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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 07 - LES IDEAUX SOCIAUX
Sujet : Philosophie de la liberté plutôt qu’idoles d’État unitaire.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA330 101-102 (1983) 25/04/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Et maintenant, pour conclure, j'aimerais encore dire cela : comme l'aurore des temps nouveaux commença, ces humains lesquelles avaient le plus un cœur pour les progrès de l'humanité civilisée étaient traversés par trois idéaux : Liberté, Égalité, Fraternité. Ces trois grands idéaux, cela a avec cela un cas particulier. D'un côté, chaque humain saint et courageux sent intérieurement : ce sont les trois grandes impulsions, lesquelles doivent maintenant enfin conduire la nouvelle humanité. Mais des gens entièrement intelligents ont toujours de nouveau indiqué dans le dix-neuvième siècle, quelle contradiction régnait quand même en fait entre ces trois idées : Liberté, Égalité, Fraternité. Oui, il règne une contradiction, ils ont raison. Mais c'est pourquoi ils sont quand même les trois plus grands idéaux, malgré qu'ils se contredisent. Ils sont justement installés dans un temps, dans lequel le regard de l'humanité était encore orienté comme hypnotisé sur l’État unitaire qui a été encore adoré comme une idole jusque dans notre temps. En particuliers ceux-là qui ont fait l’État pour leur protecteur et se sont fait protecteurs de l’État, les ainsi nommés entrepreneurs, ils pouvaient parler aux employés (NDT lit. preneurs de travail), comme Faust parla du dieu à la Gretschen de seize ans : l’État mon cher travailleur, il est l'englobant tout, le préservant tout, n'englobe-t-il, ne préserve-t-il pas toi, moi, lui-même ? - Et, sous conscient, il peut penser : mais particulièrement moi ! - Sur cette idole d’État unitaire, le regard était orienté comme hypnotisé. Là, dans cet État unitaire, là se contredisent toutefois ces trois grands idéaux. Mais ceux-là qui ne se sont pas laissé hypnotiser par cet état unitaire sur le domaine de la vie de l'esprit, qui pensaient de la liberté comme moi-même dans mon livre « La philosophie de la liberté », que j'ai rédigé dans les années quatre-vingt-dix, qui devrait de nouveau paraître tout de suite maintenant dans notre temps des grandes questions sociales, ils savaient : on voyait seulement des contradictions entre les trois plus grands idéaux sociaux, parce qu'on croyait devoir les réaliser dans l’État unitaire.

Reconnaît-on de manière correcte que l'organisme social sain doit être un tri-articulé, alors on verra : sur le domaine de la vie de l'esprit doit régner la liberté, parce que doivent être soignées de manière libre les facultés, talents, dons de l'humain. Sur le domaine de l’État doit régner une absolue égalité, égalité démocratique, car dans l’État vit ce devant quoi tous les humains sont égaux les uns aux autres. Dans la vie de l'économie qui doit être séparée de la vie d’État et de l'esprit, mais à qui devrait être livrée la force de la vie d’État et de la vie de l'esprit, doit régner la fraternité.

Fraternité en grand style. Elle se montrera d'associations, de coopératives qui proviendront des coopératives de métiers, qui sont formée de saine consommation, ensemble avec saine production. Là pourront régner Égalité, Liberté, Fraternité dans l'organisme partagé en trois.

Et pourra devenir réalisé par la nouvelle socialisation cela que désirent ardemment depuis longtemps des humains pensant sainement et sentant sainement. On devra seulement avoir le courage de regarder maints vieux programmes de parti comme une momie vis-à-vis de nouveaux faits. On devra avoir le courage de s'avouer cela : de nouvelles pensées pour de nouveaux faits sont nécessaires pour les nouvelles phases de développement de l'humanité.