triarticulation

Institut pour une tri-articulation sociale
(contenu spécifique au site français)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch English Dutch Skandinavisk Français Italiano Español Português (Brasileiro) Russisch
Recherche
 contact   BLOG  impressum 
Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Sous l'angle d'un impôt sur les dépenses, déposer son argent dans une banque est aussi  une dépense.

 Aus steuerlicher Sicht ist die Einzahlung von Geld bei einer Bank ebenfalls eine Ausgabe.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 332a 060-061 (1977) 25/10/1919

Original





Traducteur: FG v.01 - 11/05/2020 Éditeur: SITE

Aujourd'hui, encore aucun de ceux qui là croient comprendre quelque chose de la vie réelle, pense à ce que passer de toutes sortes d'impôts indirects ou d'autres encaissements de l'État à ce qu'on appelle l'impôt sur le revenu, en particulier l'impôt sur le revenu croissant, ne signifie pas un grand pas en avant. Aujourd'hui, chacun pense que c'est évidemment ce qui est correct que de taxer le revenu. Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître aux yeux des humains actuels, l'idée qu'une fiscalité équitable peut être obtenue en imposant le revenu découle seulement de la tromperie que l'économie monétaire a apportée. L'argent, on l'encaisse. Avec de l'argent, on gère. Par l'argent, on se libère de la solidité du processus productif lui-même. On abstrait, dans une certaine mesure, l'argent dans les processus économiques tout comme on abstrait les pensées dans le processus de pensée. Mais tout de suite aussi peu qu'on peut faire surgir comme par magie n'importe quelles représentations et sentiments réels de pensées abstraites, de même on ne peut faire surgir comme par magie quelque chose de réel de l'argent, si l'on oublie que l'argent est purement un signe pour des biens qui sont produits, que l'argent est, dans une certaine mesure, une sorte de comptabilité, une comptabilité fluctuante, que chaque signe d'argent doit se tenir pour un quelque bien. Là-dessus aussi devra être parlé plus en détail dans les prochains jours. Mais aujourd'hui, il doit être dit qu'un temps qui voit seulement comment l'argent devient un objet économique indépendant, qu'un tel temps doit voir dans le revenu monétaire ce qui est avant tout à imposer. Mais avec cela, on se rend complice, prescripteur d'impôt, de l'abstraite économie de l'argent ! On impose ce qui n'est en fait aucun bien réel, mais seulement le signe pour un bien. On travaille avec quelque chose d'économique-abstrait. L'argent devient un réel seulement lorsqu'il est dépensé.
Là il passe dans le processus économique, indifféremment si je le dépense pour mon plaisir ou pour mes besoins physiques et spirituels, ou si je le dépose dans une banque, de sorte qu'il sera aussi utilisé au processus économique. Si je le dépose dans une banque, ainsi c'est une sorte de dépense que je fais – c’est naturellement à retenir. Mais l'argent devient quelque chose de réel dans le processus économique, à l'instant où il se détache de ma possession et passe dans le processus économique. Les humains n'avaient besoin de penser qu'une seule chose : il ne sert à rien à l'humain quand il encaisse beaucoup. S'il met le grand encaissement dans le sac de paille, ainsi il aime l'avoir ; cela ne lui sert à rien dans le processus économique. L'humain utilise seulement la possibilité de pouvoir dépenser beaucoup.


Es denkt heute noch keiner von denen, die da glauben, von dem wirklichen Leben etwas zu verstehen, daran, daß es nicht einen großen Fortschritt bedeute, wenn man von allen möglichen indirekten Steuern oder sonstigen Einnahmen des Staates übergehe zu der sogenannten Einkommenssteuer, insbesondere zu der steigenden Einkommenssteuer. Es denkt heute jeder, es sei selbstverständlich das Gerechte, das Einkommen zu besteuern. Und doch, so paradox es für den heutigen Menschen klingt, dieser Gedanke, daß man die gerechte Besteuerung durch die Besteuerung des Einkommens erreichen könne, rührt nur von der Täuschung her, die die Geldwirtschaft gebracht hat. Geld nimmt man ein. Mit Geld wirtschaftet man. Durch das Geld befreit man sich von der Gediegenheit des produktiven Prozesses selbst. Man abstrahiert gewissermaßen das Geld im Wirtschaftsprozesse, wie man im Gedankenprozeß die Gedanken abstrahiert. Aber geradesowenig wie man aus abstrakten Gedanken irgendwelche wirklichen Vorstellungen und Empfindungen hervorzaubern kann, so kann man aus dem Gelde etwas Wirkliches hervorzaubern, wenn man übersieht, daß das Geld bloß ein Zeichen ist für Güter, die produziert werden, daß das Geld gewissermaßen bloß eine Art Buchhaltung ist, eine fließende Buchhaltung, daß jedes Geldzeichen stehen muß für irgendein Gut. Auch darüber soll noch im genaueren in den folgenden Tagen gesprochen werden. Heute aber muß gesagt werden, daß eine Zeit, die nur sieht, wie das Geld zum selbständigen Wirtschaftsobjekt wird, daß eine solche Zeit in den Geldeinnahmen dasjenige sehen muß, was man vor allen Dingen besteuern soll. Aber damit macht man sich ja als der Besteuernde mitschuldig an der abstrakten Geldwirtschaft! Man besteuert, was eigentlich kein wirkliches Gut ist, sondern nur Zeichen für ein Gut. Man arbeitet mit etwas Wirtschaftlich-Abstraktem. Geld wird erst zu einem Wirklichen, wenn es ausgegeben wird. Da tritt es über in den Wirtschaftsprozeß, gleichgültig ob ich es für mein Vergnügen oder für meine leiblichen und geistigen Bedürfnisse ausgebe, oder ob ich es in einer Bank anlege, so daß es da für den wirtschaftlichen Prozeß verwendet wird. Wenn ich es in einer Bank anlege, so ist es eine Art von Ausgabe, die ich mache- das ist natürlich festzuhalten. Aber Geld wird in dem Augenblicke zu etwas Realem im Wirtschaftsprozesse, wo es sich von meinem Besitze ablöst, in den Wirtschaftsprozeß übergeht. Die Menschen brauchten ja auch nur eines zu bedenken: Es nützt dem Menschen gar nichts, wenn er viel einnimmt. Wenn er die große Einnahme in den Strohsack legt, so mag er sie haben; das nützt ihm gar nichts im Wirtschaftsprozeß. Den Menschen nützt nur die Möglichkeit, viel ausgeben zu können.