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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 110 - ECONOMIE ET PLAN SCOLAIRE
Concentration de toutes les disciplines sur la vie de l'économie. Konzentration aller Fächer auf das Wirtschaftsleben

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 301 219-222 (xml) 11/05/1920
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

Les enfants devraient dès le début recevoir une sensation que l'utilisation de la fraction décimale repose en fait sur une convention humaine, sur une sorte de commodité humaine et ils devraient recevoir une sensation supplémentaire de cela que la mise en œuvre de la fraction décimale n'est rien de plus qu'une poursuite de ces mêmes méthodes qui reposent absolument, à la base de nos nombres, en ce que nous contions jusqu'à 10 et alors le nombre 10 est de nouveau contenu dans le 20 (= deux fois 10) -alors sera ajouté à 20 une nouvelle série de dix et ainsi de suite nous comptons vers la gauche avec le même principe, avec lequel nous comptons, lorsque nous formons vers la droite des fractions décimales, ainsi l'enfant peut recevoir un concept que c'est en fait relatif, que je pourrais aussi avoir une unité, en ce que je placerais la fraction à deux positions vers la droite. Ce conventionnel qui est fiché dedans devrait absolument être apporté du départ aux enfants. Alors maint qui serait aussi à nouveau conventionnel, s'intégrerait dans l'ordre social. Maintes fausses croyances en l'autorité s'amenuiseraient, quand tout ce qui au fond repose sur un accord, était amené à l'âme (NDT Gemüt)de l'enfant depuis le début aussi comme établi par accord.

 

Mais avant tout la pénétration par la science de l'esprit de cet art d'éduquer sera d'essayer de le façonner ainsi que l'enfant au temps du changement de dents jusqu'à la maturité sexuelle en considération à tout ce que nous avons dit sur les époques de vie et la survenue des facultés dans les époques de vie, vienne à avoir une représentation de la vie pratique. Chaque objet particulier devrait être utilisé à introduire l'enfant à une vision sur la vie pratique. Nous devrons donc, si nous comprenons l'enfant de manière correcte, lui laisser apparaître le cours de physique chimie, vers les 12 ans, lui laisser apparaître le cours de minéralogie en cette période dans le sens où nous l'avons exposé ici. Mais nous façonnerons peut être déjà le cours de calcul autour de la 11e année ainsi qu'il contienne déjà quelque chose de ce que tous le cours de minéralogie, tout le physique, tout le chimique devrait adopter en caractère : la direction à la pratique. Dans le calculer, l'enfant devrait, absolument recevoir une représentation comment on escompte le change, comment on calcule l'escompte, comment on constitue des livres (NDT de compte), comment on adresse des lettres d'une affaire à une autre qui résultent de rapports d'affaires, mathématiques et du genre. Plus tard, entre la 12 et 14, 15e année, le cours devrait être institué ainsi que l'enfant quand il est devenu âgé environ de 15 ans et quitte l'école primaire ou passe dans une école supérieure, a une représentation véritable, réelle, des branches de vie les plus importantes.

 

Je sais qu'habituellement est objecté à ce principe : oui, d'où doit être pris le temps pour tout cela ? D'où doit être pris le temps que l'enfant ait une véritable représentation de ce comment le papier sera fabriqué, comment on fabrique du savon, des cigarettes et ainsi de suite ? Malgré tout quand on institue la chose avec ordre, on peut ainsi rassembler le typique, par exemple représenter des industries ou rapports d'échange typiques. On peut l'amener à ce que l'enfant n'aille pas de par le monde comme quelqu'un à qui sont mises des œillères pour tous les rapports possibles, mais qu'il sait ce qui se traite en fait dans le plus proche environnement, vis-à-vis duquel il se tient. Nous vivons donc vraiment que des enfants de la ville n'ont pas la moindre idée ressentie de comment l'orge se différencie du blé. Nous vivons de l'autre côté, que des enfants, à proximité desquels n'est peut être pas tout de suite une fabrique de savon, n'ont pas la moindre idée ressentie comment sera fabriqué du savon, mais parfois, quand une fabrique de savon est à proximité, les enfants ne savent malgré tout pas comment sera fabriqué du savon, parce que n'est pas regardé que l'humain serait rendu familier avec ce que justement l'humanité à aujourd'hui dans son environnement, et comment elle vient au point de vue de développement de civilisation et culture auquel elle est arrivée. Il est vraisemblablement peu d'inclinaison disponible tout de suite dans le présent de compter absolument avec des impondérables dans l'évolution de l'humanité.

 

Réfléchissez, combien d'humains aujourd'hui montent et à nouveau descendent d'un wagon de tram, sans avoir même une idée superficielle comment un tel wagon est aménagé et est mis en mouvement et ainsi de suite. Naturellement à ce que je dis maintenant, on a le droit de ne pas radicaliser, mais pour l'essentiel cela vaut donc. Nous nous servons aujourd'hui perpétuellement des moyens de culture, sans que nous ayons une idée ressentie, de ce qui œuvre dans ces moyens de culture. Nous ne sommes pas devenus tout de suite une génération nerveuse à partir de ces causes. Car quand nous serons perpétuellement entourés de rapports, que nous ne décelons pas, nous serons déconcertés, quand aussi le désarroi agit seulement sur notre sous-conscience. Naturellement l'humain ne peut pas comme particulier connaître toutes les particularités de la vie compliquée actuelle, mais malgré tout, cela est à atteindre justement dans le temps où les capacités de l'humain se façonnent vers la douzième année, que la faculté de jugement pointe dans ce qui sort avec la maturité sexuelle. Dans ce temps il est possible qu'on rende l'enfant familier avec le plus important que nous manifeste la vie pratique. Aujourd'hui ne devrait pas, dans une certaine mesure, être un mystère pour l'humain tout ce qui n'entre pas en collision avec notre propre métier. C'est un mystère pour l'humain, comment des livres sont conduits quand il n'est pas lui-même comptable, c'est un mystère pour l'humain comment est tenue l'école, quand il n'est pas lui-même professeur et ainsi de suite. Ce que notre époque éclate ainsi socialement doit être surmonté. Nous devons apprendre à nous comprendre de nouveau. Nous ne devons pas laisser en jachère les facultés de regarder dans la vie pratique qui sont disponibles aux enfants. À la place de maints fatras de rédactions qui seront écrites à l'école, description de tout le possible – je ne sais pas, ce qui ici dans la Suisse républicaine seront faites de temps à autre comme rédactions, cela signifie, je le vois donc des programmes scolaires, mais je ne veux pas m'embarquer là dessus -, mais à la place de tout ce qui, par exemple, dans les États jadis monarchiques a été écrit comme rédactions sur « l'anniversaire du monarque » et ainsi de suite, des rédactions devraient être écrites dans lesquelles la vie d'affaire, commerciale et industrielle y jouent immédiatement. Cela n'est absolument pas quelque élément, qui doit orienter vers en bas la façon de penser spirituelle ou idéaliste. La façon de penser spirituelle n'a pas besoin d'être soignée par persistante accentuation de l'idéalisme et de l'idéal, mais la façon de voir spirituelle est soignée par là qu'on amène l'humain à œuvrer à partir de l'esprit, que ce qu'on porte vraiment à la surface qui veut sortir en lui de spirituel d'année en année. Là, le grand point de vue s'articule alors ensemble avec le particulier.

Die Kinder sollten vom Anfange an ein Gefühl dafür bekommen, daß das Benutzen des Dezimalbruches auf menschlicher Konvention, auf einer Art menschlicher Bequemlichkeit beruht, und sie sollten ein weiteres Gefühl davon bekommen, daß das Ansetzen des Dezimalbruches eigentlich nichts weiter ist als ein Fortsetzen derselben Methoden, welche unseren Zahlen überhaupt zugrunde liegen, indem wir bis 10 zählen und dann die 10-Zahl neuerdings in der 20 (= zweimal 10) enthalten ist - dann wird bei 20 eine neue Zehnerreihe angeschlossen und so weiter. Rechnen wir nach links mit dem- [219] selben Prinzip, mit dem wir rechnen, wenn wir Dezimalbrüche nach der rechten Seite hin ausbilden, so kann das Kind einen Begriff davon bekommen, daß das eigentlich relativ ist, daß ich eine Einheit auch haben könnte, indem ich den Dezimalbruch um zwei Stellen nach rechts setze. Dieses Konventionelle, das in den steckt, sollte den Kindern durchaus vom Anfange an beigebracht werden. Dann würde manches auch wiederum Konventionelle sich hineinfügen in die soziale Ordnung. Mancher falsche Autoritätsglaube würde schwinden, wenn alles dasjenige, was im Grunde genommen auf Übereinkunft beruht, von vornherein auch als solches durch Übereinkunft Festgestelltes an das Gemüt des Kindes herangebracht würde.

Vor allem aber wird geisteswissenschaftliche Durchdringung diese Erziehungskunst so zu gestalten versuchen, daß das Kind in der Zeit vom Zahnwechsel bis zur Geschlechtsreife mit Berücksichtigung all dessen, was wir über die Lebensepochen und das Hervortreten der Fähigkeiten in den Lebensepochen gesagt haben, dazu kommt, eine Vorstellung von dem praktischen Leben zu haben. Jeder einzelne Gegenstand sollte dazu verwendet werden, das Kind hineinzuführen in eine Anschauung über das praktische Leben. Wir werden ja, wenn wir das Kind in der richtigen Weise verstehen, den physikalischen, chemischen Unterricht gegen das 12. Jahr hin auftreten lassen, den mineralischen Unterricht um diese Zeit auftreten lassen in dem Sinne, wie wir das hier ausgeführt haben. Wir werden aber auch den Rechenunterricht um diese Zeit oder vielleicht schon um das 11. Jahr herum so gestalten, daß er nunmehr schon etwas von dem enthält, was aller mineralische, aller physikalische, aller chemische Unterricht an Charakter annehmen soll: die Richtung aufs Praktische. Im Rechnen sollte das Kind durchaus eine Vorstellung davon bekommen, wie man Wechsel diskontiert, wie man den Diskont berechnet, wie man Bücher anlegt, wie man Briefe, die über geschäftliche, rechnerische und sonstige Verhältnisse sich ergeben, von einem Geschäft an das andere richtet. Ferner sollte der Unterricht zwischen dem 12. und 14., 15. Jahre so eingerichtet werden, daß das Kind, wenn es etwa 15 Jahre alt geworden ist und die Volksschule verläßt oder in eine höhere Schule hinaufrückt, von den wichtigsten Lebenszweigen eine wirkliche, reale Vorstellung hat.

Ich weiß, daß gegen diesen Grundsatz gewöhnlich eingewendet wird: Ja, woher soll zu alledem die Zeit genommen werden? Woher soll die Zeit dazu genommen werden, daß das Kind eine wirkliche Vorstellung [220] davon hat, wie Papier fabriziert wird, wie man Seife, wie man Zigarren fabriziert und so weiter? Dennoch, wenn man die Sache ordentlich einrichtet, so kann man das Typische zusammenfassen, zum Beispiel typische Industrien oder Verkehrsverhältnisse darstellen. Man kann es dahin bringen, daß das Kind nicht wie jemand durch die Welt geht, dem für alle möglichen Verhältnisse Scheuleder angelegt sind, sondern daß es weiß, um was es sich eigentlich handelt in der allernächsten Umgebung, der es gegenübersteht. Wir erleben es ja wirklich, daß Stadtkinder keine Ahnung davon haben, wie die Gerste sich vom Weizen unterscheidet. Wir erleben es auf der anderen Seite, daß Kinder, in deren Nähe vielleicht nicht gerade eine Seifenfabrik ist, keine Ahnung davon haben, wie Seife fabriziert wird; aber manchmal, wenn eine Seifenfabrik in der Nähe ist, wissen trotzdem die Kinder nicht, wie Seife fabriziert wird, weil nicht darauf gesehen wird, daß der Mensch tatsächlich mit dem bekanntgemacht werde, was eben die Menschheit heute in ihrer Umgebung hat, und wodurch sie zu dem Standpunkt der Kultur- und Zivilisationsentwickelung kommt, auf den sie gekommen ist. Es ist wahrscheinlich wenig Neigung gerade in der Gegenwart vorhanden, mit Imponderabilien in der Menschheitsentwickelung überhaupt zu rechnen.

Bedenken Sie, wie viele Menschen heute in einen Tramwagen ein-und wiederum aussteigen, ohne auch nur eine oberflächliche Idee davon zu haben, wie ein solcher Wagen eingerichtet ist und in Bewegung gesetzt wird und so weiter. Natürlich darf man bei dem, was ich jetzt sage, nicht radikalisieren, aber im wesentlichen gilt es doch: Wir bedienen uns heute fortwährend der Kulturmittel, ohne daß wir eine Ahnung haben, was in diesen Kulturmitteln wirkt. Wir sind nicht zum geringen Grunde gerade aus diesen Ursachen heraus ein nervöses Geschlecht geworden. Denn wenn wir fortwährend von Verhältnissen umgeben werden, die wir nicht durchschauen, werden wir verwirrt, wenn auch die Verwirrung nur auf unser Unterbewußtsein wirkt. Natürlich kann der Mensch nicht alle Einzelheiten des heutigen komplizierten Lebens kennen; aber dennoch, das ist zu erreichen gerade in der Zeit, wo sich die Fähigkeit des Menschen gegen das 12. Jahr hin gestaltet, daß das Urteilsvermögen hereinleuchtet, das mit der Geschlechtsreife herauskommt. In dieser Zeit ist es möglich, daß man das Kind bekannt macht mit dem Wichtigsten, was uns das praktische Leben entgegenbringt. Es sollte heute nicht gewissermaßen alles dasjenige, was [221] nicht mit unserem eigenen Berufe zusammenstößt, für den Menschen ein Mysterium sein. Ein Mysterium ist es für den Menschen, wie Bücher geführt werden, wenn er nicht selber Buchhalter ist; ein Mysterium ist es für den Menschen, wie Schule gehalten wird, wenn er nicht selber gerade Lehrer ist und so weiter. Dasjenige, was unsere Zeit so sozial zersplittert, muß überwunden werden. Wir müssen uns wieder verstehen lernen. Wir müssen die Fähigkeiten, ins praktische Leben hineinzuschauen, die in den Kindern vorhanden sind, nicht brach liegen lassen. Statt manches Firlefanzaufsatzes, der in der Schule geschrieben wird, Beschreibungen von allem Möglichen - ich weiß nicht, was hier in der republikanischen Schweiz zuweilen für Aufsätze gemacht werden, das heißt, ich sehe es ja aus den Schulprogrammen, aber ich will mich nicht darauf einlassen -, aber statt alldem, was zum Beispiel in den ehemaligen monarchistischen Staaten an Aufsätzen geschrieben worden ist über »Geburtstag des Monarchen« und so weiter, müßten Aufsätze geschrieben werden, in die das geschäftliche Leben, Kaufmännisches und Industrielles unmittelbar hereinspielt. Das ist durchaus nicht etwa ein Element, welches den Idealismus oder die geistige Gesinnung zugrunde richten muß. Geistige Gesinnung braucht nicht durch fortdauerndes Betonen des Idealismus und des Ideals gepflegt zu werden, sondern geistige Gesinnung wird dadurch gepflegt, daß man den Menschen, aus dem Geiste heraus zu wirken, daß man in ihm dasjenige, was geistig heraus will von Jahr zu Jahr, wirklich an die Oberfläche trägt. Da gliedert sich dann der große Gesichtspunkt mit dem einzelnen zusammen.