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Collection: 09 - Nationalisme et âmes de peuple
Sujet : Peuple comme karma avec possibilité de changement plutôt que sang.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA173 161-161 (1966) 17/12/1916
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Par quoi donc œuvre en fait l'âme de peuple dans l'âme humaine ? Quand, comme est une fois l'être humain, nous regardons ce qui se passe ainsi en rapport à la chose, ainsi nous devons dire : l'action de l'âme de peuple dans l'âme humaine individuelle est tout d'abord une sous-consciente, qui ne monte que partiellement dans la conscience. L'être humain se sent appartenant à tel ou tel peuple, et pour chose principale l'influence de l'âme de peuple se passe donc dans l'individualité de l'être humain par le principe maternel. Le principe maternel est alité dans le règne de l'âme de peuple. Ce que l'être humain comme être naturel physique-éthérique arrache hors de ce qui est de nature groupe, est l'influence de l'impulsion paternelle. J'ai expliqué cela souvent les années passées. Pour la conception du monde chrétienne cela repose déjà exprimé dans les évangiles. Sur cela aussi a été parler dans des années passées. Ainsi que les choses reposent encore aujourd'hui pour l'essentiel, sera tout d'abord agit par le sang dans l'être humain à partir du peuple, et par ce qui exprime le sang dans le corps éthérique. Naturellement nous avons là à faire avec une impulsion plus ou moins animale, et elle reste animale pour de loin la plus grande partie des êtres humains actuels. L'être humain appartient à un peuple déterminé par son sang. Quelles forces et impulsions pleines de secrets agissent dans le sang est difficile à expliquer dans le détail, parce que ces impulsions sont extraordinairement multiformes, diversifiées. Mais elles reposent sous la surface de la conscience.

L'être humain vit beaucoup plus consciemment dans tout ce qui vit en lui d'humanité sans différence de nation. C'est pourquoi ressortira aussi avec une certaine force élémentaire le pathos, la passion, l'affect avec lesquels un être humain se sent membre d'une nationalité. L'être humain ne tentera pas de faire valoir des raisons ou jugements logiques, quand il s'agit pour lui de déterminer ou éprouver son appartenance à sa nationalité. Le sang et le cœur qui se tient sous l'influence du sang, met en contact l'être humain avec sa nationalité, le laisse vivre dans la nationalité. Les impulsions qui rentrent là en considération sont inconscientes et c'est déjà beaucoup gagné quand on est conscient de ce caractère inconscient. Tout de suite en rapport à cela, il est important quand l'être humain qui s'approche de la science de l'esprit, traverse en lui-même une évolution, quand en rapport à ces choses il éprouve dans une certaine mesure autrement que le reste de l'humanité. Quand des êtres humains qui n'appartiennent pas à la science de l'esprit, seront interrogés, comment ils sont pendant à leur nationalité, ainsi ils diront et devront dire : par le sang ! - Cela est l'unique idée qu'ils peuvent se faire sur leur appartenance à leur nationalité. Le scientifique de l'esprit devrait progressivement venir à cela, ne pas se donner cette réponse, mais une autre. S'il ne pouvait pas se développer à cette autre réponse, ainsi il prendrait la science de l'esprit seulement théoriquement, pas pratiquement et vivante dans le sens véritable. Pendant que donc le non scientifique de l'esprit peut seulement se donner la réponse. Par mon sang je défends ce qui vit dans la nation, par mon sang je sang l'obligation de m'identifier avec ma nationalité-, le scientifique de l'esprit doit se donner une autre réponse : par mon karma je suis lié avec la nationalité, car elle est une partie du karma. - Aussitôt qu'on introduit des concepts de karma, on spiritualise toutefois l'ensemble du rapport. Et pendant que le non scientifique de l'esprit pour tout ce qu'il fait comme membre d'un peuple déterminé, appellera le pathos, l'impulsivité, le sang, celui qui aura traversé l'évolution de science de l'esprit se sentira lié par le karma avec tel ou tel peuple.

Cela est une spiritualisation de la chose. Extérieurement aimerais se dérouler la même chose, extérieurement l'être humain aimerait quand il éprouve cette spiritualisation, faire valoir la même chose ; mais il éprouvera entièrement autrement que celui qui éprouve l’appartenance dans une certaine mesure seulement de manière animale.

Là vous voyez tout de suite un point, en lequel l'appartenance à la science de l'esprit fait quelque chose d'autre, apporte dans l'âme une autre ambiance. Mais vous voyez en même temps combien loin la conscience d'époque générale est en retard derrière ce qui pourrait aujourd'hui volontiers être su des gens de bonne volonté. La conscience générale d'époque ne peut rien du tout d'autre que saisir l'appartenance de l'être humain d'après le sang, ou d'après ce qui sera réglé très peu à la mesure du sang, mais justement en rapport avec le sang et à partir de cette façon de voir du sang. Une conception beaucoup plus libre de cette appartenance prendra de la place, quand l'affaire entière sera regardée comme une affaire de karma. Alors émergeront certains concepts fins pour celui qui peut être se rattache consciemment à telle ou telle nationalité et accomplit par là un changement de direction du karma.

Mais comme nous prenons aussi la chose, ou bien dans le sens incomplet dans lequel la plus grande partie de l'humanité doit aujourd'hui l'éprouver, ou dans le sens le plus complet dans lequel on peut l'éprouver comme membre de la science de l'esprit, il subsiste que par les conditions générales du monde l'humanité est aujourd'hui différenciée en groupes. Et rien ne peut nous être plus douloureux que d'amener les événements présents à la conscience, que ces différenciations de groupe aujourd'hui sont encore disponibles en une haute mesure. À cela cette différenciation en groupes sera mélangée avec de tout les autres rapports et faits, pour rendre une élucidation là-dessus plus difficile aux âmes humaines, pourquoi de tels oppositions douloureuses, se telles disharmonies douloureuses peuvent survenir dans l'humanité, comme elles ont survenues maintenant.

Bref, dans ce qui sera remué là, repose un tragique, qui n'aurait rien à faire avec la logique habituelle, le juger extérieurement superficiellement ; car si on saisit la chose comme une chose du sang ou une chose du karma ; le sang repose en dessous, le karma par-dessus du logique. C'est pourquoi par ce qui sera saisi des yeux là, des conflits doivent en résulter nécessairement dans la vie en commun humaine, et on doit comprendre justement ces conflits comme nécessaires. Croire que ces conflits se laissent juger d'après les mêmes concepts qui sont valables entre les être humains particuliers, conduit aux plus grandes erreurs, et la grande erreur consiste en ce qu'aujourd'hui sera parlé dans la plus large étendue sur les conflits de peuples ainsi que s'il s'agissait de conflits d'êtres humains, de conflits entre individus humains. J'ai déjà rendu attentif là-dessus : des concepts comme droit et liberté sont applicables sur les individualités humaines particulières ; les annoncer comme points de programme pour des peuples, signifie du départ, ne rien savoir des particularités de peuple, ne pas avoir du tout la volonté d'aller sur la particularité de ce qui est conforme à peuple.

Pour celui qui voit au travers des choses et parvient à regarder à travers des nécessités factuelles, conformes à la nature, à partir de la connaissance spirituelle, la croyance qui parle aujourd'hui de beaucoup de publications est toute à fait égale à la croyance qu'aurait un requin, quand il dit : je veux atteindre un accord avec les petits poissons, que sinon je dévore ! C'est inhumain, de dévorer les petits poissons ; je vais mettre un terme à cela ! - Il se pose un arrêt de mortavec cela , car c'est justement organisé une fois ainsi dans le monde que le requin dévore les petits poissons ! On doit recevoir un profond sentiment pour ce qu'on ne peut pas comprendre le monde, quand on ne voit pas dans le réel les conflits nécessaires qui conduisent au tragique dans le monde. Et cela signifie absolument ne pas comprendre en même temps les particularités du plan physique quand on pense qu'à l'intérieur du plan physique pourrait être quelque chose de tel comme un paradis. Le paradis n'est pas sur la Terre. Il doit régner de manière nécessaire de l'incompréhension chez ceux-là qui soit réalisent dans le monde physique la nouvelle Jérusalem comme une utopie, ou comme un social démocrate veulent introduire un quelque autre contexte général satisfaisant. C'est une loi profonde que l'être humain, aussi loin qu'il vit sur le plan physique, peut venir seulement à une conception satisfaisante de la réalité quand il est conscient de ce qu'il y a des mondes supérieurs, qu'avec son âme il est pendant avec des mondes supérieurs. Une satisfaction est seulement possible quand nous savons que nous sommes des citoyens de mondes supérieurs. C'est pourquoi avec l'extinction de la conscience spirituelle de l'humanité devrait aussi monter un temps dans lequel celle-ci ne pourrait plus comprendre pourquoi tant de malheur, tant de conflits sont ici dans le monde. Ces conflits peuvent se résoudre seulement quand on se sent pas seulement vivant dans le monde physique, mais aussi dans le monde spirituel.

Alors on commence à comprendre : justement comme l'être humain ne peut toujours être jeune, mais doit aussi vieillir, ainsi il doit aussi y avoir un déposer de ce qui a été construit, qu'en même temps avec l'apparition de conflits, des destructions doivent être là. Quand on comprend cela, ainsi on comprend qu'aussi entre groupes humain doivent apparaître des conflits. Ces conflits sont le tragique dans le devenir du monde, et on doit les saisir comme tragique.