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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 08 - L'IMPULSION SOCIALE ANTHROPOSOPHIQUE
Les institutions seront faites par les humains et leurs pensées. Einrichtungen werden durch Menschen und ihre Gedanken gemacht

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 056 240-244 (1985) 12/03/1908
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

Cela ne peut être la fonction de la science de l'esprit, de prédire quelque peu la réaction, pour rétablir de nouveau les vieilles conditions ou d'empêcher des choses, lesquelles se sont développées dans le progrès de l'humanité, et qui devaient venir de manière nécessaire. Nous n'avons pas à critiquer, ce qui devait se passer nécessairement. Mais nous avons à nous rendre clairs que repose dans l'humain et dépend des humains, de travailler plein de projets à partir de leur travail spirituel pour le salut des humains et le progrès de l'humanité.

Maintenant beaucoup dirons : mais nous voyons quand même dans notre entourage suffisamment d'humains, qui sont bien préparés, pour réfléchir sur la question sociale, réfléchir sur ce qui devrait se passer. - Maintenant, il y a une certaine différence, qui est très puissante, entre ce que la science de l'esprit a à dire, et ce qu'est l'ambiance générale du temps. Cette ambiance générale du temps, on pourrait la pousser devant l'âme en expressions générales. Ceux qui l'ont étudié disent : vous théosophes prédisez, que les humains devraient devenir meilleurs, qu'ils devraient développer de l'amour et ainsi de suite. Maintenant, avec de tels enfantillages d'évolution de l'âme humaine, de rendre les humains mûrs pour une meilleure vie et pour le salut des humains, avec de telles choses nous ne nous occupons pas, mais nous savons que ce ne sont pas les humains, mais que ce sont les conditions, dont il s'agit. - Ainsi disent beaucoup, pas purement des professeurs, mais aussi des gens aux tables vertes du socialisme. Ce qui sera annoncé là, est justement aussi arrogant/hautain que ce qui sera répandu des autres tables vertes. Partout sera prêché : améliorez les conditions, et alors cela vient déjà, que les humains s'améliorent. - On peut les entendre déclamer cela, les gens très intelligents, qui toujours de nouveau se présentent.
Je pourrais vous raconter beaucoup d'exemple de la vie immédiate. Je n'ai besoin de faire que trois pas d'ici, et je pourrai indiquer sur un point, où une fois se tenait un, qui disait [de la théosophie] : ce sont des idées folles ! il s'agit de ce que les conditions seront améliorées. Quand on leur donne de meilleures condition de vie, alors les humains deviennent entièrement meilleurs d'eux-mêmes. - Ce chant nous l'entendons toujours de nouveau chanter en toutes les variations en rapport aux actuels rapports/actuelles conditions de profession et de métier. Quand quelque chose n'est pas exact/juste, on ne pense pas, que cela dépend des humains, mais alors il s'agit qu'on devrait faire une nouvelle loi, afin que les conditions deviennent autres. Et quand quelque chose sur un domaine n'est pas correct, ainsi ils parlent, qu'on devrait protéger la masse non mûre, qui ne peut avoir aucun jugement correct contre ceux qui veulent l'exploiter sur ce domaine ou un autre. Quand par exemple cela sera dit vis-à-vis de n'importe quelles méthodes de salut/guérison, alors on aimerait quand même demander : N'est-ce pas plus proche et ne serait-ce pas plus évident de dire, que c'est le devoir de ceux qui voient dans les choses, d'éclairer les humains, ainsi qu'ils se tournent par leur propre jugement à ceux auxquels ils devraient se tourner ? Il ne peut s'agir des conditions, mais seulement de l'évolution de l'âme de l'humain. Dans la pensée de notre temps repose profondément ce matérialisme, qui a été sorti et transférer de la manière de penser atomistique sur les rapports/conditions sociales. Beaucoup discutent sur de telles choses, la discussion conduit quand même sur des débats sans fin. Qui connaît les secrets de l'art de discuter, il sait, que se laisse parler sur la signification de l'humain avec des pour et contre sans fin. Mais il ne s'agit pas seulement de ce qu'on peut donner des raisons sans fin pour le pour et le contre, mais aussi de ce qu'on éprouve le poids des raisons. Un humain, qui a été appelé à porter un jugement sur ce domaine, parce qu'il était un humain génial, c'est l'anglais Robert Owen. Il était génial par ce qu'il voulait rendre les humains heureux, mais aussi par ce qu'il avait un cœur chaud pour la misère sociale. Il lui a réussi de mettre en place, tout de suite pour cela, une colonie modèle. Là il a obtenu du beau. Il a fait la chose si habilement, qu'il a mis entre les humains travailleurs, qui pouvaient œuvrer par leur exemple, ceux qui étaient dépendants de la boisson et ainsi de suite. Cela a donné maints bons résultats. Cela l'a alors encouragé, à fonder une autre colonie. À nouveau, il l'a fait ainsi qu'il voulait réaliser certains idéaux, qui le remplissait. Mais après un certain temps, le développement de la colonie était ainsi qu'il devait voir, que ceux,qui n'avaient pas dans leurs dispositions l'application et la capacité au travail, devinrent les parasites de la colonie. Là, il s'est dit : non, - et ce fut comme un aveu : avec les institutions générales on doit attendre, jusqu'à ce que les humains, comme lui-même, sont amenés en relation théorique sur une certaine hauteur. Seulement par la transformation de l'âme humaine peuvent venir le salut et le progrès, jamais par de pures institutions. - Cela a dit un homme, qui avait la permission de le dire, parce ce qu'il est parti d'une façon de voir donnée par un cœur chaud et a été enseigné par l'expérience. On devait apprendre de telles chose, pas de théories abstraites. Mais que donne un penser intérieur et capable de vie sur ce domaine ? Un penser exact et capable de vie sur ce domaine nous montre que toutes les institutions qui pressent et peuvent devenir terribles pour les humains, sont faites par des humains. Il apparaît des institutions humaines qui deviennent la cause de besoin et misère, seulement parce qu'elles seront d'abord faites par des humains. Celui qui veut vraiment voir à travers les choses, essaye une fois, d'étudier le déroulement historique, d'étudier comment aujourd'hui les humains vivent ensemble, comment l'un ainsi, l'autre ainsi est placé dans la vie. Qui les a placé là ? Pas des pouvoirs/puissances sociales indéterminées, mais des pensées humaines, des sentiments humains, et des impulsions humaines de volonté. Nous devons déjà une fois placer la phrase/le principe :

 

L'être humain peut seulement souffrir par l'être humain. Tout autre souffrance ne vient en fait socialement pas en considération. Ce n'est pas à réclamer que le chercheur en science de l'esprit devrait se dresser en critique sur les nécessités historiques. C'est nécessaire, de devenir clair à soi, que les conditions/rapports seront créées par des humains et que, quand elles sont créées, la misère sera amenée dans ces conditions/rapports uniquement et seulement par de fausses pensées. Ce n'est pas difficile de reconnaître qu'un penser court, un penser qui n'a aucun pressentiment des grands, puissant rapport du monde/des mondes, ne peut créer aucunes organisations qui peuvent amener du bonheur et de la guérison à l'humanité. Avec les principes qu'on devrait être désintéressé, qu'on devrait aimer les humains, c'est ainsi, comme quand vous dites à un poêle : tu es un poêle, soit gentil et chaud ; c'est ton devoir moral, de chauffer la chambre. - Il ne fera pas chaud ! Mais si vous chauffez, ça devient chaud ! Le prêche de l'amour humain universel, c'est quelque chose qu'on peut évidemment placer dans le monde. Mais le maniement pratique, ce qui vous rend capable d'intervenir dans le monde extérieur en organisant/façonnant afin que le salut et la bénédiction en croissent pour l'humanité, cela dépend de la relation d'humain à humain.

Un temps matérialiste verra seulement dans l'être humain ce qu'on peut saisir avec les mains, percevoir avec les yeux. Mais l'être humain est plus que cela. Il est un être spirituel, psychique/animique et physique. Et tout ce qui peut apporter aux humains le salut et la bénédiction, peut seulement provenir de ce qu'on prenne en considération l'ensemble de l'entité humaine, notamment dans les conditions/rapports compliqués et toujours plus compliqués du présent et de l'avenir.

Nicht kann es das Amt der Geisteswissenschaft sein, etwa die Reaktion zu predigen, um die alten Verhältnisse wieder herzustellen oder Dinge zu verhindern, welche sich im Menschheitsfortschritt entwickelt haben, und die notwendigerweise kommen mußten. Nicht haben wir zu kritisieren, was notwendig geschehen mußte. Wir haben uns aber klarzumachen, daß es in dem Menschen liegt und von dem Menschen abhängt, aus ihrer geistigen Arbeit heraus für das Heil des Menschen und für den Menschheitsfortschritt aussichtsvoll zu arbeiten.
Nun werden viele sagen: Aber wir sehen doch in unserer Umgebung genügend Menschen, die gut vorbereitet sind, um nachzudenken über die soziale Frage, nachzudenken darüber, was geschehen soll. - Nun, es gibt einen gewissen Unterschied, der sehr gewaltig ist, zwischen dem, was die Geisteswissenschaft zu sagen hat, und dem, was die allgemeine Zeitstimmung ist. Diese allgemeine Zeitstimmung könnte man in allgemeinen Ausdrücken vor die Seele rücken. Die, welche studiert haben, sagen: Ihr Theosophen predigt, daß die Menschen besser werden sollen, daß sie Liebe entwickeln sollen und so weiter. Nun, mit solchen Kindereien von Menschenseelenentwickelung, von Menschen-Reifmachen für ein besseres Leben und zum Heil des Menschen, mit solchem befassen wir uns nicht, sondern wir wissen, daß nicht die Menschen, sondern daß es die Verhältnisse sind, auf die es ankommt. - So sagen viele, nicht bloß Professoren, sondern auch Leute an den grünen Tischen des Sozialismus. Was dort verkündigt wird, ist ebenso hochmütig wie das, was von den anderen grünen Tischen verbreitet wird. Überall wird gepredigt: Bessert die Verhältnisse, und dann kommt es schon, daß die Menschen sich bessern. - Man kann sie das deklamieren hören, die ganz gescheiten Leute, die immer wieder auftreten.
Ich könnte Ihnen viele Beispiele aus dem unmittelbaren Leben aufzählen. Nur drei Schritte von hier aus brauchte ich zu machen, und ich würde hindeuten können auf einen Punkt, wo einmal einer stand, der [von der Theosophie] sagte: Das sind törichte Ideen! Es kommt darauf an, daß die Verhältnisse gebessert werden. Wenn man ihnen bessere Lebensbedingungen gibt, dann werden die Menschen ganz von selber besser. - Dieses Lied hören wir in bezug auf die heutigen Berufs- und Erwerbsverhältnisse in allen Variationen immer wieder singen. Wenn etwas nicht stimmt, denkt man nicht, daß es an den Menschen liegt, sondern dann heißt es, man müsse ein neues Gesetz machen, damit die Verhältnisse anders werden. Und wenn etwas auf einem Gebiete nicht richtig ist, so reden sie, man müsse die unreife Menge, die, welche kein richtiges Urteil haben, schützen gegen die, welche sie auf diesem oder jenem Gebiete ausbeuten wollen. Wenn das zum Beispiel gegenüber irgendwelchen Heilsmethoden gesagt wird, dann möchte man doch fragen: Liegt es nicht näher und wäre es nicht selbstverständlicher zu sagen, daß es Pflicht ist derjenigen, welche in die Dinge hineinsehen, die Menschen aufzuklären, so daß sie sich aus eigenem Urteil an die wenden, an die sie sich wenden sollen? Nicht um die Verhältnisse kann es sich handeln, sondern einzig um die Entwicklung der Menschenseele.
Tief liegt in unserem Zeitdenken dieser Materialismus, der aus der atomistischen Denkweise herausgeholt und übertragen worden ist auf die sozialen Verhältnisse. Viele diskutieren über solche Sachen, doch führt das Diskutieren nur zu endlosen Debatten. Wer das Geheimnis der Diskutierkunst kennt, der weiß, daß sich über die Bedeutung des Menschen mit endlosem Für und Wider reden läßt. Es handelt sich aber nicht nur darum, daß man endlose Gründe für das Für und Wider anführen kann, sondern auch darum, daß man das Gewicht der Gründe empfindet. Ein Mensch, der berufen war, auf diesem Gebiete ein Urteil zu fällen, weil er ein genialer Mensch war, das ist der Engländer Robert Owen. Er war genial dadurch, daß er die Menschen glücklich machen wollte, aber auch dadurch, daß er ein warmes Herz hatte für das soziale Elend. Ihm ist es gelungen, geradezu eine Musterkolonie anzulegen. Da hat er Schönes erreicht. Er hat die Sache so klug gemacht, daß er zwischen die arbeitsamen Menschen, die durch ihr Beispiel wirken konnten, hingestellt hat diejenigen, welche trunksüchtig und so weiter waren. Es hat dadurch manches gute Resultat gegeben. Das hat ihn dann ermuntert, eine andere Kolonie zu gründen. Wiederum hat er es so gemacht, daß er gewisse Ideale verwirklichen wollte, die ihn erfüllten. Aber nach einiger Zeit war die Entwickelung in der Kolonie so, daß er sehen mußte, daß diejenigen, die nicht in ihrer Anlage Fleiß und Arbeitsamkeit hatten, zu Parasiten der Kolonie wurden. Da sagte er sich: Nein, - und es war wie ein Bekenntnis: Mit den allgemeinen Einrichtungen muß man warten, bis die Menschen, wie er selbst, in theoretischer Beziehung auf eine gewisse Höhe gebracht sind. Nur durch die Umgestaltung der Menschenseele kann Heil und Fortschritt kommen, niemals durch bloße Einrichtungen. - Das hat ein Mann gesagt, der es sagen durfte, weil er von der vom warmen Herzen eingegebenen Auffassung ausgegangen und von der Erfahrung belehrt worden ist. Von solchen Tatsachen sollte man lernen, nicht von abstrakten Theorien. Aber was gibt ein inneres und lebensfähiges Denken auf diesem Gebiete? Ein genaues und lebensfähiges Denken auf diesem Gebiete zeigt uns, daß alle Einrichtungen, die drücken und schrecklich werden können für die Menschen, gemacht sind von Menschen. Es entstehen menschliche Einrichtungen, die die Ursache werden von Not und Elend, nur dadurch, daß sie zuerst von Menschen gemacht werden. Derjenige, der die Dinge wirklich durchschauen will, versuche einmal, den geschichtlichen Verlauf zu studieren, zu studieren, wie heute die Menschen zusammenleben, wie der eine so, der andere so gestellt ist im Leben. Wer hat sie dahin gestellt? Nicht unbestimmte soziale Mächte, sondern menschliche Gedanken, menschliche Empfindungen und menschliche Willensimpulse. Wir müssen den Satz schon einmal hinstellen: Der Mensch kann leiden nur durch den Menschen. Alles andere Leiden kommt sozial eigentlich nicht in Betracht.
Nicht zu verlangen ist es, daß der Geisteswissenschafter sich als Kritiker über die historischen Notwendigkeiten aufstellen soll. Es ist nötig, sich klarzuwerden, daß die Verhältnisse durch Menschen geschaffen werden und daß, wenn sie geschaffen sind, Elend einzig und allein durch falsche Gedanken in diese Verhältnisse hineingebracht wird. Es ist nicht schwer einzusehen, daß ein kurzes Denken, ein Denken, das keine Ahnung hat von den großen, gewaltigen Weltenzusammenhängen, keine Einrichtungen schaffen kann, die Glück und Heil in die Menschheit bringen können. Mit dem Satze, daß man selbstlos sein soll, daß man die Menschen lieben soll, ist es so, wie wenn Sie zu einem Ofen sagen: Du bist ein Ofen, sei lieb und warm; es ist deine moralische Pflicht, das Zimmer zu wärmen. - Es wird nicht warm werden! Aber wenn Sie einheizen, wird es warm! Predigen von allgemeiner Menschenliebe, das ist etwas, was man mit Selbstverständlichkeit in die Welt setzen kann. Aber das praktische Handhaben, dasjenige, was sie befähigt, in der Außenwelt so gestaltend einzugreifen, daß Heil und Segen für die Menschheit daraus erwachsen, das hängt ab von der Beziehung vom Menschen zum Menschen.
Eine materialistische Zeit wird in dem Menschen nur dasjenige sehen, was man mit den Händen greifen, mit Augen wahrnehmen kann. Der Mensch ist aber mehr als das. Er ist ein geistiges, seelisches und physisches Wesen. Und alles, was den Menschen Heil und Segen bringen kann, kann nur daraus hervorgehen, daß man die gesamte menschliche Wesenheit berücksichtigt, namentlich in den komplizierten und immer komplizierter werdenden Verhältnissen der Gegenwart und Zukunft.