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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Stirner oublié des Allemands, quand pas perdu. Stirner von Deutschen vergessen, wenn nicht verloren

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 032 211-219 (1971) 02/07/1898
Traducteur: FG v. 01/20161110 Editeur: SITE

" Les Allemands ont si longtemps et entièrement oubliés leurs penseurs les plus audacieux et conséquents qu'ils ont perdu chaque droit au cadeau de sa vie".


Le courageux poète de cette conception du monde, qui est traversée de l'esprit de ce penseur audacieux, John Henry Mackay prononce ces mots sur la première page du livre dans lequel il décrit la vie de Max Stirner. Je crois, qu'il n'y aura pas beaucoup de gens qui ressentirons l'amertume de ces paroles comme correcte. Mais il y a quelques êtres humains dans le présent qui doivent avoir une même sensation de souffrance, quand il pensent à ce que l'écrit principal de Max Stirner "L'unique et sa propriété", qui est paru en 1845, était tombé dans l'oubli de par des décennies en Allemagne, jusqu'à ce qu'il tombe dans les mains d'un Mackay du même génie que Stirner en 1888 au Britisch Muséum à Londres et par ce travail sans relâche vécut une résurrection. Ce sentiment de souffrance doit être disponible en ceux qui ont vécut leur jeunesse dans le temps où le livre de Stirner était oublié. Car ce n'est pas égal , dans quelle année de vie on laisse agir un livre sur soi. L'effet que fait un livre sur nous dans le milieu de la vingtaine ne peut pas éveiller dans un âge plus tardif. Et ainsi maints parmi nous l'éprouverons comme une grande perte que l'ainsi nommé esprit du temps leur a retiré au bon moment l' "unique et sa propriété".

Un des grands du présent aurait ce sentiment, si une maladie perfide, tout de suite à l'instant, avait préparé une fin soudaine à sa création, alors qu'il prenait son élan à accomplir une tâche spirituelle, qui de manière digne s'était attachée de manière la plus digne à l'oeuvre de la vie de Stirner. Je pense à Friedrich Nietzsche. Son "retournement de toutes les valeurs" il l'aurait écrit à partir de la manière de représentation de laquelle a coulé l' "unique" de Stirner.

Et Friedrich Nietzsche a vraisemblablement jamais lu une ligne de Stirner. D'après mon opinion Nietzsche se serait senti dans le monde des pensée de Stirner comme dans un élément que son organisation spirituelle avait besoin pour une vie joyeuse, fraîche. A la place de cela il devait se mouvoir par la manière de voir de Schopenhauer, qui ne le laissa venir à ces idées là en premier qu'après des déceptions douloureuses, dans lesquelles il pouvait seul vivre. C'était la faute de l'esprit du temps, dans lequel il a vécu ses années de jeunesse, l'esprit , que l'enseignement dépourvu de dignité de Schopenhauer du détachement de la volonté tira avide à la vie, et qui ne pressentait pas du fier penseur, qui enseignait la joie à la vie, parce qu'il avait reconnu, que la vie de "l'unique" est la plus emplie de valeur de par le monde et que c'est superstition vaniteuse, quand l'être humain veut vivre non autour de son soi, mais autour d'une autre volonté. Mais combien de telles autres entités l'être humain a créer au cours des siècles, pour lesquelles il veut se sacrifier ! Pour Dieu, pour le Peuple, pour toute l'Humanité l'individu veut se "sacrifier", et la plus haute moralité il voit là dedans, que "désintéressé" il tue toute volonté propre et place sa vie plein de dévouement au service d'un être sur-ordonné, un ensemble/une totalité ou une idée. Stirner réplique à ces êtres humains disposés à se sacrifier : "Tout ne devrait-il être mon affaire/ma chose ! Avant tout la bonne chose, alors la chose de Dieu, la chose de l'humanité, la justice ; plus loin la chose de mon peuple, mes princes, mon pays des pères/ma patrie ; finalement même la chose de l'esprit et des milliers d'autres choses. Seule ma chose ne devrait jamais être ma chose... Voyons alors comment ceux-là le font avec cette chose, pour pour laquelle nous devrions travailler, nous adonner et enthousiasmer..."

 

 

Saisissons en seulement une chose : la chose de l'humanité. "Comment se tient-elle?" - dit Stirner - " avec l'humanité, cette chose que nous devrions faire notre ? Sa chose est-elle celle d'un autre et l'humanité sert-elle une chose supérieure ? Non, l'humanité voit seulement sur elle, l'humanité est sa chose elle-même. Avec ce qu'elle se développe, elle laisse peuples et individus s'acharner en son service, et quand ceux là ont fourni ce que l'humanité a besoin, ils seront jeté par elle sur le fumier de l'histoire. La chose de l'humanité n'est-elle pas une pure chose égoïste ?" De cet avis, Stirner tire l'enseignement : "... à la place d'un autre égoïste, que je place au dessus de moi, pour servir, je préfère être l'égoïste. Je veux vivre ainsi, comme vivent ceux auxquels les êtres humains en leur humiliante croyance chimérique sont enclins à servir ", se dit Stirner. " Pourquoi cela devrait être mauvais, si je fais cela, que font ceux, que je fais maîtres par dessus moi ?"

 

 

L'idée la plus pleine de valeur, à laquelle l'être humain pourrait se lier, est certes celle d'un être, qui a assez de teneur en soi, pour être lui-même tout en tout, de se placer un but de soi-même et seulement celui-ci peut suivre son propre but en totale frugalité de lui-même. Cette idée est une ancienne. Les êtres humains l'on toujours eue. Mais ils n'ont pas pensé à cela que, quand ils cherchent tout à partir d'eux-mêmes qui est en eux, ils sont eux mêmes des êtres, qui correspondent à cette idée. Ils se sont tenus pour indignes, pour trop faible, d'être de tels êtres.

C'est pourquoi ils se sont inventé d'autres êtres, qui sont plus dignes, de porter un caractère à la mesure de cette idée. Stirner invite les êtres humains, à regarder eux-mêmes chaque particulier soi-même, pour voir, que l'entité, qu'il croit par dessus lui, réside en lui-même. "Dieu a-t-il, l'humanité a-t-elle, comme vous l'assurez, suffisamment de teneur en elle, pour être elle-même en tout, ainsi je sens, qu'il me manquera encore largement moins en cela, et que je n'aurait à conduire aucune plainte sur ma "condition de vide". Je ne suis pas rien dans le sens de la "condition de vide", mais le rien créateur, le rien duquel moi-même je crée tout comme créateur ". Stirner veut, que les êtres humains reconnaissent : ils seraient eux-mêmes cela et le placent dans la vie, ce qu'ils croient devoir seulement vénérer et prier.

La conception du monde des fiers, des êtres humains se suffisants à eux-mêmes, Stirner la représente. Mackay la résume dans les phrases : " Pas plus et pas moins que la déclaration de souveraineté de l'individu, son incomparabilité et sa particularité, c'est ce que Stirner annonce. Jusque là était seulement parlé de ses droits et obligations, et où les deux commencent et finissent ; mais lui énonce ceux-ci libre et celles-là puissant. Nous avons à nous décider. *Et pour que là nous ne pouvons retourner dans la nuit, nous devons rentrer dans le jour". Et Mackay jette un oeil dans l'avenir de ce jour et dit : " A la place de notre genre fatigué, tourmenté, se torturant lui-même entre/intervient celui fier, libre de "l'unique", à qui appartient l'avenir".

Comment était la vie de l'homme qui a écrit l'évangile de l'être humain fier, conscient de sa valeur ?

Cette question, Mackay y répond dans son livre "Max Stirner". Ce n'était pas facile, de décrire cette vie. Car comme elle a oublié son oeuvre, la postérité ne s'est aussi pas souciée le moins du monde de l'histoire de Max Stirner. Avec un déploiement infini de peine, Mackay devait extraire train par train de l'obscurité dans laquelle était enveloppée cette vie pleine de valeur. Le biographe demandait chaque être humain dont il pouvait supposer qu'il savait quelque chose du disparu. Tout ce qui était encore maintenu/préservé en documents du temps dans lequel Stirner a vécu devait être soigneusement éprouvé. Mackay a utiliser dix années de travail laborieux à la biographie, un travail qui peut seulement provenir du plus intensif besoin de comprendre.

 

Max Stirner a vécu comme l'annonciateur de la souveraineté de l'individu devait vire en un temps dans lequel toutes les institutions reposaient sur des avis qui étaient opposées aux siennes. A l'écart de l'action de ses contemporains, il alla ses propres chemins. Son indépendance, il ne pouvait se la préserver que par ce qu'il renonçait à valoriser sa force de travail et son esprit dans une quelque position officielle. Il vivait comme véritable tzigane de culture ; et il pouvait seulement s'acheter sa liberté avec ce qu'il se prive de ce qu'il aurait plus s'acquérir richement, s'il avait placé ses facultés au service de son temps. Il ne pouvait s'articuler à aucun tout.

Tout ce que nous apprenons sur Stirner, nous le montre comme un être humain que chaque limitation de sa liberté se produit comme un terrible poison. Avec droit, Mackay a décrit exhaustivement le cercle que Stirner comptait dans les années quarante parmi ses membres.

Il consistait en hommes, qui, chacun à sa façon, étaient convaincus, que les avis et institutions humaines seraient nécessiteuses d'une amélioration fondamentale, et qui de manière impitoyable exerçaient leur critique à l'existant. Ils se nommaient les "libres" et tenaient leurs rencontres dépourvues de contrainte dans le bar à vin d'Hippel dans la Friedrichstraße. Bruno Bauer et ses frères, Lüdwig Buhl et un grand nombre d'autres, qui collaboraient avec vivacité au mouvement spirituel de ce temps, étaient à trouver tous les soir chez Hippel. De ce cercle, Mackay dit : "A peine jamais dans l'histoire d'un peuple que ce soit celui au temps des encyclopédistes français s'est trouver ensemble un cercle d'hommes, si significatif, si particulier, si intéressant et si insouciant de chaque jugement, comme les "libres" chez Hippel dans la cinquième décennie du siècle à Berlin. C'était un cercle peut être sans valeur, mais aussi pas indigne de l'homme qui fut un de ses membres fidèle et fut sa plus grande parure, un homme par lequel a gagné pour la postérité une signification et un intérêt , qui transportera dans la mémoire de l'avenir le nom des "libres" avec le sien ". Stirner semble toutefois avoir peu dit son mot. Ces "libres" aussi n'étaient pas encore parvenus jusqu'à l'idée de l'individu libre, comme Stirner l'a formée en soi ; mais il trouva là au moins des opposants, dont les avis étaient de valeur, que celui-ci s'expliqua avec les penseurs les plus radicaux de son temps.

 

 

Dans ce cercle Stirner a aussi trouvé la femme qui correspondait à ses vues, avec laquelle il pu conduire une union pendant quelques années : Marie Dähnbardt. Cette union a été la vie commune de deux êtres humains, qui se promouvaient si loin, comme cela correspond à la particularité de chacun, et qui allèrent pour le reste chacun son propre chemin. Et lorsqu'après deux ans une vie commune contredisait les sentiments des époux, là il se séparèrent sans ressentiment. Dans les années de cette union tombe l'élaboration de l'unique oeuvre que Stirner nous a offerte, "l'Unique et sa propriété". Là dedans, il a déposé l'entièreté de sa vie de pensées. Ce qu'il a sinon publié, sont de plus petits essais, qui précédaient son oeuvre principale, et des réplique aux attaques, que celle-ci a expérimentée. Ces travaux, Mackay les a justement rassemblé dans un petit volume "Plus petits écrits de Max Stirner" (Berlin 1898 chez Schuster & Loeffler). Je parlerai d'eux prochainement dans ce magazine. A cela s'offrira aussi l'occasion de dire le nécessaire de la démarche d'évolution de l'homme. "L'histoire de la réaction" et l'oeuvre : "Les économistes nationaux des Français et des Anglais" sont seulement pour la plus petite part des travaux propres à Stirner et n'enrichissent pas notre façon de voir son être.

 

Après la publication de son oeuvre principale, Stirner conduisit une vie complètement isolée, luttant perpétuellement avec le plus amère besoin ; qu'il porta avec dignité et satisfaction, car il savait, que doit vivre ainsi, qui ne veut pas se résoudre, à être un bourgeois/citoyen de son temps.

«Die Deutschen haben ihren kühnsten und konsequentesten Denker so lange und gänzlich vergessen, daß sie jedes Anrecht auf das Geschenk seines Lebens verloren haben.»

Der tapfere Dichter derjenigen Weltanschauung, die von dem Geiste dieses kühnen Denkers durchdrungen ist, John Henry Mackay spricht diese Worte auf der ersten Seite des Buches aus, indem er Max Stirners Leben beschreibt. Ich glaube, es wird heute nicht viele geben, die die Bitterkeit dieser Worte als gerecht empfinden. Aber einige Menschen gibt es in der Gegenwart, die ein gleiches Gefühl des Schmerzes haben müssen, wenn sie daran denken, daß Max Stirners Hauptschrift «Der Einzige und sein Eigentum», die im Jahre 1845 erschienen ist, durch Jahrzehnte in Deutschland der völligen Vergessenheit anheimgefallen war, bis sie dem Stirner kongenialen Mackay im Jahre 1888 im Britischen Museum in London in die Hände fiel und durch dessen rastlose Arbeit eine Auferstehung erlebte. Dieses Gefühl des Schmerzes muß in denjenigen vorhanden sein, die in der Zeit, in der Stirners Buch vergessen war, ihre Jugend verlebt haben. Denn es ist nicht einerlei, in welchem Lebensalter man ein Buch auf sich wirken läßt. Die Wirkung, die ein Werk in der Mitte der zwanziger Jahre auf uns macht, kann es in uns in einem späteren Alter nicht erregen. Und so werden es manche von uns als einen großen Verlust empfinden, daß ihnen der sogenannte Zeitgeist den «Einzigen und sein Eigentum» zur rechten Zeit entzogen hat. Einer der Großen der Gegenwart würde dieses Gefühl haben, wenn nicht eine tückische Krankheit gerade in dem Augenblicke seinem Schaffen ein jähes Ende bereitet hätte, als er ausholte, eine geistige Tat zu vollbringen, die in würdigster Weise sich Stirners Lebenswerk angeschlossen hätte. Ich meine Friedrich Nietzsche. Seine «Umwertung aller Werte» hätte er aus der Vorstellungsart heraus geschrieben, aus der Stirners «Einziger» geflossen ist.

Und Friedrich Nietzsche hat wahrscheinlich nie eine Zeile von Stirner gelesen. Meiner Meinung nach hätte sich Nietzsche in Stirners Gedankenwelt wie in einem Elemente gefühlt, das seine geistige Organisation zum freudigen, frischen Leben brauchte. Statt dessen mußte er sich durch die Anschauungsweise Schopenhauers durchbewegen, die ihn erst nach schmerzlichen Enttäuschungen zu denjenigen Ideen kommen ließ, in denen er allein leben konnte. Das hat der Geist der Zeit verschuldet, in der er seine Jugendjahre verlebt hat der Geist, der Schopenhauers würdelose Lehre von der Ertötung des Willens zum Leben gierig einsog, und der nichts ahnte von dem stolzen Denker, der die Freude am Leben lehrte, weil er erkannt hatte, daß das Leben des «Einzigen» das wertvollste auf der Welt und daß es eitel Aberglaube ist, wenn der Mensch nicht um seiner selbst, sondern um eines andern willen leben will. Aber wie viele solche andere Wesenheiten hat der Mensch im Laufe der Jahrhunderte erschaffen, für die er sich opfern will! Für Gott, für das Volk, für die ganze Menschheit will der Einzelne sich «opfern», und die höchste sittliche Vollkommenheit sieht er darin, daß er «selbstlos» allen Eigenwillen ertötet und hingebungsvoll sein Leben in den Dienst eines übergeordneten Wesens, einer Gesamtheit oder einer Idee stellt. Diesen opferwilligen Menschen entgegnet Stirner: «Was soll nicht alles meine Sache sein! Vor allem die gute Sache, dann die Sache Gottes, die Sache der Menschheit, der Wahrheit, der Freiheit, der Humanität, der Gerechtigkeit; ferner die Sache meines Volkes, meines Fürsten, meines Vaterlandes; endlich gar die Sache des Geistes und tausend andere Sachen. Nur meine Sache soll niemals meine Sache sein... Sehen wir denn zu, wie diejenigen es mit ihrer Sache machen, für deren Sache wir arbeiten, uns hingeben und begeistern sollen ...»

Greifen wir nur eines heraus:Die Sache der Menschheit. «Wie steht es» - sagt Stirner - «mit der Menschheit, deren Sache wir zu der unsrigen machen sollen? Ist ihre Sache etwa die eines anderen und dient die Menschheit einer höheren Sache? Nein, die Menschheit sieht nur auf sich, die Menschheit will nur die Menschheit fördern, die Menschheit ist sich selber ihre Sache. Damit sie sich entwickle, läßt sie Völker und Individuen in ihrem Dienste sich abquälen, und wenn diese geleistet haben, was die Menschheit braucht, werden sie von ihr aus Dankbarkeit auf den Mist der Geschichte geworfen. Ist die Sache der Menschheit nicht eine - rein egoistische Sache?» Aus dieser Einsicht zieht Stirner die Lehre: «... statt einem anderen Egoisten, den ich über mich stelle, zu dienen, will ich lieber selber der Egoist sein. Ich will so leben, wie diejenigen leben, denen die Menschen in ihrem demütigen Wahnglauben zu dienen bestrebt sind», sagt sich Stirner. «Warum sollte es böse sein, wenn ich dasjenige tue, was die tun, die ich über mich zu Herren mache?»

Die wertvollste Idee, welche der Mensch sich bilden konnte, ist gewiß die von einem Wesen, das genug Gehalt in sich hat, um sich alles in allem zu sein, das sich ein Ziel aus sich selbst setzen und nur diesem seinem eigenen Ziel in vollkommener Selbstgenügsamkeit folgen kann. Diese Idee ist eine alte. Die Menschen haben sie immer gehabt. Aber sie haben nicht daran gedacht, daß sie, wenn sie alles aus sich herausholen, was in ihnen ist, selbst Wesen sind, die dieser Idee entsprechen. Sie haben sich für unwürdig, für zu schwach gehalten, solche Wesen zu sein.

Deshalb haben sie andere Wesen sich erdacht, die würdiger sind, einen dieser Idee gemäßen Charakter zu tragen. Stirner fordert die Menschen auf, jeden einzelnen von ihnen, sich selbst zu betrachten, um zu sehen, daß die Wesenheit in ihm selber liegt, die er über sich wähnt. «Hat Gott, hat die Menschheit, wie ihr versichert, Gehalt genug in sich, um sich alles in allem zu sein, so spüre ich, daß es mir noch weit weniger daran fehlen wird, und daß ich über meine "Leerheit" keine Klagen zu führen haben werde. Ich bin nicht nichts im Sinne der Leerheit, sondern das schöpferische Nichts, das Nichts, aus welchem ich selbst als Schöpfer alles schaffe.» Stirner will, daß die Menschen erkennen: sie seien selbst das und stellen es im Leben dar, was sie nur verehren und anbeten zu müssen glauben.

Die Weltanschauung des stolzen, sich selbst genugsamen Menschen vertritt Stirner. Mackay faßt sie in die Sätze zusammen: «Nicht mehr und nicht weniger als die Souveränitätserklärung des Individuums, seine Unvergleichlichkeit und seine Einzigkeit ist es, was Stirner verkündet. Bisher war nur von seinen Rechten und Pflichten, und wo beide beginnen und enden, gesprochen; er aber spricht es dieser ledig und jener mächtig. Wir haben uns zu entscheiden. Und da wir nicht in die Nacht zurück können, müssen wir hinein in den Tag.» Und Mackay blickt in die Zukunft dieses Tages und sagt: «An die Stelle unseres müden, zerquälten, sich selbst zermarternden Geschlechtes tritt jenes stolze, freie der "Einzigen", dem die Zukunft gehört.»

Wie war das Leben des Mannes, der das Evangelium des stolzen, seines vollen Wertes bewußten Menschen geschrieben hat?

Diese Frage beantwortet Mackay in seinem Buche «Max Stirner». Es war nicht leicht, dieses Leben zu beschreiben. Denn wie sie sein Werk vergessen hat, hat die Nachwelt auch um die Geschichte Max Stirners sich nicht im geringsten gekümmert. Mit Aufwendung unendlicher Mühe mußte Mackay Zug um Zug herausholen aus dem Dunkel, in das dieses wertvolle Leben gehüllt war. jeden Menschen befragte der Biograph, von dem er annehmen konnte, daß er von dem Verschollenen etwas wisse. Alles, was aus der Zeit, in der Stirner gelebt hat, an Dokumenten noch erhalten ist, mußte sorgfältig geprüft werden. Zehn Jahre emsiger Arbeit hat Mackay an die Biographie gewendet, einer Arbeit, die nur aus dem intensivsten Erkenntnisdrange hervorgehen kann.

Max Stirner lebte, wie der Verkünder der Souveränität des Individuums zu einer Zeit leben mußte, in der alle Einrichtungen auf Ansichten beruhten, die den seinigen entgegengesetzt waren. Abseits von dem Treiben seiner Zeitgenossen, ging er seine eigenen Wege. Seine Unabhängigkeit konnte er sich nur dadurch wahren, daß er darauf verzichtete, seine Arbeitskraft und seinen Geist in irgendeiner offiziellen Stellung zu verwerten. Als echter Kultur-Zigeuner lebte er; und er konnte sich seine Freiheit nur damit erkaufen, daß er entbehrte, was er sich hätte reichlich erwerben können, wenn er seine Fähigkeiten in den Dienst seiner Zeit gestellt hätte. Er konnte sich in kein Ganzes eingliedern.

Alles, was wir über Stirner erfahren, zeigt uns ihn als einen Menschen, dem jede Beschränkung seiner Freiheit wie ein furchtbares Gift vorkommt. Mit Recht hat Mackay den Kreis ausführlich beschrieben, der Stirner in den vierziger Jahren zu seinen Mitgliedern zählte.

Er bestand aus Männern, die, jeder in seiner Art, davon überzeugt waren, daß die menschlichen Ansichten und Einrichtungen einer gründlichen Verbesserung bedürftig seien, und die in rücksichtsloser Weise an dem Bestehenden Kritik übten. Sie nannten sich die «Freien» und hielten ihre zwanglosen Zusammenkünfte in der Hippelschen Weinstube in der Friedrichstraße ab. Bruno Bauer und seine Brüder, Ludwig Buhl und eine große Zahl anderer, die an der geistigen Bewegung jener Zeit lebhaft mitarbeiteten, waren allabendlich bei Hippel zu finden. Von diesem Kreise sagt Mackay: «Kaum jemals in der Geschichte eines Volkes es sei denn zur Zeit der französischen Enzyklopädisten hat sich ein Kreis von Männern zusammengefunden, so bedeutend, so eigenartig, so interessant, so radikal und so unbekümmert um jedes Urteil, wie die "Freien" bei Hippel ihn in dem fünften Jahrzehnt des Jahrhunderts in Berlin gebildet haben. Es war ein Kreis, vielleicht nicht wert, aber auch nicht unwürdig des Mannes, der eines seiner treuesten Mitglieder und seine größte Zierde gewesen ist, eines Mannes, durch den er für die Nachwelt eine Bedeutung und ein Interesse gewonnen hat, die den Namen der "Freien" mit dem seinen hinübertragen werden in das Gedächtnis der Zukunft.» Mitgesprochen scheint Stirner hier allerdings wenig zu haben. Auch diese «Freien» waren noch nicht durchgedrungen bis zu der Idee des freien Individuums, wie sie Stirner in sich ausgebildet hat; aber er fand hier wenigstens Gegner, deren Ansichten wert waren, daß der radikalste Denker seiner Zeit sich mit ihnen auseinandersetzte.

In diesem Kreise hat Stirner auch die Frau gefunden, mit der er einige Jahre eine Ehe führen konnte, die seinen Ansichten entsprach: Marie Dähnbardt. Diese Ehe war das Zusammenleben zweier Menschen, die sich so weit förderten, als es der Eigenart eines jeden entsprach, und die im übrigen jeder seine eigenen Wege gingen. Und als nach zwei Jahren ein Zusammenleben den Empfindungen der Gatten widersprach, da trennten sie sich ohne Groll. In die Jahre dieser Ehe fällt die Ausarbeitung des einzigen Werkes, das Stirner uns geschenkt hat, des «Einzigen und sein Eigentum». Darin hat er seine ganze Gedankenwelt niedergelegt. Was er sonst veröffentlicht hat, sind kleinere Aufsätze, die seinem Hauptwerk vorausgingen, und Entgegnungen auf die Angriffe, die dieses erfahren hat. Diese Arbeiten hat Mackay eben in einem kleinen Bändchen «Max Stirners kleinere Schriften» (Berlin 1898 bei Schuster & Loeffler) zusammengestellt. Ich werde von ihnen demnächst in dieser Zeitschrift sprechen. Dabei wird sich auch die Gelegenheit bieten, über den Entwickelungsgang des Mannes das Nötige zu sagen. Die «Geschichte der Reaktion» und das Werk: «Die National-Ökonomen der Franzosen und Engländer» sind nur zum kleinsten Teile Stirners eigene Arbeit und bereichern unsere Anschauung über sein Wesen nicht.

Nach der Veröffentlichung seines Hauptwerkes führte Stirner ein Leben in völliger Zurückgezogenheit, fortwährend mit der bittersten Not kämpfend; aber ein Leben, das er mit Würde und Zufriedenheit trug, denn er wußte, daß so leben muß, wer sich nicht bequemen will, ein Bürger seiner Zeit zu sein.