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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




On peut être un banquier des plus épais...  des plus fluet la nuit.
 Man kann einer der dickste Bankier sein... der dünnste Nachts.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 217 050-050 (1981) 05/10/1922

Original





Traducteur: FG v.01 - 05/05/2020 Éditeur: SITE

Que s'est-il passé quand un humain des temps anciens du monde est entré dans le sommeil avec son âme ? Là il était encore toujours quelque chose, car il avait ce qui plane autour des choses dont on dit aujourd'hui que c'était un fantasme. Il le portait dans le sommeil. Là, l'humain pouvait encore s'affirmer lorsqu'il était hors du corps physique en sommeil dans le "monde" spirituel. Il était quelque chose dans le monde spirituel entre s'endormir et se réveiller. Il l'est beaucoup moins aujourd'hui. Il sera presque absorbé/aspiré par la spiritualité de la nature lorsqu'il quitte son corps lors de l'endormissement. Quand vous regardez le monde correctement, il vient immédiatement à votre âme. Vous devriez seulement le voir, et vous pourrez le voir si vous obtenez vraiment un coup d'oeil/une vision pour ces choses. Et l'humanité doit s'obtenir une vision pour ces choses parce que nous vivons à une époque où ne pourra plus être prétendu que l'on ne peut plus parler de l'esprit comme des pierres et des animaux.

Alors, vous gagnerez la possibilité de voir que quand César n'était pas très obèse dans la vie physique : quand son âme quittait le corps pendant le sommeil, elle avait tout de même une taille considérable - pas une spatiale, mais une taille à la mesure des sensations/sentiments. Son âme était imposante. Aujourd'hui, peut-être un des banquiers les plus épais : quand son âme se promène vers le dehors dans le sommeil et s'élève dans la spiritualité de la nature, là vous devriez seulement voir ce qu’il devient comme horrible et maigre châssis. Il devient quelque chose d'entièrement fluet. Depuis le dernier tiers du dix-neuvième siècle l'humanité souffre absolument d'une sous-nutrition spirituelle. L'intellect ne nourrit pas l'esprit. Il le gonfle seulement. C’est pourquoi l'humain ne prend pas de spiritualité avec lui dedans le sommeil, et il sera presque absorbé quand, entre l'endormissement et l'éveil, il dépasse dans la nature spirituelle comme âme-squelette entièrement fine. C'est pourquoi la question du matérialisme aujourd'hui n'est vraiment pas théorique. Rien n'est moins important que la dispute théorique entre le matérialisme, le spiritualisme et l'idéalisme. Aujourd'hui, ce sont des choses entièrement dépourvues d'être, parce qu'avec la réfutation du matérialisme, rien n'est fait du tout. Nous pouvons encore réfuter le matérialisme aussi souvent aujourd'hui, rien n'en sort. Car finalement, les raisons invoquées pour réfuter le matérialisme sont tout aussi matérialistes que celles invoquées contre ou pour l'idéalisme. Les réfutations théoriques ne signifient pas que quelque chose a été fait dans un sens ou dans l'autre, mais qu'il est important que l'on ait à nouveau de l'esprit dans toute la façon dont on regarde le monde. C'est par cela que nos concepts obtiennent à nouveau un pouvoir nourricier pour les êtres humains. Pour que ce soit parfaitement clair pour vous, je voudrais encore dire ce qui suit.

Was geschah, wenn ein Mensch der früheren Weltenzeiten mit seiner Seele in den Schlaf hineingekommen ist? Da war er noch immer etwas, denn er hatte das, was die Dinge umschwebt, wovon die Menschen heute sagen, es sei eine Phantasterei gewesen. Das trug er in den Schlaf hinein. Da konnte der Mensch sich noch behaupten, wenn er außerhalb des physischen Leibes im Schlafe in der geistigen "Welt war. Er war früher etwas in der geistigen Welt zwischen dem Einschlafen und dem Aufwachen. Heute ist er viel weniger. Er wird fast aufgesogen von der Geistigkeit der Natur, wenn er beim Einschlafen seinen Körper verläßt. Beim richtigen Anschauen der Welt tritt das sofort vor die Seele. Sie sollten es nur sehen, und Sie werden es sehen können, wenn Sie sich wirklich ein Schauen für diese Dinge erringen. Und die Menschheit muß sich ein Schauen für diese Dinge erringen, denn wir leben in einem Zeitalter, wo nicht mehr behauptet werden kann, daß man vom Geist nicht reden kann wie von Steinen und Tieren.

Dann werden Sie die Möglichkeit gewinnen, zu sehen, daß wenn der Cäsar auch nicht sehr beleibt war im physischen Leben: wenn seine Seele den Körper im Schlaf verließ, so hatte sie immerhin eine ansehnliche Größe - nicht eine räumliche, sondern eine empfindungsmäßige Größe. Seine Seele war stattlich. Heute kann einer der dickste Bankier sein: wenn seine Seele im Schlafe herausspaziert und sich in der Geistigkeit der Natur aufhält, da sollten Sie nur sehen, ein wie gräßlich dürres Gestell er wird. Er wird etwas ganz Schmächtiges. Seit dem letzten Drittel des neunzehnten Jahrhunderts leidet eben die Menschheit durchaus an geistiger Unterernährung. Der Intellekt nährt den Geist nicht. Er bläst ihn nur auf. Daher nimmt der Mensch nichts von Geistigkeit in den Schlaf hinein mit, und er wird fast aufgesogen, wenn er zwischen dem Einschlafen und dem Aufwachen als ein ganz dünnes Seelengerippe in die geistige Natur hineinragt.
Daher ist die Frage nach dem Materialismus heute wirklich keine theoretische. Nichts ist weniger wichtig als der theoretische Streit zwischen Materialismus, Spiritualismus und Idealismus. Das sind heute ganz wesenlose Dinge, denn mit dem Widerlegen des Materialismus ist gar nichts getan. Wir können heute noch so oft den Materialismus widerlegen, es kommt gar nichts dabei heraus. Denn schließlich sind die Gründe, die man zur Widerlegung des Materialismus anführt, ebenso materialistisch wie die, welche man gegen oder für den Idealismus anführt. Mit theoretischen Widerlegungen ist heute weder nach der einen, noch nach der anderen Richtung etwas getan, sondern darauf kommt es an, daß man in der ganzen Art, wie man die Welt betrachtet, wiederum Geist hat. Dadurch kriegen unsere Begriffe wiederum nährende Kraft für den Menschen. Ich möchte Ihnen, um Ihnen das ganz klarzumachen, noch das Folgende sagen.