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Aujourd’hui j’aimerais dans une
certaine mesure rajouter
épisodiquement quelque chose qui a à
voir avec la tri-articulation de
l’organisme social évoqué aussi devant
vous la dernière fois. J’aimerais le
rajouter dans une certaine mesure
comme épisode d’une observation de
science de l’esprit plus profonde.
Naturellement, maint de ce qui fondera
aussi nos explications d’aujourd’hui,
vous devez le rassembler de proche en
proche de l’ensemble de la façon de
voir de science de l’esprit. On ne
peut pas donner des vastes
justifications dans chaque exposé
particulier. Mais ce qui nous fait
front extérieurement comme la
nécessité d’une tri-articulation de
l’organisme social, aujourd’hui nous
voulons dans une certaine mesure le
regarder une fois de dedans, à partir
de son côté intérieur et par cela
l’approfondir. Ce n’est en fait pas
difficile pour celui qui s’est quelque
peu acclimaté dans les représentations
de science de l’esprit, de susciter en
soi une sensation/un sentiment de la
grande différence des trois domaines
de vie en lesquels l’organisme social
devrait être articulé d’après nos
intentions. Est-on seulement une fois
attentif à ce qu’une telle
tri-articulation est à prendre au
sérieux, alors se montre d’abord, à la
mesure du sentiment, une possible
différenciation entre ces trois
domaines, qui laisse percevoir
fortement différencié des autres,
chacun, en particulier.
Ces trois domaines, ils vous sont donc
maintenant déjà suffisamment familiers
: le domaine de ce que nous nommons la
vie spirituelle, aussi loin que cette
vie spirituelle se forme, se manifeste
en ce que nous nommons le monde
physique, donc l’étendue complexe de
l’ainsi nommée– si je devais utiliser
le mot paradoxal - vie physique de
l’esprit. Nous savons donc, ce que
nous avons à comprendre là-dessous. À
cela appartiendra tout ce qui est en
rapport avec les facultés
individuelles et les dons de l’humain.
Pour nous, au contraire de l’humain
d’opinion matérialiste, la vie de
l’esprit est en effet quelque chose de
largement plus étendu que pour
l’humain d’opinion matérialiste. Nous
sommes en effet forcés de penser la
vie de l’esprit beaucoup plus
matérielle que les humains
matérialistes, aussi loin que nous
parlons de vie physique de l’esprit.
Cela a déjà parcouru maintes de mes
conférences, que la vie de l’esprit
pourra seulement être saisie quand on
part de ce que toute vie matérielle
est vraiment concrètement traversée du
spirituel, ainsi que pour nous il n’y
a même pas de purement matériel, mais
ce qui se dévoile par le moyen du
matériel est toujours aussi, je dis
aussi, un spirituel d’après son être
intérieur. Art, science, façons de
voir le droit, impulsions morales de
l’humanité, tout cela définirait tout
d’abord, parlé grossièrement,
l’étendue de cette vie de l’esprit.
Mais avant toutes choses tomberaient
dans l’étendue de cette vie de
l’esprit tout ce qui appartient au
soin des dons individuels, donc
l’ensemble du système d’éducation,
d’enseignement et d’école.
Alors, est clairement à différencier à
nouveau une chose de cette vie qui
d’une certaine manière est en rapport
avec la vie physique de l’esprit, mais
qui quand même se différencie d’elle
dans le principe. C’est tout ce qu’on
peut décrire comme vie de droit, comme
vie politique, comme vie de l’état.
Naturellement on doit quelque peu
enclencher sa capacité de perception
sur des différenciations distinctes
sur ce domaine quand on ne veut pas
tomber dans l’erreur de se dire : la
vie du droit est donc, prise à la
base, ce qui est légalité (NDT
Rechtlichkeit) .
Mais nous, qui nous sommes habitués à
différencier exactement et nettement,
nous devrons différencier entre la
saisie d’idées de droit, entre – si
j’ai la permission de m’exprimer ainsi
- l’être inspiré d’idées de droit et
la manifestation du droit dans la vie
extérieure. Nous parlerons bientôt
plus exactement de toutes ces choses.
Le troisième est alors, vous pourrez
facilement la différencier des deux
autres, la vie de l’économie.
Maintenant l’humain se tient dans un
tout autre rapport aux trois domaines
de la vie, que nous avons justement
répertoriés. Quand vous tentez, par un
pur ressenti sain de saisir ce qu’est
la vie physique de l’esprit, ainsi
vous éprouverez – tenter seulement une
fois, d’orienter les facultés de
perception de l’âme dans la direction
dont j’ai maintenant parlé -, que tout
ce qui, de quelque manière, prend
racine dans les dons individuels, les
facultés individuelles de l’humain, se
déroule dans une certaine mesure le
plus intérieurement pour la nature
humaine, sera fabriqué par la nature
humaine au plus intérieur. Va-t-on
maintenant tout à fait
scientifiquement au travail du
percevoir, ainsi on trouve que tout ce
qui se vit en art et science, dans les
impulsions de l’éducation, peut être
éprouvé comme spirituel-d’âme (NDT ou
spirituel-psychique) qui vit en nous,
quand nous nous adonnons à son
activation ; ainsi vit en nous que
nous pouvons seulement l’expérimenter
de manière correcte quand nous nous
retirons quelque peu de la vie
extérieure. Certes, nous devons le
manifester dans le monde extérieur –
c’est alors quelque chose d’autre, que
de le vivre tout d’abord
intérieurement -, mais, comme humain,
nous ne pouvons pas concevoir, pas
saisir intérieurement ce qui se vit en
art et science, en impulsions
d’éducation, quand nous ne pouvons pas
nous retirer quelque peu de la vie.
Naturellement cela n’a pas besoin
d’être un retrait en un ermitage, on
peut ma foi aller se promener, mais on
doit quelque peu se retirer, doit
devenir d’âme (NDT ici psychique
n’irait quand même pas), doit vivre en
soi. C’est quelque chose, qui pour une
sensation entièrement naïve, quand
elle veut seulement être formée dans
l’âme humaine, se donne pour la vie
physique de l’esprit, et que la
science de l’esprit doit exprimer
ainsi, qu’elle dit : cette vie
physique de l’esprit sera vécue ainsi
par notre âme humaine que nous
objectiverons cette vie de l’esprit
sans pleine prise en compte du corps.
Là, la science de l’esprit doit, et
cela vous pouvez le prendre de tout ce
que la science de l’esprit vous a
apporté jusqu'à présent, se tourner de
la manière la plus décisive contre
l’interprétation matérialiste de
l’être humain, laquelle vit dans la
superstition, que, quand on
forme/façonne intérieurement, ce qui
appartient à la vie physique de
l’esprit, cette formation s’accomplit
entièrement sans reste par
l’instrument du cerveau, du système
nerveux et ainsi de suite. Non, nous
savons, cela n’est pas vrai. Nous
savons qu’une vie intérieure autonome
doit être disponible dans l’humain,
quand des manifestations de cette vie
physique de l’esprit devraient venir
en l’état. Il se passe quelque chose
dans l’humain chez cette vie physique
de l’esprit qui n’a pas ses
manifestations parallèles dans le
corps physique, il se passe quelque
chose, qui seulement se déroule à
l’intérieur de l’être spirituel-d’âme
dans l’humain.
C’est autrement, quand nous formons
ces impulsions de la vie, que nous
voulons placer sur une base
démocratique dans notre
tri-articulation, quand nous formons
ce que dans une certaine mesure tous
les humains laissent apparaître égal
devant tous les humains. Cela peut
seulement se former, quand nous nous
servons des outils de notre
corporéité, qui relient humain avec
humain. Pas des idées intérieures de
droit, mais des impulsions de droit de
la vie, pas des idées morales
intérieures, mais des impulsions
morales de la vie, qui sont donc
actives entre les humains, celles-ci
se forment en ce qu’humain vienne à
humain, humain œuvre contre humain,
humain et humain échangent, ce qu’ils
vivent mutuellement les uns aux
autres. Ces choses se forment
seulement quand des humains se
fréquentent les uns les autres, quand
des humains tournent leur côté
extérieur corporel les uns aux autres,
quand ils parlent les uns avec les
autres, quand ils se voient, quand ils
vivent ensemble par sensation commune,
bref, cela pourra seulement être formé
dans la circulation humaine des
échanges. En rapport sur tout ce qui
se forme sur base de nos facultés
individuelle, donc en rapport à ce
qui, dans le sens justement nommé, est
indépendant de notre corporéité, nous
sommes formés/façonnés individuels
comme humains, chacun un propre,
chacun un individu. Avec exception des
bien trop faibles différenciations,
lesquelles proviennent par différences
de race, différence de peuple et de ce
genre, mais qui justement comme
différenciation sont une petitesse –
quand on a seulement un organe pour
cela, on doit savoir cela – vis-à-vis
de la différenciation par dons et
facultés individuelles, à l’exception
de cela nous sommes en rapport à notre
humanité physique extérieure, par
laquelle nous nous rencontrons les
humains comme humain, par laquelle
nous formons des impulsions de droit,
des impulsions morales, comme humains
égaux (NDT ou aussi semblables). Nous
sommes pareils/égaux comme humains,
ici dans le monde physique, tout de
suite par l’égalité de notre forme
humaine, simplement par le fait que
nous portons tous visage humain. Cela,
que nous portons tous visage humain,
que nous nous rencontrons comme
humains physiques extérieurs, qui les
uns avec les autres sur le sol
démocratique forment les impulsions de
droit, les impulsions morales, cela
nous fait égaux sur ce sol. Nous
sommes différents les uns des autres
par nos dons individuels, mais qui
appartiennent à notre intériorité.
Le troisième, le domaine économique :
on n’a véritablement pas besoin de
tendre à une fausse ascèse, car cette
fausse ascèse et très certainement
contre la tendance de base de notre
temps actuel, notamment de l’occident
–nous en avons souvent parlé ici -,
mais on peut percevoir, comme la vie
de l’économie laisse l’humain dans une
certaine mesure plonger ici dans le
monde physique en un courant de vie,
dans un courant de vie, dans une mer
de vie, dans laquelle il se perd
jusqu’à un certain degré comme humain.
N’avez-vous pas le sentiment,
vis-à-vis de la vie de l’économie que
vous plongez dans quelque chose, ne
vous laisse pas être humain ainsi que
la vie de l’état ou de droit ? C’est
encore plus le cas vis-à-vis de la
vie, qui coule de vos facultés
individuelles, absolument des facultés
individuelles de l’humain. Nous le
sentons, comme dit, sans tomber dans
une fausse tendance ascétique, nous
sentons : vis-à-vis de la vie de
l’économie, c’est ainsi que nous
cessons d’être pleinement humain en ce
que nous devons faire/participer à
l’économie. Nous devons payer un
tribut à cela en nous qui est sous
humain, en ce que nous faisons
l’économie (NDT wirtschaften)
Nous avons pour ainsi dire en ce qui
appartient à la vie de l’économie,
comme production de marchandises,
circulation de marchandise,
consommation de marchandise, aussi
quand cela s’accroît vers le haut à
des prestations spirituelles, mais qui
justement pour cela apparaissent avec
le même caractère que la circulation
de marchandises de la vie de
l’économie, parce que nous sommes
humains et non-anges, nous savons
qu’aussi ce qui est production
spirituelle, aussi loin que
l’économique rentre en considération
pour cela, prend le caractère de
l’économique, qui se déroule dans les
biens matériels. Et les biens
matériels, qui sont nécessaires à la
satisfaction de notre corporel, et les
prestations spirituelles, comme de
dentiste et de ce genre, vous devez
aussi les conduire finalement par
l’échange de marchandises à ce que le
dentiste puisse vivre physiquement par
la vie de l’économie. N’importe
comment la vie de l’économie est
toujours pendante avec la vie
physique. Mais c’est quelque chose,
qui nous amène dans une certaine
animalité, quand aussi dans une
relation rehaussée dans l’humain. Cela
nous laisse plonger dans ce qui sera
vécu instinctivement ensemble avec
l’animal. Là vous avez tout d’abord
une sensation naïve, mais saine
vis-à-vis de ce qui différencie les
trois domaines pour l’humain
individuel particulier.
Allons maintenant plus profondément
dans la chose selon la science de
l’esprit. Le scientifique de l’esprit
doit là particulièrement observer
l’articulation de la vie humaine dans
le temps, l’évolution de la vie
humaine tout d’abord de la naissance
ou de la conception jusqu’à la mort.
Celui qui s’approprie un patrimoine de
perception pour le déroulement de la
vie de l’humain, celui-là sera
fortement impressionné de ce que sont
les facultés individuelles de l’humain
qui s’annoncent significativement dans
la plus prime enfance. Pour celui qui
s’est acquis un œil spirituel et une
expérience de la vie, pour celui-là
est fortement disponible la perception
de la formation particulière de l’âme
d’enfant. En ce qui devient dans les
trois premières marches de vie de la
première à la septième, de la septième
à la quatorzième, de la quatorzième à
la vingt et unième année, en cela
s’annonce ce que sont les facultés
individuelles de l’humain comme à
partir d’une force élémentaire. Et là
ne s’annonce pas seulement ce que nous
sommes ordinairement disposés à
regarder comme facultés individuelles
de l’humain, mais va avec alors si
nous sommes physiquement fort ou
faible, si nous pouvons fournir plus
ou moins de travail musculaire. C’est
là que nous devons plus déployer le
spirituel dans le matériel que ceux
qui pensent en matérialistes. Regardé
spirituellement, nous voyons un bon
pendant entre la formation du système
musculaire et les dispositions
individuelles de l’humain. Pour celui
qui peut regarder l’être humain, tout
cela pend ensemble avec le
développement du chef humain/de la
tête humaine. Même aussi dans les
formes extérieures, si l’un a des
jambes fortes ou faibles, si l’un peut
beaucoup marcher, celui qui s’est
acquis un coup d’œil spirituel voit
déjà cela à la tête, tout de suite à
la tête. Si l’un est adroit ou
maladroit, on le voit à la tête de
l’humain. Les ainsi nommées facultés
physiques de l’humain, elles sont
étroitement pendantes avec son
aptitude pour le travail matériel
extérieur, manuel, elles sont
pendantes avec la formation de la
tête.
Maintenant vous savez, ce que je vous
ai dit de manière répétée sur la
formation de la tête et fondé à partir
des différents soubassements. Je vous
ai dit : tout ce qui vient à la
formation dans le chef humain, ce qui
donne au chef humain sa configuration,
sa formation, cela attire l’attention
sur le prénatal, cela attire
l’attention sur ce que l’humain
s’amène dedans avec lui dans la vie
physique à partir des mondes
spirituels que ce soit des mondes
spirituels eux-mêmes ou que ce soit
des incarnations terrestres s’étant
déroulées auparavant. En ce que
maintenant un pendant sera regardé
entre toutes les facultés
individuelles de l’humain,
seraient-elles maintenant des facultés
spirituelles ou manuelles, tout de
suite avec la formation du chef
humain, on sera guidé plus loin dans
son regarder, ainsi que tout ce qui
provient des facultés individuelles de
l’humain reconduit sur la vie
prénatale.
Voyez-vous, c’est cela, qui conduit le
scientifique de l’esprit à un
éclairage si significatif pour lui de
ce qui est vie de l’esprit physique.
La vie physique de l’esprit est là
pour cela dans le monde physique,
parce que comme humain, nous apportons
quelque chose dedans par la naissance.
Toute la vie physique de l’esprit,
dans l’étendue, comme je vous en ai
parlé aujourd’hui, n’apparaît pas
purement à partir de ce monde
physique, elle apparaît à partir de
ces impulsions que du monde spirituel,
nous portons, par notre naissance,
dans l’être-là physique. En ce que
nous sommes humains, qui apportons
dedans dans l’être-là physique des
échos d’un être-là suprasensible, nous
formons dans la société humaine ici
dans le monde physique ce qui est
cette vie physique de l’esprit. Il n’y
aurait aucun art, il n’y aurait aucune
science, au maximum une description
expérimentale, une description
d’expériences, il n’y aurait aucune
impulsion d’éducation, nous ne
pourrions pas élever les enfants, nous
ne pourrions pas prodiguer de
formation scolaire, si nous n’amenions
pas dans la vie physique, par la
naissance, des impulsions de la vie
prénatale. C’est l’une des choses.
Maintenant s’il vous plaît, prenez
tout ce que vous trouvez de
descriptions du monde suprasensible
dans ma « Théosophie » ou dans la «
Science de l’occulte ». Prenez
particulièrement ce qui est dit dans
ces livres à partir du monde
suprasensible sur les relations, qui
règnent là entre âme humaine et âme
humaine, quand ces âmes sont
désincarnées, quand ces âmes vivent
entre la mort et une nouvelle
naissance. Vous savez, nous devons
parler là de toutes autres relations
d’âme à âme, que celles dont nous
pouvons parler ici dans le monde
physique. Vous vous souvenez, comme
j’ai assemblé ce qui d’âme à âme sera
vécu, d’échos fondamentaux, qui sont
disponibles ici en des images à force
d’ombres. Vous vous rappelez de la
description dans la « Théosophie » de
la vie dans le monde des âmes, comme
je devais parler de certaines
interactions, et forces d’âmes et
astrales non disponibles dans le monde
physique, en ce que je voulais décrire
la vie désincarnée dans la vie entre
mort et nouvelle naissance. Là se
tient l’âme à l’âme dans une relation
intérieure. Là est un rapport d’âme à
âme, lequel sera suscité par la force
intérieure de l’âme elle-même. Si
maintenant on se traverse entièrement
et fortement de part en part avec ce
qui existe ainsi comme rapport d’âme à
âme dans le monde suprasensible, si on
saisit cela de l’œil et se rend
correctement objectif ce qui existe
ainsi, alors on en reçoit une étrange
façon de voir quand on compare de
manière correcte.
Vous savez, beaucoup repose sur de
telles prestations de tendances
intérieures qui conduit à la
connaissance dans le monde
suprasensible, ou aussi à la
connaissance des pendants du monde
suprasensible avec le sensible. On
sera là directement conduit sur la vie
de droit, d’état ou politique, et
d’ailleurs ainsi qu’il n’y a aucun
plus grand contraire contre la
formation particulière de la vie
suprasensible que la vie de droit,
politique ici sur le plan physique. Ce
sont les deux grands contraires, et on
ressent ces contraires quand on
apprend à connaitre de manière
adéquate la vie suprasensible. La vie
suprasensible n’a rien du tout de ce
qui pourra être réglé par statuts de
droit ou des impulsions extérieures
morales, car là tout sera réglé par
des impulsions intérieures d’âme. Ici,
dans la vie physique, sera établi le
plein opposé, en ce qu’on établit la
vie de l’État dans ses nuances de
base, parce que, par la naissance, va
se perdant pour nous ce qui vit dans
l’âme comme impulsions de base qui
établissent le rapport d’âme à âme ;
parce ce que cela va se perdant, parce
que nous nous approprions ici le
contraire entre naissance et mort. Cet
opposé sont les statuts de droit, qui
existent ; qui établissent, ce qui
devra être établi, le rapport de
droit, parce que l’humain a perdu ce
qui concerne le rapport d’âme à âme
dans le monde suprasensible. Ce sont
les deux pôles, rapport suprasensible
d’âme à âme– rapport d’état ici sur le
plan physique.
D’humain à humain, nous apportons dans
le physique monde de culture de
l’esprit, ce qui nous reste par la
naissance comme écho du monde
suprasensible. Nous étendons pour dire
un éclat par-dessus la vie ainsi que
nous laissons y briller ce que nous
apportons dans le monde, en ce que
nous cherchons à manifester dans
l’art, la science et l’éducation des
autres humains. C’est autre chose avec
la vie de droit. Nous devons fonder
cela ici, sur la terre physique comme
un ersatz pour ce que nous perdons en
relation suprasensible, en ce que nous
rentrons par la naissance dans
l’être-là physique.
Cela vous donne en même temps un
concept de ce que pensent certains
enseignements (NDT Urkunden) religieux
originels – et vous savez dans quelle
mesure des enseignements religieux
originels sont quelque peu toujours
traversés de telles ou telles vérités
occultes -, quand ils parlent de
légitimes « souverains de ce monde ».
Ils pensent quand ils parlent de cela
: l’état devrait donc seulement non
s’engager à vouloir administrer ce que
l’humain s’y apporte du monde
suprasensible par la naissance comme
son reflet dans le monde physique. Il
devrait se limiter à former les
souverains juridiques, qui forment le
juste opposé ici dans la vie de l’état
: la vie, dont nous avons besoin, en
ce que les impulsions du monde
spirituel dans lequel nous somme passé
par la naissance, se perdirent. La vie
de l’État a la tâche, de former ce qui
est nécessaire pour l’échange/la
circulation/la relation des humains
dans le monde physique ; cela a
seulement une signification pour la
vie entre naissance et mort.
Regardons-nous le troisième, la vie de
l’économie. Là devra être dit quelque
chose, qui est tout particulièrement
un paradoxe : nous plongeons, exprimé
crûment, dans une certaine mesure, en
dessous dans un sous-humain, en ce que
nous nous embarquons dans la vie de
l’économie. Mais par cela, avance
toujours quelque chose devant notre
âme, en ce que nous nous embarquons
dans le sous-humain. Et vous pouvez
donc sentir cela. Pensez une fois
comme tant vous devez vous efforcer en
vous, actifs, quand vous vous adonnez
à la culture spirituelle, et comme
maints humains peuvent être dépourvus
de pensées dans la pure vie de
l’économie. On s’abandonne souvent aux
pulsions et instincts. Le
faire-l’économie/la gestion économique
avance justement sans beaucoup
d’immédiat penser intérieurement
actif, absolument. Mais en tout cas,
nous plongeons dans un sous-humain. Là
l’âme se préserve intérieurement
quelque peu en retour. Parlé selon la
science de l’esprit, le corps est plus
sollicité , que même on le croit
ordinairement, quand nous sommes à une
activité matérielle. Nous devons,
quand nous parlons de la vie de
l’économie, aussi parler du membre
final du processus économique, de
manger et boire. Nous devons nous être
clair, que là n’est pas un plein
parallélisme entre activité corporelle
et spirituelle, que là le corps
prédomine en rapport à l’activité
vis-à-vis du spirituel et de ce qui
est d’âme. (NDT Geistig-Seelische)
Mais ce spirituel-d’âme, cela
développe alors une forte activité
inconsciente. Et dans cette activité
inconsciente, repose un germe. Ce
germe, celui-là nous le portons par la
porte de la mort. L’âme peut, dans une
certaine mesure, reposer quand nous
faisons l’économie. Mais ce qui
extérieurement apparaît à la
conscience comme calme, cela développe
un germe, qui sera porté par la porte
de la mort. Et si nous développons
absolument moralement la fraternité
dans la vie de l’économie, comme je le
décris maintenant toujours, alors nous
portons un bon germe par la porte de
la mort, tout de suite par ce que nous
développons comme humain vis-à-vis de
l’humain dans la vie de l’économie.
Cela aimerait vous sembler
matérialiste, quand je dis : tout de
suite dans la fraternité de la vie de
l’économie, l’humain se pose dans
l’âme les germes pour sa vie après la
mort, pendant que dans ce qui est
culture de l’esprit, il vit de
l’héritage de ce qu’il rapporte de la
vie prénatale, - cela aimerait vous
apparaitre matérialiste, c’est vrai,
simplement vrai vis-à-vis de la
recherche spirituelle-scientifique.
Cela aimerait vous sembler matériel,
que je vous dise : quand vous plongez
dans l’animalité, votre humanité
veille pour ce que vous développiez le
suprasensible pour le temps après la
mort – c’est ainsi. L’humain est un
être tri-articulé. Il a dans son être
un héritage du temps prénatal, il
développe quelque chose, qui a seule
validité entre naissance et mort, il
développe ici dans le monde physique
quelque chose par lequel il attache la
vie future après la mort à la vie
physique ici. Ce qui sera développé
ici, ce qui ici sera manifesté comme
un éclat de vie et un avenir de vie et
un intérêt de vie dans la culture
physique de l’esprit, cela est un
héritage du monde spirituel, que nous
nous rapportons dans le monde
physique. En ce que nous vivons ce
bien de l’esprit, le vivons
correctement, nous nous avérons comme
membre du monde spirituel, apportons
un reflet du monde suprasensible dans
le monde physique, que nous avons
parcouru avant notre naissance et
conception.
La science abstraite, aussi la
philosophie abstraite, parle donc
naturellement toujours alentour dans
l’abstrait. Elle parle de ce qu’on
devrait prouver l’éternité de la
substance, que ce qui est disponible
de la substance humaine lors de la
naissance, reste alors, et alors va à
nouveau par la mort. De telles preuves
ne peuvent jamais réussir de la pure
pensée. Les philosophes les ont aussi
toujours cherchées, mais la preuve n’a
jamais résisté vis-à-vis des
consciences logiques intérieures parce
que la chose n’est simplement pas
ainsi. Avec l’immortalité cela se
comporte en effet bien plus
spirituellement. Rien de n’importe
comment matériel, et encore moins
alors du substantiel est disponible
d’une telle manière. Ce qui est
disponible est la conscience, la
conscience après la mort, qui regarde
en arrière dans ce monde. C’est cela
que nous devons regarder, quand nous
regardons l’immortalité. Nous devons
devenir beaucoup plus immatériels, que
même les philosophes abstraits, quand
nous parlons de ces choses plus
hautes. Mais la chose est ainsi, que
ce que j’ai justement caractérisé
comme un reflet du monde
suprasensible, que nous dévoilons
comme le bijou, l’éclat de la vie ici,
que nous le consommons et attachons
nouveau ici dans la vie physique, que
nous devons attacher ici un nouveau
maillon de notre être-là éternel, que
nous portons par la mort. Quand
quelqu’un pense seulement à ce qui se
poursuit dans cette vie quand,
conséquent, il cherche, il doit
arracher le fil ; seulement quand il
sait qu’il ajoute un nouveau maillon,
qui sort par dessus la mort, il
s’approche de l’immortalité.
Ainsi l’humain est cet être
tri-articulé. Il développe en soi des
facultés, qui portent ce reflet de la
vie suprasensible dans cette vie. Il
développe une vie, qui forme le pont
entre les vies prénatales et
postmortem et qui se vit dans tout ce
qui a seulement ses racines dans la
vie entre la naissance et la mort, qui
se représente extérieurement dans
l’organisme de droit, de l’état
extérieur et ainsi de suite. Et en ce
qu’il plonge dans la vie de
l’économie, et en ce qu’il est en
situation, de planter une chose morale
dans cette vie de l’économie, le
fraternel, il développe un germe pour
la vie postmortem. Cela est l’humain
triple.
Et pensez-vous cet humain triple
maintenant depuis le quinzième siècle
en une telle phase d’évolution, que
tout ce qui autrefois était
instinctif, il doit le former
consciemment. Par cela il est
aujourd’hui transporté dans la
nécessité que sa vie sociale
extérieure lui offre des indices qu’il
se tiendrait dedans avec sa triple
humanité dans un organisme triple.
Nous pouvons seulement, parce que nous
unissons en nous trois membres de
l’être entièrement différents, le
prénatal, le terrestre vivant, le
postmortem nous tenir dedans
correctement dans un organisme social
en trois membre. Sinon nous venons
comme humains conscients en une
dissonance avec le reste du monde. Et
nous y viendrons toujours plus et plus
si nous n’aspirions pas à former ce
monde reposant alentour comme
organisme social tri-articulé.
Voyez-vous, là vous avez intériorisé
la chose.
Je cherche à montrer, comment s’offre
le doigt à la recherche
scientifique-spirituelle, pour trouver
l’organisme social tri-articulé ;
comment il devra être trouvé à partir
de la nature humaine elle-même. Sur
les pures pensées de ce que j’ai
maintenant développé, sur celles-ci
maints humains sont déjà parvenus.
Mais je me suis toujours gardé dans
des conférences publiques et aussi
autrement, de ce que, lorsque je donne
aussi des points de repère pour ces
pensées, on les confonde avec les
pensées du vieux Schäffle. « De la
construction de l’organisme social »,
ou avec le dilettantisme du livre paru
récemment de Meray sur « Mutations du
monde », ou des choses semblables
(NDT : voir
http://www.universalis.fr/encyclopedie/organicisme/#i_1632
)
Le scientifique de l’esprit
n’entreprend pas de telles analogie,
elles sont au plus infructueuses. Ce
que j’aimerais, aussi lorsque je parle
d’organisme social, c’est que l’humain
exerce ses pensées.
L’exercice universel/général des
pensées n’est pas aujourd’hui si loin,
que serait compris dans la science de
la nature, ce que j’ai exposé dans mon
livre « Des énigmes de l’âme » après
une recherche de trente cinq ans, où
j’ai montré, que l’être humain entier
se compose de trois membres : vie
neurosensorielle, vie de rythme, vie
de métabolique. La vie
neurosensorielle peut aussi être
nommée vie de la tête, la vie
rythmique aussi être nommée vie de la
respirationr, vie du sang, la vie du
métabolisme est ce qui englobe à la
mesure d’une construction le reste de
l’organisme. Justement comme cet
organisme humain est tri-articulé et
chaque des membres est centré en soi,
ainsi doit se montrer aussi
l’organisme social parce que chacun de
ses membres œuvre tout de suite pour
l’ensemble parce qu’il est centré en
lui-même. La physiologie et biologie
actuelle croit, que l’humain est un
être centralisé comme tout. Ce n’est
pas vrai. Même jusque dans la
communication vers l’extérieur,
l’humain est un être tri-articulé : la
vie « tête » est en liaison
automatique avec le monde extérieur
par le monde des sens, la vie de la
respiration est liée avec le monde
extérieur par l’air, la vie de
métabolisme à nouveau se tient en
rapport avec le monde extérieur par
des ouvertures indépendantes. De cette
manière, l’organisme social doit aussi
être tri-articulé, chaque membre
centré en lui-même. Comme la tête ne
peut respirer, mais reçoit par le
système rythmique ce qui est dispensé
par la respiration, ainsi l’organisme
social ne doit pas vouloir développer
lui-même une vie juridique, mais doit
recevoir le droit de l’organisme de
l’état.
Mais je disais : on n’a pas la
permission de confondre ce qui est
expliqué ici avec un simple jeu
d’analogie, qui alors s’introduit,
quand on cherche toutes sortes
d’hypothèses. La science de l’esprit
est une véritable recherche et part
des phénomènes. Lorsque l’on est
scientifique de l’esprit, les autres
humains pensent seulement que l’on
pense quelque chose. Avant que l’on
soit correctement chercheur de
l’esprit, on commence seulement, à
observer ce monde spirituel. On doit
se déshabituer tout d’abord de la
pensée qui vaut pour le monde
physique. Naturellement, pas se
déshabituer pour toute la vie, mais
purement pour la recherche
spirituelle.
Je vous ai dit, on vient en règle
général sur le contraire, lorsque l’on
veut caractériser le monde spirituel
d’après des analogies à la vie
sensorielle. Rappelez-vous un exemple.
La recherche de l’esprit montre qu’en
fait la Terre est un organisme ; que
ce que les géologues, les minéralogues
trouvent est seulement un système
osseux, que la Terre est vivante,
qu’elle dort et veille comme l’humain.
Mais maintenant on ne peut pas aller
extérieurement par un jeu d’analogies.
Lorsque vous demandez extérieurement à
un humain : quand veille la Terre et
quand dort la Terre ? – alors, il dira
très certainement ; elle veille en été
et dort en hiver. - C’est le contraire
de ce qui est vrai. La vérité consiste
en ce qu’en fait la Terre dort en été
et est éveillée en hiver. On arrive
naturellement à cela seulement quand
on recherche vraiment dans le monde
spirituel. C’est le puzzle, qui induit
si facilement la recherche spirituelle
en erreur, que, lorsque l’on introduit
quelque chose du monde physique dans
le monde spirituel, on arrive la
plupart du temps au contraire ou sur
des quarts de vérité. On doit
justement investiguer chaque cas
particulier.
Il en est aussi ainsi avec le jeu
d’analogies, que les gens pratiquent
entre les trois membres de l’organisme
individuel et les trois membres de
l’organisme social. Que dira celui qui
pratique ce jeu d’analogies ? Il doit
dire : dehors est une vie de l’esprit,
art, science. Il va mettre cela en
parallèle avec ce que fournit la tête
humaine, avec la vie
neuro-sensorielle. Comment pourrait-il
autrement ? Alors, s’il laisse valoir
ce que j’ai expliqué dans mon livre «
Des énigmes de l’âme » comme le plus
matériel, il mettra en rapport la vie
économique avec le métabolisme.
C’est le plus contraire, qui peut en
sortir. Et l’on n’arrive à aucune
branche verte, lorsque l’on veut
considérer la chose ainsi.
C’est pourquoi, pour arriver à la
vérité, on doit se déshabituer de tout
jeu avec les analogies. Ceux qui se
tiennent en dehors de la science de
l’esprit croient qu’on arriverait à
ces choses par un jeu de pensées
analogiques. C’est le plus trompeur.
Cela ne convient pas quand on met en
parallèle la vie extérieure physique
de l’esprit avec la vie de la tête.
Cela ne convient pas, lorsque l’on
tient ensemble la vie de l’économie
avec la vie métabolique. Aussitôt que
l’on veut aborder la chose, ça ne
convient pas. Lorsque l’on recherche
vraiment, on obtient ainsi un résultat
très paradoxal. Lorsque l’on compare
l’organisme social avec l’organisme
humain, alors on ne s’en sort que si
l’on pense l’organisme social mit à
l’envers : lorsque l’on compare la vie
de l’économie avec la vie
neuro-sensorielle humaine. Alors, on
peut toutefois comparer la vie de
l’État avec le système rythmique. Mais
la vie physique de l’esprit, on doit
la comparer avec le métabolisme, car
là des lois semblables sont
disponibles.
Car ce qui est disponible comme bases
naturelles pour la vie de l’économie,
c’est pour l’organisme social tout à
fait de la même signification que les
qualifications humaines, que l’humain
apporte avec lui par la naissance.
Comme l’humain dépend dans la vie
individuelle de l’éducation, de ce
qu’il apporte avec lui, ainsi
l’organisme économique dépend de ce
que la nature lui livre en conditions
préalables à la vie économique. Les
préalables à la vie de l’économie, le
sol et ainsi de suite, sont la même
chose que les dons individuels, que
l’humain apporte avec lui dans la vie
individuelle. Combien de charbon,
combien de métaux sont sous la terre,
si un sol fécond ou infécond est
disponible, ce sont en quelque sorte
les dons de l’organisme social.
Et dans le même rapport dans lequel se
tient le système métabolique de
l’humain à l’organisme humain et ses
fonctions, dans ce rapport se tiennent
les productions de la vie de l’esprit
à l’organisme social. L’organisme
social mange et boit ce que mous lui
conduisons en forme d’art, science,
idées techniques et ainsi de suite. De
cela, il s’alimente. C’est son
métabolisme. Un pays, qui a des
conditions naturelles désavantageuses
pour sa vie de l’économie, est comme
un humain, qui est mal doté.
Et un pays, qui ne peut pas conduire
ses habitants à l’art, à la science, à
des idées techniques, est comme un
humain, qui doit mourir de faim, parce
qu’il n’a pas à manger. – C’est la
réalité, c’est la vérité. L’organisme
social mange nos produits spirituels
et les boit. Et les qualifications,
les dons de l’organisme social, ce
sont les conditions naturelles. La
comparaison de l’organisme spirituel
avec la vie de la tête a seulement une
signification aussi longtemps que l’on
pratique un jeu d’analogie. On arrive
alors en premier sur le correct, qui
peut aider, quand on sait que la chose
est ainsi, que les lois sont ainsi,
que je l’ai décrit. On peut savoir :
les lois du métabolisme humain sont
celles-ci. Mais en cela, on doit
mettre la même pensée en œuvre, que
l’on met en œuvre sur l’organisme
social, et alors on en reçoit la suite
facilement. Pratiquer des choses
spirituelles sans de tels fils
conducteurs est extraordinairement
difficile et fastidieux.
Parce qu’aujourd’hui, par le fait
qu’un jeu d’analogies sera parfois
pratiqué, une forte répulsion est
disponible contre cette
parallélisassions de l’organisme
social avec l’organisme humain, j’ai
seulement rayé cela de mon livre ;
mais j’essaye au moins de l’esquisser,
parce que pour ceux, qui pensent la
chose sainement, cela peut être à
nouveau une grande aide.
Ainsi, vous voyez qu’aujourd’hui nous
sommes dans une situation particulière
en tant qu’humains. La science de la
nature, laquelle a fait ces grands
progrès, laquelle a influencé les
habitudes de pensée des humains ainsi
qu’au fond toute la pensée sociale
chez les gens qui pensent le social,
sera orienté par les sciences de la
nature, quand aussi ils ne le savent
pas – la science de la nature n’est
pas capables de juger l’humain d’une
manière juste. Elle dit par exemple
des non-sens flagrants : lorsque vous
ressentez quelque chose, la sensation
serait aussi transmise par le système
nerveux. C’est un pur non-sens. La
sensation est directement transmise
par le système respiratoire, le
système rythmique, comme la pensée par
le système nerveux sensoriel. Et la
volonté est transmise par le système
métabolique, pas du tout par le
système nerveux de manière
élémentaire. C’est seulement alors la
pensée de la volonté qui est transmise
par le système nerveux. Ce n’est qu’en
ce que vous avez, comme humain, une
claire conscience de la volonté que le
système nerveux participe. En ce que
vous pensez avec votre volonté, le
système nerveux participe. C’est parce
ce que l’on ne sait pas cela, qu’est
sorti ce terrible trouble de
l’actuelle physiologie et anatomie,
que l’on différencie nerfs sensitifs
et nerfs moteurs. Il n’y a pas de
contre-vérité plus flagrante que cette
différenciation entre nerfs sensitifs
et nerfs de mouvement dans le corps
humain. Les anatomistes sont toujours
dans l’embarras, s’ils discutent de ce
chapitre, mais ils n’en sortent pas.
Ils sont dans un terrible embarras,
parce qu’anatomiquement ces deux
sortes de nerfs ne se distinguent pas.
C’est une pure spéculation. Et tout ce
qui se rattache par examens du tabès,
c’est absolument tout sans arrêt/fin.
Les nerfs de mouvement ne se
différencient pas des nerfs sensitifs,
parce que les nerfs de mouvement ne
sont pas là pour mettre les muscles en
mouvement. Les muscles seront mis en
mouvement par le métabolisme. Et
pendant que vous percevez la vie
extérieure par les sens sur le détour
des nerfs sensitifs ainsi-nommés, vous
percevez vos propres mouvements, les
mouvements de vos muscles avec les
autres nerfs. La physiologie actuelle
les nomme seulement nerfs moteurs/de
mouvement à tord.
De tels terribles jugements préconçus
sont dans la science et corrompent ce
qui passe dans la conscience populaire
et agit encore plus corrupteur que ce
que l’on pense habituellement.
Donc la science de la nature n’est pas
si loin, de discerner cet humain
tri-articulé. Dans la science de la
nature, on peut attendre si des façons
de voir théoriques deviennent
populaires une paire d’années plus tôt
ou plus tard. Cela ne change rien au
bonheur des humains. Mais la pensée
n’est pas disponible pour comprendre
cet humain tri-articulé. Mais la même
manière de penser doit être disponible
pour comprendre l’organisme social
dans sa tri-articulité. Là, la chose
devient sérieuse. Nous somme
aujourd’hui au moment où doit être
compris.
C'est pourquoi un tel renversement de
pensée, une telle conversion de
l’apprendre est vraiment nécessaire
non seulement pour les humains naïfs,
mais le plus souvent pour les humains
savants. Les humains naïfs ne savent
au moins rien de tout ce qui a été
établi en science de la nature pour
cacher inconsciemment le
tri-articulité de l'humain. Mais les
humains savants, cependant, sont
pleins de tous ces concepts, qui
laissent aujourd'hui expliquer cette
tri-articulation pour un non-sens.
Pour le physiologiste d'aujourd'hui,
elle est de la pure tôle. Quand on lui
dit qu'il n'y a pas de nerfs moteurs
et qu'on parle de ce que les
sentiments/sensations ne sont pas
transmises par le système nerveux
justement ainsi que les pensées, mais
que seule la pensée au sentiment/à la
sensation est transmise par le nerf,
donc la conscience de cela, et non le
sentiment/la sensation en soi, alors
il fera de grandes objections. Les
objections contre ces choses, on les
connait bien. Les humains peuvent
naturellement dire : maintenant oui,
regarde une fois, tu perçois des
choses musicales, cela tu le perçois à
travers les sens. - Non, la sensation
musicale est disponible comme beaucoup
plus compliquée. Elle repose sur ce
que le rythme respiratoire dans notre
cerveau rencontre la perception
sensorielle, et dans la collision
entre le rythme respiratoire et la
perception sensorielle externe,
apparaît/naît le sentiment
musical-esthétique. Là aussi, c’est
ainsi que l'élémentaire repose dans le
système rythmique. Et ce qui amène cet
élémentaire à la conscience se trouve
dans le système nerveux.
Mais tout cela vous montre que nous
vivons aujourd'hui une période de
transition en rapport à beaucoup de
choses. Vous savez, je n'aime pas
parler de périodes de transition,
parce que chaque période est une
période de transition du passé vers le
futur. C'est cela quand on parle de
manière abstraite et, de chaque époque
peut provenir plus ou moins quelle
serait une période de transition. Mais
je ne veux pas parler de ce que notre
époque est une période de transition,
mais de ce en quoi elle l’est. Elle
est intérieurement une période de
transition d'une manière très
significative par rapport à
d’importantes impulsions intérieures
d’humanité. Mais cela se montre chez
des humains qui peuvent faire cette
perception, d'une certaine manière
très aigue. De nos jours, les humains
ne sont pas très enclins à considérer
les symptômes secondaires avec le
sérieux nécessaire. Je veux tout
d'abord vous dire une perception
purement spirituelle-scientifique.
Naturellement, je peux vous prouver
cette perception
spirituelle-scientifique justement
aussi peu que l’humain qui a déjà vu
une baleine, peut prouver qu'elle
existe.
Il peut seulement raconter.
Quand on l’a amené à façonner
réellement son patrimoine de façons de
voir spirituelles ainsi qu'on peut
avoir un lien avec les âmes humaines
qui se développent entre la mort et
une nouvelle naissance, alors on fait
des expériences assez surprenantes.
Cette communication ne pourra être
établie qu’en pensées ; mais en ce
nous pensons ici dans le corps
physique, quelque chose sonne toujours
dans nos pensées qui provient du
langage. Avec les pensées, il y a
toujours quelque chose qui vibre de la
langue. Nous pensons toujours fort en
mots. J'ai même dû en faire
l'expérience une fois lorsque j'ai
prétendu énergiquement : Je suis bien
conscient à moi-même que je peux
penser sans que des mots résonnent
avec -, que Hartmann m'a dit : C'est
absurde, ça n'existe pas du tout.
L'homme ne peut pas penser sans qu’il
pense en mots.
Ainsi, il y a donc des philosophes
très plein d’esprit qui ne croient
absolument pas que l'on puisse penser
sans une présence intérieure de mots.
On le peut. Mais dans la pensée
ordinaire de tous les jours, l'humain
pense en mots, en particulier alors
qu'il devrait développer
spirituellement un échange avec les
morts. Car vous savez donc que cet
échange avec les morts n’a pas la
permission de se dérouler en
abstractions - c'est comme quand nous
penserions dans le bleu - mais il doit
se dérouler en concrétude, l’échange
avec les morts. C'est pourquoi je
disais : certaines images qui seront
représentées très concrètement, elles
s'approchent des morts, pas des
pensées abstraites. Particulièrement
parce que c'est ainsi, nous sommes
alors très enclins à penser dans la
langue dans cet échange de pensées
avec les morts, à laisser le langage
résonner avec intérieurement. Là, nous
faisons l'expérience particulière -
vous aimerez le croire ou non, mais
c'est justement une expérience - que,
par exemple, les morts n'entendent pas
de noms/substantifs. Ce sont comme des
lacunes dans nos phrases dans
l’échange avec les morts. Les mots de
caractéristiques/les adjectifs sont
déjà meilleurs, mais encore très
faibles. Mais chez les verbes, les
mots d'activité, là leur compréhension
intervient. On l'apprend que très
progressivement. On ne sait pas
pourquoi maintes choses vont si mal
lors de cet échange. On ne vient en
premier de proche en proche sur ce
que, lors de cet échange, nous ne
sommes pas autorisés à utiliser
beaucoup de mots principaux. On peut
le traduire pour soi afin qu’on le
comprenne. Et on arrive à la
conclusion que cela est dû au fait que
l'humain, en ce qu’il utilise des mots
d'activité, des verbes, ne peut
autrement qu'être présent
intérieurement lui-même, dans les
mots. Il y a quelque chose de
personnel dans les verbes. On fait
avec l'expérience de l'activité,
tandis que le substantif devient
toujours quelque chose de très
abstrait. En cela repose volontiers
qu’intervient ce phénomène dont j'ai
parlé. Vous pouvez cependant en
constater que l'élément linguistique
ne nous relie que dans une mesure très
limitée au monde suprasensible, ce qui
nous permet même de nous séparer du
monde spirituel par ce que, dans le
domaine de la langue, apparait une
tendance croissante vers les
substantifs. Et plus nous pensons en
substantifs, plus nous nous coupons du
monde spirituel.
Avec ce fait, je voulais seulement
vous suggérer que la langue a une
grande signification pour notre vie
suprasensible, qu'elle a une
signification fondamentale. Mais la
langue elle-même est en pleine
évolution dans l’évolution humaine
elle-même. Et la particularité dans
l’évolution des langues est qu'elle
amène toujours de plus en plus les
humain à l'abstraction, qu'elle les
éloigne toujours de plus en plus de
l'expérience vivante, intérieure de la
pensée. Vous pouvez le percevoir
extérieurement en vous demandant :
Comment les langues occidentales
sont-elles structurées en comparaison
aux langues orientales ? Prenez, par
exemple, la langue la plus avancée
extérieurement sur le plan physique,
l'anglais : elle se déroule presque
seulement en mots, elle a le moins de
contenu de pensées. Prenez les langues
orientales : elles sont pleines de
contenu d’âme tranquille, de contenu
de pensées. C'est le train des langues
d'Est en Ouest. La langue se vide d'un
contenu de pensées d'Est en Ouest.
C’est une différenciation importante
en rapport à la vie sociale des
peuples.
Maintenant, il y a un homme dans notre
temps qui a développé une grande
perspicacité dans l'observation du
langage humain. Cet homme est si
habile dans l'observation de ce qui
est pendant au langage humain, oui
presque si intelligent qu'il ne l'est
déjà presque plus. Il y a notamment un
degré d'intelligence où l'on
recommence à devenir un peu stupide
devant une intelligence
surdimensionnée. C'est déjà vrai. On
peut donc avoir un grand respect
devant cette intelligence, mais on ne
faut pas la surestimer face à la
vérité correspondante. C’est Fritz
Mauthner, qui a surplanté Kant dans sa
« Critique du langage ». Il
y a des remarques extraordinairement
fines dans le terrible livre sur la
« Critique du langage », et
aussi dans le
« Dictionnaire », des
observations qui sont quand-même
faites à partir des impulsions du
temps. C'est indéniable. Ainsi
Mauthner est arrivé à quelque chose
d’entièrement déterminé, qui doit tout
particulièrement frapper le
scientifique de l'esprit : sur ce
qu’en fait l'activité intérieure de
l'âme humaine se déroule dans une
sorte de processus en trois étapes. La
première est la perception sensorielle
ordinaire, comme c’est alors formé
organiquement dans l'art. Mauthner
croit en cela comme quelque chose qui
est réel, qui est une réalité. Si l'on
expérimente maintenant intérieurement,
stimulé par la perception sensorielle,
quelque chose qui mène déjà dans le
suprasensible, ainsi Fritz Mauthner
laisse valoir une telle expérience
intérieure. Il l'appelle
« expérience mystique »,
« expérience religieuse ».
Magnifique, mais il dit : en ce que
l’humain vit ainsi mystiquement, il
peut seulement rêver. Il est donc
agréable de rêver, mais on est en
dehors de la réalité. Mauthner doute
absolument de la possibilité
d'approcher la réalité des choses, car
la seule réalité lui est la perception
sensorielle. Tout au plus l'art peut
encore approcher. Mais aussitôt que
l'on s'éloigne de la perception
sensorielle, aussi loin que l'on
expérimente quelque chose dans la vie
mystico-religieuse, on rêve en fait
sur la réalité, on l'a déjà quittée.
Et alors on peut aller encore plus
loin, pense Mauthner. Il arrive à
toutes ces convictions par
l’observation de la langue. Il
analyse, il critique la langue,
particulièrement dans son dictionnaire
philosophique ; c'est quelque chose de
terrible à lire. J'ai déjà attiré
votre attention, à une autre occasion,
sur ces tourments que vous subissez
lorsque vous lisez l'un ou l'autre de
ces articles qui courent de A à Z. On
commence à lire un tel article :
quelque chose y est dit. Puis une
autre phrase est prononcée, où ce qui
est dit sera quelque peu restreint.
Puis une troisième phrase, où ce qui
est restreint est à nouveau restreint,
de sorte qu'on revient un peu à la
première phrase. On se tourne, se
tourne, se tourne, et n'a rien à la
fin quand on lit tout l'article
jusqu'à la fin. L'article
« christianisme » est
terrible. Un terrible supplice. Mais
il est fondé, au sens de Mauthner,
qu'il en soit ainsi. Mauthner le sait,
et il condamne en fait son lecteur à
un tel tourment. Il l’a éprouvé
lui-même. Il ne croit pas que l'humain
soit en état, lorsqu'il veut savoir
quelque chose, d'arriver à autre chose
qu'un tel se-tourner. Il est
absolument sceptique. Nulle part dans
la langue, il trouve un autre contenu
que celui qu’a la langue elle-même.
Elle n'a qu'une valeur aléatoire/de
hasard pour lui. Et ainsi l'expérience
mystique intérieure lui devient aussi
un rêve. Si l'on veut sortir de la
langue : en ce qu’on sort, elle
devient des rêves intérieurs.
Mais on peut aller à un troisième
niveau : on peut croire penser, mais
on parle seulement intérieurement. Que
l'on tende à une langue ou une autre,
les sons de la langue, les mots sont
une fois développés aux choses
extérieures sensorielles. Je vous ai
donc parlé des différentes façons de
voir des érudits sur comment la langue
est apparue. Vous savez que l’on
partage les façons de voir sur
l’évolution des langues en deux
grandes classes principales: Théorie
de Bimbam et théorie de Wauwaut. Ce
sont des termes techniques.
Maintenant, Mauthner trouve que tout
est seulement développé à la
perception sensorielle externe. En
fait, de vraies pensées ne sont pas
disponibles pour l'humain. Mais en
science, il s'efforce d'atteindre de
vraies pensées en grimpant au
troisième niveau. Mais il n'atteint
pas à savoir quelque chose de réel.
Dans la mystique, il rêve encore.
Quand il s'élève à la réalité de la
pensée, par exemple aux lois de la
nature, alors il ne rêve pas une fois
plus, alors il dort déjà. C’est
pourquoi, pour Mauthner, toute
science est Docta ignorantia. Ce sont
ses trois étapes.
Maintenant, je vous disais, on peut
avoir un certain respect pour une
telle observation, parce qu'elle n'est
pas une fois incorrecte, mais
justement pas incorrecte pour l'époque
actuelle. Il y a notamment quelque
chose vers quoi l'humanité tend,
ressenti correctement par Mauthner.
C’est ainsi : quand l'humain actuel
veut en venir à la mystique, c'est
quelque chose de complètement
différent que chez l'humain
d'autrefois. L'ancien être humain
était encore intérieurement lié à la
réalité. L'humain actuel ne peut pas
cela ; il rêve vraiment comme un
mystique. Et les lois de la nature que
l'humain trouve aujourd'hui -
maintenant, on ne peut pas tout à fait
se prendre une position aussi abrupte
que certains théoriciens qui ont aussi
remarqué la chose comme Mauthner,
comme par exemple le penseur français
Boutroux ou Ernst Mach - mais on doit
quand-même dire ce qu'on appelle
aujourd'hui des lois de la nature,
quand on examine ces lois de la nature
sur leur contenu, ainsi il n'y a là,
pris au fond, aucune pensée - on croit
seulement que ce seraient des pensées
- mais seulement des résumés de faits.
Ce sont en fait de simples registres.
Certains l’ont remarqué, par exemple,
Mach. Mauthner l'a remarqué
correctement, c’est pourquoi il parle
de Docta ignorantia, d'une ignorance
savante, d'une érudition ignorante.
Oui, c'est déjà ainsi pour l'état
actuel du développement humain.
Aujourd'hui, l'humain est devenu aussi
bien mystiquement que scientifiquement
très infructueux. Il ne le remarque
seulement pas encore assez clairement
dans son arrogance. Mais ce n'est pas
un signe humain général. Mauthner et
les autres croient seulement que ce
serait cela parce qu'en vérité ils ne
pensent pas à l’évolution humaine,
mais parce qu'ils croient : comme
l'âme est aujourd'hui, ainsi elle a
toujours été. Mais c'est
caractéristique pour le temps actuel.
Seule la perception est claire pour la
vie actuelle de l'âme. Nous entrons
dans un rêver et même dans l'ignorance
érudite, quand nous voulons grimper
dans des étapes antérieures. Mais on
n’a pas la permission d’en tirer la
conclusion : la nature humaine est
telle qu'elle doit, soit tomber dans
le rêve mystique, soit dans
l'ignorance savante - comme le font
ceux qui pensent comme Mauthner - mais
on doit en tirer la conclusion : donc
devra être trouvé, sur de nouveaux
chemins, ce que les anciens ont trouvé
sur d’anciens chemins. Cela signifie,
nous devons chercher une nouvelle
mystique, pas entrer dans une vielle
mystique. Cette nouvelle mystique est
cherchée dans « Comment
atteint-on des connaissances des
mondes supérieurs ? ». Nous
devons monter à une nouvelle
imagination, à une nouvelle
inspiration, mais nous devons monter
sur de nouveaux chemins. Je l'ai
expliqué très strictement dans mon
livre "Vom Menschenrätsel" (De
l’énigme de l’humain) : parce que nous
rêvons mystiquement ou même que nous
dormons scientifiquement, nous avons
besoin aujourd'hui de nous réveiller.
C'est pourquoi j'ai décrit le
phénomène primordial de la
connaissance d'aujourd'hui dans ce
livre comme un « éveil ».
Nous devons remplacer le rêve mystique
par une imagination éveillée, à
la place de la docta ignorantia,
l'inspiration, dans le sens où c’est
pensé dans le livre « Comment
obtient-on des connaissances des
mondes supérieurs ? ».
En rapport à cela, nous sommes
aujourd'hui dans une transition, tout
de suite en rapport à l'âme humaine,
que nous devons développer une force
active vers en haut à partir du
sous-sol le plus profond de cette âme
humaine, laquelle mène au spirituel.
Sinon, nous ne nous trouverons pas à
travers le chaos du temps présent si
nous ne développons pas la bonne
volonté de développer les forces
actives de l'âme intérieure. Les
spiritistes font le contraire. Ils
sentent inconsciemment que rien ne
jaillit de l'intérieur, alors ils se
laissent les esprits leur être montrés
en apparence extérieure, en façon de
voir sensorielle extérieure.
Et un phénomène tragique se produit
dans le présent. Aujourd'hui, nous
pouvons faire l'expérience que des
humains qui croyaient il y a peu que
le matérialisme pouvait remplir leur
âme, deviennent quand -même comme
fous/égarés du matérialisme dans l’âge
croissant. Ce n'est donc rien d'autre
que ce que l'âme saine doit ressentir
par rapport à la biologie actuelle, de
la sociologie aussi : l'odeur des
cadavres, l'odeur d'âme du cadavre,
dont on peut seulement se débarrasser
par une activité intérieure de l'âme.
Cela peu le veulent aujourd'hui. De là
naît la tragédie des humains âgés,
mais ils ne veulent pas aller à la
recherche scientifique-spirituelle et
retournent au catholicisme. Il donne
alors quelque chose aux âmes restant
passives dont elles croient que c'est
un contenu spirituel. C'est un grand
danger. Cela indique à nouveau d'un
autre côté sur le passage que nous
traversons en tant qu'humanité dans le
temps présent. Entièrement en secret,
l'âme de l'humain passe par un
important point de
développement/d’évolution. Et avec ce
passage par un point d’évolution
important, la nécessité est
intérieurement pendante que nous
apprenions à penser nouvellement en
rapport de l'organisme social, que
nous apprenions aussi à retourner le
penser en rapport à l'humain.
Lisez maintenant comment l'être humain
individuel, lorsqu'il monte dans le
monde suprasensible, commence à se
diviser en trois. Lisez-le dans
« Comment obtient-on des
connaissances des mondes
supérieurs ? ». La confusion
de penser, sentir et vouloir, qui est
la chose naturelle ici chez l'humain
dans le monde des sens - lisez le
chapitre sur le « gardien du
seuil » -, penser, sentir et
vouloir sortent l’un de l’autre quand
on entre dans ce monde suprasensible.
C'est ce que l'humanité fait
aujourd'hui en secret dans le
subconscient. Là, un seuil sera
franchi. Les humains s’articulent
intérieurement en un être humain
tri-articulé d'une manière différente
qu'était disponible auparavant. Cette
observation du passage de l'humain par
un certain seuil, cela nous enseigne
qu’à partir de soubassements
spirituels de l'existence/l’être-là
même, la tri-articulation de
l'organisme social nous sera dictée.
Quand à l'avenir nous voulons trouver
une image de nous-mêmes dans le monde
extérieur, afin que nous nous
accordions avec cela, alors nous
devons avoir l'organisme social
tri-articulé.
Vous voyez, ce sont de tels tuyaux que
la science de l’esprit donne pour la
tri-articulation de l'organisme
social. Mais j’accentue en cela à
nouveau : si la tri-articulation
de l'organisme social est une fois
trouvée, ainsi elle peut, comme toutes
les vérités occultes, être envisagée
de la saine raison analytique
humaine/du bon sens. Pour trouver, la
recherche spirituelle-scientifique est
nécessaire.
Si elle est trouvée, alors le bon sens
prononcera l'affaire. C'est aussi
quelque chose dont nous devons tenir
compte chaque fois que l'occasion se
présente.
Maintenant, j'ai essayé aujourd'hui de
vous intérioriser quelque chose qui
doit être dit aujourd'hui, servant le
temps, sur la tri-articulation de
l'organisme social. Dimanche prochain,
nous voulons élargir cette
considération, conclure, et peut-être
alors l'amener à ce qu'elle devrait
être, notamment à son plein caractère
complet interne.
|
Heute möchte ich gewissermaßen
episodisch etwas einfügen, was zu tun
hat mit der das letztemal auch vor Ihnen
hier erwähnten Dreigliederung des
sozialen Organismus. Ich möchte es als
Episode einfügen gewissermaßen zu einer
tieferen geisteswissenschaftlichen
Betrachtung der Sache. Natürlich,
manches von dem, was auch unsere
heutigen Ausführungen begründen wird,
müssen Sie aus der Gesamtheit der
geisteswissenschaftlichen Weltanschauung
nach und nach zusammennehmen. Man kann
nicht in jedem einzelnen Vortrage
weitläufig die Begründungen geben. Aber
dasjenige, was uns äußerlich als die
Notwendigkeit einer Dreigliederung des
sozialen Organismus entgegentritt, das
wollen wir heute einmal gewissermaßen
von innen, von seiner Innenseite her
betrachten, und es dadurch etwas
vertiefen. Es ist eigentlich nicht
schwierig für den, der sich etwas
eingelebt hat in
geisteswissenschaftliche Vorstellungen,
bei sich eine Empfindung hervorzurufen
von der großen Verschiedenheit der drei
Lebensgebiete, in die der soziale
Organismus nach unseren Intentionen
gegliedert werden soll. Ist man nur
einmal aufmerksam darauf, daß eine
solche Dreigliederung etwas
Ernsthaft-zu-Nehmendes ist, dann ergibt
sich zunächst empfindungsgemäß eine
mögliche Unterscheidung zwischen diesen
drei Gebieten, die jedes einzelne stark
unterschieden von den anderen wahrnehmen
läßt.
Diese drei Gebiete, sie sind Ihnen ja
jetzt schon hinlänglich bekannt: das
Gebiet dessen, was wir das geistige
Leben nennen, insofern dieses geistige
Leben sich ausgestaltet, sich offenbart
in dem, was wir die physische Welt
nennen, also der ganze Umfang des
sogenannten -wenn ich das paradoxe Wort
brauchen soll - physischen
Geisteslebens. Wir wissen ja, was wir
darunter zu verstehen haben. Dazu wird
alles das gehören, was zusammenhängt mit
den individuellen Fähigkeiten und
Begabungen des Menschen. Für uns ist, im
Gegensatz zu den materialistisch
gesinnten Menschen, das Geistesleben
nämlich etwas weit Ausgedehnteres, wie
wir gleich nachher sehen werden, als für
den materialistisch gesinnten Menschen.
Wir sind nämlich genötigt, das
Geistesleben viel materieller zu denken
als die materialistischen Menschen,
sofern wir vom physischen Geistesleben
sprechen. Das hat ja schon manchen
meiner Vorträge durchdrungen, daß das
Geistesleben nur erfaßt werden kann,
wenn man davon ausgeht, daß alles
materielle Leben vom Geistigen wirklich
konkret durchtränkt ist, so daß es für
uns ein bloß Materielles gar nicht gibt,
sondern immer dasjenige, was durch das
Mittel des Materiellen sich offenbart,
seinem inneren Wesen nach auch, ich sage
auch, ein Geistiges ist. Kunst,
Wissenschaft, Rechtsanschauungen,
sittliche Impulse der Menschheit, alles
das würde zunächst, grob gesprochen, den
Umfang dieses Geisteslebens ausmachen.
Vor allen Dingen aber würde in den
Umfang dieses Geisteslebens fallen alles
das, was zur Pflege der individuellen
Begabungen gehört, also das gesamte
Erziehungs-, Unterrichts- und
Schulwesen.
Dann ist deutlich von diesem Leben eines
wiederum zu unterscheiden, das in einer
gewissen Weise zusammenhängt mit dem
physischen Geistesleben, das aber doch
sich prinzipiell von ihm unterscheidet.
Das ist alles das, was man bezeichnen
kann als Rechtsleben, als politisches
Leben, als Staatsleben. Natürlich muß
man sein Wahrnehmungsvermögen etwas
einstellen auf deutliche
Unterscheidungen auf diesem Gebiet, wenn
man nicht in den Fehler verfallen will,
sich zu sagen: das Rechtsleben ist ja im
Grunde genommen das, was Rechtlichkeit
ist. Aber wir, die wir gewohnt sind,
genau und deutlich zu unterscheiden, wir
werden unterscheiden müssen zwischen dem
Erfassen von Rechtsideen, zwischen dem -
wenn ich mich so ausdrücken darf -
Inspiriertsein von Rechtsideen und dem
Ausleben des Rechtes in der äußeren
Welt. Wir werden von all diesen Dingen
gleich genauer sprechen.
Das dritte ist dann, das werden Sie
leicht unterscheiden können von den
beiden anderen, das Wirtschaftsleben.
Nun steht der Mensch zu den drei
Gebieten des Lebens, die wir eben
verzeichnet haben, in einem ganz anderen
Verhältnis. Wenn Sie versuchen, durch
eine rein gesunde Empfindung aufzufassen
dasjenige, was physisches Geistesleben
ist, so werden Sie verspüren - versuchen
Sie nur einmal, die
Wahrnehmungsfähigkeiten der Seele in die
Richtung zu lenken, von der ich jetzt
gesprochen habe -, daß alles das, was
irgendwie wurzelt in der individuellen
Begabung, den individuellen Fähigkeiten
des Menschen, gewissermaßen am
allerinnerlichsten für die menschliche
Natur verläuft, am allerinnerlichsten
von der menschlichen Natur erzeugt wird.
Geht man nun ganz wissenschaftlich an
die Arbeit des Wahrnehmens heran, so
findet man, daß alles, was sich auslebt
in Kunst und Wissenschaft, in den
Impulsen der Erziehung, empfunden werden
kann als Geistig-Seelisches, das in uns
lebt, wenn wir uns seiner Betätigung
hingeben; so in uns lebt, daß wir es nur
in der richtigen Weise innerlich
erfahren können, wenn wir uns etwas
zurückziehen aus der äußeren Welt.
Gewiß, wir müssen es offenbaren in der
äußeren Welt - das ist dann etwas
anderes, als es innerlich zunächst
erleben -, aber wir können als Menschen
das, was sich in Kunst und Wissenschaft,
in Erziehungsimpulsen auslebt, nicht
konzipieren, nicht innerlich erfassen,
wenn wir uns nicht etwas vom Leben
zurückziehen können. Natürlich braucht
das nicht ein Zurückziehen in eine
Eremitenklause zu sein, man kann
Spazierengehen meinetwillen, aber man
muß sich etwas zurückziehen, muß
seelisch werden, muß in sich leben. Das
ist etwas, was sich für eine ganz naive
Empfindung, wenn sie nur ausgebildet
werden will in der Menschenseele, für
das physische Geistesleben ergibt, und
was die Geisteswissenschaft so
ausdrücken muß, daß sie sagt: Dieses
physische Geistesleben wird von unserer
Menschenseele so erlebt, daß wir ohne
völlige Inanspruchnahme des Leibes
dieses physische Geistesleben ausleben.
Da muß Geisteswissenschaft, und das
können Sie aus allem entnehmen, was
Geisteswissenschaft Ihnen bisher
gebracht hat, in der
allerentschiedensten Weise gegen die
materialistische Ausdeutung des
Menschenwesens sich wenden, welche in
dem Aberglauben lebt, daß sich, wenn man
innerlich ausgestaltet, was dem
physischen Geistesleben angehört, diese
Ausgestaltung ganz restlos durch das
Instrument des Gehirns, des
Nervensystems und so weiter vollzieht.
Nein, wir wissen, das ist nicht wahr.
Wir wissen, daß ein selbständiges
Innenleben im Menschen vorhanden sein
muß, wenn Offenbarungen dieses
physischen Geisteslebens zustande kommen
sollen. Es geht etwas vor im Menschen
bei diesem physischen Geistesleben, das
nicht seine Parallelerscheinungen im
physischen Leibe hat; es geht etwas vor,
was nur abläuft innerhalb des
geistig-seelischen Wesens im Menschen.
Anders ist das, wenn wir diejenigen
Impulse des Lebens ausbilden, die wir in
unserer Dreigliederung auf eine
demokratische Grundlage stellen wollen,
wenn wir ausbilden, was gewissermaßen
alle Menschen vor allen Menschen gleich
erscheinen läßt. Das kann sich nur
ausbilden, wenn wir uns bedienen der
Werkzeuge unserer Leiblichkeit, die
Mensch mit Mensch verbinden. Nicht
innerliche Rechtsideen, aber
Rechtsimpulse des Lebens, nicht
innerlich sittliche Ideen, aber
sittliche Impulse des Lebens, die also
zwischen den Menschen tätig sind, die
bilden sich aus, indem Mensch zu Mensch
herantritt, Mensch gegen Mensch wirkt,
Mensch und Mensch austauschen, was sie
aneinander gegenseitig erleben. Diese
Dinge bilden sich nur aus, wenn Menschen
miteinander verkehren, wenn Menschen
ihre leibliche Außenseite einander
zukehren, wenn sie miteinander sprechen,
wenn sie sich sehen, wenn sie durch
Mitempfindung miteinander leben, kurz,
nur im menschlichen Wechselverkehr kann
das ausgebildet werden. Mit Bezug auf
alles das, was sich auf Grundlage
unserer individuellen Fähigkeiten
ausbildet, also mit Bezug auf das, was
in dem eben genannten Sinn unabhängig
von unserer Leiblichkeit ist, sind wir
als Menschen individuell gestaltet,
jeder ein Eigener, jeder ein Individuum.
Mit Ausnahme der viel geringeren
Differenzierung, welche durch
Rassenunterschiede, Volksunterschiede
und dergleichen hervortreten, die aber
eben als Differenzierung eine
Kleinigkeit sind - wenn man nur ein
Organ dafür hat, muß man das wissen -
gegenüber der Differenzierung durch
individuelle Begabungen und Fähigkeiten,
mit Ausnahme davon sind wir mit Bezug
auf unsere äußere physische
Menschlichkeit, durch die wir als Mensch
den Menschen gegenübertreten, durch die
wir Rechtsimpulse, Sittenimpulse
ausbilden, als Menschen gleich. Wir sind
als Menschen gleich, hier in der
physischen Welt, gerade durch die
Gleichheit unserer menschlichen Gestalt,
einfach durch die Tatsache, daß wir alle
Menschenantlitz tragen. Dieses, daß wir
alle Menschenantlitz tragen, daß wir uns
als äußere physische Menschen begegnen,
die miteinander auf dem demokratischen
Boden die Rechtsimpulse, die
Sittenimpulse ausbilden, dieses macht
uns auf diesem Boden gleich. Wir sind
verschieden voneinander durch unsere
individuellen Begabungen, die aber
unserer Innerlichkeit angehören.
Das dritte, das wirtschaftliche Gebiet:
Man braucht wahrhaftig nicht einer
falschen Askese zuzuneigen, denn diese
falsche Askese ist ganz gewiß gegen die
Grundtendenz unserer gegenwärtigen Zeit,
namentlich des Abendlandes - darüber
haben wir oftmals gesprochen hier -,
aber man kann wahrnehmen, wie das
Wirtschaftsleben den Menschen
gewissermaßen untertauchen läßt hier in
der physischen Welt in einen
Lebensstrom, in ein Lebensmeer, in dem
er sich bis zu einem gewissen Grade als
Mensch verliert. Haben Sie nicht die
Empfindung, dem Wirtschaftsleben
gegenüber, daß Sie untertauchen in
etwas, was Sie nicht so Mensch sein
läßt, wie das Rechts- oder Staatsleben?
Noch mehr ist das der Fall gegenüber dem
Leben, das aus Ihren individuellen
Fähigkeiten, überhaupt aus den
individuellen Fähigkeiten des Menschen
fließt. Wir fühlen es, wie gesagt, ohne
in falsche asketische Neigung zu
verfallen, wir fühlen: dem
Wirtschaftsleben gegenüber ist es so,
daß wir aufhören, indem wir wirtschaften
müssen, Vollmenschen zu sein. Wir müssen
einen Tribut zahlen an das in uns, was
untermenschlich ist, indem wir
wirtschaften.
Wir haben sozusagen dasjenige, was dem
Wirtschaftsleben angehört als
Warenproduktion, Warenzirkulation,
Warenkonsum, auch wenn es sich
hinaufsteigert zu geistigen Leistungen,
die aber eben deshalb mit demselben
Charakter wie Warenzirkulation des
Wirtschaftslebens entstehen, weil wir
Menschen sind und nicht Engel, wir
wissen, daß auch das, was geistige
Produktion ist, insofern das
Wirtschaftliche dafür in Betracht kommt,
den Charakter annimmt des
Wirtschaftlichen, das in den materiellen
Gütern verläuft. Und die materiellen
Güter, die zur Befriedigung unseres
Leiblichen notwendig sind, und geistige
Leistungen, wie zahnärztliche und
dergleichen, im Wirtschaftsleben müssen
sie auch zuletzt durch den
Warenaustausch dazu führen, daß der
Zahnarzt durch das Wirtschaftsleben
physisch leben kann. Irgendwie hängt das
Wirtschaftsleben immer mit dem
physischen Leben zusammen. Das ist aber
etwas, was uns in eine gewisse, wenn
auch ins Menschliche hinaufgehobene
Beziehung zum Tierischen bringt. Es läßt
uns untertauchen in dasjenige, was
instinktiv mit dem Tier zusammen erlebt
wird. Da haben Sie zunächst einer
naiven, aber gesunden Empfindung
gegenüber dasjenige, was die drei
Gebiete für den einzelnen individuellen
Menschen unterscheidet.
Gehen wir jetzt tiefer
geisteswissenschaftlich in die Sache
ein. Der Geisteswissenschafter muß da
besonders beobachten die Gliederung des
menschlichen Lebens in der Zeit, die
Entwickelung des menschlichen Lebens
zunächst von der Geburt oder Empfängnis
bis zum Tode. Derjenige, der sich ein
Wahrnehmungsvermögen aneignet für den
Verlauf des Menschenlebens, der wird
stark beeindruckt sein davon, wie sich
alles das, was individuelle Fähigkeiten
des Menschen sind, in der allerersten
Kindheit bedeutsam ankündigt. Für den,
der sich dafür ein geistiges Auge und
Lebenserfahrung angeeignet hat, für den
ist stark vorhanden die Wahrnehmung der
besonderen Ausgestaltung der
Kindesseele. In dem was heranwächst in
den drei ersten Lebensstufen vom ersten
bis zum siebten, vom siebten bis zum
vierzehnten, vom vierzehnten bis zum
einundzwanzigsten Jahr, in dem kündigt
sich dasjenige wie aus einer inneren
elementaren Kraft heraus an, was
individuelle Fähigkeiten des Menschen
sind. Und nicht nur das, was wir
gewöhnlich geneigt sind, als
individuelle Fähigkeiten des Menschen zu
betrachten, kündigt sich da an, sondern
damit hängt dann zusammen, ob wir
physisch stark oder schwach sind, ob wir
mehr oder weniger Muskelarbeit leisten
können. Da ist es, wo wir das Geistige
mehr in Materielles ausdehnen müssen als
die materialistisch Denkenden. Geistig
angeschaut sehen wir einen guten
Zusammenhang zwischen der Ausgestaltung
des Muskelsystems und der individuellen
Veranlagung des Menschen. Alles das
hängt für den, der das Menschenwesen
beobachten kann, mit der Entwickelung
des menschlichen Hauptes zusammen. Auch
sogar in den äußeren Formen, ob einer
starke Beine hat oder schwache, ob einer
viel laufen kann, das sieht der, der
sich einen geistigen Blick erworben hat,
schon dem Kopfe an, gerade dem Kopfe. Ob
einer geschickt oder ungeschickt ist,
sieht man dem Kopfe des Menschen an.
Diese sogenannten physischen Fähigkeiten
des Menschen, die eng zusammenhängen mit
seiner Eignung für äußere materielle,
manuelle Arbeit, sie hängen mit der
Ausgestaltung des Kopfes zusammen. Nun
wissen Sie, was ich Ihnen über die
Ausgestaltung des Kopfes wiederholt
gesagt und aus den verschiedensten
Untergründen heraus begründet habe. Ich
habe Ihnen gesagt: Alles das, was im
menschlichen Haupte zur Ausgestaltung
kommt, was dem menschlichen Haupte seine
Konfiguration, seine Formung gibt, das
weist hin auf das Vorgeburtliche, das
weist hin auf dasjenige, was der Mensch
aus den geistigen Welten, sei es aus der
geistigen Welt selbst oder sei es aus
vorhergehenden Erdeninkarnationen, sich
durch die Geburt mit herein ins
physische Leben bringt. Indem nun ein
Zusammenhang geschaut wird zwischen
allen individuellen Fähigkeiten des
Menschen, seien sie nun geistige oder
manuelle Fähigkeiten, gerade mit der
Ausbildung des menschlichen Hauptes,
wird man dann weitergeleitet in seinem
Schauen, so daß man alles, was aus der
individuellen Fähigkeit des Menschen
hervorgeht, zurückleitet auf das
vorgeburtliche Leben.
Sehen Sie, das ist es, was den
Geisteswissenschafter zu einer für ihn
so bedeutungsvollen Beleuchtung dessen
führt, was physisches Geistesleben ist.
Physisches Geistesleben ist deshalb hier
in der physischen Welt, weil wir als
Menschen uns etwas durch die Geburt mit
hereinbringen. Alles physische
Geistesleben, in dem Umfang, wie ich
heute davon zu Ihnen gesprochen habe,
entsteht nicht bloß aus dieser
physischen Welt heraus, es entsteht aus
denjenigen Impulsen heraus, die wir
hereintragen durch unsere Geburt aus der
geistigen Welt in das physische Dasein.
Indem wir Menschen sind, die
hereinbringen in das physische Dasein
Nachklänge eines übersinnlichen Daseins,
gestalten wir in der menschlichen
Gesellschaft hier in der physischen Welt
dasjenige aus, was dieses physische
Geistesleben ist. Es gäbe keine Kunst,
es gäbe keine Wissenschaft, höchstens
eine Experimentalbeschreibung, eine
Beschreibung von Experimenten, es gäbe
keine Erziehungsimpulse, wir könnten die
Kinder nicht erziehen, wir könnten keine
Schulbildung erteilen, wenn wir nicht
durch die Geburt Impulse aus dem
vorgeburtlichen Leben in das physische
Leben hineinbrächten. Das ist das eine.
Nun bitte, nehmen Sie alles das, was Sie
an Beschreibung der übersinnlichen Welt
in meiner «Theosophie» oder in der
«Geheimwissenschaft » finden. Nehmen Sie
insbesondere das, was in diesen Büchern
gesagt ist aus der übersinnlichen Welt
heraus über die Beziehungen, die da
herrschen zwischen Menschenseele und
Menschenseele, wenn diese Seelen
entkörpert sind, wenn diese Seelen leben
zwischen dem Tod und einer neuen Geburt.
Sie wissen, wir müssen da von ganz
anderen Beziehungen von Seele zu Seele
sprechen, als diejenigen, von denen wir
hier in der physischen Welt sprechen
können. Sie erinnern sich, wie ich
zusammengesetzt habe das, was von Seele
zu Seele erlebt wird, aus Grundklängen,
die hier in schattenhaften Bildern
vorhanden sind. Sie erinnern sich der
Beschreibung in der «Theosophie» des
Lebens in der Seelenwelt, wie ich von
gewissen Wechselwirkungen, von in der
physischen Welt nicht vorhandenen
Seelen- und Astralkräften sprechen
mußte, indem ich das entkörperte Leben
in der übersinnlichen Welt zwischen dem
Tod und einer neuen Geburt schildern
wollte. Da steht Seele zu Seele in einer
inneren Beziehung. Da ist ein Verhältnis
von Seele zu Seele, welches durch die
innere Kraft der Seele selbst
hervorgerufen wird. Durchdringt man sich
nun ganz fest mit dem, was so als
Verhältnis von Seele zu Seele existiert
in der übersinnlichen Welt, faßt man das
ins Auge und macht man sich so recht
gegenständlich, was so existiert, dann
bekommt man, wenn man in der richtigen
Weise vergleicht, eine merkwürdige
Anschauung heraus. Sie wissen, es beruht
auf solch inneren Tendenzleistungen sehr
vieles, was zur Erkenntnis in der
übersinnlichen Welt, oder auch zur
Erkenntnis der Zusammenhänge der
übersinnlichen mit der sinnlichen Welt
führt. Man wird da direkt auf das
Rechts-, Staats- oder politische Leben
geleitet, und zwar so, daß es keinen
größeren Gegensatz gibt gegen die
besondere Ausgestaltung des
übersinnlichen Lebens als das
politische, das Rechtsleben hier auf dem
physischen Plan. Das sind die beiden
großen Gegensätze, und man empfindet
diese Gegensätze, wenn man in
sachgemäßer Weise das übersinnliche
Leben kennenlernt. Das übersinnliche
Leben hat gar nichts von dem, was durch
Rechtssatzungen oder äußere
Sittenimpulse geregelt werden kann, denn
da wird alles durch innere Seelenimpulse
geregelt. Hier, im physischen Leben,
wird der volle Gegensatz aufgestellt,
indem man das Staatsleben mit seiner
Grundnuance aufstellt, weil uns durch
die Geburt dasjenige verlorengeht, was
in der Seele lebt als Grundimpulse, die
von Seele zu Seele das Verhältnis
herstellen; weil das verlorengeht, weil
wir uns das Gegenteil hier aneignen
zwischen Geburt und Tod. Dieses
Gegenteil sind die Rechtssatzungen, die
existieren; die stellen her, was
hergestellt werden muß, das
Rechtsverhältnis, weil der Mensch das,
was in der übersinnlichen Welt das
Verhältnis von Seele zu Seele angeht,
verloren hat. Das sind die beiden Pole:
übersinnliches Verhältnis von Seele zu
Seele - Staatsverhältnis hier auf dem
physischen Plan.
Von Mensch zu Mensch tragen wir in die
physische Geisteskulturwelt etwas
herein, was uns durch die Geburt als
Nachklang bleibt aus der übersinnlichen
Welt. Wir breiten gleichsam einen Glanz
über das Leben aus dadurch, daß wir
hereinleuchten lassen das, was wir in
die Welt hineintragen, indem wir es zu
offenbaren suchen in Kunst, Wissenschaft
und Erziehung der anderen Menschen. Das
ist mit dem Rechtsleben etwas anderes.
Das müssen wir hier begründen auf der
physischen Erde als einen Ersatz für
das, was wir in übersinnlicher Beziehung
verlieren, indem wir durch die Geburt in
das physische Dasein hereinkommen.
Das gibt Ihnen zu gleicher Zeit einen
Begriff davon, was gewisse religiöse
Urkunden meinen - und Sie wissen,
inwiefern religiöse Urkunden immer etwas
durchdrungen sind von diesen oder jenen
okkulten Wahrheiten -, wenn sie sprechen
von dem berechtigten «Fürsten dieser
Welt». Sie meinen, wenn sie davon
sprechen: der Staat soll sich nur ja
nicht darauf einlassen, dasjenige
verwalten zu wollen, was der Mensch sich
durch die Geburt aus der übersinnlichen
Welt als deren Abglanz hereinbringt in
die physische Welt. Er soll sich darauf
beschränken, den rechtlichen Fürsten
auszubilden, der das gerade Gegenteil
hier im Staatsleben ausgestaltet: das
Leben, das wir brauchen, weil uns die
Impulse der geistigen Welt, indem wir
durch die Geburt gegangen sind,
verlorengingen. Das Staatsleben hat die
Aufgabe, das auszubilden, was notwendig
ist für den Menschenverkehr in der
physischen Welt; es hat nur eine
Bedeutung für das Leben zwischen Geburt
und Tod.
Sehen wir uns das dritte an, das
Wirtschaftsleben. Da wird etwas gesagt
werden müssen, was ganz besonders
paradox ist: Wir tauchen, kraß
ausgedrückt, gewissermaßen unter in ein
Untermenschliches, indem wir uns in das
Wirtschaftsleben einlassen. Dadurch aber
zieht immer etwas vor unsere Seele,
indem wir uns in das Untermenschliche
einlassen. Und das können Sie ja spüren.
Denken Sie einmal, wie sehr Sie sich
anstrengen müssen in sich, aktiv, wenn
Sie sich der geistigen Kultur hingeben,
und wie gedankenlos manche Menschen sein
können im bloßen Wirtschaftsleben. Man
überläßt sich oftmals den Trieben und
Instinkten. Das Wirtschaften geht eben
überhaupt ohne viel unmittelbar
innerlich aktives Denken vor sich. Aber
jedenfalls: wir tauchen unter in ein
Untermenschliches. Da bewahrt sich die
Seele innerlich etwas zurück.
Geisteswissenschaftlich gesprochen ist
der Körper mehr angestrengt, wenn wir
bei einer materiellen Tätigkeit sind,
als man sogar gewöhnlich glaubt. Wir
müssen, wenn wir vom Wirtschaftsleben
sprechen, auch von dem Endgliede des
Wirtschaftsprozesses sprechen, von Essen
und Trinken. Wir müssen uns klar sein,
daß da nicht ein voller Parallelismus
ist zwischen leiblicher und geistiger
Tätigkeit, daß da der Körper überwiegt
in bezug auf die Tätigkeit gegenüber dem
Geistig-Seelischen. Aber dieses
Geistig-Seelische, das entwickelt dann
eine stark unbewußte Tätigkeit. Und in
dieser unbewußten Tätigkeit liegt ein
Keim. Diesen Keim, den tragen wir durch
die Pforte des Todes. Die Seele kann
gewissermaßen ruhen, wenn wir
wirtschaften. Das aber, was äußerlich
dem Bewußtsein als Ruhe erscheint, das
entwickelt einen Keim, der durch die
Pforte des Todes getragen wird. Und
entwickeln wir gar moralisch die
Brüderlichkeit im Wirtschaftsleben, wie
ich es jetzt immer schildere, dann
tragen wir einen guten Keim durch die
Pforte des Todes, gerade durch das, was
wir als Mensch dem Menschen gegenüber im
Wirtschaftsleben entwickeln. Mag es
Ihnen materialistisch erscheinen, wenn
ich sage: Gerade in der Brüderlichkeit
des Wirtschaftslebens legt sich der
Mensch in die Seele die Keime für sein
Leben nach dem Tode, während er in dem,
was Geisteskultur ist, von der Erbschaft
desjenigen zehrt, was er hereinbringt
aus vorgeburtlichem Leben, - mag Ihnen
das materialistisch erscheinen, es ist
wahr, einfach wahr gegenüber der
geisteswissenschaftlichen Forschung. Mag
es Ihnen materiell erscheinen, daß ich
Ihnen sage: Wenn Sie untertauchen in die
Tierheit, sorgt Ihre Menschheit dafür,
daß Sie das Übersinnliche für die Zeit
nach dem Tode entwickeln - es ist so.
Der Mensch ist ein dreigliedriges Wesen.
Er hat in seinem Wesen ein Erbgut aus
vorgeburtlicher Zeit, er entwickelt
etwas, was zwischen der Geburt und dem
Tode allein Gültigkeit hat, er
entwickelt hier in der physischen Welt
etwas, durch das er anknüpft das
Zukunftsleben nach dem Tode an das
physische Leben hier. Dasjenige, was
hier ausgestaltet wird, was hier
geoffenbart wird als Lebensglanz und
Lebenszukunft und Lebensinteresse in der
physischen Geisteskultur, das ist ein
Erbgut der geistigen Welt, das wir uns
hereinbringen in die physische Welt.
Indem wir dieses Geistesgut erleben, es
recht erleben, erweisen wir uns als
Angehörige der geistigen Welt, bringen
in die physische Welt einen Abglanz der
übersinnlichen Welt, die wir durchlaufen
haben vor unserer Geburt und Empfängnis.
Die abstrakte Wissenschaft, auch die
abstrakte Philosophie, redet ja
natürlich immer im Abstrakten herum. Die
redet davon, man müsse die Ewigkeit der
Substanz, also das, was von der
menschlichen Substanz bei der Geburt
vorhanden ist, dann bleibt, und dann
wiederum durch den Tod geht, beweisen.
Solche Beweise können nie aus dem bloßen
Denken gelingen. Die Philosophen haben
sie auch immer gesucht, aber es hat der
Beweis niemals standgehalten gegenüber
dem inneren logischen Gewissen, weil die
Sache einfach nicht so ist. Mit der
Unsterblichkeit verhält es sich nämlich
viel geistiger. Nichts irgendwie
Materielles, geschweige denn
Substantielles ist in einer solchen
Weise vorhanden. Was vorhanden ist, ist
das Bewußtsein, das Bewußtsein nach dem
Tode, das zurückschaut in diese Welt.
Das ist das, was wir betrachten müssen,
wenn wir die Unsterblichkeit betrachten.
Wir müssen viel immaterieller werden,
als selbst die abstrakten Philosophen,
wenn wir von diesen höheren Dingen
reden. Aber die Sache ist so, daß wir
das, was ich eben charakterisiert habe,
als einen Abglanz der übersinnlichen
Welt, den wir offenbaren als den
Schmuck, den Glanz des Lebens hier, daß
wir den verbrauchen und neu anknüpfen
hier im physischen Leben, daß wir ein
neues Kettenglied unseres ewigen Daseins
hier anknüpfen müssen, das wir durch den
Tod tragen. Wenn jemand nur an das
denkt, was sich fortsetzt in dieses
Leben hinein: wenn er konsequent
forscht, muß der Faden abreißen; nur
wenn er weiß, daß er ein neues
Kettenglied ansetzt, das hinausgeht über
den Tod, kommt er an die Unsterblichkeit
heran.
So ist der Mensch dieses dreigliedrige
Wesen. Er entwickelt in sich
Fähigkeiten, die diesen Abglanz der
übersinnlichen Welt in dieses Leben
hereintragen. Ein Leben entwickelt er,
das die Brücke bildet zwischen dem
vorgeburtlichen und dem nachtodlichen
Leben, und das sich auslebt in all dem,
was nur seine Wurzel hat in dem Leben
zwischen Geburt und Tod, was sich
äußerlich darstellt in dem äußerlichen
Rechts-, Staatsorganismus und so weiter.
Und indem er untertaucht in das
Wirtschaftsleben, und indem er in der
Lage ist, in diesem Wirtschaftsleben ein
Moralisches zu pflanzen, das
Brüderliche, entwickelt er die Keime für
das nachtodliche Leben. Das ist der
dreifache Mensch.
Und denken Sie sich diesen dreifachen
Menschen nun seit dem fünfzehnten
Jahrhundert in einer solchen
Entwickelungsphase, daß er alles das,
was früher instinktiv war, bewußt
ausbilden muß. Dadurch ist er heute in
die Notwendigkeit versetzt, daß sein
äußeres soziales Leben ihm Anhaltspunkte
bietet, daß er drinnen stehe mit seiner
dreifachen Menschlichkeit in einem
dreifachen Organismus. Wir können nur,
weil wir drei ganz verschiedene
Wesensglieder, das Vorgeburtliche, das
Irdischlebendige, das Nachtodliche in
uns vereinigen, in dem sozialen
Organismus richtig drinnen stehen in
drei Gliedern. Sonst kommen wir als
bewußte Menschen in einen Mißklang mit
der übrigen Welt. Und wir werden immer
mehr und mehr dahin kommen, wenn wir
nicht danach trachten würden, diese
umliegende Welt als dreigliedrigen
sozialen Organismus zu gestalten.
Sehen Sie, da haben Sie die Sache
verinnerlicht.
Ich versuche zu zeigen, wie sich der
geisteswissenschaftlichen Forschung der
Finger bietet, um den dreigliedrigen
sozialen Organismus zu finden; wie er
gefunden werden muß aus der menschlichen
Natur selber heraus. Auf den bloßen
Gedanken von dem, was ich jetzt
entwickelt habe, auf den sind ja manche
Menschen schon gekommen. Aber ich habe
mich in öffentlichen Vorträgen und auch
sonst immer dagegen verwahrt, daß, wenn
ich auch Anhaltspunkte gebe für diese
Gedanken, man das verwechselt mit den
Gedanken des alten Schaffte «Vom Bau des
sozialen Organismus», oder mit den
Dilettantismen des jüngst erschienenen
Buches von Meray über «Weltmutation»,
oder ähnliche Dinge. Solche
Analogiespiele treibt der
Geisteswissenschafter nicht; sie sind
höchst unfruchtbar. Das, was ich möchte,
auch wenn ich spreche über sozialen
Organismus, das ist, daß der Mensch
seine Gedanken schult. Die allgemeine
Gedankenschulung ist heute nicht einmal
so weit, daß in der Naturwissenschaft
begriffen würde, was ich nach
fünfunddreißigjähriger Forschung in
meinem Buche «Von Seelenrätseln»
dargestellt habe, wo ich gezeigt habe,
daß das ganze menschliche Wesen besteht
aus den drei Gliedern:
Nerven-Sinnes-leben, Rhythmusleben,
Stoffwechselleben. Das
Nerven-Sinnesleben kann man auch das
Kopfleben nennen, das rhythmische Leben
kann man auch das Atmungsleben, das
Blutleben nennen, das Stoffwechselleben
ist das, was den übrigen Organismus
konstruktionsmäßig umfaßt. Ebenso wie
dieser menschliche Organismus
dreigegliedert ist und jedes der Glieder
in sich zentriert ist, so muß sich auch
der soziale Organismus dadurch zeigen,
daß jedes seiner Glieder gerade dadurch
für das Ganze wirkt, daß es in sich
zentriert ist. Die heutige Physiologie
und Biologie glaubt, daß der Mensch ein
zentralisiertes Wesen als Ganzes ist.
Das ist nicht wahr. Sogar bis in die
Kommunikation nach außen ist der Mensch
ein dreigliedriges Wesen: das Kopfleben
steht durch die Sinnenwelt selbsttätig
mit der Außenwelt in Verbindung, das
Atmungsleben ist verbunden mit der
Außenwelt durch die Luft, das
Stoffwechselleben wiederum steht durch
selbständige Öffnungen mit der Außenwelt
in Beziehung. In dieser Weise muß auch
der soziale Organismus dreigliedrig
sein, jedes Glied in sich zentriert. Wie
der Kopf nicht atmen kann, sondern das,
was durch die Atmung vermittelt wird,
durch das rhythmische System empfängt,
so soll der soziale Organismus nicht
selber etwa ein Rechtsleben entwickeln
wollen, sondern er soll das Recht
empfangen von dem Staatsorganismus.
Aber ich sagte: Man darf das, was hier
auseinandergesetzt wird, nicht
verwechseln mit dem bloßen
Analogiespiel, das dann eintritt, wenn
man allerlei Hypothesen sucht.
Geisteswissenschaft ist wirkliche
Forschung und geht auf die Erscheinungen
los. Wenn man Geisteswissenschafter ist,
glauben nur die anderen Menschen, man
denke etwas aus. Bevor man richtiger
Geistesforscher ist, fängt man nur an,
diese geistige Welt zu beobachten. Man
muß sich das Denken erst abgewöhnen; das
gilt für die physische Welt. Natürlich
nicht für das ganze Leben abgewöhnen,
sondern bloß für die geistige Forschung.
Ich habe Ihnen gesagt, man kommt in der
Regel auf das Verkehrte, wenn man nach
Analogien der sinnlichen Welt die
geistige Welt charakterisieren will.
Erinnern Sie sich an ein Beispiel. Die
Geistesforschung zeigt, daß die Erde
eigentlich ein Organismus ist; daß das,
was die Geologen, die Mineralogen
finden, ein Knochensystem nur ist, daß
die Erde lebend ist, daß sie schläft und
wacht wie der Mensch. Aber jetzt kann
man nicht äußerlich nach einem
Analogiespiel gehen. Wenn Sie äußerlich
einen Menschen fragen: Wann wacht die
Erde und wann schläft die Erde? - dann
wird er ganz gewiß sagen: Sie wacht im
Sommer und schläft im Winter. - Das ist
das Gegenteil von dem, was wahr ist. Das
Wahre besteht darin, daß die Erde
tatsächlich im Sommer schläft und im
Winter wach ist. Auf das kommt man
natürlich nur, wenn man wirklich in der
geistigen Welt forscht. Das ist das
Vexierspiel, was das geistige Forschen
so leicht dem Irrtum aussetzt, daß, wenn
man etwas hineinträgt aus der physischen
in die geistige Welt, man zumeist auf
das Gegenteil oder auf
Viertelswahrheiten kommt. Man muß eben
jeden einzelnen Fall erforschen.
So ist es auch mit dem Analogiespiel,
das die Leute treiben zwischen den drei
Gliedern des individuellen Organismus
und den drei Gliedern des sozialen
Organismus. Was wird derjenige sagen,
der dieses Analogiespiel treibt? Er muß
sagen: Außen ist ein Geistesleben,
Kunst, Wissenschaft. Das wird er in
Parallele ziehen mit dem, was der
menschliche Kopf hervorbringt, mit dem
Nerven-Sinnesleben. Wie sollte er
anders! Dann wird er, wenn er das gelten
läßt, was ich in meinen «Seelenrätseln»
angeführt habe, als das Materiellste das
Stoff-wechselleben mit dem
Wirtschaftsleben in Zusammenhang
bringen. Das ist das Verkehrteste, was
herauskommen kann. Und man kommt auf
keinen grünen Zweig, wenn man die Sache
so ansehen will. Deshalb muß man sich,
um zur Wahrheit zu kommen, alles Spielen
mit Analogien abgewöhnen. Die außer der
Geisteswissenschaft Stehenden glauben,
daß man durch ein Gedanken-Analogiespiel
zu diesen Dingen komme. Das ist das
Allertäuschendste. Es paßt nichts, wenn
man das äußere physische Geistesleben
mit dem Kopfleben parallelisiert. Es
paßt nichts, wenn man das
Wirtschaftsleben mit dem
Stoffwechselleben zusammenhält. Sobald
man eingehen will auf die Sache, so paßt
nichts. Wenn man wirklich forscht, so
erhält man ein sehr paradoxes Resultat.
Wenn man vergleicht den sozialen
Organismus mit dem menschlichen
Organismus, so kommt man nur zurecht,
wenn man sich den sozialen Organismus
umgekehrt hingestellt denkt: Wenn man
das Wirtschaftsleben mit dem
menschlichen Nerven-Sinnesleben
vergleicht. Dann allerdings kann man
vergleichen das Staatsleben mit dem
rhythmischen System. Aber das physische
Geistesleben, das muß man mit dem
Stoffwechsel vergleichen, denn da sind
ähnliche Gesetze vorhanden. Denn das,
was als Naturgrundlage vorhanden ist für
das Wirtschaftsleben, das ist für den
sozialen Organismus ganz gleichbedeutend
mit den individuellen Befähigungen, die
der Mensch durch die Geburt mitbringt.
Wie der Mensch im individuellen Leben
von der Erziehung, von dem, was er
mitbringt, abhängt, so hängt der
wirtschaftliche Organismus ab von dem,
was die Natur ihm liefert durch eigene
Vorbedingungen des Wirtschaftslebens.
Die Vorbedingungen des
Wirtschaftslebens, der Boden und so
weiter, ist dasselbe wie die
individuellen Begabungen, die der Mensch
mitbringt in das individuelle Leben.
Wieviel Kohle, wieviel Metalle unter der
Erde sind, ob ein fruchtbarer oder
unfruchtbarer Boden vorhanden ist, das
sind gewissermaßen die Begabungen des
sozialen Organismus.
Und in demselben Verhältnis, in dem das
Stoffwechselsystem des Menschen zu dem
menschlichen Organismus und seinen
Funktionen steht, in diesem Verhältnis
stehen die menschlichen Hervorbringungen
des Geisteslebens zum sozialen
Organismus. Der soziale Organismus ißt
und trinkt dasjenige, was wir ihm
zuführen in Form von Kunst,
Wissenschaft, technischen Ideen und so
weiter. Davon nährt er sich. Das ist
sein Stoffwechsel. Ein Land, das
ungünstige Naturbedingungen für sein
Wirtschaftsleben hat, ist wie ein
Mensch, der schlecht begabt ist. Und ein
Land, dem seine Bewohner nichts zuführen
an Kunst, an Wissenschaft, an
technischen Ideen, das ist wie ein
Mensch, der verhungern muß, weil er
nichts zu essen hat. - Das ist die
Realität, das ist die Wirklichkeit. Der
soziale Organismus ißt unsere geistigen
Erzeugnisse und trinkt sie. Und die
Befähigungen, die Begabungen des
sozialen Organismus, das sind die
Naturbedingungen. Der Vergleich des
geistigen Organismus mit dem Kopfleben
hat nur so lange eine Bedeutung, solange
man ein Analogiespiel treibt. Dann erst
kommt man auf das Richtige, was einem
helfen kann, wenn man weiß, daß die
Sache so ist, daß die Gesetze so sind,
wie ich es dargestellt habe. Man kann
wissen: die Gesetze des menschlichen
Stoffwechsels sind diese. Aber dabei muß
man dasselbe Denken anwenden, das man
anwendet auf den sozialen Organismus,
und dann bekommt man das weitere leicht
heraus. Geistige Dinge ohne solchen
Leitfaden zu treiben, ist
außerordentlich schwierig und
langwierig. Weil heute dadurch, daß
manchmal ein Analogiespiel getrieben
wird, eine starke Abneigung vorhanden
ist gegen dieses Parallelisieren des
sozialen Organismus mit dem menschlichen
Organismus, habe ich das in meinem Buche
nur gestreift; aber ich versuchte es
wenigstens anzudeuten, weil für die,
welche die Sache gesund denken, es
wiederum eine große Hilfe sein kann.
So sehen Sie, daß wir heute als Menschen
in einer eigentümlichen Lage sind. Die
Naturwissenschaft, welche diese großen
Fortschritte gemacht hat, welche die
Denkgewohnheiten der Menschen so
beeinflußt hat, daß im Grunde genommen
alles soziale Denken bei den Leuten, die
sozial denken, naturwissenschaftlich
orientiert wird, wenn sie es auch nicht
wissen - die Naturwissenschaft ist nicht
fähig, den Menschen in der richtigen
Weise zu beurteilen. Sie sagt zum
Beispiel den krassen Unsinn: Wenn Sie
etwas fühlen, das Gefühl sei auch durch
das Nervensystem vermittelt. Es ist der
reine Unsinn. Das Gefühl ist direkt
ebenso durch das Atmungssystem, das
rhythmische System vermittelt, wie der
Gedanke durch das Nerven-Sinnessystem.
Und der Wille ist durch den Stoffwechsel
vermittelt, gar nicht durch das
Nervensystem in elementarer Weise. Erst
der Gedanke des Wollens ist durch das
Nervensystem vermittelt. Nur indem Sie
als Menschen ein deutliches Bewußtsein
haben von dem Wollen, ist das
Nervensystem beteiligt. Indem Sie Ihr
Wollen mitdenken, ist das Nervensystem
beteiligt. Weil man das nicht weiß, ist
herausgekommen jenes furchtbar Beirrende
der heutigen Physiologie und Anatomie,
daß man sensitive Nerven und
Bewegungsnerven unterscheidet. Es gibt
gar keine krassere Unrichtigkeit als
diese Unterscheidung der sensitiven
Nerven und Bewegungsnerven im
menschlichen Leibe. Die Anatomen sind
immer in Verlegenheit, wenn sie dieses
Kapitel besprechen, aber sie kommen
nicht darüber hinaus. Sie sind in
furchtbarer Verlegenheit, weil sich
anatomisch diese beiden Arten von Nerven
nicht unterscheiden. Das ist reine
Spekulation. Und alles das, was sich
durch Untersuchungen der Tabes
anschließt, das ist durchaus alles ohne
Halt. Die Bewegungsnerven unterscheiden
sich nicht von den sensitiven Nerven,
weil die Bewegungsnerven nicht dazu da
sind, die Muskeln in Bewegung zu setzen.
Die Muskeln werden in Bewegung gesetzt
durch den Stoffwechsel. Und während Sie
mit den sogenannten sensitiven Nerven
auf dem Umweg durch die Sinne die
Außenwelt wahrnehmen, nehmen Sie mit den
anderen Nerven ihre eigenen Bewegungen,
die Muskelbewegungen wahr. Die heutige
Physiologie nennt sie nur falscherweise
Bewegungsnerven.
Solche furchtbaren Vorurteile sind in
der Wissenschaft und korrumpieren das,
was in das populäre Bewußtsein übergeht
und viel korrumpierender wirkt, als man
gewöhnlich denkt.
Also die Naturwissenschaft ist nicht so
weit, diesen dreigliedrigen Menschen zu
durchschauen. In der Naturwissenschaft
kann man warten, ob theoretische
Anschauungen ein paar Jahre früher oder
später populär' werden. Das macht nichts
aus für das Glück der Menschen. Aber das
Denken ist nicht vorhanden, um diesen
dreigliedrigen Menschen zu begreifen.
Dieselbe Art zu denken muß aber
vorhanden sein, um den sozialen
Organismus in seiner Dreigliedrigkeit zu
begreifen. Da wird die Sache ernst. Da
stehen wir heute an dem Zeitpunkte, wo
begriffen werden muß.
Deshalb ist eine solche Umkehr des
Denkens, ein solches Umlernen wahrhaftig
nicht nur für die naiven Menschen
notwendig, sondern für die gelehrten
Menschen am allermeisten. Die naiven
Menschen wissen wenigstens nichts von
dem, was alles in der Naturwissenschaft
aufgestellt worden ist, um unbewußt die
Dreigliedrigkeit des Menschen zu
kaschieren. Die gelehrten Menschen aber
sind vollgesteckt mit all diesen
Begriffen, die heute diese
Dreigliederung für einen Unsinn erklären
lassen. Für den heutigen Physiologen ist
sie das reine Blech. Wenn man ihm sagt,
es gibt keine Bewegungsnerven, und davon
spricht, daß die Gefühle nicht ebenso
wie die Gedanken durch das Nervensystem
vermittelt sind, sondern nur der Gedanke
an das Gefühl durch den Nerv vermittelt
wird, also das Bewußtsein davon, nicht
das Gefühl als solches, dann wird er
große Einwendungen machen. Die
Einwendungen gegen diese Dinge kennt man
gut. Die Menschen können natürlich
sagen: Nun ja, sieh einmal, du nimmst
Musikalisches wahr, das nimmst du durch
die Sinne wahr. - Nein, das musikalische
Empfinden ist viel komplizierter
vorhanden. Es beruht darauf, daß sich
der Atmungsrhythmus in unserem Gehirn
begegnet mit der Sinneswahrnehmung, und
in dem Zusammenschlag zwischen dem
Atmungsrhythmus und der äußeren
Sinneswahrnehmung entsteht die
musikalisch-ästhetische Empfindung. Auch
da ist es so, daß das Elementare im
rhythmischen System liegt. Und das, was
dieses Elementare zum Bewußtsein bringt,
ist im Nervensystem.
Das alles weist Sie aber darauf hin, daß
wir mit Bezug auf viele Dinge heute doch
in einer Übergangszeit leben. Sie
wissen, ich liebe es nicht, von
Übergangszeiten zu sprechen, denn jede
Zeit ist ja eine Übergangszeit von der
Vergangenheit in die Zukunft. Das ist
es, wenn man abstrakt spricht, und von
jeder Zeit kann einem mehr oder weniger
vorkommen, daß es eine Übergangszeit
sei. Aber nicht davon will ich sprechen,
daß unsere Zeit eine Übergangszeit ist,
sondern in was sie es ist. Sie ist
innerlich in sehr bedeutsamer Weise in
bezug auf wichtige innere
Menschheitsimpulse eine Übergangszeit.
Das zeigt sich aber auch bei Menschen,
welche diese Wahrnehmung machen können,
in einer gewissen Weise scharf. Es sind
die Menschen heute nicht sehr geneigt,
Nebensymptome mit dem nötigen Ernst zu
betrachten. Ich will Ihnen zuerst eine
rein geisteswissenschaftliche
Wahrnehmung sagen. Natürlich kann ich
Ihnen diese geisteswissenschaftliche
Wahrnehmung ebensowenig beweisen, wie
Ihnen der Mensch, der schon einen
Walfisch gesehen hat, beweisen kann, daß
er existiert.
Er kann nur erzählen.
Wenn man es dahin gebracht hat, sein
geistiges Anschauungsvermögen wirklich
so zu gestalten, daß man eine Verbindung
mit Menschenseelen haben kann, die
zwischen dem Tode und einer neuen Geburt
sich entwickeln, dann macht man recht
sehr überraschende Erfahrungen. Diese
Kommunikation kann nur in Gedanken
hergestellt werden; aber indem wir hier
im physischen Leibe denken, klingt immer
in unseren Gedanken etwas an, was von
der Sprache herkommt. Mit dem Gedanken
vibriert immer etwas von der Sprache.
Wir denken immer stark in Worten. Ich
habe es sogar einmal erleben müssen, als
ich energisch behauptete: Ich bin mir
wohl bewußt, daß ich denken kann, ohne
daß Worte mitklingen -, daß Hartmann mir
sagte: Das ist ein Unsinn, das gibt es
gar nicht. Der Mensch kann nicht denken,
ohne daß er in Worten denkt.
So gibt es also sehr geistvolle
Philosophen, die überhaupt nicht
glauben, daß man ohne innerliche
Wortpräsenz denken kann. Man kann es.
Aber im gewöhnlichen alltäglichen Denken
denkt der Mensch in Worten, besonders
dann, wenn er einen Verkehr mit den
Toten spirituell entwickeln soll. Denn
Sie wissen ja, daß dieser Verkehr mit
den Toten nicht in Abstraktionen
verlaufen darf - das ist so, wie wenn
wir ins Blaue hineindenken würden -,
sondern er muß in Konkretheit verlaufen,
der Verkehr mit den Toten. Deshalb sagte
ich: Bestimmte Bilder, die sehr konkret
vorgestellt werden, die kommen an die
Toten heran, nicht abstrakte Gedanken.
Besonders weil das so ist, sind wir dann
auch sehr geneigt, in diesem
Gedankenverkehr mit den Toten in der
Sprache zu denken, die Sprache innerlich
mit anklingen zu lassen. Da machen wir
die eigentümliche Erfahrung - Sie mögen
es glauben oder nicht, aber es ist eben
eine Erfahrung -, daß zum Beispiel die
Toten Substantive nicht hören. Das sind
wie Lücken in unseren Sätzen im Verkehr
mit den Toten. Eigenschaftswörter sind
schon besser, aber auch noch sehr
schwach. Aber bei Verben,
Tätigkeitswörtern, da greift ihr
Verstehen ein. Das lernt man erst ganz
allmählich. Man weiß nicht, warum
manches so schlecht geht in diesem
Verkehr. Man kommt erst nach und nach
darauf, daß man bei diesem Verkehr nur
ja nicht viele Hauptwörter anwenden
darf. Man kann es ja für sich
übersetzen, damit man es versteht. Und
man kommt darauf, daß das davon
herrührt, daß der Mensch, indem er
Tätigkeitswörter, Verben gebraucht,
nicht anders kann, als innerlich selber
dabei sein, bei den Wörtern. Es ist
etwas Persönliches in den Verben. Man
erlebt die Tätigkeit mit, während das
Substantiv immer zu etwas ganz
Abstraktem wird. In dem liegt es wohl,
daß diese Erscheinung eintritt, von
welcher ich gesprochen habe. Daraus
ersehen Sie aber, daß das sprachliche
Element etwas ist, was uns nur in sehr
beschränktem Maße mit der übersinnlichen
Welt verbindet, was sogar dadurch, daß
in dem Gebiet der Sprache immer mehr die
Neigung zu Hauptwörtern auftritt,
bewirkt, daß wir uns abschnüren können
von der geistigen Welt. Und je mehr wir
in Hauptwörtern denken, desto mehr
schnüren wir uns ab von der geistigen
Welt.
Ich wollte Ihnen mit dieser Tatsache nur
andeuten, daß die Sprache für unser
übersinnliches Leben eine große
Bedeutung hat, eine fundamentale
Bedeutung hat. Aber die Sprache ist in
der menschlichen Entwickelung selber in
voller Entwickelung begriffen. Und das
Eigentümliche in der Sprachentwickelung
ist, daß sie immer mehr und mehr den
Menschen zur Abstraktion hinbringt, daß
sie ihn immer mehr und mehr von dem
lebendigen, inneren Gedankenerleben
entfernt. Sie können das äußerlich
dadurch wahrnehmen, daß Sie sich fragen:
Wie sind die westlichen Sprachen im
Vergleich zu den östlichen Sprachen
gestaltet? Nehmen Sie zum Beispiel die
äußerlich auf dem physischen Plan am
weitesten vorgeschrittene Sprache, die
englische: sie verläuft fast nur in
Worten, hat am wenigsten Gedankeninhalt.
Nehmen Sie die orientalischen Sprachen:
sie sind ganz voll mit Gemütsinhalt, mit
Gedankeninhalt. Das ist der Zug der
Sprache vom Osten nach dem Westen. Die
Sprache entleert sich des
Gedankeninhaltes von Osten nach Westen.
Das ist eine wichtige Differenzierung
mit Bezug auf das soziale Völkerleben.
Nun gibt es in unserer Zeit einen Mann,
der hat einen großen Scharfsinn
entwickelt in der Beobachtung der
menschlichen Sprache. Dieser Mann ist so
gescheit mit Bezug auf die Beobachtung
dessen, was mit der menschlichen Sprache
zusammenhängt, ja fast so gescheit, daß
er schon beinahe wiederum nicht gescheit
ist. Es gibt nämlich einen Grad von
Gescheitheit, wo man wieder anfangt ein
bißchen dumm zu werden vor übergroßer
Gescheitheit. Es ist schon wahr. Man
kann ja einen großen Respekt haben vor
dieser Gescheitheit, man soll sie aber
vor der entsprechenden Wahrheit nicht
überschätzen. Da ist Fritz Mauthner, der
Kant überkantet hat in seiner «Kritik
der Sprache». Es sind außerordentlich
feine Bemerkungen in dem schrecklichen
Buche über die «Kritik der Sprache», und
auch im «Wörterbuch», Beobachtungen, die
doch aus den Impulsen der Zeit heraus
gemacht sind. Das läßt sich gar nicht
leugnen. So ist nun Mauthner auf etwas
ganz Bestimmtes gekommen, das ganz
besonders den Geisteswissenschafter
frappieren muß: darauf, daß eigentlich
die menschliche innere Seelentätigkeit
in einer Art von Dreistufigkeit
verläuft. Das erste ist das gewöhnliche
sinnliche Wahrnehmen, wie es dann
organisch gestaltet ist in der Kunst. An
das glaubt Mauthner als an etwas, was
real ist, was eine Wirklichkeit ist.
Wenn man nun innerlich erlebt, angeregt
durch die sinnliche Wahrnehmung, etwas,
was in das Übersinnliche schon
hineinführt, so läßt Fritz Mauthner
solches innerliche Erleben gelten. Er
nennt es «mystisches Erleben»,
«religiöses Erleben». Schön, aber er
sagt: Indem der Mensch so mystisch
erlebt, kann er nur träumen. Es ist ja
angenehm zu träumen, aber man ist aus
der Wirklichkeit heraus. Mauthner
zweifelt überhaupt an der Möglichkeit,
an die Wirklichkeit der Dinge
heranzukommen, denn die einzige
Wirklichkeit ist ihm die sinnliche
Wahrnehmung. Höchstens die Kunst kann
noch heran. Aber sobald man sich von der
sinnlichen Wahrnehmung entfernt, so
weit, daß man etwas erlebt in
mystisch-religiösem Leben, so träumt man
eigentlich über die Wirklichkeit; man
hat sie schon verlassen. Und dann kann
man noch weiter gehen, meint Mauthner.
Er kommt zu all diesen Überzeugungen
durch die Betrachtung der Sprache. Er
analysiert, er kritisiert die Sprache,
besonders in seinem philosophischen
Wörterbuch; Es ist etwas Schreckliches,
das zu lesen. Ich habe Sie schon
aufmerksam gemacht bei einer anderen
Gelegenheit auf jene Qualen, die man
durchmacht, wenn man von diesen
Artikeln, die von A bis Z laufen, den
einen oder anderen liest. Man fangt an,
einen solchen Artikel zu lesen: Da wird
etwas gesagt. Dann wird ein anderer Satz
gesprochen, wo das, was gesagt wird, ein
bißchen eingeschränkt wird. Dann ein
dritter Satz, wo das, was eingeschränkt
wird, wiederum eingeschränkt wird, so
daß es ein bißchen auf den ersten Satz
zurückkommt. Man dreht sich, dreht sich,
dreht sich, und hat am Ende nichts, wenn
man den ganzen Artikel zu Ende liest.
Schrecklich ist der Artikel
«Christentum». Eine furchtbare Qual.
Aber es ist begründet, in Mauthners
Sinn, daß das so ist. Mauthner weiß das,
und er verurteilt eigentlich seinen
Leser dazu, solche Qualen zu empfinden.
Er hat sie selbst empfunden. Er glaubt
nicht, daß der Mensch imstande ist, wenn
er etwas wissen will, zu etwas anderem
zu kommen als zu einem solchen
Sichdrehen. Er ist absolut Skeptiker. Er
findet nirgends in der Sprache einen
anderen Inhalt, als die Sprache selbst
hat. Sie hat für ihn nur einen
Zufallswert. Und so wird ihm auch zu
einem Traume das innere mystische
Erleben. Will man aus der Sprache
herauskommen: indem man herauskommt,
wird sie zum innerlichen Träumen.
Man kann aber zu einer dritten Stufe
gehen: Man kann glauben zu denken, aber
man spricht nur innerlich. Ob man nun
der einen oder anderen Sprache zuneigt,
die Sprachlaute, die Worte sind einmal
an den äußeren sinnlichen Dingen
entwickelt. Ich habe Ihnen ja gesprochen
von verschiedenen Anschauungen der
Gelehrten, wie Sprache entstanden ist.
Sie wissen, daß man die Anschauungen
über Sprachentwickelung in zwei
Hauptklassen teilt: Bimbamtheorie und
Wauwautheorie. Das sind Termini
technici. Nun findet Mauthner, daß alles
nur entwickelt ist an der äußeren
Sinneswahrnehmung. Eigentlich sind
wirkliche Gedanken nicht für den
Menschen vorhanden. Aber in der
Wissenschaft strebt er wirkliche
Gedanken an, indem er auf die dritte
Stufe gestiegen ist. Er gelangt aber
nicht dazu, etwas Wirkliches zu wissen.
In der Mystik träumt er noch. Wenn er
sich zur Gedankenwirklichkeit, zum
Beispiel zu Naturgesetzen erhebt, dann
träumt er nicht einmal mehr, dann
schläft er schon. Daher ist für Mauthner
alle Wissenschaft Docta ignorantia. Das
sind seine drei Stufen.
Nun, ich sagte Ihnen, man kann einen
gewissen Respekt haben vor einer solchen
Beobachtung, denn sie ist nicht einmal
unrichtig, aber eben nicht unrichtig für
die heutige Zeit. Es ist nämlich etwas,
wozu jetzt die Menschheit neigt, von
Mauthner richtig empfunden. Es ist so:
Wenn der heutige Mensch zur Mystik
kommen will, so ist das etwas ganz
anderes als beim früheren Menschen. Der
frühere Mensch war innerlich noch
verbunden mit der Realität. Der heutige
Mensch kann das nicht; er träumt
wirklich als Mystiker. Und die
Naturgesetze, die der Mensch heute
findet - nun, man kann sich ja nicht
ganz auf solch schroffen Standpunkt
stellen wie gewisse Theoretiker, die die
Sache auch bemerkt haben wie Mauthner,
wie zum Beispiel der französische Denker
Boutroux oder Ernst Mach -, aber man muß
doch sagen, was man heute Naturgesetze
nennt, wenn man diese Naturgesetze auf
ihren Inhalt prüft, so sind im Grunde
genommen keine Gedanken da - man glaubt
nur, sie seien Gedanken -, sondern nur
Zusammenfassungen von Tatsachen. Es sind
eigentlich bloße Registraturen. Das
haben einzelne bemerkt, zum Beispiel
Mach. Mauthner hat es gehörig bemerkt,
daher spricht er von Docta ignorantia,
von einer gelehrten Unwissenheit, von
einer unwissenden Gelehrsamkeit. Ja, für
den heutigen Entwickelungszustand der
Menschen ist das schon so. Der Mensch
ist heute sowohl mystisch wie
naturwissenschaftlich sehr unfruchtbar
geworden. Er bemerkt es nur noch nicht
deutlich genug in seinem Hochmut. Das
ist aber nicht ein allgemein
menschliches Zeichen. Mauthner und die
anderen glauben nur, es sei dies, weil
sie in Wahrheit doch nicht an
menschliche Entwickelung denken, sondern
weil sie glauben: wie heute die Seele
ist, so war sie immer. Aber es ist
charakteristisch für die heutige Zeit.
Deutlich ist für das heutige Seelenleben
nur die Wahrnehmung. Wir kommen in ein
Träumen hinein und gar in gelehrte
Unwissenheit, wenn wir in frühere Stufen
steigen wollen. Man darf aber daraus
nicht den Schluß ziehen: Die menschliche
Natur ist so, daß sie entweder in
mystisches Träumen verfallen muß oder in
gelehrte Unwissenheit - wie es die tun,
die denken wie Mauthner -, sondern man
muß daraus den Schluß ziehen: Also muß
auf neuen Wegen gefunden werden, was die
Alten auf alten Wegen gefunden haben.
Das heißt, wir müssen eine neue Mystik
suchen, nicht in alte Mystik hinein
kommen. Diese neue Mystik ist gesucht in
«Wie erlangt man Erkenntnisse der
höheren Welten?». Wir müssen aufsteigen
zu einer neuen Imagination, zu einer
neuen Inspiration, aber wir müssen
aufsteigen auf neuen Wegen. Ich habe das
scharf ausgeführt in meinem Buche «Vom
Menschenrätsel»: Weil wir mystisch
träumen oder gar wissenschaftlich
schlafen, haben wir es heute notwendig,
daß wir aufwachen. Deshalb habe ich das
Urphänomen der heutigen Erkenntnis in
diesem Buche als ein «Aufwachen»
bezeichnet. Wir müssen an die Stelle des
mystischen Träumens eine wache
Imagination setzen, an Stelle der Docta
ignorantia die Inspiration, in dem
Sinne, wie es gemeint ist in dem Buche
«Wie erlangt man Erkenntnisse der
höheren Welten?».
In bezug darauf stehen wir heute in
einem Übergang, gerade in bezug auf die
Menschenseele, daß wir aus den tiefsten
Untergründen dieser Menschenseele
heraufentwickeln müssen aktive Kraft,
welche zum Geistigen führt. Wir finden
uns sonst nicht durch das Chaos der
gegenwärtigen Zeit hindurch, wenn wir
nicht den guten Willen entwickeln,
aktive innere Seelenkräfte zu
entwickeln. Die Spiritisten tun das
Gegenteil. Sie spüren unbewußt, daß aus
dem Innern nichts quillt, also lassen
sie sich die Geister in äußerer
Erscheinung vorführen, in äußerer
sinnlicher Anschauung.
Und eine tragische Erscheinung tritt in
der Gegenwart auf. Wir können es heute
erleben, daß Menschen, die vor kurzem
noch glaubten, daß der Materialismus
ihre Seele ausfüllen könnte, im
zunehmenden Alter doch am Materialismus
irre werden. Das ist ja nichts anderes
als das, was die gesunde Seele erfühlen
muß gegenüber der heutigen Biologie, der
Soziologie auch: Leichengeruch,
seelischen Leichengeruch, den man nur
losbekommt durch eine innerliche
Seelenaktivität. Das wollen heute viele
nicht. Daraus entsteht die Tragik der
bejahrten Menschen, die aber nicht an
geisteswissenschaftliches Forschen
heranwollen und in den Katholizismus
zurückgehen. Der gibt den passiv
bleibenden Seelen dann etwas, von dem
sie glauben, daß es ein geistiger Inhalt
ist. Das ist eine große Gefahr. Das
weist wiederum von einer anderen Seite
auf den Durchgang hin, den wir als
Menschheit in der gegenwärtigen Zeit
durchmachen. Ganz im geheimen geht die
Menschenseele durch einen wichtigen
Entwickelungspunkt. Und mit diesem
Durchgang durch einen wichtigen
Entwickelungspunkt hängt innerlich
zusammen die Notwendigkeit, daß wir neu
denken lernen in bezug auf den sozialen
Organismus, daß wir in manchem anderen
auch umdenken lernen in bezug auf den
Menschen.
Nun lesen Sie, wie der einzelne Mensch,
wenn er in die übersinnliche Welt
hinaufrückt, anfängt, sich dreizuteilen.
Lesen Sie es in «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?». Die
Durcheinanderschmelzung von Denken,
Fühlen und Wollen, die hier in der
Sinneswelt beim Menschen das Natürliche
ist - lesen Sie das Kapitel vom «Hüter
der Schwelle» -, Denken, Fühlen und
Wollen treten auseinander, wenn man in
diese übersinnliche Welt hineinkommt.
Das macht die Menschheit heute im
geheimen durch im Unterbewußtsein. Da
wird eine Schwelle überschritten. Die
Menschen gliedern sich innerlich in
einen dreigliedrigen Menschen in anderer
Weise, als das früher vorhanden war.
Dieses Beobachten des Durchganges des
Menschen durch eine gewisse Schwelle,
die belehrt einen, daß aus den geistigen
Untergründen des Daseins selbst heraus
uns diktiert wird die Dreigliederung des
sozialen Organismus. Wenn wir in Zukunft
finden wollen ein Bild von uns in der
Außenwelt, so daß wir damit
zusammenpassen, dann müssen wir den
sozialen Organismus dreigegliedert
haben.
Sehen Sie, das sind solche Winke, die
die Geisteswissenschaft gibt für die
Dreigliederung des sozialen Organismus.
Aber ich betone auch dabei wiederum: Ist
einmal die Dreigliederung des sozialen
Organismus gefunden, so kann sie, wie
alle okkulten Wahrheiten, aus gesundem
Menschenverstand eingesehen werden. Zum
Finden ist notwendig
geisteswissenschaftliche Forschung. Ist
sie gefunden, dann spricht der gesunde
Menschenverstand die Sache aus. Das ist
auch etwas, was wir bei jeder
Gelegenheit berücksichtigen müssen.
Nun habe ich heute versucht, Ihnen etwas
zu verinnerlichen, was heute, der Zeit
dienend, über die Dreigliederung des
sozialen Organismus gesagt werden muß.
Am nächsten Sonntag wollen wir diese
Betrachtung erweitern, abschließen, und
vielleicht erst zu dem bringen, was sie
sein soll, nämlich zur völligen inneren
Vollständigkeit.
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