triarticulation

Institut pour une tri-articulation sociale
(contenu spécifique au site français)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch English Dutch Skandinavisk Français Italiano Español Português (Brasileiro) Russisch
Recherche
 contact   BLOG  impressum 
Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Incapacité à jeter un pont entre "l'éthique-religieux" et réalité extérieure.

Unfähigkeit, die Kluft zwischen "religiöser Ethik" und externer Realität zu schließen.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 328 053-054 (1977) 10/02/1919

Original





Traducteur: FG v.02 - 18/05/2020 Éditeur: SITE

 En quoi repose l'essentiel de cet esprit d'essaim ? L'essentiel repose justement tout de suite en ce qu'à travers une certaine conception irréelle de la vie, à travers une vision de la vie à qui manque ce que j'ai appelé l'élan de l'expérience intérieure la semaine dernière, qu'à travers une certaine conception de la vie, une vie d'âme, pensante, scientifique intérieure de connaissances cherche une île, pour ainsi dire, ou continuellement une plénitude d'îles, et ne veut pas construire le pont avec ce qu'est la vie dans la quotidienneté. Nous trouvons comment de nombreux humains du présent - si j'ai la permission d'utiliser l'expression - trouvent intérieurement noble, en un sens, de penser d'une certaine manière, quoique scolaire abstraite, à toutes sortes de problèmes éthiques et religieux dans un nid de coucou à hauteur des nuages. Nous voyons comment les gens réfléchissent sur la façon et la manière dont l'humain pourrait s'approprier des vertus, comment il devrait se comporter en amour avec ses semblables, comment il peut être béni. Nous voyons se développer des concepts de salut, de grâce et ainsi de suite, qui veulent garder certains porteurs de façons de voir la vie le plus possible seulement dans des hauteurs de l'âme et du spirituel. Mais nous voyons en même temps l'incapacité de jeter le vrai pont entre ce que les gens appellent bon et aimant et bienveillant et juridique et moral, à ce que, dans la réalité extérieure, dans la vie quotidienne, nous entoure comme capital, comme rémunération du travail, comme consommation, comme production en rapport à la circulation des marchandises, comme système de crédit, comme système de banque - et de bourse. Nous voyons que deux courants des mondes seront placés l'un à côté de l'autre dans les habitudes de pensées des humains : l'un des courants des mondes qui veut se tenir dans une certaine mesure dans les hauteurs divines, qui ne veut construire aucun pont entre ce qui est un commandement religieux, et ce qu’est un usage de l'action (NDT ou commerce au sens général) ordinaire.

Mais la vie est une chose uniforme/unitaire. La vie ne peut prospérer que si les forces motrices de toute vie éthique-religieuse s'intègrent dans la vie la plus quotidienne, la plus profane, dans la vie qui semble moins noble. Car si nous négligeons de construire ce pont, si nous tombons dans un simple esprit d'essaim par rapport à la vie religieuse, morale, qui est loin de la vraie réalité quotidienne, alors cette vraie réalité quotidienne prend sa revanche. Alors l'humain, par une certaine impulsion religieuse, s'efforce d'atteindre tous les idéaux possibles, toutes les choses possibles qu'il appelle "bonnes", mais les instincts qui font face comme des besoins quotidiens ordinaires de la vie aux satisfactions qui doivent sortir de l'économie de peuple, ces instincts auxquels l'humain sans sentiment fait face impuissant. Il ne sait construire aucun pont entre le concept de la grâce divine et ce qui se passe dans la vie quotidienne. Alors ce quotidien se venge. Alors cette vie quotidienne prend une forme qui ne veut rien avoir à faire avec ce qui veut être maintenu comme des impulsions éthiques dans des hauteurs psychiques-spirituelles plus nobles. Mais alors la vengeance devient telle que la vie ethique-religieuse, parce qu'elle s'éloigne du quotidien, de la pratique immédiate de la vie, que cette vie ethique-religieuse, sans qu'on le remarque, parce que la chose apparaît masquée dans la vie, devient en fait un mensonge intérieur de la vie de l'humain.




































Worinnen liegt das Wesentliche dieser Schwarmgeisterei? Das Wesentliche liegt eben gerade darinnen, daß durch eine gewisse unwirkliche Lebensauffassung, durch eine Lebensauffassung, welche das vermissen läßt, was ich in der vorigen Woche die Stoßkraft des inneren Erlebens genannt habe, daß durch eine gewisse Lebensauffassung ein seelisches, ein denkerisches, ein wissenschaftlich Erkenntnis suchendes inneres Leben gewissermaßen eine Insel oder fortwährend eine Fülle von Inseln sucht, und nicht die Brücke bauen will zu demjenigen, was das Leben in der Alltäglichkeit ist. Wir finden, wie zahlreiche Menschen der Gegenwart es gewissermaßen - wenn ich den Ausdruck gebrauchen darf- innerlich vornehm finden, in einer gewissen, sei es auch schulmäßigen Abstraktheit nachzudenken über allerlei ethisch-religiöse Probleme in W'olkenkuckucksheimhöhen. Wir sehen, wie die Menschen nachdenken über die Art und Weise, wie sich der Mensch Tugenden aneignen könne, wie er in Liebe zu seinen Mitmenschen sich verhalten soll, wie er begnadet werden kann. Wir sehen Begriffe von Erlösung, Gnade und so weiter sich entwickeln, die gewisse Träger von Lebensanschauungen möglichst nur in geistig-seelischen Höhen halten wollen. Wir sehen aber zugleich das Unvermögen, die echte Brücke zu schlagen von demjenigen, was die Leute gut und liebevoll und wohlwollend und rechtlich und sittlich nennen, zu dem, was in der äußeren Wirklichkeit, im Alltag uns umgibt als Kapital, als Arbeitsentlöhnung, als Konsum, als Produktion in bezug auf die Warenzirkulation, als Kreditwesen, als Bank- und Börsenwesen. Wir sehen, wie zwei Weltenströmungen nebeneinandergestellt werden auch in den Denkgewohnheiten der Menschen: die eine Weltenströmung, die sich gewissermaßen in göttlichgeistiger Höhe halten will, die keine Brücke bauen will zwischen dem, was ein religiöses Gebot ist, und was eine Usance des gewöhnlichen Handels ist.


 
 Das Leben aber ist ein einheitliches. Das Leben kann nur gedeihen, wenn die es treibenden Kräfte von allem ethisch-religiösen Leben herunterwirken in das alleralltäglichste, profanste Leben, in dasjenige Leben, das eben weniger vornehm erscheint. Denn vernachlässigen wir es, diese Brücke zu schlagen, verfallen wir in bezug auf religiöses, sittliches Leben in bloße Schwarmgeisterei, die fernsteht der alltäglichen wahren Wirklichkeit, dann rächt sich diese alltäglich wahre Wirklichkeit. Dann strebt der Mensch aus einem gewissen religiösen Impuls alles möglich Ideale an, alles mögliche, was er «gut» nennt, aber den Instinkten, die als gewöhnliche alltägliche Lebensbedürfnisse gegenüberstehen den Befriedigungen, die aus der Volkswirtschaft heraus kommen müssen, diesen Instinkten steht der Mensch ohne Empfindung machtlos gegenüber. Er weiß keine Brücke zu bauen von dem Begriff der göttlichen Gnade zu dem, was im alltäglichen Leben vor sich geht. Dann rächt sich dieses alltägliche Leben. Dann nimmt dieses alltägliche Leben eine Gestalt an, die nichts zu tun haben will mit dem, was als ethische Impulse in vornehmeren, seelisch-geistigen Höhen gehalten werden will. Dann aber wird die Rache eine solche, daß das ethisch-religiöse Leben, weil es sich fernhält von der alltäglichen, von der unmittelbaren Lebenspraxis, daß dieses ethisch-religiöse Leben, ohne daß man es merkt, weil die Sache maskiert auftritt im Leben, eigentlich zu einer innerlichen Lebenslüge des Menschen wird.