Collection:
GA073
- ŒUVRES COMPLÈTES DE RUDOLF STEINER -
Conférences publiques - L'enrichissement
des sciences actuelles par
l'anthroposophie.
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L’EDIFICATION
EN SCIENCE DE L’ESPRIT DE LA
RECHERCHE SUR L'ÂME DE SES
FONDEMENTS AUX QUESTIONS LIMITES
VITALES DE L'EXISTENCE
/L’ÊTRE-LA DE L’HUMAIN
Zurich,
10 Octobre 1918
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DER
GEISTESWISSENSCHAFTLICHE AUFBAU
DER SEELENFORSCHUNG VON DEREN
GRUNDLAGEN BIS ZU DEN
LEBENSWICHTIGEN GRENZFRAGEN DES
MENSCHENDASEINS
Zürich,
10. Oktober 1918
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 073 (253-293) 1987
10/10/1918 |
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Traducteur:
FG |
Editeur: SITE |
Il est compréhensible
qu'à notre époque scientifique, les
gens veulent se tourner vers la
psychologie scientifique précisément
en référence aux énigmes les plus
importantes de la vie et du monde, les
énigmes de l'âme. Mais il faut dire,
si l'on peut résumer les situations
actuelles de la recherche scientifique
sur l'âme, qu'il existe quelque chose
comme une sorte de mort de la
recherche scientifique sur l'âme, qui
a ses traditions depuis des temps très
anciens et qui, même si elle se veut
souvent une science impartiale,
travaille avec ces traditions.
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01
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Es ist begreiflich, daß
in unserem wissenschaftlichen
Zeitalter die Menschen gerade mit
Bezug auf die wichtigsten Lebens- und
Welträtsel, die Seelenrätsel, sich an
die wissenschaftliche Seelenkunde
wenden wollen. Allein man muß sagen,
wenn man in der Lage ist, die
gegenwärtigen Situationen der
wissenschaftlichen Seelenforschung
zusammenzufassen, daß so etwas
vorliegt wie eine Art Sterben der
wissenschaftlichen Seelenforschung,
die ihre Traditionen aus sehr alten
Zeiten her hat und die, trotzdem sie
vielfach vorurteilslose Wissenschaft
sein will, eben mit diesen Traditionen
arbeitet.
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J'ai cité le nom d'un
philosophe d'aujourd'hui, Richard
Wähle, ici avant-hier, lorsque je
parlais de la justification
scientifique d'une vision
suprasensible. Il est devenu moins
connu dans des cercles plus larges.
Néanmoins, ce qu'il a défini comme sa
façon de voir, notamment sur la
théorie scientifique de l’âme du
présent, dans ses livres « L'ensemble
de la philosophie et sa fin » et « Le
mécanisme de la vie humaine de
l’esprit », est d'une importance
extraordinaire. J’aimerais dire que le
point de vue de ce philosophe est
symptomatiquement significatif pour
celui qui peut penser scientifiquement
aujourd'hui. Je ne veux pas dire qu'il
est capable d'exercer une influence
particulière, et encore moins qu'il a
exercé une telle influence, mais sa
façon de voir est symptomatiquement
significative. A bien des égards, elle
pouvait exprimer la manière dont on
doit penser dans le présent selon les
exigences scientifiques d’usage. C'est
pourquoi je peux dire, d'une part, que
la science de l'esprit, dont il s'agit
ici, peut être d'accord avec ce que
dit un tel philosophe au sujet de la
théorie de l’âme, même si, d'autre
part, comme nous le verrons
aujourd'hui, elle doit s'opposer avec
la plus grande vigueur à de telles
représentations. Car ce philosophe est
pleinement formé à la manière de
penser et à mentalité de chercheur que
l'humain peut avoir aujourd'hui s'il
se tient, dans une certaine mesure, à
la hauteur de la formation du temps
qui sera enseignée selon la science de
la nature. Et là, quand on essaie de
s’approcher de la vie de l'âme avec
les représentations qui sont
scientifiquement à jour aujourd'hui,
on arrive tout à fait nécessairement à
la conviction que la théorie de l'âme,
qui est le plus souvent offerte, se
meurt.
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02
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Ich habe vorgestern
hier, als ich über die
wissenschaftliche Begründung einer
übersinnlichen Erkenntnis sprach, den
Namen eines Philosophen der Gegenwart
angeführt, Richard Wähle. Er ist ja in
weiteren Kreisen weniger
bekanntgeworden. Dennoch ist
außerordentlich bedeutungsvoll, was er
als seine Anschauung, namentlich über
die wissenschaftliche Seelenkunde der
Gegenwart, in seinen Büchern: «Das
Ganze der Philosophie und ihr Ende»
und «Der Mechanismus des menschlichen
Geisteslebens» niedergelegt hat. Ich
möchte sagen, gerade für den, der
heute naturwissenschaftlich denken
kann, ist die Anschauung dieses
Philosophen symptomatisch bedeutend.
Ich will nicht sagen, daß er geeignet
ist, einen besonderen Einfluß zu üben,
noch weniger, daß er einen solchen
Einfluß geübt hat; aber seine
Anschauung ist symptomatisch
bedeutend. In vielem könnte sie der
Art und Weise nach aussprechen, wie
man in der Gegenwart nach den
gebräuchlichen wissenschaftlichen
Forderungen denken muß. Und daher kann
ich auf der einen Seite sagen, daß die
Geisteswissenschaft, die hier gemeint
ist, einverstanden sein kann mit dem,
was ein solcher Philosoph mit Bezug
auf die Seelenkunde sagt, obwohl sie
auf der anderen Seite, wie wir gerade
heute sehen werden, in dem
allerschärfsten Gegensatz gegen solche
Vorstellungen stehen muß. Denn dieser
Philosoph ist ganz eingeschult in die
Denkweise und Forschergesinnung, die
der Mensch heute haben kann, wenn er
gewissermaßen auf der Höhe der
Zeitbildung steht, die
naturwissenschaftlich gelehrt wird.
Und da kommt man eben, wenn man
versucht, mit den gerade heute
wissenschaftlich zeitgemäßen
Vorstellungen sich dem Seelenleben zu
nähern, ganz notwendig zu der
Überzeugung, daß die Seelenkunde, die
zumeist geboten wird, am Sterben ist.
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Extérieurement, cela
s'exprime par le fait que cette
théorie philosophique de l’âme
disparaît progressivement des chaires
universitaires et l’aspiration se fait
de plus en plus valoir à placer les
gens pensant selon la science de la
nature en physiologie ou d'autres
sciences de la nature à l'endroit où
étaient plutôt assis des philosophes.
Dans de nombreux cercles, on espère
qu’à ce qui était autrefois une
psychologie spéciale, une psychologie
spéciale de l'âme pour les énigmes de
la vie de l'âme humaine pourrait être
répondue pour l'humain par la
physiologie du cerveau, par la
physiologie du système nerveux et
d'autres choses semblables.
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03
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Äußerlich drückt sich
das ja dadurch aus, daß diese
philosophische Seelenkunde von den
Lehrstühlen der Universitäten
allmählich verschwindet und eigentlich
das Bestreben immer mehr und mehr sich
geltend macht, an die Stelle, wo
früher Philosophen gesessen haben,
naturwissenschaftlich denkende Leute
aus der Physiologie oder aus sonstiger
Naturwissenschaft hervorgehende Leute
hinzusetzen. Man hofft in vielen
Kreisen, daß man dasjenige, was früher
für die Rätsel des menschlichen
Seelenlebens eine besondere
Psychologie, eine besondere
Seelenkunde erforschen wollte, durch
die Physiologie des Gehirnes, durch
die Physiologie des Nervenbaues und
dergleichen für den Menschen
beantworten könne.
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Maintenant, si l'on
s'intéresse correctement au justifié
de ce qui est de science de la nature
dans la recherche sur l'âme, on arrive
à la conviction que la science de
l'âme commune/utilisable parle de
beaucoup de choses qui, aujourd'hui,
ne peuvent plus être élevées au rang
de représentation valable. Elle parle
du représenter, du penser même, elle
parle du sentir, elle parle du
vouloir, de mémoire, d'attention, et
ainsi de suite. Et quand on fait
maintenant la tentative tout à fait
honnête de s'engager pour les besoins
de cette vie d'âme humaine, pour ce
dont l'homme a besoin de
vitalité/force de vie d’âme, sur ce
que cette théorie de l’âme apporte sur
le sentiment, la volonté, la pensée,
la mémoire, l'attention, alors
finalement on ne tient en fait rien de
plus dans sa main que des mots. Et on
doit dire, quiconque mesure le cours
historique de la vie humaine de
l’esprit peut se dire - je peux
seulement affirmer, une preuve
donnerait une trop grande extension au
cadre de la conférence d'aujourd'hui -
que dans les temps anciens, lorsque
ces concepts de cette pensée, cette
mémoire, cette attention et ainsi de
suite ont tout d’abord été façonnés,
il existait des représentation
complètement différentes sur les
phénomènes de la nature,
représentations avec lesquelles on
pouvait aussi saisir la vie d’âme
ainsi qu’elle était suffisante pour
les besoins du temps d’alors. Mais ce
que l'on a mis en place là, ce qui
hanté comme spectre dans la science de
l'âme aujourd'hui encore, devient
devant la pensée de science de la
nature, qui pourtant, quand aussi
inconsciemment, est disponible dans
tous les humains d'aujourd'hui, qui
sont absolument zélés pour la vie de
l’esprit, cela devient de purs mots
vides/cosses de mots, de purs mots.
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04
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Nun kommt man, wenn man
sich recht einläßt auf das Berechtigte
des Naturwissenschaftlichen in der
Seelenforschung, zu der Überzeugung,
daß die gebräuchliche
Seelenwissenschaft von vielen Dingen
spricht, die eigentlich heute nicht
mehr zu einer gültigen Vorstellung zu
erheben sind. Sie spricht vom
Vorstellen, vom Denken selbst, sie
spricht vom Fühlen, sie spricht vom
Wollen, vom Gedächtnis, von der
Aufmerksamkeit und so weiter. Und wenn
man nun den ganz ehrlichen Versuch
macht, sich einzulassen für die
Bedürfnisse dieses menschlichen
Seelenlebens, für das, was der Mensch
an seelischer Lebenskraft braucht, auf
dasjenige, was diese Seelenkunde über
Fühlen, Wille, Denken, Gedächtnis,
Aufmerksamkeit vorbringt, dann hält
man eigentlich zuletzt im Grunde
nichts mehr in der Hand als Worte. Und
man muß sagen, wer den geschichtlichen
Gang des menschlichen Geisteslebens
durchmißt, der kann sich sagen — das
kann ich nur anführen, ein Beweis
würde dem Rahmen des heutigen
Vortrages eine zu große Ausdehnung
geben -, daß in alten Zeiten, wo diese
Begriffe von diesem Denken, diesem
Gedächtnis, von dieser Aufmerksamkeit
und so weiter zunächst geprägt worden
sind, daß da ganz andere Vorstellungen
vorlagen über die Naturerscheinungen,
Vorstellungen, mit denen man auch das
seelische Leben, so wie es für die
Bedürfnisse der damaligen Zeit
hinreichte, erfassen konnte. Was man
aber da aufgestellt hat, was heute
noch gespenstisch in der
Seelenwissenschaft fortspukt, das wird
vor dem naturwissenschaftlichen
Denken, das doch, wenn auch
unterbewußt, vorhanden ist in allen
heutigen Menschen, die überhaupt
strebsam sind nach dem Geistesleben,
das wird zur bloßen Worthülse, zum
bloßen Worte.
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A cela se présente
encore autre chose. A cela se présente
que, que oui, on peut déjà dire, que
depuis des siècles, cette science de
l'âme s'est formée au sein de la caste
savante, et que cette caste savante a
pris la forme que l'on trouve
aujourd'hui dans les conférences ou
publications usuelles de la science de
l'âme.
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05
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Dazu tritt noch etwas
anderes. Dazu tritt das, daß ja, man
kann schon sagen seit Jahrhunderten,
diese Seelenwissenschaft sich
innerhalb der gelehrten Kaste
ausgebildet hat, und diese gelehrte
Kaste eben diejenige Form angenommen
hat, die man heute in den
gebräuchlichen Vorlesungen oder
Veröffentlichungen der
Seelenwissenschaft findet.
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Si maintenant l'humain,
de toute sa vie entière, culmine en
questions sur les questions les plus
importantes de l'existence/l’être-là,
qui sont donc, finalement, des
questions sur la divinité de l'ordre
du monde et sur l'immortalité, quand
l'humain cherche des informations sur
ces questions dans cette théorie de
l’âme - il ne trouve pas une telle
information. Et c’est vrai, c'est ce
qu'a dit un chercheur de l'âme sérieux
et profond, décédé ici à Zurich
l'année dernière, Franz Brentano, qui
s'est efforcé de faire la lumière dans
la recherche sur l'âme, mais qui est
néanmoins resté attaché aux vieilles
représentations de l'âme, qui sont
devenues mots. Il disait ; si l'on
regarde autour de soi dans la science
de l'âme d'aujourd'hui, on remarquera
que les chercheurs sur l'âme croient
pouvoir établir des connaissances sur
le représenter, sur le sentir, sur le
vouloir, sur l'attention, sur l'aimer
et haïr ; seulement s'ils veulent être
de science de la nature, alors ils
restent aussi debout dans ce cercle. -
Et maintenant Franz Brentano dit :
Oui, si tant de choses ont pu être
dites sur ces composantes élémentaires
de la vie de l'âme humaine, cela ne
saurait remplacer la grande question
que nous trouvons déjà posée si
significativement chez Platon et
Aristote : Est-il possible d'explorer
quelque chose au sujet de celui qui,
dans notre vie d'âme, demeure lorsque
l'enveloppe mortelle tombe vers ici
dans la mort ? - C'est ce qu'a dit un
chercheur officiel de l’âme du
présent.
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06
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Wenn nun der Mensch aus
dem ganzen vollen Leben heraus über
die wichtigsten Fragen des Daseins,
die ja doch schließlich in Fragen nach
der Göttlichkeit der Weltordnung und
nach der Unsterblichkeit gipfeln, wenn
der Mensch über diese Fragen irgendwie
Auskunft sucht bei dieser Seelenkunde
- er findet eine solche Auskunft
nicht. Und wahr ist, was ein ernster,
tiefer Seelenforscher sagte, der hier
im vorigen Jahre in Zürich gestorben
ist, Franz Brentano, der sich alle
Mühe gegeben hat, in der
Seelenforschung Licht zu gewinnen, der
aber doch an den alten
Seelenvorstellungen hängengeblieben
ist, die zu Worten geworden sind. Er
sagte; Sieht man sich in der heutigen
Seelenwissenschaft um, so wird der
Versuch bemerkbar sein, daß die
Seelenforscher glauben, Erkenntnisse
aufstellen zu können über das
Vorstellen, über das Fühlen, über das
Wollen, über die Aufmerksamkeit, über
das Lieben und Hassen; allein wenn sie
naturwissenschaftlich sein wollen,
dann bleiben sie auch innerhalb dieses
Kreises stehen. - Und nun meint Franz
Brentano: Ja, wenn noch soviel gesagt
werden könnte über diese elementaren
Bestandteile des menschlichen
Seelenlebens, ersetzen könnte das
alles nicht die große Frage, die wir
schon bei Plato und Aristoteles so
bedeutsam gestellt finden: Ob es
möglich ist, zu erforschen etwas über
dasjenige in unserem Seelenleben,
welches bleibt, wenn die sterbliche
Hülle im Tode dahinfällt? - Das sagte
ein offizieller gelehrter
Seelenforscher der Gegenwart.
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La science de l'esprit,
qui est orientée anthroposophiquement,
tente à partir de telles conditions
préalables comme je l'ai affirmé ici
avant-hier, un renouvellement de la
science de l'âme. Elle cherche à aller
au-delà des purs mots vides de sens
pour aller vers une recherche d’âme de
la réalité. Et le chemin qu'elle
emprunte, il doit toutefois
aujourd'hui encore être tel qu'il
tiendra pleinement compte des
contradictions et des oppositions qui
peuvent venir des chercheurs habituels
de l'âme. Il devra pouvoir être lutté
avec ce qui est là, dans la science
reconnue de l’âme. Mais d'un autre
côté, à partir de telles conditions
préalables, un renouvellement de la
doctrine de l'âme comme je la fait
valoir aujourd'hui, un tel savoir de
l'âme émergera, une telle vision de
l'âme, qui peut maintenant vraiment
devenir la nourriture de l'âme des
cercles les plus larges de l'humanité
aspirante, qui - si je puis utiliser
le mot trivial - peut devenir
populaire dans le meilleur et le plus
élevé sens du terme.
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07
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Die
Geisteswissenschaft, die
anthroposophisch orientiert ist,
versucht aus solchen Voraussetzungen
heraus, wie ich sie vorgestern hier
geltend gemacht habe, zu einer
Erneuerung der Seelenwissenschaft zu
kommen. Sie sucht hinauszukommen über
die bloßen Worthülsen zu einer
seelischen Wirklichkeitsforschung. Und
der Weg, den sie einschlägt, der muß
allerdings heute noch so dastehen, daß
voll Rechnung getragen wird den
Widersprüchen und Gegnerschaften, die
da von den gebräuchlichen
Seelenforschern kommen können. Es muß
gerungen werden können mit dem, was in
der anerkannten Seelenwissenschaft da
ist. Aber es wird auf der anderen
Seite aus solchen Voraussetzungen
einer Erneuerung der Seelenlehre, wie
ich sie heute geltend mache,
hervorgehen ein solches Seelenwissen,
eine solche Seelenanschauung, die nun
wirklich für die weitesten Kreise der
strebenden Menschheit wiederum
Seelennahrung werden kann, die — wenn
ich das triviale Wort gebrauchen darf
-im allerbesten und höchsten Sinne des
Wortes populär werden kann.
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La recherche sur l'âme
doit sortir du domaine de la caste
savante, dans laquelle, si je peux
m'exprimer au sens figuré, elle s'est
chargée de la faute/responsabilité de
tomber dans des abstractions qui
aimeraient être très riches d’esprit,
mais qui ne sont absolument pas en
état d'étendre/élargir la recherche
sur l'âme au-delà de ces questions
limites de l’être-là humain qui
correspondent avant toutes choses à un
intérêt justifié et brûlant pour la
vie humaine de l’âme.
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08
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Herausgeholt werden muß
die Seelenforschung aus dem Bereich
der gelehrten Kaste, in welcher sie
sich, wenn ich mich bildlich
ausdrücken darf, die Schuld aufgeladen
hat, in Abstraktionen zu verfallen,
die sehr geistreich sein mögen, die
aber durchaus nicht imstande sind, die
Seelenforschung über diejenigen
Grenzfragen des menschlichen Daseins
zu erweitern, die vor allen Dingen
einem berechtigten, brennenden
Interesse des menschlichen
Seelenlebens entsprechen.
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Parce que la pensée
humaine tout entière a justement
changé vis-à-vis de temps passés, d'où
proviennent les représentations de la
théorie de l’âme qui sont venues à la
parole, ainsi la nouvelle science de
l'âme doit aussi prendre congé des
points de départ à partir desquels on
a toujours voulu prendre son chemin
plus loin dans le domaine de la vie de
l'âme. De nouveaux points de départ
doivent venir. Et ces nouveaux points
de départ sont tels que lorsque nous y
arrivons, nous pouvons seulement
prendre pied sur de tels pré-supposés
(NDT : la décomposition du mot par le
tiret est dans l’allemand) comme ils
ont été affirmés/fait valoir ici
avant-hier, à savoir, quand on reste
fidèles à la manière de penser qu’on
cultive aujourd'hui ancrée à la
science de la nature. On ne peut pas
simplement demander : Qu'est-ce que
sont des représentations ? - On ne
peut pas simplement vouloir observer
ce que sont des représentations, ce
qu'est la pensée ou qu’est la volonté,
ou ce qu'est la mémoire, et ainsi de
suite. Tout de suite ainsi que la
science actuelle de la nature en
laboratoire et en clinique part de
pré-requis complètement différents que
la science de la nature de temps plus
anciens, ainsi la science de l'âme
doit rattacher à des réalités de la
vie, qui devront toutefois, j’aimerais
dire, être d'abord distillées vers
dehors de l’entièreté de la vie
humaine.
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09
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Da sich gegenüber
früheren Zeiten, aus denen die zu
Worten gewordenen Vorstellungen der
Seelenkunde stammen, eben das ganze
menschliche Denken geändert hat, so
muß die neue Seelenwissenschaft
Abschied nehmen auch von den
Ausgangspunkten, von denen man immer
seinen Weg weiter nehmen wollte in das
Gebiet des Seelenlebens hinein. Es
müssen neue Ausgangspunkte kommen. Und
diese neuen Ausgangspunkte sind
solche, daß man, bei ihnen angekommen,
nur fußen kann auf solchen
Voraus-Setzungen, wie sie vorgestern
hier geltend gemacht worden sind,
nämlich, wenn man der heutigen an der
Naturwissenschaft herangezüchteten
Denkweise treu bleibt. Man kann nicht
einfach fragen: Was ist Vorstellung? -
Man kann nicht einfach beobachten
wollen, was Vorstellungen sind, was
Denken oder was der Wille ist, oder
was Gedächtnis ist und so weiter.
Geradeso wie die heutige
Naturwissenschaft im Laboratorium und
in der Klinik von ganz anderen
Voraussetzungen ausgeht als die
Naturwissenschaft älterer Zeiten, so
muß die Seelenwissenschaft an
Realitäten des Lebens anknüpfen, die
aber allerdings erst, ich möchte
sagen, herausdestilliert werden müssen
aus der Ganzheit des menschlichen
Lebens.
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Ce sont tout d’abord
deux moments de la vie humaine
auxquels la nouvelle science de l'âme
doit rattacher, d'où elle peut à
nouveau revenir/retourner aux concepts
de représentation, volonté, et ainsi
de suite, afin de recevoir un contenu
complet de valeur d’âme pour ces
concepts. Ces deux points de départ
sont deux moments, qui sont toutefois
très difficiles à observer, sont
véritablement pas plus faciles à
observer que maints processus naturels
qui ne sont révélés que par des
méthodes et expériences soigneusement
préparées. Ce sont des moments qui se
précipitent dans la vie humaine et
qui, dans une certaine mesure,
excluent la compréhension consciente
par leur propre nature et être. Et on
doit en premier apprendre à saisir ces
moments à travers une certaine vie
entraînée de l’esprit. Ce sont les
deux moments de la vie humaine :
l'endormissement et le réveil.
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10
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Zwei Momente im
menschlichen Leben sind es zunächst,
an welche die neuere
Seelenwissenschaft anknüpfen muß, von
denen ausgehend sie wiederum
zurückkehren kann zu den Begriffen von
Vorstellung, Wille und so weiter, um
für diese Begriffe wiederum einen
vollinhaltlichen seelischen Wert zu
bekommen. Diese beiden Ausgangspunkte
sind zwei Momente, die allerdings sehr
schwierig zu beobachten sind,
wahrhaftig nicht leichter zu
beobachten sind als mancher
Naturvorgang, der sich erst sorgfältig
zugerichteten Methoden und
Experimenten erschließt. Es sind
Momente, die hinhuschen im
menschlichen Leben und die
gewissermaßen die bewußte Erfassung
durch ihre eigene Natur und Wesenheit
ausschließen. Und man muß erst durch
ein gewisses geschultes Geistesleben
diese Momente erfassen lernen. Es sind
die beiden Momente des menschlichen
Lebens: des Einschlafens und des
Aufwachens.
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L'endormissement et le
réveil sont ces moments de la vie
humaine où toute la constitution de
conscience change, où l'humain passe
d'un état d'âme à un état radicalement
opposé. Il n'y a pas grand-chose à
dire pour bien faire comprendre que
ces courts moments sont difficiles à
observer. Car quand on s'endort, la
conscience s'arrête, donc on ne fait
pas attention au moment de s'endormir.
Quand on se réveille, on peut sentir
qu'on s'arrache à un quelque cours de
vie ; mais tout de suite celui qui
essaie de rattacher avec la conscience
de ce qu'il a vécu dans son sommeil,
va très vite, très facilement
remarquer l'échec d'une telle
tentative.
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11
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Das Einschlafen und das
Aufwachen sind diejenigen Augenblicke
im menschlichen Leben, in denen die
ganze Bewußtseinsverfassung sich
wandelt, in denen der Mensch aus einer
Seelenverfassung in die radikal
entgegengesetzte hinübergeht. Es
braucht nicht viel gesagt zu werden,
um einleuchtend zu machen, daß diese
kurzen Augenblicke schwierig zu
beobachten sind. Denn wenn man
einschläft, so hört eben das
Bewußtsein auf, daher beachtet man den
Augenblick des Einschlafens nicht.
Wenn man aufwacht, kann man verspüren,
daß man sich aus irgendeinem
Lebensverlauf herausreißt; aber gerade
derjenige, der versucht, nur irgendwie
mit dem Bewußtsein anzuknüpfen an das,
was er im Schlafe erlebt hat, wird das
Scheitern eines solchen Versuches sehr
bald, sehr leicht bemerken können.
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Maintenant, on peut
seulement entraîner l'observation de
l'âme à observer les moments
d'endormissement et de réveil par ces
moyens, qui ont déjà été indiqués ici
avant-hier et au sujet desquels je
veux maintenant faire des
allusions/des ébauches
supplémentaires. Cet entrainement doit
se passer premièrement par une
certaine mise en force (NDT : «
Erkraftung »), un renforcement et une
consolidation de la vie de
représentation elle-même, deuxièmement
aussi de la vie de la volonté. Mais
ces processus intérieurs, processus
intimes de l'âme, qui conduisent à une
telle mise en force, une pénétration
avec cette force de la vie de la
volonté, ils dévient déjà
substantiellement de ce à quoi on est
habitué dans la vie ordinaire de
l'âme.
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12
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Nun kann man nur durch
diejenigen Mittel, die schon
vorgestern hier angedeutet worden sind
und über die ich nun weitere
Andeutungen machen will, die
Seelenbeobachtung heranschulen, um die
Momente des Einschlafens und des
Aufwachens zu beobachten. Dieses
Heranschulen muß geschehen erstens
durch eine gewisse Erkraftung,
Verstärkung, Durchkräftigung des
Vorstellungslebens selber, zweitens
auch des Willenslebens. Aber
diejenigen inneren Vorgänge, intimen
Seelenvorgänge, die zu einer solchen
Erkraftung, Durchdringung mit dieser
Kraft des Willenslebens führen, sie
weichen schon wesentlich ab von
demjenigen, was man im gewöhnlichen
Seelenleben gewohnt ist.
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Avant-hier, j'ai appelé
à méditer ce qui mène à la mise en
force de la vie de représentation.
Quand notamment d’après certaines
méthodes que j'ai décrites dans mon
livre « Comment atteint-on des
connaissances des mondes supérieurs ?
» et aussi dans ma « Science secrète
en esquisse » et dans d'autres livres,
quand d’après certaines méthodes on
laisse être présentes des
représentations et de la conscience,
de sorte que l'on ne pense pas
seulement dans le sens habituel, mais
repose sur la pensée et repose de plus
en plus sur la pensée, pénétrant par
cela tout autrement l'âme avec la
pensée et la pensée avec l'âme, que ce
n’est le cas dans la vie ordinaire de
l'âme, alors on en vient à mettre en
force la vie de représentation d'une
telle manière - comme je l'ai dit, les
méthodes les plus précises peuvent
être trouvées dans les livres cités -
qu'on peut représenter de façon si
vivante et active comme on vit sinon
seulement dans sa conscience quand on
est dans les perceptions sensorielles
extérieures.
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13
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Ich habe vorgestern
dasjenige, was zur Erkraftung des
Vorstellungslebens führt, Meditieren
genannt. Wenn man nämlich nach
bestimmten Methoden, die ich
beschrieben habe in meinem Buche «Wie
erlangt man Erkenntnisse der höheren
Welten?» und auch in meiner
«GeheimWissenschaft im Umriß» und in
anderen Büchern, wenn man nach
gewissen Methoden Vorstellungen und
Bewußtsein anwesend sein laßt, so daß
man nicht nur im gewöhnlichen Sinne
denkt, sondern auf dem Denken ruht und
immer mehr und mehr auf dem Denken
ruht, dadurch ganz anders die Seele
mit dem Denken durchdringt und das
Denken mit der Seele, als das im
gewöhnlichen Seelenleben der Fall ist,
dann kommt man dahin, das
Vorstellungsleben so zu erkraften -
wie gesagt, die genaueren Methoden
finden Sie in den angeführten Büchern
-, daß man so lebendig regsam
vorstellen kann, wie man sonst nur in
seinem Bewußtsein lebt, wenn man in
den äußeren Sinneswahrnehmungen ist.
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Goethe a pressenti
quelque chose, même s'il ne s'agissait
au début que d'un pressentiment, de ce
genre de représenter - le psychologue
Heinroth l'avait incité à cela, qui
trouvait son penser objectif - en ce
qu’il pouvait confesser la croyance
qu'il était en situation de penser
progressivement avec tant de vivacité,
que cette pensée serait égale à la
force intérieure, à l'intensité
intérieure de cette activité de l’âme
qui est sinon présente seulement quand
on observe la nature extérieure avec
les yeux, suit avec ses oreilles les
processus extérieurs, et ainsi de
suite.
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14
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Goethe hat etwas
geahnt, wenn es auch zunächst nur eine
Ahnung war, von dieser Art des
Vorstellens - der Psychologe Heinroth
hatte ihn dazu veranlaßt, der sein
Denken gegenständlich fand -, indem er
zu dem Glauben sich bekennen konnte,
daß er so lebendig allmählich zu
denken in der Lage war, daß dieses
Denken gleich sei an innerer Stärke,
an innerer Intensität derjenigen
Seelentätigkeit, die sonst nur
vorhanden ist, wenn man mit Augen die
äußere Natur beobachtet, mit Ohren die
äußeren Vorgänge der Natur verfolgt
und so weiter.
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Il est possible que le
représenter deviendra tellement
renforcé, qu’on est si intensivement
au représenter qu'on peut dire : Ce
représenter sera lui-même une façon de
voir, l'activité est comme celle d'une
contemplation ; et la vie des sens
sera prise ainsi dans la sphère du
représenter que les sens ne
participent pas, bien que la vivacité
de la vie des sens reste encore
disponible.
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15
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Es ist möglich, daß das
Vorstellen so verstärkt wird, daß man
so intensiv bei dem Vorstellen ist,
daß man sagen kann: Dieses Vorstellen
wird selber eine Anschauung, die
Tätigkeit ist wie die eines
Anschauens; und das Sinnesleben wird
so hereingenommen in die Sphäre des
Vorstellens, daß sich die Sinne nicht
beteiligen, obwohl die Lebendigkeit
des Sinnenlebens noch vorhanden
bleibt.
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C'est un côté, la mise
en force de la vie de représentation.
Si l'on va de plus en plus loin dans
cette mise en force de la vie de
représentation, alors une force
intérieure d'observation, inconnue de
la constitution ordinaire de l'âme, se
place de fait, dont on a besoin pour
explorer réellement les deux moments
de l’endormissement et du réveil comme
on explore selon la science de la
nature des objets et processus dans la
vie extérieure.
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16
|
Das ist die eine Seite,
die Erkraftung des Vorstellungslebens.
Kommt man immer weiter und weiter in
dieser Erkraftung des
Vorstellungslebens, dann stellt sich
in der Tat eine der gewöhnlichen
Seelenverfassung unbekannte innere
Beobachtungskraft ein, die man
braucht, um die beiden Momente des
Einschlafens und Aufwachens wirklich
so zu durchforschen, wie man im
äußeren Leben naturwissenschaftlich
Objekte und Vorgänge durchforscht.
|
Mais pour cela, il est
de plus nécessaire que, d'une certaine
manière, la volonté soit entrainée
avec. Cette volonté pourra seulement
être entrainée par autodiscipline
quand on est attentif à quelque chose
dans la vie à quoi on prête peu
attention dans la vie ordinaire. Dans
la vie ordinaire, on vit et accompagne
ce que l'on perçoit extérieurement de
son expérience intérieure. De ce vivre
après ordinaire, on doit s’élever vers
autre chose. On doit porter son
attention sur ce que notre vie de
l'âme diffère d'année en année, de
mois en mois, de semaine en semaine,
oui, de jour en jour, d'heure en heure
devient une autre, se transforme, est
en devenir. Ce devenir de la vie de
l'âme entre la naissance et la mort,
nous ne le plaçons pas dans notre
volonté dans le cours normal de notre
vie. Nous laissons s’écouler cette
vie. Nous prêtons toutefois seulement
attention avec un faible degré à une
auto-éducation, que nous nous
déshabituons de certaines erreurs,
acquérons certaines vertus,
développons certaines facultés, et du
genre. Seul quand l'autodiscipline de
la volonté pensée ici devait se
présenter, alors quelque chose
d’entièrement autre doit venir dans la
vie. Alors l'humain doit pouvoir
arriver à la vue intérieure qu'il a en
lui quelque chose qu'il peut,
j’aimerais dire, placer dans sa
volonté, placer ainsi dans sa volonté,
pour que l'auto-culture,
l'auto-élevage lui semble si
difficile, mais en même temps si
désirable comme sinon seuls les actes
de volonté qui correspondent aux
pulsions tout à fait inévitables de la
vie humaine.
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17
|
Aber dazu ist weiter
notwendig, daß auch der Wille in einer
gewissen Weise mitgeschult wird.
Dieser Wille kann nur geschult werden
durch Selbstzucht, wenn man aufmerksam
ist auf etwas im Leben, auf das man im
gewöhnlichen Leben wenig achtgibt. Im
gewöhnlichen Leben lebt man dahin und
begleitet dasjenige, was man äußerlich
wahrnimmt, mit dem inneren Erleben.
Von diesem gewöhnlichen Hinleben muß
man sich zu etwas anderem erheben. Man
muß seine Aufmerksamkeit darauf
richten, daß eigentlich unser
Seelenleben von Jahr zu Jahr, von
Monat zu Monat, von Woche zu Woche, ja
von Tag zu Tag, von Stunde zu Stunde
ein anderes wird, sich verwandelt, im
Werden ist. Dieses Werden des
Seelenlebens zwischen Geburt und Tod
stellen wir im gewöhnlichen Verlaufe
unseres Lebens nicht in unseren Willen
herein. Wir lassen dieses Leben
verfließen. Wir achten nur mit einem
geringen Grade einer gewissen
Selbsterziehung allerdings darauf, daß
wir uns gewisse Fehler abgewöhnen,
gewisse Tugenden aneignen, gewisse
Fähigkeiten ausbilden und dergleichen.
Allein, wenn die hier gemeinte
Selbstzucht des Willens eintreten
soll, dann muß noch etwas ganz anderes
in das Leben kommen. Dann muß der
Mensch zu der inneren Einsicht kommen
können, daß er in sich etwas hat, was
er, ich möchte sagen, in seinen Willen
hereinstellen kann, so in seinen
Willen hereinstellen kann, daß die
Selbstkultur, die Selbstzucht ihm so
schwierig erscheint, aber zu gleicher
Zeit so begehrenswert erscheint wie
sonst nur diejenigen
Willenshandlungen, die ganz
unvermeidlichen Trieben des
menschlichen Lebens entsprechen.
|
Regardons les choses
d’un autre côté. Aujourd'hui
particulièrement, il y a beaucoup
d’humains qui s'attribuent la faculté
- je parle peut-être un peu radical,
mais vous trouverez ce radicalisme
cependant justifié si vous pensez plus
profondément sur le présent - de
réformer le monde entier qui, pour
ainsi dire, se font des idées sur ce
qui devrait arriver pour que les
humains puissent vivre heureux côte à
côte, pour que tout ordre soit correct
dans la vie sociale, et ainsi de
suite. Le nombre de programmes dans ce
domaine est énorme. Et en fait, chacun
est déjà plus ou moins, si seulement
il commence à penser au monde
extérieur, en son sens quelque chose
comme une sorte de réformateur,
seulement le monde ne lui donne pas
l'occasion de vraiment mettre
réellement en action ses réformes ou
peut-être aussi ses pensées
révolutionnaires.
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18
|
Sehen wir die Sache von
einer anderen Seite an. Es gibt heute
ganz besonders viele Menschen, die
sich die Fähigkeit zuschreiben — nun,
vielleicht rede ich damit etwas
radikal, aber Sie werden diesen
Radikalismus dennoch berechtigt
finden, wenn Sie tiefer über die
Gegenwart nachdenken -, die ganze Welt
zu reformieren, die sozusagen sich
Ideen machen über dasjenige, was
geschehen sollte, damit die Menschen
glücklich nebeneinander leben können,
damit alle Ordnung im sozialen Leben
richtig sei und so weiter. Die Zahl
der Programme auf diesem Gebiete ist
eine ungeheure. Und eigentlich ist
jeder mehr oder weniger schon, wenn er
nur anfängt, über die äußere Welt zu
denken, in seinem Sinne so etwas wie
eine Art Reformator, nur gibt ihm die
Welt nicht Gelegenheit, seine Reformen
oder vielleicht auch seine
revolutionären Gedanken wirklich in
die Tat umzusetzen.
|
Là, l'impulsion de la
volonté, du désir, s'étend en fait au
monde extérieur. Mais on doit savoir
qu'il y a quelque chose à l’intérieur
de l'humain sur quoi on peut ainsi
justement guider les intentions, les
impulsions, pour conduire l’humain
d'un âge de la vie dans l'autre, oui
seulement d'une semaine dans l'autre,
qui n'est par aucun chemin à
l’intérieur de l’humain ce qui a ainsi
besoin de partir de soi-même comme il
veut le plus souvent, mais que
l’humain peut suivre son devenir dans
le temps avec sa volonté. Et quand là,
la volonté, sur ce domaine, se
présente d'une manière si méthodique,
telle que décrite dans les livres
mentionnés, alors entre cette mise en
force/fortification intérieure, cette
vision intérieure, cette façon de voir
de la volonté que nous ne pouvons plus
jamais gagner dans notre rapport au
monde extérieur, cette
contemplation/vision de la volonté qui
doit s'ajouter au renforcement
susmentionné de la vie de
représentation, si devaient être
observés les moments de
l’endormissement et du réveil.
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19
|
Da erstreckt sich in
der Tat der Willensimpuls, das
Begehren auf die Welt draußen. Man muß
aber wissen, daß im Inneren des
Menschen etwas ist, worauf man ebenso
die Intentionen, die Impulse lenken
kann, um den Menschen aus einem
Lebensalter in das andere, ja nur von
einer Woche in die andere
hinüberzuführen, daß keineswegs im
Inneren des Menschen das ist, was so
von selbst loszugehen braucht, wie er
zumeist will, sondern daß der Mensch
sein Werden in der Zeit mit seinem
Willen verfolgen kann. Und wenn da der
Wille auf diesem Gebiete in so
methodischer Weise eintritt, wie das
in den genannten Büchern beschrieben
ist, dann tritt jene innere
Erkraftung, jene innere Schau,
Anschauung des Willensmäßigen, das wir
nimmermehr gewinnen können in unserem
Verhältnis zur äußeren Welt, jene
Schau des Willens tritt ein, die
hinzukommen muß zu der eben erwähnten
Verstärkung des Vorstellungslebens,
wenn die Momente des Einschlafens und
Aufwachens beobachtet werden sollen.
|
Mais avant d'en arriver
à cette investigation des moments
d'endormissement et de réveil, on
arrive toutefois, quand on fortifie la
vie de l'âme de la manière dont je
l'ai évoqué maintenant, qu'avec les
concepts que l'humanité a aujourd'hui,
qui ne peuvent être les concepts de
l'ancienne façon de voir la nature,
qu'avec ces concepts on peut seulement
arriver à une vision sur la vie de
représentation de l'humain, qui
conduit l'humain dans l'irréalité, la
vie émotionnelle/de sensation dans la
confusion, la vie de volonté dans
l'incompréhensibilité.
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20
|
Bevor man aber zu
dieser Untersuchung über die Momente
des Einschlafens und Aufwachens kommt,
gelangt man allerdings, wenn man in
der Weise, wie ich es jetzt angedeutet
habe, das Seelenleben verstärkt, dazu,
einzusehen, daß man mit den Begriffen,
die heute die Menschheit eben hat, die
nicht die Begriffe der alten
Naturanschauung sein können, daß man
mit jenen Begriffen nur kommen kann zu
einer Anschauung über das
Vorstellungsleben des Menschen, das
den Menschen in die Unwirklichkeit,
das Gefühlsleben in die Verworrenheit,
das Willensleben in die
Unbegreiflichkeit führt.
|
Et pris au fond ce que
nous devons constater aujourd'hui, ce
que le philosophe mentionné plus tôt
constate aussi, qui parle de la fin de
la philosophie, de la dissolution de
la philosophie, d'une perte de la
physiologie et semblable. Il pressent
déjà, même si ce n'est pas avec une
telle clarté, que les concepts que
l'on peut avoir aujourd'hui et qui
sont infiniment si utiles pour sonder
la nature extérieure et introduire
dans la vie humaine ce qui est en fait
le contenu le plus essentiel d'une
culture plus récente, ne conduisent
pas à une réponse à la question :
quelles sont les représentations ? -,
mais ils conduisent, dans la vie de
représentation, à ce que nous pouvons
directement avoir cela : je pense,
donc je ne suis pas -, à trouver
l'irréalité de la vie de l'âme. On
arrive sur ce que plus on pénètre dans
la vie de représentation, d’autant
moins on peut dire ce qu'est l'âme
quand on regarde la vie de
représentation seulement ainsi qu'elle
est dans la vie ordinaire, quand on ne
la regarde pas comme je l'ai
présentée. On en vient à l’avis que la
vie émotionnelle/de sensation telle
qu'elle se vit dans la vie ordinaire
de l'âme est embrouillée, et que la
vie de volonté est pleinement
incompréhensible. C’est pourquoi le
phénomène intéressant que tout de
suite les humains qui pensent en
science de la nature, qui aujourd'hui
écrivent des théories de l'âme très,
très significatives, croient, en ce
qu’ils traitent de la physiologie du
cerveau, pouvoir dire quelque chose
sur la vie de représentation. Mais ils
en viennent à se dire : rien n'a été
résolu sur la vie de volonté par la
physiologie du cerveau. - Lisez les
chapitres pertinents du « Guide de
psychologie physiologique » de Theodor
Ziehen, vous verrez comment ce que je
viens de dire s'avère vrai, tout de
suite chez un penseur significatif de
science de la nature de notre époque.
|
21
|
Und im Grunde genommen
ist es das, was man heute zu
konstatieren hat, was auch der vorhin
genannte Philosoph konstatiert, der
vom Ende der Philosophie spricht, von
der Auflösung der Philosophie, einer
Abgabe an Physiologie und dergleichen.
Er ahnt schon, wenn auch nicht mit
solcher Klarheit, daß die Begriffe,
die man heute haben kann und die so
unendlich brauchbar sind, um die
äußere Natur zu ergründen und um
dasjenige in das menschliche Leben
einzuführen, was eigentlich der
wesentlichste Inhalt einer neueren
Kultur ist, daß diese auf dem äußeren
Gebiete so brauchbaren Begriffe, wenn
man die Seele erforschen will, nicht
zu einer Antwort führen auf die Frage:
Was sind Vorstellungen? -, sondern sie
führen dazu, im Vorstellungsleben, daß
wir unmittelbar haben können das: Ich
denke, also bin ich nicht -, die
Unwirklichkeit des Seelenlebens zu
finden. Man kommt darauf: Je mehr man
in das Vorstellungsleben eindringt,
desto weniger kann man sagen, was die
Seele ist, wenn man das
Vorstellungsleben nur so betrachtet,
wie es im gewöhnlichen Leben ist, wenn
man es nicht betrachtet, wie ich es
dargestellt habe. Man kommt zu der
Einsicht, daß das Gefühlsleben, so wie
es sich dem gewöhnlichen Seelenleben
darlebt, verworren ist, und daß das
Willensleben völlig unbegreiflich ist.
Daher die interessante Erscheinung,
daß gerade naturwissenschaftlich
denkende Menschen, die heute sehr,
sehr bedeutungsvolle Seelenkunden
schreiben, glauben, indem sie
eigentlich die Hirnphysiologie
abhandeln, etwas über das
Vorstellungsleben sagen zu können.
Aber sie kommen dahin, sich zu sagen:
Über das Willensleben ist durch die
Hirnphysiologie nichts entschieden. -
Lesen Sie die betreffenden Kapitel in
Theodor Ziehens «Leitfaden der
physiologischen Psychologie» nach, so
werden Sie sehen, wie gerade bei einem
bedeutenden naturwissenschaftlichen
Denker der Gegenwart sich erweist, was
ich eben ausgesprochen habe.
|
Ainsi on doit dire que
cette manière de penser de science de
la nature réalise plus ou moins ce que
Schopenhauer n'a pas ou a à moitié
reconnu, mais a pressenti : que la
volonté est quelque chose qu’on ne
peut approcher avec la vie de
représentation des temps récents, que
la volonté est l'incompréhensible.
|
22
|
So muß man sagen, daß
diese naturwissenschaftliche
Denkungsweise mehr oder weniger
dasjenige realisiert, was Schopenhauer
auch nicht oder halb erkannt hat, aber
geahnt hat: daß der Wille etwas ist,
an das man mit dem Vorstellungsleben
der neueren Zeit nicht heran kann, daß
der Wille das Unbegreifliche ist.
|
C'est une bonne
préparation pour l’édification
ultérieure d'une nouvelle doctrine de
l'âme quand on envisage cette
irréalité de l'âme dans la vie de
représentation, cette embrouillement
de la vie dans le sentiment/la
sensation, cette incompréhensibilité
de l’action-volonté. Quand, de cette
manière, j’aimerais dire, on s’est
procuré de la clarté – bien que cela
sonne paradoxal, mais on s’est procuré
de la clarté sur un état de fait -,
alors on peut avancer davantage. Alors
on peut appliquer cette pensée qui est
aiguisée par la méditation, qui est
fortifiée, qui veut que cette vie de
volonté qui s'est soumise à
l'autodiscipline, on peut l'appliquer
pour vraiment devenir attentif au
moment, disons, tout d'abord de
l'éveil. Alors le moment de l'éveil
pourra se déplacer dans le champ
d'observation de l'âme d'une façon
toute particulière. Alors on
expérimentera quelque chose au réveil
qu’on ne peut pas expérimenter à
travers une vie de l'âme non
entraînée. Alors immédiatement après
le réveil, quand on aura acquis la
paix nécessaire pour cela à travers
l'entraînement indiqué, on pourra
sonder que toute la vie de l'âme,
comme elle était au réveil, est
effectivement partie dans
l'inconscient. Seulement qu'elle n'a
pas une particularité, cette vie d'âme
dans le temps de s'endormir à se
réveiller : cette vie de l'âme
n’appelle aucun souvenir à partir de
soi. Et on remarque cela dans un
moment plein de signification qui se
présente : Pendant tout le sommeil, tu
as laissez couler l'âme dans la même
vie où elle coule aussi dans la veille
; mais ce flux de ce qui est d'âme
dans le sommeil, cela s'imprime
seulement pas dans la force de
souvenir. C'est pourquoi c’est oublié
avec la venue de l'éveil. C'est de
cela qu’il s’agit.
|
23
|
Es ist eine gute
Vorbereitung für den weiteren Aufbau
einer neueren Seelenlehre, wenn man
diese Unwirklichkeit der Seele im
Vorstellungsleben einsieht, diese
Verworrenheit des Lebens im Gefühl,
diese Unbegreiflichkeit der
Willensaktion. Wenn man auf diese
Weise sich, ich möchte sagen, Klarheit
verschafft hat - obwohl das paradox
klingt, aber man hat sich doch über
einen Tatbestand Klarheit verschafft
-, dann kann man weiter vordringen.
Dann kann man jenes Denken anwenden,
das durch Meditation geschärft ist,
erkraftet ist, jenes Willensleben, das
sich der Selbstzucht unterworfen hat,
man kann es anwenden dazu, um wirklich
aufmerksam zu werden auf den Moment,
sagen wir, zunächst des Aufwachens.
Dann wird der Moment des Aufwachens in
das seelische Beobachtungsfeld
hereinrücken können in einer ganz
besonderen Art. Dann wird man an dem
Aufwachen etwas erleben, was man durch
ein ungeschultes Seelenleben nicht
erleben kann. Dann wird man,
unmittelbar nach dem Aufwachen, wenn
man sich durch die angedeutete
Schulung die Ruhe erworben hat, die
dazu nötig ist, erkunden können, daß
eigentlich im Unbewußten das ganze
Seelenleben, wie es beim Aufwachen
war, fortgegangen ist. Nur daß es eine
Eigenschaft nicht hat, dieses
Seelenleben in der Zeit vom
Einschlafen bis zum Aufwachen: es ruft
dieses Seelenleben keine Erinnerung
von sich hervor. Und das merkt man in
einem bedeutungsvollen Momente, der
eintritt: Du hast wahrend des ganzen
Schlafens die Seele fließen lassen in
demselben Leben, in dem sie fließt
auch im Wachen; aber dieses Fließen
des Seelischen im Schlafe, das prägt
sich nur nicht der Erinnerungskraft
ein. Daher ist es mit dem Kommen des
Erwachens vergessen. Darauf kommt es
an.
|
Aussi importante que
soit la mémoire, le souvenir pour la
vie extérieure - je l'ai expliqué
avant-hier – aussi important est
l'oubli, l'expérience de l'âme pour
qu'elle puisse aussi oublier ce
qu'elle a vécu, pour le devenir de ce
qui est d'âme, pour la poursuite du
flux de l'âme entre la naissance et la
mort, et ainsi de suite. Oui, quand on
peut observer le moment de l'éveil, on
reçoit en premier une représentation
de quelle signification le sommeil a
réellement dans la vie humaine de
l'âme. On reçoit notamment une vue
dans le fait que notre vie ne pourrait
pas se poursuivre si elle était
remplie uniquement de conforme à la
mémoire, que le conforme à la mémoire
perd la force de laisser notre vie
s'écouler. Nous devons tout de suite
sombrer dans le sommeil afin que nous
puissions oublier ce que nous vivons
au moment du sommeil. Car l'ordinaire,
la vie quotidienne de l'âme est alors
la nourriture de l'âme, est alors
l'apporteur de la vie de l'âme quand
elle est oubliée, pas quand on s'en
souvient. La mémoire ronge l'âme.
L'oubli restaure les forces vitales de
l'âme.
|
24
|
So wichtig das
Gedächtnis, die Erinnerung für das
äußere Leben ist - ich habe das
vorgestern ausgeführt —, so wichtig
ist das Vergessen, das Erleben der
Seele so, daß sie das Erlebte auch
vergessen kann, für das Werden des
Seelischen, für das Fortfließen des
Seelischen zwischen Geburt und Tod und
so weiter. Ja, man bekommt, wenn man
so den Moment des Aufwachens
beobachten kann, erst eine Vorstellung
davon, welche Bedeutung der Schlaf im
menschlichen Seelenleben eigentlich
hat. Man bekommt nämlich Einsicht in
die Tatsache, daß unser Leben nicht
fortgehen könnte, wenn es ausgefüllt
wäre vom Erinnerungsgemäßen allein,
daß das Erinnerungsgemäße die Kraft
verliert, unser Leben fortfließen zu
lassen. Wir müssen gerade deshalb in
Schlaf sinken, damit wir dasjenige
vergessen können, was wir in der Zeit
des Schlafens erleben. Denn das
gewöhnliche, alltägliche Seelenleben
ist dann Seelennahrung, ist dann
Bringer des Seelenlebens, wenn es
vergessen wird, nicht wenn es erinnert
wird. Erinnerung zehrt an der Seele.
Vergessenheit stellt die Lebenskräfte
der Seele wieder her.
|
Ainsi on obtient une
vue concrète, certaine dans ce
processus de la vie qui s'exprime dans
le réveil. Et on aperçoit par cela
dans une certaine mesure, quand aussi
seulement en fait dans la
rétrospective, la vie d’âme, sur
laquelle est déversée pas seulement la
conscience ordinaire, qui s’est joué
entre l'endormissement et le réveil.
Avec cette vue de la vie de l'âme, on
a énormément gagné, car on a ainsi
acquis la base d'une certaine
compréhension.
|
25
|
So erlangt man eine
konkrete, eine bestimmte Einsicht in
jenen Lebensvorgang, der sich im
Aufwachen ausdrückt. Und man erblickt
dadurch gewissermaßen, wenn auch nur
eigentlich in der Rückschau, das
seelische Leben, über das nur nicht
das gewöhnliche Bewußtsein ausgegossen
ist, das sich abgespielt hat zwischen
dem Einschlafen und dem Aufwachen. Mit
diesem Anblick des Seelenlebens hat
man ungeheuer viel gewonnen, denn man
hat sich dadurch die Grundlage für ein
gewisses Verständnis erworben.
|
Personne ne peut en
vérité comprendre ce que cela signifie
: je représente - ce que cela signifie
: je me forme une pensée dans ma vie
de l’âme -, qui ne saisit pas
vraiment, en observant, le moment de
l'éveil. Car quand nous passons de la
pure veille, du pur vivre vers/en
direction dans des états d'éveil à la
pensée active, à la formation d'une
représentation d'une pensée, alors
c'est toujours qualitatif, quand aussi
dans une mesure plus faible, tout à
fait le même processus de l'âme que le
réveil. Et seulement qui connait le
réveiller dans l'intensification de la
transition du sommeil à l'éveil, s’est
créé avec cela une base pour ce qui
donne la réponse à la question : Que
se passe-t-il réellement dans mon âme
quand je saisis une représentation ? –
La force que l'on déploie dans l'âme
quand on saisit une représentation,
elle est exactement la même que la
force que l'on doit déployer,
toutefois maintenant dans une bien
plus grande mesure, quand on se
réveille. Quand on se réveille,
l'inconscient le fait. Dans la
conscience est fourni ce que fait
l'inconscient au réveil, quand nous
nous préparons par effort intérieur,
consciemment, volontairement à penser,
à représenter.
|
26
|
Niemand kann in
Wahrheit begreifen, was es heißt: Ich
stelle vor -, was es heißt: Ich bilde
mir in meinem Seelenleben einen
Gedanken —, der nicht den Moment des
Aufwachens wirklich beobachtend
erfaßt. Denn wenn wir übergehen vom
bloßen Wachen, vom bloßen Hinleben im
Wachzustände zum aktiven Denken, zum
Ausbilden einer Vorstellung eines
Gedankens, dann ist das immer
qualitativ, wenn auch in schwächerem
Maße, ganz derselbe Seelenvorgang wie
das Aufwachen. Und nur wer in der
Verstärkung des Überganges vom
Schlafzustande zum Wachzustande das
Aufwachen kennt, der hat damit eine
Grundlage sich geschaffen für das, was
die Antwort gibt auf die Frage: Was
geschieht eigentlich in meiner Seele,
wenn ich eine Vorstellung fasse? - Die
Kraft, die man in der Seele entfaltet,
wenn man eine Vorstellung faßt, die
ist genau dieselbe wie die Kraft, die
man entfalten muß, allerdings jetzt in
viel verstärkterem Maße, wenn man
aufwacht. Wenn man aufwacht, tut es
das Unbewußte. Ins Bewußtsein herüber
vermittelt ist dasjenige, was das
Unbewußte beim Aufwachen tut, wenn wir
uns aus innerer Anstrengung
anschicken, bewußt, willentlich zu
denken, vorzustellen.
|
On arrive ici à un
point de vue très spécifique sur le
représenter. Ce qui n'est plus qu'une
pure cosse de mot/phrase vide de sens
à partir de l'ancienne théorie de
l’âme, reçoit à nouveau un contenu
concret. On apprend à connaître le
représenter comme un éveil plus faible
existant dans la veille. C'est un
réveiller en secouant, un éveil. Et
c'est une vue pleine de signification
; car par la liaison de cette vue de
la nature du représenter avec la
nature de l'éveil se forme la
possibilité de transposer dans la
réalité le représenter de la vie
ordinaire, qui en fait sinon mène dans
l'irréalité de la vie de l'âme. On
reçoit en ce que l’on peut rattacher
le représenter dans l'imaginaire à
l'éveil, la possibilité de rattacher à
une réalité qui ne dépend pas de soi.
Maintenant, on rattache à cet éveil et
apprend par cela à connaître la nature
du représenter, alors on se tourne
vers le moment de l’endormissement.
|
27
|
Hier kommt man zu einer
ganz bestimmten Anschauung über das
Vorstellen. Was aus der alten
Seelenkunde heraus eine bloße
Worthülse geworden ist, das bekommt
wiederum einen konkreten Inhalt. Man
lernt das Vorstellen als ein im Wachen
bestehendes schwächeres Aufwachen
kennen. Es ist ein Aufrütteln, ein
Aufwachen. Und das ist eine
bedeutungsvolle Einsicht; denn durch
die Verbindung dieser Einsicht von der
Natur des Vorstellens mit der Natur
des Aufwachens bildet sich die
Möglichkeit aus, das Vorstellen des
gewöhnlichen Lebens, das eigentlich
sonst in das Unwirkliche des
Seelenlebens hineinführt, ins
Wirkliche umzusetzen. Man bekommt
dadurch, daß man das Vorstellen
anknüpfen kann an das Aufwachen, die
Möglichkeit, an eine Tatsächlichkeit,
die von einem nicht abhängt,
anzuknüpfen. Nun, knüpft man an dieses
Aufwachen an und lernt dadurch die
Natur des Vorstellens kennen, dann
wendet man sich zu dem Moment des
Einschlafens.
|
Tout comme la
méditation vous aide surtout à
explorer le moment de l'éveil, ainsi
l'autodiscipline de la volonté vous
aide surtout à explorer le moment de
l’endormissement. Et cette
autodiscipline de la volonté vous rend
possible de vraiment vous y retrouver,
d'observer l’endormissement,
d'observer vraiment comment quelque
chose de semblable se présente lors de
l’entrée dans le sommeil comme lors du
réveil avec l’oubli, avec le devenir
conscient que pendant le sommeil le
souvenir de la vie de l'âme est
éteint. Sinon, on peut toujours se
disputer que le corps serait en
quelque sorte impliqué dans ce que
l'âme vit dans le sommeil. Quand
consciemment, par autodiscipline de la
volonté, on peut saisir le moment de
l'endormissement alors on remarque
qu'on plonge dans la même vie de l'âme
qu'on délaisse au réveil, mais qu'on
plonge dans cette vie d'âme ainsi que
maintenant cesse la possibilité d'une
perception à laquelle les sens
participeraient. On apprend en premier
à reconnaître ce que cela signifie :
on entre dans le suprasensible par
l'endormissement. On apprend à
connaître cette immersion/plongée dans
le suprasensible parce qu'on
expérimente/vit avec cette immersion
dans le suprasensible, qui ne peut pas
venir à la conscience par cette
conscience qu'on a dans la vie
ordinaire de l'âme, qui est quand même
liée à l'organisation entre la
naissance et la mort, est dépendante
de l'organisation. On remarque le
devenir-indépendant de l'organisation,
sur laquelle sinon des gens autrement
illustres peuvent se disputer
longtemps. La chose devra être
observée ; alors on remarque qu'on
plonge dans le suprasensible avec
l'endormissement.
|
28
|
So wie die Meditation
einem besonders hilft, den Moment des
Aufwachens zu erforschen, so hilft
einem die Selbstzucht des Willens ganz
besonders dazu, den Moment des
Einschlafens zu erforschen. Und diese
Selbstzucht des Willens macht es einem
möglich, sich wirklich hineinzufinden,
das Einschlafen zu beobachten,
wirklich zu beobachten, wie etwas
Ähnliches eintritt beim Hineingehen in
den Schlaf wie beim Aufwachen mit dem
Vergessen, mit dem Gewahrwerden, daß
während des Schlafes die Erinnerung
vom Seelenleben ausgelöscht wird.
Sonst kann man sich immer streiten,
der Leib sei irgendwie beteiligt an
dem, was die Seele erlebt im Schlafe.
Wenn man bewußt, durch Selbstzucht des
Willens den Moment des Einschlafens
erfassen kann, dann merkt man, daß man
untertaucht in dasselbe Seelenleben,
das man im Aufwachen verlaßt, daß man
aber untertaucht in dieses Seelenleben
so, daß jetzt die Möglichkeit einer
Wahrnehmung, an der sich die Sinne
beteiligen würden, aufhört. Man lernt
erst erkennen, was es heißt: man tritt
durch das Einschlafen in das
Übersinnliche ein. Man lernt kennen
dieses Hineintauchen in das
Obersinnliche, weil man merkt, man
erlebt etwas mit diesem Hineintauchen
in das Übersinnliche, was nicht zum
Bewußtsein kommen kann durch jenes
Bewußtsein, das man im gewöhnlichen
Seelenleben hat, das doch zwischen
Geburt und Tod an die Organisation
gebunden ist, von der Organisation
abhängig ist. Man merkt das
Unabhängigwerden von der Organisation,
über welches sich sonst erlauchte
Leute lange streiten können.
Beobachtet muß die Sache werden; dann
merkt man, daß man mit dem Einschlafen
in das Übersinnliche hineintaucht.
|
Et alors on apprend à
reconnaître la différence qui existe
entre la vie de l'âme quand on la
quitte lors de l’éveil/du réveil et la
vie de l'âme dans laquelle on plonge
lors de l’endormissement. Elles sont
les mêmes, notamment, elles sont de
nature supra-sensorielle ; mais sur le
chemin de l'observation que j'ai
caractérisé, on remarque une
différence tout à fait essentielle.
Cette différence peut être très
facilement vue devant l'œil de l'âme
par une comparaison.
|
29
|
Und dann lernt man den
Unterschied erkennen, der besteht
zwischen dem Seelenleben, wenn man es
beim Aufwachen verläßt, und dem
Seelenleben, in das man untertaucht
beim Einschlafen. Sie sind gleich,
nämlich, sie sind übersinnlicher
Natur; aber man merkt auf dem Wege
jener Beobachtung, die ich
charakterisiert habe, einen ganz
wesentlichen Unterschied. Dieser
Unterschied kann durch einen Vergleich
sehr leicht vor das Seelenauge geführt
werden.
|
La différence consiste
en ce qu'elles se différencient comme
un humain qui est enfant d'un humain
qui est vieux. Tout comme les deux
sont des humains, mais à des stades
différents de l'existence/de
l’être-là, de l'âge, ainsi les deux
vies de l'âme sont des entités
suprasensible : celle dont on s'élève
à nouveau quand on se réveille, et
celle dans laquelle on s'immerge quand
on s'endort. Mais ce dans quoi on
s'immerge/plonge quand on s'endort est
dans une certaine mesure l'enfantin,
le jeune, et ce dont on se réveille,
c’est le devenu plus âgé. On va d'un
cours/d’un pas de l'endormissement au
réveil. La vie de l'âme se transforme,
de sorte que - une comparaison, bien
sûr, boite toujours - celle dans
laquelle on plonge est si semblable à
celle dans laquelle on se réveille,
comme l'enfant comme humain est
semblable au vieil homme comme humain.
Cette fine différence doit être
remarquée. Alors, une certaine base
est créée pour aborder une partie
constitutive importante de notre
recherche sur la vie de l'âme, à
savoir la vie de sensation/de
sentiment.
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30
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Der Unterschied besteht
darinnen, daß sie sich unterscheiden
wie ein Mensch, der Kind ist, von
einem Menschen, der alt ist. So wie
beides Menschen sind, aber auf
verschiedenen Stufen des Daseins, des
Alters, so sind beide Seelenleben
übersinnlicher Wesenheit: dasjenige,
aus dem man wieder aufsteigt, wenn man
aufwacht, und dasjenige, in das man
untertaucht, wenn man einschläft. Aber
dasjenige, in das man untertaucht,
wenn man einschläft, ist gewissermaßen
das kindliche, das junge, und das, aus
dem man aufwacht, das ist das
ältergewordene. Man geht einen Gang
durch vom Einschlafen bis zum
Aufwachen. Das Seelenleben verwandelt
sich, so daß - ein Vergleich hinkt
natürlich immer - dasjenige, in das
man untertaucht, so ähnlich ist dem,
in welchem man aufwacht, wie das Kind
als Mensch dem Greis als Mensch
ähnlich ist. Diesen feinen Unterschied
muß man bemerken. Dann ist eine
gewisse Grundlage geschaffen, um sich
zu nähern einem wichtigen Bestandteile
unseres Seelenlebenforschens, nämlich
dem Gefühlsleben.
|
La vie de sensation/de
sentiment qui, pour la théorie commune
de l'âme aujourd'hui, consiste
seulement encore dans une collection
de mots, cette vie de sensation/de
sentiment peut seulement être vraiment
reconnue que si on la recherche dans
les fondements qui viennent d'être
développés, si on la recherche de
telle manière qu'avant la recherche on
a reconnu la vie suprasensible de
l'âme depuis les moments du réveil et
de l’endormissement. Seulement on doit
remarquer une autre chose importante
concernant l'endormissement avant
d'arriver à la vie de sensation/de
sentiment, une autre chose importante,
faire un autre aperçu (NDT : en
français dans le texte) important. Il
faut se poser la question : Qu'est-ce
en fait qui doux dans l'endormissement
se transforme particulièrement dans la
vie de l'âme ? Qu’effectue par
l’endormissement le tirer-hors de la
réalité des sens et le plonger dans la
réalité suprasensible ? - C'est la
transformation de la volonté. Et la
même chose qui se produit renforcé
quand je m'endors se produit en
moindre force pendant la veille quand
je prends une décision de volonté. On
ne peut pas saisir la volonté quand on
ne la saisi pas sur la base de
l'endormissement.
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31
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Das Gefühlsleben, das
für die gebräuchliche Seelenkunde
heute nur noch in einer Versammlung
von Worten besteht, dieses
Gefühlsleben kann nur wirklich erkannt
werden, wenn man es bei den Grundlagen
erforscht, die eben entwickelt worden
sind, wenn man es so erforscht, daß
man vor der Erforschung das
übersinnliche Seelenleben aus dem
Momente des Aufwachens und des
Einschlafens erkannt hat. Nur muß man
bezüglich des Einschlafens, bevor man
an das Gefühlsleben kommt, noch ein
anderes Wichtiges bemerken, ein
anderes wichtiges Apercu machen. Man
muß die Frage auf werfen: Was
eigentlich ist es, weiches im
Einschlafen sich besonders im
Seelenleben verwandelt? Was bewirkt
durch das Einschlafen das Herausziehen
aus der sinnenfälligen Wirklichkeit
und das Untertauchen in die
übersinnliche Wirklichkeit? - Das ist
die Verwandlung des Willens. Und
dasselbe, was verstärkt vorgeht, wenn
ich einschlafe, geht während des
Wachens vor in geringerer Stärke, wenn
ich einen Willensentschluß fasse. Man
kann den Willen nicht greifen, wenn
man ihn nicht auf der Grundlage des
Einschlafens erfaßt.
|
Ce qu'est réellement la
volonté dans les profondeurs de notre
vie de l'âme échappe en fait à la vie
de représentation tout comme ce qui se
passe dans le sommeil lui échappe.
C’est pourquoi, dans les psychologies
de science de la nature, vous ne
trouverez rien sur la volonté. C'est
incompréhensible justement parce que
la vie de représentation ne l’atteint
pas. Mais quand nous connaissons le
processus de l'endormissement, alors
nous savons que notre vie ordinaire de
l'âme, quand elle accomplit un acte de
volonté, plonge justement ainsi,
seulement dans une moindre mesure,
comme dans l'endormissement. Chaque
décision de volonté est un
endormissement moins fort par une
conscience pleinement éveillée.
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32
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Was der Wille in den
Tiefen unseres Seelenlebens eigentlich
ist, entzieht sich tatsächlich dem
Vorstellungsleben so, wie sich
dasjenige entzieht, was im Schlafe
vorgeht. Daher finden Sie in den
naturwissenschaftlichen Psychologien
nichts über den Willen. Er ist eben
deshalb unbegreiflich, weil das
Vorstellungsleben nicht zu ihm reicht.
Aber wenn wir den Vorgang des
Einschlafens kennen, dann wissen wir,
daß unser gewöhnliches Seelenleben,
wenn es einen Willensakt vollzieht,
ebenso untertaucht, nur in geringerem
Maße, wie im Einschlafen. Jeder
Willensentschluß ist ein weniger
starkes Einschlafen bei vollwachendem
Bewußtsein.
|
Si l'on distingue entre
ces deux faits, celui du réveil et
celui de l'endormissement, l'un par
rapport à la vie de représentation qui
devient explicable par le réveil,
l'autre par rapport à la vie de
volonté qui devient explicable par le
sommeil, alors on peut vraiment
commencer à saisir vraiment de l’œil
les énigmes de la vie de
sensation/sentiment. Alors, on entre
dans la possibilité d'apporter de la
clarté à ce qui est autrement
confusion/embrouillamini dans la vie
de sensation/sentiment. Par quoi
apporte-t-on quelque chose à la
clarté? Par la connaissance. Il n'y a
rien d'autre - je pourrais le prouver
dans le détail épistémologique, mais
cela conduirait trop loin aujourd'hui
- dans la connaissance, quelque chose
s’amène à la clarté quand exactement
la différence est disponible, la
différence réelle exacte entre le
connaisseur, entre le percepteur et
l'objet (NDT : « Gegenstand »,
l’objet, mais littéralement « l’état
contre ») perçu, l'objet perçu.
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33
|
Hält man diese beiden
Tatsachen auseinander, die des
Aufwachens und die des Einschlafens,
die eine mit Bezug auf das
Vorstellungsleben, das durch das
Aufwachen erklärlich wird, die andere
mit Bezug auf das Willensleben, das
durch das Einschlafen erklärlich wird,
dann kann man darangehen, die Rätsel
des Gefühlslebens wirklich ins Auge zu
fassen. Dann kommt man in die
Möglichkeit, das, was sonst
Verworrenheit im Gefühlsleben ist, zur
Klarheit zu bringen. Wodurch bringt
man etwas zur Klarheit? Durch das
Erkennen. Es gibt nichts anderes — ich
könnte es ausführlich
erkenntnistheoretisch beweisen, aber
das würde heute zu weit führen -, im
Erkennen bringt sich etwas zur
Klarheit, wenn genau der Unterschied
vorliegt, der genaue wirkliche
Unterschied zwischen dem Erkenner,
zwischen dem Wahrnehmer und dem
wahrgenommenen Gegenstand, dem
wahrgenommenen Objekt.
|
La vie de
sensation/sentiment reste embrouillée
avec la vie ordinaire de l'âme parce
que l'humain n'a pas besoin de
distinguer deux choses pour la vie
ordinaire quand il ne veut pas
reconnaître la vie de
sensation/sentiment ordinaire, deux
choses essentielles en lui-même qui se
font face ainsi que nous sommes face
au monde extérieur des sens quand nous
percevons ce monde des sens : Le monde
des sens là, l'humain là. Ainsi deux
se tiennent en vis-à-vis dans la vie
de sensation/sentiment. Que sont les
deux ? On apprend à les reconnaître en
premier, sujet et objet, lorsqu'on
peut les examiner sur la base de ces
représentations qui sont ainsi
acquises, comme je l’ai maintenant
décrit. Alors, on apprend à
reconnaître ce qu’est le sentant réel,
et ce qui est réellement à percevoir
dans la vie de sensation/sentiment. Là
se met en évidence le fait hautement
remarquable que le sentant est
toujours celui - aussi paradoxal que
cela puisse tout abord sonner- qui n'a
pas encore été vécu/traversé de vécu
par nous. Quand maintenant nous
sentons en cet instant, ainsi sent en
nous cet humain que nous commençons
tout juste à vivre, et demain et
après-demain, l'année suivante
continuera à vivre jusqu'à notre mort.
Dans les moments où nous ressentons,
le sujet, le sujet par ailleurs
inconnu, notre vie, qui est déjà
fichée en nous entre les moments où
nous ressentons et la mort. Et ce qui
est perçu, c'est la vie que nous avons
vécue de la naissance jusqu’au moment
où nous sentons - une très grande
perspective de la recherche que la vie
de sensation/de sentiment repose dans
ce point de départ.
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34
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Das Gefühlsleben bleibt
deshalb für das gewöhnliche
Seelenleben verworren, weil der Mensch
für das gewöhnliche Leben zwei Dinge
nicht zu unterscheiden braucht, wenn
er nicht erkennen will das gewöhnliche
Gefühlsleben, zwei wesenhafle Dinge in
sich selber, die einander
gegenüberstehen so, wie wir
gegenüberstehen der äußeren
Sinneswelt, wenn wir diese Sinneswelt
wahrnehmen: Sinneswelt dort, Mensch
da. So stehen zwei sich gegenüber im
Gefühlsleben.
|
On peut enclencher
maintes choses - et je n’en parlerais
pas ainsi si je n'avais pas enclenché
cette recherche dans les domaines les
plus divers, toute une somme de
recherches et d'exigences repose dans
ce domaine - on peut enclencher
maintes choses pour prouver maintenant
entièrement dans la manière de penser
de science de la nature, ce que j'ai
dit maintenant. On a seulement besoin
de prendre des biographies
raisonnablement rédigées et de les
adapter à cette exigence que j’ai
justement exprimée. Prenez une
biographie raisonnable (NDT :
vernünftig, raison synthétique) de
Goethe. Regardez Goethe en 1790,
étudiez le tel qu'il était de 1790 à
sa mort en 1832, essayez de rendre
clair par quelles particularités ce
Goethe a passé de 1790 jusqu’à sa
mort, et prenez cela ainsi que c’était
perceptible dans la vie de
sensation/de sentiment de Goethe en
1790. Et maintenant, placez vous
devant l’âme ce que Goethe a vécu,
vécu intérieurement, comment il a été
touché par le monde extérieur, depuis
sa naissance en 1749 jusqu'en 1790, et
en ce que vous vous formez une
représentation exacte sur comment le
Goethe après 1790, a déjà fiché à
l'intérieur, jusqu'en 1832, comment le
perçu intérieurement en un moment de
1790 ce qu'il avait vécu auparavant,
justement toute sensation/tout
sentiment. Toute sensation/tout
sentiment se déroule ainsi que notre
être futur perçoit notre être passé.
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35
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Welches sind die zwei?
Man lernt sie erst erkennen, Subjekt
und Objekt, wenn man sie untersuchen
kann auf Grundlage derjenigen
Vorstellungen, die so gewonnen sind,
wie ich es eben jetzt beschrieben
habe. Dann lernt man erkennen, wer der
eigentlich Fühlende ist, und was
eigentlich im Gefühlsleben
wahrzunehmen ist. Da stellt sich die
höchst bemerkenswerte Tatsache heraus,
daß der Fühlende immer derjenige ist -
so paradox es zunächst klingt —, der
von uns noch nicht durchlebt worden
ist. Wenn wir jetzt in diesem
Augenblick fühlen, so fühlt in uns
derjenige Mensch, den wir jetzt erst
anfangen zu leben, und morgen und
übermorgen, im nächsten Jahre
weiterleben werden bis zu unserem
Tode. Im Momente, wo wir fühlen, ist
das Subjekt, das sonst unbekannte
Subjekt, unser Leben, das schon in uns
steckt zwischen dem Augenblicke, wo
wir fühlen, und dem Tod. Und
dasjenige, was wahrgenommen wird, das
ist das Leben, das wir durchlebt haben
von der Geburt bis zu dem Momente, wo
wir fühlen - eine ganz große
Perspektive der Forschung, daß das
Gefühlsleben in diesem Ausgangspunkte
liegt.
|
On peut aussi
enclencher d'autres considérations. On
essaie de s’approprier un regard pour
des humains que l'on a vu mourir, où
l'on a peut-être eu l'occasion de
vivre un court laps de temps avec eux
depuis un certain instant jusqu'à leur
mort. On essaie de se réaliser très
exactement comment ils vivaient ce
qu'était leur entité humaine. Et on
essaie alors de se rendre clair - on
gagnera toujours un résultat
surprenant - comment, par exemple, à
partir du fait qu'une mort approchait
déjà, que le caractère réel, l'entité
réelle sera déversée sur/par dessus la
vie de sensation/sentiment.
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36
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Man kann mancherlei
anstellen - und ich würde nicht über
diese Dinge so sprechen, wenn ich
nicht auf den verschiedensten Gebieten
diese Forschungen angestellt hätte,
eine ganze Summe von Forschungen und
Forderungen liegt auf diesem Gebiete
-, man kann manches anstellen, um nun
ganz in naturwissenschaftlicher
Denkweise das zu belegen, was ich
jetzt gesagt habe. Man braucht nur
Biographien, die vernünftig
geschrieben sind, zu nehmen und
braucht sie auf diese Forderung
einzustellen, die ich eben
ausgesprochen habe. Nehmen Sie eine
vernünftig gehaltene Biographie
Goethes. Betrachten Sie Goethe im
Jahre 1790; studieren Sie ihn, wie er
war von 1790 bis zu seinem Tode 1832.
Versuchen Sie sich klarzumachen,
welche Eigentümlichkeiten dieser
Goethe von 1790 bis zu seinem Tode
durchgemacht hat, und nehmen Sie das
so, wie es wahrnehmbar im Goetheschen
Gefühlsleben war 1790. Und jetzt
stellen Sie sich vor die Seele
dasjenige, was Goethe gelebt hat,
innerlich gelebt hat, wie er von der
Außenwelt berührt wurde, von seiner
Geburt an, 1749, bis zu 1790. Und
indem Sie sich eine genaue Vorstellung
darüber bilden, wie der Goethe nach
dem Jahre 1790, der schon
drinnengesteckt hat, bis zum Jahre
1832, wie der wahrnahm innerlich in
einem Momente des Jahres 1790
dasjenige, was er früher durchlebt
hat, eben jegliches Gefühl. Jegliches
Gefühl verläuft so, daß unser
zukünftiges Wesen unser vergangenes
Wesen wahrnimmt.
|
Ce sont deux chemins.
Maints autres s'ouvrent dans un sens
authentique de science de la nature,
toutefois dans un sens qui rapproche
étroitement aux intérêts intérieurs
les plus profonds de la nature humaine
quand on explore ce que j’évoque ici
sur la vie de sensation/sentiment.
Alors la vie de sensation/sentiment,
l'essence de la sensation/du
sentiment, ne reste pas cette phrase
vide/cosse de mot qu'elle est
aujourd'hui dans la psychologie
scientifique ordinaire. Quand on veut
simplement observer dans l'âme la
sensation/le sentiment dans sa
confusion/son embrouillamini, alors on
ne peut observer rien du tout.
Justement aussi peu que l'eau, quand
vous ne la décomposez pas en eau et en
oxygène, justement aussi peu la vie de
sensation/sentiment, on ne peut pas
l’observer scientifiquement, quand on
ne peut pas la démonter, la décomposer
en ce que l'humain était avant qu'il
ait ressenti, et en cela ; après qu’il
ait ressenti, quand on ne sait pas ce
qui est déjà planté là si profond et
actif comme germe, comme est actif le
germe fiché dans la plante de l'année
pour la plante de l'année suivante.
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37
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Man kann auch andere
Betrachtungen anstellen. Man versuche,
sich einen Blick anzueignen für
Menschen, die man hat sterben sehen,
bei denen man Gelegenheit gehabt hat,
vielleicht eine kurze Spanne Zeit mit
ihnen zu durchleben von einem gewissen
Zeitpunkte bis zu ihrem Tode. Man
versuche, sich das ganz genau zu
vergegenwärtigen, wie sie da gelebt
haben, was ihre menschliche Wesenheit
war. Und man versuche sich dann
klarzumachen - man wird immer ein
überraschendes Resultat gewinnen -,
wie zum Beispiel von dem Umstand, daß
ein Tod schon heranrückte, über das
Gefühlsleben der eigentliche
Charakter, die eigentliche Wesenheit
ausgegossen wird.
|
En ce qu’on étudie
ainsi la vie de sensation/sentiment de
cette façon, on arrivera à nouveau à
l'accomplissement/au remplissage des
représentations, l'accomplissement/le
remplissage avec des contenus
parcourus de force/renforcés. Et on
obtiendra une théorie de l’âme pour la
vie de sensation/sentiment qui vit là
depuis le début, que nous vivons
partout, que nous traversons de vie
nous-mêmes. Et aussi les instants de
la vie de l'âme - quand nous savons
que ce que nous ressentons dans un
moment n'est pas là isolé – se
tiendrons en pendant avec tout notre
devenir entre la naissance et la mort.
C'est là que l'avenir et le passé de
notre devenir sur terre se fondent
l'un dans l'autre en chacun d'eux,
dans la moindre sensation/le moindre
sentiment.
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38
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Das sind zwei Wege.
Manches andere eröffnet sich ganz in
echt naturwissenschaftlichem Sinne,
allerdings in einem Sinne, der eng
heranrückt an die tiefsten innerlichen
Interessen der Menschennatur, wenn man
dasjenige erforscht, was ich hier über
das Gefühlsleben andeute. Dann bleibt
das Gefühlsleben, das Wesen des
Gefühles, nicht jene Worthülse, die
sie in der gewöhnlichen
wissenschaftlichen Psychologie heute
ist. Wenn man das Gefühl in seiner
Verworrenheit einfach in der Seele
beobachten will, dann kann man nämlich
gar nichts beobachten. Ebensowenig wie
das Wasser, wenn Sie es nicht in
Wasser- und Sauerstoff zerlegen,
ebensowenig kann man das Gefühlsleben
wissenschaftlich beobachten, wenn man
es nicht auseinandernehmen kann,
auseinanderlegen kann in das, was der
Mensch war, bevor er gefühlt hat, und
in das, nachdem er gefühlt hat, wenn
man nicht weiß, was da schon als Keim
so tief und tätig steckt, wie tätig
der Keim in der Pflanze dieses Jahres
steckt für die Pflanze des nächsten
Jahres.
|
Justement ainsi, mais
au mieux en premier après, quand on a
fait des recherches sur la vie de
sensation/sentiment, on peut
s’approcher de la vie de
représentation d’après les conditions
préalables que j'ai décrites. Là
viennent des résultats toutefois
encore plus surprenants, surprenants
pour la raison que l'humain considère
ce qui émerge comme paradoxal, parce
qu'il ne le connait donc pas, ni selon
le représenter de la vie ordinaire de
l'âme ni selon les représentations de
la science actuelle.
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39
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Indem man so das
Gefühlsleben studiert, wird man
wiederum zu einer Erfüllung der
Vorstellungen kommen, die Erfüllung
mit durchkrafteten Inhalten. Und man
wird eine Seelenkunde bekommen für das
Gefühlsleben, das da lebt von
vornherein, das wir überall leben, das
wir selbst durchleben. Und auch die
Augenblicke des Seelenlebens werden —
wenn wir wissen, daß, was wir in einem
Momente fühlen, nicht isoliert dasteht
- im Zusammenhang stehen mit unserem
ganzen Werden zwischen Geburt und Tod.
Da fließen Zukunft und Vergangenheit
unseres Erdenwerdens in jedem
einzelnen, im geringsten Gefühle
ineinander.
|
Si l'on apprend à
reconnaître comment chaque saisir de
représentation, chaque saisir de
pensée est un éveil plus faible, si
l'on rassemble l'actif dans le former
de représentation et l'éveil en
observant intérieurement, alors en
rattachant l'image de représentation à
cet acte réel de l'éveil, on entre
dans un courant du contempler qui nous
pousse plus loin et qui nous montre
que l'éveil est aussi un plus faible
d’un autre plus fort. Et cet autre
plus fort, qui nous apparaît devant
les yeux comme si, après qu’on a vu
l'image d'un humain, on entre alors
devant la réalité, cet autre est la
connaissance que chaque saisie de
représentation, chaque éveil est une
répétition, affaiblie en image, de ce
que l'on peut appeler : l'entrée dans
la vie terrestre par la conception et
la naissance.
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40
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Ebenso, aber am besten
erst nachher, wenn man das
Gefühlsleben durchforscht hat, kann
man sich nach den Voraussetzungen, die
ich geschildert habe, dem
Vorstellungsleben nähern. Da kommen
allerdings noch überraschendere
Resultate heraus, überraschend aus dem
Grunde, weil der Mensch das ganz für
paradox halt, was da herauskommt, weil
er es ja nicht kennt, weder nach dem
Vorstellen des gewöhnlichen
Seelenlebens noch nach den
Vorstellungen der heutigen
Wissenschaft.
|
Ce que l'on a filé en
établissant le lien intérieur dans la
contemplation entre s'éveiller et
saisie de représentation s’étend
simplement, la force que l'on a gagnée
s’étend parce qu’on observe les deux
non isolé, mais en pendant. Elle se
prolonge/s’élargit parce qu’on
(re)connait que l'on ne vit pas
soi-même dans la réalité dans le
représenter, que l'on a une image.
Mais tout de suite de la connaissance
que l'on a une image, que l'on a
quelque chose de non réel, on crée la
force d’arriver à/d'approcher de
quelque chose de réel, et on remarque
que chaque saisie de représentation,
chaque éveil est une pénétration
affaiblissante dans le monde physique,
un passage par le mettre/s’habillé de
l'enveloppe physique, un passage par
la conception et la naissance.
|
41
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Lernt man erkennen, wie
jedes Vorstellungfassen, jedes
Gedankenfassen ein schwächeres
Aufwachen ist, bringt man innerlich
beobachtend zusammen das Aktive in dem
Vorstellungbilden und das Aufwachen,
dann kommt man dadurch, daß man das
Vorstellungsbild an diesen realen Akt
des Aufwachens anknüpft, in eine
Strömung des Anschauens hinein, die
einen weitertreibt, und die einem
zeigt, daß auch das Aufwachen etwas
Schwächeres ist von einem anderen
Stärkeren. Und dieses andere Stärkere,
das einem so vor Augen tritt, wie wenn
man, nachdem man das Bild eines
Menschen gesehen hat, dann hintritt
vor die Wirklichkeit, dieses andere
ist die Erkenntnis, daß jedes
Vorstellungfassen, jedes Aufwachen
eine zum Bilde abgeschwächte
Wiederholung desjenigen ist, was man
nennen kann: den Eintritt in das
Erdenleben durch Empfängnis und
Geburt. Es erweitert sich einfach
dasjenige, was man angesponnen hat
dadurch, daß man die innere Verbindung
im Anschauen hergestellt hat zwischen
Aufwachen und Vorstellungfassen, es
erweitert sich die Kraft, die man
dadurch gewonnen hat, daß man beide
nicht isoliert beobachtet, sondern im
Zusammenhang. Sie erweitert sich
dadurch, daß man erkennt, daß man im
Vorstellen selber nicht in der
Wirklichkeit lebt, daß man ein Bild
hat. Aber gerade aus der Erkenntnis,
daß man ein Bild hat, daß man etwas
Nichtwirkliches hat, schöpft man die
Kraft, zu etwas Wirklichem
heranzukommen, und man bemerkt, daß
jedes Vorstellungfassen, jedes
Aufwachen ein abschwächendes, zum
Bilde abschwächendes Hereindringen in
die physische Welt ist, ein Durchgehen
durch das Anziehen der physischen
Hülle, ein Durchgehen durch Empfängnis
und Geburt.
|
Et maintenant, on
apprend à reconnaître d'où vient
quelque chose qui a bouleversé les
chercheurs très sérieux depuis
longtemps. Quand on se donne du mal
pour regarder sur ce qui s'est remué
depuis Locke, depuis Hume, depuis
Bacon, depuis que Bacon ait remué des
chercheurs sérieux en rapport à la
connaissance humaine, ainsi on arrive
à ce que ces chercheurs n'ont jamais
été en situation de se faire des
pensées satisfaisantes sur la relation
de la vie humaine de représentation à
la réalité sensorielle extérieure. Ils
ne pouvaient pas répondre à la
question : Comment rentre dans
l’humain, par l'observation de la
réalité extérieure tombant sous les
sens, la représentation, qui doit
alors correspondre à cette réalité
tombant sous les sens ? On remarque,
quand on a les pré-requis, que j'ai
fait valoir devant vous aujourd'hui,
que cette question souffre déjà, comme
question, d'une erreur, que je peux
caractériser approximativement de la
façon suivante. Supposons que
quelqu'un observe : le dioxyde de
carbone est expiré de l'être humain.
Lorsqu'il arrive à la conclusion que
l'acide carbonique provient des
poumons et que l'acide carbonique
serait donc produit dans les poumons,
il pense que quelque chose ne va pas.
C'est ainsi que l'homme se trompe
lorsqu'il pense de l’observation de
surface, qui est tout à fait naturelle
à la vie ordinaire de l'âme, que la
force représentative viendrait du
corps. Elle ne vient pas du tout du
corps !
|
42
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Und jetzt lernt man
erkennen, woher etwas kommt, was seit
langen Zeiten sehr ernste Forscher
bewegt hat. Wenn man sich Mühe gibt,
hinzusehen auf das, was seit Locke,
seit Hume, seit Bacon ernste Forscher
mit Bezug auf das menschliche Erkennen
bewegt hat, so kommt man dahin, daß
diese Forscher nie in der Lage waren,
sich befriedigende Gedanken zu machen
über die Beziehung des menschlichen
Vorstellungslebens zu der äußeren
sinnenfälligen Wirklichkeit. Sie
konnten sich die Frage nicht
beantworten: Wie kommt in den Menschen
durch die Beobachtung der äußeren
sinnenfälligen Wirklichkeit die
Vorstellung herein, die dann dieser
sinnenfälligen Wirklichkeit
entsprechen soll? -Man merkt, wenn man
die Voraussetzungen hat, die ich vor
Ihnen heute geltend gemacht habe, daß
diese Frage schon als Frage an einem
Fehler leidet, den ich etwa in der
folgenden Art charakterisieren kann.
Nehmen wir an, daß jemand beobachtet:
aus dem Menschen wird Kohlensäure
ausgeatmet. Wenn er dann zu der
Ansicht kommt, Kohlensäure komme aus
der Lunge und in der Lunge werde daher
die Kohlensäure erzeugt, so denkt er
etwas Falsches. So falsch denkt der
Mensch, wenn er aus der
Oberflächenbetrachtung, die aber dem
gewöhnlichen Seelenleben ganz
natürlich ist, meint, die vorstellende
Kraft komme aus dem Leibe heraus. Sie
kommt gar nicht aus dem Leibe heraus!
|
Ce qui est aussi actif
dans le corps, dans la vie de l'âme,
c'est seulement l'image qui s'est
affaiblie à l’image lors de l’entrée
dans la vie des sens. Et la force qui
règne en nous quand nous représentons,
c'est la même force - on y vient – qui
a régné avant même que nous n'entrions
en contact avec le monde sensoriel par
la conception. Ce qui pense en nous,
ce n'est pas nous dans l’actuel
instant, c'est la force qui rayonne à
travers le temps d’avant la naissance,
oui avant la conception. C’est
pourquoi, les chercheurs n'ont pas été
en mesure d'arriver à la conclusion
que le représenter se trouve dans
l'être humain. C'est pourquoi on
trouve aussi que le représenter est un
irréel. Depuis la naissance ou la
conception, le représenter a
transformé sa réalité dans la vie
corporelle. Ce qui œuvre
spirituellement en nous, qui œuvre
supra-sensiblement, qui peut seulement
se montrer dans l'éveil, qui se montre
dans l'endormissement quand nous ne
sommes pas dans le corps, cela vit
maintenant puissamment dans le
représenter. Et nous seront conduits
par la connaissance du représenter à
notre vie prénatale, à notre vie en
dehors du corps d'une manière toute
scientifique, d'une manière qui est
attirée à la science moderne de la
nature.
|
43
|
Was da im Leibe, im
Seelenleben auch tätig ist, das ist
nur das Bild, das sich abgeschwächt
hat zum Bilde beim Eintreten in das
Sinnenleben. Und die Kraft, die in uns
waltet, wenn wir vorstellen, das ist
dieselbe Kraft - darauf kommt man -,
welche gewaltet hat, bevor wir durch
die Empfängnis überhaupt in Berührung
mit der Sinneswelt gekommen sind. Was
in uns denkt, das sind nicht wir im
jetzigen Zeitpunkte, das ist die
Kraft, die herüberstrahlt durch die
Zeit von vor der Geburt, ja vor der
Empfängnis. Deshalb konnten die
Forscher nicht darauf kommen, wie sich
das Vorstellen in den Menschen
hereinfindet. Deshalb findet man auch,
daß das Vorstellen ein Unwirkliches
ist. Seit der Geburt oder Empfängnis
hat das Vorstellen seine Wirklichkeit
verwandelt ins leibliche Leben. Das,
was in uns geistig wirkt, übersinnlich
wirkt, was sich nur zeigen kann im
Aufwachen, was sich zeigt im
Einschlafen, wenn wir nicht im Leibe
sind, das lebt nun kraftvoll im
Vorstellen. Und wir werden durch die
Erkenntnis des Vorstellens zu unserem
vorgeburtlichen Leben geführt, zu
unserem Leben außerhalb des Leibes auf
ganz wissenschaftliche Weise, auf eine
Weise, die heranerzogen ist an der
modernen Naturwissenschaft.
|
On n’a pas besoin de
calomnier la récente science de
l’esprit, qui est orientée
anthroposophiquement, en disant
qu'elle réchaufferait de vieux
concepts qui sont venus du bouddhisme
et d'autres choses semblables. Elle ne
le fait pas, mais elle s'approprie une
force intérieure de la vie de l'âme,
qui naît entièrement à partir, tout de
suite, de la pensée de science de la
nature poursuivie conséquemment, mais
qui, parce qu'elle est la pensée
conséquente de la science de la
nature, va au-delà de ce que la
science de la nature peut donner
elle-même. Et en ce que le représenter
sera vraiment saisi, il sera reconnu
comme image, une image-reflet, comme
image-reflet plus faible de ce que
nous avons (trans)vécu avant d'être
dans un corps physique, ce que nous
avons vécu dans le monde
supra-physique avant la naissance et
avant la conception.
|
44
|
Man braucht nicht die
neuere Geisteswissenschaft, die
anthroposophisch orientiert ist,
dadurch zu verleumden, daß man sagt,
sie wärme alte Begriffe auf, die aus
dem Buddhismus und dergleichen
gekommen sind. Das tut sie nicht,
sondern sie eignet sich eine innere
Kraft des Seelenlebens an, die ganz
heraus entsteht gerade aus dem
konsequent verfolgten
naturwissenschaftlichen Denken, das
aber, weil es das konsequente Denken
der Naturwissenschaft ist, hinausgeht
über dasjenige, was die
Naturwissenschaft selber geben kann.
Und indem das Vorstellen wirklich
erfaßt wird, wird es als Bild erkannt,
als Abbild, als schwächeres Abbild
desjenigen, was wir durchlebt haben,
bevor wir in einem physischen Leibe
waren, was wir in der überphysischen
Welt erlebt haben vor der Geburt und
vor der Empfängnis.
|
Du monde de
représentation se construit le pont
disponible à la saisie de l'humain
immortel-suprasensible. Les questions
des limites de l'existence/l’être-là
seront trouvées par la saisie correcte
des phénomènes élémentaires de la vie
de l'âme. C'est de cela, dont il
s’agit.
|
45
|
Von der
Vorstellungswelt aus baut sich die
greifbare Brücke zu der Erfassung des
übersinnlich-unsterblichen Menschen.
Die Grenzfragen des Daseins werden
durch richtiges Erfassen der
Elementarerscheinungen des
Seelenlebens gefunden. Das ist es,
worauf es ankommt.
|
Et alors on peut aussi
observer plus exactement : Comment
est-ce en fait avec cette vie
prénatale pâlie, devenue représenter ?
On peut se soulever la question :
quand est pure image ce qui est irréel
dans le représenter, si cela devait
réellement emménager dans notre vie du
corps, non pas comme image, mais
pénétrer comme réalité, que se
passerait-il alors ?
|
46
|
Und dann kann man auch
genauer beobachten: Wie ist es
eigentlich mit diesem abgeblaßten, zum
Vorstellen gewordenen vorgeburtlichen
Leben? Man kann sich die Frage auf
werfen: Wenn dasjenige, was im
Vorstellen unwirklich ist, bloß Bild
ist, wenn das wirklich in unser
Leibesleben einziehen würde, nicht als
Bild, sondern als Wirklichkeit
eindringen würde, was würde denn dann
geschehen?
|
Là vient une chose très
significative. J’aimerais, parce que
la chose naturellement, semble d'abord
assez paradoxale, ainsi articulée hors
du contexte spirituel-scientifique,
l'expliquer à quelque chose d'évident.
Quand nous traduisons immédiatement la
vie de représentation en réalité,
ainsi nous obtenons quelque chose qui
est en fait tout de suite courant dans
la recherche de science de la nature,
quelque chose qui n'est tout
simplement pas mis dans tout le
pendant de la connaissance dans cette
recherche. Quand notamment nous
expérimentons, là nous ne regardons
donc pas la nature, mais regardons ce
que la raison (NDT : analytique)
humaine a rassemblé. Mais nous devons
toujours, quand nous forçons la nature
dans l'expérience, tuer l'être vivant
dans la nature. En fait, nous avons la
nature tuée devant nous lorsque nous
réalisons l'expérience ; car
l'expérience est entièrement
construite selon les méthodes
irréelles de la représentation
humaine. Cela nous aide, quand on le
poursuit naturellement plus loin, à
reconnaître ce qui arriverait
réellement avec nous quant le
représenter n'apparaissait pas comme
un affaiblissement pictural de la vie
prénatale, reposant avant la
conception dans notre vie, mais quand
cela apparaitrait comme réalité, comme
réalité telle qu'elle est disponible
dans le champ des sens dans la vie. Ça
nous tuerait tout de suite.
|
47
|
Da kommt eine sehr
bedeutungsvolle Sache. Ich möchte,
weil die Sache natürlich, so
herausgegliedert aus dem
geisteswissenschaftlichen
Zusammenhang, zunächst recht paradox
erscheint, sie an etwas Naheliegendem
erläutern. Wenn wir das
Vorstellungsleben unmittelbar in
Wirklichkeit umsetzen, so bekommen wir
etwas, was eigentlich gerade im
naturwissenschaftlichen Forschen sehr
häufig da ist, was man nur innerhalb
dieses Forschens nicht in den ganzen
Erkenntniszusammenhang hineinsetzt.
Wenn wir nämlich experimentieren, da
schauen wir ja nicht die Natur an,
sondern wir schauen das an, was der
menschliche Verstand zusammengesetzt
hat. Wir müssen aber immer, wenn wir
die Natur in das Experiment
hineinzwängen, das lebendige Wesen in
der Natur ertöten. Wir haben
eigentlich die getötete Natur vor uns,
wenn wir das Experiment ausführen;
denn das Experiment ist ganz aufgebaut
nach den unwirklichen Methoden des
menschlichen Vorstellens. Das hilft
einem, wenn man es natürlich
weiterverfolgt, zu erkennen, was
eigentlich mit uns geschähe, wenn das
Vorstellen nicht als bildhafte
Abschwächung des Vorgeburtlichen, vor
der Empfängnis liegenden Lebens in
unserem Leben aufträte, sondern wenn
es als Wirklichkeit aufträte, als
solche Wirklichkeit, wie sie im
Sinnenfeld im Leben vorhanden ist. Das
würde uns sofort töten.
|
Ainsi est le pendant/le
contexte de la vie. Ce que nous vivons
dans l'image, dans la représentation,
et cela, si j’ai la permission de dire
ainsi, est l'écho pictural de notre
vie suprasensible avant la conception,
cela, transposé dans la même réalité
qu’a le corps, nous tuerait, ce serait
un poison en nous, qui nous
pénétrerait ainsi que nous
pénétrerait, si nous créerions un être
humain artificiel et le propulserions
par notre sang et par nos muscles.
Nous voyons comment le suprasensible
se place en nous dans le contexte de
la nature, comment il est l'expression
picturale de lui-même. Nous pouvons
alors passer à l’examen de la volonté
et compléter la pensée qui est
stimulée d'un côté par cela.
|
48
|
So ist der Zusammenhang
des Lebens. Dasjenige, was wir im
Bilde, in der Vorstellung erleben, und
das, wenn ich so sagen darf, der
bildhafte Nachklang ist unseres
übersinnlichen Lebens vor der
Empfängnis, das würde in dieselbe
Wirklichkeit umgesetzt, die der Körper
hat, uns töten, das würde in uns ein
Gift sein, das würde uns so
durchdringen, wie uns eben
durchdringen würde, wenn wir einen
künstlichen Menschen erzeugen und den
durch unser Blut und durch unsere
Muskeln treiben würden. Wir sehen, wie
im Naturzusammenhange das
Übersinnliche sich hineinstellt in
uns, wie es der bildhafte Ausdruck ist
seiner selbst. Wir können dann
übergehen zu der Untersuchung des
Willens und den Gedanken, der dadurch
von der einen Seite angeregt ist,
ergänzen.
|
Nous examinons la
volonté en l'explorant en pendant avec
l'endormissement. Nous trouvons que
dans la vie quotidienne éveillée, dans
chaque acte de volonté, il y a un
endormissement affaibli, donc une
plongée dans le monde suprasensible.
Quand on a établit ce pont entre
l'acte de volonté et l'endormissement,
alors on a à nouveau gagné la force de
la recherche pour poursuivre, dans
l'observation de l'âme, le cours de
l'endormissement que l'on accompli.
Alors ce que l'on a gagné dans ce
cours s'étend, en ce sens que l'on ne
pénètre pas seulement avec son
observation jusqu’à l'endormissement,
mais jusqu’à la mort. Et on apprend à
reconnaître ce que la mort signifie
pour l’être humain.
|
49
|
Wir untersuchen den
Willen dadurch, daß wir ihn erforschen
im Zusammenhange mit dem Einschlafen.
Wir finden, daß im wachen Tagesleben
in jedem Willensakt ein abgeschwächtes
Einschlafen vorhanden ist, also ein
Hinuntertauchen in die übersinnliche
Welt. Wenn man diese Brücke
hergestellt hat zwischen dem
Willensakt und dem Einschlafen, dann
hat man wiederum die Kraft der
Forschung gewonnen, um den Gang, den
man vom Einschlafen vollzieht, in der
Seelenbeobachtung fortzusetzen. Dann
erweitert sich dasjenige, was man in
diesem Gang gewonnen hat, indem man
nicht nur bis zum Einschlafen dringt
mit seiner Beobachtung, sondern bis
zum Tod. Und man lernt erkennen, was
für den Menschen Sterben heißt.
|
Aujourd'hui, la science
se le rend diversement confortable
avec de tels concepts. Elle traite de
tels concepts comme la mort ou mourir
à peu près comme quand on dirait : un
couteau est un couteau - et on reçoit
un rasoir à la main pour se couper la
viande avec. Bien qu'un couteau soit
pour couper, un rasoir doit être
utilisé et manipulé différemment d'un
couteau de table.
|
50
|
Die Wissenschaft macht
es sich mit solchen Begriffen vielfach
heute bequem. Sie behandelt solche
Begriffe, wie Tod oder Sterben,
ungefähr so, wie wenn man sagen würde:
Ein Messer ist ein Messer - und man
bekommt ein Rasiermesser in die Hand,
um sich das Fleisch damit zu
schneiden. Obwohl ein Messer zum
Schneiden ist, muß ein Rasiermesser
anders verwendet und gehandhabt werden
als ein Tischmesser.
|
Aujourd'hui, on voit
quelque chose dans la mort qu'on veut
explorer comme tel. La science de
l'esprit ne se le rend pas aussi
confortable parce qu'elle va à la
réalité et ne veut pas modeler la
réalité à partir de concepts et
d'idées préconçues. La science de
l'esprit doit se demander en
particulier : Qu'est-ce que la mort
dans le règne végétal ? Qu'est-ce que
la mort dans le règne animal ?
Qu'est-ce que la mort dans le règne
humain ? Car la mort n'est pas la
mort, comme le couteau n'est pas le
couteau ! On aime calomnier la science
de l’esprit qu’elle conduirait à des
concepts confus, sombres et nébuleux.
C'est tout de suite sa
caractéristique, qu'elle veut aller
partout dans les chenaux les plus
clairs, qu'elle pose tout de suite de
telles exigences aux représentations
humaines qui présupposent clarté,
concision, observation impartiale !
Ceux qui parlent de ce que la science
de l’esprit travaillerait avec des
idées embrouillées apportent seulement
leurs propres représentations
embrouillées dans la science de
l’esprit.
|
51
|
Heute sieht man im Tode
etwas, das man als solches erforschen
will. Geisteswissenschaft macht es
sich nicht so bequem, weil sie auf die
Wirklichkeit geht und nicht von
vorgefaßten Begriffen und Ideen aus
die Wirklichkeit modeln will. Die
Geisteswissenschaft muß besonders
fragen: Was ist der Tod im
Pflanzenreich? Was ist der Tod im
Tierreich? Was ist der Tod im
Menschenreich? Denn Tod ist nicht Tod,
so wie Messer nicht Messer ist! Man
verleumdet die Geisteswissenschaft
gern, daß sie verworrene, dunkle,
nebulose Begriffe führe. Gerade das
ist ihr Kennzeichen, daß sie überall
in das klarste Fahrwasser hineingehen
will, daß sie gerade solche
Forderungen an die menschlichen
Vorstellungen stellt, die Klarheit,
Bündigkeit, unbefangene Beobachtung
voraussetzen! Diejenigen, die da reden
davon, daß Geisteswissenschaft mit
verworrenen Vorstellungen arbeite,
tragen nur ihre eigenen verworrenen
Vorstellungen in die
Geisteswissenschaft hinein.
|
Si on a construit le
pont entre l'acte de volonté et
l'endormissement, alors on arrive plus
loin par dessus ce pont par la
perception pour voir ce qu'est la mort
dans l'humain. Et alors on remarque
que les mêmes forces qui, au moment de
la mort, conduisent l'humain hors du
monde des sens sont celles, encore non
formées/éduquées, dans une certaine
mesure embryonnairement efficaces dans
l'acte humain de volonté. Chaque fois
que nous voulons quelque chose, quand
nous transposons notre volonté en
action, ainsi nous créons quelque
chose qui se comporte à la mort tout
de suite ainsi que l'enfant se
comporte en rapport au vieillard en
rapport d’être un humain.
|
52
|
Hat man die Brücke
gebaut zwischen dem Willensakt und dem
Einschlafen, dann kommt man durch die
Wahrnehmung über diese Brücke weiter,
um dasjenige anzuschauen, was der Tod
im Menschen ist. Und dann merkt man:
Dieselben Kräfte, welche im
Todesmoment den Menschen aus der
Sinneswelt herausführen, die sind,
noch un-ausgebildet, gewissermaßen
embryonal wirksam im menschlichen
Willensakte. Jedesmal wenn wir etwas
wollen, wenn wir unser Wollen in
Handlung umsetzen, so gestalten wir
etwas, was sich zum Sterben geradeso
verhält, wie sich das Kind zum Greis
verhält in bezug auf das Menschsein.
|
Mais par cela sera
aussi construit le pont entre ce qui
meurt comme phénomène élémentaire de
l'âme dans la conscience quotidienne
dans la volonté, qui est justement
ainsi une mort affaiblie tout comme le
représenter est un être né et être
conçu/reçu affaibli par l'âme.
Seulement le représenter est pictural,
la volonté embryonnaire. Vouloir est
une réalité ; ce n'est pas une image,
c'est une réalité. Mais c'est un acte
encore inachevé. Si l'acte devait
s’achever, il grandirait complètement,
l'acte de la volonté, ainsi il serait
toujours un mourir. Cela fait la
volonté, volonté, que ce qui se file
dans la volonté reste embryonnaire,
que cela n’entre pas réellement dans
l’être-là. Car si cela devait se
développer davantage dans sa pleine
force à partir de l'état embryonnaire
de la volonté, ainsi ce serait
toujours un mourir. Nous mourons en ce
que nous voulons perpétuellement
d’après la disposition. Nous portons
en nous les forces de la mort. Et pour
celui qui peut explorer l'âme, tout
acte de volonté est une mort atténuée,
c'est-à-dire une mort restée
embryonnaire.
|
53
|
Dadurch wird aber auch
die Brücke gebaut zwischen dem, was
als elementare Seelenerscheinungen im
alltäglichen Bewußtsein hereinstirbt
im Willen, der ebenso ein
abgeschwächtes Sterben ist, wie das
Vorstellen ein abgeschwächtes
Geborenwerden und Empfangenwerden
durch die Seele ist. Nur ist das
Vorstellen bildhaft, das Wollen
embryonal. Das Wollen ist eine
Wirklichkeit; es ist nicht ein Bild,
es ist eine Wirklichkeit. Aber es ist
ein noch unvollendeter Akt. Würde sich
der Akt vollenden, würde er
vollständig auswachsen, der Akt des
Willens, so wäre er immer ein Sterben.
Das macht den Willen zum Willen, daß
dasjenige, was sich anspinnt im
Wollen, embryonal bleibt, daß das
nicht wirklich ins Dasein tritt. Denn
würde es in seiner vollen Stärke
weiter aus dem Embryonalzustand des
Wollens sich entwickeln, so wäre es
immer ein Sterben. Wir sterben, indem
wir wollen, der Anlage nach
fortwährend. Wir tragen die Kräfte des
Todes in uns. Und demjenigen, der die
Seele durchforschen kann, ist jeder
Willensakt ein abgeschwächtes, das
heißt, ein embryonal gebliebenes
Sterben.
|
Ainsi un acte
élémentaire de l'âme se lie à nouveau
avant l'observation réelle de l'âme du
temps récents avec les grandes énigmes
frontières de l'existence
humaine/l’être-là humain. Alors on
apprend ainsi à reconnaître justement
comme trinité : naître, se réveiller,
saisir des pensées, la trinité :
vouloir, s'endormir, mourir. Alors on
peut tout de suite s'orienter à
l'endormissement en ce qu’on explore
l'endormissement, l’entrée dans le
suprasensible, le se retirer des sens
; là on a un mourir embryonnaire. Et
on comprend la mort comme un passage
du monde des sens dans le monde
suprasensible. On peut connaître
seulement la volonté dans son
embryonnalité parce qu'on a reconnu
plus tôt que, lors de
l’endormissement, la jeune vie de
l’âme se présente devant l'âme. Sinon,
on ne pourrait jamais saisir
absolument la nature embryonnaire du
vouloir dans l'œil de l'âme.
|
54
|
So wiederum verbindet
sich ein elementarer Seelenakt vor der
wirklichen Seelenbeobachtung der
neueren Zeit mit den großen
Grenzrätseln des menschlichen Daseins.
Dann lernt man erkennen ebenso wie die
Dreiheit: Geborenwerden, Aufwachen,
Gedankenfassen, die Dreiheit: Wollen,
Einschlafen, Sterben. Dann kann man
gerade sich orientieren an dem
Einschlafen, indem man das Einschlafen
erforscht, das Hineingehen in das
Übersinnliche, das Sich-Entziehen den
Sinnen; da hat man ein embryonales
Sterben. Und man begreift das Sterben
als einen Übergang aus der Sinnenwelt
in die übersinnliche Welt. Man kann
das Wollen nur deshalb in seiner
Embryonalität erkennen, weil man
früher erkannt hat, daß beim
Einschlafen das junge Seelenleben vor
die Seele tritt. Sonst würde man
niemals die embryonale Natur des
Wollens überhaupt ins Seelenauge
fassen können.
|
Vous voyez, penser,
sentir, vouloir, seront compris à
partir des faits, et en ce qu’ils
deviennent des faits dans la théorie
de l’âme orientée anthroposophiquement
qui doit venir là, ils conduisent en
même temps aux grandes questions
frontalières de la vie humaine de
l'âme. Il ne sera pas fantasmé sur une
quelque immortalité, il sera examiné
la nature du représenter qui conduit à
l'immortalité d'après un côté, à la
vie avant la naissance. Il sera
examiné la volonté. Elle conduit à
l'immortalité après la naissance. Et
de cet ensemble s’écoule alors la
pleine immortalité, l'éternité de la
nature humaine, qui est enracinée dans
le monde suprasensible.
|
55
|
Sie sehen, Denken,
Fühlen, Wollen werden aus Tatsachen
heraus begriffen, und indem sie
Tatsachen werden in der
anthroposophisch orientierten
Seelenlehre, die da kommen muß, führen
sie zu gleicher Zeit zu den großen
Grenzfragen des menschlichen
Seelenlebens. Es wird nicht
phantasiert über irgendeine
Unsterblichkeit, es wird untersucht
die Natur des Vorstellens, die führt
zur Unsterblichkeit nach der einen
Seite, zu dem Leben vor der Geburt. Es
wird untersucht der Wille. Er führt zu
der Unsterblichkeit nach der Geburt.
Und aus diesem Zusammen erfließt dann
die volle Unsterblichkeit, die
Ewigkeit der Menschennatur, die in der
übersinnlichen Welt wurzelt.
|
Et si l'on apprend de
plus en plus par la vie méditative -
je ne peux que l’évoquer - à
reconnaître l'irréalité du je
ordinaire, qui a complètement
abandonné son être au corps, alors on
apprend tout de suite de cette
irréalité, en ce qu’on la suit de la
même manière que les autres influences
de la vie d’âme, à reconnaître aussi
ce qui semble encore si
incompréhensible à l'humain moderne :
les vies terrestres répétées, le
passage de l'humain par les vies
terrestres répétées, entre lesquelles
en reposent dans le monde spirituel.
|
56
|
Und lernt man immer
mehr und mehr durch das meditative
Leben - das kann ich nur andeuten -
erkennen die Unwirklichkeit des
gewöhnlichen Ich, das ganz und gar
sein Sein an den Leib abgegeben hat,
dann lernt man gerade aus dieser
Unwirklichkeit, indem man sie in
ähnlicher Weise verfolgt wie die
anderen Einschläge seelischen Lebens,
auch das erkennen, was dem modernen
Menschen noch so unbegreiflich
erscheint: die wiederholten
Erdenleben, den Durchgang des Menschen
durch die wiederholten Erdenleben,
zwischen denen Leben in der geistigen
Welt liegen.
|
Cette vue d'ensemble,
qui, comme je l'ai dit, sonne encore
paradoxale aujourd'hui, on n’a donc
pas absolument besoin de la tirer
comme conséquence. Pour celui qui
entame le chemin de la recherche
réelle de l'âme qui a été caractérisé
aujourd'hui, pour celui-ci, entre dans
l'âme la connaissance qui le conduit
par la représentation, par la volonté,
qui lui place, en fait si
immédiatement proche, le suprasensible
des moments de l’endormissement et du
réveil, la connaissance des vies
terrestres répétées.
|
57
|
Diese Überschau, die,
wie gesagt, heute noch paradox klingt,
man braucht sie ja nicht unbedingt als
Konsequenz zu ziehen. Für denjenigen,
der den Weg der wirklichen
Seelenforschung einschlägt, der heute
charakterisiert worden ist, für den
tritt zuletzt aus den Erkenntnissen,
die ihn durch das Vorstellen, durch
den Willen führen, die ihm das
Übersinnliche so unmittelbar
tatsächlich nahelegen aus den Momenten
des Einschlafens und Aufwachens, es
tritt die Erkenntnis der wiederholten
Erdenleben in die Seele herein.
|
Mais maintenant en ce
que je vous ai décrit comment le pont
est à jeter d'une théorie de l’âme
qui, à nouveau, va aux réalités, aux
véritabilités, aux grandes questions
frontières de l'existence/de l’être-la
humain, je dois encore rendre attentif
que cette constitution de l'âme qui
repose à sa base et qui doit tenir son
entrée dans la science, s'il devait
vraiment y avoir à nouveau une théorie
de l'âme, que cet constitution d'âme
doit effectivement provoquer une
constitution spéciale de la vie de
l'âme pour certains moments de
recherche, non pour toute la vie
extérieure, mais pour certains moments
de recherche. On doit notamment quand
on veut le reconnaître correctement,
comme je l'ai décrit aujourd'hui, en
arriver à pouvoir donner une
signification rehaussée de la vie à se
réveiller et s'endormir. On ne doit
pas vivre purement l'expérience de la
vie de l'âme en tant que simple
phénomène d'accompagnement, comme ce
sera vécu dans l'existence/l’être-là
ordinaire. On doit vivre à travers
cette vie de l'âme dans un haut degré
par le renforcement de la pensée que
j'ai décrit et par l'autodiscipline de
la volonté que sinon on expérimente à
travers la vie réelle. Une
constitution de l'âme est la condition
préalable à cette recherche de l'âme,
que l’on connait peu dans la vie
ordinaire. Je peux la caractériser le
plus facilement de la façon suivante.
|
58
|
Nun aber, indem ich
Ihnen geschildert habe, wie die Brücke
zu schlagen ist von einer Seelenkunde,
die wiederum auf Realitäten, auf
Wirklichkeiten geht, zu den großen
Grenzfragen des menschlichen Daseins,
muß ich noch aufmerksam machen, daß
diejenige Seelenverfassung, die dem
zugrunde liegt und die ihren Einzug
halten muß in die Wissenschaft, wenn
es wirklich wiederum eine Seelenkunde
geben soll, daß diese Seelenverfassung
tatsächlich für gewisse Momente des
Forschens, nicht für das ganze äußere
Leben, sondern für gewisse Momente des
Forschens eine besondere Verfassung
des Seelenlebens hervorrufen muß. Man
muß nämlich, wenn man richtig so
erkennen will, wie ich es heute
geschildert habe, dahin kommen,
Aufwachen und Einschlafen eine erhöhte
Lebensbedeutung geben zu können. Man
muß gewissermaßen das Seelenleben
nicht als solche Begleiterscheinung
bloß erleben, wie es im gewöhnlichen
Dasein durchlebt wird. Man muß dieses
Seelenleben durch die Verstärkung des
Denkens, die ich geschildert habe, und
durch die Selbstzucht des Willens in
einem höheren Grade durchleben, als
wie man sonst das wirkliche Leben
durchlebt. Eine Seelenverfassung ist
die Voraussetzung zu dieser
Seelenforschung, die man im
gewöhnlichen Leben wenig kennt. Ich
kann sie auf die folgende Art am
leichtesten charakterisieren.
|
Quand on est vraiment
correctement actif dans la vie
ordinaire, quand on n’est pas un
paresseux, ainsi on a, après un
certain nombre d'heures qu’on a
traversées en veillant, le besoin de
dormir, de dormir tranquillement. De
même que l'on fait l'expérience de
cette existence/cet être-là extérieur
dans la vie éveillée ordinaire, d'une
manière si naturelle, si évidente, on
doit pouvoir faire l'expérience de
chaque vie d'âme en tant que chercheur
de l'âme, qui découle d'une pensée
intensifiée et de l'autodiscipline de
la volonté.
|
59
|
Wenn man im
gewöhnlichen Leben wirklich richtig
tätig ist, wenn man nicht Faulenzer
ist, so hat man nach einer bestimmten
Zahl von Stunden, die man wachend
durchlebt hat, das Bedürfnis, zu
schlafen, ruhig zu schlafen. So wie
man im gewöhnlichen wachenden Leben
dieses äußere Dasein durchlebt, in
einer so natürlichen, so
selbstverständlichen Weise muß man
jedes Seelenleben als Seelenforscher
durchleben können, welches von
verstärktem Denken und von der
Selbstzucht des Willens herrührt.
|
Mais alors certains
phénomènes doivent aussi pouvoir se
produire. Par exemple, on peut
continuer à penser ce qui est banal
dans la vie ordinaire sans être gêné.
Parfois, cela pourrait vous devenir
anxieux et effrayant, particulièrement
lorsqu’on écoute des ragots ou
d'autres choses auxquelles les gens
peuvent penser tout le temps, qui
peuvent accompagner votre vie
extérieure avec les pensées. On ne
peut pas faire cela avec la vie de
l'âme qui, comme je l'ai décrit, mène
dans le réel, dans la réalité de
l'âme. Si le chercheur de l’âme, comme
le pense l'anthroposophie, est actif
de sorte qu'il parvient réellement à
des résultats tels que je les ai
présentés aujourd'hui devant vous,
alors il se sent très vite - dans la
manipulation, par exemple, en rapport
de ce qu'il essaie de faire ressortir
des moments de l’endormissement et
éveil, afin de le former plus loin par
une pensée affinée et pour le soutien
de la volonté – il sent très vite tout
de suite nécessaire comme on sent
quand on s’est physiquement crevé avec
muscles, mains et bras : On ne peut
pas continuer à travailler – ainsi on
ressent selon l’âme quand on a
seulement recherché un temps de la
manière où cela a été penser
aujourd'hui : on ne peut pas continuer
maintenant, on a besoin de repos. - Et
on trouve cette récréation dans la vie
quotidienne ordinaire. Pour cela est
déjà veillé que le vrai chercheur de
l'âme ne devienne pas un rêveur, un
rêveur solitaire, une particularité de
la vie. Parce que s'il fait
correctement la recherche sur l'âme,
ainsi que je l'ai décrit, alors il
parlera d'une fatigue de l'âme tout
comme le corps physique se fatigue
quand on travaille dur dans le travail
extérieur. Et tout comme on a besoin
de repos et de sommeil, on a besoin de
la transition/du passage vers la vie
quotidienne ordinaire, vers la vie
quotidienne absolument heureuse,
occupée et ordinaire. On a besoin de
cette vie quotidienne ordinaire d'une
manière saine, pas d'une manière
spéciale. Et cela est aussi nécessaire
au chercheur de l'âme, au chercheur
d'esprit, que le sommeil est
nécessaire à la vie ordinaire.
|
60
|
Dann müssen aber auch
gewisse Erscheinungen auftreten
können. Zum Beispiel kann man das
Denken, das im gewöhnlichen Leben gang
und gäbe ist, eigentlich ungehindert
fortsetzen. Es könnte einem ja
manchmal angst und bange werden,
besonders wenn man Kaffeeklatschen
zuhört oder anderen Dingen, wie die
Leute unausgesetzt denken können, das
äußere Leben begleiten können mit den
Gedanken. Das kann man nicht mit
demjenigen Seelenleben, das so, wie
ich es geschildert habe, in das
Wirkliche, in die Wirklichkeit der
Seele hineinführt. Wenn der
Seelenforscher, wie ihn die
Anthroposophie meint, sich betätigt,
so daß er wirklich zu solchen
Ergebnissen kommt, wie ich sie heute
vor Ihnen dargelegt habe, dann fühlt
er sehr bald - in der Handhabe zum
Beispiel in bezug auf das, was er
versucht herauszubringen aus dem
Momente des Einschlafens und
Aufwachens, um es dann weiter
auszubilden durch das verschärfte
Denken und zur Unterstützung des
Willens -, er fühlt sehr bald geradeso
notwendig, wie man sonst fühlt, wenn
man physisch sich abgerackert hat mit
Muskeln, Händen, Armen: Man kann nicht
weiterarbeiten - so fühlt man
seelisch, wenn man nur eine geringe
Zeit geforscht hat in der Weise, wie
das heute gemeint war: Man kann jetzt
nicht weiter, man braucht Erholung. -
Und man findet diese Erholung im
gewöhnlichen Tagesleben. Dafür ist
schon gesorgt, daß der wahre
Seelenforscher kein Träumer wird, kein
einsamer Schwärmer wird, kein
Lebenssonderling wird. Denn betreibt
er richtig die Seelenforschung, so wie
ich es geschildert habe, dann wird er
ebenso von einer Ermüdung seelisch
sprechen, wie der physische Leib
ermüdet wird, wenn man sich abrackert
in der äußeren Arbeit. Und so wie man
da die Ruhe, den Schlaf braucht, so
braucht man hier den Übergang in das
gewöhnliche Tagesleben, in das absolut
frohe, arbeitsreiche, ganz gewöhnliche
Alltagsleben. Dieses ganz gewöhnliche
Alltagsleben braucht man in gesunder
Weise, nicht in Sonderlingsweise. Und
dies ist dem Seelenforscher, dem
Geistesforscher so notwendig, wie
notwendig ist der Schlaf dem
gewöhnlichen Leben.
|
Celui qui ne rêve pas
de toutes sortes de fantasmes,
d'irréalités sur la vie de l'âme, mais
qui pénètre dans la vraie nature de la
vie de l'âme de cette manière
sérieuse, comme je l'ai décrite, où
les phénomènes simples mènent aux
questions les plus élevées de
l'immortalité et à l'affirmation de
l'immortalité, ne deviendra jamais un
humain inutile à la vie. Parce que son
entrée dans le monde suprasensible
exige de lui qu'il se mette
vigoureusement, en pleine prise saine
dans la vie quotidienne éveillée,
comme la vie quotidienne éveillée
saine doit rechercher l'alternance
dans le sommeil sain. C'est déjà une
chose. Il y a encore autre chose que
je dois laisser non mentionnée
aujourd'hui. Mais en soulignant ces
difficultés, j'ai voulu indiquer à
quoi ressemble l'état de l'âme, dans
lequel il faut vivre si l'on veut
devenir un véritable chercheur de
l'âme au sens nouveau, au sens
anthroposophique.
|
61
|
Derjenige, der nicht
allerlei Phantastereien,
Unwirklichkeiten über das Seelenleben
träumt, sondern in die wahre Natur des
Seelenlebens in dieser ernsten Weise
eindringt, wie ich es geschildert
habe, wo die einfachen Erscheinungen
bis zu den höchsten Fragen der
Unsterblichkeit und bis zu der
Bejahung der Unsterblichkeit führen,
der wird niemals ein für das Leben
unbrauchbarer Mensch werden. Denn sein
Eintreten in die übersinnliche Welt
fordert von ihm, daß er sich robust,
in vollem gesundem Erfassen in das
wache Tagesleben hineinstellt, wie
sich das gesunde wache Tagesleben die
Abwechslung suchen muß in dem gesunden
Schlaf. Das ist schon eines. Es gibt
noch anderes, das muß ich heute
unerwähnt lassen. Aber ich wollte
durch dieses Aufzeigen von
Schwierigkeiten andeuten, wie die
Seelenverfassung ist, in die man sich
hineinleben muß, wenn man im neueren
Sinne, im anthroposophischen Sinne ein
wirklicher Seelenforscher werden will.
|
J'aurais aimé avoir lié
à cette conférence ce qui pourrait
être dans le bon sens un supplément
pour parler directement sur la science
de la nature, la science sociale, sur
la religion et l’histoire (NDT : voir
peut-être le cycle de l’année
précédente dans le même volume). Mais
cela ne devait être, mais c’est donc
prévu que d'autres conférences
pourront se rattacher à celles
maintenant tenues.
|
62
|
Ich würde gerne an
diesen Vortrag angeschlossen haben
dasjenige, das in rechtem Sinne eine
Ergänzung würde sein können über
Naturwissenschaft, Sozialwissenschaft,
über Religion und Geschichte,
unmittelbar zu sprechen. Das aber soll
nicht sein, aber es ist ja
projektiert, daß die weiteren Vorträge
an diesen jetzt gehaltenen sich
anschließen können.
|
Vous aurez vu –
j’aimerai en conclusion encore
remarquer - que véritablement aussi
chez la recherche sur l'âme, même
quand elle sera propulsée sur des
bases anthroposophiques, il ne s’agit
pas d’un quelque discours dans des
conceptions embrouillées, mais
qu’aussi là où il s’agit de la
question d'immortalité, pour la
science anthroposophique de l'âme il
doit s’agir de manière d’agir sérieuse
et entrainée. Mais cette manière
d’agir sérieuse et entraînée deviendra
progressivement - aujourd'hui encore,
elle doit lutter avec la recherche
habituelle de l'âme et donc choisir
des expressions telles que je les ai
utilisées - de plus en plus proche de
la manière populaire de penser. Car
cette recherche sur l'âme sortira à
nouveau les affaires d'âme de la
chambre de l'érudit et elle sera
capable de porter les résultats de la
recherche à ce sujet dans chaque cœur
humain, dans chaque âme humaine. Elle
ne sera pas exposée au danger de se
fier uniquement aux questions
abstraites et déductives : Qu'est-ce
que représenter ? Qu'est-ce que la
volonté, la mémoire, l'attention ?
Qu'est-ce que l'amour et la haine ? -
Mais elle jettera le pont entre les
phénomènes quotidiens ordinaires du
représenter, du sentir, du vouloir au
prénatal, au post-mortem, à la, si
j’ai la permission d’utiliser
l’expression, vie suprasensible, à
l'immortalité humaine.
|
63
|
Sie werden gesehen
haben - das mochte ich zum Schluß noch
bemerken -, daß es sich wahrhaftig
auch bei der Seelenforschung, selbst
wenn sie auf anthroposophischen
Grundlagen getrieben wird, nicht
handelt um irgendwelches Herumreden in
verworrenen Vorstellungen, sondern daß
es sich auch da, wo es sich um die
Unsterblichkeitsfrage handelt, für die
anthroposophisch orientierte
Seelenwissenschaft handeln muß um
ernstes, geschultes Vorgehen. Aber
dieses ernste, geschulte Vorgehen wird
allmählich immer mehr und mehr - heute
muß es noch ringen mit der
gewöhnlichen Seelenforschung und daher
solche Ausdrücke wählen, wie ich sie
gebraucht habe - der populären
Denkweise noch näher und näher kommen
können. Denn diese Seelenforschung
wird die Seelenangelegenheiten
wiederum aus der Gelehrtenstube
herausholen, und sie wird die
Forschungsergebnisse darüber in jedes
Menschen Herz, in jedes Menschen Seele
hineintragen können. Sie wird nicht
der Gefahr ausgesetzt sein, eigentlich
nur zu rechnen auf die abstrakten,
abgezogenen Fragen: Was ist
Vorstellen? Was ist Wille, Gedächtnis,
Aufmerksamkeit? Was ist Liebe und Haß?
— Sondern sie wird die Brücke schlagen
von den gewöhnlichen alltäglichen
Erscheinungen des Vorstellens, des
Fühlens, des Wollens zu dem
Vorgeburtlichen, zu dem Nachtodlichen,
zu dem, wenn ich den Ausdruck
gebrauchen darf, übersinnlichen Leben,
zur menschlichen Unsterblichkeit.
|
Une telle théorie de
l’âme remplira à nouveau les espoirs,
comme Brentano les a appelés, du
chercheur de l’âme, qui, cependant,
n'est pas venu à l’accomplissement de
ces espoirs, les espoirs de Platon et
Aristote, que par la théorie de l’âme
nous pouvons savoir quelque chose sur
le meilleur de notre être, qui reste
en reste quand l'enveloppe terrestre
mortelle se dégrade. Brentano, l'homme
plein d’esprit, tenta une telle
théorie de l’âme à partir d'une pensée
scientifique, mais il ne voulait pas
passer à la véritable recherche
suprasensible. Mais comme il a eu
l'honnêteté d'aller aussi loin qu'il
est allé, il est arrivé que ce
chercheur écrivit le premier volume de
sa "Seelenkunde" (NDT : « Théorie de
l’âme ») en 1873 et promit - le
premier volume parut au printemps – de
laisser suivre le deuxième volume pour
l'automne, puis les troisième,
quatrième volumes. Les volumes
suivants ne sont plus parus ! Cela ne
repose pas seulement, quand on connait
le cours du développement de Brentano
- je vous l'ai décrit dans ma notice
nécrologique, qui peut être trouvée
comme le troisième chapitre dans mon
livre "Von Seelenrätzel" (NDT : « des
énigmes de l’âme ») – cela ne repose
pas seulement dans des raisons
extérieures, cela repose dans ce que
Brentano ressentait le besoin,
d'aborder les phénomènes de l'âme avec
d'autres concepts que les
traditionnels, mais qu'il reculait de
frayeur à cause des raisons dont j'ai
parlé avant-hier, qui vivent encore
dans le subconscient de l'humain
d'aujourd'hui, reculait de frayeur
devant la passage à la recherche dans
le suprasensible. Mais lorsque ce
passage vers la recherche dans le
suprasensible sera trouvé, alors une
théorie de l'âme sera aussi là, qui
n'intéresse pas purement les savants,
mais qui peut saisir l'humanité
entière, qui peut devenir la base
d'une vie humaine vraiment saine, car
elle ne s'arrêtera pas à ce pour quoi
l'intérêt dans certains cercles
devrait être atteint artificiellement
seulement dans la chambre du
chercheur, mais qu’elle se déversera
sur celle qui jaillit de chaque cœurs
humain sain, de l'âme de chaque humain
sain comme un besoin de connaissance
spirituelle. La théorie de l’âme
allant dans le suprasensible pensé ici
sera une théorie populaire de l’âme
pour chaque être humain comme base
d'une vie religieuse saine.
|
64
|
Solch eine Seelenkunde
wird wiederum erfüllen können die
Hoffnungen, wie sie Brentano nannte,
der Seelenforscher, der aber nicht zur
Erfüllung dieser Hoffnungen kam, die
Hoffnungen von Plato und Aristoteles,
daß wir durch die Seelenkunde etwas
wissen können über das Beste unseres
Wesens, das übrigbleibt, wenn die
irdische sterbliche Hülle verfällt.
Brentano, der geistvolle Mann,
versuchte aus wissenschaftlichem
Denken heraus eine solche Seelenkunde;
aber er wollte nicht übergehen zu
einem wirklichen übersinnlichen
Forschen. Da er aber ehrlich genug
war, nur so weit zu gehen, als er kam,
so trat die merkwürdige Tatsache ein,
daß dieser Forscher 1873 den ersten
Band seiner «Seelenkunde» schrieb und
versprach - der erste Band erschien im
Frühling -, für den Herbst den zweiten
folgen zu lassen, dann den dritten,
vierten Band. Die folgenden Bande
erschienen nicht mehr! Das liegt nicht
nur, wenn man Brentanos
Entwickelungsgang kennt - ich habe ihn
beschrieben in meinem Nachruf, der als
drittes Kapitel in meinem Buche «Von
Seelenrätseln» zu finden ist —, das
liegt nicht nur in äußerlichen
Gründen, das liegt darinnen, daß
Brentano die Notwendigkeit empfand, an
die Seelenerscheinungen mit anderen
Begriffen als den hergebrachten
heranzukommen, daß er aber
zurückschreckte aus den Gründen, die
ich vorgestern erörtert habe, die im
Unterbewußten des heutigen Menschen
noch leben, zurückschreckte vor dem
Übergang zur Forschung im
Übersinnlichen. Wenn aber dieser
Übergang zur Forschung im
Übersinnlichen gefunden wird, dann
wird auch eine Seelenkunde da sein,
die nicht bloß Gelehrte interessiert,
sondern die ganze Menschheit erfassen
kann, welche Grundlage werden kann für
ein wirklich gesundes menschliches
Leben, weil sie nicht stehenbleiben
wird bei dem, wofür das Interesse bei
gewissen Kreisen auf künstliche Weise
erst in der Gelehrtenstube erreicht
werden soll, sondern weil sie sich
ergießen wird über dasjenige, was aus
jedes gesunden Menschen Herzen, aus
jedes gesunden Menschen Seele heraus
als geistiges Erkenntnisbedürfnis
quillt. Eine populäre Seelenkunde für
jeden Menschen als Grundlage eines
gesunden religiösen Lebens wird die
ins Übersinnliche gehende, hier
gemeinte Seelenkunde sein.
|
Quiconque connaît la
théorie de l'âme et sa situation dans
le présent pourra se dire - avec quoi
j’aimerais conclure ces considérations
comme résultat éclairant dans le temps
et dans l'avenir - qui sait là où l'on
peut aller avec la théorie de l'âme
par la recherche supra-sensorielle, il
dira : Une telle science de l'âme,
qu'on a peut-être encore aujourd'hui
tenté de caractériser très
imparfaitement ici, une telle science
de l'âme, qui conduit vraiment à la
question de l'immortalité de l'âme,
jusqu'au plus haut phénomène de l'âme,
doit être la théorie de l'âme du futur
! Car, soit - comme nous le montre
précisément la considération de la
théorie commune de l'âme aujourd'hui –
il sera de l'avis de philosophes qui
ont tout à fait raison, tels Richard
Wähle, la science de l’âme n'aura
absolument aucun avenir, soit cet
avenir sera ainsi qu’il doit s’en
suivre de la vision anthroposophique
du monde.
|
65
|
Wer die Seelenkunde und
ihre Situation in der Gegenwart kennt,
wird sich sagen können - womit ich
diese Betrachtungen schließen möchte
als gewissermaßen ein in die Zeit und
in die Zukunft hineinleuchtendes
Ergebnis -, wer da weiß, wohin man
kommen kann mit der Seelenkunde durch
übersinnliches Forschen, der wird
sagen: Eine solche Seelenwissenschaft,
die vielleicht heute noch sehr
unvollkommen hier zu charakterisieren
versucht wurde, eine solche
Seelenwissenschaft, die wirklich bis
zu der Frage der Unsterblichkeit der
Seele, bis zu den allerhöchsten
Seelenerscheinungen führt, muß die
Seelenkunde der Zukunft sein! Denn,
entweder - das zeigt uns gerade die
Betrachtung der heute landläufigen
Seelenkunde - es wird nach der Meinung
solcher Philosophen, die ganz recht
haben, wie Richard Wähle, die
Seelenwissenschaft überhaupt keine
Zukunft haben, oder diese Zukunft wird
so sein, wie sie aus der
anthroposophischen Weltbetrachtung
folgen muß.
|
Réponses aux questions
|
66
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Fragenbeantwortung
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après la conférence à
Zurich, le 10 octobre 1918
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67
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nach dem Vortrag in
Zürich, 10. Oktober 1918
|
Question : Dans quelle
relation se tient le sentiment,
regardé
spirituellement-scientifiquement, à la
vie corporelle ?
|
68
|
Frage: In welcher
Beziehung steht das Gefühl,
geisteswissenschaftlich betrachtet,
zum körperlichen Leben?
|
C’est tout de suite
cette question, qui est très
intéressante, que j'ai essayé de
traiter dans l'annexe de mon livre "
Von Seelenrätseln " (NDT : « Des
énigmes de l’âme »). J'ai aussi
exprimé là que
scientifiquement-spirituellement tout
de suite de telles questions doivent
avoir des conditions préalables très
significatives. On peut seulement
parler correctement sur de telles
choses - la science de l’esprit est
très pendante à la vie personnelle –
en ce qu’on raconte dans une certaine
mesure sa propre recherche. J’ai la
permission de dire que je me suis tout
de suite occupé plus de trente ans
avec des questions dans une telle
direction, et que j'ai abordé les
choses des plus différents points de
vue, avant d'oser parler publiquement
ainsi de ces choses, comme cela s’est
passé de manière esquissée dans mon
livre « Des énigmes de l'âme » après
trente ans. Car à de telles questions
se répond seulement quand on y revient
sans cesse dans la recherche : les
questions après l'essentiel de
l’ensemble de la vie de l'âme, après
les relations de l’ensemble de la vie
de l'âme au corporel.
|
69
|
Gerade diese Frage, die
sehr interessant ist, habe ich
versucht zu behandeln in dem Anhange
zu meinem Buche «Von Seelenrätseln».
Ich habe es da auch ausgesprochen, daß
geisteswissenschaftlich gerade solche
Fragen sehr bedeutsame Voraussetzungen
haben müssen. Man kann ja über solche
Dinge - Geisteswissenschaft hängt sehr
mit dem persönlichen Leben zusammen -
nur richtig sprechen, indem man
gewissermaßen seine eigenen
Forschungen erzählt. Ich darf sagen,
daß ich mich gerade mit Fragen nach
solcher Richtung hin wahrhaftig länger
als dreißig Jahre lang beschäftigt
habe, und daß ich an die Dinge von den
verschiedensten Gesichtspunkten aus
herangegangen bin, bevor ich mich
getraut habe, über solche Sachen
öffentlich so zu sprechen, wie es
andeutungsweise in meinem Buche «Von
Seelenrätseln» nach dreißig Jahren
geschah. Denn solche Fragen
beantworten sich nur, wenn man immer
wieder und wiederum im Forschen auf
sie zurückgeht: Die Fragen nach dem
Wesentlichen des gesamten
Seelenlebens, nach den Beziehungen des
gesamten Seelenlebens zum Körperlichen
hin.
|
Et là se donna à moi-
de la brièveté du temps, ne se laisse
faire qu'une brève esquisse - de
penser que ces relations ne sont pas
suffisamment étudiées par la science
courant le pays. Quand on veut
examiner ces relations, on parle
habituellement ainsi que l'on met
l'âme d'un côté et la vie physique de
l'autre. Mais là, tout s’embrouille
l’un parmi l’autre. Là, on n'arrive
absolument à aucun résultat. On arrive
seulement à un résultat - on le
remarque au cours d'une recherche
sérieuse -
lorsqu'on met la vie de l'âme ainsi
d'un côté, de telle sorte qu'on
l’articule réellement en expérience
de pensée, expérience de sentiment,
expérience de volonté ; alors on
peut relier la vie entière de l'âme,
dont on a maintenant un aperçu
différencié ordonné, avec la vie
corporelle. Et là, se donne
que chaque membre de cette vie de
l'âme a ses relations toutes
spécifiques avec la vie corporelle.
Là, on doit d'abord regarder à la vie
représentative, pensante.
|
70
|
Und da ergab sich mir —
der Kürze der Zeit halber lassen Sie
mich nicht mehr als eine kurze
Andeutung machen —, daß diese
Beziehungen von der landläufigen
Wissenschaft überhaupt recht
mangelhaft untersucht werden. Man
redet, wenn man diese Beziehungen
untersuchen will, gewöhnlich so, daß
man die Seele auf die eine Seite
stellt und das körperliche Leben auf
die andere Seite. Aber da verwirrt
sich alles untereinander. Da kommt man
überhaupt zu keinem Resultat. Man
kommt nur zu einem Resultat - man
merkt es im Verlauf einer ernsten
Forschung -, wenn man das Seelenleben
so auf die eine Seite stellt, daß man
es wirklich gliedert in denkendes
Erleben, fühlendes Erleben, wollendes
Erleben; dann kann man das ganze
Seelenleben, das man aber jetzt
differenziert ordentlich überschaut,
in Beziehung bringen zu dem
körperlichen Leben. Und da ergibt
sich, daß jedes Glied dieses
Seelenlebens seine ganz bestimmten
Beziehungen zum Körperleben hat. Da
muß man zunächst betrachten das
vorstellende, denkende Leben.
|
Cette vie
représentative, pensante, a son
rapport avec la vie nerveuse saisie
correctement, toutefois selon la
science de la nature. Et c'est
l'erreur qui sera habituellement
commise qu’on amène en relation la vie
de l'âme entière à la vie nerveuse.
Aujourd'hui, c’est toutefois encore
entièrement mal vu sur ce domaine
d'entendre la vérité. Mais elle sera
reconnue très bientôt. Aujourd'hui,
toute la vie de l'âme, aussi le sentir
et le vouloir, est mise en relation
avec la vie nerveuse. Mais on ne
devrait mettre que la vie de la pensée
en relation avec la vie nerveuse.
|
71
|
Dieses vorstellende,
denkende Leben hat seine Beziehung zu
dem richtig, allerdings
naturwissenschaftlich richtig erfaßten
Nervenleben. Und das ist der Fehler,
der gewöhnlich gemacht wird, daß man
das ganze Seelenleben zum Nervenleben
in Beziehung bringt. Heute ist es
allerdings auf diesem Gebiete noch
ganz verpönt, die Wahrheit zu hören.
Sie wird aber sehr bald erkannt
werden. Man stellt heute das ganze
Seelenleben, auch das Fühlen und das
Wollen, in Beziehung zum Nervenleben.
Aber man sollte nur das Denkleben in
Beziehung zum Nervenleben stellen.
|
Par cela sera aussi
reconnu qu'il existe un rapport réel -
tout comme il existe une relation
réelle entre celui qui se tient devant
le miroir et le miroir - entre la vie
de pensée et de représentation et la
vie nerveuse. Pour celui qui va à la
réalité, pas aux concepts préconçus,
pour lui se donne par contre que la
vie de sensation/sentiment se tient
justement ainsi en relation à quelque
chose d’entièrement autre que la vie
de pensée à la vie nerveuse. La vie de
sensation/sentiment se tient
manifestement en un tel rapport à la
vie corporelle que tout ce qui est
rythmique, toute vie rythmique, rythme
sanguin, respiration, absolument tout
ce qui a un cours rythmique, et la
relation en est une immédiate, pas
quelque peu une transmise en premier
par les nerfs, mais une immédiate.
|
72
|
Dadurch wird auch
erkannt, daß wirklich ein realer Bezug
besteht - so wie zwischen dem, der vor
dem Spiegel steht, und dem Spiegel ein
wahrer Bezug besteht - zwischen dem
Denken und Vorstellungsleben und dem
Nervenleben. Für den, der auf die
Wirklichkeit geht, nicht auf
vorgefaßte Begriffe, für den ergibt
sich dagegen, daß das Gefühlsleben
ebenso zu etwas ganz anderem in
Beziehung steht wie das Denkleben zum
Nervenleben. Das Gefühlsleben steht
nachweislich in einem solchen Bezug
zum Körperleben, daß ihm im
Körperleben entspricht alles
Rhythmische, alles rhythmische Leben,
Blutrhythmus, Atmung, überhaupt alles,
was einen rhythmischen Gang hat, und
die Beziehung ist eine unmittelbare,
nicht etwa erst eine durch die Nerven
vermittelte, sondern eine
unmittelbare.
|
On ne doit justement
pas partir du principe que la science
de l’esprit réfléchi à des concepts
embrouillés/confus, mais travaille
vers des représentations beaucoup plus
capable de portance que la science
ordinaire, qui est justement bien
souvent confuse. On a seulement besoin
d'examiner quelque chose de tel,
ordonné entièrement objectivement,
conformément à la réalité, comme par
exemple une impression musicale.
L'impression musicale - ainsi on
pourrait naturellement facilement
objecter ; le chercheur de l’esprit
connaît toutes les objections, il se
les fait lui-même, il n'a même pas
besoin de les entendre de ceux qui
veulent faire de telles objections,
car il est déjà exercé au préalable
pour se faire lui-même chaque remarque
critique -, le ton musical on l’entend
donc quand même avec l'oreille, donc
là apparaît quand même l'expérience
musicale par l'impression des sens. -
Non, ce n'est pas si simple, c'est
complètement différent, c'est ainsi
qu'il y a en fait une relation entre
ce qui est l'expérience musicale
réelle, qui est une expérience de
sensation, et tout le rythmique de la
corporéité.
|
73
|
Man muß eben nicht
voraussetzen, daß Geisteswissenschaft
verworrene Begriffe nachdenkt, sondern
nach viel tragfähigeren Vorstellungen
hinarbeitet als die gewöhnliche
Wissenschaft, die vielfach eben
verworren ist. Man braucht nur so
etwas ganz ordentlich sachgemäß,
wirklichkeitsgemäß zu untersuchen, wie
zum Beispiel einen musikalischen
Eindruck. Den musikalischen
Eindruck-so könnte man natürlich
leicht einwenden; der Geistesforscher
kennt alle Einwände, er macht sie sich
selber, er braucht sie gar nicht zu
hören von denjenigen, die solche
Einwände machen wollen, denn er ist
vorher schon darin geübt, jeden
kritischen Einwurf sich selber zu
machen -, den musikalischen Ton hört
man ja doch mit dem Ohre, also da
entsteht doch das musikalische
Erlebnis bei dem Sinneseindruck. -
Nein, so einfach liegt die Sache
nicht, sondern es ist ganz anders, es
ist so, daß tatsächlich ein Verhältnis
besteht zwischen dem, was das
eigentliche musikalische Erlebnis ist,
das ein Gefühlserlebnis ist, und dem
ganzen Rhythmischen in der
Körperlichkeit.
|
Vous avez seulement
besoin de vous penser un rythme plus
caché. Dans le fait, lorsque nous
inhalons, certains mouvements du
diaphragme se produisent toujours,
entraînant une oscillation continue du
liquide cérébral vers le haut et vers
le bas. C'est une correspondance
rythmique, intérieure à ce qu’est,
selon l’âme, l'expérience musicale.
Par ce que ce rythmique, cette
expérience rythmique, qui est disposée
dans humain en tant qu'humain, butte a
ce qu’est l'impression des sens, par
cela l'expérience musicale apparaît
dans l'harmonie du rythme corporel
humain avec l'impression auditive.
|
74
|
Sie brauchen sich nur
einen verborgeneren Rhythmus zu
denken. In der Tat, bei unserem
Einatmen entstehen immer ganz
bestimmte Bewegungen des Zwerchfells;
dadurch entsteht ein fortwährendes
Aufundabschwingen der
Gehirnflüssigkeit. Das ist ein
rhythmisches, inneres Entsprechen dem,
was seelisch das musikalische Erlebnis
ist. Dadurch, daß dieses Rhythmische,
dieses rhythmische Erleben, das im
Menschen als Menschen veranlagt ist,
anstößt an dasjenige, was der
Sinneseindruck ist, dadurch entsteht
das musikalische Erlebnis im
Zusammenklang des menschlichen
körperlichen Rhythmus mit dem
Gehöreindruck.
|
Mais l'essentiel, c'est
que l'impression auditive devient une
expérience musicale en premier
lorsqu'elle entre en contact/butte au
rythme intérieur de l'âme humaine.
L'expérience musicale,
psychologiquement examinée, est d'un
intérêt incroyable. Cela prouve
seulement ce que je dis, que la vie de
sensation se tient en rapport avec la
vie rythmique de mouvement à
l’intérieur de l'être humain.
|
75
|
Aber das Wesentliche
ist das, daß der Gehöreindruck erst
dann zum musikalischen Erlebnis wird,
wenn er an den inneren Rhythmus des
menschlichen Seelenlebens stößt Das
musikalische Erlebnis, psychologisch
untersucht, ist ein ungeheuer
interessantes. Es belegt nur das, was
ich sage, daß das Gefühlsleben zum
rhythmischen Bewegungsleben im Inneren
des Menschen in einem Verhältnisse
steht.
|
Et la vie de la volonté
- aussi étrange que cela puisse sonner
de nouveau -, elle se tient en
relation au métabolisme, le
métabolisme dans le sens le plus
englobant. Elle a l'air la plus
matérialiste, malgré que la vie de
volonté est tout de suite la plus
suprasensible. Les forces entrent dans
la vie de la matière/des tissus ;
c’est pourquoi, quand une fois la
science de la nature se comprendra
elle-même correctement, elle pourra
tout de suite promouvoir, pas vraiment
amener en l’état, mais pourra
promouvoir, ce que j'ai dit
aujourd'hui en rapport à la vie de la
volonté. On découvrira notamment- les
approches sont déjà faites partout
pour cela - qu'à chaque acte de
volonté certains poisons résultent de
l'organisation humaine elle-même, que
le processus de la volonté « englobe
corporellement », est en fait un
processus toxique. Et par cela, le
pont sera construit entre l'acte de
volonté, qui est en fait une mort
embryonnaire parce qu’il est un
processus toxique, une sorte
d'empoisonnement, et la mort
elle-même, qui est seulement un acte
de volonté grossi/agrandi.
|
76
|
Und das Willensleben —
so sonderbar das wieder klingt -, das
steht in Beziehung zum Stoffwechsel,
Stoffwechsel im umfassendsten Sinne.
Es schaut das am materialistischsten
aus, trotzdem das Willensleben gerade
das Übersinnlichste ist. Kräfte gehen
in das Stoffesleben; daher wird, wenn
die Naturwissenschaft einmal sich
richtig selbst verstehen wird, sie
gerade wird fördern können, nicht
wirklich zustande bringen können, aber
fördern können das, was ich heute
gesagt habe in bezug auf das
Willensleben. Man wird nämlich finden
— die Ansätze sind überall schon dazu
gemacht -, daß sich bei jedem
Willensakt gewisse Gifte ergeben durch
die menschliche Organisation selber,
daß der Willensvorgang «körperlich
erfaßt», eigentlich ein toxischer
Prozeß ist. Und dadurch wird die
Brücke gebaut werden zwischen dem
Willensakt, der eigentlich embryonaler
Tod ist, weil er ein toxischer Prozeß,
eine Art Vergiftung ist, und dem Tode
selbst, der nur ein vergrößerter
Willensakt ist.
|
Avec cela, j'ai montré
comment les trois : vouloir, sentir,
penser, se tiennent à l'expérience/au
vécu corporel. Je ne pouvais le faire
qu'en une courte esquisse, et je peux
maintenant passer à l'autre question,
qui est tout de suite parente à ce que
je viens de dire par la dernière
remarque.
|
77
|
Damit habe ich gezeigt,
wie die drei: Wille, Gefühl, Denken,
zum körperlichen Erleben stehen. Ich
konnte es nur in einer kurzen
Andeutung tun, und ich kann nun
übergehen zu der anderen Frage, welche
gerade durch die letzte Bemerkung
etwas verwandt ist mit dem, was ich
eben gesagt habe.
|
Question : comment se
comporte la science de l’esprit à la
psychopathologie, c'est-à-dire à
l’appréhension des maladies de
l’esprit et ainsi de suite ?
|
78
|
Frage: Wie verhält sich
die Geisteswissenschaft zur
Psychopathologie, also zur Erfassung
der Geisteskrankheiten und so weiter?
|
Il ne peut y avoir de
véritables maladies de l’esprit ou de
l'âme - je peux seulement l’évoquer -
mais les maladies de l'âme sont en
fait toujours des maladies de
l'organisme d'une quelque manière.
L'organisme ne peut pas être utilisé
correctement comme instrument. Et
ainsi que nous ne pouvons pas exercer
les fonctions nécessaires avec un
instrument inutilisable, ainsi
l'organisme, quand il représente
vivant la vie de l'âme, ne peut pas la
représenter de la manière correcte.
Cela ne mène pas au matérialisme, mais
tout de suite à la juste
reconnaissance du suprasensible. Et
là, une chose est particulièrement
intéressante. Il est intéressant que
cette connaissance de science de la
nature qui pousse toujours de plus en
plus à l’expérience retirée de la
nature, promeut certes dans toutes ces
connaissances de science de la nature,
celles qui deviennent base de la
technique. Mais plus nous
expérimentons, j’aimerais dire,
d’autant plus nous arrivons à la
conviction fondée scientifiquement que
Goethe a pressenti en ce qu’il disait
que tout expérimenter qui se passe à
travers des outils, à travers des
outils externes, éloigne/éconduit en
fait de la nature.
|
79
|
Eigentliche Geistes-
oder Seelenkrankheiten kann es nicht
geben - ich kann das nur andeuten -,
sondern Seelenkrankheiten sind
eigentlich immer in irgendeiner Weise
Krankheiten des Organismus. Der
Organismus kann nicht in richtiger
Weise als Instrument gebraucht werden.
Und so, wie wir mit einem
unbrauchbaren Instrument nicht die
nötigen Funktionen ausüben können, so
kann auch der Organismus, wenn er das
Seelenleben darlebt, das nicht in der
richtigen Weise ausführen. Das führt
nicht zum Materialismus, sondern
gerade zur richtigen Erkenntnis des
Übersinnlichen. Und da ist besonders
eines interessant. Interessant ist,
daß uns dasjenige
naturwissenschaftliche Erkennen, das
immer mehr und mehr zum von der Natur
abgezogenen Experiment drängt, zwar in
all denjenigen naturwissenschaftlichen
Erkenntnissen fördert, die zur
Grundlage der Technik werden. Aber je
mehr wir experimentieren, möchte ich
sagen, desto mehr kommen wir zu der
wissenschaftlich begründeten
Überzeugung, die Goethe geahnt hat,
indem er sagte, daß alles
Experimentieren, das durch Werkzeuge
geschieht, durch äußerliche Werkzeuge,
eigentlich von der Natur abführt.
|
Mais Goethe a aussi
pressenti correctement l'autre, ce qui
est le contraire. C'est très
intéressant. Pendant qu'on ne peut
rien expérimenter/apprendre
correctement par l’expérimenter sur
les plus profonds pendants de la
nature, mais seulement sur les
pendants les plus superficielles de la
nature, les anomalies, qui sont
données par la nature elle-même, nous
conduisent dans les pendants les plus
profonds. L'expérience nous pousse,
dans une certaine mesure, hors des
pendants ; les anomalies nous
entraînent plus profondément dans la
nature.
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Aber das andere hat
Goethe auch richtig geahnt, was der
Gegensatz ist. Das ist sehr
interessant. Während man durch das
Experimentieren nichts Rechtes
erfahren kann über die tieferen
Zusammenhänge der Natur, sondern nur
über die oberflächlichsten
Zusammenhänge der Natur, führen uns
die Abnormitäten, die durch die Natur
selbst gegeben sind, in die tieferen
Zusammenhänge hinein. Das Experiment
drängt uns gewissermaßen aus den
Zusammenhängen heraus; die
Abnormitäten führen uns tiefer in die
Natur hinein.
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De manière curieuse,
pour la théorie de l’âme qui veut être
fondée sur la physiologie,
l'expérimenter est très infertile, non
sur tous les domaines, mais au moins
sur ceux qui sont les plus importants.
Mais l'observation des lésions
cérébrales, d'autres perturbations
dans l'organisme, qui laissent
apparaître la vie de l'âme comme
anormale, sont extraordinairement
fructueuses. Et nous pouvons dire : «
Pendant que l'expérience nous sépare
de la nature, l'observation de
l'organisme malade nous rapproche de
nouveau de la nature. – A nouveau un
résultat paradoxal ; mais on ne doit
pas avoir peur devant les réalités, ne
devrait pas avoir peur, peur
inconsciente, quand on veut pénétrer
dans la réalité. Les textures du
cerveau, aussi par exemple chez des
criminels, elles nous mènent
profondément dans les secrets de la
nature. Cette branche de la recherche
sur la nature n'est pas infertile,
mais elle se tient en pendant avec ce
qui pourra être étudié/exploré
scientifiquement-spirituellement : que
tout ce qui est pendant à la volonté -
et la volonté œuvre, bien qu'elle soit
une entité indépendante, dans tout,
aussi dans la pensée à nouveau -, en
un certain sens, en une certaine
relation déjà en pendant avec la
production d’états toxiques,
d’anomalies de l'organisme humain.
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Kurioserweise ist für
die Seelenkunde, die auf Physiologie
begründet sein will, das
Experimentieren sehr unfruchtbar,
nicht auf allen Gebieten, aber
wenigstens auf den Gebieten, die die
wichtigsten sind. Aber außerordentlich
fruchtbar ist die Beobachtung von
Gehirnverletzungen, von sonstigen
Störungen im Organismus, welche das
Seelenleben auch als abnorm erscheinen
lassen. Und wir können sagen: "Während
uns das Experiment von der Natur
abtrennt, bringt uns die Betrachtung
des kranken Organismus mit der Natur
wieder zusammen. - Ein paradoxes
Resultat wiederum; aber man soll sich
nicht vor Wirklichkeiten scheuen, soll
nicht Furcht haben, unbewußte Furcht,
wenn man in die Wirklichkeit
eindringen will. Die Beschaffenheiten
des Gehirns, auch zum Beispiel bei
Verbrechern, die führen einen tief in
die Geheimnisse der Natur hinein.
Dieser Zweig der Naturforschung ist
nicht unfruchtbar, aber er steht mit
dem in Zusammenhang, was
geisteswissenschaftlich erforscht
werden kann: daß alles das, was mit
dem Willen zusammenhängt - und der
Wille wirkt ja, obwohl er eine
selbständige Entität ist, in alles,
auch in das Denken wiederum hinein -,
in gewissem Sinne, in gewisser
Beziehung schon mit der Erzeugung von
toxischen Zuständen, von Abnormitäten
im menschlichen Organismus
zusammenhängt.
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Et quand maintenant le
malheur arrive justement que
l'organisme humain devienne anormal,
c'est précisément parce que le
suprasensible est expulsé de
l'organisme anormal - cela convient
seulement dans l'organisme normal –
donc lorsque le cerveau est blessé, le
suprasensible est expulsé. Par cela
l'être humain, quand sinon il reste en
pendant avec le suprasensible, ne peut
pas s'orienter, il perd l'orientation.
Et tout de suite sera conduit dans
l’anormal ce qui est aussi souvent
considéré comme pathologique dans
l'être de l'âme.
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Und wenn nun das
Unglück eben eintritt, daß der
menschliche Organismus abnorm wird,
dann wird gerade dadurch, daß
herausgetrieben wird das Übersinnliche
aus dem abnormen Organismus — es paßt
nur in den normalen Organismus hinein
-, also wenn das Gehirn verletzt wird,
wird herausgetrieben das
Übersinnliche. Dadurch kann sich der
Mensch, wenn er sonst mit dem
Übersinnlichen in Zusammenhang bleibt,
nicht orientieren, er verliert die
Orientierung. Und dadurch wird gerade
im Abnormen dasjenige herbeigeführt,
was auch oftmals als Pathologisches im
Seelenwesen aufgefaßt wird.
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Ainsi que l’on peut
dire : La véritable étude de la
volonté nous apprend à reconnaitre en
premier pourquoi en fait l'étude des
anomalies cérébrales et ainsi de suite
nous permet de regarder si
profondément dans certains pendants
d’âme. Comme nous vidons (NDT :
hinausbefördern) tout notre
suprasensible hors du corps dans
l’endormissement, comme nous nous
plongeons là dans la vie de l'âme -
mais d'une manière saine - ainsi
l'organisme, devenu anormal, pousse le
suprasensible dehors, dans l'état de
maladie. Alors, nous entrons non
orientés, pendant que nous entrons de
manière saine, ce qui nous aide à
surmonter les états/contextes quand
nous sombrons dans le sommeil sain.
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So daß man sagen kann:
Das wirkliche Studium des Willens
lehrt einen erst erkennen, warum
eigentlich das Studium der
Gehirnabnormitäten und so weiter einen
so tief hineinblicken läßt in gewisse
seelische Zusammenhänge. Wie wir im
Einschlafen unser ganzes
Übersinnliches eben hinausbefördern
aus dem Leibe, wie wir da untertauchen
in das Seelenleben - aber in gesunder
Weise —, so drängt der Organismus, der
abnorm geworden ist, das Übersinnliche
hinaus im kranken Zustande. Dann
treten wir unorientiert hinein,
während wir in gesunder Weise
eintreten, die uns hinweghilft über
die Zustände, wenn wir in den gesunden
Schlaf versinken.
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