidemment, cette
façon de voir se laisse prouver aussi
strictement que possible
scientifiquement, mais une chose ne se
laisse pas prouver avec cette façon de
voir : elle ne se laisse pas vivre
avec elle. Et c'est le grand destin
tragique des temps récents que le
prolétariat a fait preuve d'une
dernière grande confiance dans la
classe sociale bourgeoise en reprenant
ce qu'est devenue la vie de l’esprit
dans l'ordre social bourgeois ces
derniers temps. Ce qui est devenu là,
ça a été repris par le prolétariat, et
ça a été éprouvé comme un tissage vide
de pensées, comme de la fumée,
aimerait-on dire, qui s’élève
des conditions/rapports économiques.
Mais avec la vie de l’esprit se laisse
seulement vivre quand on la vit ainsi
qu'on est fortement porté par
elle-même dans son âme la plus
profonde. Sinon, l'âme deviendra
déserte, sinon l'âme deviendra vide.
Et personne ne comprend les dommages
terribles de la nouvelle culture, qui
ne peut pas indiqué sur ce
subconscient, qui n'a pas de
perspicacité dans ce subconscient, qui
ne sait pas que tout de suite sous
cette vision apparemment si facilement
prouvable de la vie de l'idéologie de
la vie de l’esprit l'âme devait se
désertifier et que de cette désolation
elle est donc sortie, justement au
désespoir à quelque d’autre dans la
vie que tout au plus à une
amélioration des conditions
matérielles extérieures/rapports
matériels extérieurs. Cela repose à la
base de ce qu'on doit décrire comme
les réelles exigences d’esprit du
prolétariat moderne.
06330024024198322041919
C’est ce qui ne peut être caractérisé
autrement qu’on dise, l’ordre de
société bourgeois des temps récents a
délivré un contenu d’âme, un contenu
d’esprit au prolétariat, qui ne peut
anoblir l’âme et l’esprit de l’humain,
et maintenant, ce qui est devenu des
âmes sclérosées, des âmes laissées
vides, cela frappe en retour cet ordre
bourgeois de société. On a dû les
appeler, ces âmes, avec la nécessité à
l’élargissement de la démocratie, à la
participation à la formation. On
n’avait pas la permission et ne
pouvait les exclure et ne le voulait
évidemment pas aussi.
Mais on les a appelées à une sensation
de la vie de l’esprit moderne, dont on
n’a pas tiré la conséquence soi-même
parce qu’on n’avait pas besoin de la
tirer soi-même.
On vivait encore dans les impulsions
de vieilles représentations
religieuses, de façons de voir morales
ou esthétiques qui remontaient à
d’anciens temps, quand on était membre
de la classe sociale bourgeoise. Le
prolétaire fut placé à la machine,
parqué dans la fabrique, dans le
capitalisme. De cela ne lui grandit
pas ce qui pouvait répondre à la
grande question : qu’ai-je comme
valeur comme humain dans le monde ? Il
put seulement se tourner seul à ce
qu’était l’orientation scientifique
dans les temps récents. La vie de
l’esprit lui devint idéologie, quelque
chose sclérosant/désertifiant l’âme.
De cela surgirent ses
exigences/revendications toujours
encore indéterminées assurément
jusqu’à aujourd’hui.
Seule la compréhension de ce fait peut
conduire à un chemin salutaire dans
l'avenir. Les choses sont beaucoup
plus graves et dans d'autres domaines
que nous ne le pensons habituellement
aujourd'hui.
Le prolétaire, de son côté, a bien vu
de proche en proche comment, ces
derniers temps, ce qui était vie de
l’esprit - le temps ne suffirait pas
aujourd'hui pour mener la pensée à son
terme - jaillissait de l'ordre
économique des cercles bourgeois.
Comme les gens étaient placés, comme
étaient aussi leur existence et leurs
rapports économiques, ainsi étaient
leur vie de l’esprit. Je me permets
quand je raconte ces choses, de
peut-être indiquer sur une expérience
personnelle, car je tiens cette
expérience personnelle pour
extraordinairement caractéristique.
Pendant de nombreuses années, j'ai été
professeur des différentes branches du
savoir à l'école de formation des
travailleurs fondée par Wilhelm
Liebknecht. J'étais là aussi
professeur d'exercices d'élocution. En
m'occupant des élèves qui se tiennent
maintenant dans la vie de parti, qui
jouent aussi un rôle ici et là, j'ai
pu voir ce qui tout de suite était
devenu grand au tournant des XIXe et
XXe siècles. À l'époque, je me suis
efforcé, en ce que j’exposais aussi
l’histoire de rendre clair à mes
élèves, qui le comprenait aussi, ce
qui a fait de la vie de l’esprit une
idéologie, et c’est justement la vie
de l’économie des quatre derniers
siècles. Et en ce que le prolétaire et
le théoricien prolétarien se limitent
essentiellement aux observations de la
vie au cours des quatre derniers
siècles, il en vient à envisager toute
la vie de l’esprit comme une
idéologie. Mais elle est devenue cela
qu'au cours des quatre derniers
siècles. La conception prolétarienne
du monde vit sous cette erreur qu'elle
prend un fait des quatre derniers
siècles pour un fait de toute
l’évolution humaine. J'ai toujours de
nouveau dit que c'est vrai pour les
quatre derniers siècles, mais nous
nous tenons maintenant devant
l’exigence du temps de remplacer à
nouveau l'idéologie par une vie de
l’esprit réelle portant l'âme humaine.
Ce n'est pas dans le constater de ce
que la vie de l’esprit est idéologie
que réside le salutaire, mais dans la
volonté de créer à nouveau une vie de
l’esprit qui n'est pas idéologie. Car
cette idéologie est l'héritage tout de
suite de l'ordre bourgeois de société.
A cette époque, j'ai été poussé hors
de l'école par les dirigeants de
parti, malgré que les élèves eux-mêmes
étaient pour moi et m'avaient compris.
Il n'était pas si facile de se
procurer de la compréhension avec ces
idées qui quand-même devaient être
avant toutes choses les idées
porteuses d'une réorganisation sociale
quand tout d’abord on considère la
question sociale comme une question de
l'esprit.
La deuxième chose que nous voyons
comme le domaine de la vie à partir
duquel s’est développé vers le haut ce
qui vient au jour dans les
revendications prolétariennes, cela
réside dans le domaine de/du droit,
dans le domaine qui, comme le dit
l’Appel, devrait être le domaine réel
de l’État. 05330025027198322041919
Qu’est-ce qu’en fait le droit ? Oui,
je me suis vraiment efforcé des
dizaines d’années durant de voir clair
tout de suite sur les différentes
façons de voir des humains sur les
idées du droit. Je dois avouer,
lorsque l’on s’approche de cela
conformément à la vie, conformément à
la réalité donc pas théoriquement,
alors on se dit finalement : le droit
est quelque chose, qui comme un
originel, un élémentaire, provient de
chaque poitrine humaine saine. Tout
comme la faculté de voir bleu ou rouge
comme couleur, par des yeux sains, et
ainsi que l’on ne peut jamais apporter
la représentation de la couleur bleue
ou rouge à quelqu’un qui a un œil
malade ou aveugle, ainsi on ne peut
apporter à quelqu’un, ce qui est droit
dans un domaine concret particulier,
si ne vit en lui la conscience de
droit, qui est quelque chose
d’élémentaire, d’originel, comme voir
de la couleur ou entendre du son est
quelque chose d’élémentaire. Cette
conscience du droit prend sa source,
j’aimerai dire, d’un tout autre coin
de la vie de l’âme que tout ce qui
sera fait sinon dans la vie de
l’esprit dans l’évolution de
l’humanité, tout cela repose sur du
talent. La conscience de droit n’a au
fond rien à faire avec le talent.
C’est quelque chose qui se développe
élémentairement de la nature humaine,
mais seulement dans la fréquentation
avec des humains, tout comme on peut
aussi apprendre le langage dans la
fréquentation des humains.
Cette conscience du droit, qu’elle
parle forte et clairement, qu’elle
surgisse obscure de l’âme humaine,
c’est quelque chose, que l’âme humaine
veut former en soi. Comme le
prolétaire a prit part aux vies de
l’esprit et de droit
universelles/générales, par les
conditions/rapports d’éducation
modernes, par la démocratie, là
apparut aussi chez lui la question
après le droit. Mais il trouva, en ce
qu’il demanda après le droit – oui,
que trouvât-il ? Voyez-vous à
l’intérieur de son âme, alors vous
trouvez la réponse à cette question.
Il trouva, lorsqu’il jugea de son
point de vue le point du droit, non
des droits, mais des privilèges,
conditionnés par les différences de
classes de l’humanité. Il trouva, que
ce qui s’était fixé comme droits
positifs, n’avait au fond que découlé
des privilèges des classes favorisées,
comme discrimination chez les classes
non possédantes. Il trouva sur le sol
du droit la lutte des classes à la
place de l’expression du droit. Cela
l’emplit avec la conscience, qu’il
pouvait aussi seulement percer de
l’avant s’il est un prolétaire
conscient de sa classe, s’il se
cherche un droit à partir de cette
classe. Cela le conduit au deuxième
membre de sa conception du monde :
surmonter les différences de classe,
afin que puissent apparaître les
structures de la vie d’état de droit
sur le sol où ces différences de
classe se sont données au cours de
l’évolution historique.
Le troisième domaine, d'où éclosent
ces revendications qui sont à la fois
des revendications prolétariennes et
des exigences nécessaires du présent,
est le domaine de l’économie. Ce
domaine de l’économie, comme il a si
clairement pris forme par l'ordre
mondial capitaliste et par la
technique moderne, comment a-t-il
atteint le prolétaire ? Comment cet
ordre de l’économie, ce cycle de
l’économie a-t-il atteint le
prolétaire ? Eh bien, il l’a atteint
qu’il s’est pleinement vu attelé dans
ce cycle de l’économie. Les autres,
ils avaient la vie de l’esprit, qu'il
considérait toutefois comme une
idéologie, à laquelle participer était
en fait un mensonge pour lui, parce
qu'il n'était pas dans le
contexte/pendant social d'où elle
avait jailli. Les cercles bourgeois,
ils avaient leurs privilèges
particuliers et leurs atouts/biens
culturels, et ils avaient une vie de
l’économie qui allait de pair. Pour
eux, la vie était divisée en trois
parties, même s'ils la combinaient en
un état unitaire. Mais lui, le
prolétaire, avec toute sa
personnalité, il se sentait attelé
dans cette vie de l’économie. Pourquoi
? Là-dessus, on obtient à nouveau une
réponse quand on regarde les
sentiments - partout, si l'on veut
comprendre ces choses, il faut
regarder la vie réelle qui s'est
développée toujours plus violemment
dans l'âme prolétarienne moderne au
cours des six à sept dernières
décennies. Justement ainsi qu'il est
devenu clair au prolétaire qu'il n'a
rien de la vie de l’esprit, qu'il
n'avait pas d'autre relation avec cela
que d’avoir la permission de produire
la plus-value pour cela, ainsi il
reçut de la nouvelle vie de l’économie
évidemment le sentiment que dans cette
vie de l’économie est quelque chose
qui n’a pas la permission d’y être si,
comme prolétariat, il veut obtenir une
réponse digne de l’humain tout de
suite à cette question: Que vaut la
vie humaine dans le contexte humain
mondial ?
Pour l’essentiel, dans le cycle de vie
de l’économie, seul se meut en fait ce
qui à la permission d’être décrit avec
marchandise ou prestation humaine. La
production de marchandise, la
circulation de marchandises, la
consommation de marchandises, c'est,
pris au fond, la vie de l’économie.
Pour les cercles dirigeants, guidant,
c'était aussi ainsi, mais pour le
prolétaire, c'était différent. Sa
force de travail était attelée dans ce
cycle de l’économie. Justement ainsi
qu’on achetait des marchandises sur le
marché des marchandises, ainsi on
achetait la force humaine de travail
au prolétaire. Comme la marchandise
avait son prix, ainsi la force humaine
de travail avait son prix sur le
marché du travail sous la forme du
salaire. C'est à nouveau quelque chose
qui a touché les sensations
inconscientes de l'âme prolétaire, de
nouveau quelque chose qui n'avait pas
du tout besoin nécessairement besoin
d'arriver à une pleine clarté
consciente, mais qui a été tout de
suite vécu d'une manière élémentaire
dans les grands faits significatifs et
bruyants de l'époque actuelle.
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C’est pourquoi cela parla profondément
à l’âme de prolétaire lorsque Karl
Marx laissa raisonner les mots de la «
marchandise force de travail humain ».
Pris à la base le prolétaire se tenait
regardant en arrière dans l’évolution
historique de l’humanité, en ce qu’il
comprit ces mots du travail humain
marchandise en son sens. Dans
l’antiquité la culture économique
avait besoin d’esclaves. L’humain
entier était vendu comme une
marchandise ou comme un animal.
Ensuite dans un autre ordre de
l’économique vint le servage. Déjà
moins était vendu de l’humain, mais
malgré tout encore beaucoup.
Maintenant monta l’époque plus
récente, laquelle, afin qu’elle put se
former capitalistiquement, devait
appeler la large masse du prolétariat
à une certaine formation scolaire,
laquelle devait cultiver d’une
certaine manière la démocratie. Et ne
fut pas compris à temps, de voir ce
qui comme un germe pour l’avenir
reposait sur les genoux du présent. Ne
fut pas observé à temps, combien il
est nécessaire, d’extraire l’achat et
la vente de la force humaine de
travail du cycle de l’économie. Qu’il
doive vendre sa force de travail sur
le marché du travail d’après l’offre
et la demande, comme on achète et vend
des marchandises, le prolétariat
moderne éprouva cela comme une
transplantation du vieil esclavage.
Ainsi, il se sentit attelé au
processus de l’économie, ne se sentit
pas se distinguant de celui-ci, comme
les autres couches de la population.
Il se sentit entièrement placé en lui.
Car si on doit vendre sa force de
travail, ainsi on vend quand-même
l’humain entier, car on doit donc
porter l’humain entier, là où l’on
vend la force de travail. Le temps
était venu, où l’on aurait dû
considérer, que la force humaine de
travail devait être articulée ainsi à
l’organisme social, qu’elle ne soit
pas une marchandise, où le vieux
rapport de salaire n’ai pas la
permission de subsister plus
longtemps. On n’a pas vu cela. C’est
la tragédie de la vision bourgeoise de
la vie que partout le moment correct
ait été manqué, qu’ait été manqué, ce
qui était nécessaire dans l’évolution
capitaliste et démocratique moderne.
C'est ce qui, en fin de compte, a
causé le chaos actuel, non pas d'en
bas du prolétariat vers en haut, mais
de l'incompréhension du temps, du sein
de la bourgeoisie. « Ma faute, ma
grande faute", devraient se dire
souvent les cercles dirigeants, alors
de ce sentiment découlerait un
sentiment clair de ce qui a réellement
à se passer. Avec cela est caractérisé
ce qui a fait naître ce présent, ce
qui brûle maintenant de l'abîme vers
en haut comme une triple exigence,
comme une exigence d’esprit, une
exigence de droit, une exigence de
l’économie. Et n’a pas la permission
d’être continué à construire sur
l'erreur que tout salut pourrait venir
de l'ordre de l’économie. Car c'est
tout de suite le pire, la chose
nuisible, que le prolétariat moderne a
été entièrement asservi dans l'ordre
de l’économie. Il doit sortir de
l'ordre de l’économie !
Je pouvais seulement donner une
esquisse de ce qui s'est développé
historiquement. Celui qui, au cours
des derniers temps, a suivi, avec un
œil averti, ces choses telles qu'elles
sont apparues, qui a une bonne volonté
et la sincérité intérieure et
l'honnêteté de voir ce qui est réel à
travers tous les jugements d’économie
nationale, historiques et sinon du
temps présent, il vient tout de suite,
de ce qui s'est ainsi développé au
cours du temps, uniquement par
l'observation des circonstances,
surtout des trois ou quatre dernières
décennies, sur la nécessité de cette
tri-articulation dont l'appel parle.
Le prolétaire a seulement vu, en
rapport à la vie de l’esprit, que
celle-ci est dépendante de la vie de
l’économie. De cela, il s’est formé la
représentation que toute vie de
l’esprit devait être dépendante de la
vie de l’économie. Il ne pouvait
ignorer que cette vie de l’esprit, par
sa faiblesse intérieure, par le fait
qu'elle n'avait plus la force de
propulsion des anciennes visions du
monde, s’est elle-même condamnée à
être un appendice de la vie de
l’économie. C'est ainsi qu'il en est
venu à sa vision de l'idéologie. Le
prolétaire avait accordé moins
d'attention à autre chose, mais pour
la même raison mentionnée est restée
invisible pour les bourgeois, comment
la vie de l’esprit aussi arrivée en
dépendance de la vie d'État. Je veux
même voir la justification historique
de cette dépendance, ces derniers
temps, comme quelque chose de
nécessaire. Mais cela aussi est
nécessaire de tirer en considération
le moment correct dans lequel cette
vie de l’esprit doit être émancipée,
non seulement de la vie de l’économie,
mais aussi de la vie d'État. Au cours
des quatre derniers siècles, la vie de
l’esprit du monde civilisé est devenue
toujours plus dépendante de la vie
d'État. On a considéré cela comme un
progrès de ces derniers temps. Certes,
c'était nécessaire pour sortir la vie
de l’esprit des chaînes de l'Église,
mais maintenant ce n'est plus
nécessaire. On l’a considéré comme un
progrès de placer la vie de l’esprit
entièrement sous l'aile de la vie de
l'État. Comme on a pu se moquer du
Moyen Âge, que nous ne voulons
vraiment pas faire monter de nouveau,
comment on pouvait se moquer de la
philosophie de l'époque, c'est-à-dire
de la science du Moyen Âge en général,
qui avait traîné les pieds derrière la
théologie. Maintenant, c’en est donc
venu à ce qu'au moins la science
moderne ne suit pas partout la voie de
la théologie. Mais la science en est
venue à autre chose, la vie de
l’esprit est venue à autre chose : à
la dépendance de cette vie de l’esprit
des besoins de la vie de l'État, qui a
été établie de proche en proche - la
catastrophe de la guerre mondiale
notamment l'a montré - entièrement
selon les besoins de la vie moderne de
l’économique, qui n'étaient
généralement pas des besoins humains.
C'est tout de suite la catastrophe de
la guerre qui nous en a fait prendre
conscience en Allemagne par des
phénomènes particuliers, j’aimerais
dire symptomatiques. Certes, je
pourrais multiplier le symptôme au
centuple, voire au millier de fois,
mais vous me comprendrez si je pointe
ce qui est venu d'une certaine
érudition, tout de suite pendant le
temps de guerre, qui a donc tout amené
à l'extrême. Mais la chose a toujours
été là. Un scientifique de la nature
très significatif du passé récent,
pour lequel j'ai naturellement le plus
grand respect en tant que scientifique
de la nature, a prononcé une parole
qui est particulièrement
caractéristique de la dépendance de la
science vis-à-vis de l'État moderne,
il a prononcé une parole en tant que
secrétaire général de l'Académie des
sciences de Berlin, avec lequel il a
appelé cette Académie des sciences
« Le groupe de protection des
Hohenzollern ». Maintenant, on
n'as pas besoin d'aller tour de suite
si loin. En ce qui concerne les
mathématiques et la chimie, le fait
correspondant est très caché, mais il
existe quand-même aussi là. Mais
montez dans les domaines qui touchent
à une grande question de la vie de la
conception du monde, dans le domaine
de l'histoire, là, ces derniers temps,
la vie de l’esprit est devenue rien
d’autre que le pouvoir de protection
scientifique de l'État moderne. Mais
on ne peut pas cultiver la vie de
l’esprit dans son être intérieur en
donnant des lois sur la liberté
d'enseignement, sur la science libre
et l'enseignement libre. Les lois
n'ont aucune influence sur la vie de
l’esprit, car la vie de l’esprit
repose sur des talents humains
élémentaires. Et qui connaît la vie
officielle de l’esprit des temps
récents, il sait, même si cela sonne
paradoxal - je ne le dis pas une fois
volontiers, parce que j'ai dû me
battre avec une certaine réticence
pour arriver à cette conviction - que
cette vie de l’esprit officielle
moderne a développé de proche en
proche une certaine haine sur les
talents et une certaine préférence
pour la production de la moyenne dans
la nature humaine. Mais toute vie de
l’esprit doit reposer sur les talents
humains originels.
Quiconque se penche sur le pendant
entre les talents humains et
individuels avec l'ordre social humain
de la société sait que la vie de
l’esprit peut en réalité seulement
faire ses preuves si elle est
contrainte de prouver cette réalité à
partir de sa propre essence, si elle
est placée sur elle-même des écoles
les plus basses jusqu’en haut aux
écoles supérieures, de ce qui est
aujourd'hui pour ainsi dire éprouvé
comme un appendice de l'État jusqu’à
la libre formation de l'artistique, et
ainsi de suite. Jusqu'à présent, la
social-démocratie a seulement trouvé
l'occasion de faire de la
revendication à partir de sentiments
qui peuvent être erronés, et cela ne
devrait pas être évalué ici : La
religion doit être une affaire privée.
De la même manière, toute la vie de
l’esprit doit devenir une affaire
privée vis-à-vis de l'État et de
l'ordre de l’économie si elle veut
continuellement prouver sa propre
réalité. Cette réalité peut seulement
être prouvée si cette vie de l’esprit
est placée sur elle-même. Cette vie de
l’esprit, si elle est placée sur
elle-même, ne fera d'ailleurs plus le
mal qu'elle a fait en s'imbriquant,
par exemple, dans l'ordre de droit de
l'État. Il faudra reconnaître le
monstrueux, qui consiste dans le fait
que dans un parlement d'État, comme
c'était le Reichstag allemand, un
parti basé uniquement sur des
soubassement spirituels - on peut
penser à son contenu comme bon nous
semble - comme le centre, s’est
introduit en douce, où seuls des
droits humains devraient être énoncés
et du genre. A l’instant où un tel
parti entre dans la vie de l'état,
cette vie d'état est nécessairement
obscurcie d'un côté, du côté
spirituel. Car, dans la vie d'État,
peut seulement s'épanouir ce dans quoi
tous les humains sont égaux, tout
comme ils le sont, dans une certaine
mesure, dans la langue. A l’intérieur
de la vie de l'État peut seulement
prospérer ce qui n'est pas basé sur un
talent humain particulier, mais ce qui
est convenu d'humain à humain à partir
de la conscience originelle du droit.
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Il s'établit autant par la
considération de la vie de l’esprit
que la considération des conditions,
qui sont apparues dans les temps
récents de l'amalgame de la vie de
l’esprit avec l'état, l'exigence, de
séparer pleinement la vie de l’esprit
comme organisation autonome et la
placer sur elle même. On n'a pas
besoin de craindre, ce qui est
particulièrement craint du côté
socialiste, que par exemple l'école
unique, qui est exigée de ce côté,
puisse être menacée en ce que déjà
l'école la plus basse soit placée sur
les propres bases de la vie de
l’esprit, dans une administration
spirituelle autonome. Les conditions
de la vie sociale deviendront telles
dans l'avenir, que des écoles
particulières à des états/ordes et des
classes ne pourront pas apparaître.
Dès lors que le plus bas professeur
n'est pas serviteur de l'état, mais
seulement dépendant d'une
administration spirituelle, alors ne
peut rien en surgir d'autre que
l'école unique. Car par quoi sont
apparu les états/ordres? Tout de suite
parce ce que furent amalgamé la vie de
l’esprit avec la vie de l’état.
De l’autre côté, la vie de
l’économique doit être détachée de la
vie de l'État. En ce qu’on dresse une
telle exigence, on se tient encore
plus profondément dans la vie
pratique. Car pris au fond, on peut
dire que la vie de l’économie, en
s'étant développée ces derniers temps,
a quelque chose de si arbitrairement
contraignant qu'elle est allée au-delà
des représentations vieillies de
l'État et sinon. Sur cela, les humains
ne se font pas aujourd’hui encore
beaucoup de concepts, parce que tout
de suite ils ne regardent pas aux
exigences nécessaires des temps
modernes. Permettez-moi de vous
présenter un exemple concret, un
exemple qui pourrait être multiplié
par cent, et qui montre comment la vie
de l’économie s'est émancipée des
autres domaines, de la vie de l’esprit
et de la vie de droit, dans
l’évolution humaine moderne. Je veux
indiquer sur la nécessité de
l'extraction de la fonte brute au
début des années soixante du XIXe
siècle. L'industrie sidérurgique
allemande avait besoin d'environ 799
000 tonnes de fonte brute, qui ont été
extraites par un peu plus de 20 000
travailleurs. Au cours de la période
relativement courte qui s'est écoulée
jusqu'à la fin des années 80,
l'industrie sidérurgique allemande
avait besoin de 4 500 000 tonnes de
fonte brute, contre 799 000 tonnes
auparavant. Ces 4 500 000 tonnes de
fonte brute ont été extraites par à
peu près le même nombre de 20 000
ouvriers, une différence minime.
Qu'est-ce que ça veut dire ? Cela
signifie que malgré tout ce qui s'est
passé dans le développement de
l'humanité, malgré ce qui s'est passé
dans le développement humain, avec 20
000 humains produites par des
améliorations purement techniques, par
une conception technique, à la fin des
années 80, environ cinq fois plus de
fer a été exigé que dans les années
60. En d'autres termes, ce qui
appartient au domaine
technico-économique s’est rendu
indépendant, cela s'est distingué du
reste du développement humain. Mais on
n’a pas été attentif à cela, on ne l’a
pas vu - et cet exemple pouvait être
centuplé - comment la vie de
l’économie s'émancipait. Nulle part
n'a été suivi ce que les humains ont
fait dans le domaine économique
lui-même, les progrès qui ont été
réalisés dans la vie économique grâce
à la technique. – Qu’on ne sous-estime
pas l’opinion de ce qui a été exposé
ici. Cette opinion est que la
technologie peut être avancée, mais
qu'il n'y avait aucune idée que le
progrès technique devrait être
accompagné par un progrès social
correspondant. - Celui qui sait
observer les faits sait que cette vie
moderne de l’économique s'est
émancipée et que, si l'on exige cette
émancipation de la vie de l’État, on
n'exige rien d'autre que ce que les
humains l'admettent et devraient
prendre des aménagements tels qu'ils
se sont formé d’eux-mêmes. Ainsi, s’en
suit encore de maints exemples, que
moi ou d'autres ne pensons pas, que
dans les faits eux-mêmes vit la
nécessité de l'émancipation de la vie
de l’économie. C'est ce que les faits
exigent. Mais quel en sera la
conséquence ?
Eh bien, une exigence de base, une
exigence fondamentale de la vie
moderne peut seulement être satisfaite
par le démembrement de la vie de
l’économie de la vie de l'État.
L’évolution doit progresser ici dans
le sens inverse où le pensent maints
penseurs socialistes des temps
récents. Pendant que beaucoup de
penseurs socialistes pensent que la
vie économique doit se développer
comme dans une grande coopérative,
qu'elle doit aussi englober la vie de
l’esprit et la vie de l'État, la vie
de l’économie doit tout de suite se
séparer et seulement se dérouler dans
le cycle de production de marchandises
, circulation de marchandises et
consommation de marchandises. C'est
pourtant ce qui, seul, peut conduire à
la satisfaction des exigences de la
vie du présent.
Voyez-vous, la vie de l’économie,
d’un côté, confine aux conditions
naturelles. Nous pouvons seulement
maîtriser les conditions naturelles à
un certain degré. Qu'une région soit
fertile, que le sol contienne des
matières premières pour l'industrie,
qu'il y ait des années fertiles ou
infertiles, ce sont des conditions
naturelles qui sous-tendent la vie de
l’économie. Ceci se construit comme un
soubassement d'un côté. De l'autre
côté, elle doit à l'avenir reposer sur
quelque chose d'autre qui peut
justement aussi peu être régulé
à l’intérieur de la vie de l’économie
que la force de nature dans le sol.
Aucune prescription ne peut donc être
faite sur les forces de la nature. De
l’autre côté, la vie économique doit
confiner à la vie de droit de
l'État.05330035037198322041919
Ainsi que donc la vie de l’économie
jouxte à la frontière des conditions
naturelles, ainsi elle doit jouxter de
l’autre côté à la vie de droit de
l’État. À cela appartiennent aussi les
conditions/rapports de possession, les
conditions/rapports de travail, le
droit du travail. Aujourd’hui, la
chose est ainsi que le travailleur est
encore toujours attelé avec sa force
de travail dans le cycle de la vie de
l’économie malgré le contrat de
travail. Cette force de travail doit
sortir du cycle de la vie de
l’économie, malgré la peur de Walther
Rathenau. Et d'ailleurs, elle doit
sortir ainsi, que sur le sol de droit
de l’État, qui est pleinement
indépendant de la vie de l’économie,
mesure, temps, façon du travail soient
ordonnés à partir de pures
conditions/purs rapports démocratiques
de droit. Le travailleur aura alors,
avant qu’il pénètre la vie de
l’économie, pris part lui-même à la
détermination, à partir de l’ordre
démocratique d’état, de la mesure, du
temps et de la façon de son travail.
Comment est décidé cette mesure, cette
façon, ce caractère de la force de
travail, cela reposera à la base de la
vie de l’économie d’un côté, comme les
conditions de la nature lui sont à la
base de l’autre. Dans la vie de
l’économie, rien ne sera en mesure de
déployer le caractère de base de cette
vie de l’économie sur la force humaine
de travail. Le caractère de base de la
vie économique est de fabriquer des
marchandises, pour utiliser/consommer
des marchandises. Cela est la seule
chose saine de la vie de l’économie.
Et la vie de l’économie a tout de
suite l’essence interne que ce qui est
attelé à son cycle doit être consommé
jusqu'à sa dernière fin. Si la force
de travaille humaine est attelée dans
le processus économique, alors elle
sera consommée. La force humaine de
travail n’a cependant pas le droit
d’être consommée sans reste, et de ce
fait n’a pas le droit d’être
marchandise. Elle doit être décidée
sur le sol de la vie de droit de
l’État indépendante de la vie de
l’économie, comme en bas un sol est
formé pour cette vie de l’économie par
les forces naturelles indépendantes du
cycle de l’économie. Avant que le
travailleur commence à travailler, il
a déterminé, à partir de la vie de
droit, la façon et la mesure et le
temps de son travail.
Je connais toutes les objections qui
peuvent être faites contre ce qui est
dit. On pourra objecter une chose
avant tout. Comme conséquence
nécessaire de cette vue se donne donc
quand-même, pourrait-on dire, que ce
que l’on appelle la prospérité
nationale, vienne en dépendance de ce
qu’est le droit du travail. Oui, cela
arrivera aussi, mais ce sera une saine
dépendance. Ce sera une telle
dépendance qui ne demande pas après
produire et produire et toujours de
nouveau produire, mais qui demande :
comment l’humain qui doit intervenir
dans le processus économique, se
maintient-il sain de corps et d’âme
malgré le processus de l’économie ?
Comment lui est assurée à côté de la
consommation de sa force de travail la
disponibilité de l’arrêt du travail,
afin qu’il puisse prendre part à
l’universelle vie de l’esprit, qui
doit devenir une vie de l’esprit
universellement humaine, pas une vie
de l’esprit de classe ? Pour cela il a
besoin de l’arrêt du travail. Et
seulement alors, quant apparaît autant
de conscience sociale, que l’arrêt du
travail satisfait aussi les besoins
purement humains du prolétariat, quand
sera envisagé, que cet arrêt du
travail appartient justement ainsi au
travailler, à la vie sociale comme la
force de travail, alors nous sortons
de l’erreur et du chaos contemporain.
C’est déjà nécessaire, que ceux, pour
qui ce qui est signifié est un mordre
dans une pomme acide, mordent quand
même dedans. Sinon ils seront rendu
attentifs d’une tout autre manière,
sur ce que signifient les exigences
modernes, qui ne surgissent pas seules
des âmes humaines ou des têtes
humaines, mais du devenir historique
de l’humanité lui-même. Alors, quand
cette exigence en rapport au droit du
travail sera remplie, alors chaque
formation de prix sera dépendante de
manière saine du droit du travail et
pas inversement, comme cela l’est
encore aujourd’hui malgré maintes
législations de protection des
travailleurs, le salaire, cela
signifie, le prix de la force humaine
de travail, dépendra sinon des autres
conditions du cycle de l’économie (NDT
: ou « des conditions
habituelles du… »). L’humain deviendra
déterminant pour ce qui pourra être là
dans la vie de l’économie. Toutefois,
on devra être raisonnable
synthétiquement, dans une certaine
direction, justement ainsi que
vis-à-vis de la nature, dont on vient
à bout par des aménagements techniques
seulement dans une mesure limitée,
dans la détermination du droit du
travail et des conditions/rapports de
possession. Mais dans son ensemble la
vie de l’économie doit être attelée
entre la vie de droit et les
conditions de la nature.(Et
05330035036198322041919)
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Cette vie de l'économie elle-même,
elle doit être construite sur de pures
forces économiques, sur des
associations qui se formeront pour
part à partir des
situations/ordres/états de métier,
mais notamment de l'harmonie entre
consommation et production.
(.…)>Aujourd'hui, par manque de
temps, je ne peux pas aborder les
causes des grandes crises économiques,
notamment pas sur la manière dont
elles ont conduit finalement à la
grande catastrophe, le chemin de fer
de Bagdad et du genre, mais il est
quand-même nécessaire de
considérer - et on peut le
montrer concrètement - comment
ces choses devraient être envisagées
en fait.
Voyez-vous une vie de l'économie saine
peut seulement se donner quand les
rapports de consommation seront
regardés comme prépondérants
(NDT : lit. : comme donnant
le coup d’envoi), pas les rapports de
production. Maintenant j'ai peut-être
la permission de mentionner quelque
chose, qui a été une fois entrepris
comme tentative, ce qui seulement n'a
pas réussi, parce que justement à
l'intérieur de la toute vieille
ordonnance de l’économie une telle
tentative doit échouer. Elle peut pour
la première fois réussir quand de
manière radicale l'ordre de l’économie
est émancipé de l'autre vie. Dans une
société, que donc la plupart de vous
n'aiment pas beaucoup, parce qu'elle a
été beaucoup calomniée, nous tentions,
avant que la catastrophe guerrière
arrivât, sur un petit domaine, sur le
petit domaine de la production de
pain, de réussir à faire quelque chose
qui aménagé, naturellement énormément
aménagé, devra devenir ordre
économique de l'avenir. Nous étions
une société, nous pouvions mettre à
disposition des consommateurs pour du
pain. Les consommateurs étaient tout
d'abord là, et il s'agissait de ce que
serait produit d'après le besoin de la
consommation. De différentes raisons
la chose a échoué, mais
particulièrement pendant la
catastrophe guerrière où de telles
choses n'étaient pas possibles. Mais
prenez un autre exemple, qui vous
paraîtra peut-être curieux parce que
vis-à-vis l'« idéalisme » des temps
actuels de manière injustifiée pour
beaucoup – les idéalistes du
matérialisme sont de si curieuses
personnes – il rattache la vie de
l'esprit avec la vie de l’économie.
Dans la même société, qui, comme dit,
beaucoup de vous n'aimeront pas, je
tentais aussi toujours de placer
l'élément économique de la production
spirituelle sur une base saine.
Réfléchissez seulement une fois sur
quelles bases malsaines,
économiquement pensé, se tient
diversement l'actuelle production
spirituelle. Elle est dans cette
relation véritablement valable comme
modèle pour ce qui ne devrait aussi
pas régner sur les plus larges
domaines de notre vie de l'économie.
Celui-ci ou celui-là – maintenant qui
n'est donc pas écrivain aujourd’hui ?
- écrit un livre ou des livres. Un tel
livre sera imprimé dans une édition de
mille exemplaire. Maintenant il y a
bien véritablement aujourd'hui de
nombreux livres, qui seront imprimés
en de telles éditions, mais de cela
environ cinquante seront vendus, les
autres seront mis au pilon. Qu'est-ce
qui s'est en fait passé quand 950
seront mis au pilon ? Là tant et tant
de typographes, tant et tant de
relieurs ont travaillé improductifs,
il a été fourni du travail pour lequel
pas le moindre besoin n'était
disponible. Cela se passe sur le
domaine spirituel en rapport à la vie
de l'économie, en rapport au matériel.
Je croyais que ce qui est sain serait
que tout d'abord les besoins devraient
être créés. Et à l'intérieur de cette
société, qui avec droit ou
non-droit/tort beaucoup de vous
n'aiment pas, est apparue la nécessité
de fonder une librairie où un livre ne
paraît que quand on est sûr qu'il
trouve preneur, où seulement autant
d'exemplaires seront produits que de
besoin est là, ainsi que ne vole pas
en éclat du travail humain de
typographes et relieurs, mais où ce
qui est créer est adapté aux besoins
humains, que ma foi on aimerait
trouver injustes. Et c'est cela qui a
à se passer, que la production devra
être adaptée aux besoins. Mais cela
peut seulement se passer quand la vie
de l'économie sera construite sur base
d'associations de la façon décrite.
Citation supplémentaire chez Boos dans
sa collection « Les associations de
l'économie »
J'ai (en rapport à la production de
livres) commencé avec cela de créer
les consommateurs. Aussi avec les «
Points fondamentaux » nous aurons un
secteur commercial prêt. Après mes
conférences les gens réclament
maintenant la brochure. Quand sera
parlé de « réclame », ainsi il ne
s'agit pas d'une réclame ordinaire. On
compte tout d'abord avec les besoins.
Aussi pour le spirituel on doit
pouvoir penser purement économique.
Les besoins n'ont pas le droit d'être
dogmatisés : « Tel ou tel spirituel
est injustifié ! » Cela devra être
laissé à l'organisation spirituelle.
(…) La réclame a alors d'abord le
droit d'intervenir quand la
consommation est assurée. On rend
alors les gens seulement attentifs là
dessus (...)
Et 01330038038198322041919
Et 07330038039198322041919
Depuis le XVIIIe siècle, la vie
sociale moderne a été influencée par
la triple devise : liberté, égalité,
fraternité. A qui ces trois mots n'ont
pas sonné dans le cœur humain de telle
manière qu'il sache que de grandes
choses sont dites avec eux. Mais il y
a eu des gens intelligents tout au
long du XIXe siècle qui ont prouvé que
ces trois impulsions humaines se
contredisent. Elles se contredisent
aussi vraiment. Trois chères devises
humaines se contredisent. Pourquoi
alors ? Parce qu'elles sont nées à une
époque dans laquelle, aussi loin que
ces devises entre en considération, on
éprouvait de réelles impulsions
humaines, mais où l'on était encore
hypnotisé par l'État unitaire. On ne
pouvait pas encore voir à travers que
le salut de l'avenir pouvait seulement
reposer dans la tri-articulation en un
organisme spirituel, un organisme de
l’économie, un organisme d'État. Et
ainsi on croyait pouvoir réaliser la
liberté, l'égalité et la fraternité
dans un État unitaire. Là, ils se
contredisent. Si vous
structurez/articulez l'organisme
social sain en ses trois membres
conformes à la nature, alors vous avez
la solution pour ce que l'âme humaine
a ruminé pendant plus d'un siècle : La
liberté est l'impulsion de base de la
vie spirituelle, où doit être
construit sur la liberté des facultés
humaines individuelles. L'égalité est
l'impulsion de base de la vie d’état
et de droit, où tout doit provenir de
la conscience de l'égalité des droits
humains. La fraternité est ce qui doit
régner en grand style dans le domaine
de la vie économique; cette fraternité
se développera des associations. Ces
trois mots reçoivent soudain un sens,
un sens insoupçonné, si l'on laisse
tomber le préjugés de l'État unitaire
et se résout à la conviction de la
nécessité de la tri-articulation.
Je peux seulement suggérer toutes ces
choses, et je peux comprendre quand
beaucoup disent encore aujourd'hui :
ces choses me semblent
incompréhensibles. Je me suis toujours
efforcé à chercher la raison de
l'incompréhension réelle dans l’appel.
Et beaucoup étaient parmi ceux qui
disaient là, qu'ils le trouvaient
incompréhensible, chez lesquels par
exemple, je ne peux pas bien
comprendre, comment ils veulent alors
justifier tout ce qu'ils ont compris,
quand cela leur a été ordonné de le
comprendre dans les dernières quatre
années et demi. Là, les gens ont
compris maintes choses que je n'ai
vraiment pas comprises. Mais avec cet
appel, quelque chose presse à l'âme
humaine qu'elle devrait comprendre de
sa résolution la plus intérieure la
plus libre. Cependant, cela requerra
la force intérieure de l'âme. Mais
cette force intérieure de l'âme sera
nécessaire si nous voulons sortir du
chaos et des troubles de cette époque.
L'appel avait d'abord été tenté au
milieu de la période terrible dans
laquelle nous nous trouvions, car il
était d'abord pensé – maintenant nous
sommes entrés dans une autre phase - à
servir de base pour une politique
étrangère telle, que je pouvais
supposer, ce qui aurait été possible,
avec une certaine vivification des
idées de cet appel, malgré qu’elles
semblent seulement des idées
politiques intérieures, qu'elles
auraient retenti dans le grondement du
canon ces dernières années. Alors
quelque chose aurait jailli de
l'Europe centrale et on aurait pu
croire que cela aurait sonné ainsi
dans le monde que cela aurait grandi
aux ainsi nommés Quatorze Points de
Woodrow Wilson. Ces quatorze points,
qui sont vraiment d'un tout autre
intérêt que celui de l'Europe
centrale, auraient dû être mis en
opposition avec l'intérêt de l'Europe
centrale. Alors une possibilité aurait
été de parler de
compréhension/d’entente, pendant que
tout autre discours de compréhension
était creux. C'est ce qui a d'abord
été essayé là où cela aurait pu avoir
un effet. Mais on prêchait des
oreilles sourdes. A ces gens qui
avaient encore de l'influence à
l'époque, ceux qui étaient les
successeurs de ceux qui ont parlé des
« progrès de la détente
générale » avant le massacre de
dix à douze millions, à eux fut
dit : vous avez le choix, soit
accepter maintenant la raison
synthétique ou attendre quelque chose
de funeste. Ce qui se trouve
dans cet appel, j'ai donc parlé ainsi
en 1917 à un moment décisif, ce n'est
pas l'idée soudaine d'un être humain,
c’est apparu d’une observation dévouée
des nécessités d’évolution de l'Europe
centrale et orientale. Vous avez le
choix, soit placer, par raison
synthétique, tout d’abord devant
l’humanité ce qui veut se réaliser,
afin que cette humanité d'Europe
centrale ait à nouveau un but et
puisse en parler comme les humains
occidentaux, ou vous vous tenez devant
les cataclysmes et les révolutions les
plus terribles. On écoutait de telles
choses à ce moment-là, on les
comprenait aussi ; mais on n'avait pas
la volonté, ou mieux dit, on ne
trouvait pas le pont de la
compréhension de raison analytique
jusqu’au déploiement de la volonté.
Aujourd'hui, les faits parlent haut et
fort de ce que ces ponts doivent être
trouvés de la compréhension à la
volonté. C'est ce qui devrait être dit
par cet appel à l'humanité. Cet appel
doit être compris à partir d'une
résolution intérieure libre. C'est à
comprendre à partir de la volonté de
penser.
Ce que je peux y contribuer à travers
le livre "Die Kernpunkte der sozialen
Frage in den Lebensnotwendigkeiten der
Gegenwart und Zukunft" (« Les
points fondamentaux de la question
sociale dans les nécessités de la vie
du présent et de l’avenir »), qui
paraîtra ces jours-ci, je le ferai
pour cela. Mais l'humanité devra
admettre que des façons de penser
complètement nouvelles sont
nécessaires pour la nouvelle
construction, qu'il faut quelque chose
qui n'a pas été pensé d'une telle
manière ni à gauche et ni à droite. On
ne devrait pas prendre les choses à la
légère. L'humanité devra s’accommoder
à cela. A cela, elle s’accommode donc,
forcée extérieurement par les faits,
d’envisager que le temps a passé où
l'on faisait gober à l'humanité :
Heureux, content, socialement viable,
vous ne pouvez être que si le trône et
l'autel sont en ordre. De l'est de
l'Europe résonne aujourd'hui une autre
chanson : « Trône et autel »
devraient être remplacés par
« Comptoir et fabrique ».
Sur les genoux de ce qui naîtra par
« comptoir et fabrique »
repose quelque chose de très semblable
à ce qui est né sous l'influence du
trône et de l'autel. C'est uniquement
et seulement lorsque nous nous
accommodons à ne regarder ni à gauche,
ni à droite, mais seulement aux
grandes nécessités historiques de
l’évolution, que nous trouverons la
voie par laquelle nous arrivons à ce
dont nous avons besoin, à savoir, rien
d'extra-humain, ni trône et autel ni
comptoir et fabrique, mais l'humain
libéré. Car en tri-articulant
l'organisme social, vous laissez
l'humain prendre part aux trois
membres. Il se tient dans la vie de
l’économie, il se tient dans l'État
démocratique, il se tient dans la vie
de l’esprit ou il a un certain rapport
à cela. Il ne sera pas fragmenté, mais
il sera le membre de liaison des trois
domaines. Il ne s'agit pas de remettre
debout les vieilles différences de
classe/d’états, mais de tout de suite
surmonter les vieilles différences de
classe, d’un vivre pleinement de
l'humain libre, par le fait que
l'organisme social lui-même
organise/structure/articule la vie
extérieure de l’humain d'une manière
saine. C'est ce dont il s’agit à
l'avenir. Nous pouvons seulement
libérer l'humain, nous pouvons
seulement le placer sur lui-même quand
nous le plaçons ainsi dans le monde
que, sans que son humanité soit
fragmentée, il se tienne à l'intérieur
dans les trois domaines.
On peut toutefois voir à quel point
ces choses sont encore très difficiles
à comprendre aujourd'hui. Récemment,
j'ai aussi donné une conférence sur
ces choses dans une ville de Suisse.
Un intervenant s'est levé et a dit
qu'il ne comprenait pas bien la
tri-articulation, parce que la justice
ne se développerait alors que sur le
terrain de l'État, elle devrait
quand-même aussi imprégner la vie de
l’esprit, la vie de l’économie, et
donc la justice devrait être
développée dans les trois domaines.
J'ai répondu par une comparaison pour
clarifier la chose. J'ai dit :
Supposons qu'une communauté familiale
rurale se compose du monsieur, de la
femme, d’enfants, de servantes et de
serviteurs et de trois vaches. Toute
la famille a besoin de lait pour
vivre, mais il n'est pas nécessaire
pour toute la famille de produire du
lait, si les trois vaches produisent
du lait, toute la famille aura du
lait. - Ainsi, la justice sera rendue
dans les trois domaines de l'organisme
social lorsque la justice sera
produite sur la base légale, sur la
base de l'État émancipé. Il s'agit de
retourner des pensées et des idées
intelligentes aux pensées simples de
la réalité et aux idées de la réalité.
Je suis de la conviction que cet appel
n'est pas compris pour la raison que
les gens ne le prennent pas assez
simplement. Ceux qui le prennent
simplement verront comment
l'aspiration veut parler d'elle et de
ses idées, que nous sortons
progressivement des troubles du
présent, du chaos du présent, des
épreuves du présent, à une vie dans
laquelle tout de suite par la
tri-articulation de l'organisme social
l’humain
sain unitaire, sain d’âme, de corps,
d’esprit peut se développer.
Conclusion/mot de la fin après la
discussion
Quelqu'un pose au Dr Steiner la
question de savoir où, dans notre vie
allemande actuelle, sous la forme dans
laquelle le gouvernement actuel
existe, est la meilleure possibilité
de traduire les idées exprimées en
réalité. L'espoir est-il disponible
que l'on puisse attendre que lors
d’un coup d'État plus soit à
attendre du nouveau gouvernement pour
les idées qui ont été avancées ici ce
soir, ou sera plus à attendre pour
l'expansion de ces idées si le
gouvernement socialiste majoritaire
actuel reste en place ?
DR. STEINER : Quiconque tente
d'approfondir la portée de cet appel
n'aura, je crois, aucune difficulté à
trouver la direction dans laquelle
sont posées les questions importantes
et substantielles de l'orateur
précédent. J’aimerais répondre en
quelques mots au phénomène historique
évoqué par l'orateur précédent.
--03330043043198322041919
Voyez-vous, je l'ai fait seulement a
deux endroits dans la conférence, seul
je crois, que la vie publique actuelle
pour celui qui vraiment essaye de
pénétrer dans la même chose et celui
qui ose, qui se fie à oser parler, que
cette vie publique doit déjà avoir
jeté ses images miroir/reflets dans le
vécu personnel d'une certaine manière.
- J'ai seulement amené du personnel à
deux endroits, seul j'ai peut être la
permission de dire tout de suite me
rattachant à cette question : je suis
donc en fait moi-même sorti de cercles
prolétariens, et je sais me rappeler
aujourd'hui, comment comme enfant j'ai
regardé par la fenêtre lorsque les
premiers sociaux-démocrates
autrichiens passaient en grands
chapeaux sociaux-démocrates, pour
tenir la première assemblée
autrichienne dans le bois libre
voisin. C'étaient pour la plus grande
part des mineurs. À partir de là je
pouvais en fait, participer à tout ce
qui s'est joué à l'intérieur du
mouvement socialiste de la façon dont
je l'ai caractérisé dans la conférence
et comme cela se donne quand on est
déterminé par le destin, pas purement
à penser sur le prolétariat, mais avec
le prolétariat, ce en quoi on peut
encore toujours se préservé un regard
libre sur la vie et domaines
particuliers de la vie. Peut-être
ai-je tout de suite déposé un bulletin
pour cela en 1892 alors que j'ai écrit
ma « Philosophie de la liberté », qui
véritablement tout de suite a pris
fait et cause pour cette structure de
la vie sociale humaine laquelle
aujourd'hui est vue par moi comme
nécessaire tout de suite pour le
développement des talents humains.
Maintenant, voyez-vous, dans les
années 80 du siècle dernier, on
pouvait prendre part à de nombreuses
discussions et d'autres semblables au
sein du mouvement social dans
lesquelles se reflétaient les idées
socialistes qui avaient germées.
J’aimerais dire qu'il y avait un
certain ton de base dans tout cela.
Cela irait naturellement trop loin
d'en parler, parce que l'histoire du
socialisme moderne est une très grande
histoire ; cela conduirait trop loin,
si je voulais être plus détaillé sur
ce chapitre, de ce fait ce que je dis
sera déjà soumis au destin qu’on doit
dans une certaine mesure caractériser
comme ça. Dans tout ce qui vivait dans
la vision du monde
prolétarienne-socialiste, il y avait
quelque chose que je voudrais appeler
la critique de société. C'était
quelque chose qui pouvait pointer avec
une acuité extraordinaire, avec
l'acuité de l'expérience de l'être
humain, tout le processus de la vie
moderne pendant quatre siècles. On a
fait l'expérience des impossibilités
sociales du présent. Même si l'on
parlait en petits cercles de ces
choses, les plus avertis, les plus
actifs -- je cite l'exemple de Viktor
Adler et E. Pernerstorf récemment
décédé -, les plus avertis arrêtèrent
avec la discussion à un certain
instant, alors quand il a fallu
développer des représentations sur ce
qui devait se passer, quand la
conséquence intérieure à laquelle on
faisait référence, la conséquence
intérieure de l'ordre économique
moderne, a conduit à sa dissolution,
ce qu'on appelait
« l'expropriation des
expropriateurs » (NDT :
quasiment en français dans le texte).
Que devait-t-il se passer alors ? Si
l'on considérait que la réponse à
cette question était nulle, que
devait-il alors se passer, on pouvait
avoir une certaine souci de culture,
car on pourrait déjà cette fois là
jeter un coup d’œil dans un avenir,
qui est en fait maintenant là. Dans
cet avenir où ceux qui pensaient comme
les gens ont pensé à l'époque sont
appelés à créer positivement. Ceux qui
sont maintenant issus de ces façon de
voir, qui ont causé de telles soucis
culturels - on n'avait vraiment pas
besoin d'être un bourgeois fanatique
pour avoir ce souci culturel dans la
discussion avec les
sociaux-démocrates, cela pouvait
provenir d'une pensée et d'une volonté
humaines honnêtes - les descendants de
ces gens sont précisément les actuels
socialistes majoritaires, et le souci
culturel est actuellement conduit
devant les faits. Cela est d'un côté.
De l'autre côté, tous les gens
qui ont parlé ainsi ont dit :
laissez nous venir à la rame/au
gouvernail, alors le reste se donnera
déjà. – Quand on ne pouvait pas croire
que « le reste se donneraient
déjà », on devenait plus ou moins
le prophète de ce devant quoi on se
tient aujourd'hui : devant la
perplexité des successeurs de ces gens
vis-à-vis des faits. À l'époque, on
était un gars fanatique quand on
montrait du doigt ce qui s’est
introduit aujourd'hui.
Véritablement, j'admire Karl Marx à
cause son acuité de pensée, à cause de
son coup d’œil historique global, pour
son grandiose sentiment des impulsions
prolétariennes de ces derniers temps,
pour sa formidable vision critique du
processus d'auto-décomposition du
capitalisme moderne, et pour ses
nombreuses particularités géniales.
Mais celui qui le connaît sait que
Karl Marx était fondamentalement le
grand critique social, mais qu'il
laisse toujours de côté ce qui devrait
être signalé sur ce qui doit
réellement se passer. C'est déjà là
que se trouve l'origine de ce que nous
considérons aujourd'hui comme des
faits, c'est-à-dire l'incapacité d'en
arriver à une construction positive.
Aujourd'hui, nous voyons non seulement
la conséquence des faits, mais aussi
la conséquence des opinions. Vous
voyez, lorsque j'ai récemment donné
une conférence à un autre endroit,
également à Bâle, mais devant un
public différent auquel je pensais à
tout à l'heure, un orateur de la
discussion a répondu qu'il serait
avant tout nécessaire que Lénine
devienne le dirigeant mondial si nous
voulions réussir. Les autres affaires
sociales seraient nationales.
International serait que Lénine devait
devenir le dirigeant du monde. Eh
bien, j'ai dû me permettre de dire ce
qui suit au sujet d'une telle remarque
: Comme nous saisissons aussi le
concept de socialisation, plus ou
moins l'un par intuition, l'autre par
préférence ou sous la contrainte des
faits - soyons quand-même un peu
conséquent dans ces choses aussi.
Quand on veut socialiser, alors je
crois que la première chose à
socialiser ce doit être les rapports
de pouvoir. Quiconque promeut un
dirigeant mondial, il aimerait
socialiser dans maints domaines, mais
il ne socialise certainement pas dans
le domaine des rapports de pouvoir. La
socialisation de la domination est ce
qui est d'abord vraiment une exigence
de base. Ainsi, vous voyez,
aujourd'hui, on peut aujourd’hui être
radical et fondamentalement
conservateur, même terriblement
réactionnaire. Ainsi sont souvent ceux
qui sont montés par ce que j'ai
caractérisé.
Aujourd'hui, il faut penser
paradoxalement en beaucoup de choses,
car ce qui est vrai contredit
tellement les habitudes de pensée que
les gens préfèrent aujourd'hui
présenter des contradictions plutôt
que de simples vérités. Mais nous
avons aussi besoin de la conséquence
des opinions. Considérons une fois
l'opinion d'un penseur aussi cohérent
– qu’on aimerait se positionner à lui
comme on veut -, que Lénine l'est. Car
conséquent, il est déjà, il l'est
aussi par rapport à une certaine
action. Si l'on regarde sa façon de
voir, ainsi on doit d'abord
dire, il est d’après son opinion
entièrement fixé, plus que tous les
autres, avant tout plus que les
socialistes majoritaires, sur ce
qu'est le marxisme. Et dans un de ses
livres, c’est très intéressant, il
fait tout de suite une remarque très
intéressante à partir du marxisme.
C'est d'autant plus intéressant, du
moins en relation formelle,
lorsqu’elle n'est pas faite par
quelqu'un qui écrit sur les partis
socialistes dans ses quatre murs, ou
par quelqu'un qui est peut-être
ministre ou autre dans une charge
publique, mais par un homme tout
puissant. Il discute chaque façon de
voir du marxisme dans lesquelles sera
indiqué comment l'ancien État
bourgeois doit passer dans l'État
prolétarien, comment cet État
prolétarien cependant n'a pour tâche
que de se tuer progressivement. En
d'autres termes, la fondation d'un
État qui fait des lois telles qu’elles
finissent par le tuer. Dans cet état,
il y aura un ordre social par lequel
tous les hommes seront égaux non
seulement en rapport à la loi, mais
aussi en rapport à des rapports
économiques et spirituels. Oh, les
travailleurs spirituels n'auront pas
un sou de plus que les travailleurs
physiques. Mais en même temps, Lénine
est tout à fait d'avis qu'il ne s'agit
que d'une transition. Car cela devrait
en venir, et cela il le tire aussi du
marxisme, après que l'État prolétarien
aura été tué, c'est-à-dire après que
tout ce qu'il s'efforce de faire
aujourd'hui, aura péri, alors l'autre
viendra, le grand idéal réel qui s'y
manifestera, qu'il y aura un ordre de
société dans lequel chacun aura,
maintenant non plus comme l'autre,
mais où chacun aura selon son talent
et ses besoins. Mais - maintenant
réfléchissez ce grand mais -, mais,
dit Lénine, cet état des choses ne
peut être atteint avec les humains
actuels, là doit d'abord venir une
nouvelle race d'humains. Vous voyez,
c'est aussi, dans une certaine
relation, une pensée juste/correcte,
seulement d'une manière particulière,
une pensée juste. Là vous avez d'un
côté, le négatif et de l'autre côté,
le négatif, ce qui a conduit à la
conséquence actuelle des faits, où les
gens sont confrontés à des tâches
qu'ils ne peuvent pas maîtriser à
partir de vieilles théories, à partir
de vieux dogmes. Ils ont la
conséquence de l'opinion. Il devrait
être fait quelque chose, mais pour des
humains qui ne sont pas encore là.
Maintenant, chers présents, vis-à-vis
de tout cela, notre appel essaie
quelque chose pour des humains qui
sont là. Et tout de suite par cela
notre appel se distingue de tout
autre, qu'il est radicalement
différent de tout ce qui se passe
actuellement dans ce domaine. Que se
passe-t-il d'autre ? Programmes ! Les
programmes sont aujourd'hui aussi bon
marché que les mûres. On fonde une
société, un parti, fait un programme,
c'est très facile. Mais ce n'est pas
de cela qu'il s'agit. Cet appel ne
repose pas sur des fondements
théoriques et dogmatiques, mais sur un
fond de réalité, sur un fond
véritablement pratique. Il ne
s'oriente donc pas à des programmes,
mais à des humains.
On dit souvent et souvent que
lorsqu'un humain est transférée seul
sur une île dès sa naissance, il
n'apprend jamais à parler, il apprend
seulement à parler dans la société
d’humains. Ainsi, les impulsions
sociales ne peuvent jamais se
développer chez les humains
particuliers, mais seulement dans la
vie commune avec d'autres humains.
Elles se développent chez l'être
humain individuel d'une manière
particulière. Une preuve de cela.
Aujourd'hui, vous connaissez Lénine,
Trotsky et ainsi de suite parmi les
bolcheviks. Je veux vous citer un
autre bolchevique auquel vous n'avez
peut-être pas encore pensé, et dont
vous serez très surpris si je
l'appelle bolchevique. Ce bolcheviste
est Johann Gottlieb Fichte ! Personne
ne peut avoir plus de respect pour
Johann Gottlieb Fichte que moi, mais
lisez son "Geschloßnen
Handelsstaat"(État commercial fermé),
lisez l'ordre de société qu'il
esquisse là dedans. Vraiment, il est
réalisé en Russie. Qu’est ce qui
repose au fond de tout cela ? Fichte
était un grand philosophe, un grand
penseur, on peut dire que tous ces
chemins spirituels qu'il a parcourus,
on les parcourt à juste titre si l'on
amène à déploiement ce qui est
prédisposé en l'intérieur humain, qui
découle du talent humain. Mais le
temps plus récent a placé l'humain au
sommet de sa personnalité
individuelle. D’un côté, nous devons
développer cette personnalité
aujourd'hui, mais d’elle sort
justement aussi peu un ordre social,
tout comme le langage vient de
l'humain particulier quand il se
développe seul. Les idées sociales,
les impulsions sociales, les
institutions sociales peuvent
seulement se développer dans la
société elle-même. C’est pourquoi on
ne devrait mettre en place aucuns
programmes sociaux, mais purement
trouver : Comment les humains
doivent-ils être organisé socialement,
comment doivent-ils vivre ensemble,
afin de trouver les impulsions
sociales correcte dans cette vie en
commun ? C'est ce qui est cherché dans
cet appel. C'est ce dont il s’agit :
comment les humains doivent être
structurés/articulés dans l'organisme
social, afin qu'ils puissent trouver
les impulsions sociales dans le
contexte/pendant qui résulte de
l’articulation correcte. Cet appel ne
croit pas à l'idée, si répandue chez
les penseurs sociaux, que l'on serait
plus intelligent que tous les autres
humains. Ce n'est pas ce que s’imagine
celui qui a écrit l'appel ; mais il
croit qu'avec cet appel, il a conduit
à un point brûlant de la réalité. Aux
humains auxquelles j'ai souvent parlé
dans des cercles plus restreints, j'ai
répété à plusieurs reprises : j'ai pu
imaginer qu'il ne reste aucune pierre
sur l'autre de ce qui sous-tend
l’appel, que tout devient différent de
ce qui avait été initialement pensé,
mais il ne s’agit pas de cela. Ce dont
il s’agit, c'est qu’on s’attaque à la
réalité telle que c'est pensé ici,
alors les humains qui attaquent la
réalité telle qu'elle est pensée ici
découvriront quelque chose qui sera
également conforme à la réalité. Ce
qui m'importe, ce n'est pas un
programme, ce ne sont pas les détails,
mais le fait que les humains
travaillent ensemble de telle sorte
que les impulsions sociales se
trouvent dans la collaboration. C'est
ce qui doit être à la base d'une
pensée conforme à la réalité
aujourd'hui : amener les humains dans
le rapport correct. Si l'humain veut
filer hors de lui-même n'importe quel
programme socialiste, comme Lénine,
comme Trotsky, comme aussi Fichte ont
fait, alors rien n'en sortira, car la
volonté socialiste peut seulement se
développer dans le contexte/pendant
social.
Par conséquent, on a à rechercher la
structure correcte, le façonnement
correct, de l'organisme social sain.
Ce qui vit aujourd'hui comme théorie
socialiste rappelle de vieilles
superstitions, que Goethe a traitées
dans le « Faust », il
rappelle comment, au Moyen Age, on
voulait rassembler certaines
substances du monde à partir d'idées
pures de la raison analytique pour
produire un homunculus. Aujourd'hui,
nous considérons à juste titre qu'il
s'agit d'une superstition médiévale.
Mais dans l’évolution humaine, il
semble que la superstition fuit d'un
domaine dans un autre. Les homoncules,
on ne les cherche plus dans la cornue,
mais on essaie de dresser un tableau
idéal de l'ordre social à partir de
toutes sortes d'ingrédients de la
pensée. C'est la formation sociale
d'homuncule, l'alchimie sociale.
Aujourd'hui, le monde souffre sous
cette superstition. Cette superstition
doit disparaître. Il doit devenir
clair que la réalité devra être
saisie, que doit être indiqué comment
les humains doivent se tenir dans
l'organisme social. C'est pourquoi
j'ai dit : après tout, peu m'importe
comment s’appellent ceux qui
participeront à la reconstruction ici
ou là. Peu importe quelles classes et
quels cercles sociaux anciens seront
impliqués dans la reconstruction. Peu
importe qu'ils appellent ce qui est
nécessaire d'une manière ou d'une
autre, qu'il s'agisse d'une dictature
d'individus en période de transition,
que ce soit déjà une démocratie
généralisée, toutes ces questions sont
après tout secondaires. Ce dont il
s'agit, c'est que l'on pense la chose
correcte, que l'on ressente la chose
correcte, que l'on veuille la chose
correcte. Je voudrais souligner
toujours de nouveau qu’on peut avoir
toutes sortes de belles pensées sur
les institutions sociales, on doit
aujourd’hui se consacrer à la
réorganisation des institutions
sociales partout où on le peut, c’est
tout à fait juste. Mais celui qui voit
plus profondément dans les
rapports/circonstances doit aussi
accepter que ce qui suit lui sera
révélé à partir de ces circonstances.
Si vous faites de si bonnes
organisations, même aujourd'hui, mais
que vous laissez les habitudes de
pensée des humains telles qu'elles
sont, alors dans dix ans, vous n'aurez
rien de ces organisations. Aussi
paradoxal que ça sonne, ce dont nous
avons besoin aujourd'hui, ce sont
d'autres têtes sur nos épaules ! Des
têtes dans lesquelles il y a de
nouvelles idées ! Parce que les
vieilles idées nous ont plongés dans
le chaos. Cela doit être envisagé.
C'est pourquoi il s'agit aujourd'hui
de diffuser les explications sur les
conditions de vie de l'organisme
social sain dans les cercles les plus
larges. Il est important de commencer
aujourd'hui par la vie libre de
l’esprit, de commencer par élargir
partout les possibilités de faire
comprendre aux gens les conditions
saines de l'organisme social. Avant
tout, nous avons besoin d’humains qui
ne sont pas des moteurs de l'alchimie
sociale, de l'homunculisme social,
mais des humains qui créent à partir
de la réalité sociale. C'est pourquoi
je ne crois pas que, même si un coup
d'État précédent est suivi d'un autre
coup d'État et d'un autre coup d'État
et encore d'un autre et d'un autre,
sans un réapprentissage approfondi en
rapport aux pensées, qu'un coup d'État
apporte quelque chose de salutaire. Ce
n'est qu'au moment, où l'idéal sera de
répondre à l'organisation saine de la
vie de l’esprit, à la diffusion
d'idées saines, à l'éveil de
sentiments sains, qu'il y aura des
humains - peu importe comment ils
s'affirmeront, que ce soit dans le
gouvernement des conseils ou dans
quelque chose d’autre - qui seront en
état de provoquer à la guérison de
l'organisme social. Je tiens cela pour
la chose la plus importante. La chose
la plus importante est la révolution
du monde humain de la pensée, des
sentiments et de la volonté. C'est sur
cette base que seule peut se donner ce
à quoi l'orateur précédent aspire. Je
ne crois pas que sans ces fondations,
le salut puisse venir par une quelque
autre chose. Parce que j'examine la
question avec tant de sérieux, je me
suis rendu dans le domaine qui a
trouvé son expression dans l’appel. Ce
n'est que si se trouvent de plus en
plus d’humains qui ont la volonté
honnête et le courage de comprendre
d'abord et de mettre en œuvre ensuite
cette tri-articulation de manière
radicale - elle est à mettre en œuvre
à partir chaque point de la vie
pratique actuelle -, lorsque
suffisamment d’humains avec de
nouvelles pensées remplacent les
humains avec de vieilles pensées
infructueuses, alors, d'une manière
quelconque, deviendra ce qui doit se
passer pour la guérison des humains et
la libération des humains.
Un orateur communiste doute que la
socialisation puisse se faire sous la
forme d'une conférence avec les
humains d'aujourd'hui.
DR. STEINER : En gros, il n'y a
probablement pas grand-chose à dire au
sujet de ce qu'a dit le vénéré orateur
précédent, et ce pour la raison qu'il
s'est finalement prononcé en faveur de
la tri-articulation et n'a en fait
travaillé que sur un certain
pessimisme, à savoir sur le pessimisme
que les humains seraient aujourd'hui
immatures à cette tri-articulation et
doivent d’abord passer par le
communisme, dans le sens de Lénine et
Trotski. Cela a été dit comme si cela
avait été discuté ici d'une manière
telle qu'ils n'en sont pas venus à
leurs droits. J'ai seulement dit :
« on peut penser là-dessus comme
on veut », c'est tout ce que j'ai
dit sur le contenu. J'ai seulement
caractérisé la forme. Il me semble
qu’en fait le vénéré orateur précédent
ne croit pas vraiment que l'humanité
pourrait vraiment être amenée
spirituellement à placer d'autres
têtes sur les épaules. Eh bien,
voyez-vous, nous avons tous fait
l'expérience qu'il y a cinq mois, les
gens voulaient encore la guerre
mondiale et ainsi de suite. Mais, très
chers présents, je crois qu'il y a un
enseignant extraordinaire pour tout ce
qui peut être dit par des humains
aujourd'hui : c'est le monde des faits
lui-même. C'est la terrible
catastrophe mondiale elle-même. Mais
je ne crois toutefois pas qu'il y ait
eu assez de temps pour que tout les
humains ré-apprenne depuis que la
catastrophe de la guerre mondiale est
entrée dans une nouvelle phase. Mais
je ne peux pas me joindre au
pessimisme de l'orateur précédent,
dans la forme où il l'a, pour des
raisons bien précises. Je ne peux pas
le faire à partir des raisons bien
particulières. Voyez-vous, si la chose
était si simple qu'il n'y ait pas
d'autre moyen d'atteindre la
tri-articulation qu'en faisant un
détour par le communisme - croyez-moi,
je ne souffre vraiment d'aucune
mesquinerie ou faiblesse envers ce qui
est nécessaire - alors on pourrait
aussi accepter cela. Si seulement ce
que l'orateur précédent a décrit était
possible, d’arriver à la
tri-articulation par le communisme, je
penserais immédiatement que la voie
doit être prise. Mais je n'ai pas dit
la chose du trône et de l'autel d’un
côté, du comptoir et la fabrique de
l’autre côté, sans réfléchir, mais par
des décennies d'expérience de vie.
Vous voyez, je suis peut-être deux
fois et demie plus vieux que l'orateur
précédent.
Eh bien, même à cet âge, et je veux
juste en parler en quelques mots, on a
certes l'avis qu'une bonne partie de
ce qui devrait être fait peut
seulement être fait par la jeunesse.
J’ai l’opinion que l'on peut se lever
à la fin de la sixième décennie et
avoir une âme aussi jeune que
l'orateur précédent. C'est peut-être
égoïste. Mais j'ai très bien considéré
ce que j'ai dit sur le trône et
l'autel d'un côté, le comptoir et la
fabrique de l'autre côté.
Vous voyez, la chose repose simplement
ainsi : quand on crée une quelque
structure sociale, on ne crée rien
pour toute éternité dans un contexte
stable ou même aussi pour de longues
périodes de temps, mais on crée
quelque chose qui est en train de
devenir, quelque chose qui
pousse/croit. Et pour celui qui s’est
acquis l'expérience de vie nécessaire,
le fait est qu'il sait bien que quand
on est enfant et qu'on grandit, on
prend une autre forme quand on a
grandit. Ainsi, lorsque l'on tient
compte des conditions de vie de
l'organisme social, on a aussi une
certaine idée de la façon dont il
devient et croit. D'un côté, je vois
quelque chose qui est devenu vieux,
qui provient de communautés plus
anciennes : l'administration
économique privée des temps modernes,
le capitalisme des temps modernes avec
sa terrible nocivité. Nous avons fait
l'expérience de cette décomposition
sous le trône et l'autel. Aujourd'hui,
nous commençons à nouveau avec le
communisme, mais sous une forme
quelque peu différente, non sous la
devise « trône et autel »,
mais sous la devise « comptoir et
fabrique ».
Très bien, recommençons à zéro. Après
un certain temps, on ne sera pas à la
tri-articulation, mais à une autre
forme, à une forme terriblement
bureaucratisée sous la devise
« comptoir et fabrique »,
sous ce qui est préparé aujourd'hui
dans le communisme. Là, il n'y aura
pas ce que le dépourvu de possession
vit aujourd'hui à travers le
possesseur. La il y aura, vous pouvez
le croire maintenant ou pas, la chasse
aux positions pour obtenir par la
chasse de position déterminées, ce
qu’aujourd'hui on chasse par le profit
capitaliste. Il y aura un énorme règne
des indicateurs, des espions au lieu
des dégâts d'aujourd'hui. Ceux qui
aujourd'hui veulent établir un ordre
de société passé à partir de courtes
pensées pour repartir à zéro, et
peuvent ensuite croire que lorsqu'on
commence avec ce qu'on a déjà essayé,
de la vieillesse que nous avons
atteinte, on arrive à d'autres
contextes. Certes, au vu de ce que
nous avons vécu, comme tant d’humains
ont cru en ce qu'on leur a ordonné,
tandis qu'ils ont du mal à s'approcher
de quelque chose comme l'appel, on
peut déjà devenir pessimiste. Je
comprends parfaitement le pessimisme
comme un phénomène de l'époque. Et
d'une certaine manière, en parlant de
ces choses depuis des mois, j'ai aussi
ressenti quelque chose qui semble être
comme une tragédie de l'époque, que si
peu peut être discuté avec des
personnalités bourgeoises. Je
considère cela comme un phénomène très
significatif. C'est quelque chose qui
appelle beaucoup, beaucoup au
pessimisme. Là on vit ainsi maintes
choses. Par exemple, l'autre jour,
dans une ville du sud, j'ai vu dans
une revue de journal que des
particuliers ont dit, eh bien, il a
fait de très bonnes remarques sur la
vie de l’esprit dans la première
partie de sa conférence, mais on
aurait souhaité qu'aurait émergé un
orateur qui considère la
capitalistique privée économique comme
son affaire et l’aurait défendue, car
on pourrait déjà la défendre. Il
serait triste qu'aucun orateur de ce
genre ne soit apparu. Là on aimerait
croire que l'ordre capitaliste serait
parvenu à sa fin. -- Une pelote de
contradictions. Premièrement, nous
devons admettre que l'administration
capitaliste privée, l'ordre économique
capitaliste privé, doive être
défendue, elle doit donc quand-même
représenter quelque chose de
conservable. La seconde, cependant,
est que l'auteur lui-même en doute,
parce qu'aucun orateur ne s'est trouvé
à le défendre. La troisième, si
l'expéditeur lui-même était là,
pourquoi n'a-t-il pas parlé ?
C'est comme si les gens allaient
eux-mêmes s’éteindre et prouver ainsi
combien ils sont arrivés dans la
nullité. Je peux aussi comprendre tout
cela, mais pourtant, pour celui qui ne
pense pas pessimiste, il n'y a qu'une
chose : comment trouver le plus
d’humains possible qui comprennent
cette structure tri-articulation,
alors nous pourrons la réaliser en
fait en très peu de temps. je n’ai dit
nulle part qu'elle sera en premier à
réaliser dans dix ans. Non,
aujourd'hui déjà, cette
tri-articulation se laisse réaliser de
chaque point. Et c'est pourquoi, afin
qu’elle entre dans les têtes, nous
voulons les prendre toutes assez
profondément et travailler pour elles.
Mais pour pouvoir participer au salut
des humains, on ne doit pas être
pessimiste, mais croire en son
travail. Nous devons avoir le courage
de penser vraiment que nous sommes
capables de réaliser ce que nous
pensons être correct. Je considère que
c'est de l'autodestruction quand
quelqu'un dit : nous avons des idées
qui peuvent être réalisées, mais je
n'y crois pas. Je ne tiens pas cette
question pour une question de réalité,
mais seulement celle : Que
faisons-nous pour qu'une idée réaliste
se réalise le plus rapidement possible
? Ne pensons pas à ce que sont les
têtes aujourd'hui, mais comment elles
doivent devenir.
Prenons courage, et nous n'aurons pas
à attendre une nouvelle race
d’humains, mais nous trouverons déjà
ceux qui ont été déprimés par la
violence de ces dernières années, et
qui amèneront les nouvelles têtes sur
leurs épaules d'une manière différente
que maints le pensent. Donc ne pas
être pessimistes, mais travailler et
œuvrer, alors nous verrons si les
idées vont se répandre ou si nous
avons des raisons au pessimisme. Si
tel était le cas, je pense toutefois
que les dix années de transition ne
conduiraient pas à la
tri-articulation, mais à autre chose.
Nous avons beaucoup ruiné et nous
ruinerions encore plus, et avant que
dix ans ne se soient écoulés, nous
serions confrontés à la possibilité de
ne plus rien pouvoir ruiner, car tout
est ruiné. C'est pourquoi il vaut
mieux travailler que de tomber dans le
découragement.
|
Gemäß dem Programm
der heutigen Versammlung wird es an
diesem Abend besonders meine Aufgabe
sein, einiges zu sprechen über den
Aufruf «An das deutsche Volk und an
die Kulturwelt», der in Ihren Händen
ist. Sie werden mir gestatten, daß
ich heute, wo ich zu einer
Versammlung zu sprechen habe, die im
wesentlichen mit dem Inhalt des
Aufrufes bekannt ist, mehr
aphoristisch spreche. Im
Zusammenhange werde ich über die
sozialen Anschauungen, die dem
Aufruf und meinem in einigen Tagen
erscheinenden Buche über die soziale
Frage zugrunde liegen, dann am
nächsten Montag zu sprechen haben.
Dasjenige, was heute aus mit der
Menschheit mitfühlenden Impulsen
heraus zu einem solchen Aufruf, wie
er Ihnen vorgelegt worden ist,
führen kann, das sind wahrhaftig
nicht irgendwelche Programmideen, zu
denen man aus diesen oder jenen
Interessen hinneigt, nein, das sind
die laut, laut und deutlich
sprechenden Tatsachen, welche sich
herausentwickelt haben aus der
furchtbaren Weltkatastrophe, die wir
in den letzten Jahren durchgemacht
haben. Wenn man mit wachender Seele
auf diese Tatsachen den aufmerksamen
Blick richtet, dann wird man vor
allen Dingen zu einem ganz
bestimmten Eindruck kommen. Ich
möchte diesen Eindruck in der
folgenden Weise charakterisieren.
Wir haben es oftmals gehört: In den
Schreckensjahren, die wir
durchgemacht haben in dieser
Weltkatastrophe, die über die
Menschheit hereingebrochen ist, ist
etwas geschehen, was ohne Beispiel
dasteht in dem geschichtlichen
Verlauf der Menschheitsentwickelung,
den man gewöhnlich als solchen
überblickt. Man hatte in weitesten
Kreisen die Empfindung, so etwas war
in der ganzen großen Zeitspanne, die
man als Geschichte bezeichnet, noch
nicht da. Sollte nun nicht auch das
andere hervorgerufen werden, das
allerdings, wie mir scheint, bisher
noch nicht völlig hervorgerufen ist,
- das Gefühl, daß nun auch für eine
Neugestaltung der Weltverhältnisse
Dinge notwendig sind, die auch
gewissermaßen hervorgeholt werden
aus Menschheitsimpulsen, die in
radikaler Weise neu sind, die in
radikaler Weise brechen, nicht nur
mit alten Einrichtungen, sondern die
brechen vor allen Dingen mit alten
Denkgewohnheiten. Müssen wir nicht,
indem wir hinblicken auf die laut
sprechenden Tatsachen, uns vor allen
Dingen sagen: Über große Partien der
zivilisierten Welt breiten sich
Schatten aus, die eigentlich
chaotisch der jetzigen Menschheit
von ihrer Vormenschheit überlassen
worden sind. Können wir demgegenüber
sagen, daß sich aus dem Gewirr
heraus, aus dem Chaos heraus, solche
Ideen, solche Gedanken schon ergeben
haben, die diesen Tatsachen
gewachsen sind? Kommt es uns nicht,
wenn wir mit nüchternem Blick diese
Tatsachen überschauen, so vor, daß
wir uns sagen müssen: Alte
Parteimeinungen sind da, alte
Gesellschaftsanschauungen sind da,
gewisse Gedanken, wie es sein soll
unter den Menschen, sind da, aber
alles das genügt nicht, um irgendwie
zu einer Neugestaltung desjenigen zu
führen, was aus der unmittelbarsten
Vergangenheit in unsere Gegenwart
herein zurückgeblieben ist.
Das stellt für diese Gegenwart
große, umfassende Aufgaben. Wir
werden ihnen vielleicht doch am
leichtesten gerecht, wenn wir ganz
offen und ehrlich — denn Offenheit
und Ehrlichkeit werden dasjenige
sein, was allein uns in die Zukunft
tragen kann —, wenn wir uns offen
und ehrlich fragen: Wodurch sind wir
eigentlich in diese Verhältnisse
hineingekommen? Wenn ich die
bedeutsamste Erscheinung der
Gegenwart bezeichnen soll und etwa
fragen wollte: Woraus eigentlich
haben sich die gegenwärtigen
Zustände ergeben?, so kann ich nicht
hinweisen darauf, daß sie sich bloß
ergeben haben aus den Verirrungen
der einen oder der anderen
Menschenklasse. Ich möchte sagen:
Was sich eigentlich heute abspielt,
es brandet herauf wie aus einem
Abgrund. Was ist das für ein
Abgrund? Ein Abgrund ist es, der
sich aufgetan hat im Laufe der
letzten drei bis vier Jahrhunderte
zwischen den bisher führenden
Klassen der Menschheit und
denjenigen, welche heraufstreben aus
dem Geführtwerden und heute ihre
Forderungen erheben. Nicht von der
einen Seite und nicht von der
anderen Seite kommen im Grunde
genommen die Wirren, aber aus dem
kommen die Wirren, was dazwischen
liegt. Das ist keine pedantische
Bemerkung, das ist etwas, von dem
ich glaube, daß es sich tief
begründen läßt und zugleich Licht
wirft auf das, was eigentlich zu
geschehen hat. Auf der einen Seite
haben wir die bisher führenden
Kreise der Menschheit, die im Grunde
genommen — gestehen wir es uns nur
alle offen und ehrlich — im Laufe
der letzten Jahrhunderte und
insbesondere des letzten
Jahrhunderts sich so entwickelten,
daß sie nur wenig Geneigtheit
erwiesen haben, irgendwie in die
Zukunft zu blicken, irgendeine
Ahnung davon zu haben, was im Schoße
der gesellschaftlichen Ordnung
eigentlich liegen kann, innerhalb
welcher sie leben.
Wenn man hinblickt auf das, was
unter dem Einfluß der Gedanken, der
Empfindungen, der Willensrichtung,
des Handelns dieser bisher führenden
Kreise der Menschheit geworden ist,
dann erinnert man sich an den Grad
von Einsicht, an den Grad von
Gedankenschlagkraft, der da war,
nun, sagen wir, im Frühjahr des
Jahres 1914. Es ist schon notwendig,
auf solche Dinge heute hinzuweisen.
Im Frühling des Jahres 1914 konnten
wir hören, daß zu einer Versammlung,
die wenigstens in bezug auf
politische Dinge erleuchtet sein
sollte, zu einer Versammlung
derjenigen Männer, denen dazumal die
Führung des Volkes anvertraut war,
der damalige Außenminister sagte, er
könne den Herren des Deutschen
Reichstages mitteilen, daß die
allgemeine Entspannung Europas große
Fortschritte mache. Die Beziehungen
des Deutschen Reiches zu Rußland
seien die denkbar befriedigendsten,
denn die Petersburger Regierung sei
gar nicht geneigt, hinzuhorchen auf
die Treibereien der Presse; die
freundnachbarlichen Beziehungen
zwischen dem Deutschen Reiche und
Rußland versprächen das Allerbeste.
Ferner sagte er, es seien
Verhandlungen angeknüpft worden mit
England, welche zwar noch nicht zum
Abschluß gekommen seien, die aber
versprächen, daß das beste
Verhältnis mit England eintreten
werde.
Ja, eben gerade, wenn man offen und
ehrlich dasjenige ins Auge fassen
will, was Gedankenschlagkraft der
führenden Kreise und der aus diesen
führenden Kreisen Auserlesenen in
jener entscheidungsvollen Zeit war,
dann muß man schon auf solche Dinge
hinweisen. Das Angedeutete konnte
gesagt werden in den Wochen, die
unmittelbar vorangingen jener
furchtbaren Zeit, in welcher
innerhalb Europas, gering gerechnet,
zehn bis zwölf Millionen Menschen
getötet und dreimal soviel zu
Krüppeln geschlagen worden sind! Auf
diese Dinge muß hingeschaut werden,
denn heute kommt es darauf an, von
dem, was man in den letzten Zeiten
gewöhnlich die Lebenspraxis genannt
hat, endlich abzukommen und
Vertrauen zu gewinnen zu dem, was
wirkliche Einsicht in die Tatsachen
vermag. Wenn wir uns nicht
entschließen, mutig und ohne
Hinterhalt auf dasjenige
hinzublicken, wozu wir — nun, lassen
Sie es uns gestehen — durch die
Gedankenlosigkeit gegenüber dem, was
die Gegenwart für die Zukunft in
ihrem Schoße trägt, geführt worden
sind, so können wir nicht
vorwärtskommen. Das ist es, was
heute ins Auge gefaßt werden muß.
Ich will wahrhaftig am heutigen
Abend nichts Persönliches zu Ihnen
sprechen, aber ich darf vielleicht
einleitungsweise doch auf eines
hinweisen.
In derselben Zeit, in der von den
führenden Leuten solche Dinge, wie
ich sie eben angeführt habe, von der
«allgemeinen Entspannung» und
dergleichen gesprochen worden sind,
mußte ich in einer kleinen
Versammlung in Wien dasjenige
zusammenfassen, was ich mir als
Vorstellung gebildet hatte durch
Jahrzehnte hindurch über die
Zukunftsmöglichkeiten des
europäischen, des modernen
zivilisierten Lebens überhaupt. Vor
einer kleinen Gesellschaft mußte ich
es damals sagen — eine größere hätte
mich wahrscheinlich ausgelacht, denn
alle die, die dazumal die Führung
der Menschheit in Händen hatten, die
waren nur geneigt, solche Dinge als
Phantasterei anzusehen. Was ich
damals zu sagen hatte, habe ich in
folgende Worte gefaßt, nur
wiederholend, was ich im Laufe der
letzten Jahrzehnte in der einen oder
anderen Form bereits ausgesprochen
hatte:
Die in der Gegenwart herrschenden
Lebenstendenzen werden immer stärker
werden, bis sie sich zuletzt in sich
selbst vernichten werden. Da schaut
derjenige, der das soziale Leben
geistig durchblickt, wie überall
furchtbare Anlagen zu sozialen
Geschwürbildungen aufsprossen. Das
ist die große Kultursorge, die
auftritt für denjenigen, der das
Dasein durchschaut. Das ist das
Furchtbare, was so bedrückend wirkt,
und was selbst dann, wenn man allen
Enthusiasmus sonst für das Erkennen
der Lebensvorgänge durch die Mittel
einer geist-erkennenden Wissenschaft
unterdrücken könnte, einen dazu
bringen müßte, von dem Heilmittel zu
sprechen, das Heilmittel der Welt
gleichsam entgegen-zuschreien für
das, was so stark schon im Anzug ist
und was immer stärker und stärker
werden wird. Was auf einem Felde, in
einer Sphäre so sein muß, wie die
Natur schafft durch Überfluß in
freier Konkurrenz — in dem
Verbreiten geistiger Wahrheiten —
das wird zur Krebsbildung, wenn es
in der geschilderten Weise in die
soziale Kultur eintritt.
Mir scheint, daß mit diesen
Auseinandersetzungen genauer
getroffen ist, was auf den Frühling
des Jahres 1914 folgte, wo diese
Worte gesprochen worden sind, als
mit all den Worten, welche die
sprachen, die sich dazumal für
Lebenspraktiker hielten, die da
glaubten, daß sie aus den
Wirklichkeiten heraus schöpften,
während sie nur aus ihren
politischen, aus ihren
Lebensillusionen heraus schöpften.
Wenn ich kurz bezeichnen soll, was
zu solchen Dingen geführt hat, nun,
es ist eben der Mangel einer
jeglichen Voraussicht, der Mangel
eines Willens zur Voraussicht in
dasjenige, was im Schoße der
Gegenwart liegt als
Entwickelungskeime der Zukunft.
Nicht angeklagt — bloß
charakterisiert soll werden!
Überblickt man, was in den letzten
Jahrhunderten allmählich
heraufgekommen ist in jenen
führenden Schichten, die zuletzt
eingelaufen sind in die sogenannte
bürgerliche Gesellschaftsklasse, so
muß man sagen: Es ist ja viel
außerordentlich Löbliches angestrebt
worden, vieles, das man nicht anders
bezeichnen kann als: es sind
gewaltige Fortschritte gemacht
worden in der allgemein menschlichen
Kultur bis zur Gegenwart. Aber was
haben gerade diese Fortschritte
notwendig gemacht? Sie haben
notwendig gemacht, daß man sich in
einen furchtbaren Lebenswiderspruch
hineinverwickelt hat. Man brauchte
einfach, als in der neueren Zeit
heraufkam auf der einen Seite die
moderne Technik mit ihrem
notwendigen Zubehör des modernen
Kapitalismus, und auf der anderen
Seite die moderne Weltanschauung,
die parallel geht der
kapitalistischen und technischen
Entwickelung, man brauchte notwendig
eine gewisse Verbreiterung der
Bildung. Ich werde etwas sehr
Paradoxes sagen müssen, allein die
Wahrheiten, die uns heute notwendig
sind, klingen vielleicht den
Denkgewohnheiten der Zeit noch etwas
paradox. Ich kenne unter denjenigen,
die in hervorragender Weise sich
geäußert haben, eigentlich nur einen
Mann, der in der richtigen Weise
gesagt hat, wie eigentlich die Welt
behandelt werden müßte, wenn es so
fortgehen sollte, wie es in diesen
leitenden, führenden Kreisen seit
Jahrhunderten gemacht worden ist;
einen Mann kenne ich, der
ausgesprochen hat, was, wenn sie
konsequent wären, diese leitenden,
führenden Kreise eigentlich tun
müßten. Und dieser Mann, eben das
ist das Paradoxe, ist das Oberhaupt
des Heiligen Synods, wie er in
Rußland heißt, es ist der
Oberprokurator Pobjedonoszew. Es
gibt eine Schrift dieses Mannes,
welche in einer außerordentlich
eindringlichen und geistvollen Weise
radikal verurteilt allen
Parlamentarismus der neueren Zeit,
radikal verurteilt die Demokratie,
vor allen Dingen aber die Presse der
westlichen Welt. Pobjedonoszew war
voraussichtig genug, zu wissen, daß
man entweder diese Dinge aus der
Welt schaffen muß, Parlamentarismus,
Presse, Demokratie, oder daß man zum
Vernichten desjenigen kommen werde,
wovon die leitenden, führenden
Kreise glauben, daß es das Richtige
für die neuere Zeit sei.
Selbstverständlich hatte nur ein
solcher Vorsitzender des Heiligen
Synods den Mut, in solch radikaler
Weise zu sprechen. Dasjenige, was in
den Seelen der Menschen, die am
fortschrittlichsten dachten, in den
leitenden, führenden Kreisen lebte,
es war ein innerer Widerspruch. Es
war im Grunde genommen ein
Widerspruch schon gegen die
Erfindung der Buchdruckerkunst.
Unmöglich war es, durch all die
neueren Einrichtungen die weiteren
Kreise zum Selbsturteil, zum
einsichtigen Denken heranzurufen und
zugleich in der Weise weiter zu
wirtschaften, wie man gewirtschaftet
hatte. Das mußte notwendig führen zu
dem, wozu es geführt hat: zur
Selbstvernichtung dieser Kultur. Das
ist auf der einen Seite. Hätte man
in den weitesten Kreisen die
Konsequenz des Oberprokurators
Pobjedonoszew gezogen, dann hätte
man sich gesagt, lange schon gesagt:
Etwas anderes, etwas radikal anderes
ist notwendig als das, was wir haben
heraufkommen lassen in den letzten
Jahrhunderten. Das ist zu sagen auf
der einen Seite. Ohne Anklage sage
ich das, nur zur Charakteristik. An
den Ausführungen des Oberprokurators
konnte man sehen, wenn sie auch für
die neuere Zeit selbstverständlich
ein Unsinn waren, daß man eine
radikale Umkehr notwendig habe. Denn
eigentlich hätte man sich nur halten
können, wenn man so gedacht hätte
wie er. Das ist das Paradoxe, was
zunächst nach der einen Seite hin zu
sagen ist. Das steht auf der einen
Seite des Abgrundes. Dann kommt der
Abgrund, und auf der anderen Seite
stehen die heraufziehenden
Proletarier, diejenigen, die aus
anderen Lebenskreisen herangerufen
worden sind im Laufe der letzten
Jahrhunderte zur Maschine, in die
Fabriken; gerufen worden sind so,
daß ihr Leben hineingestellt worden
ist in den für sie seelenverödenden
modernen Kapitalismus. Aus ihrer
Seele heraus erhoben sich jene
Forderungen, die heute wahrhaftig
keine Brotfragen bloß sind; sie sind
das auch — aber das Wichtige ist
heute nicht die Brotfrage, denn die
ist im Grunde genommen in
Mitteleuropa für alle Menschen
berechtigt —, sondern es ist, wie
wir gleich sehen werden, eine
umfassende Wirtschafts-, Rechts- und
Geistesfrage. Aber sehen wir uns nun
von einem Standpunkte aus, wie ich
ihn hier einnehmen will bezüglich
der Charakteristik gerade dieser
Seite, die andere Seite des
Abgrundes an. Sehen wir dasjenige
an, was in der proletarischen Welt
heraufkommt. Wahrhaftig, es war
etwas Bedeutsames, das mitzuerleben,
was sich da entwickelte. Während auf
der einen Seite die bürgerlichen
Kreise die Oberschicht bildeten und
eine gewisse Kultur ausgestalteten,
die sich nur entwickeln konnte auf
dem Unterbau des Proletariats,
während also die Oberschicht des
Bürgertums ihre eigene Kultur
entwickelte, konnte man sehen, wie
schon seit Jahrzehnten die geringe
Zeit, die der Proletarier neben
seiner Arbeit erübrigte, für ihn
ausgefüllt war mit dem Erstreben
einer sozialen Welt- und
Lebensanschauung. Die ist aus ganz
andern Untergründen erwachsen als
die bürgerliche Kultur. Was das
bedeutet, das weiß man nur, wenn man
gelernt hat, durch Lebensschicksale,
nicht nur über das Proletariat zu
denken, sondern mit dem Proletariat
zu denken. Das ist es, worauf es
heute ankommt, um diese Seite zu
beurteilen. Und was sehen wir auf
dieser Seite? Nun, es gibt heute
schon Gegenden der bisher
zivilisierten Welt, wo das
Proletariat aufgerufen ist, aus dem
Chaos heraus Ordnung zu machen. Wir
haben sie sich entwickeln gesehen,
wahrhaftig durch allen Scharfsinn,
der dem unverbrauchten Intellekt des
Proletariats, an den ich glaube,
entspricht, — wir haben sie gesehen,
die Idee, die mit ungeheurer
Stoßkraft begabte Idee der sozialen
Weltanschauung des Proletariats. Wir
haben sie sich entwickeln gesehen
bis zum Ausbruch der
Weltkatastrophe. Wir wissen es, wie
innerhalb des Proletariats
umfassende Anschauungen entstanden
sind über dasjenige, was geschehen
soll. Jetzt stehen zahlreiche von
denen, welche sich diese Ideen in
ihrer Weise gebildet haben, welche
glauben, sich durchgerungen zu haben
zu einer proletarischen
Weltanschauung, jetzt stehen sie so,
daß sie diese Weltanschauung
ausführen könnten, jetzt sind ihnen
gewisse Einrichtungen überliefert
über große Teile Europas hin. Sehen
wir, daß sie es können? Wir sehen,
daß auch von dieser Seite die
Gedanken viel zu kurz sind für diese
Tatsachen.
Wir sehen, wie auf der einen Seite
eine wie in den Niedergang
hineintreibende Weltanschauung lebt,
wie auf der anderen Seite eine
gewisse Welten-Menschheitsströmung
nicht hat dazu kommen können, im
entscheidenden Augenblick diejenigen
Impulse, diejenigen sozialen Impulse
zu finden, welche zu einer
Neugestaltung führen können.
Zwischen den beiden liegt der
Abgrund, und aus diesem Abgrund
herauf brandet dasjenige, was uns
heute schon entgegenschlägt und was
wahrhaftig der Menschheit, der
bürgerlichen und der proletarischen,
immer stärker entgegenschlagen wird,
wenn diese Menschheit nicht die
Hinneigung finden wird zum Begreifen
desjenigen, was die Gegenwart und
die nächste Zukunft aus den
Lebensnotwendigkeiten der
Menschheitsentwickelung heraus nötig
haben. Auf diese
Lebensnotwendigkeiten kann man
hinblicken, wenn man gerade die
proletarische Bewegung, wie sie
heraufkommt, beobachtet, wenn man
sieht, wie sie sich allmählich
gebildet hat.
Man kann sagen, in drei
Lebensgebieten entwickelt sich, was
in der proletarischen Seele lebt,
entwickelt sich aber auch, was als
unweigerlich zu befriedigende
Forderung der Gegenwart und der
nächsten Zukunft sich geltend macht.
In drei Lebensgebieten. Diejenigen,
die etwas bekannt geworden sind mit
der proletarischen Welt- und
Lebensauffassung der letzten
Jahrzehnte, die von den einsichtigen
Menschen dieser Bewegung immer
wieder zusammengefaßt wurde in die
Worte: So kann es nicht weitergehen,
wie es geworden ist —, die fanden
vor allen Dingen, wie tief
eingeschlagen hat in die
proletarischen Gemüter der neueren
Zeit eine Idee, welche ausging von
demjenigen Proletarierführer, dessen
Name seit siebzig Jahren im
europäischen und amerikanischen
Proletariat lebt, und der trotz all
seiner Nachfolger noch nicht
überboten ist, welche ausgegangen
ist von Karl Marx. Man muß nur
wissen, wie in die modernen Gemüter,
die, von der Arbeit abgehetzt, in
ihren Abendversammlungen sich
aufklären wollten über das, was
geschehen soll, eingeschlagen hat
alles dasjenige, was zusammenhängt
mit dem Worte Mehrwert. Das rührte
an die tiefsten Empfindungen des
Proletariats. Aber das rührte nicht
nur an die tiefsten Empfindungen des
Proletariats, nein, es rührte zu
gleicher Zeit an die intensivsten
Forderungen der neuzeitlichen
Menschheitsentwickelung. Nur muß
man, wenn man solche Dinge wirklich
verstehen will, tiefer blicken als
nur in dasjenige hinein, was sich
die Menschen mit ihrem Verstand, mit
ihrem Kopfbewußtsein sagen. In den
Tiefen der Menschenseele ruht oft
noch etwas ganz, ganz anderes als
das, was sich die Menschen bewußt
klar zu machen wissen. Unendlich
Bedeutungsvolles wurde aufgerührt in
der Proletarierseele, wenn von
Mehrwert gesprochen wurde. Unendlich
viel wurde aufgerührt von dem, wovon
der Proletarier sich keine klar
bewußten Vorstellungen macht, was
aber in ihm lebt und was jetzt zum
Ausbruch kommt mit elementarischer
Gewalt, und was verstanden werden
muß, wenn man zu irgendeinem Ausweg
aus den Wirren kommen will. — Ob vor
der Beurteilung der
volkswirtschaftlichen Wissenschaft
die Lehre vom «Mehrwert» im Sinne
von Karl Marx bestehen kann, darauf
kommt es für das Gemeinte nicht an.
Auch wenn diese Idee auf Irrtum
beruhte, müßte ihre soziale, ihre
sozialagitatorische Wirkung in der
Arbeiterklasse als geschichtliche
Erscheinung ins Auge gefaßt werden.
Was lebte denn eigentlich in den
tiefsten Untergründen der
Proletarierseele, wenn von Mehrwert
gesprochen wurde? Nun, die
führenden, leitenden Kreise, sie
sprachen von der Entwickelung der
Menschheit, sie fühlten sich in
dieser Entwickelung der Menschheit
darin. Ja, wenn sie ausdrücken
wollten, was eigentlich zugrunde
liegt dieser Entwickelung der
Menschheit, dann sagten sie, je nach
ihrem Bedürfnis, göttliche
Weltregierung, sittliche
Weltordnung, geschichtliche Ideen
oder dergleichen. Der Proletarier,
der mit dem Heraufdämmern der neuen
Zeit, in der Morgenröte dieser
neueren Zeit übernommen hatte als
ein Erbgut diese bürgerliche
Weltanschauung, dem wurden gewisse
Begriffe geboten, die sich im Laufe
der Zeit ausgebildet hatten. Aber er
konnte nichts sehen, wenn er
hinschaute auf die führenden Kreise,
von einer Offenbarung desjenigen,
wovon diese führenden Kreise als von
göttlicher Weltenlenkung, sittlicher
Weltordnung und geschichtlichen
Ideen sprachen. Warum konnte er
nichts sehen? Nun, er war
eingespannt — das ist ja erst in der
letzten Zeit und wahrhaftig nicht
durch die Verdienste der führenden
Kreise etwas besser geworden —, er
war eingespannt in keine sittliche
Weltordnung oder göttliche
Weltordnung, sondern in das Joch der
neueren Wirtschaftsordnung. Und er
sah hin auf dasjenige, was sich als
Geistesleben entwickelte bei den
führenden Klassen. Was empfand er
da? Er empfand das einzige
Verhältnis, das er in Wahrheit hatte
— denn das andere konnte er nicht
haben — zu dieser Kulturanschauung,
zu diesem Kulturgut der leitenden,
führenden Kreise. Was hatte er für
ein Verhältnis dazu? Er produzierte
an demjenigen, was dieses Kulturgut
kostete, er produzierte für andere
Mehrwert, das allein verstand er.
Und was man ihm geben wollte von
diesem Kulturgut so in allerlei
Volksunterhaltungen,
Volkstheatervorstellungen, in
Volkskursen, in künstlerischen
Volksdarbietungen anderer Art, das
war doch nur etwas, wozu er ein
inneres Verhältnis nicht gewinnen
konnte. Denn das kann man nur
gewinnen, wenn man lebendig sozial
in dem entsprechenden Geistesleben
drinnen steht. Aber der Abgrund
zwischen den beiden Klassen hatte
sich aufgetan, und im Grunde
genommen war es eine Unwahrheit,
wenn der Proletarier irgend etwas
empfand in dem, was ihm da als
Kulturgutbrocken zugeworfen worden
ist. Und so kam eines herauf — ich
will es heute nur kurz bezeichnen,
am Montag werde ich etwas mehr
darüber sagen —, eines kam herauf,
was dem Kultureinsichtigen tief ins
Herz schnitt, wenn er, wie
derjenige, der heute vor Ihnen
sprechen darf, teilgenommen hat an
dem proletarischen Leben und
proletarischen Streben. Das kam
herauf, daß innerhalb des
Proletariats sich festsetzte die
seelenverödende Anschauung, daß
alles Geistesleben, Kunst, Religion,
Sitte, Recht, alle Wissenschaft im
Grunde genommen nichts sind als das
Spiegelbild des Wirtschaftslebens.
Unter den einsichtigen Proletariern
konnte man ein Wort immer wieder
hören zur Bezeichnung alles
Geisteslebens, das Wort Ideologie.
Dasjenige, was der Proletarier
empfand, indem er hinschaute auf
Kunst, auf Wissenschaft der neueren
Zeit, auf Religion, Sitte und Recht,
das war für ihn nichts anderes als
etwas, was wie ein Rauch aufsteigt
aus dem einzig wirklichen, dem
materiellen wirtschaftlichen Leben —
Ideologie. Und die Anschauung
entstand, jene Anschauung, die einem
eben tief ins Herz schnitt, jene
Anschauung, welche alles geistige
Leben, den gesamten Inhalt des
menschlichen Geistes als Ideologie
auffaßte. Man kann theoretisch, und
das taten die modernen Proletarier,
namentlich ihre Führer —, man kann
diese Anschauung haben: Alles
Geistesleben ist im Grunde genommen
nur entspringend aus den
unwirklichen menschlichen Gedanken,
die aufsteigen aus den Bedingungen
des Wirtschaftslebens —, man kann
diese Anschauung auch streng
wissenschaftlich beweisen. Oh, was
läßt sich nicht alles streng
wissenschaftlich beweisen! Wir haben
in der neueren Zeit viel davon
gelernt. Selbstverständlich läßt
sich so streng wie nur möglich diese
Anschauung auch wissenschaftlich
beweisen, aber eines läßt sich nicht
mit dieser Anschauung: es läßt sich
nicht mit ihr leben. Und das ist das
große tragische Geschick der neueren
Zeit, daß das Proletariertum ein
letztes großes Vertrauen
entgegengebracht hat der
bürgerlichen Gesellschaftsklasse,
indem es übernommen hat, was in der
neueren Zeit innerhalb der
bürgerlichen Gesellschaftsordnung
aus dem Geistesleben geworden ist.
Das, was da geworden ist, es wurde
übernommen von dem Proletariat, und
es wurde als ein leeres Gewebe von
Gedanken empfunden, wie Rauch,
möchte man sagen, der aufsteigt aus
den wirtschaftlichen Verhältnissen.
Mit dem Geistesleben läßt sich aber
nur leben, wenn man es so erlebt,
daß man durch dasselbe in seiner
tiefsten Seele kräftig getragen
wird. Sonst verödet die Seele, sonst
wird die Seele leer.
Und niemand versteht die furchtbaren
Schäden der neueren Kultur, der
nicht hinweisen kann auf dieses
Unterbewußte, der nicht Einsicht hat
in dieses Unterbewußte, der nicht
weiß, daß gerade unter dieser
scheinbar so leicht zu beweisenden
Lebensauffassung von der Ideologie
des Geisteslebens die Seele veröden
mußte und diese daher aus der
Verödung heraus dazu kam, eben zu
verzweifeln an irgend etwas anderem
im Leben als höchstens an einer
Aufbesserung der äußeren materiellen
Verhältnisse. Das liegt zugrunde
dem, was man bezeichnen muß als die
eigentlichen Geistesforderungen des
modernen Proletariats.
Das ist dasjenige, was nicht anders
gekennzeichnet werden kann als daß
man sagt, die bürgerliche
Gesellschaftsordnung der neueren
Zeit hat an das Proletariat einen
Seeleninhalt, einen Geistesinhalt
überliefert, der Seele und Geist des
Menschen nicht adeln kann, und jetzt
schlägt dieser bürgerlichen
Gesellschaftsordnung das entgegen,
was aus den verödeten Seelen, aus
den leergelassenen Seelen geworden
ist. Man hat sie herbeirufen müssen,
diese Seelen, mit der notwendig zu
verbreitenden Demokratie zur
Teilnahme an der Bildung. Man durfte
und konnte sie nicht ausschließen
und wollte es auch
selbstverständlich nicht. Aber man
hat sie gerufen zu einer Empfindung
von dem modernen Geistesleben, deren
Konsequenz man nicht selber gezogen
hat, weil man sie nicht selber zu
ziehen brauchte. Man lebte, wenn man
Angehöriger der bürgerlichen
Gesellschaftsklasse war, noch in den
Impulsen, die von alten religiösen
Vorstellungen, von alten sittlichen
oder ästhetischen Anschauungen
heraufkamen aus alten Zeiten. Der
Proletarier wurde hingestellt an die
Maschine, wurde eingepfercht in die
Fabrik, in den Kapitalismus. Daraus
erwuchs ihm nichts, was ihm die
große Frage beantworten konnte: Was
bin ich eigentlich wert als Mensch
in der Welt? Er konnte sich nur
allein an das wenden, was die
wissenschaftliche Orientierung in
der neueren Zeit war. Das
Geistesleben wurde ihm zur
Ideologie, zu etwas
Seelenverödendem. Daraus entsprangen
seine bis heute allerdings noch
immer unbestimmten Forderungen. Nur
das Verständnis dieser Tatsache kann
dazu bringen, einen heilsamen Weg in
die Zukunft zu gehen. Die Dinge
liegen viel ernster und auf ganz
anderem Gebiete, als man heute
gewöhnlich glaubt.
Der Proletarier hat nun seinerseits
nach und nach gar wohl gesehen, wie
in der neueren Zeit dasjenige
entsprang, was Geistesleben war — es
würde heute die Zeit nicht
ausreichen, um den Gedanken voll zu
Ende zu führen —, aus der
Wirtschaftsordnung der bürgerlichen
Kreise. Wie die Leute gestellt
waren, wie ihre Existenz und ihre
wirtschaftlichen Verhältnisse waren,
so war auch ihr Geistesleben. Ich
darf gerade, wenn ich diese Dinge
erzähle, vielleicht auf ein
persönliches Erlebnis hinweisen,
denn ich halte dieses persönliche
Erlebnis für außerordentlich
charakteristisch. Ich war lange
Jahre an der von Wilhelm Liebknecht
gegründeten Arbeiterbildungsschule
Lehrer der verschiedensten Zweige
des menschlichen Wissens. Ich war da
auch Lehrer der Redeübungen. Im
Umgang mit den Schülern, die heute
im Parteileben drinnen stehen, die
da und dort auch eine Rolle spielen,
konnte ich viel von dem sehen, was
gerade um die Wende des neunzehnten
und zwanzigsten Jahrhunderts groß
geworden ist. Ich habe mich dazumal,
indem ich auch Geschichte vortrug,
um eines bemüht, ich habe mich
bemüht, meinen Schülern, die es auch
verstanden, klarzumachen, was das
Geistesleben zur Ideologie gemacht
hat, und das ist eben das
Wirtschaftsleben der letzten vier
Jahrhunderte. Und indem der
Proletarier und der proletarische
Theoretiker sich im wesentlichen
beschränkt auf die Beobachtungen des
Lebens in den letzten vier
Jahrhunderten, kommt er dazu, das
ganze Geistesleben als Ideologie
anzusehen. Aber dazu ist es
eigentlich erst in den letzten vier
Jahrhunderten geworden. Unter diesem
Irrtum lebt die proletarische
Weltanschauung, daß sie eine
Tatsache der letzten vier
Jahrhunderte für eine Tatsache der
ganzen menschheitlichen Entwickelung
nimmt. Ich habe immer wieder gesagt:
Für die letzten vier Jahrhunderte
ist das richtig, aber wir stehen
jetzt eben vor der Zeitforderung, an
die Stelle der Ideologie wiederum
wirkliches, die menschliche Seele
tragendes Geistesleben setzen zu
müssen. Nicht in dem Konstatieren
dessen, daß das Geistesleben
Ideologie ist, liegt das Heilsame,
sondern in dem Willen, wieder ein
Geistesleben zu schaffen, das nicht
Ideologie ist. Denn diese Ideologie
ist das Erbgut gerade der
bürgerlichen Gesellschaftsordnung.
Ich wurde dazumal von den
Parteiführern aus der Schule
hinausgedrängt, trotzdem die Schüler
selber für mich waren und mich auch
verstanden hatten. Man konnte sich
nicht so leicht Verständnis mit
denjenigen Ideen verschaffen, die
doch vor allen Dingen die tragenden
Ideen einer sozialen Neugestaltung
sein müssen, wenn man zunächst auf
die soziale Frage als auf eine
Geistesfrage blickt.
Das zweite, was wir sehen als
Lebensgebiet, aus dem sich
heraufentwickelt hat, was in den
proletarischen Forderungen zutage
tritt, das liegt auf dem
Rechtsgebiet, auf demjenigen Gebiet,
welches, wie der Aufruf besagt, das
eigentliche Staatsgebiet sein soll.
Was ist denn eigentlich Recht? Ja,
ich habe mich wahrlich bemüht, durch
Jahrzehnte hindurch, die
verschiedenen Anschauungen der
Menschen gerade über die Ideen des
Rechtes zu durchschauen. Ich muß
gestehen, wenn man lebensgemäß,
wirklichkeitsgemäß, also nicht
theoretisch an das herantritt, was
man unter dem Recht versteht, so
sagt man sich zuletzt: Das Recht ist
etwas, was als ein Ursprüngliches,
als ein Elementares aus jeder
gesunden Menschenbrust kommt. So wie
die Fähigkeit, blau oder rot als
Farbe zu sehen, aus dem gesunden
Auge kommt, und so wie man niemals
jemand, der ein krankes oder blindes
Auge hat, die Vorstellung der blauen
oder roten Farbe beibringen kann, so
kann man niemand das beibringen, was
auf irgendeinem konkreten Gebiete
Recht ist, wenn nicht das
Rechtsbewußtsein, das etwas
Elementares, etwas Ursprüngliches
ist, wie das Farbe-Sehen oder
Ton-Hören etwas Elementares ist, in
ihm lebt. Dieses Rechtsbewußtsein
quillt, ich möchte sagen, aus einer
ganz anderen Ecke des Seelenlebens
hervor als alles, was sonst im
Geistesleben in der Entwickelung der
Menschheit geschaffen wird. Was
sonst im Geistesleben geschaffen
wird, das beruht alles auf Begabung.
Das Rechtsbewußtsein hat im Grunde
genommen mit der Begabung nichts zu
tun. Es ist etwas, was sich aus der
menschlichen Natur elementar
entwickelt, aber nur im Umgange mit
Menschen, so wie man auch die
Sprache nur im Umgang mit Menschen
lernen kann. Dieses
Rechtsbewußtsein, ob es laut und
deutlich spricht, ob es dunkel aus
der menschlichen Seele hervorquillt,
das ist etwas, was die menschliche
Seele in sich ausbilden will. Als
der Proletarier durch die modernen
Bildungsverhältnisse, durch die
Demokratie, teilnahm an dem
allgemeinen Geistes- und
Rechtsleben, Rechtsstaatsleben, da
entstand auch bei ihm die Frage nach
dem Rechte. Er aber fand, indem er
nach dem Rechte fragte — ja, was
fand er? Sehen Sie hinein in seine
Seele, dann finden Sie die Antwort
auf diese Frage. Er fand, wenn er
von seinem Gesichtspunkte aus den
Rechtspunkt beurteilte, nicht
Rechte, sondern Vorrechte, bedingt
durch die Unterschiede der Klassen
der Menschheit. Er fand, daß
dasjenige, was sich als positive
Rechte festgesetzt hatte, eigentlich
nur hervorgegangen war aus
Vorrechten der bevorzugten Klasse,
als Benachteiligung des Rechtes bei
den besitzlosen Klassen. Er fand auf
dem Rechtsboden den Klassenkampf
anstatt der Auslebung des Rechtes.
Das erfüllte ihn mit dem Bewußtsein,
daß er auch nur vorwärts dringen
könne, wenn er ein klassenbewußter
Proletarier ist, wenn er aus dieser
Klasse heraus sich sein Recht suche.
Das führt ihn zu dem zweiten Gliede
seiner Weltanschauung: die
Klassenunterschiede zu überwinden,
damit auf dem Boden, auf dem sich im
Laufe der geschichtlichen
Entwickelung diese
Klassenunterschiede ergeben haben,
die Struktur des Rechtsstaatslebens
entstehen könne.
Das dritte Gebiet, aus dem
hervorsprossen diejenigen
Forderungen, die die proletarischen
Forderungen und zu gleicher Zeit
notwendige Forderungen der Gegenwart
sind, das ist das Wirtschaftsgebiet.
Dieses Wirtschaftsgebiet, wie es
sich so deutlich herausgebildet hat
durch die kapitalistische
Weltordnung und durch die moderne
Technik, wie traf es den
Proletarier? Wie traf diese
Wirtschaftsordnung, dieser
Wirtschaftskreislauf den
Proletarier? Nun, so traf es ihn,
daß er sich völlig eingesponnen sah
in diesem Wirtschaftskreislauf. Die
anderen, sie hatten das
Geistesleben, das er allerdings als
Ideologie ansah, an dem teilzunehmen
für ihn eigentlich eine Lüge war,
weil er nicht in dem sozialen
Zusammenhang stand, aus dem es
entsprungen war. Die bürgerlichen
Kreise, sie hatten ihre besonderen
Vorrechte und Kulturgüter, und sie
hatten ein Wirtschaftsleben, das
nebenher ging. Für sie war das Leben
dreigeteilt, wenn sie es auch
zusammenfaßten in den Einheitsstaat.
Er aber, der Proletarier, er fühlte
sich mit seiner ganzen
Persönlichkeit eingespannt in dieses
Wirtschaftsleben. Wieso? Darauf
bekommt man wiederum eine Antwort,
wenn man hinschaut auf die
Empfindungen — überall muß man, wenn
man diese Dinge verstehen will, auf
das reale Leben hinschauen die sich
in der modernen Proletarierseele im
Laufe der letzten sechs bis sieben
Jahrzehnte immer heftiger
entwickelten. Ebenso wie dem
Proletarier klar wurde, daß er von
dem Geistesleben nichts hat, daß er
keine anderen Beziehungen dazu hat,
als daß er den Mehrwert dafür
produzieren darf, so bekam er von
dem neuen Wirtschaftsleben
selbstverständlich die Empfindung,
daß in diesem Wirtschaftsleben etwas
darinnen ist, was nicht darin sein
darf, wenn er als Proletarier eine
menschenwürdige Antwort gerade auf
diese Frage bekommen will: Was ist
das menschliche Leben wert im
menschlichen Weltzusammenhang?
Im wesentlichen bewegt sich im
Wirtschaftslebenskreislauf
eigentlich nur das, was mit Ware
oder menschlicher Leistung
bezeichnet werden darf.
Warenproduktion, Warenzirkulation,
Warenverbrauch, das ist im Grunde
genommen das Wirtschaftsleben. Für
die leitenden, führenden Kreise war
es auch so, für den Proletarier aber
war es anders. Eingesponnen war in
diesem Wirtschaftskreislauf seine
Arbeitskraft. Ebenso, wie man Waren
kaufte auf dem Warenmarkte, so
kaufte man die menschliche
Arbeitskraft dem Proletarier ab. Wie
die Ware ihren Preis hatte, so hatte
die menschliche Arbeitskraft in Form
des Lohnes ihren Preis auf dem
Arbeitsmarkte. Das ist wiederum
etwas, was an die unbewußten
Empfindungen der Proletarierseele
rührte, wieder etwas, was gar nicht
notwendigerweise zur voll bewußten
Klarheit zu kommen brauchte, was
aber gerade in elementarer Weise in
den großen, bedeutenden, laut
sprechenden Tatsachen der Gegenwart
sich auslebte.
Zum Tiefsten der Proletarierseele
sprach es daher, als Karl Marx die
Worte anklingen ließ von der «Ware
Arbeitskraft». Im Grunde genommen
stand der Proletarier rückschauend
in der geschichtlichen Entwickelung
der Menschheit drinnen, indem er
diese Worte von der Ware
Arbeitskraft in seinem Sinne
verstand. Im Altertum brauchte die
Wirtschaftskultur Sklaven. Der ganze
Mensch wurde verkauft wie eine Ware
oder wie ein Tier. Nachher kam in
einer anderen Wirtschaftsordnung die
Leibeigenschaft. Weniger schon wurde
verkauft vom Menschen, aber immerhin
noch viel. Nun kam die neuere Zeit
herauf, welche, damit sie sich
kapitalistisch ausgestalten konnte,
die breite Masse des Proletariats zu
einer gewissen Schulbildung
herbeirufen mußte, welche
kultivieren mußte in einer gewissen
Weise die Demokratie. Und nicht zur
rechten Zeit wurde verstanden,
dasjenige zu sehen, was als Keim für
die Zukunft im Schoße der Gegenwart
ruht. Nicht zur rechten Zeit wurde
beobachtet, wie es notwendig ist,
den Kauf und Verkauf der
menschlichen Arbeitskraft
herauszureißen aus dem
Wirtschaftskreislauf. Als eine
Fortsetzung des alten Sklaventums
empfand der moderne Proletarier die
Tatsache, daß er seine Arbeitskraft
auf dem Arbeitsmarkte verkaufen
mußte nach Angebot und Nachfrage,
wie man Ware kauft und verkauft. So
fühlte er sich in den
Wirtschaftsprozeß eingesponnen,
fühlte sich nicht aus diesem
herausragend, wie die anderen
Schichten der Bevölkerung. Er fühlte
sich ganz in ihn hineingestellt.
Denn muß man seine Arbeitskraft
verkaufen, so verkauft man doch den
ganzen Menschen, denn man muß ja den
ganzen Menschen dahin tragen, wo man
die Arbeitskraft verkauft. Die Zeit
war gekommen, wo man hätte einsehen
sollen, daß die menschliche
Arbeitskraft so eingegliedert werden
mußte in den sozialen Organismus,
daß sie nicht Ware ist, wo das alte
Lohnverhältnis nicht weiter bestehen
durfte. Das hat man übersehen. Das
ist die Tragik der bürgerlichen
Lebensanschauung, daß überall der
richtige Zeitpunkt verpaßt worden
ist, daß verpaßt worden ist, was
notwendig war im Laufe der modernen
kapitalistischen und demokratischen
Entwickelung. Das ist dasjenige, was
schließlich, nicht von unten aus dem
Proletariat herauf, sondern aus dem
Nichtverstehen der Zeit, aus dem
Schoße des Bürgertums, das
gegenwärtige Chaos im Grunde
genommen hervorgerufen hat. «Meine
Schuld, meine große Schuld», sollten
sich die leitenden Kreise gar
oftmals sagen, dann würde aus dieser
Empfindung heraus das deutliche
Gefühl fließen von dem, was
eigentlich zu geschehen hat. Damit
ist das gekennzeichnet, was
heraufgeführt hat diese Gegenwart,
das, was jetzt aus dem Abgrund
heraufbrandet als eine dreifache
Forderung, als eine
Geistesforderung, eine
Rechtsforderung, eine
Wirtschaftsforderung. Und nicht darf
weitergebaut werden auf den Irrtum,
daß aus der Wirtschaftsordnung alles
Heil kommen könne. Denn das ist
gerade das Schlimme, das Schädliche,
daß der moderne Proletarier ganz in
die Wirtschaftsordnung hinein
versklavt worden ist. Heraus muß er
aus der Wirtschaftsordnung!
Ich konnte nur eine Skizze geben
desjenigen, was sich geschichtlich
entwickelt hat. Wer diese Dinge, wie
sie sich ergeben haben im Laufe der
neueren Zeit, mit einem einsichtigen
Blick verfolgt, wer den guten Willen
und die innere Aufrichtigkeit und
Ehrlichkeit hat, über alle
nationalökonomischen,
geschichtlichen und sonstigen
Urteile der Gegenwart hin auf das
Wirkliche zu sehen, der kommt gerade
aus dem, was so in der Zeit sich
entwickelt hat, einzig und allein
durch die Beobachtung der
Verhältnisse namentlich der letzten
drei bis vier Jahrzehnte, auf die
Notwendigkeit dieser Dreigliederung,
von der der Aufruf spricht.
Der Proletarier hat in bezug auf das
Geistesleben nur gesehen, daß dieses
von dem Wirtschaftsleben abhängig
ist. Er hat sich daraus die
Vorstellung gebildet, daß alles
Geistesleben von dem
Wirtschaftsleben abhängig sein
müsse. Er konnte nicht übersehen,
daß dieses Geistesleben durch seine
innere Schwäche, durch die Tatsache,
daß es nicht mehr die Stoßkraft der
alten Weltanschauungen hatte, sich
selbst verurteilt hat, ein Anhängsel
des Wirtschaftslebens zu sein. So
kam er zu seiner Anschauung von der
Ideologie. Der Proletarier hatte
etwas anderes weniger beachtet, was
aber aus dem angeführten Grunde auch
auf seiten der Bürgerlichen
ungesehen geblieben ist, wie das
Geistesleben auch in Abhängigkeit
gekommen ist von dem Staatsleben.
Ich will sogar die historische
Berechtigung dieser Abhängigkeit in
der neueren Zeit als etwas
Notwendiges ansehen. Aber auch das
ist notwendig, den richtigen
Zeitpunkt in Betracht zu ziehen, in
dem dieses Geistesleben emanzipiert
werden muß, nicht nur von dem
Wirtschaftsleben, sondern auch von
dem Staatsleben. Im Laufe der
letzten vier Jahrhunderte ist das
Geistesleben der zivilisierten Welt
immer abhängiger geworden von dem
Staatsleben. Man hat dies geradezu
als einen Fortschritt der neueren
Zeit angesehen. Gewiß, das war
notwendig, um das Geistesleben
herauszuheben aus den Fesseln der
Kirche; jetzt aber ist dies nicht
mehr notwendig. Man hat es als
Fortschritt angesehen, das
Geistesleben ganz unter die Fittiche
des Staatslebens zu stellen. Wie
konnte man spotten über das
Mittelalter, das wir wahrhaftig
nicht wieder heraufführen wollen,
wie konnte man darüber spotten, wie
damals die Philosophie, das heißt
für das Mittelalter die Wissenschaft
überhaupt, die Schleppe nachgetragen
habe der Theologie. Nun, dazu ist es
ja gekommen, daß wenigstens nicht
überall die moderne Wissenschaft die
Schleppe nachträgt der Theologie.
Aber zu etwas anderem ist die
Wissenschaft gekommen, ist das
Geistesleben gekommen: zu der
Abhängigkeit dieses Geisteslebens
von den Bedürfnissen des
Staatslebens, das eingerichtet wurde
nach und nach -- das hat
insbesondere die
Weltkriegskatastrophe gezeigt — ganz
nach den Bedürfnissen des modernen
Wirtschaftslebens, die nicht
allgemein menschliche Bedürfnisse
waren. Gerade die Kriegskatastrophe
hat uns das in Deutschland an
einzelnen Erscheinungen sehr zum
Bewußtsein gebracht, ich möchte
sagen symptomatisch. Gewiß, ich
könnte das Symptom verhundertfachen,
ja vertausendfachen, aber Sie werden
mich verstehen, wenn ich hinweise
auf dasjenige, was aus einem
gewissen Gelehrtentum hervorgegangen
ist gerade während der Kriegszeit,
die ja alles zum Extrem brachte. Die
Sache war aber schon immer da. Ein
sehr bedeutender Naturforscher der
jüngsten Vergangenheit, vor dem ich
als Naturforscher selbstverständlich
den allergrößten Respekt habe, hat
ein Wort gesprochen, das ganz
besonders bezeichnend ist für die
Abhängigkeit der Wissenschaft vom
modernen Staate, er hat ein Wort
gesprochen als Generalsekretär der
Berliner Akademie der
Wissenschaften, mit dem er diese
Akademie der Wissenschaften nannte
«Die wissenschaftliche Schutztruppe
der Hohenzollern». Nun, man braucht
nicht überall gerade so weit zu
gehen. Mit Bezug auf Mathematik und
Chemie ist die entsprechende
Tatsache sehr kaschiert, doch auch
da ist sie vorhanden. Aber gehen Sie
hinauf in diejenigen Gebiete, die
eine große Lebensfrage der
Weltanschauung berühren, auf das
Geschichtsgebiet, da ist in der
neueren Zeit das Geistesleben
wahrhaftig nichts anderes geworden
als die wissenschaftliche
Schutzmacht für den modernen Staat.
Das Geistesleben aber kann man nicht
in seinem inneren Wesen kultivieren
dadurch, daß man Gesetze gibt über
Lehrfreiheit, über freie
Wissenschaft und freie Lehre.
Gesetze haben auf das Geistesleben
gar keinen Einfluß, denn das
Geistesleben ruht auf den
elementaren menschlichen Begabungen.
Und wer das offizielle Geistesleben
der neueren Zeit kennt, der weiß,
wenn das auch paradox klingt — ich
sage es nicht einmal gerne, denn ich
habe mich mit einem gewissen
Widerwillen zu dieser Überzeugung
durchringen müssen —, daß dieses
moderne offizielle Geistesleben nach
und nach entwickelt hat einen
gewissen Haß auf die Begabungen und
eine gewisse Vorliebe für Produktion
des Durchschnittlichen in der
menschlichen Natur. Alles
Geistesleben aber muß auf den
ursprünglichen menschlichen
Begabungen beruhen.
Wer hineinsieht in den Zusammenhang
der menschlichen und individuellen
Begabungen mit der sozialen
menschlichen Gesellschaftsordnung,
der weiß, daß das Geistesleben sich
in Wirklichkeit nur beweisen kann,
wenn es genötigt ist, aus seinem
eigenen Wesen heraus diese
Wirklichkeit zu beweisen, wenn es
auf sich selbst gestellt ist von der
niedersten Schule an bis hinauf zu
den Hochschulen, von dem, was heute
geradezu als Anhängsel des Staates
empfunden wird bis zur freien
Gestaltung des Künstlerischen und so
weiter. Die Sozialdemokratie hat
bisher nur Gelegenheit gefunden, aus
Empfindungen heraus, die vielleicht
verkehrt sind, das soll hier nicht
taxiert werden, die Forderung
aufzustellen: Religion muß
Privatsache sein. In einer ähnlichen
Weise muß alles Geistesleben
gegenüber der Staats- und
Wirtschaftsordnung Privatsache
werden, wenn es seine eigene
Wirklichkeit fortwährend beweisen
will. Diese Wirklichkeit kann nur
bewiesen werden, wenn dieses
Geistesleben auf sich selbst
gestellt ist. Dieses Geistesleben,
wenn es auf sich selbst gestellt
wird, wird ferner nicht mehr jenen
Unfug treiben, den es getrieben hat,
indem es sich hineingenistet hat zum
Beispiel in die Rechtsordnung des
Staates. Man wird das Ungeheuerliche
einsehen müssen, das darin besteht,
daß in ein Staatsparlament, wie es
der Deutsche Reichstag war, eine
bloß auf geistigen Untergründen —
man mag über sie denken dem Inhalt
nach, wie man will — basierte Partei
wie das Zentrum, sich
hineingeschlichen hat, da hinein, wo
nur Menschenrechte formuliert werden
sollten und dergleichen. In dem
Augenblick, wo in das Staatsleben
eine solche Partei hineinkommt, wird
dieses Staatsleben unbedingt von der
einen Seite, von der geistigen Seite
her, getrübt. Denn im Staatsleben
kann nur das gedeihen, worin alle
Menschen gleich sind, so wie sie bis
zu einem gewissen Grade in der
Sprache gleich sind. Innerhalb des
Staatslebens kann nur das gedeihen,
was nicht auf besonderer
menschlicher Begabung beruht,
sondern was von Mensch zu Mensch aus
dem ursprünglichen Rechtsbewußtsein
heraus ausgemacht wird. Es entsteht
sowohl aus dem Durchschauen des
Geisteslebens wie aus dem
Durchschauen der Zustände, die in
der neueren Zeit entstanden sind aus
der Verquickung des Geisteslebens
mit dem Staate, die Forderung, das
Geistesleben als eigene Organisation
völlig abzutrennen und auf sich
selbst zu stellen. Man braucht nicht
zu befürchten, was besonders auf
sozialistischer Seite gefürchtet
werden wird, daß zum Beispiel die
Einheitsschule, die von dieser Seite
gefordert wird, dadurch gefährdet
werden könnte, daß schon die
niederste Schule auf die eigene
Grundlage des Geisteslebens, in eine
selbständige geistige Verwaltung,
gestellt wird. Die Bedingungen des
sozialen Lebens werden so sein in
der Zukunft, daß nicht Sonderschulen
für Stände und Klassen werden
entstehen können. Gerade wenn der
niederste Lehrer nicht Staatsdiener
ist, sondern nur von einer geistigen
Verwaltung abhängig ist, dann wird
daraus nichts anderes entstehen
können als die Einheitsschule. Denn
wodurch sind die Stände entstanden?
Gerade dadurch, daß verquickt wurde
das Geistesleben mit dem
Staatsleben.
Auf der anderen Seite muß losgelöst
werden von dem Staatsleben das
Wirtschaftsleben. Indem man eine
solche Forderung erhebt, steht man
erst recht tief im praktischen Leben
drinnen. Denn im Grunde genommen
kann man sagen, das Wirtschaftsleben
hat, indem es sich in der neueren
Zeit entwickelt hat, etwas so
eigenmächtig Zwingendes, daß es
hinweggeschritten ist über die
veralteten Staats- und sonstigen
Vorstellungen. Darüber machen sich
allerdings die Menschen heute noch
nicht viel Begriffe, weil sie gerade
auf das nicht hinschauen, was die
notwendigen Forderungen der neueren
Zeit sind. Lassen Sie mich Ihnen ein
konkretes Beispiel vorführen, ein
Beispiel, das aber verhundertfacht
werden könnte, und das zeigt, wie
sich das Wirtschaftsleben in sich
emanzipiert hat von den anderen
Gebieten, von dem Geistesleben und
dem Rechtsleben, in der modernen
menschlichen Entwickelung. Ich will
hinweisen auf die notwendige
Gewinnung von Roheisen im Beginn der
sechziger Jahre des neunzehnten
Jahrhunderts. Da brauchte man für
die deutsche Eisenindustrie ungefähr
799 000 Tonnen Roheisen, die von
etwas mehr als 20 000 Arbeitern
zutage gefördert wurden. In der
verhältnismäßig kurzen Zeit bis zum
Ende der achtziger Jahre brauchte
man für die deutsche Eisenindustrie
gegenüber den früheren 799 000
Tonnen Roheisen schon 4 500 000
Tonnen Roheisen. Diese 4 500 000
Tonnen Roheisen wurden ungefähr — es
ist nur ein ganz geringer
Unterschied — von derselben Anzahl,
von 20 000 Arbeitern zutage
gefördert. Was heißt das? Das heißt,
daß unbeschadet alles desjenigen,
was sonst in der
Menschheitsentwickelung vorgegangen
ist, unbeschadet dessen, was sich
abgespielt hat in der
menschheitlichen Entwickelung, mit
20 000 Menschen rein durch
technische Verbesserungen, durch
technische Ausgestaltungen Ende der
achtziger Jahre ungefähr fünfmal
mehr Eisen gefördert wurde als in
den sechziger Jahren. Das heißt,
das, was dem
Technisch-Wirtschaftlichen angehört,
das hat sich selbständig gemacht,
das hat sich herausgehoben aus der
übrigen menschheitlichen
Entwickelung. Aber man war nicht
aufmerksam darauf, man hat es gar
nicht gesehen — und dieses Beispiel
könnte verhundertfacht werden —, wie
das Wirtschaftsleben sich
emanzipierte. Nirgends ist gefolgt
dasjenige, was Menschen getan haben
auf dem wirtschaftlichen Gebiete
selber, dem Fortschritte, der
innerhalb des Wirtschaftslebens
durch die Technik geschehen war. --
Man verkenne nicht die Meinung des
hier Ausgeführten. Diese Meinung
ist, daß wohl die Technik
fortgeschritten ist, daß aber nicht
auch eine Idee dafür vorhanden war,
den technischen Fortschritt von
einem entsprechenden sozialen
Fortschritt begleitet sein zu
lassen. — Derjenige, der Tatsachen
zu beobachten versteht, der weiß,
daß dieses moderne Wirtschaftsleben
sich emanzipiert hat, und daß, wenn
man dieses Emanzipieren vom
Staatsleben fordert, man nichts
anderes fordert, als daß die
Menschen das zugestehen und solche
Einrichtungen treffen sollen, wie
sie sich von selbst ausgestaltet
haben. So folgt noch aus manchem
Beispiel, das nicht ich oder andere
erdenken, das in den Tatsachen
selbst lebt, die Notwendigkeit der
Emanzipation des Wirtschaftslebens.
Es ist das, was die Tatsachen
fordern. Was wird aber die Folge
sein?
Nun, eine Grundforderung, eine
Fundamentalforderung des modernen
Lebens kann nur erfüllt werden durch
die Abgliederung des
Wirtschaftslebens von dem
Staatsleben. In entgegengesetztem
Sinne als mancher sozialistische
Denker der neueren Zeit denkt, muß
hier die Entwickelung vorschreiten.
Während mancher sozialistische
Denker denkt, daß das
Wirtschaftsleben sich entwickeln muß
wie in einer großen Genossenschaft,
daß es umfassen muß auch das
Geistesleben und Staatsleben, muß
gerade das Wirtschaftsleben sich
absondern und nur verlaufen in dem
Kreislauf Warenproduktion,
Warenzirkulation, Warenkonsum. Das
ist es aber, was allein zu einer
Befriedigung notwendiger
Lebensforderungen der Gegenwart
führen kann.
Sehen Sie, das Wirtschaftsleben
grenzt auf der einen Seite an die
Naturbedingungen. Die
Naturbedingungen können wir nur bis
zu einem gewissen Grade meistern. Ob
eine Gegend fruchtbar ist, ob der
Boden Rohstoffe für die Industrie
enthält, ob fruchtbare oder
unfruchtbare Jahre da sind, das sind
Naturbedingungen; die liegen dem
Wirtschaftsleben zugrunde. Dieses
baut sich als auf eine Unterlage von
der einen Seite her darauf auf. Von
der anderen Seite her muß es sich in
Zukunft auf etwas anderem aufbauen,
was ebensowenig innerhalb des
Wirtschaftslebens geregelt werden
kann wie die Naturkraft im Boden.
Über die Naturkräfte kann man ja
keine Verordnungen machen. Auf der
anderen Seite muß das
Wirtschaftsleben angrenzen an das
Rechtsleben des Staates. So wie also
das Wirtschaftsleben auf der einen
Seite an die Naturbedingungen
angrenzt, so muß es angrenzen auf
der anderen Seite an das Rechtsleben
des Staates. Dazu gehören auch die
Besitzverhältnisse, gehören die
Arbeitsverhältnisse, das
Arbeitsrecht. Heute steht die Sache
so, daß der Arbeiter noch immer
trotz des Arbeitsvertrages in den
Kreislauf des Wirtschaftslebens mit
seiner Arbeitskraft eingespannt ist.
Diese Arbeitskraft muß heraus aus
dem Kreislauf des Wirtschaftslebens,
trotz der Angst Walther Rathenaus.
Und zwar so muß sie heraus, daß auf
dem Rechtsboden des Staates, der
völlig unabhängig ist vom
Wirtschaftsleben, Maß, Zeit, Art der
Arbeit aus rein demokratischen
Rechtsverhältnissen heraus geordnet
werden. Der Arbeiter wird dann,
bevor er in das Wirtschaftsleben
eintritt, aus der demokratischen
Staatsordnung heraus Maß, Zeit und
Art seiner Arbeit selbst mitbestimmt
haben. Wie dieses Maß, diese Art,
dieser Charakter der Arbeitskraft
bestimmt ist, das wird zugrunde
liegen dem Wirtschaftsleben von der
einen Seite, wie ihm die
Naturbedingungen zugrunde liegen von
der anderen Seite. Nichts wird im
Wirtschaftsleben imstande sein, den
Grundcharakter dieses
Wirtschaftslebens auszudehnen auf
die menschliche Arbeitskraft. Der
Grundcharakter des Wirtschaftslebens
ist, Ware zu erzeugen, um Ware zu
verbrauchen. Das ist das einzig
Gesunde des Wirtschaftslebens. Und
das Wirtschaftsleben hat gerade das
innere Wesen, daß dasjenige, was in
seinem Kreislauf eingespannt ist,
bis zum letzten Ende verbraucht
werden muß. Wird die menschliche
Arbeitskraft eingespannt in den
Wirtschaftsprozeß, dann wird sie
verbraucht. Menschliche Arbeitskraft
darf aber nicht restlos verbraucht
werden, darf daher nicht Ware sein.
Sie muß auf dem Boden des vom
Wirtschaftsleben unabhängigen
Rechtslebens des Staates bestimmt
werden, wie unten im Boden durch die
vom Wirtschaftskreislauf
unabhängigen Naturkräfte eine
Grundlage für dieses
Wirtschaftsleben geschaffen ist.
Bevor der Arbeiter anfängt zu
arbeiten, hat er aus dem Rechtsleben
heraus Art und Maß und Zeit seiner
Arbeit bestimmt.
Ich kenne alle Einwände, die gegen
das Gesagte gemacht werden können.
Eines wird man einwenden können vor
allem. Als eine notwendige
Konsequenz dieser Anschauung ergibt
sich ja doch, wird man sagen können,
daß dasjenige, was man
Nationalwohlstand nennt, in
Abhängigkeit kommt von dem, was
Arbeitsrecht ist. Ja, das wird auch
geschehen, aber das wird eine
gesunde Abhängigkeit sein. Das wird
eine solche Abhängigkeit sein, die
nicht fragt nach Produzieren und
Produzieren und immer wieder
Produzieren, sondern die fragt: Wie
erhält sich der Mensch, der in den
Wirtschaftsprozeß eingreifen muß, an
Leib und Seele gesund trotz dem
Wirtschaftsprozeß? Wie wird ihm
neben dem Verbrauch der Arbeitskraft
gesichert das Vorhandensein der
Arbeitsruhe, damit er teilnehmen
kann an dem allgemeinen
Geistesleben, das ein allgemein
menschliches Geistesleben werden
muß, nicht ein Klassengeistesleben?
Dazu braucht er die Arbeitsruhe. Und
nur dann, wenn so viel soziales
Bewußtsein entsteht, daß die
Arbeitsruhe auch die rein
menschlichen Bedürfnisse des
Proletariats befriedigt, wenn
eingesehen wird, daß diese
Arbeitsruhe ebenso zum Arbeiten, zum
sozialen Leben gehört wie die
Arbeitskraft, dann kommen wir aus
den Wirren und aus dem Chaos der
Gegenwart heraus. Es ist schon
notwendig, daß diejenigen, für die
das Angedeutete das Beißen in einen
sauren Apfel ist, doch darein
beißen. Sonst werden sie auf ganz
andere Weise gewahr werden, was die
modernen Forderungen bedeuten, die
nicht aus Menschenseelen allein
entspringen oder aus menschlichen
Köpfen, sondern aus dem
geschichtlichen Werden der
Menschheit selber. Dann, wenn diese
Forderung bezüglich des
Arbeitsrechtes erfüllt wird, dann
wird jegliche Preisbildung in
gesunder Weise abhängig sein von dem
Arbeitsrechte und nicht umgekehrt,
wie es heute trotz mancher
Arbeiterschutzgesetzgebung noch ist,
wird der Lohn, das heißt, der Preis
der menschlichen Arbeitskraft, von
den sonstigen Verhältnissen des
Wirtschaftskreislaufes abhängen. Der
Mensch wird bestimmend werden für
dasjenige, was im Wirtschaftsleben
da sein kann. Allerdings wird man
nach einer gewissen Richtung hin
ebenso wie der Natur gegenüber, der
man durch technische Einrichtungen
nur in beschränktem Maße beikommt,
vernünftig sein müssen in der
Bestimmung des Arbeitsrechtes und
der Besitzverhältnisse. Aber im
ganzen muß das Wirtschaftsleben
eingespannt sein zwischen dem
Rechtsleben und den
Naturbedingungen.
Dieses Wirtschaftsleben selber, es
muß aufgebaut werden auf den rein
wirtschaftlichen Kräften, auf
Assoziationen, die zum Teil aus den
Berufsständen heraus sich bilden
werden, aber namentlich aus der
Harmonie von Konsumtion und
Produktion.
Ich kann heute aus
Mangel an Zeit nicht eingehen auf
die Ursachen der großen
Wirtschaftskrisen, namentlich nicht
darauf, wie sie zuletzt
hineingeführt haben in die große
Katastrophe, Bagdadbahn und
dergleichen, aber notwendig ist
doch, zu betrachten — und man kann
es konkret zeigen —, wie diese Dinge
eigentlich gedacht werden müssen.
Sehen Sie, ein gesundes
Wirtschaftsleben kann sich nur
ergeben, wenn die
Konsumtionsverhältnisse als das
Ausschlaggebende betrachtet werden,
nicht die Produktionsverhältnisse.
Nun darf ich vielleicht etwas
anführen, was als Versuch einmal
unternommen worden ist, was nur
deshalb nicht gelungen ist, weil
eben innerhalb der ganzen alten
Wirtschaftsordnung solch ein
einzelner Versuch scheitern muß. Er
kann erst gelingen, wenn in
radikaler Weise die
Wirtschaftsordnung emanzipiert ist
von dem anderen Leben. In einer
Gesellschaft, die ja die meisten von
Ihnen nicht sehr lieben, weil sie
viel verleumdet worden ist,
versuchten wir, bevor die
Kriegskatastrophe herankam, auf
einem kleinen Gebiete, auf dem
Gebiete der Brotproduktion, einiges
von dem zu bewerkstelligen, was
ausgebaut, natürlich unermeßlich
ausgebaut, Wirtschaftsordnung der
Zukunft werden muß. Wir waren eine
Gesellschaft, wir konnten
Konsumenten für Brot zur Verfügung
stellen. Die Konsumenten waren
zuerst da, und es handelte sich
darum, daß nach dem Bedarf der
Konsumtion produziert wurde. Aus
verschiedenen Gründen ist die Sache
gescheitert, besonders aber während
der Kriegskatastrophe, wo solche
Dinge nicht möglich waren. Nehmen
Sie aber ein anderes Beispiel, das
Ihnen vielleicht sonderbar
erscheinen wird, weil es gegenüber
dem «Idealismus» der heutigen Zeit
in ungerechtfertigter Weise für
viele — die Idealisten des
Materialismus sind ja sonderbare
Leute — das Geistesleben mit dem
Wirtschaftsleben verquickt. In
derselben Gesellschaft, die, wie
gesagt, viele von Ihnen nicht lieben
werden, versuchte ich auch immer das
wirtschaftliche Element der
geistigen Produktion auf eine
gesunde Basis zu stellen. Bedenken
Sie nur einmal, auf welcher
ungesunden Basis, wirtschaftlich
gedacht, die heutige geistige
Produktion vielfach steht. Sie ist
in dieser Beziehung wahrhaftig
mustergültig für das, was auch auf
den breitesten Gebieten unseres
Wirtschaftslebens nicht herrschen
sollte. Der oder jener — nun, wer
ist denn heute nicht Schriftsteller?
— schreibt ein Buch oder Bücher.
Solch ein Buch wird in der Auflage
von tausend Exemplaren gedruckt. Nun
gibt es heute wahrhaftig recht viele
Bücher, die in solcher Auflage
gedruckt werden, von denen aber etwa
fünfzig verkauft werden, die anderen
werden makuliert. Was ist da
eigentlich geschehen, wenn 950
Bücher makuliert werden? Da haben
soundso viele Setzer, soundso viele
Buchbinder unproduktiv gearbeitet,
es wurde Arbeit geleistet, zu der
nicht das geringste Bedürfnis
vorlag. Das geschieht auf dem
geistigen Gebiet in bezug auf das
Wirtschaftsleben, in bezug auf das
Materielle. Ich glaubte, daß das
Gesunde dieses sei: daß
selbstverständlich zuerst die
Bedürfnisse geschaffen werden
müssen. Und innerhalb dieser
Gesellschaft, die mit Recht oder mit
Unrecht viele von Ihnen nicht
lieben, ist die Notwendigkeit
eingetreten, eine solche
Buchhandlung zu begründen, wo ein
Buch nur dann erscheint, wenn man
sicher ist, daß es Abnehmer findet,
wo nur so viel Exemplare produziert
werden, als Bedürfnis da ist, so daß
nicht menschliche Arbeit von Setzern
und Buchbindern in das Nichts
zersplittert wird, sondern wo das,
was geschaffen wird, den
menschlichen Bedürfnissen, die man
meinetwillen unrecht finden mag,
angepaßt ist. Und das ist es, was zu
geschehen hat, daß die Produktion
den Bedürfnissen angepaßt werden
muß. Das kann aber nur geschehen,
wenn auf Grundlage von Assoziationen
in der geschilderten Art das
Wirtschaftsleben aufgebaut wird.
Seit dem
achtzehnten Jahrhundert tönt herein
in das moderne soziale Leben die
dreifache Devise: Freiheit,
Gleichheit, Brüderlichkeit. Wem
tönten diese drei Worte nicht so in
das menschliche Herz hinein, daß er
weiß, mit ihnen ist Großes gesagt.
Aber es hat gescheite Leute im Laufe
des neunzehnten Jahrhunderts
gegeben, die bewiesen haben, diese
drei menschlichen Impulse
widersprechen sich. Sie
widersprechen sich auch wirklich.
Drei teure menschliche Devisen
widersprechen sich. Warum denn? Weil
sie entstanden sind in einer Zeit,
in der man, soweit diese Devisen in
Betracht kommen, richtige
menschliche Impulse empfand, aber in
der man noch hypnotisiert war vom
Einheitsstaat. Man konnte noch nicht
durchschauen, daß nur in der
Dreigliederung in einen geistigen
Organismus, einen
Wirtschaftsorganismus, einen
Staatsorganismus das Heil der
Zukunft liegen kann. Und so glaubte
man in einem Einheitsstaat Freiheit,
Gleichheit und Brüderlichkeit
verwirklichen zu können. Da
widersprechen sie sich. Gliedern Sie
den gesunden sozialen Organismus in
seine drei naturgemäßen Glieder,
dann haben Sie die Lösung für
dasjenige, woran die Menschenseele
brütet seit mehr als einem
Jahrhundert: Freiheit ist der
Grundimpuls des geistigen Lebens, wo
auf die Freiheit der individuellen
menschlichen Fähigkeiten gebaut
werden muß. Gleichheit ist der
Grundimpuls des Staats- und
Rechtslebens, wo alles hervorgehen
muß aus dem Bewußtsein der
Gleichheit der menschlichen Rechte.
Brüderlichkeit ist das, was auf dem
wirtschaftlichen Lebensgebiet
herrschen muß im großen Stile; aus
den Assoziationen wird diese
Brüderlichkeit sich entwickeln.
Einen Sinn bekommen plötzlich diese
drei Worte, einen ungeahnten Sinn,
wenn man das Vorurteil von dem
Einheitsstaat fallen läßt und sich
durchringt zu der Überzeugung von
der Notwendigkeit der
Dreigliederung.
Alle diese Dinge kann ich ja nur
andeuten, und ich kann verstehen,
wenn heute noch viele sagen: diese
Dinge erscheinen mir unverständlich.
Ich habe mich immer wieder bemüht,
in dem Aufrufe den Grund des
eigentlichen Nichtverstehens zu
suchen. Und viele waren unter denen,
die da sagten, daß sie ihn
unverständlich finden, bei denen ich
zum Beispiel nicht recht verstehen
kann, wie sie dann rechtfertigen
wollen, was sie alles verstanden
haben, wenn es ihnen zu verstehen
befohlen worden ist in den letzten
viereinhalb Jahren. Da haben die
Leute manches verstanden, was ich
wahrhaftig nicht verstanden habe.
Aber mit diesem Aufruf dringt etwas
an die Menschenseele, das sie
verstehen soll aus ihrer freiesten
innersten Entschließung heraus. Dazu
bedarf es allerdings der inneren
Kraft der Seele. Aber dieser inneren
Kraft der Seele wird es bedürfen,
wenn wir herauskommen wollen aus dem
Chaos und den Wirren dieser Zeit.
Der Aufruf war zunächst versucht
worden mitten in der furchtbaren
Zeit drinnen, in der wir standen,
denn er war zuerst gedacht — jetzt
sind wir ja in ein anderes Stadium
eingetreten — als Grundlage für eine
solche auswärtige Politik, von der
ich annehmen konnte, daß bei einer
gewissen Belebung der Ideen dieses
Aufrufes, trotzdem sie nur scheinen
wie innerpolitische Ideen, es
möglich gewesen wäre, daß sie
hineingetönt hätten in den Donner
der Kanonen in den letzten Jahren.
Dann wäre von Mitteleuropa etwas
ausgeflossen, wovon man hätte
glauben können, es hätte so in die
Welt hinausgetönt, daß es gewachsen
gewesen wäre den sogenannten
Vierzehn Punkten Woodrow Wilsons.
Diesen vierzehn Punkten, die
wahrhaftig in einem ganz anderen als
im mitteleuropäischen Interesse
gefaßt sind, hätte das
mitteleuropäische Interesse
entgegengestellt werden müssen. Dann
wäre eine Möglichkeit gewesen, von
Verständigung zu sprechen, während
alles andere Verständigungsgerede
hohl war. Das ist es, was zuerst
versucht worden ist da, wo es hätte
Wirkung haben können. Aber man
predigte tauben Ohren. Diejenigen
Leute, die dazumal noch Einfluß
hatten, diejenigen, die die
Nachfolger derer waren, die von den
«Fortschritten der allgemeinen
Entspannung» vor dem Hinmorden von
zehn bis zwölf Millionen Menschen
gesprochen haben, ihnen wurde
gesagt: Sie haben die Wahl, entweder
jetzt Vernunft anzunehmen oder etwas
Verderbliches zu erwarten.
Dasjenige, was in diesem Aufrufe
steht, so sprach ich im Jahre 1917
in einem entscheidenden Augenblick,
das ist nicht der Einfall eines
Menschen, das ist aus
hingebungsvollem Beobachten der
Entwickelungsnotwendigkeiten Mittel-
und Osteuropas entstanden. Sie haben
die Wahl, entweder das, was sich
verwirklichen will, aus Vernunft
zunächst hinzustellen vor die
Menschheit, damit diese Menschheit
Mitteleuropas wieder ein Ziel hat
und davon sprechen kann wie die
westlichen Menschen, oder Sie stehen
vor den furchtbarsten Kataklysmen
und Revolutionen. Man hörte sich
solche Sachen dazumal an, man
verstand sie auch; aber man hatte
nicht den Willen, oder besser
gesagt, man fand nicht die Brücke
vom Verstandesverstehen bis zur
Entfaltung des Willens. Heute
sprechen die Tatsachen laut davon,
daß diese Brücken vom Verstehen zum
Wollen gefunden werden müssen. Das
ist es, was durch diesen Aufruf der
Menschheit gesagt werden soll.
Verstanden werden soll dieser Aufruf
aus freiem innerem Entschließen
heraus. Verstanden werden soll er
aus dem Denkwillen heraus.
Was ich dazu beitragen kann durch
das in diesen Tagen erscheinende
Buch «Die Kernpunkte der sozialen
Frage in den Lebensnotwendigkeiten
der Gegenwart und Zukunft», das
werde ich dazu tun. Aber die
Menschheit wird sich dazu bekennen
müssen, daß ganz neue
Denkgewohnheiten für den Neuaufbau
notwendig sind, daß etwas notwendig
ist, was nicht links und nicht
rechts in solcher Weise gedacht
worden ist. Man sollte die Dinge
nicht leicht nehmen. Die Menschheit
wird sich dazu bequemen müssen. Dazu
bequemt sie sich ja, äußerlich durch
die Tatsachen gezwungen, einzusehen,
daß die Zeit vorüber ist, in welcher
man der Menschheit weismachte:
Glücklich, zufrieden, sozial
lebensfähig könnt ihr nur sein, wenn
Thron und Altar in Ordnung sind. Vom
Osten von Europa tönt heute ein
anderes Lied herüber: «Thron und
Altar» sollen ersetzt werden durch
«Kontor und Fabrik». In dem Schoße
desjenigen, was in Kontor und Fabrik
entsteht, liegt etwas ganz Ähnliches
wie in dem, was unter dem Einfluß
von Thron und Altar entstanden ist.
Einzig und allein, wenn wir uns
bequemen, weder nach links noch nach
rechts zu schauen, sondern nur auf
die großen historischen
Entwickelungsnotwendigkeiten, werden
wir den Weg finden, durch den wir
ankommen bei dem, was wir brauchen,
nämlich bei nichts
Außermenschlichem, weder bei Thron
und Altar noch bei Kontor und
Fabrik, sondern bei dem befreiten
Menschen. Denn dadurch, daß Sie den
sozialen Organismus dreigliedern,
lassen Sie den Menschen teilnehmen
an allen drei Gliedern. Er steht im
Wirtschaftsleben, er steht im
demokratischen Staate, er steht im
Geistesleben drinnen oder hat ein
bestimmtes Verhältnis dazu. Er wird
nicht zersplittert, sondern er wird
das verbindende Glied der drei
Gebiete sein. Nicht um Aufrichtung
der alten Standesunterschiede
handelt es sich, sondern gerade um
eine Überwindung der alten
Standesunterschiede, um ein
vollständiges Ausleben des freien
Menschen, dadurch, daß der soziale
Organismus selbst in gesunder Weise
das äußere Leben des Menschen
gliedert. Das ist das, um was es
sich in Zukunft handelt. Wir können
den Menschen nur befreien, wir
können ihn nur auf sich selbst
stellen, wenn wir ihn so in die Welt
stellen, daß er, ohne daß sein
Menschentum zersplittert wird, in
allen drei Gebieten drinnen steht.
Man kann ja allerdings sehen, wie
diese Dinge heute noch unter
Umständen recht schwer begriffen
werden. Neulich hielt ich in einer
Stadt in der Schweiz auch einen
Vortrag über diese Sachen. Da stand
ein Diskussionsredner auf, der
sagte, die Dreigliederung verstehe
er nicht recht, denn die
Gerechtigkeit würde sich dann nur
entwickeln auf dem Boden des
Staates, sie müsse doch auch das
Geistesleben, das Wirtschaftsleben
durchdringen, also es müsse auf
allen drei Gebieten die
Gerechtigkeit entwickelt werden. Ich
antwortete mit einem Vergleich, um
die Sache klarzumachen. Ich sagte:
Nehmen wir einmal an, eine ländliche
Familiengemeinschaft bestünde aus
dem Herrn, der Frau, aus Kindern,
Mägden und Knechten und aus drei
Kühen. Die ganze Familie braucht
Milch zum Leben, aber es ist doch
nicht notwendig, daß die ganze
Familie Milch produziere, wenn die
drei Kühe Milch produzieren, wird
die ganze Familie Milch haben. — So
wird dann in allen drei Gebieten des
sozialen Organismus Gerechtigkeit
walten, wenn auf dem Rechtsboden,
auf dem Boden des emanzipierten
Staates die Gerechtigkeit produziert
wird. Es handelt sich darum, aus den
gescheiten Gedanken und Ideen zu den
einfachen Wirklichkeitsgedanken und
Wirklichkeitsideen zurückzukehren.
Ich bin der Überzeugung, dieser
Aufruf wird aus dem Grunde nicht
verstanden, weil ihn die Leute nicht
einfach genug nehmen. Die ihn
einfach nehmen, die werden sehen,
wie aus ihm und seinen Ideen die
Sehnsucht sprechen will, daß wir aus
den Wirren der Gegenwart, aus dem
Chaos der Gegenwart, aus den
Prüfungen der Gegenwart allmählich
zu einem Leben kommen, in dem sich
gerade durch die Dreigliederung des
sozialen Organismus der einheitlich
gesunde Mensch, der seelisch,
leiblich, geistig gesunde Mensch
entwickeln kann.
Schlußwort nach der Diskussion
Jemand stellt die Frage an Dr.
Steiner, wo in unserem deutschen
Leben augenblicklich, in der Form,
wie die heutige Regierung besteht,
die beste Möglichkeit sich zeigt,
die ausgesprochenen Ideen in die
Wirklichkeit zu übertragen. Wird die
Hoffnung vorhanden sein, daß bei
einem Umsturz mehr zu erwarten ist
für diese Gedanken, die heute abend
hier vorgetragen worden sind, oder
wird mehr zu erwarten sein für den
Ausbau dieser Ideen, wenn die
heutige mehrheitssozialistische
Regierung bestehen bleibt?
DR. STEINER: Wer versucht, tiefer in
dasjenige einzudringen, was dieser
Aufruf eigentlich meint, der wird,
wie ich glaube, nicht schwer die
Richtung finden können, in der die
bedeutungsvollen, inhaltsschweren
Fragen des verehrten Vorredners
gestellt sind. Ich möchte auf die
historische Erscheinung, welche der
verehrte Herr Vorredner berührt hat,
mit ein paar Worten eingehen. --
Sehen Sie, ich habe es im Vortrage
nur an zwei Stellen getan, allein
ich glaube, daß das heutige
öffentliche Leben für denjenigen,
der wirklich versucht, in dasselbe
einzudringen, und der es wagt, der
sich zutraut es zu wagen,
mitzureden, daß dieses öffentliche
Leben in einer gewissen Weise seine
Spiegelbilder in das persönliche
Erleben schon hineingeworfen haben
muß. — Ich habe nur an zwei Stellen
Persönliches angeführt, allein ich
darf gerade vielleicht anknüpfend an
diese Frage sagen: Ich bin ja
eigentlich selber aus proletarischen
Kreisen hervorgegangen, und ich weiß
mich heute noch zu erinnern, wie ich
als Kind zum Fenster hinausgesehen
habe, als die ersten
österreichischen Sozialdemokraten in
großen Demokratenhüten vorbeigingen,
um die erste österreichische
Versammlung im benachbarten freien
Walde abzuhalten. Es waren zum
größten Teil Bergarbeiter. Von da ab
konnte ich eigentlich alles
miterleben, was sich innerhalb der
sozialistischen Bewegung abgespielt
hat in der Art, wie ich es im
Vortrag charakterisiert habe und wie
es sich ergibt, wenn man vom
Schicksal bestimmt ist, nicht bloß
über das Proletariat, sondern mit
dem Proletariat zu denken, wobei man
sich ja noch immer einen freien
Ausblick auf das Leben und alle
einzelnen Gebiete des Lebens wahren
kann. Vielleicht habe ich gerade
Zeugnis dafür abgelegt im Jahre
1892, als ich meine «Philosophie der
Freiheit» geschrieben habe, die
wahrhaftig gerade für diejenige
Struktur des menschlichen
Gesellschaftslebens eingetreten ist,
welche heute von mir angesehen wird
als notwendig gerade zur
Entwickelung der menschlichen
Begabung. Nun, sehen Sie, in den
achtziger Jahren des vorigen
Jahrhunderts konnte man an vielen
Diskussionen und dergleichen
innerhalb der sozialen Bewegung
teilnehmen, in denen sich spiegelte,
was da heraufkam an sozialistischen
Ideen. Ich möchte sagen, ein
gewisser Grundton war in alledem.
Es würde natürlich zu weit führen,
darüber zu sprechen, denn die
Geschichte des modernen Sozialismus
ist eine sehr große; es würde zu
weit führen, wollte ich über dieses
Kapitel ausführlicher werden, daher
wird das, was ich sage, schon dem
Schicksal unterliegen, daß man
gewissermaßen obenhin
charakterisieren muß. In alledem,
was in der
proletarisch-sozialistischen
Weltanschauung so recht lebte, war
etwas, was ich bezeichnen möchte als
Gesellschaftskritik. Es war etwas,
was mit ungeheurer Schärfe, mit der
Schärfe des menschlichen
Selbsterlebnisses hinweisen konnte
auf den ganzen Prozeß des modernen
Lebens seit vier Jahrhunderten. Man
erlebte die sozialen Unmöglichkeiten
der Gegenwart. Allein auch wenn man
in kleinem Kreise über diese Dinge
sprach, die Kundigsten, die
Tätigsten -- ich führe als Beispiel
den jüngst verstorbenen Viktor Adler
und E. Pernerstorf er an —, die
Kundigsten hörten mit der Diskussion
in einem bestimmten Augenblick auf,
dann wenn Vorstellungen entwickelt
werden sollten über dasjenige, was
geschehen soll, wenn jene innere
Konsequenz, auf die man hinwies, die
innere Konsequenz der modernen
Wirtschaftsordnung, zu ihrer
Auflösung führte, was man nannte
«die Expropriation der
Expropriateure». Was soll dann
geschehen? Wenn man die Nullität
desjenigen, was damals als Antwort
auf diese Frage gegeben wurde, was
dann geschehen solle, ins Auge
faßte, konnte man schon eine gewisse
Kultursorge bekommen, denn man
konnte dazumal schon in eine Zukunft
blicken, die jetzt eigentlich da
ist. In jene Zukunft, in der
diejenigen, die so dachten, wie die
Leute damals gedacht haben,
aufgerufen werden zu positivem
Schaffen. Diejenigen, die nun
hervorgegangen sind aus diesen
Anschauungen, die einem solche
Kultursorgen machten — man brauchte
ja wahrhaftig nicht ein fanatischer
Bourgeois zu sein, um diese
Kultursorge in der Diskussion mit
Sozialdemokraten zu bekommen, das
konnte aus ehrlichem menschlichem
Denken und Wollen hervorgehen —, die
Nachkommen dieser Leute sind eben
die gegenwärtigen
Mehrheitssozialisten, und die
Kultursorge ist heute vor Tatsachen
geführt. Das ist auf der einen
Seite. Auf der anderen Seite haben
alle die Leute, die so gesprochen
haben, gesagt: Laßt uns nur ans
Ruder kommen, dann wird sich das
übrige schon ergeben. — Wenn man
nicht glauben konnte, daß sich «das
übrige schon ergeben werde», wurde
man doch mehr oder weniger Prophet
desjenigen, wovor man heute steht:
vor der Ratlosigkeit der Nachfolger
dieser Leute gegenüber den
Tatsachen. Dazumal war man ein
fanatischer Kerl, wenn man hinwies
auf das, was heute eingetreten ist.
Wahrhaftig, ich bewundere Karl Marx
wegen seiner Gedankenschärfe, wegen
seines umfassenden historischen
Blickes, wegen seines großartigen
umfassenden Gefühles für die
proletarischen Impulse der neueren
Zeit, wegen seiner gewaltigen
kritischen Einsicht in den
Selbstzersetzungsprozeß des modernen
Kapitalismus und wegen seiner vielen
genialen Eigenschaften. Wer ihn aber
kennt, der weiß, daß Karl Marx im
Grunde genommen eben der große
Sozialkritiker war, der jedoch immer
da im Stiche läßt, wo hingewiesen
werden soll auf das, was eigentlich
zu geschehen hat. Schon da liegt der
Ursprung desjenigen, was wir heute
als Tatsachen sehen, besser gesagt,
als Unvermögen sehen, zu einem
positiven Aufbau zu kommen. Nun
sehen wir heute nicht nur die
Konsequenz der Tatsachen, sondern
auch die Konsequenz der Meinungen.
Sehen Sie, als ich neulich an einer
anderen Stelle, auch in Basel, aber
vor einem anderen Publikum als das
vorhin gemeinte, einen Vortrag
hielt, da antwortete ein
Diskussionsredner, es sei vor allen
Dingen notwendig, wenn man zum Heile
kommen wolle, daß Lenin
Weltherrscher würde. Die anderen
sozialen Angelegenheiten seien
national. International sei, Lenin
müsse Weltherrscher werden. Nun,
gegenüber einer solchen Bemerkung
mußte ich mir doch folgendes zu
sagen erlauben: Wie wir auch den
Begriff der Sozialisierung
auffassen, mehr oder weniger der
eine aus Einsicht, der andere aus
Vorliebe oder unter dem Zwange der
Tatsachen, — seien wir doch auch in
diesen Dingen ein wenig konsequent.
Wenn man sozialisieren will, dann
glaube ich, muß das erste sein, was
man sozialisiert, die
Herrschaftsverhältnisse. Wer einen
Weltherrscher fordert, der mag auf
manchem Gebiet sozialisieren, auf
dem Gebiet der
Herrschaftsverhältnisse sozialisiert
er gewiß nicht. Sozialisierung der
Herrschaft ist das, was zunächst
wirklich eine Grundforderung ist.
So, sehen Sie, kann man heute
radikal sein und grundkonservativ,
sogar furchtbar reaktionär sein. So
sind oft die, die heraufgekommen
sind durch das, was ich
charakterisiert habe.
Man muß heute in vielen Dingen
paradox denken, weil das, was wahr
ist, den Denkgewohnheiten so sehr
widerspricht, daß die Leute heute
lieber Widersprüche hinstellen als
einfache Wahrheiten. Aber wir
brauchen auch die Konsequenz der
Meinungen. Betrachten wir einmal die
Meinung eines so konsequenten
Denkers — man mag sich zu ihm
stellen, wie man will —, wie Lenin
ist. Denn konsequent ist er schon,
auch in bezug auf ein gewisses
Handeln ist er konsequent.
Betrachtet man seine Anschauung, so
muß man zunächst sagen, er ist
seiner Meinung nach ganz
feststehend, mehr als alle anderen,
vor allem mehr als die
Mehrheitssozialisten, auf dem, was
Marxismus ist. Und in einem seiner
Bücher, das ist sehr interessant,
macht er gerade aus dem Marxismus
heraus eine höchst interessante
Bemerkung. Sie ist um so
interessanter, wenigstens in
formeller Beziehung, als sie nicht
gemacht wird von einem, der in
seinen vier Wänden über
sozialistische Parteien schreibt,
oder von einem, der vielleicht ein
Minister oder sonst im öffentlichen
Amt ist, sondern von einem
allmächtigen Manne. Er bespricht
jene Anschauungen des Marxismus, in
denen darauf hingewiesen wird, wie
der alte bürgerliche Staat übergehen
muß in den proletarischen Staat, wie
dieser proletarische Staat aber nur
die einzige Aufgabe habe, sich
selbst allmählich zu töten. Also
Begründung eines Staates, der solche
Gesetze macht, die ihn schließlich
töten. In diesem Staate wird eine
Gesellschaftsordnung sein, durch die
alle Menschen gleich sind nicht nur
in bezug auf das Gesetz, sondern
auch in bezug auf wirtschaftliche
und geistige Verhältnisse. Oh, die
geistigen Arbeiter werden keinen
Pfennig mehr haben als die
physischen Arbeiter. Aber
gleichzeitig ist Lenin durchaus der
Ansicht, daß das nur ein Übergang
ist. Denn es müsse, und das leitet
er auch aus dem Marxismus her,
nachdem der proletarische Staat
getötet sein wird, also alles das,
was er heute anstrebt, untergegangen
sein wird, dann das andere kommen,
das eigentliche große Ideal, das
darin sich ausleben wird, daß eine
Gesellschaftsordnung da sein wird,
in welcher jeder haben wird, jetzt
nicht das gleiche wie der andere,
sondern wo jeder haben wird nach
seiner Begabung und seinen
Bedürfnissen. Aber — jetzt bedenken
Sie dieses große Aber —, aber, sagt
Lenin, dieser Zustand ist mit den
gegenwärtigen Menschen nicht zu
erreichen, da muß erst ein neuer
Menschenschlag kommen. Sehen Sie,
das ist auch in einer gewissen
Beziehung ein richtiges Denken, nur
in eigentümlicher Weise ein
richtiges Denken. Da haben Sie auf
der einen Seite das Negative und auf
der anderen Seite das Negative, das
zur heutigen Tatsachenkonsequenz
geführt hat, wo die Leute vor
Aufgaben stehen, die sie aus alten
Theorien, aus alten Dogmen heraus
nicht bewältigen können. Sie haben
die Meinungskonsequenz. Es soll
etwas durchgeführt werden, aber für
Menschen, die noch nicht da sind.
Nun, sehr verehrte Anwesende,
gegenüber alledem versucht unser
Aufruf etwas für Menschen, die da
sind. Und gerade dadurch
unterscheidet sich unser Aufruf von
allem anderen, daß er radikal anders
ist als im Grunde genommen alles
andere, was auf diesem Gebiete jetzt
auftritt. Was tritt sonst auf?
Programme! Nun, Programme sind heute
so billig wie Brombeeren. Man
gründet eine Gesellschaft, eine
Partei, macht ein Programm, das ist
sehr leicht. Aber darum handelt es
sich nicht. Dieser Aufruf steht
nicht auf theoretischem, auf
dogmatischem, sondern auf einem
Wirklichkeitsboden, auf einem
wirklich praktischen Boden. Daher
richtet er sich nicht an Programme,
sondern an Menschen.
Oft und oft hat man gesagt, wenn der
Mensch von Geburt an einsam auf eine
Insel versetzt wird, lernt er
niemals sprechen, sprechen lernt er
nur in der Gesellschaft von
Menschen. So können sich die
sozialen Impulse niemals in
einzelnen Menschen entwickeln,
sondern nur im Zusammenleben mit den
anderen Menschen. In einer
eigentümlichen Weise entwickeln sie
sich im einzelnen Menschen. Dafür
ein Beweis. Sie kennen heute unter
den Bolschewiken Lenin, Trotzki und
so weiter. Ich will Ihnen einen
anderen Bolschewisten nennen, an den
Sie vielleicht noch nicht gedacht
haben, und bei dem Sie sehr erstaunt
sein werden, wenn ich ihn einen
Bolschewisten nenne. Dieser
Bolschewist ist Johann Gottlieb
Fichte! Kein Mensch kann größeren
Respekt haben vor Johann Gottlieb
Fichte als ich, aber lesen Sie
seinen «Geschloßnen Handelsstaat»,
lesen Sie die Gesellschaftsordnung,
die er darin entwirft. Wahrhaftig,
sie wird in Rußland verwirklicht.
Was liegt da eigentlich zugrunde?
Fichte war ein großer Philosoph, war
ein großer Denker, kann man sagen,
alle diejenigen geistigen Wege, die
er gegangen ist, die geht man mit
Recht, wenn man dasjenige, was im
menschlichen Innern veranlagt ist,
was aus der menschlichen Begabung
herausfließt, zur Entfaltung bringt.
Aber die neuere Zeit hat gerade den
Menschen auf die Spitze der
individuellen Persönlichkeit
gestellt. Auf der einen Seite müssen
wir heute diese Persönlichkeit
ausbilden, aber aus ihr kommt
ebensowenig eine soziale Ordnung,
wie aus dem einzelnen Menschen die
Sprache kommt, wenn er sich allein
entwickelt. Soziale Ideen, soziale
Impulse, soziale Einrichtungen
können sich nur entwickeln in der
Sozietät selber. Daher sollte man
keine sozialen Programme aufstellen,
sondern bloß finden: Wie müssen die
Menschen sozial organisiert sein,
wie müssen sie zusammen leben, damit
sie in diesem Zusammenleben die
richtigen sozialen Impulse finden?
Das ist das, was gesucht wird in
diesem Aufruf. Das ist das, worauf
es ankommt: Wie die Menschen
gegliedert sein müssen im sozialen
Organismus, damit sie im
Zusammenhang, der sich dann ergibt
aus der richtigen Gliederung, die
sozialen Impulse finden. Dieser
Aufruf glaubt nicht an die Idee, die
bei sozialen Denkern so sehr häufig
da ist, daß man gescheiter sei als
alle anderen Menschen. Das bildet
sich der nicht ein, der den Aufruf
geschrieben hat; aber er glaubt, mit
diesem Aufrufe zu einem brennenden
Punkt der Wirklichkeit hingeführt zu
haben. Zu den Menschen, zu denen ich
oft gesprochen habe im kleineren
Kreis, habe ich wiederholt gesagt:
Ich könnte mir denken, daß von dem,
was zugrunde liegt dem Aufrufe, kein
Stein auf dem andern bleibt, daß
alles anders wird, als es zunächst
ausgedacht ist, aber darauf kommt es
nicht an. Darauf kommt es an, daß
man die Wirklichkeit so angreift,
wie es hier gemeint ist, dann werden
die Menschen, die die Wirklichkeit
so angreifen, etwas herausfinden,
was auch wirklichkeitsgemäß sein
wird. Es kommt mir nicht auf ein
Programm, nicht auf Einzelheiten an,
sondern darauf, daß die Menschen so
zusammenwirken, daß durch das
Zusammenwirken die sozialen Impulse
gefunden werden. Das ist das, was
heute einem wirklichkeitsgemäßen
Denken zugrunde liegen muß: die
Menschen in das richtige Verhältnis
zu bringen. Wenn der Mensch aus sich
selber herausspinnen will, wie
Lenin, wie Trotzki, wie auch Fichte
getan haben, irgendein
sozialistisches Programm, so wird
nichts daraus, weil das
sozialistische Wollen nur im
sozialen Zusammenhang sich
entwickeln kann.
Daher hat man aufzusuchen die
richtige Struktur, die richtige
Gestaltung des gesunden sozialen
Organismus. Das, was heute als
sozialistische Theorie lebt,
erinnert einen an alten Aberglauben,
den Goethe im «Faust» behandelt hat,
erinnert daran, wie man im
Mittelalter aus den reinen
Verstandesideen heraus
zusammensetzen wollte gewisse
Substanzen der Welt, um einen
Homunkulus zu erzeugen. Darauf sieht
man heute als auf einen
mittelalterlichen Aberglauben gewiß
mit Recht zurück. Aber in der
menschlichen Erstwickelung scheint
es so zu sein, daß der Aberglaube
aus dem einen Gebiet in ein anderes
flüchtet. Die Homunkulusse sucht man
nicht mehr in der Retorte, aber man
versucht aus allerlei
Gedankeningredienzien
zusammenzusetzen ein Idealbild der
sozialen Ordnung. Das ist soziale
Homunkulusbildung, soziale Alchimie.
Unter diesem Aberglauben leidet
heute die Welt. Dieser Aberglaube
muß verschwinden. Klar muß werden,
daß die Wirklichkeit angefaßt werden
muß, daß darauf hingewiesen werden
muß, wie die Menschen im sozialen
Organismus stehen müssen. Deshalb
sagte ich: Schließlich kommt es mir
nicht darauf an, wie diejenigen
heißen, die sich beteiligen werden
an dem Neuaufbau da oder dort.
Darauf kommt es nicht an, welche
ehemaligen Klassen und
Gesellschaftskreise diejenigen sein
werden, die sich an diesem Neuaufbau
beteiligen. Darauf kommt es nicht
an, ob sie dasjenige, was notwendig
ist, so oder so nennen, ob es
Diktatur einzelner in der
Übergangszeit, ob es schon
verbreitete Demokratie sein wird,
das alles sind schließlich doch
sekundäre Fragen. Das, um was es
sich handelt, ist, daß das Richtige
gedacht, daß das Richtige empfunden,
daß das Richtige gewollt wird. Immer
wieder möchte ich betonen, man kann
allerlei schöne Gedanken über die
sozialen Einrichtungen haben, man
muß sich heute auf jedem Platze, wo
man nur kann, der Neugestaltung der
sozialen Einrichtung widmen, das ist
ganz richtig. Aber derjenige, der
tiefer in die Verhältnisse
hineinzuschauen glaubt, der muß auch
annehmen, daß sich ihm aus diesen
Verhältnissen heraus das Folgende
offenbart.
Machen Sie heute noch so gute
Einrichtungen, lassen aber die
Denkgewohnheiten der Menschen so wie
sie sind, dann haben Sie in zehn
Jahren von diesen Einrichtungen
nichts. Heute brauchen wir nicht
bloß eine Änderung der
Einrichtungen. So paradox es klingt,
was wir heute brauchen, sind andere
Köpfe auf unseren Schultern! Köpfe,
in denen neue Ideen sind! Denn die
alten Ideen haben uns in das Chaos
hineingebracht. Das muß eingesehen
werden. Daher handelt es sich heute
darum, Aufklärung über die
Lebensbedingungen des gesunden
sozialen Organismus in den weitesten
Kreisen zu verbreiten. Wichtig ist
es heute, anzufangen mit dem freien
Geistesleben, anzufangen damit,
überall die Möglichkeiten zu
erweitern, die Menschen zum
Verständnis der gesunden Bedingungen
des sozialen Organismus zu bringen.
Wir brauchen vor allen Dingen
Menschen, welche nicht soziale
Alchimie, sozialen Homunkulismus
treiben, sondern Menschen, die aus
der sozialen Wirklichkeit heraus
schaffen. Deshalb glaube ich nicht,
wenn auch auf den vergangenen
Umsturz ein anderer Umsturz und noch
ein anderer und noch ein anderer
folgt, ohne daß gründlich umgelernt
wird mit Bezug auf die Gedanken, daß
ein Umsturz etwas Heilsames bringt.
Erst dann, wenn es ein Ideal wird,
einzugehen auf die gesunde
Organisation des Geisteslebens,
Verbreitung gesunder Ideen, Erregung
gesunder Empfindungen, dann werden
die Menschen da sein — gleichgültig,
wie sie sich geltend machen, sei es
in der Räteregierung oder in etwas
anderem —, welche imstande sein
werden, die Gesundung des sozialen
Organismus herbeizuführen. Das halte
ich für das Wichtigste. Das
Wichtigste ist die Revolutionierung
der menschlichen Gedanken-,
Empfindungs- und Willenswelt. Aus
dieser Grundlage heraus wird sich
erst dasjenige ergeben können, was
der Herr Vorredner herbeisehnt. Ich
glaube nicht, daß ohne diese
Grundlagen durch irgend etwas
anderes das Heil kommen kann. Weil
ich die Sache so ernst betrachte,
habe ich mich auf das Gebiet
begeben, das in dem Aufrufe seinen
Ausdruck gefunden hat. Nur wenn sich
immer mehr und mehr Menschen finden,
die den ehrlichen Willen und den Mut
haben, diese Dreigliederung radikal
zuerst zu verstehen und dann
durchzuführen — durchzuführen ist
sie von jedem Punkte aus, an dem man
heute im praktischen Leben
drinnensteht —, wenn genügend
Menschen mit neuen Gedanken ablösen
werden die Menschen mit alten,
unfruchtbaren Gedanken, dann wird
auf irgendeine Weise dasjenige
werden, was zum Heile der Menschen
und zur Befreiung der Menschen
geschehen muß.
Ein kommunistischer Redner zweifelt
daran, daß die Sozialisierung in der
Form des Vortrages mit den heutigen
Menschen durchgeführt werden könne.
DR. STEINER: Im Grunde genommen ist
wohl nicht viel zu sagen in
Anknüpfung an das, was der verehrte
Vorredner gesagt hat, und zwar aus
dem Grunde, weil er sich ja letzten
Endes für die Dreigliederung
ausgesprochen hat und eigentlich nur
an einem gewissen Pessimismus
laboriert, namentlich an dem
Pessimismus, daß die Menschen heute
unreif seien zu dieser
Dreigliederung und erst durchgehen
müssen durch einen Kommunismus in
dem Sinne der Lenin und Trotzki. Es
ist gesagt worden, als ob diese hier
besprochen worden wären in einer
Weise, daß sie nicht zu ihrem Rechte
gekommen sind. Ich sagte nur, «man
mag darüber denken, wie man will»,
das ist das einzige, was ich über
den Inhalt gesagt habe. Ich habe nur
die Form charakterisiert. Es scheint
mir, daß eigentlich der verehrte
Herr Vorredner nicht daran glaubt,
daß die Menschheit geistig wirklich
dazu gebracht werden könnte, andere
Köpfe auf die Schultern zu setzen.
Nun, sehen Sie, wir haben ja alle
auch das mitgemacht, daß die
Menschen vor fünf Monaten noch den
Weltkrieg wollten und so weiter.
Aber, sehr verehrte Anwesende, ich
glaube, daß es gegenüber allem, was
heute gesagt werden kann von
Menschen, gerade einen ungeheuren
Lehrmeister gibt: das ist die
Tatsachenwelt selbst. Das ist diese
furchtbare Weltkatastrophe selbst.
Ich glaube allerdings nicht, daß für
alle Menschen schon Zeit genug war,
seitdem die Weltkriegskatastrophe in
eine neue Phase eingetreten ist,
umzulernen. Aber dem Pessimismus des
Herrn Vorredners, in der Form, wie
er ihn hat, kann ich zunächst aus
ganz bestimmten Gründen nicht
beitreten. Namentlich aus folgenden
Gründen heraus nicht. Sehen Sie,
wenn die Sache einfach so läge, daß
man auf keinem anderen Wege zur
Dreigliederung kommen könnte, als
auf dem Umwege durch den Kommunismus
— glauben Sie mir, ich leide
wahrhaftig nicht an irgendeiner
Kleinlichkeit oder Schwachmütigkeit
gegenüber dem, was notwendig ist —,
dann könnte man auch dem zustimmen.
Wenn nur das möglich wäre, was der
Vorredner bezeichnet hat, durch den
Kommunismus zur Dreigliederung zu
kommen, sofort würde ich meinen, daß
eben der Weg gemacht werden muß.
Aber ich habe nicht ohne Bedacht,
sondern aus jahrzehntelangen
Lebenserfahrungen heraus die Sache
gesagt von Thron und Altar auf der
einen Seite, Kontor und Fabrik auf
der anderen Seite. Sehen Sie, ich
bin ja vielleicht zweieinhalbmal so
alt als der Herr Vorredner ist. Nun,
man hat ja gewiß auch in diesem
Alter heute, ich will das nur mit
ein paar Worten streifen, die
Meinung, daß recht viel von dem, was
gemacht werden soll, nur durch die
Jugend gemacht werden kann. Ich habe
die Meinung, daß man am Ende des
sechsten Lebensjahrzehntes stehen
und eine ebenso junge Seele haben
kann wie der Herr Vorredner. Das mag
egoistisch sein. Aber ich habe das
sehr wohl bedacht, was ich sagte
über Thron und Altar auf der einen
Seite, Kontor und Fabrik auf der
anderen Seite.
Sehen Sie, die Sache liegt einfach
so: Wenn man irgendeine soziale
Struktur schafft, schafft man ja
nicht irgend etwas für alle Ewigkeit
im stabilen Zustand oder auch nur
für lange Zeiten, sondern man
schafft etwas Werdendes, etwas
Wachsendes. Und für den, der sich
die nötige Lebenserfahrung errungen
hat, liegt die Sache so, daß er gut
weiß, wenn einer ein Kind ist und
wächst, wird er zu einer anderen
Gestaltung kommen, wenn er erwachsen
ist. So hat man, wenn man eingeht
auf die Lebensbedingungen des
sozialen Organismus, auch die
bestimmte Vorstellung, wie das wird
und wächst. Da sehe ich auf der
einen Seite etwas, was alt geworden
ist, hervorgehend aus älteren
Gemeinschaften: die
privatwirtschaftliche Verwaltung der
neueren Zeit, den Kapitalismus der
heutigen Zeit mit seiner furchtbaren
Schädlichkeit. Das haben wir erlebt
als Zersetzung unter Thron und
Altar. Jetzt fangen wir wiederum
neuerdings an mit dem Kommunismus,
nur etwas anders gestaltet -- nicht
unter der Devise «Thron und Altar»,
sondern unter der Devise «Kontor und
Fabrik».
Gut, fangen wir von neuem an. Nach
einiger Zeit wird man nicht bei der
Dreigliederung sein, sondern bei
einer anderen Form, bei einer
furchtbar verbürokratisierten Form
unter der Devise «Kontor und
Fabrik», unter dem, was heute im
Kommunismus vorbereitet wird. Da
wird es nicht geben, was heute der
Besitzlose durch den Besitzenden
erfährt. Da wird es geben, Sie mögen
es nun glauben oder nicht,
Stellenjägerei, um dasjenige zu
erreichen durch Erjagen von
bestimmten Stellen, was man heute
durch kapitalistischen Profit
erjagt. Da wird es geben anstelle
der Schäden von heute ein ungeheures
Spitzeltum, Spionentum. Das alles
bedenken diejenigen nicht, die heute
so aus kurzen Gedanken heraus eine
vergangene Gesellschaftsordnung
einrichten wollen, um wiederum
anzufangen, und dann glauben können,
daß, wenn man mit dem anfängt, was
man schon durchprobiert hat, an
dessen Greisenhaftigkeit wir
angelangt sind, wir zu anderen
Zuständen gelangen. Gewiß, gegenüber
dem, was wir erlebt haben, wie so
viele Menschen geglaubt haben an
das, was ihnen befohlen worden ist,
während sie nur schwer herankommen
an so etwas wie den Aufruf, kann man
schon pessimistisch werden. Den
Pessimismus als Zeiterscheinung
begreife ich vollständig. Und in
einer gewissen Beziehung habe ich
auch, nun seit Monaten über diese
Dinge redend, etwas empfunden, was
wie eine Tragik der Zeit erscheint,
daß man so wenig mit bürgerlichen
Persönlichkeiten in Diskussion
kommen kann. Das betrachte ich als
eine sehr bedeutsame Erscheinung.
Das ist etwas, was sehr, sehr zum
Pessimismus auffordert. Da erlebt
man so manches. Zum Beispiel neulich
in einer südlichen Stadt erlebte
ich, daß in einer
Zeitungsbesprechung von privater
Seite gesagt worden ist, nun ja, der
habe ja ganz gute Bemerkungen
gemacht im ersten Teile seines
Vortrages über das Geistesleben,
aber gewünscht hätte man doch, daß
aufgetaucht wäre ein Redner, welcher
die privatwirtschaftliche
Kapitalistik als seine Angelegenheit
betrachtet und sie verteidigt hätte,
denn man könne sie schon
verteidigen. Es sei traurig, daß
kein einziger solcher Redner
aufgetreten sei. Da möchte man doch
glauben, daß die kapitalistische
Ordnung an ihrem Ende angekommen
sei. -- Ein Knäuel von
Widersprüchen. Erstens, man muß
zugeben, die privatkapitalistische
Verwaltung, die
privatkapitalistische
Wirtschaftsordnung müßte verteidigt
werden, sie muß also doch etwas
Haltbares darstellen. Das zweite ist
aber, daß der Schreiber selber an
ihr zweifelt, weil kein Redner sich
zur Verteidigung fand. Das dritte,
wenn der Einsender selber dagewesen
ist, ja warum hat er denn eigentlich
nicht selber geredet?
Es ist so, wie wenn die Menschen
sich selber auslöschen und dadurch
beweisen würden, wie sehr sie in der
Nullität angekommen sind. Das alles
kann ich auch verstehen, dennoch
aber, für den, der nicht
pessimistisch denkt, gibt es nur
das: Wie kommen wir dazu, möglichst
viele Menschen zu finden, die diese
Dreigliederung verstehen, dann
können wir sie tatsächlich in sehr
kurzer Zeit verwirklichen. Ich habe
nirgends gesagt, daß sie erst in
zehn Jahren zu verwirklichen ist.
Nein, schon heute läßt sich von
jedem Punkte aus diese
Dreigliederung verwirklichen. Und
deshalb, daß es in die Köpfe
hineingeht, deshalb wollen wir sie
alle tief genug nehmen und für sie
arbeiten. Um aber überhaupt an dem
Heil der Menschen mitwirken zu
wollen, muß man nicht pessimistisch
sein, sondern an seine Arbeit
glauben. Man muß den Mut haben,
wirklich daran zu denken, daß man
auch imstande sei, das zu
verwirklichen, was man für das
Richtige hält. Ich halte es für
Selbstvernichtung, wenn jemand sagt:
Wir haben Ideen, die sich
verwirklichen lassen, aber ich
glaube nicht daran. Diese Frage
halte ich nicht für eine
Wirklichkeitsfrage, sondern nur die:
Was tun wir, damit eine
wirklichkeitsgemäße Idee sich so
schnell als möglich verwirkliche?
Denken wir nicht daran, wie die
Köpfe heute sind, sondern wie sie
werden müssen.
Fassen wir Mut, und wir werden nicht
auf einen neuen Menschenschlag zu
warten brauchen, sondern wir werden
die Menschen schon finden, die zwar
niedergedrückt waren durch die
Gewalt in den letzten Jahren, und
die auf eine andere Art die neuen
Köpfe auf ihre Schultern bringen
werden als manche Menschen denken.
Also nicht pessimistisch sein,
sondern arbeiten und wirken, dann
werden wir sehen, ob die Ideen
durchdringen werden oder ob wir
Anlaß zum Pessimismus haben. Wäre
dieser Anlaß vorhanden, dann glaube
ich allerdings, daß die zehn Jahre
des Übergangs nicht zur
Dreigliederung führen würden,
sondern zu etwas anderem. Wir haben
viel ruiniert und würden noch mehr
ruinieren, und ehe zehn Jahre
abgelaufen sind, wäre die Zeit da,
wo wir vor der Möglichkeit stehen
würden, nichts mehr ruinieren zu
können, weil alles ruiniert ist.
Deshalb ist es besser zu arbeiten,
als in Mutlosigkeit zu verfallen.
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