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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga 192:

Traitement en science de l’esprit de questions sociales et pédagogiques.




PREMIÈRE CONFÉRENCE,

Stuttgart, lundi le 21 avril 1919

ERSTER VORTRAG,

Stuttgart, 21. April 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 192 011-035 (1991) 21/04/1919

Original





Traducteur: FG v.01 21/12/2019 Éditeur: SITE

A ce qui a pu vous être dit ici il y a exactement un an s’est sans aucun doute rajouté par quelque chose d'autre pour vous tous, quelque chose qui vous a été dit par un maître d’apprentissage qui parle avec beaucoup de force : ce sont, comme dernier grand maître d’apprentissage, les faits qui se sont joués depuis notre dernière réunion ici et qui parlent avec force, qui parlent avec une langue si claire. Oui, ces faits ont parlé un langage qui est d'autant plus clair pour vous tous, parce que pour beaucoup d'entre vous, ils ont probablement dit quelque chose d'autre que ce qui, pendant longtemps, était une foi qui vagabondait dans l'avenir. C'est donc vraiment un long chemin, en termes de contenu, bien qu'apparemment court dans le temps, depuis les premiers jours d'août 1914, où, parmi maints espoirs et parmi des illusions encore plus grandes, l'Allemagne s'en alla, d'abord avec une armée qui n'était même pas sur le pied de guerre, qui ne portait pas encore avec elle l’ordre de mobilisation, et exécutait l’ainsi nommé « coup de main de Liège » - lorsque sous toutes sortes d’illusions, on s’était habitué à répéter ce qui a été ordonné de certains côtés -, c’est un long chemin de là jusque en ces jours où, à l'automne dernier, le danger menaçait qu’en peu de jours, l'armée au-delà des frontières allemandes soit coupée de toute nourriture de la patrie, ce qui alors aurait donc conduit au moins, d’après la chose principale, à des fait connus de vous. C'est un long chemin en termes de contenu, bien qu'englobant peu d’années d’après le temps. Et en plus de tout cela, la déception aura surgi pour l'humain regardant plus profondément qu’en plus de la capitulation militaire extérieure, la capitulation spirituelle du côté de l'Allemagne a aussi été ajoutée par l'homme que beaucoup considéraient comme un dernier espoir précisément dans les jours d'automne de l'an 1918. En cet automne 1918, des événements s'étaient produits qui étaient très, très appropriés pour corriger tout ce qui aurait pu être évoqué à tant d'égards ces dernières années entre les lignes, mais qui, comme vous le savez tous, était totalement impossible à exprimer ouvertement dans les frontières de l'ancien Reich allemand. Maintenant, mes chers amis, nous sommes, dans une certaine mesure devant cela, et cela doit en particulier vous être dit surtout aujourd'hui et tout de suite à vous, dans le sens où cela a souvent été évoqué ici , de passer par un test sur ce qui s'est développé dans nos rangs, et que j’aimerais appeler avec une expression sonnant peut-être étrangement « notre conviction anthroposophique ».


Ce que j'ai souligné à maintes reprises, surtout ces dernières années, c'est que notre conviction anthroposophique ne doit pas se limiter à accueillir quelque chose pour avoir dans une certaine mesure purement un sentiment mystique intérieur de bien-être, c'est cela que les faits du temps présent, qui parlent si fort, nous enseignent avec autant de force. Beaucoup dans nos rangs se sont limités à prendre quelque chose de l'anthroposophie, qui peut répondre à certaines questions intérieures de l'âme, ce qui est évidemment justifié en soi - mais, vraiment non sans raison, ces dernières années, il a toujours de nouveau été souligné que notre conviction anthroposophique devait conduire à mieux comprendre le pratique, la vie immédiatement réelle, qui donc, pour le sensé, est traversée du bouillonnement de l'Esprit, qu’elle ne pourra l’être sans la base de cette conviction anthroposophique.



Ce n'est pas sans raison que ceux qui ont su se pénétrer avec de la conviction anthroposophique ont été appelés à réfléchir sur les grands problèmes de l’humanité. Nous sommes maintenant confrontés à un test, dans une certaine mesure, devant le test de savoir si ce que nous avons pu accueillir, ce que nous avons souvent seulement accueilli comme la satisfaction d'un égoïsme supérieur de l'âme, si cela pourra réellement pénétrer dans notre raison analytique, dans notre âme tranquille, dans notre cœur, de sorte que nous aurions grandi aux tâches qui sont maintenant imposées aux êtres humains dans une mesure toujours plus élevée. Car maint de ce qui pénètrent maintenant a seulement pris son départ. Nous ne sommes qu'au début de beaucoup de choses. Et il est nécessaire que nous apprenions des faits. Pensez seulement une fois à comment la vie entière s’est aggravée à l'intérieur de ces faits. Considérez comment ceux qui se considéraient souvent comme les humains les plus pratiques considéraient la science de l’esprit comme une terrible fantaisie, comment tout de suite ces humains pratiques se sont montrés très peu à la hauteur vis-à-vis de ce qui a déferlé sur l'humanité avec une puissance élémentaire, énormément grande. On doit aujourd'hui se rappeler comment ces personnalités à qui étaient confiées les destinées terrestres de l'humanité ont parlé immédiatement avant l’arrivée de la grande catastrophe de la guerre mondiale. J’ai bien aussi ici rendu attentif, il y a des années, sur la façon et la manière dont a été parlé là. Je veux seulement rappeler aujourd'hui comment, lors des sessions décisives du Reichstag allemand, le ministre en charge de la politique étrangère à l'époque a pu dire au printemps 1914 : La détente politique générale a fait des progrès encourageants ces derniers temps. - Comme il a pu dire dans le même discours : nos relations amicales avec la Russie sont sur les meilleurs chemins ; le cabinet de Petersburg ne s'occupe pas des pressions de la presse, et nous pourrons poursuivre nos relations amicales de voisinage dans un avenir proche. - Il pouvait dire dans le même discours : Des négociations prometteuses ont commencé avec l'Angleterre, qui seront probablement conclues dans un avenir proche en faveur de la paix dans le monde ; comme absolument les deux gouvernements - il voulait dire les Anglais et les Allemands - se tiennent, les relations deviendront de plus en plus intimes. C'est ce dont parlaient ceux qui étaient destinés à diriger le destin de l'humanité.

Cela a été dit en même temps que j'ai été contraint de résumer dans ma conférence à Vienne au printemps 1914 ce que j'avais souligné à maintes reprises, avec ces mots : « Les tendances de la vie qui prévalent dans le présent deviendront de plus en plus fortes, jusqu'à ce qu'elles se détruisent finalement en elles-mêmes. Là, celui qui voit à travers la vie sociale voit spirituellement partout à quel point les tendances à la formation d'ulcères sociaux sont en train de se développer. C'est le grand souci culturel qui se présente pour celui qui voit à travers l'existence/l’être-là. C'est la chose terrible qui agit si oppressante et qui, même alors, quand on pourrait réprimer sinon tout enthousiasme pour la (re)connaissance des processus de la vie par le moyen d'une science reconnaissant l'esprit, devrait nous amener à parler des remèdes qui peuvent être utilisés contre ce qu’on aimerait pour ainsi dire crier des paroles là-dessus au monde. Quand l'organisme social continue à se développer comme il l'a fait jusqu'à présent, alors des dommages à la culture apparaîtrons, qui pour cet organisme sont la même chose que la formation du cancer dans l'organisme naturel humain » (NDT : ne pas mésestimer ici, que la vie de l’esprit est le métabolisme de l’organisme social).



On parlait ainsi cette fois-là quand on avait été considéré comme un fantasque par les gens pratiques ainsi nommés. La détente générale dont parlait alors M. von Jagow devant l'assemblée éclairée du Reichstag allemand, devant ceux qui devaient avoir un jugement, mais qui écoutaient tout calmement et y croyaient, elle a fait des progrès dans la direction que dans les années suivantes au moins dix à douze millions de personnes ont été battues à mort et trois fois plus ont été mutilées. Je dis cela pour la raison que beaucoup doit être dit aujourd'hui qu'il s’agit d'apprécier correctement la situation de l'humanité au bon moment, qu'il s’agit de se créer une vue de la situation de l'humanité à travers une façon de penser complètement différente de celle à laquelle les cercles dirigeants se sont habitués, qu'il s’agit de mieux comprendre et plus rapidement ce qui s’est écoulé hors de la vieille conception du monde. Une telle vieille façon de penser n’est bonne à rien, pas aussi pour la vie pratique, parce que la vie pratique produisait toujours de plus en plus les pensées les plus impossibles, qui devaient conduire à des catastrophes. Il ne s'agit pas de se faire des pensées sur des institutions, mais d’envisager que l'humanité doit réapprendre en rapport aux pensées les plus profondes.

C'était l'une des raisons pour lesquelles tant de choses ont été dites sur la nécessité de renouveler toute la conception du monde, de tourner l'humanité entière vers les sources de la réalité qui résident uniquement dans la vie spirituelle. Car en fin de compte, tout dépend du fait que soit envisagé que nous n'avons pas purement besoin d'institutions qui ont changé d'une manière ou d'une autre dans un domaine ou un autre, mais qu'en fin de compte tout dépend du fait que nous avons surtout besoin de quelque chose de complètement différent pour l'avenir, pour un très proche avenir : Nous avons besoin de têtes dans lesquelles quelque chose de complètement différent palpite que dans ces têtes qui se sont développées sous l'influence de la conception du monde défaite. Avant tout, nous avons besoin d'une réorganisation, d'une reconstruction des pensées dans les têtes des humains. C'est ce à quoi on a voulu travailler dans les deux dernières décennies, parce que ce travail était devenu nécessaire. Nous avons besoin de têtes qui sont organisées différemment de celles qui ont précipité l'humanité dans la misère. Tant que cela ne sera pas envisagé dans toutes les parties, tant que ne sera pas envisagé que la lumière, qui seule peut venir de la science de l’esprit, doit illuminer les têtes obscures, aussi longtemps ne peut, que l'on pense de manière conservatrice, radicale ou autre, venir d'amélioration. Avec n’importe quels moyens mesquins qui découlent de vieilles pensées, aucun salut ne sera donné à l'humanité. De nouvelles pensées sont avant tout nécessaires, de nouvelles pensées qui peuvent seules surgir sur la base de ce qui a été discuté ici dans ces salles depuis des années comme les plus grandes exigences pour le présent et pour l'avenir proche.

Vous connaissez tout d'abord ce qui s’est donné des nécessités du temps, comme ce que l'on nomme « L'appel au peuple allemand et au monde de la culture », dans lequel, pour la première fois publiquement ces dernières années, ce que j'ai essayé de d’exprimer dans des cercles plus étroits, où ça n'a trouvé aucun écho, où seul le tonnerre des canons voulait être entendu, non les voix de l'esprit.
Vous savez que dans cet appel, sera tout d'abord promu de manière positive ce qui repose pour notre temps dans les impulsions de l’évolution humaine elle-même. Car pour le plus grand malheur celui qui a une vue dans les forces motrices de l'humanité considère comme le plus grand désastre les ainsi nommés idéaux abstraits, éternels, qui ne proviennent pas de la vie réelle de l’esprit , mais simplement des images-miroir des concepts et des idées humaines, qui ne sont d’aucune réalité, qui ont seulement une réalité de reflet en eux.

9190421 016 017  On doit être particulièrement attentif là-dessus tout de suite dans le présent. Dans le présent aussi ces humains seront très nombreux, qui croient dire là quelque chose de plein de signification, quand ils parlent de ce que l'humanité pourra être contentée pour des temps éternels, ce qui devraient être amenées de condition comme conditions idéale de l'humanité. De telles idées d'éternité et de telles conditions idéales de l'humanité, ne pense pas celui qui crée ses connaissances à partir de la véritable vie spirituelle. Comme je l'ai toujours expliqué ici, l'évolution fut ainsi, qu'à la place d'une époque déterminée, a suivit une autre époque et avant toutes choses pour toutes les époques principales du temps post-atlantique/atlantéen un idéal concret propre était disponible, comme aussi pour notre temps et pour l'avenir prochain. Il ne s'agit pas que soit introduit, d'une manière chiliastique, un empire de mille ans, mais de ce que le monde spirituel veut réaliser pour un court laps de temps, mais dont on peut seulement mesurer l'ampleur si l'on s'implique vraiment dans une science spirituelle. Et notre époque promeut justement de façon pressante ce qui fut fait valant comme nerf de base de cet appel : la tri-articulation de l'organisme social. L'organisme social pourra seulement être rendu sain, s'il obtient cette tri-articulation, que vous avez lue dans l'appel, et comme vous la trouverez dans ma brochure « Les points germinatifs de la question sociale dans les nécessités du présent et du futur ». Le présent cycle de l'humanité exige cette tri-articulation.



Voyez-vous, il en aurait été tout autrement, si dans le milieu, ou seulement encore à l'automne de l'année 1917, cette tri-articulation s'était fait valoir d'un côté significatif en Allemagne ou Autriche, comme une manifestation de l'impulsion centre européenne vis-à-vis des ainsi nommés quatorze points de Woodrow Wilson lancés du point de vue américain. Cette fois-là, cela aurait été une nécessité historique. J'ai dit à Kühlmann cette fois-là : vous avez le choix, soit accepter maintenant la raison synthétique et écouter ce qui se manifeste dans l'évolution de l'humanité comme devant arriver — car ce qui se tient dans cette confrontation n'est pas un quelconque programme, comme aujourd'hui tant en ont, mais c'est quelque chose qui est lu du développement de l'humanité et sera très certainement réalisé dans les prochaines quinze, vingt années, mais qui avant toute chose doit être réaliser en l'Europe du centre —, aujourd'hui vous avez le choix, soit accepter par raison synthétique, ce qui veut se réaliser, réaliser par raison synthétique, ou vous allez au devant de révolutions et de cataclysmes. -À la place d'accepter la raison synthétique, nous reçûment la paix de Brest-Litowsk, l’ainsi nommée paux de Brest-Litovsk.


Pensez ce que ça aurait été — cela peut être dit sans mystère de renommée (Renommisterei) —, si contre les ainsi nommés quatorze points, cette fois-là, la voix de l'esprit avait résonné dans le tonner des canons. Toute l'Europe de l'Est aurait eu de la compréhension pour cela, — chacun le sait, qui connaît les forces en Europe de l'Est —, de laisser dissoudre le tsarisme par la tri-articulation de l'organisme social. Alors seraient venues en l’état des conditions qui auraient en fait dû venir. Ceux qui, bienveillants, ont fait opposition à la chose cette fois-là, on au plus donné le conseil, qu'on devrait l'imprimer comme brochure.
Seulement, pensez-vous une fois, quel non-sens cela aurait été. Dans les multiples choses qui cette fois-là n'ont pas été lues, cela aussi serait évidemment resté littérature. Les temps changent. Aujourd'hui, où tout doit partir des larges masses, aujourd'hui, où entretemps se tinrent les jours d'octobre et novembre de l'année 1918, aujourd'hui le chemin correct est celui de se tourner vers le large public. Ce sont les plus grands nuisibles de l'humanité, qui croient toujours que la chose devrait, quand elle est correcte, aussi loin qu'elle s’étend sur la vie pratique, être correcte de la même manière en tout temps. Non, notre pensée n'a pas la permission de devenir si paresseuse, comme le croient les gens qui ont cet avis. Les choses sont à juger en différents temps de tous différents points de vue.


On doit donc toutefois regarder plus profondément dans l’évolution de l'humanité, quand on veut rendre hommage à l’entière, la pleine pratique, étendue, de ce qui tout de suite repose à la base de cette tri-articulation. Cette tri-articulation, je dois toujours de nouveau et à nouveau l’accentuer, n'est pas quelque chose qui peut vous venir. Elle est quelque chose, que l'esprit du temps et du présent exige absolument des humains, que l'esprit du temps veut réaliser, que l'esprit du temps — s'il vous plaît, si vous entendez ce qui va suivre, vous comprendrez aussi cette phrase que je peux maintenant expédier à l’avance —, que l'esprit du temps réalise de fait. Et tout de suite le chaos apparaît par ce que l'humanité pense autrement et avant toute chose agit autrement, que l'esprit du temps pense et agit. En fait, ce qui se tient dans cette tri-articulation, se réalise déjà depuis les années soixante-dix du 19e siècle, seulement les humain se sont comportés autrement et sont en cela tombés dans de terribles contradictions avec ce qui se réalisera dans les faits. Vous savez, il s'agit avant toutes choses de la tri-articulation de l'organisme social en une part spirituelle, en une part en fait étatique ou politique et en une part économique. J’aimerais accentuer tout d’abord : faire la preuve de la justesse de cette conviction de base peut arriver de la pure raison analytique humaine saine, comme absolument tout peut être saisi à partir de la saine raison analytique humaine, qui sera gagné scientifiquement-spirituellement, comme je l'ai donc aussi toujours accentué. Mais je ne crois toutefois pas, qu’à partir de la pensée actuelle, de manière correcte — ne pas oublier que je dis : de manière correcte — on puisse y arriver. Il y a donc des humains, qui sont arrivés à quelque chose de semblable, mais il s'agit de ce qu'on arrive à cela sur des bases vraiment pratiques, sur une base, qui prend en considération ce qui veut se réaliser en notre temps, et en fait se réalise.


Examinons donc une fois aujourd'hui, j’aimerais dire provisoirement et en introduction, une chose qui peut nous donner des représentations sur la façon dont une observation approfondie du temps nous  parle sur cette tri-articulation. Voyez-vous, lorsqu’à une époque plus récente, depuis environ quatre siècles, est monté sur l'humanité, ce qu'on appelle aujourd'hui l'ordre capitaliste de l’économie et l'ordre technique moderne, là monta aussi la nouvelle habitude de penser, la nouvelle conception du monde. Si ce qu’à l'école on appelle l'histoire n'était pas une fable convenue, l'histoire montrerait déjà à quel point les habitudes de pensée de tout le monde civilisé ont changé du XIIIe, XIVe, XVe siècle aux siècles suivants. Une vue superficielle croit que tout cela se développe lentement, tandis que dans le devenir historique les grands changements ont lieu. Un tel changement est à la base de ce qui s’est développé depuis trois ou quatre siècles dans toutes les habitudes spirituelles de vie et de pensée de l'humain.




Là, j’aimerais avant tout vous rendre attentif sur un phénomène qui s'est produit sous les yeux, je pense toujours yeux de l'âme, mais qui n'a guère été apprécié plus profondément. On l’a justement laissé se jouer ainsi, ce phénomène. C'est le phénomène : quel faible rôle ont en fait joué, dans la vie de l'humanité, en particulier de l'humanité allemande, les personnalités spirituelles ainsi nommées, combien peu la formation scolaire générale jusqu'en haut à l'université a contribué à ce que ce qui s'est développé au cours des derniers siècles dans des individualités spirituelles isolées, soit incorporé dans la culture générale. Prenez le cas que j'ai souvent mentionné ici, le cas Goethe. Oui, Goethe était le porteur d'une grande et globale conception du monde. Il s’est joué des choses prodigieuses pour le l’évolution de l'humanité dans les années de 1749, où Goethe est né, jusqu’à 1832, où il est mort. Une chose prodigieuse en impulsions spirituelles repose dans ce Goethe. Mais si nous voyons quelle impression la conception du monde de Goethe, le Goetheanisme, a faite sur l'humanité allemande, là nous obtenons une image terriblement triste. Même ceux qui croient savoir quelque chose de Goethe ne savent rien du tout des impulsions les plus intimes de son être spirituel. Et justement ainsi on pourrait, peut-être encore à un plus haut degré, parler de maints autres. On doit parler de ce que, depuis que la technique, depuis que le capitalisme s'est répandu, la vie spirituelle, qui s'est fait valoir dans les individualités particulières tout de suite en rapport à l'humain pur et général, s’est développée, on ne peut pas dire autrement, comme un parasite, comme quelque chose de parasitaire sur le reste du corps culturel restant. C’était là, mais c’était, pris au fond, là pour rien. Comme pour livrer un confirmation à ce que la vie spirituelle, aussi loin qu’elle concerne Goethe par exemple, n'était là pour rien, comment elle a été refoulée, comment elle n’a pas été accueillie, mais a seulement été l’objet théâtralement de coquetteries, pour l’apparence, nous voyons que finalement la société Goethe, qui se sent la représentante officielle  du Goetheanisme, a demandé par une impulsion qui s'est progressivement banalisée : Qui choisissons-nous maintenant le mieux pour diriger notre société Goethe? - Et là ne fut pas pensé : qui comprend le mieux le Goetheanisme ?, mais à cela fut pensé, qui pourrait faire les meilleurs ronds de jambes quand la société Goethe doit paraître devant une quelque cour. Là, un ancien ministre des finances fut choix pour premier président de la Société Goethe à Weimar, dont les chemins spirituels n'ont jamais conduit à Goethe. Ce qui pourrait vous indiquer quelque chose au sujet de la vacuité de l'ensemble était que le prénom de la personne concernée était :
Kreuzwendedich (NDT : lit. : croix-tourne-toi). Kreuzwendedich von Rheinbaben avait alors été choisi comme président de la Société Goethe, comme par ironie du sort. Ce sont des faits apparemment insignifiants, mais tout de suite parce qu'ils peuvent être considérés comme insignifiants, alors qu'en vérité ils sont des symptômes pour le sentiment le plus profond, c'est ça la chose terrible. Celui qui n’explique pas ces faits comme des symptômes importants pour le dévoilement de la pensée et du sentiment les plus intimes, il se déclare au fond d'accord avec tout ce qui a conduit l'humanité dans le terrible malheur. Ce parasitisme de la vie de l’esprit, cette absence de pendant de ce qui s'est produit sur les hauteurs de l'humanité avec la vie générale de peuple, comparez-le aux époques antérieures. Ce n'est pas du tout pensable à une époque antérieure. Pensez une fois à l'impression, disons, pour sortir un exemple, que le Bouddha a faite sur la vie générale de peuple dans l'Inde tardive.


Comparez cette popularité du Bouddha avec la popularité qu’a eu un Goethe. Peut-être direz-vous : maintenant donc, à côté de Goethe, sont tant d'autres héros spirituels, Bouddha était seulement un. - Celui qui fait cette objection montre qu'il ne comprend rien  à ce que sont les conditions de base de l’évolution de l'humanité. Car c'est le grand malheur qui est apparu à de tels gens spirituels, à de telles personnalités spirituelles, par les conditions naturelles d’une terrible surproduction. Ainsi que ceux qui se tiennent à l'intérieur de la vie en général et qui ont à travailler, ne savent déjà pas du tout s'y retrouver. N'est-ce pas, il n'y a pas là que Goethe, mais aussi encore Herder et Schelling et Schlegel ; mais pas seulement ceux-ci, maintenant on devrait aussi lire Geibel, Wildenbruch. Et seulement en premier dans tous les autres domaines possibles : tout ce avec quoi on devrait s’occuper, tout ce qui devrait appartenir à la valeur culturelle générale ! Et quand on pense maintenant même aux conditions internationales !

Oui, ce qui repose là, à la base, c'est quelque chose de très profondément incisif, quelque chose d'extraordinairement significatif. Il y a néanmoins une grande différence entre ceux qui figurent côte à côte dans l'histoire littéraire. Mais au cours des siècles passés, les humains ont justement perdu le respect en grand style de la vie spirituelle. Cela vous vient en vis-à-vis dans des choses isolées. On doit pouvoir être capable d'observer symptomatiquement l’évolution de l'humanité, alors on découvre déjà les symptômes de ce qui pulse en fait dans les soubassements ! Un jour, au début des années 1990, j'ai parlé dans un petit cercle avec des gens qui étaient aussi membres des commissions d'examen des professeurs des lycées. Un examinateur particulièrement respecté du comité d'examen des professeurs de lycées parla cette fois là à l’intérieur de ce petit cercle, et nous avons discuté à quel point il est oppressant de constater que dans les lycées actuels, il se passe si peu de choses pour l'augmentation générale des impulsions spirituelles, que quand-même si terriblement peu entre dans les jeunes gens et les garçons - les filles se sont aussi rajoutées par la suite, rien n’a été amélioré par cela- qui seront dressés spirituellement de la dixième à la dix huitième année dans ces dispositions. Là le commissaire examinateur concerné a dit : Oui, quand nous voyons comment nous lâchons ces chameaux, que nous avons à examiner, sur la jeunesse, quand nous voyons comment nous devons envoyer ces chameaux comme enseignants de la jeunesse, alors on ne peut espérer qu'il en sorte quelque chose d’avantageux. – Voyez-vous, c'est un symptôme. De telles gens, qui dans les dernières années ont été responsables tout de suite pour la vie de l’esprit des masses moins larges, des classes dirigeantes, elles avaient si peu de respect qu'elles ont tenu pour une évidence de mettre à l'épreuve les professeurs des lycées et de laisser lâcher comme des chameaux sur la jeunesse. Elles sont convaincues que ceux qui ont fait les meilleurs examens sont les plus grands chameaux. Oui, mais la pensée des humains, les habitudes de pensée, ce sont celles-ci dont tout dépend, malgré toutes les façons de voir contraires. En fin de compte, lorsque les choses s'additionnent, nous voyons que le vrai bonheur et le vrai malheur de l'humanité dépendent de ces habitudes de pensée, qui finissent par s'accumuler dans des catastrophes mondiales comme celles que nous avons vécues ces dernières années. On doit entrer dans les petitesses, parce que ce sont les symptômes de ce qui règne dans les sphères subconscientes et de ce qui reste inconsidéré pour l'époque où nous faisons référence à juste titre au développement technique, au capitalisme et ainsi de suite. C'est ainsi qu'il en était avec la vie de l’esprit, et, pris au fond, c'est une vie luxueuse de l’esprit qui est apparue, une vie de l’esprit que les humains dans les branches les plus diverses ne pouvaient en fait éprouver que comme un luxe. Mais ils aiment ce luxe. On pourrait attirer l’attention sur ce luxe dans de nombreux domaines, qui a pris la place de l'esprit. Choisissons un domaine : la peinture de paysage telle qu'elle s'est développée au siècle dernier. Croyez-vous qu'en dehors du peu d’humain qui y sont dressés, croyez-vous que la large masse de l'humanité peut vraiment avoir un cœur et un sens ouverts pour cette peinture de paysage ? Croyez-vous, par exemple, que le prolétaire, par exemple, qui a été atteler par l'ordre économique capitaliste et l'entreprise technique dans une désolation de la vie vraiment dépourvue de consolation, qu’il, si vous lui jetez toutes sortes de morceaux qui tombent là, dans des conférences populaires et des cours populaires, dans des maisons du peuple, dans des manifestations où vous lui montrez des tableaux, croyez-vous qu'il pourrait vraiment y accéder avec son être intérieur ? Oui, la peinture de paysage - croyez-moi : celui qui n'y est pas dressé, dit : Oui, pourquoi peint-on cela ? C'est quand-même bien plus beau dehors. Pourquoi peint-on ça en fait ? - Vous pouvez l’y dresser quand vous organisez des cours populaires comme remède et moyen palliatif, que cela est efficace ; mais le subconscient n’y tombe pas. Le subconscient dit toujours : Pourquoi peignent-ils ça ? On ne doit quand-même pas gaspiller les forces de l’humanité sur un tel truc. - C'est de ces ambiances qu'est composé, en fin de compte, ce qui, aujourd'hui, palpite dans des faits si bruyants. C'est déjà ce dont il s’agit. Car, n’est-ce pas, qu'est-ce qu’on ne pouvait pas entendre toujours de nouveau dans les dernières décennies sur la façon dont nous sommes arrivés jusqu'ici, sur la façon dont la pensée humaine roule à la vitesse de l'éclair sur les terres les plus reculées, sur la façon dont nous pouvons voyager si confortablement, sur la façon dont la culture spirituelle se propage, et ainsi de suite. Mais tout cela n'a été possible que parce que ça s'est répandu sur une sous-structure qui comprenait des millions d’humains qui ne pouvaient pas participer à ces choses. Ils n'auraient pas tous pu voyager en train, pas téléphoner, envoyer leurs pensées sur de longues distances, si d'innombrables humains n’avaient été hors d’état de prendre part n’importe comment à cette culture, si cette culture n'avait pas apporté misère et difficultés à des millions et des millions de personnes, tant sur le plan corporel que de l’âme.


Oui, si nous regardons un certain moment dans le temps, si nous regardons le milieu du XIXe siècle, parce que ce milieu du XIXe siècle est aussi à peu près là où ce qu'on appelle souvent la question sociale a réellement commencée. Les cercles dirigeants, ils sont progressivement nés de cette ambiance que l’on ne peut caractériser  autrement qu'en pointant du doigt le parasitisme de la vie en fait bonne de l’esprit. La bonne vie de l’esprit est devenue parasites parce que les autres ne l'ont pas acceptée. Elle était prédestinée à pénétrer la véritable culture de peuple, mais rien n'a été fait pour cela, la laisser entrer, la croix ne s’était justement pas encore tournée. Oui en ce temps, les humains de ces cercles dirigeants en étaient venus peu à peu à obtenir quand-même quelque chose pour leur âme. Combien de fois l’ai-je accentué ici, quels chemins non naturels va cette nostalgie de maintes âmes. N'est ce pas, on pouvait en faire l'expérience, comment les gens dans des pièces bien chauffées sont finalement devenus des théosophes, comme la dernière fin des efforts/des aspirations de la bourgeoisie, comment ils - mais c'était donc la dernière phase - ont parlé là de fraternité, d'amour de l’humain, de nobles idéaux éthiques, et ainsi de suite. Dans quelles pièces cela s'est-il donc produit ? Dans quelles pièces cela s'est-il donc produit ? Je parle du milieu du XIXe siècle. Par la suite, mais pas par le mérite des cercles dirigeants, c'est devenu un peu mieux, mais pas beaucoup. Dans quelles pièces cela s'est-il alors produit ? Dans ces pièces, chauffées au charbon, pour lesquelles l'enquête du gouvernement anglais avait déjà déterminé dans les années 40 que des enfants de neuf, onze ou treize ans travaillaient dans les mines de charbon, des enfants qui ne voyaient jamais la lumière du soleil en dehors du dimanche, simplement parce qu'ils étaient conduits dans le puits avant le lever du soleil et remontaient après son coucher. Oui, il était facile de parler de charité, de fraternité, d'amour humain général quand on chauffait avec des charbons obtenus par une telle « fraternité ». Il était également facile de parler de l'augmentation de la moralité humaine quand on chauffait avec du charbon provenant de ces puits, où, comme à nouveau l'enquête anglaise l'a établit, hommes et femmes devaient travailler ensemble toute la journée, nus ; femmes enceintes à moitié nues, hommes complètement nus, car il fait très chaud dans les puits. Je mentionne ces choses qui pourraient être cent fois plus nombreuses pour vous montrer le tableau tel qu'il est, le tableau de la culture des siècles passés, justement la culture de luxe, une culture qui avait aussi son odeur de décadence : en bas la sous-structure, sans laquelle cette culture ne serait pas devenue possible, des millions et des millions d’humains qui ne pouvaient participer à cette culture. Comment progressivement fut créée la raison analytique des humains qui effectuaient ce travail de seize heures dans les mines de charbon, cela a aussi été constaté cette fois là lors de l'enquête. Mais quelle a été alors la caractéristique du dernier demi-siècle ?



La caractéristique était l’absence de pensée. De préférence l’absence de pensée. Et l’absence de pensée est ce sur quoi on doit voir avant toutes choses quand devrait être travailler à l'amélioration. Au lieu de ce qu’on dise si facilement : Cher poêle, remplit ton devoir de poêle, de réchauffer la pièce – on devrait plutôt la chauffer avec du bois et laisser la prédication.

C'est ce qui a toujours été fait dans les cercles sacerdotaux et dans les cercles des athéistes : il a été prêché. Et ce qui a été omis, c'est la pensée, la pensée à la réalité. C'est cela dont il s’agit. C'est avant toutes choses ce qui peut suggérer à l'humain actuel qu'un revirement doit tout de suite intervenir dans la vie de l’esprit.
La vie de l’esprit ne peut prospérer quand elle ne doit pas prouver chaque jour à nouveau sa réalité propre. Mais la vie de l’esprit pourra faire ses preuves seulement  lorsqu'elle est placée sur elle-même. De l'école de position la plus basse à l'école de position la plus élevée, de la branche la plus prononcée de la science à la création artistique libre : elle doit exister en soi, pour soi, exister spirituellement en soi, parce qu’elle ne peut construire que sur ce qui vit dans sa propre force. Celui qui connaît la vie de l’esprit sait quel mal a été fait au cours des quatre derniers siècles par la forme moderne de l’État, par le fait que l'État a tendu ses ailes sur cette vie de l’esprit, que tout ce qui est vie de l’esprit devait être progressivement étatisé à l'exception de quelques rares branches qui restent encore et que le déclin menace aussi. Car si cela avait été plus loin dans le sens des derniers temps, les dernières branches de la vie libre de l’esprit auraient aussi encore été étatisées. Mais les habitudes de pensée des humains ne sont aujourd'hui pas encore aussi loin qu'elles envisagent  que tout de suite en rapport avec le terrible asservissement de la vie de l’esprit par la vie politique de l’État, le chemin de retour devra être emprunté, que cette vie de l’esprit devra être libérée. Les buts des humains vont toujours encore à la ligature de la liberté de la vie de l’esprit et vers  l’étatisation de la vie de l’esprit, où tant d'États ont prouvés comment la contention de la vie de l’esprit par l'État a en fait œuvré.




Aujourd'hui encore aussi, il est très difficile pour les humains de se débarrasser de l'illusion de la vie d'État. Je me suis récemment rendu à Berne, où s'est tenue la « Conférence de la Société des Nations ». Les gens parlait de tout ce qui était possible, à peu près dans le style de l'époque précédente, comme Monsieur von Jagow a parlé en mai 1914 des choses à venir. De même que ce qui s'est passé à l'époque était différent de ce qui a été exprimé par « la détente générale progresse », de même ce qui viendra sera différent de ce qui s'est dit à Berne. Ces messieurs ne sont nulle part dans le sol de la réalité. On parlait là de gens qui tenaient des discours, écrivaient dans les journaux allemands tout ce qui devrait arriver pour amener cette Société des Nations en l’état. Comment un parlement devrait être formé qui, à l'instar des parlements des États auparavant, englobera maintenant l'ensemble du contexte des États. Le monsieur concerné ne pouvait pas non plus se permettre de dire : il faut créer un supra-parlement, un supra-État. - J'ai dit jadis, dans un discours que j'ai prononcé en même temps, qu'il était plus temps de penser à ce que les États devraient s'abstenir de faire qu'à ce qu'ils devraient faire pour ne pas étendre davantage ce qui a conduit à la catastrophe mondiale. On demande seulement : qu’est-ce qui devrait se passer dans le sens de l'ancien État ? - On n'a pas appris du temps à se demander : Que doivent s'abstenir de faire les États ? - Avant tout, ils devraient s'abstenir de s'immiscer dans la vie spirituelle et économique. On ne devrait pas penser à fonder des super-parlements et des super-États après que les sous-parlements et les sous-États aient eu si peu de succès. Aujourd'hui la question ne peut pas être : Que devraient faire les États ? Mais : Que doivent s'abstenir de faire les États ? Cela correspond au temps actuel. Mais on doit avoir le courage, en rapport à la pensée, de de regarder sans retenue en ces choses.




Cependant, tout de suite entre cette vie de l’esprit et ce qui se joue maintenant dans les autres branches de l'organisme social, envisager ce pendant, on ne le pourra pas du tout, si on n'a en premier pas rempli la tête de quelque chose en reprenant les pensées qui sont contenues dans la science de l’esprit. Pourquoi la science de l'esprit est-elle alors une telle atrocité pour beaucoup de gens dans le présent ? Maintenant, parce qu’elle exige justement qu’on pense autrement que les humains pensent. Mais les faits ont donc appris qu’avec la pensée, dans laquelle est fichée l'humanité, ça ne va justement pas plus loin. Les humains peuvent s’habituer si difficilement à ce qu'ils doivent repenser/retourner la pensée. Ils ne peuvent pas examiner les faits.

Tri-articulation : les humains la trouve aujourd'hui difficilement compréhensible parce qu'ils ne veulent pas avoir à voir ce qui s'est réellement passé. En fait, l’évolution de l'humanité a déjà réalisé un morceau de la tri-articulation, déjà réalisée dans les faits qui seulement se soustraient aux coups d’œil des humains, seulement les humains ne s’adaptent pas à cette réalisation. Je veux vous donner un exemple : quand nous remontons aux années soixante, nous constatons qu'en Allemagne, l'industrie sidérurgique était telle qu'à cette époque, environ 799 000 tonnes de matières premières devaient être transformées en fer : un peu plus de 20 000 ouvriers ont extrait ces 799 000 tonnes de matières premières. A la fin des années 80, à la suite de l’essor de l'industrie sidérurgique, par la forte demande, d’un côté, l'augmentation du trafic ferroviaire, de l'autre côté, les gros armements de guerre - qui se sont par la suite considérablement accrus – déjà à la fin des années 80, l'industrie sidérurgique s'était tellement développée qu'elle ne traitait plus 799 000 tonnes de fonte brute mais qu’ont été nécessaire 4 500 000 tonnes. Maintenant, vous allez pouvoir demander : Combien d'ouvriers sont devenus nécessaires pour extraire cette fonte brute ? J'ai dit qu'il fallait un peu plus de 20 000 travailleurs pour extraire 799 000 tonnes. Ensuite, c'était 4 500 000 tonnes. A la fin des années 80, il ne fallait plus qu'environ 21300 humains. Alors s'il vous plaît, laissez une fois ces chiffres vous parler à l'âme tranquille, ne les laissez pas parler comme parlent les statisticiens, mais saisissez ces chiffres : Un peu plus de 20 000 personnes, soit environ 799 000 tonnes, ont été amenées au jour au début des années soixante. 21 000 personnes environ, soit un peu plus de personnes, ont extrait 4 500 000 tonnes de fonte brute à la fin des années 1980. Comment est-ce possible ? Vous devez quand même vous demander : comment est-ce possible ? Cela est seulement devenu possible par des améliorations techniques extrêmement épineuses, seulement parce que des améliorations techniques les plus importantes, presque incommensurables, ont permis qu’un homme amène beaucoup plus de fonte brute au jour. Donc, pour tout ce qui a eu lieu de progrès dans ce secteur industriel - et on pourraient exposé des choses similaires pour vingt-cinq à trente secteurs industriels de première ligne - pour tout ce qui s'est passé dans ces secteurs industriels, de telles améliorations ont eu lieu.





Qu'est-ce que ça veut dire, alors ? Qu'est-ce que cela signifie quand presque le même nombre de personnes produisent tellement plus grâce par des améliorations purement techniques ? Pensez-vous que ça n'a pas de conséquences ? Bien sûr, cela a pour conséquence, parce que le nombre de personnes n'a pas beaucoup augmenté, que le même nombre de personnes produit la même chose en quantités tellement plus importantes, que toute l'économie qui s’y rattache sera révolutionnée. Pensez à ce que cela signifie pour la troisième branche démembrée de l'organisme tri-articulé. Rien n'a besoin de changé de tous les rapports de droit, de tous les rapports spirituels, juste quelque chose a changé dans le rapport économique. Car tout ce qui a changé est venu à l’expression dans la situation de prix du fer et tout ce qui y est lié. Cela ne signifie rien de moins que, indépendamment du développement spirituel, du développement juridique - car vous n'avez pas besoin d'un autre droit si vous ne regardez pas sur l'ensemble – indépendante de cela la vie de l’économie s'est détachée et, sans que les humains y prissent part, elle s'est transformée. Les choses firent leurs propres choses, seulement les humains n'ont pas fait attention. Cela aimerait vous prouver que la tri-articulation a eu lieu dans les faits. La vraie théorie de l’économie a progressé plus loin entièrement d'elle-même, mais les humains n’ont pas suivi ; ils ont utilisé leur raison analytique pour n’avoir pas besoin de suivre, pour pouvoir rester dans les anciennes conditions. Peu importe l'enthousiasme que l'on peut avoir à l'égard de la grande capacité d'amélioration, c'est vrai, mais ce n'est pas ce dont il s’agit d'aujourd'hui. Ce qui importe aujourd'hui, c'est que la vie économique s'est émancipée. La vie économique a suivi son propre cours dans la formation des prix et dans tout ce qui est pendant à la formation des prix et à la formation des devises. C'est ce dont il s’agit. Les trois branches se sont fondamentalement émancipées les unes des autres, et les humains sont soudées artificiellement les uns aux autres et ont été forcés à se souder de plus en plus ensemble. C'est par là que nous sommes entrés dans la catastrophe mondiale.


Les choses reposent sous la surface de ce que les humains veulent penser aujourd'hui. On doit regarder profondément dans les rapports quand on veut juger de la réalité. Je voulais prendre un tel exemple afin que vous puissiez voir à quel point c'est stupide quand la tri-articulation est présentée comme une absurdité. La tri-articulation a été retirée des rapports les plus pratiques, tandis que les personnes à qui l'on a confié le sort des humains au cours des dernières décennies ont évité de s'adapter aux circonstances pratiques. Vous pouvez prouver partout, par le bon sens, que cette tri-articulation est la seule chose sur laquelle il faut travailler quand devrait se présenter un développement sain de l'organisme social. Cela ne sert à rien aujourd'hui quand l'individu pense seulement à la nécessité de maintenir les conditions/rapports, parce qu'on ne peut se passer de ceci ou de cela.



Là, on rencontre les objections les plus étranges. On rencontre des pensées assez disloquées. Par exemple, l'autre jour, à Bâle, j'ai parlé sur la tri-articulation dans une conférence. Au cours de la discussion qui a suivi, un homme très intelligent est apparu qui a dit : " Oui, à propos de cette tri-articulation, beaucoup d'excellentes choses ont été dites, et pourtant la tri-articulation n'a pas pu être saisie, parce que c'est seulement par l'État politique, c'est-à-dire par un tiers de l'organisme social, que la justice sera produite, mais la justice doit également être dans la vie de l’économie et la vie de l’esprit. A l'époque, je devais répondre par une image. J'ai dit : Eh bien, supposons que toute famille à la campagne soit composée d'un homme et d'une femme, de quelques enfants, de domestiques, de servantes et de trois vaches. Toute la famille a besoin de lait, car les trois membres de l'organisme social ont besoin de justice. Mais faut-il donc que tous les membres de la famille donnent du lait ? Ce n'est certainement pas nécessaire, mais ils seront tous bien approvisionnés en lait lorsque les trois vaches donneront du lait. Il en va de même pour la tri-articulation de l'organisme social. Le fait est que les trois membres ont vraiment de la justice, mais ils l'auront que si la justice est vraiment produite par l'organisme étatique, le membre moyen/du milieu, tout comme le lait est produit par les vaches. La pensée des humains est si tordue qu'elle croit, à travers les représentations les plus simples, qu'elle doit devoir retrousser les choses les plus sages par dessus.

Certes, les gens qui font de telles objections ne sont pas stupides. On ne peut absolument pas dire que les gens sont stupides. Je considère souvent que les gens qui font des objections aujourd'hui sont très intelligents. Je ne veux pas contester l'intelligence des gens, mais j’aimerais dire avec la périphrase d'une parole shakespearienne « ils sont tous des hommes honorables »" : ils sont tous, tous, tous, des gens intelligents. Mais ce qui importe, c'est que vous ne trouvez pas purement les pensées intelligentes, mais que l’on sécrète les pensées correctes, que l’on sécrète ce qui peut réellement être utilisé dans la réalité. Et c’est d'une pensée saine, d'une pensée qui peut vraiment pénétrer dans la réalité, dont il s’agit, tout de suite dans la science de l’esprit. Car vous pouvez notamment avoir les pensées les plus embrouillées en en rapports aux événements physiques extérieurs, là vous pouvez tout au plus prouver chez les choses les plus élémentaires de la mathématique et de la technique pures, quand a fait un chou : quand l’un construit un pont ferroviaire incorrectement, peut-être que le troisième train qui le traverse le cassera. Mais vous ne pouvez pas prouver, par exemple, disons, à partir de la science médicale, quand tant de gens se rétablissent et que tant de gens meurent, quel rôle la science médicale y a joué. Ce n'est pas si clair. Et en ce qui concerne l'organisme social, oui, la question est encore plus floue. Là, les méthodes de Kurpfus (NDT : allusion probablement à un journal satirique de l'époque) peuvent se répandre de la manière la plus désertifiante.


Là on a déjà l'impression que ce qui vous faisait rire en tant que vieilles superstitions s'est bien établi ces derniers temps, quoique dans d'autres domaines. Vous connaissez tous l'endroit dans la deuxième partie de "Faust" où l'idée de l'homuncule médiéval est ravivée. Aujourd'hui, beaucoup de gens sont d'avis : c'est de la superstition, de vouloir faire un homuncule. - Mais c'est aussi de la superstition d'y parvenir par de simples jugements de la raison analytique. Mais ils ne pensent pas au fait qu'ils n'ont fait que transplanter des superstitions dans un autre domaine. Ce qui existe aujourd'hui comme théories sociales, cela veut produire l'homuncule social, cela veut mettre quelque chose ensemble artificiellement de la pure raison analytique. C'est tout de suite au contraire que va cette tri-articulation. Elle ne va pas à mettre en place un programme artificiel, mais à chercher comment les humains doivent se trouver ensemble dans la tri-articulation afin de trouver d’eux-mêmes de quoi il s’agit. Elle va directement à la réalité, à la réalité dans laquelle les humains se trouvent justement à l’intérieur de l'organisme social. Parce qu'elle est si différente de ce que les humains ont pris l'habitude de penser comme des idées-homuncules au cours des dernières décennies, c'est pourquoi elle est encore si difficilement comprise aujourd'hui. C'est pourquoi on la trouve incompréhensible, même si elle ne contient pratiquement aucune phrase incompréhensible ou difficilement compréhensible. C'est que les humains ont oublié de penser de manière directe, que les humains sont satisfaits partout quand ils pensent dans les coins. Parce qu'ils ne sont satisfaits que lorsqu'ils ont soit à réfléchir dans un coin, soit lorsqu'ils peuvent penser ce qu'on leur commande de penser d'un côté ou de l'autre. De l'autre côté, n’est pas permis d’oublier que ce qui sous-tend cette tri-articulation résume maintes choses de ce qui se produit unilatéralement ici ou là. On ne peut pas dire que des idées sociales fructueuses n'ont pas été évoquées dans de nombreuses têtes, mais elles sont me plus souvent unilatérales. Je dois en dire que je suis généralement d'accord avec les gens qui ont quelque chose à objecter, mais ils ne le sont pas avec moi. Ce qu'ils représentent est correct d'un point de vue unilatéral, mais avec cela on n’avance pas, parce qu'on s'engage dans une quelque réalisation avec des points de vue unilatéraux, laquelle cause à nouveau des dommages de l'autre côté. Il s’agit aujourd'hui, que nous atteignons les choses de manière globale. Que nous ne demandions pas, par exemple : que devrions faire avec l'argent ? - Cette question, comme aussi celle de la monnaie, sera résolue sur la base d'une vie économique indépendante. C'est ce dont il s’agit, que l’on comprenne de la réalité. On n'a pas besoin de programmes filés de raisons dans les détails, on a besoin d'impulsions qui se rapportent à la réalité. Là où on attaque alors, on arrive déjà à ce qui est pratique.



Seuls ceux qui sont des théoriciens, tout en s'imaginant être des praticiens, sont d'une nature telle qu'ils veulent avoir des programmes partout pour la vie réelle. Il ne peut s'agir de tels programmes. Il y a quelque chose de fondamental dans ce qui sous-tend cet appel et dans le livre qui vient d'être terminé. Il est une fois travaillé sur ce qui seul peut être dans les impulsions réelles de la vie sociale.


Pour me rendre encore plus compréhensible, je veux prendre une comparaison. Il a souvent été dit : Si un humain isolé sur une île se développait du petit enfant à un adulte, ainsi il n'apprendrait jamais à parler. On n'apprend à parler que dans la société humaine. - C'est correct, parce que la langue est un phénomène social, parce que la société est nécessaire afin que l'humain puisse parler. Mais c'est seulement correct d'une manière différente aussi pour les impulsions sociales de la façon la plus globale. Ce n'est qu'au sein de l'organisme social que la vie sociale peut se développer pour un humain. Un humain isolé ne peut jamais vraiment mettre en place un programme social, parce que la vie intérieure, la vie individuelle est là pour quelque chose de complètement différent que de mettre en place des programmes sociaux. On peut seulement dire : les humains doivent se tenir ainsi et ainsi, les humains doivent être orientés ainsi et ainsi dans le domaine de la vie de l’esprit, ainsi et ainsi dans le domaine politique et ainsi et ainsi dans le domaine de la vie de l’économie. Alors, ce qui est nécessaire se produira. C'est cela dont il s’agit. Car quand l'humain particulier utilise son individualité unique pour développer un programme social aujourd'hui à l'âge de l'âme de conscience, où tout est construit sur l'individualité, qu'en résulte-t-il ? J’aimerais vous dire un exemple : vous parlez aujourd'hui des bolcheviks, de Lénine et de Trotski. Eh bien, je vais vous en donner un troisième, qui est un bolchevique complet à côté de ceux-ci, seulement les gens ne le remarquent pas : Johann Gottlieb Fichte. Johann Gottlieb Fichte, que nous considérons comme un penseur idéal, génial . Lisez l'« État commercial fermé ». Ce que Fichte  développe là comme programme diffère si peu du programme bolchevique que vous pourriez très bien imputer l'« État commercial fermé " de Fichte à Trotsky. D'où est-ce que ça vient ? C'est parce que l'individu fait aujourd'hui un idéal social, et c'est ce que Fichte a aussi fait. Fichte était seulement encore à une époque où ne pouvait être pensé à une telle chose comme la réalisation de cet « État commercial fermé ». C’est en premier, la catastrophe de la guerre qui pouvait y conduire. Si l'individu veut faire de lui-même un programme social complet, il devient ainsi. Fichte en est la preuve. Il n'y aura pas de programme social, aussi peu que l’humain isolé apprend à parler sur une île. C’est pourquoi le fondamental est que l’on trouve l'orientation, la structure de l'organisme social. C’est pourquoi il ne s'agit pas de mettre en place des programmes, mais que l’on trouve la façon dont les humains doivent vivre ensemble afin de trouver ce que peuvent être les impulsions sociales. Cela se tient sur le terrain de la réalité, ce qui s'adresse à la société et non à l'individu. Combien de fois m'a-t-on répété ces dernières semaines : Oui, celui-là et celui-là met en place certains programmes qui régissent la vie sociale dans tous ses aspects particuliers. - Mais là n'est pas la question, les gens l'ont toujours fait. Regardez comme il existe d'innombrables utopies. Mais ce ne doit justement pas être une utopie, ce devrait être ce qui est réellement enraciné dans la vie pratique. Et là, il est déjà nécessaire que l'on ait un sentiment pour ce que j'ai déjà aussi apporté ici à titre de comparaison. J'ai souvent dit que celui qui ne voit pas les impulsions spirituelles dans la réalité extérieure me semble comme quelqu'un qui a un morceau de fer semi-circulaire. Quelqu'un lui dit : C'est un aimant, qui attire d'autres fers. - Mais il dit : "Oh non, ce n'est pas un aimant, on ne ferre que les chevaux avec ça. - C'est aussi vrai. Les deux ne diffèrent pas par le fait que l'un a raison et l'autre tort ; mais le droit le plus profond a quand même celui qui sait que c'est un aimant et que c'est un gaspillage que d'utiliser le fer comme fer à cheval. Il en va de même pour la réalité extérieure. Ceux qui parlent de matérialité ont raison, mais seul l'esprit fait la pleine réalité. Il s'agit maintenant de revenir à cet esprit, mais il n’est véritablement pas permis d’en rester à la phrase.




Maints prédicateurs vont par le monde entier maintenant. Ils le font comme l'ont fait ceux qui ont parlé de charité et de fraternité dans des galeries des glaces ou dans des pièces bien chauffées. Comme je l'ai déjà dit : poêle, remplis ton devoir de poêle, - c'est ce qu'ils disent. Ainsi vont les prédicateurs de par le monde et disent : Le malheur est venu sur l'humanité par le matérialisme. Les humains doivent à nouveau se tourner vers l'esprit. - Oui, on pourrait même faire l'expérience qu’à cet appel a été reproché de contenir trop peu d'esprit, de se consacrer trop à la vie matérielle. Il n'est pas important qu'on parle de l'esprit, mais il est important que nous sachions comment réaliser l'esprit. Il n'est pas vraiment sur le terrain d'une connaissance de l'esprit qui ne fait que parler : Esprit, esprit, esprit, - mais celui qui accueille l'esprit en soi de telle manière que l'esprit est réellement capable de résoudre les problèmes de la vie. C'est ce dont il s’agit.

Les exhortations des humains à se tourner à nouveau vers l'esprit pourraient être omises. Il est important que nous fassions un effort aujourd'hui pour rendre l'esprit actif et vivant en nous. Mais les humains l'ont progressivement oublié, parce que tout de suite l'État est devenu quelque chose pour eux - oui, quoi alors ? Dans le « Faust » est écrit, toutefois comme une leçon de filles, et les philosophes l’ont seulement mal compris, y ont cherché une grande profondeur : Le Tout-englobant, le Tout-tenant, ne te tient-il pas, toi, moi, soi-même ? -Mais progressivement les gens de l'État parlèrent ainsi, surtout pendant la guerre. Le Tout-englobant, le Tout-tenant, ne me tient-il pas, toi,  soi-même ? Dans le subconscient chez les gens qui donnaient de tels enseignements, était accentué naturellement le « me ». Car ils attachaient une grande importance au fait qu'ils avaient un rapport quelque peu digne, mais à leur manière pas très actif intérieurement avec l'esprit. Quel genre de rapport les humains entretenaient-ils avec l'esprit ? Ils aspiraient à voir leurs descendants fait théologiens, juristes ou autres gens sinon jusqu'à une certaine année par ordonnance de l'État. Alors, ils devaient grandir dans l'État, devaient faire tout ce que l'État exige, devaient être particulièrement adaptés à cela. Mais l'activité intérieure, toute la participation au processus mondial, qui est le nerf de la science de l’esprit, où était-ce ? Cela reposait  en ce que les gens disaient : Je veux tirer mon salaire de l'État jusqu'à certaines années, alors avoir ma pension sûre, donc travailler pour l'État aussi longtemps que l'État le prescrit ; alors l'État devrait veiller à une pension jusqu'à la fin de ma vie. Et alors, après la fin de ma vie, pour cela on ne fondait aussi pas de rapport actif, mais un passif : alors l'Église devrait pourvoir à la félicité éternelle de l'âme. Eh bien, ainsi on était comme humain passif, l'un toutefois bien pourvu, d'abord couché dans le sein de l'État, éduqué dans son sens, puis travaillant pour lui, puis soigné par lui jusqu'à la mort, et ensuite l'Église pourvoyait à la félicité éternelle, sans que l'on prenne soi-même l'impulsion de l'éternité en soi. On ne pouvait pas mener une vie plus glorieuse. Une vie sans rien y faire soi-même, c’était devenue de plus en plus l'idéal des humains à la fin du XIXe siècle ou même au début du XXe siècle. Mais il n'y avait la possibilité de penser de cette façon que sur la base de la sous-structure dont je parlais : là où les gens n'étaient pas pourvus jusqu'à leur mort, mais où ils commençaient à y pourvoir très mal ces derniers temps par toutes sortes de systèmes d'assurance. C'est la raison pour laquelle ces gens ont alors commencé aussi, puisque rien de juste ne pouvait jaillir de la vision du monde des cercles dirigeants, c'est la raison pour laquelle ils ont aussi commencé à ne plus croire en cette assurance vieillesse et invalidité post-mortem qui était donnée par l'Église en référence au bonheur éternel.




Vous voyez, c'est cela qui doit être saisi aujourd'hui. Mais on ne saisi conformément à la réalité que si l'on est capable de penser pratiquement ce qui est donné dans la tri-articulation.

Zu demjenigen, was hier vor jetzt wohl genau einem Jahr zu Ihnen gesprochen werden konnte, ist ja zweifellos für Sie alle etwas anderes hinzugetreten, was zu Ihnen gesprochen hat ein sehr eindringlich redender Lehrmeister: das sind, als der letzte große Lehrmeister, die eindringlich sprechenden, die eine so deutliche Sprache sprechenden Tatsachen, die sich, seit wir das letztemal hier versammelt waren, abgespielt haben. Ja, diese Tatsachen haben für Sie alle eine um so deutlichere Sprache gesprochen, als sie wohl für viele etwas anderes aussagten als das, was lange Zeiten hindurch als ein in die Zukunft hineinschweifender Glaube gestanden hat. Es ist ja wahrhaftig ein weiter Weg, inhaltlich, wenn auch zeitlich scheinbar kurz, von den ersten Augusttagen des Jahres 1914, wo unter mancherlei Hoffnungen und unter noch mehr Illusionen Deutschland ausgezogen ist zunächst mit einem Heere, das noch nicht einmal auf Kriegsfuß war, das noch nicht die Mobilisations-Ordre mit sich trug, und den sogenannten «Lütticher Handstreich» ausführte - als unter den mancherlei Illusionen man sich gewöhnt hatte nachzusprechen, was zu denken von gewissen Seiten her befohlen wurde -, es ist ein weiter Weg von dort bis in jene Tage hinein, in denen im vorigen Herbste die Gefahr drohte, daß in wenigen Tagen das jenseits der deutschen Grenzen befindliche Heer abgeschnitten werde von allen Lebensmitteln der Heimat, was dann ja zu den Ihnen wenigstens der Hauptsache nach bekannten Tatsachen geführt hat. Es ist ein weiter Weg inhaltlich, wenn auch der Zeit nach wenige Jahre umfassend. Und zu alledem wird ja für den tiefer blikkenden Menschen die Enttäuschung getreten sein, daß zu der äußeren militärischen Kapitulation auch die geistige Kapitulation von seiten Deutschlands durch den Mann hinzugefügt worden ist, auf den wie auf eine letzte Hoffnung viele Menschen gerade in den Herbsttagen des Jahres 1918 hingeschaut haben. Da waren, in diesem Herbste 1918, Ereignisse eingetreten, welche sehr, sehr geeignet waren, Korrektur auszuüben an all demjenigen, was in den letzten Jahren zwar zwischen den Zeilen in so mancher Beziehung angedeutet werden konnte, was aber offen auszusprechen innerhalb der Grenzen   des   ehemaligen Deutschen Reiches völlig unmöglich war, wie Sie ja alle wissen. Nun, meine lieben Freunde, jetzt stehen wir gewissermaßen davor und das muß insbesondere heute und gerade zu Ihnen gesprochen werden, in dem Sinne, wie das hier öfters angedeutet worden ist , eine Probe durchzumachen auf dasjenige, was sich innerhalb unserer Reihen herausgebildet hat, und was ich mit einem vielleicht sonderbar klingenden Ausdruck «unsere anthroposophische Überzeugung» nennen möchte. Was ich insbesondere im Laufe der letzten Jahre immer wieder und wieder betont habe: daß diese unsere anthroposophische Überzeugung sich ja nicht darauf beschränken darf, etwas aufzunehmen, um gewissermaßen bloß ein inneres mystisches Wohlgefühl zu haben, das ist es, was uns die laut sprechenden Tatsachen der Gegenwart so eindringlich lehren. Gar mancher hat ja in unseren Reihen sich darauf beschränkt, etwas aus der Anthroposophie aufzunehmen, was ihm gewisse innere Seelenfragen beantworten kann was selbstverständlich an sich berechtigt ist -, aber, wahrhaftig nicht ohne Grund ist in den letzten Jahren immer wieder und wiederum betont worden, daß unsere anthroposophische Überzeugung dazu führen müsse, das praktische, das unmittelbar wirkliche Leben, das ja für den Einsichtigen vom Geiste durchwallt ist, besser zu verstehen, als es ohne die Grundlagen dieser anthroposophischen Überzeugung verstanden werden kann. Nicht ohne Grund wurden diejenigen, welche sich mit anthroposophischer Überzeugung haben durchdringen können, aufgerufen zum Durchdenken der großen menschheitlichen Probleme. Jetzt stehen wir vor einer Probe gewissermaßen, vor der Probe, ob dasjenige, was wir haben aufnehmen können, was wir oftmals doch nur als die Befriedigung eines höheren Seelenegoismus aufgenommen haben, ob das wirklich wird eindringen können in unseren Verstand, in unser Gemüt, in unser Herz, so daß wir gewachsen sein werden den Aufgaben, die jetzt in immer erhöhterem Maße den Menschen gestellt werden. Denn manches, was jetzt hereindringt, hat erst seinen Anfang genommen. Wir stehen mit Bezug auf vieles erst vor einem Anfang. Und es ist notwendig, daß wir von den Tatsachen lernen. Bedenken Sie nur einmal, wie das ganze Leben innerhalb dieser Tatsachen sich zugespitzt hat. Bedenken Sie, wie diejenigen, die sich oftmals als die allerpraktischsten Menschen dünkten, die auf die Geisteswissenschaft als auf eine furchtbare Phantasterei hinsahen, wie gerade diese praktischen Menschen sich wenig gewachsen erzeigt haben gegenüber dem, was über die Menschheit mit elementarer, mit gewaltig großer Macht hereingebrochen ist. Man muß heute sich erinnern, wie diejenigen Persönlichkeiten, denen die irdischen Geschicke der Menschheit anvertraut waren, unmittelbar vor dem Eintritt der großen Weltkriegskatastrophe gesprochen haben. Ich habe wohl auch hier schon vor Jahren aufmerksam gemacht auf die Art und Weise, wie da gesprochen worden ist. Ich will Sie heute nur daran erinnern, wie in entscheidenden Sitzungen des Deutschen Reichstages der damals für die auswärtige Politik verantwortliche Minister im Frühling 1914 sagen konnte: Die allgemeine politische Entspannung hat in der letzten Zeit erfreuliche Fortschritte gemacht. - Wie er sagen konnte in derselben Rede: Unsere freundschaftlichen Beziehungen mit Rußland sind auf dem besten Wege; das Petersburger Kabinett kümmert sich nicht um die Pressetreibereien, und wir werden unsere freundnachbarlichen Beziehungen in der nächsten Zeit fortsetzen können. - Sagen konnte er in derselben Rede: Mit England sind aussichtsvolle Unterhandlungen angeknüpft, welche wohl in der nächsten Zeit zugunsten des Weltfriedens zum Abschlüsse kommen werden; wie überhaupt die beiden Regierungen - er meinte die englische und die deutsche - so stehen, daß sich die Beziehungen immer inniger und inniger gestalten werden. Das wurde von denjenigen gesprochen, welche ausersehen waren, die Geschicke der Menschheit zu führen. Das wurde gesprochen in der selben Zeit, in welcher ich genötigt war, das, was ich immer wieder und wiederum betont habe, im Frühjahr 1914 in meinem Vortrage in Wien zusammenzufassen mit den Worten: «Die in der Gegenwart herrschenden Lebenstendenzen werden immer stärker werden, bis sie sich zuletzt in sich selber vernichten werden. Da schaut derjenige, der das soziale Leben geistig durchblickt, überall, wie furchtbar die Anlagen zu sozialen Geschwürbildungen aufsprießen. Das ist die große Kultursorge, die auftritt für den, der das Dasein durchschaut. Das ist das Furchtbare, was so bedrückend wirkt und was selbst dann, wenn man allen Enthusiasmus sonst für das Erkennen der Lebensvorgänge durch die Mittel einer Geist-erkennenden Wissenschaft unterdrücken könnte, einen dazu bringen müßte, von den Heilmitteln zu sprechen, die dagegen verwendet werden können, daß man Worte darüber der Welt gleichsam entgegenschreien möchte. Wenn der soziale Organismus sich so weiter entwickelt, wie er es bisher getan hat, dann entstehen Schäden der Kultur, die für diesen Organismus dasselbe sind, was Krebsbildungen im menschlichen natürlichen Organismus sind.»

So sprach man dazumal, wenn man von den sogenannten praktischen Leuten als ein Phantast angesehen worden ist. Die allgemeine Entspannung, von der dazumal Herr von Jagow vor der erleuchteten Versammlung des Deutschen Reichstages gesprochen hat, vor denen, die ein Urteil haben sollten, die aber alles ruhig anhörten und es glaubten - sie hat Fortschritte in der Richtung gemacht, daß in den nächsten Jahren mindestens zehn bis zwölf Millionen Menschen totgeschlagen und dreimal so viele zu Krüppeln geschlagen worden sind. Das sage ich aus dem Grunde, weil heute gesagt werden muß, daß es darauf ankommt, die Lage der Menschheit zur rechten Zeit richtig zu würdigen, daß es darauf ankommt, sich durch ein ganz anderes Denken als das, woran sich die leitenden Kreise gewöhnt haben, Einsicht in die Lage der Menschheit zu verschaffen, daß es darauf ankommt, heute immer besser und eindringlicher zu verstehen, was aus der alten Weltanschauung herausgeflossen ist. Nichts taugen kann ein solches altes Denken, auch nicht für das praktische Leben, weil das praktische Leben immer mehr und mehr die unmöglichsten Gedanken erzeugte, die zu Katastrophen führen mußten. Es kommt nicht darauf an, sich über Einrichtungen Gedanken zu machen, sondern darauf, einzusehen, daß die Menschheit umlernen muß mit Bezug auf die tiefsten Gedanken.
Das war der eine Grund, warum so eindringlich gesprochen worden ist von der Notwendigkeit der Erneuerung der ganzen Weltanschauung, einer Hinwendung der ganzen Menschheit zu den Quellen der Wirklichkeit, die allein im geistigen Leben liegen. Denn zum Schlüsse kommt alles darauf an, daß eingesehen werde, daß wir nicht bloß auf dem oder jenem Gebiete so oder so geänderte Einrichtungen brauchen, sondern zuletzt kommt alles darauf an, einzusehen, daß wir vor allen Dingen etwas ganz anderes für die Zukunft, für die allernächste Zukunft brauchen: Köpfe brauchen wir, in denen etwas ganz anderes pulsiert, als in denjenigen Köpfen, die sich unter dem Einfluß der abgetanen Weltanschauung herausgebildet haben. Vor allen Dingen brauchen wir eine Neuorganisation, einen Neuaufbau der Gedanken in den Menschenköpfen. Das ist es, woran man arbeiten wollte in den letzten zwei Jahrzehnten, weil dieses Arbeiten notwendig geworden war. Köpfe brauchen wir, die anders organisiert sind als diejenigen, die die Menschheit ins Unglück gestürzt haben. Solange dies nicht in allen Teilen eingesehen wird, solange nicht eingesehen wird, daß das Licht, das allein aus der Geisteswissenschaft kommen kann, die verfinsterten Köpfe erleuchten muß, solange kann - ob man nun konservativ, ob man radikal, oder sonstwie denkt - solange kann keine Besserung kommen. Mit irgendwelchen kleinlichen Mitteln, die aus alten Gedanken fließen, wird der Menschheit kein Heil beschert. Neue Gedanken sind vor allen Dingen notwendig, neue Gedanken, die allein erstehen können auf Grund dessen, was hier in diesen Räumen seit Jahren als die größten Anforderungen für die Gegenwart und für die nächste Zukunft besprochen worden ist.

Sie kennen zunächst dasjenige, was sich aus den Notwendigkeiten der Zeit heraus ergeben hat, als der sogenannte « Aufruf an das deutsche Volk und an die Kulturwelt», in dem zum ersten Mal öffentlich ausgesprochen worden ist, was in engeren Kreisen auszusprechen ich mich bemüht habe in den letzten Jahren, wo es keinen Widerhall gefunden hat, wo nur der Donner der Kanonen gehört werden wollte, nicht die Stimmen des Geistes. Sie wissen, daß in diesem Aufruf zunächst in positiver Weise gefordert wird, was in den Impulsen der Menschheitsentwickelung selbst für unsere Zeit liegt. Denn für das größte Unheil hält derjenige, der eine Einsicht in die treibenden Kräfte der Menschheit hat, die abstrakten, die sogenannten ewigen Ideale, die nicht aus dem wirklichen Geistesleben, sondern bloß aus den Spiegelbildern der menschlichen Begriffe und Ideen hervorkommen, die keine Wirklichkeit sind, die nur eine Spiegelungswirklichkeit in sich haben.

Darauf muß man gerade in der Gegenwart besonders aufmerksam sein. Auch in der Gegenwart werden zahlreich diejenigen Menschen sein, die da glauben, etwas Bedeutungsvolles zu sagen, wenn sie darüber reden, wie die Menschheit für ewige Zeiten beglückt werden kann, was für Zustände herbeigeführt werden müssen als Idealzustände der Menschheit. Solche Ewigkeitsideen und solche Idealzustände der Menschheit denkt derjenige nicht, der aus dem wirklichen geistigen Leben heraus seine Erkenntnisse schöpft. Wie ich es immer hier auseinandergesetzt habe, war die Entwickelung so, daß stets eine bestimmte Epoche einer anderen Epoche folgte und vor allen Dingen für alle Hauptepochen der nachatlantischen Zeit ein eigenes konkretes Ideal vorhanden war, wie auch für unsere Zeit und für die nächste Zukunft. Nicht darauf kommt es an, wie in chiliastischer Weise ein tausendjähriges Reich herbeizuführen ist, sondern was die geistige Welt für eine kurze Zeitspanne verwirklichen will, die man aber nur übersehen kann, wenn man sich auf eine geistige Wissenschaft wirklich einläßt. Und unsere Zeit fordert eben in dringlicher Art das, was als der Grundnerv dieses Aufrufes geltend gemacht wurde: Die Dreigliederung des sozialen Organismus. Der soziale Organismus kann nur dadurch gesund werden, daß er diese Dreigliederung erhält, die Sie gelesen haben in dem Aufruf, und wie Sie sie finden werden in meiner Broschüre «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft». Der gegenwärtige Menschheitszyklus erfordert diese Dreigliederung.
Sehen Sie, ein ganz anderes wäre es gewesen, wenn noch in der Mitte oder selbst noch im Herbste des Jahres 1917 diese Dreigliederung von bedeutungsvoller Seite, entweder Deutschlands oder Österreichs, geltend gemacht worden wäre, als eine Kundgebung der Impulse Mitteleuropas gegenüber den von amerikanischen Gesichtspunkten entworfenen sogenannten Vierzehn Punkten des Woodrow Wilson. Dazumal wäre das eine historische Notwendigkeit gewesen. Ich habe Kühlmann dazumal gesagt: Sie haben die Wahl, entweder jetzt Vernunft anzunehmen und auf das hinzuhorchen, was in der Entwickelung der Menschheit sich ankündigt als etwas, was geschehen soll - denn was in diesen Auseinandersetzungen steht, ist nicht irgendein Programm, wie es heute so viele haben, sondern ist etwas, was herausgelesen ist aus der Entwickelung der Menschheit und was ganz gewiß realisiert wird in den nächsten fünfzehn, zwanzig, fünfundzwanzig Jahren, was aber vor allen Dingen realisiert werden muß innerhalb Mitteleuropas -, heute haben Sie die Wahl, entweder Vernunft anzunehmen, was sich realisieren will, durch Vernunft zu realisieren, oder Sie gehen Revolutionen und Kataklysmen entgegen. - Statt Vernunft anzunehmen, bekamen wir den Frieden von Brest-Litowsk, den sogenannten Frieden von Brest-Litowsk. Denken Sie, was es gewesen wäre - das kann ohne Renommisterei gesagt werden -, wenn gegenüber den sogenannten Vierzehn Punkten dazumal in den Donner der Kanonen die Stimme des Geistes hineingetönt hätte. Ganz Osteuropa hätte dafür Verständnis gehabt - das weiß jeder, der die Kräfte in Osteuropa kennt -, den Zarismus ablösen zu lassen von der Dreigliederung des sozialen Organismus. Dann wäre zustande gekommen, was eigentlich hätte zustande kommen müssen. Diejenigen, die der Sache dazumal wohlwollend gegenübergestanden haben, haben höchstens den Rat gegeben, man solle das als Broschüre drucken lassen. Nun denken Sie sich, welcher Unsinn das dazumal gewesen wäre. In den mancherlei Dingen, die dazumal nicht gelesen wurden, wäre auch das selbstverständlich Literatur geblieben. Die Zeiten ändern sich. Heute, wo alles auszugehen hat von der breiten Masse, heute, wo zwischen dort und jetzt die Oktober- und Novembertage des Jahres 1918 Hegen, heute ist der richtige Weg der, sich mit diesen Dingen an die breite Öffentlichkeit zu wenden. Das sind die größten Schädlinge der Menschheit, die immer glauben, die Sache müsse, wenn sie richtig ist, insofern sie sich auf das praktische Leben bezieht, zu jeder Zeit in gleicher Weise richtig sein. Nein, so faul darf unser Denken nicht werden, wie die Leute, die diese Ansicht haben, glauben. Die Dinge sind zu verschiedenen Zeiten von ganz verschiedenen Gesichtspunkten aus zu beurteilen.

Man muß ja allerdings etwas tiefer hineinschauen in die Entwickelung der Menschheit, wenn man die ganze, volle, weitgehende Praxis desjenigen würdigen will, was gerade dieser Dreigliederung zugrunde liegt. Diese Dreigliederung ist, ich muß das immer wieder und wiederum betonen, nicht etwas, was einem einfallen kann. Sie ist etwas, was der Geist der Zeit und der Gegenwart unbedingt von den Menschen fordert, was der Geist der Zeit verwirklichen will, was der Geist der Zeit - bitte, wenn Sie das Folgende hören, werden Sie auch diesen Satz, den ich jetzt vorausschicken kann, verstehen -, was der Geist der Zeit tatsächlich verwirklicht. Und gerade dadurch entsteht das Chaos, daß die Menschheit anders denkt und vor allen Dingen anders handelt, als der Geist der Zeit denkt und handelt. Eigentlich verwirklicht sich schon seit den siebziger Jähren des neunzehnten Jahrhunderts das, was in dieser Dreigliederung steht, nur die Menschen haben sich anders verhalten und sind dadurch in furchtbare Widersprüche geraten mit dem, was in den Tatsachen verwirklicht wird. Sie wissen, es handelt sich vor allen Dingen um die Dreigliederung des sozialen Organismus in einen geistigen Teil, in einen eigentlich staatlichen oder politischen Teil und in einen wirtschaftlichen Teil. Betonen möchte ich zunächst: Das Erweisen der Richtigkeit dieser Grundanschauung kann aus dem bloßen gesunden Menschenverstand geschehen, wie überhaupt alles aus dem gesunden Menschenverstand heraus begriffen werden kann, was geisteswissenschaftlich gewonnen wird, wie ich das ja auch immer betont habe. Aber ich glaube allerdings nicht, daß aus dem heutigen Denken heraus man in richtiger Weise - bitte nicht zu vergessen, daß ich sagte: in richtiger Weise - dazu kommen kann. Es sind ja Menschen, welche zu ähnlichem gekommen sind, aber es handelt sich darum, daß man auf wirklich praktischer Grundlage dazu kommt, auf einer Grundlage, die dasjenige berücksichtigt, was in unserer Zeit sich verwirklichen will, und eigentlich sich verwirklicht.
Betrachten wir also einmal heute, ich möchte sagen provisorisch und einleitend, einiges, was uns Vorstellungen geben kann über die Art, wie eine gründliche Betrachtung der Zeit über diese Dreigliederung spricht. Sehen Sie, als in der neueren Zeit, seit etwa vier Jahrhunderten, heraufgezogen ist über die Menschheit das, was man heute nennt die kapitalistische Wirtschaftsordnung und die moderne technische Ordnung, da zog auch herauf die neue Denkgewohnheit, die neue Weltanschauung. Wenn das, was man in der Schule Geschichte nennt, nicht eine Fable convenue wäre, so würde aus der Geschichte schon folgen, wie gründlich sich die Denkgewohnheiten der ganzen zivilisierten Welt geändert haben vom dreizehnten, vierzehnten, fünfzehnten Jahrhundert in die folgenden Jahrhunderte hinein. Eine oberflächliche Betrachtung glaubt ja, daß sich alles das langsam entwickelt, währenddem im historischen Werden die großen Umschwünge erfolgen. Ein solcher Umschwung liegt zugrunde dem, was sich seit drei bis vier Jahrhunderten in den ganzen geistigen Lebensgewohnheiten und Denkgewohnheiten der Menschen entwickelt hat.
Da möchte ich Sie vor allen Dingen auf eine Erscheinung aufmerksam machen, die sich unter den Augen, ich meine immer Seelenaugen, abgespielt hat, aber im Grunde genommen kaum tiefer gewürdigt worden ist. Man hat eben sie sich so abspielen lassen, diese Erscheinung. Das ist die Erscheinung: Welche geringe Rolle eigentlich im Leben der Menschheit, besonders der deutschen Menschheit, die sogenannten geistigen Persönlichkeiten gespielt haben, wie wenig die allgemeine Schulbildung bis hinauf zur Hochschule dazu beigetragen hat, daß dasjenige, was sich in den letzten Jahrhunderten in einzelnen geistigen Individualitäten ausgebildet hat, eingezogen ist in das allgemeine Kulturgut. Nehmen Sie den Fall, den ich hier oftmals erwähnt habe, den Fall Goethe. Ja, Goethe war der Träger einer großen, umfassenden Weltanschauung. Es hat sich für die Entwicklung der Menschheit Ungeheueres abgespielt in den Jahren von 1749, wo Goethe geboren worden ist, bis 1832, da er gestorben ist. Ein Ungeheures an geistigen Impulsen liegt in diesem Goethe. Sehen wir aber, welchen Eindruck Goethes Weltanschauung, der Goetheanismus, auf die deutsche Menschheit gemacht hat, da bekommen wir ein furchtbar trauriges Bild. Selbst diejenigen, die glauben, etwas von Goethe zu wissen, wissen von den innersten Impulsen seines Geisteswesens gar nichts. Und ebenso könnte man, vielleicht in noch höherem Grade, von manchem anderen sprechen. Davon muß man sprechen, daß, seit sich die Technik, seit der Kapitalismus sich ausgebreitet hat, das geistige Leben, das sich in einzelnen Individualitäten gerade mit Bezug auf das rein und allgemein Menschliche geltend gemacht hat, sich, man kann nicht anders sagen, wie ein Parasit, wie etwas Parasitäres auf dem übrigen Kulturkörper entwickelt hat. Es war da, aber es war im Grunde genommen zu nichts da. Wie um eine Bestätigung zu liefern dafür, daß das geistige Leben, insofern es zum Beispiel Goethe betrifft, zu nichts da war, wie es zurückgewiesen wurde, wie es nicht aufgenommen wurde, sondern nur theatralisch, zum Schein damit kokettiert wurde, sehen wir, daß schließlich die Goethe-Gesellschaft, die sich als die offizielle Vertreterin des Goetheanismus fühlt, aus einem Impulse heraus, der allmählich mehr und mehr gang und gäbe geworden war, fragte: Wen wählen wir jetzt am besten zum Vorsitzenden unserer Goethe-Gesellschaft? - Und da wurde nicht gedacht: Wer versteht am meisten von Goetheanismus?, sondern daran wurde gedacht, wer die besten Kratzfüße machen könnte, wenn die Goethe-Gesellschaft bei irgendwelchem Hofe auftreten mußte. Da wurde dann ein ehemaliger Finanzminister zum ersten Vorsitzenden der Goethe-Gesellschaft in Weimar gewählt, dessen geistige Wege niemals zu Goethe führten. Was einen etwas hinweisen konnte auf die Hohlheit des Ganzen, war, daß der Vorname des Betreffenden war: Kreuzwendedich. Kreuzwendedich von Rheinbaben war dazumal wie aus einer Ironie des Schicksals heraus gewählt worden als Vorsitzender der Goethe-Gesellschaft. Das sind scheinbar unbedeutende Tatsachen, aber gerade daß sie als unbedeutend angesehen werden können, wo sie doch in Wahrheit Symptome für das tiefste Fühlen sind, das ist das Schreckliche. Derjenige, der diese Tatsachen nicht als wichtige Symptome für die Enthüllung des innersten Denkens und Empfindens erklärt, der erklärt sich im Grunde genommen einverstanden mit all dem, was die Menschheit in das schreckliche Unglück hineingeführt hat. Diesen Parasitismus des Geisteslebens, diese Zusammenhangslosigkeit dessen, was auf den Höhen der Menschheit produziert wurde, mit dem allgemeinen Volksleben, vergleichen Sie es mit den früheren Zeitaltern. Es ist in früheren Zeitaltern gar nicht denkbar. Denken Sie einmal, welchen Eindruck für das allgemeine Volksleben, sagen wir, um ein Beispiel herauszugreifen, im späteren Indien der Buddha gemacht hat. Vergleichen Sie diese Popularität des Buddha mit der Popularität, die ein Goethe gehabt hat. Vielleicht werden Sie sagen: Nun ja, neben Goethe sind so viele andere Geisteshelden, Buddha war nur einer. - Wer diesen Einwand macht, zeigt, daß er nichts versteht von dem, was die Grundbedingungen der Entwickelung der Menschheit sind. Denn das ist das große Unglück, daß an solch geistigen Leuten, an solch geistigen Persönlichkeiten durch die natürlichen Verhältnisse eine furchtbare Überproduktion entstanden ist. So daß die, die im allgemeinen Leben drinnen stehen und zu arbeiten haben, sich schon gar nicht zurechtzufinden wissen. Nicht wahr, es ist ja nicht bloß Goethe da, sondern auch noch Herder und Schelling und Schlegel; aber nicht nur diese, nun soll man auch noch Geibel, Wildenbruch lesen. Und gar erst auf allen möglichen anderen Gebieten: mit was allem man sich da beschäftigen soll, was zum allgemeinen Kulturwert gehören soll! Und wenn man nun gar erst an die internationalen Verhältnisse denkt!
Ja, was da zugrunde liegt, das ist etwas sehr tief Einschneidendes, etwas außerordentlich Bedeutungsvolles. Zwischen denjenigen, die so in den Literaturgeschichten nebeneinander figurieren, zwischen denen ist trotzdem ein großer Unterschied. Aber den Respekt vor dem geistigen Leben haben die Menschen im Laufe der letzten Jahrhunderte eben im großen Stile verloren. Das tritt einem in einzelnen Dingen entgegen. Symptomatisch muß man die Entwickelung der Menschheit betrachten können, dann findet man aus den Symptomen schon heraus, was eigentlich in den Untergründen pulsiert! Ich sprach einmal in einem kleinen Kreise im Anfang der neunziger Jahre des neunzehnten Jahrhunderts mit einigen Leuten, die auch Mitglieder von Gymnasiallehrer-Prüfungskommissionen waren. Ein besonders angesehener Prüfer der Gymnasiallehrer-Prüfungskommission sprach dazumal innerhalb dieses kleinen Kreises, und wir besprachen, wie bedrückend es eigentlich ist, daß in den jetzigen Gymnasien so furchtbar wenig für die allgemeine Erhöhung der geistigen Impulse geschieht, daß doch so furchtbar wenig hineinkommt in die jungen Leute und in die Knaben - später sind auch die Mädchen dazugekommen, dadurch wurde nichts gebessert -, die vom zehnten bis achtzehnten Jahre da in diesen Anstalten geistig dressiert werden. Da sagte der betreffende Prüfungskommissär : Ja, wenn wir da sehen, wie wir diese Kamele loslassen auf die Jugend, die wir da zu prüfen haben, wenn wir sehen, wie wir diese Kamele hinschicken müssen als Lehrer der Jugend, dann kann man nicht hoffen, daß etwas Günstiges dabei herauskommt. - Sehen Sie, das ist ein Symptom. Solche Leute, die in den letzten Jahren verantwortlich waren gerade für das Geistesleben der weniger breiten Massen, der führenden Klassen, die hatten so wenig Respekt, daß sie es als selbstverständlich ansahen, die Gymnasiallehrer zu prüfen und als Kamele loszulassen auf die Jugend. Sie sind überzeugt, daß die, welche die besten Examina machten, die größten Kamele sind. Ja, aber das Denken der Menschen, die Denkgewohnheiten, die sind es doch, von denen, trotz aller gegenteiligen Anschauung, alles abhängt. Wir sehen zuletzt, indem sich die Dinge summieren, wirklich Glück und Unglück der Menschheit abhängen von diesen Denkgewohnheiten, die sich zuletzt kumulieren zu solchen Weltkatastrophen, wie wir sie in den letzten Jahren erlebt haben. Man muß auf die Kleinheiten eingehen, denn sie sind Symptome für das, was in den unterbewußten Sphären regiert und was unberücksichtigt bleibt für die Zeit, in der man mit Recht hinweist auf technische Entwickelung, auf Kapitalismus und so weiter. So hat man es gehalten mit dem Geistesleben, und im Grunde genommen ist ein Luxus-Geistesleben entstanden, ein Geistesleben, das die Menschen in den verschiedensten Zweigen eigentlich nur noch als Luxus empfinden konnten. Aber sie lieben diesen Luxus. Man könnte auf vielen Gebieten auf diesen Luxus hinweisen, der an Stelle des Geistes getreten ist. Nehmen wir ein Gebiet heraus: die Landschaftsmalerei, wie sie das letzte Jahrhundert entwickelt hat. Glauben Sie, daß außer den wenigen Menschen, die darauf dressiert werden, glauben Sie, daß die breite Masse der Menschheit wirklich ein offenes Herz und Sinn haben kann für diese Landschaftsmalerei? Glauben Sie, daß zum Beispiel der Proletarier, der durch die kapitalistische Wirtschaftsordnung und den technischen Betrieb eingespannt worden ist in eine wahrhaft trostlose Ödigkeit des Lebens, daß der, wenn Sie ihm so allerlei Brocken, die da abfallen, hinwerfen in Volksvorträgen und Volkskursen, in Volkshäusern, in Veranstaltungen, wo Sie ihm Bilder zeigen, glauben Sie, daß er wahrhaftig mit seinem Innern daran herankommen könnte? Ja, die Landschaftsmalerei - glauben Sie mir: der, der nicht darauf dressiert ist, sagt: Ja, warum malt man das? Draußen ist es ja doch viel schöner. Warum malt man das eigentlich? - Sie können ihm andressieren, wenn Sie Volkskurse abhalten als Heil- und Palliativmittel, daß das wirksam ist; aber das Unterbewußte fällt nicht darauf herein. Das Unterbewußtsein sagt immer: Wozu malen die das? Man muß doch nicht die Menschheitskräfte verschwenden auf solches Zeug. - Aus diesen Stimmungen setzt sich zuletzt das zusammen, was heute in so laut sprechenden Tatsachen auspulst. Das ist es schon, worauf es ankommt. Denn, nicht wahr, was konnte man nicht in den letzten Jahrzehnten immer wieder darüber hören, wie wir es so herrlich weit gebracht haben, wie der menschliche Gedanke mit Blitzesschnelligkeit hinrollt über die weitesten Länderstrecken, wie wir so bequem reisen können, wie die geistige Kultur sich ausbreitet und so weiter. Aber das alles, was man so lobhudeln konnte, war ja doch nur dadurch möglich, daß es sich ausbreitete auf einem Unterbau, der Millionen von Menschen umfaßte, die nicht teilnehmen konnten an diesen Dingen. Sie alle hätten nicht reisen können mit der Eisenbahn, hätten nicht telephonieren können, hätten nicht den Gedanken hinschicken können über weite Strecken, wenn nicht unzählige Menschen außerstande gewesen wären, irgendwie an dieser Kultur teilzunehmen, wenn diese Kultur nicht Millionen und aber Millionen von Menschen leiblich und seelisch Elend und Not gebracht hätte.
Ja, blicken wir einmal auf einen bestimmten Zeitpunkt, blicken wir hin auf die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts, denn diese Mitte des neunzehnten Jahrhunderts ist es ja ungefähr auch, wo das, was man häufig die soziale Frage nennt, eigentlich begonnen hat. Die führenden Kreise, die sind allmählich aus jener Stimmung entstanden, welche man nicht anders charakterisieren kann, als daß man auf den Parasitismus des eigentlich guten Geisteslebens hinweist. Das gute Geistesleben ist zum Parasiten geworden, weil es die anderen nicht angenommen haben. Es war vorbestimmt, einzudringen in die wirkliche Volkskultur, aber es wurde nichts dazu getan, es einzulassen, das Kreuz hatte sich eben noch nicht gewendet. Ja, in dieser Zeit waren die Menschen dieser führenden, leitenden Kreise allmählich dahin gelangt, für ihre Seele doch etwas zu bekommen. Wie oft habe ich es hier betont, welch unnatürliche Wege diese Sehnsucht mancher Seelen geht. Nicht wahr, man konnte es erfahren, wie die Leute in gut eingeheizten Zimmern zuletzt Theosophen geworden sind, als letztes Ende des Bourgeoisie-Strebens, wie sie - aber das war ja die letzte Phase - da geredet haben von Brüderlichkeit, von Menschenliebe, von hehren ethischen Idealen und so weiter. In welchen Zimmern geschah denn das? In welchen Räumen geschah denn das? Ich rede von der Mitte des neunzehnten Jahrhunderts. Es ist nachher, aber wahrhaftig nicht durch das Verdienst der führenden Kreise, etwas besser geworden, wenn auch nicht viel. In welchen Räumen geschah denn das? In solchen Räumen, die mit Kohlen geheizt waren, für die die englische Regierungs-Enquete schon in den vierziger Jahren das Resultat festgestellt hatte, daß in den Kohlengruben neun-, elf-, dreizehnjährige Kinder arbeiteten, Kinder, welche außerhalb des Sonntags niemals das Sonnenlicht sahen, einfach aus dem Grunde, weil sie, bevor die Sonne aufging, in den Schacht geführt wurden und nach Sonnenuntergang heraufkamen. Ja, es Heß sich leicht von Nächstenliebe, von Brüderlichkeit, von allgemeiner Menschenliebe sprechen, wenn man mit Kohlen heizte, die durch solche «Brüderlichkeit» gewonnen wurden. Da ließ sich auch leicht von der Erhöhung der Sittlichkeit der Menschen sprechen, wenn man mit Kohle heizte, die aus diesen Schächten geholt wurde, wo, wie wiederum die englische Enquete feststellte, Männer und Frauen den ganzen Tag zusammen arbeiten mußten, nackt; schwangere Frauen halbnackt, Männer ganz nackt, denn in den Schächten ist es sehr heiß. Ich erwähne diese Dinge, die verhundertfältigt werden könnten, um Ihnen das Bild zu zeigen, um das es sich handelt, das Bild der Kultur der letzten Jahrhunderte, eben der Luxuskultur, einer Kultur, welche noch außerdem ihren Verwesungsgeruch in sich trug: unten der Unterbau, ohne den diese Kultur nicht möglich geworden wäre, Millionen und Millionen von Menschen, die nicht teilnehmen konnten an dieser Kultur. Wie allmählich der Verstand der Menschen beschaffen war, die diese sechzehnstündige Arbeit in den Kohlengruben verrichteten, das wurde dazumal bei der Enquete auch konstatiert. Aber was war denn das Charakteristische des letzten halben Jahrhunderts? Das Charakteristische war die Gedankenlosigkeit. Vorzugsweise die Gedankenlosigkeit. Und die Gedankenlosigkeit ist dasjenige, worauf man vor allen Dingen sehen muß, wenn auf Besserung hingearbeitet werden soll. Statt daß man so leicht sagt: Lieber Ofen, erfülle deine Ofenpflicht, das Zimmer warm zu machen - sollte man lieber mit Holz einheizen und das Predigen lassen. Das ist es, was in priesterlichen Kreisen und in Kreisen der Atheisten immer getan worden ist: gepredigt wurde. Und was unterlassen worden ist, ist das Denken, das Denken an die Wirklichkeit. Das ist es, worauf es ankommt. Das ist es vor allen Dingen, was dem heutigen Menschen nahelegen kann, daß gerade im Geistesleben ein Umschwung eintreten muß.
Das Geistesleben kann nicht gedeihen, wenn es nicht jeden Tag aufs neue seine eigene Wirklichkeit beweisen muß. Aber das Geistesleben wird sich beweisen können nur dann, wenn es auf sich selbst gestellt ist. Von der niedersten Schulstelle an bis hinauf zur höchsten Schulstelle, von dem ausgesprochenen Zweig der Wissenschaft bis zur freien künstlerischen Schöpfung: es muß in sich, für sich bestehen, geistig in sich bestehen, weil es auf nichts anderes bauen kann, als auf dasjenige, was in seiner eigenen Stärke lebt. Derjenige, der das Geistesleben kennt, der weiß, welches Unheil angerichtet worden ist in den letzten vier Jahrhunderten durch die moderne Staatsform, dadurch, daß der Staat seine Fittiche gespannt hat über dieses Geistesleben, daß alles, was Geistesleben ist, allmählich verstaatlicht werden sollte mit Ausnahme von einigen wenigen Zweigen, die noch geblieben sind und denen auch der Untergang droht. Denn wäre es weiter gegangen im Sinne der letzten Zeit, so wären auch die letzten Zweige des freien Geisteslebens noch verstaatlicht worden. Aber die Denkgewohnheiten der Menschen sind heute noch nicht so weit, daß sie einsehen, daß gerade mit Bezug auf die furchtbare Versklavung des Geisteslebens durch das politische Staatsleben der Rückweg angetreten werden muß, daß dieses Geistesleben befreit werden muß. Noch immer gehen die Ziele der Menschen auf die Unterbindung der Freiheit des Geisteslebens und die Verstaatlichung des Geisteslebens hin, wo so viele Staaten bewiesen haben, wie eigentlich das Umfassen des Geisteslebens durch den Staat gewirkt hat.
Es ist ja den Menschen die Illusion des Staatslebens auch heute noch sehr schwer auszutreiben. Ich war in der letzten Zeit einmal in Bern, wo die sogenannte «Völkerbund-Konferenz » war. Die Leute sprachen von allem möglichen, so ungefähr im Stil der vorigen Zeit, wie Herr von Jagow im Mai 1914 gesprochen hat von den kommenden Dingen. So wie das, was dazumal gekommen ist, verschieden war von dem, was ausgedrückt worden ist durch «die allgemeine Entspannung macht Fortschritte», so wird sich das unterscheiden, was kommen wird, von dem, was in Bern gesagt worden ist. Die Herren stehen nirgends im Boden der Wirklichkeit drinnen. Da wurde gesprochen von Leuten, die Reden halten, die in deutschen Zeitungen schreiben, was alles geschehen solle, um diesen Völkerbund zustandezubringen. Wie ein Parlament gebildet werden solle, das so wie die Parlamente der Staaten vorher, nun den ganzen Zusammenhang von Staaten umfassen werde. Der betreffende Herr konnte sich auch nicht entbrechen, zu sagen: Ein Überparlament muß geschaffen werden, ein Überstaat. - Ich habe damals in einem Vortrag, den ich zur gleichen Zeit hielt, gesagt, daß es mehr an der Zeit wäre, darüber nachzudenken, was die Staaten unterlassen sollten, als darüber, was sie tun sollten, um nicht das, was in die Weltkatastrophe hineingeführt hat, noch weiter auszudehnen. Man fragt nur: Was soll geschehen im Sinne des alten Staates? - Man hat nicht gelernt von der Zeit, zu fragen: Was sollen die Staaten unterlassen? - Sie sollen vor allen Dingen unterlassen, sich in das geistige und in das wirtschaftliche Leben hineinzumischen. Man soll nicht daran denken, Überparlamente und Überstaaten zu gründen, nachdem die Unterparlamente und Unterstaaten so geringe Erfolge gehabt haben. Heute kann nicht die Frage sein: Was sollen die Staaten tun? sondern: Was sollen die Staaten unterlassen? Das paßt in die heutige Zeit hinein. Aber man muß den Mut haben, mit Bezug auf das Denken, in diese Dinge rückhaltlos hineinzuschauen.
Den Zusammenhang gerade zwischen diesem Geistesleben und demjenigen, was sich nun in den anderen Zweigen des sozialen Organismus abspielt, diesen Zusammenhang einzusehen, dazu wird man gar nicht kommen, wenn man nicht erst etwas gefüllt hat den Kopf durch das Aufnehmen derjenigen Gedanken, die in der Geisteswissenschaft enthalten sind. Warum ist denn für viele Leute die Geisteswissenschaft in der Gegenwart ein solcher Greuel? Nun, weil sie eben fordert, daß man anders denkt, als die Menschen denken. Aber die Tatsachen haben ja gelehrt, daß es mit dem Denken, in dem die Menschheit steckt, eben nicht weiter geht. Daran können sich die Menschen so schwer gewöhnen, daß sie umdenken müssen. Sie können nicht auf die Tatsachen hinschauen.
Dreigliederung: die Menschen finden sie heute schwer verständlich, weil sie eben nicht haben sehen wollen auf das, was wirklich geschehen ist. Die Entwickelung der Menschheit hat eigentlich in den Tatsachen, die sich nur den Blicken der Menschen entziehen, ein großes Stück der Dreigliederung schon verwirklicht, nur passen sich die Menschen der Verwirklichung nicht an. Ich will Ihnen ein Beispiel anführen: Wenn wir in die sechziger Jahre zurückgehen, so finden wir, daß innerhalb Deutschlands die Eisenindustrie so beschaffen war, daß dazumal ungefähr 799 000 Tonnen Rohstoffe zu Eisen verarbeitet werden mußten: von etwas mehr als 20 000 Arbeitern wurden diese 799 000 Tonnen Rohstoffe zutage gefördert. Bis zum Ende der achtziger Jahre war durch den Aufschwung der Eisenindustrie, durch die großen Anforderungen, welche auf der einen Seite der vermehrte Eisenbahnverkehr, die großen Kriegsrüstungen auf der anderen Seite stellten - das hat sich später noch ins Unermeßliche gesteigert -, schon am Ende der achtziger Jahre war die Eisenindustrie so gestiegen, daß nicht mehr 799000 Tonnen Roheisen verarbeitet wurden, sondern daß notwendig wurden bereits 4500000 Tonnen Roheisen. Nun werden Sie fragen können: Wie viele Arbeiter sind denn nun notwendig geworden, um dieses Roheisen zutage zu fördern? Ich sagte: Etwas über 20 000 Arbeiter waren notwendig, um 799 000 Tonnen zutage zu fördern. Dann waren es 4 500 000 Tonnen. Dazu waren am Ende der achtziger Jahre nur etwa 21300 Menschen notwendig. Also bitte, lassen Sie diese Zahlen einmal zu Ihrem Gemüte sprechen, lassen Sie sie nicht so sprechen, wie Statistiker sprechen, sondern fassen Sie diese Zahlen auf: Etwas über 20000 Menschen ungefähr haben 799000 Tonnen zutage gefördert im Anfang der sechziger Jahre. 21 000 Menschen ungefähr, also wenig mehr Menschen, haben 4500000 Tonnen Roheisen gefördert Ende der achtziger Jahre. Wie ist das möglich? Sie müssen doch fragen: Wie ist das möglich? Das ist nur möglich geworden durch ungeheuer knifflige technische Verbesserungen, nur dadurch, daß ausgiebigste, geradezu unermeßliche technische Verbesserungen eingetreten sind, die es möglich gemacht haben, daß ein Mann so viel mehr an Roheisen zutage förderte. Also für alles das, was an Fortschritten stattgefunden hat mit Bezug auf diesen Betriebszweig - und man könnte Ähnliches ausführen für fünfundzwanzig bis dreißig Betriebszweige erster Linie, erster Repräsentation -, für alles das, was in einem solchen Betriebszweige stattgefunden hat, sind solche Verbesserungen eingetreten.
Was bedeutet denn das? Was bedeutet es, wenn fast dieselbe Menschenzahl durch rein technische Verbesserungen soundso viel mehr produziert? Glauben Sie, das hat keine Folgen? Natürlich hat es die Folgen, da die Menschenzahl sich nicht sehr vermehrt hat, daß dieselbe Menschenzahl dieselbe Sache produziert in so viel größeren Mengen, daß dadurch das ganze übrige Wirtschaftliche, das sich daranschließt, revolutioniert wird. Denken Sie sich einmal, was das bedeutet für den dritten Zweig des abgegliederten, des dreigliedrigen Organismus. Von allen Rechtsverhältnissen, von allen geistigen Verhältnissen braucht sich nichts zu verändern, lediglich hat sich etwas verändert in dem wirtschaftlichen Verhältnis. Denn alles das, was sich verändert hat, kam in der Preislage des Eisens und alledem, was damit in Zusammenhang steht, zum Ausdruck. Es heißt das nichts Geringeres, als daß sich unabhängig von der geistigen Entwickelung, von der rechtlichen Entwickelung - denn Sie brauchen kein anderes Recht, wenn Sie nicht auf das Ganze schauen -, unabhängig davon sich das Wirtschaftsleben loslöste und, ohne daß die Menschen daran teilnahmen, sich umgestaltete. Die Dinge taten das Ihrige, nur die Menschen nahmen keine Rücksicht darauf. Das mag Ihnen ein Beweis dafür sein, daß in den Tatsachen die Dreigliederung sich vollzog. Die wahre Wirtschaftslehre ist ganz von selber weiter fortgeschritten, die Menschen aber kamen nicht nach; sie verwendeten ihren Verstand dazu, nicht nachkommen zu brauchen, bei den alten Verhältnissen bleiben zu können. Mag man noch so sehr begeistert sein für die große Kapazität, die in die Verbesserung hineinging, das ist richtig, aber darauf kommt es nicht an für heute. Heute kommt es darauf an, daß das Wirtschaftsleben sich emanzipiert hat. In der Preisbildung und in alledem, was mit der Preisbildung und der Währungsbildung zusammenhängt, hat das Wirtschaftsleben seinen eigenen Gang gemacht. Darauf kommt es an. Die drei Zweige haben sich im Grunde genommen voneinander emanzipiert, und die Menschen haben sie künstlich zusammengeschweißt und waren genötigt, sie immer mehr und mehr zusammenzuschweißen. Dadurch sind wir in die Weltkatastrophe hineingekommen.
Die Dinge liegen unter der Oberfläche dessen, was die Menschen heute denken wollen. Man muß tief in die Verhältnisse hineinschauen, wenn man die Wirklichkeit beurteilen will. Ich wollte ein solches Beispiel herausgreifen, damit Sie sehen, wie blödsinnig es ist, wenn als unsinnig hingestellt wird die Dreigliederung. Die Dreigliederung ist aus den allerpraktischsten Verhältnissen herausgeholt, während es die Menschen, denen in den letzten Jahrzehnten die Schicksale der Menschen anvertraut waren, vermieden haben, den praktischen Verhältnissen sich anzupassen. Sie können überall beweisen durch gesunden Menschenverstand, daß diese Dreigliederung das einzige ist, worauf hingearbeitet werden muß, wenn eine gesunde Entwickelung des sozialen Organismus eintreten soll. Das nützt heute gar nichts, wenn der einzelne nur daran denkt, wie notwendig es ist, die Verhältnisse aufrechtzuerhalten, weil das oder jenes nicht entbehrt werden kann.
Da trifft man auf die sonderbarsten Einwendungen. Manches ganz verrenkte Denken trifft man an. Zum Beispiel neulich sprach ich in Basel in einem Vortrage über die Dreigliederung. In der darauf folgenden Diskussion ist ein sehr gescheiter Mann aufgetreten, der sagte: Ja, über diese Dreigliederung sei ja manches Treffliche gesagt worden, und doch könne man die Dreigliederung nicht begreifen, denn da würde doch nur durch den politischen Staat, also durch ein Drittel des sozialen Organismus, die Gerechtigkeit hervorgebracht, aber die Gerechtigkeit müsse doch auch im Wirtschaftsleben und im Geistesleben sein. Ich mußte damals erwidern mit einem Bild. Ich sagte: Nun ja, nehmen wir einmal an, irgendeine Familie auf dem Lande bestünde aus dem Herrn und der Frau, ein paar Kindern, Knechten, Mägden und drei Kühen. Die ganze Familie braucht Milch, wie alle drei Glieder des sozialen Organismus Gerechtigkeit brauchen. Ist es aber deshalb notwendig, daß alle Familienglieder Milch geben? Das ist gewiß nicht notwendig, sondern sie werden gerade alle mit Milch gut versorgt sein, wenn die drei Kühe Milch geben. So ist es auch mit der Dreigliederung des sozialen Organismus. Es handelt sich ja gerade darum, daß alle drei Glieder wirklich Gerechtigkeit haben, aber sie werden sie nur haben, wenn von dem staatlichen Organismus, dem mittleren Gliede, Gerechtigkeit wirklich erzeugt wird, wie die Milch von den Kühen. So verrenkt ist das Denken der Menschen, daß es über die einfachsten Vorstellungen glaubt, die allerklügsten Dinge hinüberstülpen zu müssen.
Gewiß, die Leute sind nicht dumm, die solche Einwendungen machen. Man kann durchaus nicht sagen, daß die Leute dumm sind. Die Leute, die heute Einwendungen machen, schätze ich oftmals als sehr gescheit. Ich will nicht die Gescheitheit der Leute in Abrede stellen, sondern ich möchte mit der Umschreibung eines Shakespeare-Wortes «Ehrenwerte Männer sind sie alle» sagen: Gescheite Leute sind sie alle, alle, alle. Aber darauf kommt es an, daß man nicht bloß die gescheiten Gedanken findet, sondern daß man die richtigen Gedanken rindet, daß man rindet, was in der Wirklichkeit tatsächlich verwendet werden kann, gebraucht werden kann. Und auf ein gesundes Denken, ein Denken, das wirklich eindringen kann in die Wirklichkeit, kommt es an, gerade in der Geisteswissenschaft. Sie können nämlich die vertracktesten Gedanken haben in bezug auf das äußere physische Geschehen, da können Sie höchstens bei den elementarsten Dingen der reinen Mathematik und Technik nachweisen, wenn einer einen Kohl gemacht hat: Wenn einer eine Eisenbahnbrücke falsch baut, geht vielleicht beim dritten Eisenbahnzug, der darüber fährt, die Brücke kaputt. Aber nicht nachweisen können Sie zum Beispiel, nun, sagen wir, aus der medizinischen Wissenschaft heraus, wenn soundso viele Leute gesund werden und soundso viele Leute sterben, welchen Anteil daran die medizinische Wissenschaft gehabt hat. Da liegt die Sache nicht so klar. Und mit Bezug auf den sozialen Organismus, ja, da liegt die Sache erst recht unklar. Da können die Kurpfuschermethoden in der wüstesten Weise sich breit machen.
Da hat man schon das Gefühl: Dasjenige, was man als alten Aberglauben verlachte, das ist so recht eingezogen in der neueren Zeit, wenn auch auf anderen Gebieten. Sie kennen alle die Stelle im zweiten Teil des «Faust», wo wiederbelebt wird die mittelalterliche Homunkulus-Idee. Heute sind viele Menschen der Ansicht: Das ist Aberglaube, zusammensetzen zu wollen einen Homunkulus. - Es ist aber auch Aberglaube, aus bloßen Verstandesurteilen das zustande zu bringen. Sie denken aber nicht daran, daß sie den Aberglauben nur verpflanzt haben auf ein anderes Gebiet. Das, was heute als soziale Theorien existiert, das will den sozialen Homunkulus produzieren, das will aus dem bloßen Verstand heraus etwas künstlich zusammensetzen. Gerade auf das Entgegengesetzte geht diese Dreigliederung. Sie geht nicht darauf hin, ein künstliches Programm aufzustellen, sondern zu suchen, wie sich die Menschen zusammenfinden müssen in der Dreigliederung, um aus sich heraus dasjenige zu finden, um was es sich handelt. Sie geht gerade auf die Wirklichkeit, auf die Wirklichkeit, in der innerhalb des sozialen Organismus eben die Menschen stehen. Weil sie so verschieden ist von demjenigen, was die Menschen sich als Homunkulus-Ideen gewöhnt haben zu denken in den letzten Jahrzehnten, deshalb wird die Sache heute noch so schwer begriffen. Deshalb findet man sie unverständlich, trotzdem sie eigentlich kaum irgendeinen unverständlichen oder einen nicht ganz leicht verständlichen Satz enthält. Das ist es, daß die Menschen verlernt haben, in gerader Weise zu denken, daß die Menschen überall befriedigt sind, wenn sie in die Ecken hinein denken. Weil sie nur befriedigt sind, wenn sie entweder über die Ecke denken sollen, oder wenn sie denken können, was ihnen befohlen wird zu denken von irgendeiner Seite. Auf der anderen Seite darf nicht unberücksichtigt bleiben, daß das, was dieser Dreigliederung zugrunde liegt, eben manches zusammenfaßt von dem, was einseitig da oder dort auftritt. Man kann nicht sagen, daß nicht in zahlreichen Köpfen auch fruchtbare soziale Ideen aufgetreten sind; sie sind aber meist einseitig. Ich muß daher sagen: Ich bin mit den Leuten, die mir etwas einzuwenden haben, meist einverstanden, aber sie sind es nicht mit mir. Das, was sie vertreten, ist von ihrem einseitigen Standpunkte aus richtig, aber damit kommt man nicht vorwärts, weil man sich mit einseitigen Standpunkten hineinreitet in irgendeine Realisierung, welche auf der anderen Seite wiederum Schaden hervorbringt. Es handelt sich darum heute, daß wir in umfassender Weise die Dinge treffen. Daß wir nicht zum Beispiel fragen: Was sollen wir mit dem Gelde machen? - Diese Frage, wie auch die Frage nach der Währung, wird auf dem Boden des selbständigen Wirtschaftslebens zur Lösung kommen. Das ist es, worauf es ankommt, daß man aus der Wirklichkeit heraus versteht. Man braucht nicht vom Verstände in den Einzelheiten ausspintisierte Programme, man braucht Impulse, die sich auf die Wirklichkeit beziehen. Wo man dann angreift, kommt man schon auf das Praktische. Nur die, die Theoretiker sind, während sie sich einbilden, Praktiker zu sein, sind so geartet, daß sie überall für das wirkliche Leben bestimmte Programme haben wollen. Um solche Programme kann es sich nicht handeln. Es ist etwas Fundamentales in dem, was diesem Aufrufe und dem eben vollendeten Buche zugrunde liegt. Es ist einmal auf dasjenige hingewirkt, was allein in den realen Impulsen des sozialen Lebens sein kann.
Um mich darüber noch verständlicher zu machen, will ich einen Vergleich nehmen. Es ist oft gesagt worden: Würde ein einzelner Mensch sich auf einer Insel vom kleinen Kind auf entwickeln, so würde er niemals sprechen lernen. Sprechen lernt man nur in der menschlichen Gesellschaft. - Das ist richtig, da die Sprache eine soziale Erscheinung ist, weil die Sozietät notwendig ist, damit der Mensch sprechen kann. Nur in einer anderen Weise ist das aber auch für die sozialen Impulse in umfassendster Art richtig. Nur innerhalb des sozialen Organismus kann sich das soziale Leben für einen Menschen entwickeln. Ein einzelner Mensch kann niemals wirklich ein soziales Programm aufstellen, denn das innere, das individuelle Leben ist zu etwas ganz anderem da, als um soziale Programme aufzustellen. Man kann nur sagen: So und so müssen die Menschen stehen, so und so müssen die Menschen orientiert sein auf dem Gebiete des Geisteslebens, so und so auf dem politischen Gebiet und so und so in bezug auf das Wirtschaftsleben. Dann wird sich ergeben, was notwendig ist. Das ist es, worauf es ankommt. Denn wenn der Mensch seine einzelne Individualität verwendet, um heute im Zeitalter der Bewußtseinsseele, wo alles auf Individualität gebaut ist, ein soziales Programm zu entwickeln, was kommt dabei heraus? Ich möchte Ihnen ein Beispiel sagen: Sie reden heute von Bolschewiken, von Lenin und Trotzki. Nun ja, ich führe Ihnen einen dritten an, der neben diesen ein gründlicher Bolschewik ist, nur bemerken es die Leute nicht: Johann Gottlieb Fichte. Johann Gottlieb Fichte, den wir anerkennen als einen ganz idealen, als einen großartigen Denker. Lesen Sie den «Geschlossenen Handelsstaat». Das, was Fichte da als Programm entwickelt, unterscheidet sich so wenig von dem Bolschewiken-Programm, daß Sie ganz gut unterschieben könnten dem Trotzki den «Geschlossenen Handelsstaat» von Fichte. Woher kommt das? Das kommt daher, weil der einzelne Mensch heute ein soziales Ideal macht, und das hat Fichte auch getan. Fichte war nur noch in einem Zeitalter, wo an so etwas nicht gedacht werden konnte wie an die Verwirklichung dieses «Geschlossenen Handelsstaates». Erst die Kriegskatastrophe konnte dazu führen. Wenn der einzelne Mensch aus sich heraus ein umfassendes soziales Programm machen will, so wird es so. Dafür ist Fichte der Beweis. Es wird kein soziales Programm, so wenig wie der einzelne Mensch auf einer Insel sprechen lernt. Daher ist das Fundamentale dieses, daß man die Orientierung, die Struktur des sozialen Organismus finde. Darum handelt es sich nicht, Programme aufzustellen, sondern daß man die Art findet, wie die Menschen zusammenleben müssen, um das zu finden, was soziale Impulse sein können. Das steht auf dem Boden der Wirklichkeit, was sich an die Sozietät wendet und nicht an den einzelnen. Wie oft ist mir immer wieder und wiederum gesagt worden in den letzten Wochen: Ja, der und der stellt bestimmte Programme auf, die in allen einzelnen Punkten das soziale Leben regeln. - Darauf kommt es aber nicht an, das haben die Leute schon immer getan. Sehen Sie sich doch an, wie unzählige Utopien es gibt. Aber es soll eben keine Utopie sein, es soll das sein, was im praktischen Leben wirklich wurzelt. Und da ist schon notwendig, daß man ein Gefühl hat für das, was ich als Vergleich auch hier schon gebracht habe. Ich habe oft gesagt: Derjenige, der die geistigen Impulse nicht sieht in der äußeren Wirklichkeit, der kommt mir vor wie jemand, der ein halbrundes Stück Eisen hat. Es sagt ihm einer: Das ist ein Magnet, das zieht anderes Eisen an. - Er aber sagt: Ach was, das ist kein Magnet, damit beschlägt man doch nur die Rosse. - Das ist auch wahr. Die beiden unterscheiden sich nicht dadurch, daß der eine recht und der andere unrecht hat; aber das tiefere Recht hat doch der, der weiß, daß es ein Magnet ist und daß es Verschwendung ist, das Eisen als Hufeisen zu brauchen. So ist es auch mit der äußeren Wirklichkeit. Die haben recht, die von Materialität sprechen, aber der Geist erst macht die volle Wirklichkeit. Es handelt sich darum jetzt, daß man auf diesen Geist zurückkommt, aber es darf wahrhaftig nicht bei der Phrase bleiben.
Es gehen jetzt durch die Welt mancherlei Prediger. Die machen es so, wie es diejenigen gemacht haben, die in Spiegelsälen oder in gut geheizten Zimmern von Nächstenliebe und Brüderlichkeit gesprochen haben. Wie ich schon sagte: Ofen, erfülle deine Ofenpflicht, - so sagen sie. So gehen Prediger durch die Welt und sagen: Über die Menschheit ist Unglück gekommen durch Materialismus. Die Menschen müssen sich wiederum zurückwenden zum Geiste. - Ja, sogar das konnte man erleben, daß diesem Aufruf der Vorwurf gemacht worden ist, er enthalte zu wenig Geist, er widme sich zu sehr dem materiellen Leben. Darauf kommt es nicht an, daß vom Geiste geredet wird, sondern darauf kommt es an, daß wir den Geist zu verwirklichen wissen. Nicht der ist wirklich auf dem Boden einer Geist-Erkenntnis, der immer nur redet: Geist, Geist, Geist -, sondern der, der den Geist so in sich aufnimmt, daß der Geist wirklich auch die Probleme des Lebens zu lösen vermag. Darauf kommt es an.
Die Ermahnungen der Menschen, wiederum zum Geiste sich zurückzuwenden, die könnte man unterlassen. Wichtig ist es, daß man sich heute anstrengt, den Geist in sich tätig und lebendig zu machen. Aber das haben die Menschen nach und nach verlernt, indem ihnen gerade der Staat zu etwas geworden ist - ja, zu was denn? Im «Faust» steht, allerdings als Mädchenunterricht, und die Philosophen haben es nur mißverstanden, haben darin eine große Tiefe gesucht: Der Allumfasser, der Allerhalter, erhält er nicht dich, mich, sich selbst? -Aber so redeten allmählich, besonders während der Kriegszeit, die Leute vom Staate. Der Allumfasser, der Allerhalter, erhält er nicht mich, dich, sich selbst? Im Unterbewußtsein war bei den Leuten, die solchen Unterricht gaben, natürlich das «mich» betont. Denn sie haben darauf ein großes Gewicht gelegt, daß sie ein etwas gediegenes, nach ihrer Art aber nicht sehr innerlich aktives Verhältnis zum Geiste hatten. Was hatten die Menschen für ein Verhältnis zum Geiste? Sie strebten darnach, daß ihre Nachkommen bis zu einem gewissen Jahr nach Anordnung des Staates zu Theologen, zu Juristen oder sonstigen Leuten gemacht worden sind. Dann sollten sie in den Staat hineinwachsen, sollten all dasjenige tun, was der Staat verlangt, sollten dazu ganz besonders tauglich sein. Aber die innere Aktivität, das ganze Dabeisein bei dem Weltprozeß, was der Nerv der Geisteswissenschaft ist, wo war das? Es lag darin, daß die Leute sagten: Ich will vom Staate mein Gehalt beziehen bis zu gewissen Jahren, dann aber meine sichere Pension haben, also so lange für den Staat arbeiten, als der Staat es vorschreibt; dann soll der Staat sorgen für eine Pension bis an mein Lebensende. Und dann, nach dem Lebensende, für das begründete man auch kein aktives Verhältnis, sondern ein passives: dann soll die Kirche sorgen für die ewige Seligkeit der Seele. Nun, so war man als passiver Mensch allerdings recht gut versorgt, zunächst in den Schoß des Staates gelegt, erzogen nach seinem Sinn, dann arbeitend für ihn, dann versorgt von ihm bis zum Tode, und dann sorgte die Kirche für die ewige Seligkeit, ohne daß man selber den Impuls des Ewigen in sich aufnahm. Ein herrlicheres Leben konnte man nicht führen. Ein Leben, ohne selbst etwas dazuzutun, das war immer mehr und mehr das Ideal der Menschen am Ende des neunzehnten Jahrhunderts geworden oder gar am Beginn des zwanzigsten Jahrhunderts. Aber es gab eben nur die Möglichkeit, so zu denken auf Grundlage jenes Unterbaues, von dem ich gesprochen habe: wo die Leute gar nicht versorgt waren bis zu ihrem Tode, sondern wo man höchst dürftig durch allerlei Versicherungswesen in letzter Zeit anfing, sie zu versorgen. Deshalb haben diese Leute dann auch angefangen, da nichts Rechtes mehr heraussprießen konnte aus der Weltanschauung der leitenden Kreise, deshalb haben sie auch angefangen, nicht mehr zu glauben an jene nachtodliche Alters- und Invalidenversicherung, welche durch die Kirche gegeben wurde mit Bezug auf die ewige Seligkeit.
Sehen Sie, das ist es, wo angefaßt werden muß heute. Aber man faßt der Wirklichkeit gemäß nur an, wenn man praktisch zu denken vermag dasjenige, was in der Dreigliederung gegeben ist.