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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 201 - La rente foncière / Die Grundrente



Droit au sol de chacun et places respectives de l'esprit,du droit et de l'économie.

 

 


 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA337a 219-229 (1999) 16/06/1920

Original





Traducteur: FG Editeur: SITE

[dans Articles/1920-06-001.html
038 - 
Hans Kaltenbach: Monsieur le Dr. Steiner n’a pas redonné l’ensemble des conceptions des réformateurs fonciers allemands ; il n’a extrait dans ses explications que l’impôt sur l’accroissement de valeur du sol. Mais cela n’avait constitué qu’une toute petite partie des réformes foncières proposées. L’introduction d’un impôt sur la rente foncière est une preuve significative que les réformateurs fonciers ne veulent pas une loi dans le sens de l’ancien État. Ce qui est en suspend devant eux est un développement supportable qui n’a rien à voir avec de vieilles façons de faire des lois. Elle est née de l’idée, que chacun doive payer un impôt sur la rente foncière pour qu’il ait le droit d’utiliser le sol, car la rente qui lui revient pour qu’il puisse l’utiliser, il doit la dispenser à la collectivité. Il s’agit dans cette procédure non de loi parlementaire ou même de loi au sens ancien, mais de beaucoup de contrats unitaires.


039 – Un participant à la discussion : C’est quand même finalement l’état qui encaisse l'impôt sur la rente foncière.

040 – Un autre participant à la discussion : On peut tourner la chose comme on veut : sans réforme foncière ça ne va pas plus loin ; cela doit exister pour la poursuite du développement de notre société.

[...]

042 - Hermann Heisler : Comment arrive t’on à un logement, et comment se déroule un échange de logement ? Comment se déroule la construction d’une maison ? Le sol est moyen de production ; il sera mis à disposition par l’organisme spirituel. Quand la maison est finie, n’est-elle plus alors un moyen de production ? La plupart des humains souhaitent posséder un petit jardin. Comment cela doit-il être fait, il n’y a pas tant de sol disponible ? Quel rôle joue la vie du droit dans l’administration de « fond et sol » ?

043 - Rudolf Steiner : Mes très chers participants ! C’est juste, « fond et sol » n’est pas de caoutchouc et rien n’est moins facilement extensible, et à cause de cela est aussi justifié, qu’un certain rapport doive exister entre une région de sol délimitée et les hommes vivant dessus. Maintenant telle est la chose, qui ici joue comme un rapport idéal-réel, que, par le fait simplement, qu’un humain naisse, un morceau de « fond et sol » est vraiment en quelque sorte occupé – cela représente la totalité du sol disponible divisé par le nombre précédent des habitants du sol plus un. C’est de fait ainsi, qu’idéalement-réellement chaque humain revendique le morceau de sol lui revenant à sa naissance et que se forme une réelle relation entre la surface de sol disponible et ce que justement de cette manière revendique l’humain nouvellement né.

C’est une relation réelle. Mais dans les faits, tout ne va pas au cordeau dans cette réalité sociale, n'est-ce pas . Les lois — je pense maintenant aux lois naturelles, pas aux lois de l’état – sont là, mais elles sont approximatives ; quand par exemple sur une région donnée vivent différentes plantes, et qu’une sorte de plante se développe particulièrement fort, elle supplante l’autre sorte de plantes ; celle-ci ne peut plus pousser. Quand maintenant sur une région de sol il en est principalement ainsi, qu’à cause de ceci un petit morceau, duquel j’ai parlé, devient beaucoup trop petit pour un humain nouvellement né, alors la soupape est en quelque sorte ouverte et se met en place tout à fait de soi-même, l’émigration, la formation de colonies et ainsi de suite.
Quand la population se multiplie dans une certaine mesure, alors on peut aussi expérimenter, si peuvent être soustraits du sol plus de fruits qu’en des temps précédents. Cela fut par exemple le cas pour le sol de l’ancienne Allemagne.

044 – Eh bien cela repose sur ce qu’a indiqué Monsieur le Docteur Stein : le rapport des humains à un certain morceau de « fond et sol ». Seulement, nous devons être au clair que ce rapport en est justement un idéal-réel, mais qu’alors quand la triarticulation devient réalité, toujours des contrats décident aussi loin que seront produites des marchandises sur le sol. Le sol est donc administré par les humains, et les humains qui administrent le sol doivent – simplement par le fait que chacun ne produit pas les mêmes produits – entrer en rapport entre eux. Ils doivent donc conclure des contrats, et après qu’ils aient conclus des contrats doit être là quelque chose qui les tient à les honorer. Donc ce qui apparaît dans le trafic changeant des humains, qui exploitent le sol, cela dépend des rapports de droit, du politique, des rapports étatiques. Mais ce qui se passe quand une parcelle particulière de sol passe d’un humain à l’autre, cela dépend de la loi spirituelle, qu'une vie spirituelle autonome s’émancipant sera formée et coule dans l’administration du foncier.



Les rapports de droit saisissent les interdépendances (NDT ou relations réciproques) des humains, qui administrent le sol ; ce sont des rapports qui ne peuvent être réglés que juridiquement. Si ainsi maintenant la triarticulation intervient, alors il devient vraiment évident, si le sol suffit encore ou non, ou si d’une façon ou d’une autre –  pas par le pur instinct, mais par un instinct guidé par la raison -  il appelle à des conditions de colonisation (Kolonisationsverhältnis) ( 7 ) .

045 – Mais dans l’ensemble, on verra qu’on pénètre dans quelque chose de remarquable. Cela donne quelque chose dans la vie quotidienne tout ordinaire qui se règle étrangement bien, bien que naturellement aussi seulement approximativement. Cela se règle très bien, bien que les humains ne puissent y faire quelque chose par des lois étatiques ou encore autre chose : c’est en  effet le rapport entre le nombre d’hommes par rapport au nombre de femmes sur Terre. On n’est pas en mesure jusqu'à maintenant – et dans le sens, où les Schencks rêvent, ce ne sera pas non plus – de régler cela par une loi étatique ou autre chose, d’approcher combien d’hommes ou de femmes peuplent la Terre. Pensez seulement ce qui adviendrait là si seulement 1/5 de femmes pour 4/5 d’hommes étaient là ou réciproquement.

046 - C’est donc bien mieux qu’on laisse cela aux lois qui comme les lois naturelles coopèrent si harmonieusement. Ce qui se constitue – si la triarticulation marche une fois, s’adaptera aussi harmonieusement en équilibre. Tous les humains ne courront pas après des professions savantes et y verront quelque chose de particulier.  Il se formera alors vraiment des conditions telles que par exemple qu’une surface de sol donnée amènera un nombre d’humains appropriés, que l’existence de chacun traduira la fécondité de la région, lui convenant idéalement-réellement. Alors même si on a délégué cinq ou cent de telles surfaces à l’administration d’un seul, qui a des facultés particulières pour cela, alors ce qui sera cultivé sur ces surfaces viendra aussi au bénéfice des autres.

 



051 - Maintenant sur les questions du pasteur Heisler : Comment vient-on à un logement ?— et ainsi de suite.

052 – Ce genre de questions sont justement par trop figée. Je ne veux pas dire qu’elles ne sont pas importantes, elles sont énormément importantes. Il y a un tel besoin de logements dans le monde, que les gens cherchent à arriver à des logements par des moyens tout à fait grotesques. Il est même arrivé que quelqu’un se soit marié pour trouver un logement, pour ne pas être à la rue. Il est extraordinairement important de savoir comment on parvient à un logement, mais on ne doit pas colorer toute sa compréhension de la triarticulation avec quelque chose, qui encore trop fortement dans le style de celui là qui pense, doit être surmonter

053 – Pensez que se réalise la triarticulation de l’organisme social — on ne doit donc pas penser abstrait, car s’il s’agit de comment quelque chose doit être pensé, alors on doit voir cette réalisation de la triarticulation, comme déjà avancée : on ne peut pas répondre a tout en allant simplement vers le but. Dans l’organisme social triarticulé, l’humain n’aura pas simplement à chercher un logement, mais il fera encore autre chose. Il sera quelque chose, directeur de fabrique ou menuisier ou de toute façon quelque chose. De ce fait, que l’on soit directeur de fabrique ou menuisier, on peut vivre ; pour cela on sera quelque peu rémunéré.

Mais cette mise en relation de l’humain avec son travail doit passer au fur et à mesure à l’administration du membre spirituel de l’organisme dans l’organisme social triarticulé : obtenir un logement fait alors partie du rémunérer ; cela se conclut avec. Vous n’avez donc pas le droit de vous représenter : je suis un humain et je dois arriver à un logement, mais vous devez partir de : je ne suis pas simplement qu’un humain,  mais j’ai aussi quelque chose à faire quelque part, et parmi les choses qui me viendront comme rémunération, est – si là sont des conditions sociales normales – aussi un logement. Il ne s’agit pas purement que l’on pose abstraitement la question : comment est-ce que je viens à un logement ? — , mais on doit demander : qu'est-ce qui se passe quand la triarticulation est là ? – Là l’humain obtient justement, quand il est humain, quelque place – et cela on l’est ordinairement, quand on n’est pas un ange, qui est partout – là l’humain reçoit, comme il reçoit son entretient, aussi un logement, et cela dépend justement, de ce qui vient de la vie spirituelle.
Ou bien – quand il s’agit qu’on ne soit pas déplacé dans une nouvelle région, mais travaille plutôt dans un autre contexte, ainsi cela dépend de l’État ou du domaine politique. Mais de telles questions ne peuvent être posées de manière abstraite.

054 – Les conditions qui viendront par la triarticulation doivent vraiment être un peu attendues, ou alors on aura besoin de se faire une image par l’imagination (NDT Phantasie) des conditions qui se formeront. Alors, pourra vraiment se trouver une réponse à comment on doit négocier, lorsqu’on prend une place quelque part, et accomplit un travail, afin d’arriver aussi à un petit jardinet ou autre. Ce sont vraiment des choses qui ne concernent pas le nerf de la triarticulation.

On peut être certain, qu’elles se régleront, que vraiment l’on puisse avoir son petit jardinet devant la maison, lorsqu’une fois seront là les conditions qui seront apportées par la triarticulation.


055 – Ainsi se règle aussi la construction d’une maison. Qu’est-elle ? Elle dépend de la question foncière. Mais si la question foncière n’est plus une question de marchandise, mais une question des vies du droit et spirituelles, alors la construction de maison est aussi une question qui est en rapport avec tout le développement culturel de l’humanité. Il est donc évident que des maisons sont construites à partir des mêmes impulsions, à partir desquelles un humain est installé dans son travail. Donc, il s’agit de ce que l’on ne pose pas toutes ces questions abstraitement, que l’on ne les pose pas ainsi que l’humain soit extrait de toute sa « concrétude » (NDT Konkretheit)comme un être abstrait. Dans un organisme social triarticulé vivant ce n’est justement pas ainsi que l’on soit placé seul devant la question de comment on arrive à un logement, mais on sera placé avec la question dans toute la « concrétude » de la vie, et là tout dépend de ce qu’on agisse de manière réaliste.

 

[...]


056 – Là Monsieur Kaltenbach a bien dit quelque chose de juste [lorsqu’il a rendu attentif à la signification de la rente foncière]. Je n’ai bien sûr extrait qu’un exemple, tout de suite la taxe d’accroissement de valeur. Mais j’aurais dû dire aussi la même chose en rapport avec l’imposition de la rente foncière. Mais, mes très chers participants, je voudrais maintenant savoir si ce qui a été soulevé comme question n’a pas déjà eu sa réponse? Car pour moi il n’importait pas qu’il s’agisse de rente foncière ou d’un accroissement de valeur, mais de ce que fondamentalement soit donner un impôt à l’État ; Monsieur Kaltenbach a clairement dit « impôt », et avec cela il pense quelque chose qui sera donné à l’État. Quelle sorte d’impôts c’est, qui devrait être donné à l’État, n’entre pas en jeu. Mais ce qui est en jeu, est que l’État serait limité à un seul membre de l’organisme social, et que la structure dans laquelle il est aujourd'hui ne doive pas être conservée.
On ne peut pas dire que les réformateurs fonciers ne veulent pas de lois dans le sens de l’ancien système d’État. Ils le veulent. Ils veulent mettre quelque chosesur le dos du vieil État , dont ils croient qu’il le peut. Il ne le peut jamais. Je sais évidemment quel rôle cela joue quand quelqu’un s’est adapté à une idée, il ne peut rien en laisser. Mais je pense qu’en fait à tout ce qui a été dit sur l’impôt sur la rente foncière, a déjà été répondu de l’esprit de ce qui a été dit sur l’accroissement de valeur.




057 – On aimerait tant que pas de nouveau l’ancien émerge. On n’aimerait pas que seulement un vienne et dise : je ne veux donc pas du tout que les conseils de gouvernement secrets soient tout de suite ainsi que les vieux conseils de gouvernement secrets, mais je veux que l’organisme triarticulé fabrique de nouveaux conseils de gouvernement.-- [Cela revient au même], si on dit cela ou si on dit : oui, les réformateurs fonciers ne veulent pas du tout donner à l’état. – Mais ils veulent donc donner des impôts, et des impôts ne peuvent être payés dans la forme actuelle qu’à l’État. En cela on est devant la question : à qui doit-on donc payer des impôts ? – Et s’il s’agit de contrats – oui, savez-vous, aucun État ne se laisse vraiment conclure jusqu'à présent de contrat au sujet des impôts. Dans ce qui se joue là entre État et humain, quand doivent être payés des impôts, là se passe autre chose ;  il ne s’agit pas véritablement de contrats.

058 – Il s’agit que nous essayons de prendre en compte de manière vivante comment l’idée de la triarticulation de l’organisme social veut une réorientation. Mais à cela s’oppose justement – aussi quand on concède souvent avec bonne volonté, que l’on devrait et doit réorienter – que, lorsqu’on essaye de réorienter, on reste collé au mot, par exemple au mot « loi ». Oui, on m’a déjà aussi posé la question : comment l’État doit-il introduire la triarticulation ? C’est cela : nous devons sortir des habitudes de pensée, des habitudes de vocabulaire. Nous devons arriver à des pensées concises, sinon l’impulsion de la triarticulation de l’organisme social ne sera quand même pas comprise.]

Hans Kaltenbach: Herr Dr. Steiner hat nicht die ganzen Erkenntnisse der deutschen Bodenreformer wiedergegeben; er hat in seinen Ausführungen nur die Steuer auf der Wertsteigerung des Bodens herausgenommen. Diese würde aber nur einen kleinen Teil der vorgeschlagenen Bodenreform ausmachen. Die Einführung einer Grundrentensteuer ist ein deutlicher Beweis dafür, daß die Bodenreformer keine Gesetze im Sinne des alten Staatswesens wollen. Was ihnen vorschwebt, ist eine vertragliche Entwicklung, die nichts mit alter Gesetzesmacherei zu tun hat. Sie ist herausgeboren aus der Idee, daß jeder eine Grundrentensteuer bezahlen muß dafür, daß er den Boden benützen darf, denn die Rente, die ihm durch die Benützung des Bodens zufällt, die soll er der Allgemeinheit spenden. Es handelt sich bei diesem Verfahren nicht um parlamentarische Gesetze oder überhaupt um Gesetze im alten Sinn, sondern um viele einzelne Verträge.

Ein Diskussionsteilnehmer: Es ist aber letzten Endes doch der Staat, der die Grundrentensteuer einkassiert.


Ein anderer Diskussionsteilnehmer: Man kann die Sache drehen, wie man will: Ohne Bodenreform geht es nicht weiter; sie muß als Grundlage für eine Weiterentwicklung unserer Gesellschaft vorhanden sein.

[...]

Hermann Heisler: Wie kommt man zu einer Wohnung, und wie vollzieht sich ein Tausch der Wohnung? Wie vollzieht sich der Hausbau? Der Boden ist Produktionsmittel; er wird vom geistigen Organismus zur Verfügung gestellt. Wenn das Haus fertig ist, ist es dann kein Produktionsmittel mehr? Die meisten Menschen wünschen einen kleinen Garten zu besitzen. Wie soll das gemacht werden, es ist doch nicht soviel Boden da? Welche Rolle spielt bei der Verwaltung von Grund und Boden das Rechtsleben?

Rudolf Steiner: Meine sehr verehrten Anwesenden! Es ist richtig, daß Grund und Boden nicht aus Kautschuk besteht und nicht in beliebiger Weise ausdehnbar ist, und es ist daher auch richtig, daß ein gewisser Zusammenhang bestehen muß zwischen einem abgeschlossenen Bodengebiet und den darauf wohnenden Menschen. Nun ist ja die Sache, die hier als ein ideal-reales Verhältnis spielt, die, daß in der Tat einfach dadurch, daß ein Mensch geboren wird, ein Stück des Grund und Bodens wirklich gewissermaßen okkupiert wird -- das entspricht der gesamten verfügbaren Bodenfläche, dividiert durch die Anzahl der bisherigen Bewohner des Bodens plus eins. Es ist tatsächlich so, daß ideal-real jeder Mensch das ihm zufallende Bodenstück bei seiner Geburt beansprucht und daß sich einfach eine reale Beziehung bildet zwischen der verfügbaren Bodenfläche und dem, was eben der neugeborene Mensch auf diese Weise beansprucht. Das ist eine reale Beziehung. Aber nicht wahr, in der Tat geht in dieser sozialen Wirklichkeit nicht alles am Schnürchen. Die Gesetze — ich meine jetzt Naturgesetze, nicht Staatsgesetze — sind da, sie sind aber approximativ. Wenn zum Beispiel auf einem gewissen Gebiet verschiedene Pflanzen leben, und die eine Pflanzensorte entwickelt sich besonders stark, so verdrängt sie die andere Pflanzensorte; die kann nun nicht mehr wachsen. Wenn nun auf einem Bodengebiet es im wesentlichen so ist, daß in der Tat dieses eine Stückchen, von dem ich geredet habe, viel zu klein wird für einen neugeborenen Menschen, so wird gewissermaßen das Ventil aufgemacht, und es tritt ganz von selbst die Auswanderung, die Kolonienbildung und so weiter ein. Wenn die Bevölkerung sich in einem bestimmten Gebiet vermehrt, so kann man eben auch prüfen, ob dem Boden noch mehr Fruchtbringendes entnommen werden kann als in einer früheren Zeit. Das ist zum Beispiel bei dem Boden des ehemaligen Deutschland im wesentlichen der Fall gewesen.

Also das besteht, worauf Herr Dr. Stein hingedeutet hat: die Beziehung des Menschen auf ein gewisses Stück von Grund und Boden. Nur müssen wir uns klar sein, daß dieses Verhältnis eben ein ideal-reales ist, das aber dann, wenn die Dreigliederung Wirklichkeit wird, immer Verträge entscheiden, insofern auf dem Boden Waren erzeugt werden. Der Boden wird nämlich von den Menschen verwaltet, und die Menschen, die den Boden verwalten, müssen — einfach dadurch, daß nicht jeder die gleichen Produkte erzeugt — miteinander in Beziehung treten. Sie müssen eben Verträge schließen, und nachdem sie Verträge geschlossen haben, muß irgend etwas da sein, was sie daran hält, diese Verträge auszuführen. Also dasjenige, was im wechselseitigen Verkehr der Menschen auftritt, welche den Boden bewirtschaften, das unterliegt den Rechtsverhältnissen, den politischen, den Staatsverhältnissen. Dasjenige aber, was geschieht, wenn eine einzelne Bodenfläche übergeht von dem einen Menschen auf den anderen, das unterliegt dem geistigen Gesetz, das in einem selbständigen, sich emanzipierenden Geistesleben gebildet wird und einfließt in die Bodenverwaltung.

Die Rechtsverhältnisse greifen ein in die Wechselbeziehungen der Menschen, die den Boden verwalten; das sind Verhältnisse, die nur rechtlich geregelt werden können. Wenn nun so die Dreigliederung eingreift, dann wird wirklich ersichtlich, ob der Boden noch ausreicht oder nicht oder ob man irgendwie — aber nicht durch den bloßen Instinkt, sondern durch einen durch Vernunft geleiteten Instinkt — Kolonisationsverhältnisse hervorruft.

Im ganzen wird man aber sehen, daß etwas Merkwürdiges eintritt. Es gibt etwas im ganz gewöhnlichen, alltäglichen Leben, das regelt sich merkwürdig schön, obwohl natürlich auch nur approximativ. Es regelt sich ganz gut, obwohl die Menschen nichts durch Staatsgesetze oder sonst irgend etwas dazu tun können: das ist nämlich das Verhältnis der auf der Erde vorhandenen Frauenzahl zur Männerzahl. Man ist nicht imstande bis jetzt — und in dem Sinne, wie es die Schencks träumen, wird es auch nicht sein —, durch irgendwelche Staatsgesetze oder durch etwas anderes zu regeln, daß annähernd soviel Männer wie Frauen die Erde bevölkern. Denken Sie, was das wäre, wenn einmal nur 1/5 Frauen und 4/5 Männer da wären oder umgekehrt.

Es ist doch besser, man überläßt das den Gesetzen, die so harmonisch zusammenwirken wie die Naturgesetze. Ebenso harmonisch wird sich — wenn die Dreigliederung einmal wirklich läuft — das, was entsteht, auch den Verhältnissen anpassen. Es werden zum Beispiel nicht alle Menschen Gelehrtenberufen nachlaufen und darin etwas Besonderes sehen. Es werden sich nun wirklich solche Verhältnisse herausbilden, die zum Beispiel auf eine bestimmte Bodenfläche eine geeignete Anzahl von Menschen bringen, so daß dem Dasein des einzelnen die Fruchtbarkeit desjenigen Gebietes entspricht, das ideal-real auf ihn entfällt. Wenn auch dann in übertragener Bedeutung fünf oder hundert solcher Flächen von einem einzigen, der die besondere Fähigkeit dazu hat, verwaltet werden, so kommt doch das, was angebaut wird auf diesen Flächen, den anderen zugute.

 

Nun zu den Fragen von Pfarrer Heisler: Wie kommt man zu einer Wohnung? — und so weiter.

Diese Art Fragen sind eben gar zu starr. Ich will nicht sagen, daß sie nicht wichtig sind, sie sind ungeheuer wichtig. Es ist eine so große Wohnungsnot in der Welt, daß die Leute auf ganz groteske Weise zu Wohnungen zu kommen versuchen. Es ist sogar vorgekommen, daß jemand geheiratet hat, um eine Wohnung zu finden, um nicht auf der Straße zu sein. Es ist außerordentlich wichtig zu wissen, wie man zu einer Wohnung kommt, aber man soll nicht färben seine ganze Auffassung von der Dreigliederung mit etwas, was noch zu stark im Stile desjenigen denkt, was überwunden werden muß.

Denken Sie sich realisiert die Dreigliederung des sozialen Organismus — man muß ja nicht abstrakt denken, denn wenn es sich darum handelt, wie etwas gedacht werden soll, dann muß man auf diese Realisierung der Dreigliederung sehen, wenn sie auch noch so weit draußen steht; es kann nicht alles bloß nach Zielen beantwortet werden. In dem dreigliedrigen Organismus wird der Mensch nicht bloß eine Wohnung zu suchen haben, sondern er tut auch sonst noch etwas. Er wird irgend etwas sein, Fabrikdirektor oder Tischler oder sonst etwas. Dadurch, daß man Fabrikdirektor oder Tischler ist, kann man leben; dafür wird einem etwas vergütet.

Dieses Zusammenbringen des Menschen mit seiner Arbeit muß aber im dreigliedrigen sozialen Organismus nach und nach auf die Verwaltung des geistigen Gliedes des Organismus übergehen: Eine Wohnung zu kriegen gehört dann zum Vergüten dazu; das schließt sich zusammen. Sie dürfen sich also nicht vorstellen: ich bin ein Mensch und muß zu einer Wohnung kommen, sondern Sie müssen davon ausgehen: ich bin nicht einfach nur ein Mensch, sondern ich habe auch etwas an einem Orte zu tun, und unter denjenigen Dingen, die mir dafür als Vergütung zukommen, ist — wenn normale soziale Verhältnisse sind — auch eine Wohnung. Nicht bloß darum handelt es sich, daß man abstrakt die Frage stellt: Wie komme ich zu einer Wohnung? —, sondern man muß fragen: Was geschieht, wenn die Dreigliederung da ist? — Da kriegt der Mensch eben, wenn er Mensch ist, an irgendeinem Ort — und das ist man gewöhnlich, wenn man nicht ein Engel ist, der überall ist —, da kriegt der Mensch, wie er sein Gehalt kriegt, auch eine Wohnung, und das unterliegt eben dem, was aus der Organisation des geistigen Lebens kommt. Oder -- wenn es sich darum handelt, daß man zwar nicht in ein neues Gebiet hinein versetzt wird, aber sonst in einem anderen Arbeitszusammenhang wirkt, so unterliegt das dem Staat oder dem politischen Gebiet. Aber solche Fragen können nicht abstrakt gestellt werden.

Es werden wirklich erst ein wenig die Verhältnisse abgewartet werden müssen, die durch die Dreigliederung kommen, oder man wird nötig haben, sich durch die Phantasie ein Bild zu machen, wie sich die Verhältnisse gestalten werden. Dann wird es sich ja wirklich auch beantworten lassen, wie man zu verhandeln hat, wenn man irgendwo eine Stelle antritt, also eine Arbeit verrichtet, damit man auch zu einem kleinen Gärtchen kommt und dergleichen. Das sind wirklich Dinge, die nicht an den Nerv der Dreigliederung gehen. Man kann sicher sein, daß sie sich so regeln werden, daß man wahrhaftig erst recht sein kleines Gärtchen vor dem Haus haben kann, wenn einmal die Verhältnisse da sind, die durch die Dreigliederung herbeigeführt werden.

Ebenso handelt es sich ja darum, daß der Hausbau geregelt wird. Was ist er? Er hängt mit der Bodenfrage zusammen. Wenn aber diese Bodenfrage keine Frage der Ware mehr ist, sondern eine Frage des Rechts und des geistigen Lebens, dann ist die Hausbaufrage auch eine Frage, die zusammenhängt mit der ganzen Kulturentwickelung der Menschheit. Es ist ja selbstverständlich, daß Häuser gebaut werden aus denselben Impulsen heraus, aus denen heraus ein Mensch hineingestellt ist in seine Arbeit. Also darum handelt es sich, daß man all diese Fragen nicht abstrakt stellt, daß man sie nicht so stellt, daß der Mensch als ein abstraktes Wesen herausgerissen wird aus seiner ganzen Konkretheit. In einem lebendigen dreigegliederten sozialen Organismus ist es eben nicht so, daß man nur allein vor die Frage gestellt wird, wie man zu einer Wohnung kommt, sondern man wird mit der Frage in die ganze Konkretheit des Lebens hereingestellt, und da kommt alles darauf an, wirklichkeitsgemäß diese Dinge zu behandeln.

[...]


Da hat Herr Kaltenbach schon etwas Richtiges gesagt, [wenn er auf die Bedeutung der
Grundrente hingewiesen hat]. Ich habe natürlich nur ein Beispiel herausgegriffen, gerade die Wertsteigerungstaxe. Aber ganz dasselbe hätte ich ja sagen müssen in bezug auf die Besteuerung der Grundrente. Aber, meine sehr verehrten Anwesenden, ich möchte nun wissen, ob denn das, was als Frage aufgeworfen wurde, nicht schon beantwortet wurde? Denn mir kam es nicht darauf an, ob es sich nun um eine Grundrente handelt oder um eine Wertsteigerung, sondern darauf, daß grundsätzlich eine Steuer dem Staate gegeben. wird; Herr Kaltenbach hat ja deutlich gesagt «Steuer», und damit meint er etwas, was dem Staate gegeben wird. Welche Art Steuer es ist, die dem Staat gegeben werden soll, darauf kommt es nicht an. Aber darauf kommt es an, daß der Staat auf ein einziges Glied des sozialen Organismus eingeschränkt werde, nicht behalten werden soll die Struktur, in der er heute ist. Man kann nicht sagen, daß die Bodenreformer keine Gesetze im Sinne des alten Staatswesens wollen. Das wollen sie doch. Sie wollen dem alten Staat etwas aufbuckeln, wovon sie glauben, der alte Staat könne es. Er kann es niemals. Ich weiß selbstverständlich, was für eine Rolle es spielt, wenn jemand sich in eine Idee eingelebt hat; er kann nicht davon lassen. Aber ich denke, daß eigentlich alles das, was über die Grundrentensteuer gesagt worden ist, schon aus dem Geiste dessen, was über Wertsteigerung gesagt wurde, beantwortet ist.



Das möchte man so sehr, daß nicht wiederum das Alte auftaucht. Man möchte nicht, daß nur einer kommt und sagt: Ich will ja gar nicht, daß die Geheimen Regierungsräte geradeso sind wie die alten Geheimen Regierungsräte, aber ich will, daß der dreigegliederte Organismus neue Regierungsräte fabriziert. -- [Es kommt auf das gleiche heraus], ob man das sagt oder ob man sagt: Ja, die Bodenreformer wollen ja gar nichts dem Staate geben. — Aber Steuern wollen sie doch geben, und Steuern kann man ja in der heutigen Form nur dem Staate zahlen. Damit steckt man ja in der Frage drinnen: Wem soll man denn Steuer zahlen? — Und wenn es sich um Verträge handelt — ja, wissen Sie, Verträge läßt wahrhaftig bis jetzt kein Staat mit sich über die Steuer schließen. Das nimmt sich doch anders aus, was da spielt zwischen Staat und Mensch, wenn Steuer gezahlt werden soll; da handelt es sich wahrhaftig nicht um Verträge.

Es handelt sich darum, daß wir lebendig aufzunehmen versuchen, wie die Idee der Dreigliederung des sozialen Organismus ein Umdenken will. Aber dem steht eben entgegen — auch wenn man mit gutem Willen oftmals zugibt, man soll und muß umdenken —, daß, wenn man dann versucht umzudenken, man eben am Worte kleben bleibt, zum Beispiel bei dem Worte «Gesetz». Ja, so habe ich auch schon die Frage gestellt bekommen: Wie soll der Staat die Dreigliederung einführen? Das ist es: Wir müssen hinauskommen über die Denkgewohnheiten, über die Wortgewohnheiten. Wir müssen zu scharf umrissenen Gedanken kommen, sonst wird der Impuls der Dreigliederung des sozialen Organismus doch nicht verstanden.