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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Bruhn : la tri-articulation utilisée pour attribuer une banqueroute intellectuelle à l'anthroposophie

 Bruhn: die Dreigliederung, mit der der intellektuelle Bankrott auf die Anthroposophie zurückgeführt wird.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 255b 314-315 (2003) 25/05/1921

Original





Traducteur: FG v.02 16/05/2020 Éditeur: SITE
La tri-articulation sociale, elle sera même utilisée aujourd’hui pour suspecter la conception du monde anthroposophique, dont elle tire en fait ses meilleures racines. Et ici, je voudrais revenir une fois à Bruhn, qui est après tout à prendre plus au sérieux que d'autres critiques. Bruhn dit : Quelque chose comme l'anthroposophie, aussi fortement qu’il devrait aussi la combattre, aurait son origine dans la « banqueroute de notre culture intellectuelle », on devrait sortir de cette culture intellectuelle, et il m’attribue que je n'ai pas aspiré à sortir de la même manière de cette culture intellectuelle que ceux que j’ai rejetés en 1897 comme les théosophes nébuleux, mais que je serai passé à travers Goethe et Haeckel, me serais obtenu par l'idéalisme allemand, que je serais orienté « occidental », que les racines de ma façon de voir reposeraient dans « la culture ouest-germanique » et dans « la formation scientifique ».

Je ne dis vraiment pas cela par démesure - vous pouvez le lire dans le petit écrit de Bruhn, et vous trouverez que cela peut être important pour moi vis-à-vis de beaucoup d'hostilités qui viennent maintenant de divers angles. En tant que jeune homme, je me suis retrouvé dans les rangs de ceux qui ont dû mener une lutte acharnée en Autriche dans les années 1880 pour défendre le germanisme contre les autres nationalités. J'ai rédigé, d’ailleurs pour peu de temps, le Wiener « Deutsche Wochenschrift ». J’ai appris à les connaître, toutes les luttes difficiles que l'on avait à mener, en particulier en Autriche, quand on veut faire participer ce qu’on considère comme précieux pour toute l’humanité, un être allemand et des facultés allemandes, au contenu de la culture de toute l’humanité.

Notes sur Bruhn

314 Et quand quelqu'un présente ces choses comme si, comme un agitateur fanatique, j’aurais couru une fois après l’un, une autre fois après l'autre : Rudolf Steiner devait se défendre souvent contre l'accusation d'un manque d'originalité spirituelle, en ce que par exemple, il était décrit comme simple copiste de conception du monde du monisme de Haeckel ou de l'ésotérisme de Besant (voir 3. Notes aux pp. 94 et 253). À cet égard, le pasteur Max Kully d'Arlesheim fut un des grands détracteurs de Rudolf Steiner (voir note 3, page 92).

Bruhn dit : Quelque chose comme l'anthroposophie aurait son origine : Dans l’« Introduction » à son écrit, Bruhn écrit sur les raisons pour lesquelles la « culture rationnelle » -, à laquelle appartient l'anthroposophie, menaçait de tomber dans une « marée haute magico-mystique gnostique » : « Et ainsi la faim d’au-delà inassouvie de la masse s’est alors tenue au courant souterrain de l'ancien instinct de l’au-delà, et l'immense énigme de la souffrance de la guerre, l'absurdité du devenir qui a secoué et ébranlé la Gemüt (l’âme tranquille) du peuple jusque dans ses racines les plus profondes, cette banqueroute apparente aux yeux de notre culture intellectuelle devait la pousser encore plus dans les bras de l’occulte plein de secrets. C’est la crise religieuse du présent, qui actualise ce phénomène de fièvre ».

315 que je serais passé à travers Goethe et Haeckel : Dans l’« Introduction » à son écrit Bruhn a rendu hommage au développement spirituel de Rudolf Steiner avec les mots suivants : « Nous nous trouvons ici devant le phénomène pour le moins étrange qu’un esprit prenant pied par Goethe sur l'idéalisme allemand et par Haeckel sur de la recherche moderne de la nature a trouvé le contenu de sa vie dans les problèmes théosophiques ».

Die soziale Dreigliederung, sie wird heute sogar verwendet dazu, um dasjenige zu verdächtigen an der anthroposophischen Weltanschauung, woraus diese eigentlich ihre allerbesten Wurzeln zieht. Und hier möchte ich noch einmal auf Bruhn zurückkommen, der immerhin ernster als andere Kritiker zu nehmen ist. Bruhn sagt: So etwas wie die Anthroposophie, so sehr er es auch bekämpfen müsse, habe seinen Ursprung in dem «Bankrott unserer intellektuellen Kultur», man müsse heraus aus dieser intellektuellen Kultur, und er schreibt mir zu, daß ich nicht auf dieselbe Weise herausgestrebt habe aus dieser intellektuellen Kultur wie diejenigen, die ich 1897 als die nebulosen Theosophen abgetan habe, sondern daß ich durch Goethe und Haeckel hindurchgegangen sei, durch den deutschen Idealismus mich hindurchgerungen habe, daß ich «abendländisch» orientiert sei, daß die Wurzeln meiner Anschauung in «westlich-germanischer Kultur» und in «wissenschaftlicher Durchbildung» ruhen würden.

Ich sage das wahrhaftig nicht aus Unbescheidenheit - Sie können es nachlesen in Bruhns kleiner Schrift, und sie werden finden, daß mir das schon wichtig sein kann gegenüber mancherlei Anfeindungen, die jetzt von den verschiedensten Seiten herkommen. Als junger Mann stand ich in den Reihen derjenigen, die in Österreich in den achtziger Jahren des 19. Jahrhunderts einen schweren Kampf zu führen hatten in der Verteidigung des Deutschtums gegen die anderen Nationalitäten. Ich habe, zwar nur für kurze Zeit, die Wiener «Deutsche Wochenschrift» redigiert. Ich habe sie kennengelernt, alle die schwierigen Kämpfe, die man insbesondere in Österreich durchzumachen hatte, wenn man dasjenige, was man ansieht als ein für die Menschheit Wertvolles, deutsches Wesen und deutsche Fähigkeiten, mit zum Inhalt der ganzen Menschheitskultur machen will.


314 Und wenn irgend jemand diese Dinge so darstellt, als wenn ich als fanatischer Agitator das eine Mal dem, das andere Mal jenem nachgelaufen wäre: Gegen den Vorwurf der fehlenden geistigen Originalität mußte sich Rudolf Steiner öfters zur Wehr setzen, indem er zum Beispiel als bloßer weltanschaulicher Kopist von Haeckels Monismus oder Besants Esoterik bezeichnet wurde (siehe 3. Hinweise zu S. 94 und 253). Einer der großen Verleumder Rudolf Steiners in dieser Hinsicht war Pfarrer Max Kully aus Arlesheim (siehe 3. Hinweis zu S. 92).
Bruhn sagt: So etwas wie die Anthroposophie habe seinen Ursprung: In der «Einführung» zu seiner Schrift schrieb Bruhn über die Gründe, warum die «rationale Kultur» einer «magisch-gnostisch-mystischen Hochflut», wozu auch die Anthroposophie gehöre, zum Opfer zu fallen drohe: «Und so hat sich denn der ungestillte Jenseitshunger der Masse an die unterirdische Strömung uralter Jenseitsinstinkte gehalten, und das ungeheure Rätsel des Kriegsleids, die Sinnlosigkeit des Geschehens, die das Volksgemüt bis in seine tiefsten Wurzeln hinab geschüttelt und gerüttelt hat, dieser augenscheinliche Bankerott unserer intellektuellen Kultur mußte es noch mehr in die Arme des Okkult-Geheimnisvollen treiben. Es ist die religiöse Krisis der Gegenwart, welche diese Fiebererscheinung zeitigt.»
315 daß ich durch Goethe und Haeckel hindurchgegangen sei: In der «Einführung» zu seiner Schrift würdigte Bruhn die geistige Entwicklung Rudolf Steiners mit folgenden Worten: «Wir stehen hier vor der immerhin merkwürdigen Erscheinung, daß ein durch Goethe auf dem deutschen Idealismus und durch Haeckel auf der modernen Naturforschung fußender Geist den Inhalt seines Lebens in den theosophischen Problemen gefunden hat.»