RESULTATS DE SCIENCE DE L'ESPRIT SUR
LE DROIT, LA MORALE ET LES FORMES
SOCIALES DE VIE
Zurich, 14 novembre 1917
Des trois conférences, que j'ai
tenues ici, pour caractériser le
rapport de la science de l'esprit
orientée anthroposophiquement aux
trois différents domaines de
l'aspiration scientifique humaine ;
aura été visible qu'il s'agit avant
toute chose à ce genre de science de
l'esprit de développer des concepts et
représentations conforme à la réalité,
lesquels sont appropriés à plonger
dans la pleine, la véritable vie, pour
obtenir un savoir de la réalité par
cette plongée. On peut dire - cela
proviendra de tout le sens de mes
conférences -, que depuis un temps
relativement long d'évolution
scientifique humaine, ont seulement
été gagnés des concepts à la mesure de
la réalité sur la science de la nature
tombant sous les sens extérieurs. Et
en une certaine relation, ces concepts
gagnés pour l'être-là des sens sont
scientifiquement valables comme
modèles. Seuls ils s'étendent en
rapport au réel seulement aussi loin,
- on peut déjà dire - que la nature
dépourvue de vie vient en
considération, qui n'est donc pas
purement disponible là où elle
apparaît immédiatement comme telle,
mais comme inclusion minérale aussi
dans les être de vie et dans les êtres
d'esprit, qui vivent sur la terre
sensorielle. On comprend/saisit
aujourd'hui selon la science de la
nature selon un modèle. Mais on
comprend/saisit seulement ce qui se
laisse établir à l'intérieur de lois
mécaniques dépourvues de vie.
Qu'on comprenne/saisisse ce qui est de
l'ordre du modèle, pour cela il y a
donc, j'aimerais dire une preuve bien
observable: la perfectionnée, si
puissante/violente utilisation pleine
de succès de la science de la nature
sur la vie humaine. Car si on utilise
des concepts sur la vie humaine, ainsi
se démontre, sous certaines
conditions, par la possibilité
d'utilisation, le caractère de
conformité à la réalité de ces
concepts. On ne peut pas construire
une montre avec de faux concepts
mécaniques et physiques ; elle
trahirait aussitôt qu'on a utilisé des
concepts faux.
Ce n'est pas ainsi dans tous les
domaines de la vie, mais tout de suite
dans les domaines de vie qui devraient
nous occuper aujourd'hui, la réalité
ne montre pas aussitôt sans supplément
dans son déroulement, si on a à faire
ou non avec un concept conforme à la
réalité ou sorti de la réalité.
À l'intérieur du domaine de science
de la nature même, l'utilisation de
concepts non conforme à la réalité est
relativement dépourvue de danger, car
ces concepts prouvent leur nature
erronée, ou leur insuffisance, aussi
longtemps qu'on reste dans le domaine
de science de la nature lui-même,
justement à l'intérieur de la
discussion théorique, qui peut donc
aussi reposer à la base de la praxis
de la vie. Mais si vient la vie
sociale, la vie humaine en commun
absolument, alors ne se tient pas en
vis-à-vis purement le gain d'un
quelque concept, mais se tient alors
en vis-à-vis la réalisation du concept
dans la vie. Et d'après les actuelles
conditions, on a à faire avec des
domaines de vie dans lesquels on peut
très bien introduire des concepts
insuffisants. Il se montre certes
alors l'insuffisance des
représentations, des idées, des
sentiments et ainsi de suite; mais
malgré tout l'humain peut dans une
certaine relation, quand il vit
purement sous des préjugés de science
de la nature, se tenir dépourvu d'aide
vis-à-vis de ce qui entre pour suite,
comme la conséquence de tels concepts.
On peut dire dans une certaine
relation que les événements tragiques
qui se sont maintenant étendus sur le
genre humain, sont, pris à la base, le
pendant de ce que - plus qu'on ne
pense ; et plus qu'on peut seulement
évoquer dans de si courts exposés
comme sont ceux d'aujourd'hui -, de ce
que, par des temps longs, les humains
n'ont pas compris comment développer
des concepts conformes à la réalité,
lesquels auraient été appropriés à
englober les faits de la vie réelle.
Ces faits de la vie réelle ont
aujourd'hui poussés par-dessus la tête
de l'humanité. Et ces avènements
tragiques sont diversement un
conduire-ad-absurdum de la plus
terrible façon de ce qui s'est
développé de représentations
insuffisantes au cours de siècles dans
l'humanité.
On arrive sur ce qui là, repose en
fait à la base, seulement quand -
maintenant nous voulons encore une
fois faire cela d'un autre point de
vue que dans les conférences tenues –
quand on oriente tout d'abord une fois
le coup d'œil sur comment, toujours de
nouveau et à nouveau dans les temps
récents, est apparue la tentative de
fonder une façon de voir le monde de
l'humain dans son ensemble à partir de
la science de la nature, comment la
tentative a été faite d'introduire la
pensée de science de la nature qui,
sur son domaine - je le répète
toujours à nouveau - est ainsi valable
comme modèle dans tous les domaines de
la vie humaine : dans les domaines de
l'essence de l'âme/l’être de l'âme, de
la pédagogie, de la politique, de la
socialistique, de l'histoire et ainsi
de suite.
Qui connaît l'évolution dans cette
direction, il sait comment des
penseurs de science de la nature se
sont astreint, ce qu'ils ont exercé à
eux de représentations et concepts de
leur science de la nature, de
l'appliquer sur tous les domaines
évoqués de la vie humaine.
J'aimerais, bien que ce que j'ai
justement dis, peut être appuyé par
des centaines de preuves, en
introduire seulement quelques
caractéristiques. Quand c'est aussi de
vieille date, ainsi on peut encore
dire que la tendance qui s'exprime
là-dedans , maintenu jusqu'aux jours
d'aujourd'hui, s'est donc encore
étendue.
Un excellent chercheur de la
nature/naturaliste de mon avis, a tenu
lors de deux rassemblements de
naturalistes dans les années
soixante-dix, 1874 et 1875, des
conférences sur le domaine du droit,
sur des questions de la morale et du
droit, des rapports sociaux des
humains, et il a, au cours de ces
conférences, prononcé des phrases bien
caractéristiques. Il a pour ainsi dire
dressé l'exigence que, qui est mûr au
sens de la culture/formation selon la
science de la nature des temps
récents, devait exiger/réclamer que la
manière de penser selon la science de
la nature devrait passer dans la
conscience humaine
générale/universelle comme une sorte
de catéchisme ; ainsi que ce qui
comme sentiment/sensation, comme
besoin, comme impulsion de la volonté,
apparaisse dans l'humain et forme avec
cela la base pour les aspirations
sociales, devrait être amené
progressivement en rapport/pendant
intime avec une pure façon de voir du
monde en science de la nature
s'étendant toujours de plus en plus
largement. Ainsi le professeur Benedikt
a dit au quarante-huitième
rassemblement de
naturalistes/chercheur sur la nature.
La façon de voir le monde selon la
science de la nature devrait atteindre
la largeur et la profondeur et la
clarté pour créer un catéchisme, qui
domine la vie spirituelle et éthique
du peuple. Son idéal est donc que tout
ce qui parle à partir des besoins de
l'esprit, du cœur et de la volonté
dans la vie sociale, serait une
expression de la représentation de
sciences de la nature !
Et en rapport à la science de l'âme,
le même chercheur dit : la
psychologie aussi serait devenue une
science de la nature, depuis que,
comme la physique et la chimie, elle
aurait rejeté le ballast de la
métaphysique et ne choisirait plus
comme prémices des hypothèses qui
seraient inélucidables pour notre
organisation actuelle.
Bien que par beaucoup de chercheurs de
la nature – aussi d'Oscar Hertwig, von
Nägeli, par beaucoup, beaucoup
d'autres évoqués avant-hier – sera
toujours de nouveau et à nouveau
accentué que la science de la nature
peut justement fournir du correct
seulement sur son domaine, ainsi les
représentation de science de la nature
seront quand même formées ainsi que,
dans une certaine mesure, par la façon
dont elles seront formées, sera rejeté
une recherche, une aspiration de
l'humanité vers d'autres domaines de
réalité qu'ils sont tout de suite
atteignables à la science de la
nature. Et on pourrait, comme j'ai
mentionné par de plus anciennes
remarques, mentionner des remarques
des jours actuels : on les
trouverait tenues absolument dans le
même esprit.
Benedikt, l'anthropologue criminel,
j'ai particulièrement la permission de
l'introduire parce que, malgré qu'il
veut se tenir aussi dans l'observation
sociale de la vie sur un pur point de
vue de science de la nature, a encore
en soi tant de matériel conceptuel
purement naïf conforme à la nature,
que beaucoup de ce qu'il présente – en
fait contre ses formulations
théoriques -, intervient véritablement
dans la réalité du monde. Mais dans
l'ensemble on peut dire, construire
par cette inclination, par cette
tendance, avec des concepts de science
de la nature, qui sur sont excellents
leur domaine, une vision du monde
entière, est progressivement apparu
absolument quelque chose d'entièrement
particulier, ainsi qu'on pourrait
presque venir à l'appel d'être un
méchant humain, quand on exprime ce
qui est devenu vision du monde sous
cette tendance : aujourd'hui un
quelque humain effectue quelque chose
d'excellent dans son domaine, et quand
alors il fonde une vision du monde,
ainsi il déploie cet excellent savoir
sur un domaine déterminé, sur le
domaine d'ensemble du monde, sur ces
domaines où, avant toutes choses, il
ne comprend rien. Ainsi que l'on peut
déjà dire : aujourd'hui est
progressivement là une excellente
science, laquelle contient le contenu
de ce que les gens comprennent
bien ; et des conceptions du
monde sont là qui en général
contiennent ce dont les gens ne
comprennent rien !
Quand le domaine social de vie vient
en considération, cela n'est
véritablement pas sans signification.
Car le domaine social de vie a
l'humain lui-même pour son facteur de
réalité. L'humain se tient dedans dans
ce domaine social de vie, et ce qu'il
fait, cela est déjà ainsi que dans ses
impulsions, en ce qui comme formation
dans la vie humaine en commun, se
forme comme structure sociale, flue
dedans ce qui vit dans la vision du
monde. Et par cela ont été créer des
choses telles que je les ai évoquées
au début de mes explications
actuelles.
Je veux maintenant lors de ces
considérations aujourd'hui, comme aux
trois premières, partir aussi plus de
détails concrets, de résultats de ce
que j'appelle la recherche de
l'esprit, pour tenter, avec l'aide de
tels résultats, de montrer dans quel
rapport cette recherche de l'esprit
doit aussi se placer aux domaines
sociaux de la connaissance.
Une difficulté particulière apparaît
pour l'humain moderne qui, devenu
expert en science de la nature, dont
la vie de représentation a été éduquée
selon la science de la nature, quand
maintenant il aborde le domaine social
de vie et a aussitôt à saisir de l’œil
un concept fondamental : le
concept de la liberté humaine. Ce
concept de la liberté humaine, qui
certes apparaît donc dans les plus
différentes nuances, est, dans une
certaine relation, devenu pour ainsi
dire la croix des considérations
modernes de vision du monde. Car d'un
côté il est extraordinairement
difficile de comprendre la structure
sociale de l'humanité, sans venir à la
clarté sur le concept de
liberté ; mais de l'autre côté,
de nouveau, le pensant selon la
science de la nature, d'après les
habitudes de penser des temps actuels,
est à peine en mesure de commencer
quelque chose avec le concept de
liberté. On sait donc, qu'en rapport
au concept de liberté, on eut lieu de
vieilles querelles, qu'il y a
continuellement eu deux partis avec
des nuances différentes : les
ainsi nommés déterministes, lesquels
admettent que toutes les actions
humaines sont prédéterminées d'une
certaine manière – de manière plus
naturaliste ou d'autres -, ainsi que
l'humain exécute seulement ce à quoi
une contrainte, une causalité
d'ailleurs inconnue, mais quand même
disponible, préexiste ; et les
indéterministes qui niaient cela et se
tenaient plus à l'état de fait
subjectif, à ce que l'humain vit en
lui en ce qu'il développe sa
conscience, et prétendait
l'indépendance des actions de l'humain
vraiment libres de telles
déterminations fortes qui pouvaient
exclure le concept de liberté.
Ainsi que la science de la nature
s'est développée jusqu'à aujourd'hui,
mais c'est aussi en fait impossible de
faire quelque chose avec la liberté
selon la science de la nature, ainsi
que, quand on fonde une science
sociologique avec une éducation de
science de la nature, en beaucoup de
relations on est dans la nécessité de
saisir faussement le concept de
liberté et de construire une structure
de vie qui ne prend le concept de
liberté en aucune considération, qui
reconduit tout sur certaines
causalités qui reposent à l'extérieur
ou à l'intérieur de l'humain. Une
telle façon de voir est commode en
certaines relations, car elle vous
autorise à déterminer d'une certaine
manière du départ la structure
sociale : c'est beaucoup plus
facile de déprécier l'action humaine,
quand elle est déterminée que quand on
a à compter avec ce qu'un être libre
joue un rôle dans l'humain.
Maintenant, on ne peut pas ériger
n'importe quel concept exalté comme
concept de liberté, exposer n'importe
quel flou mystique, qui aurait la
permission de se tenir en opposition
de ce qu'offre l'actuelle science de
la nature ! Cela devra déjà être
retenu, que si la science de l'esprit
devait avoir une justification, elle
n'a pas la permission de venir dans un
quelque tiraillement avec ce qui est
un progrès de science de la nature au
sens vrai.
C'est pourquoi je dois aussi partir
aujourd'hui de placer le concept
fondamental de formation sociale de
vie, le concept de liberté, en
relation à ces représentations de
science de la nature qui pourront être
gagnées avec l'aide de la science de
l'esprit.
D'après les concepts habituels de
science de la nature, l'être humain,
dans ses actions, est dépendant des
particularités de son organisation. Et
là cette particularité de son
organisation, elle-même devra être
étudiée à un degré tel que je l'ai
exposé la dernière fois, qu'on
applique en calculant la loi de la
conservation de l'énergie sur la vie
de l'âme, ainsi on vient à une
exclusion du concept de liberté. Si
l'humain peut seulement développer à
partir de lui comme forces ce qui est
chiffre d'affaire/produit/conversion
de l'absorbé, comme je l'ai évoqué
dans la dernière conférence, ainsi
l'âme ne peut évidemment pas
développer à partir d'elle-même
n'importe quel déploiement de force –
ce qui serait une exigence pour une
réalisation de la liberté.
Mais la science de l'esprit montre que
la science de la nature à besoin,
beaucoup besoin, sur le domaine qui
vient en question là, de placer
l'entière étendue de ses connaissances
vraiment encore sur une autre base que
celle où elles se tiennent
aujourd'hui. La science de la nature –
je l'ai déjà évoqué dans les
conférences précédentes – a ouvert des
domaines de faits dignes d'admiration.
Mais par les concepts et
représentations étroitement délimités
qu'on a aujourd'hui de la nature,
ceux-ci ne pourront être englobés par
aucun chemin. Dans le déroulement des
conférences précédentes, je me suis
permis d'indiquer sur comment la
science de l'esprit conduit à mettre
en relation l'entier
spirituel-psychique de l'humain à
l'entier physique-corporel, et
là-dessus, comment s'établit qu'on a à
mettre la vie particulière des
représentations en relation à la vie
des nerfs, la vie des sensations aux
ramifications et dépendances du rythme
de respiration et la vie de la volonté
au métabolisme.
Si nous allons, à la manière d'une
introduction, sur une transplantation
de la façon de voir de science de la
nature sur la relation que la vie
psychique/animique humaine de
représentation a à la vie des nerfs,
ainsi devient évident que les habitués
aux représentations actuelles de
science de la nature doivent
dirent : certains processus vont
de soi dans la vie des nerfs, ceux-ci
sont des processus causes ou
parallèles à la vie de représentation.
- Et que là, chaque processus
psychique de représentation doit
exprimer, d'après ces hypothèses, un
processus nerveux – mais qui, comme
tel, est fondé causal, originel dans
l'organisme entier -, ainsi, parce que
là le processus de nerf vient
apparemment avec une nécessité des
causes à partir des conditions de
l'organisme, le processus spirituel/de
l'esprit qui lui est correspondant ne
peut être un libre, mais il doit se
tenir sous la même nécessité, comme le
processus de nerf lui correspondant.
Ainsi cela a encore l'air aujourd'hui.
Ainsi ce sera vu du point de vue de
science de la nature, mais ce n'en
aura pas l'air dans le futur !
Là, on considérera de toute autre
manière certains signes qui
aujourd'hui déjà sont là dans le
domaine de recherche de science de la
nature. Toutefois sera nécessaire pour
cela que les lignes d'orientation de
la recherche soient prescrites par la
science de l'esprit, parce qu'un
éclairage vraiment non prévenu des
résultats de science de la nature peut
seul arriver en l'état par cela.
L'étrange en effet à quoi s'adonne le
chercheur de l'esprit est que notre
vie des nerfs se tient dans une
relation entièrement particulière à
l'organisme correspondant restant,
qu'on doit décrire par ce qu'on
dit : dans la vie des nerfs,
l'organisme se déconstruit d'une
certaine manière, ne se construit pas
; et dans la vie des nerfs viennent
tout d'abord en considération ces
processus-là – quand nous la
saisissons comme pure vie des nerfs,
pas comme vie de nutrition dans le
système des nerfs –, qui ne sont pas
des processus de croissance, pas des
processus ascendant d'évolution, mais
des processus régressifs, des
processus de déconstruction, des
processus d'évolution défavorables.
Il est très facile d'être mal compris
sur ce domaine qui est complètement
nouveau encore aujourd'hui. Et dans
une conférence aussi courte, c'est
difficile d'apporter tous les concepts
qui excluent de telles mauvaises
compréhensions. On doit déjà s'exposer
à ce danger d'être mal compris. Il
peut être dit : la vie des nerfs se
déroule entièrement autrement que
d'autres processus organiques qui
servent à la croissance, la
reproduction ou semblables. Ces
derniers processus organiques sont de
telles évolutions croissantes.
Ainsi le développement des cellules,
les processus, qui sont à observer
dans le processus de reproduction,
dans le processus de croissance comme
division des cellules, comme stockage
à côté les unes des autres des
cellules encore dans la vie de la
reproduction, se trouvant au moins
dans une certaine reproduction
partielle. Mais en ce que
l'organisation humaine - chez
l'animale c'est semblable, elle nous
intéresse moins aujourd'hui – s’étend
dans la vie des nerfs, elle meure
partiellement dans la vie des nerfs.
Dans la vie des nerfs se trouve une
déconstruction des processus
ascendants. Ainsi qu'on peut dire,
déjà purement en science de la nature,
la vie des globules rouges du sang se
montre et va d'une certaine manière
parallèle avec la vie des nerfs -, que
les processus de division cessent dans
les cellules des nerfs et dans les
globules rouges. Et cela est déjà une
indication purement factuelle de ce
que la conscience contemplative
reconnaît/connaît : que le nerf
ne peut être participant à une quelque
chose produisant, mais que le nerf
retient la vie intérieurement, que
donc là où le nerf se ramifie, la vie
trépasse.
En ce que nous portons le système
nerveux en nous, nous portons déjà
organiquement la mort en nous dans une
certaine mesure. Si je devais comparer
avec quelque chose d'autre dans
l'organisme – aussi particulier que ça
sonne -, ce qui en fait se passe là
dans la vie des nerfs, ainsi je
devrais dire : ce qui va de soi
sous-consciemment dans la vie des
nerfs, cela ne se laisse pas comparer
quelque peu avec le processus qui se
joue quand l'humain a absorbé de la
nourriture, et que cette alimentation
sera maintenant élaborée dans
l'organisme pour la construction
supplémentaire ; non, le simple
processus des nerfs – comme processus
des nerfs, pas comme processus
d'alimentation des nerfs – se laisse
comparer avec ce qui dans l'organisme
apparaît quand l'organisme déconstruit
sa structure dans la faim. Ainsi que
non un constructeur, mais un
dé-constructeur s'étend dans le
système des nerfs.
De ce système des nerfs ne peut se
développer une quelque chose, ne peut
se donner une quelque chose,
immédiatement à partir de lui ;
mais ce système de nerf représente un
processus retenu, qui dans son
déroulement se poursuivant, apparaît
dans la vie des cellules chez les
cellules de reproduction, chez les
cellules de croissance : là il
est se poursuivant ; il sera
retenu dans les organes de nerfs.
Ainsi que la vie des nerfs livre en
vérité seulement fond et sol pour que
sur lui puisse s'étendre quelque chose
d'autre. Ce que j'étends sur
cette vie des nerfs, ce qui s'étire
pour ainsi dire par-dessus
cette vie des nerfs, c'est ce qui dans
cette vie des nerfs maintenant – tout
d'abord stimulé/excité par les sens
extérieurs – attire dedans la vie de
représentation. Et alors seulement
quand on comprend que les nerfs ne
sont pas instigations/instigateurs de
la représentation, mais délivre
seulement le sol par ce qu'ils ont
déconstruit la vie organique,
seulement quand on comprend cela, on
comprend qu'un étranger à la vie des
nerfs elle-même se développe sur la
base de cette vie des nerfs. Ce qui se
développe sur la base de cette vie des
nerfs se déconstruisant elle-même est
si étranger qu'on peut dire :
c'est vraiment ainsi que quand je vais
sur une route/rue et enterre mes pas
comme des traces. Si alors quelqu'un
va après, alors il n'a pas la
permission, ce qui là est visible de
mes pas comme des formes ; de le
dériver de n'importe quelles forces,
qui sont elles-mêmes dans le règne de
la Terre, qui pour ainsi dire auraient
marqué ces traces de pieds vers le
haut de l'intérieur du règne de la
Terre. Bien que, comme mes pas dans le
sol, on voit chaque extériorisation de
ma vie psychique/de l'âme dans le
système des nerfs, ainsi ce qui est
vie spirituelle-psychique n'a quand
même pas la permission d'être expliqué
d'une intérieure « remontée du
système des nerfs ». Mais dans le
sol préparé à cela, des traces
spirituelles-psychique seront
enterrées dans le sol qui est préparé
parce qu'à l'intérieur des nerfs sera
justement « renoncé » - si
j'ai la permission de l'exprimer
symboliquement ainsi -, à poursuivre
la productivité organique propre.
Ce qui se développe ainsi du sol de la
déconstruction, du dépérissement dans
l'humain comme vie
spirituelle-psychique, tout d'abord
comme vie de représentation, cela se
représente absolument aussi à la
conscience contemplative en rapport
avec la vie organique, tout d'abord la
vie des nerfs ; mais ainsi que
cela a seulement sa condition
préalable, son sol, dans cette vie de
nerfs, ce qui doit être là sous ces
conditions préalables, cela peut se
réaliser à cet endroit. Par contre ce
qui se réalise – bien que cela semble
provenir de l'observation extérieure
du système des nerfs, semble lié au
système des nerfs -, c'est cette vie
spirituelle-psychique aussi
indépendante vis-à-vis du système des
nerfs que l'enfant vis-à-vis des
parents, qui déploit l'indépendante
activité intérieure, bien que les
parents sont le sol maternel (NDT ou
nourricier) sur la base duquel
l'enfant doit se développer.
Comme on peut voir la cause pour
l'enfant dans la paire de parents
d'après l'observation extérieure, mais
comme l'enfant se tient là en complet
déploiement libre à son individualité
et qu’on ne peut dire : quand
l'enfant grandit à l'autonomie, ainsi
ce ne lui serait pas une activité
détachée des parents -, exactement
dans le même sens on doit dire :
ce qui dans le sens
spirituel-psychique se manifeste et se
développe, cela se fait indépendamment
du sol-mère sur lequel cela doit
prospérer.
J'indique /évoque ici seulement un
système de représentation qui au cours
du temps - la science de l'esprit est
donc seulement au début de son
développement – expérimentera tout de
suite une consolidation parce que
certaines représentations de science
de la nature ne conduiront pas à
exclure la liberté humaine, mais aussi
à expliquer la liberté selon la
science de la nature, comprendre la
liberté – parce qu'elles conduiront à
cela, pas seulement comme on le fait
aujourd'hui observer seulement des
processus construisant, progressant
dans l'organisme, mais des processus
déconstruisant et se paralysant
eux-mêmes – parce ce qu'ils montreront
qu’afin qu'apparaisse le
spirituel-psychique, l'organique ne
peut pas progresser en ligne droite et
le spirituel se produire de lui, mais
que cet organique, en ce que le
spirituel tire vers le haut
l'organique doit tout d'abord préparer
le terrain par ce qu'il se détruise
lui-même en soi, se déconstruise en
soi.
Qu'aux unique et seules
représentations de construction
considérées aujourd'hui seront
rajoutés les représentations sur la
vie dé-constructrice, cela sera lié à
l'avenir avec de grands progrès de la
manière de voir de science de la
nature. Et cela jettera un pont, qui
devra être jeté, parce que la science
de la nature n'aura pas la permission
d'être oubliée/sautée, un pont de la
nature comprise/saisie au domaine de
la vie sociale à comprendre/à saisir.
Seulement la science de la nature non
terminée/inaccomplie est un obstacle,
pour gagner les concepts nécessaires
pour le domaine social de vie ;
une science de la nature aboutie
aidera tout de suite par sa solidité
intérieure, par sa grandeur
intérieure, à fonder une science
sociale correcte.
Après que de cette manière, au moins
de manière évocatrice, je vous ai
développé le concept fondamental de la
vie sociale, le concept de liberté, -
comment il doit être vu plus
intérieurement, cela je l'ai déjà
exposé en 1894 dans ma
« Philosophie de la
liberté », et cette fondation
intérieure correspond complètement
avec ce que j'ai montré désormais
d'une façon plus liée à la science de
la nature, comme ressort donc de
l'explication que j'ai donnée sur ces
rapports il y a près de deux ans dans
mon livre paru « De l'énigme de
l'humain » -, j'aimerais la
poursuivre dans l'explication sur le
rapport de la vie humaine
spirituelle-psychique avec d'autres
domaines de l'être-là.
La dernière fois et aujourd'hui, j'ai
indiqué de manière évocatrice sur
comment ce spirituel-psychique
est pendant : comme vie de
représentation avec la vie des nerfs,
comme vie de sensation avec la vie de
rythme respiratoire, comme vie de la
volonté avec la vie de métabolisme.
Mais cela est seulement le
pendant/rapport d'après l'un des
côtés. Exactement comme justement
ainsi la science de la nature, quand
elle s'achèvera elle-même d'après
cette direction, amènera l'âme
triplement articulée comme entier dans
le rapport – comme j'ai présenté cela
– avec l'organisme de corps de
l'humain entier, ainsi la science de
l'esprit devra pouvoir rechercher, la
relation spirituelle-psychique humaine
à ce spirituel d'après l'autre côté,
le côté de l'esprit.
Ainsi que la vie de représentation
d'un côté a son fond et sol corporel
dans le système de la vie des nerfs,
ainsi la vie de représentation dépend
d'après l'autre, d'après le côté
spirituel, avec un monde auquel elle
appartient. Mais ce monde, duquel la
vie de représentation dépend d'après
le côté spirituel, on peut seulement
le connaître par la conscience
contemplative, et d'ailleurs par la
première marche de cette conscience
contemplative, par celle que j'ai
nommé la connaissance imaginative, la
contemplation imaginative, qui sera
sortie de l'âme elle-même, comme un
œil spirituel s'ouvre. J'ai
caractérisé cela dans la première
conférence.
Ainsi que la vie de représentation se
tient en relation à la vie des nerfs
du corps, a en elle son fond et sol,
ainsi cela provient du spirituel, d'un
pur monde spirituel, qui sera reconnu
comme un monde véritable, quand on
observe la réalité avec cette
conscience imaginative. Ce monde réel
n'est pas enfermé à l'intérieur du
monde des sens. Il est dans une
certaine mesure le premier monde
suprasensible nous reposant au plus
proche.
Et ici on vient sur ce que le rapport
de l'humain à son environnement, comme
cela lui devient conscient par sa
conscience ordinaire, est seulement
une partie de sa relation d'ensemble
au monde ; car, ce que nous
portons en nous dans notre conscience
habituelle, cela est un fragment de la
réalité dans laquelle nous nous
tenons. Sous cette conscience repose
un autre rapport de l'humain à
l'environnement, au monde de la nature
et au monde de l'esprit. Déjà le
rapport de la vie de représentation à
la vie corporelle des nerfs est donc
poussé/pressé sous le seuil de la
conscience et pourra seulement être
remonté avec peine, quand on veut le
caractériser ainsi que je l'ai fait
aujourd'hui. Mais de l'autre côté le
rapport de la vie humaine de
représentation au monde spirituel à
saisir imaginativement est aussi un
tel qui entre non dans la conscience
habituelle, mais bien dans la réalité
humaine.
Dans la conscience humaine nous avons
tout d'abord tout ce qui sera excité
par nos sens et par la raison
analytique liée aux sens ; cela
englobe notre conscience ordinaire.
Mais là-dessous se joue une somme de
processus qui tout d'abord ne pénètre
pas dans cette conscience ordinaire,
mais qui sont un jouer dedans d'un
spirituel à saisir seulement
imaginatif dans notre être
animique/psychique, ainsi que le jouer
dedans des sons, couleurs, odeurs et
ainsi de suite dans notre conscience
habituelle se passent dans notre vie
de l'âme. Ainsi la conscience
habituelle se dégage dans une certaine
mesure d'un autre domaine, qui en
premier pourra être porté vers le haut
dans cette conscience par la
représentation imaginative. Que
l'humain ne sait rien de ces choses ne
signifie pas, qu'elles ne seraient pas
réelles dans son entité. En ce que
nous avançons de par le monde, nous
portons le contenu de notre conscience
habituelle avec nous ; mais nous
portons aussi avec nous tout ce qui en
dehors de cela rentre des mondes
spirituels imaginatifs, ainsi je veux
les nommer tout d'abord.
C'est d'une très grande signification,
en particulier dans le présent, de se
rendre clair que le rapport de
l'humain à son environnement est
ainsi. Car un domaine de recherche –
je suis loin de sous -estimer ce
domaine de recherche, je le chéri en
sa signification-, un domaine de
recherche auquel est tout de suite la
demande qu'il apparaisse dans le
présent, apparaisse vraiment dans le
présent : comme une puissante
indication sur le rapport de l'humain
à l'environnement toutefois encore
bien non familier au présent, que j'ai
justement caractérisé comme le monde
imaginatif de l'esprit. Mais c'est
justement une particularité du
présent, que beaucoup entre dans la
conscience de l'humain, qui en fait
pourra seulement être enserré et
englobé avec le moyen de connaissance
de la science de l'esprit. L'humain
est actuellement invité à
connaître/reconnaître ces choses parce
que, si j'ai la permission d'utiliser
une expression triviale, il sera
poussé dessus avec le nez, parce que
la vie se développe ainsi que l'être
humain sera poussé là-dessus. Mais il
règne encore à l'intérieur de notre
contemporanéité une
dénégation/inclination insurmontable
pour beaucoup d'aller à cela avec les
moyens de connaissance de la science
de l'esprit. Et ainsi ils veulent
aller avec des concepts exercés à la
science de la nature ordinaire, ou
d'autres, à des domaines qui exigent
dans une certaine mesure qu'ils soient
étudiés avec toute l'énergie des
humains d'aujourd'hui.
Le domaine, auquel je pense ici, est
le domaine tout de suite si connu dans
cette ville de la psychologie
analytique aussi nommée psychanalyse.
Cette psychanalyse est de valeur
remarquable par ce que devant
l'exigence du chercheur
psychanalytique apparaît un domaine
que ne sera pas englobé par la
conscience habituelle, qui doit
indiquer sur quelque chose qui repose
sous le seuil de cette conscience
habituelle. Mais on essaye de saisir
ce domaine avec ce que j'aimerais
nommer des moyens de connaissance
insuffisants. Et là, avec ces moyens
de connaissance insuffisants, on
cherche aussi à être actif
pratiquement, aussi à intervenir dans
la structure sociale de vie – quand
aussi tout d'abord seulement
thérapeutiquement et pédagogiquement,
peut être déjà aussi par soin de l'âme
-, ainsi on doit dire, la chose n'a
pas seulement une signification
théorique, la chose a une
signification pratique importante.
Maintenant je ne peux évidemment pas
expliquer le domaine entier de la
psychanalyse. Pour cela il faudrait de
nombreuses conférences. Mais je veux
tout de suite indiquer quelque chose
de concret, de principiel dans ce
contexte. Car cette psychanalyse est
un domaine où se rencontrent recherche
et vie sociale, dans une certaine
mesure sur un point, comme nous avons
encore à parler aujourd'hui de cette
façon sur d'autres domaines.
Avant toutes choses vous savez
peut-être que la psychologie
analytique travaille pour l'essentiel
avec remonter dans la conscience
habituelle, pour des buts
thérapeutiques, certaines, j'aimerais
dire, représentations perdues de
souvenirs. Elle présuppose donc que
dans la vie de l'âme certains éléments
sont disponibles qui ne reposent pas
dans la conscience habituelle.
Elle vient alors en large étendue à
l'hypothèse que ceux-là sont les
représentations de souvenirs plongés
en bas dans la sous-conscience ou
semblable, et cherche alors, avec
l'aide de l'habituel concept de
souvenir, d'arriver sous le seuil de
la conscience, d'éclairer vers en bas
sous le seuil de la conscience, dans
le domaine où la conscience habituelle
n'éclaire pas.
Maintenant j'ai déjà indiqué dans ces
conférences que la science de l'esprit
a éclairé très essentiellement le
processus de souvenir de l'humain.
Aussi sur ce domaine ce ne sera donc
évidemment pas possible de s'attacher
à toutes les mauvaises compréhensions
qui peuvent se soulever vis-à-vis
d'une courte présentation. J'ai par
exemple entendu – souvent, pas une
fois -, que la psychanalyse serait sur
les mêmes chemins que la science de
l'esprit représentée par moi ;
seulement les psychanalystes
prendraient certaines choses
symboliquement, pendant que ces
choses, que le psychanalyste prend
symboliquement dans sa
clarification/explication, je les
prendrais pour des réalités. Cela est
une mécompréhension/un malentendu
grotesque, car par rien on peut
caractériser plus mal le rapport de la
psychanalyse à la science de l'esprit
pensée par moi, que quand on dit cela.
Mais à cela, pour considérer cela, est
nécessaire, que soit encore une fois
entrer sur l'essence du processus de
souvenir. Je dois encore une fois
accentuer : le processus de souvenir,
l'activité de représentation, est
quelque chose, qui, pris au fond,
appartient seulement au présent à
l'intérieur de la vie de l'âme
humaine. Une représentation ne plonge
jamais comme telle dans une quelque
sous-conscience, tout de suite aussi
peu qu'une image-miroir, quand on est
passé en face du miroir et l'image
miroir n’apparaît plus, se dépose en
bas n'importe où, afin qu'elle puisse
de nouveau émerger, quand on passe une
deuxième fois devant le miroir.
L'émersion de la représentation est un
phénomène, qui commence et conclu, en
ce qu'elle se joue présentement. Et
quand on cultive la croyance qu'un
souvenir consisterait en ce que la
représentation « était »
n'importe où et à nouveau
« surgit », ainsi on peut
certes être un très bon psychologue
herbartien, aussi un psychologue dans
maintes sortes d'autres directions,
mais on ne se tient pas sur le sol
d'un véritable fait observer.
Ce dont il s'agit, est quelque chose
d'entièrement autre. Le monde, dans
lequel nous vivons, n'est pas
seulement noyauté par ce qui entre
dans la vie de représentation
instantanée, s'introduit par nos yeux,
oreilles, de contenu des sens, qui
gagne seulement une vie
présente ; mais à ce monde entier
repose à la base – aussi, au monde de
la nature extérieur évidemment – un
monde à saisir imaginativement, qui
tout d'abord ne vient pas à la
conscience. Ce qui est dans ce monde
imaginatif, cela agit parallèle à la
vie de représentation
instantanée : pendant que je
représente, donc laisse se jouer ces
processus instantanés en moi, agit
parallèle à eux – en ce qu'un courant
de vie sous-conscient tire par mon âme
– un autre processus. Et cet autre
processus, il conduit aux formations
de traces intérieures – je pourrais
les caractériser très en détail, mais
je dois me limiter ici à des
indications -, qui seront observées
plus tard, quand le souvenir surgit.
Si donc surgit un souvenir, ainsi ne
sera pas réactualisé la vieille
représentation comme si elle était
gardée n'importe où, mais il sera
regardé vers l'intérieur ce qui est
resté par un processus parallèle. Le
souvenir consiste en une perception
intérieure.
Dans le sous-conscient l'âme humaine
est capable de maintes choses, dont
elle n'est pas capable dans le
conscient dans la vie habituelle. Et
quand je veux comparer le processus,
qui se présente, quand un ainsi nommé
événement oublié «remonte dans le
souvenir » à nouveau, dans un
sens grossier - j'accentue
exprès : dans un sens
grossier ! - avec quelque chose,
ainsi j'aimerais dire, ce processus
est entièrement comparable au
processus de la perception
extérieure ; seulement que, quand
j'ai une perception extérieure, je
forme après coup le perçu dans la
représentation passagère, seulement
présente ; mais ce que je forme
après dans le souvenir, est une
manifestation/accentuation d'une
perception intérieure : je
perçois intérieurement le reste, resté
planté là, du processus parallèle. Le
souvenir est, comparé grossièrement,
un lire de l'âme dans un temps plus
éloigné/ultérieur de ce qui s'est
passé en parallèle avec l'image de
représentation. L'âme a ce patrimoine
sous-consciemment, de lire en elle ce
qui s'est formé pendant que j'ai
représenté. Jadis, je ne l'ai pas
su ; car là, c'était recouvert
par la représentation. Maintenant sera
souvenu. À la place que je perçoive la
chose de l'extérieur, je perçois le
processus intérieur propre. Ainsi est
la réalité. Je sais très bien, qu'un
psychanalyste fanatique -mais aucun
n'est fanatique d'après son opinion,
je sais évidemment cela aussi– disons,
il pourrait très bien se déclarer
d'accord avec une telle hypothèse du
souvenir. Mais dans la pratique de ses
explications, il ne le fait justement
jamais. Qui connaît la littérature,
sait que cela ne se passe jamais, et
tout de suite ici est la source
d'innombrables erreurs, parce ce qu'on
ne sait pas du tout qu'il ne s'agit
pas de représentations passées, qui se
baladent n'importe où en bas dans le
sous-conscient, mais d'un processus,
qui pourra seulement être compris
quand on comprend vraiment le jouer
dedans d'un monde imaginatif dans
notre monde, allant parallèle à la vie
de représentation.
Ici apparaissent les premières erreurs
pleines de signification parce que de
ce qu'on nomme psychologie analytique,
un processus de souvenir faussement
interprété, est placé à la base
théoriquement et sera utilisé
pratiquement. Quand on pénètre dans
les véritables processus de souvenir,
il ne s'agit absolument pas que dans
ce qui apparaît dans l'âme de
l'individu considéré comme malade par
le psychanalyste, on cherche des
souvenirs se baladant, mais de ce
qu'on arrive sur comment le patient se
tient en rapport avec un monde
vraiment objectif de processus
spirituels, qu'il appréhende seulement
anormalement. Cela fait une grande
différence, qu'on doit toutefois
penser de part en part d'après tous
les côtés.
Seul le psychanalyste, qui applique
justement de manière unilatérale son
entraînement de science de la nature à
un domaine important de faits,
succombe encore à une autre
faute : que d'une manière, comme
cela ne se laisse pas prouver par une
véritable observation, il utilise les
représentations de rêve pour le
diagnostic de l'âme. Là il s'agit de
ce qu'on pénètre dans ce monde
mystérieux, étrange des rêves, aussi
par une véritable observation et des
concepts conformes à la réalité. On
pénètre seulement là-dedans, quand on
sait comment l'humain ne racine pas
purement dans cet environnement auquel
sa conscience ordinaire a part, mais –
déjà dans la vie de représentation,
comme nous avons vus, plus tard nous
verrons encore quelque chose d'autre –
dans un monde spirituel. Quand aussi
je dors , arrête la conscience
ordinaire, la relation au monde, qui
reste sous-consciente ne s'arrête pas
dans le sommeil.
Et par un processus, que je ne peux
aussi pas caractériser exhaustivement
par cause de la brièveté du temps, il
se passe qu'alors, par les conditions
particulières que le sommeil offre,
sera habillé ce qui sera vécu en
rapport avec l'environnement
spirituel, avec les représentations
symboliques du rêve. Ces
représentations de rêve sont
entièrement égales/indifférentes
d'après leur contenu. Le même
processus – qui consiste en une
relation de l'humain à l'environnement
spirituel – peut se vêtir chez un
humain d'une telle suite de
représentations (NDT : ici
Darstellungen comme des représentation
de théâtre) symboliques, chez un autre
d'une toute autre. Qui a des
connaissances sur ce domaine, il sait
que des processus typiques
sous-conscients de l'âme se vêtissent
chez les plus différents humains en
les plus différentes réminiscences de
vie et qu'il ne s'agit pas du contenu
du rêve. On arrive seulement là-dessus
a ce qui repose en fait à la base,
quand on s'exerce à cela, renonçant
entièrement au contenu du rêve, quand
on s'exerce, j'aimerais dire, à saisir
des yeux la dramatique intérieure du
rêve : si le rêve part de déposer
une base dans une certaine
représentation de rêve, alors de créer
une tension et un écoulement, ou si
une autre suite/conséquence est là, si
tout d'abord est là une conséquence,
si tout d'abord une tension et alors
un détachement est là.
Cela nécessite une grande préparation,
de saisir des yeux le déroulement du
rêve dans sa dramaturgie entièrement à
part du contenu des images. Qui veut
comprendre des rêves, doit être en
situation de développer quelque chose
vis-à-vis du rêve, que vienne aussitôt
à ce que, quand on a un drame devant
soi et s'intéresse pour les images
seulement aussi loin, que,
là-derrière, on saisisse des yeux le
poète en ce qu'il vit allant et
venant. En premier quand on arrête de
vouloir saisir le rêve par une
évocation symbolique abstraite du
monde des images, en premier quand on
vient dans la situation de se vivre
dans la dramatique intérieure du rêve,
dans le rapport intérieur, à part
de la symbolique, du contenu des
images, en premier alors on remarque
dans quel rapport l'âme se tient à ce
qui est environnement spirituel. Car
cela ne pourra pas être vu par les
images de rêve, dans/en lesquelles,
celui qui n'a pas de vue imaginative,
vêt le réel par les rapports anormaux
du sommeil, mais seulement par la
conscience imaginative. Ce qui se joue
au-delà des images de rêves comme
dramatique de rêve, est seulement à
connaître/reconnaître par la
conscience imaginative.
Vous savez donc peut être que la
psychologie analytique – d’une
certaine manière très louablement –
déploie aussi sa recherche sur la
recherche sur les mythes, et à promu
là toute sorte de chose au jour, maint
intéressant, maint ainsi que les
cheveux peuvent se tenir en montagne
lors de cela. Je ne veux donc
absolument pas aller sur le
particulier, mais c'est important,
qu'aujourd'hui le chercheur
particulier travaille encore toujours
ainsi qu'il forme un certain domaine
unilatéralement et ne prend pas de
recul sur ce qui préexiste déjà dans
la recherche et qui pourrait parfois
éclairer beaucoup plus la chose, qu'on
ne l'éclaire. Un vieil ami à moi, qui
est maintenant depuis longtemps
décédé, a écrit un très beau livre sur
la recherche sur les mythes : Ludwig
Laistner, « L'énigme du
sphinx ». En ce qu'il a pour
ainsi dire parcouru le monde entier en
rapport à l'apparition des mythes, il
a montré de très intéressante manière,
que quand on veut comprendre les
mythes, on n’arrive donc pas du tout à
saisir des yeux le contenu des mythes,
ce qui sera raconté – ici
ainsi, là ainsi et ainsi -, ces images
concrètes de mythes, mais qu'il s'agit
là aussi, de promouvoir au jour le
processus dramatique, qui s'exprime de
la plus diverse manière, revenant
partout.
Et que là, Laistner a aussi saisi des
yeux le rapport des images des mythes
avec le monde des rêves d'une manière
encore élémentaire, mais malgré tout
correcte, ainsi ses recherches forment
une base excellente pour transférer la
recherche des rêves sur la recherche
des mythes. Si on était clair à soi
aussi dans la recherche des mythes que
ce qui, dans la conscience de rêve,
joue dans le créateur du mythe ;
est en fait seulement des images, qui
de manière arbitraire, j'aimerais
dire, représentent le processus
particulier, ainsi on serait beaucoup
plus intelligent. Ainsi ces chercheurs
doivent, aussi sur le domaine de la
psychologie analytique – bien que je
reconnais volontiers la signification
et la volonté la meilleure et la plus
sincère du chercheur sur ce domaine–,
parce qu'ils travaillent avec des
moyens de recherche insuffisants,
arriver à des tentatives, bancales,
unilatérales.
Il y a justement partout peu de
tendance disponible pour entrer
vraiment dans les profondeurs des
choses et de prendre la vie
spirituelle à l'aide pour comprendre
la réalité avec des concepts conformes
à la réalité. Toutefois, la plus
récente recherche psychanalytique a
donc, mis à part le concept de
souvenir habituel, mis à part ces
rêves qui seront excités de la vie
individuelle, voulu aussi
compter, comme on dit, avec un
« inconscient
supra-individuel ». Mais parce
que là, cette méthode de recherche qui
travaille avec des moyens de
connaissance si insuffisants, vient
quand même à un résultat entièrement
curieux : sera ici une fois
pressenti dans le présent – et on doit
être reconnaissant, que sera au moins
pressenti -, que cette vie humaine de
l'âme se tient en relation avec une
vie de l'esprit en dehors d'elle, mais
ce n'est pas possible, de faire
quelque chose, pour connaître cette
relation dans sa réalité. J'aimerais
véritablement ne pas casser du sucre
sur le dos de ces chercheurs dont je
vénère tant le courage de recherche,
qui doit encore être toujours assez
grand pour faire valoir les choses
ainsi à l'intérieur du monde plein de
préjugés du présent ; mais il doit
justement être rendu attentif comment
on peut sortir de l'unilatéralité –
particulièrement parce que les chose
débordent sur le domaine pratique. Là
alors un chercheur très méritoire,
Jung, qui vit ici à Zurich, a a eu
dans une certaine mesure recours aux
contenus d'esprit ou d'âme
inconscients trans-individuels,
supra-individuels : l'âme humaine
ne se tiendrait pas seulement en
relation à ce qu'elle aurait une
quelque fois apporté/amené en bas
individuellement dans le souvenir ou
de même, mais aussi à ce qui est hors
de son individualité. Une très belle,
une audacieuse pensée :
reconnaître absolument dans une haute
mesure cette vie de l'âme humaine pas
seulement par le moyen du corps, mais
l'amener avec l'animique/le psychique
en relation en soi avec le monde
extérieur. Mais ce même chercheur
reconduit ce qui apparaît là dans
l'âme, quand même à nouveau sur une
sorte, j'aimerais dire, de souvenir,
quand aussi sur un souvenir
supra-individuel. On ne se détache pas
du concept de la mneme, du souvenir,
malgré qu'on ne peut en fait plus
parler de souvenir, quand on sort de
l'individuel. On arrive, comme Jung
s'exprime, à ce que dans la vie de
l'âme, sans que cela entre dans la
conscience habituelle, des
« images originelles » (NDT
urtümliche), des images de ce qui a
une fois, disons, ensoleillé l'esprit
grec comme les mythes grecs, des
images originelles, pour utiliser
cette expression de Jacob Burckhard.
Très significatif, Jung dit :
tout ce que pas seulement l'humain
individuel, mais ce que l'humanité a
traversée, peut être actif dans
l'âme ; et en ce que la
conscience habituelle ne sait rien de
cela, l'inconscient tempête et fait
rage remontant contre le conscient, et
les étranges phénomènes apparaissent
qui se présentent aujourd'hui comme
maladies hystériques ou autres.
Tout ce que les humains ont vécut soit
au divin, ou aussi au diabolique,
remonterait, ainsi Jung dit dans un
récent livre : l'humain ne sait
rien de cela, mais cela œuvre en lui.
Maintenant, il est très intéressant
d'empoigner une fois ici, tout de
suite dans un cas caractéristique, une
recherche qui travaille avec des
moyens insuffisants. D'une manière
extraordinairement caractéristique, ce
chercheur arrive à se dire :
quand l'humain n'établit aucune
relation consciente à un monde divin,
ainsi cette relation s'établit dans
son sous-conscient, sous le seuil de
la conscience, là vivent les
dieux ; et ce dont il ne sait pas
consciemment peut même s'extérioriser
ainsi que, comme on dit, il le
projette sur son médecin ou une autre
personne. Pendant que règne donc le
souvenir d'une quelque diablerie dans
son sous-conscient, elle ne remonte
pas dans la conscience ; mais
elle tempête en lui : il doit se
libérer de cela ; il la transfère
sur une quelque personne. La
représentation fait celle-ci le
diable, le médecin, ou, quand cela ne
réussit pas, lui-même.
Partant de telles chose il est
maintenant intéressant, à un endroit
dans un des plus récents livres sur le
domaine de la psychanalyse, « La
psychologie des processus
inconscients » de Carl Gustav
Jung, de voir comment un chercheur se
prépare ces choses. Jung dit :
« Le concept de Dieu est en effet
une fonction psychologique de nature
irrationnelle nécessaire par
excellence » une remarque très
méritoire, car il est une fois reconnu
avec cela que l'humain dans son
sous-conscient est tel qu'il établit
des relations à ce monde divin dans ce
sous-conscient ! - Alors il
poursuit : « Le concept de
Dieu est nommément une fonction
psychologique nécessaire par
excellence de nature irrationnelle,
qui n'a absolument rien à voir avec la
question de l'existence de dieu. Car
cette dernière question appartient aux
plus stupides questions que l'on peut
poser ».
À cela ne vient pas en considération,
comment le chercheur se place au
concept de dieu. Il peut être un
chercheur très pieu. Ici vient
seulement en considération, comment
dans ce domaine de la vie
sous-consciente de représentation,
quand on a la permission de dire
ainsi, comment le chercheur se vit
lui-même ! Par les moyens
insuffisants de connaissance ne sera
visé en fait rien que ce qu'on se
dit : l'âme humaine doit
établir des relations aux dieux dans
son monde sous le seuil de la
conscience; mais ces relations, elle
doit les former ainsi qu'elles n'ont
rien à voir avec l'existence
de dieu ! Donc : l'âme doit
nécessairement aussi être contente
avec une relation purement illusoire,
mais qui lui est nécessaire au sens le
plus éminent, sans laquelle elle
deviendra malade ! Ce qui est
écrit là est d'une portée immense,
d'une portée à ne pas du tout
sous-estimer ! J'ai seulement
évoqué avec cela comment sera
travaillé avec des moyens insuffisants
de connaissance sur un domaine très
large.
Je poursuis maintenant dans la
description de l'humain, comme il a à
se placer dans le contexte
social : la vie de sensation –
maintenant pas la vie de
représentation, mais la vie de
sensation de l'humain – a d'un côté,
comme je l'ai déjà exposé, son pendant
corporel dans le rythme de
respiration, mais de l'autre côté elle
a sa relation à des contenus
spirituels. Ce qui sur le côté
spirituel correspond à la vie de
sensation, comme du côté corporel la
vie de rythme de la respiration, cela
peut seulement être parcouru comme un
contenu spirituel, comme un contenu
d'entités spirituelles, de forces
spirituelles, par ce que j'ai nommé
conscience inspirée dans mes
conférences.
Mais avec cette conscience inspirée,
on n'arrive pas purement à un contenu
spirituel qui remplit notre conscience
entre la naissance, ou disons la
conception et la mort ; mais là
on arrive à la contemplation de ce qui
a à faire avec notre vie entre la mort
et une nouvelle naissance, l'être
donc ; qui vit aussi alors, quand
l'humain ne porte plus ce corps
physique. Si l'humain met ce corps
physique par la transmission
héréditaire, alors se crée ce qui est
né du monde inspiré, une expression
corporelle dans le rythme de
respiration.
Mais dans cette vie de sensation joue–
pendant que dans la vie de
représentation, que l'humain
connaissait dans la conscience
habituelle, joue vraiment tout d'abord
dedans ce qui repose entre la
naissance et la mort – tout ce qui
dedans comme forces, comme impulsions
est actif dans le temps entre la
dernière mort et cette naissance, et
ce qui à nouveau sera actif entre
cette mort et une nouvelle naissance.
Le noyau éternel de l'être de l'humain
joue dans cette vie de sensation.
Et comme troisième devra être rendu
valable que la vie de volonté de
l'humain se tient en fait d'un côté
aux plus basses activités de
l'organisme humain en relation avec le
métabolisme, à ce qui s'exprime dans
la plus large étendue en faim et soif,
mais de l'autre côté spirituellement
au monde spirituel le plus haut, au
monde intuitif, comme je l'ai déjà
très souvent évoqué ici dans ces
conférences. Ainsi qu’a lieu dans le
fait un plein retournement des
conditions.
La vie de représentation se tient tout
d'abord inconsciemment en contact avec
le monde imaginatif, avec la vie des
nerfs d'après l'autre côté. En un
monde qui dépasse par-dessus notre vie
corporelle personnelle, se tient
dedans notre vie de sensation d'après
le côté spirituel. Et la vie de
volonté qui trouve toujours son
expression corporelle quand une
impulsion de volonté a lieu dans un
quelque processus de métabolisme, que
donc s'exprime les plus bas processus
de l'organisme, se tient d'après le
côté spirituel avec le plus haut monde
spirituel, le monde intuitif.
Sur ce domaine en premier pourra être
recherché ce qu'on nomme vie
terrestres répétées. Ce qui d'une vie
terrestre joue par dessus dans
l'autre, cela n'est aucune impulsion
qui pourra être saisie par
imagination, tue alors par conscience
habituelle, pas une fois avec la
conscience inspirée, mais en premier
avec la conscience intuitive. Dans
notre vie jouent des impulsions de vie
terrestres plus anciennes. Ce que
cette recherche peut seule vivre
cette empreinte, cela est le sens
éveillé pour véritable, pas purement
pour des intuitions floues desquelles
on parle dans la vie habituelle.
Ainsi se représente la conscience
humaine complète de l'humain complet,
comme il se vit comme humain
spirituel-psychique d'après triple
manière dans les représentations,
sensations et impulsions de volonté
ondoyantes vers le haut et le vers le
bas, et comme de triple manière,
d'après le côté du corps, il trouve
son sol et du monde spirituel son
ressortir/sa provenance. Ainsi la
science de l'esprit conduit à
l'éternel de l'humain, non par
hypothèses, mais en ce qu'elle montre
comment la conscience doit se
développer pour contempler le noyau
éternel de l'être dans les vies
terrestres successives dans les
évolutions se vivant.
Cet humain plein maintenant – pas un
humain abstrait qui sera placé par la
science de la nature ou les
scientifiques de la nature dans un
contexte de représentation vide,
abstrait, non rempli par la pleine
réalité -, cet humain plein se tient
dans le contexte social. Et pendant
qu'on s'en sort pleinement avec la
conscience ordinaire, pour comprendre
la nature extérieure, aussi loin
qu'elle n'est pas organique, mais
formation de ce qui est dépourvu de
vie, des mécanismes – que donc la
science de la nature veut souvent
laisser seuls valoir, veut au moins
seuls pénétrer-, on ne peut trouver
aucuns concepts qui ont pleine
capacité de vie pour la vie sociale
quand on construit d'après le modèle
de sa conscience habituelle. Car c’est
le secret de la vie sociale, qu'elle
ne se construit pas d'après les
concepts qu'a la conscience
habituelle, mais qu'elle se construit
extra-consciemment, en des impulsions
qui pourrons seulement être saisies
avec les plus hautes sortes de
conscience, dont je vous ai parlé.
Cet avis peut agir comme éclairant
sur beaucoup qui doit se conduire ad
absurdum dans la vie sociale du
présent, parce que les concepts, avec
lesquels ont veut saisir cette vie
sociale, n'en sont pas de conformes à
la réalité. Là on se tient aujourd'hui
avec ces concepts, qui sont gagnés à
l'éducation de la manière de
représentation de science de la
nature, on veut agir en créant dans la
vie sociale. Mais cette vie sociale a
besoin de concepts supplémentaires –
comme la vie de l'âme sous-consciente
se présentant devant la psychanalyse
caractérisée réclame aussi des
concepts supplémentaires,– aux
concepts de la conscience habituelle.
Et trois domaines vous viennent tout
d'abord à la rencontre dans les
communautés sociales, lesquelles
doivent trouver leur éclairage par la
science de l'esprit orientée
anthroposophiquement. Ces choses, je
ne pourrais tout de suite que les
esquisser ; seule la science de
l'esprit est donc au début, et maint
devra en premier être investigué,
ainsi que je caractériserai seulement
en général le caractère des fils qui,
des connaissances en science de
l'esprit, peuvent être tirés à la
connaissance de la vie sociale. Trois
domaines sociaux de vie viennent à
notre rencontre. Le premier domaine
social de vie qui se présente en
vis-à-vis de l'humain et sur quoi cela
trouve de l'application, que j'ai
justement caractérisé, c'est le
domaine économique. Nous savons donc
que dans la structure sociale vivent
les lois économiques, et que ces lois
économiques devront être dominées. Par
celui qui est actif comme législateur
ou comme homme d’État ou sur un
quelque domaine comme directeur d'une
quelque entreprise, qui se place
justement dans la structure sociale de
la vie d'ensemble, par eux tous devra
être formé ce qui se vit en légité
économique.
Maintenant, la structure économique,
comme elle se vit, ne pourra pas être
saisie, quand on veut appliquer sur
cette vie économique seulement les
concepts gagnés aux représentations de
science de la nature, desquels
aujourd'hui presque toute la pensée
humaine sera régie/dominée. Dans cette
vie de l'économie règnent déjà de
toutes autres impulsions que dans la
nature, que même dans les bases
humaine de la nature/naturelles. Dans
les bases de la nature humaine
reposent à la base de la contemplation
par exemple les questions des besoin.
Dans l'ordre économique extérieur
reposent à la base les questions de
contentement/satisfaction. Ai-je à
connaître vraiment un système commun
social avec sa structure économique,
ainsi j'ai a reconnaître d'après les
conditions géographiques et sinon,
comment des moyens satisfaisants sont
là pour des conditions humaines. On
part de la question de la
satisfaction, quand on regarde
l'humain individuellement. Mais on
doit tout de suite partir du côté
opposé, quand on regarde la structure
économique. Là on n'a pas à regarder,
quels humains nécessitent/ont besoin,
mais ce qui est là d'humains sur un
certain domaine quand se développe une
vie de communauté. Cela est seulement
une évocation. Beaucoup devra être
dit, quand maintenant la structure
économique devait être discutée dans
son ensemble. Seul, ce qui là est en
fait l'organisme de la structure
économique d'un état ou d'une
communauté, cela ne pourra pas être
dominé avec les concepts qui sont
empruntés à la science habituelle de
la nature.
Là peuvent se passer des choses
entièrement étranges ! J'ai là la
permission de discuter d'une chose,
parce que je ne la touche vraiment pas
purement de la raison des événements
actuels. Là on pourrait peut-être me
faire le reproche que je me tiendrais
sous l'influence des événements
actuels ; mais ce n'est pas le
cas. Car j'ai déjà expliqué la même
choses, que je dirais maintenant,
avant que ces événements de guerre
aient éclatés, dans un cycle de
conférences que j'ai tenu à
Helsingfors, ainsi que ce que je
dirais maintenant, est par instigation
sans toutes les relations aux
événements de la guerre. Je devais
émettre cela par avance, afin que je
ne sois pas mal compris.
J'ai, cette fois-là – donc avant le
déclenchement de ces événements de
guerre – évoqué à Helsingfors, comment
on peut faire erreur, quand on veut
saisir la structure sociale dans des
communautés d'humains à partir de
pures représentations de science de la
nature, et j'ai choisi comme exemple
une personnalité qui fait cette erreur
dans le sens le plus éminent : Woodrow
Wilson. Et d'ailleurs, j'ai
rendu attentif sur ce que Woodrow
Wilson – l'érudition est dans ce cas
promue à la compagnie des hommes
d’État – dit de manière étrange :
au temps du newtonisme, alors qu'on a
regardé le monde entier plus
mécaniquement, là on peut remarquer,
comme les humains aussi dans leurs
représentations, dans leurs
représentations sociales, avaient des
représentations mécaniques, que Newton
et d'autres avaient amenées à l'ordre
du jour. Mais c'est faux de saisir la
vie sociale avec de tels concepts
étroits, dit Woodrow Wilson ;
aujourd'hui on doit faire cela
autrement : aujourd'hui on doit
appliquer les représentations
darwinistes sur la vie sociale !
Donc il fait la même chose, seulement
il le fait avec les représentations de
science de la nature valant
actuellement !
Mais justement aussi peu que les
représentations newtonniennes seraient
en situation d'englober la structure
sociale, justement aussi peu le sont
des représentations darwinistes, qui,
comme nous avons entendu, ne sont pas
une fois applicables sur la vie
organique. Mais cela reste dans le
sous-conscient de Wilson, et il ne
remarque pas du tout qu'il fait à
l'instant d'après la même erreur qu'il
condamne et blâme auparavant.
Là nous avons un exemple éminent que
des humains ne sont pas en situation
de reconnaître comment ils travaillent
avec d'innombrables moyens de
connaissance ne dominant pas la
réalité, quand ils commencent
aujourd'hui à vouloir maîtriser la vie
sociale en la comprenant. Mais une
telle chose, comment avec des moyens
insuffisants aujourd'hui ne sera
purement pas connu quelque peu, cela
on trouve dans les moindres fait et
gestes. Et si les humains regardaient-
au travers, de comment cela à lieu,
ainsi ils pourraient regarder
profondément dans l'actuelle
contemporanéité de la plupart des
choses originelles profondément
cachées dans l'atelier de couture/de
coupe des phrases du présent
(NDT : l’équivalent de nos
fournisseurs d’éléments de langage
actuels?).
On ne voit pas à travers des
structures économiques avec des
concepts de science de la nature – que
ce soit gagnées au darwinisme, que ce
soit au newtonisme, qui peuvent
seulement aller sur les faits de la
nature. Mais là on doit progresser à
d'autres concepts. Et je peux
seulement caractériser cela ainsi que
je dis qu’à la base doivent reposer
ces concepts, quand aussi pas peut
être dans un représenter clair, ainsi
quand même un s'immerger dedans la
structure sociale, ainsi que des
représentations émergent qui
appartiennent à la vie imaginative.
Seulement avec l’aide de
représentations imaginatives pourra
être crée une image d'une structure
sociale concrète, qui apparaît
n'importe où. Sinon on arrive sur des
abstractions dépourvue
d'essence/d'être, dépourvues de
valeur.
Nous ne formons plus de mythes
aujourd'hui. Mais dans la force
formant des mythes était disponible
une impulsion humaine de l'âme qui
dépassait la réalité habituelle. De la
même impulsion d'âme, avec laquelle
nos ancêtres ont formés des mythes,
avec laquelle ils ont donc, quand j'ai
la permission de dire, par leur
fantaisie/imagination se tenant en
rapport à la réalité spirituelle, ils
ont formé des images de cette réalité,
de la même impulsion celui qui veut
comprendre quelque chose d'ordonnances
économiques, doit avoir aujourd'hui
des représentations imaginatives. Il
ne peut former des mythes, mais il
doit pouvoir penser ensemble les
conditions géographiques, les autres
conditions de sol, les conditions de
caractère des humains, les besoins des
humains ainsi que ce penser-ensemble
se pense avec la même force, avec
laquelle autrefois ont été formés les
mythes, avec la force qui comme
imaginer tisse et vit dans le
spirituel, et qui apparaît en
illustration dans la structure
économique.
Un deuxième domaine de la vie sociale
est le moral, la structure morale,
l'impulsion morale, qui se vit dans un
ensemble/une totalité. On plonge de
nouveau vers en bas dans tous les
domaines inconscients possibles, quand
on veut investiguer chaque impulsion,
qui veut venir au jour dans les
aspirations morales humaines – morales
au sens le plus large. Qui veut saisir
cela, que se soit comme homme d'État,
que se soit comme parlementaire, que
ce soit aussi en ce qu'il se tient
devant une quelque entreprise et veut
être dirigeant, comprend la structure
seulement, quand il peut la dominer
avec des concepts qui ont au moins
leur base dans des connaissances
inspirées.
C'est donc plus nécessaire qu'on le
croit souvent aujourd'hui, pour
intervenir dans ce social aussi loin
que des impulsions morales jouent
aussi. Ces impulsions morales devront
véritablement être justement étudiées
ainsi à partir de la réalité, comme
les impulsions de la vie organique ne
peuvent être inventées, mais doivent
être étudiés à partir de l'organisme
lui-même. Si on filait des concepts de
manière semblable sur la nature de
lion, sur la nature de chat, ma foi
sur la nature de porc-épic, à partir
de la vie humaine de l'esprit, comme
on file des concepts en ce qu'on
invente aujourd'hui le marxisme ou
d'autres théories socialistes, sans
étudier en réalité la nature, on
construirait de telle manière de purs
a priori sur la nature animale, on
pourrait arriver ainsi sur d'étranges
théories sur l'organisation animale.
L'essentiel est que dans sa pleine
concrétude l'organisme social doit
être étudié aussi là où règnent des
forces morales au sens le plus large.
Aussi les forces de besoin que
l'humain fait valoir – elles sont
toujours aussi des forces morales au
sens large -, peuvent seulement être
maîtrisées quand on investigue
l'organisme social dans sa concrétude
de représentations, quand aussi à
partir de (représentations) sombres,
qui racinent dans le monde inspiré.
Comme on est loin aujourd'hui d'une
telle manière de représentation !
La science de l'esprit vient à
étudier vraiment en détail, ce en quoi
les impulsions de la population de
l'Europe de l'Ouest, de l'Europe de
l'Est consistent. Elle vient à voir
dans le concret, comment les
différentes impulsions d'âmes, qui
remontent de l'organisme social, sont
justement des impulsions fondées ainsi
concrètement comme les impulsions qui
remontent de l'organisme physique.
Elle apprend à connaître que la vie en
commun des peuples aussi est pendante
avec ces impulsions étudiables à
partir de profondeurs. La science de
l'esprit trouve une toute autre
structure des âmes chez les humains de
l'est que dans l'ouest européen et
sait comment une telle structure doit
se vivre dans toute la vie européenne.
Je peux rendre attentif là-dessus que
j'ai parlé depuis des décennies sur
les différentes structures d'âmes qui
reposent à la base de la vie sociale
de l'Europe, purement à partir de
représentations de science de
l'esprit, mais ce qui a été trouvé
ainsi, sera confirmé par ce que disent
des connaisseurs empiriques qui se
tiennent dans la vie concrète. Lisez
dans la « Neuen Zürcher
Zeitung » (NDT nouveau journal de
Zurich) d'hier et aujourd'hui, ce qui
sera dit sur l'âme russe de peuple,
sur les idéaux russes comme façon de
voir dostojewsquienne, et vous avez là
– ce que je peux seulement mentionner,
le temps ne suffit pas pour décrire
dans les détails – une complète
justification : un résultat de
l'observation extérieure dans le sens
le plus éminent de ce qui sera
représenté depuis des années par la
science de l'esprit.
Là on arrive à étudier les impulsions
sociales, les forces sociales à partir
de la vie réelle. Cela manque
aujourd'hui. Mais parce qu'on ne peut
maîtriser la vie avec des concepts
étrangers à la réalité, mais seulement
avec des concepts qui sont nées de la
réalité vivante, cette vie
croit/pousse à l'humain par-dessus la
tête. Vous ne savez plus enserrer la
vie avec les concepts qui ont le même
degré d'abstraction que les concepts
sur domaine de science de la nature.
Ceux-ci ne suffisent pas sur le
domaine social. Et ainsi cela
conduisit tout de suite dans des
soubassements bouillonnants et agités
de la vie, mais non saisis par la
conscience, aux catastrophes que nous
vivons aujourd'hui de manière si
terrible.
Et plus loin : un troisième
domaine, qui vient à notre rencontre
dans la vie sociale, est ce que nous
nommons la vie de droit. La structure
sociale d'une communauté consiste pour
l'essentiel en vie économique, morale
et de droit. Seulement on doit citer
tous ces concepts dans le sens
spirituel. Ainsi que la vie économique
pourra seulement être étudiée quand
des représentations imaginatives
seront déposées à la base, le moral en
ce que cela contient vraiment
seulement, quand seront déposées à la
base des représentations inspirées,
ainsi la vie de droit peut seulement
être comprise avec des représentations
intuitives, qui à nouveau seront
gagnées de la pleine réalité concrète.
Cela donc que la science de l'esprit
aspire à connaître pour le domaine
suprasensible, ce à quoi elle exerce
et entraîne sa conscience, ses forces
de connaissance, cela se montre dans
son utilisation sur les différents
domaines de la vie sociale. Aussi sur
le domaine pédagogique, qui appartient
donc pour l'essentiel au domaine
social, on pourra seulement recevoir
des concepts fructueux, quand on est
capable d'accueillir des imaginations
dans ses concepts, pour se représenter
et aussi diriger la vie encore non
formée, qui seront excitées/suscitées
dans l'un par des imaginations – non
d'après des concepts abstraits, qui
aujourd'hui jouent si diversement dans
la pédagogie, mais d'après de
véritables imaginations.
La vie de droit, les concepts
juridiques ! Tout ce qui, tout de
suite dans les derniers temps, a été
écrit sur ces questions de droit, a
été parlé! Et comme peu l'humanité est
au fond aujourd'hui au clair n'importe
comment sur les plus simples concepts
dans le droit ! Sur ce domaine,
on a seulement besoin de jeter un coup
d’œil sur des humains qui veulent
travailler entièrement à partir de
l'exercice en science de la nature,
comme Fritz Mauthner,
l'auteur du très intéressant
« Lexique de la
philosophie ». Lisez dans ce
lexique tout de suite l'article sur le
droit, la punition/peine, bref, tout
ce qui est en rapport avec cela, et
vous verrez qu'il dissout tout ce qui
vous est familier de concepts et de
représentations, aussi d'institutions,
qui règnent dans le présent, et que
n'est pas du tout disponible la
possibilité, la capacité, de placer
n'importe quoi à la place. On peut
aussi placer seulement une quelque
chose à la place, quand ce qui sera
cherché dans la structure de droit
sera sorti du monde qui, tout de suite
comme monde à connaître intuitivement,
repose à la base des structures
sociales.
Ici à Zurich, je peux donc tout de
suite indiquer sur un livre, qui a
fait le début avec une telle
considération de droit :
« Le contrat général de travail
d'après le droit suisse » du Dr.
Roman Boos. Là vous avez le
début de fait, les questions de droit
concrètes vraiment dans la structure
de droit, dans les conditions reposant
dans les structures sociales, comme
elles seront expliquées de manière
entièrement excellente, posées à la
base et pour arriver à des
représentations de détail
particulières concrètes. Quand on
étudie de tels débuts, se montrera, ce
qui en fait est pensé quand aussi doit
être dressée l'exigence d'étudier la
vie sociale comme vie de droit de
manière concrète, pas de manière
abstraite, la sortir de ce qui est
réel, l'atteler, l'englober dans des
concepts conformes à la réalité. Cela
est bien sûr incommode à établir comme
programme utopique, à construire comme
structure d'état utopique. Car là
l'être humain entier devra être tiré
en considération, là doit vraiment
être disponible du sens pour ce qui se
joue dans la réalité.
C'est pourquoi j'ai placé le concept
de liberté comme concept fondamental,
pour montrer : malgré qu'ici des
légités seront cherchées dans le monde
spirituel, ce concept de liberté peut
pleinement exister devant la science
de l'esprit. Ce sera plus incommode,
d'étudier vraiment ces choses !
Car là on arrive avant toutes choses à
considérer comme la réalité est
compliquée, comme cette réalité ne
pourra être englobée avec des concepts
unilatéraux, empalés d'après l'un ou
l'autre côté, mais comme on doit
englober la réalité, aussitôt qu'on
sort par-dessus l'humain individuel,
avec des concepts comme ils ont été
décrits comme les concepts de la
science de l'esprit dans ces
conférences.
Je peux mentionner ici un exemple
drastique. Les humains vivent
volontiers dans des concepts
unilatéraux, dans des concepts qui
sont une fois provenu de leurs
habitudes de penser. Comme pour la
première fois, un chemin de fer a été
construit en Europe du centre, là un
collège de médecins a été demandé, un
collège d'érudits donc – la chose est
documentaire, quand aussi cela sonne
comme un conte ! -, pour un
conseil. Le collège d'érudit a trouvé
qu'on ne devrait construire aucun
chemin de fer, parce qu'il nuirait au
système nerveux de l'humain. Et quand
se trouveraient quand même de tels
humains qui voudraient avoir
absolument des chemins de fer, ainsi
on devrait au moins entourer les
chemins de fer de droite et de gauche
avec de hautes parois de planches afin
que celui auquel les chemins de fer
passeraient devant ne reçoive pas des
commotions cérébrales. Ce jugement
encore délivré dans la première moitié
du 19e siècle provenait des habitudes
de pensée de l'époque d'alors. À
l'humain actuel ce sera évidemment
facile de rire sur un tel jugement
unilatéral ; car évidemment
les érudits messieurs avaient eu tort.
L'évolution leur est passée dessus.
L'évolution passera ainsi sur maintes
choses que les « érudits
messieurs» considèrent comme correct.
Et pourtant, il y a une autre
question, si paradoxale qu’elle
sonne : les érudits messieurs
ont-ils purement eu tort ? Cela
est aussi seulement apparent !
Ils ont certes eu tort d'après un
côté, mais pas purement tort. Qui a un
sens pour des particularités plus
fines dans l'évolution de la nature de
l'humain, il sait bien qu'avec le
développement de maintes
manifestations nerveuses, sous
lesquelles souffre le présent,
l'apparition des chemins de fer est
pendante de manière particulière, que,
quand aussi non exprimé de manière si
radicale, que l'on fait les érudits
messieurs, que quand même la tendance
du jugement est correcte de manière
partielle. Qui a vraiment un sens pour
les différenciations de vie, pour la
différence entre la vie actuelle et la
vie au tournant du 18e au 19e siècle,
il sait que les chemins de fer ont
déjà rendu les humains nerveux, que
donc, d'après un certain côté, le
collège érudit avait déjà raison.
Mais chaque « droit » et
« non droit », qui est
encore utilisable/applicable, quand
n'importe comment un processus de
nature, un quelque phénomène humain
naturel vient en considération – n'est
pas applicable à la structure
sociale ! Là il s'agit de ce que
l'humain, vraiment par d'entièrement
autres exercices de son patrimoine
d'âme, développe les capacités pour
des représentations
enserrantes/embrassantes, qui peuvent
embrasser la vie sociale, qui
saisissent plus loin dans sa
manifestation que tout ce que
parviennent à embrasser
unilatéralement des représentations
abstraites – qui doivent
être abstraites - de science de la
nature.
Je pourrais donc évidemment à cause du
temps court, seulement évoquer que le
domaine de la science sociale, de
l'économie, du moralisme social au
sens large, de la science du droit, et
tout ce qui est pendant avec cela,
pourra en premier être maîtrisé, quand
sera surmonté la commodité, qui
aujourd'hui encore se tient contre
cela. Car c'est pris au fond la
commodité et la crainte devant des
véritables chemins de connaissance qui
retiennent des considérations de
science de l'esprit. J'ai, bien que
j'ai eu la permission de tenir ici un
cycle de quatre conférences, pu
naturellement indiquer seulement sur
quelques choses. Je suis pleinement
conscient que je ne pouvais donner que
des suggestions. Je voulais aussi,
seulement en suggestions, tirer les
fils aux domaines des sciences
particulières soignées aujourd'hui. Je
sais qu'on peut objecter beaucoup de
choses, et je connais absolument les
objections qu'on peut faire. Celui qui
se tient sur le sol de la science de
l'esprit, doit se faire constamment
lui-même perpétuellement les
objections qui sont possibles, car
seulement par ce que ce qu'il connaît,
il le mesure aux objections, sera
aussi développé de la profondeur de
l'âme le patrimoine de vision
spirituelle, qui peut maîtriser la
réalité.
Mais quand je sais aussi, comme
imparfaites étaient mes présentations
– car beaucoup de semaines seraient
nécessaires, pour mentionner toutes
les particularités que je pouvais
seulement évoquer brièvement comme
résultat -, ainsi j'ai la permission
de croire peut-être quand même, que
j'ai au moins provoqué une
représentation d'après une
direction : que dans la science
de l'esprit il ne s'agit pas d'une
quelque agitation qu'on veut propulser
à partir de tel ou tel idéal abstrait,
mais d'un domaine de recherche, lequel
est exigé en notre présent du cours de
l'évolution humaine elle-même. Celui
qui se tient dedans dans ce domaine de
recherche, qui voit vraiment au
travers ses impulsions, il sait que
tout de suite aussi ces domaines-là
qui apparaissent, exigés/promus par le
présent, – comme l'un que j'ai nommé
ici : celui de la psychanalyse -,
quand ils seront vraiment
traversés/pénétrés, indiquent sur ce
qu'ils peuvent absolument trouver en
premier leur accomplissement dans
l'éclairage par ce qui sera nommé ici
science de l'esprit orientée
anthroposophiquement. Qu'il ne s'agit
pas de quelque chose, qui repose sur
d'aveugles idées vous venant, sur une
quelque mystique floue, mais de
quelque chose, qui est porté de
manière sérieuse, d'un sens de
recherche sérieux au moins dans ses
intentions, c'est ce que je voulais
susciter comme une représentation, en
ce que j'ai montré à partir de
différentes particularités comment les
nouvelles représentations
scientifiques gagnées peuvent être
fructifiées par ce qui apparaît comme
science de l'esprit.
Je crois que cette science de l'esprit
n'est absolument pas quelque chose de
neuf. Car on n'a pas besoin de
remonter plus loin que jusqu'à Goethe,
ainsi on trouve, dans la première
théorie de la métamorphose, les signes
élémentaires qui doivent seulement
être organisés par la science de
l'esprit – toutefois pas par des
hypothèses scientifiques logiques
abstraites, mais par des agencements
pleins de vie de ce qui a été stimulé
là.
Parce que moi-même depuis plus de
trente ans, je pars d'un aménagement
de la conception du monde goethéenne,
je nomme très volontiers pour moi
cette façon de voir le monde que je
représente comme science de l'esprit
orientée anthroposophiquement, la
façon de voir le monde goethéenne
aménagée. Et l'édifice à Dornach, qui
est dédié à cette façon de voir le
monde, j'aimerais au mieux, quand cela
m'irait purement, nommer celui-ci un
Goetheanum : évoquant comment
cette science de l'esprit orientée
anthroposophiquement n'est absolument
pas purement comme quelque chose qui
entre dans le monde d'un nouveau sorti
arbitrairement d'un cas particulier,
mais comme quelque chose qui sera
exigé/promu par l'esprit du présent,
mais sera aussi exigé par l'esprit de
toute l'évolution de l'humanité.
Car je crois que ceux qui ont été/sont
allés avec l'esprit dans l'évolution
de l'humanité, de tous temps
dans leurs meilleures aspirations ont
indiqués sur ce qui, comme fruits et
comme fleurs de l'aspiration
scientifique, doit aujourd'hui se
mettre en avant, afin qu'une vue
véritable et sérieuse serait fondée
dans la vie de l'esprit, ainsi fondée
sérieusement, dignement, comme l'a
formée la science la nature dans les
derniers siècles hautement chéris et
absolument pas combattue ou
dévalorisée par la science de
l'esprit, et particulièrement jusque
dans notre temps.
Je n'ai pas tenu ces conférences pour
combattre ou contester d'autres
sciences, mais pour montrer – comme
j'ai déjà dit dans l'introduction -,
que je sais les estimer, en ce que je
n'ai pas purement la croyance qu'elles
seraient grandes en ce qui peut
croître à partir d'elles.
Je crois que c'est une encore une plus
haute estime des manières de penser de
science de la nature et autre du
présent, quand on ne croit pas
purement qu'on devait rester planté
chez elles, mais prendre soin d'une
croyance : un vivre correct dans
ce qui est bon dans les différents
domaines scientifiques n'est pas
seulement capable d'une quelque
conception du monde développée
logiquement, qui alors ne vient quand
même pas à plus qu'à ce qui est déjà
dans la base, mais est capable
produire du vivant de soi. Et un tel
vivant, pas purement enfermé, veut
être la science de l'esprit orientée
anthroposophiquement.
De la réponse aux questions
après la conférence à Zurich du 14
novembre 1917.
Question : comment le
monsieur conférencier explique le
processus de l'oubli ?
Maintenant pourra être brièvement
parlé sur cette question. Le processus
de l'oublier repose pour l'essentiel
sur ce que dans ce processus que j'ai
évoqué comme processus parallèle pour
la formation de représentations et sur
lequel repose le souvenir, repose à la
base une phase montante et une phase
descendante de ce qui se passe. Je
pourrais pour me faire plus
compréhensible, indiquer sur ce que
d'ailleurs pas le même processus, mais
bien le processus dans une certaine
mesure préformé repose en ce que
Goethe nomme le « diminuer
de la perception des sens ».
Cette diminution de la perception des
sens – quand la perception des sens
est passée, l'effet n'est d'ailleurs
pas ce qui repose à la base de
l'oublier, mais on peut se faire
compréhensible par là : elle est dans
une certaine mesure un modèle pour le
processus entier qui se joue là, ce à
quoi je remarque expressément que sous
ce processus non un physiologique,
mais un d'ailleurs s'étendant dedans
jusque dans le physiologique, mais je
comprends quand même un processus
spirituel-physique. Le plus exact
là-dessus, vous pouvez le trouver dans
mes livres. Mais ce qui se joue là
comme processus a aussi une phase
diminuante, et la phase diminuante
repose justement à la base de
l'oublier.
Donc comme la phase ascendante repose
à la base du souvenir, ainsi la phase
diminuante repose à la base de
l'oublier. Le processus de l'oubli
n'est pas plus loin, j'aimerais dire,
magnifique, quand on a la façon de
voir du souvenir, de laquelle j'ai
parlé.
Question : que signifie
quand un humain ne rêve jamais,
respectivement quand jamais des rêves
ne lui entrent dans la
conscience ? Comment est à
évoquer cette manifestation
physiologiquement et comment
anthroposophiquement, cela signifie,
comment différencie-t-on un tel humain
spirituellement des autres
humains ?
Le fait sur lequel est montré ici est
en fait un bien problématique. Car il
sera certes facilement prétendu qu'on
ne rêverait jamais, mais cela n'est en
fait pas le cas ; mais ici repose
seulement à la base une certaine
fragilité tout d'abord vis-à-vis de
ces processus sous-conscients, qui
reposent à la base des rêves, un
certain contexte de faiblesse qui
n'est pas en situation de remonter de
ce sous-conscient ce qui devrait être
lu à partir de ce sous-conscient,
comme je me suis exprimé en image.
Rêver, fait chaque humain. Mais comme
d'autres contextes de faiblesse sont
disponibles, ainsi sont disponibles
chez maints humains des contextes, qui
rendent impossible de remonter
vraiment le rêvé et par cela le porter
dans la conscience. Mais on n'a pas
besoin de saisir cette faiblesse comme
faiblesse dans le même sens que,
disons, une quelque faiblesse
organique ; car cette faiblesse
peut très bien être provoquée par un
avantage spirituel sur un autre
domaine. De Lessing sera par exemple
raconté qu'il ne devrait jamais avoir
rêvé. Et chez lui cela aurait reposé
sur ce qu'il était une tête disposée
critique dans un sens le plus éminent,
laquelle par ce qu'il concentre ses
forces d'une si forte manière, comme
on connaît Lessing, concentré et par
ce qu'il a d'un côté transformé ainsi
son être, il l'a affaiblit d'un autre
côté. Donc on ne doit pas penser dans
un sens très grave sur cette
faiblesse, sur laquelle est indiqué
ici ; elle peut être pendante
avec d'autres forces de l'humain.
« Philosophiquement » et
« anthroposophiquement »
évoquer une telle chose, est donc
naturellement pour le chercher de
l'esprit une seule et même. On ne peut
aussi pas dire une fois que celui qui
a une certaine faiblesse pour ramener
un processus de rêve dans la
conscience, que celui-là par exemple
devrait aussi avoir une faiblesse pour
les processus du patrimoine de
connaissance imaginatif. Cela n'a pas
du tout besoin d'être le cas une fois.
Quelqu'un peut avoir peu de
dispositions à ce que l'on nomme dans
le sens habituel le rêver, et il peut
malgré tout – par application des
processus, que j'explique dans mes
livres, notamment « Comment
obtient-on des connaissances de mondes
supérieurs ?, et que chacun peut
appliquer chez soi -, il peut malgré
tout arriver à conscience imaginative
et plus loin. Et alors il peut s'en
établir que, parce qu'il utilise
maintenant ses forces tout
particulièrement à l'imaginatif, donc
une connaissance pleinement consciente
du monde spirituel, pour le regarder
dedans, disons, quand l'expression ne
sera pas prise dans le sens
superstitieux : pour le regarder
dedans dans le monde spirituel, alors
pourra tout de suite être bien opprimé
par cela en premier l'habituel rêver,
bien qu'aussi l'inverse puisse être.
Je connais beaucoup d'humains qui
appliquent les exercices qui sont
décrits dans mon livre « Comment
obtient-on des connaissances des
mondes supérieurs ? Et vivent ce
qui est aussi décrit là : une
transformation de la vie de rêve. La
vie de rêve habituelle contient donc
en fait seulement du vague, pendant
que cela se transforme d'une façon
étrange sous l'influence de la
connaissance imaginative éveillée.
Ainsi l'incapacité de chercher des rêves
dans la conscience indique en fait sur
rien d'autre que justement sur une
faiblesse particulière de la nature
humaine, qui est à englober ainsi que
sur d'autres domaines l'un a aussi des
muscles forts, l'autre des muscles plus
faibles. C'est justement quelque chose
qui est absolument fondé dans les
nuances de la formation humaine. |
GEISTESWISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE
ÜBER RECHT,
MORAL UND SOZIALE LEBENSFORMEN
Zürich, 4. November 1917
Aus den drei Vorträgen, die ich hier
gehalten habe, um das Verhältnis der
anthroposophisch orientierten
Geisteswissenschaft zu drei
verschiedenen Gebieten des
menschlichen Wissenschaftsstrebens zu
charakterisieren, wird ersichtlich
gewesen sein, daß es dieser Art von
Geisteswissenschaft vor allen Dingen
darauf ankommt, wirklichkeitsgemäße
Begriffe und Vorstellungen zu
entwickeln, welche geeignet sind, in
das volle, wirkliche Leben
unterzutauchen, um durch solches
Untertauchen ein Wissen von der
Wirklichkeit zu erreichen. Man kann
sagen — und aus dem ganzen Sinne
meiner Vorträge wird das
hervorgegangen sein —, daß seit einer
verhältnismäßig langen Zeit
menschlicher Wissenschaftsentwickelung
wirklichkeitsgemäße Begriffe nur
gewonnen worden sind auf dem Gebiete
der äußeren sinnenfälligen
Naturwissenschaft. Und in einer
gewissen Beziehung sind diese für das
äußere Sinnesdasein gewonnenen
Begriffe wissenschaftlich
mustergültig. Allein sie erstrecken
sich in bezug auf das Wirkliche nur so
weit, als — man kann schon sagen — die
leblose Natur in Betracht kommt, die
ja nicht bloß da vorhanden ist, wo sie
unmittelbar als solche auftritt,
sondern als mineralischer Einschlag
auch in den Lebewesen und in den
Geistwesen, die auf der sinnlichen
Erde leben. Man begreift heute
naturwissenschaftlich musterhaft. Aber
man begreift nur, was sich innerhalb
der mechanischen leblosen Gesetze
feststellen läßt.
Daß man dieses musterhaft begreift,
dafür gibt es ja, ich möchte sagen,
einen recht anschaulichen Beweis: die
vervollkommneten, so gewaltig
erfolgreichen Anwendungen der
Naturwissenschaft auf das menschliche
Leben. Denn wendet man Begriffe auf
das menschliche Leben an, so erweist
sich unter gewissen Voraussetzungen
durch die Anwendungsmöglichkeit der
wirklichkeitsgemäße Charakter dieser
Begriffe. Eine Uhr kann man nicht mit
falschen mechanischen und
physikalischen Begriffen konstruieren;
sie würde alsbald verraten, daß man
falsche Begriffe angewendet hat.
Das ist nicht so bei allen Gebieten
des Lebens, sondern gerade bei den
Lebensgebieten, die uns heute
beschäftigen sollen, zeigt die
Wirklichkeit in ihrem Verlaufe nicht
ohne weiteres sogleich, ob man es mit
wirklichkeitsgemäßen, aus der
Wirklichkeit herausgeholten Begriffen
zu tun hat oder nicht.
Innerhalb des naturwissenschaftlichen
Gebietes selbst ist die Anwendung
nichtwirklichkeitsgemäßer Begriffe
verhältnismäßig gefahrlos; denn diese
Begriffe erweisen ihre Irrtümlichkeit
oder ihre Unzulänglichkeit, solange
man innerhalb des
naturwissenschaftlichen Gebietes
selbst bleibt, eben innerhalb der
theoretischen Diskussion, die ja dann
auch der Praxis des Lebens zugrunde
liegen kann. Kommt aber das soziale
Leben, das menschliche
Gemeinschaftsleben überhaupt in
Betracht, dann steht man nicht bloß
der Gewinnung irgendwelcher Begriffe,
sondern dann steht man der
Realisierung der Begriffe im Leben
gegenüber. Und man hat es nach den
heutigen Verhältnissen mit Lebens
gebieten zu tun, in die man sehr wohl
unzulängliche Begriffe einführen kann.
Es zeigt sich zwar dann das
Unzulängliche der Vorstellungen, der
Ideen, der Empfindungen und so weiter;
aber dennoch kann der Mensch in einer
gewissen Beziehung, wenn er unter bloß
naturwissenschaftlichen Vorurteilen
lebt, hilflos dem gegenüberstehen, was
als die Folge, als die Konsequenz
solcher Begriffe eintritt. Man kann in
einer gewissen Beziehung sagen, daß
die tragischen Ereignisse, die jetzt
über das Menschengeschlecht
hereingezogen sind, im Grunde genommen
damit zusammenhängen — mehr als man
denkt, und mehr als man in so kurzen
Ausführungen, wie die heutigen sind,
auch nur an deuten kann —, daß durch
lange Zeiten die Menschen nicht
verstanden haben, wirklichkeitsgemäße
Begriffe zu entwickeln, welche
geeignet gewesen wären, Tatsachen des
wirklichen Lebens zu umfassen. Diese
Tatsachen des wirklichen Lebens sind
heute der Menschheit über den Kopf
gewachsen. Und diese tragischen
Ereignisse sind vielfach ein
Ad-absurdum-Führen auf die
schrecklichste Art desjenigen, was an
unzulänglichen Vorstellungen im Laufe
von Jahrhunderten sich in der
Menschheit entwickelte.
Man kommt auf das, was da eigentlich
zugrunde liegt, nur, wenn man — jetzt
noch einmal wollen wir von einem
anderen Gesichtspunkte aus als in den
gehaltenen Vorträgen das machen —
zunächst einmal den Blick darauf hin
richtet, wie immer wieder und wiederum
in der neueren Zeit der Versuch
aufgetreten ist, aus der
Naturwissenschaft heraus eine
Gesamtweltanschauung des Menschen zu
bebegründen, wie der Versuch gemacht
worden ist, naturwissenschaftliches
Denken, das auf seinem Gebiete — ich
wiederhole es immer wiederum — so
mustergültig ist, in alle Gebiete des
menschlichen Lebens einzuführen: in
die Gebiete des Seelenwesens, der
Pädagogik, der Politik, der
Sozialistik, der Geschichte und so
weiter.
Wer die Entwickelung nach dieser
Richtung kennt, der weiß, wie sich
naturwissenschaftliche Denker
angestrengt haben, das, was sie an
Vorstellungen und Begriffen in ihrer
Naturwissenschaft herangeschult haben,
anzuwenden auf alle die angedeuteten
Gebiete des menschlichen Lebens. Ich
möchte, obwohl das, was ich eben
gesagt habe, durch Hunderte von
Belegen gestützt werden kann, nur
einiges Charakteristische anführen.
Wenn es auch älteren Datums ist, so
kann man doch sagen, daß sich die
Tendenz, die sich darinnen ausspricht,
bis zum heutigen Tage erhalten, ja
sich noch erweitert hat.
Ein ausgezeichneter Naturforscher,
nach meiner Ansicht, hat bei zwei
Naturforscherversammlungen in den
siebziger Jahren des abgelaufenen
Jahrhunderts, 1874 und 1875, Vorträge
gehalten über das Rechtsgebiet, über
Fragen der Moral und des Rechtes, des
sozialen Zusammenhanges der Menschen,
und er hat im Verlaufe dieser Vorträge
recht charakteristische Sätze
gesprochen. Er hat geradezu die
Forderung aufgestellt, daß, wer im
Sinne der naturwissenschaftlichen
Bildung der neueren Zeit reif ist,
verlangen müsse, daß die
naturwissenschaftliche Denkweise
übergehen müsse in das allgemeine
Menschheitsbewußtsein wie eine Art
Katechismus; so daß dasjenige, was als
Empfindungen, als Bedürfnisse, als
Willensimpulse in den Menschen
auftritt und damit die Grundlage
bildet für die sozialen Aspirationen,
allmählich in innigen Zusammenhang
gebracht werden müßte mit einer sich
immer weiter und weiter ausbreitenden
rein naturwissenschaftlichen
Anschauung der Welt. So hat Professor
Benedikt auf der
achtundvierzigsten
Naturforscherversammlung gesagt. Die
naturwissenschaftliche Weltanschauung
müsse die Breite und Tiefe und
Klarheit erreichen, um einen
Katechismus zu schaffen, der das
geistige und ethische Leben des Volkes
beherrsche. Sein Ideal ist also, daß
alles, was aus den Geistes-, Herzens-
und Willensbedürfnissen der Menschen
heraus spricht im sozialen Leben, ein
Abdruck sei naturwissenschaftlicher
Vorstellungen!
Und mit Bezug auf die
Seelenwissenschaft sagt derselbe
Forscher: Auch die Psychologie sei
eine Naturwissenschaft geworden, seit
sie, wie die Physik und Chemie, den
Ballast der Metaphysik abgeworfen habe
und nicht mehr Hypothesen, die für
unsere heutige Organisation
unergründlich seien, als Prämissen
wähle.
Obzwar von vielen Naturforschern —
auch von dem vorgestern erwähnten
Oscar Hertwig, von Nägeli, von vielen,
vielen anderen — immer wieder und
wiederum betont wird, daß
Naturwissenschaft eben nur auf ihrem
Gebiete Rechtes leisten kann, so
werden doch die
naturwissenschaftlichen Vorstellungen
so gebildet, daß gewissermaßen durch.
die Art, wie sie gebildet werden,
abgewiesen wird ein Forschen, ein
Streben der Menschheit nach anderen
Wirklichkeitsgebieten, als sie der
Naturwissenschaft gerade erreichbar
sind. Und man könnte, wie ich ältere
Aussprüche angeführt habe, Aussprüche
heutigen Tages anführen: man würde sie
durchaus in demselben Geiste gehalten
finden.
Benedikt, den Kriminalanthropologen,
darf ich aus dem Grund besonders
anführen, weil er, trotzdem er auf
rein naturwissenschaftlichem
Standpunkte auch in der sozialen
Lebensbetrachtung stehen will, noch so
viel rein naiven, wirklichkeitsgemäßen
Begriffsmaterials in sich hat, daß
vieles von dem, was er vorbringt —
eigentlich gegen seine theoretischen
Aufstellungen —, wahrhaftig eingreift
in die Wirklichkeit der Welt. Aber im
ganzen kann man sagen, durch diese
Neigung, durch diese Tendenz, mit
naturwissenschaftlichen Begriffen, die
auf ihrem Gebiete ausgezeichnet sind,
eine ganze Weltanschauung aufzubauen,
ist allmählich überhaupt als
Weltanschauung etwas ganz Besonderes
entstanden, so daß man fast in den Ruf
kommen könnte, ein böser Mensch zu
sein, wenn man ausspricht, was unter
dieser Tendenz Weltanschauung geworden
ist: Heute bewirkt irgendein Mensch
Ausgezeichnetes auf seinem Gebiete,
und wenn er dann eine Weltanschauung
begründet, so dehnt er dieses
ausgezeichnete Wissen auf einem
bestimmten Gebiet aus über das gesamte
Weltgebiet, über diejenigen Gebiete
vor allen Dingen, von denen er —
nichts versteht. So daß man schon
sagen kann: Heute ist allmählich eine
ausgezeichnete Wissenschaft da, welche
den Inhalt desjenigen enthält, was die
Leute gut verstehen; und es sind
Weltanschauungen da, die im
allgemeinen enthalten, wovon die Leute
nichts verstehen!
Dies ist, wenn das soziale
Lebensgebiet in Betracht kommt,
wahrhaftig nicht ohne Bedeutung. Denn
das soziale Lebensgebiet hat zu seinem
Wirklichkeitsfaktor den Menschen
selber. Der Mensch steht drinnen in
diesen sozialen Lebensgebieten, und
das, was er tut, das ist schon so, daß
in seine Impulse, in das, was sich als
Gestaltung im menschlichen
Zusammenleben, als soziale Struktur
bildet, hineinfließt, was in der
Weltanschauung lebt. Und dadurch sind
solche Dinge geschaffen worden, wie
ich sie im Beginne meiner heutigen
Auseinandersetzungen angedeutet habe.
Ich will nun auch bei diesen
Betrachtungen heute, wie bei den drei
ersten, mehr ausgehen von konkreten
Einzelheiten, von Ergebnissen
desjenigen, was ich die
Geistesforschung nenne, um zu
versuchen, mit Hilfe solcher
Ergebnisse zu zeigen, in welches
Verhältnis sich diese Geistesforschung
auch zu den sozialen
Erkenntnisgebieten stellen muß.
Eine besondere Schwierigkeit tritt auf
für den modernen Menschen, der
naturwissenschaftlich bewandert ist,
dessen Vorstellungsleben
naturwissenschaftlich erzogen worden
ist, wenn er nun an das soziale
Lebensgebiet herantritt und gleich
einen fundamentalen Begriff ins Auge
zu fassen hat: den Begriff der
menschlichen Freiheit. Dieser Begriff
der menschlichen Freiheit, der ja
gewiß in den verschiedensten Nuancen
auftritt, ist in einer gewissen
Beziehung geradezu zum Kreuz der
modernen Weltanschauungsbetrachtungen
geworden. Denn auf der einen Seite ist
es außerordentlich schwierig, die
soziale Struktur der Menschheit zu
begreifen, ohne über den
Freiheitsbegriff ins klare zu kommen;
auf der anderen Seite aber wieder ist
der naturwissenschaftlich Denkende
nach den Denkgewohnheiten der heutigen
Zeit kaum imstande, irgend etwas mit
dem Freiheitsbegriff anzufangen. Man
weiß ja, daß in bezug auf den
Freiheitsbegriff alte Streitigkeiten
stattgefunden haben, daß es immerzu
mit verschiedenen Nuancen zwei
Parteien gegeben hat: die sogenannten
Deterministen, welche annahmen, daß
alle menschlichen Handlungen in einer
gewissen Weise vorbestimmt sind — in
mehr naturalistischer oder in anderer
Weise —, so daß der Mensch nur
ausführt, wozu ein zwar unbekannter,
aber doch vorhandener Zwang, eine
Kausalität, vorliegt; und die
Indeterministen, die dieses leugneten
und sich mehr an den subjektiven
Tatbestand hielten, an das, was der
Mensch in sich erlebt, indem er sein
Bewußtsein entwickelt, und die
Unabhängigkeit der wirklich freien
Handlungen des Menschen von solchen
festen Bestimmungen, welche den
Freiheitsbegriff ausschließen können,
behaupteten.
So wie sich die Naturwissenschaft bis
heute entwickelt hat, ist es aber auch
eigentlich unmöglich,
naturwissenschaftlich etwas mit dem
Freiheitsbegriff zu machen; so daß
man, wenn man mit
naturwissenschaftlicher Erziehung
soziologische Wissenschaft begründet,
in vieler Beziehung genötigt ist, den
Freiheitsbegriff falsch zu fassen und
eine Lebensstruktur zu konstruieren,
welche auf den Freiheitsbegriff keine
Rücksicht nimmt, welche alles
zurückführt auf gewisse
Verursachungen, die außerhalb oder
innerhalb des Menschen liegen. Solch
eine Betrachtungsart ist in gewisser
Beziehung bequem, denn sie gestattet
einem, die soziale Struktur von
vornherein in einer gewissen Weise zu
bestimmen: weil es leichter ist, das
menschliche Handeln abzuschätzen,
wenn es bestimmt ist, als wenn man
damit zu rechnen hat, daß freies Wesen
im Menschen eine Rolle spielt.
Nun kann man nicht als
Freiheitsbegriff irgendwelche
schwärmerischen Begriffe aufstellen,
irgendwelche mystischen
Verschwommenheiten darlegen, die etwa
im Gegensatz stehen dürften zu dem,
was die heutige Naturwissenschaft
bietet! Das muß schon festgehalten
werden, daß, wenn Geisteswissenschaft
eine Berechtigung haben soll, sie
nicht mit dem, was der wahre Sinn
naturwissenschaftlichen Fortschrittes
ist, in irgendwelchen Zwiespalt kommen
darf. Daher muß ich auch heute davon
ausgehen, den Fundamentalbegriff
sozialer Lebensgestaltung, den
Freiheitsbegriff, in eine Beziehung zu
setzen zu denjenigen
naturwissenschaftlichen Vorstellungen,
die mit Hilfe der Geisteswissenschaft
gewonnen werden können.
Nach den gewohnten
naturwissenschaftlichen Begriffen ist
der Mensch in seinen Handlungen
abhängig von den Eigentümlichkeiten
seiner Organisation. Und da diese
Eigentümlichkeiten seiner Organisation
selbst in einem solchen Grade
erforscht werden, daß man, wie ich
das letzte Mal darlegte, das
Gesetz von der Erhaltung der Kraft auf
das Seelenleben rechnend anwendet, so
kommt man zu einer Ausschließung
des Freiheitsbegriffes. Kann
der Mensch nur dasjenige aus sich
heraus an Kräften entwickeln, was
Umsatz ist des Aufgenommenen, wie ich
im letzten Vortrag angedeutet habe, so
kann selbstverständlich die Seele aus
sich heraus nicht irgendwelche
Kraftentfaltung entwickeln — was
Anforderung wäre für eine
Verwirklichung der Freiheit.
Geisteswissenschaft zeigt aber, daß
Naturwissenschaft sehr, sehr nötig
hat, auf dem Gebiete, das da in Frage
kommt, den ganzen Umfang ihrer
Erkenntnisse wirklich noch auf eine
andere Basis zu stellen, als sie heute
stehen. Naturwissenschaft — ich habe
es schon angedeutet in den vorigen
Vorträgen — hat bewunderungswürdige
Tatsachengebiete erschlossen. Aber
durch die eng umgrenzten Begriffe und
Vorstellungen, die man heute von der
Natur hat, können diese keineswegs
umfaßt werden. Im Verlaufe des vorigen
Vortrags gestattete ich mir, darauf
hinzuweisen: wie Geisteswissenschaft
dazu führt, das ganze
Geistig-Seelische des Menschen zu dem
ganzen Physisch-Leiblichen in
Beziehung zu setzen, und darauf, wie
sich da herausstellt, daß man das
eigentliche Vorstellungsleben in
Beziehung zu setzen hat zu dem
Nervenleben, das Gefühlsleben zu den
Verästelungen und Dependenzen des
Atmungsrhythmus und das Willensleben
zu dem Stoffwechsel.
Gehen wir, einleitungsweise, auf eine
Fortsetzung naturwissenschaftlicher
Anschauung über die Beziehung, die das
menschliche seelische
Vorstellungsleben zum Nervenleben hat,
aus, so wird selbstverständlich der an
die heutigen naturwissenschaftlichen
Vorstellungen Gewöhnte sagen müssen:
Es gehen gewisse Vorgänge im
Nervenleben vor sich; diese sind
Ursachen oder Parallelvorgänge des
Vorstellungslebens. — Und da einem
jeden seelischen Vorstellungsvorgang
nach diesen naturwissenschaftlichen
Annahmen ein Nervenvorgang entsprechen
muß — der aber als solcher im ganzen
Organismus kausal, ursächlich
begründet ist —, so kann, da der
Nervenvorgang scheinbar mit einer
Ursachennotwendigkeit aus den
Bedingungen des Organismus heraus
folgt, der ihm entsprechende
Geistesvorgang kein freier sein,
sondern er muß unter derselben
Notwendigkeit stehen, wie der ihm
entsprechende Nervenvorgang.
So sieht es heute noch aus. So wird
es, vom naturwissenschaftlichen
Gesichtspunkte aus gesehen, nicht in
der Zukunft aussehen! Da wird man
gewisse Ansätze, die heute schon im
naturwissenschaftlichen
Forschungsgebiete da sind, in ganz
anderer Weise ansehen. Allerdings wird
dazu notwendig sein, daß die
Richtungslinien der Forschung von der
Geisteswissenschaft vorgezeichnet
werden, weil nur dadurch eine wirklich
unbefangene Beleuchtung der
naturwissenschaftlichen Ergebnisse
zustande kommen kann.
Das Merkwürdige nämlich, das sich dem
Geistesforscher ergibt, ist: daß unser
Nervenleben in einer ganz besonderen
Beziehung zum entsprechenden übrigen
Organismus steht, die man bezeichnen
muß dadurch, daß man sagt: im
Nervenleben baut sich der Organismus
in einer bestimmten Weise ab, nicht
auf; und im Nervenleben kommen
zunächst — wenn wir es als reines
Nervenleben, nicht als Ernährungsleben
im Nervensystem auffassen — diejenigen
Vorgänge in Betracht, die nicht
Wachstumsvorgänge, nicht aufsteigende
Entwickelungsvorgänge sind, sondern
rückbildende Vorgänge, Abbauvorgänge,
rückläufige Entwickelungsvorgänge.
Es ist sehr leicht, auf diesem
Gebiete, da es heute noch vollständig
neu ist, mißverstanden zu werden. Und
in einem so kurzen Vortrage ist es
schwer, alle Begriffe heranzutragen,
die solches Mißverstehen ausschließen.
Man muß sich dieser Gefahr,
mißverstanden zu werden, schon
aussetzen. Gesagt werden kann: das
Nervenleben als Nervenleben verläuft
ganz anders als andere organische
Vorgänge, die dem Wachstum, der
Fortpflanzung oder ähnlichem dienen.
Diese letzteren organischen Vorgänge
sind solche aufsteigender
Entwickelung. So die
Zellenentwickelung, die Vorgänge,
welche im Fortpflanzungsvorgang, im
Wachstumsvorgang als Zellteilung zu
beobachten sind, als
Nebeneinanderlagerung der noch im
Leben der Fortpflanzung, wenigstens
einer gewissen partiellen
Fortpflanzung befindlichen Zellen.
Indem sich aber die menschliche
Organisation bei der tierischen ist es
ähnlich, sie interessiert uns heute
weniger — in das Nervenleben hinein
erstreckt, erstirbt sie
partiell im Nervenleben. In das
Nervenleben hinein findet ein Abbau
der aufsteigenden Prozesse statt. So
daß man sagen kann, schon rein
naturwissenschaftlich. zeigt sich und
mit dem Nervenleben parallel geht in
einer gewissen Weise das Leben der
roten Blutkörperchen —, daß die
Teilungsvorgänge in die Nervenzellen
und in die roten Blutkörperchen hinein
aufhören. Und das ist schon eine rein
tatsächliche Andeutung desjenigen, was
das schauende Bewußtsein erkennt: daß
der Nerv nicht beteiligt sein kann an
irgend etwas Hervorbringendem, sondern
daß der Nerv das Leben innerlich
aufhält, daß also da, wo der Nerv sich
verästelt, das Leben erstirbt.
Wir tragen, indem wir das Nervensystem
in uns tragen, den Tod gewissermaßen
schon organisch in uns. Sollte ich mit
etwas anderem im Organismus — so
sonderbar das klingt — vergleichen,
was da eigentlich im Nervenleben
stattfindet, so müßte ich sagen: Was
unterbewußt im Nervenleben vor sich
geht, das läßt sich nicht etwa
vergleichen mit dem Prozesse, der sich
abspielt, wenn der Mensch Nahrung
aufgenommen hat, und diese Nahrung nun
verarbeitet wird im Organismus zum
weiteren Aufbau; nein, der eigentliche
Nervenprozeß — als Nervenprozeß, nicht
als Nervenernährungsprozeß — läßt sich
mit dem vergleichen, was im Organismus
entsteht, wenn der Organismus sein
Gewebe abbaut im Hunger. So daß sich
nicht ein Aufbauendes, sondern ein
Abbauendes in das Nervensystem hinein
erstreckt.
Aus diesem Nervensystem kann nicht
irgend etwas sich entwickeln, nicht
irgend etwas sich ergeben, unmittelbar
aus ihm heraus; sondern dieses
Nervensystem stellt einen
aufgehaltenen Prozeß dar, der in
seinem fortlaufenden Verlauf im
Zellenleben bei den
Fortpflanzungszellen, bei den
Wachstumszellen erscheint: da ist er
fortlaufend; er wird aufgehalten in
den Nervenorganen. So daß das
Nervenleben in Wahrheit nur den Grund
und Boden liefert, daß sich auf ihm
etwas anderes ausbreiten kann.
Dasjenige, was ich auf diesem
Nervenleben ausbreitet, was sich über
dieses Nervenleben gleichsam
hinzieht, das ist dasjenige, was in
dieses Nervenleben nun als das —
zunächst durch die äußeren Sinne
angeregte — Vorstellungsleben
einzieht. Und nur dann, wenn man
versteht, daß die Nerven nicht
Veranlassung des Vorstellens sind,
sondern nur den Boden abgeben dadurch,
daß sie das organische Leben abgebaut
haben, nur wenn man dies versteht,
versteht man, daß ein dem Nervenleben
selbst Fremdes auf dem Grunde dieses
Nervenlebens sich entwickelt.
So fremd ist das, was sich als
Geistig-Seelisches auf dem Grunde
dieses sich selbst abbauenden
Nervenlebens entwickelt, daß man sagen
kann: Es ist wirklich so, wie wenn ich
über eine Straße gehe und meine
Fußtritte als Spuren eingrabe. Geht
dann jemand nach, so darf er nun nicht
das, was da als Formen meiner
Fußtritte sichtbar ist, aus
irgendwelchen Kräften ableiten, die im
Erdreich selber sind, die gleichsam
aus dem Inneren des Erdreichs herauf
diese Fußspuren markieren würden.
Obwohl man, wie meine Fußtritte im
Boden, jede Äußerung seelischen Lebens
im Nervensystem sieht, so darf doch
nicht aus einem inneren «Heraufsteigen
aus dem Nervensystem» erklärt werden,
was geistig-seelisches Leben ist.
Sondern in den zubereiteten Boden
werden durch das geistig-seelische
Leben Spuren eingegraben, in den
Boden, der dadurch vorbereitet ist,
daß eben innerhalb des Nervs darauf
«verzichtet» wird — wenn ich es
symbolisch so ausdrücken darf —, die
eigene organische Produktivität
fortzusetzen.
Was sich so aus dem Boden des Abbaues,
des Ersterbens im Menschen als
geistig-seelisches Leben, zunächst als
Vorstellungsleben entwickelt, das
stellt sich durchaus auch dem
schauenden Bewußtsein im Zusammenhange
mit dem organischen Leben, zunächst
dem Nervenleben, dar; aber so, daß es
in diesem Nervenleben nur seine
Voraussetzung, seinen Boden hat,
dasjenige, was da sein muß, unter
dessen Voraussetzung es an diesem Orte
sich betätigen kann. Dagegen ist
dasjenige, was sich betätigt — obwohl
es für die äußere Beobachtung
hervorzugehen scheint aus dem
Nervensystem, gebunden zu sein scheint
an das Nervensystem —, es ist dieses
geistig-seelische Leben gegenüber dem
Nervensystem so unabhängig wie das
Kind gegenüber den Eltern, das
selbständige innere Regsamkeit
entfaltet, trotzdem die Eltern der
Mutterboden für dasjenige sind, auf
Grund dessen sich das Kind entwickeln
muß. Wie man dem äußeren Anschauen
nach die Ursache für das Kind in dem
Elternpaar sehen kann, wie aber das
Kind in vollständig freier Entfaltung
seiner Individualität dasteht und man
nicht sagen kann: wenn das Kind zur
Selbständigkeit heranwächst, so sei in
ihm nicht eine von den Eltern
losgelöste Regsamkeit —, genau in
demselben Sinne muß man sagen: Was
sich im geistig-seelischen Sinne regt
und sich entwickelt, das macht sich
unabhängig von dem Mutterboden, auf
dem es gedeihen muß.
Ich deute hier ein Vorstellungssystem
nur an, das im Laufe der Zeit —
Geisteswissenschaft ist ja im Anfange
ihrer Entwickelung — einen Ausbau
gerade dadurch erfahren wird, daß
gewisse naturwissenschaftliche
Vorstellungen zu ihrer Höhe getrieben
werden. Und gerade diese
naturwissenschaftlichen Vorstellungen
werden nicht dazu führen, die
menschliche Freiheit auszuschließen,
sondern dazu, auch
naturwissenschaftlich die Freiheit zu
erklären, die Freiheit zu verstehen —
weil sie dazu führen werden, nicht
nur, wie man es jetzt tut, aufbauende,
fortschreitende Vorgänge zu beobachten
im Organismus, sondern abbauende und
in sich selber sich lähmende Vorgänge
—, weil sie zeigen werden, daß, damit
das Geistig-Seelische entsteht, nicht
das Organische in gerader Linie der
Entwickelung fortschreiten und das
Geistige aus sich hervorbringen kann,
sondern daß dieses Organische, indem
das Geistige heraufzieht in das
Organische, zuerst den Boden dadurch
bereiten muß, daß es sich selbst in
sich vernichtet, in sich abbaut.
Daß man zu den heute einzig und allein
berücksichtigten Aufbauvorstellungen
die Vorstellungen über abbauendes
Leben hinzufügen wird, das wird mit
großen Fortschritten
naturwissenschaftlicher
Anschauungsweise in der Zukunft
verbunden sein. Und das wird eine
Brücke schlagen, die geschlagen werden
muß, weil Naturwissenschaft heute
nicht übergangen werden darf, eine
Brücke von der begriffenen Natur zu
dem zu begreifenden sozialen
Lebensgebiet.
Nur unvollendete Naturwissenschaft ist
ein Hindernis, die für das soziale
Lebensgebiet notwendigen Begriffe zu
gewinnen; vollendete Naturwissenschaft
wird gerade durch ihre innere
Gediegenheit, durch ihre innere Größe,
eine richtige Sozialwissenschaft
begründen helfen.
Nachdem ich auf diese Weise wenigstens
andeutungsweise den Fundamentalbegriff
des sozialen Lebens, den
Freiheitsbegriff, entwickelt habe —
wie er mehr innerlich gesehen werden
muß, das habe ich schon 1894
ausführlich ausgeführt in meiner
«Philosophie der Freiheit», und diese
innerliche Begründung stimmt
vollständig mit dem überein, was ich
nunmehr auf mehr
naturwissenschlaftliche Art gezeigt
habe, wie ja hervorgeht aus den
Darlegungen über diese Verhältnisse,
die ich in meinem vor nahezu zwei
Jahren erschienenen Buche «Vom
Menschenrätsel» gegeben habe —, möchte
fortfahren in der Auseinandersetzung
über den Zusammenhang des menschlichen
geistig-seelischen Lebens mit anderen
Gebieten des Daseins.
Ich habe das letzte Mal und heute
andeutungsweise darauf hingewiesen,
wie dieses Geistig-Seelische
zusammenhängt: als Vorstellungsleben
mit dem Nervenleben, als Gefühlsleben
mit dem Atmungsrhythmusleben, als
Willensleben mit dem
Stoffwechselleben. Das aber ist nur
der Zusammenhang nach der einen Seite
hin. Genau ebenso wie
Naturwissenschaft, wenn sie sich in
sich selbst nach dieser Richtung hin
vollenden wird, die dreifach
gegliederte Seele als Ganze in
Zusammenhang bringen wird — wie ich
das dargelegt habe — mit dem ganzen
menschlichen Leibesorganismus, so wird
Geisteswissenschaft nach der anderen
Seite, nach der Seite des Geistes, die
Beziehungen des menschlich
Geistig-Seelischen zu diesem Geistigen
aufsuchen können.
So wie das Vorstellungsleben auf der
einen Seite seinen leiblichen Grund
und Boden in dem Nervenleben hat, so
hängt das Vorstellungsleben nach der
anderen, nach der geistigen Seite, mit
einer Welt zusammen, zu der es gehört.
Aber diese Welt, mit welcher das
Vorstellungsleben nach der geistigen
Seite zusammenhängt, kann man nur
erkennen durch das schauende
Bewußtsein, und zwar durch die erste
Stufe dieses schauenden Bewußtseins,
durch dasjenige, was ich das
imaginative Erkennen, das imaginative
Schauen genannt habe, das aus der
Seele selbst herausgeholt wird, wie
ein geistiges Auge aufgeht. Ich habe
das im ersten Vortrag charakterisiert.
So wie das Vorstellungsleben in
Beziehung steht zu dem
Leibes-Nervenleben, in ihm seinen
Grund und Boden hat, so geht es hervor
aus dem Geistigen, aus einer rein
geistigen Welt, die erkannt wird als
eine wirkliche Welt, wenn man mit dem
imaginativen Bewußtsein diese
Wirklichkeit beobachtet. Diese
wirkliche Welt ist nicht innerhalb der
Sinneswelt beschlossen. Sie ist
gewissermaßen die erste uns
zunächstliegende übersinnliche Welt.
Und hier kommt man darauf, daß das
Verhältnis des Menschen zu seiner
Umwelt, wie es ihm bewußt wird durch
sein gewöhnliches Bewußtsein, nur ein
Teil seiner Gesamtbeziehung zur Welt
ist; denn, was wir im gewöhnlichen
Bewußtsein in uns tragen, das ist ein
Ausschnitt aus der Wirklichkeit, in
der wir drinnenstehen. Unter diesem
Bewußtsein liegt ein anderes
Verhältnis des Menschen zur Umwelt,
zur Naturwelt und zur Geisteswelt.
Schon das Verhältnis des
Vorstellungslebens zum leiblichen
Nervenleben ist ja unter die Schwelle
des Bewußtseins gedrängt und kann nur
mit Mühe heraufgeholt werden, wenn man
es so charakterisieren will, wie ich
es heute getan habe. Aber auf der
anderen Seite ist auch das Verhältnis
des menschlichen Vorstellungslebens
zur imaginativ zu erfassenden
geistigen Welt ein solches, das nicht
in das gewöhnliche Bewußtsein, wohl
aber in die menschliche Wirklichkeit
eintritt.
Im menschlichen Bewußtsein haben wir
zunächst alles, was angeregt wird
durch unsere Sinne und durch den an
die Sinne gebundenen Verstand; das
umfaßt unser gewöhnliches Bewußtsein.
Aber darunter spielt sich eine Summe
von Vorgängen ab, die zunächst nicht
in dieses gewöhnliche Bewußtsein
eintreten, sondern die ein
Hereinspielen eines nur imaginativ zu
erfassenden Geistigen in unser
seelisches Wesen sind, so wie das
Hereinspielen der Töne, Farben,
Gerüche und so weiter in unser
gewöhnliches Bewußtsein im Seelenleben
geschieht. So hebt sich gewissermaßen
das gewöhnliche Bewußtsein aus einem
anderen Gebiete heraus, das erst durch
das imaginative Vorstellen in dieses
Bewußtsein heraufgetragen werden kann.
Daß der Mensch nichts weiß von diesen
Dingen, bedeutet nicht, daß sie in
seiner Wesenheit nicht wirklich seien.
Indem wir durch die Welt schreiten,
tragen wir den Inhalt unseres
gewöhnlichen Bewußtseins mit uns; aber
wir tragen auch alles dasjenige mit
uns, was außerdem hereinkommt aus der
imaginativen, so will ich sie nennen,
geistigen Welt zunächst.
Es ist insbesondere in der Gegenwart
von einer ganz großen Bedeutung, sich
klarzumachen, daß das Verhältnis des
Menschen zu seiner Umwelt so ist. Denn
ein Forschungsgebiet — ich bin weit
entfernt davon, dieses
Forschungsgebiet zu unterschätzen,
ich schätze es in seiner Bedeutung—,
ein Forschungsgebiet, zu dem gerade
die Veranlassung ist, daß es in der
Gegenwart auftritt, tritt wirklich in
der Gegenwart auf: wie ein mächtiger
Hinweis auf das allerdings der
Gegenwart noch recht unbekannte
Verhältnis des Menschen zu der Umwelt,
die ich eben als die imaginative
Geisteswelt charakterisiert habe. Aber
das ist eben eine Eigentümlichkeit der
Gegenwart, daß vieles in das
Bewußtsein der Menschen hereintritt,
das eigentlich nur umspannt und umfaßt
werden kann mit den Erkenntnismitteln
der Geisteswissenschaft. Der Mensch
ist gegenwärtig aufgefordert, diese
Dinge zu erkennen, weil er, wenn ich
den trivialen Ausdruck gebrauchen
darf, mit der Nase darauf gestoßen
wird, weil das Leben sich so
entwickelt, daß der Mensch darauf
gestoßen wird. Aber es herrscht
innerhalb unserer Zeitgenossenschaft
noch eine für viele unüberwindliche
Abneigung, mit den Erkenntnismitteln
der Geisteswissenschaft daran
heranzugehen. Und so wollen sie mit
den an der gewöhnlichen
Naturwissenschaft oder an anderem
geschulten Begriffen an Gebiete
herantreten, die mit aller Energie von
den Menschen heute gewissermaßen
fordern, daß sie erforscht werden.
Das Gebiet, das ich hier meine, ist
das gerade in dieser Stadt so sehr
bekannte Gebiet der analytischen
Psychologie, auch Psychoanalyse
genannt. Diese Psychoanalyse ist
dadurch bemerkenswert, daß vor dem
psychoanalytischen Forscher fordernd
ein Gebiet auftritt, das nicht von dem
gewöhnlichen Bewußtsein umfaßt wird,
das hinweisen muß auf etwas, was unter
der Schwelle dieses gewöhnlichen
Bewußtseins liegt. Aber nun versucht
man, dieses Gebiet zu ergreifen mit
dem, was ich nennen möchte
unzulängliche Erkenntnismittel. Und da
man mit diesen unzulänglichen
Erkenntnismitteln versucht, auch
praktisch tätig zu sein, auch in die
soziale Lebensstruktur einzugreifen —
wenn auch zunächst nur therapeutisch
und pädagogisch, vielleicht auch schon
seelsorgerisch —, so muß man sagen,
die Sache hat nicht nur eine
theoretische Bedeutung, die Sache hat
eine wichtige praktische Bedeutung.
Nun kann ich selbstverständlich nicht
das ganze Gebiet der Psychoanalyse
auseinandersetzen. Dazu brauchte es
viele Vorträge. Aber auf einiges
Konkrete, Prinzipielle will ich gerade
in diesem Zusammenhang hinweisen. Denn
diese Psychoanalyse ist ein Gebiet, wo
sich gewissermaßen Forschung und
soziales Leben auf einem Punkte
begegnen, wie wir andere Gebiete von
dieser Art heute noch zu besprechen
haben.
Vor allen Dingen wissen Sie ja
vielleicht, daß die analytische
Psychologie im wesentlichen damit
arbeitet, gewisse, ich möchte sagen
verlorene, Erinnerungsvorstellungen in
das gewöhnliche Bewußtsein zu
therapeutischen Zwecken heraufzuholen.
Sie setzt also voraus, daß im
Seelenleben gewisse Elemente vorhanden
sind, die im gewöhnlichen Bewußtsein
nicht vorliegen. Sie kommt dann in
weitem Umfang zu der Annahme, daß
dieses in das Unterbewußtsein
Hinuntergetauchte
Erinnerungsvorstellungen sind oder
Ähnliches, und sucht dann mit Hilfe
des gewöhnlichen Erinnerungsbegriffes
unter die Schwelle des Bewußtseins zu
kommen, hinabzuleuchten unter die
Schwelle des Bewußtseins in Gebiete,
wohin das gewöhnliche Bewußtsein nicht
leuchtet.
Nun habe ich ja schon in diesen
Vorträgen angedeutet, daß
Geisteswissenschaft ganz wesentlich
den Erinnerungsvorgang des Menschen zu
beleuchten hat. Auch auf diesem
Gebiete wird es ja selbstverständlich
nicht möglich sein, alle
Mißverständnisse, die sich gegenüber
einer kurzen Darstellung erheben
können, auszuschließen. Ich habe zum
Beispiel gehört — öfter, nicht einmal
—, daß Psychoanalyse eigentlich auf
demselben Wege wäre wie die von mir
vertretene Geisteswissenschaft; nur
nähmen die Psychoanalytiker gewisse
Dinge symbolisch, während ich diese
Dinge, die der Psychoanalytiker in
seiner Aufgeklärtheit symbolisch
nimmt, für Wirklichkeiten nähme. Das
ist ein groteskes Mißverständnis, denn
durch nicht kann man schlechter das
Verhältnis der Psychoanalyse zu der
von mir gemeinten Geisteswissenschaft
charakterisieren, als wenn man dieses
sagt.
Dazu aber, um das einzusehen, ist
nötig, daß noch einmal eingegangen
wird auf das Wesen des
Erinnerungsvorganges. Ich muß noch
einmal betonen: der
Vorstellungsvorgang, die Tätigkeit des
Vorstellens, ist etwas, was im Grunde
genommen innerhalb des menschlichen
Seelenlebens nur der Gegenwart
angehört. Eine Vorstellung taucht
niemals als solche in irgendein
Unterbewußtsein hinunter,
geradesowenig wie ein Spiegelbild,
wenn man an dem Spiegel vorbeigegangen
ist und das Spiegelbild nicht mehr
erscheint, irgendwo sich niederlegt,
damit es wieder auftauchen kann, wenn
man ein zweites Mal vor dem Spiegel
vorbeigeht. Das Auftauchen der
Vorstellung ist eine Erscheinung, die
beginnt und schließt, indem sie sich
gegenwärtig abspielt. Und wenn man den
Glauben hegt, daß Erinnerung darin
bestehe, daß die Vorstellung irgendwo
«war» und wiederum «herauftritt», so
kann man zwar ein sehr guter
Herbartscher Psychologe sein, auch ein
Psychologe in mancherlei anderer
Richtung, aber man steht nicht auf dem
Boden einer wirklich beobachteten
Tatsache.
Dasjenige, um was es sich handelt, ist
etwas ganz anderes. Die Welt, in der
wir leben, ist nicht nur von dem
durchsetzt, was in das augenblickliche
Vorstellungsleben durch unser Auge,
Ohr, an Sinnesinhalt eindringt, was
nur ein gegenwärtiges Leben gewinnt;
sondern dieser ganzen Welt liegt
zugrunde — auch. der äußeren Naturwelt
selbstverständlich — eine imaginativ
zu erfassende Welt, die zunächst nicht
zum Bewußtsein kommt. Dasjenige, was
in dieser imaginativen Welt ist, das
wirkt dem augenblicklichen
Vorstellungsleben parallel: während
ich vorstelle, also diese
augenblicklichen gegenwärtigen
Vorgänge in mir sich abspielen lasse,
wirkt ihnen — indem ein Strom
unterbewußten Lebens durch meine Seele
durchzieht — parallel ein anderer
Vorgang. Und dieser andere Vorgang,
der führt zu den inneren
Spurenbildungen — ich könnte sie sehr
ausführlich charakterisieren, aber ich
muß mich hier auf Andeutungen
beschränken —, die später beobachtet
werden, wenn Erinnerung auftritt.
Tritt also Erinnerung auf, so wird
nicht die alte Vorstellung, wie sie
irgendwo aufgehoben gewesen wäre,
wieder vergegenwärtigt, sondern es
wird nach innen angeschaut, was durch
einen Parallelvorgang geblieben ist.
Erinnerung besteht in einer inneren
Wahrnehmung.
Im Unterbewußten ist die menschliche
Seele zu mancherlei fähig, zu dem sie
nicht im Bewußten fähig ist im
gewöhnlichen Leben. Und wenn ich den
Vorgang, der eintritt, wenn ein
sogenanntes vergessenes Ereignis
wiederum «in die Erinnerung
herauftritt», im groben Sinne — ich
betone ausdrücklich: im groben Sinne!
— mit etwas vergleichen will, so
möchte ich sagen, dieser Vorgang ist
ganz ähnlich dem Vorgang der äußeren
Wahrnehmung; nur daß ich, wenn ich
eine äußere Wahrnehmung habe, das
Wahrgenommene in der vorübergehenden,
nur gegenwärtigen Vorstellung
nachbilde; was ich aber in der
Erinnerung nachbilde, ist eine
Ausprägung innerer Wahrnehmung: ich
nehme den stehengebliebenen Rest des
Parallelvorganges innerlich wahr.
Erinnerung ist, grob verglichen, ein
Lesen der Seele in einer späteren Zeit
dessen, was mit der
Vorstellungsbildung parallel gegangen
ist. Die Seele hat unterbewußt dieses
Vermögen, in sich zu lesen, was sich
gebildet hat, während ich vorgestellt
habe. Damals habe ich es nicht gewußt;
denn da war es von der Vorstellung
zugedeckt. Jetzt wird es erinnert.
Statt daß icn von außen die Sache
wahrnehme, nehme ich den eigenen
inneren Vorgang wahr. So ist die
Wirklichkeit.
Ich weiß sehr wohl, daß ein
fanatischer Psychoanalytiker — aber
keiner ist nach seiner Meinung
fanatisch, das weiß ich auch,
selbstverständlich — sagen wird, er
könne sich mit einer solchen Auslegung
der Erinnerung sehr gut einverstanden
erklären. Aber in der Praxis seiner
Auseinandersetzungen tut er es eben
nie. Wer die Literatur kennt, der
weiß, daß es nie geschieht, und daß
gerade hier die Quelle von unzähligen
Fehlern ist: weil man gar nicht weiß,
daß es sich nicht um vergangene
Vorstellungen handelt, die irgendwo
herumbummeln im Unterbewußten, sondern
um einen Vorgang, der nur begriffen
werden kann, wenn man den dem
Vorstellungsleben parallel gehenden
Vorgang des Hereinspielens einer
imaginativen Welt in unsere Welt
wirklich begreift.
Hier entstehen die ersten
bedeutungsvollen Irrtümer dadurch, daß
von dem, was man analytische
Psychologie nennt, ein falsch
ausgelegter Erinnerungsvorgang
theoretisch zugrunde gelegt und
praktisch verwertet wird. Wenn man in
den wirklichen Erinnerungsvorgang
eindringt, handelt es sich durchaus
nicht darum, daß man dasjenige, was in
der Seele des vom Psychoanalytiker als
krank angesehenen Individuums
auftritt, in verbummelten Erinnerungen
sucht, sondern darum, daß man darauf
kommt, wie der Patient im
Zusammenhange steht mit einer
wirklichen objektiven Welt von
geistigen Vorgängen, die er nur abnorm
aufnimmt. Das macht einen großen
Unterschied, den man sich allerdings
nach allen Seiten durchdenken muß.
Allein der Psychoanalytiker, der eben
in einseitiger Weise seine
naturwissenschaftliche Schulung an
einem wichtigen Tatsachengebiet
anwendet, verfällt noch in einen
anderen Fehler: daß er in einer Weise,
wie es sich vor einer wirklichen
Beobachtung nicht rechtfertigen läßt,
die Traumvorstellungen für die
Diagnose der Seele verwendet. Da
handelt es sich darum, daß man auch
durch wirkliche Beobachtung und durch
wirklichkeitsgemäße Begriffe richtig
in diese merkwürdige, mysteriöse
Traumeswelt eindringt. Man dringt nur
dann ein, wenn man weiß, wie der
Mensch nicht bloß in derjenigen Umwelt
wurzelt, an welcher sein gewöhnliches
Bewußtsein Anteil hat, sondern — schon
in dem Vorstellungsleben, wie wir
gesehen haben, später werden wir noch
einiges andere sehen — in einer
geistigen Welt. Wenn auch im Schlafe
das gewöhnliche Bewußtsein aufhört,
die Beziehung zu der Welt, die
unterbewußt bleibt, hört im Schlafe
nicht auf.
Und durch einen Vorgang, den ich auch
der Kürze der Zeit willen nicht
ausführlich charakterisieren kann,
geschieht es, daß dann durch die
besonderen Bedingungen, die der Schlaf
darbietet, eingekleidet wird
dasjenige, was im Zusammenhange mit
der geistigen Umwelt erlebt wird, in
die symbolischen Vorstellungen des
Traumes. Diese Traumvorstellungen sind
ihrem Inhalte nach ganz gleichgültig.
Derselbe Vorgang — der in einer
Beziehung des Menschen zur geistigen
Umwelt besteht — kann sich bei dem
einen Menschen in eine solche, bei
einem anderen in eine ganz andere
Folge von symbolischen Darstellungen
einkleiden. Wer Erkenntnisse auf
diesem Gebiete hat, der weiß, daß
typische unterbewußte Seelenvorgänge
bei den verschiedensten Menschen sich
in die verschiedensten
Lebensreminiszenzen einkleiden und
daß es nicht auf den Inhalt des
Traumes ankommt. Man kommt nur darauf,
was da eigentlich zugrunde liegt,
wenn man sich darin schult, von dem
Inhalt des Traumes ganz abzusehen,
wenn man sich darin schult, ich möchte
sagen, die innere Dramatik des Traumes
ins Auge zu fassen: ob der Traum davon
ausgeht, in einer gewissen
Traumvorstellung zuerst eine Grundlage
zu legen, dann eine Spannung zu
schaffen und einen Ablauf, oder ob
eine andere Folge da ist, ob zuerst
eine Spannung und dann eine Auflösung
da ist.
Es bedarf einer großen Vorbereitung,
den Ablauf des Traumes in seiner
Dramatik, ganz abgesehen von dem
Inhalt der Bilder, ins Auge zu fassen.
Wer Träume verstehen will, muß in der
Lage sein, etwas auszuführen
gegenüber dem Traume, das gleich käme
dem, wenn man ein Drama vor sich hat
und sich für die Bilder nur insoferne
interessiert, als man dahinter den
Dichter ins Auge faßt, in dem, was er
auf- und abwogend erlebt. Erst wenn
man aufhört, den Traum durch eine
abstrakte symbolische Ausdeutung der
Bilderwelt ergreifen zu wollen, erst
wenn man in die Lage kommt, sich
einzuleben in die innere Dramatik des
Traumes, in den inneren Zusammenhang,
abgesehen von der Symbolik, von dem
Inhalte der Bilder, erst dann merkt
man, in welchem Verhältnisse die Seele
zu dem steht, was geistige Umwelt ist.
Denn diese kann nicht durch die
Traumbilder gesehen werden, in die
derjenige, der kein imaginatives
Schauen hat, durch die abnormen
Verhältnisse des Schlafes das
Wirkliche kleidet, sondern nur durch
das imaginative Bewußtsein. Was sich
abspielt jenseits der Traumbilder als
Traumdramatik, das ist nur durch das
imaginative Bewußtsein zu erkennen.
Sie wissen ja vielleicht, daß die
analytische Psychologie — in einer
gewissen Weise sehr löblich — ihre
Forschung auch ausgedehnt hat auf die
Mythenforschung, und daß sie da
allerlei zutage gefördert hat, manches
Interessante, manches so, daß einem
die Haare dabei zu Berge stehen
können. Auf das einzelne will ich ja
durchaus nicht eingehen, aber wichtig
ist, daß heute der einzelne Forscher
noch immer so arbeitet, daß er ein
gewisses enges Gebiet einseitig
ausbildet und nicht Rücksicht nimmt
auf das, was bereits vorliegt in der
Forschung, und was manchmal viel mehr
die Sache beleuchten könnte, als man
sie beleuchtet. Ein alter Freund von
mir, der längst nun gestorben ist, hat
ein sehr schönes Buch geschrieben über
Mythenforschung: Ludwig Laistner,
«Das Rätsel der Sphinx». Indem er
sozusagen die ganze Welt durchwandelt
hat in bezug auf die Entstehung von
Mythen, hat er in sehr interessanter
Weise gezeigt, daß es, wenn man die
Mythen verstehen will, gar nicht
darauf ankommt, den Inhalt der Mythen,
das, was erzählt wird — da
so, dort so und so —, diese konkreten
Mythenbilder also ins Auge zu fassen,
sondern daß es auch da darauf ankommt,
den überall wiederkehrenden
dramatischen Vorgang, der sich auf die
mannigfaltigste Weise durch die
verschiedenen Mythenbilder ausdrück,
zutage zu fördern. Und da Laistner
auch den Zusammenhang der Mythenbilder
mit der Traumeswelt in einer noch
elementaren, aber immerhin richtigen
Weise ins Auge gefaßt hat, so bildeten
seine Forschungen eine vorzügliche
Grundlage, die Traumforschung auf die
Mythenforschung überzuleiten. Würde
man sich auch in der Mythenforschung
darüber klar sein, daß dasjenige, was
in das Traumbewußtsein hereinspielt
aus dem Schöpferischen des Mythos,
eigentlich nur Bilder sind, die in
willkürlicher Weise, möchte ich sagen,
den eigentlichen Vorgang darstellen,
so würde man viel gescheiter sein. So
müssen auch auf dem Gebiete der
analytischen Psychologie — trotzdem
ich die Bedeutung und den allerbesten
und allerehrlichsten Willen der
Forscher auf diesem Gebiete voll
anerkenne — diese Forscher, weil sie
mit unzulänglichen Erkenntnismitteln
arbeiten, zu schiefen, einseitigen
Versuchen kommen.
Es ist eben überall wenig Neigung
vorhanden, wirklich in die Tiefen der
Sachen einzugehen und das geistige
Leben zu Hilfe zu nehmen, um die
Wirklichkeit mit wirklichkeitsgemäßen
Begriffen zu verstehen. Allerdings,
die neuere psychoanalytische Forschung
hat ja, absehend von dem gewöhnlichen
Erinnerungsbegriff, absehend von jenen
Träumen, die aus dem individuellen
Leben angeregt werden, auch mit einem
«überindividuellen Unbewußten», wie
man sagt, rechnen wollen. Aber da
kommt doch diese Forschungsmethode,
die mit so unzulänglichen
Erkenntnismitteln arbeitet, zu einem
ganz sonderbaren Resultate: hier wird
einmal geahnt in der Gegenwart — und
man muß dankbar sein, daß es
wenigstens geahnt wird —, daß dieses
menschliche Seelenleben mit einem
Geistesleben außer ihm in einer
Beziehung steht, aber es ist nicht
möglich, etwas zu tun, um diese
Beziehung in ihrer Wirklichkeit zu
erkennen. Ich möchte diesen Forschern
wahrlich nichts am Zeuge flicken, die
ich sehr verehre ob ihres
Forschermutes, der noch immer groß
genug sein muß innerhalb der
vorurteilsvollen Welt der Gegenwart,
um so die Dinge geltend zu machen;
aber es muß eben — namentlich weil die
Dinge auf das praktische Gebiet
übergreifen — aufmerksam gemacht
werden darauf, wie man aus der
Einseitigkeit herauskommen kann.
Da hat denn ein sehr verdienstvoller
Forscher, jung, der hier in
Zürich lebt, seine Zuflucht
gewissermaßen zu transindividuellen,
überindividuellen unbewußten Geistes-
oder Seeleninhalten genommen: daß die
menschliche Seele nicht nur zu dem in
Beziehung stehe, was sie individuell
irgendeinmal in die Erinnerung
hinuntergebracht hatte oder
dergleichen, sondern auch zu dem, was
außer ihrer Individualität ist. Ein
sehr schöner, ein kühner Gedanke:
dieses menschliche Seelenleben nicht
nur durch die Mittel des Körpers,
sondern an sich mit Seelischem in der
Außenwelt in Beziehung zu bringen,
durchaus im höchsten Maße
anzuerkennen. Aber dieser selbe
Forscher führt das, was da in der
Seele auftritt, doch wiederum auf eine
Art, ich möchte sagen, Erinnerung
zurück, wenn auch auf eine
überindividuelle Erinnerung. Man kommt
von dem Begriff der Mneme, der
Erinnerung, nicht los, trotzdem man
eigentlich nicht mehr von Erinnerung
sprechen kann, wenn man über das
Individuelle hinausgeht. Man kommt
dazu, wie Jung sich ausdrückt: daß in
der Seele leben, ohne daß es ins
gewöhnliche Bewußtsein hereinkommt,
«urtümliche Bilder», Bilder von dem,
was einmal, sagen wir, der griechische
Geist ersonnen hat als die
griechischen Mythen, urtümliche
Bilder, um diesen Jacob
Burckhardtschen Ausdruck zu
gebrauchen. Sehr bedeutsam sagt Jung:
Alles, was nicht nur der individuelle
Mensch, sondern was die Menschheit
durchgemacht hat, kann in der Seele
tätig sein; und indem das gewöhnliche
Bewußtsein nichts davon weiß, stürmt
und wogt das unterbewußt gegen das
Bewußtsein herauf, und es entstehen
die merkwürdigen Erscheinungen, die
heute als hysterische oder andere
Erkrankungen auftreten. Alles, was die
Menschen je an Göttlichem oder auch an
Teufelei erlebt haben, so sagt Jung in
seinem neuesten Buche, komme wiederum
herauf; der Mensch weiß nichts davon,
aber es wirkt in ihm.
Nun ist es sehr interessant, hier
einmal eine Forschung, die mit
unzulänglichen Erkenntnismitteln
arbeitet, anzupacken, gerade in einem
charakteristischen Fall. In
außerordentlich bedeutsamer Weise
kommt dieser Forscher dazu, sich zu
sagen: Wenn der Mensch in seiner Seele
keine bewußte Beziehung herstellt zu
einer göttlichen Welt, so stellt sich
diese Beziehung in seinem
Unterbewußten her, wenn er auch nichts
weiß davon. In seinem Unterbewußten,
unter der Schwelle des Bewußtseins, da
leben die Götter; und das, wovon er
nichts bewußt weiß, kann sich sogar so
äußern, daß er es auf seinen Arzt oder
eine andere Person, wie man sagt:
projiziert. Während also die
Erinnerung an irgendeine Teufelei in
seinem Unterbewußten waltet, kommt sie
ins Bewußtsein nicht herauf; aber sie
stürmt in ihm; er muß sich davon
befreien; er überträgt sie auf
irgendeine Person. Die Vorstellung
macht diese zum Teufel, den Arzt,
oder, wenn ihm das nicht gelingt, sich
selber.
Von solchen Dingen ausgehend ist es
nun sehr interessant, an einer Stelle
in einem der neuesten Bücher auf dem
Gebiete der Psychoanalyse, «Die
Psychologie der unbewußten Prozesse»
von Carl Gustav Jung, zu sehen, wie
ein Forscher sich diese Dinge
zurechtlegt. Jung sagt: «Der
Gottesbegriff ist nämlich eine
schlechthin notwendige psychologische
Funktion irrationaler Natur» eine sehr
verdienstvolle Anerkennung, denn es
ist damit einmal anerkannt, daß der
Mensch in seinem Unterbewußten so
beschaffen ist, daß er in diesem
Unterbewußten Beziehungen zu einer
göttlichen Welt herstellt! — Dann
fährt er fort: «Der Gottesbegriff ist
nämlich eine schlechthin notwendige
psychologische Funktion irrationaler
Natur, die mit der Frage nach der
Existenz Gottes überhaupt nichts zu
tun hat. Denn diese letztere Frage
gehört zu den dümmsten Fragen, die man
stellen kann.»
Dabei kommt nicht in Betracht, wie
sich der Forscher selbst zu dem
Gottesbegriff stellt. Er kann ein sehr
frommer Forscher sein. Hier kommt nur
in Betracht, wie sich auf diesem
Gebiete das unterbewußte
Vorstellungsleben, wenn man so sagen
darf, dieses Forschers selbst auslebt!
Durch die unzulänglichen
Erkenntnismittel wird eigentlich
nichts Geringeres als dieses erzielt,
daß man sich sagt: Die menschliche
Seele muß in ihrer Welt unter der
Schwelle des Bewußtseins Beziehungen
zu den Göttern herstellen; aber diese
Beziehungen muß sie so gestalten, daß
sie mit der Existenz Gottes
nichts zu tun haben! Also: die Seele
muß notwendigerweise auch zufrieden
sein mit einer bloß illusionären
Beziehung, die ihr aber im
eminentesten Sinne notwendig ist, ohne
die sie krank wird! Von einer
ungeheuren Tragweite ist, was hier
steht, von einer gar nicht zu
unterschätzenden Tragweite! Ich habe
damit nur angedeutet, wie auf einem
sehr breiten Gebiete mit
unzulänglichen Erkenntnismitteln
gearbeitet wird.
Ich fahre nun fort in der Schilderung
des Menschen, wie er sich in den
sozialen Lebenszusammenhang
hineinzustellen hat: Das Gefühlsleben
— jetzt nicht das Vorstellungsleben,
sondern das Gefühlsleben des Menschen
— hat auf der einen Seite, wie ich
schon ausgeführt habe, sein leibliches
Gegenstück in dem Atmungsrhythmus, auf
der anderen Seite aber hat es seine
Beziehung zu geistigen Inhalten. Was
auf der geistigen Seite dem
Gefühlsleben entspricht, wie auf der
leiblichen Seite das
Atmungsrhythmusleben, das kann als ein
geistiger Inhalt, als Inhalt von
geistigen Wesenheiten, geistigen
Kräften, nur mit dem durchdrungen
werden, was ich in diesen Vorträgen
das inspirierte Bewußtsein genannt
habe.
Mit diesem inspirierten Bewußtsein
aber kommt man nicht bloß zu einem
geistigen Inhalte, der unser Dasein
erfüllt zwischen Geburt, oder sagen
wir Empfängnis und Tod; sondern da
kommt man zu der Anschauung
desjenigen, was durch Geburt und Tod
hindurchgeht, was zu tun hat mit
unserem Leben zwischen dem Tod und
einer neuen Geburt, des Wesens also,
das auch dann lebt, wenn der Mensch
diesen physischen Leib nicht mehr
trägt.
Legt der Mensch diesen physischen Leib
durch die physische Vererbung an, dann
schafft sich dasjenige, was aus der
inspirierten Welt herausgeboren ist,
einen leiblichen Ausdruck in dem
Atmungsrhythmus. Aber es spielt in
dieses Gefühlsleben — während in das
Vorstellungsleben, das der Mensch im
gewöhnlichen Bewußtsein kannte,
wirklich zunächst nur hereinspielt,
was zwischen Geburt und Tod liegt —
alles herein, was als Kräfte, als
Impulse tätig ist in der Zeit zwischen
dem letzten Tode und dieser Geburt,
und was wiederum tätig sein wird
zwischen diesem Tode und einer neuen
Geburt. Es spielt der ewige Wesenskern
des Menschen in dieses Gefühlsleben
hinein.
Und als drittes muß geltend gemacht
werden, daß das Willensleben des
Menschen auf der einen Seite
eigentlich zu der niedersten
Betätigung des menschlichen Organismus
in Beziehung steht zu dem
Stoffwechsel, zu dem, was im weitesten
Umfange in Hunger und Durst sich
ausdrückt, auf der anderen Seite aber
geistig zu der höchsten geistigen
Welt, zu der intuitiven Welt, wie ich
sie hier in diesen Vorträgen schon
öfter erwähnt habe. So daß in der Tat
eine völlige Umkehrung der
Verhältnisse stattfindet.
Das Vorstellungsleben steht zunächst
unterbewußt mit der imaginativen Welt
in Berührung, mit dem Nervenleben nach
der anderen Seite. In einer Welt, die
über unser persönliches leibliches
Leben als unser Wesenskern hinausragt,
steht das Gefühlsleben drinnen nach
der geistigen Seite hin. Und das
Willensleben, das seinen leiblichen
Ausdruck immer, wenn ein Willensimpuls
stattfindet, in irgendeinem
Stoffwechselvorgang findet, das sich
also in den niedersten Vorgängen des
Organismus ausdrück, steht nach der
geistigen Seite im Zusammenhange mit
der höchsten geistigen Welt, der
intuitiven Welt.
Und auf diesem Gebiet erst kann
erforscht werden, was man wiederholte
Erdenleben nennt. Was aus einem
Erdenleben in das andere
hinüberspielt, das ist kein Impuls,
der erfaßt werden kann durch
Imagination, geschweige denn durch.
gewöhnliches Bewußtsein, nicht einmal
mit dem inspirierten Bewußtsein,
sondern erst mit dem intuitiven
Bewußtsein. In unser Leben spielen die
Impulse herein aus früheren
Erdenleben. Aus diesem Leben spielen
die Impulse in spätere Erdenleben. Was
dieser Forschung allein das Gepräge
leben kann, das ist der erweckte Sinn
für wirkliche, nicht bloß für
verschwommene Intuitionen, von denen
man im gewöhnlichen Leben spricht.
So stellt sich vor dem vollständigen
menschlichen Bewußtsein der
vollständige Mensch dar, wie er als
geistig-seelischer Mensch sich nach
dreifacher Weise auslebt in den auf
und ab wogenden Vorstellungen,
Gefühlen und Willensimpulsen, und wie
er in dreifacher Weise nach der
Leibesseite hin seinen Boden und aus
der geistigen Welt sein Hervorgehen
findet. So führt Geisteswissenschaft
zum Ewigen des Menschen nicht durch
Spekulationen, nicht durch Hypothesen,
sondern indem sie zeigt, wie das
Bewußtsein sich entwickeln muß, um den
ewigen Wesenskern in den durch
wiederholte Erdenleben sich
darlebenden Entwickelungen des
Menschen zu schauen.
Dieser volle Mensch nun — nicht ein
abstrakter Mensch, der von der
Naturwissenschaft oder den
Naturwissenschaftern hineingestellt
wird in einen leeren, abstrakten,
nicht von der vollen Wirklichkeit
erfüllten Vorstellungszusammenhang —,
dieser volle Mensch steht in dem
sozialen Lebenszusammenhang. Und
während man mit dem gewöhnlichen
Bewußtsein voll auskommt, um die
äußere Natur zu verstehen, insoweit
sie nicht organisch, sondern
Ausgestaltung des Leblosen ist, des
Mechanischen — was ja die heutige
Naturwissenschaft oftmals allein
gelten lassen will, wenigstens allein
durchdringen will —, kann man keine
Begriffe finden, die volle
Lebensfähigkeit für das soziale Leben
haben, wenn man sie nach dem Muster
seines gewöhnlichen Bewußtseins
aufbaut. Denn das ist das Geheimnis
des sozialen Lebens, daß es sich nicht
aufbaut nach den Begriffen, welche das
gewöhnliche Bewußtsein hat, sondern
daß es sich außerbewußt aufbaut, in
Impulsen, die nur erfaßt werden können
mit den höheren Bewußtseinsarten, von
denen ich Ihnen gesprochen habe.
Diese Einsicht kann aufhellend wirken
auf vieles, das sich im sozialen Leben
der Gegenwart ad absurdum führen muß,
weil die Begriffe, mit denen man
dieses soziale Leben fassen will,
keine wirklichkeitsgemäßen sind. Da
steht man heute mit diesen Begriffen,
die an der Erziehung der
naturwissenschaftlichen
Vorstellungsweise gewonnen sind, will
schaffend handeln im sozialen Leben.
Aber dieses soziale Leben hat weitere
Begriffe notwendig — wie das
charakterisierte, vor der
Psychoanalyse auftretende unterbewußte
Seelenleben auch weitere Begriffe
verlangt — als die Begriffe des
gewöhnlichen Bewußtseins.
Und drei Gebiete treten einem zunächst
entgegen in den sozialen
Gemeinschaften, welche ihre
Beleuchtung finden müssen durch die
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft. Gerade diese
Dinge werde ich nur skizzieren
können; allein Geisteswissenschaft
ist ja am Anfange, und manches wird
erst erforscht werden müssen, so daß
ich nur im allgemeinen den Charakter
der Fäden charakterisieren werde, die
von den geisteswissenschaftlichen
Erkenntnissen zu der Erkenntnis des
sozialen Lebens gezogen werden müssen.
Drei soziale Lebensgebiete treten
einem entgegen. Das erste soziale
Lebensgebiet, das dem Menschen
entgegentritt und auf das das
Anwendung findet, was ich eben
charakterisiert habe, das ist das
ökonomische Gebiet. Wir wissen ja, daß
in der sozialen Struktur die
ökonomischen Gesetze leben, und daß
diese ökonomischen Gesetze beherrscht
werden müssen. Von demjenigen, der als
Gesetzgeber oder als Staatsmann tätig
ist oder auf irgendeinem Gebiete als
Leiter irgendeines Unternehmens, das
sich eben in die soziale Struktur des
Gesamtlebens hineinstellt, von ihnen
allen muß dasjenige gestaltet werden,
was in ökonomischer Gesetzmäßigkeit
sich auslebt.
Nun, die ökonomische Struktur, wie sie
sich auslebt, kann nicht erfaßt
werden, wenn man nur die an der
naturwissenschaftlichen Vorstellung
gewonnenen Begriffe, von denen heute
fast alles menschliche Denken
beherrscht wird, auf dieses
ökonomische Leben anwenden will. In
diesem ökonomischen Leben herrschen
schon ganz andere Impulse als in der
Natur, als selbst in der menschlichen
Naturgrundlage. In der menschlichen
Naturgrundlage liegen der Betrachtung
zum Beispiel die Bedürfnisfragen
zugrunde. In der äußeren ökonomischen
Ordnung liegen die Befriedigungsfragen
zugrunde. Habe ich ein soziales
Gemeinwesen mit seiner ökonomischen
Struktur wirklich zu erkennen, so habe
ich zu erkennen, wie nach der
geographischen und sonstigen
Beschaffenheit für menschliche
Verhältnisse befriedigende Mittel da
sind. Von der Bedürfnisfrage geht man
aus, wenn man den Menschen individuell
betrachtet. Gerade aber von der
entgegengesetzten Seite muß man
ausgehen, wenn man die ökonomische
Struktur betrachtet. Da hat man nicht
zu betrachten, wessen Menschen
bedürfen, sondern was da ist für
Menschen auf einem bestimmten Gebiete,
wenn sich ein Gemeinschaftsleben
entwickelt. Das ist nur eine
Andeutung. Vieles müßte gesagt werden,
wenn nun die ökonomische Struktur in
ihrer Gesamtheit besprochen werden
sollte. Allein, was da eigentlich der
Organismus der ökonomischen Struktur
eines Staates oder eines Gemeinwesens
ist, das kann nicht beherrscht werden
mit den Begriffen, die der
gewöhnlichen Naturwissenschaft
entlehnt sind.
Da können ganz sonderbare Dinge
passieren! Ich darf da eine Sache
besprechen, weil ich sie wirklich
nicht bloß aus Anlaß etwa der heutigen
Ereignisse berühre. Da könnte man mir
vielleicht den Vorwurf machen, ich
stünde unter dem Einfluß dieser
heutigen Ereignisse; aber das ist
nicht der Fall. Denn ich habe
dasselbe, was jetzt sagen werde,
bereits bevor diese Kriegsereignisse
hereingebrochen sind, in einem
Vortragszyklus, den ich in Helsingfors
gehalten habe, auseinandergesetzt, so
daß dasjenige, was ich nun sagen
werde, in der Veranlassung ohne alle
Beziehung zu den Kriegsereignissen
ist. Das mußte ich voraussenden, damit
ich nicht mißverstandaen werde.
Ich habe dazumal — also vor dem
Ausbruch dieser Kriegsereignisse — in
Helsingfors angedeutet, wie man
fehlgehen kann, wenn man aus bloßen
naturwissenschaftlichen Vorstellungen
heraus die soziale Struktur in
Menschengemeinschaften erfassen will,
und ich habe als Beispiel eine
Persönlichkeit gewählt, welche im
eminentesten Sinne diesen Fehler
macht: Woodrow Wilson. Und
zwar habe ich darauf aufmerksam
gemacht, daß Woodrow Wilson —
Gelehrsamkeit ist in diesem Falle zur
Staatsmannschaft aufgerückt — in
sonderbarer Weise sagt: Zu der Zeit
des Newtonismus, als man die ganze
Welt mehr mechanisch betrachtet hat,
da kann man bemerken, wie die Menschen
auch in ihren Staatsvorstellungen, in
ihren sozialen Vorstellungen, die
mechanischen Vorstellungen drinnen
haben, die Newton und andere an die
Tagesordnung gebracht haben. Aber es
ist falsch, das soziale Leben mit
solchen engen Begriffen zu erfassen,
sagt Woodrow Wilson; heute muß man das
anders machen: heute muß man die
darwinistischen Vorstellungen auf das
soziale Leben anwenden! Also er macht
dasselbe, nur macht er es mit den
heute geltenden
naturwissenschaftlichen Vorstellungen!
Aber ebensowenig wie die Newtonschen
Vorstellungen in der Lage waren, die
soziale Struktur zu umfassen,
ebensowenig sind es die
darwinistischen Vorstellungen, die,
wie wir gehört haben, nicht einmal
alle anwendbar sind auf das organische
Leben. Das bleibt Wilson aber im
Unterbewußten, und er merkt gar nicht,
daß er denselben Fehler, den er vorher
rügt und tadelt, im nächsten
Augenblicke selber macht.
Da haben wir ein eminentes Beispiel,
daß Menschen nicht in der Lage sind,
zu erkennen, wie sie mit
unzulänglichen, die Wirklichkeit nicht
beherrschenden Erkenntnismitteln
arbeiten, wenn sie anfangen, das
soziale Leben heute verstehend
meistern zu wollen. Solches aber, wie
mit unzulänglichen Mitteln heute nicht
etwa bloß erkannt wird, sondern
Weltgeschichte gemacht wird, das
findet man auf Schritt und Tritt. Und
würden die Menschen durchschauen, wie
das stattfindet, so würden sie tief
hineinschauen können in die der
heutigen Mitwelt zumeist verborgenen
tieferen Ursachen der
Phrasenschneiderei der Gegenwart.
Ökonomische Strukturen durchschaut
man nicht mit naturwissenschaftlichen
— sei es am Darwinismus, sei es am
Newtonismus gewonnenen — Begriffen,
die nur auf Naturfakten gehen können.
Sondern da muß man zu anderen
Begriffen fortschreiten.
Und diese kann ich nur so
charakterisieren, daß ich sage,
zugrunde liegen muß diesen Begriffen,
wenn auch nicht vielleicht ein
deutliches Vorstellen, so doch ein
Gefühl des Sich-Hineinversenkens in
die soziale Struktur, so daß
auftauchen Vorstellungen, die dem
imaginativen Leben angehören. Nur mit
Hilfe von imaginativen Vorstellungen
kann ein Bild geschaffen werden einer
konkreten sozialen Struktur, die
irgendwo auftritt. Sonst kommt man zu
wesenlosen, zu wertlosen
Abstraktionen.
Mythen bilden wir heute nicht mehr.
Aber in der mythenbildenden Kraft war
ein menschlicher Seelenimpuls
vorhanden, der hinausging über die
gewöhnliche Wirklichkeit. Aus
demselben Seelenimpuls, mit dem unsere
Vorfahren Mythen gebildet haben, mit
dem sie also, wenn ich sagen darf,
durch ihre zur geistigen Wirklichkeit
im Verhältnis stehende Phantasie
Bilder von dieser Wirklichkeit
geschaffen haben, aus demselben Impuls
muß heute derjenige, der etwas
verstehen will von ökonomischen
Ordnungen, imaginative Vorstellungen
haben. Nicht Mythen kann er bilden,
aber er muß die geographischen, die
anderen Bodenverhältnisse, die
Charakterverhältnisse der Menschen,
die Bedürfnisse der Menschen so
zusammendenken können, daß dieses
Zusammendenken mit derselben Kraft
geschieht, mit der einstmals die
Mythen gebildet worden sind, mit der
Kraft, die als Imaginieren im
Geistigen webt und lebt, und die im
Abbilde erscheint in der ökonomischen
Struktur.
Ein zweites Gebiet des sozialen Lebens
ist das moralische, die moralische
Struktur, der moralische Impuls, der sich
in einer Gesamtheit auslebt.
Wieder taucht man hinunter in alle
möglichen unbewußten Gebiete, wenn man
jene Impulse erforschen will, die in
den menschlichen moralischen — im
weitesten Sinne moralischen —
Aspirationen zutage treten. Wer da
eingreifen will, sei es als
Staatsmann, sei es als Parlamentarier,
sei es auch, indem er irgendeinem
Unternehmen vorsteht und leitend sein
will, versteht die Struktur nur, wenn
er sie beherrschen kann mit Begriffen,
die in inspirierten Erkenntnissen
wenigstens ihre Grundlage haben.
Es ist also mehr notwendig, als man
heute oftmals glaubt, um in dieses
Soziale insofern einzugreifen, als
moralische Impulse mitspielen. Diese
moralischen Impulse müssen wahrhaft
ebenso aus der Wirklichkeit heraus studiert
werden, wie die Impulse des
organischen Lebens nicht erfunden
werden können, sondern studiert werden
müssen aus dem Organismus selbst
heraus. Würde man in einer ähnlichen
Weise über die Löwennatur, über die
Katzennatur, meinetwillen die
Igelnatur, aus dem menschlichen
Geistesleben heraus Begriffe spinnen,
wie man Begriffe spinnt, indem man
heute den Marxismus oder andere
sozialistische Theorien ausdenkt, ohne
die Natur in Wirklichkeit zu
studieren, würde man in solcher Weise
rein a priori über die tierische Natur
Begriffe konstruieren, so würde man
auf sonderbare Theorien über die
tierische Organisation kommen.
Das Wesentliche ist, daß in seiner
vollen Konkretheit der soziale
Organismus auch da studiert
werden muß, wo moralische Kräfte im
weitesten Sinne walten. Auch die
Bedürfniskräfte, die der Mensch
geltend macht — sie sind immer auch im
weiteren Sinn moralische Kräfte —,
können nur gemeistert werden, wenn man
in seiner Konkretheit den sozialen
Organismus aus solchen, wenn auch
dunklen Vorstellungen heraus
erforscht, welche in der inspirierten
Welt wurzeln. Wie weit ist man heute
entfernt von einer solchen
Vorstellungsweise!
Geisteswissenschaft kommt dazu, im
einzelnen wirklich zu studieren,
worinnen die Impulse der Bevölkerung
Mitteleuropas, der Bevölkerung
Westeuropas, Osteuropas bestehen. Sie
kommt dazu, im Konkreten zu sehen, wie
die verschiedenen Seelenimpulse, die
aus dem sozialen Organismus
heraufsteigen, ebenso begründete
konkrete Impulse sind wie die Impulse,
die aus dem physischen Organismus
heraufsteigen. Sie lernt erkennen, daß
auch das Zusammenleben der Völker mit
diesen aus der Tiefe heraus
studierbaren Impulsen zusammenhängt.
Geisteswissenschaft findet eine ganz
andere Seelenstruktur als im Westen
bei dem Menschen des europäischen
Ostens und weiß, wie sich eine solche
Struktur im ganzen europäischen Leben
einleben muß. Ich kann darauf
aufmerksam machen, daß ich seit
Jahrzehnten über die verschiedenen
Seelenstrukturen gesprochen habe, die
dem sozialen Leben Europas zugrunde
liegen, rein aus
geisteswissenschaftlichen
Vorstellungen heraus; aber das, was so
gefunden wurde, wird bestätigt durch
das, was empirische Kenner sagen, die
in dem konkreten Leben drinnenstehen.
Lesen Sie in der gestrigen und
heutigen «Neuen Zürcher Zeitung», was
als Dostojewskische Anschauungen über
die russische Volksseele, über die
russischen Ideale gesagt wird, und Sie
haben da — was ich nur anführen kann,
die Zeit reicht' nicht aus, im
einzelnen zu schildern — einen
vollständigen Beleg: die äußere
Beobachtung eines Resultates im
eminentesten Sinne desjenigen, was
durch Geisteswissenschaft seit Jahren
vertreten wird.
Da kommt man dazu, aus dem wirklichen
Leben heraus die sozialen Impulse,
sozialen Kräfte zu studieren. Dieses
fehlt heute. Weil man aber das Leben
nicht meistern kann mit
wirklichkeitsfremden Begriffen,
sondern nur mit Begriffen, die aus der
lebendigen Wirklichkeit heraus geboren
sind, wächst dieses Leben den Menschen
über den Kopf. Sie wissen nicht mehr
das Leben zu umspannen mit den
Begriffen, die den gleichen
Abstraktionsgrad haben wie die
Begriffe auf naturwissenschaftlichem
Gebiete. Diese reichen auf sozialem
Gebiete nicht aus. Und so führte
gerade dieses in den Untergründen
wallende und wogende, aber vom
Bewußtsein nicht erfaßte Leben zu den
Katastrophen, die wir heute in so
furchtbarer Weise erleben.
Und weiter: ein drittes Gebiet, das
uns im sozialen Leben entgegentritt,
ist dasjenige, das wir das Rechtsleben
benennen. Aus ökonomischem,
moralischem und Rechtsleben besteht im
wesentlichen die soziale Struktur
einer Gesamtheit. Nur muß man diese
Begriffe alle im geistigen Sinne
nehmen. So wie das ökonomische Leben
nur wirklich studiert werden kann,
wenn die imaginativen Vorstellungen
zugrunde gelegt werden, das
moralische, in dem, was es wirklich
enthält, nur, wenn die inspirierten
Vorstellungen zugrunde gelegt werden,
so kann das Rechtsleben nur mit
intuitiven Vorstellungen, die wiederum
aus der vollen konkreten Wirklichkeit
heraus gewonnen werden, begriffen
werden.
Dasjenige also, was die
Geisteswissenschaft für die
übersinnlichen Gebiete zu erkennen
anstrebt, woran sie ihre Bewußtseins,
ihre Erkenntniskräfte übt und schult,
das zeigt sich in seiner Anwendung auf
den verschiedenen Gebieten des
sozialen Lebens. Auch auf
pädagogischem Gebiete, das ja im
wesentlichen dem sozialen Gebiete
angehört, wird man fruchtbare Begriffe
nur bekommen, wenn man fähig ist,
Imaginationen in seine Begriffe
aufzunehmen, um das noch ungestaltete
Leben durch Imaginationen, die in
einem angeregt werden — nicht nach
abstrakten Begriffen, wie sie heute so
vielfach in der Pädagogik spielen,
sondern nach wirklichen Imaginationen
—, sich vorzustellen und danach auch
zu leiten.
Das Rechtsleben, die rechtlichen
Begriffe! Was alles ist gerade in der
letzteren Zeit über diese Rechtsfragen
geschrieben, gesprochen worden! Und
wie wenig ist die Menschheit heute im
Grunde genommen über die einfachsten
Begriffe im Rechte irgendwie im
klaren! Man braucht auch auf diesem
Gebiete nur hinzublicken auf solche
Menschen, welche ganz aus
naturwissenschaftlicher Schulung
heraus arbeiten wollen, wie Fritz
Mauthner, der Verfasser des
sehr interessanten «Wörterbuches der
Philosophie». Lesen Sie in diesem
Wörterbuch gerade die Artikel über das
Recht, die Strafe, kurz, alles was
damit zusammenhängt, und Sie werden
sehen, daß er alles das auflöst, was
Ihnen bekannt ist an Begriffen und
Vorstellungen, auch an Einrichtungen,
die in der Gegenwart herrschen, und
daß er zeigt, daß gar nicht die
Möglichkeit, die Fähigkeit vorliegt,
irgend etwas an die Stelle zu setzen.
Man kann auch nur irgend etwas an die
Stelle setzen, wenn dasjenige, was in
der Rechtsstruktur gesucht wird, aus
der Welt herausgeholt wird, die als
die intuitiv zu erkennende Welt gerade
den sozialen Strukturen zugrunde
liegt.
Hier in Zürich kann ich ja gerade auf
ein Buch hinweisen, das den Anfang
gemacht hat mit einer solchen
Rechtsbetrachtung: «Der
Gesamtarbeitsvertrag nach
schweizerischem Recht» von Dr. Roman
Boos. Da haben Sie den Anfang
gemacht, den konkreten Rechtsfragen
wirklich die in der Rechtsstruktur, in
der sozialen Struktur liegenden
Verhältnisse, wie sie in ganz
ausgezeichneter Weise in diesem Buche
dargelegt werden, zugrunde zu legen
und zu konkreten einzelnen
Rechts-Detailvorstellungen zu kommen.
Wenn man solche Anfänge studiert, wird
sich zeigen, was eigentlich gemeint
ist, wenn auch die Forderung
aufgestellt werden muß, das soziale
Leben als Rechtsleben in konkreter
Weise, nicht in abstrakter Weise, zu
studieren, es herauszuholen aus dem,
was wirklich ist, es zu umspannen, zu
umfassen mit wirklichkeitsgemäßen
Begriffen. Das ist freilich
unbequemer, als utopistische Programme
aufzustellen, utopistische
Staatsstrukturen zu konstruieren. Denn
da muß der ganze Mensch in Betracht
gezogen werden, da muß wirklich Sinn
vorhanden sein für das, was in der
Wirklichkeit sich abspielt.
Ich habe deshalb den Freiheitsbegriff
als Fundamentalbegriff hingestellt, um
zu zeigen: trotzdem hier
Gesetzmäßigkeiten in der geistigen
Welt gesucht werden, kann dieser
Freiheitsbegriff vor der
Geisteswissenschaft voll bestehen.
Unbequemer wird es sein, diese Dinge
wirklich zu studieren! Denn da kommt
man vor allen Dingen dahin,
einzusehen, wie kompliziert die
Wirklichkeit ist, wie diese
Wirklichkeit nicht umfaßt werden kann
mit einseitigen, nach der einen oder
anderen Seite hingepfahlten Begriffen,
sondern wie man diese Wirklichkeit,
sobald man über den individuellen
Menschen hinauskommt, mit Begriffen
umfassen muß, wie sie als die Begriffe
der Geisteswissenschaft in diesen
Vorträgen geschildert worden sind.
Ich kann ein drastisches Beispiel hier
anführen. Die Menschen leben gern in
einseitigen Begriffen, in Begriffen,
die einmal aus ihrer Denkgewohnheit
hervorgegangen sind. Als zum erstenmal
eine Eisenbahn gebaut worden ist in
Mitteleuropa, da wurde auch ein
Ärztekollegium, ein gelehrtes
Kollegium also — die Sache ist
dokumentarisch, wenn es auch
märchenhaft klingt! —, um seinen Rat
gefragt. Das gelehrte Kollegium hat
gefunden, man solle keine Eisenbahnen
bauen, weil sie dem Nervensystem der
Menschen schaden würden. Und wenn sich
schon doch solche Menschen finden
würden, die durchaus Eisenbahnen haben
wollten, so müsse man wenigstens links
und rechts die Eisenbahnen mit hohen
Bretterwänden umgeben, damit
diejenigen, an denen die Eisenbahnen
vorbeifahren, nicht
Gehirnerschütterungen bekommen. Dieses
noch in der ersten Hälfte des 19.
Jahrhunderts abgegebene Urteil ging
aus den Denkgewohnheiten der damaligen
Zeit hervor. Dem heutigen Menschen
wird es selbstverständlich leicht,
über ein solches einseitiges Urteil zu
lachen; denn selbstverständlich haben
die gelehrten Herren unrecht gehabt.
Die Entwickelung ist über sie
hinweggeschritten. Die Entwickelung
wird über so manches hinwegschreiten,
was die «gelehrten Herren» als richtig
ansehen.
Und dennoch, es gibt eine andere
Frage, so paradox es klingt: Haben die
gelehrten Herren bloß unrecht gehabt?
Das ist auch nur scheinbar! Sie haben
gewiß unrecht gehabt nach der einen
Seite hin, aber nicht bloß unrecht
haben sie gehabt. Wer für die feineren
Eigentümlichkeiten in der Entwickelung
der Menschennatur einen Sinn hat, der
weiß schon, daß mit der Entwickelung
mancher nervösen Erscheinung, unter
der die Gegenwart leidet, die
Entstehung der Eisenbahnen in
eigentümlicher Weise zusammenhängt,
daß, wenn auch nicht in so radikaler
Weise ausgesprochen, wie es die
gelehrten Herren getan haben, doch die
Tendenz des Urteils in einer
partiellen Weise richtig ist. Wer
wirklich einen Sinn hat für die
Lebensdifferenziertheit, für den
Unterschied des heutigen Lebens von
dem Leben an der Wende des 18. zum 19.
Jahrhundert, der weiß, daß Eisenbahnen
den Menschen schon nervös gemacht
haben, daß also nach einer gewissen
Seite hin das gelehrte Kollegium schon
recht hatte.
Jenes «Recht» und «Unrecht» aber, das
noch anwendbar ist, wenn irgendwie ein
Naturvorgang, irgendeine
natürlich-menschliche Erscheinung in
Betracht kommt — der sozialen Struktur
gegenüber ist es nicht anwendbar! Da
handelt es sich darum, daß der Mensch
wirklich durch ganz andere Schulung
seines Seelenvermögens die Fähigkeit
für umspannendere Vorstellungen
entwickelt, die umspannen können das
soziale Leben, das in seiner
Erscheinung weiter greift als alles,
was einseitig abstrakte
naturwissenschaftliche Vorstellungen —
die abstrakt sein müssen —
zu umspannen vermögen.
Ich konnte ja selbstverständlich
wegen der Kürze der Zeit nur andeuten,
daß das Gebiet der Sozialwissenschaft,
der Okonomik, des sozialen Moralismus
im weitesten Sinne, der
Rechtswissenschaft, und alles, was
damit zusammenhängt, erst bemeistert
werden kann, wenn die Bequemlichkeit
überwunden wird, die heute noch
entgegensteht. Denn es ist im Grunde
genommen Bequemlichkeit und Scheu vor
wirklichen Erkenntniswegen, die von
der geisteswissenschaftlichen
Betrachtung der Welt zurückhalten. Ich
habe, trotzdem ich einen Zyklus von
vier Vorträgen hier halten durfte,
natürlich nur auf einiges hinweisen
können. Ich bin mir wohl bewußt, daß
ich nur Anregungen geben konnte. Ich
wollte auch nur in Anregungen die
Fäden zu den einzelnen heute
gepflegten Wissenschaftsgebieten
ziehen. Ich weiß, daß man sehr vieles
einwenden kann, und kenne die
Einwände, die man machen kann,
durchaus. Der auf dem Boden der
Geisteswissenschaft steht, muß sich
selbst fortwährend auf Schritt und
Tritt die Einwände machen, die möglich
sind, denn nur dadurch, daß er das,
was er erkennt, an dem Einwand mißt,
wird auch aus der Tiefe der Seele das
geistige Schau
vermögen entwickelt, das die
Wirklichkeit meistern kann.
Aber wenn ich auch weiß, wie
unvollkommen meine Darstellungen waren
— denn viele Wochen wären notwendig,
um alle die Einzelheiten anzuführen,
die ich nur als Ergebnis kurz andeuten
konnte —, so darf ich vielleicht doch
glauben, daß ich wenigstens nach einer
Richtung hin eine Vorstellung
hervorgerufen habe: daß es sich in der
Geisteswissenschaft nicht um
irgendwelche Agitation handelt, die
man aus dem oder jenem abstrakten
Ideal heraus treiben will, sondern um
ein Forschungsgebiet, welches
gefordert ist von dem Gang der
menschlichen Entwickelung selbst in
unserer Gegenwart. Derjenige, der
drinnensteht in diesem
Forschungsgebiet, der seine Impulse
wirklich durchschaut, der weiß, daß
gerade auch diejenigen Gebiete, die,
von der Gegenwart gefordert, auftreten
— wie das eine, das ich hier genannt
habe: das der Psychoanalyse —, wenn
sie wirklich durchdrungen werden,
darauf hinweisen, daß sie überhaupt
erst ihre Vollendung finden können in
der Beleuchtung durch das, was hier
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft genannt wird. Daß
es sich nicht um etwas handelt, was
auf blinden Einfällen, auf irgendeiner
verschwommenen Mystik beruht, sondern
um etwas, das in ernster Weise von
ernstem Forschersinn wenigstens in
seinen Absichten getragen ist, das ist
es, was ich als eine Vorstellung
hervorrufen wollte, indem ich von
verschiedenen Einzelheiten her gezeigt
habe, wie die heute gewohnten
wissenschaftlichen Vorstellungen durch
das befruchtet werden können, was als
Geisteswissenschaft auftritt.
Ich glaube, diese Geisteswissenschaft
ist durchaus nicht etwas Neues. Denn
man braucht nicht weiter zurückgehen
als bis zu Goethe, so
findet man in seiner
Metamorphosenlehre die elementaren
Ansätze, die nur ausgebaut werden
müssen durch die Geisteswissenschaft —
allerdings nicht durch
logischabstrakte wissenschaftliche
Hypothesen, sondern durch lebensvolle
Ausgestaltung desjenigen, was dort
angeregt worden ist.
Daher, da ich selber seit mehr als
dreißig Jahren ausgehe von einem
Ausbauen der Goetheschen
Weltanschauung, nenne ich sehr gerne
für mich diejenige Weltanschauung, die
ich als anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft vertrete, die
ausgebaute Goethesche Weltanschauung.
Und den Bau in Dornach, der gewidmet
ist dieser Weltanschauung, den möchte
ich am liebsten, wenn es nach mir bloß
ginge, ein Goetheanum nennen:
andeutend, wie diese anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft
durchaus nicht bloß als etwas aus
einem einzelnen Einfall herausgeholtes
willkürliches Neues in die Welt tritt,
sondern als etwas, was gefordert wird
durch den Geist der Gegenwart, aber
auch gefordert wird durch den Geist
der ganzen Menschheitsentwickelung.
Denn ich glaube, daß diejenigen,
welche mit dem Geiste in der
Menschheitsentwickelung gegangen sind,
zu allen Zeiten in ihren besten
Bestrebungen auf dasjenige
hingewiesen haben, was als Früchte
und als Blüten wissenschaftlichen
Strebens heute hervortreten muß, damit
wirkliche, ernste Einsicht in das
Leben des Geistes begründet werde, so
ernst, so würdig begründet, wie sich
die von der Geisteswissenschaft
durchaus nicht bekämpfte oder
herabgesetzte, sondern gerade
hochgeschätzte Naturwissenschaft in
den letzten Jahrhunderten, und
insbesondere bis in unsere Zeit
herein, gestaltet hat.
Nicht um andere Wissenschaften zu
bekämpfen oder irgendwie anzufechten,
habe ich diese Vorträge gehalten,
sondern um zu zeigen — wie ich schon
in der Einleitung gesagt habe —, daß
ich sie zu schätzen weiß, indem ich
nicht bloß den Glauben habe, sie seien
groß in dem, was sie schon sind,
sondern den Glauben, sie seien auch
groß in dem, was aus ihnen
hervorwachsen kann. Ich glaube, daß es
eine noch höhere Schätzung der
naturwissenschaftlichen und auch der
anderen Denkweisen der Gegenwart ist,
wenn man nicht bloß glaubt, man müsse
bei ihnen stehenbleiben, sondern den
Glauben hegt: ein richtiges Einleben
in das, was gut ist in den
verschiedenen Wissenschaftsgebieten,
ist nicht nur fähig zu irgendeiner
logisch entwikkelten Weltanschauung,
die dann doch nicht zu mehr kommt als
zu dem, was in der Grundlage schon
drinnen ist, sondern fähig, Lebendiges
aus sich hervorzubringen. Und ein
solches Lebendiges, nicht bloß ein
Erschlossenes, will anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft sein.
Aus der Fragenbeantwortung nach
dem Vortrag in Zürich, 14. November
1917
Frage: Wie erklärt der Herr
Vortragende den Vorgang des
Vergessens?
Nun, über diese Frage kann ja ganz
kurz gesprochen werden. Der Vorgang
des Vergessens beruht im wesentlichen
darauf, daß jenem Vorgang, den ich als
Parallelvorgang erwähnt habe für das
Vorstellungbilden und auf dem die
Erinnerung beruht, zugrunde liegt eine
Aufstiegs- und eine Abstiegsphase des
Geschehens. Ich könnte, um mich
verständlicher zu machen, darauf
hinweisen, daß zwar nicht derselbe
Vorgang, wohl aber der Vorgang
gewissermaßen vorgebildet in
dem vorliegt, was Goethe das
«Abklingen der Sinneswahrnehmungen»
nennt. Dieses Abklingen der
Sinneswahrnehmungen — wenn die
Sinneswahrnehmung vorüber ist, klingt
die Wirkung noch ab — ist zwar nicht
dasjenige, was dem Vergessen zugrunde
liegt, aber man kann sich dadurch
verständlich machen: sie ist
gewissermaßen ein Vorbild für den
ganzen Vorgang, der sich da abspielt,
wobei ich ausdrücklich bemerke, daß
ich unter diesem Vorgang nicht einen
physiologischen, sondern einen zwar
bis ins Physiologische sich
hineinerstreckenden, aber doch
geistigphysischen Vorgang verstehe.
Das Genauere darüber können Sie in
meinen Büchern finden. Aber das, was
da als Vorgang sich abspielt, hat auch
eine abklingende Phase, und die
abklingende Phase liegt eben dem
Vergessen zugrunde. Also wie die
aufsteigende Phase dem Erinnern
zugrunde liegt, so liegt die
absteigende Phase dem Vergessen
zugrunde. Der Vorgang des Vergessens
ist nicht weiter, ich möchte sagen,
wunderbar, wenn man die
Erinnerungsanschauung hat, von der ich
gesprochen habe.
Frage: Was bedeutet es,
wenn ein Mensch nie träumt, respektive
wenn ihm nie Träume ins Bewußtsein
treten? Wie ist diese Erscheinung
psychologisch und wie anthroposophisch
zu deuten, das heißt, wie
unterscheidet sich ein solcher Mensch
geistig von anderen Menschen?
Die Tatsache, auf die hier gezeigt
wird, ist eigentlich eine recht
problematische. Denn es wird zwar
leicht behauptet, daß man nie träume,
aber das ist eigentlich nicht der
Fall; sondern hier liegt nur eine
gewisse Schwäche zunächst zugrunde
gegenüber jenen unterbewußten
Vorgängen, die dem Träumen zugrunde
liegen, ein gewisser Schwächezustand,
der nicht in der Lage ist, aus dem
Unterbewußten das heraufzuholen, was
aus diesem Unterbewußten heraus, wie
ich mich bildlich ausgedrückt habe,
gelesen werden soll. Träumen tut jeder
Mensch. Aber wie andere
Schwächezustände vorliegen, so liegen
bei manchen Menschen solche Zustände
vor, die es unmöglich machen, das
Geträumte wirklich heraufzuholen und
es dadurch ins Bewußtsein zu tragen.
Man braucht diese Schwäche aber nicht
in demselben Sinne als Schwäche
aufzufassen wie, sagen wir, irgendeine
organische Schwäche; denn diese
Schwäche kann sehr leicht
herbeigeführt werden durch einen
geistigen Vorzug auf einem anderen
Gebiete. Von Lessing wird
zum Beispiel erzählt, daß er nie
geträumt haben soll. Und bei ihm würde
es darauf beruhen, daß er ein im
eminentesten Sinne kritisch angelegter
Kopf war, welcher dadurch, daß er
seine Kräfte in einer so starken
Weise, wie man das bei Lessing kennt,
konzentriert und dadurch nach der
einen Seite seines Wesens hin
verwendet hat, sie dadurch geschwächt
hat nach einer anderen Seite. Also man
muß nicht über diese Schwäche in sehr
schlimmem Sinne denken, auf die hier
hingewiesen ist; sie kann
zusammenhängen mit anderen Stärken des
Menschen.
«Psychologisch» und «anthroposophisch»
eine solche Sache zu deuten, ist ja
natürlich für den
Geisteswissenschafter ein und
dasselbe. Man kann auch nicht einmal
sagen, daß derjenige, der eine gewisse
Schwäche hat, einen Traumvorgang ins
Bewußtsein hereinzuholen, daß der zum
Beispiel auch eine Schwäche haben
müßte für die Vorgänge aus dem
imaginativen Erkenntnisvermögen. Das
braucht gar nicht einmal der Fall zu
sein. Es kann jemand wenig Anlage
haben zu dem, was man im gewöhnlichen
Sinne das Träumen nennt, und er kann
dennoch — durch Anwendung der
Vorgänge, die ich in meinen Büchern,
namentlich in «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?»
anführe, und die jeder bei sich
anwenden kann —, er kann dennoch zu
imaginativem und so weiter Bewußtsein
kommen. Und dann kann sich
herausstellen, daß, weil er nun seine
Kräfte ganz besonders verwendet zum
imaginativen, also vollbewußten
Erkennen der geistigen Welt, zum
Hineinschauen, sagen wir, wenn der
Ausdruck nicht im abergläubischen
Sinne genommen wird: zum hellsichtigen
Hineinschauen in die geistige Welt,
dann kann gerade dadurch erst recht
das gewöhnliche Träumen unterdrückt
werden, obwohl auch das Umgekehrte der
Fall sein kann.
Ich kenne sehr viele Menschen, die die
Übungen, die in meinem Buche «Wie
erlangt man Erkenntnisse der höheren
Welten?» beschrieben sind, auf ihre
Seele anwenden, und die das erleben,
was dort auch beschrieben ist: eine
Umwandlung des Traumeslebens. Das
gewöhnliche Traumesleben enthält ja
eigentlich nur Vages, während dem es
sich in einer merkwürdigen Art
umwandelt unter dem Einfluß der
erwachenden imaginativen Erkenntnis.
So deutet eigentlich die Unfähigkeit,
Träume ins Bewußtsein zu holen, auf
nichts anderes hin als eben auf eine
partielle Schwäche der menschlichen
Natur, die so aufzufassen ist, wie auf
anderen Gebieten der eine auch starke
Muskeln, der andere schwächere Muskeln
hat. Es ist eben etwas, was in den
Nuancen der menschlichen Ausbildung
durchaus begründet ist.
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